mediamorphose Juin 2013 Numéro 1
Editeur responsable: Rossel - Jérôme Geneste, 100 rue Royale 1000 Bruxelles
Dossier 10 personnalités et leur consommation d’infos
La Médiamorphose selon rossel étude : infosumers
Le magazine de Rossel Advertising
N
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eDITo Il est temps de redonner aux newsbrands leur juste part de marché publicitaire ! Est-ce un vœu pieux, un souhait prêché à contre-courant des tendances geek ou récessives du marché actuel ? Je fais le pari que non. Les fondamentaux de nos offres restent une valeur sûre : la quantité et la qualité de l’information ne faiblissent pas, le public est au rendez-vous, nos audiences totales progressent, nos communautés nous suivent toute la journée sur tous les types de support. Nos entreprises innovent et n’ont pas à rougir face à leurs confrères européens. Alors, comment devenir cet acteur majeur du monde des médias et un support efficace pour l’annonceur ? The « place to be » de la campagne publicitaire des années futures ? Chez Rossel, pour atteindre cet objectif, nous avons entrepris depuis quelques années la médiamorphose de nos newsbrands. Nous entendons par médiamorphose, l’évolution et l’adéquation en temps réel du contenu et du contenant de la marque média aux besoins des consommateurs d’information. Nous sommes loin d’avoir terminé, nous devons encore positionner plus clairement nos marques et notre terrain de jeu dans l’équation temps-utilité du consommateur. A quelle heure actionnons-nous les principaux touchpoints avec nos lecteurs (on et offline) ? Pour quelle info ? Sous quelle forme ? Les éditions du soir, principalement destinées aux tablettes, doivent nous permettre de créer un second rendez-vous fort de la journée, après celui du matin de nos journaux papier et de nos sites internet. Cette bataille autour de l’écran mobile ne fait que commencer, les newsbrands issues de la presse ayant pris un temps d’avance sur celles de la télévision et de la radio. Notre proposition en terme de publicité doit suivre le même chemin et être reconstruite sur la base de nos fondamentaux : la puissance, l’impact et la notoriété dans un contexte qualitatif. Nous devons proposer une audience par jour, multi-supports, dans un espace fort et impactant au même titre que l’est une pleine page dans un quotidien. Il nous faudra tout mesurer et qualifier pour fournir des reportings affinés aux annonceurs et aux agences média. Nous allons mener à bien notre médiamorphose en tenant compte des recommandations des principaux acteurs du marché. Elle est vitale pour notre avenir.
Thierry HUGOT Directeur Commercial et Marketing du groupe Rossel.
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N°1 juin 2013
Le magazine de Rossel Advertising
somm -aire Dossier P.4 10 personnalités et leur consommation d’infos ROSSEL : LA MéDIAMORPHOSE AU QUOTIDIEN P.14
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L’offre Touchpoint de Rossel Advertising, mode d’emploi
ENQUÊTE infosumers Pa g e 2 0
Editeur – Directeur de publication Jérôme Geneste Rossel - 100 Rue Royale 1000 Bruxelles T. +322 542 10 10
conception Shake
Rédacteur en Chef Bart Lombaerts
Direction artistique Sylvain Baron
Photos originales Stephen Papandroulos
Photo Cover Pascal Habousha
Research Etude Consommation de l’information réalisée par Listen et Wide - Avril 2013
Sources chiffres CIM 2012 Google Analytics Janvier à Avril 2013
Etude Consommation de l’information par Listen et Wide Avril 2013
Chaleureux remerciements à nos interviewé(e)s : Paul Daels, Willem De Wachter, Bert Callens, Terry Focant, Caroline Lambert, Stef Selfslagh, Bernard Marchant, Stéphane Buisseret, Hugo Battistel et Sylvie Irzi.
journaliste Walter Temmerman
Iconographie Sylvain Baron Jack Durieux
Le magazine de Rossel Advertising
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Paul Daels
a d v i s o r b r a n d & i m a g e c h e z K BC G r o u p
L’actualité, je la dévore littéralement, dans ce sens que je consomme presque toujours mes médias d’information quand je suis attablé. Le journal au petit déjeuner, un magazine avec mon sandwich à midi et le journal télévisé au dîner… Cela signifie-t-il toutefois que je ne pourrais pas vivre sans ma portion d’information quotidienne ? Je l’ignore, car je ne l’ai encore jamais essayé.
Dans le contexte sociétal actuel et face à l’essor de tous les phénomènes dans le domaine des médias sociaux, la crédibilité est devenue plus cruciale et plus triviale que jamais – pas seulement pour le journalisme, mais aussi pour le marketing, la publicité, le porte-parolat. La vitesse, y compris l’aspect superficiel de Twitter ou du journalisme civil, forme un défi énorme en termes de sérieux, de déontologie et de crédibilité journalistique. Je suppose que je ne crois l’information que si elle est présentée de manière crédible.
Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifie-
En vacances, maintenez-vous le même
t-il exactement pour vous ?
rythme lorsqu’il s’agit de votre consom-
L’information est-elle importante à vos yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les nouvelles et les actualités au jour le jour ?
mation média ?
Si ça signifie ‘vouloir être le plus malin de la classe’ : no way. Si ça veut dire ‘en savoir suffisamment assez sur tout pour ne pas me sentir idiot’ : yes ! Je suis déjà raisonnablement sûr d’être ‘always on’ lorsqu’il s’agit de mon job, de mon secteur, de mon entreprise, de mes passions, … Et donc aussi de ma famille, de mes amis, de mon entourage immédiat… Je ne suis pas journaliste, ni leader d’opinion, ni professeur et encore moins gourou et je n’ai pas non plus envie de l’être. En revanche, je veux savoir beaucoup et c’est la raison pour laquelle je lis de nombreux journaux et magazines, que j’ouvre les yeux et les oreilles, que je sors beaucoup, que je suis curieux et que je tente d’absorber un maximum. Quel média préférez-vous lorsque vous êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
Je suis un véritable éclectique. Je n’ai donc pas de préférences fanatiques. Faites-vous la distinction entre une information provenant de n’importe quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources
À l’étranger, quand je suis en vacances – et donc de préférence loin d’ici –, je suis l’actualité belge pour autant qu’elle soit disponible et/ou importante. Via des médias locaux, CNN, mon iPad... Il faut dire qu’à ce moment-là, les nouvelles locales me semblent a priori plus intéressantes. Cependant, quoi qu’il en soit je suis un maximum ce qui se passe tous azimuts. Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de qualité ?
