Andalousie (français)

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Voyage culturel en Andalousie

Proposition de VOYAGE CULTUREL EN ANDALOUSIE 8 jours / 7 nuits Nous vous présentons une proposition de voyage en Andalousie, où vous pourrez apprécier ses différentes facettes culturelles : architecture, gastronomie, nature et art. Vous sillonerez les principales villes et villages de montagne, ainsi que le Parc Naturel de Doñana et les plages du sud.

Ce projet a été élaboré en fonction d’une série de suggestions : villes incontournables, monuments à visiter et activités à réaliser. Cependant, vous aurez le choix parmi les différentes possibilités proposées dans le cas où vous décideriez de concevoir un voyage sur mesure. De ce fait, nous prendrions soigneusement en compte tous vos centres d’intérêts, vos jours disponibles et votre budget. Il s’agira tout simplement de nous faire part de vos préférences et nous adapterons votre séjour. Une opportunité à ne pas manquer si voulez vivre une expérience inoubliable.

Visites : • Séville 2 jours • Doñana, El Rocío et la plage de Isla Cristina 1 jour • Xérès de la Frontera et Cadix 1 jour • Cordoue 1 jour • Grenade 2 jours

Caractéristiques : 8 jours / 7 nuits Transport en autocar sur tout le circuit Hébergement dans des hôtels 3 étoiles Petit-déjeuner, déjeuner et dîner inclus avec des plats typiques de la région Visites guidées par un expert en Tourisme et Histoire Entrée gratuite aux monuments et autres établissements Entrée gratuite à un spectacle musical Prix du voyage par personne: 1.250 euros TTC. Le déplacement dès l’origine jusquà Madrid et le retour ne sont pas inclus dans le prix.

- Le prix par personne se calcule sur la base d’un groupe de 20 personnes. Si le nombre de visiteurs varie, le prix final pourra varier aussi.

- Cette brochure est un example. Nous sommes flexibles et ouverts à toute modification sur le programme, de même que sur la durée du voyage, ce qui entrainerait alors une variation du prix final.

www.spanishnonstop.com / info@spanishnonstop.com En collaboration avec Viajes Polo Álvarez S.L. CIF: B37410388

Autres activités proposées: •

Spectacle Flamenco

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Visite de Bodegas (caves à vin) de vin Fino et Manzanilla

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Dressage Andalou (voir vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=KMBiUEzAYJk)

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Visite d’usines de jamón serrano (jambon crû séché) et de charcuterie. Dégustation dans les dehesas (chênaies) / Visite et dégustation dans une almazara (moulin d’huile d’olive) / Cours de cuisine andalouse

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Promenade en calèche

SÉVILLE 2 jours

La présence de multiples cultures dans l’histoire de Séville est un bénéficie indéniable, les légendes racontent qu’Hercules aurait fondé Séville. La vieille ville es la plus grande d’Espagne et aussi l’une des trois plus grandes d’Europe. Parmi les monuments les plus représentatifs, on apprécie la Cathédrale (qui inclut la Giralda), l’Alcazar, les Archives des Indes et la Tour de l’Or. Les trois premiers ont été conjointement déclarés Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1987.

Au Musée Archéologique, nous aurons l’occasion de comprendre l’Histoire Ancienne de la ville : la bataille qui opposa les Romains aux Carthaginois (206 avant J.-C.) et la création de la première colonie romaine, Italica, appelée ainsi en souvenir de l’origine des fondateurs. De même, nous remémorerons l’étape wisigothe ou la splendeur de Séville à l’époque islamique (712). Durant l’étape almohade (moitié du XIIème siècle) la ville atteignit son apogée. On construit la Grande Mosquée (Mezquita Mayor), dont le minaret, symbole de la ville, commencera à s’appeler Giralda. En 1248, le Roi Ferdinand III le Saint conquit la ville en faveur de la Couronne de Castille et reconvertit les mosquées en lieux de culte chrétien. Au XVème siècle, on démolit la Mezquita, on bâtit la Cathédrale puis on dressa un Palais Mudéjar dans l’enceinte fortifiée du vieil Alcazar.

