[Le Frigo] numéro 15

LE

Numéro 15

Les nouvelles fraîches du campus de Montbéliard DUT Services et Réseaux de Communication

Votre stage en question

JPO, c’est pour bientôt Le CROUS, qui est-il vraiment ?

Décembre - Janvier 2010 ��� ������� �� ���

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Retrouvez votre magazine sur srcmontbeliard.com/mag

ÉDITO

Le Frigo n°15 décembre-janvier 2010 Bimestriel

Directeur de publication :

Philippe Pracht

Comité de rédaction :

Jean-Claude Domenget

Super rédacteurs en chef : Benjamin Lupo Stéphane Paris

Super conseiller technique : Simon Vieille

Rédacteurs :

Julie Bodet, Emmanuel Chambrey, Basile Delhautal, Aurélie Eymann, Elsa Fachinetti, Timothé Grandjean, Steven Harstrich, Chloé Lalouette, Lei Leng, Toufik Mebrak, Paul Nhouyvanisvong, Sébastien Pelletier, Aurélie Philippe, Luc Pillot, David Prati, Simon Vieille

Super maquettiste en chef :

Audrey de Melo

Un dernier blues avant d’partir... ...un dernier blues pour s’faire plaisir. Ces paroles de la chanson de Bill Deraime me viennent à l’esprit alors que j’écris ces lignes, les lignes de mon dernier édito du [Frigo].

Et oui, comme chaque année, une nouvelle équipe issue de la jeune et vigoureuse génération des premières années SRC prend la relève. Réalisé conjointement avec eux, ce numéro vous permettra de découvrir les nouvelles plumes qui vous suivront durant toute une année.

Merci. Vraiment merci.

Merci à toute l’équipe de s’être donnée à fond, d’avoir pris des heures pendant son temps libre, d’avoir passé des nuits blanches et des week-ends studieux. Merci aux enseignants de nous avoir aidés et guidés. Merci à la CAPM de nous avoir toujours encouragés, de nous avoir laissé la liberté dans nos sujets et d’avoir imprimé gracieusement le magazine à 900 exemplaires tous les deux mois.

Et bien sûr, merci à vous, chers lecteurs et lectrices, qui avez suivi, lu, feuilleté, détesté, apprécié... le [Frigo], vous, sans qui ce magazine n’aurait pas lieu d’être.

C’était frais, c’était cool, c’était le [Frigo].

Benjamin Lupo

Super maquettistes :

Jean Cadart, Valentin Flausse

Super photographe : Adeline Berdin

Super correcteur : Basile Delhautal

Impression :

Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard (CAPM) 8 av Alliés 25200 Montbéliard

De chaque fin surgit un commencement.

Et c’est notre tour a présent.

Nous tâcherons d’être brillant, Comme nos pairs dès demain absents.

Bonne route aux rédacteurs qui continueront a exploré cette voie.

Merci à Audrey et Benjamin pour le «passage du relais».

De chaque fin surgit un commencement.

Alors commençons, maintenant !

Stéphane Paris Bonne lecture à tous !

Un projet étudiant ? Une information sur la vie du pôle ? Une soirée au concept original ? N’hésitez pas à nous soumettre vos idées de sujets !

Pour partager une information, vos réactions ou vos attentes, contactez-nous sur : lefrigo.montbeliard@gmail.com.