En tant qu’annonceur j’ai le privilège de pouvoir lire plusieurs titres gratuitement, mais s’il m’arrivait de devoir payer pour l’actualité en ligne et de considérer que je ne pourrais pas m’en passer, je le ferais très certainement.
Journal média intime Je me lève avec la radio (Radio 1) et je me couche avec la télévision (et la télécommande), mais qui ne le fait pas ? À midi, je feuillette plusieurs journaux (De Standaard, De Tijd), le week-end aussi, mais de façon plus approfondie (le duo étant complété par De Morgen, Gazet van Antwerpen, De Zondag – ne touchez pas à mon dimanche matin !), plus quelques magazines, de Dag Allemaal à Knack, en passant par Trends, Humo (les mots croisés) et les suppléments des journaux du week-end (bons magazines d’ailleurs). Je n’aime pas non plus rater les grands reportages de foot à la télé.
L ’actualité, je la dévore littéralement, dans ce sens que je consomme presque toujours mes médias d’information quand je suis attablé.
pour une information crédible ?
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N°1 juin 2013
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Willem De Wachter c r é at i f c h e z m o r t i e r b r i g a d e
Je possède un ordinateur, une tablette et un smartphone, mais mon média de prédilection est tout de même le journal. L’information est-elle importante à vos yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les nouvelles et les actualités au jour le jour ?
Il m’est assurément indispensable de suivre les actualités tous les jours. En tant que publicitaire on crée des campagnes pour la société et les gens qui y appartiennent. Comme l’information est ce qui occupe les gens, elle est utile comme source d’idées de campagne. De plus, avec Mortierbrigade nous travaillons pour pas mal de marques média. Il est donc logique que je suive aussi les actualités via ces médias. Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifiet-il exactement pour vous ?
Chez moi, les moments-clé se situent le matin et le soir. Parfois, je jette un rapide coup d’œil sur des sites d’information ou des médias sociaux, mais sans jamais aller dans le détail. Je ne parlerais donc pas de ‘always on’, même si de nos jours il est quasi impossible de rater les événements majeurs. Quel média préférez-vous lorsque vous êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
Je possède un ordinateur, une tablette et un smartphone, mais mon média de prédilection est tout de même le journal. On peut facilement faire sa propre sélection et donc choisir ce qui mérite qu’on s’y attarde. Autre avantage non négligeable : il n’est pas nécessaire de
Le magazine de Rossel Advertising
Journal média intime Au petit déjeuner, la radio est toujours allumée. Soit il s’agit de Radio 1, soit de Studio Brussel. Quand je pars au travail, je sors le journal – De Morgen – de la boîte aux lettres pour ensuite le lire dans le train. Parfois, en cours de route je jette aussi un œil sur Twitter. Au bureau, il n’est pas rare que je scrolle un site d’information, mais ça n’est absolument pas systématique. À midi, il m’arrive de lire Het Laatste Nieuws, en version papier s’entend, surtout pour les actualités sportives. Quand je rentre du boulot, je lis parfois encore un article dans le train, mais pas toujours. Chez moi, je regarde souvent la télé et je veillerai à toujours suivre un journal télévisé. Les médias sociaux, je les vérifie de temps à autre, tout au long de la journée, pour ainsi ne pas louper d’événements majeurs.
scruter un écran. Je ne trouve vraiment pas ça agréable. Je suis déjà assis devant un écran quasi toute la journée, alors… Faites-vous la distinction entre une information provenant de n’importe quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources pour une information crédible ?
Je laisse plutôt les choses venir à moi. Je ne vais pas nécessairement tout vérifier. Si l’information n’est pas complète ou si elle n’est pas entièrement correcte, cela s’avérera bien dans les heures ou les jours qui suivent. En vacances, maintenez-vous le même rythme lorsqu’il s’agit de votre consommation média ?
À ces moments-là, je suis moins attentif à l’actualité. Si je tombe sur un journal belge, je ne manquerai pas de l’acheter, mais sans la moindre régularité. Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de qualité ?
Je suis abonné à un journal, mais je ne délierai pas facilement les cordons de ma bourse pour les actualités sur le Web. À l’avenir aussi, je pense que je me tiendrai à une information gratuite. Peut-être me raviserai-je si à terme le journal devient moins complet.
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Bert Callens m e d i a pl a nn e r c h e z M i n d s h a r e
L’information est-elle importante à vos
Faites-vous la distinction entre une
yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les
information provenant de n’importe
nouvelles et les actualités au jour le jour ?
quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources
Je ne regarde jamais la télévision.
Journal média intime Le premier média que je consulte au saut du lit, c’est mon smartphone, sur lequel je vérifie les applications du Standaard et du Laatste Nieuws. Avant de me mettre au boulot, je fais encore un saut sur quelques blogs, dont le blog marketing du Standaard et Creativecriminals.com. Pendant la pause de midi, cela se répète, même s’il m’arrive par exemple aussi de passer sur Sporza.be pour lire l’actualité sportive. Après le boulot, je jette encore un œil sur l’actualité via mon smartphone, mais ensuite je mets un terme à ma consommation d’information. Le soir je ne cherche plus de nouvelles, mais je tente par exemple d’écrire un peu moi-même pour les blogs auxquels je collabore.
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Tout le monde a besoin de nouvelles pour fonctionner ou pouvoir parler avec les gens. Ça vaut aussi bien sur le plan professionnel que social et familial. Je trouve que le concept d’actualités est très large. À mes yeux l’actualité ne se limite pas par définition aux sujets qui tous les soirs font la une du journal télévisé. Non pas parce que je regarde à peine la télévision, mais parce que j’estime que l’actualité se compose d’histoires issues de ma propre sphère d’intérêt. Je qualifierai plus facilement des sujets média ou sportifs d’actualité qu’une histoire liée à la politique française.
pour une information crédible ?
Quand je pars à la recherche d’information, je le fais par définition dans des endroits que j’estime crédibles. Pour l’actualité générale il s’agit de grands sites d’information comme DS Online et HLN.be. Ce dernier, je le consulte pour des infos un rien plus légères, mais à mes yeux les deux sites sont, par définition, crédibles. Pour une information plus professionnelle, je surfe sur un site comme adweek.com ou un blog comme creativecriminals.com. En vacances, maintenez-vous le même
Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifie-
rythme lorsqu’il s’agit de votre consom-
t-il exactement pour vous ?
mation média ?
Oui, car je consomme surtout l’information via mon smartphone et mon ordinateur portable. Avec les abonnements dont je dispose, je peux surfer partout et par conséquent m’informer partout. Je cherche surtout à le faire quand j’en ai le temps et l’envie. Ce qui signifie que je ne m’abonne par exemple pas aux services d’alertes info de sites Web.
