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trimestriel Janvier - Mars 2013

Le magazine des pharmaciens Sofi adis

L’aRthROSE SOuS tOutES SES FORMES

Mag ! CONCOURS Martin’Spa Bodywhealth GAGNEZ 2 PACKS BIEN ÊTRE ET REMISE EN FORME - P.31

Protégez vous du froid Pensez à vous couvrir Envolez-vous pour la Polynésie Combattez le jetlag Le b.a. -ba de l’hygiène Zone intime de la petite fi lle


EDItO

Mag !

Chers lecteurs, Malgré tous les pronostics, la fi n du monde n’a pas eu lieu… Quelle chance ! Vous allez pouvoir découvrir notre nouveau magazine, renommé le « Sofi adis Mag ». toujours aussi agréable à lire avec des thèmes qui vous correspondent d’encore plus près. Vous correspondre est bien là le souci des 292 pharmaciens Sofi adis. tous ensembles, nous avons décidé de soutenir particulièrement, tout au long de l’année 2013, les étudiants mais aussi les femmes enceintes, bébés et papas. Ceci est rendu possible grâce à nos partenaires que vous aurez dès lors l’occasion de découvrir. nous vous souhaitons une excellente année 2013 et beaucoup de réussites dans vos tous vos projets. a bientôt.

Publication de SOFIaDIS scrl, Rue de la Presse 4 1000 Bruxelles tel : 02 227 11 71 Fax : 02 218 31 41 Mail : info@sofi adis.be Web: www.sofi adis.be EDItEuR RESPOnSaBLE J-B. Van hamme REgIE PuBLICItaIRE Sofi adis scrl info@sofi adis.be COnCEPtIOn Et REaLISatIOn Sofi adis scrl info@sofi adis.be PhOtOgRaPhIE iStockphoto PERIODICItE Magazine trimestriel à thématique saisonnière IMPRESSIOn IPM Printing Ont COLLaBORE a La REDaCtIOn Bazin Jean-Christophe, Beaumont Coralie, Bernard Michel, Chauvaux anne, hellemans Marco, Julien Stephanie, Lemoine Vanessa, Malaise Michel, Martin alexia, Philippart Barbara. tIRagE Et DIStRIButIOn Magazine tiré à 28.000 exemplaires. Pour toute information concernant la distribution de Sofi adis news : info@sofi adis.be ou 02 227 11 71

J-B. Van hamme,

administrateur délégué

SOMMaIRE Santé Combattre l’acné L’arthrose sous toutes ses formes Le curcuma un anti-infl ammatoire naturel Protégez vous du froid Hygiène Zone intime de la petite fi lle une physiologie à risque

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16 - 21

Voyage Voyage longue distance, comment lutter contre le Jetlag ? Soyez fous, envolez-vous pour la Polynésie !

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Sport Sur les traces des champions / Part 2

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Famille Le plein de conseils pour gérer ta session d’examens !

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Diététique Le poisson, c’est bon pour la santé

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Sport L’hiver et ses plaisirs

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Concours 2 packs bien être et remise en forme

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Sofi adis Mag!

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Santé

COMBattRE L’aCné ! L’acné est une maladie polymorphe, c’est-à-dire qu’elle se manifeste sous de nombreuses formes et expressions différentes. La base de l’acné provient d’une activité trop importante des glandes sébacées - glandes qui produisent le sébum ; cette graisse qui, mélangée à la sueur, va créer un film “ hydro-lipidique” nécessaire au bon état de la peau, explique le docteur Bernard, dermatologue lasériste. Même si certains ont la chance d’y échapper, tout le monde connaît des amis ou membres de la famille atteints d’acné. 90 % des adolescents en souffrent à des degrés divers et un nombre non négligeable de patients gardent à l’âge adulte une forme plus ou moins gênante d’hyperactivité des glandes sébacées menant à une peau grasse et/ou à des boutons.

Vivre avec l’acné : une véritable «plaie»

Cette disgrâce cutanée qui siège en plein visage est une vraie blessure diffi cile à vivre pour la plupart des adolescents qui en sont frappés. D’autant plus qu’elle survient généralement à l’âge où l’on construit sa propre image personnelle en accord avec les changements de son corps induits par l’adolescence : évolution de la taille, du poids, des attributs sexuels secondaires (poitrine, barbe ...). Parmi tous ces changements, ces maudits boutons sont parfois bien difficiles à accepter.

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Quand ils persistent à l’âge adulte, ils sont souvent à juste titre ressentis comme une vraie “plaie” que l’on subit et que l’on considère à tort

comme incurable et poussent de nombreux patients à consommer des cosmétiques inutiles et coûteux !

Les différentes formes de la maladie

L’acné la plus commune est celle dite vulgaire qui touche principalement les garçons aux alentours de 13 ans et plus rarement les fi lles mais parfois dès l’âge de 11 ans. L’acné apparaît au moment de la puberté quand de grandes quantités d’hormones sexuelles sont relâchées dans le sang. En temps normal, les glandes sébacées responsables de l’acné sont excitées par les hormones mâles et mises au repos par les hormones femelles. Il y a donc un équilibre entre ces deux pôles. Stimulées excessivement par des hormones mâles, les glandes sécrètent trop de sébum, se bouchent, s’enflamment et finalement s’infectent provoquant une éruption cutanée. Quand les lésions sont profondes dans le derme elles peuvent détruire le derme autour de la lésion d’acné et laissent alors des cicatrices. Bien que les ados soient les plus touchés, on voit des hommes et des femmes garder tardivement, à l’âge adulte, de l’acné avec des taux d’hormones dans le sang tout à fait normaux.

La maladie est donc surtout une sensibilité accrue des glandes sébacées à l’action des hormones mâles. Et aucune étude n’a jamais pu prouver que l’alimentation, le fonctionnement du foie, la pollution et autres causes parfois dénoncées, jouaient un rôle sur l’acné.

Ça se soigne, docteur ?

Il faut bien distinguer les différentes sortes de traitements : soigner n’est pas guérir !

ne confondons pas ! L’acné guérit spontanément. On tente donc de la soigner par des pommades ou des cométiques. Si elle persiste, seuls des médicaments tels que l’isotretinoïne peuvent la guérir !

Ce n’est que récemment que la médecine s’est penchée sur le problème de l’acné et que les patients réclament des traitements. Il y a 50 ans, l’acné était quelque chose que l’on subissait, résigné, sans aide et sans traitement. aujourd’hui encore elle est parfois sous-estimée

et mal prise en charge provoquant trop souvent des cicatrices à vie en plein visage. C’est donc un problème qui paraît mineur mais qui n’est pas à négliger ! Chez l’adolescent on essaye de soigner l’acné en attendant qu’une guérison naturelle et spontanée apparaisse: on donne des pommades et des petites cures d’antibiotique de temps en temps. Chez l’adulte et dans les cas d’acné kystique ou cicatrisante on tente de guérir le patient avec, cette fois, un médicament plus puissant qu’une simple pommade.

traitement

De manière générale, l’acné s’arrête et disparaît d’ellemême vers l’âge de 20 ans. Le but est donc plutôt de l’atténuer avant de passer à une étape plus «lourde» requérant l’utilisation de médicaments. Dans les phases tout à fait initiales de la maladie, on peut utiliser des cosmétiques et nettoyants en vente libre dans le commerce ou en pharmacie. Pour certains patients, ces traitements se révèlent assez

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Combattre l’acné !

vite insuffisants. Ils ont alors intérêt à consulter un dermatologue qui leur donnera des produits qui soignent les poussées et d’autres produits préventifs qui empêchent ces poussées de se reproduire.

