Une Aventure Nous Attend...

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Une aventure nous attend... (Notre Voyage de CM2 en France - mars- avril 2019)

Editions “Rosa Lila” du CCC du Lycée Franco Hondurien Tegucigalpa, Honduras, Juin, 2019. 2


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Les auteurs Berrios Ortega Emilie Antonella, Cáceres Andino Sebastián, Díaz del Valle Sabillón Sophía Isabel, Duarte Amador Valentina, Funes Naveda Hellen Jacqueline, García Lara Fernando Antoine, Henríquez Padilla Ernesto Amaru,Hernández Munguía Ian Ricardo, Lagos Díaz Leonor, Laínez Solórzano Stacie Roxana, Maldonado Cruz Julio Roberto, Martínez Blandino Gabriel Alfonso, Mejía Durán Eliana Valeria, Meza López Paola Camila, Núñez López Eliana Melina, Ollivier Pavón Theo Joseph Armando, Pérez Sánchez Rocío, Ramírez Álvarez Aurora Mercedes, Reyes Rodríguez Carlos Roberto, Rosales Hernández Diego Alfonso, Sanz Nicolas, Saravia Aguilera Victoria Isabella, Sourd Zúniga Erika Madeleine, Tinoco Díaz Mariela Sofía, Velásquez Álvarez Ana Camila. Avec la participation des professeurs : Lara Sanz et Danilo Villanueva Edition: Karine Bourgogne, Teresa Leyva. 4


Sommaire Chapitre 1: Dépêchez-vous!

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Chapitre 2: “Waiting for you, les Alpes!” BTS

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Chapitre 3 : La vie en rose

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Chapitre 4 : Nos sentiments et nos émotions

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Chapitre 5 : Notre aventure en 6e !!

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“ Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page. » SaintAugustin

On est revenu du voyage et la maîtresse avait des idées folles : elle voulait raconter le voyage et en faire un livre et illustrer ce livre avec des aquarelles. Oh non, nous nous sommes écriés : « nous ne savons pas dessiner ! » (Nicolas) -

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Ce fut difficile de se souvenir dit Sophia Mais pourquoi ? demande la maîtresse Trop d’émotions, trop proche de nous, on a vécu un moment trop fort dit Léonor C’était difficile car comme c’était trop récent, on ne se souvenait que des moments tristes, des moments désagréables ; on n’avait pas assez de recul (Sophia) On s’est mis à travailler en groupe, et on a décidé de faire 5 chapitres, un sur les transports (le voyage dès le départ), un autre sur les Alpes, un autre sur Paris , un 4ème chapitre sur ce qu’on avait ressenti car c’était trop fort et un 5ème chapitre sur ceux qui n’étaient pas venus avec nous (Erika et Antoine) pour qu’ils nous racontent ce qu’ils avaient fait pendant ce temps. (Ian) Presque toute la classe voulait faire partie du groupe sur les Alpes ! (Nicolas) En groupe, les bons moments sont venus (Amaru) C’était difficile de se souvenir car il y avait tant de moments, tant de choses, tant d’instants….on a vécu tant d’histoires…(Emilie) C’était difficile d’exprimer ce qu’on avait ressenti en français, ça venait en espagnol en premier, il fallait après s’efforcer d’écrire en français (Rocío) Il nous manquait des synonymes, des expressions, du vocabulaire, des termes précis (Stacie) Il y avait des moments où tout venait à la fois, les idées, les émotions, les évènements et on ne savait plus comment faire pour rédiger (Hellen) C’était difficile car on n’a jamais écrit un livre (Ana) 7


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On a ressenti plein d’émotions en écrivant parce qu’on a vécu à nouveau le voyage (Théo) C’était dur car j’étais triste de me souvenir d’un voyage que je n’ai pas fait, des semaines où je suis resté ici (Antoine) C’était difficile de s’entendre sur quoi écrire (Paola) J’ai aimé les cours de dessin avec le professeur Carlos Mejía car on ne savait pas ce qu’était une aquarelle, on ne savait comment dessiner et il nous a aidé (Diego) Les souvenirs venaient quand on a fait les ateliers avec la maîtresse les après-midis, après la classe, ça nous a beaucoup aidé, ce fut plus facile (Julio) On s’est aidé des photos pour nous souvenir (Ian) En voyant les photos, on avait des attaques d’émotions (Sophia) En voyant les photos, beaucoup se sont mis à dire qu’ils n’étaient pas sur les photos (Valentina) A la fin, un livre ce sont des émotions, de la joie, de la tristesse, le fait de l’écrire c’est un souvenir qui se matérialise, qui restera à jamais car écrire nous a aidé à exprimer tout ce qu’on a vécu (Aurora).

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Chapitre 1: Dépêchez-vous!

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Le Grand Voyage Le vendredi 15 mars 2019 a commencé le voyage en France, notre aventure autour du monde. Eh oui, autour du monde, vous avez bien lu, parce que nous partons du Honduras, puis nous allons au Salvador, pour aller jusqu’en Europe, jusqu’à Madrid, en Espagne et nous atterrissons à Genève en Suisse car c’est à côté du chalet (qui se trouve à Saint Jean d’Aulps) où nous allons passer les dix premiers jours de notre séjour et nous finirons notre voyage à Paris, la capitale de la France. Mais revenons à notre départ: “on était désespéré pour partir, on attendait avec impatience ce jour” dit Léonor “ Mais non! dit Carlos, je n’étais pas paniqué car je savais que tout allait bien se passer! Oh ! Oh! dit Sebastian, je me souviens que j’ai oublié mon passeport aux contrôles dans l’aéroport de San Salvador et le pilote m’a dit que sans passeport je ne pouvais pas monter dans l’avion.” J’ai pensé que j’allais rester là au Salvador et que je n’avais même pas commencé le voyage. Je me suis mis à pleurer. Heureusement, la maîtresse m’a aidé et nous avons retrouvé mon passeport. Le vendredi matin, ma mère, mon père mon frère et mon grand-père, toute ma famille est venue m’accompagner dit Carlos, mes deux tantes sont venues avec ma maman et elles ont pleuré toutes les trois dit Théo. Amaru et Léonor étaient partis au Salvador le mardi pour une compétition de mathématiques. On allait les rejoindre à l’aéroport de San Salvador. Amaru se souvient qu’il voulait être le plus vite possible dans l’avion pour pouvoir jouer sur les tablettes de l’avion. Sebastian se souvient que sa grande sœur qui est en classe de Terminale est sortie de son cours pour venir l’embrasser alors qu’il était déjà monté dans le bus. Amaru et Léonor nous attendaient à l’aéroport et ils étaient affamés- ne cesse de répéter Amaru. Je me souviens que je suis allé m’asseoir tout au fond du bus avec Théo. Je me souviens que Ian était à côté de Sebastián.

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Je me souviens – dit Léonor – que la dame de la douane était très lente. – Oh oui !- s’écrit Amaru, il y avait dix enfants qui étaient passés et Léonor était toujours avec cette dame. Elle m’a fait penser au paresseux du film Zootopia ! Je me rappelle qu’à la frontière, en passant la douane, il y avait des mendiants et des handicapés qui mendiaient. Je me souviens qu’un douanier anti-drogue est monté dans le bus avec un chien- un labrador. Je me souviens que j’ai caressé le chien. Je me souviens que Isabella a eu peur du chien. Je me souviens qu’ils ont vérifié toutes les valises, il a fallu sortir toutes les valises, les scanner et les remettre dans le bus. Je me souviens qu’on s’est arrêté à San Miguel pour manger au Burger King. Stacie et Carlos ont gardé leur couronne de roi du Burger King. Stacie disait qu’elle était la reine et que le château de Versailles était sa maison ! Je me souviens que la chaussure d’Armand s’est cassée alors qu’il sortait du Burger King. Je me souviens que je ne supportais plus le bus après San Miguel, j’avais envie d’arriver à l’aéroport. Je me rappelle qu’en arrivant à l’aéroport j’ai vu Léonor sauter de joie et crier. Je me souviens qu’Amaru ne voulait que manger et il n’a pas pu ! Il était désespéré car il pensait manger à l’aéroport et comme nous sommes arrivés en retard, nous avons dû courir et Amaru n’a pas pu manger, il a dû attendre que l’avion décolle…. Je me rappelle que les Salvadoriens disent « chido » pour dire génial – dit Amaru Je me souviens que le chauffeur du bus a cassé la poignée de ma valise en la déchargeant du bus à l’aéroport du San Salvador. 13


Je me rappelle qu’on a fait la queue pour enregistrer les valises à l’aéroport et on a appris que le système informatique venait de rendre l’âme. Je me souviens que l’enregistrement des valises a été très très long. Je me souviens qu’on s’est mis à courir pour passer les contrôles, il n’y avait plus personne dans l’aéroport, la maîtresse criait et répétait sans cesse « dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! » Je me souviens que je me suis dit que la classe de Bastien ne passerait pas- ajoute Carlos. Je me souviens que le pilote est sorti pour nous dire qu’il fallait embarquer tout de suite ou bien on perdait l’avion. Je me rappelle que j’étais assis à côté de Brisia – dit Sebastián- et qu’elle ne cessait de répéter « on va mourir, on va mourir ! » parce qu’elle n’avait jamais pris l’avion. Je pensais que les hôtesses allaient me gronder si je laissais la nourriture dans mon plateau – dit Carlos Je me rappelle que Hellen me posait plein de questions : - Eh Carlos, pourquoi ils nous donnent à manger ? – Eh Carlos, où sont les toilettes ? – Eh Carlos, pourquoi ceci ? Pourquoi cela ?, je n’en pouvais plus ! Je me rappelle quand on a atterri à Madrid….. On était sur un autre continent ! Je me rappelle que je ne pouvais pas attraper mon sac à dos car c’était trop haut – dit Amaru Je me rappelle que j’étais le dernier avec Franklin, car je l’avais attendu quand il faisait ses lacets et on s’est mis à courir car soudain, on n’a vu plus personne et j’ai pensé qu’on était perdu- dit Sebastián. Je me souviens que j’ai vu la boutique officielle du Real Madrid dans l’aéroport – dit Diego. 14