Au XVIème siècle, après la Découverte de l’Amérique, Séville devient alors le Port des Indes en monopolisant le commerce avec le Nouveau Continent. La Casa de Contratación, une administration coloniale et organisme commercial, siègera dans les Alcazáres et les commerçants construiront la Casa Lonja, qui quelques siècles plus tard, se convertira en Archives des Indes. On bâtira de multitudes de palais et un bâtiment civil remarquable, l’Hôpital des Cinq-Plaies (Hospital de las Cinco Llagas), qui abrite aujourd’hui le Parlement régional andalou.

Au XVIIème siècle, l’art religieux laisse éclore des artistes tels que Montañés, Murillo, Zurbarán y Valdés Leal, dont il est possible de voir leurs oeuvres au Musée des Beaux Arts et à l’intérieur de certaines églises paroissiales. Parallèlement à la même époque, on bâtit d’importants édifices civils et religieux: l’église de l’Hôpital de la Charité (iglesia del Hospital de la Caridad), l’église du Divin Sauveur (iglesia del Salvador) et l’impressionante Saint-Louis des Français (San Luis de los Franceses).

La nouvelle Fabrique de Tabac (Fábrica de Tabacos), datant du XVIIIème siècle, sera le décor des aventures de Carmen la Cigarrera (ouvrière chargée de la confection des cigares), protagoniste du roman de Prosper Mérimée. À cette époque-là, on entame un autre décor de l’oeuvre : les arènes de la Real Maestranza (Plaza de Toros de la Real Maestranza) mais les travaux ne s’achèveront qu’au siècle suivant. L’Architecture du Fer compte deux emblèmes : le pont de Triana, premier pont sur le fleuve Guadalquivir, inspiré du pont du Carroussel de Paris, et les Halles du Barranco (las Naves del Barranco). Pour sa part, l’Exposition Ibéroamericaine de 1929 nous lègue la Place d’Espagne (Plaza de España), la Place d’Amérique (Plaza de América) et les pavillons des pays participants, chacun avec un style architectural singulier qui évoquent les cultures autochtones précolombines...

Tout voyageur garde un merveilleux souvenir de Séville car elle nous séduit avant tout par sa lumière, sa chaleur et la vitalité des gens. Elle est connue comme le Berceau du flamenco, de plus sa gastronomie exhale la festivité. Toute cette beauté monumentale font des Sévillans le paradigme de l’amabilité avec le visiteur et de la joie de vivre.

Que visiter à Séville ?

La Cathédrale de Séville est la cathédrale de style gothique la plus grande au monde et la troisième au niveau mondial en ce qui concerne les édifices religieux. En 1987, elle fut déclarée Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco. La construction commence en 1433, sur un terrain qui restait juste après la démolition de l’ancienne Mosquée Aljama de Séville de style gothique tardif.

L’ensemble monumental de la Cathédrale se compose de la Giralda, le Patio de los Naranjos (la Cour des Orangers) et la Capilla Real (Chapelle royale). Le Patio de los Naranjos, une des annexes les plus visitées, est un espace rectangulaire en forme de cour intérieure qui fait office de cloître de la Cathédrale.

La Giralda: la tour la plus emblématique de la ville mesure 104 mètres de hauteur. Au XIIème siècle, elle commence à s’édifier comme un minaret almohade de la grande mosquée aujourd’hui disparue. Celle-ci ressemble au minaret de la mosquée Kutubia de Marrakech (Maroc), cependant, le couronnement de style Renaissance et le clocher, oeuvre de Hernán Ruiz furent édifiés entre 1558 et 1568 sur commande du chapitre. Elle compte trois niveaux décroissants et 25 cloches, chacune d’entre elles baptisée avec un nom.