Et si l’acné ne s’arrête pas ?

Alors il est temps de passer à des médicaments plus puissants qui guérissent l’acné cette fois, c’est à dire qui la stoppent pour toujours. On utilise très souvent le médicament isotretinoins (roaccutane) faute de voir s’installer une acné chronique, tardive.

Des antibiotiques pour traiter l’acné

Roaccutane : produit toxique ou remède miracle ?

Pour traiter l’acné, il arrive que le dermatologue prescrive une cure parfois prolongée ou répétée d’antibiotiques appelés les “Tétracyclines”, mais pas de panique ! Ceux-ci sont administrés à faible dose, la moitié de la dose que l’on donnerait pour soigner une infection. À ces doses, les Tétracyclines ne fonctionnent pas comme des antibiotiques mais empêchent les lipides du sébum de se dégrader en “acides gras libres” très irritants pour la peau.

Le Roaccutane est un médicament qui a malheureusement un effet secondaire très grave: il est tératogène. Ce qui veut dire que si une femme enceinte prend du Roaccutane, son fœtus a de gros risques de naître avec une malformation.

On peut donc les donner pendant des périodes prolongées ou répétées sans risque de voir se développer des résistances bactériennes par exemple.

Quelques conseils pour traiter l’acné Demander conseil à votre pharmacien et soigner avec des produits disponibles en vente libre. Si l’acné persiste, demander des soins plus avancés à votre médecin généraliste ou consulter un dermatologue. Si les boutons sont très profonds, si aucune amélioration n’est visible avec les traitements prescrits par le généraliste ou si vous gardez des cicatrices, consulter un dermatologue pour stopper l’acné sans retard. Ne pas considérer que si on garde de l’acné à l’âge adulte il n’y a rien à faire. Ces acnés sont du ressort du dermatologue.

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Ce n’est pourtant pas un médicament « toxique ». Il s’agit d’un dérivé de la vitamine A à très haute dose et la vitamine A, même naturelle, peut être nocive à haute dose pour un fœtus. Mais cet effet secondaire est tellement impressionnant que ce médicament porte une réputation négative probablement exagérée.

Des cicatrices à vie ?

L’acné peut laisser d’importantes cicatrices, bien plus difficile à assumer que l’acné en elle-même. Toutefois, nous disposons aujourd’hui d’outils précis et puissants qui permettent de gommer ces cicatrices : les lasers fractionnés ablatifs. Pour en savoir plus, vous devez consulter un dermatologue spécialisé et équipé en lasers dermatologiques. Mais notre objectif est d’éviter le plus possible d’avoir recours à ce procédé et empêcher que des personnes se retrouvent

dans cet état par une gestion intelligente des soins et des traitements à apporter aux patients acnéiques. Comme le dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir ! Il est donc important de promouvoir une compréhension de cette maladie bénigne, qui peut provoquer beaucoup de détresse chez les patients, voire les défigurer à vie !

Dr Michel Bernard

Dermatologue lasériste et esthétique www.dermato-bernard.be michel.bernard@skynet.be

On parle aussi parfois de suicide lié à ce traitement. Il est bien connu que la vitamine A à hautes doses peut donner un sentiment d’anxiété, voire de dépression chez certains patients sensibles à cette vitamine, mais cela reste très rare. Dans tous les cas de figure, le dermatologue doit rester attentif et questionner son patient lors de chaque visite mensuelle, et même hebdomadaire au début du traitement.

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L’aRthROSE SOuS tOutES SES FORMES

a l’inverse de l’arthrose, la douleur de l’arthrite fait le plus mal au repos, et s’améliore avec le mouvement. La prise de sang peut aussi montrer des signes généraux d’infl ammation (vitesse de sédimentation, taux élevé de protéine C-réactive), ce qui n’est pas le cas dans l’arthrose.

A quel âge commence-t-on à souffrir d’arthrose ?

Le risque d’avoir une arthrose augmente avec l’âge - vraisemblablement parce que le cartilage se régénère moins bien chez les personnes âgées. Dans le langage populaire, l’arthrose associe âge et usure, comme si la personne atteinte de cette maladie était «usée». Cela ne correspond toutefois pas à la réalité. Essayons de comprendre cette maladie et détectons les possibilités de traitement.

Qu’est-ce que l’arthrose ?

L’arthrose est une maladie rhumatologique caractérisée par une diminution de la qualité et de la quantité du cartilage articulaire. Ce cartilage articulaire joue le rôle d’amortisseur avec une mise en contact progressif des structures osseuses qui « frottent », ce qui explique les douleurs importantes lors de la mobilisation de l’articulation.

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Sofi adis Mag!

Quelle est la différence avec l’arthrite ?

L’arthrite est la conséquence d’une agression de l’articulation par des éléments extérieurs : des microbes (arthrite infectieuse), des cristaux (arthrite de la goutte et de la chondrocalcinose), des cellules immunitaires (polyarthrite rhumatoïde, polyarthrite psoriasique, lupus érythémateux systémique).

L’arthrose est une maladie fréquente. un quart des patients de plus de 45 ans, et jusqu’à deux tiers des patients de plus de 65 ans présente de l’arthrose radiologique au niveau du genou dont plus de la moitié en souffre. À partir de 75 ans, 85 % des patients ont de l’arthrose au niveau des doigts et 65 % au niveau de la colonne lombaire.

Quelles sont les conséquences sociétales de l’arthrose ?

L’arthrose est une maladie invalidante et couteuse puisque en France, elle représente près de 2 % des budgets des soins de santé. On sait que, par exemple, 10 % des patients souffrant d’arthrose déclarent des arrêts de travail en rapport avec leur maladie contre moins de 2 % des autres patients. Cette maladie est donc responsable d’incapacité professionnelle, d’une forte diminution de la qualité de vie et d’une grande perte d’autonomie notamment chez les patients âgés.

Qui souffre d’arthrose ?

