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Trimestriel Janvier - Mars 2014
Le magazine des Pharmaciens Sofiadis
Mag !
CONCOURS 5X40€ de bons d’achat à faire valoir dans les pharmacies Sofiadis - P.31
Burn-Out
le mal de notre société ? Contraception : quelle méthode utilisez-vous ? Le rhume en hiver, ne vous laissez pas abattre. Evitez les traumatismes sportifs à la montagne.
EDiTO Chers lecteurs,
Mag !
Un trimestre s’achève, les feuilles des arbres sont presque toutes tombées et le froid s’installe. La déprime d’automne est passée et l’on pense déjà aux bonnes résolutions de janvier… Quelles seraient les vôtres ? Voyages, relaxation, sports, santé, … ? Quoi qu’il en soit, il faudra faire des sacrifices pour arriver à vos fins mais aussi à vos faims. Si par ailleurs vous rencontrez des difficultés, parlez-en à votre Pharmacien Sofiadis. Car il aura la réponse…. Les 335 pharmaciens Sofiadis sont là pour vous aider et répondre à vos questions. Venez découvrir notre réseau sur www.sofiadis.be, suivez notre page facebook et participez à nos nombreux concours. Merci et à bientôt.
Publication de SOfiADiS scrl, rue de la Presse 4 1000 Bruxelles Tel : 02 227 11 71 fax : 02 218 31 41 Mail : info@sofiadis.be Web: www.sofiadis.be
J-B. Van Hamme,
Administrateur délégué
SOMMAirE
EDiTEUr rESPONSABLE J-B. Van Hamme
Dossier Burn-out, mal de notre société ?
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rEGiE PUBLiCiTAirE Sofiadis scrl info@sofiadis.be
Santé La sécheresse vulvo vaginale
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Quelle méthode de contraception utilisez-vous ?
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Le rhume
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CONCEPTiON ET rEALiSATiON Sofiadis scrl info@sofiadis.be PHOTOGrAPHiE iStockphoto PEriODiCiTE Magazine trimestriel à thématique saisonnière iMPrESSiON iPM Printing ONT COLLABOrE A LA rEDACTiON Bazin Jean-Christophe, Chauvaux Anne, Dormal isabelle, finkel isabelle, firket Pierre, Paret Karine, Philippart Barbara, Wezel Brigitte. TirAGE ET DiSTriBUTiON Magazine tiré à 30.000 exemplaires. Pour toute information concernant la distribution de Sofiadis News : info@sofiadis.be ou 02 227 11 71
Des nausées ? Le gingembre à la rescousse
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Voyage Un voyage avorté pour Alice et sa petite famille
22 - 23
Bien-être Le Yoga prénatal, un outil complet pour se préparer à une nouvelle vie
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Diététique Conseils nutritionnels pour les lendemains de fête
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Sport Les traumatismes sportifs en hiver
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Concours Gagnez votre bon d’achat Sofiadis
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DOSSiEr
Pourquoi parle-t-on du burn-out aujourd'hui ?
Le burn-out est apparu ces dernières années en consultation du médecin généraliste et du médecin du travail. il fait partie des nouvelles pathologies du travail dites de « surcharge » que l'on ne voyait pas auparavant et qui sont en lien avec les mutations des conditions de travail consécutives au changement de modèle économique des années 80. De ce fait, le burn-out est en lien direct avec le travail. Comprendre le burn-out nécessite donc de s'intéresser à la relation subjective qu'un individu entretient avec son travail en prenant en compte les nouvelles organisations des entreprises. Le burn-out est un terme pour dire que la personne « est brûlée de l'intérieur » et qu'il n'y a plus d'énergie dans le réservoir, que les réserves sont épuisées à force d'avoir donné. Autant de métaphores pour décrire l'état d'épuisement éprouvé par celui qui en souffre. il découle d'une exposition chronique à de nouveaux stresseurs organisationnels au sein des entreprises marchandes et non marchandes qui ont bouleversé le rapport de la personne avec son travail.
Burn-Out
le mal de notre société ? Est-ce que cela existe vraiment ? La mode serait-elle passée par là ? Est-ce un « écran de fumée »? On aurait tendance à le penser. Ne serait-ce pas un terme inventé pour éviter de parler de ... dépression, par exemple ? C'est peut-être mieux d'avoir un burn out, finalement. Mais, à y regarder de plus près, ne s’agirait-il pas plutôt de « l'arbre qui cache la forêt »?
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Dossier
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Quels sont les premiers signaux?
ils sont de trois ordres. Pour mieux les comprendre, il est nécessaire de les répartir sous trois axes en sachant qu'il y a une gradation dans la sévérité des symptômes d'un axe à l'autre. PrEMiEr AXE Très progressivement, insidieusement, au fil des mois, apparaissent des signes d'épuisement au travail. Ce sont les premières manifestations du burn-out . il faut de plus en plus d'énergie physique mais aussi mentale pour arriver à faire son travail, celui que l'on faisait sans trop difficultés au départ.
L'épuisement éprouvé est en premier lieu physique avec des troubles du sommeil, de la fatigue, des douleurs musculaires, des plaintes digestives (crampes abdominales, «boule dans le ventre»), respiratoires (sensation d'opression, d'essouflement), cardiaques (palpitations),... A ces symptômes physiques, s'associent à la fois un épuisement cognitif avec perte progessive des capacités de concentration, de mémorisation, de synthèse et un épuisement émotionnel avec des sentiments de frustration, des comportements d'irritabilité et une perte de motivation. SECOND AXE Ajoutant un degré de sévérité lorsqu'il apparaît, le deuxième axe comprend une sensation de perte affective par rapport à l'environnement du travail mais surtout par rapport aux personnes : les collègues et, ce qui est pire, les clients, les usagers ou les patients. C'est une forme de stratégie défensive, inadéquate a posteriori, mise en place pour se protéger des autres. Elle consiste à mettre de la distance afin de se sentir à l'abri, pensant erronément être de cette manière moins exposé aux regards. C'est une forme de désaffection, de dépersonnalisation : « Je ne suis plus sensible à ce qui m'entoure, à ceux qui m'entourent ». L'entourage dira plus tard : « Mais qu'est-ce qu'il a ? ce n'est pas lui, ça...» devant des comportements et des attitudes inhabituelles de repli ou d'indifférence face aux événements professionnels. TrOiSiÈME AXE Progressivement, en point d'orgue, le troisième axe fait émeger la perte de sens du travail et ce qui permettait à une personne de s'accomplir dans son travail. A l'épuisement et à l'isolement s'ajoute la perte de l'idéal, celui qui permettait de s'engager dans son travail, de bien le faire et d'en éprouver de la satisfaction et surtout de la reconnaissance.