Les deux tiers inférieurs de la tour correspondent au minaret de l’ancienne mosquée de la ville datant de la fin du XIIème siècle tandis que sur le tiers supérieur, un couronnement a été construit à l’époque chrétienne pour abriter des cloches. Au sommet, on trouve une boule appelée tinaja (jarre) sur laquelle se dresse le Giraldillo, statue de bronze qui fait office de girouette et qui est la sculpture en bronze la plus grande de la Renaissance européenne. En 1928, la Giralda fut déclarée Patrimoine National et depuis 1987, elle est classée au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.

Reales Alcázares: il s’agit du palais royal en actif le plus ancien d’Europe. Il commença à prendre son aspect actuel après la conquête de Séville en 713 par les Arabes qui utilisèrent les châteaux forts (alcazares) comme résidence de leurs chefs militaires à partir de 720. Après la Reconquête en 1248, ce fut la demeure du roi Ferdinand III de Castille. Les plus belles pièces de l’enceinte sont : la Cour des Demoiselles (el Patio de las Doncellas), cour principale de style mudéjar andalou ; la Salle des Rois ; la Salle de Charles V avec de grandes tapisseries ; le Salon des Empereurs avec des mosaïques du XVème siècle et des tapisseries flamandes ; le Salon des Embassadeurs, salle couverte d’un dôme semi-sphérique décoré d’arabesques en or, la chambre la plus importante de l’Alcazar ; et les Jardins de l’Alcazar qui mêlent les styles arabes, de la Renaissance et modernes et qui disposent de terrasses de végétation verdoyante avec des fontaines, des pavillons et de nombreux orangers y palmiers.

L’Archive Général des Indes s’est construit en 1785 sous le reigne de Charles III dans l’objectif de centraliser en un seul lieu la documentation relative aux colonies españoles.

L’endroit choisi pour son siège est la Casa Lonja de Mercaderes (la Halle) de Séville, bâtie à l’époque de Philippe II entre 1584 et 1598 sur les plans de Juan de Herrera. La documentation que conserve l’archive occupe plus de neuf kilomètres de longs d’étagères. Il s’agit de 43.175 dossiers, 89 millions de pages et 8000 plans et dessins. Considéré comme le plus grand archive existant sur l’activité de l’Espagne en Amérique et aux Philippines, celui-ci conserve un grand nombre de pièces de grande valeur historique : parmi celles-ci, on trouve des textes autographes de Christophe Colomb, de Ferdinand Magellan, de Vasco Nuñez de Balboa, Hernán Cortés et de Francisco Pizarro.

La Place d’Espagne (Plaza de España) de Séville est un grand espace monumental ouvert et entouré d’un édifice semicirculaire de style régionaliste. Elle forme un hémicycle et est construite en briques, en marbre et décorée de céramique peinte apportant une touche de style Renaissance et barroque aux tours. Elle fut conçue pour l’Exposition Ibéroaméricaine de 1929 et se trouve dans le parc Maria Luisa.

La Tour de l’Or (Torre del Oro) est une tour de fortification sur la rive gauche du fleuve Guadalquivir, près des arènes de la Real Maestranza. Il se peut que son nom se doive aux éclats dorés qui se reflétaient sur le fleuve. Il s’agit d’une tour de trois niveaux. Le premier est dodécagonal et fut construit entre 1220 et 1221 sur ordre du gouverneur almohade de Séville, Abu l-Ula. Le second niveau, dodécagonal aussi, fut bâti à la demande du roi Pierre I le Cruel (Pedro I el Cruel) au XIVème siècle. Une tourelle circulaire forme le troisième niveau sur la partie supérieure, et fut l’oeuvre de l’ingénieur militaire Sebastian Van der Borcht en 1760. Il abrite aujourd’hui le Musée Naval de Séville.