Les patients souffrant d’arthrose sont de plus en plus nombreux. On dit que sa prévalence augmente. Deux facteurs responsables ont été identifi és : l’espérance de vie qui augmente et le surpoids, véritable épidémie et fl éau dans nos sociétés occidentales. Il est bien connu que l’arthrose est intimement liée à l’obésité. Et cela semblait logique. un patient obèse à beaucoup plus de risques de développer de l’arthrose au niveau des articulations portantes car la charge présente est beaucoup plus forte que

chez un patient non obèse. Donc la destruction du cartilage est d’autant plus importante. La preuve indirecte : une perte de 5 kg par exemple diminue de 50 % le risque de développer une gonarthrose. Des études épidémiologiques récentes ont cependant montré que les patients en surpoids avaient aussi beaucoup plus fréquemment des manifestations d’arthrose au niveau des mains, articulations pourtant non portantes. Les patients en surpoids sont généralement hypertendus, ont une intolérance au glucose favorisant le diabète, trop d’acide urique qui donne la goutte et trop de « mauvais » cholestérol, qui favorise l’athérosclérose. Ils souffrent de ce qu’on appelle maintenant un syndrome métabolique. On vient de démontrer que les patients souffrant de syndrome métabolique font deux fois plus d’arthrose des doigts (articulation non-portante) et jusqu’à 8 fois plus d’arthrose du genou (articulation portante) que ceux qui n’en ont pas.

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L’arthrose sous toutes ses formes

Donc, les patients qui sont en surpoids ne font plus de l’arthrose uniquement parce qu’ils sont gros, qu’ils pèsent lourds, mais aussi et peutêtre surtout parce qu’ils sont gras. On se rend maintenant compte que diminuer les facteurs de risques cardio-vasculaires n’est pas uniquement utile pour le cœur et les artères mais prévient également l’apparition d’arthrose. L’utilisation d’une statine, un médicament contre le cholestérol, diminue effectivement l’atteinte du cartilage au niveau des doigts.

Comment progresse la maladie ?

C’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase. très longtemps, l’arthrose n’est pas symptomatique sur le plan clinique, alors que les radios sont déjà évocatrices.

Et puis un jour, souvent suite à un surmenage de l’articulation (excès de poids, mouvements répétés dans le travail ou le sport), il y a la crise douloureuse arthrosique avec sa douleur «mécanique». au repos, l’articulation ne fait pas mal, mais en mouvement la douleur apparaît obligeant

nent, il faudra corriger les facteurs de risques décrits cidessus.

Les patients en surpoids souffrent régulièrement de ce qu’on appelle un syndrome métabolique. Ils font deux fois plus d’arthrose des doigts et jusqu’à 8 fois plus d’arthrose du genou que ceux qui n’en ont pas !

L’approche sera médicamenteuse ou non mais, autant le dire tout de suite, il n’y a aucun traitement dit de fond de l’arthrose, c’est à dire qui guérit de l’arthrose ou qui en prévient le développement.

parfois le patient à s’arrêter de marcher, comme dans une arthrose du genou ou de la hanche. Pour éviter que les crises ne revien-

Le traitement sera limité dans le temps en fonction de la durée de la crise. Dans certains cas, on aura recours à une viscosupplémentation, sorte de lubrifi ant que l’on injecte dans l’articulation.

Quels sont les traitements possibles ?

Le traitement de l’arthrose est complexe et peut différer selon l’articulation atteinte.

Il y a 15 ans que les nutricaments (sulfate ou chlorhydrate de glucosamine, sulfate de chondroïtine, diaccérhéine…) prétendent le contraire, mais le niveau de preuve est totalement insuffi sant. La toxicité de ces nutricaments est réduite, voire absente et il n’est pas impossible qu’à titre individuel un patient se sente soulagé.

La prévention des facteurs de risque est primordiale et la rééducation kinésithérapique souvent bénéfi que. On ne peut donc pas généraliser le fait que l’action positive prétendue d’un nutricament sur une localisation d’arthrose (le genou, la hanche, le rachis) soit extrapolable à un autre site que celui étudié. Seule une meilleure connaissance des propriétés biologiques fondamentales du cartilage arthrosique permettra de développer des nouvelles substances capables d’enrayer le processus arthrosique. Quant au traitement du symptôme, il fera appel aux antalgiques de palier I, aux aInS classiques ou anti-COx2 en tenant compte des indications et des contre-indications. La glucosamine est disponible soit sous forme de compléments alimentaires, soit sous forme de médicaments. Seul le médicament permet de garantir l’effet thérapeutique désiré car pour obtenir son statut de médicament, tant le dosage que la qualité de glucosamine ont été soumis à des contrôles stricts.

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sport sera bénéfi que puisqu’il permettra de maintenir la souplesse des capsules articulaires et qu’il agira sur les composantes du syndrome métabolique qui favorise l’arthrose. Evidemment, dans un cas avancé d’arthrose, quand le cartilage a fortement diminué, le sport peut devenir néfaste, surtout s’il se pratique sous une couverture antalgique, car il aggravera rapidement l’état articulaire.

Le sport et l’arthrose sont-ils compatibles ?

Pr. Michel g. Malaise

Service de Rhumatologie CHU et Université de Liège

L’excès nuit en tout. Il y a d’authentiques arthroses induite par les vibrations liées à une pratique sportive intense: l’arthrose du dos des judokas, l’arthrose de la cheville des joggers. Mais globalement, le

Si vous souffrez d’une articulation portante (hanche, genou, cheville), la mise au repos est très importante. Elle va permettre la réparation de votre cartilage. Ainsi, vous pouvez, par exemple, utiliser des béquilles, des caddies ou des chariots à bagages pour ne pas augmenter le poids porté par vos articulations. Mais attention, le temps de repos ne doit pas être trop important, il faut continuer à entretenir votre musculature !

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LE CuRCuMa un antI-InFLaMMatOIRE natuREL Qu’est ce que le curcuma ?

Le curcuma est utilisé depuis des siècles dans la cuisine asiatique pour renforcer la saveur des aliments et les conserver. La poudre de curcuma est l’ingrédient principal du curry. Elle dégage une saveur poivrée et amère. Cette plante, de la même famille que celle du gingembre, est également utilisée depuis de longues années pour soulager toutes sortes de plaintes gastro-intestinales. En effet, le curcuma favorise la production de bile par le foie et stimule sa sécrétion dans l’intestin.

Pour quels types de maladies ?

Ses propriétés anti-infl ammatoires révélées plus récemment font désormais l’objet d’un nombre croissant d’études scientifi ques. Le curcuma serait-il en passe de devenir le nouvel anti-inflammatoire ? La racine du curcuma contient un ensemble de substances appelées «curcuminoïdes» dont la curcumine est la plus importante. Elles possèdent des propriétés antioxydantes remarquables ainsi que des propriétés antiinfl ammatoires très complètes.

des maladies chroniques comme l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde ou les maladies infl ammatoires de l’intestin…

Un anti-inflammatoire efficace ?