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Dossier
Burn Out, mal de notre société ?
Travailler, c'était aussi avoir de l'estime pour soi, d'éprouver un sentiment de compétence par rapport à son travail. Ce n'est plus le cas.
Voit-on venir tous ces signes, toutes ces manifestations? C'est évident que le lit du burn-out se fait progressivement, au fil des mois parfois. Mais bizarrement et c'est caractéristique, le burnout survient brusquement, brutalement. « J'ai craqué... je le savais mais je ne voulais pas le voir... ».
C'est donc le déni qui est à la base du processus, qui permet de résister en pensant que cela ira mieux demain. Tout le monde le voyait, dira-t-on après. Mais à qui en parler ? Les autres ont l'air d'aller bien. Avec le déni, la personne qui est prise dans ce mécanisme insidieux est seul. C'est la solitude qui est la source de la plus grande souffrance au travail.
L'alternative est d'investir la sphère privée, la famille, la vie affective. Et, là, chez lui, dans sa maison, proche des siens, il est à l'abri : « Je me sentais bien. Je comptais les jours pour voir arriver le vendredi... le dimanche soir, c'était horrible. Parfois je pleurais rien qu'à l'idée... » C'est probablement pour cela le burn-out n'est pas une dépression : la source de plaisir n'est pas tarie! Elle n'est seulement plus dans le travail !
Et c'est à cause du travail que cet épuisement survient?
Le burn-out prend sa source dans la relation subjective au travail. Le travail a changé. Les anciens le disent. Les valeurs au sein du monde du travail, comme la solidarité, l'engagement, l'esprit de groupe, la culture d'entreprise se sont effilochées au gré des mutations organisationnelles majeures qui se sont développées ces trente dernières années en réponse au nouveau paradigme économique du rendement financier à tout crin.
L’évaluation individualisée des performances
Parmi les nombreux changements organisationnels, c'est « l'évaluation individualisée des performances » (Ch. Dejours) qui a pris le plus d'ampleur. Le travail est maintenant évalué pour chaque individu. Ce qui est en soi normal. Ce sont les effets secondaires qui le sont moins puisque ces processus d'évaluation individuelle ont eu pour conséquences de ne pas évaluer le «travail réel», celui qui est fait réellement avec engagement et expérience, mais bien le «travail prescrit», celui que l'on est sensé faire.
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Dossier
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Dossier
Burn Out, mal de notre société ?
Le sentiment éprouvé alors par tout travailleur est celui de ne pas être reconnu pour son travail « réel ». C'est un manque de reconnaissance symbolique ! S'entendre dire merci pour le travail réalisé est fondamental. L'inverse est un des premiers maillons du processus de burn-out . De plus ces processus d'évaluation ont introduit dans la relation de travail un esprit de compétition, là où la coopération, l'entraide et la solidarité démultipliaient la motivation et l'envie de se dépasser, de vouloir bien faire... ensemble. C'est la solitude qui en découle, deuxième maillon de la chaîne du burn-out .
Un profil particulier ?
Y-a-t-il a des personnes qui vont « tomber en burn-out » plus facilement que d'autres, parce qu'elles seraient plus fragiles ? Parce qu'elle auraient des problèmes à la maison et que cela n'aurait rien à voir avec le travail ? Peut-être. C'est possible. Mais, très communément, en consultation, la personne en souffrance au travail qui finit par consulter parce qu'elle n'en peut plus et qu'elle a fini par craquer, est « normale ». Il n'y a pas d'antériorités, de facteurs prédisposants, de morbidités psychologiques antérieures qui auraient facilité l'émergence du burn-out. Le burn-out survient chez qu'un de «normal». C'est la littérature scientifique qui le dit! Ce qui n'est pas normal, c'est le travail et ces nouveaux modes d'organisations qui vont être préjudiciables en fonction du type de relation que l'individu entretient avec son travail. Certains, devant les mêmes conditions de
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Dossier
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travail déstabilisantes, vont s'adapter en imaginant des stratégies défensives plus ou moins opportunes pour se protéger de l'environnement du travail particulièrement contraignant (sous-travail, séparation privéprofessionnel, motivation calculée, individualisme, etc...).
Le Burn-Out survient chez qu’un de «normal». C’est la littérature scientifique qui le dit ! La personne qui risque le plus d’«avoir un burn-out» présente sans doute un profil de personnalité type. C’est vrai que l’on retrouve quelques traits de personnalité caractéristiques, qui sont en soi positifs et qui constituent de véritables qualités sur papier, dans le milieu du travail. Quel employeur ne trouverait pas intéressant d’avoir un collaborateur, engagé, entreprenant, voulant bien faire, s’investissant, faisant plus que demander, se remettant en question, doutant de lui pour mieux faire encore, poussant la réalisation jusqu’à la perfection et à qui on peut en demander toujours plus ? Ce travailleur-idéal est une aubaine... Mais par son attitude investie, il crée malgré lui une relation au travail qui supprime toute distinction entre intentionalité (ce que je ferai bien en plus) et réalité (ce que je suis sensé faire) du travail. Conséquence évidente de cet engagement surinvestit : il existe un risque majeur de « tomber en burn-out » à plus longue ou brêve échéance.
« Je ne l’ai pas vu venir...»
Le processus est enclenché. Insidieusement. Ce n’est que bien plus tard que la personne refera l’historique et reliera entre eux les différents signes qui auraient du avoir une valeur prédictive. Mais la caractéristqiue du burn-out est de le dénier avant tout. Narcissiquement parlant, le travailleur est à la fois en quête de reconnaissance à ses yeux et aux yeux de autres et il ne peut imaginer se décevoir et encore moins les autres. D’où ce mécanisme sournois de clivage entre soi et la réalité qui fait que les prémices n’atteignent pas la conscience. Alors que, et rétrospectivement, c’est plus facile à dire, tous les indicateurs allaient dans le même sens... Plus grande fatigabilité, moins de capacité de concentration, besoin de plus de temps pour réaliser les tâches habituelles, plus vite dépassé, perte de mémoire, isolement, repli sur soi, irritbabilité envers les clients, les collègues, etc... La suite est faite de tous les symptômes déjà décrits et qui constitue en finale le tableau complet du burn-out. Juste avant de « craquer », parce que ce processus de déni stratégique pour tenir le coup va s’essouffler et moins fonctionner, ce sont les sentiments de culpabilité, de solitude et de perte d’estime de soi, qui vont être les derniers coups de butoir. Restera la peur d’en parler qu’il faudra dépasser malgré soi en tombant, en craquant, d’un seul bloc. Et c’est vrai que, dans un dernier sursaut, peut-être d’orgueil, certains diront, « je ne l’ai pas vu venir » tant le clivage aura verrouillé « le moi ».
