Bleu Mag n°4

LANGUEDOC-ROUSSILLON

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Dossier domotique

L’art de vivre peut se cacher dans vos murs !

BON LIT - BON VIN

Les châteaux sont à l’honneur

décoration architecture bien-être gastronomie culture TOURISME

Faiseurs d’Univers

Artisans d’exception pour vibrer et rêver

BIEN ÊTRE & ÊTRE BIEN

N°4 SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE 2012

N°4 SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE 2012

Feng Shui et arts martiaux tout doux, recherche de l’harmonie énergétique

ARCHIDESIGN

Des groupes scolaires où il fait bon retourner sur les bancs

provocations

Des canapés en folie pour préparer son nid

Comment choisir sa cheminée ?

L 17309 - 4 - F: 7,50 € - RD

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ECOUTEZ CHERIE FM ET DETENDEZ-VOUS rchi-truc

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Meubles indoor outdoor - Luminaires - Conseil en décoration

M D F - B a c c a r a t - Z a n o t t a - K a r t e l l - L a g o - A r t é m i d e - Fa t b o y - M a g i s - Fe r m o b 5 , r u e M o n t m o r e n c y & 2 8 , r u e d e l a C i t a d e l l e - B é z i e r s - Té l . 0 4 6 7 3 6 2 6 8 7

TOUTES LES FREQUENCES SUR cheriefm.fr

ÉDITO

BLEU s’est mis en quatre pour vous !

Quatre, comme les saisons Quatre comme le numéro de BLEU de cet automne !

Si la vie quotidienne reprend ses droits, nous avons encore mille raisons pour continuer de rêver.

Grâce à nos visites dans de superbes “spots” dénichés en Languedoc-Roussillon, nous vous invitons à prolonger l’été.

Alors que les parents organiseront un week-end gastronomique dans un château, les enfants imagineront leur rentrée sous la bannière de l’écologie et du design.

Jusque-là… tout va bien !

Histoire de garder à l’esprit que nous faisons partie des chanceux, nous plongerons dans le monde merveilleux des arts.

Pendant que les festivaliers préparent déjà les éditions 2013 encore plus éblouissantes, BLEU vous propose des expositions et des spectacles qui marqueront cette rentrée 2012.

Suivez le guide à la rubrique Arts & Evènements.

L’automne est propice aux projets de réaménagements, souvent concrétisés au printemps.

Alors, un dossier pour titiller votre imagination : et si l’art de vivre se cachait dans nos murs ?

Des débuts de réponses avec le dossier « Domotique ».

Et puis, pour jouer les fourmis prévoyantes, une ribambelle de conseils vous attendent afin de transformer votre foyer en un doux cocon, où il fera bon vivre quand le soleil ira briller sous d’autres tropiques.

Laissons chanter les cigales !

Installer une cheminée, choisir un canapé ou se mettre sérieusement en cuisine…

Nos pages Provocations vous accompagnent.

Avant que le stress du quotidien ne m’envahisse et ne réduise à néant ma volonté de prendre soin de moi, j’ai recherché, pour vous et moi, un sport pas trop violent qui pouvait m’assurer un bien-être profond et durable.

Faites comme moi : essayez les arts martiaux doux tels que Qi Gong et Tai Ji. Au-delà d’être très “tendance”, c’est extrêmement efficace.

Et bien sûr, coup de chapeau à de fabuleux artisans qui nous régalent les yeux, les oreilles et les papilles !

Avant de vous laisser découvrir ce nouveau numéro, n’oubliez pas de nous retrouver sur www.bleumagazine.fr Maintenant, plongez dans notre, votre BLEU et vivez l’aventure d’un automne paradisiaque !

Bonne lecture Isabelle Osterstock Rédactrice en chef

Le Hors Série n°1 de BLEU Magazine

Spécial : « Si mon habitat m’était conté » Jeux de lumières intérieures, initiation à la géobiologie, matériaux bluffants, modes constructifs réfléchis….. à ne pas rater !

Prochain numéro le 15 mai

www.bleumagazine.fr

Espace Focus 2 rue Henri Guinier 34000 Montpellier tél. : 04 67 92 50 50

www.focus-creation.com

Espace Focus Rte de Puéchabon 34380 Viols-le-fort tél. : 04 67 55 01 93

On trouve aujourd’hui 65 modèles de cheminées et poêles contemporains chez focus

catalogue sur demande à Focus 34380 Viols-le-fort, France tél : 04 67 55 01 93 fax : 04 67 55 77 77

Innovation et Rendement

B L E U M A G A Z I N E N°4 LANGUEDOC-ROUSSILLON

SOMMAIRE

Esprit :

DOSSIER DOmOTIquE

L’art de vivre peut se cacher dans vos murs !

BON LIT - BON VIN

Les châteaux sont à l’honneur

décoration architecture bien-être gastronomie culture tourisme

FAISEuRS D’uNIVERS

Artisans d’exception pour vibrer et rêver

BIEN ÊTRE & ÊTRE BIEN

N°4 SEPTEmBRE OCTOBRE NOVEmBRE 2012

N°4 SEPTEmBRE OCTOBRE NOVEmBRE 2012

Feng Shui et arts martiaux tout doux, recherche de l’harmonie énergétique

ARCHIDESIGN

Des groupes scolaires où il fait bon retourner sur les bancs

PROVOCATIONS

Des canapés en folie pour préparer son nid

Comment choisir sa cheminée ?

L 17309 - 4 - F: 7,50 € - RD

Illustration de couverture: MAILO/M-L VAREILLES

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Profitons de l’été indien et préparons notre maison pour y être bien cet hiver

Dossier domotique

BLEU MAGAZINE

www.bleumagazine.fr N°4 – Septembre-octobre-novembre 2012

40 L’habitat intelligent : et si la domotique n’était pas réservée à une élite ?

Confort, sécurité et économies d’énergie : des mots clés qui nous inspirent.

Directeur de la publication Marc TOURNAIRE marctournaire@bleumagazine.fr Rédactrice en chef Isabelle OSTERSTOCK isabelleosterstock@bleumagazine.fr Direction artistique Marc TOURNAIRE CATAPAC infographie Cécilia PUYBOUFFAT

Parenthèses

Comité de rédaction Isabelle OSTERSTOCK, Marc TOURNAIRE Liliane LAFAZ Photographes Luc FORTANIER, Pep IMAGIRA, Judy JANUARIUS, Steven MORLIER, Sandrine SALVI,Tim SOMERSET, Sylvain THOMAS. Ont collaboré à ce numéro : Stéphanie AUGE, Aurélie BARNEOUD, Caroline Bertran de Balanda, Gwenaël CADORET, Félicie Cazes Marie CAMUS, Aurélia DUBUC, Caroline FERNANDEZ, Virginie GALLIGANI, Liliane LAFAZ, Olga O., Hadrien VOLLE PUBLICITé Directeur commercial Stéphane MALLET - 06 79 99 75 12 stephanemallet@bleumagazine.fr Responsables Commerciales •GARD-LOZERE Catherine CAJET 06 51 76 14 91 catherinecajet@bleumagazine.fr •Aude-Pyrénées Orientales Bruno Ibanez 06 06 82 79 69 brunoibanez8@gmail.com Impression : JCG Diffusion : MLP ISSN : en cours CPPAP : 0414 K 91334 Prix de vente : 7,50 € Bleu Magazine est édité par Les éditions du Transat SARL au capital de 1000 euros 7, Place Joseph Després 66 000 Perpignan Gérant : Marc Tournaire

Dépôt légal à parution.

Toute reproduction du titre, des textes, des articles ou photographies, totale ou partielle publiés dans Bleu Magazine est interdite sans accord préalable.

La rédaction n’est pas responsable des textes, illustrations et contenu des publicités qui lui sont communiqués par les auteurs.

les plaisirs accessibles 54 BON LIT BON VIN • Château Canet et ses gîtes de charme.

• Domaine de la Noria en côtes du Rhône : on peut participer aux vendanges !

à portée de main

62 Trésors dans notre assiette

notre environnement visible

Deux atmosphères tellement différentes !

• Vie de château et gastronomie au Château de la Caze à Malène • Les combinaisons osées de Vincent Croizart à Nîmes

6 archidesign • Des groupes scolaires au goût du jour : dernières

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réalisations et futurs établissements à la pointe du vert et en habit de gala !

• L’architecture au service du design : le RBC Design Center à Montpellier • Décoration intérieure : cheminées sobres et design, une discrétion raffinée.

16 Les faiseurs d’univers • Artiste trompe-l’œil : Anne Reymond, l’illusionniste de votre intérieur.

• Facteur clavecin : Martine Argelliers, une femme d’exception.

• Créateurs d’escaliers et autres réalisations en fer forgé : Atmosfer.

24 ATTRACTIONS TERRESTRES ou une nature quatre étoiles • Le pic de Força Réal P.-O. : c’est fou ce qu’on voit de haut !

• Le Canal du Midi, pour prolonger la poésie de l’été.

32 Provocations 6 pages à en perdre la tête : transformer sa maison en nid.

Canapés en folie, ustensiles de cuisine qui boostent nos envies de cuisiner et linge de maison tout doux, tout beau.

MAGIE DE L’EAU

• La Grange à bulles : un nom qui dit tout.

• Le couvent d’Hérépian : une oasis de calme

Culture(s)

23 Pensées iInfiniment bleues • Citations si vraies, si Bleu !

78 BIEN-ÊTRE & ÊTRE BIEN • Ils en parlent : Autour du Feng Shui, une spécialiste vous conseille : des solutions d’aménagement qui favoriseront votre épanouissement.

• Ils le font : à chacun son art martial pour retrouver l’harmonie.

86 Les mille et une feuilles de CHAPITRE • Des livres, des éditeurs, des sujets de chez nous.

88 ART & ÉvénementS • Visa, rétrospective.

• Caravage au Musée Fabre • Mythologie nordique et art vidéo au Carré d’Art • Le top de la programmation 2012-2013

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ARCHI DESIGN

Design et développement durable

Les écoles dans le vent!

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e vent du changement version écologie souffle, depuis quelques années, sur les établissements à destination des enfants. Crèches, groupes scolaires – collèges ou lycées – les nouvelles architectures intègrent toutes des notions de développement durable. Bleu vous propose quelques-unes des dernières réalisations et les futurs établissements à la pointe du vert !

Texte Virginie Galligani PhotoS dr

Aujourd’hui, un établissement scolaire ne peut plus se concevoir sans le respect des objectifs de Haute Qualité Environnementale (HQE®) d’une part, mais aussi toute l’architecture, sans l’intégration des contraintes issues de la configuration du terrain et de l’environnement. A l’heure de la crise énergétique, de la pénurie d’eau, de la pollution… poussant aux économies d’énergie, à l’heure aussi où l’on sent très fort le besoin d’un retour à la nature dans notre quotidien la baisse de consommation énergétique des bâtiments est le maître mot de la construction. L’avenir passe aussi par la capacité à s’inscrire “naturellement” dans le site sans impact visuel sur le paysage. Un défi pour les architectes, tenaillés entre une réalisation contemporaine, des contraintes de normes environnementales et d’accessibilité de plus en plus strictes et des budgets non moins serrés pour intégrer le tout. Une réussite d’autant plus grande pour ces faiseurs de lieux de vie, lorsqu’ils gagnent, en plus, le pari de faire rêver les plus jeunes d’entre nous.

Le groupe scolaire Henry Wallon construit dans le Gard ouvre ses portes pour cette rentrée 2012.

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BLEU MAGAZINE

Un énorme travail paysagé a été entrepris lors de la réalisation de cet établissement à Saint-Nazaire-d’Aude.

Lorsque la végétation aura poussé le bâtiment sera réellement intégré à son environnement..

Aude : Collège Marcelin Albert à Saint-Nazaire-d’Aude Maître d’ouvrage : Conseil Général de l’Aude Architecte : LCR Architectes et Cabinet d’architecture Christian Jaumes Surface 15 554 m² Coût : 9 M€ Le collège Marcellin Albert à Saint-Nazaire-d’Aude, qui porte le nom du leader de la révolte des vignerons du Midi languedocien, a été construit selon une démarche HQE consistant à limiter la consommation d’énergie grâce à la captation maximale de l’ensoleillement, à réduire le plus possible les nuisances sonores et à intégrer harmonieusement le bâtiment dans son milieu en effectuant d’importants travaux paysagers aux abords de l’établissement.

Gard : Crèche de Thoiras Maître d’ouvrage : Communauté d’agglomération du Grand Ales Architecte : Hervé Rédarès – Atelier Inextenso Surface : 350 m² de shon (surface hors œuvre nette) Coût : 712 000 € TTC

Cette crèche de conception écologique à basse consommation énergétique est destinée à accueillir une vingtaine d’enfants.

Cette crèche, ouverte en 2010, est réalisée en ossature et bardage bois avec une isolation générale en ouate de cellulose et des murs d’inertie en terre/paille revêtus d’un enduit terre. Afin de favoriser la bioclimatique, le bâtiment est protégé par une toiture permettant la prise de soleil en hiver et la non exposition en été.

De plus, on a privilégié par des écopes, une sur-ventilation pour le confort d’été. Enfin, une production d’eau chaude par panneaux solaires et un chauffage au sol tempérant par pompe à chaleur aireau ont été intégrés.

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ARCHI DESIGN

Le bâtiment s’intègre parfaitement à son environnement. Le parti pris des percements aléatoires et colorés est bien rendu par la réalisation.

Un escalier intérieur en double hélice fait référence à l’ADN et à Henry Wallon qui était psychologue-généticien.

Gard : Groupe scolaire Henry Wallon Maître d’ouvrage :Ville de Nîmes Architecte : Portal Thomas Teissier Architectes Surface : 3 657 m² de bâtiment sur un terrain de 12 000 m² Coût : 17 M € Le projet a deux objectifs : réduire la consommation énergétique d’environ 2/3 par rapport à un établissement classique et réguler la température intérieure. Le groupe scolaire, comprenant 10 classes élémentaires et 8 classes maternelles, prend la forme d’un arbre, les corps du bâtiment se tordent soit pour se protéger du vent, soit pour venir chercher la lumière, soit pour se protéger des nuisances sonores. La construction est réalisée en béton isolé par l’extérieur.

La volumétrie et les percements favorisent l’entrée de la lumière naturelle. On trouve des brise-soleil horizontaux, des moucharabiehs, des puits percés dans un toit, des jeux de miroir. Des toituresterrasses végétales ont été dessinées comme un jardin d’agrément.

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BLEU MAGAZINE

ARCHI DESIGN

L’établissement sera construit en lieu et place de l’actuel collège. Il sera réalisé par tranche et son achèvement total est prévu en 2016.

Gard : Collège Alphonse Daudet à Alès Maitre d’ouvrage : Conseil Général du Gard Architecte : Jean Lou Grosjean et Jérôme Léonardon Surface : 8 197 m² Surface hors œuvre nette sur un terrain de 23 498 m² Coût : 22 M € Constitué de deux ailes principales reliées entre elles par un “pont habité”, le collège est un bâtiment durable avec des circulations horizontales centrales et fermées, une utilisation optimisée des apports et protections solaires, de l’éclairage naturel et de la transparence avec des façades largement ouvertes sur l’extérieur, des circulations vitrées aux extrémités et 4 puits de lumière naturelle venant de la toiture. Enfin, tous les voiles porteurs des façades seront précoffrés avec une isolation thermique intégrée.

Les planchers hauts des derniers niveaux seront étanchés asphaltes et en majorité protégés au moyen de toitures végétales. De même, une centrale double flux indépendante permettra un meilleur rendement de récupération allant jusqu’à 95%.

Hérault : Groupe scolaire Ludwig Van Beethoven à Montpellier Maître d’ouvrage : Ville de Montpellier, DRE / DTMAS Architecte : Portal Thomas Teissier Architectes Surface : 3 100 m² Coût : 10 M € Prévue pour 2013, cette école est le deuxième bâtiment à énergie positive (BEPOS) de la ville. La station de chauffage est reliée au réseau de chaleur utilisant l’énergie renouvelable de la méthanisation (130kW). La température est régulée grâce à des sondes avec un complément par détection de présence pilotant aussi l’éclairage. Des brise-soleil orientables par les utilisateurs et une ventilation nocturne naturelle transversale ont été prévus.

Côté conception, le choix s’est porté sur une isolation extérieure des murs et de la toiture par 20 cm de laine minérale. La toiture est munie de capteurs photovoltaïques.

C’est la 2ème école BEPO, bâtiment à énergie positive, de la ville. Cela signifie qu’elle doit produire d’avantage d’énergie qu’elle n’en consomme.

La coursive est protégée du soleil horizontalement et verticalement par les brises soleil mais elle exploite aussi le soleil de façon active grâce à ses capteurs photovoltaïques.

AU dessous, la salle de musique au centre de ce qui ressemble à un pressoir est un repère dans le paysage viticole..

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ARCHI DESIGN

L’établissement sera construit en lieu et place de l’actuel collège. Il sera réalisé par tranche et son achèvement total est prévu en 2016.

Gard : Collège Alphonse Daudet à Alès Maitre d’ouvrage : Conseil Général du Gard Architecte : Jean Lou Grosjean et Jérôme Léonardon Surface : 8 197 m² Surface hors œuvre nette sur un terrain de 23 498 m² Coût : 22 M € Constitué de deux ailes principales reliées entre elles par un “pont habité”, le collège est un bâtiment durable avec des circulations horizontales centrales et fermées, une utilisation optimisée des apports et protections solaires, de l’éclairage naturel et de la transparence avec des façades largement ouvertes sur l’extérieur, des circulations vitrées aux extrémités et 4 puits de lumière naturelle venant de la toiture. Enfin, tous les voiles porteurs des façades seront précoffrés avec une isolation thermique intégrée.

Les planchers hauts des derniers niveaux seront étanchés asphaltes et en majorité protégés au moyen de toitures végétales. De même, une centrale double flux indépendante permettra un meilleur rendement de récupération allant jusqu’à 95%.

Hérault : Groupe scolaire Ludwig Van Beethoven à Montpellier Maître d’ouvrage : Ville de Montpellier, DRE / DTMAS Architecte : Portal Thomas Teissier Architectes Surface : 3 100 m² Coût : 10 M € Prévue pour 2013, cette école est le deuxième bâtiment à énergie positive (BEPOS) de la ville. La station de chauffage est reliée au réseau de chaleur utilisant l’énergie renouvelable de la méthanisation (130kW). La température est régulée grâce à des sondes avec un complément par détection de présence pilotant aussi l’éclairage. Des brise-soleil orientables par les utilisateurs et une ventilation nocturne naturelle transversale ont été prévus.

Côté conception, le choix s’est porté sur une isolation extérieure des murs et de la toiture par 20 cm de laine minérale. La toiture est munie de capteurs photovoltaïques.

C’est la 2ème école BEPO, bâtiment à énergie positive, de la ville. Cela signifie qu’elle doit produire d’avantage d’énergie qu’elle n’en consomme.

La coursive est protégée du soleil horizontalement et verticalement par les brises soleil mais elle exploite aussi le soleil de façon active grâce à ses capteurs photovoltaïques.

AU dessous, la salle de musique au centre de ce qui ressemble à un pressoir est un repère dans le paysage viticole..

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BLEU MAGAZINE

ARCHIDESI GN Au milieu des vignes ce bâtiment est conçu dans une esthétique vinicole.

La coursive est protégée du soleil horizontalement et verticalement par les brises soleil mais elle exploite aussi le soleil de façon active grâce à ses capteurs photovoltaïques.

Au dessous, la salle de musique au centre de ce qui ressemble à un pressoir est un repère dans le paysage viticole..

