Prix (TTC) : 70,00 €
9 782370 740007
Pantone Cool grey 10C
« Je souhaitais créer Miss Dior pour voir surgir une à une toutes mes robes du flacon et habiller les femmes d’un sillage de désir. » Christian Dior
sommaire
avant-propos introduction Christian Dior et ses amis artistes Les robes Dior, Bonheurs tissés Influences, Jardins muses Miss Dior, parfum de l’amour, parfum du premier défilé Les miss du 30 Montaigne Miss Dior et les stars Le parfum de l’amour La vie en rose L’âme Dior Un rêve parisien Flacon signature Codes confidentiels : Le pied-de-poule Codes confidentiels : Le nœud Codes confidentiels : La rose De chypre et d’amour François Demachy, créateur-parfumeur de Dior MISS DIOR par POLLY APFELBAUM LARA BALADI CAROLE BENZAKEN LEE BUL KAREN KILIMNIK CARLA MATTII MARIA NEPOMUCENO SHIRIN NESHAT TOMOKO SHIOYASU ALYSON SHOTZ HANNAH STARKEY JOANA VASCONCELOS IONNA VAUTRIN LIANG YUANWEI NIKA ZUPANC english texts légendes remerciementS
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christian dior et ses amis artistes
« Courir aux quatre coins du nouveau Paris inventif, cosmopolite, intelligent, prodigue de nouveautés vraiment neuves… » Christian Dior a connu le Paris des années vingt dans l’effervescence des Années folles, à l’époque où « l’art moderne avait encore des airs de messe noire ». Si les laques de Dunand et les consoles en macassar de Ruhlmann perpétuent un règne fastueux, c’est un autre monde qui l’attire : celui d’une jeunesse qui se rencontre au Bœuf sur le toit et s’ouvre à toutes les nouvelles influences. « Ce temps merveilleux, ce temps de la jeunesse, je l’ai millésimé en 1928 », dira Christian Dior. Christian Dior noue un réseau d’amitiés durables, comme le groupe des Six. Son ami musicien Henri Sauguet le présentera notamment à Christian Bérard. Ses complices s’appellent Darius Milhaud, Georges Auric, Francis Poulenc – Jean Cocteau restant à ses yeux celui qui « éclairait tout, expliquait tout ».
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Ce n’est pas en érudit, pas plus qu’en marchand, que Christian Dior va retranscrire son amour du Beau, son seul guide restant la sensibilité, rendue plus expressive par la soumission aux règles du métier. Avec, pour devise, celle qu’il prêtait à son ami Christian Bérard : « Transformer l’existence quotidienne en une féerie intense. » Près de quarante noms de musiciens se transformeront en noms de robes…
l’âme dior
Elle est l’héroïne de Christian Dior et son héritage tout à la fois. Avec Miss Dior, le parfum traduit l’âme d’un couturier, son audace et sa vision. En 1947, Christian Dior a le projet un peu fou de bouleverser les codes de l’élégance. Il avait appelé ses premières robes Amour, Tendresse, Bonheur. Il propose une collection rigoureuse et opulente à la fois, faite de tailles fines et marquées, d’épaules adoucies et de hanches arrondies par jupes corolles, sculptées sur le corps de femmes-fleurs par une débauche de taffetas ou de satin duchesse, comme autant de pétales mouvants et stylisés. Ainsi est née l’âme de Miss Dior, parfum couture des origines, fragrance mythique qui a accompagné la naissance d’une élégance retrouvée, chic et désinvolte, plus contemporaine que jamais.
