Focus La ville de demain

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La ville de demain

U N S U P P LÉM EN T T H ÉM AT I Q U E D E S M A R T M ED I A

Février ’24

Rudolf Pfander

Le Directeur du salon Swissbau nous explique en quoi la collaboration entre les acteurs de la construction est essentielle pour construire la ville de demain.

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Éditorial

focus.swiss

Contenu. 04 Architecture 08 Éclairage public 10 Interview : Rudolf Pfander 12 Villes vertes 16 Smart home 18 BIM 22 Isolation

Penser la ville de demain, une nécessité

Focus La ville de demain. Chef de projet Anthony Maquet Country Manager Pascal Buck Head of Content Romandie Léa Stocky Layout Mathias Manner, Sara Davaz

Image iStockphoto/photoschmidt

Journalistes Emmanuel Viaccoz, Linda Carstensen, Maévane Mas, Marlène Leroux, Océane Ilunga Image de couverture màd Canal de distribution Tribune de Genève et 24Heures Imprimerie CIL Centre d’Impression Lausanne SA

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enève, comme tout autre territoire, fait face à de multiples enjeux mais les germes de notre futur sont d’ores et déjà présents dans une pluralité de domaines portés par une diversité d’acteurs qui testent et expérimentent de nouveaux modèles, de nouvelles solutions. Le dérèglement climatique et ses effets, les transformations induites par l’allongement de la vie ou encore la digitalisation interrogent nos modes de vie, les fondements de notre contrat social et notre démocratie. Concevoir la ville de demain c’est dans le même temps préparer le territoire pour les années et décennies à venir, afin de permettre les meilleures conditions de vie possible aux habitantes et habitants, et répondre dès aujourd’hui à leurs besoins. Les grandes orientations pour un développement maîtrisé, durable et de qualité sont connues et partagées : parmi elles, une ville et un territoire respectueux de l’environnement, une ville des proximités favorisant les mobilités douces, une ville à forte qualité de vie favorisant le lien social et le bien-être. Si toutes et tous s’accordent

Smart Media Agency.

La ville de demain est évidemment un enjeu collectif aux multiples facettes qui nécessite des lieux et des temps pour en débattre. sur les finalités, les choses s’animent lors de la concrétisation, lorsque les projets et leurs nécessaires pesées d’intérêts, invitent à passer de la parole aux actes. Imaginer et préparer la ville de demain sont au cœur de la citoyenneté. La ville de demain est évidemment un enjeu collectif aux multiples facettes qui nécessite des

lieux et des temps pour en débattre, une « place du village », un forum. Tant de sujets dont il est proposé de prendre connaissance dans cette publication, de débattre collectivement mais également autant de thèmes pour lesquels des acteurs et actrices du territoire proposent et expérimentent des solutions concrètes porteuses de sens.

Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss

Bonne lecture ! Anthony Maquet Chef de projet

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Elcotherm • Brandreport

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Des solutions de chauffage innovantes

Dans l’ère actuelle, où l’efficacité énergétique et la durabilité sont des impératifs, Elcotherm se positionne en tant que leader dans le domaine des solutions de chauffage. Spécialisée dans la conception et la fourniture de systèmes de chauffage fiables et respectueux de l’environnement, l’entreprise repousse constamment les limites de l’innovation. À travers un engagement continu envers des technologies de pointe, Elcotherm redéfinit le paysage du chauffage, offrant des solutions qui allient performance, efficacité et durabilité. Serge Senalada, Directeur des ventes Suisse romande chez Elcotherm, explore sa vision de l’entreprise pour un avenir où le chauffage devient à la fois plus efficient et respectueux de l’environnement.

Serge Senalada Directeur des ventes Suisse romande

Serge Senalada, pouvez-vous nous parler de l’entreprise ? Nous mettons en avant des produits de fabrication premium, caractérisés par leur qualité exceptionnelle, une proximité locale pour un service client optimal, et une association avec des produits fiables et haut de gamme. Nous possédons l’un des services après-vente les plus étendus en Suisse, avec plus de 100 000 contrats d’entretien et une équipe technique présente dans tous les cantons. Notre entreprise compte 660 employés au total. En quoi les pompes à chaleur contribuentelles à réduire l’empreinte carbone ? Aujourd’hui, les pompes à chaleur sont exemptes d’émissions de CO2. Opter pour une pompe à chaleur représente un choix écologique pour ceux qui effectuent la transition depuis des systèmes alimentés au gaz ou au mazout. Nous encourageons cette démarche et invitons les individus, à travers nos communications, à remplacer leurs anciennes installations fossiles par des pompes à chaleur. C’est notre manière de contribuer à la préservation de l’environnement. Comment la transition vers l’énergie renouvelable influence-t-elle la stratégie d’elco en matière de développement de produits ? Pour notre entreprise, cette transition a principalement impacté deux secteurs : le service

après-vente et les ventes. En ce qui concerne les ventes, nous avons connu une transformation significative en passant de la vente de 80% de systèmes de chauffage fossiles en 2020 à une situation inversée, avec 80% des ventes désormais concentrées sur les pompes à chaleur en seulement deux ans. Cette évolution a nécessité une augmentation de la production pour répondre à la demande croissante, ainsi qu’une formation spécifique pour l’ensemble du personnel, étant donné que l’installation d’une pompe à chaleur est plus complexe que celle d’une chaudière à gaz ou au mazout. Par ailleurs, une adaptation majeure a été requise au niveau du service après-vente, étant donné que sur nos 360 techniciens, environ 85% étaient spécialisés dans les énergies fossiles. Ainsi, équilibrer le développement des compétences des techniciens dans le domaine des pompes à chaleur, sans disposer immédiatement du volume nécessaire, tout en répondant à la demande pour satisfaire notre clientèle, est devenu un impératif. Comment elco s’adapte-t-elle aux besoins spécifiques de ses clients dans différents secteurs d’activité ? Nous ciblons deux types de clients. D’une part, nous proposons l’installation aux professionnels, qui la distribuent ensuite aux particuliers. En tant que fabricant, nous assumons ensuite la responsabilité de l’entretien et du dépannage chez les particuliers.

Quels sont les principaux défis auxquels les fabricants sont confrontés dans le contexte de la transition énergétique ? Actuellement, les fabricants font face à un défi majeur lié à la transition énergétique, passant des énergies fossiles aux pompes à chaleur. Cette transition représente un enjeu significatif pour nos clients, car elle implique un investissement substantiel. Quant à nous, le défi réside dans notre capacité à répondre à une demande constamment changeante, avec une croissance importante effective entre 2022 et 2023. En 2024, cette croissance pourrait se stabiliser, suivant une tendance similaire à celle observée dans le secteur des véhicules automobiles. Un aspect critique de cette transition concerne la complexité administrative entourant l’obtention des permis et autorisations d’installation. À l’heure actuelle, l’approbation des cantons est indispensable avant d’installer une pompe à chaleur, prolongeant ainsi la période de décision pour les clients, qui varie de trois à six mois selon les cantons et les communes. Notre engagement s’étend également aux propriétaires de maisons individuelles et aux petites copropriétés de quatre à six appartements. Comment percevez-vous l’avenir du secteur du chauffage ? Nous assistons actuellement à une révolution majeure dans le domaine du chauffage. Pendant longtemps, l’industrie du chauffage a stagné, principalement axée sur les sources traditionnelles telles que le gaz et le mazout. Cependant, cette tendance est en train de

Nous assistons actuellement à une révolution majeure dans le domaine du chauffage.

changer avec l’émergence des pompes à chaleur et les nouvelles réglementations de la Confédération. Nous anticipons un développement significatif sur le marché des gros bâtiments industriels, notamment avec l’implémentation de réseaux de chauffage à distance. Cela implique que les cantons ou des fournisseurs d’énergie investissent dans d’importantes centrales de chauffe. Des nouvelles initiatives émergent avec l’utilisation de chaudières à hydrogène.

– Serge Senalada ANNONCE


Architecture

Image Archiplein-LeoFabrizio

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focus.swiss

Réinventer la ville d’aujourd’hui pour un futur plus durable

e secteur du bâtiment, responsable aujourd’hui de 43 % des consommations énergétiques annuelles, compte 8 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) attribuées à l’industrie du ciment. Ces chiffres sont importants, mais n’oublions pas que nous passons une très grande partie de notre journée dans un bâtiment et que nous avons tous besoin d’un logement. Ainsi, la dépense d’énergie est inévitable, reste à évaluer dans quelle proportion elle est insoutenable.

Depuis les années 50, la production urbaine s’emballe pour des solutions reproductibles, accessibles, omniscientes. Ainsi, fut la grande force du béton armé, facile à produire - la recette est simple, la matière première diffuse -, facile à mettre en œuvre - liquide, le béton prend la forme que l’on souhaite - et indifférent à l’environnement - résiste à l’eau, aux écarts de climat. Mais désormais, trop énergivore et grand émetteur de CO2, il est temps de remercier le « tout » béton armé pour les années d’indolence qu’il a offert, il est temps qu’il cède sa place… Mais à quoi ? Son substitut miracle qui fonctionne pour tout et tout le temps n’existe pas. Il est alors nécessaire d’agir avec nuances, de proposer des solutions hybrides, d’employer des matériaux plus exigeants, des matériaux naturels vraisemblablement, mais surtout d’opérer un déplacement de valeurs. Faisons l’hypothèse que la ville existante est à envisager comme un « gisement » où ce qui est - facile, rapide, reproductible – s’estompe au profit de ce qui sera - sobre, hospitalier et pérenne-.

La qualité de vie au centre de la ville de demain Proposons deux axes d’évolution du paradigme de l’aménagement du territoire en général et de la construction – infrastructures et bâtiments - en particulier qui permettraient de se projeter plus sereinement dans la ville de demain. Un premier glissement de valeurs serait de considérer le potentiel d’une rue, d’une place ou d’un bâtiment, non pas à travers le prisme de sa parfaite adéquation à un usage et programme particulier, mais plutôt à travers son potentiel culturel, sa désirabilité et le bien-être qu’il procure. Le grand dôme du pavillon Sicli illustre bien le propos, il ne répond à aucune des conditions idéales pour accueillir des évènements culturels, on a trop froid, on a trop chaud, on est ébloui et pourtant quel plaisir d’y séjourner quelques heures. Par extension, la ville désirable de demain ne sera peut-être pas la plus pratique, celle où l’on se déplace le plus vite, celle où l’on consomme des biens et des loisirs, mais celle où l’on se sent bien, où l’on trouve des refuges quand il fait trop chaud, celle où l’on croise son voisin, celle où l’on rencontre l’altérité. Ainsi, la ville de demain saura inventer le lien fragile entre la ville, l’architecture et l’environnement au sens large. Ce printemps, la fondation Pavillon Sicli se saisie de la notion de l’hospitalité des villes, via l’exposition « Soutenir ». Cette manifestation – exposition, tables rondes et visites guidées – interroge l’histoire des lieux et des architectures qui nous tiennent et nous soutiennent, plutôt qu’ils nous détiennent ou nous contiennent.

Finalement, la ville de demain pourrait tout simplement être une ville hospitalière et accueillante.

La ville du futur est une ville qui dure Un second glissement de valeurs pourrait se focaliser sur les potentiels de la matière construite. Un bâtiment peut être rénové ou démantelé et devenir un gisement de matériaux de réemploi. Ici, encore, l’omniprésence du béton armé dans les constructions de la seconde moitié du 20e siècle freine le réemploi massif et l’acte de « spoliation » jusqu’alors usuel. Pourtant, un consensus s’esquisse autour de la nécessité de l’économie des ressources telles que la matière première, le sol et l’énergie. Un matériau réemployé produit incontestablement moins de CO2 qu’un matériau créé, aussi performant et intelligent soit-il. De ce fait, un glissement de valeurs pourrait être de se focaliser sur les potentiels de tout type d’interventions construites comme futurs gisements de matériaux. En somme, de concevoir aujourd’hui un édifice pour qu’il puisse être une source de réemplois aisées pour demain. Comme illustration, prenons les quatre immeubles en pierre massive du quartier des Sciers à Planles-Ouates, aujourd’hui, 68 logements, demain, ils représentent une carrière de 10 000 blocs de pierres taillées. Dans ce cas précis, construire en matériaux naturels est d’une part l’occasion de questionner le mode de production actuel du bâtiment à l’aune des problématiques environnementales et climatiques mais aussi de chercher des alternative possibles qui visent à répondre à l’urgence de la refonte des

modèles actuels et de s’inscrire dans un continuum des cultures du bâti et savoir-faire constructifs et culturels. En effet, les matériaux industriels, même ultra performants, sont dépendants de l’énergie fossile, tandis que les matériaux naturels découlent d’une temporalité qui, malgré nos efforts d’abstraction, dépasse notre compréhension - qu’il s’agisse du temps nécessaire au renouvellement d’une exploitation forestière ou de celui du temps géologique d’une carrière. En écho à ce constat, un bâtiment devrait être construit pour toujours, presque indépendamment de sa fonction première. Il devrait pouvoir résister au temps et se soumettre aux évolutions nécessaires ou se laisser dépecer au bénéfice de nouvelles constructions. Une grande diversité de glissements de valeurs, de nouvelles démarches et expériences que l’on peut observer sur le territoire démontrent leurs potentiels et leurs crédibilités. Elles font preuve de perpétuelles adaptations et de micro-innovations aux grés des blocages institutionnels et contraintes normatives, souvent sourdes aux nouvelles aspirations et désirs collectifs. Texte Marlène Leroux, Architecte, partenaire Atelier Archiplein & Présidente de la commission de programmation Fondation Pavillon Sicli

Brandreport • Swissroc

Redéfinir la ville de demain : la durabilité comme mot d’ordre Née de sa promesse de réinventer la ville et la vie de ses habitants et donner des réponses concrètes aux enjeux climatiques actuels, Swissroc a pour objectif de devenir un acteur clé dans la ville de demain en mettant la durabilité au cœur de ses actions. Une ambition illustrée par le projet V77.

C Colombe de La Soujeole Responsable du pôle développement de Genève, cheffe du projet V77

Eléonore Windisch Responsable durabilité Swissroc

olombe de La Soujeole, responsable du pôle développement de Genève et cheffe du projet V77, résidence de cinq immeubles à Vandoeuvres, et Eléonore Windisch, responsable durabilité chez Swissroc, présentent un projet majeur de Swissroc et les aspirations de la société.

est portée à la faune et à la flore locales, avec des mesures telles que la plantation accrue d’arbres dépassant les demandes du canton, la préservation de la pleine terre, la création de noues d’infiltration et des aménagements favorisant la faune locale (hôtels à insectes, nichoirs, murgiers, abris à hérissons).

Colombe de La Soujeole, comment le projet V77 s’inscrit-il dans la ville de demain ? Le projet, pertinent pour Genève, est guidé par les principes de « Qualité, concept architectural et durabilité ». Il démontre qu’une grande parcelle peut être aménagée intelligemment pour répondre aux besoins actuels tout en préservant les ressources naturelles et en favorisant la qualité de vie. En intégrant une réflexion sur la durabilité dès la conception, nous contribuons à façonner une ville plus résiliente, qualitative et attrayante pour les générations futures.

Des panneaux photovoltaïques recouvreront les cinq toitures et permettront d’utiliser une énergie renouvelable. La parcelle sera entièrement piétonne afin de garantir la sécurité et de permettre l’installation d’espaces de jeux et de rencontre. Le projet d’intégration d’une crèche favorisera également les interactions sociales.

Nous visons les labels Minergie A et P et Nature& Economie, mettant l’accent sur l’efficacité énergétique et la biodiversité. Une attention particulière

Éléonore Windisch, quels sont les objectifs de Swissroc en termes de durabilité ? Notre ambition est de devenir un acteur de référence en termes de durabilité dans le secteur de l’immobilier d’ici 2030. Cela implique d’intégrer des réflexions telles que la décarbonation, la protection de l’environnement et la prise en

compte de toutes nos parties prenantes au cœur de notre fonctionnement et de nos projets. Dans cet objectif, nous avons adopté une approche duale qui combine la mise en place d’une stratégie cohérente et ambitieuse sur le long terme avec des actions immédiates pour intégrer progressivement la durabilité dans nos projets et notre entreprise. Nos actions pour l’année 2024 sont axées sur l’analyse de notre impact, l’intégration de nos enjeux ESG dans nos processus et documents, ainsi que le dialogue avec nos clients et nos partenaires. L’idée est de faire de notre expertise multidisciplinaire un levier afin d’intégrer au mieux la durabilité sur tout le cycle de vie d’un projet immobilier, ce qu’illustre bien le projet V77. Interview Maévane Mas


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Société coopérative d’habitation Genève (SCHG) • Brandreport

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Un engagement pour des quartiers solidaires et durables La Société coopérative d’habitation Genève (SCHG) incarne une vision humaniste de l’urbanisme. Elle se positionne comme un des acteurs majeurs dans la rénovation et la création de quartiers où l’être humain occupe une place centrale. Rencontre avec Sarah-Ann Duperier, Chargée de communication, Diane Toussaint, Responsable Communication et Jean Charles Dumonthay, Secrétaire général. engagés dans des travaux d’une telle ampleur en regard de la rentabilité, mais pour nous, ça n’a pas été un souci, car l’essence même de la Coopérative est d’être, d’abord et avant tout, au service de ses sociétaires ». Là encore, à travers cet exemple, nous prenons conscience à quel point la place de l’être humain est importante aux yeux de la SCHG.

Jean Charles Dumonthay Secrétaire général SCHG

D

e populaire à huppé, en passant par multi-­ ethnique, branché, chaud ou paisible, nous avons dénombré, dans le dictionnaire des cooccurrences, pas moins de 135 adjectifs pouvant définir la nature d’un quartier. Idéalement, pour qu’on s’y sente bien, ce lieu de vie devrait répondre aux cinq niveaux hiérarchiques de la pyramide de Maslow. C’est en ce sens que la SCHG œuvre depuis plus d’un siècle, à la faveur de ses sociétaires. Système coopératif de valeurs « Sur le plan sociétal, introduisent nos interlocuteurs, le concept de quartier implique en effet plusieurs aspects importants dont on doit tenir compte, à commencer, selon notre philosophie, par rendre le logement financièrement accessible au plus grand nombre ». En ce sens, le système coopératif répond parfaitement à ce critère et cela d’une manière pérenne. Il offre, par ailleurs, de multiples autres avantages aux sociétaires. Ainsi, ces dernières années, la SCHG s’est engagée dans de vastes projets de rénovation afin de répondre aux nouvelles exigences en matière de développement durable ainsi qu’à l’évolution des attentes individuelles et collectives de ses sociétaires en termes de cohésion sociale. La

mise à niveau du quartier de Vieusseux en est un exemple emblématique, notamment la rénovation de la fameuse tour éponyme composée de 150 logements. Métamorphose Construite en 1978, le plus haut bâtiment de la SCHG a bénéficié d’une véritable cure de jouvence, à tous égards. Les résultats sont à la hauteur de l’ouvrage, couronné, in fine, par le label Minergie P rénovation. « L’enjeu était de taille, tant sur le plan humain que technique, et tout a été mis en œuvre, souligne Jean Charles Dumonthay, pour causer le moins de nuisances possible ». Les entreprises mandatées se sont, par exemple, si bien intégrées à « l’esprit de la Tour » que leurs ouvriers ont progressivement fait partie de cette grande famille qui la constitue, partageant çà et là un café ou un dessert avec les résidents. Qui d’autre que la SCHG aurait pu insuffler un tel élan communautaire à des personnes qui préalablement ne se connaissaient pas ? Le sens des valeurs « D’un point de vue économique, reprend le Secrétaire général, peu de propriétaires immobiliers se seraient

Culture, intégration et cohésion sociale Forte de son expérience, la Coopérative ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Lorsque l’on considère le calendrier à venir, pour l’ensemble du parc immobilier et de son environnement, cela peut donner le vertige, tout autant que susciter l’admiration. Il s’agit bel et bien, de concert avec la mise à niveau des quartiers et des immeubles d’habitation, de poursuivre une politique globale du « bien-vivre ensemble », nous font comprendre Diane Toussaint et Sarah-Ann Duperier. Une telle approche privilégie en effet l’écoute, le dialogue et l’entraide. Ainsi, chaque année, de nombreux événements fédérateurs dont des spectacles musicaux sont organisés au cœur des quartiers et se terminent dans la bonne humeur autour d’un repas.