Le point de départ de la guérison
C’est de reconnaître que le burn-out est là ! Dans l’extrémité du processus, il faut enfin consulter. Ne fût-ce que parce que l’on ne peut plus aller au travail. C’est à ce moment que le mot burn-out, longtemps évoqué en pensées, est entendu par le patient. Le médecin donne
un diagnostic difficile à entendre mais le processus de soulagement est engagé. Cette étape de la première consultation est essentielle. Enfin, le patient peut sortir de son enfermement, de son déni. Il se sent reconnu. Il n’est plus seul. Dans le meilleur des cas, le milieu du travail verra dans cette situation critique l’occasion d’une réflexion collective : « Ce n’est pas la première personne de notre entreprise qui est out... qu’est-ce qui se passe...? » La suite de la prise en charge passe par « le temps pour aller mieux ». Le soulagement de l’annonce du diagnostic permet au patient de faire une relecture de ce qui a fait le lit du burn-out. Mieux comprendre le processus systémique de l’épuisement professionnel est un bras de levier pour guérir. « Ce n’est pas à cause de moi, mais j’ai contribué à la mise en place d’un système organisationnel délétère...» Ce sera long, tant la blessure aura été profonde. Ce le sera d’autant moins que le contexte professionnel se remettra en cause et que la reprise du travail sera envisagée en tenant compte de ce qui est arrivé. L’écoute, la réflexion et la recherche de ressources et de solutions entre le patient et son thérapeute suffiront. Pr. Pierre Firket Pr. Isabelle Hansez
ULg CITES Clinique du Stress et du Travail (ISOSl Liège)
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Santé
LA SÉCHERESSE VULVO-VAGINALE Il s’agit d’un des problèmes intimes féminins les plus courants. Et pas seulement après la ménopause… Beaucoup de femmes plus jeunes en souffrent aussi. Au total, quel que soit l’âge, jusqu’à 55% des femmes sont concernées1. Un problème intime qui est source d’inconforts parfois important (tiraillements, démangeaisons, irritations, …), qui peut également perturber la vie sexuelle (rapports douloureux) et par conséquent retentir sur l’harmonie du couple. Ce trouble, dont on ne parle pas toujours volontiers, ne doit donc pas être négligé.
Quelles sont les causes possibles ? Parfois insoupçonnées, les causes sont nombreuses. Cela explique que tant de femmes de tout âge puissent souffrir de sécheresse intime un jour ou l’autre. Le vagin est normalement humide. La cavité vaginale et la vulve sont hydratées par les sécrétions locales de la muqueuse, des glandes endocervicales et des glandes vulvaires.
Pourquoi à certains moments, cette hydratation naturelle diminue-t-elle ? Les éléments déclenchants sont divers. Des variations hormonales
Chez les femmes jeunes : après l’accouchement (en raison notamment de la chute hormonale et l’épisiotomie peut également entrainer ce problème) ; pendant l’allaitement. Après la ménopause : à cause de la carence en oestrogènes. Et bien d’autres facteurs
Une pilule contraceptive faiblement dosée en oestrogènes. La prise de traitements médicamenteux : antidépresseurs, neuroleptiques, anti-acné (isotétrinoïne), anti-hypertenseurs, antihistaminiques, anticancéreux. Des éléments physiques peuvent perturber l’équilibre local, entraîner une sécheresse au niveau de la vulve, et par répercussion au niveau du vagin. Par exemple : une hygiène intime trop agressive avec des produits détergents non adaptés, des douches vaginales ; le port de protège-slips trop fréquent qui absorbent l’humidité de la zone génitale ; des frottements répétés avec le port de pantalons trop serrés… Toutes ces agressions sur la zone intime externe sensible peuvent retentir sur l’hydratation du vagin. 10
Santé
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Santé
La sécheresse vulvo-vaginale
Certaines maladies : diabète, dépression, sclérose en plaques, dermatoses au niveau de la vulve (psoriasis, lichen scléreux). Le tabagisme : le monoxyde de carbone diminue l’oxygénation de la région génitale et peut favoriser une sécheresse vulvo-vaginale. Un stress important : ce facteur psychologique peut aussi avoir un impact. Une période d’abstinence sexuelle prolongée peut s’accompagner d’un manque de lubrification lors de la reprise des rapports. Une intervention chirurgicale au niveau de la région pelvienne (ablation des ovaires, de l’utérus…).
Santé
L’acide hyaluronique, actif reconnu pour ses propriétés hydratantes et lubrifiantes L’acide hyaluronique est naturellement présent dans divers tissus de l’organisme, et pour une grande part dans la peau. C’est la molécule clé de l’hydratation et de l’élasticité cutanée. Les propriétés hydratantes performantes de cette molécule sont largement reconnues. L’acide hyaluronique est en effet un véritable piège à eau: il l’attire et la fixe. Il a la faculté de retenir jusqu’à 1000 fois son poids en eau. Son pouvoir visco-élastique contribue à maintenir la souplesse et l’élasticité de la muqueuse vulvo-vaginale, et lui confère un rôle de lubrificateur. Enfin, il a une action cicatrisante en favorisant le maintien de l’hydratation, l’adhésion et la migration des molécules et des cellules nécessaires à la cicatrisation.
Que faire ? Même si une sécheresse vaginale est passagère, elle nécessite une prise en charge sérieuse et des soins appropriés pour éviter sa complication. Il est alors recommandé de consulter un spécialiste pour trouver le traitement adapté. Mais en plus, il est utile d’observer une bonne hygiène de vie et d’adopter certaines méthodes destinées à améliorer la fonction sexuelle2. Sur le plan psychologique, si certaines émotions dérangent notre excitation et causent un assèchement du vagin, la meilleure solution consiste à en parler. Karine Paret 1 - Johnston S-L, Farrell S-A. Dépistage et prise en charge de l’atrophie vaginale. J Obstet Gynaecol Can, mai 2004, vol.26,n° 5 : 509-515 2 - http://www.pipelette.com
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Santé
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Et vous, quelle méthode de contraception utilisez-vous ?
La contraception désigne l’emploi des méthodes utilisées pour éviter une grossesse tout en ayant une vie sexuelle. Il existe plusieurs méthodes de contraception. Elles sont toutes réversibles, c’est-à-dire qu’on peut tomber enceinte dès qu’on les arrête.
