19 sofiadis mag 01 01 2015 fr by Sofiadis

Trimestriel Janvier - Mars 2015

Mag !

Le magazine des Pharmaciens Sofi adis

CONCOURS 5 BONS D’ACHAT D’UNE VALEUR DE 40€ A FAIRE VALOIR DANS LES PHARMACIES SOFIADIS

Mycose vaginaLe

Comprendre pour mieux soigner Les pierres au rein, pensez à vous hydrater ! La dermatite atopique, que faut il savoir ? La montagne, quels bienfaits pour vous ?

eDiTo

Mag !

Chers lecteurs, avez-vous bien respecté votre corps durant ces fêtes de fi n d’année malgré tous ces bons repas ? nous en sommes certains mais si vous avez un peu de mal à retrouver la forme après ces quelques excès, surtout n’hésitez pas à consulter votre pharmacien Sofi adis. Cette année est signe de changement. notre objectif est de créer un lien encore plus fort entre vous et votre pharmacien Sofi adis. nous vous invitons à venir poser vos questions sur notre tout nouveau site internet. www.sofi adis.be. ne manquez pas les concours et infos pertinentes de notre magazine et page facebook. Les 390 pharmaciens Sofi adis se joignent à moi pour vous souhaiter une excellente année 2015 et vous remercient de votre fi délité. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous vous en remercions vivement. Bonne lecture et bonne année.

Publication de SoFiaDiS scrl, rue de la Presse 4 1000 Bruxelles Tel : 02 227 11 71 Fax : 02 218 31 41 Mail : info@sofi adis.be Web: www.sofi adis.be eDiTeUr reSPonSaBLe J-B. Van Hamme

J-B. Van Hamme,

administrateur délégué

SoMMaire Dossier Mycose vaginale

04 - 09

Santé Causes, diagnostic et traitement de la mauvaise haleine

10 - 13

Les pierres au rein

14 - 16

La dermatite atopique, une affection fréquente à ne pas méconnaître

17 - 19

PerioDiCiTe Magazine trimestriel à thématique saisonnière

Bien-être La déprime hivernale

20 - 21

iMPreSSion iPM Printing

Voyage La montagne, quels bienfaits pour vous ? 22 - 24

onT CoLLaBore a La reDaCTion Bazin J-C., Bollen C., Castiglione V., Cavalier e., gadisseur r., Petit n., Philippart B., Ptak a., Tennstedt D., van der Brempt C.

Sport Séniors, le sport en toute sécurité

24 - 25

Diététique L’effondrement de l’hypothèse sur les graisses

26 - 29

Concours 5 bons d’achat d’une valeur de 40€

regie PUBLiCiTaire Sofi adis scrl info@sofi adis.be ConCePTion eT reaLiSaTion Sofi adis SCrL - axel Moureau info@sofi adis.be PHoTograPHie iStockphoto, Fotolia

Tirage eT DiSTriBUTion Magazine tiré à 32.000 exemplaires. Pour toute information concernant la distribution de Sofi adis news : info@sofi adis.be ou 02 227 11 71

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31 03

Dossier

Mycose vaginale Environ 3 femmes sur 4 développent une infection fongique vaginale au cours de leur vie. Cela peut arriver à toutes les femmes, et il n’y a donc aucune honte à attraper une vaginite candidosique. 5 à 8 % des femmes souffrent même de vaginite candidosique chronique. Il subsiste néanmoins encore beaucoup trop de malentendus qui mettent mal à l’aise de nombreuses femmes.

La flore vaginale Le vagin n’est pas une cavité stérile. Tout comme sur la peau, dans la cavité buccale et dans les intestins, différentes sortes de bactéries et de levures prolifèrent naturellement dans le vagin. Ces micro-organismes survivent dans l’environnement acide du vagin où le pH est d’environ 4.5, environnement nettement plus acide que le reste de notre corps. Les lactobacilles et les bacilles de Döderlein qui vivent dans le vagin et transforment un sucre contenu dans cellules vaginales en acide lactique constituent une des sources d’acidité. En outre, le mucus des cellules vaginales contient de l’acide chlorhydrique qui contribue également à ce climat vaginal acide. Comme le vagin est une cavité doté d’une ouverture vers l’extérieur, il est l’hôte idéal de microbes, notamment parce qu’il y fait chaud et humide. L’acidité sert à protéger le vagin contre certains microbes et à maintenir la flore vaginale en bonne santé. L’acidité tient à distance les germes qui ne supportent pas le milieu acide. Ils ne se sentent pas les bienvenus dans le vagin et par conséquent ne s’y développent pas. 04

Dossier

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Qu’est-ce qu’une infection candidosique ou infection fongique, ou encore mycose ? Le Candida albicans, une levure, existe aussi dans un vagin sain, mais s’y développe de manière limitée et ne cause aucun problème. Il existe un équilibre entre les différentes sortes de bactéries et de levures. Lorsque cet équilibre est perturbé, il peut arriver qu’un de ces micro-organismes ait le champ libre et se multiplie rapidement. Le plus souvent, la femme se plaint alors de différents symptômes. Parmi tous les germes du vagin, c’est le Candida qui profite le mieux de la perturbation de l’équilibre naturel dans le vagin.

Quels sont les symptômes ?

En outre, la peau entourant le vagin, la vulve, peut montrer des signes d’infection : rougeurs et gerçures de la peau, surtout si l’on se gratte à cause des démangeaisons. Les rapports sexuels et la miction peuvent être douloureux durant une infection active. Mais très souvent, une mycose se développe de manière totalement asymptomatique.

Quels sont les facteurs déclencheurs ou stimulants ? Comme nous l’avons dit, le Candida albicans est un habitant naturel du vagin ; cependant il ne s’y développe pas en grandes quantités et ne cause aucun problème. Dès que la flore vaginale est agressée, affaiblie ou réduite, le vagin devient moins acide et est beaucoup plus vulnérable et sensible aux infections. C’est ainsi que le Candida va proliférer et se retrouver à l’origine d’un dysfonctionnement. Plusieurs facteurs peuvent perturber cet équilibre. La prise d’un antibiotique figure parmi ces facteurs. La mission de l’antibiotique est de « tuer » certains micro-organismes ; cependant, une sélection précise des germes n’est pas toujours possible, surtout en cas d’utilisation d’antibiotiques à large spectre. C’est ainsi que des bactéries favorables à la bonne santé de la flore vaginale sont éliminées, ce qui donne au Candida la voie libre pour se multiplier.

Certaines femmes utilisent pour leur hygiène intime un savon qui peut modifier le taux d’acidité de leur vagin. Et c’est ainsi que le Candida se retrouve dans un milieu plus favorable à sa prolifération. Il en est de même pour l’utilisation régulière de produits désinfectants dans le vagin ou le contact avec le chlore présent dans les piscines. Il existe bien de nombreux produits destinés à l’hygiène intime de la femme, qui en principe n’affectent pas le taux d’acidité. Mais si vous êtes souvent sujette à des infections fongiques, il est recommandé de diminuer la fréquence d’utilisation de ces produits. La cortisone et d’autres médicaments qui agressent le système immunitaire peuvent aussi entraîner des infections fongiques fréquentes. Par ailleurs, les personnes atteintes du VIH se plaignent d’infections fréquentes. Il en est de même pour les femmes qui souffrent de diabète, surtout si leur maladie n’est pas suffisamment contrôlée. L’élévation du taux de sucre dans l’organisme nourrit les mycoses et contribue à leur multiplication.

Les plaintes les plus fréquentes en cas d’infection candidosique sont des sécrétions vaginales abondantes, des démangeaisons et/ou une sensation d’irritation. Ces symptômes ne surviennent pas nécessairement tous ensemble. Les sécrétions anormales sont blanches, quelque peu grumeleuses (comme du fromage cottage) et inodores. La femme éprouve parfois une sensation d’irritation et/ ou des démangeaisons dans le vagin.

