www.specialolympics.ch
ÉDITION 2017
IMPRESSUM Editorial: Pages de couverture: Edition: Textes: Traductions: Photos: Layout: Impression: Publication: Tirage:
Jerôme Bérard et Xavier Blanc Sportifs lors des National Games Chur 2016 Special Olympics Switzerland (SOSWI) Irene Nanculaf, Xavier Blanc, Christoph Schmid (SOSWI) Stéfanie Demierre PPR Media Relations AG et Microsoft Schweiz Nina Mischler & Sandra Magnusson/Compresso AG Media-Center Uster AG, www.mcu.ch 1 x par an 2’000 exemplaires
ÉDITORIAL Il y a beaucoup à écrire pour l’année deux mille seize. Le nombre de compétitions sportives de qualité augmente. Les National Winter Games Chur deux mille seize étaient très bien. La préparation et la participation des sportifs aux World Winter Games Austria deux mille dix-sept se sont bien passées. Il y a maintenant un bureau romand à la Maison du sport international de Lausanne. Beaucoup plus de jeunes font du sport à cause des Special Trainings. Les cours de formation de Special Olympics Switzerland vont bien aussi. Toutes ces activités sont nécessaires et importantes. Mais ce sont les sportives et les sportifs qui sont le plus importants. Les coaches et les familles aussi. Les sportives et les sportifs sont INDEX dans le cœur de tout le monde. Beaucoup de gens sont impressionnés par les médailles et les capacités des sportives et 2 PORTRAIT DE SPORTIFS des sportifs. 4 ÉVÉNEMENT PASSÉ La joie et le plaisir des sportives et des sportifs donnent beau- 6 PORTRAIT coup d’énergie et de plaisir aux collaborateurs de Special Olym- 8 FACTS & FIGURES pics Switzerland. Ces collaborateurs remercient les sportives et 9 ÉVÉNEMENTS PASSÉS les sportifs pour leur confiance. 10 RAPPORT ANNUEL Nous remercions aussi beaucoup les partenaires, les donateurs, 11 RAPPORT FINANCIER les fans, les familles pour leur soutien qui permet aux sportives et 12 PROGRAMMES sportifs de faire avec beaucoup de plaisir et de joie du bon sport. 13 FOCUS
Jérôme Bérard et Xavier Blanc
14
RÉGIONALISATION
16
ARTICLE TÉMATIQUE BFEH
18
DISCIPLINE SPORTIVE
20
PERSPECTIVES
21
PARTENAIRES
23
NEWS
24
ORGANISATION
CHERS AMIS DE SPECIAL OLYMPICS Les textes avec ce symbole s'adressent surtout à nos sportifs. Ils sont donc rédigés dans un langage simple et imprimés avec de grands caractères.
1
PO
RTR
A I T DE S P ORT
IFS
LE GLOBE-TROTTER JÉRÔME BÉRARD – UN VRAI PASSIONNÉ Jérôme Bérard est membre de la commission des sportifs de Special Olympics Switzerland. Il représente les sportifs dans le conseil de fondation de Special Olympics Switzerland. Il nous dit aujourd’hui qui il est. JÉRÔME, TU ES QUI? Je m’appelle Jérôme Bérard. J’ai trente-cinq ans. J’habite à Vevey dans un appartement. Je travaille chez Volet, une entreprise de bois dans la charpenterie. L’année prochaine, je suis sur les chantiers. J’aime bien faire du vélo. Je fais de longues balades à vélo. Je fais aussi du basket. J’aime bien écouter de la musique. Un peu de tout. Tout ce qui bouge pour danser. J’aime bien aller en club avec des copains à Lausanne, par exemple au MAD. Pour les vacances, j’aime bien aller à la mer à la Côte d’Azur. J’aime les voyages. J’ai été à Shanghai et à Varsovie grâce à Special Olympics. DEPUIS QUAND TU FAIS DU SPORT? J’ai commencé le basket en mille neuf cents nonante six. J’avais quinze ans. Une amie m’a demandé de faire partie de l’équipe. Ce qui m’a plu c’est que l’on était des amis et que l’on se soutenait. Depuis vingt ans, on est presque les mêmes. On est une bande de copains qui a été à Paris ou encore en Grèce en vacances. TU T’ENTRAÎNES BEAUCOUP? Je m’entraîne avec l’équipe tous les vendredis pendant deux heures. QUEL EST TON PLUS BEAU SOUVENIR? J’ai vécu mon rêve à Shanghai. Quand je regardais à la télévision les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques, c’était un rêve pour moi. J’ai vécu ce rêve en participant aux World Summer Games Shanghai en deux mille sept et à sa cérémonie d’ouverture. C’était impressionnant. Le voyage, la culture, la nourriture, la façon d’être des Chinois et de voir la différence entre le vieux et le nouveau Shanghai. Les World Games étaient gigantesques… le stade, le monde. Le tournoi de basket était bien organisé et on est arrivé troisième. C’était génial. C’était une bonne expérience pour moi.
2
QUEL EST TON RÔLE À LA COMMISSION DES SPORTIFS? Je suis arrivé à la commission des sportifs parce que mon coach Pierre Moncalvo me l’a demandé. J’ai dit oui pour pouvoir donner mon avis sur les compétitions. Je me sens écouté et respecté. Dans la commission des sportifs, il y a sept sportifs de toutes les régions de la Suisse. À part donner notre avis sur les compétitions, notre rôle est de regarder que tout aille bien lors des compétitions. De regarder qu’il n’y ait pas de tricherie. Lors des National Games, nous participons à la cérémonie d’ouverture. Nous portons le drapeau et pour ma part je dis le serment des sportifs de Special Olympics. Depuis deux mille seize, je suis le représentant de la commission des sportifs dans le conseil de fondation de Special Olympics Switzerland. Je peux prendre la parole quand je veux pour donner mon avis. Il est possible que j’aie un rôle d’ambassadeur des futurs National Games en Suisse romande ou encore de représentant de Special Olympics en Suisse romande. Pour cela, Je travaille avec Xavier Blanc, le responsable romand avec qui je m’entends très bien. QUE PENSES-TU DE SPECIAL OLYMPICS? L’ensemble de Special Olympics, sportifs, coaches, organisateurs, dirigeants et le staff forme déjà une belle équipe. C’est énorme ce que l’on arrive à faire. Je trouve que le mouvement Special Olympics est bien représenté par le Team Special Olympics Switzerland. Je trouve qu’ils font bien leur travail. Il y a un bon état d’esprit entre les sportifs et de belles compétitions. QU'EST-CE QUE TU AMÉLIORERAIS OU FERAIS EN PLUS? Que le monde s’intéresse de plus en plus à Special Olympics, c’est-à-dire à nous les sportifs. Qu’on arrive à se faire connaître un peu plus. Merci Jérôme pour tes réponses, pour ta confiance et pour ton investissement dans le mouvement Special Olympics.
3
ÉV
ÉNEM
S E N T PA S
É
NATIONAL WINTER GAMES CHUR 2016 UN ÉVÉNEMENT QUI LAISSERA DES TRACES Quelles émotions! Du 3 au 6 mars 2016, 505 sportives et sportifs motivés ont pu se confronter lors des National Winter Games à Coire, dans l’espoir de remporter des médailles. L’événement sportif le plus émouvant organisé pour les personnes en situation de handicap mental a laissé des traces. Le président de la ville, Urs Marti, raconte comment il a vécu cette expérience. Special Olympics. National Games. Ces termes n’étaient pas très familiers aux habitants de Coire avant que Bruno Barth, le directeur national de Special Olympics Switzerland, se présente pour la première fois avec son dossier devant le gouvernement coirien. Coire Tourisme et les responsables communaux ont néanmoins rapidement décidé de soutenir généreusement l’organisation des National Winter Games 2016 dans leur ville. Urs Marti, président de la ville: «Pour nous, c’était une chance de promouvoir la ville de Coire avec sa montagne symbole, le Brambrüesch. De plus, nous étions séduits par la vision de Special Olympics. Nous voulions absolument soutenir cette cause si géniale et si utile.» URS MARTI, ÉTAIT-CE UN GRAND DÉFI D’ORGANISER CES GAMES?