Quels sont les différents moyens de contraception ? La méthode la plus connue est la prise de la pilule contraceptive mais il en existe de nombreuses autres. Certaines personnes préconisent aussi les méthodes naturelles basées sur le calcul de la période d’ovulation. Mais ces méthodes demandent beaucoup de rigueur et sont assez contraignantes. Elles protègent moins bien d’une grossesse non désirée que les autres méthodes. Elles sont de plus très peu adaptées aux femmes qui ont un cycle irrégulier. Le préservatif masculin empêche les spermatozoïdes de passer dans le corps de la
femme. Il protège aussi des maladies sexuellement transmissibles. Le préservatif féminin empêche les spermatozoïdes de passer dans le corps de la femme. On l’insère dans le vagin à l’aide d’un anneau. Il protège aussi des maladies sexuellement transmissibles. La pilule empêche l’ovulation. On la prend tous les jours pendant 21 jours, au même moment de la journée. A la fin de la plaquette, on fait une pause de 7 jours durant lesquels les règles arrivent. Après ces 7 jours, on recommence une nouvelle plaquette pendant 21 jours. Le grand ennemi de la pilule, c’est l’oubli (risque de grossesse). La pilule a une action bénéfique sur les règles abondantes et douloureuses ainsi que sur l’acné. Elle a la réputation de faire grossir, mais c’est en réalité très rarement vrai. Le patch se colle sur la peau. Il diffuse ainsi des hormones équivalentes à celles de la pilule. Attention, si un patch se décolle, si on oublie de le remplacer ou si on fait une pause de plus de 7 jours, on n’est plus protégée.
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Santé
Quelle méthode de contraception ?
Certaines femmes le préfèrent à la pilule car on ne doit y penser qu’une fois par semaine. De plus, il reste efficace même si on a des problèmes digestifs. L’anneau vaginal diffuse des hormones équivalentes à celles de la pilule par l’intermédiaire d’un anneau souple que l’on insère dans le vagin et qu’on laisse pendant 21 jours. Au bout de ces 21 jours, on l’enlève et on fait une pause de 7 jours durant lesquels les règles arrivent. Après 7 jours, on place un nouvel anneau dans le vagin. Attention de ne pas oublier de remettre un nouvel anneau après les 7 jours de pause car dans ce cas, on n’est plus protégée. Si l’anneau est gênant durant le rapport sexuel, on peut le retirer sans que son efficacité en soit atténuée, pour autant qu’on ne le retire pas plus de trois heures par jour. L’implant est petit bâtonnet souple qui libère une hormone qui bloque l’ovulation. C’est le médecin qui le place sous la peau du bras. On peut le laisser jusqu’à 3 ans. Certaines femmes en sont très contentes mais d’autres se plaignent d’effets secondaires comme de l’acné, une prise de poids et une irrégularité des menstruations. Son avantage le plus important est la tranquillité d’esprit qu’il offre durant trois ans. La piqûre trimestrielle est une injection d’hormone qui bloque l’ovulation. Elle est à renouveler tous les trois mois. Elle provoque chez certaines femmes des effets secondaires comme de l’acné, une prise de poids et une irrégularité des menstruations. Le stérilet classique (DIU) est un petit dispositif en forme de « T » placé dans l’utérus par le médecin. Il empêche l’ovule fécondé de s’implanter et a une action contre
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Santé
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les spermatozoïdes. Il rend parfois les règles plus abondantes et/ou plus douloureuses. Les femmes le choisissent surtout quand elles ne peuvent ou ne veulent pas prendre de contraception hormonale et aussi parce qu’on peut le laisser 5 ans. De plus en plus de médecins considèrent qu’on peut le placer chez une jeune femme qui n’a pas encore eu d’enfant. Le stérilet hormonal c’est le même dispositif que le stérilet classique, mais il diffuse en plus une hormone. Il a pour effet de réduire très fortement les règles voire de les faire disparaître. On peut le garder entre 3 et 5 ans. En Belgique, pour les femmes de moins de 21 ans, en ordre de mutuelle, la contraception est moins chère, voire gratuite! La plupart des mutuelles prennent en charge une partie du montant « contraception » également pour les femmes de plus de 21 ans.
Comment choisir une méthode de contraception ? Aucune de ces méthodes n’est nuisible pour votre santé et toutes sont efficaces pour autant qu’elles soient prises correctement. Votre médecin est là pour vous orienter et tenir compte aussi
des critères médicaux (risques thrombotiques, acné, règles douloureuses, règles abondantes, …). Vous pouvez également vous renseigner dans les plannings familiaux par téléphone ou en vous rendant sur place. Mais en dehors de ces critères médicaux, c’est surtout votre personnalité et votre mode de vie qui doivent être pris en compte. La prise de la pilule par exemple ne convient pas très bien aux femmes qui ont des horaires très irréguliers, ni aux « grandes distraites » (risques d’oublis). De même, l’anneau vaginal ne convient pas très bien aux femmes qui ne sont pas très à l’aise avec leur corps et qui auront dès lors peut-être du mal à l’introduire dans leur vagin. Certaines méthodes contraceptives suppriment les règles. Ce n’est pas problématique pour la santé, simplement le corps ne fabrique plus les règles. Pour les femmes qui vivent mal la période des règles, ces moyens de contraception sont les bienvenus. Par contre, on évitera de les prescrire à des femmes qui n’aiment pas l’idée de ne pas avoir leurs règles.
Que faire si j’ai oublié de prendre ma pilule (ou de mettre mon patch ou mon anneau) ? Il faut reprendre sa contraception au plus vite et se protéger durant les sept jours qui suivent avec des préservatifs. Dans certains cas, il faut aussi prendre
une pilule du lendemain. La pilule du lendemain peut s’acheter en pharmacie sans prescription. On peut aussi la recevoir gratuitement en planning familial. C’est une méthode d’urgence qui empêche l’ovulation s’il elle n’a pas encore eu lieu. On l’utilise le plus rapidement possible en cas de rapport sexuel non protégé. Elle n’est pas dangereuse mais malheureusement elle n’est pas efficace à 100%, il faut donc la réserver aux urgences et choisir une autre méthode pour sa contraception quotidienne.
Que faire si je suis enceinte et que je ne souhaite pas poursuivre cette grossesse ? Vous pouvez prendre un rendez-vous dans un planning familial ou dans certains hôpitaux pour une éventuelle interruption de grossesse. Cette intervention est prise en charge par la mutuelle. Il ne faut pas l’autorisation des parents.
Comment parler de la contraception à mes enfants ? Cela dépend vraiment du climat de dialogue entre vous. Si cela vous semble trop gênant, vous pouvez aussi simplement laisser de la documentation à leur disposition ou encore leur indiquer des professionnels qui pourront répondre à leurs questions (les plannings familiaux par exemple).
C’est quoi un planning familial ? C’est pour qui ? Le planning familial est un lieu d’accueil, d’information, d’écoute et de soutien pour toutes les questions liées à la vie affective et sexuelle. Il s’adresse à tous et toutes quel que soit l’âge de la personne, son sexe, son origine, son orientation sexuelle, etc.