Par rapport à un anti-infl ammatoire classique, le curcuma présente l’avantage de ne pas entraîner d’effets secondaires. Il peut donc être utilisé à plus long terme, ce qui offre un certain avantage dans le traitement d’une maladie chronique comme l’arthrose. L’observation clinique relevée par des centaines de médecins montre que la prise de curcuma réduit la douleur et le handicap chez des personnes arthrosiques. Elle permet également de diminuer la prise d’anti-infl ammatoires classiques. Faut-il rappeler que l’inflammation est impliquée dans de nombreuses maladies et qu’elle est de plus en plus présente avec le vieillissement ? grâce à l’action anti-infl ammatoire étendue du curcuma, l’infl ammation peut donc désormais être maîtrisée effi cacement avec une sécurité optimale. Il est clair désormais que le curcuma joue un rôle clé dans la prise en charge des maladies infl ammatoires.

Ceci explique un certain nombre d’indications médicinales notamment dans le traitement

Stéphanie Julien

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Santé

PROtégEZ VOuS Du FROID Sécheresses, crevasses, gelures, engelures... Le froid malmène la peau. Le visage, les mains et les pieds sont particulièrement touchés. Le froid est un ennemi redoutable pour la peau : il la déshydrate et la fait vieillir. Fragilisée, elle perd de son élasticité et parfois des crevasses apparaissent ! Quelques conseils pour ne pas être en froid avec l’hiver.

Prendre soin de ses mains et de ses lèvres !

Premières à subir les attaques de l’hiver, les mains et les lèvres peuvent vite faire grise mine en cette froide période. Desséchées, rouges, voire gercées, si on ne fait pas attention à ses mains et ses lèvres, cela peut rapidement tourner à la catastrophe. a l’approche de l’hiver, nos mains qui tiraillent sont les premières à nous rappeler qu’il faut les chouchouter et prendre soin d’elles... Fine et fragile, la peau des mains est extrêmement vulnérable au froid. Peu riche en glandes sébacées (glandes qui favorisent la production d’un fi lm protecteur naturel), les mains doivent être hydratées du matin au soir. En hiver, on opte donc pour un soin riche, comme par exemple un baume. Astuce : En panne de crème ou de baume? On s’empare d’huile végétale (comme de l’huile d’olive), et on étale généreusement sur les mains. On y associe deux gouttes d’une huile essentielle cicatrisante (bois de rose, romarin, lavande), et on laisse poser toute la nuit. Effi cacité : 100%.

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Santé

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Pour les lèvres, n’y passez pas votre langue, l’humidité les dessèchent considérablement. appliquez leur un stick labial nourrissant, hydratant et apaisant ou optez pour un rouge à lèvres diffusant des actifs hydratants.

Multiplier les couches

Superposez les vêtements, en adoptant la "technique de l'oignon", qui isole des couches d'air intermédiaires, et terminez par un vêtement perspirant. La laine et le coton réchauffent bien mais ont tendance à se mouiller. En revanche, la polaire reste effi cace même humide. Pensez à vous munir de vêtements qui coupent du vent, sans être complètement imperméables pour évacuer la transpiration.

Couvrir les extrémités

Les mains, les pieds et le cuir chevelu sont des parties du corps très vascularisés : 20 à 30% des échanges thermiques avec l'extérieur se font par ces extrémités : chaussettes, gants, bonnet sont de rigueur.

Rester en mouvement

une activité permanente régulière, comme la marche, pro-

duit de l'énergie et de la chaleur. Quand on a froid, il ne faut surtout pas rester statique.

S'hydrater et manger plus

notre organisme est comme une chaudière. Dès que la température centrale descend, si on ne met pas d'eau dans les tuyaux, on ne peut pas diffuser la chaleur. Prévenir la déshydratation de la peau, c'est aussi boire beaucoup d’eau et enrichir son alimentation en vitamines et en acides gras essentiels, présents surtout dans les huiles végétales de noix, soja, tournesol… Si boire 1,5 L d'eau par jour est rébarbatif, on mise plutôt sur de grandes tasses de thé vert. avec ses multiples atouts (détoxifi ant, stimulant et riche en vitamines), il a tout bon ! En revanche, l’alcool n’aide pas : la sensation de chaleur est rapide, car l’alcool dilate les vaisseaux mais cette énergie est gaspillée et on a un contrecoup par la suite.

Le froid peut faire des dégâts !

Sachez faire la différence entre les gerçures, les engelures et les gelures. Les gerçures Ce sont des fi ssures parfois douloureuses qui se forment

sur la peau longuement exposées à un froid vif (moins de 0°C). Celui-ci a pour effet de déshydrater la peau. Dépourvue d’eau, elle s’assèche et tiraille. Des sillons se creusent et les gerçures, voire les crevasses (plus profondes) apparaissent. Les engelures L’exposition des extrémités à des températures négatives entraîne une vasoconstriction des capillaires. Ce phénomène naturel de lutte contre le froid peut entraîner à terme l’apparition de lésions rouges au niveau des mains, des pieds, des oreilles ou du visage. Souvent, elles sont accompagnées de démangeaisons. Si rien n’est fait, ces engelures peuvent conduire à la formation de gelures. Quand les doigts deviennent blancs, engourdis, ces signes doivent vous alerter. Il est grand temps de rentrer dans un environnement chaud ! Que faire ? réchauffer la partie gelée en l’immergeant dans de l’eau tiède. Si c’est douloureux, c’est bon signe. Cette sensibilité retrouvée est le témoin d’une lésion superfi cielle. Mais si l’anesthésie perdure et que des cloques apparaissent, une consultation chez le médecin est nécessaire. Jean-Christophe Bazin

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hygIènE

Zone intime de la pite fille une hysiologie à risque

« Brosse-toi les dents », « Lave-toi les mains », … sont des conseils fréquemment donnés aux enfants dès leur plus jeune âge par les parents. La plupart des mamans inaugurent les préceptes d’hygiène par ce qu’elles pensent être fondamental pour leur petite fille. Elles oublient trop souvent la zone vulvaire de l’enfant qui réclame tout autant d’attention, et ce, dès les prémices de son autonomie. Veiller au bienêtre de son enfant, c’est d’abord comprendre et lui apprendre à prendre soin de son corps, y compris au niveau de ses zones les plus intimes.

attention, zone fragile

Vulvite ou vaginite ?

le b.a.- ba de l’hygiène

Parce qu’elle est dépourvue de défenses naturelles avant la puberté, la vulve de la petite fi lle est particulièrement sensible aux nombreuses agressions du quotidien. Facilement déshydratée, souvent irritée, parfois même sujette à une infection, cette zone si fragile réclame précautions et attentions.

Courante et bénigne même chez la femme adulte, la vulvite est une irritation cutanée limitée à la zone vulvaire qui peut être incommodante au quotidien. D’origine dermatologique, elle peut être due à de l’eczéma ou du psoriasis. Pourtant, l’érythème qui la caractérise chez la petite fi lle est souvent consécutif à une hygiène intime inadaptée, trop fréquente ou, au contraire, défectueuse.

Prendre soin du corps de la petite fi lle et de son intimité passe par des précautions simples à suivre dans toutes les situations du quotidien. Prévenir plutôt que guérir est l’affaire des parents, comme celle des enfants.

