Cyclepresse Vol 01 No 02

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Revue de roues Wheel review Tour de France

2011

Chronique

-Meier Report eport

gratuit vol. 1 N o 2 cyclepresse.com

-B7 R

Dans les coulisses de Inside the team



Édito

par Pat Wells

SOmmaire Prologue . . . . . . . . . . 4 La Chronique Meier The Meier report . . . . . . 8 La Flamme rouge . . . . .10 Dans les coulisses de L’ÉQUIPE SpiderTech Inside the SpiderTech team . . . . . . 12 B7 chronique B7 report . . . . . . . . . .20

P

Revue de roues Wheel review . . . . . . . 22 Entrevue Interview . . . . . . . . . .28 Entre les rayons Between the spokes . . . .32 revue de produits product review . . . . . .36 Rubrique column . . . . . . . . . . 38

ar où commencer mon éditorial… tellement de choses se sont passées depuis notre première parution. Et le temps passe tellement vite!

© Mari-Jo Lamarche

Édito . . . . . . . . . . . . . 3

I

can’t figure out how to start off my editorial, so much has happened since our last issue. Time flies…!

Pour commencer, je vous annonce officiellement ceci :

Let me begin with an official announcement.

Les Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal sont heureux de vous annoncer qu’ils ont conclu une alliance stratégique avec le magazine Cyclepresse qui deviendra, dès 2011, le magazine officiel des Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal.

The Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal are happy to announce that they have concluded a strategic alliance with Cyclepresse magazine which will become, starting in 2011, the official magazine of the Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal.

Nous aurons aussi une présence soutenue tout au long de la diffusion du Tour de France, en juillet, sur la chaîne de télévision Évasion. Dans ce deuxième numéro, nous vous présentons des articles sur le Tour de France, sur le Gran Fondo et bien d’autres, mais celui qui me plaît particulièrement est celui sur l’équipe SpiderTech. Je suis l’évolution de cette équipe depuis ses débuts; Steve Bauer et Josée Laroque font un travail tellement exceptionnel, dans l’ombre des grosses équipes. Les résultats commencent déjà à se manifester, notamment au Tour de Californie avec Kevin Lacombe qui a frôlé la victoire lors de la deuxième étape devant Thor Hushovd, Juan José Haedo et Oscar Freire. En conclusion, le vélo de route est en pleine expansion au Québec. Je vous invite à aller encourager Steve Bauer et son équipe au Tour de Beauce www.tourdebeauce.com du 14 au 19 juin 2011. Et bien sûr, lors des Grands Prix Cyclistes de Québec, le 9 septembre et de Montréal, le 11 septembre 2011. http://gpcqm.ca Bon début de saison !!!

Mari-Jo Lamarche

Collaborateurs

Christian Meier

Lyne Bessette

In this issue, we’re presenting articles on the Tour de France, the Gran Fondo and other topics, but the one that makes me particularly happy is the article on Team SpiderTech. I’ve been following this team’s evolution since its earliest days; Steve Bauer and Josée Laroque are doing exceptional work and while they’re in the shadow of the big teams, the results are already coming in – notably in the Tour of California with Kevin Lacombe, who came within a hair’s breadth of victory in the second stage, where he outsprinted riders such as Thor Hushovd, Juan José Haedo and Oscar Freire, among others. Lastly, road cycling is growing by leaps and bounds in Québec. I invite you to come out and encourage Steve Bauer and his team in the Tour de Beauce w w w.to u r de be au ce .co m f r o m June 14 to 19, 2011. And, of course, during the Grands Prix Cyclistes de Québec, on September 9, and of Mont ré a l , on Se ptember 11, 2011. http://gpcqm.ca

RÉDACTION

Peter Oliver

We will also have an ongoing presence throughout the broadcasting of the Tour de France, in July, on TV channel Évasion.

Laurent Martel

VenTe eT SerViCeS Vente de vélos de route et de montagne. Mise au point de base. Mise au point complète. Positionnement sur vélo. Montage de roue. Collage de boyau. Service de suspension.

www.cybercycletremblant.com CyberCyCle 1908, Chemin du Village Mont-Tremblant (Québec) J8e 1K4 819 425-3308

RÉVISION

Peter Oliver

Mari-Jo Lamarche TRADUCTION

Anne Johnston

Crédit photo – couvert / Photo credit – cover © Hugo-Sébastien Aubert / CSM

Mari-Jo Lamarche

IMPRIMÉ PAR

INTERNET / Développeur Web et soutien technique

DISTRIBUTION

Patrick Leith GRAPHIsme

Solisco Marc Allard et Diffumag ISSN 1205-2043

Geai bleu graphique

© 2011 Ski Press News Inc. Tous droits réservés.

Directeur général / Éditeur

Cyclepresse est publié trois fois l’an, en édition bilingue. Pour établir un partenariat avec nous, contactez patwells@cyclepresse.com

Patrick Wells patwells@cyclepresse.com 819 216-5312

www.cyclepresse.com

Have a great start to the season!

Le magazine Cyclepresse | RIDE+ a pris toutes les précautions nécessaires pour s’assurer de l’exactitude des renseignements mentionnés dans ses pages. Le magazine ne peut être tenu responsable des erreurs ou des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements. Veuillez noter que les prix mentionnés dans le magazine sont sujets à être modifiés sans préavis.

Ce magazine peut être recyclé. Veuillez le recycler là où c’est possible.

cyclepresse | 3


par Peter Oliver

Allez, on grimpe La capacité de grimper, pour un cycliste, est probablement le meilleur test lui permettant de s’évaluer et ainsi connaître sa véritable valeur. Pourtant, en Amérique du Nord, un grand nombre de courses ont lieu sur des parcours de critériums relativement plats. Mais la série BUMPS, dans le nord-est des États-Unis, se distingue des autres : elle ne présente que des montées. Il y a deux ans, les organisateurs de neuf ascensions majeures, incluant des montagnes colossales comme Whiteface, dans l’État de New York, Mt. Washington, au New Hampshire et Mt. Equinox, au Vermont, se sont réunis pour créer BUMPS, qui signifie Bike Up Mountain

Points Series. Classés par catégories d’âge, les cyclistes se disputent le maillot à pois décerné aux gagnants de la série. C’est la seule course sérieuse du genre en Amérique du Nord. L’an passé, parmi les coureurs étoiles, la Québécoise Dominique Codere a terminé troisième au classement général féminin, remportant aussi le titre dans sa catégorie (50-59 ans). Pour en savoir plus :

Prologue

Up, Up, and Away Climbing is perhaps the great test of cycling wor thiness, yet the over whelming number of races in Nor th A mer ica are on relatively f lat cr iter ium courses. T hat’s why the BUM PS ser ies in the nor theaster n U. S. st ands literally above the crowd – it is all about going uphill. Two years ago, organizers of nine major climbs, including behemoth hills like Whiteface in New York, Mt. Washing ton in New Hampshire, and Mt. Equinox in Ver mont, joined forces to create BUM PS, shor t for Bike Up Mount ains Point s Ser ies. Elite and age-group r iders

compete for polka-dot jerseys awarded to year-end ser ies winners. It is the only ser ies of it s k ind in Nor th A mer ica. A mong last year ’s st ar per for mers, Québec’s Dominique Codere f inished third overall among women in winning the 50-59 age class. For more, go to:

hillclimbseries.com

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Totalement techno

D’une légèreté incroyable Totally Techy

Des étudiants en génie mécanique de l’Université de Pennsylvanie ont récemment conçu ce qu’ils ont appelé l’« Alpha » vélo. Leur but : produire un vélo utilisant une technologie très sophistiquée.

Mechanical engineers at the University of Pennsylvania recently put creative minds together in producing the so-called “Alpha” bike, the alpha dog of the

bike-technology pack. The goal : to produce the most technologically sophisticated bike possible. Rien de spécial concernant les matériaux – fibre de carbone, titane, aluminium – et une géométrie de cadre bien connue des cyclistes expérimentés. Mais l’Alpha se distingue au point de vue technologique avec son tableau à écran ACL aérodynamique construit à l’intérieur du guidon.

Nothing is particularly special about the building materials – carbon fiber, titanium, aluminum – and frame geometry, familiar to experienced cyclist. Alpha’s claim to being technological top dog comes from such features is an LCD-screen dashboard aerodynamically built into the handlebars.

Son train arrière est aussi unique, très différent d’une chaîne normale avec cassettes. Le système à courroie se trouve à l’intérieur du cadre, à partir du boîtier de pédalier jusqu’au moyeu arrière. Le changement de vitesse se fait à l’aide d’un embrayage électromécanique.

Most noteworthy, though, is Alpha’s unique drive train, unencumbered by an old-school chain or toothed cog wheels. The belt-driven system is completely housed within the frame, running from the bottom bracket to the rear hub through the chainstay (so-called despite the absence of a chain). Shifting is accomplished with an electromechanical clutch.

Intéressant, certes, mais il faudra attendre encore plusieurs années avant de pouvoir trouver ce type de technologie dans votre boutique de vélo.

Cool stuff, but don’t start salivating, tech heads. The technology is still years away from showing up at your local bike shop.

Incredible Lightness La recherche de la légèreté, dans le monde du vélo, est presque devenue une obsession. En fait, la limite de 15 livres présentement permise par l’UCI se retrouve au centre d’un débat continuel puisque les fabricants de vélos sont maintenant en mesure de construire des « machines » pesant moins de 15 livres. Alors, quoi penser de neuf livres sous la limite ? À l’Interbike de Vegas, l’automne passé, Fairwheel Bikes, de l’Arizona, a dévoilé un vélo d’un peu plus de six livres. Des compagnies d’un peu partout dans le monde (notamment Campagnolo, Ax-Lightness, THM) y ont

contribué en utilisant des composants sur mesure pour créer ce cadre en fibre de carbone ultra-léger. On penserait qu’un vélo si frêle se réduirait en pièces aussitôt enfourché, mais ses fabricants affirment qu’il a parcouru des milliers de milles sans ennuis sérieux. Vous êtes tentés ? Ne le soyez pas trop. Le poids plume de Fairwheel n’est pas encore disponible sur le marché et s’il l’était, vous auriez à retirer près de 45 000 $ de votre compte bancaire. Apparemment, certains composants – par exemple un moyeu arrière sous les 100 grammes – seraient prêts à être produits.

The pursuit of ultimate lightness has long been an obsession in the cycling world. An ongoing debate persists about lowering the UCI limit of 15 pounds ; today’s bike builders are clearly able to construct machines well below the UCI number. But how about nine pounds below the limit ? This past fall at Interbike in Las Vegas, Fairwheel Bikes of Arizona unveiled a fully built ride of just over six pounds. Companies from around the globe (e.g., Campagnolo, Ax-Lightness, THM) contributed custombuilt components to augment the paper-light carbon-fiber frame.

You’d think a bike so anorexically challenged might collapse if you simply breathed on it. But the builders claim it has been ridden thousands of miles without serious mishap. Tempted ? Don’t be. The Fairwheel six-pounder isn’t available on the market, and if it were, you’d have to dig about $45,000 out of your Swiss bank account. Still some of the components – a rear hub at under 100 grams, for example – are reportedly set to go into production.

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Go !

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Go !! Concentrez vous sur le parcours, nous nous concentrons sur vous ! Remporter le sprint final sollicite toutes vos facultés. Nos vêtements GORE BIKE WEAR® sont conçus pour offrir un confort optimal et s’adaptent à toutes les conditions météorologiques afin de vous éviter le moindre désagrément. Vous pouvez faire pleinement confiance à nos produits puisque nos technologies GORE-TEX ® et WINDSTOPPER ®, ainsi que notre gamme de maillots et cuissards sont le fruit de 25 ans d’expérience. Concentrez désormais toute votre énergie sur la ligne d’arrivée ! Découvrez l’ensemble de notre collection Printemps/Eté 2011 sur www.gorebikewear.com

© 2011 W. L. Gore & Associates GmbH. GORE BIKE WEAR, GORE-TEX, WINDSTOPPER, GORE et les logos sont des marques déposées de W. L. Gore & Associates.