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miss dior par
MISS DIOR PAR lee bul
L’œuvre créée par Lee Bul à la demande de Dior, de 5 mètres de haut et 3 mètres de diamètre, pèse près de 500 kg. Un manifeste artistique à la mesure de cette fille de militants sud-coréens, ayant grandi dans un pays soumis à l’ordre des régimes militaires. En 1987, année de l’instauration de la démocratie dans le pays, la jeune fille passe sa licence d’art à Séoul. Si elle débute dans la sculpture, elle élargit rapidement ses techniques pour revisiter la conception classique de la beauté. Dès la fin des années 1980, se livrant à des performances mi-grotesques mi-érotiques, elle devient une figure de la scène artistique underground à Séoul comme à Tokyo. En 1997, son installation Majestic Splendor, qui présente des poissons ornés de perles en décomposition dans des sacs en plastique, fait scandale au MoMA de New York. La polémique réussit à Lee Bul : le commissaire d’exposition Harald Szeemann lui propose d’exposer son installation à la Biennale de Lyon. Artiste iconoclaste, elle s’intéresse notamment au corps humain, dont elle interroge les différentes dimensions. Fascinée par la place de l’humain dans une société marquée par les technologies, Lee Bul inaugure la série des Cyborgs (mi-machines, mi-humains), dont une sélection est montrée dans le cadre de la Biennale de Venise en 1999. Invitée à représenter le pavillon coréen, elle choisit d’y installer une cabine de karaoké, première œuvre d’une série sur ces espaces de loisirs typiques des métropoles asiatiques. Depuis, celle qui compte parmi les principaux artistes asiatiques contemporains enchaîne expositions personnelles et collectives aux quatre coins du monde. En 2007, elle crée, pour la Fondation Cartier, une douzaine de sculptures monumentales en cristal et aluminium autour du thème de l’histoire et de la mémoire. Les œuvres de Lee Bul sont inventives, provocantes et souvent monumentales, à l’image de cette installation placée sous le signe de la réminiscence et de la transformation avec, en son cœur, la mémoire olfactive d’un parfum, Miss Dior, que Lee Bul a revisité à sa manière, magnifiant, depuis Séoul, la lumière d’une légende née à Paris.
Lee Bul en 5 dates 1964 : Naissance à Yeongwol (Corée du Sud). 1997 : Exposition au Museum of Modern Art, New York. 2002 : Exposition au New Museum of Contemporary Art, New York. 2007 : Exposition à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris. 2012 : Exposition au Mori Art Museum, Tokyo.
MISS DIOR PAR Maria Nepomuceno
La Brésilienne Maria Nepomuceno a étudié la peinture et le dessin pour ensuite travailler pour le design industriel. Pour l’exposition, cette artiste crée une œuvre organique, tactile et particulièrement visuelle. Ses matériaux de prédilection, la corde de nylon, la paille et la perle, sont tissés en spirales, dans un mouvement infini, pour former des séries de sculptures mouvantes et organiques, que l’artiste combine entre elles au fil des expositions. Telle une matière vivante et généreuse, elle tisse un lien de connexion inépuisable, qui fait écho à la vie quotidienne comme aux mondes génétiques ou cosmologiques. Dans ses mains, le flacon Miss Dior devient un totem d’argile, comme un talisman envahi de racines et de tentacules.
Maria Nepomuceno en 5 dates 1976 : Naissance à Rio de Janeiro (Brésil). 2010 : Exposition à la galerie Victoria Miro, Londres. 2012 : « Tempo Para Respirar », Turner Contemporary, Kent. 2013 : « Tempo Para Respirar », musée d’Art moderne de Rio de Janeiro. 2013 : « Brasiliana », Schirn, Francfort.
