Focus Made in Switzerland

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La qualité suisse, entre bonheur et satisfaction

La qualité est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Elle ne se limite plus à l’importance que nous lui accordons lors de nos achats, mais s’étend à presque tous les aspects de notre vie. La quête d’une excellence constante joue en effet un rôle crucial. La qualité représente une promesse, une distinction de valeur et de fiabilité. La longévité en est également un bon indicateur, bien que, paradoxalement et comme son nom l’indique, elle ne se manifeste pleinement qu’avec le temps. Une mauvaise qualité peut être très fâcheuse. Et pourtant, de nombreuses personnes continuent d’acheter des produits bon marché qui se cassent rapidement ou dont l’acheteur finit par se désintéresser. Les montagnes d’articles de mode et de loisirs jetables, souvent achetés en ligne en provenance d’Extrême-Orient, ne sont que de la camelote sans valeur et à courte durée de vie dont on se débarrasse très vite. Ce phénomène de société m’irrite de plus en plus. Car il est évident pour moi que vivre dans l’abondance et le gaspillage ne rend pas heureux. Au contraire, cela nous rend insatisfaits et éveille en nous des besoins qui ne sont pas vraiment les nôtres.

Je trouve formidable que, dans le même temps, les manufactures haut de gamme et les produits soigneusement sélectionnés connaissent un nouvel essor. On pourrait même penser que la qualité est aujourd’hui plus importante que jamais pour nous - ou plutôt pour certains d’entre nous. Nous la considérons de plus en plus comme un remède à la quantité. Ce qui nous intéresse, c’est ce qui se cache derrière un produit, son origine, son histoire et celle de son créateur ou de sa créatrice. Nous voulons nous approprier le cœur du menuisier, le dévouement du vigneron et l’enthousiasme du bricoleur. Nous voulons savoir - en particulier dans l’industrie alimentaire - d’où viennent nos aliments, comment et dans quelles conditions ils sont cultivés, soignés et entretenus, quels ingrédients se trouvent dans un produit, etc. Pour les vêtements, nous voulons savoir dans quelles conditions ils ont été fabriqués et comment les couturières et couturiers sont rémunérés. Nous voulons nous assurer qu’aucun enfant n’a été exploité pour ce travail, et beaucoup s’intéressent à

savoir si les conditions de production sont écologiques, sociales et défendables sur le plan économique. En bref : pratiquement tout dans notre vie doit être durable - jusqu’à notre qualité de vie, qui est à son tour indissociable de produits de qualité.

Nos exigences et nos attentes ont évolué. Nous prenons en compte des facteurs éthiques et écologiques lorsque nous évaluons la qualité d’un produit. Et, très important : chaque produit doit être clairement identifié, l’origine et les ingrédients doivent être déclarés et accompagnés d’un label de qualité. C’est la culture de la qualité du 21e siècle. Elle contraste vivement avec toutes les babioles sans valeur qui nous sont depuis peu vendues par tous les moyens possibles. Si nous parlons de la qualité des produits, nous parlons aussi de leur valeur. Quel que soit le type d’objet, je me demande toujours quelle est sa valeur réelle et qui en décide. En tant que mère, je sais que les enfants ne se préoccupent pas (encore) de faire le tri - ils ne pensent qu’à collectionner. Le coin jeu de mon petit garçon est rempli de toutes sortes de bricoles, et il me raconte une histoire sur chaque objet avec des yeux brillants - c’est fascinant. Pour lui, les miettes de pâte à modeler sont potentiellement des poissons, un bout de papier un papillon. Dans son monde, chaque chose renferme un cosmos entier et a une grande valeur. C’est pourquoi il en va de même pour les adultes : les souvenirs et les réseaux de relations liés aux objets créent une valeur. Les matériaux, le temps de travail et la créativité donnent vie aux objets et en font finalement la valeur. Et donc aussi leur prix. Pour ma part, j’aime les produits de haute qualité qui contiennent beaucoup d’amour du détail, une grande dose d’innovation, de passion et le doigté des personnes qui les ont créés. Des produits qui, grâce à leur fabrication minutieuse et sophistiquée, semblent être faits pour durer. J’ai décidé d’investir dans des produits durables et de qualité, dont je pourrai profiter pendant longtemps. Cette approche est bénéfique non seulement sur le plan écologique et économique, mais elle apporte également bonheur et satisfaction, tant pour soi que pour le monde entier. Et c’est déjà beaucoup à une époque comme la nôtre.

Texte Mirjam Voser, Directrice de Swiss Label

• Hôtel des Trois Couronnes

Contenu.

04 Graphique chiffres clés

06 Trauffer

08 Made in Switzerland

10 Inter view : Rivella

12 S e former autour du bois

14 Humanitaire

Focus Made in Switzerland

Chef de projet

Ozan Yalcin

Country Manager

Pascal Buck

Head of Content Romandie

Laurane Saad

Head of Graphic & Layout

Mathias Manner

Journalistes

Léa Stocky, Maévane Mas, Océane Ilunga

Image de couverture màd

Canal de distribution

Tribune de Genève et 24Heures

Imprimerie CIL Centre d’Impression Lausanne SA

Smart Media Agency. Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse

Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss

Quand les saveurs du Japon rencontrent la Suisse

Hôtel historique niché entre le Léman et les Alpes dans la douce ville de Vevey, l’Hôtel des Trois Couronnes propose depuis quelques temps une expérience immersive au cœur de la cuisine japonaise avec son nouveau restaurant Kaiseki by Manabu. Grâce à des plats créatifs et raffinés, le chef Alastair Long ajoute de la modernité dans cette maison riche de 182 ans d’histoire. Retour sur ce projet surprenant.

Vue imprenable sur le Léman, chambres confortables et accueil chaleureux, l’Hôtel des Trois Couronnes a tout pour plaire. Récompensé cette année par le site Tripadvisor du prix « Travelers Choice Awards - Best of the best », l’établissement fait partie des 1 % des établissements les mieux notés au monde par les voyageurs. « Notre hôtel offre une ambiance familiale et chaleureuse », souligne Jay Gauer, directeur général. Ici, il ne s’agit pas de clients mais plutôt d’hôtes. Le personnel met tout en œuvre pour que les invités se sentent chez eux. Promesse qui a tout pour être tenue avec les 71 chambres décorées avec goût qui composent l’hôtel complété par un spa reconnu pour la qualité des soins et pour sa piscine intérieure de 24 mètres.

Du droit européen à la cuisine japonaise

En plus de de son restaurant Le 3C, ce palace intime accueille depuis le mois de juillet le Kaiseki by Manabu, tenu par Alastair Long. Né à Manchester, le chef n’était en rien prédestiné à cuisiner des plats asiatiques. Il étudie d’abord le droit européen et l’allemand à l’université. Pour gagner un peu d’argent, Alastair Long travaille à côté de ses études dans des restaurants. C’est en entrant

pour la première fois dans un restaurant japonais qu’il a une révélation : la cuisine japonaise devient sa passion. Abandonnant ses études (au grand désarroi de sa mère dans un premier temps), il se consacre entièrement à l’apprentissage de cette cuisine. Il commence sa carrière aux côtés de Gordon Ramsay dans son restaurant japonais étoilé le Maze à Londres, puis devient chef dans les restaurants Zuma, grand succès mondial de la cuisine japonaise contemporaine. Il découvre la Suisse à la Glion Institute of Higher Education en 2018 où il enseignera les arts de la cuisine japonaise avant d’ouvrir une table d’hôtes à Vevey, le Manabu (qui signifie « apprendre »). L’aventure avec l’Hôtel des Trois Couronnes naît d’une rencontre avec son directeur. Ils ouvrent un premier concept plus simple en décembre 2023 avant d’ouvrir la version actuelle cet été.

Sublimer des produits de qualité « La beauté réside dans la simplicité, mais je ne veux pas être limité ». La cuisine Kaiseki représente la haute cuisine japonaise raffinée et délicate. Elle prend ses racines dans les repas servis lors des cérémonies du thé et a évolué pour devenir une expérience

culinaire sophistiquée qui met l’accent sur la fraîcheur et l’harmonie de ingrédients, des saveurs et de la présentation. Tous les poissons et crustacés sont livrés exclusivement en Suisse pour Manabu. Par exemple, les coquilles st-jacques, que l’on retrouve dans l’un des plats signatures du chef, sont cueillies à la main au large des îles Orkney, à l’extrême nord de la Grande Bretagne, là où les eaux sont pures et froides. Le wasabi servi est la racine fraîche de wasabi, le gingembre est fait maison et la sauce soja est infusée selon la recette développée par Alastair. Les invités choisissent leur voyage rythmé en nombre de plats à travers différents menus. Le Guide Gault&Millau, qui vient de citer le restaurant dans son édition 2025, termine sa critique ainsi : « Voilà une table insolite, qui n’a pas fini de faire parler d’elle. » Texte Valentine Heitz

Bonne lecture ! Ozan Yalcin Project Manager

Faits et chiffres

des plus grands secteurs suisses

La structure économique de la Suisse repose sur une diversification sectorielle qui contribue largement à sa robustesse et à sa compétitivité internationale. Les secteurs financiers, industriels et touristiques, avec leurs spécificités, forment les piliers d'une économie orientée vers l'innovation, l'exportation et la valeur ajoutée. Ce graphique présente une analyse des principaux secteurs économiques suisses, en soulignant leur poids respectif dans le produit intérieur brut (PIB), leur contribution à l’emploi et leur rôle dans les exportations. Il met également en lumière les enjeux économiques actuels, tels que les défis énergétiques, climatiques et l’évolution du marché du travail.

Banques et assurances :

– L es banques, les assurances et les caisses de pension génèrent près de 9 % du produit intérieur brut suisse.

–L e nombre de salariés en équivalent temps plein s’élève à environ 200 000 par an. En 2022, ils étaient 218 000.

–La Suisse compte 235 banques.

Chimie et pharmacie :

–L'industrie chimique et pharmaceutique représente environ 7 % du produit intérieur brut suisse.

–C ’est l'un des principaux secteurs économiques de la Suisse et son premier secteur d'exportation.

Plus d’un millier d’entreprises opèrent dans ce secteur, dont deux figurant parmi les plus grandes mondiales.

Machines, équipements électriques et métallurgie (MEM) :

–L'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (connue sous le nom d'industrie MEM) emploie plus de 300 000 personnes, soit environ 8 % des emplois en Suisse.

–L’industrie MEM représente environ 5 % du PIB Suisse chaque année.

– L’industrie MEM est le deuxième secteur d’exportation avec près de 70 milliards de francs, ce qui représente un quart des exportations totales du pays.

Horlogerie :

–L'hor logerie représente 4 % du produit intérieur brut suisse

–La Suisse est le premier exportateur mondial de montres classiques en termes de valeur.

–Il existe en Suisse environ 700 entreprises horlogères, dont la plupart sont implantées à Genève et dans l’arc jurassien.

Tourisme :

–L e secteur du tourisme représente environ 3 % du produit intérieur brut suisse.

–L e secteur du tourisme emploie près de 4 % de la main-d ’œuvre en Suisse.

–Après deux ans de COVID-19, le tourisme suisse continue de croître. Cependant, le secteur fait face à des défis persistants : changement climatique, approvisionnement énergétique, manque de personnel qualifié et inflation croissante.

Source www.eda.admin.ch/aboutswitzerland

Brandreport • Coopérative lait équitable

Un lait équitable pour soutenir les producteurs suisses

Alors qu’ils étaient 44 000 en 1996, les producteurs de lait en Suisse ne sont aujourd’hui plus que 17 000. Face à cette situation alarmante, la coopérative Faireswiss s’engage à soutenir les producteurs avec une rémunération équitable.

Retour sur cette initiative avec Anne Chenevard, agricultrice, productrice laitière et présidente de la coopérative Faireswiss.

Anne Chenevard, qu’est-ce que la coopérative Faireswiss ? Faireswiss est une coopérative fondée en 2018 à l’initiative du syndicat agricole Uniterre. Très vite, le projet a été confié à un groupe de producteurs de lait, leur redonnant une forme de pouvoir et leur permettant de rétablir un dialogue avec les distributeurs. Aujourd’hui, nous sommes 77 producteurs répartis dans toute la Suisse, du Tessin à Saint-Gall, en passant par Zurich, Bâle, Berne, Lucerne et les cantons romands.

Quels sont vos objectifs ?

Notre objectif principal est de garantir une rémunération équitable aux producteurs, soit 1 franc par litre de lait vendu. Cela permet non seulement de couvrir les coûts de production, mais aussi d’améliorer les revenus des exploitants, souvent sous pression économique. Au-delà de l’aspect financier, notre ambition est de tisser un véritable partenariat entre les acteurs de la filière laitière. Nous rêvons de transformer la réalité de la production laitière en Suisse en rétablissant un équilibre plus juste. Qu’est-ce qui différencie les produits Faireswiss ?

Ces 20 dernières années, nous avons perdu plus de la moitié des producteurs de lait en Suisse. Cette baisse alarmante est principalement due au prix du lait bien trop bas pour permettre aux producteurs de vivre décemment de leur travail. En acceptant de payer un peu plus pour des produits Faireswiss, le consommateur soutient directement l’agriculture suisse et contribue à sa pérennité. Chaque achat est un soutien

concret aux producteurs locaux, et un choix pour une agriculture plus durable et équitable.

Quels types de produits proposezvous actuellement ?

Nous commercialisons principalement du lait UHT entier (3,5 % MG) et du lait UHT partiellement écrémé (1,5 % MG). Nous proposons également des crèmes à café, particulièrement destinées à la restauration, vendues en paquets de 200 pièces. Nous offrons finalement un mélange pour fondue ainsi que deux variétés de fromages : un fromage à pâte mi-dure et un fromage à pâte molle.

Dans quels points de vente peut-on retrouver les produits Faireswiss ?

Nous avons commencé à commercialiser nos produits laitiers équitables en 2019, d’abord chez Manor et dans de petites épiceries. Rapidement,

nous avons élargi notre distribution avec des partenaires comme Aligro, PAM Edelweiss en Valais, et Spar en Suisse alémanique. Nous sommes également présents dans la restauration collective, par exemple au CHUV ou dans certaines structures communales. Cette année, nous avons franchi une nouvelle étape en entrant chez Aldi. Nous espérons continuer à élargir notre réseau de distribution pour toucher encore plus de clients. Pourquoi est-il important de pouvoir trouver de nouveaux distributeurs ?

Actuellement, nous avons environ 120 producteurs sur liste d’attente qui souhaiteraient rejoindre notre coopérative. Cependant, pour les accueillir, il est essentiel d’augmenter nos ventes. Il est donc indispensable de trouver de nouveaux distributeurs et de convaincre les consommateurs d’acheter un lait équitable pour pouvoir soutenir davantage de producteurs.

Avez-vous des projets ou initiatives à venir ?

Nous venons de célébrer nos 5 ans et pour marquer cet anniversaire, nous organisons une grande distribution de lait le 16 novembre 2024. Cette journée vise non seulement à encourager les consommateurs à choisir des produits équitables, mais aussi à remercier nos distributeurs et consommateurs pour leur soutien. Les points de distribution sont à découvrir sur notre site internet.

Pour en savoir plus : faireswiss.ch/fr

Des solutions innovantes pour un habitat sain et confortable

TMC Group, spécialisé dans le traitement de l’eau sanitaire, la gestion des remontées capillaires et l’aspiration centralisée, offre des solutions complètes pour améliorer la qualité de vie des particuliers et des professionnels. Grâce à des technologies écologiques et performantes, l’entreprise répond aux besoins de confort et de bien-être à domicile.

Depuis le 1er juin 2024, avec l’intégration de TMC S·Geo et TMC Aspi à TMC Aqua, le groupe propose des services adaptés aussi bien aux constructions neuves qu’aux bâtiments anciens, alliant efficacité, écologie et économies durables. La qualité de l’eau, c’est la qualité de la vie Depuis 2015, TMC Aqua s’est affirmée comme une référence dans le traitement de l’eau et représente AquaZino en exclusivité pour la Suisse romande et une partie du canton de Berne. L’anticalcaire AquaZino, basé sur une technologie ultrasonique EAF, empêche la formation de tartre et la prolifération bactérienne de manière entièrement mécanique. Sans recours à des adoucissants ni au zinc, ce système émet des ondes ultrasonores depuis l’extérieur du tuyau, offrant une alternative écologique et plus performante que les traitements chimiques traditionnels. Avec une efficacité de 85 à 92 % sur le c alcaire, aussi bien pour l’eau chaude que froide, AquaZino neutralise également les bactéries comme la légionellose.

L’appareil se compose d’un boîtier transducteur, accompagné de colliers d’attache et d’un anneau de ferrite. Son installation simple ne nécessite aucun démontage : il suffit de fixer le dispositif directement sur le tuyau et de connecter les bâtonnets de ferrite pour former un anneau. Reposant sur la technologie EAF, AquaZino agit via plusieurs phénomènes physiques, qui, en synergie, optimisent la dissolution du calcaire, nettoient les parois des conduits et désinfectent l’eau.