9 septembre 2011

11 septembre 2011


FRÔLEZ L’ÉLITE MONDIALE! Le circuit UCI WorldTour revient en force pour la deuxième édition des Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal. Les plus grandes équipes formées des meilleurs coureurs au monde s’attaqueront aux redoutables parcours de la Vieille Capitale et du Mont-Royal, les 9 et 11 septembre prochains.

Public, supporteurs et amateurs de grandes sensations, c’est un rendez-vous ! Événements gratuits pour tous

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par Christian Meier

© Jonathan Devich

Au

La Chronique Meier The Meier report

From the

sein du

peloton Peloton Pro

E

n ce jour de début mai, je vous écris de l’aéroport de Barcelone. Je reviens en Amérique du Nord après un printemps de courses en Europe. Mon épouse Amber et moi avions élu domicile à Girona, en Espagne, depuis le début février. Comme préparation, ce printemps, j’ai donc couru avec mon équipe UnitedHealthcare en vue de notre première – et probablement la plus importante – course de l’année, l’Amgen Tour of California.

Christian dans l’échappée de l’étape au Tour de Californie 2011. Christian leading in the break at the Tour of California 2011.

Quand vous lirez ces lignes, le Tour sera déjà histoire du passé et nous saurons tous comment ça se sera passé, qui aura gagné, qui aura perdu, et toutes les histoires captivantes s’y rattachant. Nous avons connu une campagne printanière européenne assez réussie, particulièrement pour une équipe faisant une première incursion en Europe. Nous avons obtenu plusieurs podiums et une belle victoire de Robert Forster, la semaine dernière, à la Vuelta Asturias. En ce qui me concerne, ça commence à bien aller même si j’ai joué de malchance jusqu’à la semaine dernière – chutes et ennuis mécaniques m’empêchant de bien performer. Mais la semaine dernière, à la Vuelta Asturias, les choses ont semblé mieux aller. J’ai su profiter des bonnes sensations au niveau de mes jambes, terminant dixième au classement général en plus de prendre la cinquième 8 | cyclepresse

position lors de l’arrivée en altitude de la dernière étape. Au Tour de Californie, j’espère collaborer avec des programmes de sensibilisation pour la lutte contre le cancer. Pendant la c ou r se, je t rav a i l lera i ave c Breaking Away from Cancer en plus de m’occuper de quelques trucs que j’aimerais réaliser pour le mouvement F Cancer. Justement, concernant le Tour de Californie, Amber accompagnera sa copine Jen à titre d’hôtesse sur le podium. Cela a nécessité quelques changements, notam­­ment de passer de brunette à « blonde d’été ». Mais elle est très excitée, ce qui me motive encore plus à faire un podium pour lui soutirer un baiser. Après notre course en Californie, je prendrai une pause pour permettre à mon corps de récupérer suite à

O

n this day in early May, I am writing to you from the Barcelona airport. I am returning to North America after a great spring of racing in Europe. My wife Amber and I have been based out of our home in Girona, Spain since early February. I’ve been racing the spring away with my UnitedHealthcare team in preparation for our first – and probably our most important – race of the year, the Amgen Tour of California. By the time you read this, the Tour will have passed and we will all know how it went, who will have won, who will have lost, and all the great stories in between. We have had quite a successful spring overseas, especially for a team making its first foray to Europe. We had numerous podium finishes and a great win by Robert Forster just last week in the Vuelta Asturias. For myself, it hadn’t been going well until last week. I hadn’t been lucky – crashes and mechanicals were taking me out of contention. Last week at the Vuelta Asturias, though, things seemed to come together a bit more. I tried to take advantage of the good feelings in my legs, ending up in the top ten overall and managing a fifth place on the last stage’s mountaintop finish.

Now I am hoping to work with some great cancer awareness programs at the Tour of California. I will be working through the race with the Breaking Away from Cancer initiative as well as focusing on couple of things I would like to get going for the F Cancer cause. Another interesting tidbit is the Amber will be joining her good friend Jen as a Tour of California podium hostess. It has brought on a few changes, like going from a brunette to a summer blonde. But she is very excited, and it has given me even more motivation to get on the podium and steal myself a kiss. A fter our race in California, I will be taking a little break to give my body a chance to recover from the season’s first www.cyclepresse.com


Disponible chez ces cinq premiers mois de la saison. Je reprendrai ensuite la course au Tour de Beauce, l’un de mes événements favoris, du 14 au 19 juin. Je garde de bons souvenirs de la Beauce : gagner au classement général avec Svein Tuft, plusieurs journées pluvieuses, des côtes et encore des côtes. OK – peut-être pas que de bons souvenirs, mais je suis quand même très excité à l’idée de revenir au Québec après une absence de quelques années.

f ive months of racing. I will be returning to racing with one my favourite events, the Tour de Beauce, June 14-19. I have good memories from Beauce : Winning the overall with Svein Tuft and many rainy days and hill after hill. OK – maybe not all good, but still I am very excited to be coming back to Québec after a few years’ hiatus. From there it will be off to nationals, which I hear has returned with a slightly more difficult course this year. SpiderTech riders will be the outr ight favour ites, and beating them will be a real challenge. After that, the second part of the season is still not set in stone for me. The team has many great invites to European races, with many of my favourites in Italy. But at the same time, we will be racing important American races with stage races in Utah and Colorado. Which races the team will prefer me to enter hasn’t been determined yet.

Plusieurs personnes me demandent : Quelle est la première chose que je fais quand je reviens d’un long séjour en Europe ? Bien que j’adore vivre en Espagne, il y a une chose qui me manque énormément : le sushi. Ayant vécu les six dernières années sur la côte ouest du Canada où l’on retrouve des restaurants de sushi à tous les coins de rue, j’ai appris à aimer ces saveurs sucrées et salées qui assouvissent ma faim après mon entraînement hivernal. Alors, la première chose que je fais habituellement à mon retour est de me régaler avec ma dose de sushi. J’en ai déjà l’eau à la bouche.

A lot of people ask me : What is the first thing I do when I come back after a long stint in Europe ? Though I absolutely love living in Spain, there is one thing I really miss. Sushi. Living the past six years on the west coast of Canada, where there are sushi restaurants on every corner, I have grown to love and crave the sweet and salty flavours that fuel my winter training better than anything. So with that, the first thing I usually do when I get back is to get my sushi fix. I am already licking my lips.

Merci de me lire.

Thanks for reading.

letsfcancer.com breakawayfromcancer.com/index.html

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© Jonathan Devich

Ensuite, ce sera les nationaux, avec un parcours un peu plus difficile cette année. Les coureurs de SpiderTech seront clairement les favoris, et les battre représentera un vrai défi. Pour la seconde partie de ma saison, tout n’est pas encore coulé dans le béton. L’équipe a reçu plusieurs invitations de courses européennes, dont plusieurs de mes préférées en Italie. Mais au même moment, nous prendrons part à d’importantes courses américaines comme les courses à étapes en Utah et au Colorado. L’équipe n’a pas encore déterminé celles auxquelles je participerai.

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par Laurent Martel

La Flamme rouge

Ce qu’il faut savoir

Le tour de France The Essentials L

e Tour de France est la course la plus prestigieuse du calendrier cycliste professionnel. Son vainqueur entre directement dans l’Histoire du cyclisme. Entre 12 et 15 millions de téléspectateurs, répartis dans environ 180 pays, regardent chaque année les images de la course. Et en 2011, quatre coureurs canadiens pourraient être au départ, soit Ryder Hesjedal (Garmin-Cervélo), Michael Barry (Sky), Dominique Rollin (Française des Jeux) et David Veilleux (Europcar), une première. Voici ce que vous devez savoir sur le Tour 2011 pour apprécier le spectacle, retransmis au Québec sur la chaîne de télévision Évasion.

Le parcours Il change chaque année. En 2011, le parcours compte 3471 kilomètres, répartis en vingt-etune étapes. La plus longue en compte 227, la plus courte 23 (un contre-la-montre par équipe). Le Tour 2011 est un tour pour grimpeurs, cette catégorie de coureurs habituellement petits et légers, à l’aise en haute montagne, dans les cols. Les quatre arrivées en altitude, deux dans les Pyrénées et deux dans les Alpes, seront les moments clés où la course devrait logiquement se jouer. Et la première d’entre elles, entre Cugnaux et Luz-Ardiden lors de la 12e étape, sera particulièrement déterminante car longue (211 kms) et usante avec l’ascension du difficile col du Tourmalet avant l’ascension finale vers la station pyrénéenne. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les protagonistes à la victoire finale comme pour les passionnés de cyclisme ! Les deux étapes alpestres seront aussi de grands rendez-vous car ils interviennent en 3e semaine, au moment où les organismes commencent à être très fatigués. Les coureurs devront notamment

escalader à chacune de ces étapes le redoutable col du Galibier et ses 2 645 mètres d’altitude.

Les favoris Alberto Contador (Saxo Bank). L’Espagnol, déjà vainqueur de trois Tour de France (20 07, 2009 et 2010), d’un Giro d’Italia (2008) et d’une Vuelta A España (2008), est le meilleur coureur de grands tours de sa génération. Sa présence au départ est cependant incertaine, la décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) dans l’affaire de présumé dopage au clenbuterol sur le Tour 2010 devant être rendue en juin. Andy Schleck (Leopard). Déjà deux fois deuxième du Tour, le coureur luxembourgeois possède une forte équipe entièrement à son service. Excellent grimpeur, il devra toutefois lâcher Contador en montagne, ce qu’il n’a encore jamais réussi à faire.

Les outsiders Cadel Evans (BMC). À 34 ans, le Tour 2011 est probablement la dernière chance de l’Australien. I l n’a c e p end a nt ja m a i s pu enc ai sser t roi s semai nes de course à ce niveau.

T

he Tour de France is the most prestigious bike race of the professional cycling calendar. The winner goes directly into the history book of cycling. Between 12 and 15 million television viewers, from about 180 countries, watch the race each year. And in 2011, four Canadians, Ryder Hesjedal (Garmin-Cervélo), Mike Barry (Sky), Dominique Rollin (Française des Jeux) and David Veilleux (Europcar) could be at the start, a first for Canada. Here’s what you must know about this year’s edition to enjoy watching it, on the Évasion channel (in French), for example.

The course

The front-runners

It changes every year. In 2011, 3,471 kilometers will be covered, in 21 stages. The longest is 227 kilometers, the shortest a team time trial, at 23k.

Alberto Contador (Saxo Bank). The Spaniard, already the winner of three Tour de France (2007, 2009 and 2010), one Giro d’Italia (2008) and one Vuelta A España (2008), is the best bike racer of his generation. However, he might not be able to start the Tour depending on a decision, due in June by the Court of Arbitration for Sport, related to alleged clenbuterol doping during the 2010 Tour.

The 2011 Tour will suit climbers, those small and light bike racers built to go up mountain passes like mountain goats. Four stages have mountain-top finishes and should be decisive moments where the overall race will be won or lost. The first mountaintop finish, between Cugnaux and Luz-Ardiden on Stage 12, will definitely be a critical moment, because the stage is pretty long (211 kms) and hard, with the climb of the Col du Tourmalet coming before the final ascent to the Pyrenean mountain top at Luz-Ardiden. This is a moment not to be missed either by those aiming at winning the Tour or by cycling fans! Two stages in the Alps will also be very important, because they are located in the third week of the race, when riders are getting tired. Riders will have to climb the mythical Col du Galibier, at 2,648 meters-high, on both stages.

Andy Schleck (Leopard). Already second in the Tour on t wo occasions, the Luxembourgian can rely on a strong team devoted to his success in the race. Being a very strong climber, he will have to leave behind Contador in the mountains, something he has never done before.