Hérault : Collège de Loupian Maître d’ouvrage : Conseil Général de l’Hérault Architecte : Marc Galligani, Régis Garcia, Vincent Trauchessec Surface : 6 700m² Coût : 15,9 M € Le collège est situé en zone protégée. Murs en gabions, photovoltaïque, brise-soleil, pressoir habillé de clins bois faisant référence à l’architecture viticole des pressoirs, sont autant d’éléments architecturaux limitant les effets sur l’environnement viticole et agricole. L’établissement de très Haute Qualité Environnementale est conçu avec une isolation par l’extérieur en monomur, une ventilation contrôlée et un contrôle de la consommation d’eau.

Résultat : des performances énergétiques de 30% supérieure à la réglementation. Gros plus : un champ photovoltaïque de 1 145m² dont la production équivaut à la consommation de 40 maisons individuelles et représente 90% de la consommation électrique du collège. Cette installation a aussi un rôle passif par son utilisation en ombrières au-dessus des allées. Enfin, elle fait partie intégrante de l’architecture du collège.

Pyrénées-Orientales : Groupe scolaire de Terrats Maître d’ouvrage : Commune de Terrats Architecte : Perris.Perris Surface : 1 400m² habitable Coût : 2,6 M € Le challenge pour ce groupe scolaire : concevoir un bâtiment contemporain en préservant l’identité rurale. L’utilisation de matériaux bruts tel que le béton ou le zinc et l’utilisation des filières des bois régionaux, des isolants naturels comme la ouate de cellulose, la fibre de bois, le liège, sont au cœur de ce projet. Le chauffage et la ventilation en été seront réalisés par une pompe à chaleur et une chaudière à bois. Une production d’eau chaude solaire, de type sanitaire, couvrira plus de 50°% des besoins de la cantine. Quant aux eaux de pluie, elles seront récupérées afin de servir à l’arrosage des jardins pédagogiques.

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Ce projet qui comprend une école, une cantine et une médiathèque s’inscrit dans le cadre d’une ZAC et permet d’offrir un parc au village.

BLEU MAGAZINE

Pyrénées-Orientales : L’Institut d’éducation motrice Galaxie à Argelès-sur-Mer Maître d’ouvrage : Union Sanitaire et Sociale Aude Pyrénées Architecte : Jacques Serra Surface : 4 950 m² sur un terrain de 5 000m Coût : 6 M € Le projet destiné à accueillir des enfants souffrant de handicaps moteur et cérébraux lourds est réalisé avec un objectif BBC (basse consommation). La conception du bâti intègre une isolation par l’extérieur protégée par du bardage bois et des terrasses végétales. L’ensemble du bâtiment est piloté par un programme informatique (GTC) gérant la température, l’éclairage, l’eau chaude sanitaire solaire, les débits, etc. La production journalière d’eau chaude sanitaire solaire est de 5 000 litres. Elle coûte, en électricité, seulement 6 €/jour soit une réduction par 3 de la facture énergétique.

Un bâtiment performant conforme dans sa réalisation au projet initial et qui intègre éco-construction, gestion de l’énergie, de l’eau, confort thermique, acoustique et visuel.

Hérault : Lycée Hôtelier Georges Frêche à Montpellier Maître d’ouvrage : Région Languedoc-Roussillon Architecte : Massimiliano Fuksas Surface : 16 516m² Coût : 80 M€ Pensé dans la masse d’un monolithe et revêtu d’une “peau métallique” conçue comme un écran protégeant du soleil, cet établissement hôtelier d’excellence ouvre ses portes à la rentrée. Elaboré selon un cahier des charges de recommandations techniques et environnementales très exigeant, l’établissement comprend une isolation par l’extérieur, un système d’éclairage LED, des détecteurs de présence dans les locaux et des panneaux solaires thermiques pour la production d’eau chaude sanitaire alimentant les cuisines et les logements de l’internat.

Nous reviendrons très bientôt sur cet OBNI (Objet bâti non identifié) réalisé par le grand architecte Italien Massimiliano Fuksas.

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ARCHIDESI GN

L’architecture au service du design

Le RBC Design Center à Montpellier Le temple du design « De l’extérieur, elle apparaît comme une simple boîte, dont la neutralité est sobrement relevée de quelques mots clés venant ponctuer les façades : créer, rêver, lire, cuisiner, éclairer, habiter…

Tout est dit sans que rien ne soit révélé. Il faut pousser les portes pour voir l’opacité se muer en transparence, le plein faire place à l’espace. » C’est ainsi que l’architecte Jean Nouvel définit le nouveau showroom du RBC Design Center qu’il vient de concevoir à Montpellier.

Fondé en 1987 par Franck Argentin à Nîmes, la société RBC se spécialise dans le mobilier contemporain, dont elle est aujourd’hui l’un des principaux distributeurs en France. Vingt-cinq ans après l’ouverture du premier showroom à Nîmes (réalisé par Philippe Starck), le RBC Design Center de Montpellier est un lieu pluriel à destination des architectes, des décorateurs, et aussi des particuliers, amateurs de savoir-faire et de beaux objets et toujours plus enthousiastes pour ce style qui s’est considérablement démocratisé. Le temple du design a investi les 2000 m2 de cet écrin sur mesure, depuis le 26 juin, dans le quartier Port Marianne.

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A

près Lyon, Nîmes, Avignon et Gallargues, c’est au tour de Montpellier d’accueillir le RBC Design Center consacré au design. Et comme d’habitude, l’architecte Jean Nouvel signe là un édifice qui nous en met plein les yeux. On en profite ! Visite.

Texte Virginie Galligani Photo dr

Le RBC Design Center, un bâtiment de 2000 m² conçu par Jean Nouvel et l’agence C+D architecture pour le suivi de chantier.

Mise en lumière : Yann Kersalé.

BLEU MAGAZINE

Prouesse technique Le bâtiment, un simple cube relativement opaque de l’extérieur se mue en transparence, dès la porte franchie, pour faire place à l’espace. Sur huit mezzanines habillées de gris, un hommage est rendu aux objets disposés sur une gigantesque étagère à meubles entrecoupée d’escaliers. Véritable prouesse technique, cette construction est soutenue par une structure métallique en H, surplombée d’une immense verrière. Cette charpente de 18 mètres de haut soutient les tirants, auxquels sont suspendues les différentes mezzanines. Cette conception procure un effet de lévitation renforcée par le maillage Inox des garde-corps des étages donnant sur l’ouverture centrale. Ainsi, selon les niveaux, on retrouve le mobilier, l’éclairage, une sélection d’objets et d’accessoires “piochée” dans le catalogue de plus de 50 marques références, un espace “expression de la culture design”, un espace enfants, bain, cuisine, une librairie des plus complètes et un restaurant. L’ascenseur lui-même s’efface, puisque la cabine en verre et acier, pouvant accueillir 33 personnes, ne laisse rien voir de

sa machinerie, comme gommée par magie. Le mobilier, des lutins de la librairie à la banquette de 12 mètres du restaurant, a été conçu par l’architecte lauréat du prix Pritzker, en 2008 (*).

Que la lumière soit !

Soucieux d’une façade « remarquable », Franck Argentin a fait appel, pour la mise en lumière, à Yann Kersalé, qui a déjà à son actif, de nombreuses collaborations avec Nouvel, entre autres, la nouvelle mairie de Montpellier. La nuit tombée, le RBC Center continue de vivre et sa façade devient un lieu d’expression. En effet, Yann Kersalé a choisi de jouer avec les deux éléments que sont la mer et le ciel qui deviennent les “acteurs” de films projetés sur la façade sud du bâtiment toutes les nuits, jusqu’à deux heures du matin. Un spectacle qui sera d’autant plus fort lorsque le parvis du RBC sera habillé par une lame d’eau de plus de 1600 m² multipliant ainsi l’effet de lumière.. (*) Le prix Pritzker récompense une fois par an le travail d’un architecte vivant qui a montré, à travers ses projets et ses réalisations, les différentes facettes de son talent et qui a réalisé un apport significatif.

Jean Nouvel, créateur d’écrin pour le design.

Sites et coordonnées p. 97/98

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FAISEURS D’U NIVE R S

Dans l’entrée de l’appartement d’Anne Reymond, un immense patio du XIIesiècle invite à la flânerie dans un jardin du XVIIIe

Vendeuse de rêve Attention, effet d’optique quasi hypnotique !

Devant l’immense fresque murale de son appartement aux multiples coins et recoins, Anne Reymond décortique, précise et lumineuse, tout l’art de son art. Devant soi une peinture acrylique de 16m2 sur toile collée au mur, grande ouverte sur un patio enchanté du XIIIe siècle. Un trompel’œil décoratif XXL avec vue sur l’extérieur… ou presque. Car c’est bien là qu’opèrent toute la subtilité et la magie du trompe-l’œil. Dans cette propension à étonner le spectateur pour qui l’illusion devient un nouvel espace. Dans cette technique du peintre qui se mesure à une représentation convaincante et troublante de réalité.

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ue ce soit dans son atelier, à Montesquieu, ou sur des “chantiers”, Anne Reymond cultive son art avec talent et passion. Rencontre.

Texte Alain Bonneriez Photo Luc Fortanier

Parfois le désert s’invite sur nos murs.

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BLEU MAGAZINE

Une salle de bain qui donne sur le jardin. Ou presque...

« Le client propose et moi, je m’adapte » « Je vends avant tout du rêve ! Mais un rêve qui n’est surtout pas éphémère…», explique l’artiste.

Autrement dit, qu’il s’agisse d’une œuvre à grande échelle ou un petit format, la durée de vie est éternelle. Ce type d’illustration décorative dont l’Antiquité est le point de départ, et Michel-Ange le maître incontesté, fait partie, depuis six ans, du quotidien d’Anne Reymond. Installée dans son atelier de Montesquieu, cette Parisienne passée par Normale Sup a amorcé un virage à 180° en visitant un château situé près de Romorantin, où les peintures au pochoir envahissaient les murs.

Une révélation. Une évidence : « Un véritable coup de cœur ! Je n’avais, jusqu’à ce jour, réalisé que quelques petits dessins pour mon seul plaisir, et je me suis dit que je serai capable de réaliser ce type de travail. Et tout est parti de là ! », confie l’intéressée.

Du classique à l’insolite !

Dans la foulée, une nouvelle vie professionnelle commence par une formation de six mois à l’IPEDEC de Pantin. A l’issue de son stage, Anne

Bienvenue dans l’univers enchanté de l’artiste.

Reymond s’installe en tant que professionnelle et conjugue, avec talent, les techniques ancestrales et contemporaines pour satisfaire les envies de ses nombreux clients. Trompe-l’œil panoramiques, ornementations, faux marbres et faux bois, patines, cette petite-fille et fille de peintres assure que le métier ne concerne plus seulement une clientèle aisée, mais qu’elle s’est au contraire démocratisée. « C’est vrai que j’ai réalisé des travaux pour des personnes fortunées, mais il arrive aussi qu’on me sollicite pour agrandir une pièce ou égayer des murs dans des petits studios ! Le client propose et moi je m’adapte en lui demandant de s’impliquer dans le choix du tableau ! ». Si les jardins, les fenêtres et les portes demeurent majoritairement

la base de son travail, il n’en demeure pas moins que dans ce type de peinture, l’insolite a aussi sa place. « Tout dernièrement, j’ai peint pour un monsieur qui voulait une ferme dans sa cuisine avec des vaches, car ça lui rappelait son enfance.

A Cannes, dans un petit appartement, j’ai peint un champ de ruines, ce qui multiplie virtuellement la taille de la maison à l’infini… » Si tout n’est donc qu’illusion dans cet art qui conjugue singularité et ingéniosité, le coup de pinceau d’Anne Reymond ne trompe pas. Ou presque…

Sites et coordonnées p. 97/98

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FAISEURS D’U NIVE R S Au premier abord, on se dit que l’adresse n’est pas la bonne. Atmosfer, hangar niché dans une zone d’activités d’Anduze, offre plus un décor de casse automobile que d’atelier d’art. « Ici, c’est une autre planète. L’essentiel, c’est que cela soit beau chez les gens. » Le propriétaire des lieux, Kenneth Dokouele, regard profond et mains marquées, présente, avec le sourire, sa caverne d’Ali Baba. Le travail du fer, c’est toute sa vie. Enfin, sa nouvelle vie. D’origine ivoirienne, l’homme de 40 ans n’a pas toujours rêvé être artisan d’art.

Amoureux de la matière Quittant la région de Rouen à 17 ans pour « partir à l’aventure », c’est le hasard (ou la

A

tmosfer, atelier de ferronnerie en bordure d’Anduze, est en train de souffler un vent nouveau dans la profession.

Quand le travail du fer peut devenir un art «charnel»...

Texte Gwenael Cadoret Photos Tim Somerset

Atmosfer pour l’amour du fer

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BLEU MAGAZINE

Qu’il s’agisse de mobilier ou d’escaliers, les créations de Kenneth Dokouele sont résolument modernes et témoignent de la force et de la puissance du travail du fer.

providence) qui l’amène à travailler chez un ferronnier d’Anduze. « Au début, on nettoie, on range. On apprend à meuler. » Puis, un jour, vient le moment d’affronter le fer. Un tournant dans sa vie. Il tombe littéralement « amoureux » de cette matière. « Le fer, c’est solide, c’est durable. Avec, tout est possible, on peut rêver, le transformer.

Bien plus que le bois. » Il tente bien de changer d’horizon, travaillant dans la rénovation, ou auprès de personnes en difficulté. Mais rien n’y fait. « J’avais toujours le fer dans un coin de ma tête. J’y suis toujours revenu. » Ferronnier un jour, ferronnier toujours Travaillant essentiellement à froid, comme la plupart de ses collègues, il sourit quand on lui parle de métal en fusion. « Avec les machines, on peut faire beaucoup plus de choses, à froid. Et le métal réagit mieux. » Avec la matière, il entretient une relation passionnelle, dont il ne peut se détacher. « Ici, tout peut blesser. C’est violent, abrupt. Puis, quand on le travaille, le fer devient tendre et doux.

C’est ce qui fait du bien. Quand on est ferronnier un jour, on est ferronnier pour toujours. » En 2006, et après plusieurs tentatives, il crée Atmosfer, sur le chemin de Pierrascas. Situé à un jet de pierre d’autres artisans d’art, il définit un nouveau style. Fini les pergolas et autres structures basiques. « Je me suis spécialisé dans les escaliers, les portes, les intérieurs. » Travaillant sur mesure, Après avoir ressenti les lieux, le ferronnier imagine des essentiellement dans des maisons anciennes, il se structures qui épousent parfaitement les pierres. L’espace se base toujours sur la rencontre de ses clients. La retrouve redimensionné et réinventé. méthode peut surprendre. Les mesures prises, il crayonne une ébauche sur une petite plaque de fer. « Mon projet, je l’ai dans la tête. » Pour l’instant, projette même de réaménager son atelier, pour vivre sur place. Et, conscient qu’il peut encore faire il a toujours fait mouche. des efforts sur l’accueil de la clientèle, il va créer un showroom, afin de présenter son travail et Ressentir l’espace, la matière Et le résultat est bluffant : escaliers en corolle, vendre de petits objets. « Mon objectif, c’est de encadrements de fenêtres art déco, il se joue montrer que je peux créer ici une ambiance, une des contraintes d’espace pour charmer les murs atmosphère. » Cela tombe bien, c’est le nom de en pierre. « J’aime ressentir l’espace, la matière. » sa société !

Chaises, tables, étagères, miroirs, il n’en finit plus Sites et coordonnées p. 97/98 de créer, stimulé par ses clients. Passionné, il 19

FAISEURS D’UNI V ERS

Ce clavecin, en cours d’harmonisation, est une copie de Rückers-Taskin. Il a été réalisé il y a quatre ans, et fait partie de ceux que Martine

Le clavecin, rebelle et humaniste

M

artine Argellies est facteur de clavecin depuis 32 ans.

Développant une vision artisanale de la production artistique, elle réalise et restaure, avec passion, cet instrument suffisamment rebelle et élégant pour ne pas laisser place à l’ennui.

Texte Virginie Galligani Photos Sylvain Thomas

Martine Argellies est un facteur de clavecin dont la réputation dépasse nos frontières.

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« Le clavecin date d’avant les périodes mégalomaniaques du piano » Dans l’atelier nouvellement installé dans une petite rue du centre ville de Montpellier, flotte une odeur de bois. Partout, des clavecins envahissent l’espace de la grande pièce aux murs blancs et à la charpente apparente. Décors classiques ou plus contemporains, arabesques noires et crème, jeunes filles en fleur ou petits singes se côtoient, plongeant le visiteur dans une autre histoire.

Martine et ses deux condisciples sont affairés : décor, montage de cordes, repointage… L’ambiance y est délicieusement accueillante et paisible, imprégnée de la douceur et de l’élégance de l’instrument. « Le clavecin, c’est le croisement d’une mécanique sensible et d’une structure souple. Malgré les mouvements, tout doit rester homogène. » Martine s’occupait de pianos lorsqu’elle est tombée amoureuse du clavecin. Il lui faudra dix ans pour maîtriser la technique et pouvoir réaliser un clavecin dans un temps compatible avec une réalité économique : «Ce que j’aime, c’est la diversité des métiers qui constitue ce travail : l’ébénisterie, la lutherie traditionnelle, la décoration et enfin le rapport à l’Histoire. Cet instrument a connu son moment de gloire entre le XVe et le XVIIIe siècle.

Mais il n’a pas survécu à la Révolution, il n’avait pas le bon look social. Les musiciens sont devenus indépendants et ont eu besoin d’instruments puissants, pouvant remplir des salles ».

Une matière et une histoire L’instrument, dont la réalisation demande trois mois de travail pour trois personnes, peut être composé de différentes essences. Afin d’obtenir une raideur suffisante, la table d’harmonie est en épicéa originaire d’Allemagne ou de Suisse.

La caisse est en hêtre ou en cyprès. Il peut aussi y avoir un peu de chêne, d’hêtre, de merisier, de noyer, de buis, d’ébène ou de poirier et d’os pour la mécanique. Chaque bois possède des caractéristiques techniques ou musicales différentes, qui vont faire, de chaque clavecin,

L’encordage du clavecin correspond à la pose des cordes.ma imust, ipicitat abo.

Pointage du sillet sur le clavecin, c’est la pose des petites pointes qui situent les cordes.imust, ipicitat abo.

un objet unique. Très sensible aux variations hydrométriques, l’instrument nécessite un pointage régulier de la mécanique. Le toucher y est d’ailleurs bien plus léger que sur un piano et la sensibilité bien plus précise : « Le clavecin, c’est une guitare à clavier. Le clavier et le plan de cadre ressemblent à un piano à queue, mais en plus léger. Le clavecin date d’avant les périodes mégalomaniaques que représente pour moi le piano. On retrouve dans le répertoire, une distance à l’événement, une universalité du savoir qui en font un instrument humaniste ».

Petit singe jouant de la viole, motif peint sur le couvercle du clavecin.ipicitat abo.

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FAISEURS D’U NIVE R S Le rabotage du sillet, une pièce en bois qui permettra de guider les cordes.

Martine Argellies en réglage d’harmonisation, une opération réalisée au scalpel.

Is ma imust, ipicitat abo.

Finesse et minutie Avant même de commencer la réalisation d’une pièce, la première étape consiste à rechercher un modèle ancien. Un instrument que l’on puisse entendre, qui soit intéressant musicalement et dont on va ensuite s’inspirer. Le facteur de clavecin commence son ouvrage par la fabrication de la caisse. Très fine, elle doit pourtant résister à une tonne et demie de traction de cordes. Seconde étape, Martine s’attaque à la table d’harmonie, c’est-à-dire le lieu où l’on fabrique le son. Suivent ensuite la création du dessin des décors et l’encordage. Enfin, il faut fabriquer et mettre en place la mécanique. Un travail long et périlleux qui se joue à quelques millimètres près : « C’est un travail extrêmement minutieux, explique Martine toujours avec le sourire. Etant donné sa souplesse, la table d’harmonie se déplace légèrement avec les variations d’hydrométrie et il faut que le reste suive en douceur ».