Les bénéfices sont aussi bien écologiques que sanitaires. Plus besoin de produits chimiques agressifs pour éliminer le calcaire, ce qui simplifie l’entretien et préserve les équipements, tout en améliorant le confort cutané. Fini les problèmes d’eczéma ou d’irritations liés au tartre. De plus, l’eau traitée devient parfaitement potable, garantissant un bien-être quotidien durable.

Traiter les remontées capillaires sans effectuer de travaux

Les remontées capillaires, causées par la migration continue d’eau depuis le sous-sol vers les murs, sols et cloisons, représentent un véritable fléau pour les bâtiments. Grâce à la technologie de TMC S·Geo, ce problème peut désormais être traité sans travaux invasifs. Le système repose sur une solution géomagnétique qui inverse la polarité de l’eau, la renvoyant ainsi vers le sol au lieu de monter dans les murs. Résultat : des murs sains, sans cloquage de peinture ni apparition de moisissures, garantissant un environnement plus sain et durable.

Les effets néfastes de l’humidité, notamment la formation de champignons (salpêtre) nocifs pour la santé, sont éliminés grâce à S·Geo, qui offre un diagnostic préalable réalisé par des experts certifiés. Une fois installé, l’appareil agit de manière autonome, en inversant la perturbation du champ magnétique, principale cause des remontées capillaires. Contrairement aux systèmes amplifiant les signaux, S·Geo capte et réémet simplement le champ magnétique avec un léger décalage temporel, neutralisant ainsi l’humidité de manière naturelle et sans danger pour la santé.

Auto-alimenté par l’énergie générée par l’eau en mouvement dans les fractures du sol, le dispositif

ne nécessite aucune intervention après sa mise en place. Il capte des potentiels électriques entre 50 et 500 millivolts, une faible puissance suffisante pour assurer son bon fonctionnement. Son rayonnement permanent couvre jusqu’à 60 mètres de diamètre, garantissant une protection efficace et durable contre l’humidité pour l’ensemble du bâtiment. Enlever la poussière sans dérouler de fil L’aspiration centralisée révolutionne l’entretien de la maison, offrant une puissance d’aspiration incomparable, une qualité d’air optimisée, un silence de fonctionnement et une utilisation simplifiée. Grâce à ce système, fini les poussières fines qui envahissent l’air intérieur. Avec une centrale placée discrètement dans un garage ou un sous-sol, connectée à des prises stratégiquement réparties via des canalisations en PVC antistatique, la propreté devient instantanée et sans effort.

L’installation, adaptée aussi bien aux maisons neuves qu’anciennes, élimine les inconvénients des aspirateurs traditionnels. Plus de fil à dérouler, plus de nuisances sonores, et, surtout, plus de rejets de poussière dans les pièces. Les systèmes classiques, même avec des filtres, laissent toujours échapper des particules et des odeurs, surtout en présence d’animaux. L’aspirateur centralisé expulse

directement la poussière à l’extérieur, garantissant un environnement intérieur sain, particulièrement bénéfique pour les personnes allergiques.

Le dispositif contribue aussi à la protection du mobilier en évitant tout contact avec des appareils encombrants, tout en facilitant le nettoyage rapide des espaces. Les tuyaux se rétractent élégamment dans les murs après utilisation, rendant le ménage plus pratique. Investir dans un tel système ajoute de la valeur à la maison tout en supprimant les nuisances sonores et la pollution domestique.

Àla tête de Trauffer Holzspielwaren AG, Brigitte Trauffer dirige avec son mari Marc Trauffer cette entreprise emblématique suisse, tout en supervisant en tant qu’hôtesse l’univers Trauffer Erlebniswelt & Bretterhotel. Ancienne enseignante primaire et journaliste RP, elle s’est réorientée vers l’hôtellerie et concilie ses responsabilités dans l’entreprise avec sa passion pour l’artisanat et la durabilité. Malgré un emploi du temps chargé, elle trouve du temps pour ses bouviers bernois, June et Lizzy. Trauffer, entreprise familiale, continue ainsi de faire rêver petits et grands avec ses jouets en bois intemporels, notamment la célèbre vache tachetée, symbole du savoir-faire suisse. Brigitte Trauffer, vous dirigez, avec votre mari, l'entreprise familiale Trauffer Holzspielwaren AG. Comment parvenez-vous à préserver cet héritage tout en vous adaptant à l'évolution du marché ?

Nous ne nous adaptons justement pas à l'évolution du marché et c'est probablement là notre secret. Nos jouets en bois analogues et 100 % faits main restent fidèles à leur essence. Cette authenticité ne se démode jamais.

Quels sont les éléments de la tradition Trauffer qui vous tiennent particulièrement à cœur ?

100 % suisse, 100 % fait main et 100 % naturel. Ces valeurs sont au cœur de tout ce que nous faisons.

La vache en bois est devenue indissociable de la marque Trauffer. Pourquoi ce symbole suisse emblématique est-il resté au cœur de votre gamme pendant toutes ces années ?

La vache est un symbole fort de la Suisse, notamment pour les touristes. Elle incarne aussi un jouet simple et authentique, qui parle aux enfants. Après tout, quel enfant n'aime pas jouer à la ferme ?

Quels sont les défis et les avantages de diriger une entreprise familiale comme Trauffer ?

Il y en a beaucoup. L'un des défis est de conserver nos valeurs familiales malgré la taille croissante de l'entreprise, qui compte aujourd'hui environ 200 collaborateurs. Un avantage ? Nous n'avons jamais eu besoin de réinventer notre produit phare. Nos jouets sont restés fidèles à ce qu'ils étaient en 1938.

Si vous deviez décrire l'ADN de la marque Trauffer en trois mots, lesquels choisiriez-vous ?

Suisse, terre à terre, authentique.

Comment la marque a-t-elle évolué tout en restant ancrée dans ses racines ?

Chaque année, nous lançons de nouveaux produits, comme, récemment, le MUHnicorn et ses couleurs arc-en-ciel. Nous avons aussi introduit de nouvelles marques, comme Kynee, qui propose des jouets traditionnels – trains en bois, cadres à compter, circuits à billes – dans un design épuré aux teintes naturelles, noir, blanc et gris.

Pouvez-vous nous décrire le processus créatif chez Trauffer, de l'idée au produit final ?

Mon mari et moi participons directement à toutes les réunions. Si une idée nous plaît, nous passons rapidement à l'étape de création des prototypes. Quelques ajustements peuvent être nécessaires, mais nous avançons vite. Chez nous, les décisions se prennent sans détour : quand une idée est bonne, elle est immédiatement concrétisée.

Vos jouets sont-ils entièrement faits à la main ? Quelle place occupe l'artisanat dans votre processus de production ?

L'artisanat est fondamental chez nous ! Chaque figurine est unique, car rien n'est fait à la chaîne. Nous tamponnons et découpons les formes à la main.

Ensuite, vient l'étape du ponçage et de la peinture, également faite à la main sans modèle fixe. Enfin, les éléments comme les cornes, les oreilles ou les cloches des animaux sont montés manuellement. Nous refusons d'utiliser des machines CNC pour produire nos jouets et n'avons aucune intention d’en introduire.

Vous mettez souvent en avant le développement durable. Utilisez-vous des matériaux certifiés ?

Absolument. Nous utilisons uniquement du bois suisse certifié FSC. Les résidus du bois servent à chauffer nos bâtiments, y compris notre hôtel et notre espace découverte. Nous avons également installé des panneaux solaires pour produire notre propre électricité. Et l’un de nos engagements les plus visibles : nous n’utilisons pas d’emballages, économisant ainsi plusieurs tonnes de matériaux chaque année.

Dans un monde de plus en plus dominé par les jouets électroniques et numériques, comment expliquez-vous la popularité constante de vos jouets en bois ?

Les jouets en bois sont devenus rares et précieux à une époque où les enfants ont accès aux jouets en plastique et aux écrans 24 heures sur 24. Nos jouets fascinent par leur simplicité, leur toucher naturel. Ils stimulent l’imagination des enfants. Un simple animal

en bois peut devenir un hélicoptère ou un compagnon de jeu doué de parole. De plus, nos jouets traversent les générations, ce qui est de plus en plus important pour de nombreux parents et grands-parents.

Votre marque est une icône suisse, mais elle a également un succès à l'international. Quels sont aujourd'hui vos principaux marchés à l'étranger ?

Nous exportons dans plusieurs pays, notamment en Amérique, en Allemagne, au Japon et en Corée du Sud, mais notre marché principal reste la Suisse.

Quels sont vos projets pour les prochaines années ? Avez-vous de nouvelles collections en préparation ?

Nous nous concentrons actuellement sur notre espace découverte, avec ses restaurants, salles de séminaire et hôtel, ainsi que sur la production. La demande est forte et notre rythme de fabrication, qui est manuel, reste lent. Imaginez : avant d’être mise en vente, chaque vache en bois passe entre les mains de 24 collaborateurs. Nous avons quelques idées pour l’avenir, mais pour l’instant, elles restent secrètes...

Si vous aviez carte blanche pour inventer un nouveau jouet, que créeriez-vous ?

Nous ne cherchons pas forcément à inventer quelque chose de « nouveau » pour le principe. Ce qui compte pour nous, c'est la durabilité. J’aimerais que notre engagement pour des jouets naturels et durables influence davantage le marché suisse. C’est ce qui nous motive chaque jour.

Si vous deviez choisir un jouet Trauffer comme souvenir pour quelqu'un qui ne connaît pas la Suisse, lequel choisiriez-vous ? Sans hésitation : la petite vache en bois tachetée de rouge, notre produit phare.

Interview Océane Ilunga

La durabilité, gage de qualité des vins suisses

La viticulture suisse n’est pas seulement synonyme d’excellence et de savoir-faire, elle incarne également un engagement fort en faveur de la durabilité. Dans un pays où les contraintes géographiques imposent une attention particulière à chaque grappe, Swiss Wine, l’organisme de promotion des vins helvétiques, œuvre pour sensibiliser les consommateurs aux enjeux de la production locale. En choisissant les vins suisses, les consommateurs soutiennent un modèle de viticulture durable et responsable, tout en contribuant à une économie circulaire locale. Un engagement pour une viticulture durable Les vins suisses sont le reflet d’un terroir unique et d’un savoir-faire artisanal préservé à travers des siècles de tradition. En Suisse, la viticulture n’est pas une simple activité économique : elle représente une véritable symbiose entre l’homme et la nature. Avec un peu moins de 15 000 hectares de vignobles répartis sur six grandes régions viticoles (Valais, Vaud, la Suisse alémanique, Genève, le Tessin et la région des Trois-Lacs), la Suisse abrite une incroyable diversité de cépages et de vins, tous produits dans le respect de l’environnement.

Marine Bréhonnet, responsable de la communication chez Swiss Wine, explique que cet engagement pour la durabilité fait partie intégrante de la stratégie de promotion des vins suisses. « Nous avons une campagne dédiée à la durabilité chaque année pour rappeler que les vins suisses sont le fruit d’un travail artisanal, réalisé avec un profond respect pour la nature et les traditions locales », précise-t-elle.

Un travail artisanal minutieux

Le relief accidenté de nombreuses régions viticoles suisses – en terrasses, sur des pentes abruptes, ou le long des lacs – ne permet pas l’usage de machines à grande échelle. Par conséquent, une grande partie du travail dans les vignes est réalisée à la main, une méthode qui garantit à la fois une qualité irréprochable et un impact environnemental réduit. En moyenne, les vigneronnes et vignerons suisses passent environ 1 200 heures par hectare de vigne pour protéger, surveiller la maturation des grappes et effectuer la récolte. Sur les parcelles les plus escarpées, comme celles de Lavaux ou du Valais, ce chiffre peut grimper jusqu’à 1 900 heures.

La production intégrée et les labels de qualité

En Suisse, la durabilité ne se limite pas aux méthodes de culture. Près de 95 % des vigneronnes et vignerons helvétiques pratiquent ce que l’on appelle la production intégrée, un mode de production raisonné qui privilégie les interventions naturelles et limite l’usage de produits chimiques. Cela permet de maintenir la santé des sols, la biodiversité et la qualité des vins tout en respectant des normes environnementales strictes.

Nous voulons que les consommateurs comprennent que, derrière chaque bouteille de vin suisse, il y a non seulement un produit de haute qualité, mais aussi une démarche éthique et durable.

En parallèle, plusieurs labels garantissent aux consommateurs que les vins suisses répondent aux critères les plus élevés en matière de durabilité. Parmi eux, le label Bio Bourgeon de Bio Suisse, attribué à 540 domaines à ce jour et le label Demeter, appliqué à environ 60 domaines suisses, qui imposent un cahier des charges particulièrement exigeant en matière d’agriculture biodynamique. Quant au label Vinatura, il vise à promouvoir une production, dans les vignes et à la cave, en conformité avec les principes de la vitiviniculture durable. Le label est attribué à 380 domaines viticoles. À ces labels s’ajoute une nouvelle tendance croissante : celle des vins nature, sans sulfites ajoutés et souvent non filtrés, qui continuent de travailler naturellement en bouteille grâce aux levures présentes dans le vin.

L’économie circulaire au cœur du projet « Bottle Back » Un autre projet qui incarne cette démarche durable est « Bottle Back ». Cette initiative innovante, lancée par Catherine Cruchon, du Domaine Henri Cruchon, et Noémie Graff, du Domaine Le Satyre, vise à réduire l’impact environnemental lié à la production de bouteilles en verre. L’idée est simple mais révolutionnaire : au lieu de recycler les bouteilles usagées en les refondant, ce qui nécessite une grande quantité d’énergie, les bouteilles seraient récupérées, lavées, et réutilisées par les producteurs de vin.

Ce projet encourage les consommateurs à rendre leurs bouteilles après consommation, que ce soit directement dans les domaines viticoles ou dans des points de collecte spécifiques. Selon une étude1, le verre circulant en comparaison au verre à usage unique permet de diminuer l’impact sur trois critères : -72 % d’empreinte carbone, -52 % d’utilisation en eaum -47 % d’utilisation d’énergie fossile et nucléaire. En limitant le processus énergivore de refonte du verre, « Bottle Back » contribue à réduire de manière significative l’empreinte carbone de la filière viticole tout en favorisant une économie circulaire et locale.

Soutenir l’économie locale à travers la consommation de vins suisses Choisir de consommer des vins suisses, c’est bien plus que savourer des produits de qualité. C’est un acte responsable qui soutient une économie locale et circulaire. En privilégiant les circuits courts, les consommateurs permettent aux vigneronnes et vignerons de continuer à travailler dans le respect de la terre et des traditions, tout en assurant la pérennité de leurs exploitations familiales. En outre, cette consommation locale est un rempart contre la mondialisation excessive de l’industrie viticole. Les vins suisses sont produits en quantités relativement limitées, en partie à cause des contraintes géographiques et de la petite taille des exploitations. Ce modèle de production à échelle humaine permet aux vigneronnes et vignerons de se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité, tout en préservant les spécificités du terroir.

L’importance de la biodiversité et des écosystèmes locaux

La production de vin durable en Suisse va de pair avec la préservation des écosystèmes locaux. Les vignobles suisses, souvent situés dans des zones rurales ou semi-rurales, abritent une grande biodiversité.

Les murets en pierres sèches qui soutiennent les terrasses viticoles sont par exemple un habitat naturel pour de nombreuses espèces animales et végétales.

Ces écosystèmes jouent un rôle crucial dans la santé des vignes, notamment en aidant à contrôler les populations de nuisibles de manière naturelle.

La préservation de cette biodiversité est au cœur des préoccupations des vigneronnes et vignerons suisses. L’utilisation de produits phytosanitaires est contrôlée et les méthodes de lutte biologique, comme l’introduction d’insectes bénéfiques dans les vignes, sont de plus en plus répandues. Cette approche

permet de protéger non seulement les vignobles, mais aussi les écosystèmes environnants, tout en garantissant une production durable sur le long terme. Les défis de la viticulture suisse

La viticulture en Suisse n’est pas sans défis. Le relief accidenté et la petite taille des exploitations entraînent des coûts de production élevée. Il est souvent difficile pour les domaines viticoles suisses de rivaliser sur le plan des prix avec les grands producteurs étrangers, qui bénéficient de vastes domaines, et de méthodes de production à grande échelle . Néanmoins, ces contraintes géographiques uniques sont aussi ce qui fait la force de la viticulture suisse. Elles créent des conditions idéales pour la production de vins de grande qualité, où chaque étape, du travail de la vigne à la vinification, est réalisée avec soin.

Par exemple, les vignobles du Lavaux, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, ou ceux du Valais, en terrasses surplombant les Alpes, sont des symboles de cette « viticulture héroïque », où la main de l’homme a dû dompter des paysages parfois difficiles pour produire des vins d’exception. Ce travail ardu est récompensé par des vins au caractère unique, imprégnés du terroir dans lequel ils sont nés.