Je me souviens que j’ai vu de la nourriture trop bonne dans l’aéroport de Madrid. Je me souviens qu’on a fait que de courir et que la maitresse ne cessait de répéter : « dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! » Je me souviens qu’on a pris un petit train dans l’aéroport ! Je me souviens que l’aéroport était trop beau, trop grand, trop moderne…. C’était comme un mall, il y avait des boutiques de parfums, des boutiques de vêtements, de nourriture, de jouets, on trouvait de tout, …j’ai même vu qu’ils vendaient des téléviseurs ! Je me souviens qu’on est monté, qu’on est descendu, qu’on a pris des ascenseurs, que ce fut très long ! Je me souviens qu’au second contrôle de douane, on a fait passer un test antidrogue à Gabriel : le policier lui a mis un liquide sur les mains. Je me souviens de la tête de Gabriel ! Je me souviens que Carolina est restée à Madrid, on a embarqué sans elle ! Je me souviens que le deuxième avion était petit et qu’il fallait acheter la nourriture. Je me rappelle que j’ai vu les Alpes par le hublot. En atterrissant à Genève et en sortant de l’avion, je me rappelle du froid ! Je me rappelle que j’ai dû sortir toutes les affaires de mon sac pour pouvoir prendre mon blouson –dit Diego. Je me souviens que les valises ne sont pas arrivées ! J’ai pensé qu’allons-nous faire !!! Je me souviens qu’on est monté dans un bus, j’étais contente d’avoir mon blouson ! Je me souviens qu’il faisait nuit et froid. 15


Je me rappelle que j’étais très fatigué et que je me suis endormi mais Sebastián n’a fait que de me réveiller- « Oh moi, dit Carlos, je me suis endormi dans le bus et Franklin m’a réveillé ! » Je me rappelle qu’on a visité la ville de Genève avec le bus, on a vu le jet d’eau, ….. Je me rappelle avoir vu des Ferrari, des Porsche, des BMW…..il y en avait partout, c’était incroyable ! Je me souviens qu’on est enfin arrivé au chalet : au Clos Florine. Pour le voyage du retour, on a décidé de le nommer : Voyage retour II – la copie gratuite du voyage I Je me rappelle –dit Amaru, que la sœur de mon correspondant a annulé son vol pour Milan pour pouvoir m’accueillir à Paris. Je me rappelle que j’ai enfin trouvé de superbes toilettes à l’aéroport de Paris CDG : elles étaient grandes, avec des lumières partout, il y avait même du dentifrice…. Je me rappelle que Rocío s’est acheté un bol de nouilles avec des baguettes dans l’avion de Paris à Madrid et quand je la voyais manger ses nouilles, j’avais trop faim ! Je me rappelle que le voyage de retour fut très très long : Paris – Madrid- Guatemala City – San Salvador, mais comme on avait hâte de revoir nos familles, on a eu l’impression que c’est passé vite. Je me rappelle que j’ai été impressionné par la précision des avions- dit Diego- il était écrit qu’on allait arriver à 4h00 et on est arrivé à 4h00 exactement ! Je me demande comment ils font ?!? Je me souviens qu’on est arrivé à San Salvador, il faisait nuit et on a ressenti la chaleur en sortant de l’avion ! Je me souviens qu’on est allé dormir dans un hôtel. 16


En arrivant à l’hôtel, je me suis dit que l’hôtel était trop bien. Je me rappelle que j’ai mangé des pupusas au petit déjeuner, elles étaient mixtes, avec du fromage, de la viande et des haricots : un régal ! Je me souviens que je mourrais d’envie de manger des baleadas. J’étais trop content au retour – dit Amaru car je n’avais plus faim du tout !!!! pour la première fois dans le voyage. J’ai dit à maman, en arrivant, - ajoute Diego, vite, vite allons manger des baleadas ! Sebastián était très content au retour car le papa de sa sœur était venu spécialement du Panama pour l’accueillir au Lycée franco hondurien le vendredi 5 avril. Carlos se souvient qu’il avait oublié le mot de passe de sa tablette car cela faisait 3 semaines qu’il ne l’utilisait plus.

Viajes en el avión Viajamos con Iberia en un Airbus 330. Nuestro primer vuelo fue del Salvador a Madrid y después de Madrid a Ginebra. Cuando nos montamos en el avión que nos iba a llevar a Madrid tuvieron que sacar personas para que pudiéramos entrar al avión en grupo. Comimos un asqueroso sándwich de pasas, con ese sándwich casi vomitamos. Había tabletas en el avión así que no nos aburrimos. Jugamos ajedrez, bolos y un juego de música. También había películas y series. En el avión algunos se durmieron a las 11 am y se despertaron a las 5 am. Cuando llegamos a Ginebra las maletas no llegaron y por eso me gustaría darle 1 estrella a Iberia si se pudiera.

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Chapitre 2: “Waiting for you, les Alpes!” BTS

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Épuisés, on est arrivé au chalet, à Saint Jean d’Aulps. Il faisait nuit. Nous étions très contents d’être enfin arrivés. Au sortir du bus, on a ressenti le froid. Quelques enfants ont couru pour toucher la neige qui était sur les côtés du chalet. Tous, nous sommes montés dans le chalet. François et Olivier- el chinito, on le surnommait ainsi car il a des traits asiatiques- nous attendaient pour nous souhaiter la bienvenue. Ce soir-là, on a mangé une soupe de légumes, une tartiflette avec de la salade et en dessert un éclair au chocolat. Un éclair quel drôle de nom pour un dessert! Je me suis demandé si ce dessert était rapide ou bien spécial mais non c’est un petit gâteau ovale fourré à la crème au chocolat- j’ai adoré. Rocío était trop contente parce que son père était là au chalet. Il avait décidé d’être avec elle durant tout le séjour à la neige. - Je me rappelle - dit Eliana Nuñez, Chema, le père de Rocío m’a dit : “ si tu veux plus de salade, il faut que tu manges toutes tes pâtes” car moi j’adorais la salade et je n’aimais pas trop les pâtes que l’on me donnait à manger car il y en avait beaucoup trop! Il est vrai qu’Eliana Nuñez était végétarienne. Sophia et Aurora se rappellent qu’elles goûtaient la nourriture qu’on apportait à Eliana car elles ne faisaient pas confiance à Olivier et François, depuis le jour où François lui avait apporté un plat avec du poisson. Oh non c'était impossible, du poisson!!! Eliana est végétarienne par amour des animaux, par respect de la vie, en effet elle ne veut pas tuer les animaux et donc elle a décidé d’être végétarienne. François lui n’avait pas compris et il s’était fâché: Quoi tu ne vas pas manger le poisson….Alors que vas-tu manger??? Nous nous souvenons de ce premier soir, nous étions tous très fatigués et après le dîner nous avons dû faire nos lits. Le plus difficile fut mettre les couettes dans leurs housses! Quelle galère! Le lendemain matin, nous avons été faire du ski. Enfin pas tous car nos valises s’étaient perdues et seulement quelques-unes avaient été livrées le matin même. Il y avait aussi beaucoup d’enfants malades, avec de la fièvre, de la toux. Le groupe s’est divisé en 3: un groupe est parti skier, un autre est resté avec les mamans médecins et le dernier groupe est parti se promener autour du chalet.

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Nous avons enfin découvert la neige pour la première fois. Je me rappelle que nous étions fous de joie, des enfants se sont roulés dans la neige, d’autres la touchaient, des enfants la goûtaient, la regardaient avec beaucoup d’attention. Je me rappelle avoir vu des enfants prendre des flocons de neige en photos, mettre de la neige dans des petits sachets en plastique et garder les sachets dans leurs valises. Je me rappelle qu’avec Eliana Mejía, on se disputait tous les jours, et qu’Aurora, Ana, et Mariela n’en pouvaient plus. Eliana Nuñez se souvient qu’elle avait beaucoup de mal à s’endormir, elle se couchait en même temps que tout le monde et puis quelque temps après, comme elle n’entend plus rien dans la chambre, elle demandait: - Eh eh, il y a quelqu’un de réveill? Ana, tu dors? Mariela, Tu dors? Et personne ne répondait car tout le monde dormait…. Je me rappelle que l’alarme incendie a sonné deux fois! La première fois, on était dans la chambre, on s’est mise à courir vers la chambre des mamans en hurlant “ on va mourir!!!”. Les mamans, toutes calmes, nous ont dit : “mais non! c'est juste un exercice ! Regardez Andrea, elle dort à poings fermés. Elle n’a rien entendu!”. J’ai beaucoup aimé ce jour! La deuxième fois, nous sommes sorties de la douche en courant. Nous avions nos serviettes de bain pour nous protéger et nous avons rencontrés les élèves français qui eux aussi se dirigeaient vers la sortie de secours. Quelle honte! Je me souviens que j’avais du mal à dormir car les filles ne faisaient que de parler de la mort ou encore de comment elles allaient appeler leurs enfants…. Je me rappelle que je n’aimais pas mettre les bottes de ski, c’était difficile, et puis on devait marcher du chalet jusqu’aux pistes de ski. C’était lourd, cela faisait mal aux pieds. Je me rappelle que j’ai perdu mon forfait le premier jour, c’était une petite carte en plastique dur qui nous donnait accès aux pistes. Je me souviens que ma monitrice était sévère, elle criait tout le temps. Heureusement la maîtresse m’a changé de groupe. Je me souviens que le professeur Bastien était avec son père et ils nous ont expliqué comment monter dans les télécabines qui nous ont emportés sur les pistes. 21