Non, ce rythme s’estompe en grande partie par manque de temps ou parce qu’il y a moins de possibilités de connexion.
Quel média préférez-vous lorsque vous êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
Mon média de prédilection est sans aucun doute mon ordinateur portable. Primo, on est à l’aise devant l’écran et secundo, avec un ordinateur portable on a tout le loisir de partager des articles ou de les stocker sur le disque dur. Ensuite vient le smartphone, que j’utilise toutefois surtout pour consommer l’actualité en chemin. Je ne regarde jamais la télévision et je ne lis jamais les journaux papier.
Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de qualité ?
J’estime que les sites d’actualité doivent rester gratuits. En ce moment, j’ai accès à des sites payants, mais si ce privilège venait à disparaître, je pense que je chercherais des alternatives gratuites. Comme je l’ai indiqué, je consulte rarement les médias non numériques et donc je ne paie pas pour les avoir.
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Terry Focant
d i r e c t r i c e g é n é r a l e d u C r e a t i v e Cl u b o f B e l g i u m
L’information est-elle importante à vos
Faites-vous la distinction entre une
yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les
information provenant de n’importe
nouvelles et les actualités au jour le jour ?
quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources
Oui, l’information est importante. Nous ne vivons pas isolés du reste du monde. Nous – les humains – sommes des animaux grégaires, qui participons à une vie en commun. Pour pouvoir réfléchir, se faire une opinion, puis agir sur cette vie commune, il est forcément nécessaire d’être correctement informés. Je peux vivre sans infos quotidiennes, mais uniquement pendant des périodes d’isolement comme les vacances.
pour une information crédible ?
Ce n’est pas parce que l’information est accessible partout et immédiatement qu’elle est nécessairement correcte. Mais où trouver une information crédible ? La seule façon de s’assurer de la véracité de l’information est, selon moi, de multiplier les sources et de les recouper entre elles. En vacances, maintenez-vous le même
Journal média intime En semaine, la radio remplit la majeure partie de ma journée : de France Inter tôt le matin et de La Première à partir de 8 h à Classic 21, Pure FM, Studio Brussel et la radio en ligne française Radio Nova durant la journée. Entre 18 et 19h ou 19 et 20h je me rebranche sur La Première et à 19h30 je regarde le JT sur La Une. Ensuite, mon comportement média varie et je regarde des séries, un film ou des documentaires à la télé. Si rien ne me tente, je lis un livre ou j’écoute de la musique. Une fois par semaine, je vais aussi au cinéma, et pour la programmation je m’informe sur le Web, via cinebel.be. Le weekend, j’écoute beaucoup France Inter et je consacre une heure à la lecture de mon Nouvel Observateur.
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Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifie-
rythme lorsqu’il s’agit de votre consom-
t-il exactement pour vous ?
mation média ?
Si cela veut dire que je suis tout le temps branchée, alors je réponds non. Cela n’est pas nécessaire et même contreproductif. Il est impératif de bénéficier de temps de repos, de latence, de recul.
Non. En général, les (courtes) vacances que je prends sont une période de quasi ‘blackout’ en ce qui concerne les médias. Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de
Quel média préférez-vous lorsque vous
qualité ?
êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
Cela dépend de l’information que je recherche. Pour savoir rapidement ce qui se passe dans le monde, je choisis la radio, un média accessible partout. Pour une information immédiate à propos de détails plus précis, j’opte pour Internet. Pour des analyses plus en profondeur, je me tourne vers les magazines d’information.
J’ai un abonnement au Nouvel Observateur depuis des années et j’achète toutes les semaines le Moustique. Principalement pour le guide TV et les avis donnés par les chroniqueurs sur les programmes. Car j’ai horreur du zapping et je choisis donc de regarder tel ou tel programme en fonction de mon intérêt. Donc oui, je paye et reste prête à payer pour de l’info de qualité.
Ce n’est pas parce que l’information est accessible partout et immédiatement qu’elle est nécessairement correcte. N°1 juin 2013
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Caroline Lambert
h e a d o f m a r k e t i n g c o m m u n i c at i o n c h e z B e l f i u s
L’information est-elle importante à vos
Quel média préférez-vous lorsque vous
yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les
êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
nouvelles et les actualités au jour le jour ?
Il s’agit tout de même d’informations de base. J’aurais difficile de ne pas pouvoir suivre l’actualité. À l’étranger aussi, grâce à des chaînes comme CNN et CNBC j’essaie de me tenir au courant de ce qui se passe dans le monde.
Le Web est le plus facile et le plus rapide. Il vous offre promptement un aperçu de l’actualité. Si vous souhaitez creuser un peu plus, le journal est le média idéal. Faites-vous la distinction entre une information provenant de n’importe quelle source et une information cré-
Journal média intime Je suis une lève-tôt. Au petit déjeuner, j’écoute La Première et immédiatement après je vérifie mes mails, mais aussi Facebook et Twitter. La radio continue à jouer en arrière-plan. Dans le train, j’écoute la radio ou je consulte les nouvelles via l’iPad. Via Flipboard, je suis l’actualité business et les médias traditionnels. Quant à Twitter, ça me sert à suivre des médias comme De Tijd, L’Echo, La Libre Belgique et Le Soir. Au boulot, je consulte illico la revue de presse et pendant la journée je reste au courant de l’actualité via Google Alerts et, de temps à autre, tel ou tel site d’information. Facebook, Twitter et LinkedIn sont ouverts en permanence. Quand je rentre chez moi le soir, je regarde le journal sur La Une, TF1 ou France2. Après, je lis encore un peu, je vérifie mes mails et je surfe un petit temps, soit via le PC, soit via l’iPad.
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Ce que je lis davantage en vacances, ce sont des magazines. Et mon iPad, qui m’accompagne toujours.
dible ? Consultez-vous d’autres sources pour une information crédible ?
Oui. Sur Internet je vais toujours chercher mon information sur des sites d’actualité ou je cherche d’autres sources crédibles. De Tijd, par exemple, m’est fort précieux. J’utilise les médias sociaux de façon différente. Ils me servent à capter des choses, après quoi je vérifie l’info plus en détail. En vacances, maintenez-vous le même rythme lorsqu’il s’agit de votre consommation média ?
Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifiet-il exactement pour vous ?