Des professionnels et des mélomanes Aujourd’hui facteur de clavecin reconnu et bien installée, Martine admet que tout le monde ne peut acquérir une pièce artisanale dont le caractère unique rend le prix conséquent : « Les clients sont dispersés. Ce sont des musiciens professionnels, des mélomanes, des institutions ou quelques particuliers qui réalisent leur rêve ». L’essentiel des clients est à Paris et le reste concerne l’export : « Nous avons récemment envoyé un de nos clavecins au Conservatoire de Luxembourg, un autre à l’Opéra d’Ho-Chi-Minh-Ville. Quand ils partent, je suis de mauvaise humeur pendant deux ou trois jours puis ça passe. On ne peut pas tous les garder et nous sommes plutôt fiers lorsque nos clavecins poursuivent leur vie sur les scènes de concert à travers le monde ! ».

Sandra Chatouteaud, la peinteresse de l’atelier, anime de motifs colorés le couvercle.

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Celui qui est capable de ressentir la passion, c’est qu’il peut l’inspirer.

Marcel Pagnol Et si tout n’était qu’illusion et que rien n’existait ?

Dans ce cas, j’aurais vraiment payé mon tapis beaucoup trop cher.

Woody Allen L’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires.

Paulo Coelho

P e n s é e s infiniment B l e u Une oeuvre où il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse la marque du prix.

Marcel Proust

Le danger qui guette la plupart d’entre nous n’est pas de viser trop haut et de râter la cible, mais de viser trop bas et de l’atteindre.

Michelangello La vérité est comme le soleil, elle fait tout voir mais ne se laisse pas regarder.

Victor Hugo

Et puis quoi, qu’importe la culture ?

Quand il a écrit Hamlet, Molière avait-il lu Rostand ? Non. Pierre Desproges

La vie n’est pas mesurée par les respirations que l’on prend mais par les moments qui vous coupent le souffle.

Auteur inconnu (de moi en tous cas)

conception graphique / Valentine He

Le bonheur est un parfum que l’on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même.

Emerson

Il y a des gens formidables qu’on rencontre au mauvais moment.

Et il y a des gens qui sont formidables parce qu’on les rencontre au bon moment.

Pensée d’un philosophe polonais

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43°15’58.66 N / 2°54’15.04 E

Canal du Midi : découvertes au 24

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L

e Canal du Midi offre la douceur d’une promenade ombragée au cœur de paysages enchanteurs. Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996, c’est un joyau de la région : au fil de l’eau, on découvre l’authenticité d’un département aussi riche que varié, l’Aude, en pays cathare.

Texte Félicie Cazes Photos PEP IMAGIRA

Jeux d’ombres et de lumières : les berges du Canal sont toujours prétexte à une balade poétique.

fil de l’eau

L’alimentation du Canal est essentiellement assurée par le bassin artificiel de Saint-Ferréol.

Ainsi, les eaux de la montagne Noire sont amenées jusqu’au seuil de Naurouze, ligne de partage des eaux entre l’océan l’Atlantique et la mer Méditerranée. Pierre-Paul Riquet en a fait la pierre angulaire pour la construction du Canal du Midi. En 1825, un obélisque est dressé au seuil de Naurouze pour marquer ce lieu si symbolique.

En allant vers l’est et la mer Méditerranée, on rencontre une succession d’ouvrages : des ponts, des petits ports et surtout des écluses.

Ce qui explique que le parcours du canal en peniche prend … un certain temps !

L’âme de cet ouvrage, bâti entre 1666 et 1681 par Pierre-Paul Riquet, reste intacte, malgré l’abattage de certains platanes centenaires, infectés par le chancre doré. Pour préserver ce cadre exceptionnel, des campagnes de replantation sont en cours.

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ATT RACTIONS TERR ES TRES

Le port de Somail au charme désuet, très fréquenté en été.

Escales romantiques, escales gastronomiques Une nuit au Domaine Les Magasins, en bordure du port de Bram, est une première escale magique. On apprécie la douceur de l’air au bord de la piscine, la détente dans le jacuzzi ou les massage aux huiles essentielles. Un crochet par le marché coloré du mercredi matin, puis on pourra louer un vélo et/ou une péniche pour se rendre à Carcassonne, à 24 km de là, soit environ 1h15 au fil de l’eau. Les écluses fleuries, les champs à perte de vue, les nombreux ponts, les soirées guinguettes organisées pendant la période estivale sont autant de raisons de prolonger la découverte. Les amateurs de tables authentiques rallieront le restaurant La Bergerie Aragon, dans le petit village du même nom, pour déguster les plats de Fabien Galibert, un jeune chef étoilé au guide Michelin en 2009.

Ou bien c’est dans le hameau de Somail, qu’on 26

choisira de faire une pause. Son Pont Neuf est Marqués du signe fatidique, les arbres un ouvrage remarquable datant de 1773 et son malades vont disparaître. environnement y est aménagé avec un charme coquet. On appréciera les produits locaux et naturels proposés par Le Comptoir Nature.

Offrez-vous en cette demi-saison, les joies simples qu’offre le Canal du Midi, un voyage illuminé par un ouvrage qui traverse les siècles. Domaine les Magasins Tél. : 04 68 79 49 18 www.domainelesmagasins.fr Fin août, La Bergerie Aragon Félicie a rejoint les étoiles qu’elle aimait tant.

Tél. : 04 68 26 10 65 Ce numéro de Bleu www.labergeriearagon.com est bleu foncé dans nos coeurs.

Tes photos, tes textes empreints de Le Comptoir Nature douceur, ta saine curiosité, en un mot ton Tél : 04 68 46 01 61 professionnalisme nous aideront à continuer www.comptoirnature.free.fr notre chemin.

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Força Réal, c’est royal !

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A

u pied de la commune de Millas, Força Réal offre une vue panoramique sur toute la plaine du Roussillon.

Juste exceptionnel !

Texte Alain Bonneriez Photos Luc Fortanier

Un piton rocheux qui surplombe tout le Roussillon, de Leucate au Cap Béar, des Albères aux Corbières.

Initialement point de repère pour les marins, cet emplacement stratégique des P.-O. a une histoire riche.Au début du XIIIè siècle, les nouveaux maîtres du comté de Roussillon, les rois d’Aragon, puis de Majorque, construisirent un château qui entrait dans le dispositif de défense de la frontière Nord du royaume. Il y fut adjoint une tour à signaux sur un mamelon voisin. Au traité des Pyrénées (1659), le « castell » entre en décrépitude et tombe en ruine. En 1693, les fondements de la tour à signaux servirent de base à l’édification d’une chapelle dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie. Entourée de plantation, elle permettait à l’ermite de vivre en autonomie (vignes, vergers, potagers).

Quelques années plus tard, l’ermitage fait partie de la procession annuelle de la paroisse de Millas afin de conjurer les orages destructeurs qui s’abattaient sur la plaine.

Au XXe siècle, la position idéale du piton rocheux fut la motivation pour la construction d’un relais hertzien qui couvre l’ensemble de la plaine du Roussillon.

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ATT RACTIONS TERR ES TRES

Entourée de plantations, la petite chapelle permettait à l’ermite de vivre en autonomie (vignes, vergers, potagers). Panorama sur 360° avec vue de la plaine jusqu’à la mer, sous le regard protecteur du Canigou.

Du vert, du bleu, du rouge, de l’or… Baigné par des couleurs estivales, 500 mètres au-dessus de la mer, Força Réal invite le promeneur à la rêverie. Et d’ailleurs comment pourrait-il en être autrement lorsqu’un site porte le nom dont l’étymologie puise dans la “force royale” ? Quoi de plus naturel, en effet, pour un tel endroit qui semble caresser les nuages… Dominant la Vallée de La Têt et, au-delà, le littoral et les contreforts des Corbières, on trouve à son sommet l’ermitage Belvédère, qui mérite que l’on s’y attarde. Paradis pour randonneurs (de tous niveaux), Força Réal regorge de sentiers aménagés permettant de profiter sans modération de la richesse de la nature.

Ainsi, pour atteindre l’ermitage, le visiteur empruntera un sentier botanique bordé de genêts d’Espagne, de cistes de Montpellier, de

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nerpruns alaternes, et de nombreuses autres espèces composant la forêt méditerranéenne et la flore du Roussillon.

Un bon conseil : n’oubliez pas les pique-niques et profitez des murs de pierre qui font office de banquettes, à moins que vous n’optiez pour une table ou un hôtel tombé du ciel…

Après l’effort, le réconfort Avec son côté sauvage, le secteur de Força Réal ne pouvait qu’attirer les amoureux de l’exception. Aussi, n’est-il pas surprenant que le grand chef Pierre-Louis Marin ait choisi le village de Montner, tout proche, pour y installer son Auberge du Cellier. Une adresse gastronomique, désormais incontournable en pays catalan, où les mets et les vins honorent les produits du terroir. Ainsi ceux du menu “menja

i calla” (“mange et tais-toi”), l’incontournable de la maison ! Autre surprise de taille dans les environs immédiats de Força Réal, le Domaine de Riberach, à Bélesta*. Probablement l’un des hôtel-restaurants les plus insolites du département. Un lieu hors du temps et hors du commun à découvrir de toute urgence.

Pour se rendre à Força Réal : se diriger vers le nord de Millas puis pendre la D612 sur 5 km.

Au col de La Bataille, bifurquer sur la droite et continuer sur 4 km. Vous y êtes ! *Lire l’article dans le n°2 de Bleu p. 32, consacré à cet établissement.

• Auberge du Cellier 1 rue de Sainte Eugénie 66720 Montner Tél. : 04 68 29 09 78 www.aubergeducellier.com

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PROVOCATIONS

provocations

TEXTE CAROLINE BERTRAN DE BALANDA

La rentrée nous donne des envies simples. Rester au chaud à la maison et profiter de notre home sweet home. Dans cette quête de retour aux sources, voici une petite sélection des plus beaux canapés de la rentrée.

Alors qu’attendez vous ? Prenez place…

Jouez maintenant !

Design Stéphanie Marin Craquez pour l’univers poétique de Stéphanie Marin.

Avec ses formes sphériques douces et organiques, les Nénuphars se superposent à l’envi pour vous permettre de créer un tableau dont vous serez l’artiste Canapé Nénuphars de SMARIN à partir de 2 295 € www.smarin.net

Carnet d’adresses en fin de magazine

Hybride Design Noé DuchaufourLawrance Ce canapé nous invite à la paresse. Avec ses accoudoirs ultraconfortables, on pourrait y passer des heures, tout simplement !

Canapé Hybride de CINNA à partir de 3 730 € www.cinna.fr

Lovable Quelle audace de la part de Marine Peyre pour cette assise tout en mouvement !

Polymorphe et déformable, aussi grand qu’un lit (si déplié), ce bel objet est bien plus qu’un canapé, c’est un véritable jeu !

Canapé Out Bed de MARINE PEYRE à partir de 1 600 € www.marinepeyre.com

Pari esthetique Design Peter Maly Avec le Ted, Peter Maly, le designer, revisite le célèbre canapé Prao de 1985. Une version plus moderne qui nous offre un modèle intemporel à la ligne impeccable. www.ligneroset.fr

Cocooning Design : Ronan & Erwan Bouroullec Ploum, avec sa forme en bonbon et sa surface moelleuse et douce, souhaite symboliser un mode de vie contemporain où souplesse d’usage et confort sont essentiels.

Tout en rondeur, il fera la joie des petits comme les grands !

Canapé Ploum de CINNA à partir de 3 459 € www.cinna.fr

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BLEU MAGAZINE

A l’envi Avec sa méridienne interchangeable, le canapé Natal Alu de Tribu pousse à toutes les audaces.

Utilisable en in ou outdoor, il associe convivialité et confort d’assise.

Canapé Natal Alu de TRIBU, à partir de 2 967 € www.tribu.be

Masculin Avec son système de dossiers et têtières rétractables, on aime la ligne massive de ce nouveau modèle à la “sauce” new-yorkaise Canapé Bergen de BO CONCEPT, à partir de 1 195 € www.boconcept.com

Bleu… nature !

Design Franck Lefebvre Découvrez la chaleur inégalée du bois flotté. Grâce au canapé Mattak, l’esprit nature n’a jamais été aussi raffiné et confortable.

Canapé Mattak de BLEU NATURE, à partir de 8 849 € www.bleunature.com

Beau et abordable Petit prix pour ce canapé de style qui offre de belles perspectives de modularité.

De plus, il est totalement déhoussable.

Canapé Antonin de HABITAT, à partir de 990 € www.habitat.fr

XXL Design Carlo Colombo Formes abondantes et volumes doux se fondent en un ensemble tout simplement parfait. Idéal pour les familles nombreuses !

Canapé Park Immaginni de POLIFORM à partir de 3 345 € www.poliform.it

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PROVOCATION S Bientôt culte Design Jaime Hayon FAVN est le dernier canapé dessiné par Jaime Hayon pour la marque Fritz Hansen. Définitivement ancré dans l’air du temps, ce modèle “nouvelle génération” est en passe de devenir culte.

Canapé FAVN de FRITZ HANSEN à partir de 7 900 € www.fritzhansen.com

Fantasme Design Ora-Ito Sublime avec sa ligne futuriste, la dernière création de Ora Ito est plus que déroutante. Attention, son originalité risque fort d’être copiée !

Canapé Extase de ROCHE BOBOIS à partir de 7 870 € www.roche-bobois.fr

In the air L’Italien Lago déroute nos sens avec la création du canapé concept ergonomique Air avec lequel on peut s’amuser à créer de multiples combinaisons.

Canapé Air de LAGO, à partir de 2 100 € www.lago.it

Pop Design Piero Lissoni Sublime interprétation du canapé des années 70

by Kartell. Ligne simple, tout en transparence et option in ou outdoor. Bravo Kartell !

Canapé Pop de KARTELL, à partir de 3 199 € www.kartell.it Accueillant Simple et très confortable, voici le modèle Marcus de Maisons du Monde : un canapé de haut standing à la ligne intemporelle Canapé Marcus chez MAISONS DU MONDE, à partir de 1 190 € www.maisonsdumonde.com

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PROVOCATION S Méli-mélo Bouquet de couleurs catalanes pour cet élégant ensemble de sets de table et de serviettes.

Pour offrir ou tout simplement se faire plaisir.

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Intemporel On ne se lasse pas de la cultissime collection Anna G. dessinée par Alessandro Mendini pour Alessi. On aime l’allure, la praticité et la durabilité de ce bel outil.

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Purement pressé Conçu en acier inoxydable pour une extraction optimale du jus, ce bel objet est garanti 10 ans.

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Cuisinons en couleurs !

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Pour cette parure de lit ornée de ramages et de feuilles de vigne aux tons boisés, vert olive et gris bleuté, idéale pour une décoration automnale !

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D OSSIER

Domotique contrôlez votre maison

De la musique dans toutes les pièces avec, si vous le voulez, la diffusion de messages : heure, température extérieure, et pour savoir si vous pouvez rester sous la douche encore un moment, un rappel de vos rendez-vous de la matinée (ou du soir…).

Bien installé dans son canapé, et vraiment pas envie de se déplacer pour ouvrir (ou fermer) les stores. Pas grave ! D’une simple touche sur la télécommande, l’ouverture ou la fermeture des persiennes se fera automatiquement.

La sieste n’en sera que plus confortable…

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BLEU MAGAZINE

du bout du doigt

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ublier les contraintes et faire rimer confort avec sécurité et économie. C’est possible grâce à la domotique. « Bleu magazine » essaie d’y voir plus clair pour vous permettre d’en profiter en connaissance de cause.

Et si votre maison devenait votre meilleure amie ?

Imaginez… des lumières qui s’allument quand vous pénétrez dans une pièce et s’éteignent quand vous la quittez. Imaginez… le chauffage et les volets qui s’adaptent selon la température, à l’affût de votre confort. Imaginez… pouvoir éteindre les lumières, fermer les portes, le garage et déclencher l’alarme d’un seul clic. Illusion ou science-fiction ?

Ni l’une ni l’autre, car depuis quelques années, ce rêve est devenu réalité grâce à… la domotique.

Texte Gwenael CADORET et Olga O. PhotoS Gwenael CADORET et DR

Il est tard et vous êtes… exténué. Pour rentrer votre voiture dans le garage une alarme se mettra en route si vous êtes trop près du mur, et détectera les vélos laissés sur le sol !

A première vue, ce (beau) salon ressemble à n’importe quel autre. Mais dans les murs se cachent de nombreux équipements qui permettent d’améliorer le confort et de simplifier le quotidien.

C’est ça, la domotique !

Avec l’aimable participation de : Damien Hasbroucq, directeur de Promotelec Frédérique Fitini Broisin, directrice marketing chez Somfy Emmanuel Ballandras, spécialiste de la domotique chez Legrand Laurent Marque, ingénieur conseil en efficacité énergétique du bâtiment Fabien Cugnet, P.d.g. de Son et image

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D OSSIER Plus facile, plus vite, plus “secure” Les premiers développements de la domotique sont apparus au milieu des années 1980 grâce aux systèmes électroniques et informatiques de plus en plus miniatures. Depuis peu, elle est entrée dans notre vie quotidienne. « On assiste à une réelle démocratisation du marché. La maison était le dernier endroit où le numérique n’était pas trop entré, explique Emmanuel Ballandras, spécialiste de la domotique chez Legrand, leader mondial de l’appareillage électrique. Aujourd’hui, le grand public réalise qu’il peut devenir maître de sa maison. Qui n’aurait pas envie de voir se réaliser plusieurs tâches souvent contraignantes par un ordre unique ? »

Un bon livre sur une chaise longue. Un délice ! Mais le soleil a “décidé” de vous gêner. Pas pour longtemps, puisque le store est programmé et se baisse en fonction de sa rotation. Bonne lecture !

« De nos jours, tout doit être plus facile, tout doit aller plus vite. C’est d’ailleurs l’une des raisons du succès de la domotique », s’enthousiasmet-on chez Somfy, entreprise spécialisée dans les stores automatiques.

Tout devient possible en un seul geste et à l’aide d’une seule commande matérialisée par un bouton intelligent près de sa porte, ou grâce à une appli sur son iPhone ou sa tablette.

L’imagination au rendez-vous du progrès « Tout est possible, on ne manque pas d’imagination. » On peut citer ainsi ces volets roulants ou ces brise-soleil orientables qui réagissent selon le vent, la température ou

Si la domotique explose, c’est qu’elle est devenue très simple d’utilisation. D’un moindre clic, contrôler sa maison devient un jeu d’enfants. D’ailleurs, ils adorent !

Un réveil en douceur est possible avec la programmation simultanée du réveil, de l’ouverture des volets et d’une petite lumière pour commencer votre journée avec le sourire aux lèvres.

Magique, non ?

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BLEU MAGAZINE

Sur le mur, on ne remarque que des interrupteurs design.

Mais dans les murs, la domotique, c’est une installation électrique et électronique complexe qui se cache... Mieux vaut donc faire appel à des professionnels !

Au secours ! Une intrusion la nuit et l’alarme se met en route, les lumières s’allument et la caméra enregistre la scène. Plus de panique (ou presque…).

la pluie, et même la programmation du réveil.

Fini la sonnerie stridente, bonjour l’ouverture automatique des stores ou volets à heure dite.