Vers un avenir encore plus durable

Swiss Wine ne se contente pas de promouvoir la qualité et la diversité des vins suisses, mais s’engage activement pour un avenir encore plus durable. Les initiatives comme « Bottle Back », les campagnes de sensibilisation sur la durabilité des vins suisses et les bienfaits des circuits courts, sont autant de projets qui témoignent de cet engagement.

« Nous voulons que les consommateurs comprennent que, derrière chaque bouteille de vin suisse, il y a non seulement un produit de haute qualité, mais aussi une démarche éthique et durable », souligne Marine Bréhonnet. Swiss Wine entend poursuivre cette mission en renforçant les initiatives locales et en continuant à promouvoir une consommation responsable, où la qualité et la durabilité sont indissociables.

1 Analyse du Cycle de Vie du réemploi de bouteilles de vin en verre au sein d’un projet de vigneron.nes.

Swissness : un gage de qualité établi au fil du temps

Une croix blanche sur un fond rouge associée à une montre et, d’emblée, on se dit que cette montre doit être de très bonne qualité. Mais que se cache-t-il derrière la marque Suisse ? Pourquoi les produits « Swiss made » sont-ils gages de qualité et pourquoi leur fait-on autant confiance ?

Premièrement, l’histoire. Il est bien connu que plus on pratique, plus on devient doué. Prenons l’exemple de l’horlogerie.

Aux origines de la montre suisse

L’horlogerie suisse naît au milieu du XVIe siècle à Genève lorsque le réformateur Jean Calvin prend la décision de bannir les objets ornementaux. Forcés de se réinventer, les joailliers se tournent vers l’horlogerie. L’histoire qui suit est faite de rencontres, d’échanges de savoirfaire et d’avancées techniques. La légende veut que l’industrie horlogère suisse naisse entre les mains d’un jeune artisan jurassien, Daniel JeanRichard, dit « Bressel ». C’est en effet dans les montagnes jurassiennes que se répand la méthode de l’établissage, véritable témoignage du gage de qualité des horloges suisses. Il s’agit d’une technique de production rigoureuse reposant sur le savoir-faire des artisans qui mettent leur expertise au service de la réalisation de pièces très précises assemblées à la toute fin du processus de fabrication.

Le développement de l’horlogerie suisse est également à chercher du côté de l’influence des Huguenots, ces protestants français qui fuient les persécutions et s’installent en masse en Suisse au début du XVIIIe siècle. N’arrivant pas les mains vides, ils ont dans leur sacoche des innovations venues de leurs terres, mais aussi d’Angleterre et de Hollande. Une qualité qui a su résister aux crises Très vite, les horlogers se font nombreux à Genève. En 1790, 60 000 montres sont exportées depuis Genève. La Suisse compte également son lot d’inventeurs et d’inventions. Ainsi, AbrahamLouis Perrelet est considéré comme l’inventeur de la montre à remontage automatique.

Plus tard, si l’industrialisation du secteur horloger commence aux États-Unis, la Suisse ne tardera pas à se tourner vers d’autres méthodes de production plus standardisées, lui permettant de ne pas perdre la main sur ce secteur si prometteur. La Suisse a en effet toujours réussi à relever les défis inhérents à l’évolution du secteur.

Ainsi, la Grande Dépression de 1929 et le coup d’arrêt de la production voient la création de deux groupes horlogers suisses, la Société Suisse pour l’Industrie Horlogère (SSIH) et l’Allgemeine Schweizerische Uhrenindustrie AG (ASUAG).

Dans les années 1970 et 1980, la crise du quartz, venue du Japon, oblige les horlogers suisses à se réinventer. Les montres en quartz, plus précises, sont en passe de détrôner les montres mécaniques. Cependant, les horlogers suisses ne se laissent pas faire. Les deux groupes horlogers suisses fusionnent pour former le futur Swatch Group et se positionnent sur le marché du quartz. Les marques helvétiques misent également sur le haut-de-gamme, ce qui se révèle être un pari gagnant. L’image de la montre suisse est celle d’un produit de luxe, fier de son histoire pluricentenaire et de son savoir-faire.

Ainsi, grâce à ses grands groupes horlogers et ses marques emblématiques qui se sont développés tout au long du XXe siècle, la Suisse a su rester sur le devant de la scène et bénéficier du regain d’intérêt pour les montres traditionnelles au début du troisième millénaire. Finalement, la qualité a primé sur la quantité et l’horlogerie suisse est ressortie grandie de toutes les épreuves qu’elle a dû surmonter. Peut-être est-ce là la recette du succès du Swiss made : la préservation d’un savoir-faire qui sait se réinventer.

Brandreport • Swiss Alpine Spirit AG

Un contrôle essentiel de la provenance La certification suisse est née dans l’horlogerie lorsqu’est créé en 1886 le poinçon de Genève, instauré par la République et Canton de Genève. Comme expliqué, Genève acquiert une place majeure dans l’industrie horlogère aux XVII et XVIIIe siècles. L’apposition du nom de la ville sur le mouvement de la montre est gage de qualité supérieure. Cependant, certains fabricants en abusent et utilisent le statut de Genève sur des montres non fabriquées dans la ville, ce que condamne la Société des horlogers de Genève. Afin de prévenir cette usurpation, le Grand Conseil finit par adopter une loi qui permet à un Bureau de contrôle des montres genevoises d’apposer le Poinçon officiel de l’État sur les montres élaborées par des fabricants résidant à Genève.

Dès les débuts, on note donc l’importance de la provenance des produits. S’ils sont de qualité, c’est parce qu’ils sont créés selon un savoir-faire qui dépend d’un pays, d’une région ou d’une ville particulière. Si la loi sur la protection des marques et des indications de provenance a évolué au fil des années, elle trouve son aboutissement le 1er janvier 2017 avec la nouvelle législation Swissness. Cette dernière encadre les critères qui permettent aux marques de se réclamer de l’appellation Suisse, perpétuant ainsi sa valeur et sa qualité.

Aujourd’hui, l’indication de provenance « Suisse » s’est étendue à de nombreux produits, dont dépendent les critères de l’appellation. Ainsi, si ces derniers varient en ce qui concerne les produits naturels, au moins 80 % du poids des matières premières utilisées doivent provenir de Suisse pour les denrées alimentaires, pourcentage qui monte à 100 % pour le lait et les produits laitiers. De même, l’étape de transformation des produits doit se faire en Suisse.

Pour les autres produits, qu’ils soient industriels ou non, au moins 60 % du coût de revient doit être effectué en suisse, de même que l’étape qui donne au produit sa qualité essentielle. Pour les services enfin, le siège de l’entreprise doit se situer sur le sol helvétique et celle-ci doit être administrée depuis la Suisse. Une législation spéciale pour les montres Encore une fois, on note le statut particulier des montres. Pour qu’une montre soit suisse, il faut que son mouvement soit suisse et emboîté dans le pays, que le fabricant effectue son contrôle final en Suisse, et qu’au moins 60 % de son coût de revient soit généré dans le pays. Pour sa part, un mouvement suisse est un mouvement qui a été assemblé en Suisse et contrôlé par un fabricant helvétique. Son coût de revient doit être généré à hauteur minimum de 60 % dans le pays, et au moins 50 % de la valeur de l ’ensemble de ses composants, à l’exclusion du coût d’assemblage, doit être de fabrication suisse. Il s’agit ici de limiter les utilisations abusives de l’appellation et de maintenir la réputation des montres.

En effet, avec le renforcement de la désignation « Swiss made », la valeur positive associée aux produits suisses, dans le pays mais surtout à l’international, en ressort plus forte que jamais. Certains consommateurs sont prêts à payer 20 % à 50 % de plus pour une montre estampillée suisse, comme l’ont démontré des études menées par l’EPFZ et l’Université de St-Gall. La législation Swissness, bien plus qu’une simple appellation, est finalement un véritable gage de confiance. Une confiance qui s'établit dans les savoir-faire historiques qui ont su se réinventer pour être plus actuels que jamais.

Des whiskys d’excellence entièrement suisses

Déguster un whisky élaboré avec des ingrédients 100 % suisses et locaux, c’est l’expérience que proposent Swiss Alpine Spirit et Sempione Distillery. Des saveurs distinctives à découvrir sans attendre.

Fondée en 2017, Swiss Alpine Spirit est née de l’ambition de créer un whisky authentique, enraciné dans les produits locaux des Alpes suisses.

Cette aventure est le fruit d’une collaboration unique entre deux régions emblématiques : le Valais et les Grisons.

Cette synergie repose sur un partenariat étroit avec la Sempione Distillery, une distillerie valaisanne renommée pour son engagement envers les produits locaux. Nichée dans un cadre idyllique entre le Cervin et le glacier d’Aletsch, la distillerie a su se faire un nom parmi les amateurs de spiritueux.

Une gamme riche de whiskys

Swiss Alpine Spirit propose une gamme raffinée de whiskys. Parmi eux, le Bernina-Whisky, un malt noble élaboré à partir d’orge et de blé des Grisons. Ce whisky, au profil équilibré et délicatement malté, se distingue par des notes subtiles de vanille et de fruits. Couronné d’une médaille d’or par DistiSuisse pour la saison 2023/24, il séduit par son harmonie tant au nez qu’en bouche.

Autre fierté de la maison, le Glacier Whisky, issu de l’orge granalpin des Grisons et vieilli au Valais durant au minimum trois ans. Ce whisky doux et légèrement

boisé, avec une pointe de fruit et une touche fumée en finale, s’impose comme un favori auprès des femmes.

La Sempione Distillery, quant à elle, met à l’honneur les richesses valaisannes avec des produits tels que son Wallisky. Ce single malt dévoile une intensité fumée qui ravit les connaisseurs. Avec une finale chaleureuse, il incarne à merveille l’art de la distillation alpine.

L’essence alpin dans chaque goutte

La singularité de ces whiskys réside dans leur enracinement profond dans le terroir alpin suisse. Chaque bouteille reflète l’authenticité des montagnes, élaborée exclusivement à partir de produits naturels issus de ces régions. « Nous travaillons main dans la main avec des partenaires locaux pour garantir une qualité d’excellence. Le vieillissement de nos whiskys s’effectue dans des barriques du vin rouge valaisannes, ajoutant une touche unique au caractère de nos spiritueux », précise Christian Plüss, l’un des quatre fondateurs de Swiss Alpine Spirit.

Savoir-faire et production

distinctifs et sa profondeur, jusqu’à sa mise en bouteille finale. Une grande attention est portée aux détails, du champ jusqu’à l’entrepôt, ce qui confère aux whiskys leur caractère unique et leur finesse aromatique.

Projets d’avenir, entre innovation et qualité Swiss Alpine Spirit prépare un nouveau whisky, un mélange d’orge et de seigle, prévu pour l’an prochain. Toujours en quête d’innovation, la société développe et teste de nouvelles recettes pour élargir sa gamme. Les producteurs souhaitent également prolonger la maturation de leurs whiskys pour atteindre une qualité supérieure, destinés à satisfaire les amateurs les plus exigeants.

Texte Maévane Mas

Plus d’informations sur swiss-alpine-spirit.ch sempione-distillery.ch

Le moût fermenté est ensuite distillé à la Sempione Distillery AG à Brig-Glis, où le whisky brut, titrant environ 50 % d’alcool, est mis en fûts de chêne valaisan pour vieillir. Ce processus de maturation, supervisé par des contrôles réguliers, donne au whisky ses arômes

Les whiskys de Swiss Alpine Spirit commencent avec la culture de céréales locales telles que l’orge, le seigle et le blé. Après la récolte, les grains sont maltés, puis broyés à Martina en Basse-Engadine. Le malt est ensuite brassé avec de l’eau chaude à la Bieraria Engadinaisa, avant de passer par une fermentation proche de celle de la bière.

Swiss Stone Eagle (CHF 72 la bouteille de Sempione Distillery)

Les études hôtelières ont le vent en poupe !

L’École Hôtelière de Genève célèbre cette année 110 ans d’excellence. Un jubilé qui résonne allègrement avec le nombre record d’inscription jamais enregistré depuis 2014.

S’il fallait une preuve de la bonne santé de l’École Hôtelière de Genève (EHG), une des premières à avoir été fondée dans le monde en 1914, sa longévité en serait une assurément. À laquelle s’ajoutent cette année des inscriptions record.

Boom des inscriptions

Pour répondre à cette demande exceptionnelle, l’EHG a ouvert une troisième classe à la rentrée de septembre 2024. « Ce sera la première fois en dix ans que l’École Hôtelière de Genève en ouvre trois », constate Duncan Robertson, son directeur vente et marketing. En effet, dans cette école à taille humaine, pas moins de 91 élèves se sont inscrits entre les rentrées de février et de septembre, contre 53 en 2023. Or, à l’École hôtelière de Genève, on veille à ce que les classes restent de taille raisonnable pour garantir un apprentissage optimal. Cette année, elles en compteront donc au maximum 21. « On peut ainsi maximiser l’attention que les enseignants et enseignantes portent à chaque élève », justifie Duncan Robertson.

Campus verdoyant

Particularité d’une école à vocation internationale et dont les diplômes sont reconnus tant au niveau suisse que mondial, l’École Hôtelière de Genève dispense son enseignement uniquement en français. Et, bien que située au cœur de la Genève diplomatique et des organisations internationales (ONU, OMC, Musée de la Croix-Rouge, pour ne citer que quelques-uns de ses voisins les plus proches avec lesquels elle collabore), l’école bénéficie d’un environnement verdoyant et paisible, offrant aux élèves un cadre agréable où ils peuvent étudier en toute sérénité.

Semaine découverte

Quand on lui demande à quoi est dû selon lui ce nouvel et bel élan vers les métiers de l’hôtellerie, et vers son école plus spécifiquement, Duncan Robertson répond : « Nous communiquons beaucoup avec les jeunes et avons fortement innové cette année. En juillet dernier, on a, par exemple, ouvert une semaine découverte qui a été un vrai succès. Seize jeunes âgés de 15 à 18 ans y ont en effet participé. Ils ont pu découvrir toutes les carrières possibles dans le domaine, ainsi que les différentes industries dans lesquelles les débouchés existent après

Nous enregistrons cette année un nombre record d’inscriptions et avons ouvert une troisième classe de cursus général pour répondre à la demande.

des études hôtelières. Restauration, hôtellerie, marketing, événementiel ou luxe, ils et elles y découvraient chaque jour une autre facette de ces métiers très riches qui couvrent un large panel de domaines différents.» Dans le magazine Gastro Journal de GastroSuisse auquel est affiliée l’École hôtelière de Genève, Duncan Robertson expliquait d’ailleurs en juillet dernier sous la plume d’Isabelle Buesser-Waser que « l’objectif […] était de présenter le nouveau visage de l’hôtellerie » dont les branches évoluent passablement depuis deux décennies : « Aujourd’hui, [la branche] va bien au-delà de son image tirée à quatre épingles. Le [ou la] manager de demain devra maîtriser l’intelligence artificielle […] et ses compétences en hôtellerie lui permettront de travailler dans un hôtel de luxe, mais également dans un festival ou dans une banque, par exemple ». Avec la visite de deux grands hôtels genevois, celle de l’ONU toute proche et la rencontre avec la responsable restauration et boissons du Paléo Festival (elle-même alumni diplômée de l’EHG) les seize jeunes inscrits ont ainsi pu constater que les formations proposées, en permettant le développement de multiples compétences transversales, ouvraient de nombreuses portes et pas seulement celles des grands hôtels.

« Au terme de la semaine, nous avons d’ailleurs déjà reçu une première inscription à notre cursus généraliste en management hôtelier », se réjouit

Duncan Robertson. L’opération a remporté un tel succès (l’évaluation finale par les participants et participantes ayant donné une note de 9,6 sur 10) qu’il a été décidé de la réitérer en juillet 2025.

Voilà pour une des innovations menées à terme et avec succès pour cette année 2024.

Nouveaux : ouverture de postgrades !

Une autre innovation, et pas des moindres, est la mise sur pied cette année de programmes postgrades destinés aux professionnels et professionnelles du secteur, ou les

personnes voulant réorienter leur carrière, lesquelles doivent être en possession d’un diplôme ES, d’un Bachelor, d’un brevet fédéral ou d’une expérience professionnelle reconnue équivalente pour y accéder. Développées pour répondre aux défis d’un secteur en constante évolution, ces formations aborderont de nombreux thèmes actuels essentiels, tels le marketing numérique ou la gestion durable, pour ne citer que ceux-ci. Les programmes sont spécialement conçus pour les personnes en activité, avec une semaine complète de formation en présentiel, ainsi qu’un week-end sur place, le reste se déroulant en ligne.

Visite virtuelle du campus et détails sur les diverses formations proposées sont disponibles sur le site de l’École Hôtelière de Genève, un site tout juste remis au goût du jour cet automne.

Portes ouvertes

L’Ecole Hôtelière de Genève organise deux à trois Journées Portes ouvertes par an. La prochaine aura lieu le 6 novembre 2024. Elle s’adresse tant aux lycéennes et lycéens, étudiantes et étudiants, détenteurs et détentrices d’un CFC désireux de s’engager dans un secteur économique à la plus forte croissance mondiale qu’à celles et ceux possédant déjà une expérience professionnelle dans le domaine. Une occasion unique cet automne de découvrir les cursus proposés et les nouveaux programmes postgrade.