Des projets novateurs de grande envergure « Dans le cadre de la rénovation d’un parking, reprend le Secrétaire général, nous allons créer un parc public de plusieurs milliers de m2 avec jeux d’eau, jardins potagers et installations sportives et de détente. Plus important encore, le projet « Les Citernes » entre l’avenue d’Aïre et le chemin des Sports. Il s’agit d’une initiative sans précédent qui consiste à amener la culture de manière pérenne au cœur du quartier ; soit un véritable complexe d’intégration culturelle et socioprofessionnelle, en collaboration avec le Conservatoire populaire de musique, de danse et de théâtre et l’association Interstices. « Plusieurs millions de francs seront nécessaires à l’aboutissement de ce projet ambitieux, répondant totalement aux besoins du quartier », souligne M. Dumonthay en faisant un clin d’œil à d’éventuels généreux donateurs. Un avenir prometteur Selon la vision de la Société coopérative d’habitation Genève, les villes de demain devront être composées de quartiers avec une âme, où les habitants se retrouvent, en toute convivialité, autour de valeurs communes et de projets collégiaux. Nos trois interlocuteurs concluent cet agréable moment de partage en faisant référence à la société dite « 5.0 » dont les notions de lien et de partage en constituent les fondations. Texte Emmanuel Viaccoz La SCHG en chiffres : 105 années d’expérience, 49 employés, plus de 2000 logements et 7000 habitants, une quinzaine d’animations fédératrices par an.

Atelier 94 Architecture SA • Brandreport

30 ans d’expérience avec plus de mille logements construits

Atelier 94 Architecture réunit en son sein des architectes, des dessinateurs et des techniciens. Ce panel diversifié offre aux clients l’avantage d’échanger avec un seul intervenant tout au long du processus du projet, jusqu’à la livraison.

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telier 94 Architecture est une structure familiale dont la dynamique se développe de manière diversifiée grâce aux compétences distinctes de nombreux collaborateurs.

du projet a d’ores et déjà été livrée et la deuxième étape est actuellement en cours de livraison.

Plus de 30 ans d’expertise Au fil des années, le bureau d’architecture s’est solidement positionné dans le domaine de la promotion immobilière résidentielle, avec son entreprise générale MOVITO, notamment entre Genève et le Nord vaudois. L’entreprise élargit désormais son empreinte en explorant le marché de la région fribourgeoise, marquant ainsi une nouvelle étape dans son développement. Le bureau d’architecture aborde aujourd’hui des projets d’envergure, allant de la villa individuelle aux ensembles résidentiels atteignant jusqu’à 150 logements. L’année passée, il a accompli la livraison de la première phase du projet Nouvelle Terre à Cossonay, comprenant 75 logements. À cela s’est ajoutée la réalisation de 21 logements à Nyon, dans le cadre du programme Les Cottages II. Pour 2024, l’ambition du bureau est encore plus grande. L’atelier s’apprête effectivement à livrer non seulement les 75 logements de la deuxième étape à Cossonay, mais également 48 logements issus du programme Les Vergers I & II à Romanel-sur-Lausanne. Un déploiement

d’activité qui confirme l’expertise et la vitalité d’Atelier 94 Architecture sur la scène immobilière. Un service global L’approche distinctive d’Atelier 94 se manifeste par sa gestion complète des projets, allant de la conception à la réalisation. En d’autres termes, le bureau intervient de manière intégrale, éliminant tout autre intervenant. Un acquéreur bénéficie donc d’un interlocuteur unique, offrant un avantage indéniable en termes de communication et de suivi. En outre, une réflexion architecturale approfondie est appliquée à chaque bien développé. Le bureau accorde effectivement une attention minutieuse aux détails architecturaux, aux matériaux utilisés et à la qualité de vie offerte par ses réalisations. Le bureau accorde une grande importance à la qualité de vie des projets réalisés à échelle humaine et attache un intérêt particulier au maintien d’un lien direct avec ses clients.

Atelier 94 Architecture se distingue finalement par sa polyvalence. En plus de ses activités de rénovation et de transformation, le bureau a notamment réalisé l’aménagement de restaurants (Chez Philippe, Bar & Grill à Genève) et de surfaces commerciales. Le bureau s’engage également dans des études urbanistiques d’envergure, à titre d’exemple, le projet Mieux Vivre à Nyon. Ce dernier démontre l’implication du bureau dans la réhabilitation des axes de communication et de réaménagements des différents pôles de la ville de Nyon, illustrant ainsi la diversité et l’étendue de son expertise. Nouvelle Terre, un projet d’envergure de 150 logements à Cossonay Ce programme englobe sept immeubles, allant de 12 à 30 logements chacun. Il s’agit d’un plan de quartier développé en bordure de zone agricole dans un bel environnement au centre de Cossonay. L’ensemble des logements est vendu, la première partie

Un élément majeur qui définit ce projet est son approche écologique. L’énergie nécessaire au chauffage des logements et des immeubles du quartier est générée par un système à distance, alimenté par des pellets de bois. Une réponse résolument écologique qui s’inscrit dans une démarche proactive vis-à-vis de l’empreinte carbone. Les toitures végétalisées sont équipées de panneaux photovoltaïques, maximisant ainsi l’utilisation d’énergie renouvelable. C’est un point crucial pour le bureau d’architecture dont la volonté est de réduire l’impact carbone de chaque projet. Atelier 94 n’utilise d’ailleurs plus aucune énergie fossile pour le chauffage des logements. Un soin particulier a également été apporté aux aménagements extérieurs avec un nombre important de plantation et d’essences indigènes. Des logements villageois idéalement situés à Romanel-sur-Lausanne Les Fontaines est un projet de 21 logements dont les lots avaient pour particularité d’être vendus avec un droit de superficie (DDP). Les projets Vergers I & II proposent 48 logements et sont actuellement en cours de livraison. Ces réalisations offrent l’avantage d’une proximité immédiate avec le centre de Lausanne, tout en préservant l’accès à la campagne, à la nature et une qualité de vie enviable. La liaison ferroviaire LEB permet effectivement de rejoindre le centre de Lausanne, au Flon, en seulement 17 minutes. Texte Maévane Mas


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Brandreport • CSD Ingénieurs SA

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Le GéoBIM, une solution indispensable à la ville de demain

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ntre contraintes environnementales pressantes et forte croissance démographique, le secteur de la construction en Suisse est aujourd’hui confronté à des défis majeurs et multidisciplinaires. Dès lors, en simplifiant grandement la gestion d’informations pour les projets d’envergure, le GéoBIM apparaît comme une solution incontournable. CSD Ingénieurs est pionnière dans l’ingénierie en environnement. Depuis plus de 50 ans, et avec plus de 1000 collaborateurs répartis en Suisse et en Europe, elle propose son expertise dans le domaine de l’environnement, de la géologie et de la construction. Le GéoBIM est la clé de voûte pour ses projets les plus exigeants. Convaincue que le GéoBIM représente un intérêt crucial pour l’ensemble des acteurs de projets de moyenne et grande échelle, l’entreprise offre à ses clients des prestations pluridisciplinaires et complètes, leur évitant ainsi de faire appel à plusieurs mandataires pour un seul et même projet. Retour sur cette méthode prometteuse. Qu’est-ce que le GéoBIM ? Le GéoBIM est une approche qui vise à combiner les données des systèmes d’information géographique (SIG) et du Building Information Modeling (BIM). Alors que les SIG se concentrent sur les enjeux spatiaux allant de l’échelle du quartier à celle régionale, voire nationale, le BIM s’intéresse davantage à des ouvrages spécifiques

et inclut des informations sur la construction, la gestion et la maintenance des infrastructures. Ainsi, le GéoBIM combine la richesse des données géographiques et les informations détaillées du BIM. Il assure en outre un échange fluide d’informations et permet de réunir les spécialistes de métiers différents autour d’un bien commun. Ces solutions permettent également d’adopter une approche holistique et la prise de décisions éclairées, éliminant le risque d’ignorer des éléments critiques par manque d’informations. Elles offrent finalement l’avantage de pouvoir intégrer plus d’exigences et de composantes, procurant une vision renforcée sur les projets les plus complexes. « L’idée est de mettre en place des jumeaux numériques qui permettent d’avoir un système contenant la totalité des informations en temps réel. Cela permet, par exemple, d’anticiper les développements futurs et de répondre à la demande croissante des clients pour le suivi et la maintenance des ouvrages », explique David Teillet, BIM Manager du groupe CSD Ingénieurs. Une approche globale face à des enjeux variés Le contexte suisse est marqué par différents défis géographiques tels que la limitation de l’espace territorial et une forte croissance démographique. La nécessité de densifier les zones urbaines, fixée par la loi sur l’aménagement du territoire, exige une

optimisation de l’espace urbain. Tous ces éléments mettent les professionnels de la construction face à des enjeux de plus en plus complexes. Dans un tel climat, le GéoBIM apparaît comme une solution idéale. Il permet d’intégrer au sein d’une plateforme commune à la fois les enjeux environnementaux, tels que l’impact sur les milieux naturels, les nuisances sonores ou encore le trafic et la mobilité, et ceux de la construction : phasage de chantier, implantation des réseaux, choix des équipements et matériaux, etc. Le GéoBIM agit également sur tout le cycle de vie d’un ouvrage, de sa planification jusqu’à son exploitation, en passant par sa construction et sa maintenance, voire sa revalorisation. Résultat : une réduction des silos entre les différents acteurs d’un projet et une meilleure réponse aux défis sociaux et environnementaux, en d’autres termes des projets plus durables. D’un lexique différent à un langage commun Pour qu’une telle approche réussisse, il ne suffit pas de rassembler les données d’experts dans un même document. Cela nécessite l’expertise pointue et spécifique de professionnels, mais également l’implication de « chefs d’orchestre » qui alimentent les plateformes en informations et établissent un langage commun à tous les acteurs. Il est nécessaire de mettre en place un cadre discipliné et une structure solide avec une gestion pluridisciplinaire. « Chez CSD Ingénieurs, nous entretenons une vision

prometteuse à cet égard et soulignons l’importance tant technique qu’humaine dans le processus de planification », soutient Julien Bielmann, responsable de la digitalisation chez CSD Ingénieurs. Le GéoBIM, une solution pleine de promesses Grâce à la l’optimisation des informations, l’intégration imminente de l’Intelligence Artificielle (IA) et l’utilisation de l’IoT (internet des objets), il sera possible, dans un futur proche, d’anticiper les impacts des projets sur leur environnement, mais aussi de simuler les conséquences des décisions prises. « Nous pourrons par exemple observer les effets de la construction d’un ouvrage sur la mobilité, atténuer les impacts sur la biodiversité ou encore prendre en compte l’évolution du tissu urbain d’un lieu donné, ce qui devient particulièrement pertinent pour la création de villes intelligentes (Smart Cities) », explique Léo Ficheux, spécialiste SIG et business analyst chez CSD Ingénieurs. Il ajoute : « Avec des données accessibles en tout temps, on peut gérer l’ensemble des informations d’un quartier, d’un réseau ou même d’une ville. C’est déjà le cas pour des villes telles que Singapour ». En d’autres termes, le GéoBIM est une solution pleine de promesses et déterminante pour la ville de demain. Texte Maévane Mas

Brandreport • Relli SA

Une urbanisation responsable et réfléchie « En développement immobilier, la notion de qualité va bien au-delà de la simple construction de bâtiments. Elle implique également la prise en considération des impacts environnementaux et sociétaux », introduit Robert Ischer, fondateur et co-gérant de la société Ischer Développement.

Robert Ischer Fondateur et gérant de Ischer Développement, Président de l’Association des Développeurs Immobiliers Vaudois

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omprendre l’évolution urbaine depuis ses origines permet de mieux appréhender les défis actuels et d’anticiper les besoins futurs. « En ce sens, poursuit notre interlocuteur, les enseignements du passé fournissent une base solide pour la planification et la conception de nouveaux quartiers qui feront les villes de demain, en l’occurrence des cités résilientes où il fait bon vivre ». Ce concept repose, selon le spécialiste, sur trois piliers essentiels. Durabilité Pour Ischer Développement et ses partenaires, chaque nouveau projet s’inscrit dans un engagement en faveur de l’environnement, avec une vision à long terme. Les nouveaux quartiers, tout comme les bâtiments qui le composent, sont pensés selon les principes d’une économie responsable, avec toutes les déclinaisons que cela implique. Par exemple, l’usage de matériaux à faible impact environnemental ou encore de technologies innovantes pour une gestion optimale des sources d’énergie. La biodiversité est aussi au cœur des études, car de celle-ci dépend, dans une large mesure, la qualité de vie des résidents ainsi que celles des espèces animales et végétales. Il s’agit, en quelque sorte, d’une approche intégrative de l’écosystème urbain. Pour illustrer le propos, les futurs immeubles des Hauts de Dorigny en sont un exemple probant, tout comme l’impressionnante métamorphose du bâtiment industriel Pasta Gala en surfaces d’activités.

Intégrité Sur la base de ce qui vient d’être dit, l’éthique fait donc partie intégrante du développement immobilier tel qu’on le conçoit aujourd’hui. Elle garantit la transparence et permet, par conséquent, d’éviter toute ambiguïté ou tout conflit d’intérêts, notamment pour ce qui relève des opérations financières et du respect de la réglementation. La réussite d’un projet repose, pour Ischer Développement, sur des relations solides avec les parties prenantes, soit les investisseurs, les pouvoirs publics, les communautés

locales, les différents bureaux d’études et entreprises de construction ainsi que les futurs usagers. Il s’agit d’un élément essentiel pour assurer la cohérence et la viabilité d’un projet sur le long terme. Modernité La densification des populations urbaines impose la construction de bâtiments de plus en plus hauts, notamment dans notre pays où l’expansion horizontale atteint désormais ses limites. Pour répondre au défi de la verticalité qui, dans certains cas, peut

Pour répondre au défi de la verticalité, une coordination étroite entre les architectes et les porteurs de projets est essentielle. s’avérer vertigineuse, une coordination étroite entre les architectes et les porteurs de projets est essentielle, notamment en matière d’esthétique. L’intégration de nouveaux quartiers au sein ou en périphérie de villes pluricentenaires est un enjeu majeur, souligne Robert Ischer. Elle nécessite, nous fait-il comprendre, une planification à grande échelle pour préserver la richesse architecturale du patrimoine. L’impact sociétal occupe également une place prépondérante si l’on veut faire de ces quartiers des lieux conviviaux où les résidents se parlent et collaborent autour d’activités économiques, culturelles, sportives et sociales. Un mariage d’amour tout autant que de raison Anticiper l’avenir, souligne notre sympathique interlocuteur, est une condition sine qua non pour bâtir des projets exemplaires à tous égards. Ces réalisations

ne sont envisageables qu’à travers une vision prospective éclairée, durable et inclusive. Elle permettra, si l’on tient compte de l’accroissement démographique, de façonner des villes innovantes qui préservent les ressources naturelles et le vivant. Pour ce faire, conclut-il, la durabilité et la réussite économique doivent coexister de manière harmonieuse. Texte Emmanuel Viaccoz La société, en quelques mots : Experts en développement de projets immobiliers de grande envergure, Ischer Développement a bâti sa réputation sur un engagement sans concession en faveur du développement durable, de l’éthique et des populations. De la conception à la livraison, elle assure le bon déroulement des projets afin de garantir le respect des objectifs qualitatifs et quantitatifs. Elle collabore avec différents partenaires étatiques, publics, parapublics et privés dans le cadre d’acquisition de terrains, de conception, de planification, de construction, de commercialisation et de gestion immobilière. Pragmatique et efficace, reconnu pour son savoir-faire, son fondateur Robert Ischer bénéficie d’une vingtaine d’années d’expérience en la matière avec, à son actif, plus de 50 réalisations, notamment des complexes administratifs, des quartiers résidentiels et des pôles d’activité.


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Link Fabric & Plates Bandes Communication • Brandreport 7

Construire ensemble la ville de demain Communication et démarche participative ouvrent le dialogue entre la ville et ses futurs utilisateurs et utilisatrices.

Nathalie Luyet Fondatrice de Linkfabric

En incluant la population par le dialogue, on écrit l’histoire tous ensemble.

– Nathalie Luyet, Fondatrice de Linkfabric

Carine Bonsack Directrice associée chez Plates-Bandes communications

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ujourd’hui plus que jamais, le développement de nos futurs quartiers doit naître d’une histoire partagée. Informer et donner la parole à la population sont essentiels pour faire circuler les idées, identifier les besoins et répartir les rôles entre les différents acteurs de la ville. Nathalie Luyet, fondatrice de Linkfabric, et Carine Bonsack, directrice associée chez Plates-Bandes communication, allient leurs expertises dans le cadre du réaménagement du centre-ville d’Orbe. Rencontre croisée avec deux férues d’urbanisme, de débats enflammés et de rêves en grand pour nos villes de demain. Communication et urbanisme vont-ils vraiment ensemble ? Nathalie Luyet : Absolument, ils sont même indissociables. En urbanisme, nous œuvrons pour le bien collectif, pour les générations futures. Pour mener à bien de tels projets, il est impératif d’embarquer tous les acteurs concernés à bord : la population, les autorités, les expertes et experts en urbanisme. Sinon, cela ne peut pas fonctionner. La compréhension des enjeux par le grand public est essentielle pour son engagement et son implication, et rien n’est plus efficace que la communication à cette fin. Carine Bonsack : Je suis tout à fait d’accord. Par communication, il ne faut pas seulement entendre « information » ou « démarche participative ». C’est également un moyen de se projeter dans les futurs quartiers. Comme l’a souligné Nathalie, les grands projets urbains sont complexes et auront un impact sur plusieurs générations. Pour que la population accepte de monter à bord du train du changement, elle doit comprendre chaque étape. Comment informer lorsque rien n’est encore visible ? C.B. : Nous apportons des éléments concrets pour permettre à la population de se projeter dans l’avenir. Quelles seront les offres de logement ? Quelles solutions de mobilité seront proposées ? Y aurat-il des écoles ou des crèches ? En racontant comment le nouveau quartier s’intégrera dans la ville ou

le village, en montrant que tous ces éléments sont collectivement réfléchis et anticipés, nous parvenons à rassurer, à apaiser les réticences et à convaincre. N.L. : En offrant au projet une identité forte et reconnaissable, nous donnons de l’épaisseur et une existence à ce qui est encore absent. Nous invitons la population à investir les lieux en devenir, par exemple en installant une buvette éphémère, en organisant des événements rassembleurs ou en construisant des aménagements provisoires, comme ce sera le cas dans les rues d’Orbe. À quoi sert la participation ? N.L.: La participation permet tout simplement d’interroger le futur client. Les personnes qui travaillent et habitent une ville, un quartier ou un centre de village ont une compréhension fine et une longue expérience des lieux qu’ils fréquentent. Ce savoir est extrêmement précieux pour les urbanistes, les architectes et les paysagistes. En incluant la population dans le dialogue, nous écrivons ensemble l’histoire et construisons un avenir commun. Comment la communication peut-elle faciliter la naissance d’un nouveau quartier ? C.B. : En communiquant le plus tôt possible, en mettant en valeur les atouts du projet et en recherchant une large adhésion. Il est essentiel d’échanger avec tout le monde, y compris les personnes qui s’expriment peu, en mettant en balance l’intérêt collectif par rapport aux intérêts individuels. Notre expérience montre que les réticences sont souvent dues à des différences de langage. C’est en ouvrant le dialogue

que les projets peuvent évoluer au mieux. Nous avons connaissance de plusieurs projets qui se sont considérablement améliorés grâce à la prise en compte des retours de la population, de leurs attentes mais aussi de leurs craintes. Nous recommandons donc à nos clients d’aller à la rencontre du public, d’incarner leur projet, de le rendre humain. Et notre rôle consiste à préparer et à accompagner ces échanges. Comment vous êtes-vous rencontrées ? N.L. : Il y a quelques années, nous avons collaboré à l’organisation d’une grande soirée d’information pour présenter les résultats d’un concours pour un aménagement urbanistique majeur dans une ville romande. Employée de la ville à l’époque, j’avais confié à Plates-Bandes la réalisation des visuels et de la communication de cet événement. Avec Carine et ses collègues, nous avions imaginé une mise en scène originale et conviviale ainsi qu’une identité visuelle colorée. Cette soirée a non seulement été un succès retentissant, mais aussi le début d’une belle collaboration. Depuis, en créant ma société, je suis également passée du côté des mandataires. Nous continuons à travailler ensemble sur des projets passionnants, dont le réaménagement du centre-ville d’Orbe. Pour un centre-ville Orbanistique ! L’aménagement du centre-ville d’Orbe doit être repensé. L’objectif de cette refonte est de garantir la sécurité des usagères et des usagers, tout en améliorant l’attractivité de la Grand-Rue et de ses alentours, dont la valeur patrimoniale est unanimement reconnue.