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Dossier Il est également fréquent de voir une mycose se développer durant ou juste après les règles et durant la grossesse. Ici, ce sont les modifications hormonales qui jouent un rôle : ces phénomènes vont de pair avec une perturbation du taux d’acidité du vagin et donc de la flore vaginale.

petites boules de levure. Il s’agit des levures du Candida.

Est-ce contagieux ?

Le fait de porter des vêtements serrés et des matières synthétiques peu perméables à l’air, le port de maillots de bain humides et de protège-slips (surtout parfumés) sont également des facteurs favorisant l’infection. Il arrive qu’on ne puisse pas identifier une cause claire, surtout dans les cas chroniques.

Une infection candidosique vaginale n’est pas une maladie sexuelle transmissible. Les femmes ne contractent pas d’infection candidosique par contact sexuel puisque le Candida était déjà présent dans le vagin. Bien que la levure puisse, en principe, être transmise d’une personne à l’autre, le mot ‘contagieux’ est erroné. Il est donc inutile d’avertir son partenaire ou de se traiter comme si une infection candidosique a été diagnostiquée. Suite à un rapport sexuel non protégé avec une femme atteinte de mycose vaginale, un homme peut constater une rougeur ou desquamation temporaire du gland, causée par le Candida. Il peut parfois ressentir des démangeaisons ou irritations. Mais ces symptômes disparaissent spontanément. On peut éventuellement utiliser une crème fongicide pendant quelques jours.

Comment le diagnostic est-il établi ?

Quel est le traitement ?

Le médecin traitant, le gynécologue ou le dermatologue constatent généralement facilement la mycose. L’examen révèle parfois une rougeur prononcée de la peau à hauteur des lèvres de la vulve ainsi que de petites irritations ou gerçures. Dans le vagin (que l’on examine à l’aide d’un spéculum), on peut trouver les particules typiques « fromage cottage» de la flore vaginale, ou parfois une muqueuse sèches et rougie. Dans ces derniers cas, il est parfois nécessaire de démontrer la présence du Candida. Ceci se fait par frottis vaginal (à ne pas confondre avec un frottis du col de l’utérus !) qui est mis en culture et permet au bout de 48 heures de constater la présence de la levure. On peut également poser l’échantillon sur une plaquette de verre et observer celle-ci immédiatement au microscope. On remarque alors la présence de longs filaments fongiques, parfois accompagnés de

Dans la majorité des cas, un traitement n’est pas nécessaire. D’abord, parce qu’une infection candidosique peut exister sans symptômes et le diagnostic est souvent accidentel. Ensuite, parce que l’infection, tout au moins dans sa forme bénigne, disparaît souvent spontanément dès que la cause du déséquilibre vaginal a été éliminée.

Un traitement à base d’œstrogènes peut augmenter le taux de glycogène dans le vagin. Le glycogène est une substance nutritive du Candida. Une pilule contenant exclusivement de la progestérone peut également provoquer une mycose car elle dessèche la muqueuse vaginale.

Dans les cas plus graves assortis de symptômes plus importants et continus, on utilise souvent un traitement médicamenteux. Celui-ci peut être un médicament fongicide à utilisation locale sous forme de crème ou ovule vaginal. Le plus souvent, le traitement élimine les symptômes et

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DoSSier donc l’infection en 3 à 7 jours (selon le médicament). il existe également des comprimés oraux à prendre plusieurs jours ou un seul jour. Lorsque les infections candidosiques surgissent régulièrement, il peut être nécessaire de répéter le traitement une fois par mois pendant quelques mois. Malheureusement, la suppression défi nitive des infections chroniques est très diffi cile, surtout parce que le Candida appartient à la population habituelle des micro-organismes résidant dans le vagin. Si les infections reviennent continuellement, votre médecin peut vous proposer des examens plus approfondis pour détecter d’éventuelles causes moins visibles, comme par exemple le diabète. il existe également des traitements conçus pour rétablir la fl ore vaginale et éliminer ainsi les infections fongiques (bénignes). Dans les cas plus graves, ces traitements peuvent être combinés à un médicament antimycosique. Ces traitements peuvent également être utiles dans les cas de candidoses récidivantes ou mêmes d’infections bactériennes.

Quand parle-t-on d’une mycose vaginale récidivante ? on parle de mycose vaginale récidivante lorsqu’il y a eu au moins 4 infections sur une période d’un an. C’est le cas pour 5 à 8 % des femmes. Ce pourcentage traduit certes une minorité, mais la sexualité et la qualité de vie de ces femmes sont fortement perturbées.

Pour la toilette du vagin et des tissus environnants, ne pas utiliser du savon mais rincer les parties génitales à l’eau tiède ou avec un produit d’hygiène spécifi que dont le taux d’acidité correspond à celle de cette zone sensible. néanmoins, dans les cas chroniques on recommande d’éviter totalement ces produits. ne pas utiliser de produits désinfectants dans le vagin ou la région pubienne, même durant les infections. Cela perturberait encore plus l’acidité vaginale et empêcherait la fl ore vaginale de retrouver son équilibre. Durant l’infection, ne pas utiliser de tampons afi n de ne pas irriter vos muqueuses par frottement. après avoir été à la piscine, rincez-vous à l’eau claire et ne gardez pas sur vous un maillot mouillé ou humide. Durant les rapports sexuels, assurez-vous de ne pas irriter la muqueuse du vagin : utilisez éventuellement un lubrifi ant. Si vous êtes obligée de prendre des antibiotiques et si vous savez qu’ils provoquent chez vous une mycose, demandez au médecin de vous prescrire un produit préventif contre le Candida, que vous utiliserez à la fi n du traitement antibiotique. Dr nathalie Petit

Gynécologue-sénologue Hôpital régional Sint-Maria

Comment l’éviter ? Certains facteurs déclencheurs d’une infection candidosique sont impossibles à éviter. Par exemple, l’utilisation d’antibiotiques ou d’autres médicaments administrés par nécessité pour lutter contre une maladie spécifi que. Cependant, il existe plusieurs facteurs susceptibles de réduire au maximum la probabilité d’infection ou qui peuvent accélérer la guérison d’une infection candidosique : 08

Dossier

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Santé

Causes,

d t n e m e t i a r t t diagnostic e

e n i e l a h e s i a v u a m la

Mauvaise haleine, halitose, foetor ex ore : des dénominations différentes pour un même mal. Une affection qui induit non seulement un impact social mais aussi un aspect économique. Aux États-Unis, l’industrie des produits de rinçage est estimée à plus de 8 milliards de dollars. La plupart de ces produits ont uniquement un effet masquant !

D’ou vient la mauvaise haleine ?