Très couru, l’événement exige qu’on s’y inscrive rapidement (via le site internet, par téléphone ou par mail).

Prochaine rentrée : février 2025.

L’EHG en chiffres :

1914 date de fondation

Une des 1ère écoles hôtelières à être née au monde

110 ans d’existence

100 % helvétique

Top 10 des meilleures écoles hôtelières en Europe (selon classement de CEO World Magazine

2 cursus ES généraliste et ES professionnel

2 Postgrades, en gestion Hôtelière et en gestion événementiel

1 camp découverte d’une semaine en juillet

2 rentrées par année, en février et septembre

250 étudiants répartis sur 3 ans d’études

45 % d’étudiantes (une parité quasi atteinte)

1 langue d’enseignement, le français

+ de 25 nationalités présentes sur le campus

+ de 4000 alumni (anciens élèves)

1 restaurant d’application (le Vieux Bois)

1 EHG traiteur

+ de 70 collaborateurs sur site

+ de 75 partenaires avec lesquels collabore l’EHG

École hôtelière Genève

Avenue de la Paix 12

1202 Genève

Tél.: +41 22 919 24 24

info@ehg.ch

www.ehg.ch

Membre GastroSuisse

Duncan Robertson Directeur vente et marketing

Un statut culte dans la bouteille

Où, sinon en Suisse, une boisson rafraîchissante à base de lait aurait-elle pu devenir aussi populaire que Rivella ? L’inventeur de la boisson, Robert Barth, voulait créer quelque chose d’original : une boisson sans alcool à base d’eau minérale, d’extraits d’herbes, de fruits et de sérum de lait.

Texte Valeria Cescato Image màd

Avec un petit capital de départ et l’aide d’un biologiste du lait, la production de Rivella Rouge a été lancée en 1952 - une boisson non seulement rafraîchissante, mais aussi enracinée dans la tradition laitière suisse. Le succès n’a pas été immédiat et la résistance de la concurrence établie a été grande. Mais grâce à son sens des affaires, Barth a réussi à faire de cette histoire d’underdog un succès retentissant et à gagner la sympathie des Suisses.

Une marque culte suisse

L’association de la culture et du sport a permis à Rivella d’acquérir le statut de boisson culte qu’on lui connaît aujourd’hui et d’être, depuis des décennies, la boisson nationale suisse officieuse. L’association avec les équipes suisses de ski et les équipes olympiques a notamment contribué à faire de Rivella un produit qui exprime la suissitude.

« Je pense que le plus grand succès de Rivella est dû à la génération des fondateurs », déclare le co-CEO Erland Brügger. « Ils ont créé un produit dont personne n’avait vraiment besoin ». Depuis, chaque extension de la gamme de produits a posé un nouveau jalon, des nouvelles couleurs de Rivella à l’eau vitaminée Focuswater en passant par les jus de fruits Michel dans les années 80.

Une tradition vécue avec une touche de modernité Rivella a développé une riche tradition tout en restant pertinente pour les jeunes générations. « Il est important pour nous de préserver et d’entretenir les valeurs et les traditions sur lesquelles Rivella s’est construit », estime le co-CEO Silvan Brauen. « En même temps, nous voulons répondre aux nouveaux besoins des consommatrices et des consommateur ». Cette exigence se reflète dans la gamme de produits qui, outre les traditionnels Rivella rouge, bleu et vert, comprend désormais aussi le Rivella jaune. La nouvelle boisson répond au besoin croissant des consommateurs de produits végétaliens et à l’intolérance croissante au lactose. « L es consommateurs veulent aujourd’hui tirer de plus en plus de bénéfices de leurs boissons, qu’il s’agisse d’un regain d’énergie ou d’avantages pour la santé grâce aux vitamines », explique Silvan Brauen.

Un nouveau chapitre de la culture d’entreprise

L’innovation se vit également au sein de l’entreprise, de la culture d’entreprise à la numérisation en passant par la durabilité. Le succès de Rivella ne repose pas seulement sur ses produits, mais aussi sur l’engagement de ses collaborateurs. Depuis le passage d’une entreprise plutôt patronale à une entreprise collaborative, beaucoup de choses ont changé, y compris la culture de travail. Depuis l’année dernière, le groupe Rivella a deux co-CEO. « La proposition est venue de moi », explique Erland Brügger, « j’ai été CEO pendant les douze dernières années et je voulais prendre un peu de recul ». Cela inter vient à un moment où l’entreprise redéfinit, dans le cadre du processus stratégique, la manière dont elle souhaite se développer. Le fait qu’il y ait deux CEO soutient la culture de travail, qui est fortement axée sur le travail d’équipe et la prise en compte des différentes opinions. Associé aux possibilités de formation continue, cela crée une culture de travail qui valorise l’inclusion et encourage les collaborateurs à innover et à faire part de leurs idées. Le succès se traduit par un taux de fidélisation élevé et un fort engagement des collaborateurs envers l’entreprise.

La durabilité comme fondement

« Si nous regardons les débuts de Rivella, nous voyons que la durabilité a toujours joué un rôle dans l’entreprise, même si elle ne s’appelait pas encore ainsi à l’époque », explique Erland Brügger. En effet, le sérum de lait à partir duquel Rivella est fabriqué est obtenu à partir de petit-lait, un sous-produit de la fabrication du fromage. Dès les premières années, Rivella a collaboré avec les fromageries dans le cadre d’un partenariat avantageux pour les deux parties.

La durabilité a été prise en compte très tôt, non seulement dans la recette, mais aussi dans la production. De l’utilisation précoce de PET recyclé dans les bouteilles à l’intégration de sources d’énergie renouvelables telles que l’eau et l’énergie solaire, en

passant par des investissements dans des installations permettant de réduire la consommation globale d’énergie. « Nous avons de nombreux projets pour atteindre notre objectif ambitieux de réduction des émissions de CO2,

mais je pense que nous devons d’abord faire le travail avant de pouvoir en parler fièrement », déclare Erland Brügger, « Il ne suffit pas d’avoir ces objectifs et de lancer des projets si on ne les met pas en œuvre ».

Il est important pour nous de préserver et d’entretenir les valeurs et les traditions sur lesquelles Rivella s’est construit.

– Silvan Brauen

L’impact sur la société est également pris au sérieux. Le débat sur les boissons rafraîchissantes est mené depuis des années dans les médias et Rivella y participe activement. « Nous nous engageons depuis toujours pour une consommation responsable et nous faisons confiance à nos clientes et clients pour assumer leurs responsabilités », explique Silvan Brauen. Malgré cela, Rivella s’est engagée dans l’accord de Milan à réduire encore la teneur en sucre des boissons. Ce n’est pas étonnant, car l’entreprise faisait partie des pionniers de la vague « light », avant même que celle-ci ne prenne racine. Avec Rivella bleu, ils ont répondu en 1958 à la demande de l’association néerlandaise des diabétiques pour une version sans sucre, 25 ans avant que la « vague light » n’atteigne l’Europe.

Ces efforts ont été reconnus par l’institut de recherche Link (aujourd’hui YouGov), qui a désigné l’entreprise comme numéro un en matière de responsabilité sociale des entreprises pour la deuxième année consécutive.

Créateur de tendances et gardien de la marque

L’industrie des boissons est soumise à des changements constants et de nouvelles tendances apparaissent chaque année. Rivella a réussi à maîtriser ces changements en restant proche des consommatrices et des consommateurs et en s’adaptant à leurs besoins. Qu’il s’agisse de la demande croissante de variantes à teneur réduite en sucre ou de l’augmentation des boissons fonctionnelles, Rivella a été à l’avant-garde de ces tendances en proposant de nouveaux produits qui répondent aux désirs modernes tout en restant fidèles à l’identité de la marque. « Nous voulons rester l’entreprise de boissons la plus performante et la plus appréciée de Suisse », soulignent Silvan Brauen et Erland Brügger. Plus d’informations : rivella-group.com

L’Or Blanc des Alpes

Le « Swiss made » évoque spontanément des montres, des couteaux multifonctions, des beaux crayons ou du chocolat – on ne pense que rarement au sel ! Et pourtant, les Salines Suisses produisent 650 000 tonnes d’« Or Blanc » par an et recèlent des histoires passionnantes à découvrir aux Mines de Sel de Bex, à Schweizerhalle ou à Riburg.

Les Salines Suisses, qui regroupent les trois Salines de Schweizerhalle, Riburg et Bex, assurent l’approvisionnement en sel de toute la Suisse. Cela inclut principalement le sel alimentaire, le sel régénérant et le sel à dégeler. Pas mal! Et saviez-vous que l’on extrait du sel en Suisse depuis plus de 450 ans déjà ? Q u’en 2012, les Salines Suisses ont inauguré la plus grande coupole en bois d’Europe pour assurer un stock suffisant de sel de déneigement même lors des hivers les plus rudes ? C ’est pour dire que le secteur du sel ne compte pas pour des prunes.

Il y a sel et SEL DES ALPES

On distingue trois types de sel : le sel de mer, le sel ignigène et le sel gemme. Leur production s’effectue selon différentes méthodes. Le sel ignigène, soit le sel que l’on trouve en Suisse, résulte de l’évaporation de la saumure. Ce sel est plus pur que le sel de mer car il est protégé par la roche de toute pollution. La marque SEL DES ALPES vous garantit un produit de qualité irréprochable, décliné en sel fin, Fleur des Alpes et Condiments. Ce précieux ingrédient a été déposé par l’océan primitif Thétys il y a plus de deux cents millions d’années et emprisonné dans la roche lors du soulèvement des Alpes. Afin de l’extraire, de l’eau est injectée dans des forages pour dissoudre le sel contenu dans la roche. La saumure ainsi obtenue est transportée à la Saline de Bex où l’on récupère le sel grâce à un procédé de

en activité en Suisse. Elle emploie les trois seuls mineurs du pays. Son histoire mouvementée et passionnante attire plus de 80 000 visiteurs par an.

Des Mines de Sel de Bex, un réseau de canalisations parcourt quelques centaines de mètres dans la forêt des Luisances, car il faut transporter la saumure jusqu’à la saline. Là, elle est épurée avant d’être dirigée, claire et transparente comme de l’eau, vers la station d’évaporation. La saumure y est portée à ébullition par de la vapeur à 130 degrés, provoquant la cristallisation

Après avoir eu un contact direct avec cet aliment de base, on ne regarde plus sa salière du même œil. Sans compter que ce sel provient de mines proches de chez nous. Du pur « Swiss made ».

Mines de Sel de Bex

Route des Mines de Sel 55

1880 Bex

www.mines.ch

VISITES DES SALINES SUISSES

• Mines de Sel de Bex

Une exploration des galeries à pied et à bord du Train des Mineurs. Avec guide. 6–15 ans CHF 13 / + 16 ans CHF 26

Réservations : www.mines.ch

• La Saline de Schweizerhalle, Pratteln – Découverte du processus de transformation du sel. Avec guide. 6–15 ans CHF 6 / + 16 ans CHF 12 – Voyage dans le temps au musée Salzkammer dans la villa historique Glenck. Avec guide. 6–15 ans CHF 15 / + 16 ans CHF 20

La Saline de Riburg Grâce à ses imposantes installations, dont la plus grande coupole en bois d’Europe, jusqu’à 200 000 tonnes de sel à dégeler peuvent y être stockées pour garantir la mobilité du pays en hiver. Avec guide. 6–15 ans CHF 6 / + 16 ans CHF 12

Apprendre les métiers du bois en Suisse romande

La Frecem est la Fédération Romande des Entreprises de Charpenterie, d’Ébénisterie et de Menuiserie. Association représentant plus de 900 entreprises, ses principaux buts sont la défense des intérêts des professionnels du bois au niveau fédéral comme local, la transmission d’informations entre ses membres par le biais de la revue IDB, la tenue du secrétariat de la convention collective CCT-SOR et la promotion du bois.

Dans le cadre de ses nombreuses activités, la Frecem est également en charge d’organiser les examens fédéraux des professions du bois en Suisse romande (formation initiale et supérieure), ainsi que d’organiser les concours des apprentis au niveau national et international. Ces fonctions sont assurées par Michaël Martins, Responsable de la formation à la Frecem. Interview. Quel rôle joue la Frecem dans le domaine de la formation professionnelle au niveau suisse ?

La Frecem a un rôle stratégique et décisionnel, car elle est co-Ortra (Organisation du monde du travail) avec ses homologues du VSSM et d’Holzbau Schweiz. Nous défendons donc les intérêts de la Suisse romande dans l’élaboration des règlements et des ordonnances de formation. Nous assurons également la qualité de la formation pour les professions de menuisier, ébéniste et charpentier, en collaborant avec les différents acteurs, par exemple les écoles, les services de la formation ou les entreprises.

Lors des derniers WorldSkills à Lyon, la Suisse s’est hissée au 3e rang mondial pour son nombre de médailles. Peut-on, selon vous, associer cette réussite à la qualité de notre formation en alternance ?

Clairement oui ! Sachant que les jeunes participants suisses sont employés dans des entreprises en tant qu’apprentis ou jeunes salariés, ils arrivent à rivaliser avec des équipes d’autres nations qui entraînent leurs candidats à 100 % en école et ce uniquement pour les concours. De plus, nos jeunes candidats suisses suivent, pour la plupart, une formation supérieure par la suite et font une belle carrière dans leur profession.

À ce propos, les perspectives de carrière sont-elles nombreuses pour les jeunes qui choisiraient cette voie ?

Oui, les perspectives de carrière sont multiples, on peut par exemple suivre une formation en cours d’emploi pour décrocher un brevet ou un diplôme fédéral. Il est aussi possible de suivre un cursus à temps plein en école pour obtenir un titre de technicien ES ou ingénieur HES.

Peu importe la voie choisie, les perspectives sur le marché du travail sont plus que réjouissantes pour un jeune diplômé des métiers du bois. Du CFC à l’ingénieur, tous sont recherchés dans les entreprises suisses, qui bénéficient depuis quelques années d’une conjoncture favorable. Quels sont les principaux attraits des métiers de menuisier, ébéniste et charpentier aujourd’hui ?

Outre la facilité à trouver un emploi stable, les tâches sont variées et en constante évolution. Ces métiers allient tradition et nouvelles technologies pour répondre aux exigences des clients et des architectes. Ce sont des métiers créatifs et innovateurs qui suivent les tendances du design et de l’esthétique moderne. Travaillant une matière première naturelle, le secteur du bois est soucieux de l’environnement

et nos professionnels ont à cœur de créer l’habitat de demain en alliant fonctionnalité et durabilité. Ces valeurs et cette sensibilité sont transmises aux jeunes professionnels à toutes les étapes de leur formation et dans toutes les étapes de réalisation de leurs tâches, de la planification à la pose.

Quelles compétences sont les plus importantes pour envisager une formation dans les métiers de menuisier, ébéniste ou charpentier ?

C’est plutôt personnel, mais je dirais qu’il faut différencier le profil de la personne : pour les charpentiers, il faut aimer le travail en équipe et le grand air ; pour les menuisiers et ébénistes, il s’agit d’être autonome dans la réalisation des tâches et d’avoir le soin du détail. Pour les trois professions, la représentation spatiale, ainsi qu’une certaine aisance avec les chiffres sont nécessaires. Ceci sans oublier le plus important : aimer travailler de ses mains.

La concurrence étrangère est-elle forte pour les professionnels du bois suisses sur le marché du travail ?

La Suisse reste entourée de cinq pays avec qui elle partage des frontières communes, ce qui a un impact inévitable sur toutes les professions.

Comme expliqué précédemment, la forte demande de personnel dans nos entreprises et la faible quantité de professionnels à disposition entraîne le recours à des travailleurs des pays voisins. Même si les pays limitrophes ont une tradition et une culture riches dans le domaine du bois, nous constatons que notre système de formation reste particulièrement efficient et bien adapté aux besoins des entreprises. Notre marché interne a des attentes élevées et des critères qualitatifs précis pour le « Made in Switzerland », ce que nos professionnels suisses peuvent garantir sans difficulté.

Vis à-vis du consommateur, le made in Switzerland de nos professionnels du bois peut-il rivaliser avec le mobilier des grandes surfaces et Do-it ?

Cela dépend des attentes du consommateur. Il est vrai que pour du mobilier low cost produit en très grande série à l’étranger, il est difficile de rivaliser au niveau du prix. Les coûts de production et des matières premières sont plus élevés en Suisse, c’est un fait. Cependant, il y a des enseignes qui offrent des produits de moyenne à haute qualité. Pour cette gamme, on serait parfois surpris de voir que les prix et délais de livraison sont moins attractifs que chez les professionnels suisses. Pour des projets qui sortent de l’ordinaire ou du standard, les menuisiers et ébénistes peuvent amener une expertise précieuse et un conseil personnalisé. Ils pourront aussi assurer un suivi complet et accompagner un client dans son projet global, de l’esquisse au montage. Parfois, le consommateur s’imagine que les prix des professionnels du bois seront hors budget et n’osent pas les solliciter. Pourtant, il n’y a parfois qu’une faible différence de prix pour un service supérieur et personnalisé. De plus, il y a un certain manque de connaissance sur l’offre des menuiseries et ébénisteries en termes de mobilier et d’agencement intérieur. Je vous invite donc pour vos prochains achats à aller chez les professionnels du bois de votre région pour demander une offre ou un devis, même si cela ne concerne qu’une porte intérieure, un meuble TV ou une bibliothèque pour votre salon par exemple.