Pour que la population monte à bord du train du changement, elle doit comprendre chaque étape.

– Carine Bonsack, Directrice associée chez Plates-Bandes communication

« Orbanistique ! » est une démarche qui convie les acteurs du centre-ville à faire ville ensemble. Lors d’un atelier participatif organisé en octobre 2023, chacune et chacun a eu l’opportunité de partager ses compétences et ses connaissances au sein d’un dispositif partagé et ouvert. Des aménagements provisoires seront installés dans la rue pour donner vie aux idées et propositions, permettant ainsi de finaliser le projet sur la base d’un retour d’expérience tangible. Le résultat final n’est pas connu d’avance. En partageant leurs expériences, les participantes et participants apportent leur expertise d’usage aux professionnels. Ensemble, ils et elles cherchent les propositions qui répondent à leurs besoins et contribuent ainsi à façonner la ville de demain. Linkfabric a imaginé la démarche, conçu et animé l’atelier participatif. Plates-Bandes a réalisé la communication de l’ensemble de la démarche. L’atelier OLGa a conçu et imaginé les constructions éphémères.

Linkfabric Créée en 2017, la société de conseil Linkfabric vous accompagne dans le développement de solutions urbanistiques. Avec plus de 20 ans d’expérience en planification urbaine, en communication et en participation citoyenne, son équipe vise la meilleure relation possible entre les espaces extérieurs/intérieurs et leurs usagers et usagères. Son approche s’adapte toujours au contexte de ses clients et repose sur une écoute fine des humains et du territoire. Le récit et le dialogue sont ses marques de fabrique. www.linkfabric.ch

Plates-Bandes communication Depuis plus de 15 ans, l’agence se met notamment au service de grands projets urbanistiques tant au niveau des cantons, des villes, que des plus petites communes et des quartiers. Les projets territoriaux sont par nature complexes et notre agence a à cœur de les rendre intelligibles pour toutes et tous. Pour ce faire, elle propose son expertise en conseil et en stratégie de communication. Elle met en place une identité textuelle et visuelle pour faire vivre les atouts du projet. Et ceci sur le long terme. www.plates-bandes.ch


Éclairage public

Image iStockphoto/Reinhard Krull

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De lumineuses installations urbaines Les initiatives visant à réduire l’empreinte carbone restent une priorité pour les communes romandes. De nombreux chantiers sont en cours, dont une large part dévolue à l’éclairage public. Nous en ferons le thème de cet article en compagnie de Monsieur Thierry Reichenbach, planificateur-éclairagiste de la société Smart City Swiss SA, sise à Martigny. nuit. La technologie LED permet également de déterminer le volume et la surface de diffusion lumineuse avec une plus grande précision. Par exemple, il est possible d’éclairer une rue sans débordement excessif sur les façades des immeubles adjacents. Ainsi, les photons du champ lumineux auront beaucoup moins tendance à s’immiscer dans les logements par les interstices des volets et des stores. Le sommeil des occupants sera donc de meilleure qualité.

Thierry Reichenbach Planificateur-éclairagiste

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Jusqu’à 80% d’énergie économisée » introduit l’expert pour démontrer l’efficience de la technologie LED. Les rues et les routes, poursuit-il, doivent désormais répondre à des normes strictes ainsi qu’à des classes d’éclairage établies en fonction de différents paramètres. Comparée aux lampes à incandescence dont les jours sont comptés, la LED convertit une bien plus grande proportion d’énergie en lumière, souligne Thierry Reichenbach, et de nous expliquer brièvement les principes de l’électroluminescence des matériaux semi-conducteurs. Respect des rythmes et de la nature Outre les économies d’énergie, les études ont démontré que cette technologie, pour autant qu’elle soit associée à des systèmes de gestion intelligents, permet d’améliorer le confort des êtres humains, de la faune et la flore urbaine. Il s’agit d’une véritable révolution écologique. Généralement, les dispositifs crépusculaires déterminent l’allumage du réseau, mais certaines zones peuvent être régulées, en termes de luminance, selon la fréquentation et les tranches horaires de la

Un gage de sécurité La température des couleurs joue aussi un rôle crucial. Traditionnellement, les éclairages publics utilisaient des sources de lumière assez chaudes, mais cela pouvait conduire à une plus grande consommation d’énergie ainsi qu’à une moins bonne visibilité dans certaines conditions, notamment météorologiques. Avec les progrès technologiques et l’adoption des LED, on observe une tendance vers des températures légèrement plus élevées, avec pour avantages une meilleure efficacité énergétique, une qualité d’éclairage optimale et un confort visuel accru. La sélection de la température de couleur dépend, in fine, des besoins spécifiques de chaque zone urbaine en matière de sécurité, de biodiversité et de confort. Par ailleurs, certaines zones peuvent être équipées de systèmes de détection qui augmentent l’intensité de l’éclairage au passage d’une personne ou d’un véhicule pour ensuite la faire revenir à son niveau initial, soit le plus économique. Une technologie connectée L’éclairage public à technologie LED peut être piloté par une unité centrale via le réseau internet.

À cette fin, chaque lampadaire est équipé d’un module de gestion. « Quand une commune décide de moderniser l’éclairage d’une rue ou d’un quartier, relève le spécialiste, il se peut qu’elle soit contrainte, pour des raisons budgétaires, de faire le choix d’un système LED standard. Dans ce cas, poursuit-il, elle trouverait avantage à pré-équiper les lampadaires de manière à ce qu’ils puissent, ultérieurement, accueillir des modules de télégestion, à moindre coût ». Enfin, dans les zones plus isolées ou moins accessibles, il est possible d’installer des lampadaires équipés de cellules photovoltaïques couplées à batteries. Ces éclairages peuvent également être pilotés à distance, mais dans ce cas plus spécifiquement via le réseau 4 ou 5G. En exploitant l’énergie du Soleil et la radio-transmission, ces systèmes offrent l’avantage de pouvoir fonctionner de manière économique et totalement autonome. Un avenir prometteur Si on laisse de côté certains projets un peu fous comme la satellisation de miroirs dans l’espace pour éclairer les grandes métropoles par réflexion solaire, l’éclairage LED devrait avoir de beaux jours devant lui. On pourrait tabler, a priori, sur des décennies de service avant qu’il soit détrôné par de nouvelles découvertes technologiques. « Ainsi, nous explique Monsieur Reichenbach, quelle que soit leur taille, les communes ont tout intérêt à remplacer l’éclairage public ancien par la technologie LED sachant que ce type d’installation est en général amorti en moins de dix ans ». À noter, par ailleurs, que les coûts de maintenance et d’entretien sont

moins élevés. En effet, dans des conditions optimales d’utilisation, la durée de vie d’une LED peut atteindre 100 000 heures alors que, dans des conditions d’exploitation similaires, un éclairage classique au sodium dépasse rarement les 25 000 heures. L’éclairage public, mais pas seulement « Réduire l’empreinte énergétique des villes de demain ne consiste pas seulement à remplacer l’éclairage public traditionnel par de l’éclairage LED, conclut Thierry Reichenbach. Une politique globale incluant d’autres facteurs doit entrer en ligne de compte, notamment l’assainissement des bâtiments ainsi que l’optimisation des transports publics ». Texte Emmanuel Viaccoz

Le saviez-vous ? Les premières traces d’éclairage public remontent à l’Égypte ancienne et à la Grèce antique. À cette époque, des torches et des braseros étaient utilisés pour éclairer les rues. Viennent ensuite les lampes à huile et, bien plus tard, des systèmes plus élaborés. Ils ont commencé à émerger au Moyen Âge, en Europe, avec l’utilisation de lanternes puis de lampes à gaz et enfin, vers la fin du XIXe siècle, l’arrivée de l’éclairage électrique alimenté par des génératrices à vapeur.

Brandreport • Schréder Swiss SA

De l’éclairage connecté à la Smart City En utilisant les dernières technologies digitales, l’éclairage remplit mieux que jamais ses fonctions premières tout en ouvrant la porte à des solutions innovantes pour relever les défis sociétaux à venir. cette digitalisation de l’éclairage est matérialisée par la plateforme de pointe Schréder EXEDRA.

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epuis plus de 30 ans, Schréder Swiss aide les collectivités locales et leurs partenaires dans la mise en place d’un éclairage public synonyme de sécurité et de bien-être pour les citoyens, mais aussi d’optimisation des aspects budgétaires et environnementaux. Schréder a joué un rôle de pionnier dans la conversion technologique vers la LED et les systèmes de télégestion intelligents. Aujourd’hui,

Des bénéfices aujourd’hui Schréder EXEDRA transforme l’éclairage public en permettant le contrôle à distance de chaque point lumineux et en fournissant des informations détaillées sur son fonctionnement. Cette solution permet une optimisation de l’éclairage en ajustant la puissance pendant les heures creuses, réduisant ainsi la consommation d’énergie et la pollution lumineuse, tout en veillant au maintien d’une infrastructure parfaitement fonctionnelle. « Grâce aux informations que nous recevons via Schréder EXEDRA, nous pouvons poursuivre notre politique d’économie d’énergie et réduire ou éliminer les activités responsables du gaspillage », explique Vincente Mayans Savall, responsable du service éclairage de la ville de Valence (Espagne). Rationalisation et automatisation Le système génère des alertes instantanées et attribue des missions aux équipes d’intervention, garantissant ainsi un service ininterrompu aux citoyens. Grâce à

Schréder EXEDRA, les responsables de l’éclairage public ont accès à une multitude de données et d’outils, leur permettant d’optimiser leur planification et d’automatiser la génération de rapports ainsi que l’exécution de tâches régulières. « La simplicité de la prise en main de ce système nous permet d’utiliser facilement les options qu’il propose selon les périodes et les besoins que nous rencontrons », conclut Joël Raymond, adjoint à la mairie de Lourmarin (France). Une base solide pour innover Dans le monde de la technologie, il est crucial que les systèmes puissent interagir facilement afin de permettre le progrès et l’innovation. Des questions telles que l’interopérabilité, les protocoles de communication et d’échange de données sont centrales. Schréder EXEDRA a d’emblée été conçu pour offrir cette facilité d’intégration. Le service LightSync, fourni par Schréder EXEDRA, l’illustre parfaitement. Il permet de synchroniser l’intensité de l’éclairage avec les plateformes de gestion du trafic routier afin d’offrir les meilleures conditions de sécurité aux utilisateurs tout en n’utilisant que l’énergie absolument

nécessaire. Testé puis mis en œuvre à Sion, il permet à la ville de réduire sa facture d’énergie et la pollution lumineuse, tout en offrant la meilleure sécurité aux citoyens. « C’est le futur de l’éclairage afin qu’il soit toujours plus vertueux », explique Jérôme Luyet, responsable de l’éclairage extérieur chez Oiken (Sion). Présents partout dans la ville, le réseau d’éclairage et les systèmes associés offrent de réelles opportunités de déploiement d’autres technologies connectées pour relever les défis de la Smart City de demain : qualité de l’air, prévention des risques de catastrophes naturelles, gestion de l’eau et des déchets, mobilité etc. Pour plus d’informations : https://ch.schreder.com/fr


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EV LINK SA • Brandreport

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Des solutions clé en main pour les bornes de recharge

Fort d’une expertise approfondie dans les bornes de recharge et possédant plus de 20 ans d’expérience dans les installations électriques Kim Bersier, a fondé EV LINK pour répondre à la demande croissante liée à la mobilité électrique en Suisse. La feuille de route nationale vise à porter la part des véhicules électriques dans les nouvelles immatriculations à 50% d’ici 2025. EV LINK propose des solutions de recharge, allant de la fourniture et l’installation des bornes à leur maintenance et gestion, offrant ainsi un service clé en main. Quelle est votre vision de la mobilité électrique dans les années à venir ? Aujourd’hui, la transition vers la mobilité électrique est incontestable. D’ici 2035, la plupart des véhicules seront électriques. Chez EV LINK, nous nous engageons à accompagner cette dynamique. Faciliter l’usage des moyens de mobilité électrique en assurant une coordination fluide entre eux est essentiel pour la mobilité future. La simplicité d’accès incite à leur utilisation, tandis que la complexité maintient la préférence pour la voiture thermique. Les prochaines années dans le marché de la voiture électrique promettent des avancées passionnantes notamment avec l’arrivée future des véhicules autonomes qui transformera profondément notre relation aux voitures, redéfinissant ainsi notre expérience de la mobilité.

Kim Bersier Fondateur d’EV LINK

Kim Bersier, quelle est la mission d’EV LINK ? Nous proposons des solutions de recharges innovantes avec des systèmes de bornes de recharge intelligente en vue d’électrifier des parkings à grande échelle. Notre objectif principal est de soutenir l’expansion des véhicules électriques en fournissant toutes les infrastructures nécessaires. Nous nous engageons à accompagner nos clients et partenaires en les conseillant, en étudiant les sites, en proposant nos stations de recharge, en les installant tout en assurant la facturation et la maintenance des systèmes. Nous répondons également lors de nos projets à une multitude de questionnements concernant le fonctionnement des véhicules électriques. Cette démarche éducative est cruciale pour nous, car elle permet à nos clients de mieux comprendre et d’appréhender les enjeux de la mobilité électrique. En fournissant des renseignements précis et approfondis, nous contribuons à une meilleure compréhension de cet environnement pour une transition énergétique réussie.

modèles de bornes offrent une réponse personnalisée à la demande de nos clients. Le modèle LITE convient aux clients recherchant une solution simple, tandis que le modèle HOME est idéal pour ceux souhaitant des options intelligentes telles que la recharge photovoltaïque à domicile. Le modèle PRO est destiné aux grands parkings, offrant une gestion avancée de la puissance. Enfin, le modèle DUO est conçu pour les parkings extérieurs publics.

Quelles sont les solutions de recharge électrique que propose EV LINK ? Nous proposons quatre types de bornes, allant de la basique à la plus avancée, dotée de fonctionnalités intelligentes et de gestion dynamique de la puissance. Notre gamme se concentre principalement sur des bornes professionnelles, intelligentes, fiables et robustes. Ces bornes sont conçues pour des systèmes complexes, offrant une qualité constante, quel que soit leur niveau de sophistication. Nos quatre

À qui s’adressent ces bornes ? Toutes les demandes peuvent être satisfaites, qu’elles émanent d’hôtels, d’entreprises, voire même de particuliers cherchant une solution intelligente à domicile pour la recharge de leur voiture. Notre domaine d’expertise central se situe dans les grands parkings, notamment au sein des immeubles résidentiels de type PPE ou locatifs, où l’installation massive de bornes de recharge est une réalité. Nous proposons des solutions adaptées à chaque type de

client, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des immeubles d’habitation. Comment EV LINK se distingue-t-elle de ses concurrents ? Nous nous démarquons par la qualité de nos projets combinée à nos solutions innovantes de gestion des recharges. Notre expertise dans les installations électriques est essentielle. Nous sommes capables de dimensionner des systèmes durables, évitant ainsi des surcoûts imprévus. Déployer en optimisant les installations existantes requiert des compétences très pointues et spécifiques que nous possédons chez EV LINK, grâce entre autres à notre expérience acquise sur des centaines de parkings équipés. Parmi nos réalisations significatives figure notre collaboration avec Mobility, qui a choisi notre entreprise pour le déploiement de leur réseau de recharge en Suisse. Cette collaboration illustre notre capacité à fournir des solutions de recharge aux exigences complexes de nos partenaires.

Quelles sont vos ambitions pour EV LINK? Notre objectif principal est de persévérer dans l’innovation de nos produits et d’accompagner nos clients tout au long de leur transition vers l’électrification. Notre ambition est de devenir le leader en Suisse dans le déploiement de ces infrastructures. Ce que nous recherchons avant tout, c’est de faciliter la transition à l’électrique. Nous aspirons à ce que nos clients perçoivent le processus comme simple, de leur premier contact avec nous jusqu’à l’utilisation de leur borne électrique. Nous nous efforçons de simplifier un processus intrinsèquement très complexe, en garantissant une facilité d’utilisation aussi bien lors de l’installation que dans l’utilisation quotidienne de la borne. Interview Océane Ilunga Scannez le QR code pour plus d’informations :

Chauffage | Ventilation | Climatisation | Réseau de Chaleur | Pompe à chaleur Installation | Maintenance | Facilities Management | Concept Energétique CGC Energie sa : Chemin du Foron 14 – Case postale 216 – CH 1226 Thônex (GE) Tél. +41 (0)22 869 06 00 – Fax +41 (0)22 869 06 10 – E-mail : cgcenergie@cgcenergie.ch – www.cgcenergie.ch

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Interview • Rudolph Pfander

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Rudolf Pfander

« Nous devons changer le monde avec ceux qui le veulent » Texte Linda Carstensen

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udolf Pfander est responsable de l’ensemble du salon Swissbau, qui se tient tous les deux ans à Bâle. Tous les acteurs impliqués dans la chaîne de valeur du secteur de la construction s’y réunissent. Le directeur du salon explique ce qui fait l’originalité de Swissbau et comment il imagine la ville de demain.

une couche de béton extérieure. Cette couverture de béton a généralement une épaisseur de 35 à 55 mm et peut, au mieux, aider partiellement à supporter les charges mais elle contribue de manière déterminante au poids et à l’aspect visuel des éléments de construction. L’utilisation du carbone offre ici de grands avantages : il ne se corrode pas, de sorte que la couverture de béton peut être réduite à un minimum absolu. Ces plaques de béton CPC nouvellement développées sont en tout point équivalentes aux constructions conventionnelles en termes de capacité de charge, et même supérieures en termes de consommation de ressources et de durabilité grâce à l’utilisation nettement réduite de matériaux. Les plaques ont été utilisées pour la première fois comme revêtement d’une passerelle et d’un pont de la nouvelle promenade le long des rives de la commune d’Unterägeri. Le projet a même conduit à la création d’une start-up. En octobre 2016, le pont de l’Eulach à Winterthour, entièrement construit en plaques CPC, a été inauguré. Des prototypes d’un système de ponts modulaires CPC avec une plaque CPC comme chaussée et une poutre en carbone ont été construits sur le lac de Zoug et à Turbenthal ».