Chez la fi llette, l’absence d’imprégnation oestrogénique et de pilosité rend sa zone vulvaire particulièrement vulnérable. Son fi lm hydrolipidique de surface, constitué par les sécrétions sudorales et sébacées, est donc peu protégé, ce qui augmente les risques de déshydratation. Par ailleurs, les grandes lèvres n’ayant pas achevé leur croissance, leur petitesse expose l’orifi ce vaginal (le vestibule) et les petites lèvres aux attaques bactériennes et à de nombreux facteurs irritants ou infectieux.

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hygiène

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En ce qui concerne la vaginite, il n’est plus question ici d’irritation, mais d’une infl ammation d’origine bactérienne (streptocoques, hæmophilus…) dans la zone vaginale. Ces bactéries prolifèrent à l’intérieur des muqueuses et engendrent une infection, dont les causes relèvent, certes de l’hygiène, mais pas seulement.

> Des habitudes à prendre à la maison La méconnaissance des jeunes parents en matière d’hygiène intime de leur fi llette prend souvent le pas sur leur bienveillance. Les éclairer sur les règles à respecter pour apaiser ou éviter infections et irritations, c’est les aider à prendre soin de l’enfant à la maison. Pour la toilette : bannir l’utilisation des gants de toilette, véritables nids à microbes, adopter un produit lavant spécifi que au ph adapté qui respecte les muqueuses de la fi llette.

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Zone intime de la petite fille, une physiologie à risque

hygiène

Comment leur apprendre ? Pour sécher après le bain, évitez de frotter énergiquement la zone vulvaire avec la serviette en éponge. Procédez plutôt par tapotements avec un linge de toilette propre. Dans tous les cas, il faut l’essuyer toujours de l’avant vers l’arrière en évitant absolument les allers / retours du même papier hygiénique. Pour les vêtements : changer de culotte tous les jours, voire à chaque fois qu’elle la salit, opter pour des sous-vêtements en coton, et non en matières synthétiques, éviter les pantalons qui lui serrent l’entrejambe. > En dehors de la maison Eduquer sa petite fille sur les règles d’hygiène à tenir lorsqu’elle n’est pas à la maison lui permet de limiter le risque d’infections vulvaires, mais pas seulement. En apprenant à prendre soin d’elle, elle gagne aussi son autonomie et la confiance qu’elle a en elle.

> Regarde comment je fais … C’est entre 3 et 4 ans que la petite fille montre ses premiers désirs d’indépendance. Le rôle du parent est de ne pas y mettre d’obstacle et de l’accompagner sur la route de l’autonomie. Qu’il s’agisse de prendre son bain seule ou de s’essuyer correctement après avoir été aux WC, l’enseignement gagne à être progressif. > Écoute ce que je dis … C’est sous l’effet de la répétition que les informations sont enregistrées chez les tout-petits. Face aux éventuels refus d’obtempérer, la colère ou les menaces de punitions ne sont pas les meilleures alliées. > Comme un poisson dans l’eau Le jeu étant éducatif chez les petits, l’enseignement de la toilette peut aussi prendre des allures de divertissement. Faites du bain un moment ludique, pendant lequel la petite s’amuse. > Des mots pour le dire L’important est que la communication passe par des phrases accessibles à l’enfant, faites de mots usuels et familiers qu’elle connaît et comprend. > Quand consulter un médecin ? Écouter les plaintes de l’enfant et être attentif aux premiers symptômes visibles : leucorrhées, zone vulvaire rouge vif… Si les symptômes persistent, consulter un professionnel de santé pour poser un diagnostic.

Vanessa Lemoine

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Zone intime de la petite fi lle, une physiologie à risque

hygIènE

ialistes s - Réponses de spéc Questions de parentliste en infectiologie génitale ot, spécia Dr Jean-Marc Bohb à Paris. de l’institut Fournier al dic et directeur mé

> À partir de quel âge mon enfant est-elle la plus sujette aux infections génitales ? “Dès l’âge de 12/18 mois, une petite fi lle peut présenter des infections génitales. Il y a une fréquence plus importante entre 5 et 9 ans. Cela correspond à la période où l’enfant se socialise et se trouve confrontée à des situations « à risque » pour le confort génital : école, contact avec d’autres enfants, mictions moins régulières, … Les parents doivent très tôt être vigilants sur l’hygiène de leur enfant. Précisons que les vulvites ne sont pas forcément récidivantes si elles ne proviennent pas d’un problème dermatologique comme l’eczéma.” > Pourquoi ma petite fille est-elle plus exposée aux vulvites ou aux vaginites avant la puberté ? “Les muqueuses génitales de la fi llette sont très fragiles car très sensibles à la déshydratation : la vulve est glabre, contrairement à l’adolescente. Son fi lm hydrolipidique, très fragile, protège incomplètement la peau et les muqueuses des agressions, ce qui accroît chez elle le risque de vulvite. Quant aux vaginites, l’adolescente a développé à la puberté une fl ore vaginale protectrice (fl ore de Doderlein). Sous l’infl uence des hormones, le risque d’infection vaginale se trouve limité. La petite fi lle n’a pas de fl ore protectrice. Elle est donc plus sensible aux agressions bactériennes.” > Si je remarque des pertes abondantes dans sa culotte, peut-il s’agir d’une mycose comme chez l’adulte ? “Les mycoses vaginales n’existent pas chez les petites fi lles. Les mycoses sont dues à des champignons microscopiques appelés Candida dont le nutriment principal est le glycogène. On trouve ce glycogène dans les cellules vaginales des femmes adultes, il est produit sous l’infl uence des oestrogènes qui ne sont sécrétés en quantité suffi sante qu’après la puberté. C’est la raison pour laquelle les petites fi lles ne développent pas de mycose vaginale. Les mamans doivent donc absolument éviter d’appliquer les traitements anti-mycosiques qu’elles ont utilisés pour elles, même si les symptômes de la petite fi lle ressemblent à une mycose.” > Quelle est l’importance de l’hygiène intime dans la prévention des désagréments intimes de la petite fille ? “une hygiène bien comprise limitera le risque d’agressions des muqueuses génitales. Cela passe par l’utilisation d’un produit adapté à la fragilité de la région génitale de la petite fi lle.”

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VOyagE

VOYAGE LONGUE DISTANCE,

COMMENT LUTTER CONTRE LE JETLAG ? L’hiver commence à tirer en longueur et certains d’entre vous ont peut-être l’intention de s’évader vers une destination lointaine pour trouver un peu de chaleur. Un aspect vous décourage : le fameux jetlag ! Quelques conseils seront bienvenus si vous envisagez de traverser les fuseaux horaires…

Le jetlag, c’est quoi exactement ? Votre organisme possède sa propre horloge biologique : rythme de sommeil, digestion, phases actives, température corporelle, … s’amorcent ou s’achèvent en accord avec votre rythme classique. Le décalage subit lors d’un vol long courrier met ce rythme et l’organisme à rude épreuve. Il peut donner lieu à des troubles du sommeil. Les signes prédominants sont : insomnies, réveils nocturnes ou réveils aux aurores. Ce sommeil perturbé entraine alors somnolence diurne, irritabilité, baisse des performances et parfois maux de tête ou problèmes digestifs. Des symptômes dont on se passerait volontiers lors d’un voyage au bout du monde !