Michaël Martins
Responsable de la formation à la Frecem

ARéponse au mpox en RDC. Observations d’un médecin de première ligne

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la dernière souche du virus mpox (Clade Ib) a déjà causé plus de 500 décès en République démocratique du Congo (RDC) cette année.

lors que l’OMS a recommandé, lundi 19 août, de lancer des plans de vaccination dans les pays touchés et d’entamer le processus d’inscription sur la liste d’utilisation d’urgence (EUL) pour les vaccins mpox en août 2024, il n’en reste pas moins qu’en RDC, où la maladie est répandue dans les 26 provinces avec plus de 15 000 cas détectés depuis le début de l’année 2024, il n’y a tout simplement pas de vaccins disponibles.

Le Dr Pierre Olivier Ngadjole, conseiller médical de Medair en RDC avec plus de 15 ans d’expérience dans la réponse aux urgences de santé publique dans le pays, travaille actuellement dans l’est de la RDC, y compris dans la ville de Goma, où plus de 300 cas suspects de mpox ont été identifiés et traités depuis juin 2024. Il confirme :

« L’Organisation mondiale de la santé soutient grandement le ministère de la Santé dans la gestion et l’élaboration d’un plan de réponse qui inclura la vaccination, mais pour l’instant, les vaccins ne sont pas encore disponibles dans le pays. »

Bien que le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo ait déclaré, lundi 19 août, que le pays s’apprêtait à recevoir ses premières doses de vaccin mpox des États-Unis la semaine prochaine, on ne sait toujours pas à quelle vitesse – ni où – les vaccins seront distribués.

Le Dr Ngadjole commente : « Pour le moment, nous ne savons pas si le plan de vaccination ciblera des populations spécifiques à risque, telles que les agents de santé de première ligne, les enfants,

les femmes enceintes, les personnes souffrant de problèmes médicaux spécifiques et d’immunodépression, ou s’il ciblera plus largement les PDI (Personnes Déplacées Internes) vivant dans les camps autour de Goma, ou la population générale de la zone. Pour l’instant, aucun vaccin n’est disponible dans l’est de la RDC où nous opérons. »

Parmi tous les nouveaux cas de mpox observés par Medair dans la région de Goma au cours des deux derniers mois, 90 % proviennent de camps de personnes déplacées, où de nombreuses personnes vivent très proches les unes des autres et dans de mauvaises conditions d’hygiène. 70 % sont des enfants de moins de dix ans.

Le Dr Ngadjole déclare : « L e moyen le plus courant d’être infecté est le contact direct avec une personne malade. Et dans les camps, les enfants jouent ensemble. »

Il a observé de manière encourageante qu’en attendant la livraison des vaccins, une intervention précoce et de bonnes pratiques d’hygiène sont essentielles pour contribuer à réduire la transmission – et à faire diminuer les taux de morbidité.

« Une inter vention précoce est essentielle pour prévenir et limiter la transmission. Chaque jour, plus de 100 personnes visitent chacun de nos établissements de santé. Nous devons donc être très stricts en termes d’équipement de protection individuelle pour tout le personnel, ainsi que montrer l’exemple en ce qui concerne des mesures simples comme le lavage des mains et la distanciation sociale. »

« Ici à Goma, nous avons désormais plus de 330 cas dans nos cliniques. Dans tous ces cas, nous n’avons constaté aucun décès. Les gens arrivent tôt à Medair, nos messages sont donc bien reçus. Cela aide que nous travaillions en RDC depuis longtemps – depuis 1996 – donc on nous fait confiance. Nous sommes bien connus dans la communauté parce que nous ne sommes pas là uniquement pour le mpox, nous travaillons ici depuis de nombreuses années sur les réponses aux soins de santé primaires tels que l’Ebola. »

Medair a lancé une grande campagne de levée de fonds pour pouvoir fournir des soins aux populations les plus vulnérables. Vous pouvez contribuer en visitant notre site: www.medair.org

Medair en République Démocratique du Congo

Medair œuvre en RDC depuis 28 ans, s’efforçant constamment de fournir des services de santé intégrés basés sur une compréhension approfondie des besoins des populations locales. Ayant récemment répondu à une épidémie de choléra dans la région de Goma, les équipes de Medair sont bien positionnées pour intervenir immédiatement face à l’épidémie de mpox.

Medair était la seule ONG internationale présente sur le terrain dans cette région lorsque des cas ont été détectés dans deux des établissements de santé des camps de personnes déplacées soutenus par Medair.

Nous sommes une ONG d’aide humanitaire qui, depuis 1989, répond aux crises sanitaires urgentes à travers le monde, sauvant des vies et soulageant les souffrances humaines dans certaines des régions les plus reculées et dévastées. Aujourd’hui, nous comptons plus de 1 500 collaborateurs à travers le monde, tous experts humanitaires. Depuis notre création, nous avons aidé plus de 50 millions de personnes dans 40 pays.

Comment pouvons-nous vous aider ?

Où nous sommes

Nous avons actuellement des experts dans les pays suivants, prêts à apporter des témoignages et nos connaissances : Afghanistan, Tchad, RDC, Jordanie, Kenya, Liban, Madagascar, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Syrie, Turquie, Ukraine et Yémen.

De quoi pouvons-nous parler

Nos porte-parole peuvent aborder une variété de sujets basés sur nos expériences uniques en première ligne, y compris (mais sans s’y limiter) la pauvreté, les secours, la réponse aux catastrophes, le changement climatique et l’innovation humanitaire.

À propos de Medair

À la rencontre des trésors viticoles d’un terroir unique

Au cœur du canton de Neuchâtel, un terroir unique fait naître des vins d’une qualité exceptionnelle. Ces vignobles, parmi les plus anciens de Suisse, produisent des vins qui se distinguent par leur finesse et leur caractère. À la tête de Neuchâtel Vins et Terroir, Mireille Bühler joue un rôle clé dans la promotion de ces vins et des produits du terroir neuchâtelois. Dans cet article, elle partage les spécificités de cette région viticole singulière, ses cépages emblématiques, ainsi que les traditions locales qui façonnent l’identité des vins neuchâtelois.

Trois vins emblématiques

Les vins de Neuchâtel se démarquent par trois piliers essentiels qui incarnent l’esprit de cette région : le vin Non Filtré, l’Œil de Perdrix et le Pinot Noir. Chacun de ces vins raconte une histoire unique et reflète l’attachement profond des vignerons à leur terroir. Le vin Non Filtré : Premier vin suisse de l’année, le vin Non Filtré de Neuchâtel occupe une place spéciale dans le cœur des Neuchâtelois. Ce vin 100 % local est mis en bouteille sans subir de deuxième filtration, ce qui lui donne un aspect trouble. « L e vin Non Filtré est vraiment une tradition ici. C’est un vin unique que nous fêtons chaque année le 3ème mercredi janvier, et l’année prochaine, nous célébrerons son 50e anniversaire », explique Mireille Bühler. Pour souligner son caractère unique, les vignerons collent l’étiquette à l’envers sur la bouteille, invitant ainsi les amateurs à retourner la bouteille avant de servir pour remettre en suspension les levures reposées et donner son aspect trouble au vin.

L’Œil de Perdrix : Ce rosé saumoné, composé exclusivement de Pinot Noir, est né à Neuchâtel au XIXe siècle. Son nom poétique évoque la couleur délicate de l’œil de la perdrix, un oiseau emblématique de la région. Bien que ce vin soit aujourd’hui produit dans d’autres cantons, l’original reste profondément enraciné à Neuchâtel. « L’Œil de Perdrix est vraiment un symbole de notre canton.

C’est un vin élégant, facile à boire et qui accompagne aussi bien les mets asiatiques que les poissons ou un apéritif ensoleillé », précise Mireille Bühler.

Le Pinot Noir : Le terroir neuchâtelois, caractérisé par ses sols calcaires, confère au Pinot Noir une saveur distincte. Récolté à petits rendements, ce cépage est souvent cité parmi les meilleurs de Suisse. « L e Pinot Noir est notre cépage phare. Nous travaillons avec de petits rendements pour garantir la meilleure qualité possible. Chaque année, nos vins remportent des médailles prestigieuses, ce qui renforce notre réputation en Suisse et à l’international », ajoute-t-elle.

Un vignoble de petite taille, mais de grande qualité

Neuchâtel se distingue également par la taille modeste de son vignoble. Avec seulement 604 hectares, c’est le plus petit de Suisse, ce qui pousse les vignerons à se concentrer sur un nombre limité de cépages pour garantir une production de qualité. La directrice de Neuchâtel Vins et Terroir explique que le Pinot Noir domine largement les vignobles neuchâtelois, représentant environ 60 % de la production. « Notre vignoble est petit, mais cela nous permet de nous concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité. Chaque parcelle est soignée avec une attention particulière », souligne-t-elle.

Le Chasselas, un autre cépage emblématique, occupe près de 30 % des vignes, tandis que le reste est consacré à des cépages spéciaux comme le Chardonnay, Sauvignon et le Viognier. En tout, douze cépages bénéficient de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) dans le canton. Un engagement pour l’environnement

La viticulture à Neuchâtel se veut également respectueuse de l’environnement. Aujourd’hui, environ 68 % des vignobles de la région sont cultivés selon les principes de l’agriculture biologique. « Nous avons la plus

grande proportion du vignobles bio en Suisse, en rapport avec notre territoire. C’est une fierté pour nous, car cela montre notre engagement envers la durabilité et le respect du terroir », explique Mireille Bühler.

Cette orientation vers le bio témoigne de l’engagement des vignerons neuchâtelois à préserver leur terroir et à produire des vins de qualité. Les vignerons adoptent des pratiques durables pour réduire l’impact environnemental de la viticulture, tout en maintenant la qualité exceptionnelle de leurs vins.

Traditions et événements viticoles : un calendrier riche

Les traditions jouent un rôle central dans la culture viticole neuchâteloise. L’une des plus importantes est le lancement du vin Non Filtré le troisième mercredi de janvier, qui est célébré avec une grande fête attendue avec impatience par les amateurs de vin et les habitants de la région. N’oublions pas les Caves Ouvertes au mois de mai. Une autre tradition incontournable est la torrée, une fête automnale où l’on déguste le saucisson neuchâtelois cuit dans les braises, accompagné d’une salade et, bien sûr, d’un bon Pinot Noir. Cette tradition, profondément ancrée

dans le patrimoine local, rassemble les familles et les amis autour de la chaleur d’un feu de bois, créant un moment de convivialité et de partage.

En outre, plusieurs événements viennent rythmer l’année viticole neuchâteloise comme le marché des produits du Terroir qui se déroulera le dernier week-end d’octobre à Cernier. « C ’est une belle opportunité pour les visiteurs de goûter à nos produits du terroir et de rencontrer les artisans qui les produisent », se réjouit la dirigeante de Neuchâtel Vins et Terroir.

Un avenir prometteur pour la viticulture neuchâteloise

La richesse du terroir, la qualité des cépages, ainsi que l’engagement des vignerons envers des pratiques respectueuses de l’environnement constituent des atouts précieux pour l’avenir de la région. Le travail de promotion mené par Neuchâtel Vins et Terroir contribue également à faire connaître ces vins uniques à un public plus large, tant en Suisse qu’à l’international.

Au-delà de la production viticole, ce qui passionne Mireille Bühler dans son métier, c’est la rencontre avec les vignerons, producteurs et partenaires de la région, ainsi que l’opportunité de faire découvrir les vins et produits du terroir neuchâtelois à des personnes qui ne les connaissent pas encore. « Ce qui me passionne le plus, c’est de pouvoir partager notre amour du terroir et de nos produits avec les autres. Chaque dégustation est une opportunité de faire voyager les sens et de faire découvrir le savoir-faire de nos vignerons », conclut-elle.

Texte Océane Ilunga

Mireille Bühler
Directrice de Neuchâtel Vins et Terroir

Oser le viager

Portée par l’inflation et le vieillissement de la population, la vente en viager est en plein essor. Souvent méconnue en Suisse, elle présente pourtant de nombreux avantages pour l’acquéreur comme pour le vendeur : explications avec Geoffrey Pascal, fondateur et gérant de Bien en viager.

Le viager, qu’est-ce que c’est ?

La vente en viager est une opération immobilière idéale pour les propriétaires seniors souhaitant optimiser leur bien et leurs revenus. Viager occupé avec ou sans rente, viager libre, vente à terme… il existe différentes solutions et bien que la procédure soit complexe, le principe, lui, est simple. À la signature du contrat, le vendeur perçoit un capital, appelé bouquet ; il reçoit ensuite chaque mois une rente viagère et ce pour le reste de sa vie. Cette rente est constituée au profit d’une ou plusieurs personnes, par exemple, un couple. Dans ce cas, la rente est versée jusqu’au décès de la dernière personne vivante. « L e viager est la plus ancienne forme de retraite du monde, explique Geoffrey Pascal. Il répond parfaitement aux enjeux économiques actuels et aux besoins des seniors. Il s’adresse tout particulièrement aux propriétaires à la recherche d’une forme d’épargne plus efficace et surtout plus humaine. » Créée en 2017, Bien en

viager est aujourd’hui le leader suisse du secteur grâce à son expertise, son implication et sa bienveillance.

Quid des avantages ?

Dans un contexte économique tendu, le viager est une option financière pertinente pour les seniors désireux de profiter sereinement de leur logement et de leur retraite. « Alors que leurs revenus diminuent, ils doivent faire face à une augmentation des frais hypothécaires et des coûts de l’énergie et de la santé, souligne Geoffrey Pascal. Dans ces conditions, l’entretien de leur bien devient difficile et ils sont parfois contraints de déménager dans un logement plus petit. Grâce au viager, ils sont assurés de rester chez eux jusqu’à la fin de leur vie. » Le vendeur conserve en effet un droit d’usage et d’habitation de son logement. Il perçoit un capital à la signature du contrat puis une rente mensuelle, indexée sur le coût de la vie chaque année ou tous les deux ans. « Le plus souvent, poursuit Geoffrey Pascal, les propriétaires privilégient un bouquet sans rente et donc plus élevé. Cela leur permet de rembourser leur hypothèque et de sécuriser leur retraite. » Ils gagnent ainsi en confort et en tranquillité, à l’image de M.G, cliente de la région lausannoise : « Vendre en viager nous permet enfin de faire tout ce que nous ne pouvions plus faire. Avant, nous vivions à peine avec notre retraite, maintenant nous pouvons en profiter confortablement et en toute sécurité. En plus, nous avons pu régler notre succession de notre vivant. » La donation, c’est un autre avantage du viager. « On croit souvent que le

viager est réservé aux personnes n’ayant pas d’héritiers mais c’est faux, insiste Geoffrey Pascal. De son vivant, le vendeur peut verser tout ou partie de son capital à ses enfants pour les aider à concrétiser leurs projets. » Concrètement, comment ça marche ?

La vente en viager peut prendre différentes formes en fonction du type de bien, de l’âge des propriétaires, de leur canton de résidence, de leur besoin, de leur situation familiale et hypothécaire… « Nous trouvons pour chaque client la meilleure offre possible pour optimiser ce capital en sommeil que représente son habitation, précise Geoffrey Pascal. Les démarches sont complexes, il est donc nécessaire de faire appel à des spécialistes. » Estimation gratuite, montage et suivi du dossier, recherche et mise en relation avec des acquéreurs potentiels, mise à disposition d’un conseiller fiscal, rédaction des actes, Bien en viager accompagne ses clients de A à Z avec une approche sur mesure. Intervenant dans toute la Suisse romande, l’entreprise indépendante place l’humain et la satisfaction client au cœur de ses préoccupations, comme en témoigne B. de Lausanne : « Nous avons été très contents des services de Bien en viager. Notre interlocuteur a fait preuve d’un grand professionnalisme et s’est occupé de notre cas avec efficacité. L’affaire a été vite réglée, à la satisfaction de tous. Un accord entre les nouveaux propriétaires et nous-mêmes a rapidement été trouvé. Rapidité, discrétion, disponibilité, efficacité font partie des qualités que nous pouvons lui attribuer. »

L e viager apparaît comme une solution sûre et performante pour vivre pleinement sa retraite, à condition d’être bien conseillé. Les équipes de Bien en viager écoutent, expliquent, rassurent, et réalisent des estimations gratuites pour aider chacun à tirer le meilleur parti de son bien. L’avenir s’annonce plein de promesses…

Bien en viager Chemin des Recluses 8 1213 Petit-Lancy 022 575 66 66

Bien en viager by Free concept Avenue des Sciences 3 1400 Yverdon-les-Bains 024 524 33 33 info@viagers.ch viagers.ch

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Divorce en Suisse : comprendre la procédure et les enjeux du droit matrimonial

Avec un taux de divorce avoisinant les 41 %, la séparation des époux est une réalité fréquente en Suisse. Mais comment se déroule une procédure de divorce ? Q uels critères influencent la répartition des biens et l’attribution des pensions alimentaires ?