The contenders Cadel Evans (BMC). At 34 years old, the 2011 Tour may be the last chance for the Australian racer. However, he’s never been able to maintain a high level over a three-week stage race. Ivan Basso (Liquigas). Lance Armstrong once touted him as his

© Olivier Jouffret

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Grand Départ / Race start Arrivée finale / Race finish Ville départ / Start town

Champs-Élysées CRÉTEIL

CARHAIX mardi 5 juillet

dimanche 24 juillet

DINAN

MÛR DE-BRETAGNE

LORIENT

Grand Départ

LE MANS

REDON lundi 4 juillet

VENDÉE

vendredi 8 juillet

dimanche 3 juillet

PASSAGE DU GOIS La Barre-de-Monts

Ville arrivée / Finish town OLONNE-SUR-MER

©2010 Graphi-Ogre Copyright A.S.O.

LÉGENDE / THE KEY

PARIS

LISIEUX

jeudi 7 juillet

CAP FRÉHEL

mercredi 6 juillet

LES ESSARTS MONT DES ALOUETTES Les Herbiers

CHÂTEAUROUX AIGURANDE

samedi 2 juillet

Journée de repos / Rest day

samedi 9 juillet

Étape en ligne / Stage

vendredi 22 juillet

ALPE-D’HUEZ

dimanche 10 juillet

C.l.m. individuel / Individual time-trial

SAINT FLOUR

AURILLAC

C.l.m. par équipe / Team time-trial

mardi 12 juillet

CARMAUX

Ivan Basso (Liquigas). Présenté par Lance Armstrong comme son successeur il y a quelques années, déjà deux fois sur le podium du Tour, le double vainqueur du Giro d’Italia (2006 et 2010) a fait du Tour 2011 son principal objectif de la saison. Vicenzo Nibali (Liquigas). Le vainqueur de La Vuelta A España 2010 a également terminé 3e du Giro d’Italia l’an dernier, preuve qu’il sait désormais gérer une épreuve de trois semaines. À 26 ans, l’Italien, no1 mondial fin 2010, est arrivé à maturité. Avec Basso, ils auront la chance de brouiller les cartes.

PAU vendredi 15 juillet

jeudi 14 juillet

REPOS Le Lioran Cantal lundi 11 juillet

mercredi 13 juillet

CUGNAUX

SAINT GAUDENS

Garmin-Cervélo. Pourra-t-il faire mieux que Steve Bauer, 4 e en 1988 et à ce jour la meilleure performance canadienne sur cette épreuve ? Michael Barry (Sky). À 35 ans, le Torontois est en fin de carrière. Mais il bénéficie d’une solide réputation d’équipier de luxe, en faisant un atout pour une équipe engagée sur le Tour. Une victoire d’étape couronnerait sa carrière.

Samuel Sanchez ( Euskaltel ). L’Espagnol, champion olympique en titre, 4e du Tour 2010, un brin énigmatique, pourra-t-il confirmer le potentiel qu’ont laissé pré­sager plusieurs podiums sur les courses par étapes au cours des dernières années ?

David Veilleux (Europcar). À 23 ans, il est probable que son équipe le laisse acquérir un peu plus d’expérience du plus haut niveau avant de le lancer dans la Grande Boucle. Mais une sélection n’est jamais impossible, sa 25 e place sur Paris-Roubaix prouvant que Dav id est un homme des grandes occasions !

Pour en savoir plus Pour suivre le Tour de France ainsi que l ’actualité cycliste au quotidien, un site internet : laflammerouge.com.

MODANE

GRENOBLE

PINEROLO

samedi 23 juillet mardi 19 juillet

jeudi 21 juillet

GALIBIER SERRE-CHEVALIER mercredi 20 juillet

GAP

SAINT-PAUL-TROIS-CHÂTEAUX

BLAYE LES-MINES

REPOS - Département de la Drôme lundi 18 juillet

MONTPELLIER

dimanche 17 juillet

LIMOUX PLATEAU DE BEILLE samedi 16 juillet

Dominique Rollin (Française des Jeux). Disposant d’une puissance peu commune, le coureur de Boucherville pourrait être un atout de l’équipe de Marc Madiot pour chasser les victoires d’étape, voire dans le contre-la-montre par équipe.

Ryder Hesjedal (Garmin-Cervélo). L’une des révélations du Tour 2010 avec une très belle 7e place. Le coureur de Victoria aura cette année la confiance de son équipe

LOURDES

LUZ-ARDIDEN

Robert Gesink (Rabobank). Le longiligne coureur néerlandais progresse chaque année et a terminé 6 e du Tour l’an dernier. Pou r rait-i l suc cé der à Joop Zoetemelk, dernier vainqueur pour les Pays-Bas, en 1980 ?

Les Canadiens, les Québécois

LAVAUR

ITALIE

ISSOIRE

SUPER-BESSE SANCY

successor. He’s already finished on the podium of the Tour twice. This year, the Tour is the main focus of the two-time winner of the Tour of Italy (2006 and 2010). Vicenzo Nibali (Liquigas). Winner of the La Vuelta A España in 2010, Nibali also finished third of the Giro d’Italia, showing that he knows now how to handle a three-week bike race. Being 26, the world’s number-one ranked bike racer at the end of 2010 is ready for more. With Basso on his team, the two can mix things up. Rober t G esink ( R abobank ). The long, tall racer from the Netherlands improves every year and finished sixth in the 2010 Tour. Can he be the next Dutch winner after Joop Zoetemelk in 1980 ? Samuel Sanchez ( Euskaltel ). The Spaniard, current Olympic champion, was fourth in the 2010 Tour. Can this enigmatic racer finally deliver a winning result following many podiums in stage races over the last few years ?

Canadians and Quebecers Ryder Hesjedal ( Gar m inCervélo). One of the revelations of the 2010 Tour with his seventh

place finish, the V ic t or i a n at i ve will benefit from the full support of his team in 2011. Can he produce a better result than Steve Bauer, fourth in 1988, so far the best Tour result by a Canadian ? Mike Barry (Sky). At 35, the Toronto bike racer is close to retirement. But he enjoys a solid reputation as a reliable domestique and represents a strong asset for his team. A stage win would be a crowning highlight of long career. Dominique Rollin ( Française d e s J e u x ). T h i s g u y c a n produce watts ! The racer from Boucherville can be a strong asset on Marc Madiot’s team in order to go after stage wins or in the team time trial. David Veilleux (Europcar). It is likely that his team will wait another year before sending this 23-year-old into the biggest bike race in the world. But participation this year is not out of consideration after his 25th place in Paris-Roubaix, demonstrating that Veilleux knows how to step up.

To learn more To follow the Tour and professional cycling, check out laflammerouge.com (in French only).

© Olivier Jouffret

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L’aventure c’est de s’amuser dans la vie de tous les jours. Partageons-là avec parents et amis. Nous voulons faire du bien à la communauté dans nos choix et gestes au quotidien. Nous croyons qu’être confortable provient de l’intérieur. Le vêtement n’est qu’une extension lorsque nous sommes bien dans notre peau.

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par Peter Oliver

Dans les coulisses de L’ÉQUIPE SpiderTech Inside the SpiderTech team

La course vers le sommet Racing to the Top O

n peut s’imaginer la façon dont tout ça a commencé. Steve Bauer et Ray Arbesman pédalaient lors d’une longue sortie, échangeant des idées, un peu comme le font les coureurs sur la route.

Bauer, l’un des cyclistes professionnels du Canada ayant connu le plus de succès – il a porté le maillot jaune au Tour de France et, en 1988, était classé au cinquième rang mondial – rêvait de lancer une équipe cycliste de calibre mondial ét ablie au Canada. A rbesman, un passionné de cyclisme et client de Steve Bauer Bike Tours, s’est lié d’amitié avec lui et rêvait lui-même de fonder sa propre compagnie canadienne de rubans kinésiologiques. C’est possible que l’idée soit venue autrement mais vous comprenez à quoi ça rime : deux amis, deux idées qui semblaient se compléter à merveille, et le bon timing. Le 14 | cyclepresse

résultat, c’est la création de Team SpiderTech, dirigée par Bauer et Josée Larocque, partenaire avec lui, largement financée par Arbesman, une façon de promouvoir sa nouvelle entreprise. Présentement composée pres­­­­ qu’uni­ q uement de coureurs canadiens, Team SpiderTech a obtenu cette année une licence Continentale professionnelle de l’UCI. Elle se retrouve ainsi juste en deçà des équipes détenant une licence UCI WorldTour. Le statut actuel de l’équipe permet donc à ses coureurs d’évoluer en Europe et en Amérique du Nord parmi les meilleurs pros au monde.

O

ne can imagine how this might have started. Steve Bauer and Ray Arbesman were out for a long ride together, passing time in the saddle by exchanging ideas, as riders do on the road.

Bauer, one of Canada’s most successful professional cyclists – he has worn the yellow leader’s jersey of the Tour de France and was ranked as high as fifth in the world, in 1988 – had a dream of launching a world-class, Canadian-based cycling team. Arbesman, a serious cycling enthusiast who, as a client of Steve Bauer Bike Tours, became friends with the cycling great and who had his own dream of launching a Canadian-based medical-products company. A seminal ride like that might or might not have happened, but you get the point : two friends with two ideas that seemed to dovetail into a natural fit, and

the timing for both was right. The result has been the creation of Team SpiderTech, directed by Bauer (and business partner Josée Larocque) and largely financed by Arbesman, to promote his fledgling company. Currently manned almost entirely by elite Canadian riders, Team SpiderTech this year was granted a continental UCI license. That puts Team SpiderTech a notch below the level of teams with a UCI WorldTour license. Yet the team’s current status still allows riders to compete in many high-level competitions in Europe and North America, often in fields that include many of the world’s top pros.

© Hugo-Sebastien AUBERT / CSM

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Steve Bauer prépare son équipe lors d’un camp d’entraînement en France. Steve Bauer preps his team during a training camp in France.

Photo de droite, on retrouve Will Routley face à ses compétiteurs. In the right photo, Will Routley facing his competition.

© Hugo-Sebastien AUBERT / CSM

À ce stade-ci, Bauer avoue que l’équipe demeure «modeste par rapport à son potentiel.» Elle présente néanmoins plusieurs cyclistes talentueux. Svein Tuft, présentement la tête d’affiche de la formation, arbore le plus impressionnant résultat avec une médaille d’argent au contre-la-montre des Championnats du monde 2009. Will Routley et Andrew Randell ont tous les deux remporté le titre aux Championnats canadiens sur route, et l’équipe mise aussi sur de jeunes talents comme David Boily, Hugo Houle, et Guillaume Boivin. En 2009, alors âgé de 20 ans, ce dernier a d’ailleurs obtenu le titre de champion canadien sur route. Toutefois, Tuft étant le seul membre de l’équipe à avoir roulé pour une équipe du WorldTour (Garmin-Transitions), une courbe d’apprentissage assez pentue reste à venir. Bauer a mené l’équipe en Europe pour une longue campagne printanière et, bien que quelques top 10 furent récoltés, ce fut plutôt une processus d’apprentissage et d’adaptation dans le but de progresser pour se hisser au niveau supérieur. Bauer admet que ce n’est « qu’une toute jeune équipe. Nous aurons le défi d’évoluer à un niveau plus relevé cette année, mais je sens que c’est un bon début. » Et pendant que les résultats de Team SpiderTech en Europe ce printemps furent somme toute 16 | cyclepresse

décents, ce programme européen n’était pas considéré comme l’objectif principal de la saison 2011. L’équipe espère cependant se démarquer lors des courses majeures présentées en Amérique du Nord : l ’A mgen Tour of California, le TD Bank Philadelphia International Championship, et les deux courses UCI WorldTour au Québec (Grand Prix Cycliste de Québec et Grand Prix Cycliste de Montréal). Bauer et ses coureurs prennent vraiment au sérieux le statut de seule équipe cycliste canadienne de niveau professionnel. « J’aime bien avoir la feuille d’érable dans le design de notre jersey », dit Ryan Roth. En effet, le développement du cyclisme au Canada constitue l’une des raisons pour laquelle SpiderTech a décidé d’embarquer. « On aimerait faire naître une passion pour ce sport et arriver à développer des espoirs (canadiens) à un plus jeune âge », affirme Bill Payne, vice-président marketing chez SpiderTech. En d’autres mots, l’objectif de SpiderTech est de créer l’engouement pour le cyclisme et de faire connaître ses produits à travers le pays. Mais bien que l’équipe désire encourager le développement des jeunes espoirs canadiens et susciter un intérêt plus large pour le sport, l’objectif majeur demeure le succès actuel de son escouade.

