
5 minute read
Travail de vacances pour les nuls
Envie de gagner un peu d’argent cet été ? Voici la marche à suivre.
Pour de nombreux jeunes, l’été est l’occasion rêvée de se faire un peu d’argent de poche. Qu’il s’agisse d’un travail dans l’horeca, la vente au détail ou le domaine de leurs études, ils font face aux mêmes enjeux.
Advertisement
Avant d’entamer votre recherche d’emploi, Joke Van Bommel, porte-parole du VDAB, recommande de faire un check-up de vos réseaux sociaux. « Vérifiez ce qui y apparaît en mode public. Les futurs employeurs consultent vos canaux plus souvent que vous ne le pensez. Il vaut donc mieux garder pour vous des photos prises lors d’une soirée. »
Vient ensuite la rédaction de votre curriculum vitae (CV). Même si vous n’avez pas encore d’expérience professionnelle, mentionnez vos études et vos loisirs. Vous avez fait du bénévolat ou été chez les scouts ? Cela démontre que vous aimez vous impliquer et que vous êtes doué(e) pour le réseautage.
Votre CV est prêt ? La recherche peut commencer ! En Belgique, il existe plusieurs organismes proposant des bases de données d’offres d’emploi destinées aux jeunes. Vous pouvez filtrer les offres par secteur, région et type de travail. Joke Van Bommel suggère également de prévenir vos proches que vous êtes à la recherche d’un emploi. « Cela augmente vos chances d’en trouver un près de chez vous. » de bien vous y préparer en faisant quelques recherches au préalable : « Quelle est l’activité de l’entreprise, comment se présentet-elle, comment est-elle organisée, etc. Sachez ce que l’employeur recherche, quelles connaissances et compétences sont nécessaires pour votre poste et comment vous répondez à ces exigences. »
Une fois le job décroché, il est préférable de signer un contrat. Il reprendra vos données d’identification de base ainsi que celles de votre employeur, une brève description du poste, les dates de début et de fin du job, ainsi que le salaire offert. En l’absence de contrat lorsque vous commencez à travailler, vous êtes moins protégé(e) par la loi et vous ne pouvez pas bénéficier de la règle des 475 heures. Celle-ci prévoit un forfait (contingent) pour lequel vous payez moins de cotisations sociales (2,71 %).
Si cette limite est dépassée, vous êtes redevable de cotisations sociales de 13,07 % pour les heures supplémentaires, précise Kris Wils, responsable de la communication à l’Office national de sécurité sociale (ONSS). « Vous pouvez surveiller vos heures via le compteur du site student@work. » En tant qu’étudiant(e), vous devez aussi remplir vos obligations fiscales. « Il y a souvent un manque de clarté à ce sujet. Remplir sa déclaration fiscale est bel et bien obligatoire. Vous pouvez le faire via Tax-on-web et, bien souvent, l’administration fiscale remplira le formulaire pour vous via une déclaration simplifiée. Vous n’avez plus qu’à la vérifier et à la signer », conclut Kris Wils.
— Joke Van Bommel, VDAB


Employé cherche épanouissement
Sur le marché de l’emploi, la guerre des talents est rude et les futurs employés et young potentials deviennent plus exigeants. Qu’attendent-ils exactement d’un employeur ? Comment recherchent-ils l’emploi idéal ? Karel Tits, employé depuis peu chez Infrabel, se confie.
Karel s’est mis en quête d’un emploi approprié après sa septième année secondaire spécialisation en automobile et électricité. « J’ai fait plusieurs intérims, notamment dans des garages mais aussi dans l’horeca. Finalement, je me suis retrouvé au Jobday d’Infrabel où, après divers tests psychologiques, techniques et médicaux et un entretien, on m’a proposé un emploi. J’ai saisi l’occasion. Parce qu’il s’agissait d’un CDI et parce que c’était un bon employeur. La sécurité d’emploi était donc suffisante. Voilà en résumé ma recherche d’emploi (rires). »
Chaque journée est différente
Après ses études, Karel s’est essayé à plusieurs professions. Peutêtre parce qu’il était très exigeant quant à son avenir ou envers les employeurs potentiels ? « C’est surtout parce que je recherchais un travail varié, le plus varié possible (rires). Je voulais éviter la routine et préférais une combinaison de travail de bureau et de tâches faisant appel à mes compétences techniques. J’avais donc beaucoup d’exigences,
notamment que chaque journée soit différente. »
Pas de départ précipité
Karel est-il aussi exigeant vis-à-vis de son employeur que de lui-même et son épanouissement professionnel ? « Oui, je voulais avant tout connaître l’ambiance de travail. C’est primordial, surtout pour les jeunes qui quittent l’école sans expérience et sont plus sensibles au harcèlement ou aux départs précipités. Mais d’après les avis, l’ambiance semblait excellente et je le confirme maintenant. Je voulais aussi un bon équilibre entre carrière et vie privée, ainsi que des possibilités de formation et d’évolution. Je suis ma première formation et c’est bon de savoir que si je veux évoluer, j’en aurai la possibilité. Mais chaque chose en son temps ! »
Travailler dehors de préférence
« Je n’attache pas d’importance à un emploi hybride. Je suis technicien ferroviaire et dois donc contribuer à mener à bien les chantiers, ce que je peux difficilement faire de chez moi ! Ma présence est requise, mais ce n’est pas un problème, d’autant que j’adore travailler dehors. Surtout quand le soleil brille. Mon travail ne correspond pas tout à fait à mes études en automobile et électricité, mais il me plaît. C’est ce qui compte le plus. Dans un garage c’est sympa mais ici, ça l’est encore plus. »
À propos d’Infrabel
Infrabel SA est le gestionnaire des chemins de fer belges. Elle gère et exploite le réseau ferroviaire belge et en assure l’entretien, la modernisation, l’expansion et la gestion. Infrabel gère 9522 employés qui veillent au fonctionnement optimal de l’infrastructure ferroviaire belge : voies, caténaires, aiguillages, signaux, passages à niveau, etc. Infrabel coordonne également chaque trajet en train en Belgique. Elle a aussi réalisé les lignes à grande vitesse, le projet Diabolo (liaison ferroviaire avec Brussels Airport) et la liaison ferroviaire Liefkenshoek. Son siège est situé à Bruxelles et elle dispose de plus de 30 sites dans tout le pays.