Je me souviens de la joie à chaque fois que nous arrivions sur les pistes, la joie de voir cette neige, de la toucher… Je me souviens des cours de ski, marcher en canard, freiner, glisser sans tomber, monter sur le télésiège sans tomber, savoir s’arrêter, sauter un petit pont, descendre une piste rouge, une piste verte, une piste noire… Un matin nous sommes allés visiter une ferme. Nous avons pris un bus dans le village pour y aller. Il y avait des veaux, des lapins, des vaches….Je me rappelle que j’ai vu un chat avec une démarche de chien, il marchait comme un chien, il faisait les mêmes gestes, les mêmes mouvements et j’ai pensé : Oh c’est un chien avec un corps de chat! Je me souviens de l’odeur quand nous sommes entrés dans l’étable…..J’ai cru que j’allais vomir. Je me souviens qu’une vache a fait ses besoins alors que le fermier nous faisait la visite. Je me souviens qu’une jeune vache léchait la tête de Ian puis elle a fait pareil avec Valentina pendant toute l’explication du fermier. Je me souviens qu’il y avait une rivière près de la ferme, l’eau était limpide, c’était très joli.Je me souviens que les vaches se nommaient les abondances et que le soir au chalet on a goûté 3 fromages de la région, la tomme, l’abondance et le reblochon. Je me souviens que tout était au chocolat, le lait au petit déjeuner, les gâteaux, les céréales, les biscuits, …… Je me souviens que Victoria était triste car elle est allergique au chocolat ! Je me souviens que j’avais l’impression que l’on ne mangeait que des pommes de terre à tous les repas…….. Et de la laitue…... Je me souviens dit Sophia qu’un garçon m’a fait tomber quand nous faisions du téléski et on a dû arrêter toute la chaine de téléski car comme il n’arrivait pas à se relever et à se pousser de côté, je suis arrivée à son niveau et je n’ai pas pu l’éviter…. Je me rappelle que nous avons fait une marche avec des raquettes, ce jour-là, on est sorti du chalet, on a marché jusqu’à une voiture où nous attendaient deux moniteurs qui nous ont donné nos raquettes. Une fois nos raquettes en main, on a marché jusqu’à un endroit où 22


il y avait de la neige. Personne ne savait comment cela se mettait. On nous a aidés. Nous avons escaladé une colline, nous avons traversé une forêt. Sous les arbres de la forêt, il n’y avait pas de neige et le moniteur nous a expliqué que la neige avait fondu avec la présence des arbres. On a vu des champignons. On a continué sur un chemin et on est arrivé à un endroit d’où l’on voyait toute la vallée : que c’était beau ! Le moniteur nous a expliqué la formation de la neige et il a dit qu’il existait toujours un grain de poussière à l’origine d’un flocon. On a continué de marcher avec les raquettes – c’était bizarre – et on est arrivé sur la piste rouge. On était très content, on était juste en dessous des télécabines que l’on prenait chaque jour pour aller skier. C’était génial d’être là en bas et de voir passer au-dessus de nous les skieurs ! Le moniteur nous a parlé de la neige artificielle, comment elle se formait…Il nous a dit qu’en ce moment comme il faisait bien beau et bien chaud, il n’y avait plus de neige alors la neige, là sur laquelle on marchait avec nos raquettes, elle était artificielle. On a avancé sur la piste bien sur le côté pour ne pas gêner les skieurs qui descendaient et puis on s’est mis à glisser sur nos fesses jusqu’en bas de la piste rouge …… WAOUUUUUU …. Ce fut magique…… En arrivant en bas, on avait de la neige dans nos combinaisons et on était tout mouillé mais ce fut trop bien ! Je me souviens qu’Eliana Nuñez répétait tout le temps : « J-HOPE ! » C’est le nom d’un artiste du groupe BTS de pop coréenne. Evidemment c’est son chanteur préféré. On aurait dit qu’elle n’avait que ce mot à la bouche : « J-HOPE ! » « J-HOPE ! » « J-HOPE ! », cela était très énervant….Elle faisait une phrase, n’importe laquelle et elle terminait par « J-HOPE ! » comme on met un point d’exclamation à la fin d’une phrase. Très énervant cette manie ! Je me rappelle que les petits français étaient bien élevés, ils mangeaient calmement et ne faisaient pas de bruit, François nous l’avait fait remarqué, nous nous parlions fort, nous faisions du bruit. Et bien le soir de la Boum, on a découvert des petits français très différents : ils criaient, ils sautaient partout, ils hurlaient : ce fut génial cette boum ! Je me rappelle que dans la journée, on rencontrait les petits français et ils nous disaient : « à ce soir ! », « on se voit ce soir, à la boum ! »

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Je me rappelle que la chambre des mamans s’est transformée en salon de coiffure le soir de la boum. Je me rappelle qu’on a mangé des bonbons, des chips, …. Je me rappelle – dit Aurora- que j’étais seule dans un coin de la salle lors de la boum, j’étais toute triste car je ne voulais pas danser et Eliana Nuñez passait de temps en temps avec un saladier de bonbons en me demandant : « Tu en veux ??? » et je lui répétais à chaque fois : non ! Je me rappelle que les Français dansaient et que les Honduriens mangeaient. Je me rappelle qu’on a fait de la luge. Ce jour-là, nous devions faire du patin à glace mais la patinoire était abimée alors nous avons fait de la luge : on était tous tristes ! On a marché jusqu’à un endroit où il y avait de la neige et on est monté jusqu’aux sapins, là on s’est mis sur des luges de toutes les couleurs et on a glissé. Au début, on tombait beaucoup mais très vite, on s’est bien amusé. On est revenu au chalet, très contents. Je me souviens de l’atelier à l’abbaye de Saint Jean d’Aulps. On est arrivé en bus et on a attendu la classe de Bastien pour commencer l’activité. On a commencé par faire une visite de l’abbaye : on a vu des grottes, des jardins aromatiques, des ruches, on a visité les ruines de l’abbaye, on a pris des photos, puis on a commencé notre atelier. Pour nous guider, nous avions un homme qui s’appelait Loïc. Notre atelier s’appelait : le héraut d’arme, armoiries et blason d’hier à aujourd’hui. Je me rappelle qu’on a vu des armures, qu’on a parlé des chevaliers, des rois, des seigneurs, des boucliers… Je me souviens que « gueule » signifiait rouge. Je me souviens que cela m’a passionné – oh non, cela m’a paru ennuyeux dit Eliana. Bon c’était à la fois ennuyeux et amusant ! Je me rappelle que Loïc était rigolo. Il nous a dit qu’on allait découvrir une légende de l’abbaye de Saint Jean d’Aulps et il nous a que nous étions des espions- cela m’a beaucoup plu. 24

dit


Je me rappelle du tampon que Loïc a utilisé pour nos travaux, je voulais le même. Je me rappelle du fou rire de Gabriel et Carlos, Gabriel est tombé de sa chaise. Je me rappelle que nous avons fait le bouclier de notre classe, tout le monde a participé, c’était un beau travail.

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L’intitulé de notre chapitre est une phrase d’une chanson du groupe BTS, un groupe de pop coréenne que Valentina répétait toutes les nuits. La phrase originale est « waiting for you, Apaman ! » et nous avons pensé qu’il fallait nommer ce chapitre ainsi car ce fut une année de pop coréenne (nos danses pour le spectacle de Noël, nos danses pour le spectacle à Paris) et en plus cela nous rappelle les Alpes, le chalet, la chambre dans laquelle nous étions avec Valentina.

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Maravillosa Experiencia de esquiar Comenzamos un lunes, para la mayoría fue su primera vez. El lunes fueron pocas personas al esquí, porque llegaron pocas maletas ya que habíamos perdido nuestro equipaje. El miércoles fuimos todos a esquiar y estuvimos 4 horas en el esquí porque no podíamos ir a patinar en el hielo y almorzamos en una sala del centro de esquí, al final de la jornada estábamos muy pero muy cansados. El jueves ya empezábamos a ir en la pista azul y era más divertido porque íbamos cada vez más rápido. El viernes aprendimos a ir más rápido y estábamos cada vez más felices y éramos cada vez mejores. El sábado estábamos emocionados y un poco nerviosos porque al siguiente día era la evaluación de esquí y nos esforzamos para el domingo. El domingo llego la evaluación de esquí hicimos muchas pruebas como hacer zigzag por ejemplo y otras más. Al final nos dieron nuestras medallas y estábamos orgullosos de nosotros.