Je constate que j’ai de plus en plus tendance à être ‘always on’. Il n’y a que pendant le sport et quand je suis occupée avec ma fille que je ‘coupe’ consciemment tous les médias. Le fait que je consomme tant d’actualités est évidemment lié au métier dans lequel nous évoluons. D’une part, l’actualité est une source d’inspiration et d’autre part, les médias évoluent tellement vite. On est obligé d’être à la page et d’être connecté. Quant aux tout nouveaux médias, c’est simple : il faut les avoir testé soi-même pour connaître leurs possibilités.
Pas le même rythme, non, mais je tente de me tenir au courant via des chaînes comme CNN et CNBC. Je ne vivrai jamais deux semaines sans médias. Ce que je lis d’ailleurs davantage en vacances, c’est des magazines. Et mon iPad, qui m’accompagne toujours. Ainsi, je peux aussi continuer à lire les journaux belges. Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de qualité ?
Il faut en tout cas être abonné à un journal. Sur le Web, je ne paie pas pour l’info en ce moment, mais si on mettait à ma disposition des contenus de qualité, je serais éventuellement prête à le faire.
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Stef Selfslagh d i r e c t e u r c r é at i f c h e z B o o n d o g g l e
Oui, je peux parfaitement vivre sans actualités. Quand je suis en vacances, par exemple, ça ne pose aucun problème. Une fois que je me remets au travail, je constate toutefois que les nouvelles me sont indispensables et je veux alors vraiment savoir ce qui se passe dans le monde.
Je fais en effet cette distinction. Les deux sites d’information que je consulte le plus souvent sont DS Online et HLN.be. Je visite surtout ce dernier pour des nouvelles plus divertissantes, mais si j’y trouve quelque chose de plus ‘sérieux’ qui capte mon attention, j’irai d’abord encore vite vérifier l’information chez De Standaard. Même chose, en gros, pour Twitter. Ce que je lis là, je le vérifie d’abord encore vite auprès d’un organe de presse officiel.
Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifie-
En vacances, maintenez-vous le même
t-il exactement pour vous ?
rythme lorsqu’il s’agit de votre consom-
L’information est-elle importante à vos yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les nouvelles et les actualités au jour le jour ?
mation média ?
Il s’agit en effet de savoir comment on interprète ça, ‘always on’. Plusieurs fois par jour, je jette un œil sur les sites d’information et je suis par exemple aussi les comptes Twitter du Standaard et du Morgen.
Si je prends mes vacances en Belgique, il y a toujours de la place pour un quotidien. À l’étranger, le journal peut lui aussi s’éclipser, car je souhaite entièrement m’immerger dans l’ambiance des vacances.
Quel média préférez-vous lorsque vous êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de
Honnêtement, je n’ai pas de préférence spécifique, encore moins lorsqu’il s’agit de consommer les hot news. Dans ce cas, le média m’importe un peu moins. Pour les actualités moins instantanées, le journal du week-end est mon média favori. L’information y est creusée davantage. Je trouve que c’est une façon très agréable d’absorber les nouvelles et d’apprendre à mieux comprendre l’actualité. Les magazines d’information hebdomadaires peuvent eux aussi remplir cette même fonction durant le week-end. Faites-vous la distinction entre une information provenant de n’importe quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources
qualité ?
En tout cas pas en ligne. La seule chose pour laquelle je n’ai jamais payé, c’est l’application iPad de deredactie.be. Je ne serais pas prêt à payer pour l’actualité pure, mais bien pour des articles à valeur ajoutée sous forme de commentaires ou de textes explicatifs.
Journal média intime Le premier média que je consulte le matin en quête d’actualités, c’est Twitter. Pour les nouvelles qui m’intéressent, je passe souvent à d’autres sites d’information. Durant ma journée de travail, particulièrement l’avant-midi, et en fonction de mon emploi du temps, je garde un œil sur les sites d’information majeurs. Le soir aussi, le Web est ma principale source d’information. Il est rare que je suive un journal tout entier et j’aime consommer les nouvelles de façon plutôt fragmentaire. Via deredactie.be, par exemple, je choisis moi-même les infos et reportages que je souhaite visionner. Pour clôturer la journée, j’aime re-parcourir le journal de ce jour-là. Même si souvent l’information date déjà de la veille, j’estime qu’il s’agit d’une bonne synthèse de ce qui s’est produit. En outre, comme sur un site Web, dans le journal aussi on est libre de choisir soimême les articles qu’on lit.
P our les actualités moins instantanées, le journal du week-end est mon média favori
pour une information crédible ?
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Bernard Marchant a d m i n i s t r at e u r d é l é g u é d u g r o u p e R o s s e l
L’information est-elle importante à vos yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les nouvelles et les actualités au jour le jour ?
Le journal, je l’ai toujours lu. L’information est donc bel et bien importante pour moi. Je ne parle pas seulement de l’offre d’information complète; j’aime surtout les nouvelles qui sortent du lot, qui m’interpellent, qui m’apprennent quelque chose.
I l y a des médias pour s’informer et des médias pour comprendre. En vacances, maintenez-vous le même
Journal média intime Je commence invariablement ma journée avec la radio et le journal. L’intensité d’utilisation de ces deux médias dépend du type de jour. Le week-end, je prends largement le temps de lire le journal, tandis qu’en semaine je m’intéresse plus à la radio, zappant entre différentes chaînes, et je parcours plutôt le journal. Tout au long de la journée, quand j’ai un peu de temps entre deux réunions, j’utilise Internet pour me tenir au courant. Je ne consulte pas les médias sociaux. Je ne leur consacre pas de temps parce que je n’en vois pas l’utilité. Je ne les suis que d’un point de vue professionnel. Je clôture la journée avec la lecture approfondie du journal. Quant au journal télévisé, je ne le regarde presque exclusivement que le week-end, surtout le dimanche.
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Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifie-
rythme lorsqu’il s’agit de votre consom-
t-il exactement pour vous ?
mation média ?
Je n’en ressens pas le besoin. Au contraire, j’ai besoin de recul et de liberté. Je ne cherche donc pas constamment à dépister les toutes dernières nouvelles.
Je constate qu’en vacances je lis plus de magazines. Le média colle mieux à la façon dont je souhaite consommer l’actualité à ce moment-là. Sinon, il y a une certaine continuité dans mon comportement média. Je lis les mêmes journaux, même si ce n’est pas toujours sur papier, mais davantage via la tablette. La radio et la télévision sont les deux médias dont je me sers beaucoup moins quand je suis en vacances.