Les causes de la mauvaise haleine sont souvent multifactorielles et peuvent parfois être mises en rapport avec des maladies métabolique sous-jacentes (ex. PCU - phénylcétonurie). La sphère ORL joue un rôle dans 10% des cas environ. Communément considéré comme la cause numéro 1, l’estomac est toutefois extrêmement rarement la source du problème. La mauvaise haleine provient dans 85 % des cas de la bouche ! La détection et le traitement du problème est donc principalement aux mains des dentistes et des parodontistes. 90 % du problème se résout à long terme ou définitivement par une thérapie adéquate. L’halitophobie est une facette du problème qui est plus difficile à traiter : des patients supposent qu’ils ont une mauvaise haleine mais cette dernière n’est pas détectable. Cette variété de cas doit être traitée par le biais de la psychologie et/ou de la psychiatrie. La mauvaise haleine est provoquée par des bactéries buccales, à savoir la flore anaérobie gram négative. Ces bactéries sont également à l’origine de la parodontite (une in10

Santé

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flammation des tissus de soutien entourant la racine des dents). Il existe donc une corrélation démontrable entre la parodontite et la mauvaise haleine ! Pathologies buccales (85%) La langue saburrale : ce phénomène est la principale cause de la mauvaise haleine. Avec une surface rugueuse de 25 cm², la langue est une niche idéale pour les bactéries. Les brosses et les gratte-langue sont donc des outils courants de l’hygiène buccale quotidienne. La mauvaise haleine matinale : elle est présente à différents degrés chez tout le monde suite à la production réduite de salive durant la nuit. Dès que les dents ou la langue sont brossées, le problème disparaît. L’halitose odontogène : une mauvaise hygiène buccale (ex. pas de nettoyage interdentaire et/ou de la langue quotidien), les caries, des pro-

thèses sales mais surtout la gingivite et la parodontite jouent un rôle en la matière. La xérostomie : une bouche sèche augmente la plaque dentaire et les dépôts sur la langue ! Les odeurs peuvent aussi plus facilement s’échapper en l’absence d’un film liquide couvrant. Autres problèmes buccaux : stomatite, néoplasies orales, lésions d’extraction, péricoronarite ou péri-implantite. ORL (10%) Bouche : l’amygdalite aiguë est importante dans ce cadre. La présence d’amygdalolithes peut donner mauvaise haleine. C’est pourquoi un résultat probant peut être obtenu en poussant sur les amygdales pour les vider. Nez : l’écoulement post-nasal peut « contaminer » davantage l’arrière de la langue. Des éléments étrangers présents dans le nez ou une rhinite atrophique peuvent également avoir un impact. Sinusite : en cas de sinusite chronique, 50 à 70% des patients se plaignent de mauvaise haleine. Maladies pulmonaires : les bronchectasies ou les abcès pulmonaires peuvent entraîner une mauvaise odeur respiratoire. Maladies gastro-intestinales L’œsophage est très rarement la cause de la mauvaise haleine. Un diverticule de Zenker peut jouer un rôle. L’estomac est responsable de moins de

0,5% des halitoses. Mais le malentendu subsiste ! Maladies métaboliques Il s’agit des maladies qui peuvent donner une haleine spécifique : une insuffisance rénale, une cirrhose du foie ou un un diabète sucré. Mais aussi une fonction hépatique restreinte (foetor hepaticus), une tyrosinémie ou la maladie de Lignac. Médication Il s’agit de bisphosphonates et de médicaments qui assèchent la bouche.

Détection

Il existe 3 façons de déterminer l’intensité de la mauvaise haleine : La mesure organoleptique L’haleine comprend plus de 150 « gaz » différents. Il est impossible de les distinguer au nez. Toutefois, un nez expert peut accorder un score à l’intensité de l’odeur. Cet examen est considéré comme le « golden standard ». Un score allant de 0 (pas d’odeur) à 5 (une odeur extrêmement forte) est attribué à différents échantillons. Les échantillons généralement sélectionnés sont : la bouche ouverte : sentir à 10 cm de la bouche ouverte (lors d’une conversation également); la salive : salive sèche sur la peau; la langue saburrale : la plaque dorsale est sentie; le test du fil dentaire : sentir le fil dentaire utilisé; le nez : sentir l’air expiré du nez; la prothèse : déterminer l’intensité de l’odeur des prothèses.

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Santé nostic et

Causes, diag

la mauvaise traitement de

Les patients reçoivent des directives au préalable : on ne peut pas se laver ou se rincer les dents avant la consultation et on ne peut pas manger d’oignon ou d’ail le soir précédent ! Dispositifs portables de mesure des gaz Il existe 2 appareils sur le marché : l’Halimeter® et l’Oral Chroma®. Les deux appareils déterminent les gaz sulfureux de l’échantillon d’air respiré. L’Halimeter® donne uniquement une idée de la quantité totale de particules de gaz sulfureux par milliard de particules d’air (ppb : partie par milliard).

haleine

L’Oral Chroma® donne une idée de la quantité de particules de H2S, Ch3SH et de (CH3)2SH par milliard de particules d’air respiré et est donc beaucoup plus précis. Chromatographie gazeuse Cette méthode est uniquement utilisée par le biais de la recherche scientifique. Elle permet d’analyser avec une précision extrême tous les composants de la respiration. Cette méthode est compliquée, onéreuse et requiert du personnel entraîné.

Gastroentérologie, hépatologie et endocrinologie Le patient est renvoyé vers le spécialiste concerné pour un diagnostic et un traitement.

Réduction mécanique : l’élimination de la langue saburrale est la priorité, tant pour le traitement dans la pratique que par le nettoyage quotidien de la langue avec un grattelangue/une brosse. En cas de gingivite/parodontite, une thérapie parodontale s’impose (désinfection complète de la bouche). Une hygiène buccale optimale revêt une grande importance !

Problématique psychologique Nous ne sommes pas capables de détecter si nous avons mauvaise haleine.

Causes orales L’origine du problème provient des bactéries (buccales) et la thérapie vise donc à réduire la quantité de micro-organismes.

Les principaux produits sont : la chlorhexidine (0,2%), le triclosan, le fluorure d’amine et d’étain, le H2O2. Les dentifrices à base de zinc et de triclosan permettent également de réduire la mauvaise haleine. Santé

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ORL Renvoi à un médecin ORL ! En cas de sinusite aiguë, de la pénicilline à large spectre est prescrite. Face à une amygdalite chronique, l’ablation des amygdales est une option. En la matière, il convient de peser le pour et le contre. Dans le cas d’amygdalolithes, il est intéressant de fournir des instructions afin que le patient les enlève lui-même.

Traitement

Réduction chimique : les produits de rinçage à l’action antibactérienne peuvent aider à réduire la mauvaise haleine. Mais ils ne contribuent pas à lutter contre la cause du problème.

Masquage : tous les autres produits de rinçage, les sprays, les pastilles à sucer et les chewing-gums fournissent un camouflage temporaire.

traitements et les instructions, l’idée reste ancrée chez le « patient » qui va de clinique en clinique et de spécialiste en spécialiste. Syndrome de référence olfactive : maladie psychique caractérisée par une obsession pour ses propres odeurs corporelles.

Conclusion

L’halitose est un phénomène qui touche 25% de la population. Ce problème nait majoritairement de causes intra-orales. Les causes non orales sont relativement rares mais peuvent indiquer une maladie systémique sous-jacente. La principale cause est une mauvaise hygiène buccale combinée à une gingivite et/ ou une parodontite; souvent associées à une langue saburrale. Il est important de briser le tabou. On ne dit souvent rien car on n’ose pas. Mais ce symptôme peut occasionner d’importants problèmes sociaux/relationnels.

L’halitophobie : c’est la peur d’avoir mauvaise haleine et que les autres le détectent. 0,5 à 1% des adultes estiment que ce problème influence leur vie sociale. Malgré les

Dr Curd ML Bollen

DDS, PhD, MSc

REFERENCES Disponibles sur demande auprès de l’auteur.

DONNEES Centre de la Bouche Dr. Bollen Eyckholtstraat 1 6116 BR Roosteren Nederland (Pays-Bas) Tel : 0032-46-4495595 Mail : info@parimplant.com Web : www.parimplant.com

RENVOIS Les patients peuvent nous contacter pour une consultation à ce sujet. Un questionnaire détaillé leur sera envoyé. L’arrêt européen Decker & Kohl prévoit le remboursement de la mutuelle pour tous les Européens.

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SanTé

LES PIERRES AU REIN Que sont les calculs rénaux ?