03

SOMMAIRE E CULTURELLE QUE

10

09

Graphisme, développemment... mais aussi communication

Aujourd’hui en Chine

dans un monde 16deEntrez passionnés ; originalité garanti

ACTUALITES 03

Edito

Un dernier blues avant de partir

06

Actualités

LA VIE DU PÔLE 08 Les JPO : Journées d’échange et d’information 09 Aujourd’hui en Chine 10 Graphisme, développement... mais aussi communication

Etudiante et journaliste

11 Le CROUS, un ami qui vous veut du bien 12 Journée découverte à Vitra et Bayeler 13 La nocturne étudiante de Montbéliard Retour sur cette belle initiative de la CAPM

04

DOSSIER 14 Vote stage en question

Pour trouver un bon stage commencez par vous posez les bonnes questions

16 Quand les jeux vidéo gagnent leur indépendance

Entrez dans un monde de passionnés ; originalité garanti

SOMMAIRE

34

Bansky : quand graffiti rime avec poésie

20

Jeux vidéo

28

Actualité technologique

CHRONIQUE CULTURELLE

MULTIMEDIA

19

Idées détente

19

Cinéma

Web et piratage : les risques

20

Jeux vidéo

30

Sélection de sites

31

Illustration étudiante

21 FIFA vs. PES : le duel continue 22

Musique

23

Sur un air de Gainsbarre

24

Littérature

25

Faits d’actualité

26

Billets d’humeur

27

Œil du photographe

AUTOUR DU PÔLE

28 Actualité technologique

Les sites pour trouver un stage

32 Noël à Montbéliard

Un marché de noël aux lumières éclatantes

34 Bansky : quand graffiti rime avec poésie 35

Création

Les véhicules du futur

La nouvelle année

05

E CULTURELLE QUE

Un lip dub pour les vrai(ment)s jeunes Chaque année, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, les villes amies des enfants organisent avec l’UNICEF et les enfants, une grande manifestation.

C’est dans le cadre du 20ème anniversaire de la Convention des Droits de l’Enfant, qu’est né le projet de création et de réalisation du lip dub « Citadédroi », une collaboration entre la ville de Montbéliard, le Comité des Fêtes et l’IUT de Montbéliard. De plus, la ville a organisé une semaine autour des droits de l’enfant, proposant des ateliers, des expositions, des concerts, des conférences, etc.

Le lip dub consiste à organiser et à filmer un long plan-séquence où les acteurs jouent et chantent en playback sur une chanson de leur choix. L’idée était de faire un grand lip dub exclusivement avec des enfants de 6 mois à 18 ans. Un vrai défi de gestion et d’organisation.

Tous ces enfants et adolescents ont donc pris d’assaut l’hôtel de ville de Monbéliard, le 11 novembre dernier. Cela donne un résultat amusant et agréable, jetez y un coup d’œil. La vidéo diffusée pour la première fois le 16 novembre, au Jules Verne à Montbéliard, est aujourd’hui visible sur : www. lelipdubdesdroitsdelenfant.fr

Photographies : Samuel Coulon (www.flickr.com/photos/sam-c) 06

ACTUALITÉS

13

C’est le nombre d’équipes participant au Festival du Film d’Un Jour, le FF1J, l’année passée. Combien seront-elles cette année ? Cela dépend de vous ! En effet, ce festival du film étudiant, organisé par l’Association des Étudiants de l’UTBM, réunit des étudiants du second cycle venant d’universités, de grandes écoles, et d’écoles de cinéma de toute la France pour relever un défi unique : scénariser, tourner et monter un court-métrage en cinquante heures.

Alors si vous avez l’âme d’un futur réalisateur, et l’équipe qui va avec, suivez de près la sortie du prochain numéro du [Frigo] qui vous dévoilera les méandres et mystères sur ce festival (et sur les informations utiles) qui se déroulera du 13 au 16 mai 2010.

19

C’est le 19 décembre dernier que s’est tenue la Journée Des Anciens, la JDA, du département Services et Réseaux de Communication.

La JDA, c’est une rencontre entre anciens et actuels étudiants du département SRC, pour discuter, partager ses expériences et trouver des contacts dans le milieu professionnel. L’année passée, déjà, dans le numéro 12 du [Frigo], nous vous parlions des cent badges « src [4] ever » qui s’étaient vendus comme des petits pains. Et bien, l’idée a fait son chemin et c’est, cette fois, plusieurs centaines de badges, réparties en plusieurs séries différentes aux motifs réalisés par des étudiants de la promotion actuelle mais aussi d’anciennes promotions, qui étaient disponibles pour fédérer tout le beau monde présent lors de la journée.