Nous savions que nous allions devoir gérer de nombreux aspects logistiques et financiers. C’est pourquoi nous avons en premier lieu élaboré le cadre financier. Ensuite, nous devions garantir un nombre suffisant d’hébergements pour tous les sportifs et les coaches. Enfin, il a fallu trouver des bénévoles pour nous aider, ce qui constituait aussi une tâche importante. Mais nous avons relevé tous ces défis, notamment grâce à l’engagement du service des sports, de Coire Tourisme, de Graubünden Sport et de l’ensemble du Conseil municipal. EN QUOI CONSISTAIT LE SOUTIEN DE LA VILLE DE COIRE?
Coire a exonéré Special Olympics Switzerland de différents frais, tels que la location des infrastructures sportives ou des hébergements. Par ailleurs, la responsable du service des sports et son stagiaire ont pris part au comité d’organisation. Nous avons également versé une contribution financière permettant de couvrir d’autres frais. Tous ces coûts représentent un total de plus de CHF 90'000.–. De plus, de nombreux employés municipaux se sont engagés en tant que bénévoles. La Ville leur a pour cela octroyé des jours de congés payés. LORSQU’ON PARLE AVEC VOUS DE CET ÉVÉNEMENT, VOUS AVEZ ENCORE LES YEUX QUI BRILLENT. POUVEZ-VOUS NOUS DIRE COMMENT VOUS AVEZ VÉCU LES GAMES?
J’ai vécu des moments très intenses, mais dans le bon sens du terme. J’étais dans le feu de l’action tous les jours. Cet événement a beaucoup apporté à la ville de Coire et au canton des Grisons, mais aussi à moi personnellement. Je suis vraiment ravi d’avoir pu y participer et le referais immédiatement!
4
ET LE RAPPORT AVEC LES SPORTIFS? AVIEZ-VOUS DÉJÀ EU DES CONTACTS AVEC DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP MENTAL?
Je connais peu de personnes en situation de handicap mental dans mon entourage proche. Mais mon frère dirige un lieu d’habitation et de travail à Sargans. Je me suis moi-même engagé activement auprès d’une fondation qui s’occupe de personnes avec des troubles de la perception. Je n’oublierai jamais ma rencontre avec les sportifs. J’ai eu l’occasion de rencontrer avant les Games certains protagonistes avec lesquels je suis resté en contact. Pendant les Games, les compétitions étaient bouleversantes. Il est impressionnant de voir l’intensité avec laquelle ces sportives et ces sportifs vivent et montrent leurs émotions. Pour moi, chaque rencontre a été bénéfique. AVEZ-VOUS EU À AFFRONTER DES PROBLÈMES PLUS IMPORTANTS?
Notre ville peut être fière du déroulement des Games. Tellement de personnes ont contribué à son organisation avec un superbe engagement. Il est impressionnant de voir à quel point tout s’est bien passé, et de façon professionnelle de surcroît. La tempête de neige du samedi a constitué le plus grand défi pour nous tous. Mais grâce à la combativité de ces sportifs d’exception et au travail extraordinaire des employés des remontées mécaniques et des responsables des compétitions, nous avons quand même pu organiser les compétitions. QUEL EST VOTRE MEILLEUR SOUVENIR?
Je garde un merveilleux souvenir des cérémonies de remise des médailles. Les visages étaient encore plus éclatants que les médailles. Ces moments vous prennent aux tripes. J’ai particulièrement apprécié la cérémonie d’ouverture, l’enthousiasme pour le sport, la discothèque pour les sportifs et la visite du conseiller fédéral Guy Parmelin. QUEL SOUVENIR VOUS DONNE LE SOURIRE?
J’ai pu faire une interview de grande qualité avec Radio Insieme. L’intérêt du journaliste était sincère et le contact chaleureux. Son équipe, composée de journalistes avec ou sans handicap, était partout, accordant des interviews spontanées et de nature chaleureuse. Il serait vraiment souhaitable que le journalisme du quotidien s’adresse à nouveau de manière plus positive et constructive aux responsables politiques… QUELQUES MOTS POUR CONCLURE?
J’ai été très touché par ces Games. C’était un événement extraordinaire qui laissera longtemps des traces, chez moi et dans notre ville.
5
PORTR A IT
PIERRE DELGRANDE UN TÉMOIN AU GRAND CŒUR Special Olympics Switzerland existe depuis 1993 et Pierre Delgrande était déjà présent lors de sa création. Il est donc un témoin privilégié du développement du sport pour les personnes en situation de handicap mental en Suisse. Aujourd’hui, il nous livre son témoignage et nous fait part de son expérience. Special Olympics Switzerland est très fier de pouvoir compter sur sa confiance et sur son expérience. LA PREMIÈRE FOIS QUE TU AS EU UN CONTACT AVEC SPECIAL OLYMPICS?
Tout a commencé quand j’ai reçu dans ma boîte aux lettres une information sur une offre de natation de l’AS Fair Play Lausanne, qui était au début de son activité. J’y ai emmené Sébastien mon fils et après quelques séances où je suis resté au bord du bassin… j’ai commencé à participer aux entraînements puis j’ai rejoint le comité de l’AS Fair Play. Le premier contact avec Special Olympics c’était il y a 25 ans. L’AS Fair Play voulait organiser une manifestation de natation. J’ai pris alors contact avec Régina Mueller, qui était directrice de Special Olympics Switzerland. De fil en aiguilles, je me suis rapproché de Special Olympics suite à l’organisation de différentes manifestations de football et d’athlétisme. ET LA SUITE?
En fait si je regarde en arrière, il y a eu trois époques distinctes dans l’histoire de Special Olympics en Suisse. Mais elles ont chacune été d’égale importance. D’abord les débuts où l’important était plus la participation sociale que la compétition sportive. La société était loin de penser à l’époque que les handicapés pouvaient être considérés comme des sportifs. Puis est venu le couple Yolande Nick, directrice nationale, et Didier Bonvin, directeur technique. Didier était un sportif et un entraîneur accompli. Grâce à eux et à la professionnalisation administrative du mouvement Special Olympics, celui-ci s’est développé dans toute la Suisse. Puis Yolande est partie à la retraite et Didier a décidé de cesser son activité. Bruno Barth est alors arrivé au moment où Special Olympics s’est séparé institutionnellement de PluSport. Depuis, je sens que la valorisation, soit la promotion des sportifs, est aussi importante que l’intégration/ l’inclusion de ceux-ci par l’offre sportive. C’ÉTAIT MIEUX AVANT?
En fait ces trois étapes du développement de Special Olympics ont correspondu à l’évolution de la société et au niveau d’acceptation de la personne en situation de handicap. Je ne peux donc pas dire qu’il y a eu un moment meilleur que l’autre. J’ai vu et je constate encore beaucoup de plaisir et d’enthousiasme des sportifs à chaque manifestation tout en remarquant, avec plaisir, que la satisfaction des sportifs est toujours la même. Du fait de l’évolution structurelle inévitable de Special Olympics au fil des ans, les liens personnels sont peut-être moins étroits pour certains nostalgiques! En effet, d’une simple famille dynamique et entreprenante, Special Olympics est devenu une communauté professionnelle avec plus d’offres sportives de qualité. Mais sans les pionniers, ce qui est aujourd’hui ne serait pas possible. Respect et remerciements aux anciens.
6
SI ON RÉSUME, C’EST L’ÉVOLUTION POSITIVE DE CHAQUE ÉPOQUE QUI FAIT QUE TU ES ENCORE ACTIF DANS SPECIAL OLYMPICS?
Exactement. Bien sûr, on peut toujours faire mieux, mais il faut voir l’évolution incroyable de Special Olympics. Par exemple, aujourd’hui, les médias comptent beaucoup dans le sport et je remarque que Special Olympics est à même de pouvoir répondre de façon professionnelle à cette évolution. S’il n’y avait pas eu cette dynamique, je serais parti depuis longtemps. TU AS DES REGRETS?