© Etienne Garnier

Bauer concedes that the team is “modest about the potential.” The team does feature some talented cyclists. Svein Tuft sports the most impressive credential, with a silver medal in the 2009 world championship time trial in his trophy case. Will Routley and Andrew Randell have won Canadian road championships, a n d t he t e a m h a s g r ow t h potential in younger talents like David Boily, Hugo Houle, and Guillaume Boivin, who in 2009 won the national road title as a 20-year-old. But Tuft is the only team member to have ridden for a WorldTour team (Garmin-Transitions), so a steep learning curve still lies ahead. Bauer took the team on an extensive spring campaign in Europe, and while there was the occasional top-10 finish, it was largely a learning experience for most of the riders in stepping up to the next level. Bauer concedes that this is “an entry-level pro team. We will be challenged racing at higher levels

this year, but I feel we are just beginning.” And while Team SpiderTech’s results in Europe this spring were hardly earth-moving, the spring campaign was not the main focus for 2011. Top races in North America – the Tour of California, the Philadelphia International Championship, the two WorldTour races in Québec – were where the team really hoped to make a strong, Canadian statement. Bauer and his riders take very seriously their unique presence as the only Canadian team at the elite level of the sport. “I like having the maple leaf worked into our jersey design,” is the way Ryan Roth puts it. Indeed, the broader development of the sport in Canada is one of the main reasons SpiderTech came aboard in the first place. “We’d like to see this build a passion for the sport so that we can develop (Canadian) talent at a younger age,” says Bill Payne, Vice-President of Marketing for www.cyclepresse.com


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Depuis que j’ai réalisé que je pourrais devenir un cycliste professionnel, j’ai voulu faire partie d’une équipe essentiellement canadienne. Ever since I realized I could be a professional cyclist, I’ve wanted to be a part of an all Canadian team.

Et pour bâtir une équipe – parti­cu­ l ièrement parce que Te am SpiderTech cherche à éventuellement monter d’un cran pour accéder au niveau WorldTour et obtenir une invitation au Tour de France – signer des coureurs vedettes est essentiel.

SpiderTech, » révèle Tuft, qui a fait le saut cette année en quittant Garmin. «Depuis que j’ai réalisé que je pourrais devenir un cycliste professionnel, j’ai voulu faire partie d’une équipe essentiellement canadienne, en courant au niveau le plus haut. Et là, nous voici.»

Larocque insiste en disant que «notre programme est principalement canadien», et Tuft apprécie l’idée d’une équipe offrant à des talents d’ici «une place pour croître et progresser dans un environnement canadien.» Mais Larocque admet que le cyclisme est un sport global et il est possible que l’équipe soit obligée d’inclure des coureurs européens dans son alignement pour devenir encore plus compétitive.

Bauer ressemble à un homme en mission, prenant les devants, tel un ambassadeur du spor t cycliste au Canada. «On se doit d’améliorer le profil du Canada au sein du cyclisme international », dit-il.

Mais pour l’instant, pour Team SpiderTech, tout tourne autour du Canada. De ses 19 recrues en début de saison, 16 étaient canadiennes. « J’ai un grand sentiment de fierté nationale en faisant partie de

Mais même lui concède que de conserver ce statut canadien ne sera pas facile. Alors, est-ce que Team SpiderTech pourra réaliser son rêve d’acquérir un statut UCI WorldTour en demeurant une for mat ion majoritairement canadienne ? Sa performance au sein du peloton au cours des prochaines années nous le dira.

SpiderTech. In other words, it is SpiderTech’s objective to help spread the gospel of cycling, and with it awareness of its products, throughout Canada. But while an objective of the team might be to spur the develop­­ment of Canadian talent, along with a broader appreciation for the sport in Canada, the main objective remains the current team’s success. And to build a successful team – especially as Team SpiderTech looks to raise its game in the future to a WorldTour level and an invitation to the Tour de France – securing top riders is essential. Larocque insists that “our agenda is mainly Canadian,” and Tuft likes the idea of a team that gives Canadian talents “a place to grow and evolve in an all-Canadian environment.” But Larocque concedes that cycling is a global sport and that the team might be obliged to start mixing in top Europeans in seeking to move up the competitive ladder.

For the t ime being , though, Team SpiderTech is all about Canada. Of the 19 riders on Team SpiderTech’s roster at the beginning of the season, 16 were Canadian. “I have a huge sense of national pride being a part of SpiderTech,” says Tuft, who made the switch this year from Garmin. “Ever since I realized I could be a professional cyclist, I’ve wanted to be a part of an all Canadian team racing at the top level of the sport. Now here we are.” Bauer sounds like a man on a mission as a leading ambassador of Canadian cycling. “We must raise Canada’s profile in international cycling,” he says. But even he concedes that maintaining that Canadian profile won’t be easy. So can Team SpiderTech reach its dream of achieving UCI WorldTour status while remaining a predominantly Canadian team ? The next few years will provide the answer.

«On se doit d’améliorer le profil du Canada au sein du cyclisme international». “We must raise Canada’s profile in international cycling.” © Hugo-Sebastien AUBERT / CSM

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par Lyne Bessette

B7

chronique report

Retour en arrière Looking back D

ernièrement, je suis allée aux Bermudes pour faire une petite jasette sur ma carrière. Une des questions qui revient souvent est : « Quelle a été la course la plus mémorable de ta carrière ? » Et bien voici un clin d’œil sur ma course sur route à Kuala Lumpur, en Malaisie, lors des Jeux du Commonwealth de 1998.

Après à peine 5 km, je me retrouve dans la bonne échappée avec Wilson, Pryde et Louise Jones. After barely five kilometres, I found myself in a breakaway with Wilson, Pryde and Louise Jones.

Je me retrouve donc en Malaisie pour mon premier long voyage en avion, mes premiers grands Jeux, et ma première course de prestige. L’équipe canadienne est complète avec, entre autres, Jackson, Gariépy, Davidge, et moi-même. Les favorites : Jackson, avec l’argent aux derniers Jeux du Com monwealt h der r ière Watt, Wilson (l’autre Aussie), et la Néo-Zélandaise, Suzy Pryde. Et comme je ne suis que la petite nouvelle, elles n’ont pas vraiment à se soucier de moi… Puis, lors de la préparation pour le départ, on parle stratégie avec les deux entraîneurs et on conclut que la course sera pour Jackson.

course tire à sa fin et nous avons trois minutes sur nos plus proches poursuivantes. Avec un tour à

Soudainement, les filles qui sont à l ’arrière (les Canadiennes), se mettent à chasser. Watt et Jackson se détachent du peloton et se lancent à notre poursuite. La 20 | cyclepresse

So I found myself in Malaysia after my first long plane trip, for my first big Games and my first prestigious pro race. We had a full Canadian team that included,

preparing for the start of the race we were talking strategy with the two coaches and we concluded that the race would go to Jackson. BOOM ! And we’re off. From the very beginning the attacks started. We took turns covering them. After barely five kilometres, I found myself in a breakaway with Wilson, Pryde and Louise Jones. But the peloton fell into neutral – not able to keep up, and letting go the lead break. So like a big girl, I did my shifts. From a tactical standpoint I was green as grass. I paid attention to what was happening and kept my focus. Obviously, I shouldn’t have been the one who was in the break. It would have been better if it was Jackson….

POW ! Le dépar t est donné. Dè s le début , le s at t aque s commencent. Nous les couvrons à tour de rôle. Après à peine 5 km, je me retrouve dans la bonne échappée avec Wilson, Pryde et Louise Jones. Mais le peloton tombe au neutre et l’échappée prend le large. Alors, comme une grande, je prends mes relais. Côté tactique, je suis encore « vierge ». Je porte attention à ce qui se passe et je reste concentrée. Évidemment, je ne suis pas celle qui aurait dû être dans l’échappée. On aurait été mieux avec Jackson…

I

was in Bermuda recently to give a little talk about my career. One of the questions I’m often asked is this : “What was the most memorable race of your career ?” Well, here’s a quick look at a race I did in Kuala Lumpur, Malaysia, during the 1998 Commonwealth Games.

Et comme je ne suis que la petite nouvelle, elles n’ont pas vraiment à se soucier de moi… I was the little newcomer, so they really didn’t have to worry about me.

faire, je décide de donner une accélération dans la seule montée de la course. Ce move avait bien paru à la télé car même Jones avait décroché. Mais en réalité, j’avais tenté de m’échapper, sachant que les deux autres filles étaient plus fortes que moi au sprint. Nous étions maintenant

among others, Jackson, Gariépy, Davidge, and me. The favourites were Jackson, who had won gold at the last Commonwealth Games behind Watt ; Wilson (the other Aussie) ; and New Zealander Suzy Pryde. I was the little newcomer, so they really didn’t have to worry about me. Then when we were

Suddenly, the girls at the back (the Canadians) started to push. Watt and Jackson pulled away from the peloton and started chasing. The race was coming to an end and we had three minutes on our closest chasers. With a lap to go, I decided to try an acceleration on the only climb of the race. This move really looked good on television because even Jones got www.cyclepresse.com


trois. Aussi, grâce à cette accélération à la fin de la course, le Canada était assuré d’une médaille de bronze. Je me souviens très bien de ces trois derniers kilomètres ; je prenais encore mes relais mais Eric, qui se trouvait sur le bord de la route et ce, tout au long de la course, me disait : « Lyne, garde-toi en sous la pédale… ». Alors, avec environ 1,5 km à faire, j’arrête de prendre mes relais. De plus, j’avais déjà fait signe aux filles que j’étais « cuite », mais comme elles ne me connaissaient pas vraiment (elles savaient peut-être que j’avais remporté les Jeux du Canada en 1997), elles n’ont sûrement pas pensé que j’étais dangereuse. La course se terminait avec un 500 mètres descendant graduellement. Les derniers mots que j’ai entendus on été : «Lyne ! Souviens-toi des 500 mètres parcourus sur la piste…» C’est alors que le sprint s’est enclenché. J’ai la chair de poule juste en vous le décrivant ! Avec en tête Anna Wilson, suivie de Suzy Pryde, je me retrouve donc en troisième. Suzy, connaissant la rapidité d’Anna, en profite pour démarrer le sprint. Mais pendant une fraction de seconde, Anna se retourne la tête vers l’avant. Sans hésiter, je plonge derrière Suzy. Je ne sais pas trop comment, mais grâce mon agressivité, j’ai alors réalisé le plus rapide 500 mètres de piste de ma vie ! Grâce à une prise de vue aérienne par hélicoptère, on peut d’ailleurs me voir franchir la ligne avec une roue devant Suzy. La plus grande victoire de ma jeune carrière ! Après la course, j’ai aussi eu droit à mon premier «test pipi» : dans une petite boîte bleue, le maillot remonté jusque sous des bras, le cuissard descendu jusqu’ aux chevilles, déshydratée, sous une chaleur de 34 degrés et un taux d’humidité de 100 % avec en plus, une dame qui m’accompagnait dans la fameuse boîte bleue. Traumatisme assuré !