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Santé
Quelle méthode de contraception ?
On peut y aborder de nombreuses questions comme la contraception, la grossesse, l’avortement, les maladies sexuellement transmissibles, les difficultés relationnelles, etc. C’est aussi un endroit où l’on peut se procurer la pilule du lendemain, faire un test de grossesse, recevoir des préservatifs. L’accueil est organisé sans rendez-vous, pour répondre aux premières questions. On peut aussi prendre rendez-vous pour une consultation gynécologique, psychologique, sociale ou juridique.
Où trouver un centre de planning familial ? Le site de Love attitude reprend la liste de l’ensemble des plannings : http://www.loveattitude.be Vous pouvez également trouver de nombreuses informations au planning familial Aimer Jeunes, 28 rue Saint-Jean Népomucène à 1000 Bruxelles.
Isabelle Finkel
www.aimer-jeunes.be 02 511 32 20
Santé
Le Rhume ! C'est la saison du temps froid et humide qui arrive avec son cortège d’infections qui commence souvent par ce qu’on peut surnommer le rhume !
Qu’est-ce que le rhume ?
Le rhume s’appelle aussi rhino-pharyngite ou coryza. Un rhume est une infection virale provenant de virus touchant la sphère ORL (nez, gorge, oreilles) et les bronches. Régulièrement, c’est une maladie très fréquente et bénigne qui guérit en quelques jours sans séquelle, contrairement à la grippe qui peut laisser la personne atteinte fatiguée pendant plusieurs jours. Cependant il faut être prudent quand l'agression virale s’éternise. Elle peut alors donner lieu à une surinfection bactérienne des sinus. Et de la même façon, une sinusite mal soignée ou qui dure ne doit pas être négligée. En effet, dans quelques cas, elle peut entraîner de sévères complications : otites, bronchites, pneumonies, méningites.
Une maladie très contagieuse
Les enfants sont particulièrement sensibles aux rhumes et ont souvent le nez encombré ; il est nécessaire d’en passer par là pour que, peu à peu, leur organisme apprenne à se défendre : leur système immunitaire fabriquera les anticorps nécessaires pour lutter contre les différents virus circulants puis les rhumes s’espaceront. Chez l’adulte, il arrive que le système immunitaire ne soit pas toujours performant ; le stress, les nuits sans sommeil, … peuvent entraîner une baisse des défenses immunitaires et les rhumes peuvent quelquefois s’enchaîner.
Des complications peuvent retarder la guérison
Quelquefois, une sinusite peut se développer (uniquement chez les adultes et les enfants de plus de 8 ans) parce que les méats (trous) qui mettent les sinus en contact avec le nez sont congestionnés et se bouchent, alors les sinus se surinfectent. Une bronchite peut également apparaître avec une toux et une fièvre persistant au-delà du rhume. Chez les petits, un rhume peut évoluer vers une otite parce que les trompes d’Eustaches (qui mettent le nez et les oreilles en communication) se bouchent.
C’est une maladie extrêmement contagieuse dans les lieux de promiscuité : dans les transports en commun, dans les entreprises, dans les crèches et les écoles, à la maison… Le virus est transporté dans les gouttelettes de salive qui sont en suspension dans l’air, il contamine les autres par cette voie. Les éternuements et la toux facilitent encore plus la dissémination virale. De même, les virus du rhume peuvent être transportés par les mains. 16
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SANTÉ
Le rhume ! Traitement
Le médecin peut prescrire des médicaments de confort c'est-à-dire un antalgique qui va diminuer un mal de tête éventuel, un décongestionnant nasal qui va déboucher le nez, un collutoire pour diminuer le mal de gorge. Si une bactérie est responsable d’une surinfection, alors le médecin prescrira des antibiotiques qui traiteront l’infection bactérienne.
Aérez votre intérieur tous les jours pendant au moins 10 minutes, afin de renouveler l'air de votre lieu de vie. De plus, ne pas surchauffer les pièces pendant l’hiver. Une agression thermique (du chaud au froid) doublée d’une agression hydrométrique (du sec à l’humide) rendraient les muqueuses nasales plus sensibles aux agents infectieux.
il faut apprendre aux enfants à se moucher. Les virus qui donnent des rhumes touchent les muqueuses nasales, laryngées, pharyngées et bronchiques, ce qui entraîne l’apparition de signes typiques du rhume tels que le nez bouché et qui coule. Pour les tous petits, il est nécessaire de leur dégager régulièrement le nez avec du sérum physiologique et un mouche bébé.
Mangez bien : C'est donc le moment de faire le plein d’aliments «anti-infection ». Pour la vitamine C : kiwi, agrumes, choux, persil, poivrons. Pour la vitamine A : carottes, foie, tomates, épinards, brocolis. Et du zinc pour se protéger des infections : huîtres, lentilles, légumes verts, haricots blancs...
La vitamine C peut aussi renforcer le système immunitaire. Un conseil : mangez régulièrement des fruits et des légumes (kiwis, oranges, pamplemousses, citrons, …), ils contiennent de la vitamine C et renforceront naturellement votre système immunitaire.
Prévention anti-rhume
respecter une hygiène stricte. Lavez-vous fréquemment les mains. De plus, limitez les contacts (bisous, poignées de main), et évitez d’éternuer sur quelqu’un. En effet, c’est principalement par les voies aériennes supérieures (la bouche et le nez) qu’entrent les virus. Certains médecins conseillent de se laver le nez, surtout le soir, à l’aide d’un sérum physiologique, ou avec de oligorhine. Ce produit, contenant du zinc, permet de fortifier les muqueuses, en reconstituant le film protecteur.
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Santé
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Malgré le froid, faites du sport ! Une mauvaise gestion du stress (soucis professionnels, vie familiale...) épuise l’organisme, et l’angoisse, le rendant moins apte à se défendre. Une activité physique modérée (30 minutes de marche par jour, montée d’escaliers, natation...) permet d’éliminer les toxines en boostant la circulation, tout en renforçant le squelette. Et enfin, le tabac est à proscrire, y compris l’exposition passive. Les enfants exposés au tabagisme de leurs parents présentent un risque accru de sinusites ! La majorité des symptômes du rhume peuvent être soulagés grâce à des médicaments contre la toux, des pastilles et des vaporisateurs nasaux qui agissent rapidement et qui durent longtemps. Si les symptômes deviennent indomptables, n’hésitez pas à consulter votre médecin.
Jean-Christophe Bazin Sofiadis Mag!
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Santé
Des nausées ? Le gingembre à la rescousse Il nous arrive à tous de se sentir écœuré, nauséeux. La solution à nos nausées est souvent à portée de main : le gingembre !
