Portfolio Sophie BESSE

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SPEOS - 32-WEEK PROGRAM - PHOTOREPORTAGE - 2021

Elles font le mur Beyond the wall SOPHIE BESSE



SPEOS - 32-WEEK PROGRAM - PHOTOREPORTAGE - 2021 Projet « Elles font le mur - Beyond the wall » Sophie Besse

INTRODUCTION

Je me suis glissée dans le quotidien d’Olivia, d’Aurélie et d’Hydrane, des street artistes reconnues dans le milieu de l’art urbain, qui oeuvrent dans la rue comme en galerie. Trois personnalités singulières, aux sensibilités puissantes. Au delà des peintures et des collages dont elles magnifient les murs de nos villes, que se passe-t-il dans l’intimité de leurs ateliers ? J’ai cherché à comprendre leur processus créatif, leurs palettes de techniques, leurs inspirations secrètes.


Olivia















Aurélie













Hydrane












SPEOS - 32-WEEK PROGRAM - PHOTOREPORTAGE - 2021 Projet « Elles font le mur - Beyond the wall » Sophie Besse

BIOGRAPHIE

Journaliste de formation, Sophie Besse a travaillé dans la communication plusieurs années, pendant lesquelles elle s’est régulièrement impliquée en photographie presse et corporate. Photographe autodidacte et passionnée, elle décide de quitter le monde de l’entreprise pour se former auprès de Spéos, école internationale de photographie professionnelle, en se spécialisant dans le documentaire et le reportage. Elle est initialement diplômée de l’Université Panthéon-Sorbonne à Paris en droit, et de City University à Londres avec un master en journalisme. Basée à Paris, elle poursuit à présent son chemin en tant que photographe indépendante. Si ses domaines de prédilection sont vastes, Sophie Besse s’intéresse aux questions de société et aux enjeux environnementaux, entre autres. Elle s’attache tout particulièrement à disséquer ce qu’elle voit autour d’elle, à observer les gens, leurs identités personnelles et culturelles. Son approche privilégie un travail en profondeur, avec des projets en immersion, sur le long-terme, porteurs de sens. 0033 (0)6 20524724 - France sophiebesse.photo@gmail.com www.sophiebesse.com



SYNOPSIS

Je me suis glissée dans le quotidien d’Olivia, d’Aurélie et d’Hydrane, des street artistes reconnues dans le milieu de l’art urbain, qui oeuvrent dans la rue comme en galerie. Trois personnalités singulières, aux sensibilités puissantes. Au delà des peintures et des collages dont elles magnifient les murs de nos villes, que se passe-t-il dans l’intimité de leurs ateliers ? J’ai cherché à comprendre leur processus créatif, leurs palettes de techniques, leurs inspirations secrètes. Le street art, ou art urbain, a conquis une reconnaissance officielle et s’est imposé sur la scène artistique contemporaine, bénéficiant d’un engouement planétaire. Les femmes dans l’art urbain se révèlent à l’image de cette nébuleuse : diverses et difficiles à catégoriser. Le street art n’est pas un mouvement uniforme mais une série de pratiques, qui comporte autant de différences de formes et d’expressions que de personnes. Il y a notamment celles qui varient les médiums et les registres esthétiques, parce qu’elles naviguent entre la rue et l’atelier, celles pour qui l’art urbain est affaire de jeu avec le contexte et de relation à l’espace public. Les femmes font partie de l’histoire de l’art urbain depuis toujours. Elles étaient là dès le début des années 80, comme les pionnières Miss Tic et Lady Pink. D’autres se sont hissées depuis parmi les grands noms, comme Swoon, Miss Van, YZ, Kashink, entres autres. Dans l’art urbain comme dans l’ensemble des milieux culturels, l’élan paritaire est encourageant. Si les femmes restent sous-cotées sur le marché de l’art, dans la programmation des festivals et des expositions leurs noms se font moins clairsemés. Pourtant, malgré leur persévérance et leur créativité, elles restent encore trop souvent méconnues, et moins médiatiques que les hommes. Certaines aimeraient que le fait d’être une femme artiste, qui plus est une femme street artiste, ne soit plus un sujet. Pour cela, elles défient toutes les stéréotypes et repoussent les limites du milieu à leur propre façon en faisant ce qui les passionnent. Quitte à remodeler les lignes de l’art urbain ?