Quelques combines pour défier l’horloge…

SOYEZ FOUS, ENVOLEZ-VOUS POUR LA POLYNÉSIE ! Maintenant que vous avez toutes les clés en main, pourquoi ne pas planifi er un voyage longue-distance pour sortir du blizzard avant tout le monde ? Vous êtes « just on time » pour réserver votre voyage en Polynésie française. L’hiver austral, commence au mois de mars, à partir de cette période vous bénéfi ciez de températures idéales pour profi ter d’une expérience authentique au paradis… Disséminées sur un territoire maritime aussi étendu que l’Europe, les îles de la Polynésie française se regroupent en cinq archipels aux paysages multiples et singuliers : les îles de la Société et ses lagons majestueux, les montagneuses îles australes, l'archipel des tuamotu, les îles gambier, l’un des plus grands groupes d’atolls au monde et enfi n, les îles Marquises avec ses paysages sauvages, où les falaises se jettent dans les fl ots tumultueux. Les îles hautes sont culminées par les pics des volcans érodés par le sel, à leurs pieds, s’étendent les lagons translucides constellés d’ilots de corail. Les archipels dessinent des plages blanches et immaculées où, plus loin, se prélasse une végétation luxuriante : cocotiers, hibiscus géant, fl eurs de tiare. La caresse de l’air chaud, à l’horizon: les atolls, le ballet aquatique des demoiselles, poissons clowns et autres espèces lagunaires, l’océan infi ni. tout invite à la lasciveté et au bien-être.

Avant le départ : Soignez votre rythme quelques jours avant le décollage. Si vous êtes excité, stressé, nerveux ou que vous avez abusé d’alcool la veille du départ, il vous sera impossible de récupérer pendant le vol. Si vous voyagez vers l’Est, couchez vous une heure ou deux plus tôt la veille de votre départ. Vers l’Ouest, couchez vous une heure ou deux plus tard.

La Polynésie, c’est avant tout une philosophie du voyage axée sur une expérience unique de la destination et des traditions. Plongez vous dans les cultures du Pacifi que, la beauté des paysages naturels et vivez votre expérience exceptionnelle…

Pendant le vol : a bord, adaptez votre rythme au pays d’arrivée : réglez votre montre et vos repas comme si vous étiez déjà là-bas ! Essayez de vous reposer un maximum et n’hésitez pas à vous mettre en conditions : masque, oreiller et bouchons pour les oreilles.

Lorsque vous voyagez entre Bruxelles et Papeete, le décalage horaire est de 11h ou 12 h selon la saison, alors préparez votre horloge biologique à temps pour profi ter du paradis…

A l’arrivée : Continuez votre adaptation, évitez les excitants comme le tabac, l’alcool ou le café ainsi que les siestes prolongées. Exposez vous au soleil et limitez votre activité physique pendant les premières 24 heures. Contre toute attente, les jeunes enfants souffrent peu du jetlag, grâce à leur extraordinaire capacité d’adaptation !

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Voyage

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Barbara Philippart

TRAVEX VOYAGES 02 537 11 00 info@travex-travel.be www.travex-travel.be

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SPORt

Sur les traces des champions / part 2 toutes les études le démontrent : l’activité physique régulière est indispensable à la santé. Francis Borlée (frère de Jacques Borlée), préparateur physique de sportifs professionnels, nous explique comment chacun peut bénéfi cier des méthodes d’entraînement des athlètes de haut niveau. (Début de l’article dans le précédent Sofiadis News)

Alimentation et hydratation

L’importance vitale d’une alimentation saine et équilibrée ne cesse d’être soulignée. On ne demandera pas aux amateurs de s’astreindre aux régimes sévères des champions, mais on les incitera à manger plus de fruits et légumes, ainsi qu’à limiter strictement leur consommation de viande, graisses, tabac et alcool. L’hydratation est également essentielle. notre corps est composé à 2/3 d’eau (chiffre variable selon l’âge, le sexe, le poids, ...) et la déshydratation peut intervenir très rapidement en cas d’efforts physiques. Sans apports extérieurs suffi sants en eau, le corps tentera de mobiliser ses ressources internes pour alimenter les organes vitaux, dont le cerveau. Pour ce faire, il asséchera les parties secondaires du corps, comme les articulations. Celles-ci verront alors leur rôle d’amortissement fortement réduit, pouvant provoquer des lésions, des chutes, des fractures, …

Reprogrammation posturale

Le cerveau, qui gère en permanence des milliers de signaux en provenance «d’informateurs» (pieds, yeux, occlusion dentaire, peau, …), calcule instantanément les corrections posturales nécessaires à maintenir l’équilibre et lance ses instructions. Si ces capteurs transmettent des informations faussées, ou si les différentes sources d’informations ne concordent pas, le cerveau est mis en diffi culté et émettra des ordres erronés. On comprend immédiatement que cette nouvelle discipline a trouvé un terrain privilégié auprès des athlètes de haut niveau où chaque geste doit tendre à une effi cacité maximale. On aide

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Sport

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donc les sportifs à prendre conscience d’éventuels dysfonctionnements de leurs postures et à les corriger. Des semelles correctives sont parfois nécessaires. La reprogrammation posturale peut également s’avérer utile pour des amateurs ou non-sportifs. Les recherches en cours indiquent des résultats probants de cette technique naissante dans le traitement de douleurs articulaires et dorsales, de scoliose, de tensions musculaires, de migraines,…

Oxydation

Pour garder une température constante, le corps brûle des nutriments. Cette oxydation naturelle est inévitable. D’autres processus d’oxydation doivent être maîtrisés autant que possible, car ils sont source d’apparition de radicaux libres, particules minuscules, très actives et potentiellement ravageuses pour l’organisme. Certains radicaux libres résultent du fonctionnement corporel (division cellulaire, système immunitaire, détoxifi cation, …). D’autres radicaux libres proviennent de l’environnement extérieur : exposition excessive au soleil, fumée de cigarettes, pollution de l’air, pesticides, … Les pressions mentales et les efforts extrêmes imposés aux athlètes de haut niveau sont massivement générateurs de radicaux libres. C’est pourquoi ils adoptent un mode de vie le plus sain possible, évitent les apports extérieurs en radicaux libres, et ont un régime alimentaire riche en antioxydants. Chacun peut facilement s’en inspirer. Marco Hellemans

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fAMILLE

Sport

Le plein de conseils

pour gérer ta session d’examens !

Il semble parfois difficile de le placer dans son horaire de travail, à tel point qu’on en arrive à se convaincre qu’il est superflu… Évacuateur de stress, garant d’un meilleur sommeil et complice d’un moment de détente inespéré, le sport est particulièrement salutaire en période d’examens ! Mais inutile de vouloir devenir le nouveau Federer en enchainant les entrainements, mieux vaut faire un petit jogging ou quelques séries de pompes/abdos dans ta chambre... ou une danse improvisée avec tes écouteurs sur les oreilles !