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En espérant vous avoir donné le goût d’aller rouler. Bonne route et à bientôt !

dropped. But the truth is that I had made the effort to break away because I knew that the two other girls were stronger sprinters. Now there were three of us. Besides, thanks to this acceleration at the end of the race, Canada was sure to get a bronze medal. I really remember those three final kilometres. I was still taking my shift but Eric, who had been at the side of the road throughout the race said : “Lyne, save some for later….” So with about 1.5 kilometres to go I stopped taking my shifts. I had also signalled the girls that I was “cooked”, but because they didn’t really know me (although they may have known that I took the Canadian Games in 1997), they really didn’t think I posed any threat. The race ended with 500 metres of gradual descent. The last words that I’d heard were : “Lyne ! Remember those 500 metres at the track….” That’s when the sprint started. I get goose bumps just telling you about it ! Anna Wilson was in front, followed by Suzy Pryde, and www.cyclepresse.com

I was third. Suzy, who knew how fast Anna could be, took advantage of her placement to start the sprint. But for a fraction of a second, Anna turned and looked ahead. I didn’t hesitate ; I dove in behind Suzy. I’m not sure exactly how it happened, but because of my aggressiveness I achieved the fasted 500 metres of my life ! Courtesy of a visual taken from a helicopter, you can see me cross the line one wheel ahead of Suzy. The greatest victory of my young career ! After the race I also had the right to provide my first urine sample ! In a little blue box, my jersey pulled up under my armpits, my bibs down around my ankles, dehydrated, in a temperature of about 34C and humidity of about 100 % and with, as well, a lady who had to come with me into the blue box…. The whole experience was totally traumatizing.

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cyclepresse | 21


par Peter Oliver

REVUE DE ROUES WHEEL REVIEW

Réinventer la roue The Wheel Merry-Go-Round

U

n vélo, par définition, ne peut utiliser que deux roues à la fois. Pourtant, il existe sur le marché des centaines de roues parmi lesquelles choisir. Et rien ne peut influencer autant la conduite qu’un changement de roues.

Parmi les éléments clés à considérer, on retrouve le poids, la durabilité, la rigidité, l’aérodynamisme et évidemment, le prix. Des roues rigides, aérodynamiques, avec jantes en carbone à très haut profil sont idéales pour le triathlon ou le contre-la-montre, mais peuvent rendre la conduite difficile en peloton ou en présence d’un vent latéral. Elles sont également peu maniables en montées. Mais si, parce que vous variez vos sorties, ce choix s’avère délicat, alors rien ne vous empêche de vous procurer un

deuxième ensemble de roues. Dans le meilleur des mondes, l’idéal serait de posséder trois jeux de roues : des roues légères, polyvalentes, pour la course et pour grimper. Une deuxième paire, avec des roues aérodynamiques conçues pour faire de la vitesse sur le plat et pour le contre-la-montre. Et finalement, des roues robustes et durables pour des conditions de routes accidentées et pour l’entraînement. Nous vous présentons donc, pour chacun des manufacturiers, un ou deux jeux de roues. La majorité sont des modèles à pneu (clincher). Plusieurs sont aussi disponibles en version boyau, souvent allégées de quelques grammes.

B

y definition, a bicycle can only use two wheels at a time, but there are literally hundreds of wheels to choose from. And nothing changes the set-up of your ride more than a change of wheels to match the your typical riding. Among the key factors to consider are lightness, durability, stiffness, aerodynamics, and, of course, price. Expensive, aerodynamic wheels with deep-dish carbon rims, for example, are great for triathlons or time trials but can produce bike-handling challenges in a peloton or crosswinds and can be cumbersome for climbing.

One or two wheelsets each from prominent wheel companies are reviewed here. Also, all wheels are clincher models. Many also come in tubular versions, often a few grams lighter.

If too many variables in your riding complicate selecting a single wheel set, consider more than one pair of wheels. In a dream world, three sets of wheels form a well-rounded team: a light climbing/racing set, an aerodynamic set for flatter riding and time trials, and a durable set for rough-road riding and race training.

À profil haut de 52 mm, parois elliptiques en alliage maxtal 52mm dish with maxtal alloy rims

Cosmic Carbone sl

1740

ultra-profilés, en acier bladed steel

$$

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R

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Corps en carbone, flasques en aluminium avec roulements à cartouche réglables Carbon body, aluminum flanges with double-sealed bearings

À peine 500 grammes plus lourde que la Cosmic Carbone Ultimate, mais qui peut dépenser près de 4000 $ pour un paire de roues ? Au tiers du prix, la Carbone SL offre une bonne rigidité et sa performance aérodynamique souple fait d’elle la candidate idéale pour le contre-la-montre et les critériums.

mavic | Ksyrium sl

Dans la gamme aérodynamique Cosmic Carbone, la SL est la plus abordable.

The aero-specialist Cosmic Carbone comes in several versions. This model is the most affordable.

Sure, they’re roughly 500 grams heavier than the Cosmic Carbone Ultimate, but who has close to $4,000 to spend on a wheelset? At a third the price, the Carbone SL provides a stiff, smooth-rolling aero performance, great for flatter time trials and crits.

soudées en alliage maxtal, asymétriques à pr ofil haut de22 mm à l’avant e t de 25 mm à l’arrière Welded maxtal alloy, 22mm deep front, 25mm deep rear plats en alliage Zicral bladed Zicral alloy

1485

$$

F

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Corps en carbone, flasques en aluminium avec roulements à cartouche réglables Carbon body, aluminum flanges with double-sealed bearings

Comme roue multifonctionnelle, la Ksyrium SL obtient sa place sur le podium. Y a-t-il des roues plus légères ? Oui. Plus robustes? Peut-être. Mais elle peut aussi bien faire le trajet en ville, pour se rendre au bureau, que grimper un col au Tour de France.

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

mavic |

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

© cyclepresse.com

Quand on dit Mavic, on pense au mot « roue », et quand on dit Ksyrium, on pense à Mavic !

Mavic is a name all but synonymous with bike wheels, and the Ksyrium is a model all but synonymous with Mavic.

When it comes to a do-anything performer, the Ksyrium SL deserves a spot on the podium. Are there lighter wheels? Yes. Sturdier wheels? Maybe. But here’s a wheel that can commute to work in the city as comfortably as it can climb a mountain in the Tour de France.

© cyclepresse.com

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et BlackChili Compound. Continental, Allemagne, werks-Korbach. f.l.t.r. : Sigrid Sander, Ursula Köning. Grand Prix Attack/Force avec technologie

Jumelles Non Identiques Attack

(Gauche/Droite)

Force

(Propulsion)

TPS -Tire Positioning System Avant et Arrière - Performance Spécifique

Fait à la main en Allemagne conti-bicycletires.com


1290

Double rétreint, plats Double-butted, bladed

$$$$$

F

18

R

24

Roulement annulaire avec billes en céramique et transmission par couronnes crantées Ceramic cartridge bearings and star ratchet drive system

alliage ea6X ea6X alloy

1400

sapim, double renfort, droits avec écrous en alliage sapim double-butted with alloy nipples

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18

R

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R4 sl hermétiques avec roulement annulaire en céramique sealed R4 sl hubs with ceramic cartridge bearings

Fabriquée à la main et contrôlée selon la méthode « acoustique » d’Easton, vous aimerez, lors des montées, la mélodie de ce poids plume. Les cyclistes plus costauds vont peut-être préférer la EA90 SL, un peu plus lourde mais munie de quelques rayons additionnels.

easton | eC90 sl

1530

sapim, plats sapim bladed

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R4 sl hermétiques avec roulement en céramique sealed R4 sl hubs with ceramic bearings

sRam | s30 al Race

Une roue conçue pour grimper – moins de rayons, roulement en céramique, épaisseur réduite des parois de la jante – tout pour éliminer la moindre fraction d’un gramme. Climbing is the thing here, with every measure taken – fewer spokes, ceramic bearings, thinner rim walls – to trim away every fraction of a gram.

La durabilité, rarement un point fort pour les roues en carbone, est exactement ce qu’Easton vise avec ce modèle populaire. Durability, often not a strong point for carbon wheels, is what Easton touts with its popular aero model.

There are lighter wheels out there, notably Easton’s featherweight EC90SLX. But when straight-ahead speed is at a premium, these wheels deliver a big payoff. The 38mm dish seeks a compromise between an aero TT specialist and a road wheel.

aluminum, de forme hybride toroïdale, à profil haut de 30 mm hybrid toroidal aluminum, 30mm deep

1460

Droits sapim CX-Ray en acier inoxydable bladed sapim CX-Ray stainless steel

$$

F

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Corps en carbone, flasques en aluminium avec roulements à cartouche réglables Carbon body, aluminum flanges with double-sealed bearings

En rachetant Zipp, SRAM profite de son expertise en design et réussit habilement à combiner aérodynamisme et polyvalence à une roue de course somme toute légère.

If you want the best, you’ve got to pay the price. Ceramic bearings and hand-made, carbon rims do not come cheap. Nor does such incredible lightness – holy smokes.

Handmade and, according to Easton “acoustically tuned,” these lightweights can make beautiful music when the road tilts uphill. Bigger riders might prefer the support of added spokes in the less expensive EA90 SL, despite the extra weight.

Carbone, à profil haut de 38 mm Carbon, 38mm deep

Il y a des roues plus légères, notamment la EC90 SLX. Mais quand la vitesse est primordiale, la EC90 SL est très avantageuse. La jante de 38 mm se veut un compromis entre une roue de TT et une roue de route.

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

easton | ea90 slX

Pour avoir les meilleures, il faut payer le prix. Les moyeux en céramique et les jantes en carbone fabriquées à la main ne sont pas donnés. Tout comme cette incroyable légèreté – impressionnant.

Expensive, light, handcrafted wheels like these should be treated like fi ne, family china, to be brought out only on special occasions – an important race or a fast group ride. A great testament to precision Swiss engineering.

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

Dispendieuses, légères, fabriquées à la main, elles ne devraient être utilisées que lors des grandes occasions – une course importante ou une sortie de groupe à rythme rapide. La précision de l’ingéniosité suisse.

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

Carbone à profil très haut moderately deep-dish carbon

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

Dt swiss | RRC 1250

Pour sa troisième année en tant que manufacturier de roues, SRAM se lance à l’assaut du marché des roues de performance, comme il l’a fait pour le marché des composants : en offrant un produit de qualité, à un prix raisonnable. In its third year as a wheel-maker, SRAM is going after the performance wheel market in the same way it has gone after the component market, by offering a quality product at a very reasonable price.

With design help from its corporate stablemate, Zipp, SRAM has come up with a nifty – and relatively light – way to incorporate aerodynamics into a well-rounded, all-round race wheel.

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Le vélo cyclosportif de l’année*

*Le vélo TIME Instinct a été élu vélo cyclosportif de l’année 2011 par le magazine TOP vélo.

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MAINTENANT AU COMPLEXE M | SORTIE 133 DE L’AUTOROUTE 20

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1523

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sapim CX-Ray en acier inoxydable sapim CX-Ray stainless steel

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18

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Zipp 88 à l’avant, 188 à l’arrière, avec roulements en acier de fabrication suisse Zipp 88 front, 188 rear, with swiss steel bearings

1658

$$$$

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16

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20

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

Carbone de 58 mm, cercle en aluminium aluminum outer rim, 58mm carbon dish

Zipp 88 à l’avant, 188 à l’arrière avec roulements en acier de fabrication suisse. option de roulements en céramique disponible. Zipp 88 front, 188 rear with swiss steel bearings, with ceramic-bearing option available.

Zipp likes acronyms. ABLC refers to Aerodynamic Boundary Layer Control, a dimple pattern in the carbon surface to reduce drag. VCLC stands for Visco-Elastic Constrained Layer Control, referring to a material sandwiched within the carbon laminates and reportedly reducing vibration by 10 percent.

