Un hiver catastrophique en termes de chutes de neige dans les Alpes européennes, suivi d’un nouvel été record en termes de températures élevées dans toute l’Europe. Du snowboard pitoyable pour la plupart en hiver et du surf pathétique en été. Des entrepôts pleins à craquer de produits de skate et de surf, plus la flambée des taux d’intérêt, associée à la «crise du coût de la vie»... telle est la terrible tourmente qu’il nous a bien fallu apprendre à endurer dans le secteur des boardsports.
Les tempêtes merdiques sont monnaie courante, mais ce qui me rassure toujours, c’est l’idée qu’il ne s’agit que de sports de glisse. Nous ne risquons pas notre vie en allant travailler. Aucun d’entre nous n’est obligé de faire grève pour obtenir de meilleures conditions de travail ou de salaire. Aucun d’entre nous ne redoute d’aller travailler. Nous surfons, skatons et ridons tous les jours. Nous faisons tout ça par amour. Et si ce n’est pas le cas, pourquoi s’en donner la peine...