Nourriture

On te l’a sûrement déjà dit et redit, mais… bien manger c’est important, surtout en examens. Fuis les nourritures grasses et les repas copieux comme les pizzas ou les fast-foods qui sont difficiles à digérer et ont un effet néfaste sur la concentration. Certains aliments, comme le poisson et les noix, sont en revanche particulièrement conseillés.

StudNjob est une société au service des étudiants qui propose tout au long de l’année de nombreuses offres de jobs étudiants dans toute la Belgique. En plus de t’aider dans ta recherche d’un job étudiant te convenant, StudNjob te donne des astuces et des conseils pour la réussite de tes études et le lancement de ta future carrière. Voici cinq mots-clés pour mieux appréhender ta session d’examen :

Organisation

La réussite de tes examens passe d’abord par un bon emploi du temps et une bonne organisation qui te permettront de mieux gérer le stress et de t’octroyer — sans culpabiliser — quelques moments de détente.

sure-toi en discutant avec tes condisciples. Et, afin de ne pas systématiquement culpabiliser et tomber dans un stress infernal, redéfinis des objectifs abordables en cours de route, notamment en te focalisant sur l’essentiel à connaître.

Commence par établir un programme (sincère) de ton travail, bien avant le début des hostilités. Ton programme s’avère impossible à mettre en œuvre ? Soit tu ne travailles pas suffisamment, soit tu es perfectionniste et tu t’imposes une charge de travail trop conséquente. Dans un cas, comme dans l’autre, évalue-toi et ras-

Ne te lance pas dans la périlleuse aventure d’une relecture complète et ultrarapide de tes notes la veille d’un examen ou lorsque tu as deux examens le même jour ! Privilégie plutôt une lecture du plan du cours et fais confiance à ton cerveau ! Mais surtout, n’abandonne jamais et au pire, vas-y avec le talent !

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Famille

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En outre, le cerveau est un gros consommateur de sucre et ses besoins augmentent durant les efforts intellectuels intenses, alors n’hésite pas à prendre un (petit !) dessert qui, en plus, te remontera le moral ! En outre, certains compléments peuvent être bénéfiques comme les omégas 3, le ginkgo… Par contre, les boissons énergisantes ont semblerait-il tendance à accentuer le stress et a avoir un impact négatif sur la concentration et le sommeil. Enfin, veille à t’hydrater pour augmenter tes performances intellectuelles.

repas trop copieux le soir. Et pourquoi pas un bain relaxant avec une tisane ? Cliché, mais bougrement efficace ! Toutefois, si une insomnie pointe le bout de son nez, tente quelques exercices de relaxation, basé sur la respiration ou lis quelques pages d’un roman trop longtemps laissé sur ta table de nuit.

Connais-toi

Le blocus et les examens sont avant tout l’occasion de se connaître soi-même et de découvrir son propre rythme. Par exemple, si tu es plutôt du soir que du matin, n’essaie pas de changer ton rythme, mais essaie plutôt de l’adapter au mieux à ta session d’examen et à ton environnement, par exemple en t’assurant de pouvoir dormir plus tard le matin. Ou encore, si tu as l’habitude de t’endormir devant un film, tiens-en compte dans ton horaire journalier, mais pourquoi alors ne pas switcher un long-métrage de 2h30 contre une série ? Quoi qu’il en soit, la méthode de travail qui offrira les meilleurs résultats est celle qui te correspond le mieux… A toi de la trouver. En tout cas, modifier radicalement ta façon de vivre n’est certainement pas une bonne solution, mais si tu veux mettre toutes les chances de ton côté, certains aménagements raisonnables peuvent s’avérer nécessaires. Coralie Beaumont

http://studnjob.tumblr.com

Sommeil

Un bon sommeil est indispensable… pour éviter le look zombie à l’examen oral, mais aussi pour assimiler ce que tu as étudié pendant la journée. Afin de bien dormir, ne consomme pas de caféine et autres boissons énergisantes après 16h, essaie de faire du sport et évite les

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DIététIQuE

Le poisson, c’est bon pour la santé ! Bon pour le cœur, bon pour le tonus mais aussi bon pour la ligne, le poisson possède de nombreuses qualités nutritionnelles qui en font un véritable « aliment-santé ». Et les fruits de mer ainsi que les algues, riches en minéraux et oligo-éléments sont tout aussi intéressants.

Pourquoi manger du poisson ? Si le poisson excelle par la qualité de ses protéines, de haute valeur biologique puisqu’elles renferment tous les acides aminés essentiels dont notre corps a besoin, un autre de ses atouts est sa teneur en fer d’origine animale à très bonne biodisponibilité. On retrouve aussi dans le poisson, en quantités appréciables, d’autres minéraux et oligo-éléments comme le phosphore, composant essentiel des os ; le zinc et le cuivre, qui jouent un rôle vital pour

l’organisme ; le calcium, présent dans la chair tout comme dans les arêtes. Enfi n, le poisson regorge de vitamines, notamment les vitamines du groupe B et en particulier B2, B12 et PP. Cerise sur le gâteau, la majorité des poissons que nous consommons sont maigres ou mi-gras donc peu caloriques. Mais même gras, le poisson reste un aliment de choix car ses graisses sont essentiellement constituées d'acides gras polyinsaturés, très utiles dans l’entretien des membranes cellulaires et qui aident à abaisser le mauvais

cholestérol sanguin (cholestérol LDL) tout en préservant le "bon" cholestérol hDL. On y trouve aussi des acides gras très spécifi ques, dits « oméga 3 », le Dha (acide docohéxaénoïque) et l'EPa (acide écosapentaénoïque) qui favorisent la fl uidifi cation du sang et préservent le bon état des vaisseaux sanguins. Pour profi ter de l’intérêt nutritionnel de ces acides gras, il faut cependant en absorber suffi samment et donc consommer du poisson 2 à 3 fois par semaine. D’autant qu’en remplaçant la viande par le poisson, on diminue par la même occasion l’absorption d’acides gras saturés ce qui abaisse aussi le risque cardio-vasculaire. Pour une prévention optimale, préférez les poissons des mers froides aux poissons d’élevage qui n’ont pas la même composition en graisses, en raison de leurs conditions de vie et de nourriture différentes. toutes ces bonnes raisons doivent vous amener à manger régulièrement du poisson,

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Diététique

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et ceci tout en privilégiant des modes de cuisson qui préserveront au mieux ses qualités nutritionnelles et gustatives: cuisson vapeur, au courtbouillon ou aux micro-ondes.