1000 C’est la somme qui sera attribuée au lauréat de chacune des deux catégories du Concours «Prix du patrimoine local» 2009/2010 organisé par le Service animation du Patrimoine de la CAPM. Ce concours a pour vocation d’encourager la réalisation de travaux de recherches universitaires sur le thème, comme son nom l’indique, du patrimoine local. Il récompensera les travaux de deux catégories : ceux présentés spontanément, avec sujet libre et les travaux ayant répondu au sujet «Le Pays de Montbéliard : lieu de passages ?».

Les travaux peuvent être présentés sous forme de mémoires, de maquettes, d’exposition ou de produits multimédia. La date limite de dépôt des dossiers étant pour octobre 2010, il vous reste largement le temps d’y réfléchir et d’y participer. Si vous avez des questions, vous pouvez les adresser à animationdupatrimoine@ agglo-montbeliard.fr ou appeler le 03 81 31 87 80.

07

LA VIE DU PÔLE

Les JPO : journées d’échanges et d’informations L’orientation est véritablement un des moments importants de la vie étudiante. Pour aider les étudiants à faire les bons choix, ce qui n’est pas toujours évident, la plupart des établissements mettent en place les Journées Portes Ouvertes (JPO), qui demeurent une occasion en or pour faire le plein d’informations concernant les études supérieures.

Lors des Journées Portes Ouvertes, les différents départements des IUT et de l’UFR STGI de Belfort-Montbéliard ont l’occasion de se tourner vers l’extérieur en présentant leurs établissements et leurs filières aux visiteurs. Ces journées sont particulièrement prédestinées aux lycéens et aux étudiants en quête d’une nouvelle formation.

Elles permettent notamment de véritablement connaître les différentes possibilités d’orientation qui s’offrent aux étudiants, au sein du campus. Il n’est pas forcément indispensable de partir loin pour trouver la formation qui vous convient !

ça fait du bien d’avoir le choix

Samedi 23 janvier 2010 de 9h à 17h

Journée Portes Ouvertes Sites Belfort : rue Engel Gros et faubourg des Ancêtres

De plus, les lycéens ayant déjà quelques idées en tête concernant leur orientation, auront l’occasion de conforter leurs impressions ou, au contraire, de fuir à toute vitesse vers d’autres filières ! Pour les autres, les JPO permettent de découvrir les locaux, les matières enseignées, les enseignants, ou encore l’ambiance propre à chaque formation.

JOURNEE PORTES OUVERTES

IUT de B elfort-Montbéliard Samedi 23 janvier 2010 de 9h à 17h Sites Belfort : rue Engel Gros et faubourg des Ancêtres Sites Montbéliard : Portes du Jura, place Tharradin N a v e t t e s

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Audrey de Melo 08

Ismaël Haffner Les Journées Portes Ouvertes mobilisent donc un grand nombre de personnes au sein de chaque département : élèves, enseignants, chefs de départements etc., et impliquent donc une bonne organisation.

Elles ont une double utilité : d’une part, les étudiants et enseignants des différentes filières ont la possibilité de partager leur expérience et leurs impressions, et d’autre part, les visiteurs recueillent ainsi un véritable avis concret, qui vaut souvent mieux que certaines informations générales, parfois trompeuses. Grâce à cet échange, les questions en suspens peuvent également être résolues.

Si vous êtes étudiant et vous faites partie d’un des différents départements de l’IUT et de l’UFR STGI, n’hésitez pas à intervenir pendant les JPO, ainsi, vous aurez peut-être l’occasion de présenter et promouvoir un certain nombre de projets ou d’activités. Et bien sûr, votre participation aux JPO permettra de faire connaître votre formation !