Un réveil comme on les aime ! « Il faut sortir de l’idée d’une technologie “gadget”. La domotique n’est pas faite dans le seul but de déclencher à distance sa machine à café ! S’il s’agit réellement de faciliter le quotidien, on ne parle pas d’apporter un superflu coûteux dont on se lassera vite », ajoute Fabien Cugnet, P.d.g. de Son et image. La domotique, c’est donc le pouvoir de tout piloter, tout décider, pour obtenir un résultat global sans “prise de tête”…

L’art de vivre peut se cacher dans vos murs !

A chacun ses besoins, à chacun son scénario « Pour une personne âgée ou handicapée, une maison équipée en domotique fait gagner en autonomie et en sécurité. Si une personne isolée se lève dans la nuit, les lumières vont s’allumer sur son chemin. Si elle chute, une alarme pourra se déclencher. » La domotique trouve aussi des solutions pour apporter confort et économies dans le domaine public. Au collège de Pont-Saint-Esprit, par exemple, l’éclairage et le chauffage sont gérés selon la présence ou non des élèves dans une salle de classe.

Il est évident que les installations varient selon la façon de vivre des demandeurs : « Si l’on équipe un jeune tête-en-l’air, une personne âgée ou un cadre pressé, nos propositions diffèrent. Pour certains, on aidera à gagner du temps. Pour d’autres, il s’agira plutôt de faire baisser la facture. Sans oublier le plus indéniable en matière de sécurité. La domotique, c’est vraiment l’avenir de la maison avec la notion de plaisir découlant de l’abandon de certaines contraintes domestiques », nous explique Emmanuel Ballandras. Par exemple, terminé le stress de l’heure et à l’école et au travail. Hop, tout le monde dans la voiture et d’une simple touche sur le portable tout est vérifié : volets fermés, lumières éteintes et alarme mise en route.

D’ailleurs ce qui s’impose aujourd’hui, c’est la notion de “scénario personnalisé”. Le showroom de Vendargues, près de Montpellier,

La domotique au service de tous ?

Vous êtes au travail et n’allez pas tarder à rentrer. Pour que votre maison soit confortable, de votre ordinateur vous programmez une hausse des températures de la maison, et ouvrez les volets. Quoi de plus simple ?

Durant la nuit, la machine à laver se met en marche et le chauffe-eau “fait le plein”. De sérieuses économies puisque tout se fait en “heures creuses”.

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D OSSIER vous donnera un aperçu des possibilités d’une domotique haut de gamme : 100 m² équipés pour découvrir le pouvoir de la technologie chez soi. Ce showroom attractif est le fruit du travail inventif proposé par Son et image qui propose les plus grandes marques, alliant fiabilité et design, comme Bang&Olufsen et Lutron.

Domotiser une maison, c’est avant tout créer des ambiances. En jouant avec les éclairages, le design, et en créant des scénarios (lumière tamisée, bulles dans l’eau, odeurs diffusées...), des activités simples comme prendre un bain prennent une nouvelle dimension.

L’avis d’expert :

La technologie au service du quotidien

Bleu : Damien Hasbroucq, vous êtes le directeur de Promotelec, association qui réunit les professionnels de l’électricité et les consommateurs. Peut-on parler de boom de la domotique ?

D. H. : En tout cas, elle est en pleine croissance. Historiquement, la domotique a eu longtemps une image complexe. On a souvent dit que c’était un équipement réservé à une élite. Mais ce n’est plus du tout le cas. Depuis quatre ans, les propriétaires s’intéressent fortement à ce sujet.

Bleu : Concrètement, que peut apporter la domotique à un habitat ?

D. H. : Les exemples sont illimités. On peut tout piloter chez soi, de ses volets roulants à son chauffage. Une personne de 30 ans y verra un bénéfice différent d’une personne âgée. De simples volets, s’adaptant automatiquement à la luminosité, peuvent aider à chauffer ou rafraîchir le logement et générer des économies d’énergie.

Pour une personne plus âgée, la domotique apporte économies, mais aussi confort. C’est moins contraignant de pouvoir, avec un seul bouton, éteindre toutes ses lumières, adapter son chauffage, fermer tous ses volets… Et cela fait gagner du temps !

Bleu : Est-ce devenu aussi accessible qu’on le dit ?

D. H. : Deux raisons expliquent le décollage de la domotique. Tout d’abord, l’apparition des écrans tactiles, comme les iPad et les iPhone qui permettent de commander sa maison de façon simple et ludique. Ensuite, avec le vieillissement de la population et le besoin d’économies d’énergie, cela s’impose comme une solution idéale dans la construction et la rénovation. Avec des solutions simples, coûtant quelques centaines d’euros, on peut faire de vraies économies et gagner en autonomie.

Bleu : Quels conseils donner à une personne intéressée par la domotique ?

D. H. : Il faut chercher, dans la panoplie des solutions existantes, ce qui correspond à ses attentes. Un bon installateur domotique commencera par analyser la façon de vivre de son client, pour identifier ses besoins. L’enjeu n’est pas de tout équiper sans réfléchir.

Inutile de chauffer une maison vide. Une La domotique, c’est avant tout utiliser la technologie programmation permet de baisser le pour offrir une solution qui améliore le quotidien de chauffage lorsque toute la famille est absente chaque personne. et de remonter la température ambiante Propos recueillis par Gwenael Cadoret le soir, lorsque tout le monde est revenu.

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Et si je m’y mets moi aussi ? « Tout commence par une rencontre avec le client durant laquelle on essaye de comprendre comment vit la personne. » Et de repérages en tests, de discussions en analyses, les équipes présentent l’étendue des possibilités, élaborent des recommandations, et établissent un dossier largement illustré qui pourrait être assimilé à un mémoire sur sa maison idéale. « Le client évalue son besoin, son budget. Puis on passe à la phase chantier. » Configurés par les installeurs, les scénarios permettent de créer une maison à son image : “mode nuit”, avec volets fermés, chauffage adapté, lumières éteintes et alarme sur le portail, ou “mode cinéma”, avec écran allumé, DVD inséré, lumière tamisée et climatisation déclenchée : des scénarios qui transforment littéralement l’expérience de l’habitat.

D’un point de vue technique, les professionnels recommandent de passer à la domotique au moment de gros travaux. Parce que derrière les boutons magiques, c’est toute une architecture qui permet de faire “bouger” sa maison. Dans ce cas, le surcoût ne sera pas très important, pour un gain considérable. Il existe cependant une contrainte : une fois que les câbles sont posés, mieux vaut avoir bien réfléchi à l’emplacement des boutons et des prises. Car si reprogrammer les fonctions peut être un jeu d’enfant, modifier l’installation reviendrait à “casser les murs” ! « Dans le cadre d’une rénovation lourde, ou du neuf, il vaut mieux opter pour une solution type KNX », assure l’ingénieur Laurent Marque.

Le KNX semble devenir incontournable : des informations circulent par câbles électriques à basse tension, implantés dans les murs, reliés à un nouveau panneau électrique permettant

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Pour Fabien Cugnet, P.d.g. de Son et Image, le grand avantage de la domotique, c’est de fédérer tous les équipements avec un seul appareil. Comme la Beo 6, petit bijou de Bang&Olufsen qui remplace aisément une dizaine de télécommandes.

un dialogue et une maîtrise absolue de ses équipements. Par ailleurs, la plupart des constructeurs créent des appareils compatibles avec le KNX. Avec la technologie My Home Legrand, ce réseau électrique est matérialisé par des systèmes esthétiques et design. Elle apparaît comme une solution complète et évolutive.

Côté tableaux programmables, il en existe de très ergonomiques grâce aux fabricants qui ont réalisé de véritables progrès. « Cela apporte un vrai confort intellectuel », souligne l’expert de chez Legrand.

Une astuce : au moment de refaire toute son électricité, ou de construire sa maison il convient ainsi de ne pas oublier de cocher la case domotique.

Le coût ? Dans la majorité des cas, il faut compter entre 10 000 et 100 000 euros pour “domotiser” son lieu de vie.

Grâce aux “box domotique”, pas de gros travaux !

Et si l’on n’envisage pas de travaux à court terme ? Pas de panique, des solutions existent !

De nombreuses “box domotique” apparaissent sur le marché, capables de dialoguer par les ondes avec des récepteurs disséminés chez soi.

De la fumée est détectée dans une pièce la nuit.

L’alarme se déclenche. Dans le même temps, les volets s’ouvrent pour l’évacuation de la fumée et des habitants.

Considérer l’aspect investissement « Certains disent que dans cinq ans, une maison qui ne sera pas équipée en domotique sera invendable », plaisante la directrice marketing de chez Somfy. Dans tous les cas, cette technologie sera un fort argument de vente, puisqu’on pourra parler de véritables économies d’énergie, de plus de confort et de modernité.

Pour les personnes handicapées, il suffit d’une touche sur la télécommande et le téléviseur s’allume en même temps qu’une lumière reposante, ou une lumière s’allume pour lire sans embarras.

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« C’est forcément moins fiable qu’un vrai réseau de câbles, mais cela peut être une solution pour découvrir la domotique, ou même éviter de percer les murs d’une maison du XVIe siècle », reconnaît Laurent Marque. Somfy s’est spécialisé dans ce créneau, avec sa box TaHoma ® qui s’adapte aussi bien au neuf qu’à la rénovation.

Une petite boîte carrée, qui centralise le pilotage sans fil des équipements, par wifi et ondes radio notamment. La seule contrainte est de vérifier que ses équipements sont compatibles avec l’échange d’informations via les ondes.

L’avantage majeur sur les équipements glissés dans les murs : « C’est très évolutif. Si jamais on veut tout bouger dans sa maison, il ne faut pas refaire son électricité. Il suffit d’aller sur une page web qui contrôle sa box, de cocher les bonnes cases, et nos scénarios évoluent à notre guise ».

Forcément, sans câble, les coûts sont moindres.

Pour moins de 10 000 euros, on peut disposer d’une installation domotique digne de ce nom.

Faire appel aux experts Compte tenu de la complexité des systèmes, autant ne pas jouer à l’apprenti installateur. Tous les professionnels du secteur l’affirment : il faut faire appel à un expert agréé. Chaque marque dispose de ses propres experts. Et Promotelec, l’association qui réunit professionnels de l’électricité et consommateurs, guide ces derniers vers des professionnels à même de “domotiser” une maison dans les règles de l’art. Précisons d’ailleurs que Promotelec organise les journées de la domotique, du 16 au 30 novembre dans toute la France. De véritables portes ouvertes chez les installateurs, pour découvrir comment accéder concrètement à cette expérience de vie : un confort domestique qui inclut fiabilité et design, pour faire en sorte que notre maison nous réponde au doigt et à l’œil. Une maison du troisième millénaire, en quelque sorte !

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ARCHI DESIGN

Tout en rondeur

Le constructeur Hase est engagé depuis de nombreuses années, dans la protection de l’atmosphère avec son ambassadrice Maud Fontenoy. Avec ses 5 étoiles Flamme Verte, il offre de réelles innovations environnementales en proposant des produits qui réduisent considérablement les émissions de CO2. Mariant design, performance et respect de la planète, son modèle Delhi est une réelle prouesse technologique.

Modèle Dehli, Hase

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uoi de plus confortable et agréable que de s’offrir un moment douillet de zénitude et de simplicité, le soir au coin du feu, devant le spectacle du bois qui crépite ?

Pour ce faire, nous vous proposons en cette rentrée une sélection des tout derniers modèles de cheminées, poêles et foyers à bois pour que confort et chaleur riment avec esthétisme et économies d’énergie et avec bonheur !

Retrouvez tout le carnet d’adresses en fin de magazine

Par Caroline Bertran de Balanda

Vision panoramique Grâce à ce grand foyer, Fondis nous offre une perspective innovante. Epuré avec son fourreau en acier noir, ce nouveau modèle ravira les amateurs de pièces d’exception.

Modèle Ulysse 1100 XXL, Fondis

Pièce d’art Cette sublime création, une des dernières du designer Dominique Imbert, créateur de la marque Focus, associe avec brio la créativité par sa forme sculpturale, le confort par sa facilité d’utilisation et le rendement grâce à une faible émission de CO2.

Modèle Omegafocus, Focus

Géométrique Avec sa ligne triangulaire, le nouveau modèle, signé Hase, offre une solution idéale pour l’aménagement d’une petite pièce à vivre avec sa ligne verticale et ses discrètes proportions.

Modèle Kano, Hase

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Feux de bois

Crépitez et embrasez-vous

Monumental et fonctionnel Le poêle-cheminée Durban de Brisach offre, avec sa structure en métal et ses niches à bois en colonne, une ligne impeccable qui s’intégrera à merveille dans un salon contemporain.

Modèle Durban, Brisach

Magistral Sobre et élégant, on craque pour ce révolutionnaire modèle de Focus dont la hotte et le conduit peuvent descendre pour recouvrir l’âtre. Pour plus de sécurité, cette pièce exceptionnelle fonctionne aussi bien en foyer ouvert que fermé.

Modèle Filofocus télescopique, Focus

Tel un tableau chauffant Duosis, le tout nouveau modèle d’Arkiane, a l’originalité de changer de forme à volonté. En effet, le cercle parfait peut se transformer en deux demi-cercles enlacés ! Esthétique et très tendance.

Modèle Duosis, Arkiane

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ARCHIDESI GN

Spectacle flamboyant Laissez-vous captiver par la magie du modèle Antaya d’Invicta. Au programme de ce poêle-cheminée grand écran, une belle performance et un style renversant !

Modèle Antaya, Invicta

Silhouette racée Derrière sa façade très travaillée, le modèle Oracle cache bien son jeu en offrant un rendement des plus élevés. Parfait pour s’intégrer dans une cuisine ou une chambre, il prédit un avenir de confort et de performances pour de nombreuses années.

Modèle Oracle, Invicta

Elégante Parfaite osmose MCZ présente, avec l’évolution Forma, une gamme complète de foyers fermés, caractérisée par un design moderne et d’importantes innovations technologiques. Son modèle 3 faces « en péninsule » offre d’intéressantes perspectives d’aménagement.

Modèle Forma, MCZ

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Cette cheminée-poêle avec insert impose un style discret et intemporel qui trouvera tout naturellement sa place dans un loft ou un open-space.

Modèle Modbox, Fondis

Futuriste

Design en apesanteur

Grâce à la combustion dynamique, Metalfire nous propose une collection révolutionnaire.

Avec son foyer escamotable, cette nouvelle gamme répond aux exigences des normes actuelles sans oublier design et fonctionnalité.

Modèle Ultime, Metalfire

Pour cette sublime cheminée suspendue en métal, de Brisach. Avec ses deux faces vitrées et son cache-conduit audacieux, il assure une perspective des plus étonnantes. De plus, avec ses niches-bûches Woodstore, l’ensemble allie esthétisme et confort d’utilisation.

Modèle Libro, Brisach BLEU MAGAZINE

nouveau show room les

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Poêle à Granulés

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Nouvelle génération Avec son nouveau modèle, la marque suisse Stûv propose un condensé de solutions innovantes à travers ce foyer à bois basse énergie qui fonctionne en mode économique de 5 kW à 10 kW. Modèle Micro Mega, Stûv

Prêt à poser Si l’encastrement de la cheminée de vos rêves n’est pas possible, optez pour le tout nouveau concept Cube de Stûv. Elégant, fonctionnel et ultradesign, il vous offrira la plus élégante des alternatives.

Modèle Cube, Stûv

Créativité et sécurité Pour cette création très design signée Wanders. Idéale pour aménager un double salon, on aime son dessin à double face, à la fois sobre et épuré.

Modèle Square, Wanders

Belle interprétation Pour ce nouveau foyer inséré en trompe-l’œil. Ici, les propriétaires ont imaginé leur cheminée totalement intégrée dans l’architecture du salon. Prouesse technique pour les professionnels de Wanders, cet élégant modèle, avec ses niches à bois, se fond magistralement dans le mur pour créer une parfaite harmonie.

Modèle Light Essential, Wanders

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Autour de la vigne et du vin

Amateurs d’oenotourisme, quelle agréable mission que celle de vous faire partager quelques belles adresses pour découvrir et apprécier des vins issus de culture bio ou raisonnée. De vous faire rencontrer ces hommes et ces femmes qui façonnent nos paysages de vignes.

Sur le plus vaste et le plus ancien des vignobles du monde, Côtes du Rhône et Minervois ont belle place. Aujourd’hui, deux domaines ont choisi de vous accueillir au sein de leur propriété pour vous faire découvrir leur savoir-faire.

Parce qu’un séjour réussi en LanguedocRoussillon passe par la dégustation des vins de la région...

Discrètement caché par un bosquet, château Canet ouvre sur un parc serein. Au second plan, les oliviers du domaine également exploités par les propriétaires.

Balustrades originales en fer forgé représentant la faune sauvage.

Texte Félicie Cazes Photos Luc Fortanier

L

e Château Canet, niché au cœur du Minervois, offre au visiteur une escale épicurienne, dans un cadre idyllique à 15 km de Carcassonne.

Bernard le Canet a donné son nom au château qui trônait sur ces terres au 12e siècle. Le domaine planté au milieu de 115 ha de vignes, pinèdes et oliveraies a séduit Victoria et Floris, un couple de passionnés qui « cherchait à réaliser un rêve » en mariant la viticulture et le tourisme, dans le Sud de la France. Depuis 2007, Victoria veille au bien-être des occupants des neuf gîtes, alors que Floris supervise l’élaboration des vins du domaine.

Un univers à l’image des propriétaires « Nous avons eu un coup de cœur pour l’Aude et pour ce domaine, qui était six fois plus grand que ce que nous cherchions. Il était équipé pour l’activité touristique et viticole. La seule chose qui manquait, c’était une âme : le plus facile à apporter finalement ! », plaisante Victoria Lemstra-Bake, voyageuse ayant travaillé dans le tourisme très haut de gamme pendant quinze ans. La capacité d’accueil a été réduite pour offrir un cadre agréable et personnalisé ; au vignoble, c’est aussi la qualité qui prime depuis l’arrivée des nouveaux propriétaires : « Chacun a sa spécialité, c’est la concrétisation d’un rêve : marier expérience et passion », résume Floris, Hollandais arrivé très jeune en France, qui se définit comme un autodidacte du vin.

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Vue du bâtiment restauré accueillant les chambres d’hôtes.

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Château Canet : la beauté de l’authenticité

Victoria et Floris, les propriétaires, posent devant l’insigne du château, à l’entrée du caveau.

« Faire du vin, c’est marier le cœur et la technique »

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BO N LIT BON VIN Victoria a réaménagé les anciennes dépendances, avec des meubles chinés dans les vide-greniers des villages alentours, et veillé à ce que chaque maisonnette-gîte soit confortable et accueillante.

Sur la terrasse ou dans le petit jardin de chaque gîte, on peut déguster les vins du domaine sous une tonnelle, pendant que les enfants profitent de la salle de jeux, du terrain ou de la salle de réception aménagés pour eux : table de ping-pong, toboggan, déguisements, piscine...

Au caveau de vente, on peut acheter le vin de la maison, la tapenade, les savons, les olives et l’huile de l’oliveraie du domaine. Victoria a pour projet de créer un espace détente, avec plantes aromatiques et transats, de planter un potager et un verger. L’ancienne écurie deviendra espace de dégustation, mais les plaques mentionnant les noms des chevaux seront conservées : « Depuis que j’ai vu l’émotion d’un ancien ouvrier agricole redécouvrant cette écurie, je ne peux pas la transformer complètement… ».

Chaque chambre porte un nom de cépage. Ici la chambre « chardonnay ».