El Monasterio antiguo. Llegamos en bus, la clase de CM2, luego esperamos a la clase de Bastien para poder visitar el lugar, un poco antes de las actividades. Visitamos unas cuevas (cavas) en ellas se guardan algunos frutos del jardín, frutas sobre todo, era emocionante, luego seguimos, vimos jardines y abejas. Para continuar visitamos la iglesia antigua, estaba destruida, apenas si tenía muros. Estuvimos ahí un rato nos tomamos fotos y después regresamos para las actividades, el taller programado sobre los escudos medievales. Nuestra clase entro primero y la clase de Bastien esperó un rato después para ir a su actividad. Para nuestra actividad nos ayudó un señor, era gracioso hablamos sobre guerreros, coronas, reyes y reinas. Luego todo lo que hablamos lo escribimos, después a los que terminaban y lo tenían bien, les ponía un sello. Incluso nos fuimos como espías a ver escudos y regresamos. La clase fue un poco aburrida y divertida a la vez. Después nos fuimos por un puente y por un camino bien bonito y también pasamos por un cementerio y luego regresamos en bus, al chalet.

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Chapitre 3 : La vie en rose

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Je crois qu’on est arrivé à Paris vers 17h00 peut-être 18h00 – explique Ian Je me souviens qu’en arrivant dans le XVe arrondissement, on a vu la Tour Eiffel et tout le monde criait de joie dans le bus. Je me rappelle qu’on est descendu du bus dans une grande rue de Paris, près de l’école puis on a marché avec nos valises jusqu’à l’école. Là, on a enfin rencontré nos correspondants. Je me souviens avoir vu mon correspondant dès l’entrée de l’école mais je n’ai pas osé m’approcher de lui, j’ai attendu qu’il vienne vers moi. Je me souviens être entrée dans l’école, je me souviens du Directeur Guillaume, je me souviens de cette première rencontre avec ma correspondante : un sentiment étrange. Je la voyais pour la première fois en chair et en os car on se connaissait déjà, on avait beaucoup parlé par skype. Je me souviens avoir cherché avec émotion mon correspondant Sacha, serait-il là ? Je me souviens que j’ai revu mes grands-parents, je ne les ai pas reconnus au début et eux non plus, ne me reconnaissaient pas. Cela faisait 4 ans que je ne les avais pas vus. Ce fut un grand bonheur ! J’attendais ce moment depuis longtemps. Je me souviens d’avoir vu Lucien, mon correspondant avec joie ! Je me rappelle qu’il y avait une boutique de vins qui portait mon nom : NICOLAS ! Je me souviens qu’il y avait partout des rues et des trottoirs, que les gens marchaient sur les trottoirs… que les parents venaient chercher leurs enfants à la sortie des classes en trottinettes. Je me rappelle avoir vu pleins de voitures de la marque AUDI, et moi pleins de voitures de la marque MERCEDES…. Après avoir pris une collation dans l’école, chacun est parti chez son correspondant. 30


Je me rappelle de l’ascenseur pour aller dans l’appartement de ma correspondante. Je me souviens que j’habitais dans le même immeuble que Mariela. En arrivant dans l’appartement de mon correspondant, on m’a tout de suite expliqué qu’il fallait laisser dans l’armoire de l’entrée ses chaussures et son blouson. Je me rappelle du drôle d’ascenseur qu’il y avait dans l’immeuble de ma correspondante : un ascenseur avec une porte ! Une fois arrivée dans l’appartement, ils m’ont fait visiter toutes les pièces en m’expliquant comment fonctionnait la douche…. Je me rappelle que ce soir-là on a mangé des spaghettis et des boulettes de viande. Je me souviens avoir mangé des lasagnes avec de la glace à la vanille en dessert pour ce premier soir chez mon correspondant. Je me rappelle avoir fait l’expérience d’acheter de la nourriture dans un magasin qui ne vend que des produits congelés – je crois que ce magasin s’appelait PICARD- une expérience inoubliable. Je ne savais pas que cela existait ! Je me rappelle que j’ai gouté les fromages français et que je n’ai pas aimé du tout. Même le fromage nature m’a paru trop fort au goût ! Je me souviens que j’ai mangé une soupe de légumes et un gâteau au chocolat pour ce premier soir, puis on a regardé un film avec ma correspondante. Je me souviens que la famille de mon correspondant m’a demandé un jour si je voulais des haricots car ils avaient noté que l’on parlait tout le temps des haricots. Comme j’ai dit que cela me ferait très plaisir, ils m’ont fait un soir la surprise de me faire un repas avec des haricots mais quelle déception quand j’ai vu que les haricots étaient verts ! dit Sebastián. Je me rappelle que chaque soir avant de me coucher, je lisais 15 minutes des livres en français.

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Je me souviens que la maison de mon correspondant ressemblait à une bibliothèque, il y avait des livres partout….heureusement il y avait des bandes dessinées et je me suis régalé à lire, lire et lire encore…. Je me souviens qu’après avoir acheté le livre que la maîtresse nous a fortement conseillé d’acheter à la FNAC – « vous devez acheter un livre, celui que vous voulez mais vous ne pouvez pas sortir de la FNAC sans avoir acheté un livre ! » - je lisais tout le temps, tous les soirs et je m’endormais sur mon livre. La maman de ma correspondante m’a raconté qu’elle le retirait chaque soir de mon lit. Je me souviens qu’on a pris le métro à Paris Je me souviens qu’on est allé visiter le LOUVRE…. Oui le LOUVRE, j’en avais rêvé et cela était en train d’arriver. Je me souviens qu’on a encore une fois pris le métro pour arriver au Louvre. Arrivés devant l’entrée, on a cherché les organisateurs de notre escape Game pour la visite du Louvre. Je me rappelle qu’on a tous gagné un collier de bonbons multicolores ….oui mais on a aussi gagné une histoire, une histoire secrète : celle de la boucle d’oreille de la Joconde. Leonard de Vinci aurait donné une boucle d’oreille à la Joconde et il lui aurait promis de lui donner l’autre boucle à son retour en Italie, mais il est mort lors de son voyage en France. Et nous, en résolvant l’énigme de notre chasse au trésor nous avons réussi à ouvrir un cryptex et a trouvé la boucle d’oreille de la Joconde. Je me rappelle qu’il y avait beaucoup de peintures, de sculptures, mais il y avait aussi des bijoux, des objets de tous les jours (assiettes…)… Je me rappelle qu’il y avait même des peintures sur les plafonds. Je me souviens que lorsqu’on est arrivé au Louvre, il y avait une grève et que nous ne pouvions pas entrer. Je me souviens que l’un des organisateurs de l’escape Game m’a demandé de lui faire une photo avec mon appareil et je l’ai toujours ! 32


Je me rappelle qu’il y avait une publicité pour une application qui permettait une visite virtuelle du musée sur Nintendo 3 DS. Je me rappelle qu’il y avait des plans du musée dans toutes les langues du monde, il n’y avait pas autant de traductions au musée d’Orsay. Je me rappelle du monde, des gens qui visitaient le musée. C’était une bonne idée, l’escape Game pour découvrir le musée, visiter en jouant, visiter en résolvant des énigmes…. Je me rappelle que le Louvre était immense, j’avais mal aux pieds….. Je me rappelle que je me suis dit que le Louvre c’est un triangle…. Je me souviens avoir vu la grande pyramide et sous la grande pyramide, une toute petite pyramide… c’était très beau. Je me souviens que lorsqu’on est arrivé à la salle 711, on a vu le tableau de la Joconde : il y avait tant de monde que cela m’a fait penser au black Friday Je me souviens du petit hérisson dans la partie Égypte ancienne du Louvre. Je me rappelle qu’il fallait payer pour aller aux toilettes. Après la visite du musée du Louvre, on a mangé dans un Mac Donald puis nous sommes allés à une boutique de macarons. Je me rappelle que mon correspondant mangeait des gâteaux qui s’appelaient « des petits beurres », il les mangeait avec du Nutella. Il mangeait tout avec du Nutella. Il adorait le chocolat. Je me rappelle qu’au Mac Donald, j’ai perdu 50 euros et puis je les ai retrouvés !

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Après on est allé visiter l’Arc de Triomphe, on a vu la place de l’Etoile, la tombe du soldat inconnu avec la flamme, l’aigle de Napoléon et on est allé sur l’avenue des Champs Elysées pour faire des achats. Je me rappelle de cette flamme, trop belle, de ce qu’elle représente, trop fort. Je me souviens que dans une première boutique, il y avait des porte-clefs de la tour Eiffel à 50 centimes et cent mètres plus loin, il y avait les mêmes porte-clefs à 30 centimes. Je me souviens avoir vu la boutique officielle du Paris Saint Germain. Je me souviens que la famille de mon correspondant m’a offert le T-shirt officiel du P.S.G. : une grande joie pour moi ! Je me rappelle de la boutique APPLE sur les champs Elysées, c’était un château avec un drapeau. Je me rappelle avoir vu des voitures incroyables, des scooters à 3 roues….. Je me souviens qu’on a pris une photo avec la classe de Bastien en haut des Champs Elysées. Je me souviens qu’on était obligé d’acheter un livre à la FNAC : une vendeuse du rayon livres de jeunesse est venue nous aider dans notre choix, une fois qu’on avait acheté un livre, on pouvait acheter ce que l’on voulait pour nous. Je me rappelle que j’ai acheté 2 romans : le royaume de Kensuké de Michael Morpurgo et Tobie Lolness de Timothée de Fombelle et j’ai acheté une peluche pour ma petite sœur et un dinosaure pour mon petit frère. J’ai acheté L’enfant Océan de Jean Claude Mourlevat, moi…..J’ai acheté L’enfant Océan de Jean Claude Mourlevat, moi j’ai acheté Georges et le big bang de Steven Hawking …. Je me rappelle que j’ai acheté le livre 1 d’Harry Potter et que mon correspondant m’a offert le livre 2 et des Legos (Julio).