Pour éclairer ces questions, Me Xavier Diserens, avocat actif en droit matrimonial à l’Etude

Burysek & Diserens, apporte son expertise. Me Diserens, quelles sont les principales étapes d’une procédure de divorce ?

Les principales étapes d’une procédure de divorce sont souvent précédées d’une phase de conciliation. Les époux tentent de trouver un terrain d’entente, soit entre eux, soit par l’intermédiaire de leurs avocats. Si aucune solution n’émerge après un délai raisonnable, la procédure judiciaire devient inévitable.

La première étape consiste à déposer une demande de divorce, suivie d’une audience de conciliation. Lors de cette audience, les époux consignent par écrit les points d’accord dans une convention et les aspects non résolus – principalement la pension alimentaire, la liquidation du régime matrimonial, et la garde des enfants – continuent d’être débattus dans la procédure. À la suite de l’audience de conciliation, l’époux à l’origine de la demande dispose d’un délai pour la compléter. L’autre conjoint a, à son tour, la possibilité de répondre par écrit, puis le processus aboutit généralement à une ou deux audiences avant la décision finale. La durée moyenne d’une procédure de divorce

Brandreport • TotUP

varie de un à deux ans, mais peut s’allonger en cas de désaccord persistant. En favorisant un esprit de conciliation et une communication fluide, la procédure peut non seulement être simplifiée, mais aussi moins coûteuse. Comment les biens sont-ils répartis entre les époux en cas de divorce ?

En Suisse, la répartition des biens lors d’un divorce dépend du régime matrimonial choisi. Il en existe trois : la participation aux acquêts (régime ordinaire), la communauté des biens et la séparation des biens.

Avec la séparation des biens, chaque époux conserve ce qui lui appartient. En revanche, dans la communauté des biens, puisqu’il s’agit d’un pot commun, tout est partagé à parts égales. Quant à la participation aux acquêts, on fait la distinction entre les biens propres, qui incluent tout ce qui a été acquis avant le mariage, les héritages et les biens personnels, et les acquêts. Seuls ces derniers, qui englobent les actifs ou passifs générés à partir du revenu des époux durant le mariage, sont partagés.

Si un désaccord survient, une expertise notariale peut être requise. Le notaire est alors chargé de déterminer les actifs et passifs de chaque époux, tout en s’assurant que la liquidation respecte les dispositions légales et les droits de chaque partie.

Comment la garde des enfants estelle déterminée et quels sont les facteurs à prendre en compte ?

La garde des enfants est déterminée en fonction de plusieurs facteurs, avec pour priorité l’intérêt de l’enfant. Plusieurs configurations sont possibles : la garde peut être confiée à l’un des parents, à l’un ou l’autre, ou, dans de rares cas, déléguée à un tiers si aucun des parents n’est jugé apte à s’en occuper.

La tendance actuelle favorise la garde partagée. Pour qu’une garde alternée soit envisagée, plusieurs critères doivent être remplis. Les capacités pratiques des parents, notamment leur disponibilité et la proximité de leurs domiciles, jouent un rôle important. Il est également essentiel que chaque parent dispose d’un logement adéquat, offrant des conditions de vie stables et adaptées aux besoins de l’enfant. Finalement, l’avis de l’enfant, dès l’âge de 11-12 ans, est pris en compte, souvent à travers un rapport d’évaluation. Enfin, une entente minimale entre les parents est nécessaire pour assurer un environnement harmonieux. L’objectif est de permettre à l’enfant de maintenir des liens équilibrés avec ses deux parents, ce qui est jugé bénéfique pour son développement. Les pères doivent malheureusement encore aujourd’hui fournir plus d’efforts pour convaincre de leur compétence parentale.

Comment déterminer la pension alimentaire pour les enfants ?

Le type de garde joue un rôle central dans sa détermination. En cas de garde partagée, il n’y a généralement pas de pension, sauf si une importante disparité existe entre les situations financières des parents. Si la garde est attribuée à un seul parent, celui qui bénéficie du droit de visite devra verser une pension pour contribuer à l’entretien de l’enfant.

Prioriser la petite enfance

Le calcul de la pension prend en compte les coûts directs liés à l’enfant : le minimum vital, une part du loyer, les primes d’assurance maladie, les repas, les transports et les activités de loisirs. Une fois ces coûts appréciés, on en déduit les allocations familiales pour obtenir le montant net à verser. Le minimum vital est de 400 CHF jusqu’à l’âge de 10 ans, et 600 CHF au-delà. En général, la pension moyenne se situe autour de 1’000/1’200 CHF par mois, avec des ajustements évidemment possibles en fonction du niveau de vie des familles et des besoins spécifiques des enfants. Quels sont les droits et obligations des époux en matière de pension alimentaire post-divorce ?

En matière de pension alimentaire post-divorce, le principe du « c lean break » prévoit que le divorce mette fin aux obligations entre époux. Cependant, dans la pratique, cette rupture n’est pas toujours immédiate, notamment si le mariage a eu une influence significative sur la vie des époux. Si l’un d’eux n’est pas financièrement autonome après de nombreuses années de mariage ou en raison de la présence d’enfants, l’époux ayant une meilleure situation financière peut alors être tenu de verser une contribution d’entretien à l’autre, afin de compenser un déséquilibre économique. Cette pension vise à permettre à l’époux désavantagé de retrouver une autonomie financière dans un délai raisonnable.

Interview Maévane Mas

Quand Kristina Babina s’intéresse au secteur de la petite enfance en Suisse, elle fait les choses très sérieusement. Étude de marché, création d’une holding, cette « serial entrepreneur » déborde d’idées et d’énergie.

Prendre connaissance du parcours de Kristina Babina peut donner le tournis. À 35 ans, la jeune femme a déjà à son actif l’ouverture de sept crèches privées dans les cantons de Vaud, de Genève et de Fribourg, réunies au sein du réseau TotUP. Elle avait 29 ans lorsque la première a ouvert en 2018. Aujourd’hui, TotUP compte près de 150 collaborateurs. Prochaine étape : l’ouverture de franchises appliquant la pédagogie TotUP rodée et validée par les parents. À ces structures d’accueil préscolaires s’ajoute une école primaire bilingue et un centre sportif, avec une salle réservée aux adultes et une autre aux enfants, ainsi qu’un salon de beauté. Mais ce n’est pas tout ! Afin de compléter le catalogue des prestations et services, citons encore les camps durant les vacances scolaires et les formations certifiées par EduQua. Leur originalité ? Certaines de ces formations sont ouvertes aussi bien aux parents qu’aux professionnels, « ce qui rend les échanges beaucoup plus productifs ».

Un rêve qui se réalise

La jeune femme tire sa motivation de son expérience personnelle : « J ’étais moi-même une enfant hyperactive, mais cette particularité n’a jamais été prise en compte. Résultat: je ne me suis jamais sentie bien à l’école, dans mon pays natal, la Russie, comme en Suisse, à Lugano, où je suis arrivée à l’âge de 13 ans. » Après avoir obtenu son bachelor à l’École Hôtelière de Lausanne, elle poursuit ses études à la Haute école de gestion de Fribourg. Dans le cadre de son master, elle réalise une étude de marché sur le secteur de la

petite enfance en Suisse, en comparant les systèmes en place au Japon, au Canada, en Russie au RoyaumeUni. Un mémoire de fin d’études dans lequel elle relève les lacunes du système suisse et souligne l’importance d’une approche centrée sur l’éveil et le développement de l’enfant dès son plus jeune âge – et qui décroche le 1er prix de sa promotion.

« Très jeune, je rêvais déjà de créer des établissements où chaque enfant puisse se sentir comme un être à part entière. Pour moi, les spécificités des enfants ne sont pas problématiques. Au contraire, elles représentent une force. La question, c’est comment exploiter cette force ? Et comment la diriger vers un objectif positif. J’avais le désir de créer un espace qui priorise les besoins particuliers des enfants, qu’ils soient hypersensibles, légèrement autistes ou qu’ils aient un défaut de motricité. »

La signification de l’acronyme TotUP est déjà un programme. Il est formé des initiales des verbes anglais Test, Observe, Thrill, Unravel, Progress (Tester, Observer, Émouvoir, Démêler, Progresser), qui sont les étapes clés de l’épanouissement de l’enfant. Bilinguisme, détection d’intérêt et durabilité Toutes les crèches TotUP sont bilingues. D’une part, parce qu’il s’agit d’accueillir des enfants de différentes nationalités, mais aussi pour que tous les enfants puissent avoir des connaissances de base en anglais. La jeune chef d’entreprise insiste sur le fait que les cinq premières années d’apprentissage sont décisives : « L es connaissances apprises jusqu’à 5 ans sont stockées dans la mémoire dormante et elles peuvent en quelque sorte être réactivées, même des années plus tard. »

Par ailleurs, avant 5 ans, les enfants sont attirés par des activités correspondant à leur intérêt naturel. À cet âge, ils n’ont pas encore développé de forts liens d’amitié, et les contraintes n’ont pas de prise sur eux. Kristina Babina cite un exemple : « Dites à un enfant de 3 ans: « maintenant tu vas dessiner.» Il va peut-être le faire pendant 5 ou 6 minutes et puis il va arrêter. Il ne se laisse pas influencer.

C’est pourquoi il est très important d’observer les enfants, pour comprendre quels sont leurs intérêts naturels. Notre principe est de donner accès à toute une palette d’activités, danse, jardinage, atelier de cuisine, yoga, etc. On observe quelle activité l’enfant va aborder par lui-même, donc celle pour laquelle il restera motivé.»

Kristina Babina a récemment porté son message aux Nations Unies lors d’une intervention dans le cadre du congrès mondial des petites et moyennes entreprises. Ses propos reflètent sa conviction: « On essaie de persuader les populations adultes de vivre de façon plus écologique, mais passé un certain âge, les habitudes sont bien ancrées. Par contre, des valeurs intégrées depuis le plus jeune âge forgent des comportements qui persistent tout au long de la vie. » Toutes les crèches TotUP dispose d’un jardin où les enfants sont initiés à la culture potagère avec des professionnels de la permaculture. Ils voient les légumes pousser, les récoltent et les cuisinent. « Ils apprennent ainsi qu’avec des légumes on peut faire des plats très beaux et très bons. »

Une situation qui n’évolue guère

Lorsque Kristina Babina a fondé TotUP, il y avait 3500 enfants sur les listes d’attente des garderies genevoises. Ils sont environ 3200 aujourd’hui. Elle-même est devenue mère en 2022 : « Je me suis inscrite dans ma propre structure à ma troisième semaine de grossesse, mais je suis restée sur la liste d’attente pendant 6 mois avant d’obtenir 2 jours ½, et une année pour avoir un temps complet.» La principale difficulté, selon elle, est qu’il manque une volonté politique pour développer les structures préscolaires. L’État est incapable de garantir une place en crèche à tous les enfants, mais il voit le secteur privé comme un concurrent. Le canton de Fribourg fait toutefois figure d’exception par rapport au reste de la Suisse romande. Les responsables politiques y encouragent les collaborations privé-public. « Il faut que les États comprennent que les investissements réalisés dans l’éducation préscolaire ont des conséquences considérables. Pensons simplement que le cerveau atteint 80 % de sa taille adulte à 5 ans ! ».

Pour en savoir plus : totup.ch

Image iStockphoto/AndreyPopov
Me Xavier Diserens Avocat actif en droit matrimonial, Etude Burysek & Diserens
Kristina Babina Fondatrice du groupe TotUP

Qualité, compétence et tradition

Fondée en 1958, Aprotec est une entreprise familiale spécialisée dans l’éclairage de secours et de sécurité. En 65 ans, trois générations se sont succédées à la tête de l’entreprise. Labélisée Swiss Made en 2012, Aprotec puise sa force dans ses racines basées sur la qualité, la compétence et la tradition. Aujourd’hui, la PME carougeoise fait écho aux valeurs du label et construit son histoire autour du Swiss Made.

La qualité est la première notion qui s’associe au Swiss Made et elle fait partie des exigences prioritaires d’Aprotec. Évoluant dans une industrie où les normes et réglementations sont nombreuses, l’ensemble des produits de la gamme Aprotec doit remplir un cahier des charges aux standards élevés. Les armoires d’énergie sont assemblées à la main dans les ateliers de Carouge pour répondre aux demandes sur mesure de chaque commande et s’assurer du fonctionnement optimal de toutes les installations confiées.

Aprotec est avant tout une entreprise de service et c’est aussi sur ce plan que les exigences en matière de qualité sont posées. Chaque nouveau technicien, avant de partir sur le terrain pour remplir sa mission de maintenance, reçoit une formation par l’un de ses pairs de plus de trois mois. Il est non seulement question de sceller les qualités techniques des prestations futures, mais aussi d’offrir un enseignement poussé sur ses valeurs, être APRO, où le savoir-être et la bienveillance sont centraux. Plus généralement, de nombreuses mesures sont mises en place afin de construire un esprit d’équipe où toutes et tous remplissent leurs missions et deviennent progressivement des ambassadrices et ambassadeurs de la maison. Pour une présentation irréprochable, chaque membre de l’entreprise reçoit une série d’équipements brodés aux couleurs de la PME.

La notion de compétence raisonne ici aussi bien à l’externe qu’à l’interne. Comme le dit souvent la directrice générale, Anne-Sophie Dunand-Blaesi : « il faut s’entourer des meilleurs pour réussir ». En 2021, l’entreprise familiale rédige dans le cadre de son accession au répertoire Swiss Triple Impact, une charte fournisseurs et partenaires et s’engage à ce que plus de 80 % d ’entre eux signent ce document. Cette charte demande à ses parties prenantes de répondre à des exigences élevées sur différents sujets tels que la qualité

des produits et services, les pratiques commerciales, le respect des lois et des réglementations, la santé et la sécurité au travail ainsi que la responsabilité sociétale des entreprises. Aprotec est persuadée que c’est en étendant les exigences que les spirales ascendantes sont créées. Si la guerre des prix incite à chercher des fournisseurs lointains, la maison garde comme valeur forte le local. Durant la crise du COVID, la PME a ainsi pu répondre à l’ensemble des commandes adressées sans limite de stock ou

délai de livraison. Cette valeur a poussé Aprotec dès 2023 à se fournir en batteries principalement en Europe auprès d’entreprises pratiquant le recyclage des matériaux nécessaires à leur production.

En interne, la notion de compétence est également importante. La direction lance en 2021 l’AproAcadémie, département indépendant qui veille sur la formation continue. Cette structure permet de garantir le meilleur niveau de formation des effectifs

sur l’ensemble des normes et compétences liées au métier. Parallèlement, des cours de sensibilisation à diverses thématiques (tri des déchets, reforestation, intelligence artificielle, nutrition, etc.) sont offerts tout au long de l’année à l’ensemble des équipes. L’entreprise familiale, aussi soucieuse du bien-être de ses employées et employés, offre la possibilité de réaliser des rêves un peu fous : formation de professeur de yoga, marathon des sables, CAS en développement durable, etc. Ces parcours n’entrent pas clairement dans la fonction professionnelle mais permettent de grandir et d’acquérir toute forme de compétence.

Finalement, le Swiss Made appelle aussi l’idée de tradition. Une notion qui prend tout son sens pour l’entreprise familiale. Aprotec place le bien-être de ses équipes au cœur de sa politique du personnel. Rejoindre la maison s’apparente à entrer dans une famille : loin d’être un numéro sur une longue liste, la nouvelle recrue commence par un parcours découverte au travers de l’ensemble des départements pour en comprendre tous les fonctionnements et connaître personnellement chaque membre. Une AproMarraine ou un AproParrain lui est désigné afin de l’initier à la culture d’entreprise. L’année est rythmée par de nombreux événements interne pour développer la solidarité, l’empathie et la cohésion : sortie en haute montagne, visite de ruches, découverte de l’univers horloger, repas en familles, tout le monde trouve un moment qui lui plaît. Cet amour pour les moments partagés marque une différence fondamentale pour le management. Une tradition familiale bien gardée !

S i Aprotec est labelisée Swiss Made en 2012, Eugène Blaesi, grand-père fondateur avait depuis longtemps inscrit les valeurs clés de ce gage de qualité dans les gènes de l’entreprise familiale. Le père, Michel Blaesi, transmet avec justesse et précision une attitude que sa fille, Anne-Sophie Dunand-Blaesi, peut aisément perpétuer : Hop Swiss !

21 propositions

Ateliers

Cinéma

VENEZ EN FAMILLE

Spectacles

Anne-Sophie Dunand-Blaesi (3 génération) recevant les clefs d’Aprotec de Michel Blaesi (2 génération).