J’aimerais que la société se rende plus compte de la valeur des sportifs en situation de handicap mental. Moi qui connais un peu le sport pour l’avoir beaucoup pratiqué, je peux dire que c’est assez incroyable ce que les sportifs en situation de handicap arrivent à faire. C’est une leçon et un exemple pour tout le monde. DES RENCONTRES?
Extraordinaire et de nombreuses… c’est vrai qu’il m’est arrivé de pousser, de bousculer… même les administrations comme le Service des Sports de Lausanne ou les organisateurs… Toutefois, je crois que personne ne m’en tient rigueur quand je vois les résultats et les personnes qui me saluent encore, que ce soit les sportifs, les administratifs et les politiciens… je me dis que l’on est arrivé à faire bouger les choses dans le bon sens. TON PLUS GRAND SOUVENIR À SPECIAL OLYMPICS?
Aucun ou plutôt tous, c’est-à-dire chaque fois que les sportifs ont du plaisir et de constater toutes les activités qui sont mises en place pour eux. Pour moi, Special Olympics et le sport handicap en général sont une grande fraternité; c’est pourquoi, si on me sollicite, je ne peux pas dire tout simplement non. COMMENT VOIS-TU L’AVENIR?
Je pense que Special Olympics va se développer pas à pas en fonction de ses moyens. Je ne pense pas qu’il va y avoir une révolution du jour au lendemain. Cela prendra du temps pour que le sport handicap intègre le sport dit normal. Un exemple, à l’époque, nous aussi on avait essayé de mettre en place des Special Trainings; tout le monde nous avait accueillis à bras ouverts mais cela n’a pas débouché sur grand-chose parce qu’on n’avait pas les ressources nécessaires pour développer un tel projet, ô combien intéressant, alors que maintenant les Special Trainings s’implantent, dans différentes régions, de manière très réjouissantes. Le défi est que Special Olympics, qui va devenir de plus en plus grand, c’est certain, ne devienne pas une machine et perde son âme en déléguant à d’autres ce qu’il doit faire. S’il reste proche des sportifs, des organisateurs et de leurs besoins, je n’ai pas de souci pour l’avenir. Un tout grand Merci Pierre pour ton implication et ton témoignage!
7
FA C
T S & F I GURE S
FAITS ET CHIFFRES 2016 CHEZ SPECIAL OLYMPICS, IL Y A TOUJOURS DE L'ACTION Le point culminant de l’année a été les National Winter Games Chur 2016. D’autres compétitions locales et divers tournois internationaux ont aussi enthousiasmé les sportives et les sportifs. FACTS & FIGURES 54 compétitions avec 4'788 sportifs dans 17 sports 2'587 sportifs actifs enregistrés 10 délégations ont pris part à des compétitions internationales, ce qui représente 111 sportives et sportifs et 51 coaches 17 Special Trainings labellisés avec 223 participants avec 59 coaches National Winter Games Chur 2016 505 sportives et sportifs 198 coaches 82 groupes sportifs 164 sportifs ont pris part à l'Opening Eyes 180 sportifs ont pris part au Healthy Hearing Kids & Family Day avec quelque 70 enfants
NATIONAL GAMES CHUR 2016
Ski alpin, snowboard, unihockey et ski de fond, curling pour la première fois, sport de démonstration 137 médailles d’or, 133 médailles d’argent et 138 médailles de bronze ont été distribuées FACTS & GOODIES 296 articles et 22 reportages TV ou radio sur les Games 30'000 heures d’engagement réalisées par 2'400 bénévoles à Coire
8
ÉV
ÉNE
M E N T S PA S S
ÉS
COMPÉTITIONS/ GAMES/FORMATIONS Weinfelden
B Birrhard
Trimbach Delémont
Winterthur
Windisch
Basel
S Olten
Zürich
Wohlen
Baar
Langenthal
Herrliberg Altendorf
Zofingen Holzhäusern
Biel Oberburg
B
Balgach
Uster
Kriens
B
Bern
Einsiedeln
Trübbach Sargans
Luzern
Maienfeld
Sarnen
K Chur
Mont-sur-Lausanne
NATIONAL GAMES CHUR 2016
Interlaken
Charmey
K Vevey Nyon
Ulrichen
Bulle Montreux B
Genf
Sion
Sierre Tenero Lugano
Martigny
B
SPORTS OFFICIELS
COURS
Boccia 1 compétition 23 sportifs
Judo 4 compétitions 223 sportifs
Ski alpin 1 compétition 172 sportifs
B
Cours de base 5 cours 88 participants
Pétanque 4 compétitions 201 sportifs
Équitation 1 compétition 19 sportifs
Ski de fond 3 compétitions 158 sportifs
S
Cours de sport 1 cours 8 participants
Golf 1 compétition 12 sportifs
Cyclisme 1 compétition 78 sportifs
Voile 1 compétition 7 sportifs
K
Cours de kids-training 2 cours 19 participants
Football 7 compétitions 1'197 sportifs
Tennis de table 1 compétition 23 sportifs
Basket-ball 8 compétitions 857 sportifs
Tennis 4 compétitions 113 sportifs
Unihockey 7 compétitions 1'094 sportifs
Natation 5 compétitions 405 sportifs
Athlétisme 4 compétitions 196 sportifs
Snowboard 1 compétition 10 sportifs
GAMES NATIONAL GAMES CHUR 2016
National Winter Games Chur 4 compétitions 505 sportifs
SPORT DE DÉMONSTRATION Curling 1 compétition 13 sportifs
9
RA
PP ORT A NNUEL
RAPPORT ANNUEL 2016
Après avoir acquis de précieuses expériences dans de nombreux domaines au cours des années 2012 à 2015 avec l’organisation réussie de deux National Games , la participation à deux World Games, ainsi que d’autres événements locaux et régionaux, Special Olympics Switzerland (SOSWI) a élaboré son plan de développement pour les années 2016 à 2019. Celui-ci a été adopté par le Conseil de fondation et a commencé à être mis en place en 2016. La Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées exige que les personnes en situation de handicap participent pleinement à la vie sociale. Les objectifs de SOSWI sont de concrétiser cette exigence dans le domaine du sport. L’une des mesures prises est l’implantation de Special Trainings, à savoir des programmes d’entraînement pour les enfants et les jeunes, intégrés à l’offre de clubs sportifs (voir p. 12). Le projet, initié avec l’AC Bellinzone et construit sur la base de différents projets pilotes en Suisse romande, est désormais mis en place de façon cohérente dans toute la Suisse. L’objectif se concrétise également par le biais de collaborations avec des événements sportifs tels que la Corrida Bulloise, le GP de Berne, l’UBS Kids Cup Final et les Famigros. Pour la première fois, des sportifs en situation de handicap mental ont pu participer dans les meilleures conditions à ces manifestations grâce à un accueil adapté à leurs besoins. SOSWI entend conclure d’autres collaborations dans le but de réunir les personnes avec et sans handicap autour d’une passion commune: le sport. Sur le plan politique, des mesures sont aussi prises pour stimuler la création d’offres sportives qui favorisent l’intégration. De plus, des conventions sont signées avec les fédérations sportives suisses afin que les sportifs en situation de handicap mental soient reconnus et partie prenante du sport suisse.