Quel média préférez-vous lorsque vous êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
Il y a des médias pour s’informer et des médias pour comprendre. Dans le premier cas, il s’agit selon moi surtout des médias mobiles : radio, smartphone, tablette, … Ils viennent vers vous. Dans le second cas, je fais mon choix et il s’agit principalement de sujets qui ne sont pas ‘mainstream’. Pour m’en imprégner, je lis plusieurs journaux et je me rends parfois sur Internet pour les creuser davantage. Faites-vous la distinction entre une information provenant de n’importe quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources
Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de qualité ?
J’appartiens à une génération qui a toujours payé pour le journal. Je le fais toujours aujourd’hui et comme il s’agit d’abonnements, tout le contenu en ligne des titres de presse quotidienne en fait partie. Si, par ailleurs, je pars aussi à la recherche d’informations spécifiques sur Internet, je suis absolument partant pour une formule payante.
pour une information crédible ?
Comme je l’ai dit, pour obtenir l’information qui m’aide à comprendre, je me rabats souvent sur le journal. Lorsque je souhaite encore élargir mes connaissances sur un sujet précis, j’ai recours au Web.
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Stéphane Buisseret CEO d e l ’a g e n c e A i r
L’information est-elle importante à vos yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les nouvelles et les actualités au jour le jour ?
L’information est indispensable. Je ne peux pas vivre sans, tant d’un point de vue personnel que professionnel. Dans notre métier aussi, l’actualité est extrêmement présente. Bon nombre de nos clients ont des problèmes liés à l’actualité. On est donc obligé de la suivre. Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifiet-il exactement pour vous ?
Être ‘always on’ n’est possible que depuis peu et entre-temps on est presque obligé de suivre l’actualité à la trace. L’avantage, c’est qu’on ne rate rien, mais en même temps c’est aussi le grand inconvénient. Via les flux d’actualité, on vous sert toute l’information, que cela vous intéresse ou non. Par contre, il est positif qu’on ait toujours plus facile à définir quel type d’information on veut recevoir sous quelle forme et à quel moment. En quelques années, le métier journalistique a énormément évolué. Quel média préférez-vous lorsque vous êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
J’opte pour une combinaison de différents médias. Dans ce contexte, le lap-top est sans doute l’appareil le plus pratique parce qu’il est très convivial et qu’on peut facilement sauvegarder l’information, la partager, etc. L’iPad aussi est très pratique, mais il a ses limites. Faites-vous la distinction entre une information provenant de n’importe quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources
Par définition, l’information journalistique est plus crédible. C’est aussi l’info dont je me sers le plus. Il m’arrive de feuilleter l’information populaire, mais je ne m’en sers pas vraiment comme source d’information. En vacances, maintenez-vous le même rythme lorsqu’il s’agit de votre consommation média ?
Le matin, je lirai toujours des journaux, même si c’est sur iPad. Par contre, en vacances je bannis les messages ‘push’ que je reçois tout au long de la journée. Sinon, on ne prend jamais de recul. En revanche, je profite des vacances pour lire plus d’articles de fond. The Economist est alors un de mes titres favoris. Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de qualité ?
Si je peux m’abonner à un média papier et sa variante sur tablette pour un montant raisonnable, je n’y manquerai pas. Pour l’on-line en soi, je suis absolument prêt à payer, surtout si on reçoit quelque chose en plus. Les extraits vidéo, par exemple, peuvent énormément enrichir l’offre. En revanche, je reste sur ma faim pour ce qui est de la technologie. Via le 3G, télécharger un journal, par exemple, n’a rien d’une évidence. Dans ce domaine, il faudra quand même qu’on fasse des progrès.
Journal média intime Tous les matins, je lis quatre quotidiens : De Tijd, L’Echo, La Libre Belgique et De Morgen. Je les utilise toutefois surtout en tant que revue de presse, et ce sur papier ou via la tablette. Quand j’ai le temps, je lis certains articles dans leur entièreté, sinon je garde ça pour le soir. Le matin, je vérifie aussi mes mails, qui contiennent une série de dépêches de divers médias. Dans la voiture, j’écoute la radio et je zappe entre différentes chaînes, telles que La Première, Bel RTL et Radio 1 pour écouter les nouvelles en néerlandais et en français. Quand j’arrive au bureau, je jette un dernier œil sur une poignée d’alertes d’actualités, mais ensuite l’importance de l’actualité décroît. Parfois, je vois rentrer quelques messages ‘push’ ou je vérifie Twitter, mais je ne consulterai pas vite des sites d’information. Le soir, le nombre de messages ‘push’ diminue. Je regarde alors le JT et souvent je lis encore un peu mon journal papier ou sur mon iPad.
P ar définition, l’information journalistique est plus crédible. C’est aussi l’info dont je me sers le plus.
pour une information crédible ?
Le magazine de Rossel Advertising
N°1 juin 2013
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Hugo Battistel
c r e at i v e d i r e c t o r c h e z h ava s w o r l d w i d e b r u s s e l s
L’information est-elle importante à vos
Faites-vous la distinction entre une
yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les
information provenant de n’importe
nouvelles et les actualités au jour le jour ?
quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources
Concernant la création publicitaire, comment trouver des idées pertinentes qui soient en phase avec notre société sans être au courant de ce qui se passe dans le monde ? D’autant plus que notre travail repose de plus en plus souvent sur des ‘insights’ consommateurs, mais aussi que la publicité moderne rebondit sans cesse sur l’actualité. Un grand pourcentage des ‘buzz’ publicitaires ne sont que des faits d’actualité détournés.
pour une information crédible ?
Je n’attache de l’importance qu’aux infos émanant de sources relativement sûres. Et même dans ce cas, j’ai plutôt tendance à les confronter avec d’autres sites d’information établis. Etant donné qu’avec l’avènement des réseaux sociaux, le scoop vient désormais de partout, il vaut mieux se méfier.
N e pas payer l’info, c’est négliger le travail d’écriture et d’investigation du journaliste. Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifie-
En vacances, maintenez-vous le même
t-il exactement pour vous ?
rythme lorsqu’il s’agit de votre consommation média ?
Professionnellement : oui, évidemment. Notre métier nous impose de rebondir de plus en plus vite sur l’actualité. Une ‘news’, si elle peut être exploitée en communication, doit l’être dans les heures, voire le jour qui suit. Par contre, il est important de savoir aussi garder de la distance par rapport au flux d’infos. D’un point de vue privé c’est différent : après 20 h, je ne me sers de mon iPhone que pour me réveiller le lendemain matin. Quel média préférez-vous lorsque vous êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
Ça se passe souvent en deux étapes. Je fais une première recherche rapide sur mon smartphone si je suis en déplacement. J’approfondis avec l’ordi. Ce dernier reste pour moi le plus confortable pour mes recherches.