Zipp has long been leader in aero wheels, especially for triathletes. The 404 is a star player in the line, a stiff, deep-dish wheel that can hold its own in most riding situations except for the steepest climbs.

alu e5, à profil moyen de 28 mm e5 alloy, 28mm deep

1625

Dt compétition Dt competition

$

F

20

R

24

Forgés à froid, à joues hautes, axes en alu ajustables Cold-forged, high-flange, with adjustable aluminum axles

Si vous êtes du type à ne pas ménager vos roues – coureurs de cyclo-cross et cyclistes plus lourds prenez note – ces roues représentent une façon économique d’affronter tous les types de terrains, même les sentiers. Et pour les surfaces accidentées, elles sont assez légères.

specialized |

Renforcés Dt aerolite, partiellement profilés Dt aerolite butted, partially bladed

1589

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F

20

R

24

Corps en carbone et flasques en alu en avant ; corps en alu usiné CnC à l’arrière Carbon body, aluminum flanges, front; CnC-machined alloy, rear

La SL 45 est conçue pour fendre l’air en position de TT. Appréciée aussi pour sa durabilité, ce qui est rare pour une roue avec jantes en carbone. Légende Legend (tous les prix sont en canadiens et $ Pds approximatif; peut varier d’une boutique à l’autre) (all Canadian $ MsrP and approximate; may vary from dealer to dealer)

Jantes Rims Rayons Spokes Moyeux Hubs

La SL 45 se distingue par son aérodynamisme et le design DT Swiss de haute qualité de ses moyeux offrant une souplesse de roulement. The SL 45s have two great things going for them: the aerodynamics produced by the 45mm carbon dish and the star-ratchet design of DT Swiss in the hubs, making for super-smooth rolling.

Lighter climbing wheels are out there, but the SL 45s really come into their own when you tuck into your time-trial position and want to cut through the air like a knife. Or you crave durability, a Specialized forte rarely found in carbon rims. Even cyclocross riders have been known to love these wheels.

Coût Cost F Roue avant / Front Wheel R Roue arrière / Rear Wheel Poid en grammes la paire Weight per pair in grams

26 | cyclepresse

Two things really stand out about the Pave SLs: the modest price and the bombproof toughness, as you’d expect for wheels named in honor of French cobblestones.

If you tend to be hard on wheels – cyclocross racers and heavier riders take note – here is an economical way to take on any road, or even off-road, surface. And for a ruggedterrain wheel, they are reasonably light.

Carbone/alliage, à haut profil de 45 mm Carbon/alloy, 45mm deep

Roval Rapide sl 45

Deux caractéristiques ressortent: son prix modeste et sa durabilité. Nommée en l’honneur du vieux pavé français, elle répond aux attentes.

$ < 1000 $$ 1000-1500 $$$ 1500-2000 $$$$ 2000-2500 $$$$$ < 2500 www.cyclepresse.com

© cyclepresse.com

Roval pavé sl

Zipp aime les acronymes. ABLC est un procédé de fossettes dans le carbone réduisant la résistance de l’air, tandis que VCLC, un matériau placé « en sandwich » dans les laminés de carbone qui réduirait les vibrations de 10%.

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

specialized |

Zipp applies the aerodynamic know-how and craftsmanship honed in building carbon rims to an aerodynamic aluminum wheelset.

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

Zipp a longtemps été le chef de file des roues aérodynamiques, notamment pour les triathlètes. La 404 est la plus populaire de la gamme: rigide, à très haut profil, elle se débrouille dans tous les types de terrains, sauf dans les montées très abruptes.

Zipp se sert de son savoir-faire acquis dans la fabrication de jantes en carbone pour créer une roue aérodynamique en aluminium.

With its position as the big name in aero wheels firmly established, Zipp introduced the 101 two years ago to take on the challenge of creating all-round road wheels. Not as super-light as some climbing specialists, the 101’s toroidal rims bring an added touch of aerodynamics into the equation.

Enterprise réputée dans le monde des roues aérodynamiques, Zipp a présenté la 101, il y a deux ans, dans le but de concevoir une roue à tout faire. Pas aussi légère qu’une roue de grimpe, mais sa jante toroïdale ajoute une touche d’aérodynamisme à l’équation.

Zipp | 404

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

Zipp | 101



par Peter Oliver

Entrevue Interview

Le Tour chez nous Bringing Home the Tour notre lien avec la plus grande course sur Terre is Québec’s connection to the greatest race on Earth

The Arsenaults decided to take on the challenge of broadcasting the Tour nine years ago.

L

es signaux de télévision en direct voyageant du Tour de France jusqu’à votre écran suivent un parcours en zigzag assez insensé, drôlement similaire à la feuille de route d’une étape du Tour. D’une caméra moto le long du peloton, la transmission en direct passe d’un hélicoptère, qui lui la transmet à un avion ou un satellite, puis à une chaîne de télévision française et de là, elle est retransmise via satellite à un studio Évasion à Montréal, jusqu’au sprint final, dans votre salon. Cette odyssée internationale est un vrai miracle de la technologie moderne des communications. Et pour les fanatiques du Tour, c’est tant mieux. Une bonne chose aussi qu’Évasion ait décidé d’héberger au Québec la diffusion en direct de la course de vélo la plus prestigieuse au monde. À première vue, le choix d’une telle programmation ne semble pas évident – Évasion propose davantage d’émissions reliées au tourisme et aux voyages, que d’émissions consacrées aux sports. Mais la décision de diffuser le Tour sur Évasion est influencée par une profonde passion pour le vélo. Serge Arsenault, fondateur et président du conseil d ’administration du Groupe Serdy, propriétaire de la chaîne Évasion, et son fils, Sébastien, président et chef de la direction, sont des passionnés de cyclisme. Consentir à ce que des passions personnelles dictent des décisions d’affaires ne « passerait » pas dans des entreprises purement traditionnelles. « Un chef des finances recommanderait fortement d’éviter de le faire », soutient Sébastien. Mais cet amour du vélo tend à répondre à des règles de conduite qui lui sont propres. Il y a neuf ans, les Arsenault ont décidé de relever le défi de diffuser le Tour de France. À cette époque, l’intérêt croissant pour le cyclisme en Amérique du Nord, grâce à la

28 | cyclepresse

popularité de Lance Armstrong, jouait en leur faveur. Mais un tel intérêt grandissant à travers le continent n’allait pas nécessairement garantir le succès d’une telle diffusion sur une chaîne consacrée essentiellement aux voyages. En effet, bien que les Arsenault affectionnent le vélo, ils sont aussi conscients que la moitié des gens qui regardent le Tour ne sont pas des fanatiques de vélo, mais plutôt des passionnés de voyages. Ils s’intéressent principalement aux paysages pittoresques et à l’apparat lié à « la Grande Boucle ». Par conséquent, selon Sébastien, l’élément fondamental pour la plupart de nos téléspectateurs demeure « toujours la qualité (en HD) et la beauté des images. » Apparemment, ça fonctionne – selon Sébastien, la télédiffusion du Tour attire trois fois plus de téléspectateurs qu’en temps normal. Louis Bertrand, analyste sur les ondes d’Évasion, est d’accord. Fervent de vélo, il est parfaitement dans son élément à titre d’analyste du Tour de France. Mais puisqu’au Québec, la population de connaisseurs est limitée, il se doit d’ajuster ses commentaires en fonction de son auditoire. «La plupart désirent voir des décors

© Felix Rioux

Il y a neuf ans, les Arsenault ont décidé de relever le défi de diffuser le Tour de France.

L

ive television signals traveling from the Tour de France to your home TV screen follow a wild, zigzagging path, not unlike a route map for a daily stage. From a motor-bike camera alongside the peloton, the live feed goes to a helicopter, which transmits it higher up to a plane or satellite, where it goes to a TV compound in France and is then re-transmitted via satellite to an Évasion studio in Montréal, whence it makes its last leap into your living room. That international odyssey is a true miracle of modern communications technology. And for dedicated Tour fans, thank goodness for that. Thank goodness, too, that Évasion has decided to find a home in Québec for a live transmission of the world’s greatest bike race. From a programming perspective, it doesn’t make obvious sense – Évasion’s main focus is on travel and tourism, not sports. But airing the Tour on Évasion is driven by something that often contradicts common sense : a deep passion for cycling.

Serge Arsenault, founder and chairman of the board of the Serdy Groupe, Évasion’s parent company, and his son Sébastien, the company’s CEO, are devoted cycling fans. Allowing personal passions to dictate business decisions might not pass muster with corporate traditionalists. “A chief financial officer would probably strongly recommend not doing it,” says Sébastien. But a love www.cyclepresse.com


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of cycling tends to live within its own set of business rules.

Le trio populaire du mois de juillet : Louis Bertrand, Bernard Vallet, Richard Garneau. The famous threesome of Louis Bertrand, Bernard Vallet, Richard Garneau.

The Arsenaults decided to take on the challenge of broadcasting the Tour nine years ago. They were helped along at the time by a rising interest in cycling in North America due to the successes of Lance Armstrong. But a growing audience for cycling across the continent was no assurance that Tour de France broadcasts could work on what is essentially a travel channel. sublimes, des châteaux et des clichés aériens, » dit-il. Pour ce qui est de l ’aspect touristique, Bernard Vallet, son collègue, s’en charge. Vallet apporte à la diffusion non pas uniquement l’expérience cycliste– ayant gagné, en 1982, le maillot à pois remis au meilleur grimpeur – mais également une connaissance a p p r o fo n d i e d e l a c u l t u r e française et de sa géographie. Lors des sections de parcours moins pertinentes, il fait découvrir aux téléspectateurs l’histoire locale de la région présentée. Cependant, même si la majorité de l ’auditoire est davant age c apt ivé e par la be auté des p ay s age s, B er t ra nd se sent dans l’obligation de « faire ses devoirs » de comment ateur. Après tout, au Québec en juillet, les vrais mordus du vélo – bien que représentant une minorité – se branchent sur Évasion pour leur dose quotidienne du Tour. Par conséquent, Bertrand doit suivre tout ce qui se passe dans le peloton et ce, quotidiennement. Une tâche un peu compliquée quand tu te retrouves à plus de 5 600 kilomètres du lieu de la course. La préparation d’une diffusion est beaucoup plus simple, affirme Bertrand, lorsque tu es sur le site de l’évènement, comme ce sera le cas à Québec et Montréal, cet automne, lors des deux courses du circuit UCI WorldTour (diffusées sur Évasion). Ainsi, chaque jour, avant d’entrer en ondes, comme 30 | cyclepresse

le font les vrais mordus de vélo, il consulte les journaux spécialisés tels L’Équipe et décroche des informations sur des sites comme cyclingnews.com. Quotidiennement, il trace un portrait du peloton ; si un groupe de coureurs un peu moins connus part en échappée, il peut rapidement les identifier et relater leurs récentes performances. Évidemment, il préférerait se rendre sur place pour proposer une perspective différente, mais Évasion n’a tout simplement pas les moyens d’envoyer une équipe pour tourner en France pendant trois semaines. Confronté à la perception qu’au Québec, le cyclisme est un sport marginal, relate Sébastien, « l’obtention de commanditaires en titre est difficile. » Le succès de certains coureurs canadiens comme Ryder Hesjedal va peut-être contribuer à changer les choses. De plus, les évènements du WorldTour à Québec et Montréal présentés l’automne prochain devraient contribuer à promouvoir l’enthousiasme local et ce, autant chez les téléspectateurs que chez les commanditaires potentiels. Et, pour ajouter une étincelle à cet enthousiasme, affirme M. Arsenault, Évasion a besoin « d’un produit (cycliste) à l’antenne de mars à octobre. » En d’autres mots, une série de courses, et non pas uniquement les trois semaines du Tour en juillet. La présentation de ces deux courses, l’automne prochain, représente donc une importante étape pour y arriver.

Indeed, as much as the Arsenaults love cycling, they acknowledge that more than half of those who tune in to the Tour de France broadcasts do so not as cycling fans but as vicarious travelers. They are principally interested in the scenic countryside and the Tour’s affiliated pageantry. Hence, says Sébastien, the core element that makes the broadcast compelling to most Évasion viewers is “always the quality (in high-definition) of the images, the beauty of the images.” Apparently, it works – according to Sébastien, the Tour broadcasts attract three times Évasion’s normal viewership. Louis Bertrand, Évasion’s on-air analyst, agrees. Bertrand, too, is a cycling enthusiast, and he is in his element as a Tour de France commentator. (Prior to this year’s broadcast, he traveled to France for a two-week cycling trip.) But the population of dedicated cyclists in Québec, he says, is relatively small, and he must be sure to tailor his commentary accordingly. “The majority want to see great scenery, castles, and aerial shots,” he says. To cover the tourism angle, he depends heavily on his on-air partner, Bernard Vallet. Vallet brings to the broadcasts not just cycling experience – in 1982 he won the polka-dot jersey as the Tour’s best climber – but a knowledge of the culture and geography of France. When a little local history or background is needed to f ill uneventful stretches in the race coverage, Vallet steps in.