La régionalisation de SOSWI est un autre objectif poursuivi. Après la Suisse romande et le Tessin, les Grisons disposent désormais eux aussi d’une personne qui représente leurs intérêts, soit en finalité la promotion et la défense d’une offre sportive de qualité pour les personnes en situation de handicap mental. Outre les National Winter Games Chur 2016, 50 autres compétitions dans 15 sports ont également eu lieu en 2016 dans tout le pays. 4’283 sportives et sportifs au total y ont participé. La participation à une compétition internationale constitue une autre possibilité de vivre des moments forts pour les sportifs. En 2016, 111 sportifs ont ainsi représenté la Suisse lors de compétitions ou de Games organisés à l’étranger, notamment en Ukraine, à Macao, en Espagne, en Suède et en Allemagne. SOSWI clôt l’exercice 2016 avec un chiffre d’affaires de près de CHF 4.5 millions et un résultat positif de CHF 0,2 million qui a été affecté aux réserves comme il se doit pour une fondation de son importance. Le capital de la fondation se monte à CHF 1.2 million. Nous adressons nos chaleureux remerciements à tous les coaches, les fans, les donateurs, les organisateurs de même qu’à tous les bénévoles qui s’engagent pour les sportives et les sportifs qui participent à nos activités ce qui leur permettent de vivre des moments inoubliables.
Stephen Mills Président du Conseil de fondation
10
Bruno Barth Directeur national
RA
PP O
RT FINANC
I ER
BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2016 Tous les montants en CHF
ACTIFS
2015
en %
2016
en %
1'603'244
97.0
1'551'319
96.4
839'047
50.8
947'425
58.9
71'875
4.3
32'913
2.0
Stocks
155'600
9.4
66'686
4.1
Comptes de régularisation d’actifs
536'723
32.5
504'295
31.3
Actif immobilisé
49'901
3.0
57'723
3.6
Immobilisations corporelles
43'300
2.6
47'491
3.0
6'601
0.4
10'232
0.6
1'653'145
100.0
1'609'042
100.0
2015
en %
2016
en %
Capitaux de tiers et capital des fonds
576'580
34.9
348'527
21.7
Capitaux de tiers à court terme
565'345
34.2
330'874
20.6
Actif circulant Liquidités Autres créances à court terme
Immobilisations incorporelles TOTAL DES ACTIFS PASSIFS
Autres engagements à court terme
45'900
2.8
72'335
4.5
519'445
31.4
258'539
16.1
Capital des fonds
11'235
0.7
17'653
1.1
Fonds affectés
11'235
0.7
17'653
1.1
1'076'565
65.1
1'260'516
78.3
Comptes de régularisation de passifs
Capital de l’organisation Capital social
100'000
6.0
100'000
6.2
Capital libre
976'565
59.1
1'160'516
72.1
1'653'145
100.0
1'609'042
100.0
TOTAL DES PASSIFS
COMPTE D’EXPLOITATION 2016 Tous les montants en CHF
Donations reçues dont affectées
2015
en %
2016
en %
3'073'026
84.5
3'250'000
72.4
10'000
dont libres
14'500
3'063'026
3'235'500
Contributions des pouvoirs publics
302'612
8.3
415'867
9.3
Produit de fournitures et de prestations de services
262'547
7.2
823'960
18.4
3'638'185
100.0
4'489'828
100.0
-873'078
26.1
-1'601'328
37.2
Frais de personnel
-1'203'663
36.0
-1'336'887
31.1
Charges matérielles
-1'238'895
37.0
-1'323'907
30.8
Produit opérationnel Contributions et donations versées
Amortissements Charges d’exploitation Résultat d’exploitation Résultat financier
-29'949
0.9
-37'390
0.9
-3'345'585
100.0
-4'299'512
100.0
292'601
190'316
98
52
292'699
190'368
Résultat hors exploitation Résultat extraordinaire Résultat avant variation du capital des fonds Variation du capital des fonds RÉSULTAT DE L’EXERCICE
1'946
-6'418
294'645
183'950
Les détails des comptes annuels présentés selon Swiss GAAP FER 21 et le rapport de révision sont disponibles à l'adresse suivante: www.specialolympics.ch
11
PRO
GR A MME S
LES SPECIAL TRAININGS LE SUCCÈS D’OFFRES SPORTIVES QUI FAVORISENT L’INTÉGRATION Un Special Training est un entraînement sportif pour les enfants et les jeunes en situation de handicap mental. Organisé régulièrement au sein d’une association sportive «normale», il est dirigé par un Sport Coach. L’objectif de Special Olympics est de mettre en place ce type d’entraînement dans toutes les régions de Suisse pour permettre aux enfants et aux jeunes d’accéder facilement au sport et à l’activité physique. Une phase pilote réussie En 2012, Special Olympics Switzerland a lancé le projet «Special Training». Aujourd’hui déjà, on peut se réjouir du succès de la phase pilote, puisqu’elle a permis à 223 sportives et sportifs de participer de façon régulière à des entraînements proposés par 17 clubs sportifs (essentiellement pour l’instant en Suisse romande). Une première évaluation du projet, effectuée en 2015, a conforté la fondation dans son intention de mettre en place les Special Trainings dans l’ensemble du pays et de poursuivre, jusqu’en 2019, le développement du concept par le biais d’une deuxième phase à l’échelle nationale. Le projet «Special Trainings» poursuit l’objectif de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées dans le domaine du sport. En effet, les personnes en situation de handicap mental – enfants et jeunes dans ce cas – devraient bénéficier d’un accès facilité aux offres sportives favorisant leur intégration. Le directeur national Bruno Barth estime simplement que «si une personne pratique activement le football, elle appartient à la famille des joueurs de foot, donc à l’Association suisse de football, qu’elle ait un handicap ou non, et quel qu’il soit». Pour lui, il est évident qu’il faut agir au niveau des fédérations. C’est pourquoi il passe à l’offensive. Special Olympics a élaboré une convention de collaboration pour les fédérations sportives. Active à l’échelle nationale, chacune d’entre elles doit proposer et promouvoir dans ses clubs une offre d’entraînements favorisant l’intégration. Special Olympics apporte son soutien au travers de la formation des coaches, de la
mise en place des entraînements ainsi que du contact avec les membres et les institutions. La fondation a d’ailleurs déjà signé la convention avec Swiss unihockey, Swiss Tennis, Swiss-Ski et la Fédération suisse de Judo et Ju-Jitsu. Des négociations sont en cours avec d’autres associations faîtières. Vevey Riviera Basket, un club engagé Un exemple représentatif de mise en place réussie d’un Special Training est le club de basket-ball Vevey Riviera Basket. Au début, le programme accueillait seulement trois enfants. Grâce au formidable engagement des initiants, en particulier celui du coach Badara Top, lui-même passionné de basket-ball, 15 enfants et jeunes en bénéficient à l’heure actuelle. Le bouche-à-oreille a également joué un rôle dans ce développement positif, car la nouvelle de l’existence à Vevey d’un entraînement professionnel pour les enfants en situation de handicap s’est vite répandue. L’intégration au club progresse lentement mais sûrement. D’une part, les joueurs du Special Training participent à tous les grands événements du club (repas de Noël, présentation des équipes, matchs de la première équipe). D’autre part, des entraînements en commun sont régulièrement organisés, où les juniors apportent leur soutien aux Special Trainings. L’objectif est de motiver le plus d’enfants et de jeunes possible pour le Special Training dans le but de former deux équipes à l’avenir. Informations: currat@specialolympics.ch
12
FOCUS SH TG BL JU
AG
AR
ZH
SO
AI SG ZG LU
SZ
NE
GL
NW BE
OW
UR
GR
FR VD
TI VS
PENSER GLOBALEMENT, AGIR LOCALEMENT Un objectif global mais appliqué selon le contexte local. Ce principe guidé par le bon sens est de plus en plus pertinent pour Special Olympics Switzerland (SOSWI). En effet, SOSWI veut renforcer sa présence dans les régions pour encore mieux soutenir les initiatives locales. Pour ne pas s’égarer et avoir un développement national harmonieux, il devient évident, surtout en Suisse, de concrétiser la vision de SOSWI par des objectifs nationaux qui lorsqu’ils sont concrétisés localement sont adaptés aux réalités régionales. En parallèle, il y a une certaine logique à ce que les ressources régionales soient directement affectées à leur lieu de provenance pour des raisons de transparence et de lisibilité de l’utilisation des fonds. Au cours des dernières années, SOSWI a connu un développement conséquent. Ses National et ses Regional Games ainsi que les compétitions qu’il soutient ont connu un franc succès. Mais pas seulement. De nouvelles initiatives et des offres d’entraînement ont vu le jour, telles que la stimulation de la création de Special Trainings, divers événements de partenaires lors de manifestations sportives ou le Kids & Family Program. A ces occasions, SOSWI peut compter sur le large soutien d’organisateurs locaux, de coaches et d’accompagnants. Il entend désormais fournir une aide encore plus importante à ces soutiens locaux ou du terrain qui encadrent les personnes en situation de handicap, qui pratiquent le sport avec elles, les entraînent, les accompagnent aux compétitions ou qui en organisent. Cette volonté de régionalisation est un engagement fort de SOSWI puisque son Conseil de fondation l’a intégré formellement comme un des objectifs de développement d’ici à 2018.