Allié de notre confort digestif
Le rhizome de gingembre, Zingiber officinale, est utilisé depuis 3900 ans comme antiémétique (contre les vomissements) dans différentes médecines traditionnelles. La racine est traditionnellement utilisée fraîche ou en poudre séchée. Les principes actifs les plus importants dans le rhizome sont les gingérols. Aujourd’hui, le gingembre est encore utilisé pour atténuer les nausées en cas d’excès alimentaires, de régime alimentaire inhabituel ou de stress. Il est également conseillé pour lutter contre le mal des transports et pour soulager les nausées de grossesse.
Efficacité prouvée
L’activité anti-nauséeuse du gingembre est aujourd’hui reconnue par le monde médical. De nombreuses études démontrent que le gingembre stimule la sécrétion de bile et l’activité de différents enzymes digestifs, ce qui entraîne une digestion plus rapide des aliments.
Ces études ont conclu à l’efficacité du gingembre pour traiter les troubles de la digestion et prévenir le mal des transports.
Le gingembre, aussi pour les femmes enceintes
En 1999, l’Organisation Mondiale de la Santé a reconnu l’utilité du gingembre pour lutter contre les nausées et les vomissements de la grossesse. Le gingembre ne provoque pas d’effet indésirable et peut donc être pris pour soulager les nausées dès le 1er mois de grossesse.
Du gingembre, oui… mais sous quelle forme ?
Pour bénéficier des bienfaits du gingembre, n'hésitez pas à glisser cette épice dans vos plats. Mais si vous cherchez une action plus efficace contre les nausées ou le mal des transports, préférez les comprimés vendus en pharmacie. Il est important de choisir des comprimés formulés avec des extraits standardisés en principes actifs. Cette standardisation garantit la qualité et l’efficacité du produit. Stéphanie Julien
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Santé
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VOYAGE
Un voyage avorté pour Alice et sa petite famille… Après les tracas de la rentrée et l’humidité de l’automne, c’est le froid hivernal qui pointe le bout de son nez. Alice a donc décidé d’emmener sa petite famille en Thaïlande afin de profiter des températures clémentes de l’Asie et de s’éloigner de l’hiver occidental : un plein de vitamine D bien mérité !
AU PrOGrAMME : DU rêVE ET DU DÉPAYSEMENT
Sous les précieux conseils de son agent de voyage, Alice a concocté un programme sur mesure: quelques jours dans la vieille ville de Bangkok pour visiter les fameux khlongs. Jadis, Bangkok était entièrement quadrillée par ces canaux, qui lui valaient le surnom de «Venise de l'Est», ils servaient pour le transport et le commerce. Aujourd’hui encore, on peut aller flâner sur le marché flottant : des barques partout et des marchandises pour tous les goûts : vêtements, légumes, fruits, chapeaux, instruments de cuisine, et restaurants ! Le tout sous un chaud soleil et une ambiance bon enfant où le marchandage est de rigueur. Les jours suivants, Alice a prévu la visite du Grand Palais et du temple du Boudha d'émeraude: temples sublimes ornés de leurs toits dorés, le grand palais est situé sur le bord du fleuve et est cerné
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Voyage
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par une impressionnante muraille de 2 km de long. Suite du programme, le Parc national de Sukotai : magnifique parc classé par l'UNESCO, il s'étend sur plus de 10 km d'est en ouest et offre une végétation luxuriante exceptionnelle. Pour terminer le séjour en beauté, la famille d’Alice a réservé une semaine dans un magnifique hôtel sur les plages de Phuket, afin de faire le plein de soleil en ce début d’année. Malheureusement, le mari d’Alice attrape une grosse bronchite 15 jours avant le départ. Branle-bas de combat, médecin et antibiotiques afin d’être rétablit… rien à faire, la bronchite s’installe et s’aggrave, le diagnostic tombe deux jours avant le jour J : pneumonie. impossible de partir vers leur paradis. La famille décide de faire jouer l’assurance annulation à laquelle ils avaient souscrit lors de la réservation de leur voyage dans leur agence.
ZOOM SUR L’ASSURANCE ANNULATION Lorsque vous réservez un voyage, que ce soit en ligne ou chez votre agent, votre prestataire est dans l’obligation de vous proposer ce type de contrat. Mais attention, l’assurance annulation ne joue que dans des situations bien précises, qui varient d'un contrat à l'autre. En règle générale, sont couverts : les accidents ou les maladies vous empêchant de voyager constatés par un médecin, le décès d'un proche, votre licenciement, un événement de nature accidentelle, tel qu'un incendie survenu chez vous ou dans vos locaux professionnels s'ils sont suffisamment graves pour nécessiter votre présence. Des contrats plus exhaustifs et aussi plus onéreux vous couvrent si vous avez raté votre avion pour cause d’accident ou de panne, si on a refusé de vous délivrer le visa, etc. Avant de prendre l'assurance annulation proposée lors de la réservation d'un voyage, vérifiez que vous n’êtes pas déjà assuré ailleurs : certains contrats liés aux cartes de crédit englobent généralement diverses dispositions annexes, dont une assurance annulation voyage si ce dernier a été payé avec la carte en question. Si vous n’avez pas souscrit à ce type d’assurance, en cas de gros pépin, vous serez dans l’obligation de payer les frais d'annulation prévus au contrat. Or, ces frais seront d'autant plus élevés que la date de départ est proche. Généralement, ils passent de 30 % du prix du voyage en cas d'annulation entre le 21e et le 30e jour précédant le départ, à 50 % la semaine suivante, puis à 75 % et à 100 % à moins de trois jours. Un voyageur averti en vaut deux, prenez-en bonne note !
Barbara Philippart
TRAVEX VOYAGES 02 537 11 00 info@travex-travel.be www.travex-travel.be
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Bien-être
Le Yoga prénatal, un outil complet pour se préparer à une nouvelle vie Par le biais de postures simples et adaptées, d’un travail sur la respiration, d’exercices de méditation, le yoga constitue une méthode excellente pour accompagner les femmes dans les nombreux changements qui vont survenir lors d’un des passages les plus déterminants de leurs vies.
plosions de joies). Ces émotions intenses peuvent découler de changements hormonaux qui surviennent au fil des mois. Aussi, la future maman, bien que heureuse de l’événement qui l’attend, pourra également éprouver de l’anxiété, des peurs diverses.