S’imprégner des lieux en se baladant : un sentier à travers les vignes…

Au vignoble, Floris a apporté sa touche en respectant ce qui existait déjà et conservé les noms des parcelles : les Evangiles, le Château, la Chapelle, l’Eglise, la Croix…

Depuis Les Evangiles, parcelle de Syrah trentenaire surplombant le domaine, on se laisse bercer par le chant des cigales en admirant la propriété. Du haut de leurs 70 ans, les ceps de La Chapelle évoquent à Victoria de “vieilles dames”. « Les Evangiles et la Chapelle produisent très peu, nous avons envisagé de les arracher, confie Floris... En faisant le pari de les conserver et de les cultiver avec une attention particulière, nous avons créé nos deux cuvées phares, assemblage de Syrah et Grenache. Faire du vin, c’est marier le cœur et la technique pour créer ce que nous aimons. » Cette approche du cœur a donné naissance à une gamme de vins en AOC Minervois et Vins de Pays d’Oc exportés à 90 %. Les cultures sont conduites en agriculture raisonnée sous le label Terra Vitis depuis 2003. Les perdreaux, lièvres, papillons ont repris possession des lieux, alors que la flore exhale ses parfums de lavande, d’oliviers et de pins. Pour s’imprégner de ces senteurs et découvrir le ballet des différents animaux, les vacanciers sont invités à se balader sur le domaine. « J’ai élaboré un sentier, pour permettre aux gens

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La cave et ses tonneaux en chêne.

Fresque originale représentant le plan du domaine peint sur un mur de la salle de dégustation.

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de découvrir les vignes. C’est tellement beau ! » L’âme du Château Canet est le fruit d’un passé conjugué au présent, pour le plus grand plaisir des hôtes de ces lieux.

La Chapelle et Les Evangiles : des vins élaborés avec soin Les vendanges à la main et le choix de vinification permettent d’obtenir, des deux plus vieilles parcelles, deux vins à forte typicité, vendus 16,95 € la bouteille.

Les Evangiles, vignes de 70 ans, à dominante Syrah, produisent un vin sur le fruit, aux arômes de cassis et de violette vieilli 15 mois en fût de chêne. La cuvée La Chapelle, composée majoritairement de Grenache, est un vin aux senteurs de mûre, dense, aux tanins souples : « Il vieillit un an en bouteille, pour obtenir un équilibre sans masquer les arômes derrière le bois », précise Floris.

Le propriétaire préparant les verres pour une dégustation.

La cuvée du château.

Superficie du domaine : 115 ha dont 45 ha de vignes et 3 ha d’oliviers.

Appellations : AOC Minervois Cépages rouges : Syrah, Grenache, Merlot Cépages blancs : Chardonnay, Roussanne, Bourboulenc, plantier de Viognier et Vermentino Production : 250 000 bouteilles / an

Modernité et tradition : le parc de cuves en Inox situé derrière la cave.

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Domaine de la Noria

fièrement coopérateur à Chusclan et Laudun

Le Côte du Rhône de la Noria se déguste au domaine.

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ituée sur la route des vins Emeraude des côtes du Rhône, Chusclan est au cœur d’une concentration estivale de manifestations culturelles : festivals d’Orange et Avignon, reggae à Bagnols-sur-Cèze, etc. Sans oublier les haltes pour dégustation et repos sur la route, grâce aux chambres d’hôtes du domaine de la Noria qui permettent de passer un beau moment, les pieds dans les vignes. Visite et… dégustation !

Texte MARIE CAMUS PHOTOS STEVEN MORLIER

Une identité vigneronne transmise de génération en génération Les vignes de Chusclan au pied du château de Gicon.

Domaine de la Noria, côté terre et côté pierre.

250 viticulteurs traditionnels en coopérative A un jet de galets roulés du célèbre terroir de Châteauneuf-du-Pape, l’appellation Laudun et Chusclan occupe 3 000 hectares de vignes sur la rive droite du Rhône. Ce Gard aux allures de Provence, jouxtant la Drôme et l’Ardèche, est riche d’une belle diversité de sols cultivés depuis l’Antiquité.

Le château de Gicon, ancien château fort installé sur l’emplacement stratégique de l’oppidum romain, veille aujourd’hui sur ce “pôle d’excellence rurale” avec ses vignobles et paysages Dans un bâtiment historique pimpant sous son crépi ocre, les caves de Laudun et Chusclan, avec ses 250 vignerons coopérateurs, sont parmi les plus importantes de ce côté-ci du Rhône.

Ici, tout est fait pour être exemplaire : rémunération des coopérateurs en fonction de la qualité du raisin, outils de production et conditionnement dernier cri, vinification sur mesure pour les vignerons qui le désirent. Une démarche remarquée et de multiples récompenses : ce Côte du Rhône, tout en souplesse et finesse, offre un excellent rapport qualité-plaisir. Avec 85% du vignoble en agriculture raisonnée et 110 hectares convertis en agriculture biologique, l’engagement dans l’écologie et la préservation de l’environnement misent sur l’œnotourisme.

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BON LIT BON VIN La Noria : un havre de paix déconnecté du temps « Il n’y a pas que les châteaux et les caves particulières. Nous sommes des viticulteurs traditionnels en cave coopérative », revendiquent Jacques et Françoise Chinieu, propriétaires du domaine de la Noria. Une identité vigneronne transmise de génération en génération : Jacques travaillait au CEA de Marcoule proche, avec une double activité dans les vignes familiales. Françoise, elle, a repris le domaine de ses beaux-parents en 1986. Jean-Philippe, leur fils, les a rejoints après ses études de viticulture, en 2007. Séduits par l’accueil personnalisé de chambres d’hôte en Bretagne, ils décident de créer cette activité complémentaire au domaine, au moment où leur fils rejoint la SCA familiale. Ils transforment par étape le domaine agricole des parents de Jacques : la remise à tracteur devient une vaste salle commune, pierres apparentes et grande table accueillante pour de généreux petits déjeuners. Deux, puis trois chambres sont aménagées, dont une pouvant accueillir des personnes en fauteuil, accueil étoffé, l’an passé, d’un gîte. Jacques et Françoise vivent sur place et aménagent les lieux avec un soin extrême : literie faite sur mesure, petites tables sous la tonnelle, fauteuils et grands parasols autour de la piscine. « Un accueil souriant comme nulle part ailleurs, et un très bon vin ! » Sonia et Joël, venus de Bouzigues pour un festival, quittent à regret les chambres si confortables de la Noria et se promettent de revenir. Des clients suisses (du Valais) arrivent avec une bouteille de vin de “leur vallée du Rhône” et repartiront avec une recette de tapenade partagée à l’apéritif.

Quand Françoise et Jacques s’échappent de leurs vignes, ils inversent les rôles, puisqu’ils sont attendus partout ! A l’automne, ils inaugureront la chambre d’hôte d’un client du Jura. Des hôtes heureux et des échanges chaleureux en toute simplicité : « On donne les clés aux clients et ils font comme ils veulent ». Françoise veille au petit-déjeuner des lève-tard avec ses confitures maison d’anthologie tandis que Jacques éclaire sur la complexité du travail de la vigne ou du classement des Côtes du Rhône avec le naturel de celui qui est “tombé dedans quand il était petit”.

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Jacques et François Chinieu présentent leur cuvée à leurs hôtes.

Les petits déjeuners très gourmands du domaine de la Noria.

Cuves au coeur de la cave coopérative.

Une approche très réelle des vignes Tout au long de l’année, le propriétaire des lieux emmène, dans son antique Mehari lilas, les amateurs à travers les vignes jusqu’au château, et termine par une dégustation à la cave coopérative.

Au moment des vendanges, les visiteurs ont la possibilité de participer à la cueillette de syrah et grenache de parcelles sélectionnées. Ces grappes donnent un Côtes du Rhône village Chusclan rouge, cuvée aussi confidentielle que recherchée, distribuée en direct au domaine. Car depuis 2003, le domaine de la Noria vinifie sa propre cuvée.

Le Gard aux couleurs de la Provence

Chaque chambre est différente.

Enfin, pour remonter le temps, au village de Chusclan, les Vendanges de l’Histoire proposent, les 13 et 14 octobre prochains, de rejoindre les habitants en costume début de siècle, qui vendangent, festoient et font déguster le moût frais pressé. Pourquoi se priver d’un bon moment ?

La cave coopérative de Chusclan propose dégustation et vente tous les jours.

Émotion autour de la première dégustation de la cuvée 2011 du domaine de la Noria.

Fiche technique : Domaine de Noria Agriculture raisonnée 14 ha 200 hl vinifiés en micro-cuve Appellation : AOC Côte du Rhône Villages Chusclan Syrah, Grenache, Carignan Fiche technique : Laudun et Chusclan vignerons 85% du vignoble en agriculture raisonnée et 110 hectares convertis en agriculture biologique 3 000 hectares 250 vignerons Appellations : AOC Côte du Rhône Villages Chusclan, AOC Côte du Rhône Villages Laudun, AOC Côte du Rhône, IGP Gard et Pays d’Oc Cépages : Noirs (rouge et rosé) Grenache noir (50%), Syrah (25%), Carignan, Cinsault, Mourvèdre Blancs : Grenache blanc, Clairette, Viognier, Roussanne, Marsanne Production : 140 000 hl

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La vie de château

T RESORS DAN S N O T R E AS S IE T T E

en Lozère

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es tourelles du XVe siècle, sa salle à manger voûtée et sa vénérable cheminée de pierre font du Château de la Caze l’un des joyaux des Gorges du Tarn. Mais dans ses cuisines, la valeur n’attend point le nombre des années. A 26 ans, Audrey Lachal est l’une des chefs les plus prometteuses de sa génération.

Texte Aurélia Dubuc PhotoS Tim Somerset

Véritable château de conte de fées, la maison forte édifiée pour l’amour de la belle Soubeyrane Alamand par Guillaume de Montclar est idéalement située entre les communes de la Malène, Sainte-Enimie et Laval-du-Tarn.

La jeune chef Audrey Lachal excelle dans le mariage du sucré-salé et en fait la démonstration avec son Foie gras frais de canard «ni chaud-ni froid» et sa Variété de légumes & fruits, tuile piment d’Espelette.

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Après une sortie en canoë ou une balade sur les sentiers de randonnée qui partent du château, la piscine chauffée vous attend pour une pause détente.

Un mélange de force et de délicatesse La beauté et la perfection ne sont, dans le fond, qu’une question d’équilibre. Pour ceux qui en douteraient encore, déjeuner ou dîner au Château de la Caze finira de les en convaincre.

Le lieu déjà. La majestueuse bâtisse, classée aux monuments historiques, en impose. Et pourtant, elle semble étonnamment fragile, nichée dans son écrin de verdure, au pied de l’imposante falaise. Le subtil mélange de force et de délicatesse fait tout le charme de l’hôtel-restaurant. Un peu à l’image d’Audrey Lachal qui dirige d’une main de maître les cuisines. Il faut dire que la jeune femme a, en 63

TRESORS DAN S N O T R E AS S IE T T E

Passionnée de décoration, Chantal Nicot, la nouvelle propriétaire, a entièrement repensé l’espace bar-petit salon de l’hôtel qui vient tout juste d’obtenir une quatrième étoile on ne peut plus méritée.

quelque sorte, grandi entre ces murs. Arrivée en stage à l’âge de 17 ans, l’adolescente auvergnate a tout appris auprès de l’ancien chef, jusqu’à devenir son second. Une saison au Canada, une autre à la Maison de la Lozère, à Montpellier, ont enrichi son expérience. Et en septembre dernier, quand JeanPaul et Chantal Nicot ont racheté le domaine, c’est tout naturellement qu’ils lui ont confié la destinée de leur table. « C’est une artiste, elle vit véritablement pour la cuisine. Et si nous ne l’en n’empêchions pas, je crois qu’elle passerait ses journées et ses nuits à imaginer de nouveaux les compositions de légumes sont si belles et plats. » si savoureuses qu’elles parviennent à charmer même ceux qui les boudent habituellement. Le La qualité et la quantité alliées à l’esthétique secret ? Une production locale, le château ne Le résultat ? Des assiettes comme des tableaux, travaillant qu’avec des agriculteurs, des éleveurs imprégnées d’une véritable volonté esthétique et des pêcheurs lozériens et aveyronnais pour qui n’empêche pas de belles portions. La cuisson élaborer les menus (de 29 € à 65 €). Quant aux du foie gras de canard « ni chaud-ni froid » et herbes et aux fleurs qui parent les plats, elles des noix de Saint-Jacques juste “snackées” est sont cultivées dans le jardin, à mi-chemin entre la impeccable. L’agneau du pays est fondant. Et terrasse et la piscine.

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Des artisans fabricants de souvenirs Mais si Audrey Lachal aime partager son plaisir de valoriser des produits du terroir, elle sait aussi nous emmener vers des contrées plus lointaines. Son ananas rôti dans son sirop caramélisé et chiboust au thé passion, croustillant coco, sorbet framboise en est la plus aboutie des illustrations. La carte des vins ? Elle aussi fait la part belle aux valeurs sûres du Languedoc-Roussillon. Roc d’Anglade, Peyre Rose, Les Eminades, Mas Jullien… Certaines bouteilles sont rares et précieuses. Et pourtant, fait étonnant pour un tel lieu, les prix affichés restent extrêmement raisonnables. On en revient toujours à cette notion d’harmonieux paradoxes que l’on retrouve jusque dans le service. Attentifs et discrets, chaleureux et stylés, les membres de l’équipe, à l’instar des propriétaires, se voient avant tout comme des « artisans fabricants de souvenirs ». Et ils y réussissent parfaitement !

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T RESORS DAN S N O T R E AS S IE T T E

Les combinaisons

de Vincent Croizard

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osées

Vincent Croizart dresse avec précision.

Chocolat noir en tube, ganache à la fève tonna et coulis de cacao.

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ans sa nouvelle maison nîmoise, le chef Vincent Croizard affirme son style. Il “décale” les produits régionaux de touches surprenantes et agence l’harmonie pour l’œil et le palais.

Texte Marie Camus Photos Judy Januarius

Tout près des jardins de la Fontaine à Nîmes, ce quartier semble figé dans le temps avec ses maisons bourgeoises aux façades patinées et ses jardins abrités derrière de hauts murs. Il faut lever les yeux pour repérer le restaurant de Vincent Croizard, sobrement signalé par une enseigne verticale à l’étage. Sonnez à la porte en bois, entrez dans le vestibule de cette maison 1900. L’escalier de pierre mène aux salons, la végétation du patio attire irrésistiblement. Sous les frondaisons du tilleul et du magnolia, les tables du restaurant sont dispersées autour du bassin et des érables japonais. Pour les jours moins cléments, la salle décorée de tableaux contemporains se révèle élégante et reposante. La reconversion de cette

demeure ancienne en restaurant est l’œuvre de Gisèle et Vincent Croizard. Arrivés à Nîmes il y a onze ans, ils confirment leur ancrage, en investissant ce lieu, côté salle comme côté cuisine.

De solides bases techniques Le chef affirme ici son style, vierge d’influence ; son parcours n’a jamais croisé de grands noms des maisons étoilées. Mais il travaille sur de solides bases techniques, acquises pendant sa formation.

Après l’ennui au collège, l’apprentissage de la cuisine fut une révélation. Il quitte sa NouvelleCalédonie natale avec son CAP en poche,, approfondit la cuisine à Nantes et continue jusqu’au management en Dordogne.

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TRESORS DAN S N O T R E AS S IE T T E Il y rencontre Gisèle. Leur première étape est la brasserie familiale à Paris. Une féria les conduit à Nîmes. Ils décident de s’y installer et reprennent le Darling. Repéré par les guides gastronomiques, Vincent Croizard tient à garder un esprit familial dans l’équipe de son nouveau restaurant, quatre en cuisine avec lui, quatre en salle avec son épouse.

« Saison et contraste de saveurs, harmonie et équilibre »

Il aime travailler les incontournables régionaux, révèle aussi son style sur des produits rarement abordés : le fromage en majesté ou les poissons de rivière. Il choisit ses fournisseurs avec soin et s’il ne trouve pas, il se met alors à faire son pain, ou planter son jardin d’herbes aromatiques sur le toit de la maison.

Le même esprit de recherche guide Gisèle Croizard pour la carte des vins. Les 260 références en cave combinent coup de cœur, jeunes talents régionaux privilégiant les vignerons qui respectent l’environnement ou travaillent en biodynamie. Elle a finalisé les accords avec le chef, ses conseils permettant de profiter du meilleur des deux cartes. Gisèle et Vincent Croizard se rejoignent parfaitement : « Notre conception de la restauration, c’est de recevoir et de servir les clients comme on reçoit des amis. Mais ici, c’est tous les jours ».

Gisèle et Vincent Croizard.

Sur les murs, des œuvres d’art : là, le triptyque de Miguel Suza.

Oser affirmer, oser étonner « Saison et contraste de saveurs, harmonie et équilibre » : fluide et lisible, son style se perçoit dès la lecture du menu.Vincent Croizard construit autour du produit local, choisi avec attention et mis en valeur à sa façon. Il ose combiner des saveurs peu habituelles. Les picholines de Nîmes deviennent un dessert, confiserie salée adoucie de mascarpone et de Noilly Prat. Le filet de maquereau, mariné à la minute et grillé, Calme et lumières douces de la sallle pour un dîner raffiné. allie les notes salines à la fraîcheur acidulée d’une fraise par le fruité d’un jus d’olives noires.

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Les toqués

du cèpe V

ive l’automne et ses champignons, sous toutes leurs formes ! Mais avant de les cuisiner, on part à leur recherche, on les cueille et on leur rend hommage ! Focus sur les festivités autour de la cueillette des cèpes organisées par la ville de Mende.

Texte Olga O. Photos S.Augier-@VdMende.

Chaque année, du 5 au 7 octobre, les amateurs de champignons s’en donnent à cœur joie : au petit matin, cueillette de cèpes, dans la forêt du plateau du Roy autour du lac de Charpal, à 30 min de Mende, en compagnie de guides bienveillants. Les moins chanceux d’entre nous ne reviennent pas bredouilles puisqu’ils peuvent faire provision de cèpes sur le marché organisé en ville. Un marché du terroir et artisanal, accueillant et coloré, avec animation musicale des rues. Puis nous découvrons le concept des “bars à cèpes” en centre ville avec la dégustation, notamment, de l’omelette aux cèpes. On s’essaiera également aux ateliers-démonstration de cuisine, encadrés par des chefs locaux, sur le thème… du cèpe !

L’ambiance festive se prolonge jusqu’au milieu de la nuit.Vous nous accompagnez ?

Les cèpes vous livrent un secret raffiné : recette d’automne pour amoureux

Tranches de foie gras dorées aux cèpes craquants et à l’orange Préparation : 15 min – Cuisson : 20 min + 10 min Ingrédients : 400 g de foie gras de canard frais, 400 g de cèpes bien fermes, sel, poivre Le jus de légumes : 1 branches de céleri, ½ poireau, 1 carotte, 1 navet, 1 gousse d’ail 50 g de beurre, 30 g de sucre, ½ orange non traitée sel, poivre • Rassembler tous les légumes (lavés ou épluchés) taillés en gros dés, dans une casserole.

• Couvrir d’eau froide, cuire 20 min et passer au chinois.

• Rincer la peau d’une orange et prélever le zeste avec un couteau. Le tailler en fine julienne puis le mettre dans une petite casserole et recouvrir d’eau. Amener à ébullition, égoutter, rincer et recommencer 3 fois la même opération. La 4è fois, couvrir avec le jus d’1/2 orange et le sucre.

Cuire à feu doux 5 min.

• Détailler le foie gras en 8 tranches de 5 mm d’épaisseur. Les passer sur un lit de farine, tapoter pour enlever l’excédent.

Faire chauffer une poêle antiadhésive à grand feu.

Saler le fond de la poêle et cuire les tranches 2 min sur chaque face. Débarrasser sur du papier absorbant.

• Tailler les cèpes en fines lamelles de 2 à 3 mm.

Saisir dans la poêle où vous aurez laissé la graisse rendue par le foie, 1 min de chaque côté.