Plus de 60 ans de tradition

Lors de la création de la brasserie Boxer en 1960, le chien de race boxer du propriétaire lui a inspiré son nom et son logo. Aujourd’hui, le chien est toujours présent sur le bouchon de la bouteille à fermeture mécanique.

Le fondateur Albert Heusser a utilisé son chien Aramis pour le logo, afin de donner à son entreprise les mêmes qualités que son chien : loyauté, fidélité et ténacité. Il voyait ces aspects positifs dans le caractère de son chien et voulait absolument que ces qualités soient cultivées dans sa brasserie. La brasserie a été fondée par l’homme d’affaires thurgovien Albert Heusser en 1960 à Lausanne sous le nom de Brasserie du Boxer S.A. Elle a commencé à produire de la bière en 1962 à Romanel-sur-Lausanne. Heusser était un adversaire déclaré du cartel de la bière. De 1935 à 1991, la convention des brasseries suisses a marqué le marché de la bière locale sous le nom de cartel de la bière. Celui-ci réglementait le marché de la bière en ce qui concerne l’attribution des régions, les produits, les prix et la publicité collective des brasseries. 59 concurrents y ont adhéré. L’époque étant marquée par la guerre et les crises, la convention a été mise en place pour permettre aux brasseries suisses de s’approvisionner en matières premières en quantité suffisante. En raison du manque cruel de matières premières, les brasseurs ont dû abandonner le houblon et le malt pour se tourner vers le riz, le maïs ou le millet. Mais la qualité de la bière a diminué. C’est ainsi que le gouvernement est venu en aide aux brasseurs en leur fournissant les matières premières et en les répartissant équitablement. Les brasseurs bénéficiaient ainsi d’une grande sécurité de planification. En outre, le marché national était protégé des bières étrangères grâce à des coûts d’importation élevés.

Boxer Old

d’alcool, 50 cl Type de bière : bière lager Arôme de houblon : 1/5 Amertume : 1/5 Arôme de malt : 2/5

Dans les années 1960, la résistance a commencé à se manifester. La situation des Suisses était meilleure à cette époque et la convention était de plus en plus remise en question. En effet, certains brasseurs souhaitaient fabriquer leur propre bière.

C’était le cas d’Albert Heusser avec sa nouvelle brasserie : il a délibérément opté pour une taille de bouteille différente (5 dl) par rapport à la norme du cartel (6 dl) et a utilisé d’autres contenants. Concernant les exigences relatives aux propriétés de la bière, il n’a pas non plus respecté les règles de la convention des brasseurs de bière : avec la Boxer Old, il a fait brasser une « Spezli », la

Boxer Hiver

5,6 % d’alcool, 33 cl Type de bière : bière ambrée de style viennois

Arôme de houblon : 1/5

Amertume : 2/5 Arôme de malt :

version suisse de la Pils. Cette bière a été bien accueillie dans tout le pays. Aujourd’hui encore, la Boxer Old est très appréciée. La bouteille à bouchon mécanique est unique, notamment grâce à la représentation d’Aramis.

Avec la Blonde, Boxer propose une bière lager non filtrée dans son assortiment. La capsule à anneau permet aux amateurs de déguster une gorgée de la meilleure bière, même sans décapsuleur.

Depuis fin 2012, la bière Boxer est brassée sur le site de l’ancienne source minérale Arkina à Yverdonles-Bains. En 2018, la brasserie Doppelleu AG de Winterthour a racheté l’entreprise. Malgré le rachat, le site de production est toujours en service.

Ce mariage avec la brasserie suisse alémanique a donné à Boxer un coup de pouce en matière d’innovation : au lieu de ne brasser que des bières de fermentation basse comme c’était le cas jusqu’à présent, Boxer a élargi sa gamme de produits à des bières spéciales de fermentation haute. Dans la bière de fermentation haute, la levure est poussée vers le haut par le dioxyde de carbone produit pendant le processus de brassage. En revanche, dans les bières de fermentation basse, comme la lager, la levure descend pendant la fermentation.

La famille de bières Chopfab Boxer actuelle s’est donc enrichie de quelques bières : la Boxer Blanche est une bière blanche rafraîchissante

à l’arôme fruité d’agrumes. La Brunette est un classique à l’arôme discret de caramel et a déjà reçu plusieurs prix. La Boxer Pale Ale est une bière de fermentation haute fruitée et légèrement âpre. Et la Boxer Hiver, disponible uniquement en hiver, une ambrée de style viennois, procure des instants de plaisir à votre palais pendant la saison froide.

Chopfab Boxer

Bière artisanale de Winterthour et d’Yverdon www.chopfabboxer.ch

Brasserie Yverdon Avenue des Sports 11 1400 Yverdon-les-Bains +41 24 425 53 53 yverdon@chopfabboxer.ch

malt : 2/5

Boxer Brunette

5,2 % d’alcool, 33 cl Type de bière : bière spéciale brune

Arôme de houblon : 2/5

Amertume : 2/5

Arôme de malt : 4/5

Boxer Pale Ale

5,2 % d’alcool, 33 cl Type de bière : Pale Ale

Arôme de houblon : 4/5

Amertume : 3/5

Arôme de malt : 3/5

Formation continue en laboratoire : renforcer ses compétences pratiques en chimie et biologie

Dans un environnement scientifique en perpétuelle évolution, il devient crucial pour les professionnels du laboratoire de maintenir à jour leurs compétences techniques et pratiques. Les nouvelles technologies et les méthodes de pointe bouleversent régulièrement les pratiques en chimie et biologie. Dans ce contexte, l'Unité de Formation des Apprentis (UFA) de l’Université de Genève propose une formation continue unique, intitulée Pratiques en laboratoire de chimie et biologie, conçue spécifiquement pour répondre aux besoins croissants des professionnels de laboratoire.

Cette formation a été pensée pour ceux et celles qui souhaitent non seulement consolider leurs acquis mais également acquérir de nouvelles compétences pratiques immédiatement applicables dans leur cadre de travail. En effet, selon des études réalisées par l’Association genevoise pour les métiers de laboratoire (Agemel), plus de 50 % du personnel en laboratoire exprime un besoin urgent de formations pratiques pour s’adapter aux nouvelles exigences du secteur. En réponse, près de 90 % des entreprises membres de l’Agemel affirment souhaiter que leurs employés puissent bénéficier de formations continues qualifiantes. Cette demande croissante pour des compétences techniques à jour reflète les besoins d’un marché en évolution rapide, où l’expertise en laboratoire devient un facteur clé de succès pour les entreprises.

La formation continue Pratiques en laboratoire de chimie et biologie se distingue par sa forte dimension pratique, avec 75 % du temps de formation dédié aux travaux en laboratoire. Les participants sont amenés à travailler avec les dernières technologies, à suivre des protocoles et à appliquer des méthodes concrètes dans des domaines aussi variés que la biologie moléculaire, la culture cellulaire, ou encore la chromatographie. Cette immersion permet d’acquérir une maîtrise approfondie des techniques désormais incontournables dans les secteurs de la recherche et du développement. De plus, la formation offre l’opportunité d’adopter une démarche de qualité rigoureuse dans l’exécution des tâches de laboratoire, une compétence de plus en plus valorisée par les employeurs. L’approche pédagogique de cette formation repose sur un équilibre entre théorie et pratique. L’enseignement théorique, bien que condensé, est directement appliqué dans le cadre des exercices pratiques. Les participants sont ainsi constamment en situation d’apprentissage actif, avec des modules dispensés en petit groupe pour

garantir une attention personnalisée et un encadrement de qualité. Cette méthode permet de mieux assimiler les connaissances et d’établir des liens concrets entre la théorie et la réalité des laboratoires. Que ce soit dans l’extraction d’ADN, l’utilisation du système CRISPR/Cas9, ou encore l’analyse chromatographique, les participants sont formés aux techniques de pointe par des experts dans le domaine.

La grande flexibilité de cette formation est un autre de ses atouts majeurs. Elle a été conçue pour s’adapter aux contraintes professionnelles des participants. En effet, les modules peuvent être suivis de manière indépendante, permettant ainsi à chacun de choisir les cours les plus pertinents pour leurs besoins actuels, sans engagement dans un cursus complet. Cette souplesse permet également de suivre la formation en cours d’emploi, sans interrompre son activité professionnelle. Pour ceux et celles qui souhaitent aller plus loin et valider formellement leurs acquis, la formation offre également la possibilité d’obtenir une microcertification délivrée par l’Université de Genève, avec un maximum de huit crédits ECTS. Cette certification constitue un atout considérable pour renforcer son CV et améliorer son employabilité.

La formation s’adresse à un large public de professionnels. Elle concerne aussi bien les laborantins, les techniciens de laboratoire, que les chercheurs et ingénieurs qui souhaitent renforcer leur expertise technique. Elle est également ouverte aux étudiants en formation dans les métiers de laboratoire qui souhaitent compléter leur cursus par des compétences supplémentaires. Cette diversité de profils favorise des échanges enrichissants entre les participants, chacun apportant son expérience et ses perspectives, créant ainsi une dynamique d’apprentissage collaborative et stimulante.

Outre les compétences techniques, cette formation (avec les travaux ECTS) accorde une attention particulière aux compétences transversales, telles que la communication des résultats expérimentaux ou l’adoption de bonnes pratiques de laboratoire. En apprenant à interpréter des données complexes et à les présenter de manière claire et précise, les participants développent des aptitudes indispensables pour travailler efficacement au sein d’une équipe multidisciplinaire. La formation vise également à sensibiliser les professionnels aux enjeux

L’héritage d’un savoir-faire

Association des producteurs des Viandes séchées du Valais IGP

En respectant la tradition, chaque producteur élabore son produit avec de la viande haute qualité 100% suisse et son propre mélange d’épices. Le secret d’un goût incomparable à chaque morceau de viande séchée, de jambon cru ou de lard sec IGP du Valais.

de sécurité et de qualité en laboratoire, en adoptant des protocoles stricts pour minimiser les risques et optimiser la reproductibilité des expériences.

Les inscriptions sont désormais ouvertes pour la session 2024/2025, avec des réductions tarifaires pour les personnes employées dans une entreprise genevoise ou inscrites à une caisse de chômage genevoise, rendant cette formation accessible au plus grand nombre.

En résumé, la formation continue Pratiques en laboratoire de chimie et biologie de l’Université de Genève représente une opportunité unique pour les professionnels souhaitant améliorer leur employabilité, rester à la pointe des innovations technologiques et développer des compétences pratiques immédiatement utilisables dans leur quotidien. Avec ses modules flexibles, son accent sur la pratique et sa microcertification reconnue, cette formation se positionne comme un véritable levier pour accélérer sa carrière dans les domaines scientifiques.

Pour plus d'informations sur les modalités d'inscription et les détails des modules : unige.ch/formcont/cours/pratiques-laboratoire

Découvrir les produits viandesechee.ch

L’art de sélectionner les épices et vanilles d’exception

Créée en 2007 à Morges et depuis 2012 à Genève, Spices and Vanilla perpétue et préserve l’extraordinaire héritage du commerce des épices et propose une gamme unique et originale de vanilles et d’épices d’une grande qualité en plus d’un éventail d’épicerie sucrée et de vins provenant des meilleures régions productrices au monde. Interview avec le fondateur, Yoann Cassam Chenaï.

Yoann Cassam, Spices and Vanilla est avant tout une histoire d’héritage familial. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Je suis issu d’une famille de commerçants chinois et indiens. Mon arrière-grand-père indien a quitté son pays pour venir s’installer à Madagascar, qui était à l’époque une colonie française. Il s’y est établi et a ouvert une première épicerie qui proposait différents produits à la vente comme de l’artisanat ou de la nourriture. Très rapidement, ils se sont spécialisés dans le commerce d’épices. L’île de Madagascar était en effet un lieu très propice pour cette activité puisqu’elle regorge d’une grande variété d’épices, dont certaines que l’on ne peut trouver ailleurs. C’est ainsi que le commerce d’épices a commencé dans ma famille. Celui-ci a ensuite pris de l'ampleur : mon arrière-grand-père a établi des comptoirs dans les principales villes où il collectait des épices. Ma famille ne possède pas de plantations. Nous nous spécialisons dans la collecte des épices, leur sélection, leur calibrage, leur séchage et leur affinage avant de les revendre. Mon grand-père et mon père ont pris la relève de mon arrière-grand-père, et aujourd'hui, ce sont mon frère et mon cousin qui dirigent l'entreprise familiale.

Comment en êtes-vous venu à vous lancer dans cette aventure ?

Même si je n’ai jamais travaillé dans l’entreprise familiale, j’ai grandi jusqu’à mes neuf ans à Madagascar et ai passé beaucoup de temps dans les entrepôts d’épices quand j’étais jeune. J’ai ainsi toujours été imprégné par ces odeurs et très proche de ce commerce. Cependant, je n'ai pas emprunté ce parcours lors du choix de mes études. J'ai commencé par décrocher un diplôme en ostréiculture, puis j'ai poursuivi avec des études en commerce international. Par la suite, il a fallu que je détermine dans quel secteur de la vente je souhaitais me spécialiser. Je me suis alors orienté vers les achats, ce qui m'a conduit en Suisse, où j'ai intégré l'École hôtelière de Lausanne en tant qu'acheteur de boissons. Trouvant ce métier trop monotone, j'ai rapidement décidé de le compléter par la création d'une entreprise. C'est ainsi qu'est née Spices et Vanilla en 2007. Comment vous est venu le nom « Spices and Vanilla » ?

Le mot « épices » parce que je souhaitais ouvrir un commerce d’épices et « vanilla » par selon moi, la vanille est une épice qui doit être différenciée des autres. Je pense d’ailleurs que cette dernière est encore trop méconnue du grand public. Beaucoup de personnes connaissent la vanille mais n’ont aucune idée du nombre de vanilles différentes qui existe et leurs particularités. À travers ce nom, j’ai eu envie de la mettre en valeur.

Spices and Vanilla propose des vanilles et épices provenant de différentes régions du monde. Comment les sélectionnez-vous ?

J’ai créé Spices et Vanilla à taille humaine. Mon principe est simple : je ne vends que les épices que j’aime. Mon objectif principal est de partager une passion et de proposer des épices de la meilleure qualité possible à mes clients. J’ai la chance de ne pas vivre de cette activité, j’ai donc moins la pression de la rentabilité que d’autres entrepreneurs. Je peux ainsi mettre l’accent sur la qualité. Je ne choisis que des épices qui ont été cultivées correctement, sans engrais, sans pesticides et qui n’ont pas été traitées. Et pour trouver cette qualité, il faut voyager.

Le voyage tient donc une place importante dans votre commerce. Comment réussissez-vous à jongler entre déplacement et présence en boutique ?

La culture du voyage est en moi depuis toujours. Je suis Indien-Chinois, je suis né à Madagascar et j’ai fait mes études en France. J’ai ainsi toujours beaucoup voyagé et j’ai l’habitude de me déplacer souvent. Dans le commerce d’épices, le voyage est indispensable. Il est très important de comprendre la culture du pays dans lequel on achète des épices. Il faut rencontrer les producteurs et comprendre leur culture. Les épices ne sont pas là où elles sont par hasard. Elles y sont arrivées grâce à l’implantation de civilisations, d’histoires familiales, etc. J’ai donc besoin de m’imprégner de cette culture pour sélectionner les épices que je souhaite mettre en vente à mon tour. C’est sûr que c’est une organisation. Heureusement, je suis de nature dynamique, donc cela ne me dérange pas de devoir faire beaucoup de choses à la fois. Pour ce qui est des voyages, je les fais en famille. Cela me permet de sélectionner les meilleurs produits tout en passant du temps avec ma femme et mes deux fils. Concernant ma boutique, celle-ci fonctionne comme un showroom. Cela me permet de recevoir les clients uniquement sur rendez-vous afin de pouvoir m’organiser au mieux. Je fais également les livraisons en

Et vos producteurs : qui sont-ils et comment les choisissez-vous ? Dans le monde des épices, il y a des niveaux de qualité que l’on appelle des « grades ». Le meilleur est le grade « A ». Lorsque je vais voir un producteur, je demande à voir le type de grade de qualité qu’il propose. Je cherche systématiquement des producteurs qui vont me garantir un seuil de qualité très élevé. Je leur demande d’ailleurs de me proposer leurs meilleurs produits. Je souhaite que mes épices et mes vanilles soient à la hauteur de l’exigence du marché suisse. Outre la qualité, je fais également attention à la manière dont ils produisent les épices, s’ils les traitent ou non. C’est très important pour moi que les épices aient été cultivées correctement et le plus naturellement possible.

Vanille de Madagascar, vanille Bourbon… Comment peut-on les reconnaître et les identifier ? Contrairement à ce que l’on croit, la vanille Bourbon et la vanille de Madagascar sont les mêmes.

Aujourd’hui quand on parle de vanille « Bourbon », on parle de vanille qui est produite autour de l’île de Madagascar. Cela peut donc inclure la vanille de Madagascar, la vanille des Seychelles, la vanille de la Réunion, la vanille des Comores, etc. On parle également de « vanille Bourbon » pour par ler d’un certain type d’affinage de la vanille en caisse en bois : c’est un procédé particulier.