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Absolument pas. Je suis complètement en mode ‘off’. Les vacances sont le seul moment où rien ne peut interférer entre ma famille et moi. Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de qualité ?
Absolument, à l’instar de la musique. J’ai toujours payé mes MP3, car je pense que ne pas le faire pénalise in fine l’artiste qui s’est investi. Ne pas payer l’info, c’est négliger le travail d’écriture et d’investigation du journaliste. Je sais que le passage du gratuit au payant au niveau digital va être un moment difficile à passer pour la presse écrite. J’espère que les gens se rendront compte que l’avenir de l’information de qualité est à ce prix.
Journal média intime Je me lève en regardant mon smartphone, j’écoute les infos à la radio en allant travailler et je lis le journal en arrivant au boulot. J’actualise plusieurs fois dans la journée via l’ordi. Mes sources sont les grands quotidiens nationaux : Le Soir évidemment, mais aussi La Libre, Le Vif, etc. Quelques sites français aussi, comme Libération et Les Inrocks, où je trouve le mix info, musique et art assez sympa. Mon regret est de ne pas pouvoir de temps en temps lire le point de vue de nos amis du nord du pays, vu que je ne parle pas le néerlandais. Je ne regarde pas ou peu le journal TV.
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Sylvie Irzi
m a n a g i n g d i r e c t o r d ’ In i t i a t i v e
L’information est-elle importante à vos
Faites-vous la distinction entre une
yeux ? Pouvez-vous vivre sans suivre les
information provenant de n’importe
nouvelles et les actualités au jour le jour ?
quelle source et une information crédible ? Consultez-vous d’autres sources
Journal média intime Le matin, c’est via les mails sur mon smartphone que je découvre pour la première fois l’actualité, parce que dans ma boîte de réception je retrouve toutes les newsletters des médias précités. Au bureau, je parcours vite L’Echo et De Tijd et je suis les flux d’actualité sur mon ordinateur ou mon iPad. Ensuite, les alertes et les flux d’actualité m’informent tout au long de la journée et je garde un œil sur Twitter. Le soir, une fois que les enfants sont au lit, je lis Le Soir. Dès que je gagne moi aussi mon lit, je consulte une dernière fois mon iPad, même si à cette heure-là l’information peut aussi être un peu plus divertissante.
Oui, elle l’est, et je suis aussi bien l’actualité nationale qu’internationale. C’est important pour moi, car je m’intéresse de près à l’actualité politique et socio-économique. La politique française et américaine me passionnent, ainsi que l’état de santé de nos entreprises. Grâce à l’accès mobile, il est rare que je ne puisse pas suivre les actus. Je me sens connectée avec de nombreux amis de par le monde. J’ai par exemple été fort inquiète au sujet d’amis à New York lors du 11 septembre. Depuis, je veux être mise au courant rapidement de ce qui se passe, mais pas seulement pour les catastrophes, pour les bonnes nouvelles aussi. Êtes-vous ‘always on’ ? Que cela signifiet-il exactement pour vous ?
Comme je le disais, c’est en effet faisable grâce aux possibilités mobiles. Je vois toutefois aussi la radio comme un média qui me permet d’être ‘always on’. Je passe au moins deux heures par jour au volant de ma voiture et je me tiens au courant grâce à la radio. Quel média préférez-vous lorsque vous êtes en quête d’actualités ? Pourquoi ?
vois aussi la Je radio comme un média qui me permet d’être ‘always on’.
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Les abonnements que j’ai sur les flux d’actualités d’une série de rédactions. Le jour, j’assouvis ma faim d’information avec les ‘pushs’ numériques de deredactie.be, De Tijd, L’Echo, Le Soir, De Standaard, Sudinfo et, au niveau international, via la BBC et CNN. Je suis les flux dans un agrégateur et je procède de la même façon pour l’actualité marketing. J’ai aussi toujours un écran ouvert sur mon flux Twitter.
pour une information crédible ?
Je recherche la crédibilité auprès des sources majeures. En revanche, pour l’actualité régionale liégeoise, par exemple, je suis aussi le flux de Sudinfo. En vacances, maintenez-vous le même rythme lorsqu’il s’agit de votre consommation média ?
Si ce rythme quotidien reste intact, en revanche ma consommation d’information varie au niveau du contenu. L’actualité socioéconomique belge s’éclipse un peu en faveur des sources internationales. En Italie, pays auquel je suis fort attachée, je suivrai également les médias locaux. Payez-vous déjà pour l’information ou êtesvous prêt à payer pour une information de qualité ?
Je paie pour des médias, mais pas beaucoup ou pas souvent, et cela vaut tant pour le print que pour l’on-line. Je paie par exemple pour Le Soir, mais pas pour L’Echo et De Tijd, ni pour la presse marketing professionnelle. Il est vrai que chez L’Echo et De Tijd, je paie à l’article, mais en général, avant de payer, je trouve qu’on pourrait encore un peu mieux faire.
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rossel : La médiamorphose au quotidien La consommation média en mutation et l’augmentation du nombre de plates-formes forcent les groupes média à adapter leur business model. Rossel, pour sa part, a entièrement embrassé cette médiamorphose et a procédé à une refonte en profondeur de la production et de la commercialisation de ses contenus.
S’adapter aux nouvelles habitudes de consommation des médias Si l’affirmation ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes, elle vaut tout de même d’être réitérée : ces dernières années, la consommation média du Belge a radicalement changé. Dans la foulée, il est logique que la consommation de l’information ait elle aussi changé du tout au tout. Quiconque cherche à s’informer, a désormais à sa disposition toute une gamme de nouvelles plates-formes. Pour un groupe média aussi, cela a des conséquences. D’une part, il devient peut-être plus ardu d’amener un consommateur à jurer fidélité à une marque, d’autre part il existe bien plus de touchpoints avec les newsbrands, ce qui permet justement de faire croître la fidélité à la marque de manière transversale.