But if much of the audience is mostly interested in pretty pictures, Bertrand still feels obliged to do his race commentator’s homework. Évasion, after all, is the place where serious Québec cycling addicts go – even if they are a minority – to get their daily Tour fix for three weeks in July. That means Bertrand must do his daily homework on what’s going on in the peloton. That’s not easy when you are about 3,500 miles removed from the race itself. Preparing for a broadcast is much simpler, says Bertrand, when you are on site, as he will be for the two WorldTour events produced by Évasion this fall in Montréal and Québec. Before each day’s Tour de France broadcast, he does what any Québec cycling fan would do – he pores over newspapers like France’s Tour-focused L’Équipe and gleans what info he can from such sites as cyclingnews.com. He maintains a peloton portfolio with daily updates ; if a group of relatively obscure riders goes off on an early break, he is prepared to identify who they are and t heir past accomplishment s. Obviously he would prefer to be at the Tour with an on-thescene perspective, but Évasion simply doesn’t have the budget to send a crew to France for three weeks. Challenged by the ongoing perception that cycling is a marginal sport in Québec, says Sébastien, “it is hard to secure title sponsors.” Perhaps the success of Canadian riders like Ryder Hesjedal will help change that. And this fall’s WorldTour events in Montréal and Québec should help promote local enthusiasm, among both viewers and potential sponsors. To add additional spark to that enthusiasm, says Serge, Évasion needs is “a (cycling) product that can be on the air from March to October.” In other words, a series of races, not just three weeks of Tour action in July. The two fall events should be important steps in that direction. www.cyclepresse.com


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Entre les rayons Between the spokes

Gran Fondo L’expansion du

growth

D

Depuis des générations, le cyclisme occupe également une place bien spéciale dans la culture italienne. En fait, les Italiens le célèbrent. On dit même de l’Italie qu’elle est une nation de tifosi (fanatiques de vélo), ayant donné naissance à de nombreux champions. Plusieurs courses c yclistes professionnelles s’y déroulent, et pour les cyclistes amateurs, près d’une centaine de Gran Fondos par année y sont présentés.

Le Gran Fondo Ainsi, le Gran Fondo des italiens (« randonnée de vélo de longue dist ance ou d ’endurance »), est devenu la cyclosportive des Français et des Québécois. Ouvert autant au cycliste récréationel qu’à celui qui fait de la compétition amateur, le Gran Fondo offre un parcours relevé, variant habituellement de 160 à 225 km, incluant de nombreuses ascensions, des descentes spectaculaires le tout, dans un décor majestueux. Les par ticipants roulent dans un env ironnement sécuritaire, prof itant de sections de routes fermées aux automobilistes, de stations 32 | cyclepresse

de ravitaillement, d’assistance médicale, de support technique et de l’appui et l’enthousiasme (parfois même démesuré !) de centaines de spectateurs. Souvent nommés en l’honneur d e c ycl i s t e s ay a nt m a r qué l’histoire ou de manufacturiers de renommée internationale, les plus populaires sont le Nove Colli, avec plus de 11 000 participants traversant neuf montagnes, le Gran Fondo Pinarello, le Gran Fondo Marco Pantani, le Campagnolo (maintenant Spor tf ul ), le Gran Fondo Col nago et le t rès réputé Maratona dles Dolomites, avec ses 9 000 cyclistes maintenant sélectionnés à l’aide d’un système de loterie (en 2009, plus de 20 000 s’étaient enregistrés !).

En France Chaque année, plus de 250 cyclosportives sont organisées aux quatre coins de la France. Depuis 1982, La Marmotte offre, sur une distance de 174 km, 5 180 mètres de dénivelé. Un parcours impressionnant incluant des ascensions légendaires dont le Col de la Croix

F

rom the Roman Empire to the Renaissance by way of the genius of Leonardo da Vinci and the style of Giorgio Armani, Italy boasts untold riches in terms of its cultural and artistic heritage and is a treasure trove of history and architecture.

For generations, cycling has also had a special place in Italian culture. Italians love cycling. You could even say that Italy is a nation of tifosi (cycling fanatics) ; it has certainly given birth to a number of champions. Many professional cycling races take place here and for amateur cyclists, close to one hundred Gran Fondos are run each year.

The Gran Fondo So…the Italians’ Gran Fondo (“a long distance or endurance c ycl i n g event ” ) has be come t he “cyclospor t ive” of t he French and Quebecers. Open to both recreational cyclists and cyclists competing at an amateur level, t he Gran Fondo of fers a challenging course, usually from 160 to 225 k ilometres i n len g t h, wh ich i ncludes a number of climbs and some spectacular descents, in majestic

surroundings. Participants ride in a safe environment and have sections of road that are closed to vehicle traffic, feed zones, medical assist ance, technical suppor t, and the suppor t and enthusiasm – which can sometimes be way over the top – of hundreds of spectators. Often named after famous cyclists of histor y or inter nationally known manufacturers, the most popular are the Nove Colli, with more than 11,000 participants riding across nine mountains, the Gran Fondo Pinarello, the Gran Fondo Marco Pantani, the Campagnolo (now called the Sportful), the Gran Fondo Colnago and the famous Maratona dles Dolomites, which has 9,000 riders who are now selected by lottery (probably because in 2009, more than 20,000 registered to ride !). www.cyclepresse.com

© sportograf.com

e l’Empire romain à la Renaissance, en passant par le génie de Léonard de Vinci jusqu’au style de Giorgio Armani, l’Italie est riche d’un véritable patrimoine culturel et artistique, et représente un joyau d’histoire et d’architecture.


de Fer, le Col du Télégraphe (traversé 29 fois au Tour de France), le Col du Galibier, le Col du Lautaret, sans oublier son arrivée au sommet de l’Alpe d’Huez. Puis, certainement la plus prestigieuse, l’Étape du Tour qui regroupe 8 500 cyclistes empruntant les routes mythiques du Tour de France. Cette année, pour éviter de refuser des centaines de cyclosportifs, deux épreuves seront présentées (l’acte 1 et l’acte 2). Et finalement, « la dure des dures », le Paris-Roubaix Challenge, où 4 000 cyclistes chevronnés roulent sur une distance de 162 km, dont 18 secteurs pavés (un total de 31,6 km pavés). Sur leur site Internet, un « Bienvenue en enfer » qui en dit long !

L’UCI World Cycling Tour (UWCT) Même l’UCI s’intéresse à l’engouement du cyclisme amateur en lançant l’UCI World Cycling Tour : une série d’évènements de qualifications sanctionnés par l’UCI ayant débuté en avril dernier, en Australie, qui mènera à une grande finale en Belgique, en septembre 2011. Ainsi, les meilleurs de chaque catégorie d’âge roulent maintenant pour l’obtention du convoité maillot « champion du monde ». Jusqu’à présent, six pays y participent : l’Australie, les États-Unis (New York et Fort Collins au Colorado), le Portugal, la Slovénie, la Belgique et la Suisse. Ces courses, en plus de répondre à des critères très stricts en matière d’organisation, doivent également présenter un intérêt touristique. www.uciworldcyclingtour.com

In France Every year more than 250 cyclosportive events are organized throughout France. Since 1982 La Marmotte has included, over a course 174 kilometres in length, 5 180 metres of climbing. It’s an impressive course featuring such legendary climbs as the Col de la Croix de Fer, the Col du Télégraphe (traversed 29 times in the Tour de France), the Col du Galibier, the Col du Lautaret, not to mention the finish line at the summit of the Alpe d’Huez. And then, of course, there’s the most prestigious : the Étape du Tour, which sees 8,500 participants riding the mythical routes of the Tour de France. This year, to avoid having to turn down hundreds of cyclosportifs, two such challenges will be offered (act 1 and act 2). And finally, the “toughest of the tough”, the Paris-Roubaix Challenge, in which 4,000 avid cyclists travel a distance of 128 kilometres punctuated by 15 cobbled sectors (a total of 28.8 km). On their website it says “Bienvenue en enfer”, or “Welcome to hell”, which says it all.

The UCI World Cycling Tour (UWCT) Even the UCI is getting interested in the love affair with amateur cycling and is launching the UCI World Cycling Tour : a series of qualifying events sanctioned by the UCI that started in April 2011 in Australia and will lead to a grand finale in Belgium in September 2011. The best cyclists in each age category now ride to win the coveted “World Champion” jersey. So far six countries

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Plus près de chez nous, une quinzaine de défis cyclosportifs sanctionnés par la FQSC sont présentés de mai à septembre. www.fqsc.net/cyclosportif/ les-cyclosportives-2011 Décidément, le concept Gran Fondo connait une expansion

par Pat Wells

J

fulgurante. L’intérêt grandissant p ou r t ou s c e s é vè ne me nt s cyclistes contribue grandement à l’explosion de popularité que connait présentement le vélo de route, et ce, un peu partout dans le monde. Alors grazie à la République italienne pour cette tradition géniale !

are par ticipating as hosts : Australia, the United States (New York and Fort Collins in Colorado), Por tugal, Slovenia, Belgium and Switzerland. These races, in addition to meeting strict organizational criteria, should also be of interest to tourists. www.uciworldcyclingtour.com

In Québec Closer to home, from May to September, there are 15 or so cyclosportif challenges sanctioned

Sur la route On the road

Gran Fondo New York

e ne me souviens plus vraiment comment j’ai entendu parler de l’événement Gran Fondo New York, mais je me souviens de ne pas avoir hésité avant de m’inscrire.

Je planifiais m’y rendre en voiture mais finalement, c’est avec Porter Airlines que j’ai voyagé. Mon vélo en boîte, me voilà donc dans un Q600 de Bombardier : silencieux, confortable, vraiment sympathique comme transporteur. 18 heures de voiture en moins… précieux ! www.flyporter.com 5 h 45 dimanche matin. Je dois me rendre au Pont George Washington, lieu de départ officiel. Je suis les indications et soudainement, je me

I retrouve à l’avant du peloton, avec une trentaine de cyclistes devant moi, et quelques milliers derrière moi. Puis, à trois mètres de moi, je vois un grand cycliste aux couleurs de BMC. Oui, c’est George Hincapie, le fidèle lieutenant de Lance ! Le départ est donné. Comme prévu, c’est la course pour aller en avant. Après une trentaine de minutes, toujours dans le groupe de tête, sur Riverside Drive, je me retourne et je vois apparaître à ma gauche, nul autre que George. Je présume qu’il a eu une crevaison car il remonte le peloton pour retourner devant. Je ne manque pas ma chance et prends sa roue pour quelques coups de pédale. Très cool de rouler derrière cette légende qui a protégé Lance pendant toutes ces années au Tour de France. Le reste du parcours est vraiment magnifique et le paysage au-delà de mes attentes. Mais finalement, un Gran Fondo, c’est un peu comme le rassemblement d’une centaine de clubs de vélo, tous réunis pour faire la même boucle, avec un départ simultané. Selon moi, la meilleure formule à adopter pour participer à un tel évènement (ou à une cyclosportive), c’est de former un groupe, un peu comme la gang du Club Mansfield de Montréal l’a fait pour GranfondoNY. L’expérience est souvent plus enivrante en groupe et le sentiment de satisfaction enrichi par l’effet de partage du défi.

by the FQSC, which you’ll find on their website : www.fqsc.net/cyclosportif/ les-cyclosportives-2011 T here ’s no doubt t h at t he Gran Fondo concept is experiencing dazzling growth. The increasing interest in all these cycling events is making a decided contribution to the current worldwide explosion of the popularity of road cycling. So grazie to the Republic of Italy for this wonderful tradition !

don’t really recall how I first heard about the Gran Fondo New York, but I do remember that I didn’t hesitate for a moment before signing up.