Rudolf Pfander, quel est l’objectif de Swissbau ? Swissbau est un miroir du secteur de la construction. Nous invitons de nombreuses entreprises à participer au salon, parmi lesquelles se trouvent des partenaires de longue date. Notre objectif est d’offrir une plateforme d’échange et de collaboration interdisciplinaire. Avec nos partenaires, nous échangeons sur des thèmes passionnants qui font bouger le secteur de la construction et de l’immobilier. Des experts de haut niveau issus du monde de l’économie, de la science, de la politique et de l’éducation encouragent le débat sur ces sujets d’actualité. Nous avons créé deux plateformes pour cet échange : Swissbau Lab et Swissbau Focus. Swissbau Focus est une plate-forme dédiée aux événements lors desquels des thèmes variés liés au secteur de la construction sont discutés. Les personnes intéressées peuvent y vivre de près le dialogue interdisciplinaire. Le Swissbau Lab s’intéresse à la pratique et à la mise en œuvre de nouvelles technologies et à la fabrication de prototypes. Là aussi, une discussion interdisciplinaire a lieu, qui, contrairement à Swissbau Focus, se concentre davantage sur la pratique.

Quelle vision poursuivez-vous avec Swissbau ? Nous vivons dans un monde qui a tendance à se refermer sur lui-même. De nombreux pays ferment leurs frontières. Mais nous ne pouvons pas revenir sur la mondialisation. Au contraire, nous devons nous y atteler ensemble. Pour cela, il est important d’avoir de la compréhension pour les autres. Pour moi, l’économie circulaire est ainsi décisive et pour s’en rapprocher, nous devons construire autrement. Pour cela, tous les acteurs doivent penser ensemble en termes de cycles globaux à long terme et créer des solutions pour une utilisation intelligente des ressources. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons rester dans l’air du temps et faire la différence.

Ce qui rend le salon Swissbau unique, c’est la discussion entre spécialistes. Nous réunissons tout le monde, de l’investisseur à l’artisan en passant par l’architecte. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons relever les défis actuels du secteur de la construction en Suisse. Comment Swissbau se positionne-t-il par rapport à la promotion et à la présentation d’innovations pour le développement urbain de demain ? L’échange interdisciplinaire permet aussi de discuter de ce à quoi doit ressembler la ville du futur. Nous contribuons à réunir les décideurs du secteur et à rassembler les compétences nécessaires. Tout le monde à un rôle à jouer, mais nous devons travailler ensemble - ce n’est qu’ainsi que nous pourrons apporter une contribution à l’avenir. Dans quelle mesure Swissbau influence-t-il les tendances en matière d’urbanisme et d’architecture ? C’est par exemple à l’occasion de Swissbau 2016 qu’a été créée la plateforme « Bauen digital Schweiz ». Les membres se sont alors réunis parce qu’ils ont tous reconnu qu’ils devaient faire avancer la planification et la construction numériques en Suisse. Depuis, l’association n’a cessé de croître. Cela montre que Swissbau offre une plateforme à tous les acteurs de la branche pour identifier les tendances et les suivre ensemble. Comment Swissbau contribue-t-il à la prise de conscience et à la mise en œuvre de pratiques durables dans le secteur de la construction ? Le climat et l’économie circulaire sont deux de nos principaux thèmes. L’architecte allemand Thomas Rau est déjà intervenu chez nous. Il est considéré au niveau international comme une référence en matière de durabilité, de pénurie de ressources et d’utilisation des énergies renouvelables dans l’architecture. Rassembler les gens autour de thèmes importants est notre mission. C’est ainsi que nous inspirons les gens à faire bouger les choses. Le salon offre aux entreprises la possibilité de se montrer et de se faire connaître grâce à des innovations dans des thèmes d’actualité tels que la durabilité. Le public spécialisé vient à Swissbau pour s’informer sur les défis et les solutions de certains problèmes et, dans l’idéal, les adopter dans son propre environnement professionnel. Le salon propose-t-il des programmes spéciaux qui traitent directement de la planification et de la conception des villes du futur ? Tous les acteurs du secteur de la construction doivent réfléchir à la manière dont nous concevrons les

villes à l’avenir. Avec une Suisse à 9 ou 10 millions d’habitants, de grands défis nous attendent. Le transfert de connaissances a lieu à Swissbau. Nous y parlons de bons exemples, échangeons des expériences pratiques et progressons ainsi ensemble. Pouvez-vous citer un exemple de technologie révolutionnaire présentée à Swissbau et qui pourrait influencer la planification urbaine ? Cette année, un pont en carbone était exposé au salon. Il mesurait 17 mètres de long et était constitué de CPC (Carbon Prestressed Concrete), c’est-à-dire de fines plaques de béton précontraintes par du carbone. Les ponts en CPC sont beaucoup plus légers

que les ponts en béton pur et nécessitent beaucoup moins de matériaux lors de leur fabrication. Il s’agit d’une première mondiale qui pourrait marquer le début de la construction de villes durables. L’institut de recherche de la ZHAW (architecture, design et génie civil) à propos du CPC : « Dans les éléments de construction conventionnels en béton, l’armature en acier doit toujours être protégée de la corrosion due à l’eau, aux sels de déneigement ou à un environnement chimiquement agressif par

Tous les acteurs du secteur de la construction doivent réfléchir à la manière dont nous concevrons les villes à l’avenir.

– Rudolf Pfander

Comment souhaitez-vous que Swissbau évolue ? Les principales associations sectorielles définissent la plupart du temps les thèmes les plus importants. Nous travaillons avec des acteurs qui regardent au-delà de la clôture de leur propre jardin et qui veulent chercher ensemble une solution. Finalement, nous devons changer le monde avec ceux qui le veulent aussi. Travaillez-vous aussi avec la Suisse romande ? Nous voulons à l’avenir impliquer encore plus la Suisse romande, par exemple par des traductions simultanées en français. La Suisse romande est très importante dans le secteur de la construction et mène de nombreux projets passionnants qui pourraient être encouragés par une collaboration. Pour surmonter le « Röstigraben », il faut de nouveaux outils et de nouvelles offres des deux côtés. Nous voulons à l’avenir accueillir encore mieux la Suisse romande à Bâle. Sur le site Internet francophone de Swissbau, il est possible de s’informer à tout moment sur les idées et les thèmes pertinents du secteur suisse de la construction. Un coup d’œil sur swissbau.ch vaut également la peine avant le prochain salon en janvier 2026. Selon vous, quels sont les éléments clés d’un quartier où il fait bon vivre ? À l’avenir, les villes seront de plus en plus denses. Nous devons donc d’autant plus nous préoccuper des espaces de détente et des espaces verts. J’aime beaucoup aller dans la nature. Il est essentiel que nous l’appréciions et que nous l’introduisions à nouveau davantage dans la ville. La « villeéponge », dans laquelle un maximum d’eau de pluie est récupéré et stocké pour être réutilisé, est également un concept judicieux de l’urbanisme du futur. Mon quartier idéal, je ne l’imagine pas trop dense, avec suffisamment d’espaces libres pour tous, ainsi que des places animées et vertes.



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Villes vertes

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focus.swiss

Des écoquartiers aux écovilles

Les villes de Suisse romande redoublent d’efforts et d’ingéniosité pour façonner un avenir plus respectueux de l’environnement. Étayées par un engagement politique et citoyen, des initiatives novatrices émergent de toutes parts. État des lieux des projets, chantiers et réalisations en cours.

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ommençons par une nouvelle réjouissante, et non des moindres ; sur la base d’un échantillonnage représentatif de 118 métropoles de la planète, deux grandes villes de Suisse romande se classent dans le top 10 du Smart City Index 2021. Il s’agit d’une étude à grande échelle menée par l’International Institue for Management Développement (IMD). Son objectif : mesurer la capacité d’une ville à mettre la technologie au service de ses citoyens et du développement durable, d’où le nom de « Smart city », pour « cité intelligente ». Boostées par Agenda 21 Depuis la prise de conscience écologique du début des années 70, les autorités municipales mettent en place des mesures concrètes pour améliorer le bien-être des citoyens au sein des écosystèmes urbains. Les plus gros chantiers auront été, et sont encore, la mobilité, l’efficience énergétique des infrastructures, le traitement des déchets, les espaces verts, la biodiversité ainsi que la sensibilisation aux enjeux écologiques. Cet « élan vert » a été propulsé par « Agenda 21 » ; une charte écologique mondiale signée, en 1992, par 182 chefs d’État lors du sommet de la Terre, à Rio de Janeiro. Les villes aux bus et aux vélos Globalement, toutes les communes vont dans le même sens. Par exemple, Lausanne et Genève ont investi des moyens considérables pour encourager l’utilisation des transports publics. Ainsi, de 2021 à 2022, le taux de fréquentation a augmenté de 19 % pour les TL et de 20,8 % pour les TPG. L’extension des réseaux, leur modernisation et l’augmentation des fréquences ont porté leurs fruits. Pour rester sur le thème de la mobilité, l’Observatoire de la mobilité lausannoise a annoncé une hausse de 300 % de déplacements à vélo à Lausanne entre 2014 et 2022. La cité olympique obtient donc la première marche du podium « cyclo-urbain ». Dans son sillage, Genève accentue ses efforts pour promouvoir les déplacements en deux-roues et ainsi, tenter de rejoindre sa sœur vaudoise. Le développement des pistes cyclables, la sécurisation des zones à risque, l’aménagement de places de stationnement dédiées, et bien sûr les subventions accordées sur l’achat d’un vélo électrique ont eu un impact déterminant sur la mobilité douce. Une synergie d’actions et de projets Dans toutes les villes de Suisse romande, quelle que soit leur taille, l’efficience énergétique des infrastructures est un sujet sur lequel les autorités ne lésinent pas. Les constructions neuves font l’objet d’un cahier des charges drastique en matière de développement durable, à l’image de ces écoquartiers qui s’inscrivent comme référence, à tous égards. Citons celui des Plaines-du-Loup à Lausanne, celui de l’Etang à Genève, Bella Vista à Neuchâtel ou encore, celui de l’ancienne papeterie à Fribourg. Par ailleurs, des investissements importants ont été alloués, par les communes et les privés, à différents projets de rénovation / mise en conformité. Cela concerne notamment

Image iStockphoto/piranka

l’isolation ainsi que les différentes sources d’énergie auxquelles vient s’ajouter l’intelligence artificielle pour optimiser leurs systèmes de gestion. Des petits poumons urbains Les villes romandes figurent parmi les plus vertes d’Europe. La nature s’invite en effet à l’entour et s’immisce au cœur des communes très urbanisées sur la base de programmes visant à maintenir les espaces verts existants et à promouvoir de nouvelles oasis de verdure, souvent associées à la construction d’écoquartiers ou de nouvelles zones résidentielles péri-urbaines. Parallèlement, la gestion des déchets bat son plein sous l’égide de « l’économie circulaire » ; un concept

qui fait que tout se transforme, se reconditionne et se réutilise plutôt que de se perdre. Dans ce registre, la Suisse est très en avance sur le plan mondial avec un tri sélectif optimal auquel tous les acteurs adhèrent.

biodiversité et la qualité du paysage dans les agglomérations » cherche à définir comment la Confédération, les États et les communes peuvent collaborer pour mener à bien cette importante mission.

Faune et flore à protéger urgemment La biodiversité est un enjeu capital pour les communes, car de nombreuses espèces élisent domicile en ville. À ce titre, la Suisse met en oeuvre des actions pour encourager la biodiversité, particulièrement au sein des zones urbaines. Le programme « Stratégie Biodiversité Suisse » propose des initiatives et des actions visant à encourager la biodiversité citadine. Le projet expérimental « Favoriser la

Sensibiliser dès le plus jeune âge Enfin, l’éducation joue un rôle crucial afin que chacun devienne un citoyen éco-responsable. Pour ne citer qu’un exemple, Eco-schools est un programme d’éducation au développement durable proposé gratuitement dans les écoles. Désormais bien établi en Suisse, il fait la joie des enfants.

La biodiversité est un enjeu capital pour les communes, car de nombreuses espèces élisent domicile en ville.

Bravo ! Les villes de Suisse romande s’engagent pleinement dans divers programmes de développement durable. En ce sens, elles démontrent une volonté de créer des environnements urbains respectueux de la nature et où il fait bon vivre. Si elles continuent sur leur lancée, il est envisageable qu’à l’horizon 2050 elles puissent arborer fièrement un label de type « Ecoville » ou « Green city », apportant ainsi une contribution significative à la préservation du patrimoine naturel, pour les générations futures. Des avancées considérables ont déjà vu le jour, d’autres sont encore à venir. En ce sens, nos communes peuvent entonner joyeusement « l’hymne vert » qui fait de notre pays un des plus appréciés au monde en matière d’écologie. Texte Emmanuel Viaccoz

Brandreport • Espace Gruyère

Habitation et mobilité - Cap vers des solutions durables Du jeudi 18 au dimanche 21 avril 2024 aura lieu le salon energissima à Bulle, une plateforme suisse romande dédiée exclusivement aux solutions énergétiques dans la construction, l’habitat et la mobilité. Orienté grand public, le salon réunit près d’une centaine d’exposants venants de toute la Suisse. pourront profiter de leur présence pour bénéficier de conseils avisés dans la rénovation de leur habitat, l’installation ou l’assainissement de leurs installations de chauffage ou encore l’isolation de leur maison.

Varsha Schnyder Responsable des salons à Espace Gruyère

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etour ces quatre jours d’activité avec Varsha Schnyder, responsable des salons à Espace Gruyère.

Varsha Schnyder, quels types de spécialistes feront partie des exposants d’energissima ? Les exposants sont des entreprises spécialisées dans les panneaux solaires (PV et thermique), les solutions de chauffage, la domotique, la mobilité durable (bornes de recharge, démonstration de voitures électriques), les conseils neutres en matière de subventions cantonales, notamment. Les visiteurs

Les activités prévues au sein d’energissima conviennent-elles également à un public plus jeune ? Deux journées sont dédiées au jeune public. La première, le vendredi 19 avril le matin, concerne les élèves du CO dès le 2e degré (13 – 14 ans). Ces derniers pourront participer aux ateliers consacrés à la transition énergétique. Le vendredi après-midi, un deuxième atelier sera quant à lui dédié aux élèves et aux étudiants des écoles professionnelles, HES et universités (dès 15 ans). Le thème spécial de cette édition est axé sur la formation professionnelle dans la filière énergie. Tous les élèves se verront offrir l’entrée ce jour-là, ainsi que les professeurs et professeures qui les accompagnent. Durant la journée du samedi, les jeunes visiteurs, accompagné de leurs parents jusqu’à 12 ans,

plusieurs conférences aborderont des sujets tels que les nouveaux labels dans les bâtiments, l’énergie et l’isolation dans le bois ou encore la transition vers un réseau électrique intelligent. Nous parlerons également d’innovations et de nouvelles technologies dans les énergies et de mobilité durable. Texte Maévane Mas Horaires Jeu – sam : 10h – 18h Dim : 10h – 17h

pourront participer à l’atelier move (la mobilité du futur) dans la matinée. L’entrée est offerte aux moins de 18 ans durant les 4 jours. Quelles seront les différentes animations proposées à energissima ? Hormis les ateliers, un pavillon mobilité durable sera aménagé par nos exposants, concessionnaires de voitures électriques et hybrides. Le public pourra tester une trentaine de marques de véhicules. Aussi,

Pour plus d’informations : www.energissima.ch


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Ville de Gland • Brandreport

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Smart City : adopter des projets innovants pour un avenir durable Quelles innovations une ville peut-elle mettre en avant afin de répondre aux enjeux écologiques, économiques et sociaux ? Gland fait figure d’exemple avec ses différents projets tous plus smart les uns que les autres.

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5h45 dans certaines rues, et les températures d’éclairage sont adaptées sur les itinéraires principaux pour accentuer la différenciation des zones selon les périodes de la nuit.

ituée à mi-chemin entre Lausanne et Genève, Gland a vu sa population croître rapidement ces cinq dernières décennies, passant de 3000 habitants dans les années 1970 à 14 000 aujourd’hui. Afin de gérer cette croissance, la Ville a misé sur l’équilibre entre la vie locale, les loisirs, l’économie et l’offre en logement.

De nombreux nouveaux projets à venir La Ville n’est pas à court de projets pour continuer d’améliorer le bien-être des habitants et développer leur participation à la vie communale. Parmi les potentiels futurs changements, et sous réserve de son approbation par le Conseil communal, elle souhaite instaurer un budget participatif. Grâce à lui, les Glandois pourraient proposer des projets et voter pour ceux qu’ils souhaitent voir réalisés via une plateforme digitale. La Ville souhaiterait ainsi donner un véritable pouvoir d’action et faire appel à la créativité des habitants, les sensibiliser aux décisions budgétaires de la Ville, et générer du lien social entre eux.

Une Smart City tournée vers l’avenir L’année 2023 a été charnière pour la Ville avec l’inauguration de plusieurs projets. Le 1er juin 2023, la population découvre le plan d’action Smart City – La Ville des Idées, dont l’ambition est d’améliorer la qualité de vie des Glandois. Se basant sur l’humain, l’efficient et la technologie, il est structuré par six axes de travail : la gouvernance communale, les lieux de vie, le vivre ensemble, l’environnement et l’énergie, l’économie locale et la mobilité. À travers ce plan, une cinquantaine de projets ont été annoncés, dont les premiers ont déjà été mis en place. Une première rue cyclable Inaugurée le 2 novembre 2023, la rue de la Gare est devenue une « rue cyclable ». Cette transformation améliore la qualité et la sécurité des déplacements à pied et à vélo. Elle constitue donc une plus-value significative pour les cyclistes et les piétons, qui peuvent désormais circuler de manière plus sécurisée. Concrètement, de nouvelles règles de circulation entrent en vigueur dans cette nouvelle configuration. La rue conserve sa limite de vitesse à 30 km/h mais bénéficie d’une priorité accrue par rapport aux axes qui la croisent, facilitant ainsi le trajet des cyclistes. Les piétons profitent quant à eux d’un trottoir élargi continu agrémenté de jardins de poche et de petites placettes. Les aménagements paysagers favorisent en effet la biodiversité et la perméabilité des sols. La circulation automobile demeure

autorisée dans tout le secteur, suivant les règles de circulation propres aux zones à trafic modéré. Un guichet virtuel pour améliorer le contact avec les habitants La Ville de Gland se positionne parmi les pionnières des administrations romandes en proposant un guichet virtuel à sa population. Lancé à la fin de l’année 2023, disponible sur guichetvirtuel.gland.ch, celui-ci offre des services accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en complément des guichets traditionnels. En utilisant un compte personnel sécurisé, les Glandois peuvent désormais effectuer en ligne des démarches administratives telles que les annonces d’arrivée/de départ, les changements d’adresse, les demandes de subvention ou d’inscription pour des logements protégés à loyer modéré ou abordable.