Site Montbéliard : Portes du Jura, place Tharradin tél. 03 84 58 77 00 www.iut-bm.univ-fcomte.fr

IUT de Belfort-Montbéliard

Antoine Seurot

Navettes de bus gratuites entre Belfort et Montbéliard

Les Journées Portes Ouvertes, à l’IUT et l’UFR STGI BelfortMontbéliard, le samedi 23 janvier 2010 de 9h à 17h.

Basile Delhautal

Emmanuel Chambrey

LA VIE DU PÔLE

Aujourd’hui en Chine Autre pays, autres mœurs ? Je vous propose de découvrir comment est actuellement la vie des étudiants chinois. Pensez-vous y voir beaucoup de différences avec celle d’ici, en France ?

Aujourd’hui en Chine, la vie d’un étudiant a bien changé. Les étudiants chinois sont plus égaux, branchés et ouverts. Ils sont comme les étudiants français !

Le week-end et le soir, on aime bien surfer sur Internet, regarder la télé ou des films. On peut aussi sortir et aller manger, aller au cinéma, faire du shopping, et se rendre au KTV, une place où l’on peut chanter et boire un peu. Les jeunes Chinois adorent le KTV, c’est très en vogue.

Comme pour les jeunes Français, je crois qu’il y a pour les étudiants chinois des choses pratiquement indispensables : le téléphone, l’ordinateur portable, le lecteur MP3 et Internet.

Concernant les études, l’enseignement est un peu différent par rapport à la France. Car premièrement, l’entrée à l’université est plus difficile, à cause du plus grand nombre de candidats. Ensuite, les stages de fin d’année ne sont pas obligatoires. Par contre, une fois admis à l’université, le diplôme est obtenu plus facilement qu’en France. En Chine, la licence dure quatre ans. En général, les étudiants chinois veulent continuer à apprendre avec un master, car dans le cas contraire, il est difficile de trouver un bon travail.

Autre différence, la résidence universitaire chinoise n’est pas comme la résidence française : il n’y a pas de chambres individuelles, sauf si vous n’habitez pas dans votre école ! En Chine, il était auparavant obligatoire d’habiter dans l’école. Mais

maintenant, on peut louer un appartement. En général, deux à quatre personnes logent dans la même chambre. Et ce n’est pas comme en France, on ne peut pas faire la cuisine dans les locaux.

Cependant, la cantine est plus grande, plus variée et on ne doit pas attendre longtemps !

Avant, les étudiants ne faisaient aucun stage, je vous rappelle encore une fois qu’il n’est toujours pas obligatoire, mais depuis quelques années, celui-ci est de plus en plus important : l’expérience professionnelle commençe à devenir très valorisée. Beaucoup d’étudiants font donc un stage quand ils étudient à l’université. Et en général, ces stages constituent une aide financière pour les étudiants et leurs familles.

Nombreux sont ceux qui travaillent également l’été pour pouvoir s’offrir les choses qu’ils affectionnent. Certains étudiants chinois préfèrent apprendre une deuxième langue pendant les vacances, comme l’anglais, le français, le coréen, etc.

De manière générale, la Chine d’aujourd’hui offre une vie universitaire très riche et très complète aux étudiants des collèges, qui est le nom des universités en Chine. Les étudiants peuvent en général faire ce qu’ils veulent, mais sont confrontés à de nombreuses difficultés, notamment pour rechercher un emploi à la sortie de l’université.

Lei Leng

09

LA VIE DU PÔLE

Graphisme, développement...mais aussi communication !!!

Quand on parle du DUT SRC, on cite souvent les métiers du webdesign et de la programmation.

Mais l’aspect communication n’est pas à négliger, loin de là. Dans un secteur en pleine expansion, les métiers se développent chaque jour. Pour nous parler de cela, Elsa Fachinetti, en deuxième année de SRC, évoque son attrait pour la communication web...

Quel est ton parcours pré-SRC ?