Le quartier de Santa Cruz, ancien quartier de la judería (juiverie) médievale située dans le coeur historique de la ville de Séville est, sans nul doute, l’un des plus emblématiques et pittoresques de la ville. Ce quartier abrite un labyrhinte de ruelles étroites et sinueuses, des maisons de style sévillan pourvues de patios (cours) seigneuriaux et de balcons avec des garde-corps en fer forgé décorés avec des fleurs. On y trouve aussi le Couvent de las Teresas, fondé par Sainte Thérèse de Jésus en 1575 et dans la partie haute du quartier, on y découvre l’Hospicio de Venerables Sacerdotes (l’Hôpital des Prêtres Vénérables) érigé pour servir d’asile pour les prêtres retirés et abrite un bon nombre d’oeuvres d’art.

Autres monuments : La Antigua Audiencia (l’Ancienne Audience), construite entre 1595 et 1597 ; le Musée des Beaux-arts (Bellas Artes) se distingue par sa collection de peinture españole et sévillane du XVIIème siècle ; La Hemeroteca Municipal et l’Archive Historique Provincial de Séville (Archivo provincial de Sevilla), avec son portique de style néoclassique ; la Mairie de Séville (Ayuntamiento) qui constitue un des modèles les plus impressionants de l’architecture plateresque ; la Casa de Pilatos est un palais qui combine les styles Renaissance italienne et mudéjar español ; l’ancienne Fabrique Royale de Tabac (Real Fábrica de Tabacos), bâtiment industriel du XVIIIème siècle considéré comme le plus grand et le plus majestueux en son genre, abrite actuellement le siège du Rectorat de l’Université de Séville ; l’Hôtel Alfonso XIII, édifice historique situé entre la Puerta de Jerez, le Palais de San Telmo et la Fábrica de Tabacos ; l’Hôpital des Cinq Plaies (Hospital de las Cinco Llagas) qui date du XVIème siècle ... Séville est infinie.

DOÑANA, EL ROCÍO ET LA PLAGE DE ISLA CRISTINA 1 jour

Doñana est un espace natural protégé situé dans la province de Huelva. Une vaste extensión de marais abrite chaque année un bon nombre d’espèces d’oiseaux de mer, environ 200.000 de plus de 300 espèces différentes. Ce parc naturel est considéré la réserve écologique la plus grande d’Europe. Il fut déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1994 et son exceptionnelle beauté accueille le dernier refuge du Linx Ibérique, espèce en voie de disparition.

Dans la commune d’Almonte située près du parc, on trouve la chapelle de El Rocío. La Romería (pèlerinage) est une manifestation de religiosité populaire catholique en honneur à la Vierge du Rocío. La romeria se réalise à pied, à cheval, en charette mais aussi en char délicieusement décoré tiré par des chevaux. Le parcours traverse en partie le parc de Doñana, et une fois celui-ci terminé, une immense multitude de dévots se dirigent aux portes de la chapelle où la nuit du dimanche au lundi de Pentecôte, ils exécuteront ce que l’on appelle populairement « el salto à la reja », le saut de la clôture. Ensuite, ils font sortir la Vierge – la « Blanche Colombe » – en procession et la porte sur les épaules dans le hameau. La romeria se déroule dans une ambience festive où l’on n’arrête ni de chanter ni de manger.

Pour terminer, nous nous rendrons à Matalascañas, près du parc de Doñana Les 5,5 kilomètres de plage vous offre l’opportunité de vous promener ou de profiter d’un repos bien mérité en contemplant les magnifiques couchers de soleil. Non loin d’ici, se situe Moguer, le village natal du grand poète espagnol, Juan Ramón Jiménez, dont la maison est aujourd’hui un musée consacré à sa mémoire.

JEREZ DE LA FRONTE

XÉRÈS ET CADIX 1 jour

Xérès (Jerez de la Frontera) est une ville qui offre d’énormes possibilités : la plus grande partie du centre historique de la ville est reconnue Bien d’Intérêt Culturel, sous l’appellation d’Ensemble HistoricoArtistique. Parmi ce foisonnement de bâtiments religieux et de palais seigneuriaux, on distinguera l’Alcazar, ancienne ville-forteresse arabe composée du Palais de Villavicencio et de la Chambre Noire (Cámara Oscura), la cathédrale, le Monastère de la Cartuja, le palais de Bertemati ou la Basilique del Carmen.