Les calculs rénaux, plus communément appelés « pierres au rein », sont des minéraux solides qui se forment dans les voies urinaires. Le terme scientifi que pour les désigner est « lithiase », du grec lithos : pierre. initialement sous forme de cristaux microscopiques, ils peuvent atteindre plusieurs centimètres. Cependant, la plupart de ces calculs ne mesurent que quelques millimètres (4 en moyenne) lorsqu’on les détecte ou qu’ils sont éliminés. Cette taille minuscule peut pourtant suffi re à perturber le fonctionnement normal des voies urinaires. ainsi, les calculs se forment généralement dans les reins, où ils peuvent séjourner un moment. Lors de la colique, ils s’engagent dans les uretères qui mènent les urines jusqu’à la vessie pour fi nalement atteindre l’urètre et être éliminés dans les urines. L’élimination est possible à condition que leur taille soit suffi samment petite pour permettre leur élimination par les voies naturelles.

Quels sont les symptômes ?

Les canaux où l’urine s’écoule étant très fi ns (entre 4 et 7 mm), lorsqu’une lithiase y est bloquée, elle provoque une douleur extrêmement vive dans le bas du dos, appelée « colique néphrétique ». Cette douleur caractéristique, dite « migrante », serait la plus forte que puisse ressentir un homme (chez la femme, seul l’accouchement est considéré comme plus douloureux). en outre, des diffi cultés pour uriner peuvent se faire ressentir. on note aussi des nausées ou vomissements, voire de la fi èvre s’il y a une infection 14

Santé

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urinaire associée. enfi n, la pierre peut faire saigner l’uretère et du sang peut donc être directement visible dans l’urine (on parle alors d’hématurie). C’est typiquement suite à ces symptômes que l’on suspecte la présence d’une lithiase chez un patient. avant cela, on ne dispose pas d’autre indice pouvant témoigner de la formation d’un calcul.

Prise en charge et complications

Face à de tels symptômes, il est primordial de se rendre rapidement aux urgences, pour une prise en charge optimale. Le médecin va tout d’abord vérifi er le diagnostic grâce à l’imagerie médicale (scanner) et d’autres analyses biologiques, sanguines et urinaires. Si la présence d’un petit calcul, sans autre complication, est bien démontrée, il vaut mieux tenter de le laisser s’éliminer par les voies naturelles. Mais s’il est trop gros ou qu’il obstrue les voies urinaires, il faut alors envisager une intervention chirurgicale. Ceci constitue le traitement d’urgence, mais un traitement de fond devra être instauré pour éviter les récidives et les complications chez

les patients à risque. Celui-ci se base principalement sur une hydratation abondante et régulière, un régime alimentaire défi ni par un diététicien et, parfois, par la prise de médicaments.

alimentaires et l’hydratation, comme nous le verrons.

Une pierre au rein non traitée peut s’infecter et provoquer une pyélonéphrite ou abîmer le rein jusqu’à conduire à une insuffi sance rénale. Fort heureusement, dans la très grande majorité des cas, le pronostic vital pas mis en jeu.

De nombreuses molécules, naturellement présentes dans l’urine sans poser de problème, peuvent toutefois former des cristaux si leur concentration urinaire devient trop élevée. Ces différents cristaux peuvent continuer à croître pour former un calcul rénal. on distingue principalement les calculs constitués d’oxalates de calcium, de phosphates de calcium ou d’acide urique, mais d’autres composés moins fréquents peuvent également produire une pierre au rein.

Quelles sont les personnes à risque ?

il s’agit d’une pathologie très fréquente : 1 personne sur 10 vit un épisode lithiasique au cours de sa vie ! Personne n’est donc vraiment à l’abri. néanmoins, plusieurs facteurs augmentent les risques de développer une lithiase. Tout d’abord, les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes. ensuite, le risque augmente avec l’âge, avec un pic à 50-60 ans. Des anomalies des voies urinaires ou des reins, comme les kystes, sont des facteurs prédisposants. enfi n, certaines maladies, comme le diabète, l’hypertrophie bénigne de la prostate, les infections urinaires ou la maladie de Crohn, favorisent la production de certains types de calculs en particulier, de même que certaines maladies génétiques (l’hyperoxalurie primitive par exemple). Un autre point particulièrement important dans la survenue des calculs rénaux sont les habitudes

Les calculs rénaux sont-ils tous les mêmes ?

Certains de ces différents composants sont produits suite à différentes maladies bien spécifi ques. Par exemple, un composant plus rare, la cystine, n’est présent que chez des personnes atteintes d’une maladie génétique : la cystinurie congénitale. L’obésité et le diabète augmentent le risque de faire des calculs d’oxalates ou d’acide urique. Les phosphates de calcium sont, quant à eux, plus souvent liés à des infections urinaires. ainsi, les pierres aux reins ne sont pas toutes les mêmes et donc, la prise en charge des patients diffère également. en analysant un calcul pour en déterminer la composition, on peut diagnostiquer précisément la cause de son apparition. Un diagnostic rapide d’une maladie lithiasique permet de prendre le patient en charge de manière adaptée et d’éviter les récidives et les maladies rénales qui peuvent en découler (insuffi sance rénale). Pour se faire, lorsqu’un calcul est récupéré (soit par chirurgie, soit parce que vous avez fi ltré vos urines), il est extrêmement important de les envoyer dans un laboratoire spécialisé hospitalier. Malheureusement, beaucoup de patients préfèrent les conserver chez soi en souvenir, comme s’il s’agissait de pierres précieuses !

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SanTé Peut-on prévenir l’apparition des calculs ?

il faut savoir qu’une personne qui a éliminé un calcul rénal a une chance sur deux de faire un nouvel épisode au cours de sa vie ! Par conséquent, des mesures préventives sont essentielles pour éviter toute récidive. Ces recommandations sont également valables pour une personne qui n’a encore jamais eu de lithiase rénale. Le premier, et le plus important de ces conseils, est de s’hydrater abondamment, en buvant idéalement plus de un litre et demi d’eau par jour. Ceci permet tout simplement de diluer et d’améliorer l’élimination des constituants des calculs qui sont en trop grande concentration dans les urines. Les habitudes alimentaires ont leur importance également. Une consommation excessive de viande ou de charcuterie augmente la quantité d’acide urique et de calcium dans les urines, deux constituants importants des lithiases. De même, une alimentation trop riche en graisses accroît la concentration de l’oxalate dans l’urine, un autre constituant des calculs. Ce dernier est également présent en grande quantité dans le chocolat, les épinards, la rhubarbe, l’oseille ou les caramboles, c’est la raison pour laquelle il ne faut pas en abuser. Finalement, l’utilisation exagérée de sel est à proscrire. en résumé, un régime alimentaire sain est la meilleure des solutions pour éviter de développer une pierre au rein.

Santé

Sofi adis Mag!

une aﬀection fréquente à ne pas méconnaître

Les calculs rénaux touchent 1 personne sur 10, et 50% des personnes atteintes font des récidives dans les 5 ans. Les symptômes principaux sont: une douleur extrême dans le fl anc, des diffi cultés pour uriner, ou la présence sang dans les urines. Si ces symptômes sont présents, se rendre directement aux urgences pour une meilleure prise en charge. recueillir la pierre et la donner au médecin pour la faire analyser dans un laboratoire spécialisé, plutôt que de la conserver chez soi. il existe différents types de calculs, liés à différentes pathologies, avec des traitements adaptés à chacune d’entre-elles. L’hydratation est primordiale pour éviter l’apparition d’une lithiase: boire au moins 1,5 litre d’eau par jour ! avoir un régime alimentaire sain, ne pas abuser des aliments gras, de la viande et du sel.

Vincent Castiglione, romy Gadisseur et etienne Cavalier

Laboratoire de cristallographie urinaire Service de Chimie Médicale CHU de Liège, Université de Liège Domaine du Sart-Tilman Liège, Belgique.