Un outil aux avantages multiples
La grossesse est une période où les femmes vont se confronter à des changements divers: émotionnels, physiques, physiologiques, psychologiques. En effet, étant donné que la grossesse a des répercussions sur l’ensemble de son corps (système cardiovasculaire, digestif, respiratoire, nerveux, reproductif et urinaire), régulièrement, elles ressentiront certains malaises et douleurs. En outre, en dépit d’un sentiment de bien-être général, certaines femmes expérimenteront des moments de grandes fatigues et des changements d’humeur rapides (allant des passages à vide à des grandes ex1 - www.naitreetgrandir.com, 2012
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Bien-être
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Que la grossesse soit planifiée ou non, plusieurs femmes peuvent, en effet, sentir une certaine ambivalence au début de la grossesse. L’ambivalence est une réponse normale à la préparation au nouveau rôle de mère. D’une part, la grossesse procure un grand plaisir d’accomplissement. D’autre part, la femme enceinte peut aussi ressentir un sentiment de regret vis-à-vis sa vie passée dont elle doit faire le deuil1. En résumé, face à tous ces changements, chaque femme devra faire preuve de capacité d’adaptation, d’écoute de soi, et de l’être qui grandit en elle. Le yoga pourra se révéler un outil précieux pour les appréhender. Tout au long des neuf mois de grossesse, grâce à une pratique régulière de yoga, la future maman va apprendre à entrer en communication avec son corps, à l’explorer, à en prendre soin. Une meilleure connaissance de son corps, des exercices réguliers
d’étirements vont lui permettre de se sentir plus légère, confiante et plus sereine. Par cette exploration intérieure, elle va aussi pouvoir entrer progressivement et plus aisément en communication avec son bébé et de prendre le temps pour établir ce dialogue. Le yoga prénatal proposera donc une série de postures simples (principalement des étirements - des exercices pour apprendre à bien positionner son bassin par exemple), des exercices de respiration et de relaxation. Ils viendront soulager les maux qu’elle rencontrera au fil de sa grossesse (circulation sanguine, maux de dos, problèmes de digestion, brulures d’estomac, problèmes de sommeil, nausées, fatigues, angoisses) et tonifier toute sa musculature, ce qui s’avérera nécessaire dans sa vie quotidienne face au poids grandissant du bébé et pour le jour de l’accouchement même où l’ensemble de son corps sera intensément mis à l’épreuve. Un rendez-vous hebdomadaire à un cours de yoga permettra également à la future maman de s’inscrire dans une approche à la fois collective - rencontrer d’autres femmes enceintes, de pouvoir échanger des bonnes pratiques, des conseils, leurs émotions, leurs joies, leurs difficultés - et individuelle - chaque grossesse étant unique, le travail sur le tapis restera personnel ; elle n’oubliera pas de respecter ses limites respectives et de se concentrer sur ses sensations et besoins personnels. L’enseignant de yoga, quant à lui, sera là pour la guider sur ce cheminement intérieur et dans les nombreuses étapes vers la naissance et au-delà. Au terme de sa grossesse, elle aura donc accumulé une bonne dose de confiance en soi et sera capable de s’appuyer sur ses ressources propres après avoir fait plus ample connaissance avec son corps, ses forces et faiblesses.
Qu’apportera le yoga, le jour de l’accouchement ?
Comme le décrit très bien le Dr de Gasquet2, «Lors des séances de yoga, on apprend à maitriser sa respiration et lorsque vient le jour J, les femmes pensent à pousser en expirant et non pas en bloquant (comme le font souvent à tort les autres futures mamans), cela leur permet de pousser plus efficacement sur le bébé, et de le "démouler" sans forcer sur tout l'utérus. La récupération post-partum et le repositionnement ultérieur des organes seront facilitées. Quant au bébé, une bonne détente respiratoire va diminuer la longueur des contractions, et donc la période pendant laquelle l'oxygénation de l'enfant est compromise. La détente de la mère est meilleure et son retour au calme facilité.3»
Quand commencer ? A quelle fréquence ?
Le yoga s’adresse à toutes les femmes enceintes, quelle que soit leurs conditions physiques, le stade de grossesse. Un cours hebdomadaire est recommandé mais rien ne les empêche de pratiquer plusieurs fois par semaine. L’essentiel reste, bien entendu, de bien s’écouter et de respecter ses limites.
Un outil unique ?
Bien que très complet, le yoga ne remplacera pas le travail effectué avec une sage-femme ou une kiné. Le professeur de yoga ne sera, en effet, pas présent lors de l’accouchement. Le yoga est donc complémentaire à d’autres disciplines.
Brigitte Wezel
2 - Docteur et professeur de yoga. Pour plus d’informations : www.degasquet.com 3 - L’accouchement, la méthode de Gasquet, Marabout Pratique, 2012
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DiÉTÉTiQUE
QUELS CONSEILS NUTRITIONNELS POUR LES LENDEMAINS DE FETES ?
Voici les fêtes de fin d’année et leur lot de douceurs culinaires derrière nous. Pour certains la culpabilité balaie trop vite le souvenir de ces merveilleux moments. C’est une erreur car les fêtes trouvent leur place dans une alimentation équilibrée !
Et si, avant les fêtes, vous aviez le sentiment de « mal manger » prenez de bonnes résolutions et partez du bon pied en ce début d’année, en adoptant les principes d’une alimentation équilibrée.
Certes, si les vitrines regorgent encore des mets les plus délicats et alléchants, il est temps de leur tourner le dos et de nous remettre d’aplomb.
MANGEZ DE TOUT SANS FAIRE D’EXCÈS EN RIEN
L’important est de reprendre au plus vite une alimentation équilibrée afin d’éliminer les surplus emmagasinés. rien ne sert de se soumettre à des restrictions draconiennes ou pire encore, de sauter des repas. Bien au contraire, tablez sur la régularité et concoctez-vous au moins 3 repas sains par jour. Ce faisant, limitez bien sûr les apports en graisses tout en privilégiant les légumes sous toutes leurs formes (cuits, crus, en potage ou smoothie), les fruits, les produits céréaliers, sans oublier les laitages bien sûr. Pour aider votre corps à encore mieux éliminer, n’oubliez pas de boire en suffisance: eaux, thé, tisanes, jus de légumes et potages feront l’affaire. il est intéressant d’épingler ici les infusions de menthe et de camomille qui vous remettront d’aplomb grâce à leurs propriétés digestives !
Côté cuisine POTAGE DE POTirON ET CArOTTES AU CHEVrE frAiS
Préparation 30 minutes facile - Economique - Pour 4 personnes
Ingrédients fractionnez votre alimentation en 3 repas
Evitez les sauces « grasses » ajoutées faites un petit déjeuner de roi, un dîner de prince et un souper de mendiant ! Ne consommez pas plus de 2 fruits par jour (car source de sucre)
500 gr de carottes nettoyées, 500 gr de potiron nettoyé, 1 gros oignon, 1 cuillère à soupe d’huile, petites boules de fromage de chèvre, 2 cubes de volaille dégraissés, persil haché, sel et poivre.