Projet novateur, le guichet virtuel représente un gain de temps considérable, avec des moyens de paiement en ligne assurant un accès instantané aux services. Un Plan lumière pour concilier besoins des citoyens et défis environnementaux Suite à l’obtention du label Cité de l’énergie Gold, la Ville concrétise aujourd’hui son engagement pour des mesures concrètes en matière d’éclairage public avec son nouveau Plan lumière, une initiative par laquelle la Municipalité élabore une vision stratégique pour l’ensemble du territoire nocturne. Ce plan, élaboré de manière participative, vise à harmoniser l’éclairage, mieux gérer la lumière, réduire la consommation électrique et la pollution lumineuse, améliorer le sentiment de sécurité et de confort, tout en renforçant l’identité nocturne de la ville. Concrètement, un éclairage différencié est mis en place selon l’heure et le lieu, les lumières sont éteintes entre 2h et

En ce qui concerne l’écologie, la Ville a pour ambition d’accélérer la transition énergétique et de diminuer l’empreinte environnementale de son patrimoine bâti. Son projet d’encouragement à la rénovation énergétique a par ailleurs remporté l’appel à projet de SuisseEnergie dans la catégorie « Ville innovante ». Dans le cadre de ce projet, un grand événement sur le thème de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables se tiendra en septembre prochain. Sera également lancé un accompagnement à la rénovation énergétique des propriétaires par un prestataire externe. Un agenda qui est donc bien rempli et qui témoigne de la volonté de la Ville d’améliorer la vie de sa communauté.

Ville de Genève • Brandreport

Vers une Genève équilibrée et durable en 2040 La Ville de Genève, au cœur d’une agglomération de plus d’un million d’habitants, élabore un nouveau Plan directeur communal (PDCOM). Désirant régénérer les quartiers, le plan vise à favoriser une approche plus circulaire de l’urbanisme en faisant par exemple de la démolition-reconstruction une exception, en privilégiant le réemploi et l’intensification du bâti existant, en faisant de chaque projet un levier pour améliorer la qualité de vie.

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la place accordée à la circulation individuelle motorisée, source d’émissions de CO2, en diminuant notamment les espaces de stationnement.

’ambition du PDCOM se distingue par sa rapidité d’élaboration et son engagement en faveur d’une forte consultation citoyenne. Orienté sur cinq priorités politiques, ce plan, tourné vers la transition écologique et sociale, sera mis en œuvre dès 2024.

Texte écrit par le Service d’Urbanisme, Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité de la Ville de Genève

Priorité 1 : Renforcer et améliorer la multipolarité du Grand Genève La première priorité redéfinit le rôle de la Ville au sein du Grand Genève, une agglomération transfrontalière confrontée à des déséquilibres environnementaux, sociaux et économiques. Les différents partenaires s’accordent sur l’importance de rétablir l’équilibre, c’est-à-dire d’établir une meilleure répartition des logements et des équipements sur l’ensemble du territoire, mais également des installations culturelles ou de loisirs, l’importance d’implanter des pôles d’attraction dans d’autres communes que Genève ainsi que le réaménagement des espaces publics afin d’assurer une accessibilité minimale pour tous à travers des modes de déplacement décarbonés. Priorité 2 : Un développement urbain durable Malgré une population croissante, il est essentiel de préserver les ressources environnementales et la qualité de vie des résidents. L’objectif est une régénération globale de la ville : les projets de densification doivent améliorer la vie quartier par quartier en intégrant des logements y compris sociaux, en améliorant les espaces publics (végétalisation, usages diversifiés, accessibilité universelle), en préservant les espaces naturels et en gérant efficacement les ressources en eau. Le but étant d’améliorer les situations actuelles sans surdensifier les quartiers, en transformant les environnements tout en préservant des points de repère importants pour les habitants. Priorité 3 : Renforcer l’économie productive Genève, ville prospère à forte orientation tertiaire, doit préserver et renforcer le secteur de l’économie productive pour favoriser la mixité sociale et la diversité d’emplois. Pour la Ville, il est crucial de

Qu’est-ce qu’un Plan directeur communal ? Le PDCOM est un outil qui donne une orientation pour l’aménagement d’un territoire pour les dix à quinze prochaines années. Parce qu’il ne comporte pas d’obligations juridiques, c’est un outil de planification directrice. Dans le cas de la Ville de Genève, il s’agit d’un document d’orientation communale mais qui doit tout de même être conforme aux politiques d’aménagement fédérales et cantonales.

reconnaître l’importance des métiers tels que serrurier, menuisier et autres artisans, souvent « chassés » par le processus de tertiarisation. Pour réduire les émissions de CO2, la ville se concentre sur une importation responsable et le soutien à la production locale des biens et services de consommation courante en saisissant toutes les opportunités permettant de mettre à disposition des surfaces avec des loyers abordables. Priotiré 4 : Réinventer une coexistence entre la ville et la nature À Genève, les espaces verts naturels sont soumis à une forte pression en raison de la densité humaine. Préserver un espace pour la nature est crucial, tant pour les bienfaits qu’elle offre aux habitants que pour offrir un refuge à la faune et à la flore en ville. Il est essentiel de maintenir un équilibre, surtout dans les zones protégées, en favorisant une présence humaine plus légère et en donnant la priorité aux piétons. En tant que document

cadre, le PDCOM oriente les actions d’aménagement telles que les demandes d’autorisation de construire et les projets de réaménagement de l’espace public ou du domaine privé de la Ville. Priorité 5 : L’espace public et ses conséquences sur la mobilité L’espace public urbain est ce qui nous relie, c’est le lieu de rencontre où se croisent nos chemins. Il est néanmoins fortement sollicité et limité en capacité face à une augmentation constante de la population urbaine. Deux tiers de cet espace sont dédiés à la mobilité, principalement dominés par la voiture. Pour répondre à la nécessité d’un espace public ouvert, inclusif et adapté au changement climatique, diversifier ses usages est impératif. La vie urbaine ne se résume pas à travailler, manger et dormir. Les enfants souhaitent jouer, les citadins veulent flâner et écouter les oiseaux. Afin de concrétiser cette vision, il est essentiel de réduire

L’exposition Gevève 2040 Du 7 mai au 5 juin 2024 aura lieu au Forum Faubourg, 4 rue du Temple à Genève, une exposition pour présenter les grands axes du Plan Directeur Communal 2040. Conférences, modules ludiques et interactifs, présentation de la maquette en bois de la ville : cette exposition est la dernière étape de la consultation publique et constitue une opportunité unique pour les habitantes et habitants de participer activement à la conception de la ville de demain.


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Brandreport • Etat de Genève

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Explore demain, le festival citoyen revient à Genève ! Frédéric Josselin En charge du festival Explore demain

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xpositions, débats, concerts, ateliers, découvertes... Explore demain offre une multitude d’activités pour tous les goûts. Ce festival citoyen ne se contente pas de susciter la réflexion, il encourage également à l’action. En rassemblant des acteurs du territoire, Explore demain vise à développer nos capacités à agir collectivement pour relever les défis qui se dressent devant nous. Mais au-delà des événements programmés, Explore demain est également un lieu de rencontres et de convivialité. C’est un espace où les citoyens se retrouvent, échangent des idées, partagent des connaissances, expérimentent et tissent des liens pour faire avancer les transitions nécessaires vers un monde plus durable. Une programmation éclectique et gratuite ! Au cœur de cette programmation, une diversité de thématiques essentielles sera abordée, notamment la démocratie, l’écologie, l’économie, la culture et même la question cruciale de l’alimentation. Des explorations, des tables rondes, des partages lors d’un brunch convivial sur le quai des berges ou encore un repas partagé au BFM offriront une immersion au cœur de la ville, mettant en lumière la pluralité de la production locale et la diversité des recettes reflétant la diversité culturelle présente concoctées à partir de produits régionaux et de saison. Une projection de film, des expositions, comme celle sur le thème « Faut-il voyager pour être heureux ? », équilibreront des contenus pointus avec une touche familiale. Sans oublier un spectacle d’improvisation autour des enjeux de transition et de démocratie. ANNONCE

En plus des activités proposées, le festival accueillera des personnalités de renom telles que Rob Hopkins, pionnier du mouvement international des villes en transition, l’académicien Erik Orsenna ou encore l’activiste Camille Etienne et la journaliste Salomé Saqué qui dialogueront avec une multitude d’actrices et acteurs genevois et romands comme parmi tant d’autres Simon Berthoud, Julia Steinberger ou Cristina Gaggini. L’artiste, compositrice et interprète Pomme apportera sa touche musicale singulière, tandis qu’une sélection exclusive de DJ dont Sonja Moonear mettra le feu à la soirée de clôture le samedi 27 avril. L’événement transcende les frontières entre conférences, musique, ateliers, pour offrir une expérience complète. Comme l’exprime si bien Frédéric Josselin, en charge du festival : « Ce n’est ni un cycle de conférences, ni un festival de musique, ce ne sont pas simplement des ateliers à destination d’habitants, c’est tout à la fois. Une expérience culturelle et collective qui invite à penser et à agir dès aujourd’hui pour dessiner notre futur car il y beaucoup à faire ! Nous cherchons à faire du festival Explore demain un antidote à l’éco anxiété et une invitation à l’action car nous avons toutes et tous une pierre à apporter à l’édifice de notre futur soutenable. » Un festival participatif Le Festival Explore demain, c’est bien plus qu’une série d’événements. C’est un véritable espace citoyen où tout le monde est invité à participer. Que ce soit à travers des débats animés, des ateliers participatifs ou des expositions, chacun est convié à prendre part aux échanges qu’ils soient habitants locaux ou visiteurs de passage. C’est une opportunité rêvée pour engager des discussions, débattre et surtout, passer à l’action. « L’impulsion de ce festival vient de la conviction qu’il est nécessaire d’offrir un espace public », explique Frédéric Josselin, « les démocraties sont des modèles précieux dont il faut prendre soin et qu’il faut raviver en permanence ». En outre, Explore demain encourage l’engagement actif

« Nous voulons offrir une possibilité de rencontres et de valorisation d’expérimentations qui sont déjà présentes sur le territoire », explique Frédéric Josselin. En effet, la dimension citoyenne d’Explore demain se nourrit de l’implication active des habitants de Genève et de sa région. « Personne ne détient la vérité absolue, chacun a des responsabilités, des possibilités. Notre objectif est d’engager la population à penser et à agir dès aujourd’hui, tout en imaginant demain. C’est de manière collective que nous souhaitons aborder ces enjeux », termine Frederic Josselin. En encourageant la participation citoyenne à toutes les étapes de la conception et de la mise en œuvre du festival, Explore demain renforce le sentiment d’appartenance à une communauté engagée et prête à relever les défis du XXIe siècle avec une énergie créatrice.

des participants dans la mise en œuvre de projets concrets visant à catalyser le changement au niveau local et au-delà. En offrant des espaces dédiés à la co-création et à l’innovation, le festival favorise l’émergence de collaborations et de partenariats entre les citoyens, les organisations et les institutions, renforçant ainsi les liens communautaires et amplifiant l’impact des initiatives individuelles. Par ailleurs, la dimension citoyenne du festival Explore demain se traduit également par une volonté de démocratiser l’accès à la connaissance et à l’information, en rendant les débats et les découvertes accessibles à tous, quel que soit leur âge, leur origine ou leur niveau d’éducation. Un important travail est réalisé pour accueillir de nombreuses classes de tous âges. En créant un environnement qui privilégie l’inclusion et la diversité, le festival offre un lieu bienveillant où chaque individu peut s’exprimer librement et contribuer à bâtir un avenir plus équitable et plus juste. C’est un espace où les voix de tous sont entendues, où les idées fleurissent et où la solidarité grandit. Que ce soit à travers l’art, la musique, les discussions ou les activités, ce festival devient un catalyseur pour un monde meilleur.

Save the date Festival EXPLORE DEMAIN 2024 Quand ? Du 20 au 27 avril 2024. Où ? Carouge le 20 avril, Pont des Bergues le 21 avril, Palladium et Grütli le 23, BÂTIMENT DES FORCES MOTRICES du 24 au 27 avril - Pl. des Volontaires 2, 1204 Genève exploregeneve.ch

Démolition-Reconstruction Ouchy II

• Partenaire des communes vaudoises pour développer les logements à loyer abordable • Expérience et efficacité dans les mandats de gérance et dans toutes les étapes d’un projet de construction ou de rénovation • Esprit de coopérative promouvant le respect, la confiance, le lien social et la durabilité

Bien construire pour le bien-habiter www.schl.ch


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Tekhne SA • Brandreport

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« L’innovation, c’est ne jamais oublier de réfléchir »

La construction de demain est une construction urbaine, tel est le constat que font Olivier Cochard et Perrine Bruyas. Dans cette interview, deux des associés de Tekhne SA nous expliquent donc pourquoi leur métier est plus important que jamais : il faut réussir à coordonner tous les acteurs des projets architecturaux pour développer un bâti intelligent, durable et qui s’implante parfaitement dans son espace.

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Olivier Cochard Associé Tekhne SA

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Perrine Bruyas Associée Tekhne SA

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ekhne SA est une société de services qui accompagne les maîtres d’ouvrage, les architectes et toutes les parties prenantes des projets de construction. Spécialisée dans le management des projets, elle est implantée sur quatre sites : Genève, Lausanne, Fribourg et Berne. Elle a fêté l’année dernière sa vingt-cinquième année. Olivier Cochard et Perrine Bruyas, quelles sont les missions de Tekhne ? Notre rôle principal est la gestion de projets. Nous mettons en œuvre une organisation adaptée aux projets et nous nous assurons d’identifier et de solliciter les compétences nécessaires. Ensuite, nous pilotons et gérons toute cette équipe. Nous travaillons sur des ouvrages d’une certaine envergure et/ou d’une certaine complexité. Par complexes, c’est par exemple le nombre important d’acteurs sollicités sur un même projet, et ce peu importe sa taille et son budget. Nous comptons les maîtres d’ouvrage, les architectes et urbanistes, les autorités, mais aussi les utilisateurs et futurs usagers, et tous les spécialistes nécessaires aux spécificités du projet. Avec qui travaillez-vous ? En interne, nos collaborateurs sont architectes ou ingénieurs de formation, mais aussi directeurs de travaux avec une excellente connaissance du terrain. Certains sont également économistes de la construction et permettent de consolider les compétences en la matière au sein du bureau. Nous développons beaucoup de partenariats, que ce soit avec des architectes, des bureaux d’ingénieurs ou des spécialistes divers et variés. La complexité dont nous parlions nécessite de plus en plus de collaboration et de coordination. Nous nous démarquons grâce à notre capacité à coordonner des équipes qui sont extérieures à notre entreprise. La cohésion d’équipe est pour nous centrale : nous cherchons avant tout à faire avancer tout le monde dans le même sens pour le bien d’un projet. Nos clients sont variés : il s’agit de tous ceux qui ont des projets de construction, tels que les investisseurs privés ou publics, les collectivités publiques, les organisations internationales, les propriétaires institutionnels comme les banques et assurances. Ces dernières ont des parcs immobiliers conséquents qui devront être rénovés dans les années à venir, notamment pour raisons énergétiques. Pouvez-vous nous parler plus en détail de vos chantiers et du travail que cela nécessite ? Sur les quatre sites, nous avons une quarantaine de projets en cours, qu’ils soient en phase d’étude ou en phase de chantier. À Lausanne par exemple, nous avons tenu le rôle de planificateur général pendant la phase d’exécution du nouveau campus de l’Ecole hôtelière, qui est un projet de très grande envergure. Nous avons aussi contribué à construire la nouvelle passerelle de la gare de Renens. Si ce chantier est beaucoup plus petit, il a nécessité une coordination beaucoup plus complexe avec notamment les CFF, les TL et les Communes. Notre travail consiste donc d’abord en une phase d’organisation, le client a besoin de soutien pour piloter le déroulement du projet : il faut aller chercher les compétences, étudier le déroulement des travaux, estimer les coûts nécessaires etc. Il y a aussi tout l’aspect légal à respecter. L’intérêt de notre métier est de mettre en

Avenue Eugène Rambert, Lausanne, surélévation de 4 niveaux d’un immeuble de logements Maître d’ouvrage : Bâloise Assurance Architecte : Magizan SA, Lausanne Prestations Tekhne : Coordination générale et Direction des travaux

cohérence le tout sachant que tous les métiers que nous côtoyons tendent à se spécialiser. Nous avons le rôle du chef d’orchestre d’un orchestre symphonique. Quel est l’état actuel du secteur du bâtiment suisse ? Actuellement, il y a beaucoup d’instabilité dans le secteur. Les projets sont arrêtés puis redémarrés. On sent que, pour les maîtres d’ouvrage, les prises de décisions sont plus complexes à prendre qu’il y a dix ou quinze ans. Les clients ont aussi plus de mal à se projeter, car les prix ont augmenté en raison de l’inflation. Tout cela, mêlé aux préoccupations écologiques, nous fait dire qu’il y aura certainement de nombreux bouleversements à venir dans le secteur suisse de la construction, nous ne savons pas encore lesquels, mais nous avons les outils pour les surmonter. Le secteur du bâtiment est l’un des plus grands consommateurs de CO2. Quelles sont les solutions pour le rendre plus durable ? La première chose à faire est de réfléchir et de se poser les bonnes questions. Il y a beaucoup d’innovations, mais toutes ne sont pas forcément synonymes d’avancées dans le secteur de l’environnement. La domotique a par exemple le vent en poupe. Mais avant de vouloir refroidir un bâtiment en été, on devrait d’abord faire attention à ce qu’il s’échauffe moins, par exemple en se protégeant du soleil, en évitant la création d’ilots de chaleur, etc. Ensuite, les matériaux constituent un enjeu énorme. Cependant, une fois encore, avant de se lancer trop vite, il faut réussir à se poser pour garder une vue globale. Si le bois est considéré comme un matériau plus durable que le ciment, n’utiliser que ce matériau ne serait pas très rationnel non plus. On observe aussi un retour en force du bois dans la structure porteuse des bâtiments, plutôt qu’en façade, car son utilisation à l’abri des intempéries est plus durable. La tendance qui se renforce aussi de plus en plus est celle de considérer tous les déchets que l’on produit comme des matériaux. Cela commence déjà par le fait de récupérer la matière extraite des excavations par exemple. Nous allons certainement devoir inventer des filières qui n’existent pas encore aujourd’hui pour certains matériaux. Enfin, nous pouvons aussi imaginer réutiliser des éléments finis de construction, tels qu’une porte ou une cuisine par exemple. Mais cela pose aussi d’autres questions, comme celles du respect des normes atuelles ou même s’ils ont la même valeur que du neuf. Finalement, c’est toute une façon de penser qu’il faut changer.

Photographe : Dom Smaz

Comment intégrez-vous le respect des normes environnementales dans vos projets de construction ? Les sujets de la durabilité et de la rénovation énergétique sont aujourd’hui soumis à des effets de mode et passablement de greenwashing. Ceci dit, en tant que professionnels de la construction, nous avons une mission : réfléchir avant de nous lancer tête baissée dans une demande qui ne fait que suivre la tendance. Par exemple, une directive qui demanderait de mettre des panneaux solaires sur toutes les façades, y compris la façade nord n’aurait pas de sens. Nous pouvons au contraire nous pencher sur l’examen de toutes les options et la recherche d’autres économies d’énergie, telles que la réduction des besoins. Il faut savoir prendre du recul pour voir la situation dans son ensemble, et c’est bien là tout l’intérêt de nos missions.