De plus, nous ne devons pas perdre de vue deux attraits qui définissent en grande partie la culture et le caractère andalou. D’un côté le vin, élément fondamental tout au long de l’histoire et l’économie de Xérès, qui a laissé son empreinte dans la ville avec d’innombrables Bodegas de grande valeur architecturale (des marques de prestige international comme González-Byass ou Domecq). D’un autre côté, l’École Royale Andalouse d’Art Équestre, mondialement connue pour ses démonstrations de dressage.

Cadix, une des plus anciennes villes d’Europe occidentale qui conserve des vestiges remontant à plus de 3100 ans fut déterminantes pendant les guerres puniques, la romanisation d’Ibéria, la découverte et la conquête de l’Amérique et la proclamation de la première constitution espagnole http://es.wikipedia.org/wiki/C%C3%A1diz - cite_note-cons1812-22.

Connue comme “La Tacita de plata” (la Tasse d’argent), elle se caractérise par ses palais barroques aux tours-miradors ; sa cathédrale dont le dôme est recouvert de mosaïque dorée, ses remparts défensifs de Los Mártires et Capuchinos, près de la plage de la Caleta ; les châteaux de San Sebastian et Santa Catalina ; le Baluarte de la Candelaria et les remparts de San Carlos. Le centre historique est gorgé de rues étroites et de petites places comme dans les quartiers populaires de La Viña – celui des pêcheurs-, du Mentidero, de Santa Maria (vrai berceau du chant flamenco) et du Popolo, le plus ancien de la capitale. Par ailleurs, Cadix conserve un Théâtre Romain. Sur l’emblématique Place de San Juan de Dios, on peut goûter le typique « pescaito » (friture de poisson) pendant qu’on écoute sur l’horloge de la mairie « Amor brujo » du compositeur gaditan Manuel de Falla.

CORDOUE 1 jour Cordoue est une ville de taille moyenne qui conserve encore dans son centre historique des bâtiments de l’époque où elle était la capitale de l’Hispanie Ultérieure au temps de la République romaine ou de la Province Bética pendant l’Empire romain, et du Califat de Cordoue durant l’époque musulmane.

Selon les témoignages archéologiques, la ville aurait eu un million d’habitants vers le Xème siècle et était devenue la plus grande, la plus culte et la plus riche du monde.

La vieille ville fut déclarée Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1994. Dix ans avant, en 1984, la Mosquée-cathédrale (Mezquita-catedral) avait remporté la même distinction. La Fête des Patios Cordouans a été admise au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité par l’Unesco en décembre 2012.

Cordoue renferme le deuxième centre historique le plus grand d’Europe et l’espace urbain le plus imposant au monde déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco. On peut y apprécier le monument qui symbolise la ville, la Mezquita de Cordoue qui, conjointement avec le Pont Romain, constituent la facette la plus remarquable de la ville. Concernant l’époque romaine, on peut découvrir, outre le pont, des monuments tels que le Temple romain et le Théâtre romain, considéré à l’époque comme le plus vaste d’Hispanie. D’autres monuments appartiennent aussi à la même époque, à savoir le Mausolée romain consacré à une famille aisée de l’époque, le Forum colonial, le Forum adiectum, l’amphithéâtre et les vestiges du palais de l’Empereur Maximiano Hercúleo sur le site archéologique de Cercadilla.

L’ancienne juiverie constituée d’abondantes ruelles irrégulières abrite la synagogue et la Maison de Sefarad. Dans la partie sud-ouest du centre historique, on croise l’Alcazar des Rois Catholiques, ancienne résidence des rois et siège de l’Inquisition, et à proximité, on trouve les Caballerías Reales (Écuries Royales). Puis, près de la muraille, se situent les anciens thermes califaux.