Egoutter sur du papier absorbant, saler. • Essuyer la poêle avec un papier doux, propre. • Verser la sauce sucre-orange et 2 dl de jus de légumes. Réduire sur feu vif 5 min, incorporer le beurre en fouettant, rectifier l’assaisonnement.• Déposer les 2 tranches de foie dorées au centre de chaque assiette chaude, surmontées de lamelles de cèpes. Napper d’un filet de sauce.• Servir aussitôt.

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MAGIE DE L’ EAU MAGIE DE L’EA U

Bulle de bien-être

Testez la formule Sea Spa and Sun et profitez pleinement de la piscine intérieure.

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Un étonnant havre de paix, mélange réussi d’authenticité et de raffinement, à deux heures de route de Montpellier.

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u cœur de la Lozère, un enfant du pays, Christophe Brunel, a imaginé un lieu magique. Entièrement repensé, l’hôtel-restaurant familial abrite la Grange aux bulles, un spa privatisé où il fait bon ne penser qu’à soi.

Texte Aurélia Dubuc Photos Tim Somerset

L’hôtel-restaurant-spa trois étoiles Le Rocher Blanc appartient à la famille Brunel depuis quatre générations.

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MAGIE DE L’ EA U Pour oublier le rythme effréné de la rentrée, rien de tel qu’une échappée belle à la campagne.

Plus précisément à La Garde, paisible hameau aux confins de l’Aubrac. Un vrai décor de carte postale. De belles maisons en pierre, une petite école de village, une boulangerie et juste à côté, Le Rocher Blanc. Ouvert en 1904, l’hôtelrestaurant appartient à la famille Brunel depuis quatre générations. Mais là où certains se seraient contentés de suivre une confortable voie toute tracée, l’actuel propriétaire a laissé totalement libre cours à sa débordante créativité, pour le plus grand bonheur de ses invités. Sa passion pour la décoration et son passé de grand voyageur se retrouvent à chaque instant.Terre Massaï, Mille et une nuits, Chalet de Montagne… Les noms des suites nous offrent, à eux seuls, un voyage vers d’autres horizons.

Passionné d’œnologie, Christophe Brunel a sélectionné avec soin les 260 crus nationaux et internationaux présents sur la carte des vins du restaurant.

« Se retrouver, le premier pas vers la sérénité » Se couper du monde pour mieux le retrouver Mais penser qu’il se serait arrêté là serait bien mal connaître Christophe Brunel. Est-ce parce qu’il a lui-même un tempérament hyperactif ?

C’est possible. Est-ce parce que le bien-être de ses clients est une préoccupation constante ? Ça ne fait aucun doute. En tout cas, il y a 3 ans, la création d’un espace entièrement consacré à la détente s’est imposée comme une évidence.

C’est la grange familiale, au fond d’un jardin traversé par un petit cours d’eau, dont la vision à elle seule vous apaise, qui a été choisie pour abriter le spa. Montez quelques marches, faites coulisser la porte vitrée et savourez la vision qui s’offre à vous. Les vastes baies s’ouvrent sur la campagne et une terrasse où vous attend le jacuzzi chauffé. A l’intérieur, le bois est roi. Sous un ciel étoilé de diodes luminescentes, une piscine intérieure, un sauna et un espace dédié aux soins. Les plus sportifs monteront à l’étage profiter des équipements de musculation. Le tout dans l’intimité la plus absolue : l’accès à la Grange aux bulles (39 € par personne, 70 € pour deux, pour 2 heures) est volontairement privatif, se retrouver étant le premier pas vers 72

Pour prolonger le plaisir à la sortie du spa, prenez place à la table du chef Richard Meyriel-Lagrange et dégustez sa cuisine gastronomique et régionale.

la sérénité. Les modelages dispensés par Patricia, Emilie, Mathilde, Emmanuelle et Melissa, en sont un autre. Esthéticiennes à l’institut Séduction à Saint Chély d’Apcher, à quelques kilomètres de là, les jeunes femmes viennent à la Grange aux bulles en fonction des soins demandés.

Certaines se sont spécialisées dans le modelage ayurvédique à l’huile de sésame bio, d’autres dans le modelage relaxant pour future maman, d’autres encore dans le modelage californien aux huiles relaxantes. Notre coup de cœur pour commencer l’automne en beauté ? Le modelage du visage, du cuir chevelu, des épaules et de la nuque (30 € les 30 minutes). Le cocktail d’huiles

essentielles de géranium, d’eucalyptus et d’aloe vera associé aux techniques d’effleurages et de pétrissages procurent un teint lumineux et une détente absolue. Les vacances peuvent paraître déjà lointaines, mais la grange aux Bulles est là pour veiller à notre bien-être toute l’année !

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Une journée de convivialité

autour de la coopération

agricole régionale

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ette année encore, Coop de France Languedoc-Roussillon a organisé, fin juin, une journée particulièrement agréable et professionnelle autour du vin et des coopératives régionales.

Pour cette édition 2012, 57 vins médailles d’Or au Concours régional des vins de la coopération, sur le site de Vinipolis à Florensac (34), ont été testés par un public composé exclusivement de femmes journalistes.

C’est l’occasion de rencontrer des vigneronnes et vignerons coopérateurs, créateurs des vins dégustés, suivie d’une balade au coeur d’un nouveau vignoble : cette année, Limoux, terroir d’origine du premier vin à bulle.

Les trois cuvées Coups de coeur sont :

• LES VIGNERONS D’ALIGNAN-DU-VENT - NEFFIÈS DOMAINE DES MONTARELS - CHARDONNAY IGP CÔTES DE THONGUE - BLANC - 2010

Une robe jaune clair aux reflets dorés, un nez élégant, vanillé, une belle rondeur en bouche, très aromatique, au boisé fondu.

Un vin gourmand et généreux.

• LES TERRASSES CÉVENOLES LE CIGALOIS - IGP CÉVENNES ROSÉ - 2011

Une jolie couleur rosée, pâle et brillante, un nez agréable et subtil avec des notes de fruits d’été.

Ce vin frais, équilibré, avec une belle longueur en bouche est très élégant pour accompagner vos repas.

LES VIGNERONS DE CERS PORTIRAGNES IN VINO ÉROTICO - IGP COTEAUX DU LIBRON ROUGE - 2010

Petite robe noire, jolie tenue, nez poudré avec des notes de garrigue, de fruits rouges et noirs à croquer.

Une très jolie texture et matière pour une belle rencontre.

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Calme et volupté dans

les Hauts Cantons

Ici, la tisanerie 100% issue de plantes locales, l’accueil du personnel et la quiétude des lieux font toute la différence.

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leuron des domaines Garrigae Hôtels & Resorts, qui comptent aussi Les Jardins de Saint-Benoît dans les Corbières, l’Abbaye de Sainte-Croix en Provence, la Distillerie de Pézenas et le Port Rive Gauche sur l’étang de Thau, le Couvent d’Hérépian se situe au cœur du Parc Naturel du Haut Languedoc. Entre chemins de randonnée et vignobles de Faugères, c’est une incroyable bâtisse du XVIIe siècle qui offre près de 600 m2 d’espaces de vie dédiés au confort et à la détente du corps et de l’esprit !

Texte Stéphanie Augé Photos Luc Fortanier

Douceur du temps, plaisirs naturels Niché au cœur d’Hérépian, village typique de l’arrière-pays héraultais, entouré de vignes, de chênes et châtaigniers, le Couvent se cache dans la petite rue de l’Eglise où l’on devine encore la vie monacale des sœurs qu’il hébergeait, il y a trois siècles. Derrière l’imposante façade, on découvre un univers au charme renversant, où la mise en valeur de l’architecture et le respect des pierres d’origine sont les maîtres-mots. Ouvert en 2007, après deux ans de travaux, le Couvent s’est métamorphosé en une “demeure-spa” de caractère aux prestations très haut de gamme qui ne renie rien de son âme passée. Julien Chaloine

« Le spa sous les voûtes d’origine du couvent » en est le gérant et offre un concept de service atypique. Les clients sont reçus comme dans une maison d’hôtes. Ils évoluent à leur aise, selon leurs envies, du salon cosy à la cuisine où sont servis de copieux petits déjeuners 100% terroir et bios, du jardin arboré avec piscine, au bar à vin, le Honesty Bar qui, à la mode anglo-saxonne, est en libreservice ; en charge simplement aux clients de noter leurs consommations sur un petit carnet.

Ces lieux sublimés par une décoration raffinée et authentique renferment un bijou : son spa créé sous les voûtes d’origine du couvent. Le bassin chauffé est un endroit intimiste où la détente, la relaxation et la méditation sont reines. Installés dans ce grand spa en mosaïques de pierres bleues, on admire, au travers de larges baies vitrées, la vue imprenable sur le jardin et les montagnes à l’horizon. Après un moment dans l’eau, passage en cabine, où les esthéticiennes proposent un large choix de modelages : relaxant méditerranéen, aux pierres volcaniques chaudes, traditionnels Ayurvédiques, réflexologie plantaire aux huiles essentielles.Tous les soins sont prodigués avec les huiles, baumes et senteurs de la gamme Garrigae.

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MAGIE DE L’ EAU Instant de relaxation et de lâcher-prise pour le corps et l’esprit, sur la table de modelage après le soin.

Une tisanerie, issue des plantes d’un producteur local, est à disposition pour parfaire ces instants de relaxation absolue.

Un cocon élégant et raffiné, un peu secret…

Côté hébergement, vous avez le choix entre treize chambres et suites de 28 à 77 m2, aménagées et décorées avec soin faisant la part belle aux teintes

L’épicurisme habite cette demeure où le vin est à l’honneur et partout mis en valeur.

et aux matières naturelles. Le lin, le coton, les tons terre, blanc et gris agrémentés de touches pistache, prune ou framboise, un savant mélange de pièces chinées et de mobilier contemporain d’inspiration vintage font, de ces lieux, la quintessence du chic à la française. Les amateurs de golf y trouveront également leur bonheur avec le très beau 9 trous de Lamalou-les-Bains à 5 km, tout comme les amoureux de nature et de randonnées au cœur du Parc Naturel du Haut Languedoc. Le Couvent d’Hérépian est une adresse intime, un lieu un peu secret, où règne l’harmonie d’une belle maison de famille dans laquelle votre bien-être est la priorité.

Le charme et l’authenticité règnent dans le petit salon où il fait bon lire au coin du feu.

Forfaits Spa et bien-être Echappée Bien-Etre : 2 nuits avec petits déjeuners, 2 h de soins/personne, accès illimité au bassin.

De 360 € à 529 € pour une chambre double selon saison.

Lune de miel : 1 nuit en suite/terrasse Deluxe avec petit déjeuner, 1 bouteille de champagne, 1 dîner aux chandelles en suite, privatisation du bassin entre 22 h et 23 h.

De 313 € à 387 €.

Cure Ressourcement : 5 nuits avec petits déjeuners, 75 min. de soins quotidiens, accès illimité au bassin.

De 605 € à 805 € pour une chambre double selon saison.

Cure Ressourcement : 5 nuits avec petits déjeuners, 75 min. de soins quotidiens, accès illimité au bassin.

De 605 € à 805 € pour une chambre double selon saison.

La pièce dédiée aux soins aux couleurs végétales s’inspire des bienfaits de la terre et de ses fruits. En effet, Garrigae Resorts a développé sa propre ligne de produits 100% naturels.

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SPA DE BEAULIEU hammam traditionnel soins sensoriels beauty bar

Le Spa de Beaulieu ouvre ses portes au cœur de Montpellier boudoir à pieds soins sensoriels by Terraké ® hammam traditionnel

SPA DE BEAULIEU

renseignements et réservations

10 rue Saint Firmin

04 67 58 63 26

34000 Montpellier

contact@sdebeaulieu.com www.sdebeaulieu.com

photo © Terraké ® - création Albane Romagnoli

beauty bar

ARTISTE : Marie-Laure Vareille

BIEN ÊTRE ET ÊTRE B IEN

Conduire l’énergie là où elle fait défaut et réguler les flux pour créer un lieu d’harmonie et d’équilibre.

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Le bien-être, ils en parlent le cas, il faut peut-être effectuer des changements. Pour cela, les Il vous arrive parfois d’avoir la sensation d’être conseils d’un consultant en Feng Shui peuvent être précieux. une pile usée ? Difficile, ces derniers temps, de gérer vos émotions et de prendre du recul sur les Le praticien va réaliser la carte énergétique de notre habitation. La événements de votre vie ? Si tel est le cas alors, lecture de celle-ci donne des pistes sur les énergies présentes dans prenez le temps de sortir de la course, d’évaluer notre espace de vie, sur les situations de blocages, d’affaiblissement votre capital énergie. et de contrôle.

La répartition et l’équilibre des énergies autour Pour effectuer cette carte, 3 éléments sont nécessaires : le plan de de nous, en nous et utilisées par nous, sont des la maison, le relevé d’orientation de la façade et, enfin, la date de facteurs indéniables de notre bien-être. construction du lieu. Dès lors, un outil de classification des Des disciplines issues de la médecine chinoise 5 éléments (l’eau, le bois, le feu, la terre et le métal) est utilisé permettent d’atteindre une plus grande harmonie sur le plan pour établir une carte énergétique et mettre en énergétique. BLEU s’est intéressé au Feng Shui et évidence des combinaisons précises dans des secteurs prédéfinis. aux arts martiaux doux, des disciplines issues de la même philosophie taoïste. Partageons l’expérience. Chaque élément est porteur d’une énergie : l’eau peut apporter

des éléments de réponse dans le domaine de la communication, la diplomatie. L’énergie du bois va concerner la croissance, la créativité. La terre apporte l’ancrage, le retour aux valeurs, aux traditions, au spirituel, à la stabilité...

Le consultant va tenter d’apporter des réponses à partir de son analyse, donner des conseils pour affaiblir les mauvaises énergies et renforcer les bonnes par différentes solutions qui peuvent aller de l’ajout d’un miroir, à un changement de couleur, en passant par une armoire à enlever ou un changement d’orientation Texte VIRGINIE GALLIGANI de meubles…

Le Feng Shui n’est pas un ressenti ce qui rend la pratique hésitons plus à reconsidérer notre environnement, habitat, difficilement accessible sans formation. Délicat aussi de donner des jardin et même lieu de travail, et demandons l’aide d’une conseils valables pour tous. Pourtant, les tentations de proposer conseillère spécialisée. BLEU nous en livre quelques clefs. des solutions “prêtes à consommer” existent.

Que nous soyons dubitatifs ou curieux, les résultats nous Depuis une trentaine d’années, la vulgarisation du Feng Shui interpellent. a abouti à une simplification extrême et le principe même de Feng Shui a été ramené à quelques conseils tout prêts tels que : repeindre les murs de la chambre, accrocher des cristaux Le Feng Shui, qui signifie Vent et Eau, est à la fois un art et une à la porte, mettre un aquarium à tel endroit avec un science. Une science millénaire élaborée à partir d’observations certain nombre de poissons, etc. Bien sûr, on peut s’initier de l’univers, imprégnée de la philosophie chinoise et de son avec quelques ouvrages et principes pour “entrer” dans interprétation taoïste du monde. Très utilisé aujourd’hui dans l’univers Feng Shui, mais mieux vaut, si le besoin est l’habitat, le Feng Shui vise à rééquilibrer la circulation des énergies. important, s’adresser à un professionnel.

Le Feng Shui,

entre art et science !

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Qu’il soit épuré, zen, harmonieux, classique ou branché, notre intérieur reflète notre personnalité. Mais cet intérieur, qui nous est cher, nous aide-t-il à nous réaliser ? Le potentiel de notre habitation nous apporte-t-il tout son soutien ? En d’autres termes, les énergies du lieu sont-elles mises en action favorablement ? Si ce n’est pas

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BIEN-ÊTRE ET ÊTRE B IEN rangement, mon intervention permet de positionner les bonnes énergies au bon endroit et d’en bénéficier.

Bleu : Peut-on donner des conseils ?

G.A. : C’est difficile car cette science millénaire nécessite du temps pour se former. Il existe 216 cartes énergétiques et parmi celles-ci, une seule est celle de notre habitation. Une fois placée sur le plan de notre maison, elle définit des secteurs dans lesquels les énergies s’équilibrent plus ou moins, chaque cas est particulier. Il n’y a pas de recette toute faite. Pour certains, rajouter de l’eau, ôter un miroir à tel endroit, sera bénéfique, mais dans d’autres cas, cela renforcera les énergies négatives. Mieux vaut donc éviter de jouer avec le feu.

Bleu : Pouvez-vous nous donner un exemple concret d’une combinaison néfaste ?

G.A. : L’exemple que je donne correspond à une combinaison précise d’énergie. Si dans un secteur, il y a la combinaison des études, de la promotion (l’énergie bois), il est favorable de l’activer Le Pa Kua (ou Bagua selon les traductions) est l’un des outils d’analyse essentiel du pour s’élever dans le travail. Si vous ajoutez un aquarium, l’élément Feng Shui. Si votre résidence était un corps humain, on pourrait rapprocher le Pa Kua eau est présent, donc la situation dans le travail concernant les du scanner qui en fait l’analyse afin de relever les petites anomalies ou les faiblesses études, la promotion est activée. Par contre, cette combinaison évidentes. © LE-FENGSHUI.COM se trouve être très favorable aux idylles au travail et fragilise la communication dans le couple. Il faut faire un choix face à ces priorités !

Bleu : Quels peuvent être les types de changement après une étude Feng Shui ?

G.A. : Cela peut aller d’un changement de chambre à un changement de peinture, mais aussi à faire monter une cloison, rajouter une couleur ou une fontaine. Lors d’un accompagnement, une personne peut refuser les changements qu’on lui recommande, tout simplement parce qu’on met le doigt sur ses propres blocages.

Des mots sont mis sur ses difficultés grâce à la lecture de la carte énergétique. C’est un exercice délicat. Il faut respecter les goûts de la personne dans son aménagement et faire le lien pour harmoniser cette rencontre entre l’être humain, le lieu et son environnement.

Propos recueillis par Virginie Galligani

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BLEU MAGAZINE

Voici les gagnants du

Grand Jeu Concours de l’été :

« Le questionnaire du lecteur assidu »

&

Magazine

1er prix : 4 000 e de bijoux pour Mme Danièle DARTIGUELONGUE de Sorgues (84) 2è au 5è prix : un an d’abonnement à BLEU Magazine.

Elodie FOURNIER d’ARLES-SUR-TECH (66) Véronique MARTIN d’ARGELES-SUR-MER (66) Mr et Mme Gilbert DELBOSC de VIAS (34) Michel PICHEYRE de SALEILLES (66)

Félicitations aussi aux nombreux participants !

A gauche : Lionel Lachize en compagnie de la gagante.

A droite : Catherine Cajet a remis, pour Bleu, son prix à Danièle, heureuse.

Témoignage de notre gagnante au jeu concours « Une découverte des plus agréables cet été, à la gare

d‘Avignon : BLEU un magazine qui m’a attirée par ses qualités tant esthétiques que tactiles. J’aime également ses polices de caractères originales et sa mise en page aérée. Le dossier d’été est une réussite pour ses propositions hors sentiers battus et sa présentation originale, à la carte !

Un coup de cœur pour cette belle rubrique des « Faiseurs d’Univers », et quelle belle idée que ces « Pensées infiniment BLEU », parenthèse fraîche parmi ces nombreux sujets riches.

Quant à mon conte de fées avec et chez les frères Lachize : j’ai eu l’impression d’être Cendrillon et de me changer en princesse.

Habituée aux bijoux «fantaisie», choisir s’avérait délicat.