Quels facteurs considérez-vous comme étant les principales causes de la pénurie de logements ? La principale cause est l’accroissement de la population. Les modes de vie changent aussi, les familles décomposées occupent deux logements au lieu d’un seul. La surface occupée par une personne dans un logement augmente aussi chaque année : une personne occupe désormais plus du double de surface de ce qu’elle occupait dans les années 1950. Les nouveaux modes de travail entraînent également des changements. Avec le télétravail, on a envie de logements un peu plus grands.

Comment gérez-vous les aspects sociaux de la durabilité, tels que l’inclusion et l’accessibilité, dans vos projets architecturaux ? Les normes régissent déjà la plupart des questions d’accessibilité. Concernant les questions sociétales, elles se discutent en général avec le client notamment avec les collectivités et les investisseurs privés qui vont garder et exploiter leurs immeubles longtemps. Par exemple, dans l’une des écoles que nous construisons à Genève, le client se demandait si les toilettes devaient être genrées ou non. Mais au-delà d’une réponse à ces questions actuelles, notre rôle est de proposer des solutions qui permettent le choix, la flexibilité et l’évolution dans le temps.

La solution se trouve peut-être dans le fait de penser à habiter les villes autrement. Cela nous mène par exemple à revaloriser des endroits délaissés tels que les friches industrielles et à réfléchir comment y vivre et y habiter mieux. Cela représente un véritable défi, et c’est là que nous entrons en jeu : étant chargés de l’organisation des projets, nous coordonnons et pilotons tous les acteurs qui auront la capacité d’effectuer cette transformation.

La rénovation des bâtiments est un sujet de plus en plus d’actualité, pourquoi ? Généralement, la rénovation est une demande des clients. Notre rôle est de comprendre les besoins, et de les conseiller. Nous leur montrons parfois un panel de propositions avec une vue globale et sur le long terme et le choix ne sera pas forcément celui qui était pensé au départ. Généralement, lorsqu’un bâtiment existe et qu’il est en plutôt bon état, il est préférable de chercher à le réutiliser autant que possible. Mais il est vrai que si l’immeuble a été construit au mauvais endroit ou s’il est trop petit, il faudra peut-être plus raisonnablement le démolir. Nous avons une approche au cas par cas. Ce qui serait innovant dans nos métiers, c’est de pouvoir concevoir des bâtiments qui permettent une flexibilité et un changement d’affectation dans les 20, 30 ou 40 prochaines années, tout en gardant le cœur du bâtiment. Il faut en effet réussir à voir plus loin que les besoins immédiats pour envisager une possible future utilisation. En Suisse, de nombreux immeubles de bureaux se sont vus abandonnés dans les villes, remplacés par d’autres lieux de travail souvent mieux placés. Il devient donc intéressant de penser à les reconvertir en logements par exemple.

De plus, le territoire en Suisse est relativement exigu. On ne peut pas construire partout et on doit veiller à protéger les espaces naturels. Ce n’est pas en déclassant des zones agricoles qu’on va régler le problème sur le long terme.

Les surélévations sont aussi une bonne solution pour lutter contre la pénurie de logement sans étendre l’emprise du bâti. Enfin, on observe aussi une certaine lenteur politique en ce qui concerne la planification. Or, les grandes mesures viennent toujours des décideurs. Les 35 mesures du Conseil Fédéral apporteront peut-être des solutions concrètes ! Avez-vous de nouveaux projets ? Nous avons plusieurs nouveaux projets. Si nous devions n’en citer qu’un, peut-être celui du nouvel Hôpital des enfants de Genève dont les études démarrent. Ce projet est complexe, avec une multitude de collaborateurs concernés. Situé en plein cœur de la ville, il nécessitera l’intégration d’un grand hôpital dans un environnement déjà urbanisé, au milieu de nombreuses installations hospitalières voisines. Cette complexité d’organisation et de planification illustre bien notre champ d’action et notre domaine de compétences. Interview Léa Stocky www.tekhne.ch


Smart home

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Vivre dans une maison entièrement connectée

Sésame, ouvre-toi ! Un tel ordre suffirait-il aujourd’hui pour que les portes de chez soi s’ouvrent sans l’aide d’une clé ? Il semblerait que oui. Les maisons intelligentes sont en effet de plus en plus performantes et grâce à des outils d’intelligence artificielle, notre simple voix pourrait servir de code d’entrée.

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abiter dans une maison connectée, c’est gagner en confort mais pas seulement. Grâce à un contrôle élevé sur les consommations du logis, des économies énergétiques et économiques sont aussi possibles. Retour sur ces smart habitations qui connaissent aujourd’hui un succès croissant. Vivre dans une maison intelligente, les bénéfices Les motivations qui incitent certains propriétaires à opter pour la construction d’une maison intelligente sont multiples, allant d’une consommation énergétique réduite à une sécurité renforcée. En somme, une maison connectée offre un niveau de confort de vie élevé et une tranquillité d’esprit aux résidents. Les habitations intelligentes sont en effet dotées d’une panoplie d’appareils connectés que l’on peut aisément contrôler à distance depuis un smartphone ou tout autre appareil similaire. Ainsi, le propriétaire peut par exemple baisser les stores de sa chambre depuis son bureau, éteindre la lumière du salon qu’il aurait oublié d’éteindre avant de partir en vacances, ou encore régler la température de chaque pièce depuis son téléphone à n’importe quel moment. Cette gestion de l’environnement domestique permet des économies substantielles en termes d’énergie et d’argent. Outre l’amélioration du confort de vie, la maison intelligente offre une sécurité accrue. Des dispositifs tels que des caméras de surveillance, des systèmes d’alarme connectés ou encore des serrures

intelligentes permettent aux occupants de surveiller et contrôler l’accès à leur propriété en temps réel, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. Rendre une maison intelligente Une multitude d’appareils domestiques connectés, aussi appelés appareils IoT (Internet of Things), se sont développés au fil des années, en passant par l’aspirateur automatique jusqu’au réfrigérateur intelligent. Outre ces technologies, quels sont les outils qui caractérisent une maison intelligente ? Le premier élément qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de smart home est souvent l’éclairage automatique. Les ampoules intelligentes ont de nombreuses fonctionnalités qu’il est possible de maîtriser depuis son smartphone. Il est possible, par exemple, de passer d’un éclairage vif à une lumière plus tamisée, de commander le bouton on/off sur des appareils connectés ou encore de programmer une minuterie qui éteint ou allume les lumières au moment souhaité. Des ampoules encore plus sophistiquées détectent le GPS du smartphone du propriétaire pour régler la luminosité en fonction de ses allées et venues. Les thermostats intelligents, quant à eux, permettent un réglage automatique du chauffage. À l’instar des ampoules connectées, ce type de thermostat permet de contrôler la température jusqu’à un dixième de degré près via un smartphone ou une tablette. Lorsque des capteurs sont installés, les appareils peuvent détecter la présence d’individus et déclencher le système de chauffage. Si elle est

utilisée à bon escient, cette technologie permet une économie d’énergie considérable et un confort de vie amélioré. Les appareils électroménagers intelligents ont largement été adoptés au cours de ces dernières années. Entre aspirateurs automatiques qui nettoient les sols lorsqu’ils observent l’absence des propriétaires, machines à laver intelligentes qui reconnaissent le type des vêtements et leur poids ou encore réfrigérateurs qui avertissent lorsqu’un produit arrive à péremption, ces objets de l’Internet permettent aux habitants de se libérer de certaines tâches ménagères et d’éviter un gaspillage énergétique et alimentaire. Smart Gardening Côté jardin, le principe est le même. Il est possible d’y installer des capteurs météorologiques avec pluviomètre et anémomètre afin de mesurer l’humidité du sol et de l’air, les précipitations, l’ensoleillement et la force du vent. Grâce à ces systèmes, les appareils comme les robots de tonte et les arrosages automatiques savent s’ils doivent se mettre en marche ou non. Par exemple, lors d’une journée de pluie, la tondeuse et les arrosages comprennent qu’ils doivent rester en veille. D’autres avantages sont à noter : les robots de tonte coupent les brins d’herbe en petits morceaux qui fertilisent le sol et qui n’ont donc pas besoin d’être ramassés. Quant aux arroseurs automatiques, certaines versions plus sophistiquées sont capables d’arroser différemment certaines parties du jardin. Ainsi, les plantes exposées en plein soleil recevront plus d’eau que celles abritées à l’ombre, et à des heures différentes.

Sécuriser ses appareils connectés Malgré ses avantages, la smart home présente un risque au niveau de la cybersécurité. Comment sécuriser ces appareils connectés et garantir qu’aucune personne externe ne puisse avoir accès aux données privées qu’ils contiennent ? Les objets de l’Internet collectent en effet des données personnelles telles que les habitudes des résidents, certains mots de passe et parfois même les numéros de carte bancaire. Il est donc important, pour se protéger de cyber-attaques potentielles, de choisir un bon routeur wifi, de lui donner un nom qui diffère de celui adressé par le fournisseur et d’utiliser une méthode pour crypter le réseau wifi. Les routeurs domestiques et les caméras de surveillance sont effectivement les premières cibles des pirates informatiques. Le plus important reste certainement de bien s’informer et de poser les bonnes questions au vendeur spécialiste ou à l’installateur. Une fois les démarches de sécurité mises en œuvre, la maison intelligente devient un lieu de vie extrêmement sécurisé qui permet aux propriétaires de faire des économies énergétiques, monétaires et d’obtenir un confort de vie supérieur. Texte Maévane Mas

Brandreport • Stelfia

La trottinette électrique : un moyen de transport durable et branché Pliable, facile à transporter, idéale pour compléter son trajet en train jusqu’au travail ou pour se balader lors d’un dimanche ensoleillé, la trottinette électrique séduit de plus en plus d’adeptes. Passionnés par ce moyen de locomotion, Frédéric Moser et Vanessa Verpeaux sont tous deux gérants d’une boutique de trottinettes à Renens, Stelfia Trott. monde et à tous les prix, qu’elles soient autorisées ou non autorisées. La loi suisse autorise les trottinettes limitées à 20km/h et 500 Watts. Toutefois, certaines personnes ne peuvent pas se permettre d’avoir de telles trottinettes car elles ne sont pas assez puissantes pour monter les rues de Lausanne. Une fois la vente effectuée, nous nous dédouanons de toute responsabilité. Au minimum, il est préconisé de porter des gants et un casque. Aussi, nous ne vendons pas de trottinette à des jeunes qui n’ont pas l’âge et si la personne ne l’a pas essayée avant.

Vanessa Verpeaux Gérante de Stelfia Trott

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ans cette interview, Vanessa Verpeaux nous ouvre les portes de son magasin où les deuxroues n’ont plus de secrets pour le couple.

Vanessa Verpeaux, comment l’histoire de Stelfia a-t-elle commencé ? Tout a débuté en 2016 lorsque Frédéric s’est mis à remettre à neuf des trottinettes électriques d’occasion pour ensuite les revendre. En 2018, un partenariat avec Hikerboy lui a permis de revendre les trottinettes de la société, avant de travailler avec d’autres marques. Les trottinettes en stock étaient dans notre salon (rires). Quelques

années plus tard, nous avons finalement ouvert une boutique, idéalement située à Renens. Notre point fort est l’atelier car nous avons deux mécaniciens spécialisés dans l’électronique et dans le changement de pneus. Nous connaissons nos produits et ce que nous vendons. Quelles sont les particularités des trottinettes que vous commercialisez ? Nous commercialisons des trottinettes pour tout le

À quel type d’usager sont-elles destinées ? Nos clients sont des jeunes ou des adultes qui l’utilisent pour aller à l’école ou au travail. La trottinette électrique plaît de plus en plus aux retraités qui aiment se balader sur les nombreuses pistes cyclables. Nous avons d’ailleurs un partenariat avec la ville de Morges qui propose des trottinettes aux gens qui souhaitent découvrir la région d’une manière plus ludique. Nous effectuons en effet un service de location pour des entreprises et des événements avec 50 trottinettes autorisées pour des sorties découvertes.

Quels autres services proposez-vous ? Nous faisons de la réparation de toutes les marques de trottinettes telles que Xiaomi, Ninebot, Vmax ou encore Soflow. Nous disposons de toutes les pièces des trottinettes que nous vendons en stock et nos temps de réparation sont très courts. Seules les pièces électroniques des trottinettes vendues dans les grandes surfaces nous sont difficiles à obtenir. Nous proposons également à notre clientèle la location de trottinettes électriques et de casques, ainsi qu’un service de customisation. Nos clients apprécient de plus en plus d’avoir une trottinette qui leur est propre. Interview Léa Stocky Stelfia SARL Rue de la Mèbre 3, CH 1020 Renens +41 79 659 33 77 info@stelfia.com https://stelfia.com


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Des fenêtres pour la vie : allier performance et durabilité pour l’avenir La vision à long terme et la préservation des ressources font partie intégrante du patrimoine de valeurs d’une entreprise familiale telle que Finstral.

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a présence de fenêtres récentes joue un rôle essentiel dans la consommation d’énergie d’un bâtiment. Mais une bonne isolation ne suffit pas pour avoir un produit véritablement durable. C’est pourquoi l’entreprise familiale Finstral fonctionne déjà depuis sa création, de manière très différente du marché. Entretien avec un membre de la Direction, Joachim Oberrauch. Joachim Oberrauch, que signifie la durabilité pour un fabricant de fenêtres comme Finstral ? Pour pouvoir fonctionner de manière durable, il faut prendre en compte l’ensemble du système. Chez Finstral, nous suivons un modèle d’économie circulaire. Nous ne nous préoccupons pas seulement de réaliser des fenêtres parfaites, mais aussi de réduire au minimum l’impact environnemental de leur production. Cela signifie, par exemple, de prévoir dès le départ le recyclage de chaque composant. C’est pourquoi nous nous occupons presque de tout nous-mêmes, de l’idée initiale à l’installation. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons garantir une utilisation efficace des matières premières et des ressources énergétiques dans l’ensemble du cycle de production. Maitriser la filière complète permet de fixer et garantir ses propres standards de qualité... Exactement. C’est un grand avantage, surtout dans le monde des fenêtres, car elles sont constituées de nombreux composants différents. Finstral est l’un des rares fabricants de fenêtres en Europe à prendre complètement en main chaque étape : nous concevons les profilés. Nous mélangeons le PVC selon notre propre recette et nous l’extrudons nous-mêmes. Nous travaillons également le bois, nous laquons l’aluminium, produisons les vitrages isolants et assemblons bien-sûr les éléments de la fenêtre finie. Sans oublier, naturellement, la mise en œuvre. Nos fenêtres sont parmi les plus durables et les plus résistantes qui soient parce nous contrôlons l’ensemble de la chaine.

fenêtres directement sur la maçonnerie. Avec des méthodes modernes, les opérations de pose peuvent être simplifiées de manière significative et Finstral est pionnier dans ce domaine. Par exemple avec la pose sur dormant existant lors du remplacement des anciennes fenêtres en bois, deux fois plus rapide que les méthodes traditionnelles et économe en ressources car préserve la maçonnerie existante. Pour le remplacement des fenêtres en PVC ou en aluminium, Finstral a introduit le principe de pose avec ancien dormant apparent à l’extérieur, réalisé en à peine 30 minutes. En intervenant que de l’intérieur, nous réduisons les temps et les coûts : pas d’échafaudage, ni travaux de peinture ou de maçonnerie et les pièces ne doivent pas être vidées.

Les fenêtres Finstral ont une structure modulaire. Dans quelle mesure cela contribue-t-il à la durabilité ? Toutes nos fenêtres possèdent un noyau fonctionnel en PVC avec divers profils multichambres, une quantité réduite de matériau, assurant une très bonne stabilité et une isolation optimale. Cela nous permet de combiner les deux côtés de la fenêtre sur la base de critères esthétiques principalement, avec une face intérieure en bois par exemple, et une face extérieure en aluminium. Libérés des contraintes fonctionnelles, nous pouvons faire preuve de parcimonie dans l’utilisation des matériaux. Voilà pourquoi nos fenêtres modulaires bois-aluminium utilisent trois fois moins de bois que les modèles classiques équivalents.

efficace des ressources et une consommation énergétique réduite. Nos profilés, par exemple, sont conçus de manière à ce que les différents matériaux puissent être séparés facilement dans le cadre d’un tri différencié. Ils sont donc recyclables à 100 %. Un autre avantage est que les profilés Finstral sont plus fins que ceux de la plupart des autres fabricants. Cela est rendu possible par le fait que nous collons le vitrage au cadre au lieu de le caler comme le fait généralement la concurrence. Comme les profils ne doivent pas tenir le vitrage, ils peuvent être plus minces et élégants. Cette opération nous permet de réduire de deux tiers les renforts en acier que nous devions auparavant insérer dans tous les profils en PVC. Autre avantage fourni par l’extrême modularité de notre système, les clients sont libres de composer leurs propres fenêtres.

Au lieu d’utiliser des composants standard du marché, nous réalisons directement une grande partie des pièces. Nous pouvons ainsi les combiner parfaitement entre eux pour améliorer sans cesse nos fenêtres, avec un usage

Est-il également possible de rendre la pose des fenêtres plus économe en ressources ? Oui, la mise en œuvre offre en fait un grand potentiel. En Europe, il est encore courant d’installer les

Comment parvenez-vous à développer constamment la question de la durabilité ? Nous révisons régulièrement tous nos processus dans le cadre de la certification ISO : de la gestion de la qualité et de l’environnement, à la consommation d’énergie et à la sécurité au travail. Il existe un grand potentiel d’optimisation dans ce domaine. En 2018, nous avons pu à nouveau réduire sensiblement l’usage de nos ressources et depuis pour fabriquer une fenêtre, nous utilisons 4,5 % de PVC en moins et 5 % de verre brut en moins. Plus d’informations sur

www.finstral.com/crissier

Finstral Suisse SA Studio Crissier Chemin des Lentillères 5D – 1023 Crissier T 021 886 12 40 finstral@finergie.ch

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BIM

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BIM, protection des données et transparence

ans le contexte de la transition numérique, la protection des données BIM est cruciale pour le secteur de la construction.