Des régions fortes grâce à un terrain fertile Le terrain est par définition toujours fertile. Grâce à une régionalisation de ses structures, il est possible de stimuler pour SOSWI les énergies latentes. En effet, un interlocuteur présent localement peut répondre plus efficacement aux demandes ou soutenir la mise en place de projets qui concrétisent la vision de SOSWI. L’objectif pour 2018 est donc de subdiviser la Suisse en six régions. Dans chacune d’elles, un représentant de SOSWI construira un réseau et sera le point de contact pour toute personne intéressée à développer des activités Special Olympics. Depuis de nombreuses années déjà, beaucoup de personnes abattent un précieux et remarquable travail local. Il s’agit désormais de réunir toutes ces personnes (écoles de pédagogie curative, institutions, coaches, clubs sportifs, familles, organisateurs, etc.) afin de créer des synergies. Il est certain que sur cette base, de très beaux projets, de nouvelles offres d’entraînement ou de nouveaux événements sportifs dédiés aux personnes en situation de handicap mental émergeront. Feuille de route Au Tessin, la régionalisation a été lancée au travers de l’engagement de Sladjana Stojanovic. En Suisse romande, Xavier Blanc est déjà depuis plusieurs années un représentant local bénéficiant d’un excellent réseau. En Suisse alémanique, les Grisons et la Suisse orientale seront les prochains bureaux régionaux. L’idée est aussi de réunir une fois par an toutes les personnes intéressées d’une même région afin de renforcer les liens pour aller de l’avant.
13
R ÉG
I O N AL I S AT I O N
UN BUREAU ROMAND PROCHE ET AU SERVICE DE TOUS Special Olympics Switzerland (SOSWI) s’est engagé dans la voie de la régionalisation de ses structures opérationnelles. Cette décision trouve son origine dans le fait que SOSWI est une organisation au service de toute personne en situation de handicap mental qui désire faire du sport ou de toute personne intéressée à développer une offre sportive adaptée. Mais plus précisément que signifie cette régionalisation au niveau romand? Du local au national SOSWI est convaincu que l’efficacité et la pertinence de son action sont conditionnées par une approche locale versus nationale, c’est-à-dire qui tient compte tout d’abord des différentes particularités, de la culture, de la manière de faire, des mentalités, des réseaux, des dynamiques ou encore des ressources locales. Ne pas tenir compte de ces paramètres, c’est inévitablement entrer en contradiction avec son souci de placer au centre de ses préoccupations les sportifs en situation de handicap mental. Dans ce contexte, trois exemples significatifs peuvent être cités pour expliquer la nécessité de régionaliser les structures opérationnelles de SOSWI pour mieux atteindre ses objectifs de service, soit le soutien des personnes qui désirent organiser une manifestation sportive, les activités de promotion des sportifs et enfin le financement des activités du mouvement Special Olympics sachant que SOSWI est une fondation de droit privé reconnue d’utilité publique mais qui ne bénéficie pas de subventions publiques. Une réponse adaptée aux besoins des organisateurs locaux De plus en plus de personnes sont intéressées par l'organisation en Suisse d'une manifestation sportive dans le cadre du mouvement Special Olympics. Si cette motivation est une condition nécessaire elle n’est pas suffisante. Encore faut-il savoir quelles sont les particularités de l’organisation d’une manifestation adaptée aux capacités des sportifs? Quel budget cela engendre? Sur quels soutiens organisationnel, technique et financier de la part de SOSWI on peut compter? À quelle date la manifestation peut être agendée? Est-ce que la manifestation correspond à un besoin réel, donc des sportifs, ou seulement souhaité?… Autant de questions auxquelles il s’agit de répondre avant de se lancer. Pour ce faire, un conseil connaissant les ressources et les particularités locales mais qui est aussi informé par ce qui «se passe» au niveau national est nécessaire. C’est exactement le rôle d’un bureau régional de SOSWI. Une promotion régionale cumulée a plus d’impact qu’une promotion nationale La mission de SOSWI est de valoriser, promouvoir la reconnaissance et l’égalité des personnes en situation de handicap mental par un sport adapté à leurs capacités. Le but est d’améliorer leur bien-être physique, psychique et social ou encore leur autonomie, soit des prérequis à une intégration/une inclusion facilitée. La valorisation des sportifs en situation de handicap mental peut notamment se concrétiser par une présence régulière dans les médias suisses les plus importants. Or pour obtenir un article ou un reportage dans les médias sportifs à couverture nationale, il faut que sa notoriété dépasse les frontières linguistiques, avoir réalisé des performances marquantes, à l’exemple de Simon Ammann, l’ambassadeur de SOSWI qui est double-double champion olympique, ou encore avoir provoqué ou être victime d’une controverse, d’un scandale ou d’un buzz jugés intéressants… Donc promouvoir nationalement des sportifs en situation de handicap mental pour qui la performance est un moyen et non une finalité, c’est, par définition, très difficile. En parallèle, les particularités linguistiques de notre pays font que des personnalités régionales jouissent d’une forte notoriété telles que notre Darius et notre Jean-Marc, que nous remercions encore ici pour sa modération de la Cérémonie d’ouverture des National Summer Games Bern 2014. Or il faut savoir que ces deux personnalités ne sont absolument pas connues en Suisse alémanique et au Tessin, ce qui peut paraître incroyable pour un Suisse romand. Concrètement cela signifie que promouvoir un Team Switzerland qui participe à des World Games de Special Olympics n’est pas nécessairement porteur nationalement. Par contre si on promeut chacun des membres de ce Team Switzerland auprès des médias de leurs environnements proches, les portes s’ouvrent. Par exemple promouvoir les valaisans Océane, Adrien, Romain, Marcel
14
et Charlotte ainsi qu’Armand, qui ont participé aux World Winter Games Austria 2017 auprès du Nouvelliste est un réel plaisir du fait de l’intérêt de ce dernier. Par sa connaissance des médias locaux, un bureau régional de SOSWI est donc plus à même de promouvoir les sportifs en situation de handicap mental. Ces derniers ne sont finalement pas perdants puisqu’en cumulant l’ensemble des retombées médiatiques locales, on dépasse de loin les retombées médiatiques nationales. C’est un lien plus lisible entre les donateurs et les sportifs bénéficiaires Il est terminé le temps où des donateurs donnaient pour donner. Dans ce temps-là, pourtant pas si éloigné, la cause du don était suffisamment porteuse pour déclencher un acte de générosité. Aujourd’hui, les donateurs désirent tout autant donner mais aux conditions que leur acte de générosité ait un véritable impact positif, et/ou qu’il soit bien affecté à la cause choisie ou encore qu’ils en connaissent les bénéficiaires. Dans cet esprit, la lisibilité de l’utilisation d’une donation est un critère essentiel pour fidéliser des donateurs et bénéficier ainsi des ressources nécessaires pour développer ses activités à moyen et long terme. Il devient alors évident que si la lisibilité d’une action est plus régionale, elle est par définition plus transparente. De plus le lien entre les donateurs et les sportifs soutenus ou les activités en leur faveur s’en trouvent renforcés. Dans ce cadre, le rôle d’un bureau régional de SOSWI est de servir d’intermédiaire entre ces donateurs et leurs bénéficiaires en effaçant autant que faire se peut peut la «distance» qui les sépare. Cette mise en relation locale est assez enthousiasmante lorsque l’on assiste aux rencontres entre donateurs et bénéficiaires et que l’on constate à chaque fois que celui qui reçoit le plus n’est pas nécessairement le bénéficiaire désigné préalablement. En bref… la régionalisation c’est faire plus et mieux ensemble La décision de régionaliser les structures opérationnelles de SOSWI n’a pas pour vocation de créer des clubs locaux ou de remplacer quiconque mais bien de libérer les potentielles énergies intéressées, de créer du lien social, de mieux considérer ses partenaires, de donner la possibilité à chacun de trouver sa place dans le mouvement Special Olympics, de créer des synergies, de l’entraide et du conseil si nécessaire, en bref de faire plus et mieux ensemble pour le bénéfice et le plaisir de toutes les personnes en situation de handicap mental intéressées par le sport et de leur environnement proche. C’est la volonté du bureau romand de SOSWI, qui est au service de toutes les personnes qui partagent cet état d’esprit. Xavier Blanc, responsable du bureau romand