La médiamorphose « On voit apparaître bien plus de communautés autour des marques d’information », indique Thierry Hugot, Directeur commercial et marketing de Rossel. « Je donne un exemple. Au petit déjeuner, une personne lit son journal papier. Dans la voiture, sur la
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route du travail, elle écoute la radio, mais à peine arrivée au bureau elle consultera dare-dare un site d’information. Il y a fort à parier que si c’était Le Soir qui était ouvert sur la table du petit-déjeuner, ce sera aussi le site du Soir. Plus tard dans la journée, ce processus se poursuivra. Entre-temps, cette personne consultera vite quelques messages via l’appli iPhone du Soir. En soirée, devant son petit écran, elle consommera encore et toujours des actualités à l’aide de sa tablette. On obtient ainsi des typologies de personnes attachées à une combinaison de marques média spécifiques.» Cette révolution amène des transformations lourdes dans les médias, Hugot appelle cela la ‘médiamorphose’.
contemporaine, mais il est aussi primordial d’utiliser la bonne longueur, le bon style épistolaire pour créer des pauses où l’information est digérée et hiérarchisée. Côté forme, cela va bien sûr plus loin. La façon dont vous présentez et réunissez l’information dépend de l’appareil auquel elle est destinée. Dans tous les cas, l’importance d’une mise en forme adéquate du contenu ne fait que croître. Fort heureusement, la technologie donne un coup de pouce. Thierry Hugot cite un exemple : « L’édition de 17 heures du Soir est ‘rédigée’ en HTML 5 et est responsive*. »
Il y discerne surtout un grand avantage pour un groupe comme Rossel : « Les contacts avec le consommateur média augmentent énormément et ce principalement dans des tranches horaires bien précises où en tant que groupe média nous ne les avions pas encore du tout. Je pense notamment au moment de la soirée, où un iPad offre de nouvelles possibilités de contact. »
Contenu et contenant La médiamorphose qui a eu lieu ces dernières années demande toutefois certaines adaptations d’une entreprise média. « Tant au niveau du contenu que du contenant, il s’agit de s’inspirer des changements continuels dans le comportement média », dit Thierry Hugot avec opiniâtreté. « Il faut adapter la structure de son entreprise pour pouvoir proposer de l’information tout au long de la journée : le matin dans le journal, en journée sur Internet et à 17 heures à l’aide d’une édition numérique spéciale, une nouveauté du Soir depuis début 2013. » Un flux rédactionnel continu est donc essentiel pour une entreprise média
* Responsive : cela signifie que le design s’adapte automatiquement à votre navigateur ou appareil. Par exemple, les blocs sont placés l’un en dessous de l’autre si vous avez un écran plus étroit. Les annonces sont d’ailleurs réactives elles aussi. Leur format s’adapte automatiquement.
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Il conclut : « Un journal numérique n’a pas la même forme qu’un journal papier – ainsi, un journal digital se lit à l’horizontale. Nous sommes donc amenés à aborder la façon de concevoir et de modeler la pub et l’info de manière totalement différente. »
To pay or not to pay Une autre répercussion de la médiamorphose tient à la façon dont, en tant que groupe média, on aborde l’idée de payer pour du contenu. C’est une question délicate depuis des années déjà : là où aux yeux des consommateurs payer pour le journal papier est une évidence, rares sont ceux qui jusqu’à aujourd’hui étaient prêts à le faire pour l’information en ligne. Petit à petit, on sent toutefois que les choses changent. Ainsi, il y a deux ans et demi L’Echo et De Tijd ont réussi le pari de se muer en site payant. « Rossel aussi demande que l’on paye pour certaines informations », signale Thierry Hugot. « Pour l’édition de 17 heures, par exemple. Ou pour le journal sur tablette. Nous comptons encore élargir cela. Pas seulement à cause des revenus, mais aussi parce qu’en tant que lecteur on a un lien privilégié avec le média quand on paye pour l’avoir. En outre, on dispose dans la foulée de toute une série de données sociodémographiques. Sinon, un surfeur en soi est particulièrement anonyme. »
Audience journalière d’une marque d’information Un dernier changement majeur découlant de la médiamorphose s’opère au niveau du recrutement publicitaire. Depuis le début de 2013, Rossel commercialise son audience
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totale par marque média sur une base journalière, donc en faisant fi du canal. En d’autres mots, un annonceur qui communique dans la version papier du Soir ou de Sudpresse, voit automatiquement paraître sa campagne dans les autres supports. Thierry Hugot explique comment Rossel est arrivé à ce mode de commercialisation innovant : « On fait de plus en plus appel à la publicité Internet à des fins d’activation. Les annonceurs payent par clic, par achat, ... En tant que groupe média, nous souhaitons nous en éloigner un maximum. L’activation n’est pas notre métier. Nous créons un contexte et de la valeur pour les annonceurs, nous permettons aux gens de faire partie d’une communauté, nous aidons les marques en termes de notoriété, d’image, d’impact… » Résultat ? Selon Hugot, les marques d’information ne doivent pas s’attendre à une hausse très importante des revenus publicitaires que génère leur présence Web. Voilà pourquoi le journal redevient la base dans la commercialisation. Dans ce contexte, de nouvelles initiatives dans le prolongement du journal génèrent de l’audience supplémentaire, ce qui rend le tout plus attrayant aux yeux des annonceurs. Il est aussi intéressant de mentionner le renforcement du portefeuille de Rossel Advertising
L e journal redevient la base dans la commercialisation.