Perspectives suisses sur la protection des données BIM La transition vers le Building Information Modeling (BIM) dans la construction offre des opportunités sans précédent, mais soulève également des préoccupations majeures en matière d’intégrité des données. La sous-traitance à l’étranger expose les entreprises à des risques de perte de contrôle sur leurs données sensibles, de fuites d’informations et de non-conformité réglementaire. Pour atténuer ces risques, la localisation des données en Suisse est cruciale, garantissant un haut niveau de sécurité, de confidentialité et de conformité. Clarté et technologie, une alliance indispensable dans l’immobilier L’avènement du numérique transforme l’industrie immobilière, avec la promesse d’une gestion plus efficace des patrimoines grâce au BIM. Cependant, cette transition soulève des questions de transparence, notamment concernant la gestion et la sécurité des données. La sous-traitance à des entreprises étrangères présente des risques de fuite et de mauvaise gestion des informations sensibles. Pour répondre à ces défis, l’éducation des acteurs du marché et l’instauration de normes claires sont indispensables. L’adoption de standards tels qu’un label « Swiss Made » pour le BIM pourrait renforcer la confiance et garantir la qualité et l’intégrité des données. La transition numérique offre des opportunités, mais nécessite un équilibre entre innovation et protection des données, soutenu par l’investissement dans la formation et l’adaptation aux nouvelles technologies. Le cadre juridique Suisse et l’utilisation du BIM Le cadre juridique en Suisse offre un terrain propice à l’adoption du Building Information Modeling

(BIM) dans le secteur de la construction et de l’immobilier, tout en posant certains défis. Les lois suisses en matière de protection des données et de propriété intellectuelle, parmi les plus strictes au monde, soutiennent l’utilisation sécurisée du BIM en garantissant la confidentialité et l’intégrité des données. Cependant, l’absence de législation spécifique au BIM crée une zone grise, où les entreprises doivent naviguer avec prudence, en s’appuyant sur des accords contractuels pour définir les responsabilités et la gestion des données. Cette situation incite à une réflexion sur l’élaboration de normes spécifiques qui pourraient faciliter une adoption plus large du BIM, tout en assurant la conformité et la protection des données.

certaines actrices publiques se sont emparées du sujet, elle est principalement pilotée par le secteur privé, avec un accent particulier sur la protection des données et la conformité réglementaire. Cette approche garantit une intégration réfléchie du BIM, mais pourrait bénéficier d’une impulsion gouvernementale pour accélérer son adoption et harmoniser les pratiques avec les standards internationaux, tout en préservant les hautes exigences suisses en matière de qualité et de sécurité. La formation est la clé de la compétence en BIM L’importance de la formation et de l’éducation pour les professionnels du secteur de la construc-

La transition vers le Building Information Modeling (BIM) en Suisse incarne une évolution majeure dans la construction et l’immobilier, mettant en avant l’efficacité et la collaboration. La Suisse dans le paysage international du BIM Comparativement à d’autres pays, la Suisse se distingue par sa prudence et son approche qualitative dans l’adoption du BIM. Des nations comme le Royaume-Uni et les pays nordiques ont adopté des directives gouvernementales exigeant l’utilisation du BIM pour les projets publics, propulsant ainsi leur intégration du BIM à un niveau stratégique. En Suisse, bien que l’adoption du BIM progresse et que

tion et de l’immobilier ne peut être sous-estimée, surtout à l’ère du BIM. En Suisse, les institutions éducatives reconnaissent de plus en plus la nécessité d’intégrer le BIM dans leurs programmes, offrant ainsi aux étudiants et aux professionnels les compétences nécessaires pour naviguer dans le paysage numérique de la construction. Des cours spécialisés, des certifications et des ateliers pratiques sont de plus en plus disponibles, mettant l’accent sur la maîtrise des logiciels, la

compréhension des processus et la gestion des données. Cette évolution éducative est cruciale pour préparer une nouvelle génération de professionnels capables d’exploiter pleinement le potentiel du BIM, tout en assurant la qualité, l’efficacité et la fiabilité des projets de construction en Suisse. Conclusion La transition vers le Building Information Modeling (BIM) en Suisse incarne une évolution majeure dans la construction et l’immobilier, mettant en avant l’efficacité et la collaboration. Cette avancée s’accompagne toutefois de défis en matière de protection des données et de transparence, nécessitant une gestion rigoureuse. La stratégie suisse, qui allie localisation des données et solutions de sécurité avancées, illustre une approche équilibrée qui favorise la protection des informations tout en soutenant l’innovation. La formation et l’éducation des professionnels sont ainsi cruciales pour exploiter pleinement le potentiel du BIM, soulignant l’importance de compétences à jour dans un secteur en pleine numérisation. Comparée à d’autres pays, la Suisse adopte une méthode prudente mais qualitative, privilégiant la qualité et la conformité sans sacrifier l’innovation. En conclusion, l’approche suisse vers le BIM, caractérisée par une forte attention à la protection des données, la transparence et la formation professionnelle, positionne le pays comme un exemple de l’adoption responsable du BIM. Cela pave la voie à un avenir où le secteur de la construction et de l’immobilier peut être à la fois plus efficace et intègre, reflétant un engagement envers l’excellence et l’innovation. Cette voie, bien que jonchée d’obstacles, promet de remodeler l’industrie pour une meilleure durabilité et collaboration.

Brandreport • Elitis

Une vision suisse pour la construction du futur en mettant l’accent sur l’innovation, la précision et la fiabilité qui caractérisent l’industrie suisse.

L’entreprise adopte une politique de zéro sous-traitance, une décision stratégique qui non seulement renforce son contrôle sur la qualité et la sécurité des projets mais témoigne aussi de son engagement envers la promotion de l’expertise locale. Cette approche permet à Elitis d’assurer une maîtrise complète sur chaque aspect du projet, depuis la conception jusqu’à la réalisation, tout en garantissant le respect des normes et standards les plus exigeants.

Marco Mari Fondateur

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n Suisse Romande, une entreprise émerge comme une figure d’innovation et de fiabilité dans le secteur de la construction numérique : Elitis. Née en 2024 de la fusion entre trois entreprises visionnaires - idessin, scanways et swissbim - Elitis représente l’aboutissement d’une ambition commune de révolutionner l’industrie de la construction en s’appuyant sur les principes du Building Information Modeling (BIM). Cette union stratégique marque non seulement un tournant dans l’approche de la construction numérique mais souligne également l’engagement d’Elitis envers la production suisse et la sécurité des données, deux piliers fondamentaux de sa philosophie d’entreprise. En tant qu’acteur majeur du BIM en Suisse, Elitis se distingue par sa capacité à offrir des solutions intégrées et sur

Au-delà de son expertise technique, Elitis est animée par une vision : celle d’un partenaire de confiance, prêt à accompagner ses clients dans la transformation numérique de leurs projets de construction. L’entreprise invite les acteurs du secteur à la contacter pour explorer les possibilités offertes par le BIM et discuter de solutions personnalisées qui répondent à leurs besoins spécifiques. mesure, mettant en avant l’utilisation avancée de l’Intelligence Artificielle dans le BIM (BIM-AI) pour répondre aux défis spécifiques de chaque projet. La fusion a permis à Elitis de simplifier les processus et de fournir un point de contact unique pour ses clients, renforçant ainsi l’efficacité et la cohérence tout au long du cycle de vie du projet.

Fière de son ancrage, Elitis garantit que toute sa production est réalisée en Suisse, assurant ainsi un haut niveau de qualité et de protection des données. Cette démarche s’inscrit dans un engagement plus large pour soutenir le développement et le déploiement du BIM dans le pays,


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Graphisoft Switzerland SA • Brandreport

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Une technologie révolutionne la conception architecturale En repoussant les limites de la créativité, Archicad AI Visualizer redéfinit les contours de la modélisation 3D. Éclairage avec Marc Voumard, Expert Produits de la société Graphisoft.

Marc Voumard Expert Produits de la société Graphisoft

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’intelligence artificielle est en train de révolutionner de nombreux secteurs d’activité, y compris celui de l’architecture. De la conception initiale des bâtiments à leur gestion quotidienne, elle permet de transformer la façon dont les professionnels du secteur appréhendent ce que seront nos habitats et nos villes de demain. « Il s’agit-là d’une évolution majeure », souligne Marc Voumard. À peine sorti, déjà adopté Leader dans le domaine de la modélisation BIM (Building Information Modeling) pour l’architecture et la conception multidisciplinaire, Graphisoft vient de lancer Archicad AI Visualizer ; un nouvel outil permettant d’optimiser les processus de conception initiale en générant, sur la base d’une maquette numérique, une déclinaison de visualisations 3D ultra-qualitatives, en un temps record et sans aucun transfert de fichiers sur un serveur. Quatre mois après la mise à disposition de cette nouvelle solution sur le marché, les architectes y voient déjà un des outils les plus efficients pour créer des visualisations architecturales complexes.

remarquables. Dans le contexte actuel, pouvoir concevoir de beaux projets requiert l’évaluation de nombreuses alternatives, en particulier dès le démarrage de la phase conceptuelle. Il faut également être en capacité de communiquer et partager cette intention avec son client afin de choisir ensemble la meilleure solution. C’est dans ce sens qu’a été conçue cette toute première expérimentation d’inspiration assistée par l’IA intégrée par son éditeur dans un logiciel BIM. Partant de simples formes dans Archicad, il suffit de rédiger un prompt, qui exprime en quelques mots ce que l’on souhaite concevoir, et automatiquement AI Visualizer va générer une image en ajoutant des détails, un contexte et des idées au concept original. Il constitue ainsi une source d’inspiration permanente, dès les toutes premières phases de la conception, en générant des images de haute qualité ressemblant soit à des photos soit à des croquis dans un style plus artistique ». Tout en un « La grande force d’AI Visualizer, nous explique l’Expert Produits, c’est qu’il est intégré dans Archicad, ainsi il ne nécessite pas le recours

à des applications externes ce qui peut s’avérer contraignant à bien des égards ». L’intérêt de l’intelligence artificielle générative est d’apporter à l’humain une ressource infinie de créativité. « Dans Archicad, le plugin AI Visualizer est paramétrable comme tout autre outil du logiciel, précise Marc Voumard. C’est l’utilisateur qui en réglant des curseurs va influencer l’IA dans sa capacité à interpréter plus ou moins le prompt qu’il aura rédigé. En fonction de la force de ce dernier, une certaine liberté peut être laissée à l’IA. De même, la « fidélité à la forme » permet d’autoriser l’IA à modifier plus ou moins la géométrie originelle. In fine, AI Visualizer opère comme un assistant du concepteur pour générer à la demande des itérations de séduisantes images 3D, qu’il pourra ensuite partager avec ses clients ». L’alliance de deux géants Archicad AI Visualizer est propulsé par Stable Diffusion ; une IA générative d’images de renommée mondiale. Son déploiement au cœur du logiciel s’appuie sur l’Adaptative Hybrid Framework de Graphisoft. Ce nouveau modèle de développement agile permet l’intégration et la mise à disposition rapides de technologies avant-gardistes au

cœur d’Archicad, sous forme d’extensions. Selon Zsolt Kerecsen, vice-président Software Success chez Graphisoft, il ne s’agit-là que d’un début au regard des autres projets en cours de développement. En effet, l’intelligence artificielle est l’un des nombreux champs explorés dans le Graphisoft Lab, où se côtoient les développeurs de la société et les meilleurs étudiants et chercheurs de la prestigieuse Université Technique de Budapest. La documentation assistée par IA est activement développée, qui vise à simplifier les flux de travail dans l’une des phases les plus fastidieuses et chronophages d’un projet, lorsqu’il s’agit de coter, annoter et mettre en page les plans 2D. De belles perspectives Archicad AI Visualizer est un outil de demain dont on peut déjà se servir aujourd’hui. En faisant l’acquisition de cette ambitieuse solution technologique, les professionnels de l’architecture pourront créer, plus facilement qu’auparavant, et avec de plus hauts niveaux qualitatifs et quantitatifs, des représentations visuelles réalistes particulièrement attrayantes pour les acteurs de la construction, les urbanistes et les investisseurs. Texte Emmanuel Viaccoz Plus d’informations sur Archicad AI Visualizer disponible pour macOS et Windows :

Inspiration assistée « Depuis 40 ans, nous explique Marc Voumard, l’ADN de nos solutions, conçues par des architectes pour des architectes, c’est de donner les moyens aux équipes multidisciplinaires de concevoir des bâtiments

HEIG VD • Brandreport

Génie territorial : Numériser, développer, protéger notre territoire ! Une formation pionnière pour un avenir durable La HEIG-VD innove en lançant Bachelor en Génie territorial pour répondre aux défis contemporains de nos espaces de vie et aux défis posés par les enjeux climatiques. Cette formation, unique en Suisse romande, vise à former les spécialistes de demain.

L

a digitalisation bouleverse le paysage des projets territoriaux. Les géodonnées, désormais accessibles en ligne, les procédures normées et les maquettes 3D intégrées directement dans leur environnement ont révolutionné le secteur. Mais avec ces avancées surgissent de nouveaux défis : comment naviguer dans un labyrinthe législatif complexe et traiter des données géographiques de plus en plus précises en évitant les ambiguïtés ? Face à ce besoin, la HEIG-VD propose une formation, à la pointe de la technologie, qui forme des spécialistes pour répondre aux défis des projets territoriaux : planification, procédures légales, diagnostics, réalisation et exploitation. Une structure de formation adaptée La filière Génie territorial se distingue d’abord par sa structure. Avec un tronc commun de 150 crédits ECTS et 30 d’option, elle offre une base solide tout en permettant un approfondissement dans les domaines suivants : géomatique et maîtrise foncière, aménagement du territoire, ainsi qu’en infrastructures et enjeux climatiques. Les étudiants bénéficient donc d’une grande flexibilité, libres de choisir leur spécialisation après avoir acquis une compréhension globale du domaine. En plus de cela, l’expérience éducative est enrichie par l’introduction de journées thématiques, proposant des visites d’entreprises, des excursions et des activités pratiques.

aspirer à une carrière en génie territorial. Cette diversité apporte une réelle plus-value au programme et favorise une approche multidisciplinaire.

Des voies d’accès élargies La HEIG-VD a également innové en élargissant les voies d’accès à cette formation. Outre les géomaticiens, des spécialistes issus d’horizons divers, comme l’informatique, l’architecture et le dessinateur dans les métiers de la construction, peuvent désormais

Contenu de la formation La formation en Génie territorial s’appuie sur un socle de compétences pluridisciplinaires pour répondre aux enjeux actuels du développement territorial, tels que la gestion de projets, la mobilité et les infrastructures durables, les aménagements

hydrauliques, la gestion foncière et la protection des ressources environnementales. Il s’agit d’apprendre à maîtriser les technologies de la géomatique et de l’informatique pour acquérir, structurer et représenter les géodonnées. Les étudiants sauront mettre en œuvre les procédures d’aménagement, formaliser les dispositifs de financement et exploiter les outils de communication (modélisation 3D, simulations, techniques de négociation) pour les projets territoriaux à différentes échelles.

https://heig-vd.ch/formation/ bachelor/genie-territorial/


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Concevoir aujourd’hui, profiter demain des solutions intralogistiques d’avenir Le besoin d’espace, la pression des coûts et des délais ainsi que le manque de personnel qualifié sont les plus grands défis auxquels les entreprises sont confrontées de nos jours. Cette thématique concerne également l’intralogistique à grande échelle et toute entreprise qui souhaite répondre aux exigences d’un entrepôt moderne.

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SI SCHÄFER sait où les optimisations sont judicieuses et quelles sont les étapes nécessaires pour y parvenir.

conventionnelles et automatisées garantissent une flexibilité maximale - pour chaque exigence, chaque gamme et chaque espace de stockage.

Entrepôts frigorifiques dans l’intralogistique La qualité, l’hygiène et la rapidité de livraison ne sont que quelques-unes des exigences auxquelles la logistique de la chaîne du froid doit répondre. Et cela aujourd’hui plus que jamais : la demande de produits alimentaires surgelés ne cesse de croître. L’efficacité énergétique et les coûts qui en découlent ne jouent nulle part un rôle plus important que dans la logistique à température dirigée.

Étant donné que chaque entreprise est confrontée à des défis similaires dans le domaine du stockage (surgelé), mais qu’elle a besoin d’une solution personnalisée dans le détail, SSI SCHÄFER accorde une importance particulière à un conseil intensif et à des solutions de stockage sur mesure, qu’elles soient manuelles, partiellement ou entièrement automatisées, qui permettent à la logistique du surgelé d’être prête pour l’avenir.

Comment augmenter les capacités de stockage et accroître la productivité malgré le manque de personnel qualifié ? Comment économiser de l’énergie et réduire les coûts d’exploitation ? Qu’est-ce que cela signifie pour la logistique actuelle et sa croissance ? En bref : à quoi ressemblera l’entrepôt frigorifique du futur ?

Stocker les petites pièces, garder une vue d’ensemble et gagner de la place Comme le dit le proverbe : « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place ». Cela semble simple au premier abord, mais il existe quelques obstacles. Les problèmes liés au stockage de petites pièces, tels que les limitations d’espace, l’accessibilité ainsi que le tri et l’organisation optimaux, posent toujours des défis majeurs. Mal stockées, les petites pièces peuvent prendre beaucoup de place, surtout lorsqu’il y a un stock important. Les différents types et tailles de petites pièces rendent le tri et l’organisation souvent longs et fastidieux, et il est parfois frustrant de trouver la bonne pièce, qui est souvent stockée dans un endroit difficile d’accès.

La mise à disposition des marchandises en temps voulu représente le facteur le plus important dans la logistique des produits surgelés. Et ce, en respectant les critères de qualité et de sécurité les plus élevés. Une chaîne du froid ininterrompue doit être garantie, tout comme la traçabilité permanente des produits. Compte tenu des problèmes de la chaîne d’approvisionnement et de l’évolution du comportement des consommateurs, une méthode purement juste-à-temps n’est plus d’actualité depuis longtemps. Il n’y a pas d’autre solution que d’avoir recours à des systèmes logistiques modulaires et automatisés. Ceux-ci garantissent non seulement des processus sans faille dans l’entrepôt frigorifique complexe, mais permettent également de réduire les coûts à des endroits décisifs. Dans les grandes villes, la livraison de marchandises est de plus en plus difficile et doit parfois être effectuée plusieurs fois par jour, mais en petites quantités. La logistique à température contrôlée doit elle aussi s’adapter de plus en plus à cette situation. Le stockage à double profondeur permet par exemple d’économiser jusqu’à 60 % d’espace. Les entrepôts automatiques ou manuels optimisés permettent de stocker les marchandises de manière particulièrement compacte - pas seulement, mais surtout en Suisse, où le manque de place et les coûts énergétiques élevés sont un défi quotidien. Le stockage compact ne joue pas seulement un rôle lorsque la location de nouvelles surfaces n’est pas une option. C’est justement dans les nouvelles constructions qu’il faut veiller à une utilisation optimale de l’espace afin d’augmenter le débit tout en maintenant les coûts à un niveau aussi bas que possible. Outre les transstockeurs classiques pour palettes et bacs, SSI SCHÄFER propose une gamme complète de systèmes de navettes, de systèmes de rayonnages mobiles et de solutions de stockage par accumulation. Les solutions modulaires