Le long du Guadalquivir, on découvre les Moulins du Guadalquivir, constructions de l’époque musulmane qui profitaient du courant pour moudre le blé. Autour du centre historique, on trouve l’ancienne muraille romaine dont on conserve des tronçons de murailles et de tours. Dans toute la vieille ville, on rencontre des bâtiments seigneuriaux ainsi que de nombreux patios de maisons particulières garnies de fleurs et ouvertes au visiteur.

Aux alentours de la ville, se situe le site archéologique de Madinat Al-Zahra, qui conjointement à l’Alhambra de Grenade représente l’apogée de l’architecture hispano-musulmane. http://es.wikipedia.org/wiki/C%C3%B3rdoba_%28Espa%C3%B1a%29 - cite_note-4

GRENADE

2 jours

Grenade est une des villes les plus visitées d’Espagne et se divise en quartiers très distincts qui témoignent de l’Histoire comme le Zaidin, l’Albaicin, le Sacromonte, le Realejo, la Chana, Almanjayar et la Cartuja. Elle conserve un des plus beaux monuments que l’on puisse visiter : l’Alhambra. Ce joyau personnifie honorablement la coexistence du monde islamique, juif et chrétien. En 1984, cette citadelle fut proclamée Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, tout comme les jardins du Generalife et l’Albaicin.

Grenade fut la capitale du Royaume Ziride au XIème siècle et du Royaume Nasride du XIIIème au XVème siècle.

En effet, la formation des Royaumes de Taifas (royaumes indépendants) a provoqué que le trône de Grenade soit régenté par le Royaume Ziride. Zawi ben Ziri fonda la nouvelle ville de Madinat Garnata en 1013 à proximité de la forteresse actuelle. À partir de ce moment-là, la Grenade musulmane, bénéficia de trois phases d’évolution manifeste : l’époque ziride, l’époque berbère et l’époque nasride. En ce temps-là, on modifia la structure urbaine de la ville en agrandissant l’enceinte fortifiée et en ouvrant l’Arco de las Pesas et Bib-Albunaida (Porte Monaita). On construisit aussi des enceintes tels que l’Alcazar Genil, en fortifiant ce qui est actuellement le quartier du Realejo et la citadelle royale de l’Alhambra.

La construction de l’Alhambra commence sous le règne du roi Alhamar, en profitant de l’existence d’un ancienne forteresse ziride. Son fils, Muhammad II bâtira la plus grande partie du palais, et au début du XIVème siècle, il existait déjà une medina avec des commerces, des résidences privées et des édifices communautaires. La Mezquita Real (megit sultani) fut construite par Muhammad III et, à cette époque-là, Madinat al-Hamra était déjà un vrai noyau urbain. La ville nasride se structura finalement en six districts fortifiés, connectés entre eux par des portes qui se fermaient durant la nuit et chaque district était finalement divisé en quartiers de différentes tailles. Chacun d’entre eux mantenait son caractère particulier.

En 1492, la ville marqua une page de l’Histoire: à la suite de la prise de la ville par les Rois Catholiques, celle-ci continua à être la capitale du Royaume castillan de Grenade jusqu’en 1833, moment où une nouvelle division administrative se produisit. L’emblème municipal arbore les titres de « très noble, très loyale, réputée, célébrissime et héroïque ville de Grenade ». La Découverte de l’Amérique se forgea aussi dans les rues de cette ville puisque se promener dans Grenade c’est recevoir à la fois un cours magistral sur le nouveau monde et sur l’époque passée.

La place de Bib-Rambla et la Alcaicería nous parlent d’un passé commercial proche des contes des Mille et une nuits, où la soie et les épices étaient des produits très précieux. La Cathédrale nous dévoile le nouveau pouvoir institutionnel, politique et religieux de la ville. Ce monument est considéré comme la première église de style Renaissance d’Espagne.