La derMaTiTe aTopiQue

MeSSageS CLéS

La dermatite atopique (DA), ou eczéma atopique, ou encore eczéma constitutionnel est une maladie cutanée inflammatoire, prurigineuse, habituellement récidivante, d’étiologie multifactorielle, associée à l’atopie. Ces réactions d’hypersensibilité sont dirigées vers divers facteurs allergéniques de l’environnement. Il en résulte diverses manifestations cliniques comme la dermatite atopique mais aussi l’asthme et la rhinite allergique. La dermatite atopique est chronique, et est très fréquente tant chez l’adulte que chez l’enfant. Elle affecte de 6 à 16 % de la population en Europe.

cLiniQue La dermatite atopique est une dermatose érythématovésiculeuse, prurigineuse, qui touche l’enfant avant tout (2 à 5% des enfants de moins de 5 ans). L’affection évolue souvent de façon fl uctuante avec des phases de poussées et de rémissions. Des poussées saisonnières sont notées, le plus souvent en automne et en hiver. La dermatite atopique est sous la dépendance de facteurs héréditaires, mais ceuxci ne semblent pas expliquer entièrement l’augmentation de prévalence au cours des dernières décennies. Les facteurs environnementaux joueraient également un rôle essentiel. Les manifestations atopiques sont extrêmement variables et divers organes cibles peuvent être atteints (peau, muqueuses nasales, conjonctives, bronches).

diagnosTic Trois critères majeurs au moins et trois critères mineurs au minimum sont nécessaires pour permettre le diagnostic. attention

qu’aucun de ces différents signes ne sont spécifi ques à la dermatite atopique, ce sont leurs conjonctions qui orientent le diagnostic. Parmi les critères majeurs, on retrouve ; le purit, la topographie et aspects suggestifs des lésions, la chronicité et les antécédents personnels et familiaux de l’atopie. Parmi les critères mineurs, on retrouve entres autres l’âge de début précoce, la xérose, l’ichtyose vulgaire (et sa kératose pilaire) et la tendance aux infections cutanées. Le prurit est donc un signe indispensable et souvent responsable de troubles du sommeil dès les premiers mois. Le grattage entraîne de multiples excoriations et peut être extrêmement précoce et se traduire dès l’âge de 2 à 3 mois par des mouvements de frottement ainsi que de l’agitation. avant l’âge de 2 ans, la dermatite atteint essentiellement les zones convexes des membres et du visage. en général, les lésions chez l’enfant de moins de 2 ans sont

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santé mal délimitées, suintantes, et ensuite croûteuses. Chez l’enfant de plus de 2 ans, la dermatite atopique atteint classiquement les plis (coudes et creux poplités). Elle reste symétrique. Il existe classiquement des «zones bastions» : mains, chevilles, mamelons, fissure sous-auriculaire, ... Chez l’adolescent et l’adulte, la dermatite atopique peut persister et prend souvent une forme extrêmement sévère : érythrodermie ou prurigo lichénifié. Dans la majorité des cas, la dermatite atopique s’estompe progressivement au cours de l’enfance. Cependant, une résurgence pendant l’adolescence ou à l’âge adulte jeune est toujours possible.

Traitement La prévention est essentiellement liée aux recommandations à effectuer au niveau de l’environnement : le tabagisme passif semble un facteur aggravant. L’intérêt d’éliminer autant que possible les aéro-allergènes est discutable dans le cadre de la prise en charge de la dermatite atopique (alors que ceci est essentiel dans la prévention de l’asthme). Le traitement de la dermatite atopique est, à l’heure actuelle, strictement symptomatique. Si les traitements calment, le feu continue à couver et il finit souvent par se rallumer ! Les traitements conventionnels de la dermatite atopique doivent être «multifaces». Il convient, suivant les cas, de modifier l’environnement, le

Santé

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style de vie, voire le comportement. L’habillement, l’hygiène corporelle, les produits lessiviels, l’ambiance et l’environnement, dans certains cas l’alimentation doivent être adaptés. Les différents traitements ont pour but : de diminuer la sécheresse de la peau à l’aide d’émollients. Cette lutte est un combat permanent et indispensable, même en dehors de toutes poussées. de contrôler la surinfection. La surinfection des lésions de dermatite atopique doit être évitée. La peau doit donc être soigneusement nettoyée pour éliminer les croûtes et effectuer ainsi une désinfection de surface. de lutter contre l’inflammation par l’emploi de dermocorticoïdes, qui représentent la base du traitement anti-inflammatoire !

Les conseils d’hygiène de vie et précautions particulières Il convient de limiter le grattage, la transpiration, et toute agression pour la peau déjà fragilisée. Il faut également limiter au maximum toute source d’allergie, sans toutefois en voir partout… Habillement : Les fils de laine irritent la peau et peuvent aggraver les nombreuses petites blessures dues à l’eczéma. Les matières synthétiques n’absorbent pas la transpiration et engendrent donc de la macération. Ainsi, la laine et le perlon (synthétique) doivent être proscrits, alors que le coton, et dans la plupart des cas, la soie, sont recommandés. Il faut préférer les vêtements amples et qui ne font pas transpirer (éviter les imperméables). Un pied eczémateux doit éviter la chaleur et la saleté. Il faut donc éviter également la transpiration à ce niveau. Des chaussures montantes et enveloppantes, tels que les

bottes (caoutchouc ou cuir) sont à éviter, en leur préférant des souliers bas et des sandales. Il faut donc s’abstenir de porter des pantoufles en feutre ou fourrées. Hygiène corporelle : La propreté et les soins de la peau sont importants selon le degré de l’atteinte cutanée. On coupera les ongles et veillera à leur propreté pour éviter l’infection des lésions de grattage. Il faut préférer les cheveux courts pour permettre une bonne aération de la peau. Il faut éviter les produits allergisants sur la peau de l’enfant : crèmes sans avis médical (en particulier celles contenant du baume du Pérou ou de la néomycine) et les bijoux de pacotille contenant du nickel. Lessive : Des résidus de lessive peuvent irriter la peau, surtout au niveau du tronc. On utilisera de la lessive liquide (du savon de Marseille, en évitant les produits parfumés), sans la surdoser, avec un programme de rinçage important à l’eau claire. On ne sèchera pas le linge au grand air durant la saison pollinique. Ambiance et environnement : Veiller à ne pas surchauffer, la température de la chambre ne doit pas excéder 19°C, en se méfiant d’une atmosphère trop sèche. Aérer été comme hiver. En cas de temps froid et sec, une lubrification plus intense de la peau est nécessaire. Le soleil améliore souvent l’eczéma. Une exposition progressive avec maintien des soins habituels et crème solaire selon le phototype est donc recommandée. Les bains en piscine ou à la mer sont tout à fait possibles en dehors des poussées importantes. Avant le bain, on graissera la peau, après le bain, l’enfant sera rincé à l’eau douce (irritation des désinfectants chlorés et de l’eau salée) et la peau sera regraissée. Même si le risque d’apparition d’un asthme ou d’une rhinite allergique concerne surtout l’atopique après 2 ans, il est raisonnable de conseiller précocement des mesures simples

pour limiter le contact avec les allergènes respiratoires (acariens, animaux domestiques, tapis de laine, oreiller en plume, peluche, tabagisme passif…). Alimentation : Il est admis que l’allergie alimentaire peut se manifester par des signes urticariens et aussi dans certains cas par une dermatite atopique, sur terrain génétique prédisposé. Un régime chez la femme enceinte visant à prévenir la dermatite atopique chez l'enfant à naître n'est pas recommandé pendant la grossesse ni, en général, pendant l'allaitement. Cependant, il faut allaiter l’enfant aussi longtemps que possible, idéalement jusqu’à l’âge de 6 mois au moins. Pour la plupart des nourrissons et des jeunes enfants, les régimes systématiques ne sont pas conseillés et ne devraient être institués que si la relation entre l’aliment et la poussée d’eczéma a été démontrée. En effet, l’application de régimes d’éviction peut introduire des carences alimentaires chez l’enfant qui est en pleine croissance. Vaccination : Il n’y a aucune contre indication aux vaccinations. Elles seront réalisées en dehors d’une poussée d’eczéma, sur peau saine. Sport : Il n’y pas de restriction à la pratique sportive en général. Si la transpiration déclenche des poussées, on conseillera une adaptation progressive des efforts.