J’ai eu droit à un conseil discret mais pertinent de la part des deux frères joailliers. A l’écoute de mes goûts et de ma personnalité, ils ont su me présenter des pièces qui me conviennent et avec lesquelles je me sens à l’aise et… belle. Pas si évident en si peu de temps : un grand coup de chapeau ! Encore merci à vous et à votre magazine pour ces instants magiques.

Je souhaite très sincèrement longue vie à BLEU Magazine et je remercie toute l’équipe très sympatique. » Danièle DARTIGUELONGUE

BIEN-ÊTRE ET ÊT R E B IEN

Qi Gong

Bien-être et santé n’ont pas de secret pour Nicole Lemoine. Passionnée du Qi Gong depuis 20 ans, elle partage son expérience dans toute la région.

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quipée de mon tapis de sol, je me rends dans la salle où une musique douce donne déjà l’ambiance zen dans laquelle va se dérouler la séance.

TEXTE OLGA O. PHOTOS PEP IMAGIRA

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Ce qui m’attend ?

Une série d’exercices portant sur des mouvements déliés et synchronisés avec la respiration, alternant avec des postures statiques, puissantes en sensation.

Je recharge mon énergie vitale en allant capter l’énergie du Ciel (yang) et je favorise l’ancrage et la stabilité en puisant l’énergie de la Terre (le yin), tout cela dans le respect de l’équilibre de l’un et l’autre. Le rôle des mains est des plus importants : ouvertes, fermées, tournées vers la droite, vers la gauche...

Il faut suivre !

Bien sûr, on n’oublie pas les exercices respiratoires et de concentration, suivis de moments très agréables et vivifiants d’automassage et d’étirements des méridiens. Quand arrive le temps de la relaxation guidée, je m’allonge, respire profondément et ressens alors l’incroyable bienfait interne apporté par l’intimité retrouvée entre le Ciel, la Terre et moi.

Car en nous circule une seule et même énergie qu’il convient juste de faire circuler et de réguler avec harmonie.

Oh ! cela ne vient pas sans un petit effort ! Comme son nom l’indique (Qi signifie force vitale et Gong signifie travail,

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Le bien-être, ils le font

& Tai Ji

Sifu Alain Lemoine développe la partie combat du Tai Ji en mouvements : le Sao Fat (système rapide, efficace et explosif). Chaque centimètre carré de notre corps est ainsi contrôlé.

méthode), il faut un peu de rigueur et d’écoute pour ressentir l’énergie nous envahir, car cet art énergétique chinois ne fait pas partie de notre culture et nous sommes bien ignorants de ses principes de base.

A la recherche des maîtres…

Première étape, si je vous ai convaincu : trouver un maître, une association, un club..., qui vous accompagnera avec compétence.

C’est le cas, par exemple, de l’association L’art du bien-être animée par Nicole et Alain Lemoine qui proposent des formations à deux disciplines chinoises : Nicole développe le Qi Gong, tandis qu’Alain pratique le Tai Ji Quan.

Formés aux écoles traditionnelles par quelques grands maîtres orientaux*, ils sont arrivés dans les Pyrénées-Orientales en 2002 et leurs adeptes ne cessent de se multiplier. Ils ont ouvert, à ce jour, plusieurs centres autour de Perpignan et organisent des stages qui vous font “décoller”. Leur devise : « Fort dans ses jambes, centré dans son ventre, et léger dans sa tête ». Pour Nicole, le Qi Gong est un remède miracle dans la mesure où il est à la portée de tous, idéal pour débloquer les tensions du

dos, agir sur l’anxiété et la dépression, aider à mieux dormir et se maintenir en forme.

Et, croyez-moi, c’est un vrai spectacle que de voir la fluidité de chacun de ses mouvements, et la précision de chacune de ses poses. La sérénité et la détermination se lisent sur son visage et son sourire. On peut lui faire confiance : ça marche !

Tai Ji, un art martial tout doux, tout doux.

Et puis, il y a ceux qui préfèreront l’art martial enseigné par Alain, ce bel homme chaleureux, dont émane une force incroyable mais canalisée. Le Tai Ji prépare au combat pour libérer le maximum de force au moment voulu tout en restant un sport doux.

A l’inverse du Qi Gong, les mouvements ne se font pas sur place, mais au cours d’un déplacement fluide et contrôlé. La lenteur imposée a pour but de prendre conscience de chaque centimètre carré de son corps. Et se déplacer en contrôlant sa vitesse, grâce à un jeu de balancement sur les jambes, fait jouer, ici aussi, avec le yin et le yang (le vide et le plein ). Lorsqu’on y arrive, on accède à une plus grande stabilité émotionnelle et notre coordination, ainsi que notre capacité à mémoriser, sont accrues. On en aura bien besoin

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BIEN-ÊTRE ET ÊTRE B IEN L’esprit se concentre dans le creux des mains pour activer l’énergie

Pas croisé (Chabu).

Partie du 6e mouvement (« Pousser la fenêtre pour regarder la Lune ») sur les 8 qui composent le « Qi Gong pour renforcer la santé ». Il accroît « l’énergie primordiale » Yuan Qi. Pas d’arc (You Gongbu) – renforce l’ancrage.

Pas croisé assis (Xie Bu), avec “les mains poussant la fenêtre” pour faciliter l’arrivée de l’énergie..

* Formation Alain : diplômé du tronc commun d’éducateur sportif, pratique le Tai ji quan style yang depuis 1992, à Clamart, formé par le troisième de la génération de la famille Pham originaire du Vietnam. A reçu l’enseignement d’armes par Maître

puisqu’il y a 103 mouvements à retenir et effectuer !

La fluidité des chorégraphies est le fruit d’un long chemin d’apprentissage qui demande persévérance et rigueur. Mais Alain, philosophe, nous dit : « La vie est mouvement, elle est faite pour apprendre », et il ajoute : « Si on stimule son corps, son esprit et que l’on nourrit l’énergie du cœur** par le plaisir et la joie, cela permet de préserver sa santé et d’atteindre le bien-être ».

Dès à présent, fort de ces informations, vous avez le choix des armes et votre bien-être est entre vos mains !

Yang Zheng Duo. Formation Nicole : diplômée du tronc commun d’éducateur sportif, d’abord formée au yoga à l’école de Maud Forget de Boulogne-Billancourt, en sophrologie à l’Institut européeen de sophrologie de Paris, puis en Qi Gong par Madame Ke Wen (responsable de l’école Les Temps du Corps de Paris, formée à l’Institut de médecine traditionnelle chinoise du Yunnan et disciple de Maître Zhang Guang De, de la Faculté d’éducation physique de Pékin ). **: en médecine chinoise, le cœur (élément feu) est l’empereur, donc celui qui gouverne et influe sur les autres éléments.

Séquence “saisir la queue de l’oiseau” : tirer, ramener vers soi avec les deux mains (Lu), presser (Ji) pour pénétrer, perforer avec le pli du poignet (Zhou).

Simple fouet : placé dans un pas d’arc, lâcher le bassin, une main qui écarte et l’autre qui pénètre.

Appui sur une jambe, conscience de son axe, de son centre et de sa verticalité.

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Salutation à la grande étoile de l’épée Yang Zheng Duo. Chaque séquence a un nom imagé : L’hirondelle survole l’eau, embrasser la lune, w entre autres.

Un archipel de mondes à part

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Informations…

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CULTURE

Les 1000 et une feuilles Sélection de la librairie Chapitre de Perpignan réalisée par Laurent Lebourg

Sur le Canal du Midi Jacques André Nouvelles Presses du Languedoc (22 €) C’est entendu, le Canal du Midi est l’un des fleurons de notre patrimoine régional. Son immensité a pourtant de quoi nous égarer. Il est vrai qu’une voie d’eau et ses abords ne se visitent pas comme un monument.

Le chef-d’œuvre de Riquet aime se faire discret, d’où la nécessité d’un bon guide. Inutile de vous dire que cet ouvrage, mêlant pratique et culturel, répond à cette attente. Le travail méticuleux de l’auteur, son goût du travail bien fait nous accompagnent au fil des pages. Des informations pratiques, historiques, des anecdotes, des archives, des photographies inédites, de très belles cartes et la découverte de coins de paradis font de ce livre un petit bijou à lire et à relire !

Corps et ombres, Caravage et le caravagisme européen 5 continents éditions (39 €) Le musée Fabre de Montpellier peut s’enorgueillir, cette année, de rassembler le temps d’une exposition 9 chefs-d’œuvre du tumultueux et génial peintre italien Le Caravage. Le catalogue d’exposition illustre et révèle l’étonnante influence du maestro du clair-obscur, grâce à la mise en parallèle de ses toiles avec celles de nombreux disciples européens souvent inattendus tels que Velasquez, Rembrandt et Georges de La Tour. Devant ce concile artistique sans précédent, des spécialistes internationaux tentent de percer les derniers secrets des peintures violentes et allégoriques d’un homme profondément croyant.

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Paradoxes en Languedoc-Roussillon, une région surfaite ?

Georges Rocques Editions Cairn (20,29 €) Un regard neuf et lucide de géographe sur la région Languedoc-Roussillon. Selon l’auteur, l’image positive de ce territoire ne serait qu’un mirage politique, un vœu pieux. La rutilante façade d’une région prétendue dynamique ne serait-elle qu’un cachemisère tentant de faire oublier d’inquiétants records de précarité sociale ? Georges Rocques passe en revue les problèmes du Languedoc-Roussillon en soulignant le caractère hydrocéphale de sa capitale, le vieillissement de sa population, ou encore la crise viticole. Cette terre de passage bénéficie pourtant d’un atout climatique, et le développement éclatant de son tourisme reste encore sa meilleure carte pour l’avenir.

Jardins du Languedoc-Roussillon Annie Lagueyrie, Laurence Toussaint Ouest-France (16,50 €) Le recours aux jardins est un besoin vital pour tous. Qui n’a jamais rêvé d’une terre d’Arcadie, pour se ressourcer, flâner, ou rêver de longues heures à l’ombre pendant que le temps régenté suspend enfin son vol. Non, il n’est point question d’utopie, car notre région préserve plus d’un petit coin de paradis vert. Ce guide dévoile et recense de remarquables jardins et les classe par saison afin d’en profiter lorsqu’ils sont au summum de leur beauté. Paysages méditerranéens ou exotiques, intimes ou spectaculaires, ces espaces enchantés ont en commun d’être choyés par de vrais passionnés.

Notre coup de cœur va au site de Paulilles, où la nature a repris ses droits sur une friche industrielle qui semblait s’éterniser.

Les deux visages de Janus Michèle et André Bonnery Actes Sud (23,20 €) En cette année 680 de notre ère, des pèlerins narbonnais reviennent de Rome, endeuillés. Un de leurs compagnons a été assassiné, prélude à une longue hécatombe. Faut-il y voir une forme d’iconoclasme poussée à son extrême ? Le charme de ce livre doit beaucoup aux nombreuses descriptions d’une Rome en pleine mutation. L’intrigue policière a le mérite de sortir régulièrement du cadre romain pour nous emmener en Espagne, en Septimanie ou en Afrique du Nord. Le récit est parsemé d’indices subtilement dissimulés sans pour autant trahir la fin.

L’action se situe enfin dans le Haut Moyen Age, une période sortant agréablement des sentiers battus de l’histoire.

Voyages pittoresques et romantiques du baron Taylor dans l’ancienne France, Languedoc tome 2 Aude, Pyrénées-Orientales Nouvelles Editions Loubatières (25 €) Le baron Taylor est resté dans la postérité pour avoir installé le fameux obélisque de la place de la Concorde. Il est aussi l’auteur, avec ces voyages pittoresques, d’un monumental inventaire du patrimoine culturel français. Les fameuses lithographies romantiques agrémentant son propos ont largement contribué au succès éditorial de son ambitieuse entreprise. Dans ce volume consacré à l’Aude et au Roussillon, défilent les ruines médiévales très évocatrices de l’abbaye d’Alet-les-Bains, de SaintMichel de Cuxa, de Carcassonne, sans oublier le petit patrimoine, comme l’inoubliable Ermitage de Penne.

Leur état de délabrement alarmant au lendemain de la Révolution montre à quel point notre patrimoine national revient de loin et doit souvent son salut à une poignée d’hommes providentiels.

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ART & EVENE M E N T S

Le Caravage éclaire le musée Fabre Saint-François en extase est en train de recevoir les stigmates.

Ce tableau est le seul du maître à avoir un paysage dessiné exposé à Montpellier.

Le « Garçon mordu par un lézard » réalisée lors de ses débuts à Rome, vers 1593-1594. Cette toile est le symbole de l’exposition.

L

e musée Fabre à Montpellier, est constitué d’« une collection formée par des amateurs issus du Languedoc qui ont, au fil du temps, construit un ensemble de tableaux extraordinaire », résume Michel Hilaire, directeur de l’établissement.

Texte Hadrien Volle PhotoS Musée fabre

De grands donateurs pour un grand musée L’impulsion a été donnée par le peintre François-Xavier Fabre qui a offert ses richesses à la ville, en 1828. Inspiré par ce geste, Antoine Valedeau léguera sa collection de peintures nordiques, qui est encore l’un des départements les plus importants du musée. Enfin, dans la dernière partie du XIXe siècle, Alfred Bruyas déposera des peintures de Delacroix et Courbet, entre autres. Nommé alors conservateur à vie, le donateur complétera ce panorama de la modernité en achetant des œuvres d’Ingres, David et Géricault.

Tout au long du XXe siècle, le musée s’est enrichi, notamment avec la collection Soulages, l’une des plus prestigieuses de l’artiste, qui a étudié à l’école des beaux-arts de Montpellier.

Le Caravage : un mauvais garçon et un génie En 2003, le musée a connu une profonde restauration qui a conduit à sa fermeture pendant quatre ans.

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Carlo Saraceni, Judith et Holopherne. Florence vers 1600. Thème également traité par Le Caravage.

Depuis sa réouverture, la politique d’exposition temporaire s’est considérablement développée. Après Courbet en 2009 et Redon en 2011, le grand événement atteint un point d’orgue en 2012 avec l’exposition Corps et Ombre, consacrée au Caravage et les peintres qu’il a inspirés, les Caravagesques du sud (Espagne, France et Italie).

Ceux du nord (Flandres) font l’objet d’une exposition à Toulouse.

Le Caravage est né en 1571 à Milan, en Italie du Nord. Après avoir étudié auprès de Peterzano, il s’installera à Rome en 1592. Doté d’un caractère sulfureux, il devra fuir la Ville Éternelle en 1607 après avoir accidentellement tué un homme lors d’une rixe. Il meurt en 1610 BLEU MAGAZINE

Georges de La Tour est le peintre du réalisme à la moitié du XVIIe siècle. Il est notamment célèbre pour ses toiles où la source de lumière est une simple bougie.

à Porto Ercole alors qu’il était de retour vers Rome pour obtenir le pardon du pape. Sa peinture a révolutionné l’Histoire de l’Art. Il utilisait des modèles vivants pour représenter des sujets religieux de manière profane. Autant décrié que réputé à son époque, il est aujourd’hui connu pour avoir brillamment porté le clair-obscur à son paroxysme.

« Depuis la réouverture du musée, la politique d’exposition temporaire s’est développée »

« Les œuvres présentées ne voyagent presque jamais » « Cette exposition est exceptionnelle, d’abord par son volume d’œuvres, commente le directeur du musée. Il y a 74 tableaux à Montpellier et 69 à Toulouse. Elle est constituée de prêts extraordinaires, qui ne voyagent presque jamais. Elle est immense également par la rareté des artistes, Le Caravage est l’un des plus convoités et regardés par le grand public aujourd’hui .»

Il n’y a pas eu d’exposition importante consacrée au maître depuis une trentaine d’années en France. A Montpellier, sont présentées des œuvres comme l’Ecce Homo, conservé à Gênes, mais aussi et surtout le Sacrifice d’Isaac habituellement exposé à la Galerie des Offices de Florence. Il y a également des toiles conservées en Amérique, comme L’extase de saint François du musée de Hardford (Connecticut).

Corps et ombres, c’est aussi l’occasion d’admirer les toiles de Vouet, Zurbarán ou encore de Georges de La Tour auquel est consacrée une salle en fin d’exposition. Un événement unique, jusqu’au 16 octobre à Toulouse et Montpellier.

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ART & EVENE M EN T S

Une rentrée culturelle intense en Languedoc-Roussillon

© Andrew_French

© Diego.Reggianti

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’Alès à Perpignan, en passant par Nîmes, Sète et Narbonne, le premier trimestre de la nouvelle saison culturelle s’annonce chargée et agréablement diversifiée. Que faut-il aller voir ? Bleu Magazine a fait quelques repérages pour vous.

Texte Sandrine Salvi

La danse dans tous ses états Chaussons nos ballerines et commençons par la danse. Petite virée au Japon, dans le monde des cerisiers en fleurs, mais surtout dans celui d’une histoire d’amour et de mort... « Ten Chi » est une pièce du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch créée au pays du SoleilLevant. Le théâtre de Nîmes, scène conventionnée pour la danse contemporaine, la programme pour des représentations uniques en France, du 6 au 9 décembre. Quelques entrechats plus loin, il convient aussi de noter le spectacle de Nathalie Pernette « La peur du loup », présentée au Cratère à Alès le 16 octobre, celui de Mathilde Monnier et Jean-François Duroure « Pudique acide/ Extasis » toujours dans ce même lieu, le 17 novembre. Enfin, le classique des classiques « Le Sacre du printemps », par le centre chorégraphique national de Grenoble, “orchestré” par Jean-Claude Gallotta, au Théâtre de Narbonne, le 16 octobre, et au théâtre de l’Archipel de Perpignan, les 17 et 18 octobre. « Cantica II ». Emiliano Pellisari poursuit son chemin après le succès d’« Inferno ».

Voyage dans le monde de la « Divine Comédie » de Dante.

© DR

La Folle Nuit, le Quatuor Modigliani, l’un des quatuors les plus demandés au niveau international, joue sur des instruments italiens d’exception datant des 17e et 18 e siècles.

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La Folle Nuit, Anne Queffelec. La pianiste, fille de romancier et sœur d’écrivain affectionne particulièrement Haydn, Schubert et Mozart.

BLEU MAGAZINE

« Ten Chi », Ciel et Terre… La danseuse Julie Shanahan dans les pas de Pina Bausch. La pièce a été inspirée par un séjour de la compagnie au Japon. 17 danseurs rendent hommage au pays du Soleil Levant.

L’Italie à Perpignan A Perpignan, cette nouvelle saison se décline autour de l’Italie…

Désormais, chaque année, un clin d’œil sera adressé à un pays de la Méditerranée… Celui de la botte inaugure le cycle avec « Cantica II », inspiré de la « Divine comédie » de Dante, une performance dansée d’Emiliano Pellisari le 30 octobre. S’ensuivra « Six personnages en quête d’auteur », les 8 et 9 novembre, d’après Luigi Pirandello interprété par le Théâtre de la Colline. Enfin, pour clore le premier trimestre italien, le concert de Gianmaria Testa, l’homme à la voix rauque et suave.

Cirque en marche # 7 A noter aussi sur vos agendas pour cette rentrée, la 7e édition du festival Cirque en marche programmée par le Cratère et la Verrerie d’Alès/Pôle national cirque Languedoc Roussillon, du 7 au 11 novembre. Au programme « Catastrophe et bouleversement » par la Cie Pré-O-Coupé, « Undermän » de Cirkus Cirkör, les dernières

© Ulli Weiss

créations des compagnies Hors piste et Lonely Planet et « Mazùt » par le Baro d’evel cirk cie. « Mazùt », ou la recherche par deux êtres de leur animal intérieur, à l’écoute des vibrations du corps.

Ce spectacle est également prévu au Chai Skalli de Sète les 20 et 21 novembre, au théâtre de l’Archipel à Perpignan les 29 et 30 novembre.