La Carrera del Darro et l’Albaicin sont l’image même du brassage puisqu’à cet effet les musulmans et les chrétiens ont pu forgé une ville unique. À Grenade, des personnages comme Boabdil, Christophe Colomb, la reine Aixa et Isabelle de Solis, le Grand Capitaine et les Rois Catholiques sont les principaux interprètes de l’Histoire. À l’heure actuelle, la physionomie de la ville de Grenade est typiquement bourgeoise, car en effet, l’architecture du XIXème siècle a laissé une empreinte indélébile avec ses monuments de style Renaissance et barroques.

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Que visiter à GRENADE? L’Alhambra est une ville palatiale nasride qui abrite l’Alcazaba, sorte de zone défensive. Une autre partie du monument conserve un caractère résidentiel et représentatif, il s’agit des Palais Nasrides. Et le dernier espace est le Generalife, il est réservé à la détente et compte un palais, des jardins et des vergers.

L’actuel ensemble architectural de l’Alhambra est un ouvrage de plusieurs siècles, de modifications, d’agrandissement et de destructions. Les premiers travaux de construction du palais-citadelle se doivent au fondateur de la dynastie nasride, Muhammed I au XIIIème siècle bien qu’il existait déjà une forteresse antérieure depuis au moins le IXème siècle. C’est suite à la conquête castillane de la ville que les plus grands travaux d’amménagement auront lieu, et de ce fait, on détruira une partie du palais nasride pour construire le Palais de Charles Quint. Les travaux de ce palais sont considérés comme étant l’ouvrage le plus important de la Renaissance espagnole. Ils s’entamèrent en 1533 et se prolongèrent jusqu’en 1957.

La cathédrale est bâtie sur la Grande Mosquée nasride de Grenade en plein coeur de la ville. Les travaux s’initièrent pendant la Renaissance espagnole, au début du XVIème siècle, peu après la conquête de Grenade par les Rois Catholiques qui chargèrent l’ouvrage à Juan Gil de Hontañón et à Enrique Egas. Sous le couronnement de Charles I d’Espagne, on entreprit de nouvelles constructions dans la ville de Grenade, et c’est pourquoi la cathédrale, le palais chrétien de l’Alhambra, l’Université et Chancellerie datent de la même période.

La Chapelle Royale (Capilla Real), oeuvre de Enrique Gas est le bâtiment de style gothique le plus important de la ville. Les travaux commencèrent en 1505 après que les Rois Catholiques aient décidé de construir un mausolée pour eux et leurs descendants. À l’intérieur, se trouvent les sépultures de la reine Isabelle I de Castille, du roi Ferdinand II d’Aragon, de Jeanne la Folle (Juana la Loca) et de Philippe le Beau (Felipe el Hermoso). On y découvre le rétable majeur, oeuvre de Felipe Bigarny, décoration à laquelle Diego de Siloé a collaboré.

Quelques années auparavant, il avait participé aux travaux de la cathédrale. Le monument abrite également des oeuvres picturales de Rogier van der Weyden, Sandro Botticelli, Pedro Berruguete ou Alonso Cano.

L’Albaicin est un quartier d’origine d’Al-Andalus extrêmement visité par les touristes du fait de ses connotations historiques, architecturales et paysagères. Déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1984 conjointement avec l’Alhambra et le Generalife, on souligne son architecture et son urbanisme, mélange d’ancien style maurisque et du plus traditionnel style andalou.

Le Sacromonte est connu pour être le quartier des gitans, qui s’installèrent à Grenade suite à la conquête de la ville. Il s’agit d’un des quartiers les plus pittoresques et folkloriques qui abrite des grottes couvertes de chaux blanche où résonnent des sons de guitare et des chants de flamenco. Au sommet de la colline, se trouvent l’Abbaye du Sacromonte et le Collège du Sacromonte, institution fondée au XVIIème siècle.

Le Monastère de la Cartuja fut fondé en 1506 par la communauté de moines chartreux du monastère de El Paular.