Prof. D. Tennstedt

Service de dermatologie Cliniques Universitaires St.Luc Bruxelles

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Bien-ÊTre

La déprime déprime hivernale

en outre, les jours d'hiver sombres, les yeux absorbent moins de lumière pendant la journée, et certaines personnes peuvent se sentir « déprimées ». La géographie semble également jouer un rôle. Le TaS est plus fréquent chez les personnes vivant dans les climats nordiques et chez celles qui ont quitté le Sud ensoleillé pour le nord. nous pouvons tous être affectés par le TaS, même si nous ne sommes pas prédisposés à la dépression. Si une personne possède des antécédents de dépression et qu'elle vit dans un climat nordique, elle peut être plus susceptible à cette affection.

Le trouble affectif saisonnier ou TAS est un type de dépression qui semble lié à la quantité de lumière à laquelle les personnes sont exposées. Il s'agit en fait d'une forme extrême de « déprime hivernale », car pour la plupart des personnes, il tend à empirer en automne ou en hiver. Toutefois, certaines personnes ressentent des symptômes à la fin du printemps ou au début de l'été. on estime que chaque année, lorsque les jours raccourcissent et les températures diminuent, 2 à 3% de la population est affectée par le TaS. environ 15% éprouvent des symptômes plus légers que l'on appelle la «déprime hivernale». Ce trouble touche les femmes plus que les hommes et débute généralement vers la vingtaine. Les personnes âgées sont moins à risque que les autres. Les enfants peuvent également souffrir d'un TaS, quoique moins fréquemment.

Bien-être

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Causes

La cause du TaS est inconnue, mais on croit qu'il pourrait provenir d'une exposition moindre à la lumière du soleil. Le TaS pourrait être lié à l'horloge biologique du corps qui régule la température et la sécrétion hormonale. Le TaS pourrait également être lié à la concentration de mélatonine dans le corps, une hormone sécrétée par la glande pinéale. Les centres nerveux du cerveau qui contrôlent les rythmes et les humeurs quotidiens sont stimulés par la quantité de lumière qui entre dans les yeux. Pendant la nuit, la mélatonine produite par la glande pinéale nous endort. Le matin, la lumière vive du soleil entraîne l'arrêt de la production de mélatonine. Durant les sombres journées d'hiver, il n'y a pas assez de lumière pour provoquer ce processus de réveil et certaines personnes peuvent éprouver une très grande diffi culté à se lever le matin.

Symptômes et Complications

Le TaS survient durant les derniers mois de l'automne et pendant l'hiver, généralement entre octobre et avril. Parmi les symptômes associés à cette affection, on retrouve : la léthargie et la fatigue (un faible niveau d'énergie); une prise de distance avec les amis et la famille; une incapacité à se concentrer; de la tristesse, de l'anxiété et du désespoir; des changements de l'appétit avec des envies de sucreries et de féculents; une prise de poids; des maux de tête; de l'irritabilité; une prolongation de la durée du sommeil.

Certaines personnes, en particulier celles qui ressentent le TaS en été peuvent manifester un ensemble de symptômes contraires tels qu'une perte d'appétit et de poids, ainsi que de l'insomnie.

Traitement et Prévention

Les médecins disposent de nombreux moyens de traiter le TaS. ils recourent généralement à un traitement par la lumière, l'exercice, une bonne nutrition, accompagnés d'antidépresseurs dans les cas les plus graves et les plus prononcés. Une photothérapie quotidienne (supervisée par un professionnel) avec exposition à une sorte de lumière bien précise (la lumière blanche à spectre continu) peut parfois faire disparaître très rapidement le TaS. La photothérapie est administrée grâce à un appareil « écran lumineux ». Pendant les quelques heures de la journée où dure la luminothérapie, on peut lire, mais pas dormir. Les symptômes devraient s'atténuer en quelques jours, mais ils peuvent réapparaître à l'arrêt du traitement. La photothérapie doit toujours être suivie par un médecin puisqu'elle est contre-indiquée pour certaines personnes. L'exercice est très bénéfi que, particulièrement s'il est aérobique et associé à de la lumière, comme la marche à l'extérieur par un beau jour d'hiver ou les exercices sur un tapis roulant devant un écran lumineux. Comme bon nombre de personnes atteintes de TaS prennent du poids, il est important de suivre un régime sain et pauvre en matières grasses pour restreindre la prise de poids. Parlez-en à votre médecin ou pharmacien !

Chez les enfants, les symptômes comprennent l'irritabilité, des problèmes scolaires et une diffi culté à sortir du lit.

Jean Christophe Bazin

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Voyage

La montagne, quels bienfaits pour vous ? Et oui, c’est déjà l’hiver et donc votre chance de profiter des vertus de vacances à la montagne. En effet, une semaine en altitude, c’est bon pour votre organisme et votre moral. La preuve par 4 !

LUMINOSITE La montagne est réputée pour sa météo changeante, quelle que soit la station. Ce qu’on sait moins, c’est que, malgré les intempéries, la luminosité en montagne est accrue du fait de l’altitude. Les rayons du soleil aident notre corps à absorber de la vitamine D. Celle-ci nous permet de renforcer nos défenses immunitaires, mais aussi de lutter contre ce qu’on appelle traditionnellement la « déprime hivernale ». attention cependant, l’altitude rend le soleil plus mordant en montagne : il est donc essentiel de protéger sa peau avant de s’exposer.

OXYGENE Le grand bol d'air pur n'est pas mythique. et ses bienfaits sont durables. en effet, à la montagne, l'air est plus sec. Plus nous grimpons en altitude, moins l’oxygène est présent dans l’air et contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est excellent pour notre organisme ! Puisqu’il a moins d’oxygène disponible, le corps compense en augmentant notre taux d’hématocrite, c’est à dire les globules rouges dans le sang et cela a un effet dopant ! aussi, Les acariens, responsables d'allergies et de gênes respiratoires, s'y développent donc moins bien qu'à la ville. on estime qu'à 1000 22

Voyage

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mètres d'altitude, ils sont 50% moins nombreux et qu'au-dessus de 1500 mètres, ils ont presque entièrement disparus. on peut donc respirer à pleins poumons et les effets se feront encore sentir sur l'organisme pendant quelques semaines. attention toutefois, la montagne peut ne pas convenir à certains: bébés, asthmatiques, etc. Prenez l'avis de votre médecin ou pharmacien avant de vous rendre en altitude.

TROUSSE À PHARMACIE… outre votre trousse à pharmacie habituelle, pensez à l’adapter à votre type de vacances… Pour les sports d’hiver afi n d’éviter gerçures, crevasses, bleus ou autres coups de soleil, vous prendrez avec vous: Une crème solaire contre les UVa et UVB (SPF +50). Un baume à lèvre en stick. Une crème pour les mains. Un baume pour apaiser les bleus en cas de chute.

Valmorel – France : Luxe et bien-être, entre mélèzes et pistes de ski

SPORT La montagne offre de multiples possibilités de faire du sport qu’il s’agisse du ski, des balades en raquettes, des randonnées pédestres… que l’on soit sportif ou non, les vacances en montagne permettent de se dépenser. La plupart de ces activités entretiennent la musculature, améliorent le fonctionnement cardiorespiratoire et permettent de brûler les graisses et les sucres stockés. De plus, le froid oblige l’organisme à se dépenser encore plus pour se maintenir à température idéale !