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Je me rappelle que j’ai acheté un porte-clés de Fornite et Sebastián une manette de PS4 Je me souviens que mon correspondant était ami avec le correspondant d’Amaru et que tous les 4, nous sommes allés à la piscine. Je me souviens que la famille de mon correspondant m’a emmené à Disneyland : c’était génial. (Gabriel) Je me rappelle que j’habitais rue Lettier (Ian) Je me souviens que j’avais peur de me perdre dans Paris, j’avais peur que le groupe m’oublie aux toilettes et après que ferai-je ??? Je me rappelle que j’avais appris l’adresse de mes correspondants par cœur, justement pour le cas où….( Carlos) Je me souviens que nous sommes allés à l’Opéra Bastille. Je me rappelle qu’il y avait de la moquette sur le sol. Je me rappelle que je me suis endormie car j’ai trouvé ça ennuyeux. Je me rappelle que j’ai beaucoup aimé l’histoire. Je me souviens que j’ai aimé les masques, trop beaux, trop grands, trop réalistes, j’ai aimé les jeux d’ombres…. Je me souviens que j’étais trop contente d’aller à l’Opéra car je n’y étais jamais allée. Il n’y en a pas à Tegucigalpa. Je me souviens de ma correspondante qui aurait voulu venir avec nous à l’Opéra. Je me souviens de la morale de l’histoire : il faut penser avant d’agir ! Je me rappelle qu’en sortant de l’Opéra Bastille, on est allé manger dans un parc qui s’appelle la place des Vosges et on a joué á landa- congelé. 35


Je me rappelle des toilettes qui ressemblaient à des capsules de station spatiale, il y en avait dans tous les parcs de Paris. Je me souviens que je suis allé au cinéma voir Dumbo avec la famille de mon correspondant, c’était trop bien. Je me rappelle que nous avons fait un atelier sur la classification des espèces au musée d’histoire naturelle. Je me rappelle qu’on a vu les espèces qui ont disparus comme le dodo (Nicolas). Je me rappelle que j’étais très heureux de voir le dodo, j’avais lu tant de livres sur lui et je le voyais « en vrai » (Gabriel). Je me rappelle qu’au musée d’histoire naturelle avec la lumière bleue qu’il y avait, mes chaussures changeaient de couleur. Je me rappelle qu’au musée d’histoire naturelle, je croyais que les animaux empaillés étaient réels. Je me souviens que j’ai beaucoup aimé l’atelier car il y avait des animaux empaillés, des peaux d’animaux, des microscopes, des squelettes d’animaux, des insectes ….c’était très riche. J’ai aimé compter les pattes des insectes et les élytres. Je me rappelle qu’ils nous ont dit de ne pas toucher les animaux empaillés. Je me rappelle de la boutique du musée d’histoire naturelle, j’ai adoré toutes les peluches, j’ai acheté des cartes défi nature et un calamar vert en peluche, moi j’ai acheté un poulpe rose avec des taches blanches et des yeux verts. Je me souviens que nous sommes allés à Versailles pour visiter le château. Je me souviens qu’on nous a donné des écouteurs pour écouter la guide, c’était super. Je me souviens qu’on a dû payer pour visiter les jardins car c’était le premier jour des jardins musicaux de Versailles, et on pouvait entendre de la musique en se promenant dans les jardins. Je me souviens qu’il y avait des cygnes dans les jardins. Je me souviens que dans la salle du trône, il n’y avait plus le trône et qu’avec le téléphone portable de ma maman j’ai fait une photo de la salle en insérant un trône. (Eliana) Je me rappelle que pour arriver à Versailles, on a pris un RER, c’était différent du métro. Le RER est un train avec 2 étages. 36


Je me rappelle que j’ai beaucoup aimé prendre le métro, au début j’avais peur : peur de me tromper de station, peur de me perdre, peur des gens, peur….mais très vite, j’ai aimé le fait de nous diviser en groupes, de monter les 3 groupes en même temps dans le même wagon, cela était excitant. J’ai aimé aussi me repérer sur le plan de métro. J’ai aimé dire l’itinéraire à la maîtresse. Je me souviens de la salle des glaces : c’était magnifique ! Je me rappelle de la maquette de Versailles et de la guide nous expliquant que tout avait commencé par un cabanon de chasse. Je me rappelle que le roi avait fait construire un passage secret pour arriver dans la chambre de sa femme ! Je me rappelle que la partie du château où vivait la reine était en rénovation. Je me rappelle qu’il y avait un couloir avec les portraits de tous les rois de France qui avaient habité le château. Je me rappelle qu’il y avait du vrai or sur les murs et le mobilier et qu’on ne pouvait pas le toucher. Je me souviens qu’à la station de RER de Versailles, il y avait les signatures des soldats morts à la première guerre mondiale. Je me souviens qu’à la station de métro Cluny, il y avait les signatures des rois de France, des écrivains, des poètes …. C’est trop beau. Je me rappelle que j’étais content de voir mon oncle au musée d’Orsay puis ma tante au château de Versailles. Je ne les avais pas vus depuis 5 ans. Je me rappelle que nous avons visité la cathédrale Notre Dame. J’ai aimé Notre Dame, elle était trop belle, j’ai aimé les bougies dans la cathédrale. Je me souviens qu’on devait payer pour mettre une bougie. J’étais trop triste en la voyant en flammes. Je me rappelle des vitraux, ils étaient très beaux et racontaient la vie de Jésus Christ. Je me rappelle d’avoir vu la couronne d’épines. Je me rappelle que l’eau de la Seine était verte. 37


Je me rappelle que la cathédrale est de style gothique et qu’elle appartient au patrimoine historique de l’Europe. Je me souviens de la maîtresse prenant des photos de nous devant la cathédrale. Je me rappelle que nous sommes allés á l’Hôtel de Ville de Paris avec la classe d’Estelle pour faire la grande dictée de la francophonie. Je me rappelle que j’avais peur de faire une dictée avec des petits français, qu’allaient-ils penser de moi ? Je me rappelle qu’il y avait des micros sur toutes les tables et il ne fallait pas y toucher. Je me rappelle que la dictée était une poésie d’Aimé Césaire. Je me rappelle que Riad Sattouf, un auteur de bandes dessinées et réalisateur français a dicté la deuxième partie de la poésie. Je me souviens que nos correspondants étaient là aussi dans la salle du conseil de l’Hôtel de Ville pour faire la dictée. Je me souviens que la sœur de mon correspondant n’a fait aucune erreur, et j’ai pensé WAOUUU ! Je me souviens que j’ai beaucoup aimé l’endroit. Pour remercier les familles de nos correspondants, le Directeur de l’école Mademoiselle et toute son équipe ainsi qu’Estelle pour leur accueil, on avait décidé de leur offrir un spectacle et ce fut le lundi soir 1er avril que nous avons fait notre spectacle à la mairie du XVème. Nous avons fait ce spectacle avec la classe de Bastien. Il y avait les familles de nos correspondants, le maire du XVème, Madame l’Ambassadeur du Honduras… Dans notre spectacle, il y avait des danses, des poésies en français, en espagnol et en anglais, une pièce de théâtre en anglais… Je me rappelle que lorsqu’on a dansé notre danse Black and White, nos correspondants se sont levés pour danser dans le public. Je me rappelle qu’on a visité 2 fois le musée d’Orsay, une fois avec le public et une fois en VIP quand le musée était fermé au public : j’ai adoré.

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Je me souviens que Léonor a fait la visite avec sa sœur et Théo avec son oncle. Je me souviens de l’horloge gigantesque. Je me souviens qu’avant d’être un musée c’était une gare. Je me souviens que j’ai tout adoré. Moi ce que j’ai préféré c’était la partie avec les œuvres de Van Gogh. Je me rappelle de la photo que l’on a prise en sortant devant le musée, devant la statue du Rhinocéros avec toute la classe. Je me souviens que j’ai préféré la visite VIP car il y avait une guide et on était comme des rois. Je me rappelle que nous avons fait les présentations de nos œuvres. Je me rappelle que l’œuvre de Stacie et Rocío n’était pas là car ils l’avaient prêté au Musée de Londres pour une exposition. La Tour Eiffel : je me souviens que j’étais très ému car enfin je voyais la Tour Eiffel en vrai, mon rêve devenait réalité. Je me souviens qu’il y avait beaucoup de monde, vraiment beaucoup de monde. Je me souviens qu’il y avait une femme qui parlait en italien, une autre en anglais, une autre dans une langue que je ne connais pas… Je me rappelle de la boutique au pied de la Tour Eiffel. Je me souviens que beaucoup de mes camarades ont acheté un stylo baguette comme souvenir de la France. Je me rappelle qu’on est monté au 3ème étage avec l’ascenseur. Je me rappelle que j’avais peur et que j’étais heureux à la fois. Je me souviens que je n’ai pas aimé en fait, j’ai été déçu parce que j’ai trouvé qu’il y avait trop de métal. Je me souviens de la vue de Paris, c’était incroyable, magnifique. Je me souviens du vent qu’il y avait, du froid que j’ai ressenti. Je me souviens que j’avais peur de tomber. Je me souviens avoir vu que Big Ben est plus haute que la Tour Eiffel. Je me souviens avoir vu la liste de tous les monuments du monde qui sont plus hauts ou plus petits que la Tour Eiffel et j’ai vu qu’il y avait le Honduras. Je me souviens que nous sommes allés à Montmartre. Je me souviens des graffitis sur les murs. Je me souviens qu’il y avait trop d’escaliers, j’avais mal aux jambes. Je me rappelle qu’une femme d’un restaurant tibétain nous a offert de l’eau car nous avions tous très soif. Je me souviens que Victoria est rentrée avec Suyapa chez sa correspondante car elle était malade. Je me souviens des musiciens qui jouaient dans les rues de Montmartre. Je me rappelle de la place avec tous les dessinateurs, il y avait des caricaturistes, des portraitistes, …. Je me rappelle du Sacré Chœur, je me rappelle qu’on célébrait une messe quand nous sommes entrés dans le Sacré Chœur. Je me souviens de la boutique de souvenirs au sortir de la station de métro Pigalle.