15
AR
T IC
E BF LE T E U H É M AT I Q
H
UN OUTIL DE PREMIER ORDRE! LES PROJETS FAVORISANT L’ÉGALITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES Markus a 15 ans. Depuis quelques semaines déjà, il se découvre une passion pour la natation. Ses parents et lui se décident à l’inscrire au club local qui se trouve près de leur domicile pour un cours d’initiation. À la fin de cette journée, Markus est enthousiaste: le moniteur de sport connaît bien ses besoins spécifiques, de nombreux aspects de la natation lui plaisent et en plus il a retrouvé ses meilleurs copains de l’école intégrative qu’il suit. C’est décidé, il va s’inscrire au club de natation local pour s’y entraîner régulièrement. Markus a le syndrome de Down. Il est légitime d’imaginer une société du futur qui offre à Markus et à tout enfant vivant avec un handicap mental une offre sportive intégrative. Une société où tout un chacun choisit l’activité sportive qu’il veut pratiquer simplement en fonction de ses intérêts personnels et des offres sportives existant dans sa région. Bref, une société où le critère «handicap» joue un rôle minime, voire inexistant, dans les multiples décisions que tout un chacun prend au quotidien, y compris celle de pratiquer une activité sportive. Cette réalité du futur se construit depuis quelques années déjà, pas à pas. L’entrée en vigueur de la Loi sur l’égalité pour les handicapés LHand en 2004 et l’adoption par la Suisse de la Convention de l’ONU sur le droit des personnes handicapées CDPH en 2014 font que l’égalité des personnes handicapées est de plus en plus ancrée dans notre système juridique. Il est en effet essentiel que l’ensemble des réglementations juridiques et administratives tienne compte de manière systématique des besoins spécifiques des personnes handicapées. Elles contribuent, directement et indirectement, à favoriser la participation des personnes handicapées, et partant, au développement d’offres sportives intégratives.
Mais, pour changer les mentalités, et transformer la société en profondeur, c’est essentiellement sur le terrain qu’il s’agit de travailler. Dans ce sens, au-delà des lois, la mise sur pied de projets constitue un outil de premier ordre. Les plus sceptiques peuvent s’interroger sur l’impact potentiel de tout projet. Car, si, par exemple, une association sportive n’a au départ aucun intérêt particulier à intégrer Markus dans ses activités, au nom de quoi changerait-elle d’avis? Si, de plus, elle n’a ni les compétences, ni le budget, ni les ressources humaines nécessaires, la cause n’est-elle pas perdue d’avance? L’expérience globale du BFEH depuis sa mise en service en 2004, et son soutien depuis à différents projets, dont celui de Special Olympics Switzerland, montre le contraire: les projets favorisant l’égalité des personnes handicapées sont efficaces, et cela lorsqu’ils respectent une série d’étapes et de conditions.
16
La première consiste dans une évaluation des besoins. Elle doit permettre de faire un état des lieux de chaque situation spécifique, de prendre conscience des lacunes existantes et d’identifier les partenaires clés à intégrer dans le projet. Puis il va s’agir de définir un objectif qui puisse se traduire par des changements, tant au niveau des connaissances que des comportements du groupe-cible. Par la suite, le projet doit se construire de manière à ce que ces changements débouchent sur la création de nouvelles offres et structures. Enfin, pour la pérennité du projet, il est indispensable que les nouvelles offres s’inscrivent dans les structures existantes.
nements; des formations spécifiques à l'intention des entraîneurs sportifs ont été développées afin de leur offrir les compétences nécessaires pour travailler avec des personnes ayant un handicap mental: des journées de sport et de mouvement qui soient également des journées d’information pour les familles et les proches ont été mises sur pied. Au final, il est réjouissant de constater que depuis le début du projet, de nombreuses associations sportives grand public ont reçu le label «Special Trainings» où sont en cours de labellisation. Très concrètement, cela signifie que les possibilités pour Markus et ses camarades de pratiquer du judo, de l’athlétisme, du football ou encore du ski alpin augmentent et devraient progressivement se faire dans de meilleures conditions.
Le projet «Special Trainings» soumis au BFEH par Special Olympics Switzerland a réalisé ce processus. Partant du constat que l’offre sportive intégrative à l'intention des personnes – et plus particulièrement des enfants et De 2004 à nos jours, la Confédération a soutenu près de adolescents – en situation de handicap mental est lacunaire, 300 projets visant à favoriser l’égalité des personnes ses responsables se sont donnés comme objectif son handicapées. Un laps de temps et une expérience qui permettent de prendre pleinement conscience de leur développement à la fois sur un plan quantitatif et qualitatif. Pour réaliser cet objectif, différents types de mesures ont été capacité à transformer notre société et aussi du large mises en place: les associations sportives non spécialisées potentiel de l’égalité qu’il reste encore à révéler! dans le handicap ont été sensibilisées aux besoins particuliers de leurs membres; tous acteurs concernés (parents, Carlos Kenedy, BFEH accompagnateurs, institutions) ont été mobilisés afin de permettre aux sportifs concernés de se rendre aux entraî-
17
DIS
CIPL
INE SPORT
IVE
CURLING LE CURLING EST UN SPORT TRÈS VIEUX Beaucoup de gens jouent au curling. Neuf mille personnes jouent en Suisse. Special Olympics Switzerland propose le curling comme sport de démonstration depuis deux ans. Kurt Hartmeier a créé une équipe de curling. Le curling est fait pour les personnes en situation de handicap mental. Depuis l’année deux mille quinze, un groupe de sportifs motivés s’entraîne une fois par semaine au centre de curling de Saint-Gall. Les deux coaches, Kurt Hartmeier-Stamm et Urs Oehninger apprennent à bien jouer aux sportifs. Les coaches veulent que le curling devienne un sport officiel de Special Olympics Switzerland. Mais cela prend du temps. Le curling doit d’abord être un sport candidat. Il faut un aussi un Technical Coordinator. Un Technical Coordinator est responsable du curling. Il faut aussi deux groupes d’entraînement et une compétition par an. Après, la commission sport de Special Olympics Switzerland décide si le curling est accepté comme un sport candidat. C’est le
Sport Director de Special Olympics Switzerland qui demande. Un sport peut être candidat pendant cinq ans. Ensuite, il est accepté par Special Olympics si: • Il y a cinq entraînements avec un coach. • Il y a deux Technical Coordinators. • Il y a un cours de curling tous les deux à quatre ans. • Il y a deux Sport Officials pour les compétitions. C’est le Conseil de fondation qui décide si un sport candidat est accepté comme sport officiel.