MISS DIOR PAR shirin neshat
Ce jour-là, à New York, Greene Street semblait avoir été évacuée pour les besoins d’un tournage. Une rue entièrement vide, où de rares passants circulaient devant les magasins, tous fermés. Pas d’eau, pas d’électricité. L’ouragan Sandy avait laissé des traces visibles dans ce quartier habituellement en ébullition, et pour lors comme coupé du monde. Tous les locataires de l’immeuble avaient déserté, mais Shirin Neshat était la dernière à être restée. Tenace, comme un olivier aux branches centenaires. Sereine, fille d’un Orient où le temps se quantifie moins qu’il ne se célèbre, comme une promesse d’éternité. Son appartement jouxte son studio, un loft aux vastes fenêtres à rideaux noirs. Ses yeux sombres, dessinés comme ceux d’une déesse égyptienne, la révèlent autant que sa voix, son allure, d’une finesse extrême, tout en retenue et en émotion. Iranienne installée à New York, dans son grand pull blanc dont elle tire les manches pour réchauffer ses mains, Shirin Neshat se souvient encore de la guerre entre l’Iran et l’Irak, et de ces moments où il fallait se cacher dans les sous-sols. Elle parle de cet état de danger et de crise que les Orientaux gèrent d’une autre manière que les Américains. La dépendance au confort fait que sa privation génère une forme extrême de panique, de désarroi. Tout naturellement, Shirin raconte sa rencontre avec Natalie Portman, qui s’est établie dans l’empathie, la reconnaissance. « J’étais très flattée qu’elle connaisse mon travail. Je n’avais jamais collaboré avec une célébrité. » C’est dans la chambre d’un hôtel modeste que l’icône hollywoodienne reçoit Shirin, partageant d’emblée avec elle le sens du passé, de la famille, de tous ces moments liés à l’humilité de la tradition. Shirin, musulmane, Natalie, juive, échangent des correspondances secrètes, que Illusions and Mirrors, un film magnifique tourné en partie à Jones Beach, révèle, dans une sorte de conversation universelle et intimiste en noir et blanc consacrée à la beauté des femmes et à leur force inébranlable. « Nous sommes toutes les deux religieuses, mais sur un mode très séculier », dit Shirin Neshat à propos de Natalie Portman, confrontée à un rôle extrême, dépouillé de tout artifice scénique. Il s’agit d’une immersion dans l’âme d’une héroïne confrontée à des rêves noirs et qui soudain retrouve l’énergie de la vie. Un message d’absolu en manière d’ode à la vie, dont Miss Dior est aussi l’incarnation.
Shirin Neshat en 5 dates 26 mars 1957 : Naissance à Qazvin (Iran). 1993 : Première exposition personnelle à New York (Franklin Furnace). 1993-1997 : Réalisation de l’œuvre The Women of Allah. 1999 : Lion d’or de la 48e Biennale de Venise avec le film Turbulent. 2009 : Sortie du film Women Without Men, Lion d’argent de la Biennale de Venise.
« Avec une femme comme Natalie Portman, il faut mettre en valeur sa beauté d’une autre façon, non pas seulement son corps, son visage et ses yeux, mais aussi sa beauté intérieure. »
Comment s’est passée la première rencontre avec Natalie Portman ? D’abord, je n’y croyais pas… Puis j’ai reçu un coup de téléphone de Natalie Portman… Elle était à New York et je suis allée la rencontrer à son hôtel. Le courant est tout de suite passé… Ce que j’aime chez elle, c’est son humilité. Mais c’était un sacré défi de dénicher une idée en si peu de temps, le tournage étant prévu pour le printemps suivant ! Il s’est alors passé une chose intéressante. J’ai travaillé, il y a longtemps, avec un grand ami, le directeur de la photographie Darius Khondji. Il se trouve que Natalie a collaboré avec lui sur deux films, dont My Blueberry Nights de Wong Kar-Wai. C’était parfait. J’ai tendance à osciller entre des thèmes très universels et des sujets spécifiquement iraniens. Quoi que je fasse, il y a toujours un côté très psychologique, très existentiel. S’il n’y a pas de références politiques ou religieuses directes, je veux qu’elles soient sous-entendues. J’ai pensé également qu’il serait formidable de renouer avec le style des vidéos surréalistes, comme celles réalisées à l’époque de Man Ray. Je voulais quelque chose de très ludique et de lyrique, mais aussi de très simple, car nous ne disposions que de deux jours de tournage. La qualité de l’image était importante. Je voulais quelque chose qui ne fasse pas trop photographique, qui fasse plutôt penser à un tableau. J’ai regardé les images de Man Ray et j’ai remarqué qu’il plaçait souvent un verre devant l’appareil pour créer une illusion d’objets flous et insolites. Tout a été monté sur story-board, mais on a dû beaucoup improviser.