LEGENDES

Olivia

1-2-3 --- L’artiste Olivia réalise une fresque sur le mur de L’âge d’or, un bar-restaurant culturel situé rue du Docteur Magnan à Paris. La nature, l’animal, le rêve, le nu, la femme, sont autant de leitmotivs qui lui permettent de structurer sa mythologie artistique et de se perdre dans la représentation de la matière. Paris, avril 2021. 4-5 --- L’artiste Olivia pratique sa nouvelle passion, la gravure en taille-douce, un procédé de gravure en creux sur une plaque de cuivre. Elle se forme à l’Atelier des Cascades, situé dans le quartier des Buttes-Chaumont à Paris, qui organise des programmes à destination des artistes auteurs. Paris, avril 2021. 6-7 --- L’artiste Olivia réalise une fresque autour d’un poste électrique haute-tension, à Thiais en banlieue parisienne. Sous l’impulsion d’Enedis, elle est invitée par l’association Des ricochets sur les pavés, qui imagine et met en oeuvre des manifestations artistiques autour de la reconquête de la ville. Thiais, avril 2021. 8-9 --- L’artiste Olivia partage son atelier Le Terrier, à Paris, avec deux autres artistes issus du collectif 9ème concept. Diplômée en arts appliquées, elle assouvit son intérêt pour le savoir-faire artisanal et n’a de cesse d’enrichir sa palette technique pour mieux exprimer son art : peinture murale, linogravure, céramique, marqueterie de paille, gravure en taille-douce. Paris, mars 2021.

Aurélie

1-2-3 --- L’artiste Aurélie a installé son atelier dans le hangar de l’association Casanova, qui accueille une vingtaine d’artistes et d’artisans, à Aubervilliers en banlieue parisienne. Avec divers matériaux d’époque, du papier, du bois, du métal, du tissu, elle déconstruit l’iconographie ancienne et assemble des petits formats en volume pour évoquer la société contemporaine. Aubervilliers, mars 2021.


4-5 --- L’artiste Aurélie poursuit son travail de création chez elle, dans le quartier de Montmartre à Paris. Comédienne et scénographe de formation, elle s’est progressivement orientée vers les arts plastiques. Articulant son travail de collage entre texte et image, elle assemble des petits formats qu’elle transpose ensuite en très grands tirages pour les afficher dans la rue. Paris, mars 2021. 6-7-8 --- L’artiste Aurélie affiche un grand collage dans une rue du quartier de La Chapelle à Paris, équipée notamment d’une échelle et d’une perche. Elle réalise toujours ses performances en plein jour, ce qui lui permet de créer un contact direct avec les gens : immanquablement les passants s’arrêtent, le temps d’admirer et d’applaudir. Paris, mars 2021.

Hydrane

1-2-3 --- L’artiste Hydrane réalise une fresque sur un mur de la rue Legouvé, près du Canal-Saint-Martin à Paris. Inspirée par ses racines péruviennes et les énigmatiques géoglyphes du désert de Nazca, elle développe un langage graphique abstrait et coloré. Paris, avril 2021. 4-5 --- L’artiste Hydrane peaufine une oeuvre en vue d’un concours, dans son atelier du 6B, un centre de création qui accueille près de 200 artistes résidents, dans une friche industrielle à Saint-Denis en banlieue parisienne. Diplômée d’architecture, elle est revenue à sa passion première, le dessin, qu’elle développe sur différents supports de toutes tailles. Saint-Denis, avril 2021. 6-7 --- L’artiste Hydrane prépare une oeuvre sur le quai de Fluctuart, un centre d’art urbain flottant amarré au pied du Pont des Invalides à Paris, en vue de l’exposition 100% féminine « Les Amazones », qui s’y déroule de juin à octobre 2021. Fluctuart est un lieu en accès libre, ouvert à tous, qui accueille toute l’année des expositions temporaires et une collection permanente, autour d’artistes reconnus et émergents. Paris, mai 2021.



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