RELAXATION Partir en montagne est aussi un moyen de s’évader de son quotidien, en se relaxant dans les nombreux instituts balnéaires. Bien souvent, dans les stations, vous pourrez trouver bon nombres de services comme les spas et autres centres de bien-être. Vous trouverez certainement la montagne de vos rêves où vous pourrez vous laisser choyer tout en vous soignant. alors, ne culpabilisez pas : être en vacances, c’est aussi ne rien faire !

Une station de charme, un emplacement exceptionnel pour ce village situé à 1460 mètres d’altitude, avec une vue imprenable, dans une nature environnante préservée… après une journée intense de ski ou de raquettes, le Club Med vous propose d’arrêter le temps au Club Med Spa by CariTa, un paradis zen de près de 600 mètres carré, dédié à la « Haute Beauté » Visage et Corps. Le village vous suggère aussi de profi ter de la piscine intérieure chauffée ou du hammam, moment de relaxation intense dans ce bain de vapeur humide provoquant l’élimination des toxines et qui vous procure une sensation de bien-être et de détente.

Cap-Vert, le soleil ? Février, c’est aussi le moment idéal pour réserver vos vacances de printemps. Fatigués par la grisaille de l’hiver, pourquoi ne pas s’envoler pour des vacances tropicales sans partir à l’autre bout du monde? Visiez les îles du Cap-Vert, au large des côtes de l’afrique occidentale, à seulement six heures de vol de Bruxelles. Soleil garanti ! au large des côtes sénégalaises, le CapVert, « Petit Pays », indépendant depuis 1975, conserve l’empreinte très forte des traditions portugaises. au carrefour de l’europe et de l’afrique, on retrouve au Cap-Vert des infl uences mêlées et un métissage racial et culturel d’une grande richesse. étape incontournable pour les navigateurs à la voile avant la traversée vers les antilles ou le Brésil, chaque île est un voyage en soi, de plages désertes en volcans et de cités coloniales en vallées luxuriantes. Dans l’archipel du Cap-Vert, le soleil brille toute l’année, ce qui explique l’hospitalité et la gentillesse de ses habitants… Les îles du Cap-Vert constituent un nirvana pour les amoureux de sports nautiques, de nature et de soleil : amateurs de farniente, randonneurs, amoureux de pêche et de plongée ou fous de planche à voile et de kitesurf, vous serez séduits par les charmes aussi subtils que variés des iles capverdiennes.

envie de plus de renseignements sur la destination montagne qui vous convient, n’hésitez pas à contacter votre agence TraVeX.

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Voyage Clubhotel Riu Karamboa : le paysage fascinant des zones volcaniques de Boa Vista

SanTé DeS SeniorS Bien CHoiSir Son SPorT en FonCTion De SeS aPTiTUDeS Lorsqu'on avance en âge, mieux vaut prendre quelques précautions avant de se lancer tous azimuts dans la pratique d'un sport.

Situé sur une immense plage de sable blanc aux eaux cristallines, ce ClubHotel offre l’une des plus belles vues de cette zone, notamment grâce aux dunes qui touchent le rivage. L'immense piscine, le jacuzzi, le sauna et le centre de bien-être renova Spa rendront votre séjour aussi agréable que possible. Hôtel Morabeza : L’authenticité de l’ile de Sal. Premier hôtel ouvert à Santa Maria, il porte en lui l'histoire du village et de cette île magique qu'est Sal. Le Morabeza est aussi une référence au Cap Vert pour la qualité de ses équipements et de ses prestations, notamment la restauration et les sorties en mer proposées par le centre de plongée.

TROUSSE À PHARMACIE… ici aussi pensez à accorder votre trousse de pharmacie au climat, avec : Une crème solaire à fort indice de protection. Une crème après-solaire. Un répulsif anti moustiques. Un produit pour la désinfection de l’eau de boisson. Un antidiarrhéique. Contactez votre agence TraVeX pour plus de renseignements. Barbara Philippart

TRAVEX VOYAGES 02 537 11 00 www.travex-travel.be

Voyage

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avant d'approfondir, quelques explications s'imposent car, si faire du sport est bon, il faut prendre certaines précautions : l'exercice physique doit être moins intense et la récupération un peu plus longue. il faut savoir qu'avec l'âge, la force musculaire diminue, ainsi que la capacité respiratoire et la masse osseuse. Les artères commencent à se durcir, les articulations perdent de leur souplesse. résultat : des maladies liées au vieillissement apparaissent comme l'hypertension artérielle, l'ostéoporose, le diabète, les maladies cardiaques et les maladies articulaires. La plupart de ces maladies sont améliorées par l'activité physique puisque le sport renforce les os, préserve la respiration et le capital musculaire, diminue la pression artérielle, contrôle la prise de poids, améliore l'état mental sans oublier qu'il favorise la socialisation puisqu'il lutte contre l'isolement. L'activité physique peut être un loisir bien sûr, mais cela peut aussi avoir une fi nalité thérapeutique. À partir de cinquante ans vous êtes nombreux à vous mettre ou à vous remettre au sport. et vous avez raison ! Mais s'il est essentiel pour bien vivre son vieillissement, encore faut-il choisir un sport adapté à sa condition physique.

SPorT

Le SPorT en ToUTe SéCUriTé • Quels sports faut-il exercer, en particulier lorsque l'on avance en âge ? quand on vieillit, on a tendance à s'essouffl er, à prendre du poids et à se raidir. il est donc bénéfi que d'essayer d'améliorer son endurance et sa souplesse. Dans cette optique, la marche à pied, le vélo et la natation sont d'excellents stimulants pour le cœur. Côté souplesse, on peut conseiller la pratique du taï-chi, du yoga et de l'aquagym. • Qui consulter si l'on veut faire ou refaire du sport à partir de cinquante ans ? il est important de consulter son médecin généraliste pour qu'il vérifi e l'aptitude du patient senior à la pratique sportive. Dans tous les cas, un examen clinique est nécessaire afi n d'évaluer la condition cardiovasculaire du patient. Cela consiste en une prise de pouls et une prise de tension artérielle assis et couché pour éviter la survenue d'un malaise en plein cours de sport si la variation de tension est importante d'un état à l'autre. on conseille généralement un test à l’effort en Cardiologie tous les 5 ans.

• Comment bien choisir son sport ? Dans tous les cas, le sport doit être adapté à la condition physique du patient senior. Consulter un médecin du sport peut être pertinent pour choisir l'activité qui conviendra le mieux. Ce n'est pas parce qu'on vous déconseille la marche à pied que vous n'avez pas le droit de vous mettre à la natation. Ce qu'il faut garder en tête c'est que la fréquence de la pratique et sa durée doivent rester raisonnables, il n'est pas question de s'épuiser. Chez le senior, le choix du matériel et les conseils techniques du coach sportif sont encore plus importants que chez le sportif lambda. on observe souvent des accidents à cause de problèmes musculo-tendineux dus à un mauvais choix de chaussures de sport par exemple. alors avant de vous lancer dans une activité qui sera bénéfi que pour votre santé, effectuez un check up médical complet et privilégiez un sport où l’encadrement est professionnel et compétent. alain Ptak

Préparateur physique

Par ailleurs, il est conseillé d'évaluer l'appareil locomoteur afi n de détecter d'éventuelles douleurs articulaires ou déviations de la colonne vertébrale qui pourraient gêner la pratique sportive, voire aggraver son état. Dans certains cas, le check-up de base peut être complété par un bilan postural.