Que signifie le titre Illusions and Mirrors ? Ce film raconte l’histoire d’une femme qui rêve, même si l’on ne sait pas vraiment s’il s’agit d’un cauchemar ou de la réalité. Elle voit sans cesse l’ange de la mort qui essaie de la conduire vers la chambre des abysses alors qu’elle s’efforce de se tourner vers la lumière. Au début, on la voit sur une plage, éclairée par une lumière très forte, prise en surexposition. Sa vision devient progressivement floue, elle ne comprend pas pourquoi tout commence à paraître légèrement irréel. Lentement, elle aperçoit cette silhouette noire, qui avance, sortie de l’un de mes rêves. Malgré elle, elle suit cet ange de la mort, qui la conduit vers
une demeure. Celle-ci baigne dans une obscurité totale qui contraste avec la lumière éclatante de l’extérieur. Nous avons joué avec cette idée afin de rendre le lieu étrange et effrayant. Lorsqu’elle y pénètre, elle voit d’autres êtres humains, la scène pourrait se dérouler après la mort. Elle se voit elle-même comme si elle était aux enfers. Ce film porte sur les contrastes entre intérieur et extérieur, entre lumière et obscurité.
Comment définiriez-vous cette expérience ? Si un artiste a vraiment de la chance, la magie peut s’opérer dans le travail. Il faut vraiment chercher cette magie et essayer de la préserver pour créer quelque chose d’encore plus beau. On ne peut forcer une grande idée, il faut rechercher cette magie et la rendre perceptible. Ce projet m’est venu par hasard, je n’ai rien fait pour que cela arrive. Cette collaboration était prédestinée. Parfois, les œuvres d’art qui naissent fortuitement sont les plus belles.
Pourquoi s’exprimer en noir et blanc plutôt qu’en couleurs ? Le noir et blanc apporte une certaine sévérité qui me plaît. Je vois le beau comme l’expression d’une symétrie, d’une abstraction et d’une harmonie. Pour moi, les couleurs sont très gênantes. Le noir et blanc est la plus belle représentation de notre réalité. J’y vois beaucoup plus de vérité et d’honnêteté. Je trouve que la couleur est trop jolie, trop séduisante.
Est-ce pour cela que vous voyez Natalie Portman en noir et blanc ? Jamais je ne filmerais Natalie en couleurs. Avec Natalie, il faut retourner à l’essentiel. Elle est si belle, elle a déjà été représentée de façon si glamour, alors il me semble que la couleur risquerait de dissimuler en quelque sorte sa vraie personnalité. Il faut trouver l’équilibre entre l’intérieur et l’extérieur d’une personne ; une stylisation excessive tend à désintellectualiser une femme. Avec une jeune femme comme Natalie, il faut mettre en valeur sa beauté d’une autre façon, non pas seulement son corps, son visage et ses yeux, mais aussi sa beauté intérieure.
MISS DIOR PAR Ionna Vautrin
Son nom résonne sur toutes les lèvres. Ses créations décrochent des disques d’or et s’arrachent par palettes, à travers le monde entier. Après avoir collaboré avec George J. Swoden (cofondateur du groupe Memphis) en Italie et le duo de choc Erwan & Ronan Bouroullec en France, Ionna Vautrin, 33 ans, a élu domicile à Paris où elle travaille désormais. Nouveau chef de file d’un design organique, narratif et généreusement coloré, la lauréate 2010 du Grand Prix de la création de la Ville de Paris enchaîne les hits et les succès. Des succès mérités, s’imposant comme les suites logiques d’un design distillé à partir de rêves. Et d’histoires racontées à la manière de contes, œil pour œil, trait pour trait. Toujours sur le fil d’une rencontre improbable entre industrie et poésie, son style presque indéfinissable ne cesse de marquer les esprits. Pour l’impact de son évidence, pour ses jeux de matières élémentaires et son incroyable énergie. De ses tirelires ludiques intitulées judicieusement Pour ma retraite (signées en 2004 pour Industreal) à la récente petite lampe Binic, atavique et bretonne – tout comme sa créatrice –, et conçue en 2010 pour la maison de luminaires Foscarini, la narration de ses objets naît de l’abstraction. Peu importe l’imaginaire que l’on veut y coller, les paysages singuliers dessinés par Ionna Vautrin regorgent de petits secrets, doublés d’une incandescente vérité. L’épure de ses formes génère une spontanéité d’effets. Entre le miroir Cyclope ressuscitant l’œil de sorcière pour l’éditeur Moustache (2011) et sa lampe Forêt illuminée, pièce majeure des collections de la novatrice entreprise luxembourgeoise Superette, la designer du moment nous reçoit place Sainte-Marthe, au sein de son atelier aux vues pigeonnantes sur les toits de Paris. Elle revient pour l’occasion sur la genèse et l’inspiration d’une pièce unique, monumentale, pensée pour le parfum Miss Dior. Mythe au service du mythe, lorsque le design épouse la couture, l’impact du talent de Ionna Vautrin se révèle garanti.