Qu’il s’agisse d’écrous, de boulons, de vis ou de rondelles, il est très important d’ordonner ces minuscules composants et de les garder accessibles. Cela permet d’améliorer considérablement l’efficacité et la productivité et d’économiser du temps et donc de l’argent. Avec l’élévateur

de stockage SSI LOGIMAT (marque déposée), SSI SCHÄFER utilise un produit qui est devenu un avantage concurrentiel décisif à l’heure où la question du stockage compacté est devenue un avantage concurrentiel décisif. Grâce à une interface utilisateur intelligente, le contrôle du rack à levage vertical est intuitif et simple. L’élévateur de stockage SSI LOGIMAT offre plusieurs extensions utiles qui simplifient considérablement la préparation des commandes. Il est par exemple possible de montrer la position de prélèvement à l’aide d’un pointeur laser. Chaque plateau peut être équipé individuellement de bacs ou de cartons - ou être utilisé sans aucun matériel de répartition. Les champs d’application des systèmes de stockage élévateur sont très variés ; ils vont du stockage classique de petites pièces et de la gestion des articles à la composition des commandes pour la livraison des clients, en passant par les stocks tampons dans la production. Mais le stockage et la préparation de commandes de pièces de maintenance et de rechange ainsi que le stockage de produits non finis/ semi-finis peuvent également être effectués de manière satisfaisante avec l’ascenseur de magasin. Le SSI LOGIMAT est utilisé dans tous les secteurs, par exemple dans le domaine du commerce électronique, de la santé, pour le stockage des pièces de rechange et dans le secteur automobile. Les élévateurs de stockage évoluent de manière flexible en fonction du développement et des exigences spécifiques. Ils s’intègrent sans problème dans l’exploitation courante, avec une structure modulaire qui s’adapte parfaitement aux besoins individuels. Une solution intralogistique orientée vers l’avenir pour aujourd’hui et demain. Les chariots autoguidés, nouveaux membres de l’équipe Pénurie de main-d’œuvre qualifiée, problèmes d’espace, productivité croissante - dans ce contexte, les processus manuels ne suffisent plus. L’intralogistique devient ainsi rapidement une pierre d’achoppement : de longs temps de recherche et des processus compliqués entravent le flux de matériel. Le traitement des commandes est ralenti et les coûts des processus augmentent. Cela met en péril la satisfaction des clients et la rentabilité des entreprises. Souvent, de petits pas vers l’automatisation suffisent pour obtenir une amélioration significative du flux de matériel. L’utilisation de systèmes de transport sans conducteur (AGV ) est une solution importante et généralement peu coûteuse. SSI SCHÄFER propose une vaste flotte d’AGV, qui trouvent des applications très diverses dans la chaîne d’approvisionnement. L’accent est mis sur le maintien de la circulation des marchandises et sur la garantie de la base de processus économiques avec des processus répétitifs et des itinéraires de transport cohérents. Les solutions AGV s’intègrent parfaitement dans les environnements et les infrastructures de

stockage existants. Les AGV évolutifs peuvent s’adapter de manière flexible aux conditions changeantes du marché. Il est par exemple possible d’augmenter le nombre de véhicules en fonction des exigences de débit. Les AGV mettent en réseau différentes zones de stockage et de travail, même sur de grandes distances - bien entendu sans barrières et en tenant compte de toutes les exigences de sécurité. Comparées aux techniques de manutention conventionnelles, les solutions AGV sont plus flexibles en termes d’utilisation de la surface et de l’espace. Le champ d’application des AGV s’étend de la production à la logistique des marchandises et des entrepôts, en passant par l’assemblage, et est possible dans le cadre d’une circulation mixte de véhicules de transport guidé (AGV ) et de personnes, quel que soit le secteur. L’intégration sans faille de solutions AGV complètes dans la gestion de l’entreprise, de la production et des marchandises permet par exemple de synchroniser plus étroitement et de manière plus fiable de nombreux processus de production et de stockage. Planifier dès aujourd’hui l’entrepôt de demain Comme dans de nombreuses industries, l’intralogistique doit de plus en plus faire face à des conditions changeantes liées au manque d’espace, à la pression des coûts et à l’efficacité énergétique. SSI SCHÄFER est parfaitement équipé pour répondre aux exigences et aux défis d’aujourd’hui et de demain avec une large gamme de produits, des solutions innovantes et des experts qui connaissent leur métier. ssi-schaefer.com SSI SCHÄFER - votre partenaire pour les solutions intralogistiques. Nous savons comment. SSI SCHÄFER AG Rue Kessler 1 5037 Muhen www.ssi-schaefer.com


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Lausanne, une ville qui n’a pas froid aux yeux Sur le plan environnemental, la transition énergétique initiée par la capitale olympique par le biais des Services industriels de Lausanne (SiL) permettra de réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre. Le remplacement des énergies fossiles par des solutions renouvelables centralisées, comme le chauffage à distance et le « contracting solaire » constitueront le pivot central de cette révolution écologique. Rencontre avec Maurizio De Faveri, Product Manager solutions thermiques, et Yannick Rosset, Product Manager solutions solaires.

Maurizio De Faveri Product Manager solutions thermiques

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ouvenons-nous de la scène d’anthologie du film « Retour vers le Futur » au cours de laquelle Doc Brown expédie une DeLorean dans le continuum espace-temps avec une poignée de déchets d’une poubelle publique. Ce concept de transformation des détritus en énergie est désormais une réalité contemporaine pour les Services industriels de Lausanne (SiL). La Ville de Lausanne s’est en effet lancée dans le marathon du Plan climat en se donnant pour objectif, entre autres, de chauffer sa population à distance par l’incinération de boues et de déchets, nous explique Maurizio De Faveri. Au coude-à-coude avec sa grande sœur zurichoise, il se pourrait bien que ces championnes du développement durable se partagent la première marche du podium en matière d’économie circulaire. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme Cette convergence entre fiction cinématographique et réalité met en lumière l’importance croissante de repenser l’utilisation de nos ressources afin de trouver des solutions innovantes pour répondre aux besoins énergétiques, tout en préservant l’écosystème planétaire dans lequel nous vivons. Ainsi, le chauffage à distance lausannois constituera, d’ici 2050, un des éléments-clé de la transition énergétique, tout comme le solaire auquel nous consacrerons la deuxième partie de cet article.

Techniquement parlant, comment ça fonctionne ? A l’ère du numérique, l’expression « à distance » pourrait faire naître dans l’esprit des plus jeunes une idée de wi-fi, de Bluetooth ou autre VPN. Pour le chauffage, il s’agit d’une autre affaire car, à l’instar de notre système cardiovasculaire, c’est un fluide (en l’occurrence l’eau) qui va distribuer les calories dans ce grand organisme qu’est la commune de Lausanne. « A ce titre, nous indique le spécialiste, la Ville investit d’importants moyens financiers pour construire des installations productrices de chaleur renouvelable, et aussi, un réseau de conduites souterraines qui sillonnent l’agglomération, dans toutes les directions, sur plus d’une centaine de kilomètres. D’ici 2050, le chauffage à distance couvrira environ 75 % des besoins en chaleur de la population lausannoise. « Actuellement, nous explique notre interlocuteur, l’essentiel de la production d’énergie provient de l’usine d’incinération des déchets Tridel pour 55,5 %, de la STEP avec l’incinération des boues d’épuration pour 2,9 % et du biogaz (Epura) pour 4,7 %. La part restante est complétée en fonction des besoins avec gaz naturel. D’ici 2035, l’eau du réseau de chauffage à distance sera chauffée à 100 % par des énergies renouvelables. Mix énergétique pour aller encore plus loin Pour atteindre cet objectif, la Ville prévoit d’installer des pompes à chaleur qui viendront compléter le dispositif existant. « Cette technologie, rappelle Maurizio De Faveri, extrait l’énergie de sources naturelles telles que l’air, l’eau et la terre. Les calories produites seront donc également utilisées pour monter l’eau du chauffage à distance en température. En outre, il est prévu que des pompes à chaleur locales desservent les bâtiments qui ne pourront pas être raccordés au réseau de chauffage à distance pour les raisons techniques ou de coût liés à l’éloignement. Ainsi, les propriétaires d’immeubles concernés auront la possibilité de remplacer les chaudières à gaz ou à fuel.

Le chauffage à distance lausannois constituera, d’ici 2050, un des éléments-clé de la transition énergétique.

Tous impliqués Pour répondre aux besoins énergétiques de ses habitants, le chauffage à distance mis en place par les SIL constitue une approche novatrice dans la gestion des ressources. Elle est fondée sur le principe d’économie circulaire ; une condition sine qua non pour relever les défis actuels liés à la transition énergétique. En ce sens, le concept de chauffage centralisé offrira aux autorités communales la possibilité de réguler, à la source, la consommation globale d’énergie dédiée au chauffage. Un degré de moins par logement permettrait, par exemple, de réaliser d’importantes économies sans altérer le confort de l’habitat, conclut notre interlocuteur en passant la main à son collègue, pour la partie « Solaire ».

et les habitants de l’immeuble peuvent se voir proposer des kilowattheures à moindre coût, sans avoir eu à dépenser un seul centime en termes d’investissement.

Yannick Rosset Product Manager solutions solaires

Une clientèle responsable plus que responsabilisée « Dans le registre de l’efficience, poursuit le spécialiste, les SiL vont équiper au moins 80 % des clients lausannois d’un compteur électrique intelligent d’ici 2027. Ainsi, chaque consommateur pourra, via le portail client des SiL, suivre par tranche de 15 minutes sa consommation électrique. Il pourra ainsi mieux maîtriser sa consommation. Par exemple, en privilégiant l’énergie solaire pour faire fonctionner ses appareils si une centrale solaire est installée sur le toit et qu’une communauté d’autoconsommateurs a été constituée dans l’immeuble. En effet, une communauté d’autoconsommateurs permet aux habitants et autres usagers du bâtiment de bénéficier de l’énergie solaire à moindre coût. Par exemple, la cuisson d’un rôti mis au four à midi serait assurée par de l’électricité d’origine solaire, alors que le même rôti cuit le soir consommerait du kilowattheure fourni par le réseau, en général plus cher que l’énergie solaire fournie par l’installation photovoltaïque. Pour rappel, dans ces cas de figure l’électricité ne se stocke pas ; elle doit être consommée dans le même temps que sa production. Il serait donc déraisonnable de vouloir emmagasiner de l’énergie solaire le jour pour faire tourner un sèche-linge sur batteries en pleine nuit.

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arallèlement au développement du chauffage à distance, la Ville de Lausanne commence à investir, sans commune mesure, dans l’installation de panneaux solaires photovoltaïques. Là encore, il s’agit d’un tournant majeur en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Eclairage avec Yannick Rosset, product Manager des solutions solaires. Dans tous les domaines, est-il besoin de le rappeler, la Municipalité affirme son engagement en faveur de la transition énergétique. Cette démarche illustre une volonté politique de placer le développement durable au cœur des préoccupations urbaines d’une ville où il fait bon vivre. Dans la première partie de cet article, nous avons parlé d’eau, d’air et de terre. Maintenant, prenons de la hauteur, au sens littéral du terme, et voyons en quoi le quatrième élément qu’est le feu (solaire) entre pleinement dans l’équation des énergies renouvelables. Y aurait-il meilleur exemple que la caserne des sapeurs-pompiers du SPSL pour illustrer la démarche ? En l’espace de quelques semaines, sa toiture s’est métamorphosée, notamment suite à l’installation de panneaux photovoltaïques qui permettront au bâtiment de consommer directement l’énergie produite sur site. La population augmente, les besoins en énergie également « L’un des objectifs du Plan climat lausannois, introduit Yannick Rosset, est d’atteindre 30 MW de panneaux solaires photovoltaïques installés d’ici 2030. Cela implique de promouvoir de nouvelles solutions solaires, notamment pour les immeubles résidentiels, selon le concept du « contracting solaire ». Il s’agit d’un modèle où le financement, l’exploitation, la gestion et la maintenance d’une installation sont assurés par un tiers. Ce dernier reste détenteur de l’installation, tout comme de l’énergie qu’elle produit. Ainsi, le propriétaire foncier

L’ensemble du parc immobilier concerné Le contracting solaire est idéal pour les bâtiments industriels disposant de grandes toitures, en général dès 400m2. Mais pour accélérer le déploiement du solaire, les SiL ont décidé de proposer du contracting dès 100m2, la surface typique d’un immeuble résidentiel. C’est un moyen pour la majorité des immeubles résidentiels de la ville de Lausanne d’être équipés de panneaux solaires, sans que le propriétaire foncier n’ait besoin d’investir. Pour ce type de bâtiments, d’autres montages financiers pourraient être envisagés avec les propriétaires fonciers, cependant, si l’on tient compte de la ligne stratégique des SiL et des solutions qui vont être proposées au consommateur final en matière de tarification, le contracting solaire reste la solution idéale pour tous les acteurs impliqués ; soit le producteur d’énergie (SiL), le propriétaire du bâtiment et ses résidents.

Sprint final En conclusion, les initiatives de la Capitale olympique ont de quoi séduire. En prenant les devants de la transition énergétique, les Services industriels de Lausanne ouvrent la voie à d’ambitieux projets qui profiteront à toutes et tous. À travers ces démarches audacieuses, Lausanne confirme son statut de ville innovante prête à relever les défis du XXIe siècle avec détermination et engagement. Texte Emmanuel Viaccoz


Image © Philippe Weissbrodt

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Isolation

focus.swiss

Une maison familiale traditionnelle avec un secret bien gardé : Isorigid

ans une petite localité du canton de Vaud, la maison individuelle de la famille Balmer s’intègre parfaitement à l’environnement avec son apparence traditionnelle. Mais derrière cette façade se cache une construction unique en son genre, qui abrite une première suisse : l’utilisation d’Isorigid, un matériau isolant d’avenir. Il est l’unique panneau isolant de sous-toiture alliant swissmade, incombustibilité, et excellentes performances thermiques et phoniques. Le choix de la campagne Quitter Lausanne pour la campagne n’a pas été une décision facile pour Fred Balmer, le maître d’ouvrage. Mais le désir d’un air pur, d’un espace de vie proche de la nature et d’un environnement idyllique pour ses enfants a poussé la famille à s’installer dans un village pittoresque du nord vaudois. C’est là qu’ils ont construit leur maison individuelle de 5,5 pièces, 140 m² sur deux étages et un jardin spacieux, qui répond à leur vision d’un habitat proche de la nature. Une prouesse architecturale et énergétique Si l’extérieur de la maison des Balmer ressemble à de nombreuses maisons suisses, ses valeurs intérieures la distinguent nettement de la masse. En tant que projet pilote pour le panneau isolant de sous-toiture Isorigid, elle est non seulement une prouesse architecturale, mais aussi un jalon en matière d’efficacité énergétique et de confort d’habitation. Interview avec Fred Balmer Lors d’un entretien avec Fred Balmer, ingénieur engagé et profitant depuis quatre ans du confort de sa maison, nous découvrons la genèse et les valeurs intrinsèques de leur habitat unique. Il souligne que, malgré l’isolation très innovante, sa maison ne fait aucun compromis en matière de confort et de sécurité. Le choix d’Isorigid comme isolant de toiture a été le résultat d’une planification minutieuse et de conseils approfondis. Les propriétés

physiques uniques du matériau et son respect de l’environnement, garanti par l’utilisation de 80 % de verre recyclé et d’énergie hydraulique et solaire pour sa fabrication, ont convaincu la famille. Un investissement durable Pour les maîtres d’ouvrage comme Fred Balmer, Isorigid n’est pas seulement un investissement dans l’avenir de leur maison, mais aussi une contribution à la construction durable et à la protection de l’environnement. Avec la sécurité, l’écologie et la qualité suisse, Isorigid réunit tous les critères importants pour un projet de construction moderne et durable. Performances acoustiques exceptionnelles Les propriétés acoustiques du panneau isolant Isorigid sont particulièrement impressionnantes et ont été démontrées lors de tests poussés. Avec une valeur d’isolation acoustique de plus de 50 décibels (Rw ≥ 50 dB), la maison des Balmer offre une protection sans précédent contre les bruits extérieurs. Ces valeurs exceptionnelles ne dépassent pas seulement la norme, mais font de la maison un modèle d’habitat moderne et insonorisé en Suisse. Grâce à Isorigid, les Balmer peuvent non seulement profiter du calme et de la sécurité de leur domicile rural, mais aussi être sûrs que leur maison restera longtemps un lieu de bien-être grâce à ses excellentes propriétés isolantes et à sa longévité. Isorigid, la première suisse : un charpentier témoigne « En tant que charpentier expérimenté, j’ai déjà travaillé avec de nombreux produits d’isolation pour les toitures. Mais quand on m’a présenté Isorigid pour la première fois, j’étais d’abord sceptique. Un nouveau produit sur le marché ? Peut-il vraiment tenir ses promesses ? Aujourd’hui, je souhaite partager mon opinion

sincère : Isorigid m’a convaincu - et ce pour plusieurs raisons. − Facilité de montage : Le montage de ce produit est un jeu d’enfant. Il n’y a pas besoin d’outils supplémentaires ou de technique de montage spéciale. L’emboitement par rainures et languettes rend son installation simple et rapide - un véritable avantage pour tout charpentier. − Légèreté et stabilité : Les panneaux sont légers par rapport aux produits concurrents. Avec une réduction de poids d’au moins 30 %, ils facilitent la manutention, mais sont tout de même énormément stables et résistants. Lors du montage, il est même possible de marcher dessus, en respectant bien entendu toutes les mesures de sécurité nécessaires. Mais Isorigid ne convainc pas seulement en termes de poids et de stabilité. La performance d’isolation dépasse également de 10 % les valeurs habituelles, ce qui est très important pour une construction efficace et durable. Un autre avantage est la facilité de découpe. Même les tâches les plus exigeantes, comme le passage d’un tuyau de cheminée dans le toit, peuvent être réalisées sans peine avec Isorigid. Le matériau peut être facilement découpé au cutter, ce qui permet d’économiser du temps et des efforts. Enfin, la résistance aux intempéries d’Isorigid m’impressionne. Même des conditions météorologiques défavorables lors du montage - qu’il pleuve ou qu’il neige - n’altèrent pas la qualité du matériau. Cette fiabilité est d’une importance capitale, surtout dans notre domaine professionnel. L’origine suisse d’Isorigid est également très importante pour moi, petit charpentier de la

ANNONCE

D’APRÈS LE ROMAN LE VENT DANS LA BOUCHE DE VIOLAINE SCHWARTZ MISE EN SCÈNE DE GIAN MANUEL RAU

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FRÉHEL C’EST

MOI

région. Les produits locaux ne soutiennent pas seulement l’économie locale, ils contribuent aussi à garantir des emplois dans notre secteur. Tout bien considéré, je peux recommander Isorigid sans réserve, sur la base de ma propre expérience. Il allie qualité, légèreté, stabilité et facilité d’utilisation - autant d’atouts qui sont très précieux pour nous, charpentiers et couvreurs ».

Fabriqué en Suisse Pendant les huit mois de construction de ce projet exigeant, de fin janvier à fin septembre, le caractère régional a joué un rôle décisif. Une dizaine d’entreprises des environs ont été impliquées et ont contribué à ce que le calendrier exigeant puisse être respecté. Un aspect important dans le choix des matériaux était la proximité des sources d’approvisionnement. Ainsi, le bois utilisé provient de Suisse, tout comme les briques utilisées et de nombreux autres matériaux de construction. Il convient de souligner l’origine des matériaux isolants, qui proviennent de Lucens VD, à seulement une vingtaine de kilomètres de là. Cette proximité signifiait non seulement des distances de transport courtes, mais aussi une fabrication écologiquement responsable, issue d’une production respectueuse de l’environnement. L’utilisation de produits suisses, non seulement pour l’isolation, mais aussi pour d’autres éléments de construction, souligne l’engagement en faveur de la durabilité et de la qualité, qui sont des valeurs importantes dans le secteur suisse de la construction. En soutenant les entreprises locales et en utilisant les ressources régionales, on ne préserve pas seulement l’environnement, mais on renforce aussi l’économie et la communauté.


La révolution suisse pour l’isolation de vos toits en pente Innovant, durable, local : Découvrez le nouvel ISORIGID ISORIGID, le panneau d’isolation constitué de 80 % de verre recyclé, entièrement conçu, développé et produit en Suisse romande, à Lucens ! ISORIGID offre une solution innovante pour votre confort thermique et acoustique. Naturellement incombustible, il vous garde au chaud pendant l’hiver et au frais durant l’été, créant un confort incomparable pour votre espace intérieur. Faites confiance à l’expérience d’Isover, fournisseur d’isolation suisse depuis 1937. Optez pour ISORIGID et découvrez la combinaison parfaite de durabilité, de performance et de fabrication locale.

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