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El museo de Orsay: el museo de los sueños Era una mañana de estas que te levantas y tienes una sensación de que algo importante va a pasar, algo que quizás no volvamos a ver en nuestra vida, por lo que debemos tener los ojos bien abiertos para no perdernos nada en absoluto. La profesora nos había dicho en Tegucigalpa que tenía una sorpresa para nosotros en el Museo de Orsay. Quisimos saber pero con una leve sonrisa dijo que nada diría hasta llegar a París. Al final, antes de irnos, nos reveló que iríamos dos veces a visitar este museo. ¡Dos veces! ¿¡Ha perdido el juicio!? También nos dijo que la segunda visita del museo sería un lunes, o sea cuando el museo estaría cerrado al público. Nos iban a tratar como a VIPS, como cuando imagino viene el presidente de Francia, a ver el museo porque tiene el capricho de hacerlo…es decir íbamos a ser tratados como Personas Importantes…gente con poder para quienes no valen los horarios de apertura y cierre…eso me hizo sentir especial, me iban tratar como a un presidente…igual me dirían: “Pase, señor presidente ¿quiere una hamburguesa con papas y una coca mientras admira una obra de Van Gogh?” Estoy delirando, pero quizás si me ofrezcan unas palomitas...En fin, ese lunes de la visita cogimos el metro y nos bajamos en Solferino. Después caminamos para llegar al Museo. Las calles eran estrechas, la acera minúscula y el ambiente tenía algo de antiguo, algo de poético. Entonces pensé que ir a visitar un museo de pinturas del siglo XIX y XX atravesando tal escenario parecía como cuando un actor entra en la sala de teatro con el público expectante a sus primeras palabras. Al llegar ante las puertas del museo me quedé sorprendido, ¿era solo esto el museo? Parecía un edificio cuadrado lleno de acero, parecía una fábrica. Y me acordé que el Museo de Orsay en origen era una estación de trenes. Una vez dentro, pasamos los controles (eso me decepcionó…no creo que al presidente de Francia le registren la mochila pero bueno…), dejamos nuestras cosas en la entrada. Una guía del museo se nos acercó. Era alta, con gafas (como no podía ser de otro modo para una guía de un museo…) Nos saludó en buen francés (verdad, era francesa…) y comenzó a presentarnos el museo. Estaba vacío todo alrededor, y sonaba el eco… La verdad es que el museo cierra los lunes porque lo limpian, arreglan cosas…así que había algunos operarios (chuuuut… será nuestro secreto). El ambiente era mágico, de verdad ver un museo así me parece especial, no tienes que pelear con un par de japoneses con cámaras y un ruso enorme para ver cualquier obra…te acercabas y te podías quedar todo el tiempo que quisieras…nadie te iba a echar de 40


ahí. Lo disfrutamos como bebés con un peluche nuevo. Además, el contraste era real porque habíamos ido cuando los japoneses y el ruso sí estaban, el jueves anterior y la diferencia era abismal. Con la guía descubrimos el museo de otra manera. Cogimos un ascensor que nos llevó hasta detrás de un reloj gigante. Desde ahí, por las ventanas pudimos ver el río Sena y el museo del Louvre. Un poco más lejos se vislumbraba la silueta del Sagrado Corazón en Montmartre…perfecto para una postal. Seguimos y escuchamos a la guía con mucho interés y descubrimos muchos rincones y aspectos del museo que el jueves anterior ni siquiera habíamos sospechado a causa de las prisas, el ruido, la gente (otra vez los dos japoneses y el ruso nos hicieron la vida imposible…) Así con calma pudimos aprender mucho más sobre el museo, su historia, así como sobre los autores, sus obras, sus secretos y realmente nos sentimos como presidentes de la República por un día. La magnífica Iglesia del Sagrado Corazón Primero tuvimos que llegar al barrio de Montmartre, caminamos unas cinco cuadras. Después tuvimos que subir muchas escaleras. Cada vez se veía más cerca, hasta que por fin llegamos. Encontramos una novia asiática que hacia una sesión de fotos para su boda. Se podía ver Paris, era hermoso. Nos tomamos fotos y por fin entramos. Tuvimos que hacer silencio porque había una misa. Había mucha gente así que nos costó un poco entrar. Caminamos, vimos velas y muchos vitrales ¡muy bonitos! Luego salimos de la iglesia y caminamos un poco para llegar a un pequeño parque y comer. Congelados en la Tour Eiffel. La ida a la Tour Eiffel no fue del todo divertida. Habíamos salido desde la escuela a pie hasta el gran monumento. Cuando llegamos NO descansamos, sin embargo en la fila pudimos reposar un poco. Que conste la fila no era para nada corta. Varios minutos pasaron y por fin ingresamos a la gran torre. A través de los ascensores habíamos comenzado a subir. No fuimos al primer piso, ni al segundo, sino que fuimos hasta el tercero.

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Era bastante curioso, ver como en el tercer piso servía vasos de vino. Claro, no eran gratis. La verdad nada era gratis. Otra cosa que captó la atención de los estudiantes fueron los telescopios. Si de por sí no había mencionado que desde el tercer piso podías ver toda la ciudad a la perfección, con los telescopios podías ver de cerca pequeños detalles que no veías desde lejos. Pero lo que arruinaba la vida y sentimientos de todos era que también era pagado. Nada era gratis. Realmente, varios niños se alegraron cuando dijeron que ya íbamos a bajar al segundo piso. No era realmente por explorar, más bien era porque prácticamente nos estábamos congelando. El segundo piso era realmente genial, había Banderas pegadas a las paredes. Te decían a cuántos kilómetros estaban de distancia los países señalados por su respectiva bandera. Era tan genial que incluso podías ver unas tiendas de recuerdos. Y felizmente hacia menos frío. El primer piso no se quedaba atrás, el restaurante era bastante llamativo. Pero lo que era aún más llamativo era el peculiar piso de vidrio que dejó a todos fascinados. La gran e inigualable Opera Bastilla La ópera Bastilla es un lugar hermoso, cuando fuimos a Bastilla nos emocionamos muchísimo porque para algunas personas era la primera vez que íbamos una ópera. Algunos creíamos que era aburrido, pero fue divertido, la verdad que de afuera se mira moderno, pero por adentro se mira antiguo. Yo creí que la opera era solo cantar, pero no, cantan, bailan, actúan, fue super cool. La ópera duraba una hora, pero yo sentí que eran 5 minutos, ya que era maravilloso, esa es una experiencia inolvidable. La ópera Bastilla se construyó en el año 1984 por el arquitecto Carlos Ott, La ópera está situada en el XII distrito de Paris, también la hacían llamar La ópera del pueblo.

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Chapitre 4 : Nos sentiments et nos ĂŠmotions

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Les Sentiments c´est essentiel Nous pensons qu’exprimer nos Sentiments : C'est Essentiel ! Je suis allée à l'aéroport, quand j’avais sept ans, J’ai vu, ma sœur s'en aller en France toute seule. J'étais jalouse, moi aussi je voulais aller en France. Je ne voulais pas attendre trois ans jusqu'à mon voyage en France de CM2. Le 15 mars à l'école j’avais très peur parce que j’allais laisser mes parents seuls. J'étais également très contente parce qu’on allait en France. Il s’agissait d’un long voyage parce qu’on partait depuis l'Amérique jusqu'en l’Europe. Quand on est arrivé à San Salvador l'aéroport me paraissait intéressant, j'avais plein d'émotions en moi, tous on était très excités! Pour moi c´était spécial parce que c'était la première fois que je quittais le Honduras. Dans l’avion j'avais peur que l'avion tombe en pleine mer je me rappelais les paroles de mon frère qui me disait: “ T´imagines si l'avion tombait? où même parfois… “Tu vas mourir”. J´essayais d´oublier tout cela au moment de monter dans l'avion pour commencer la plus belle aventure de ma vie! Comme nous devions faire le chapitre sur les émotions, nous devions demander à toute la classe ce qu’ils avaient ressenti. Alors, nous avons demandé à toute la classe et on a eu la même réponse à chaque fois : tous ont déclaré qu’ils voudraient refaire cette expérience et tous ont déclaré avoir préféré aller au ski. On a demandé pourquoi ? Pourquoi ils avaient préféré le ski ? - pour l’adrénaline (Paola), parce que c’était incroyable cette sensation de glisse, incroyable de sentir le vent sur ton visage quand tu descendais la piste en skiant, incroyable aussi l’exploit de réussir à s’arrêter en faisant le chasse neige. 46