Réalisation Faire revenir l’oignon coupé grossièrement dans l’huile. Ajouter les légumes coupés en morceaux. Couvrir d’eau.
Consommez du poisson 2 fois/ semaine
Ajouter le sel, le poivre, les cubes de bouillon.
Mangez des légumes, cuits ou crus, à midi et au soir
Faire cuire jusqu’à ce que les légumes soient tendres.
Complétez vos apports en légumes par du potage « fait maison » N’oubliez pas les produits laitiers pour votre apport en calcium Evitez les boissons sucrées et n’abusez pas des sodas lights !
mixer le tout. Ajouter dans chaque assiette ou bol 2 à 3 petites boules de chèvre frais. Parsemer de persil haché et servir. Bon appétit !
Mais surtout n’oubliez pas l’activité physique. La marche, le vélo ou encore la natation pour les adeptes, vous permettront de brûler encore plus vite les calories supplémentaires absorbées durant les journées festives. faites-en donc un peu plus que d’ordinaire ! Anne Chauvaux
ATELIERS POIDS ET SANTÉ Diététicienne - nutritionniste 0486 / 68 05 91
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Diététique
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SPOrT
LES TRAUMATISMES SPORTIFS EN HIVER L’activité physique est la meilleure des médecines et elle est particulièrement importante pour notre bien-être au cours de la saison hivernale. mais peu importe ce que nous faisons ou la manière dont nous bougeons, nos articulations et notre dos participent toujours, et ce dans la vie quotidienne, pendant les loisirs et même pendant le sommeil. C’est pourquoi la protection et le soutien de nos articulations sont déterminants pour éprouver du plaisir à pratiquer une activité physique. Les bandages peuvent dans ce cas être utiles tant pour le traitement que pour la prévention.
Dès l’arrivée des premiers flocons, les sportifs se réjouissent de la nouvelle saison de sport d’hiver. Ski alpin et snowboard restent toujours les disciplines sportives hivernales les plus appréciées. Malheureusement, cela se répercute aussi au niveau des blessures. Pour le ski alpin, les traumatismes du genou sont de loin les plus fréquents. Compte tenu des différences en termes d’équipement et de style de ski, ils représentent – avec 30 % environ – la part la plus importante, suivi par les blessures à l’épaule et au poignet, qui représentent chacune 20 % environ. En ce qui concerne le snowboard, les extrémités supérieures sont exposées à un risque plus élevé. Les traumatismes à l’épaule et au poignet sont aux premières places des statistiques, suivis de près par les lésions au niveau de la colonne vertébrale et du genou. Les blessures de la cheville sont également représentées avec 5 %. Celles-ci sont plutôt rares en ski alpin, en raison du maintien par les chaussures. Quant aux amoureux de la luge, ils doivent faire particulièrement attention à leurs pieds
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Sport
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lors des freinages. Lorsque les pieds sont exposés, le risque de blessure de la cheville est très élevé. il n’y a pas que les douleurs aiguës survenant après des blessures ou les sollicitations excessives qui peuvent gâcher le plaisir de pratiquer des sports d’hiver. C’est également le cas des douleurs articulaires chroniques dues à des manifestations d’usure. Quoi qu’il en soit, il est important de traiter les douleurs de manière appropriée pour que les symptômes diminuent rapidement, pour prévenir d’autres complications et pour une amélioration générale de la qualité de vie. Optez pour un bandage vous offrant le confort, l’ajustement optimal et le soutien dont vous avez besoin pour effectuer des mouvements. Quels sont les trois éléments déterminants à prendre en compte pour choisir efficacement son bandage ? La chaleur Adaptés à votre anatomie et dotées d’une texture spéciale, les bandages devront produire
SPOrT
Les traumatismes sportifs en hiver
une chaleur qui accentue la microcirculation des petits vaisseaux sanguins situés dans la zone à traiter. L’activité métabolique étant accrue dans les zones ainsi réchauffées, l’apport en oxygène et en nutriments augmente dans les tissus, ce qui favorise le processus de guérison.
La proprioception Les bandages devront appliquer une pression légère et continue qui stimule des récepteurs spécifiques (les propriocepteurs) de la peau et des tissus. Ce procédé tonifiant permet d’améliorer la biomécanique corporelle et la coordination musculaire.
La contention Les bandages devront exercer, sur l’articulation comme sur les tissus mous sous-jacents, une légère contention qui empêche l’accumulation douloureuse des fluides. Les articulations désenflent plus vite et la tension subie par les tissus mous diminue. Très rapidement, le patient constate que la douleur régresse et jouit d’un regain d’énergie grâce au retour d’une circulation saine.
Alors plus d’excuses pour ne pas vous mettre au sport cet hiver. Pensez à vous échauffer, dosez votre effort et profitez des joies de la montagne. isabelle Dormal
CONCOURS GAGNEZ 5 X 40€ DE BONS D’ACHAT DANS LES PHARMACIES SOFIADIS Devenez «fAN» de notre page facebook « les pharmacies Sofiadis » et répondez correctement aux 4 questions à choix multiples ci-dessous et à la question subsidiaire avant le vendredi 14 avril 2014 minuit. Question 1 : Le burn-out survient généralement progressivement. Au nombre de combien sont les premiers signaux avant-coureurs ? Question 2 : Le virus du rhume peut-il également être transporté par les mains ? Question 3 : En période de grossesse, l’OMS a reconnu l’utilité du gingembre pour lutter contre ... Question 4 : Combien de personnes sont «fans» de la page facebook de Sofiadis ? (www.facebook.com/sofiadis.be) Question subsidiaire : Combien de personnes auront répondu correctement aux 4 questions du jeu concours SOfiADiS à la date du 14 décembre 2013 à minuit ? rÉPONSE UNiQUEMENT SUr LE SiTE WWW.SOfiADiS.BE/CONTEST AVANT LE 14 AVRIL 2014 À mINUIT.
LE GAGNANT DEVrA êTrE fAN DE LA PAGE fACEBOOK DE SOfiADiS. Les gagnants seront avertis personnellement. En cas d’ex aequo, les réponses seront prises en compte en fonction de leur date d’arrivée. En l’absence de bonne réponse, la réponse la plus proche sera prise en compte. règlement disponible sur simple demande.
GAGNANTS
Gagnants du précédent concours SOFIADIS félicitations à C. Anne-Sophie, dH. Grégory, D-S. Marie, f. Helen, r. Eléonore. Vous remportez chacun un chèque cadeau d’une valeur de 40€ à faire valoir dans les pharmacies Sofiadis Sofiadis Mag!
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