Ionna Vautrin en 5 dates 1979 : Naissance le 23 octobre en France. 2002 : Diplôme de l’École de design Nantes Atlantique. 2010 : Grand Prix de la création de la Ville de Paris. 2010 : Édition de la lampe Binic pour Foscarini. 2011 : Fondation de son propre atelier à Paris.
MISS DIOR by Nika Zupanc
En utilisant la féminité comme une arme, doublée de son humour mordant, Nika Zupanc challenge la scène internationale du design depuis l’an 2000. Entre art et objet, fantasme et narration, la créatrice slovène signe un pavillon hypnotique et sensuel, œuvre dédiée à l’icône Miss Dior. Conjugués au singulier ou au pluriel, ses secrets féminins s’affirment comme des révélations. À l’inverse du dicton qui voudrait que la forme suive toujours la fonction, Nika Zupanc assume aujourd’hui pleinement l’armada d’étiquettes qui lui collent à la peau. Qui plus est, lorsqu’on lui ressort l’éternel chapitre sur son thème de prédilection, en recentrant le débat sur l’extrême féminité de ses créations. Diplômée en l’an 2000 de l’Académie des beaux-arts et du design de Ljubljana, elle devra pourtant attendre 2007 avant d’exploser sur la scène du design international et de se faire un nom. Depuis le lancement de sa lampe Lolita, premier projet édité et produit par Moooi, l’artiste-designer slovène ne cesse d’interroger la femme et sa place dans la société contemporaine, ses forces, ses faiblesses et ses propres contradictions. Design objet, séries limitées, architecture intérieure ou installations… Tous les vecteurs lui sont bons pour dresser le portrait du sexe dit « faible » et le révéler « fort », dans toute sa dimension. De sa vénération pour une poupée en celluloïd ayant appartenu à sa mère, à son lustre Pom Pon conçu en 2011 dans le cadre de sa collection en autoédition (« La Femme et la Maison »), son exploration de la féminité sous toutes les coutures donne lieu, depuis une décennie, à une galaxie de formes et de manifestes visuels déjouant les clichés même du kitch, pour préférer la sensualité et la séduction. Aujourd’hui éditée chez Moooi, Nodus et Moroso, reconnue dans le monde entier pour ses collaborations avec Rossana Orlandi et ses interventions conceptuelles interrogeant l’intégralité des archétypes féminins, la créatrice à l’élégance punk ouvre les portes de son studio de Ljubljana. Et délivre, à la manière d’un conte, le récit d’une pièce d’exception. Une œuvre sous forme de pavillon, conçue pour célébrer le parfum Miss Dior et directement inspirée d’un pamphlet de Virginia Woolf. Culture et nature en fusion, lorsque Nika Zupanc transforme Miss Dior en héroïne, la vie s’émancipe à foison. Fantaisiste ou fantasque, dédiée aux femmes, à leurs désirs et à leurs aspirations.
Nika Zupanc en 5 dates 1974 : Naissance le 17 mars en Slovénie. 2000 : Diplôme de l’Académie des beaux-arts et du design de Ljubljana. 2005 : International Young Designer Entrepreneur of the Year Award attribué par le British Council. 2007 : Édition de son premier objet, la lampe Lolita chez Moooi. 2012 : Architecture et design intérieur du restaurant italien As Aperitivo à Ljubljana.