Terminons notre voyage culturel par quelques repérages musicaux...

La Folle Nuit de Nîmes, le 15 décembre, à l’exemple des Folles Journées de Nantes. Cinq concerts à la suite : Fauré, Chausson, Debussy, Ravel et Satie – Anne Queffélec au piano, et le Quatuor Modigliani (cordes)... Enfin, au Théâtre de Narbonne, quelques notes de jazz, et la superbe voix de mezzo de Youn Sun Nah (24 novembre). A présent, bon spectacle !

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AR AR T T & & EVENEM EVENEM EN EN TS TS

2010

© Mazen Saggar

« Personne ne viendra, aujourd’hui, lui contester d’avoir eu ce côté précurseur et cette volonté d’y croire. » Aujourd’hui Visa, c’est près de 3 000 professionnels accrédités, plus de 9 millions d’euros de retour de valorisation dans la presse internationale, et surtout des retombées économiques pour la ville qui avoisinent les 3,2 millions d’euros. Des chiffres qui en laissent rêveur plus d’un ...

Toute la réalité

E

Jean-François Leroy © Jacques Grison

n 2013, le Festival International de Photojournalisme fêtera son quart de siècle. Personne, à sa création,

n’aurait parié sur un tel succès !

Texte et Photo Sandrine Salvi

1989 est la date clé deVisa pour l’Image. Jean-François Leroy (le directeur artistique), qui avait été rédacteur en chef de « Photo-Reporter », puis grand-reporter pour la revue « Touring », arrive de Paris accompagné par Michel Decron, le rédacteur en chef du magazine « Photo », tous deux ardemment soutenus par Roger Thérond, le directeur général de « Paris Match ». Ils venaient d’être sélectionnés suite à un appel d’offre par le maire de Perpignan, Paul Alduy, qui souhaitait mettre en place un événement qui fasse parler de sa ville. « Cela a été toute une aventure de création et d’innovation », se souvient Jean-Paul Griolet, le directeur de l’association Visa pour l’Image (qui gère le budget du festival).

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du monde Le succès dès les premières années Dès les première années,Visa rencontre le succès auprès du grand public et des professionnels. Les trois plus grandes agences photo du monde – Sipa, Sygma et Gamma – sont présentes à Perpignan.

Les grands noms du photojournalisme aussi : Dimitri Balterman, Joe Rosenthal... également un certain Yann Arthus-Bertrand qui présentait déjà, en 1990, des photos aériennes du Kenya… Les soirées people attiraient le public et se déroulaient au palais des Rois de Majorque. Peu à peu, elles se sont professionnalisées et, faute de place, ont déménagé successivement au Campo Santo, puis place Gambetta et désormais place de la République.

Visa reste un espace de liberté Et si, dans les débuts, les agences débarquaient avec leur lot de photographes, parfois à dix ou douze comme Black Star, aujourd’hui

© Guillaume Roujas

à Perpignan la donne a bien changé. La crise du photojournalisme est passéepar là début 2000. Les agences ont fermé. Les photojournalistes sont devenus indépendants, baroudeurs, avec toutes les difficultés que cela comporte. Mais Visa reste pour eux « un espace de liberté » comme aime à le dire Jean-François Leroy. Lui qui a pris le contrepied d’une presse devenue de plus en plus frileuse à montrer la réalité du monde. Lui qui ne cesse aussi de s’insurger contre les logiciels de retouche d’images mais qui reconnaît que parfois, utiliser son portable pour prendre des photos peut être assimilé à du photojournalisme, en Syrie entre autres, pour des raison évidentes de sécurité.

James Thierrée (petit-fils de Charlie Chaplin) dans « Raoul ».

Comédie de Clermont-Ferrand, 2010 © Jean-Louis Fernandez

Jean-Paul Griolet, le directeur de l’association Visa pour l’Image.

L’an prochain, Visa fêtera ses 25 ans. Il se murmure déjà que le collectif de photographes américains Facing Change pourrait avoir l’honneur des cimaises du Festival.

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ART & EVENE M E N T S

« La Maison « (« The House »), 2002, installation de 3 projections, son Dolby numérique 5.1, durée : 14’. Courtesy Marian Goodman Gallery, New York & Paris Photo Marja-Leena Hukkanen. © 2002 Crystal Eye Ltd, Helsinki

L

a nouvelle exposition d’hiver du Carré d’Art de Nîmes s’annonce mouvementée. En effet, du 12 octobre au 6 janvier 2013, le musée invite la Finlandaise Eija-Liisa Ahtila, figure mondiale de l’art vidéo depuis une vingtaine d’années. L’exposition présentée à Nîmes est de dimension européenne puisqu’elle est coproduite par le Moderna Museet de Stockholm et le musée Kiasma d’Helsinki.

Texte Hadrien Volle

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La dernière fois qu’une exposition avait été consacrée à Eija-Liisa Ahtila en France, c’était en 2008 au Jeu de Paume, le prestigieux centre d’art contemporain de la place de la Concorde, à Paris, spécialisé dans l’art vidéo et la photographie.

Née en 1959 à Hämeenlinna, l’originalité de l’artiste réside dans le fait qu’elle travaille à la construction de ses réalisations en utilisant les mêmes techniques et vocabulaire que les cinéastes pour leurs films.

Alternant courts et longs métrages, elle ne se fixe aucune limite dans la durée, son seul critère étant le « drame humain », terme avec lequel elle définit son œuvre, à l’instar de la tragédie antique.

Ses œuvres font référence à la mythologie nordique, celle qui l’a bercée durant son enfance. A la nature aussi, telle que dépeinte dans les contes de fées. Elle ajoute une dimension psychologique aux personnages en les représentant en prise avec leurs émotions, dans BLEU MAGAZINE

Eija-Liisa Ahtila au cœur des images et des tourments « Ahtila interroge la capacité de la fiction à représenter la réalité »

« Où est où ? » (« Where is Where ? ») 2008, installation de 6 projections avec 8 diffusions de son, durée : 53’43’’. Courtesy Marian Goodman Gallery, New York & Paris Photo Marja-Leena Hukkanen. © 2008 Crystal Eye Ltd, Helsinki

« L’Annonciation », 2010, installation de 3 projections, son Dolby numérique 5.1. Durée: 32’10’’. Courtesy Marian Goodman Gallery, New York & Paris Photo Antti Ruusuvuori. © 2011 Crystal Eye Ltd, Helsinki

un environnement souvent instable et des situations difficiles. Elle interroge la capacité de la fiction à représenter la réalité, la frontière étant souvent mince dans son œuvre qui parfois s’apparente au documentaire.

Au Carré d’Art, les créations présentées sont récentes. Par exemple, l’une a pour sujet l’Annonciation, dont le film a été tourné lors d’un séminaire de catéchisme. La Nouvelle prend alors une dimension théâtrale étonnante.

L’exposition sera composée de six vidéos (multiécran pour la plupart), mais aussi de dessins préparatoires qui ont servi à imaginer leur composition. La scénographie, quant à elle, a été pensée pour les films, et a fait l’objet d’un travail important car les murs du musée sont disposés à recevoir un accrochage fixe et non pas de la projection.

Les projets du conservateur du Carré Jean-Marc Prévost, le nouveau conservateur du Carré d’Art depuis février 2012, succède à Françoise Cohen qui était en poste depuis 2001. Les premières expositions dirigées par Prévost seront visibles à partir de septembre 2013. « Les artistes qui m’intéressent sont ceux qui interrogent les problématiques politiques et sociales, les créateurs qui sont en relation avec le monde, qui recherchent le contrepoint à nos habitudes », explique le nouveau directeur.

Pour ses choix de programmation future, Jean-Marc Prévost précise : « j’ai conscience que nous sommes dans un musée, et non dans un centre d’art. On est en train de construire une histoire, de relier certains propos artistiques ». Pour multiplier les propositions au public, le directeur fera appel « à des idées extérieures, des commissaires indépendants », il pense aussi créer « un project-room pour des projets spécifiques ». Enfin, il « aimerait proposer, par des expositions monographiques, la relecture d’une époque contemporaine ». De la même façon qu’Ahtila ?

Quoi qu’il en soit, le Carré d’Art semble bien parti pour attiser les curiosités, encore.

Sites et coordonnées 97/98

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RENSEIGNEMENTS : 01 44 61 21 50 www.monuments-nationaux.fr

- RCS Créteil 477 924 666 – Photo : Vilma Pimenoff / Millennium images, UK

MARS – OCTOBRE 2012

AR T & EVENEM EN T S

Théo Van Rysselberghe,

l’instant sublimé

«N

e recelant du reste aucun fond ténébreux, aucun repli secret, il vivait dans la clarté.»

positif et lumineux Musée de Lodève, jusqu’au 21 octobre «Ne recelant du reste aucun fond ténébreux, aucun repli secret, il vivait dans la clarté.» Cette description de Théo Van Rysselberghe par son épouse, Maria, est aussi à l’image de son œuvre. Principal représentant du néo-impressionnisme en Belgique, Théo Van Rysselberghe (1862-1926) est un peintre belge majeur du XXe siècle. L’exposition que lui consacre le Musée de Lodève, permet de découvrir des portraits intimes et des paysages lumineux.

Le parcours est rythmé par les grandes étapes stylistiques mises en œuvre par le peintre : du réalisme à l’impressionnisme en 1886, de l’adoption de la touche divisionniste en 1888 jusqu’à son apogée à la fin des années 1890, puis le choix d’un style plus personnel à partir

de 1903 et enfin un retour vers le classicisme à partir des années de guerre qui marque également sa rupture avec Paul Signac dont il était très proche jusqu’alors.

Musée de Lodève, jusqu’au 21 octobre Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 18h.

Visites commentées du mardi au samedi à 11h et 15h.

Sites et Coordonnées • 1001 feuilles

Librairie Chapitre de Perpignan 10/12, rue du Dr Pous 66000 Perpignan Tel : 04 68 51 74 58

• Bien être & être bien

Feng Shui – Santé et énergie des lieux Geneviève ALVAREZ Tel : 04 67 65 55 67 et 09 51 10 39 80 lefengshui.free.fr L’art du bien être 4 rue Victor Hugo 66440 Torreilles Tél. : 04 68 63 20 36 06 66 12 20 07 – 06 66 48 16 96 www.lartdubienetre.fr

• Bon Lit Bon Vin

• Arts & Evènements

Théâtre de Nîmes 1 place de la Calade BP 1463 30017 Nîmes cedex 1 Tel. 04 66 36 65 10 billetterie@theatredenimes.com Le Théâtre de l’Archipel Avenue Général Leclerc BP 90 327 - 66003 Perpignan cedex Tel : 04 68 62 62 00 Email : info@theatredelarchipel.org Carré d’Art – Musée d’Art contemporain 16 Place de la Maison Carrée 30000 Nîmes 04.66.76.35.70 carreartmusee.nimes.fr

Château Canet 11800 Rustiques Tel: +33 (0)4 68 79 28 25 Fax: + 33 (0)4 68 79 19 09 e-mail: info@chateaucanet.com www.chateaucanet.com

Musée Fabre 13 rue Montpelliéret 34000 Montpellier Tél. 00 33 (0) 4 67 14 83 00 www.museefabre.fr

Domaine la Noria Françoise et Jacques Chinieu 132 chemin des Horts 30200 Chusclan Tél. : 04 66 90 13 01 www.domainelanoria.com www.laudunchusclanvignerons.com

Musée de Lodève 04 67 88 86 10 - www.museedelodeve.fr

• Faiseurs d’Univers

Martine Argellies, facteur de clavecin 11 bis, rue des Soldats 34000 Montpellier Tél : 04 67 06 05 69 www.clavecins-argellies.com

Anne Reymond 66740 Montesquieu-des-Albères www.annereymond.co.uk Tél. : 06 64 47 01 63 Atmosfer 5 chemin de Pierrascas 30140 ANDUZE Tél. : 09 54 84 82 84 ou 06 78 45 09 13 www.atmosfer.fr

• Magie de l’eau

La grange aux bulles-Le Rocher Blanc La Garde 48200 Albaret Sainte Marie Tél. : 04 66 31 90 09 www.lerocherblanc.com Le Couvent d’Hérépian 2 rue du Couvent 34600 Hérépian Tél : 04 67 23 36 30. www.garrigar-resorts.com

• Trésors dans notre assiette Château de la Caze Route des Gorges du Tarn La Malène 48210 Sainte-Enimie Tél. : 04 66 48 51 01 www.chateaudelacaze.com

Etablissement Vincent Croizard 17 rue des Chassaintes 30900 Nîmes Tél. : 04 66 67 04 99 www.restaurantcroizard.com

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• Attractions terrestres

Domaine les Magasins Tél. : 04 68 79 49 18 www.domainelesmagasins.fr La Bergerie Aragon Tél. : 04 68 26 10 65 www.labergeriearagon.com Location de bateaux et de vélos au port de Bram Castelnautique Tél. : 04 68 76 73 34 www.castelnautique.com Le Comptoir Nature Tél : 04 68 46 01 61 www.comptoirnature.free.fr Auberge du Cellier 1 rue de Sainte Eugénie 66720 Montner Tél. : 04 68 29 09 78 www.aubergeducellier.com

• Les canapés en folie : points de vente et revendeurs officiels BOCONCEPT Route de Carnon Espace Humbert 34470 Pérols Tél. : 04 67 64 11 58 FRITZ HANSEN RBC, 1 place de la Salamandre 30000 Nîmes Tél. : 04 66 67 62 22 RBC Structure 13 av. Foch 34000 Montpellier Tél. : 04 67 60 75 06 RBC Design Center 609 av. Raymond Dugrand 34000 Montpellier Tél. : 04 67 60 75 06 RBC 1 place de la Salamandre 30000 Nîmes Tél. : 04 66 67 62 22 ROCHE BOBOIS 2 av. Ampère 66330 Cabestany Tél. : 04 68 34 37 80 Route de Carnon 34970 Lattes Tél. : 04 67 22 28 88 I TRIBU, SMARIN & LAGO IN OUI 124 av. Victor Dalbiez 66000 Perpignan Tél. : 04 68 34 00 00 BLEU NATURE www.homeprivilege.com ou www.bleunature.com LIGNE ROSET & CINNA Mas Balande 66000 Perpignan Tél. : 04 68 29 17 26 Route de Carnon Le Solis 34970 Lattes Tél. : 04 67 22 36 68 26 rue de la République 34500 Béziers Tél. : 04 67 28 24 84 Cadre de Vie 2543 route de Montpellier 30900 Nîmes Tél. : 04 66 22 35 66 KARTELL Architruc & Baltaz’Art 28 rue de la Citadelle 34500 Béziers Tél. : 04 67 28 54 33 Mas Balande 66000 Perpignan Tél. : 04 68 29 17 26 Isotta 5 rue de la République 66000 Perpignan Tél. : 04 68 35 11 20 RBC Design Center 609 av. Raymond Dugrand Tél. : 04 67 60 75 06

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Retrouvez l’agenda sur www.bleumagazine.eu HABITAT Le Polygone 34000 Montpellier Tél. : 04 67 20 96 26 MAISONS DU MONDE 1085 av. d’Espagne 66000 Perpignan Tél. : 04 68 22 99 50 Route de Carnon 34970 Lattes Tél. : 04 67 99 90 98 POLIFORM RBC Structure 13 av. Foch 34000 Montpellier Tél. : 04 67 60 75 06 RBC Design Center 609 av. Raymnd Dugrand 34000 Montpellier Tél. : 04 67 02 40 24 RBC 1 place de la Salamandre 30000 Nîmes Tél. : 04 66 67 62 22

• Dossier DOMOTIQUE Promotelec : http://www.promotelec.com Somfy : www.somfy.fr et par téléphone au 3260 (ligne spéciale domotique) Legrand : www.legrand.fr Laurent Marque, ingénieur conseil en efficacité énergétique du bâtiment 29 rue Jean Perrin 30100 Alès Tél. : 04 66 52 68 28 / 06 81 61 85 00 Son et Image : www.sonetimage.fr Fabien Cugnet P.d.g. de Son et image

• Dossier cheminées ARKIANE www.arkiane.fr et www.atelier-concept.fr Montpellier 2 rue Henri Guinier 04 67 92 50 50 Limoux Bergé New Technologies rue Blériot 04 68 31 67 82 BRISACH www.brisach.com Narbonne : Les Hauts de Narbonne CC le Payrou 04 68 42 37 83 Carcassonne : ZI La Bourette bd Denos Papin 04 68 71 25 84 Perpignan RN9 lotissement Le Grand Chêne 04 68 54 57 58 Béziers route de Sauvian 04 67 32 13 64 Balaruc CC Balaruc Loisirs 04 7 43 04 83 Montpellier Espace Frejorges Ouest Mas de Figuières route de Frejorges 04 67 20 12 20 Nîmes 78 rue John Macadam 04 66 75 25 05 Mende 26 rue du Chapitre 04 66 49 03 25 Florac ZA St Julien du Gourg 04 66 45 00 64 FOCUS www.focus-creation.com Siège social : Focus Création Atelier Dominique Imbert 3 impasse Claque Patin Le Fort à Viols le Fort (34) 04 67 55 01 93 Montpellier 2 rue Henri Guinier 04 67 92 50 50 Limoux Bergé New Technologies rue Blériot 04 68 31 67 82

FONDIS www.fondis.com Narbonne 11100 SARL Cheminées d’OC Z.I. La Coupe 27 Av G. EIFFEL 04 68 41 04 02 Vestric et Candiac 30600 Cheminées du Languedoc ZA de l’Avenir-Rte nationale 113 04 66 80 36 01 HASE www.hase.fr Cabestany Espace Cheminées 2 bis rue Guy Lussac 04 68 50 26 79 Narbonne Espace Cheminées 6 avenue du Champs de Mars 04 68 44 00 47 Nîmes Le Sarment 78 rue John Mac Adam 04 66 74 25 05 Lattes Cheminées Barthelemy Diaz route de Palavas 04 67 92 29 87 INVICTA www.invicta.fr Bram Tecni Pierre ZA Est 04 68 76 15 64 La Calmette avenue du G de Gaulle 04 66 74 35 63 Saint Julien des Rosiers 92 av des Rosiers 04 66 78 78 01 MCZ www.mcz.it Aumont Aubrac AL Distribution ZA du Pecher 04 68 44 27 07 Saillagouse Cheminées Ballestrec ZI Lou Pla 04 68 04 01 18 METALFIRE www.metalire.eu/fr Lattes Cheminées Barthelemy Diaz chemin de Saint Hubert 04 67 92 00 91 Perpignan Touy Cheminées 1 rue des Azalées 04 68 56 58 62 STUV www.stuv.com Perpignan Touy Cheminées 1 rue des Azalées 04 68 56 58 62 Limoux Bergé New Technologies rue Blériot 04 68 31 67 82 Narbonne Bergé New Technologie 17 quai Victor Hugo 04 68 43 63 48 Aumont Aubrac AL Distribution ZA du Pêcher 04 68 44 27 07 Lattes Cheminées Barthelemy Diaz chemin de Saint Hubert 04 67 92 00 91 La Source Vias (34) rue de la Source 04 67 31 28 80 Nîmes Ambiance et Chaleur Route de Montpellier 04 66 26 80 02 WANDERS www.wanders.fr Perpignan Rue Los Fournils à Pollestres 04 68 81 00 71 Carcassonne 5 rue Pierre Latécoère 04 30 34 57 24 Montpellier 142 rue Henri Fabre à Maugio 04 34 50 66 01 Ales Rocade Est 04 66 34 41 23 Nimes Energies Poêle Cuisson Mas des Abeilles route St Gilles 04 66 23 32 01 Saint Nazaire Quartier Roquebrune 04 66 79 09 46

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N°4 SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE 2012

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