Quelques dangers à éviter… Même de toute première fraîcheur, le poisson peut être responsable d’infections et d’intoxications. Outre les risques liés à la pollution des mers, de la pêche à notre assiette, le chemin est long ! Et même pour les poissons d’élevage, le risque zéro n’existe pas. Dès lors, il est conseiller de porter la cuisson à minimum 70°C ou de congeler vos poissons et crustacés pendant 24h à -20°C avant une consommation crue ou semi-crue. La cuisson et la congélation tueront tous les parasites et bactéries potentiellement présentes. Il existe aussi une forme très rare et particulière d’intoxication alimentaire provoquée à la suite d’une mauvaise réfrigération de certains poissons comme le thon, les sardines et les maquereaux. Les symptômes sont ceux d’une allergie alimentaire (rougeurs, maux de tête, vomissements, diarrhées…).

Rapport FAO

un rapport de janvier 2011 sur les bénéfi ces et les risques

de la consommation de poisson, est très positif : - Le poisson est une source essentielle d’énergie, de protéines et de nutriments essentiels. - En ce qui concerne les femmes enceintes et allaitantes, les avantages de la Dha sur le développement neuronal sont supérieurs aux risques liés au mercure.

de poisson fait partie d’une alimentation saine et variée. Elle doit donc être introduite tôt dans la vie pour que les bonnes habitudes perdurent à l’âge adulte. - Pour les adultes, la consommation de poissons gras abaisse le risque lié aux maladies cardiovasculaires. Et les risques liés à la consommation de mercure ou de dioxine, sont bien moins élevés que les bénéfi ces précités.

- Pour les nourrissons, les enfants et les adolescents, les résultats ne sont pas suffi samment tranchés pour en retirer une règle bien précise. Cependant, la consommation

anne Chauvaux

ATELIERS POIDS ET SANTÉ Diététicienne - nutritionniste 0486 / 68 05 91

BON A SAVOIR > une huître déjà entrouverte et qui ne se rétracte pas quand vous versez un peu de citron, est probablement morte, ne la consommez pas. > Quand vous ouvrez l’huître, jetez l’eau : l’huître va dégorger à nouveau en sécrétant une eau plus fi ne et de meilleure qualité que la première. > une langoustine fraîchement pêchée exhale l’odeur de la mer et a une chair translucide. Elle doit être rose pâle ou orange-rouge, d’une couleur vive, sans tache noire ni grise en particulier près de la queue et sur la carapace. Plus elle est fraîche plus l’oeil est brillant, et plus les branchies sont roses. > Les crevettes fraîchement pêchées exhalent une odeur d’algues marines fraîches et se décortiquent facilement. > Les moules et tous les coquillages achetés vivants doivent être fermées. Il faut rejeter ceux qui sont ouverts ou ne se referment pas quand on les touche.

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SPORt

L’hIVER Et SES PLaISIRS...

L’hIVER Et SES PLaISIRS... Sportif ou non, il est essentiel de vous donner un minimum de chance de réussir votre séjour et de savourer vos sports d’hiver de la première à la dernière descente... Voici 3 conseils bien de saison de la part de l’équipe du Martin’Spa Bodywhealth pour vous aider à réussir votre première descente en ski cette année ou simplement pour vous remettre en forme après les fêtes !

Une préparation efficace

Fatigue hivernale, fatigue du voyage, manque d'entraînement sont les facteurs de blessure les plus importants. Or on ne met le corps à une telle épreuve qu'une fois par an. Il faut donc se préparer à l'avance et travailler les bases. Pensez donc à mélanger les ingrédients suivants : l’entraînement cardiovasculaire (running / spinning) à raison de 2 fois par semaine durant 45 minutes, l’entraînement postural : ensemble d'exercice visant à améliorer le tonus des muscles de soutien de votre corps via du gainage et de la respiration dite "physiologique» et l’entraînement musculaire spécifique (dos / jambes / fessiers) avec comme notion complémentaire : la stabilité dans l'instabilité. Préparer ainsi votre organisme à être plus effi cace dans l'exercice du ski, à mieux récupérer et ainsi à moins subir la fatigue liée à l'activité. n'hésitez pas à demander à votre coach plus de précisions pour optimaliser l'exécution des exercices pour garantir l'effi cacité de vos séances...

Sport

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GaGneZ 2 pacKs Bien Être et reMise en ForMe au Martin’spa BoDYWHealtH !

ce pack d’une valeur de 200€ comprend : - un soin visage lifting naturel phyto5 la grandeur de l’hiver en une combinaison de soins tonifiez votre peau  renforcez votre dynamisme.

- un mage sportif (45min) - un acc aux Therm  Fitn

Les bons réflexes à la montagne

Couchez vous tôt, ne sautez pas le petit déjeuner, buvez beaucoup d'eau ou des tisanes et du thé, n’hésitez pas à reporter un départ le matin si la fatigue est importante, respirez profondément en skiant (profi tez de l’air de la montagne) et n’oubliez pas le stretching de 15 minutes chaque jour / relâchement du dos en suspension ou au sol.

L’occasion est double de faire un massage

Le massage sportif apporte une assurance lors de l’épreuve sportive en favorisant le calme, en prévenant les élongations, les claquages ou autres accidents musculaires et tendineux. Il est également porteur d’une action thérapeutique majeure, notamment pour soulager les douleurs, les crampes, la fatigue et pour apporter bien-être physique et mental. Le Martin’Spa suggère un package adapté de 2 massages, dont l’un avant le départ pour les pistes et dont l’autre à votre retour.

Devenez «Fan» de notre page Facebook « les pharmacies Sofiadis » et répondez correctement aux 4 questions à choix multiples ci-dessous et à la question subsidiaire avant le vendredi 15 mars 2013 minuit. Question 1 : Quels sont les deux facteurs principaux qui entraînent une augmen- tation du nombre des personnes atteintes d’arthrose ?

Question 2 : Quelles sont les premières parties du corps à subir le froid en hiver ? Question 3 : Pour éviter les désagréments du jetlag lorsque vous voyagez vers l’Est, vous vous couchez...

Question 4 : Quel type de massage proposé par le Martin’Spa Bodywhealth a une action à la fois préventive et thérapeutique ? Question subsidiaire : Combien de personnes auront répondu correctement aux 4 questions du jeu concours SOFIaDIS à la date du 15 mars 2013 à minuit ? RéPOnSE unIQuEMEnt SuR LE SItE WWW.SOFIaDIS.BE/COntESt AVANT LE 15 MARS 2013 À MINUIT.

LE gagnant DEVRa ÊtRE Fan DE La PagE FaCEBOOK DE SOFIaDIS. Les gagnants seront avertis personnellement. En cas d’ex aequo, les réponses seront prises en compte en fonction de leur date d’arrivée. En l’absence de bonne réponse, la réponse la plus proche sera prise en compte. Règlement disponible sur simple demande.

Bon séjour à la montagne !

alexia Martin

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CONCOURS

GAGNANTS

Gagnants du précédent concours SOFIADIS Félicitations à Mme. Derenne B., Mme. hamel S., Mme. Krehota n., Mme. Landwier M. et Mr. Longo C. qui remportent chacun un chèque titres-Services de 3 heures offert par RanDStaD.

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votr Dispon ib e ph arm le dan s acie Sofia dis

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