Ils ont raconté qu’au début ça a été dur, même très dur, si difficile qu’ils ont voulu abandonner….mais une fois le cours de ski terminé, ils ont voulu recommencer. Le ski c’était vraiment excitant, c’était super ! Mais il y avait aussi la neige, cette sensation au toucher, et quand tu tombais, tu ne te faisais pas mal, c’était froid, cela faisait du bien. On a tous ressenti la peur : la peur de tomber du téléski, la peur de tomber du télésiège, la peur du vide, la peur de la montagne car la piste était très pentue, la peur de tomber en faisant du ski car une fois tombé, on avait beaucoup de mal à se relever ; la peur que les autres tombent devant toi et te fassent tomber. La peur que l’on tombe du téléphérique. La peur de se faire « fusillée » par la monitrice qui criait pour tout, tout le temps. Le bonheur de savoir skier, le bonheur de ressentir la sensation de la neige sur le visage. La déception de faire des « anges de neige » et de s’apercevoir que cela ne faisait pas comme dans les films. La joie de tenir sur ses skis, de ne pas tomber. La joie de recevoir son diplôme : l’ourson, le flocon et l’étoile. La joie de savoir que ma sœur avait skié sur les mêmes pistes que moi- c’est Bastien qui me l’a dit, elle était venue avec lui en classe de neige il y a 4 ansLa nourriture : Je me souviens que la nourriture dans l’avion n’était ni mauvaise ni bonne. - oh moi j’ai trouvé ça dégoûtant ! 47


- moi, je n’ai pas fait attention, j’avais tellement faim que j’ai tout mangé ! Je me souviens que lorsque l’on est revenu au Salvador, tous voulaient boire du coca cola car ils n’avaient pas bu de coca cola chez leurs correspondants. Je me souviens que j’ai goûté une crêpe au rhum. (Mariela) Je me rappelle que les desserts français sont délicieux (Stacie). Je me souviens que la maman de ma correspondante ne cuisinait presque jamais, mais quand elle cuisinait, que c’était bon ! Je me souviens qu’on m’a emmené dans une crêperie et que j’ai mangé une crêpe avec du jambon, du fromage et un œuf- j’ai adoré- (Victoria) Je me souviens que j’ai goûté le gorgonzola et que j’ai adoré (Mariela). Je me souviens que j’ai aimé les fromages à Paris et je n’ai pas aimé ceux de Haute Savoie. Je me souviens que je n’ai pas aimé du tout les fromages français ni le pâté. Je me souviens qu’avant de manger, en apéritif, on mangeait du fromage tout le temps et c’était de l’abondance !! (Emilie) Je me souviens que moi aussi, on m’a emmené dans une crêperie et j’ai mangé des crêpes de sarazin – j’ai aiméJe me rappelle que j’aimais cuisiner avec ma correspondante (Paola). Je me rappelle que les Français aiment manger japonais, la maman de ma correspondante commandait très souvent des sushis qu’on nous livrait. Moi aussi j’ai mangé dans un restaurant japonais et j’ai beaucoup aimé (Mariela). Evidemment on a adoré manger les macarons, il y en avait de toutes sortes, de toutes les couleurs, j’ai aimé celui à la confiture de framboise ou encore celui au café (Mariela), moi celui à la pistache (Paola).

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J’ai noté qu’ils ne buvaient pas beaucoup de café, ils préfèrent le thé et ils ont beaucoup de jus de fruits dans leur réfrigérateur, jus de pomme, de poire, …. J’ai découvert la limonade japonaise, une limonade délicieuse, le bouchon est spéciale, il a une petite bille pour garder le gaz de la limonade. Le goût est subtil. Les Expressions: J’ai adoré être avec ma correspondante, car chaque fois que l’on sortait elle s’évertuait à m’apprendre des mots nouveaux, des expressions. Elle m’expliquait le sens des mots, j’ai aimé découvrir le son des mots français dans sa bouche. J’ai ainsi appris – « il glandouille « - (Stacie) Moi aussi j’ai appris plein de nouveaux mots (Paola) Oui des mots bizarres….ah oui ils ne disent pas mandarine mais clémentine et en plus j’ai appris que Clémentine est aussi un prénom de fille ! (Mariela) J’ai noté que les Français aiment beaucoup l’ironie. J’ai remarqué qu’ils avaient des expressions du visage que je ne savais pas interpréter. J’ai découvert que les Français disaient souvent : -

« Du coup », « d’acc. », « Ras le bol » (la maman de ma correspondante disait souvent « j’en ai ras le bol » avec son dernier fils quand il venait de faire une bêtise), « trop top », « trop stylé »….

Ils disaient aussi beaucoup de « gros mots » comme « putain », « merde », « purée » 49


Les odeurs : Je me souviens de l’odeur en ouvrant la porte de la boulangerie, humm, un délice, une odeur chaude, sucrée, de croissant, de pain au chocolat, de pain… Je me souviens de l‘odeur de la pluie, de la crêperie, du milkshake à la vanille,…. Je me rappelle de l’odeur du chocolat, les petits français adorent le chocolat, le Nutella. Je me rappelle qu’on m’a emmenée dans une boutique où on ne vend que des chocolats et on m’a offert un petit cochon tout en chocolat. Il était magnifique, je me rappelle de la précision de la queue en tire- bouchon du cochon. Je me rappelle de l’odeur de l’appartement en ouvrant la porte d’entrée. Je me souviens du parfum de la maman de ma correspondante, un parfum de fleurs. Je me rappelle de l’odeur du café le matin au petit déjeuner, c’était seulement le papa de ma correspondante qui buvait du café, cela me rappelait le Honduras. Je me souviens de l’odeur des pommes, et pour moi, cette odeur représente la France. J’ai goûté les pommes de France et ce goût est unique, les pommes ici n’ont rien à voir avec les pommes de France. Je comprends pourquoi les petits français aiment tant les pommes. Ils boivent beaucoup de jus de pommes et j’ai goûté le jus de pommes français et j’ai adoré alors qu’ici je n’aime pas le jus de pommes. Je n’ai pas aimé l’odeur des fromages ! Je n’ai pas trouvé qu’il y avait beaucoup d’odeurs en France, je n’ai pas senti d’odeur car quand il fait froid, je trouve qu’il y a peu d’odeurs. 50


Je me souviens de l’odeur des tartelettes à la framboise !

Les Lieux : Je me souviens être allée au cinéma avec ma correspondante et ce fut l’émerveillement. C’était incroyablement beau, grand, propre… Je ne pensais pas que les cinémas seraient si différents (Paola). Je me souviens que j’y suis allée aussi et qu’on ne pouvait pas parler dans la salle (Mariela). Je me souviens que j’ai adoré les pharmacies, elles sont trop belles, on a envie de tout acheter quand on y entre ; d’ailleurs j’ai acheté des savons pour ma grand-mère. Les pharmacies françaises n’ont rien à voir avec celles d’ici. On ne se croirait pas dans une pharmacie. Je me souviens que j’ai adoré les cheminées dans l’appartement de ma correspondante. Nous avons tous adoré les boulangeries : on y allait chaque fois, après la classe, un rituel qui nous a plu. On y allait pour acheter un croissant, un chausson aux pommes, un pain au chocolat… En conclusion… La classe a beaucoup aimé ce voyage, le ski vient en premier lieu mais on a beaucoup aimé aussi toutes les visites à Paris, la tour Eiffel, le château de Versailles, le Louvre avec sa chasse au trésor, le musée d’Orsay en solo, la cathédrale de Notre Dame, l’Opéra Bastille, l’Hôtel de Ville, les Champs Elysées, Montmartre… Nous avions peur d’être accueillis dans des familles mais au final ce fut une bonne expérience, on s’est fait des amis, on nous a traité comme des rois, on a pu vivre à la française….

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De regreso a casa Salimos de las casas de nuestros amigos correspondientes, como a las 3 de la mañana para ir al bus y después ir por los alumnos del profesor Bastien en la escuela Ruelle. Después fuimos al aeropuerto para ir a España Madrid, nos fuimos en Iberia exprés. Llegando a Madrid y teníamos mucho tiempo de espera, aprovechamos para comprar en las máquinas expendedoras estábamos muy contentos y tristes a la vez. Llegamos a Madrid, ahí usamos un pequeño metro para cambiar de terminal, después de Madrid era para San Salvador pero había una escala imprevista en Guatemala, esta escala en Guatemala duro 30 minutos nada más. Finalmente llegamos al Salvador, nos fuimos al hotel a dormir cuando nos levantamos desayunamos y nos pusimos a jugar billar esperando el bus, la mayoría de nosotros ya estaba muy impaciente. Llegó el bus y salimos a las 9 de la mañana, llegamos a la frontera, nos tardamos 30 minutos por cada país. Desde la frontera de Honduras nos tardamos 2 horas para llegar a la escuela. Íbamos felices cuando, y como era de esperarse, cuando llegamos a la escuela estaban nuestros padres y familiares muy felices esperándonos… Algunos lloraron de la emoción, conmovidos. ¡Para mí fue una gran aventura llena de emociones! Un día en el Salvador, Hotel Quality. Llegamos a El Salvador a las 7 de la noche, recuperamos nuestras maletas rápidamente, salimos del aeropuerto y esperamos el bus bajo el gran calor tropical, ése que nos hacía falta y que extrañábamos hacía ya 3 semanas, estábamos cansados del largo trayecto. Al fin llegó el bus, pero no era como lo esperábamos era muy pequeño, entonces nos fuimos en grupos, en 4 o 5 buses. En un rato cuando llegamos todos al hotel Lara les dio las llaves de las habitaciones a las niñas y Bastien a los niños y todos fueron a sus habitaciones. En las habitaciones había dos camas matrimoniales que tenían enfrente una mesa con un televisor y un escritorio, 52


un mini refrigerador y en el baño una bañera y un lavamanos muy bonitos, habían jabones, shampoos, toallas etc. Dejamos nuestras cosas y fuimos a cenar, comimos hamburguesa, pasta, deditos de pollo y sándwich, de tomar había sprite, coca cola y otras gaseosas y de postre había pastel de chocolate, helado, tres leches y flan. Terminamos de cenar y nos fuimos a las habitaciones, nos alistamos para dormir y descansar, después de un largo viaje desde Paris. El viernes nos levantamos tipo 7:00 a.m. para desayunar, había queso, pan, frutas y desayuno típico. Regresamos a nuestras habitaciones nos bañamos y alistamos para irnos. Llevamos nuestras maletas a la entrada esperamos un rato, cuando llegó el bus, nos subimos y nos regresamos a Honduras.