avec le titre Vlan. Hugot en énumère les raisons : « Nous avons estimé qu’il était important que nous nous lancions sur le marché national avec une seule régie. En outre, cela crée toute une série de possibilités publicitaires cross-média. Enfin, ça aide dans la migration du modèle d’affaires en direction du Web, que doit appliquer Vlan (Rossel Advertising officiait d’ailleurs déjà comme régie pour les activités en ligne du pilier ‘presse gratuite’ du groupe, ndlr.). »
Etude HUB : what’s in a name ? Depuis le jour où les marques média ont commencé à s’activer sur plus d’une plate-forme, on a réclamé une étude réunissant les audiences des différents canaux. À partir de fin 2013, le CIM apportera une première réponse. L’étude HUB sera une base de données cross-média dans laquelle seront regroupées les différentes études média tactiques de la tripartite. « Enfin », dit Thierry Hugot en poussant un soupir de soulagement, « C’est une condition indispensable à la mise en application de notre stratégie et la commercialisation de nos marques média sur une base journalière. »
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Rossel : La médiamorphose au quotidien
sites d’infos : une adaptation permanente Concrètement, un annonceur achète donc désormais un jour de présence dans la ‘marque’ Le Soir ou Sudpresse. Cette présence se manifeste dans le journal papier, le journal numérique et l’édition de 17 heures. Pour Le Soir, cela revient d’emblée à une audience de 780.000 personnes par jour. À terme, il faudra aussi y ajouter la visibilité sur le site Web. « Il faut pour cela que nos sites Web soient encore adaptés, afin que la publicité ressorte encore davantage », dixit Thierry Hugot. « Ce sera fait pour 2014. En outre, nous avons aussi grand besoin d’une étude d’audience qui nous livre les chiffres cumulés pour l’ensemble de ces médias et plates-formes. Voilà pourquoi cela fait des années que je lutte pour l’introduction de l’étude HUB au sein du CIM (voir encadré, ndlr.). » Ainsi, une nouvelle stratégie du groupe a d’importantes répercussions pour la régie interne. Où est-ce le contraire ? Hugot : « Tout est bien sûr intimement lié. Peu importe à quel niveau cela se met en branle. En tout cas, le mode de consommation de l’information pousse à développer un modèle d’affaires différent. Notre tâche élémentaire reste vraiment la même : créer un maximum de points de contact entre consommateurs et annonceurs et proposer de l’information aux premiers quand ils le veulent et via la plateforme de leur choix. »
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Une nOuvelle façOn de vendre ? Commercialiser une marque média spécifique sur une base journalière, voilà qui est une nouveauté dans le monde média belge. Rossel ne veut toutefois pas en rester là. L’éditeur projette en effet de développer un nouveau système pour vendre l’inventaire disponible. Thierry Hugot explique : « Commercialiser sur une base journalière ne veut pas nécessairement dire que vos tarifs doivent rester les mêmes tous les jours. On pourrait faire dépendre le tarif de ce que les annonceurs sont prêts à débourser, via des enchères en ligne ou selon le principe du ‘premier arrivé, premier servi’. Cela demande évidemment toute une série d’investissements au niveau des outils, mais on obtient un système bien plus dynamique, comparable à ce que font les régies TV. C’est en tout cas une toute autre vision que pour les enchères en temps réel, surtout utilisées pour mettre sur le marché des inventaires invendus à bas prix. »
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Enquête : infosumers
L’information accompagne tous les jours 91% des belges francophones L’étude commandée par Rossel Advertising et réalisée en avril dernier par l’institut de sondage Listen sous la direction de la société Wide, a demontré que le Belge francophone est un accro à l’info ! En effet, Pour 37% des francophones, l’information fait partie des habitudes et 27% enfoncent le clou en déclarant en avoir besoin au quotidien tout en étant capable de se débrancher le temps d’un week-end ou d’une semaine de vacances.
9% 9% 37%
9% 9% 27%
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Cela fait partie d’une certaine routine, de mes habitudes.
J’en ai besoin au quotidien mais je peux débrancher à certains moments.
Je ne peux pas m’en passer, même en vacances.
Cela me permet de passer le temps, ça me divertit.
Je n’y accorde que peu d’importance.
J’y pense quand il y a une actu dans un domaine qui me concerne qui sort de l’ordinaire.
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En semaine, quand et quels médias consomment-ils ? La combinaison presse quotidienne + site web d’information : une valeur sûre face à la radio et la télé.
90% Consommation d’information
TV
Radio
PQ + Site d’info
82%
75%
63% 57% 50%
47% 44%
39%
25%
12%
0 0-6h
6-9h
9-12h
12-14h
14-18h
18-20h
20-24h
Cette consommation de l’info, en semaine, voit apparaître deux grands «pics». Les tranches «6-9h» (63% de la population totale des Belges francophones, 70% parmi les CS 1-3) et «18-20h» (82% de la population et 85% parmi les 35-54 ans). Si la première tranche voit la radio comme le média de prédilection pour s’informer, la seconde consacre la télévision et ses sacro-saintes messes que sont les journaux télévisés. Il est intéressant de noter que la combinaison presse quotidienne et sites web d’infos arrive juste après et garde un niveau constant sur toute une journée (au-delà de 25% des francophones).
Quels contenus consomment-ils? Les actualités (internationales et nationales pour 87% et régionales pour 74%) sont plébiscitées. Elles sont suivies par les sujets de société (62%). Ce n’est pas une surprise de découvrir que les hommes sont plus concernés par les sujets politiques, économiques ou sportifs et les femmes en priorité par les sujets qui traitent de la société, de la culture et du bien-être.
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Quel infosumer êtes-vous ?
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22%
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4 grandes typologies
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Face à la complexité du monde, les «opinion builders» ont besoin Sd’analyses nfosde comprendre et NVESTE et de décryptages iafin I e u partager DE l’info. D ur
Ils aiment s’informer pour confronter leur point de vue aux autres afin de se forger un avis. C’est pourquoi, ils privilégient la radio (59%) et la presse quotidienne (58%). A part égale entre hommes et femmes, actifs (43%), les Opinions builders se retrouvent principalement dans les catégories sociales supérieures (67%).
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Ce sont les véritables accros ! Incapables de se passer de l’info, que ce soitinenfoweek-end ou en vacances. s
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Cette dernière est recherchée et consultée non-stop sur tous les supports (77% pour la télévision, 75% pour la radio, 70% pour la presse quotidenne et 62% pour les sites d’information). Légèrement plus masculins (54%), ces consommateurs invétérés sont principalement des actifs qui ont 35-54 ans (41%) et des urbains (61%).
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ma t
Vous voulez prendre connaissance de l’entièreté de l’étude? Assister à une présentation par l’un de nos commerciaux? Contactez sans tarder Jérôme Geneste au 02/542.10.10.
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uil qualifier de On pourrait on bles e infoh i m d n ti est «je-sais-tout» tant l’information devenue une routine pour eux.
C’est pourquoi, les Mature Infosumers profitent des trois grands moments traditionnels de la journée (matin, midi et soir) pour s’informer quotidiennement. Légèrement plus masculins (53%), ils sont pratiquement équitablement répartis entre les catégories sociales supérieures (CS 1-4 : 51%) et inférieures (CS 5-8 : 49%). Les Mature infosumers se retrouvent principalement dans les classes d’âge les plus âgées (55 ans et plus : 24%).
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SINVESTED E D
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Pour ceux-ci, ou plutôt celles-ci (60% de femmes), l’information n’est pas une priorité. Sauf si une actualité extraordinaire survient. La plus grande proportion des «desinvested» se compte parmi les classes sociales inférieures (CS 5-8: 55%) et les jeunes (42% des 15-34 ans) qui se contentent de consommer l’actualité lorsque celle-ci s’impose à eux ou lorsqu’ils en ont le temps : matin et soir. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant si cette catégorie nourrit une méfiance à l’égard des médias. Seule la télévision trouve grâce à leurs yeux (51% lui font confiance).
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7.934
lecteurs numériques
+
182.087 surfeurs
= 780.821
Valable pour 1/2 page, 3/4 de page et 1/1 page. ** Cim 2012 / Google Analytics : Janv-Avril 2013 - chiffres bruts.
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