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Mes gestes pour la planète

Voyager autrement Un vol long en avion, comme un aller-retour Bruxelles-New-York, équivaut à ce qu’émet un Belge pour se chauffer durant un an. Prendre conscience de cette réalité permet d’appréhender ce mode de déplacement plus sobrement. Dans la mesure du possible, l’avion doit être réservé à des séjours longs, inaccessibles à l’aide d’un autre moyen de transport.

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La mode, un piège à éviter Vêtements à la mode, appareils électroniques derniers cris, accessoires de maison designs… renouveler ses produits plus que nécessaire pour être à la pointe de la tendance est à proscrire absolument si l’on souhaite réduire son empreinte écologique. Éviter le gaspillage, réutiliser et réparer constituent les bases d’une attitude écoresponsable.

Parce que chaque geste compte

Réduire notre empreinte carbone est aussi bon pour la santé de la planète que pour la nôtre. De bonnes raisons d’ajuster quelques-unes de nos habitudes de consommation, dès aujourd’hui.

Savez-vous ce qui pollue vraiment ou non ? « Au niveau individuel, les postes principaux d’émissions de gaz à effet de serre sont d’abord le logement, le transport routier, l’alimentation, puis ensuite, les déplacements en avion ainsi que tout ce qui a trait à la consommation de biens », explique Jonas Moerman, conseiller énergie chez Ecoconso ASBL. « Il est possible d’agir sur chacun de ces paramètres. »

Le chauffage, à lui seul, correspond à 70 % des émissions de CO2 des logements. C’est pour cela qu’il est essentiel de maîtriser sa consommation. « Isoler le bâtiment est la solution idéale puisque l’on réduit la consommation d’énergie à la source et que l’on gagne en confort », explique J. Moerman. « Mais cela n’est pas accessible à tout le monde. » Baisser la température au moment du coucher ou lorsqu’on est en déplacement, ne chauffer que les pièces occupées et adapter la température de la pièce figurent parmi les bons réflexes à adopter. Un autre conseil de J. Moerman : « Préférons aussi les douches courtes et une eau pas trop chaude. Plus l’eau est chaude, plus on consomme. »

Réduire l’utilisation de la voiture, ensuite. « Une grosse partie des trajets réalisés au quotidien fait moins de cinq kilomètres. Pour ceux-là, privilégions la marche ou le vélo. » Au-delà des kilomètres à parcourir, le choix de la voiture individuelle est aussi un acte non négligeable. « Électriques ou non, il faudrait s’orienter vers des véhicules plus légers, plus petits et moins puissants. Être capable de rouler à 200 km/h lorsque la vitesse est limitée à 120, c’est disproportionné. »

Enfin, l’alimentation. Depuis la culture des aliments pour le bétail jusqu’à la consommation de la viande, en passant par la fermentation entérique des ruminants (méthane), le transport des animaux, la transformation des produits et leur emballage, la consommation de viande est très énergivore et polluante. « L’idée n’est pas d’adopter un régime végétarien voire végétalien radical dès le départ, mais de réduire progressivement sa consommation en favorisant les alternatives protéinées de plus en plus nombreuses », note Carolina Vermeersch, fondatrice de The Lemon Spoon ASBL. L’idéal étant toujours, quels que soient ses choix alimentaires, de privilégier les produits locaux, de saison et bio, bénéfiques pour soi et l’environnement.

Isoler le bâtiment est la solution idéale puisqu’on réduit la consommation d’énergie à la source.

— Jonas Moerman

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