18
LE CURLING
Le jeu Chaque membre de l’équipe joue deux pierres par tour. Un tour est fini quand tous les joueurs ont lancé leurs pierres. Cela fait seize pierres. Chaque équipe met le plus possible de pierres dans un rond. Ce rond s’appelle maison. On compte seulement les pierres qui sont plus proches du milieu du rond. À la fin du jeu, celui qui a le plus de pierres près du rond a gagné. On joue norL’équipe Une équipe se compose de quatre joueurs malement huit à dix tours. À Special Olym(numéros un, deux, trois et quatre. Ils res- pics, on joue quatre tours. pectent toujours le même ordre de passage. L’équipe choisit un chef: le skip. Chez Special L’entraînement pour les sportifs Olympics, chaque équipe a un Unified Part- Il faut bien se concentrer pour jouer au curner. Il a la position deux. L’esprit d’équipe est ling. Il faut être souple. Le coach regarde toutrès important. Chaque sportif peut faire jours les capacités du sportif. Le coach aide le sportif pour progresser. Le coach regarde gagner son équipe. pour faire des entraînements pour les sportifs. Le coach regarde que le sportif a des Le skip Le skip montre à ses joueurs comment lan- exercices pour lui. Le coach regarde aussi que cer la pierre. Il montre la bonne direction le sportif à des équipements pour lui. Le avec le balai. Avec la main, il montre com- coach regarde que tous les sportifs ont du ment les joueurs doivent faire tourner la plaisir à faire du curling et ont du plaisir à pierre. Il est possible de changer le parcours jouer ensemble! de la pierre. Les coups de balai devant la pierre créent un liquide et la pierre glisse plus longtemps. Le fair-play Le fair-play est très important au curling. Un vrai joueur de curling joue pour gagner. Mais il est toujours gentil avec son adversaire. Il préfère perdre plutôt que gagner en trichant. Un joueur de curling n’essaie pas de déconcentrer son adversaire. Il respecte toujours les règles du jeu.
19
PER S
P EC T I V E S
LES ÉVÉNEMENTS DE SPECIAL OLYMPICS Special Olympics propose chaque annÊe de nombreux ÊvÊnements aux sportifs. En 2017, le moment fort de l’annÊe sera les World Winter Games Austria 2017. Mais les Regional et les Bodensee Games, ou depuis peu les GP de Berne et Dßbendorf, permettront aussi aux sportifs de partager leur passion commune pour le sport. Special Olympics Switzerland
TEAM SWITZERLAND WORLD WINTER GAMES AUSTRIA 2017
World Winter Games Austria 2017 Les prochains World Winter Games se tiendront du 14 au 25 mars 2017 à Schladming et Graz, en Autriche. La Suisse y sera reprÊsentÊe par une dÊlÊgation de 71 personnes. GP Berne et Dßbendorf 2017 Special Olympics est le partenaire caritatif du Grosser Preis de Dßbendorf 2017. Il s’agit d’une course populaire qui aura lieu le 1er avril 2017. Il y aura pour la première fois une catÊgorie Unified: des sportifs avec un handicap pourront courir avec un sportif sans handicap. Special Olympics sera aussi prÊsent au GP de Berne. Il se tiendra le 13 mai 2017. Regional Games Zurich 2017 Ils reviennent le 13 mai 2017! Les Regional Games se tiendront à Zurich pour la deuxième fois. Il y aura des compÊtitions en athlÊtisme, judo, boccia et pÊtanque. En plus des compÊtitions, un programme attrayant sera proposÊ aux visiteurs: par exemple le relais Unified et un parcours de jeu et d’exercice physique.
Special Olympics Switzerland
Special Olympics
BODENSEE GAMES 01. 03.09.2017
Bodensee Games 2017 Du 1er au 3 septembre 2017 auront lieu des compÊtitions dans 13 sports au bord du lac de Constance. Les Games sont organisÊs par Special Olympics Liechtenstein, Allemagne, Autriche et Suisse. En Suisse, le lieu d’organisation est Saint-Gall: il y aura des compÊtitions en Êquitation. National Summer Games Genève 2018 Les prochains National Summer Games auront lieu du 24 au 27 mai 2018 à Genève. Environ 1800 sportives et sportifs venus de toute la Suisse et des pays voisins y participeront. Inscriptions jusqu’au 30 aoÝt 2017 sur www.specialolympics.ch.
SPECIAL OLYMPICS
WORLD GAMES ABU DHABI 2019
World Summer Games Abu Dhabi 2019 Les prochains World Summer Games auront lieu en mars 2019 à Abu Dhabi. Les coaches intÊressÊs par une sÊlection doivent obligatoirement participer aux National Summer Games Genève 2018.
Plus d’informations sur tous les ÊvÊnements sur notre site Internet: www.specialolympics.ch  20
PA R T
ENAIRE S
LA LOTERIE ROMANDE 80 ANS AU SERVICE DE L’UTILITÉ PUBLIQUE Depuis sa création en 1937, à l’origine pour subvenir aux besoins sociaux de la crise économique des années trente, la Loterie Romande assure l’organisation et l’exploitation des jeux de loterie et des paris sportifs dans les cantons romands sur la base d’un modèle unique au monde: elle distribue l’intégralité de ses bénéfices à des milliers d’associations à but non lucratif, œuvrant en faveur de la communauté, dans les domaines les plus variés tels que l’action sociale, la culture, la santé, l’éducation, la recherche, le sport, le patrimoine ou l’environnement.
ont la charge de distribuer dans les six cantons romands (Vaud, Fribourg, Valais, Neuchâtel, Genève et Jura) la part de bénéfice qui leur revient. Seuls ces organes sélectionnent, selon des critères transparents et clairement définis dans leurs conditions-cadres, les institutions ou projets qu’ils entendent soutenir.
Pour le sport Le montant alloué au sport, soit 1/6e des bénéfices, est destiné, d’une part, aux commissions cantonales du sport pour le financement du sport amateur (infrastructures, relève, manifestations locales, etc.) et, d’autre part, à la Société du Un modèle unique, en faveur de tous Ce soir la magie d’un concert, demain le dépaysement créé Sport-Toto, qui soutient, avec les fonds reçus, Swiss Olympar une pièce de théâtre. Parallèlement, une solution trou- pic et les associations suisses de football et de hockey sur vée pour permettre la poursuite d’un programme de glace. Chaque année, plus de CHF 34 millions au total sont recherche médicale, apporter une aide aux personnes en distribués au sport, soit un soutien indispensable pour les situation de handicap ou contribuer à la survie d’un musée… clubs, les athlètes et leur encadrement. Autant d’exemples de réalisations rendues possibles grâce Le sport handicap bénéficie également des contributions au soutien de la Loterie Romande, qui distribue chaque de la Loterie Romande. Special Olympics Switzerland année près de CHF 210 millions à quelque 3'000 projets figure parmi les nombreuses fondations soutenues par la d’utilité publique. En moyenne, CHF 500'000.– par jour sont Loterie Romande, qui est fière d’encourager ainsi la valoainsi versés aux œuvres sociales, culturelles et sportives de risation et l’intégration des personnes en situation de handicap mental. Suisse romande. Des critères précis et transparents Après prélèvement d’un montant destiné au soutien de l’élevage et des courses hippiques, la majeure partie, soit les 5/6e, des bénéfices dégagés par la Loterie Romande, est intégralement mise à la disposition des organes cantonaux de répartition. Indépendants de l’exploitation, ces organes
21
PA R T
ENAIRE S
UNION DES FORCES VALORISATION, RECONNAISSANCE ET ÉGALITÉ Il s'agit là des objectifs qui réunissent les différentes organisations d'aide aux personnes handicapées. Voici une brève présentation des partenaires de Special Olympics. BUREAU FÉDÉRAL DE L’ÉGALITÉ POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES (BFEH)
PLUSPORT – L’INTÉGRATION PAR LE SPORT
Aujourd’hui encore, les personnes ayant un handicap sont souvent confrontées à de nombreuses injustices qui leur rendent la vie difficile en société. Le droit de l’égalité des personnes handicapées vise à changer cela. Il comprend une série de mesures qui éliminent les obstacles auxquels font face ces personnes. La Constitution, qui accorde aux personnes handicapées une protection contre les discriminations, et la loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand) sont les deux piliers centraux du droit de l’égalité des personnes handicapées. Des réglementations supplémentaires sont également prévues par d’autres lois fédérales ou cantonales.