I had planned to drive down by car but in the end, I traveled with Porter Airlines. My bike was in a travel box, and there we were in a Q600. What a great Bombardier plane : quiet and comfortable. A really nice way to travel. And avoiding 18 hours of driving... priceless ! www.flyporter.com It’s 5 :45 on Sunday morning. I have to get to the George Washington Bridge, the official starting line. I follow the signs and all of a sudden I find myself at the front of the peloton, with about 30 or so cyclists ahead of me and a few thousand behind. Then just three metres away I see a tall rider wearing BMC colours. Yes, it’s George Hincapie, Lance Armstrong’s loyal lieutenant ! Then the ride starts. As expected, there’s a race to be out in front. After 30 minutes or so, still in the front group, on Riverside Drive, I turn my head and see none other than George appear. I assume he had a flat because he rides past the peloton to get back in front. I don’t miss my opportunity and take his wheel for a few pedal

strokes. How cool is that, riding behind this legend who protected Lance during all those years in the Tour de France ! T he rest of t he course was magnificent and the landscape was well above my expectations. But in the end, a Gran Fondo is a bit like a gathering of a hundred of so cycling clubs, all together to do the same ride, with a simultaneous departure. As far as I’m concerned, t he b e s t for mu l a to adopt if you’re going to participate in this kind of event (or in a cyclosportive) wou ld b e to ge t a g r oup t o ge t he r, s o m e t h i n g l i ke t h e Mansfield Club gang of Montreal did in New York. The experience is often more heady in a group and t he fe el i n g of satisfaction can be heightened by the effect of shar i n g t he challenge.

© sportograf.com

Au Québec


par Mari-Jo Lamarche

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Pour voyager comme les pros

Travel like the pros

Vous savez ce qu’ont en commun Garmin-Cervélo et Team RadioShack cette saison? Les deux équipes utilisent le sac Helium de la compagnie québécoise biknd comme sac de transport officiel pour les vélos de leurs coureurs. Compact, léger (vide, son poids est de 9 kg) et robuste grâce à sa base rigide en résine de polyéthylène haute densité, l’Helium demande un démontage minimal, se transporte facilement et se range aisément dans le coffre d’une voiture. Son système de parois gonflables stabilise et protège les pièces d’équipement de votre précieuse monture (pompe incluse). Il est aussi assez grand pour contenir une paire de roues supplémentaire.

599,95 $

* L’Helium n’est pas conçu pour loger les cadres à tige de selle intégrée. The Helium is not designed to accommodate integrated seatpost frames.

Wonder ing what Gar m in- Cer vélo and Team RadioShack have in common this season ? Both teams use the Helium case from Québec company biknd as the official bicycle transportation case for their racers’ bikes. Compact, light (its empty weight is just 9 kg) and sturdy thanks to its rigid high-density polyethylene resin base, the Helium requires minimal disassembly, is easy to transport and fits easily into the trunk of a car. Its system of inflatable padding stabilizes and protects the pieces of your precious frame (pump included). It’s also big enough to accommodate an extra wheelset.

biknd.com X4 Gel El’Diablo

X4 Gel El’Diablo

Plus rien dans les jambes, vous manquez de jus pendant vos longues sorties ou vous craignez la fringale? Le gel X4 de la gamme de produits Pro Circuit Endurance est un gel énergisant à base de guarana et de ginseng. Facile à consommer grâce à sa composition liquide, il procure « une décharge immédiate d’énergie » qui vous aidera à surmonter la fatigue lors d’efforts violents ou prolongés. Disponible en format de 30 ml et en bouteille de recharge de 500 ml, il est pratique et écologique !

procircuit.ca/endurance

You’ve got nothing left in your legs and are running out of steam on your longer rides, or you’re afraid of bonking? The X4 gel from the Pro Circuit Endurance folks is an energy gel with a guarana and ginseng base. Easy to take in and absorb because it’s a liquid, it provides an immediate energy boost that’ll help you beat fatigue during extreme or prolonged efforts. Available in 30 ml format and 500 ml refill bottle, it’s practical and eco-conscious.

ASSOS T FI.Mille_S5

ASSOS tB.laalaLai

ASSOS T FI.Mille_S5

La Suisse n’a pas uniquement son champion cycliste, Fabian Cancellara, elle a aussi son leader dans la confection de vêtements techniques de vélo : ASSOS. Avec son T FI.Mille_S5, le manufacturier offre un cuissard à bretelles pour homme conçu spécifiquement pour les longues distances. Grâce au design ergonomique AEPD et sa construction en 4 panneaux, il permet une liberté de mouvement, une compression musculaire et assure aussi une meilleure ventilation. Un cuissard dessiné pour optimiser le confort et la performance.

Une nouveauté pour les femmes chez ASSOS : une combinaison une pièce parfaite pour les sorties chaudes d’été. Conçu pour les cyclistes qui recherchent confort, fonctionnalité et performance, le cuissard avec bretelles et haut sans manches a été dessiné spécifiquement pour épouser l’anatomie féminine : légèrement plus large au niveau des hanches et affiné à la taille, sans toutefois comprimer la poitrine.

The Swiss have more than their champion cyclist Fabian Cancellara, they also have their leader in the creation of technical cycling garments: ASSOS. With its T FI.Mille_S5, the manufacturer is offering a men’s bib specially designed for long distances. With its ergonomic AEPD design and 4-panel construction, it facilitates freedom of movement, provides muscle compression, and ensures better ventilation. These are cycling bibs designed to optimize comfort and performance. Black, Blue, Red, White

Le tB.laalaLai est doté, au niveau des cuisses, d’un insert en élastique spécial qui permet de maintenir la tenue en place – sans ressentir de pression supplémentaire – et son tissu en spandex de haute performance assure une compression musculaire optimale. Finalement, un must pour tout vêtement de vélo, une petite poche à fermeture placée dans le dos pour ranger ses effets personnels.

Something new from ASSOS for women: a one-piece suit perfect for hot summer rides. Designed for cyclists looking for comfort, functionality and performance, this bib and sleeveless top has been specifically designed for the female physique: slightly larger in the hips and smaller in the waist, without squeezing the chest.

259,99 $

Noir, Bleu, Rouge, Blanc

339,99 $

Noir/Blanc, Blanc/Noir, Blanc/Vert, Blanc/Rouge

ASSOS tB.laalaLai

For the thighs, the tB.laalaLai has a special elastic insert that keeps the suit in place – without adding any further pressure – and its high-performance spandex material ensures optimal muscle compression. Lastly, a must for biking garments, there’s a small zippered pocket on the back to hold personal items. Black/White, White/Black, White/Green, White/Red

339,99 $

assos.com 36 | cyclepresse

www.cyclepresse.com


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par Peter Oliver

rubrique Column

boyaux Take onTubulars

À propos des The C

ertains cyclistes ne roulent qu’en boyaux. Selon eux, quand tu les essaies, tu ne peux pas faire autrement qu’avoir la piqûre. Les pneus (clinchers) sur lesquels tu roulais auparavant deviennent alors moins séduisants.

© cyclepresse

Brett Hahn, chef de produit de la branche nord-américaine chez Continental, dit que chez les pros, plus de 90 % du peloton roule en boyaux lors des courses comme le Tour de France. Il avoue que « l’héritage compte pour beaucoup.» En Europe, les pros roulent en boyaux parce qu’ils ont toujours roulé en boyaux. Mais Hahn donne trois raisons pour lesquelles se convertir au boyau est un choix judicieux, pour les pros comme pour les amateurs – sécurité, performance et qualité de roulement. Quand on pense à la sécurité, Hahn constate « qu’avec un boyau, tu risques moins d’avoir une crevaison en le pinçant, qu’avec un pneu. » Et quand tu en as une, dit-il, tu peux rouler en toute sécurité pendant quelques kilomètres avec moins d’air dans ton boyau. L’aspect sécurité et l’avantage de la performance sont impliqués lors des virages ou lorsque tu t’inclines d’un côté ou de l’autre avec ton vélo ; la forme plus arrondie du boyau « supporte mieux le poids du cycliste, » dit Hahn. Mais c’est au niveau de la qualité de roulement que le boyau se démarque vraiment. Le boyau, soutient Hahn, «se déforme mieux à la surface de la route, réduisant 38 | cyclepresse

la friction sur la chaussée. » Il dit que c’est particulière me nt v ra i pour les pneus plus larges comme les 25 mm. Une conduite plus souple peut aussi réduire la fatigue générale du corps ressentie lors des longues sorties. Finalement, rouler en boyaux permet de réduire le poids total de la roue puisque les jantes des boyaux ne nécessitent pas les flasques plus hautes utilisées pour les pneus. Malgré ces avantages, les roues à pneus demeurent le premier choix des coureurs amateurs et des cyclosportifs. « Le prix à l ’achat et la facilité d ’utilisation » cite Hahn, poussent ces derniers à opter pour les pneus. Bien que quelques modèles de boyaux ne coûtent que 40 $(le boyau), c’est quand même plus que de remplacer une chambre à air à 4 $. De plus, l’idée de mettre de la colle sur un boyau n’est pas super intéressante. Se convertir au boyau implique aussi qu’un jeu de roues soit monté sur des jantes à boyaux. Mais, pour les coureurs du Tour (qui ne paient pas pour leur équipement), le moindre détail inf luence la per formance. Et si quelque s dol lar s de plus peuvent aboutir à ce qu’Hahn appelle un « véritable effet sur la performance, » pourquoi ne pas essayer ?

or many cyclist s, r iding tubular tires is a kind of love affair. Once you have r idden t ubu lar s, t hey ’ l l tel l you, you are smitten. Clinchers become like the girl (or guy) you dated in high school – great while it lasted, but in retrospect, what were you thinking?

Ride quality, though, is where tubulars really shine. Tubulars, Hahn claims, “conform better to the road surface, reducing rolling resistance.” He says that is especially true of wider tires, e.g, 25mm. Smoother rolling can also reduce overall body fatigue in a longer ride. Finally, riding tubulars usually results in a reduction of overall wheel weight, since tubular rims don’t require the deeper flanges needed for clinchers.

T he words used to describe t he r ide qual it y of t ubular often resonate with a romantic mellif luence: supple, smooth, plush, silky. But is that just a bunch of sweet talk, or does the performance of tubulars really outclass clinchers?

Despite these apparent advantages, however, clinchers remain the overwhelming choice for amateur racers and recreational riders. “Cost of entry and ease of use” are the reasons Hahn cites for non-pros migrating toward clinchers.

Brett Hahn, North American brand manager for Continental, says that more than 90 percent of the pro peloton in races like the Tour de France are on tubulars. He concedes that “heritage drives a fair amount of it,” meaning that the pros in Europe ride tubulars because the pros in Europe have always ridden tubulars. But Hahn points to at least three reasons why going tubular makes practical sense, for pros as well as amateurs – safety, performance, and ride quality.

Although some tubular models cost as little as $40 a tire, that’s st i l l more t han replacin g a $4 inner tube. The perceived annoyance of gluing on a tire is another deterrent. And of course a switch to tubulars requires a commitment to a set of wheels with tubular rims.

© cyclepresse

Les mots utilisés pour décrire la qualité de roulement du boyau sont aussi assez particuliers: souple, doux, confortable. Est-ce que la performance du boyau dépasse vraiment celle du pneu ?

says, it is possible to safely ride miles on an air-less tubular. Safety and a performance advantage combine when cor ner ing or leaning side to side; the rounder shape of a tubular tire “supports your weight better with more consistency,” says Hahn.

F

When it comes to safety, Hahn notes that “you are far less likely to get a pinch flat with a tubular than a clincher.” If you do get a flat, he

But for guys riding the Tour ( w h o d o n ’t p a y fo r t h e i r equi­pment anyway), every edge in performance counts. And if just a few dollars more for tires can result in what Hahn calls a “profound effect in performance,” maybe it’s time you started your own love affair. www.cyclepresse.com



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