De nombreuses régions du monde produisent donc cette vanille en reproduisant ce procédé.

Ensuite, pour comprendre les différents types de vanille qui existent, il faut avant tout savoir que la vanille est une orchidée. La seule orchidée qui donne des fruits. Il existe ainsi plusieurs orchidées de vanille. Dans le commerce des épices, on en cultive trois principales : la vanille de Madagascar (vanilla planifolia), la vanille de Tahiti (vanilla tahitensis) et la vanille du Mexique (vanilla pompona).

Personnellement, je propose environ quatre à cinq vanilles différentes à la vente chaque année. Je les choisis en fonction de mes voyages et de la disponibilité des stocks.

Concernant les épices, quelles sont celles qui composent votre gamme ?

Notre gamme est constituée d’environ 120 épices et mélanges d’épices. Elle s’articule autour de trois produits les poivres et les baies, les épices pures et les mélanges d’épices. Concernant la dernière catégorie, j’imagine les mélanges moi-même, je fais les recettes et les envoie ensuite à un atelier qui se trouve en Inde afin qu’ils produisent les mélanges. Cela me permet d’avoir des mélanges composés d’épices extrêmement fraîches. Les épices sont cultivées et mélangées sur place. Cela me garantit un mélange de grande qualité.

Vendez-vous vos produits à des professionnels, des particuliers ou aux deux ?

Les deux. Les particuliers peuvent commander en ligne ou trouver mes produits chez des commerçants partenaires. Concernant les professionnels, ce sont mes clients principaux. Je vends beaucoup d’épices à des restaurateurs ou à des chefs. Là encore, je ne vends qu’à des personnes avec qui je m’entends bien et qui partagent la même passion pour les épices de haute qualité.

À travers Spices and Vanilla, quel savoir-faire souhaitez-vous transmettre à vos clients ?

La volonté principale est de proposer une sélection d’épices que l’on ne peut pas voir ailleurs. Je souhaite casser les codes du commerce d’épices traditionnel et proposer une gamme d’une qualité d’exception à mes clients. Cela se voit même dans l’identité graphique que j’ai choisie : un logo épuré, élégant, qui tente de refléter la finesse que je souhaite donner à ma sélection.

Et le « Made in Switzerland » dans tout ça ? Même si pour le moment je ne produis pas la plus grande partie de mon stock localement, j’ai commencé il y a deux ans et demi une plantation de baies, ici, sur un terrain dans le Valais, à Martigny. Avec l’un de mes associés, nous avons ainsi planté une centaine de « faux poivres » issus de trois variétés de baies différentes. Cela veut dire que d’ici deux ans je devrais être complètement autonome sur ces variétés. L’avantage est que notre terrain est déjà certifié biologique. Nous pourrons ainsi proposer des baies bio à la vente. Dans le futur, nous souhaitons faire grandir cette plantation en gardant toujours la qualité comme objectif principal.

D'autres projets pour la suite ?

La gamme est amenée à s’étendre avec des baies de goji plantées en Suisse. De manière générale, j’ai pour ambition de produire de plus en plus localement à l’avenir. C’est un objectif ambitieux mais honorable et j’ai envie de me lancer ce challenge !

Plus d'informations sur www.spicesandvanilla.com

Yoann Cassam Chenaï Fondateur, Spices and Vanilla
©FOODidea

Pour se régaler en automne : un émincé de poulet aux pet its pois locaux

L'automne est traditionnellement la saison des plats copieux. Pour tous ceux qui aiment aussi manger sans viande sans pour autant renoncer au plaisir, The Green Mountain propose une alternative délicieuse et régionale. En effet, leurs émincés de « poulet » nommés « P lantbased Chicken Chunks » et « Paprika Chunks » sont désormais exclusivement fabriqués à partir de protéines végétales suisses.

Lorsque les feuilles deviennent dorées et que les températures baissent le soir, l'envie de manger des plats réconfortants se fait sentir chez de nombreuses personnes. Et pour cela, pas besoin de se rabattre sur la viande : avec ses filets, ses escalopes, ses saucisses et ses jambons de qualité supérieure sans ingrédient animal, The Green Mountain propose désormais un vaste choix d'alternatives savoureuses à base de plantes et de légumineuses. Avec ses produits, la start-up de Landquart a conquis en peu de temps les cuisines suisses et a également convaincu les jurys de spécialistes : les aliments à base d'ingrédients purement végétaux ont déjà remporté de nombreux prix.

Mais un détail pesait jusqu'ici sur l'estomac des pionniers : les matières premières telles que les protéines de soja, de blé et de pois - la base des aliments à base de viande végétale - ne sont guère utilisées en Suisse et sont souvent importées. « Nous voulions changer cela et fabriquer ainsi nos produits de manière encore plus durable », souligne Andreas Messerli, responsable de l'agriculture chez The Green Mountain. Les matières premières régionales ont joué un rôle central dans cette démarche. C'est pourquoi la manufacture a lancé un projet pilote avec des agriculteurs du Liechtenstein et de Suisse pour y cultiver des pois jaunes. « Contrairement aux pois verts, ceux-ci sont jaunes, durs et de véritables bombes protéinées », explique Andreas Messerli, qui ajoute : « L es pois jaunes sont des plantes frugales, qui n'ont pas besoin d'engrais et qui sont habituées à notre climat ». L'essai a été un franc succès et s'est distingué par une culture sans problème et des rendements prometteurs. « Mais le plus important pour nous est une qualité élevée constante, c'est ce qui nous a finalement convaincus », ajoute l'expert agricole.

Depuis septembre, les « Swiss Chunks », entièrement

« Swissmade », sont en vente dans le commerce de détail local. La chaîne de production de ces friandises a ainsi pu être entièrement relocalisée en Suisse.

Le goût fait toute la différence

La provenance régionale et la durabilité sont essentielles pour la préservation de

l'environnement mais elles ne sont pas automatiquement synonymes de plaisir dans l'assiette. C'est pourquoi l'équipe de The Green Mountain a soumis ses nouveaux produits à un test de résistance particulier : le grand chef suisse et champion du monde de cuisine Mario Garcia a été l'un des premiers à tester les « c hunks suisses » et il a été enthousiasmé par leur texture, leur goût et leurs multiples possibilités d'utilisation. Et comment les créateurs du produit préfèrent-ils leur dernière invention ? L a directrice technologique

Oxana Aldrian n'a pas besoin de réfléchir longtemps : « I l est préférable de les faire revenir à feu vif et de les assaisonner finement pour qu'ils soient vraiment croustillants. Je préfère les accompagner de riz ». Andreas Messerli préfère quelque chose de plus copieux : « Je les fais r evenir avec des champignons, je déglace avec du vin blanc et j'affine le tout avec de la crème et de la sauce de rôti. Je l'accompagne de röstis faits maison, de petits pois et de carottes. C’est un excellent menu que mes enfants adorent ». Cette préparation convient aussi parfaitement à la saison actuelle.

Ce n’est que le début

Les « Chic ken Chunks » régionaux ne marquent que le début de l'opération « tous les ingrédients sont produits en Suisse », comme l'explique

The Green Mountain propose désormais un vaste choix d'alternatives savoureuses à base de plantes et de légumineuses.

Zéro viande. Vraiment suisse.

Andreas Messerli : « L es agriculteurs locaux ont un grand intérêt à semer des pois jaunes et il est maintenant possible de promouvoir de manière ciblée une culture à l'échelle de la Suisse. Les bases sont donc là ». Il est donc bien possible que la manufacture de Landquart puisse bientôt produire d'autres spécialités végétaliennes exclusivement à partir d'ingrédients suisses. Et de toute façon, les idées pour de futures innovations ne manquent pas. Oxana Aldrian sourit de manière prometteuse et déclare : « Utiliser uniquement des matières premières régionales et incroyablement délicieuses... Ce serait un rêve ».

Plus d'informations sur www.thegreenmountain.ch

Scannez pour en savoir plus

L’ art des vins de caractère

Thyon 4 Vallées

Ouverture

HÉRÉMENCE

L'automne en Valais est vraiment une période magique, avec ses paysages colorés et son ambiance authentique. Le mélange de montagnes majestueuses, de villages pittoresques et de traditions bien ancrées du Val d’Hérens crée un cadre idéal pour se ressourcer.

Son caractère se reflète dans sa culture, sa gastronomie et l'hospitalité de ses habitants. De plus, profitez d'un espace bien-être unique réparti sur 3 étages, une excellente façon de se détendre après une journée d'exploration.

Le goût authentique du gingembre, Swiss made

Fort de sa formation en nutrition et ancien photographe, Alexis Reynaud a cofondé Ginger Elixir avec son associé Jombongkarn J. pour proposer une alternative naturelle aux jus industriels sucrés. Leurs jus de gingembre bio, 100 % purs et sans sucre ajouté, sont fabriqués artisanalement à Genève et répondent aux besoins de ceux qui recherchent des solutions simples et efficaces pour une meilleure qualité de vie. Disponibles en ligne avec livraison dans toute la Suisse ou dans les magasins Manor, Ginger Elixir est une expérience gustative unique qui allie authenticité et bienfaits pour la santé.

Alexis Reynaud, comment êtes-vous passé de la photographie à la nutrition, puis à l'entrepreneuriat ?

Durant la pandémie, ma carrière de photographe a été brutalement interrompue. J’ai choisi de me réorienter en me formant à la nutrition, où j’ai découvert les nombreux bienfaits du gingembre. Très vite, j’ai eu l’idée de créer un produit artisanal et sain. Je recommandais souvent le gingembre à mes clients pour ses effets sur la digestion et la gestion du poids, mais ils avaient du mal à en trouver pur et sans sucre ajouté. Avec mon associé Jombongkarn J., nous avons donc décidé de créer Ginger Elixir pour répondre à cette demande. Aujourd'hui, nos produits sont présents dans une cinquantaine de points de vente et disponibles en ligne.

D'où est venue l'idée de créer un jus de gingembre pur et sans sucre ajouté ?

Je voulais offrir un produit authentique et sans compromis. Beaucoup de jus de gingembre sur le marché contiennent des additifs ou du sucre. Avec Ginger Elixir, nous proposons un jus 100 % pur, sans conservateurs, pour préserver toutes les vertus du gingembre. Quelles sont les différentes gammes de produits que vous proposez ?

Nous avons deux gammes principales. L'Original, un jus de gingembre 100 % pur, et la Cocktail Edition, une infusion de gingembre, d’épices et de sucre de

Brandreport • Le T Fine Tea

canne bio non raffiné. La Cocktail Edition est idéale pour des cocktails ou comme digestif sans alcool. Les deux gammes se déclinent en bouteilles de différents formats et en shots pratiques, particulièrement utiles pour les sportifs ou pour ceux qui recherchent une consommation facile au quotidien.

Comment aimez-vous consommer vos produits ?

Personnellement, j’adore prendre un petit shot de Cocktail Edition pour son côté léger (seulement 1,5 gramme de sucre par dose). En automne, je mélange une ou deux cuillères à soupe de l’Original dans une soupe au potiron. J'aime aussi l’ajouter à un chocolat chaud pour une combinaison surprenante, ou simplement dans de l’eau gazeuse pour une boisson rafraîchissante.

Pourquoi avez-vous choisi d'importer du gingembre bio du Pérou ?

Le gingembre péruvien est réputé pour sa qualité supérieure. En plus de garantir une saveur exceptionnelle, nous souhaitons soutenir des pratiques de culture bio et issues du commerce équitable, en travaillant avec des producteurs locaux. Cela permet de garantir une qualité optimale tout en étant éthique.

Quels sont les avantages spécifiques des shots de gingembre pour la santé ?

Les shots de gingembre sont de véritables concentrés de bienfaits. Ils stimulent le système immunitaire, facilitent la digestion en activant les enzymes digestives et apportent un boost d’énergie naturel. En plus, ils aident à soulager les nausées et à améliorer la circulation sanguine. Certains clients les utilisent même comme remède contre les migraines.

Quelles valeurs souhaitez-vous véhiculer à travers Ginger Elixir ?

Nous voulons avant tout prôner l'authenticité, la durabilité et la transparence. Nos produits sont fabriqués artisanalement à Genève, avec des ingrédients bio et éthiques. Chaque bouteille reflète notre engagement à offrir la meilleure qualité à nos clients.

Quels sont vos projets pour l'avenir ?

Avec Jombongkarn J., nous souhaitons renforcer notre présence en Suisse et, à terme, nous ouvrir à l’international. Nous envisageons aussi de développer de nouveaux produits naturels en accord avec l’esprit Ginger Elixir. Notre objectif est de continuer à proposer des solutions pratiques et bénéfiques, tout en restant fidèles à nos valeurs de qualité et de durabilité. Actuellement, nous sommes présents dans 12 enseignes Manor, et nous souhaitons continuer cette croissance.

Interview Océane Ilunga

La saveur du thé pour un moment de bonheur

Recette Cocktail au Ginger Elixir et prosecco

Ingrédients :

20 ml de Ginger Elixir Cocktail Edition

200 ml de Prosecco bien frais

Préparation :

1. Remplissez un verre à vin de glace pour le refroidir, puis videz la glace.

2. Versez le Ginger Elixir Cocktail Edition dans le verre.

3. Complétez avec le Prosecco en versant doucement pour préserver les bulles.

4. Remuez délicatement pour combiner les saveurs.

www.ginger-elixir.ch

Une gamme de thé et d’infusions d’exception

La Maison Le T Fine Tea Trading Company a pour but d’être le trait d’union entre l’art ancestral du thé, le bien-être qui l’accompagne et le rythme effréné de la vie moderne occidentale. L’entreprise est spécialisée dans le choix unique de plus de 170 thés et infusions de première qualité en vrac.

La maison sélectionne avec soin les thés des meilleurs jardins de par le monde - en particulier : Japon, Inde, Chine, Sri Lanka, Taiwan - et élabore une large gamme de mélanges invitant au voyage. Leur mission : créer un moment privilégié pour chaque « instant thé ».

Le thé est délicat, il est sensible à l’air, la lumière, et les odeurs environnantes. C’est pourquoi le T Fine Tea met un point d’honneur non seulement à sélectionner et élaborer les meilleurs produits, mais aussi à les emballer et les conserver de façon optimale. Afin que toute la saveur du thé se retrouve dans la tasse.

Leur gamme de produits comprend différentes sortes de thés : thés blancs, thés verts, thés oolong, thés noirs, thés Pu-erh et thés fumés. Chacune des récoltes proposées a été minutieusement goûtée et sélectionnée par leur équipe. Ils proposent également une gamme complète de créations aromatiques signée par leur maison.

Les amateurs de tisanes et d’infusions ne sont pas en reste. Leur offre propose également des infusions à base de plantes, de fruits, d’épices ainsi que du rooibos. Ces produits se prêtent particulièrement bien à une pause relaxante, sans théine.

Une maison suisse familiale

Fondée en 1998 par Denis Braunschweig, ingénieur de formation, le T Fine Tea est avant tout une entreprise familiale. Marquée par le savoir-faire, la créativité et la délicatesse de son fondateur, l’entreprise a ensuite accueilli Guy Braunschweig, diplômé d’HEC Lausanne, qui lui offre un nouvel élan dynamique.

Ce duo est entouré par une équipe passionnée qui met tout en œuvre pour faire vivre le

savoir-faire millénaire du thé et le partager avec respect, authenticité et compétence.

Des clients de tous horizons

En plus de proposer ses thés et infusions à la vente aux consommateurs finaux, le T Fine Tea s’adresse aux entreprises cherchant une alternative au café en proposant un thé de qualité à leurs clients, employés et partenaires.

Ainsi, l’entreprise sert aussi bien les particuliers que les professionnels de la gastronomie : hôtels, restaurants, tea-rooms et cafés.

Le gage de qualité de leurs produits et leur savoir-faire appliqué et minutieux leur a permis de construire des collaborations solides et passionnantes avec des tables étoilées, des hôtels de luxe, mais également avec tout établissement souhaitant dynamiser la qualité de son accueil par une offre de thés raffinés.

Une fin d’année en beau-thé Cet automne, ne manquez pas l'incontournable Pumpkin Chai, un thé noir sublimé par des épices réconfortantes, idéal pour apporter chaleur et réconfort aux journées plus fraîches. Il sera votre compagnon parfait pour les moments cocooning.

Et pour patienter jusqu'au fêtes de fin d'année, laissezvous séduire par leur Calendrier de l'Avent. Le cadeau idéal pour les amateurs de thé, il vous invite à un voyage gustatif à travers 24 thés et infusions soigneusement sélectionnés. Chaque jour, une nouvelle surprise dans votre tasse, pour un mois de décembre tout en douceur.

Plus d’informations sur : www.le-t.com

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Livraison disponible partout en Suisse. Vous pouvez aussi retrouver Ginger Elixir dans les magasins Manor.
Alexis Reynaud Co-fondateur, Ginger Elixir

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