Depuis toujours, le sport rassemble les gens. Afin de diminuer les frontières, la fédération PluSport souhaite utiliser davantage les synergies existantes avec le monde sportif valide. Grâce à 90 clubs sportifs, l'offre est variée et comprend un nombre croissant de sports à la mode dans lesquels les personnes handicapées et valides peuvent repousser leurs limites au sein d'une même équipe. Le sport améliore la mobilité et la confiance en soi, et il offre une meilleure autonomie. Cela peut faciliter l’intégration dans la vie quotidienne, et de ce fait contribuer à une meilleure acceptation par la société. www.plusport.ch
www.edi.admin.ch/edi INSIEME – ENSEMBLE, AVEC ET POUR LES PERSONNES MENTALEMENT HANDICAPÉES
INCLUSION HANDICAP
Inclusion Handicap est le porte-parole des 1,2 million de personnes en situation de handicap vivant en Suisse. La faîtière des organisations des personnes en situation de handicap s’engage pour l'inclusion de toutes les personnes en situation de handicap, ainsi que pour le respect de leurs droits et de leur dignité. Les principales revendications de l’organisation sont l’égalité et la non-discrimination, la garantie d’un minimum vital et de la protection sociale ainsi que du droit à l’autodétermination et à l’accès dans tous les domaines. Inclusion Handicap influence et marque de son empreinte le débat politique et public, elle analyse, informe, soutient et coordonne et elle conseille et représente les personnes en situation de handicap dans des questions juridiques. http://www.integrationhandicap.ch/fr/ PROCAP – UN RÉSEAU POUR LES PERSONNES AVEC HANDICAP
Avec environ 20’000 membres, Procap est la plus grande association de personnes avec handicap en Suisse. Celles-ci devraient pouvoir vivre, autant que faire se peut, de manière indépendante et se voir attribuer les mêmes droits que les personnes valides – c'est la vision pour laquelle Procap s'engage à tous les niveaux politiques. L'association fournit à ses membres un soutien juridique et en matière d'assurance sociale, les renseigne au sujet de logements sans obstacles et de vacances pour personnes avec handicap, et leur donne accès au sport, aux loisirs et à la culture. www.procap.ch
Insieme défend les intérêts d'environ 50’000 personnes en situation de handicap mental en Suisse et compte 9000 membres actifs – surtout des parents et des proches. L'association s'engage pour de bonnes conditions, afin de permettre aux personnes mentalement handicapées une vie aussi autonome que possible en tant que membres à part entière de la société. Insieme informe et sensibilise le public et propose une large palette de formations et de loisirs de qualité ainsi que des services de relève pour les personnes en situation de handicap mental et leurs proches. www.insieme.ch INSOS – ASSOCIATION DE BRANCHE DES INSTITUTIONS
INSOS Suisse, en tant qu'association de branche nationale, représente les intérêts de 750 institutions pour personnes avec handicap. Grâce à elle, 60’000 personnes disposent d'un travail, d'une structure quotidienne, d'un logement ainsi que de la possibilité de profiter de mesures d'intégration ou de mesures professionnelles. L'association entretient des contacts politiques, participe à des consultations, contribue à différents groupes spécialisés au niveau national et s'exprime publiquement sur les sujets politiques actuels. Chez INSOS Suisse, six commissions spécialisées assument la responsabilité du travail spécialisé, et elles s'occupent des domaines suivants: travail, intégration professionnelle, formation, troubles psychiques, centres de jour et habitat. www.insos.ch
22
NEWS
NEWS SPECIAL OLYMPICS MONDE DES DÉLÉGATIONS SUISSES AUX COMPÉTITIONS INTERNATIONALES
Special Olympics Switzerland est toujours invitée à participer à des compétitions internationales avec une délégation helvétique. Nous profitons volontiers de ces occasions pour permettre à de nouveaux sportifs suisses d’aller affronter leurs adversaires lors d’événements internationaux. Cette année, des sportifs suisses se sont par exemple rendus aux Masters de golf à Macao, au tournoi de tennis «The Experience 2016» à Charlottesville, aux États-Unis, et aux Open Games de Lviv, en Ukraine. KIM KALLSTRÖM TROPHY
Pour la sixième fois déjà, la ville suédoise a accueilli le Kim Källström Trophy pendant la Gothia Cup, le plus grand tournoi international de football au monde organisé pour les enfants et les jeunes (1600 équipes de 80 pays). 30 équipes de 15 pays ont participé au tournoi consacré aux personnes en situation de handicap mental, dont une délégation de Special Olympics Switzerland: l’équipe de football de la résidence Zwyssig. INCLUSION PAINTING
«Inclusion Painting» est un projet des World Winter Games Austria 2017 de Special Olympics. Des enfants en situation de handicap mental du monde entier ont réalisé une peinture avec des artistes renommés et des politiciens connus. Ces œuvres d’art ont été présentées en décembre 2016 dans le cadre d’une exposition de l’ONU à New York, à l’occasion de la journée de l’ONU pour les personnes en situation de handicap. Elles ont ensuite pu être admirées aux World Games en Autriche avant d’être vendues aux enchères. En Suisse, Special Olympics a réalisé ce projet en collaboration avec le centre Paul Klee et la Fondation Nathalie. Le nouveau président du Conseil national et de Swiss Olympic, trois enfants de la Fondation Nathalie, trois sportifs qui représenteront la Suisse lors des World Games Austria 2017 ont ainsi réalisé un tableau sous la direction appréciée de l’artiste Dominik Wirth.
23
ORG
A N I S AT I O N
ORGANISATION – SPECIAL OLYMPICS SWITZERLAND Special Olympics Switzerland est une fondation nationale indépendante représentée dans les trois principales régions linguistiques. Le siège principal de la fondation est situé à Ittigen. Elle a des bureaux de représentation à Lausanne, Tenero et Zurich.
DEVENEZ FAN OU DONATEUR Étant donné que Special Olympics est exclusivement financé par des dons et des sponsors, il dépend d’un soutien important afin de pouvoir offrir aux sportives et sportifs des expériences extraordinaires telles que des compétitions locales et régionales, des Regional et National Games, voire un voyage pour les European ou World Games.
CONSEIL DE FONDATION Le conseil de fondation 2016 était composé des membres suivants: • • •
Stephen Mills, président Kurt Murer, vice-président et président de la Commission Sport Walter Caranzano, membre
• • • •
Peter Ottiger, membre Philippe Hertig, membre Elvira Hitz, membre Andrea Rhomberg, membre
• Andreas Schwarz, membre • Jérôme Bérard, siège comme porte-parole des sportifs
COMMISSION SPORT La Commission Sport est actuellement composée des 5 membres suivants: • Kurt Murer, président • Bruno Barth
• Aldo Doninelli • Cecilia Evenblij
• Badara Top • Sandra Moret
COMMISSION DES SPORTIFS La Commission des sportifs est actuellement composée des 9 membres suivants: • Davide Ciampini • Andrea Rellstab • Patrick Nöthiger
• Stefan Niederberger • Fabian Frey • Walter Schmucki
24
• Jérôme Bérard • Nathalie Ballif • Robin Lombard
PREMIUM PARTNER
NATIONAL PARTNER
SUPPORTER
PREFERRED PARTNER Belcolor Fotobücher | Compresso Web, Print, Events | k-sales.ch® GmbH Textildruck | ppr Media Relations Photopress division | TOKO Snow sports equipment care and preparation | Seminarhotel Sempachersee Hotel & Seminare
PROJEC T PARTNER
SPORTS PARTNER
ADRESSE Maison des sports Talgut-Zentrum 17 3063 Ittingen +41 31 359 75 85 info@specialolympics.ch www.specialolympics.ch
FAIRE UN DON RAIFFEISEN, BERNE Numéro de compte: IBAN:
69288.78 CH26 8148 8000 0069 2887 8