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Diététique Graisses saturées et insaturées animales et végétales

Des graisses nous en avons besoin. Pour ceux, et en majorité pour celles…, qui chantent que le bonheur est dans le maigre c’est déjà une nouvelle vision en soi !

L’effondrement de l’hypothèse sur les graisses Les alicaments

Même si la nutrition est considérée comme LE remède contre la maladie depuis la nuit des temps (cfr Hippocrates) elle est tout de même perçue comme une médecine ‘nouvelle’ par la plupart d’entre nous. Vous l’avez remarqué, et cet article en est une preuve additionnelle, la question de l’alimentation est omniprésente. Et ce n’est pas sans raison. Si notre alimentation est notre médicament, ne serait-elle pas devenue aujourd’hui notre poison ?

La nutrition en tant que science n’en n’est qu’à ses balbutiements. Les recherches scientifiques et les études épidémiologiques sont assez récentes et encore en pleine évolution. De nouvelles découvertes se font tous les jours et parfois le monde scientifique se doit de revenir sur certaines théories nutritionnelles qui s’avéraient exactes dans le passé et qui sont désormais à repréciser voire carrément à rejeter. Ainsi nos croyances sur l’apport de santé lié aux graisses sont à revoir.

Saturées

Mono-insatu-

Poly-insatu-

Trans artifi-

(graisses so-

rées Omega 9

rées Omega 6

rées Omega 3

ciels (graisses

lides et nobles)

(graisses li-

liquides rendues

quides)

solides)

Huile d’olive, olives, graisse de canard ou d’oie, avocats, saindoux, blanc de bœuf, huile de colza, huile de sésame.

Graines ou huile de tournesol, carthame, sésame, germes de blé, maïs, noix, soja, chanvre.

Poissons gras ou huile de lin, colza, chanvre, noix, pépins de courge.

Issues de production industrielle de corn flakes, chips, biscuits, plats préparés, viennoiseries etc etc !

Viande, œufs, fromages (à base de lait cru de préférence), dérivés de coco/ palme, beurre (crue de préférence), saindoux, blanc de boeuf.

Diététique

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Non seulement nous en avons besoin mais nous en avons besoin sous toutes leurs formes càd saturées, monoet poly-insaturées, animales et végétales exceptées les graisses Trans (voir tableau page 26). Depuis les années cinquante nous faisons la chasse aux graisses tenues pour responsables de l’épidémie des maladies cardiovasculaires et du surpoids. Les experts en nutrition réévaluerons cette théorie par la suite en précisant que les mauvaises graisses sont surtout les graisses saturées prônant l’utilisation (parfois abusive…) des graisses insaturées telles que les oméga 3. Aujourd’hui non seulement les experts mais aussi les résultats d’études épidémiologiques soutiennent que les réels bandits sont les acides gras Trans. Attention ne confondez pas les acides gras Trans naturellement saturées et présents dans les viandes bovines, le lait de vache, les fromages,… et les artificielles issues de graisses liquides (moins chères) artificiellement saturées c o m m e les marga-

rines ou les graisses cuites sous pression à haute température pour la production industrielle de corn flakes, chips, biscuits, plats préparés, viennoiseries, etc, la liste est longue… Ce sont les derniers qui nous posent problème, de gros… problèmes.

Manger maigre

A condition de respecter une fourchette calorifique de bon sens, ce ne sont pas les graisses qui font grossir ou qui empêchent de mincir ! Il a été prouvé que manger maigre en permanence ne protège en aucun cas du cancer ou d’autres maladies chroniques ou dégénératives telles que les maladies auto-immunes sans parler des maladies cardiovasculaires et de l’obésité. Pire, les régimes très pauvres en graisses provoquent à moyen et long terme frilosité, peau sèche, cheveux fins et cassants, ballonnement digestif, candidose, constipation, fatigue chronique permanente, coups de pompe (glycémie instable), troubles de la concentration, dépression, anémie, déficience en minéraux et vitamines (dont certains ont besoin de graisses pour être absorbées) et même… prise de poids. La ration de lipides conseillée aujourd’hui en diététique classique est dénuée de

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DiéTéTiqUe graisses originelles aussi appelées nobles et est principalement remplacée par des graisses Trans càd margarines, huiles raffi nées,… Hors les graisses Trans sont nonreconnaissables par le corps et en dehors de devenir un réel déchet à évacuer le plus vite possible elles causent des dégâts infl ammatoires créant le siège idéal des problèmes de santé les plus diverses allant de la fatigue chronique, des problèmes articulaires, des intolérances alimentaires jusqu’au cancer.

retour au beurre ?!

Contrairement à la propagande les recherches récentes ont déterminées que c’est la margarine hydrogénée qui détériore les artères et non le beurre. Donc oui le vrai beurre et pas seulement. Toutes les graisses offrent des propriétés pharmacologiques, à condition d’être saines, non allégées, non chimique, non manipulées à la base et non surchauffées (consommez les crues et biologiques) dans votre propre cuisine - et bien sûr équilibrées dans leur dosage et dans leur choix : un peu, de tout ! (Cfr. tableau page 26)

l’autre, selon vos goûts et votre instinct profond. ensuite, au risque de vous décevoir, le subtil équilibre est si fi n que seul vous pourrez le gérer. Certains sont plus appelés de consommer des huiles végétales alors que d’autres, vivant une période de stress, seront plus attirés par des graisses saturées. n’attendez pas la formule magique de la bouche d’un gourou. apprenez à vous écouter et à expérimenter aussi longtemps que vous vous référez au tableau ci-joint qui vous évitera de sérieuses erreurs nutritionnelles. Un dernier mot. Consommez vos beurres, vos fromages et vos huiles un maximum crues et biologiques afi n de préserver toutes leurs qualités nutritionnelles. Vous ferez fondre une noix de beurre sur vos légumes cuits vapeur par exemple et vous utiliserez vos bonnes huiles de qualité en faisant des vinaigrettes maison ou pures sur vos salades ou vos légumes. que du bon pour vous et du bon de goût. Bon appetit !

Chantal van der Brempt

Comment équilibrer les graisses dans l’assiette?

Health Promoting Activities & Nutritional Coaching www.myfoodprint.be

Un bon point de départ est de manger tous les jours un peu de toutes les graisses (sauf les Trans bien sûr !) sans démoniser l’une ou 28

Diététique

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CONCOURS GAGNEZ 5 X 40€ DE BONS D’ACHAT DANS LES PHARMACIES SOFIADIS Devenez «Fan» de notre page Facebook « les pharmacies Sofiadis » et répondez correctement aux 4 questions à choix multiples ci-dessous et à la question subsidiaire avant le samedi 14 mars 2015 minuit.

Question 1 : quel est le nom scientifi que qui signifi e mauvaise haleine» ? Question 2 : Comment prévenir l’apparition des calculs rénaux ? Question 3 : quel pourcentage de femmes seront touchées par une infection vaginale au cours de leur vie ? Question 4 : Les acides gras trans sont principalement contenus dans ... Question subsidiaire : Combien de personnes auront répondu correctement aux 4 questions du jeu concours SoFiaDiS à la date du 14 mars 2015 à minuit ? réPonSe UniqUeMenT SUr Le SiTe WWW.SoFiaDiS.Be AVANT LE 14 MARS 2015 À MINUIT.

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Les gagnants seront avertis personnellement. en cas d’ex aequo, les réponses seront prises en compte en fonction de leur date d’arrivée. en l’absence de bonne réponse, la réponse la plus proche sera prise en compte. règlement disponible sur simple demande.

GAGNANT 30

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Gagnant du précédent concours SOFIADIS Félicitations à C. Carite, T. Houet, M. Dhaenens, V. Flabat et F. Theys. Vous remportez chacun un chèque cadeau d’une valeur de 40€ à faire valoir dans les pharmacies Sofiadis.

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