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Chapitre 5 : Notre aventure en 6e !!

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Erika Le 15 mars, j’étais triste au début, je pensais que tout allait mal se passer et en réalité je me suis fait plein d’amies. J’ai reçu un accueil très chaleureux des filles de 6ème. La première classe, c’était avec M. Julliot, le professeur de mathématiques, il s’est présenté, on fait des divisions. Je me souviens qu’en 6ème c’est nous qui changeons de classe, les professeurs restent et les élèves bougent. Je me souviens que tout de suite cela a été bien : en récréation, j’ai trouvé Erika de CM2B, c’est mon amie et elle aussi, elle n’était pas partie en France. Je me rappelle de la classe de Sociales avec Madame Medrano, c´était trop bien, elle est gentille, on apprend beaucoup. Je me souviens que j’ai bien aimé le cours d’anglais avec M. Nuñez, c’était amusant, on chantait beaucoup, cela m’a rappelé les cours d’anglais du primaire avec Alejandra Cocoy. Je me rappelle que mon professeur préféré c’est M. Vallejo, le professeur d’espagnol car il explique bien, il est attentionné, sympathique. Je me rappelle du cours d’Histoire – Géographie, avec M. Bourgogne, on a parlé du harcèlement et du cyber harcèlement. On a fait des présentations sur le harcèlement et ça m’a beaucoup plu, c’était rigolo car le professeur est très amusant : on rit beaucoup avec lui. Je me rappelle que la 2ème récréation dure une heure et que j’ai adoré ! Je me souviens que j’ai aimé le travail sur l’auto- estime avec Madame Medrano parce qu’elle a dit que j’avais une bonne auto estime et ça m’a fait plaisir ! 56


Je me rappelle qu’on est allé voir un tournoi de football et qu’on a vu l’équipe féminine du Lycée jouer. Je me rappelle des cours de sport avec madame Montoya, on a couru. Je me rappelle qu’on a joué au Kitball, j’ai bien aimé. Je me souviens des cours de français avec M. Carrère, on a parlé des sirènes et j’ai découvert que les sirènes ne sont pas comme celles de Disney. Je me rappelle du bus à 15h, je parlais avec une fille de 5ème, on parlait de musique. Je me rappelle que j’étais la dernière à descendre du bus, j’étais triste. Je me souviens quand je suis arrivée le lundi 8 avril en classe et que j’étais enfin avec ma classe : j’étais très contente de revoir toutes mes amies et en particulier Hellen, Mariela, Aurora, Ana, Paola et Eliana Nuñez. Cette expérience était très belle car j’ai vu que le secondaire c’est bien et je n’ai plus peur. J’avais entendu plein de choses horribles et je sais maintenant que ce n’est pas vrai. Antoine : Le 15 mars, j’étais triste car ma classe partait et moi je n’irai pas en France. Je me souviens que mon premier cours était avec M. Julliot en mathématiques. J’ai fait plein d’exercices avec Erika qui elle aussi était restée au Honduras. Je me souviens que c’était étrange, bizarre, au début mais très vite je me suis fait des amis en 6ème A et aussi en 6ème B. J’ai beaucoup aimé aller en Sixième parce qu’ainsi, je saurai ce qui m’attendait l’an prochain. 57


Je me rappelle que les journées étaient longues. Je me rappelle qu’il fallait être à l’heure au cours car les professeurs ne laissent pas entrer ceux qui arrivent en retard. Je me souviens que les récréations étaient longues et j’ai bien aimé ! Je me rappelle que mon professeur préféré s’appelle M. Vallejo, c’est le professeur d’espagnol. J’ai adoré ses cours parce qu’il est toujours de bonne humeur. C’est un professeur souriant, joyeux. Ses cours sont intéressants et amusants. Je me souviens que les élèves de 6ème m’ont raconté leur expérience de leur voyage en France. Je me souviens que mon meilleur ami s’appelle Fred, je l’appelle Freddy, je continue de le voir de temps en temps en récréation. Je me rappelle des cours d’anglais avec le professeur M. Nuñez, tout était en anglais, il ne parle qu’en anglais. C’était difficile pour moi de comprendre. Je me souviens que j’aimais beaucoup chanter avec toute la classe en anglais. J’ai adoré apprendre les chansons en anglais et j’ai aimé les moments où l’on chantait. Je me souviens du cours d’Arts plastiques avec M. Mejía parce que c’était un moment de plaisir et que nous apprenons beaucoup. Je me rappelle des cours de Madame Medrano. Je me souviens des cours d’Histoire- Géographie avec M. Bourgogne. J’ai aimé le cours sur le harcèlement pour le message qui était donné et aussi parce qu’on a dessiné ce jour-là pour exprimer ce qu’est le harcèlement et lorsque je repense à nos dessins, je ris encore… 58


Je me rappelle des cours de sport avec madame Montoya, on a couru et j’ai aimé jouer au basket. Je me souviens que c’était difficile de suivre parfois les cours. J’ai bien aimé comment le professeur de mathématiques, il expliquait quand on ne comprenait pas. J’ai découvert la « permanence », cela n’existe pas en primaire. On va dans une salle, toujours la même, il y a une personne de la vie scolaire qui nous surveille et on peut faire ce que l’on veut. J’ai découvert qu’on n’a pas de tablette : on n’a pas le droit d’en apporter et on n’en a pas besoin dans les cours. Je me souviens qu’Erika était avec ses copines. J’ai aimé l’expérience de connaître la 6ème. Ce furent 3 semaines à la découverte de ce qui m’attend l’an prochain et j’ai hâte d’y être avec ma classe cette fois. Je me souviens que j’étais là quand le bus est revenu du Salvador. J’avais vu des personnes avec des bouquets de fleurs, des ballons et je me demandais pourquoi il y avait tant de monde. Ma maman m’a expliqué que ma classe revenait de leur voyage en France. Je me souviens de ma joie de les revoir à nouveau : ils m’avaient manqué, la maîtresse aussi ! Je me souviens que je l’ai vue, la maîtresse et je me suis mis à courir pour l’embrasser. J’aurais voulu embrasser tous mes copains, toutes mes copines…..J’ai réalisé là qu’ils m’avaient beaucoup manqué, plus que je ne pensais ! 59


Mi experiencia en 6ème Tuve la experiencia de aprender cómo era 6ème, porque mis compañeros se fueron a Francia. Ya que yo no pude ir al viaje. A mí me gustó mucho porque mis compañeros de 6ème me atendieron muy bien, me explicaban lo que tenía que hacer. Mi clase preferida fue español con el profesor Vallejo, me gustaron los temas que miramos. Pero lo que no me gustó mucho era salir hasta las 3:00. Lo que me gustó fue que teníamos más tiempo para platicar y comer, pero eso si teníamos que entrar cuándo sonara el timbre y ser puntuales en entrar a clases, porque sino nos regañaban. Las recreaciones eran largas una de una hora y otra de quince minutos. Me gustó la experiencia de haber aprendido lo que me tocará hacer el próximo año.

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"Un cahier de brouillon du monde, indispensable pour mieux le comprendre. [...] Le carnet de voyage permet de partager l'intimité du monde, mais il participe aussi à l'histoire personnelle de chaque auteur. A travers différentes techniques, il entretient la richesse du regard, nourrit la réflexion." Michel Renaud

Pourquoi écrire un carnet de voyage ? Outre l’indéniable intérêt esthétique des carnets de voyage, la thématique est attractive par son intérêt pluridisciplinaire : réaliser un carnet de voyage implique tous les domaines d’enseignement : les arts visuels, la littérature, l’histoire, la géographie, les sciences, la musique, les TICE… À la lecture de ce magnifique livre, les élèves de CM2 réussissent à nous embarquer dans leur voyage. A chaque page, nous partageons les émotions de nos aventuriers. Ils nous entrainent à l’autre bout du monde mais aussi dans leurs rêves. Félicitations à tous les auteurs et à leurs enseignants. Karine Bourgogne Directrice du Primaire Lycée Franco Hondurien de Tegucigalpa, 2019

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