J’ai un parcours assez atypique. Après avoir obtenu un Bac L option Anglais Renforcé, j’ai passé trois ans à Besançon, où j’ai décroché une licence en psychologie. J’ai ensuite été apprentie préparatrice en pharmacie l’année suivante, mais cela ne me plaisait pas du tout et j’ai mis un terme à ma formation au bout de quelques mois. Puis, je suis arrivée en SRC, l’année dernière. Comme quoi, il faut parfois du temps pour trouver sa voie !

Parmi les spécialités SRC, tu as choisi « la comm’ ». Pourquoi ? Qu’est-ce qui te plaît dans ce milieu ?

Quelles sont les formations envisageables par la suite, ainsi que les métiers ?

Malheureusement, je ne pense pas que je les connaisse toutes. En revanche, je sais que les métiers en relation avec la communication web se développent à grande vitesse en ce moment, donc les formations aussi. Tout dépend si l’on souhaite évoluer dans la rédaction web, le web marketing, la gestion de projet... Ce qui est sûr, c’est qu’il y a de nombreuses licences professionnelles accessibles après le DUT.

La communication est un domaine très vaste, alors je vais préciser que j’ai choisi la rédaction, web principalement. J’ai toujours aimé écrire, mais ce n’est qu’une fois arrivée en SRC, grâce au [Frigo], que j’ai eu le déclic et que j’ai réalisé que je pouvais en faire mon métier. Ce qui me plaît dans le domaine de la communication ? Le terrain. Être au cœur de l’action, au sein des évènements, là où les choses se passent. Ce qui est étonnant, c’est que je suis une personne assez timide à la base, je n’y étais donc pas prédestinée ! Mais c’est une excellente thérapie.

Quels conseils donnerais-tu aux SRC1, ou à tous ceux qui veulent se lancer dans la communication ?

Que fais-tu concrètement pour t’améliorer, t’investir (articles, couverture d’événements) ?

Interview par David Prati

Comme un développeur le ferait en créant des sites web ou un graphiste en réalisant des illustrations, je me constitue un book d’articles. Je suis consciente que je ne suis pas la seule sur les rangs et il est important que je me rende visible le plus possible et que j’acquière le maximum d’expérience, en participant à tous les évènements possibles, en tant que bénévole, le plus souvent.

Actuellement, je suis rédactrice pour le [Frigo], mais je suis également correspondante pour l’Est Républicain, ce qui est une énorme opportunité pour moi. À côté de cela, j’ai récemment participé au blog de la fête de la BD et je serai également présente dans l’équipe de rédaction du Festival 10

EntreVues. J’ai aussi été rédactrice pour un site de jeux vidéo.

Il ne faut pas hésiter à prendre les devants et à se proposer comme bénévole lors d’évènements qui nous intéressent, pour ne passer à côté d’aucune occasion d’acquérir de l’expérience.

C’est bon pour soi et bon pour le CV ! Être présent sur Internet, sur les réseaux sociaux, me paraît également indispensable.

LA VIE DU PÔLE

Le CROUS, un ami qui vous veut du bien Nous le connaissons tous : nous avons des amis qui logent dans une de ses résidences et d’autres qui comptent sur lui pour avoir de quoi payer leurs courses; nous allons souvent dans un des ses restaurants pour manger à bas prix et nous croisons des étudiants étrangers qui sont venus en France grâce à son soutien.

Ce pourrait être un vieux mécène philanthrope vivant dans un manoir, mais en fait, vous le connaissez bien, c’est le CROUS.

Qui est-il vraiment ?

Tout d’abord, rappelons son nom de famille complet, le Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires, né officiellement le 16 avril 1955 de l’union des pouvoirs publics et des assemblées étudiantes après une gestation de quasiment vingt ans.

Issu d’une famille plus que nombreuse, il a des frères et sœurs dans tout le pays, dans toutes les académies.

Une aide précieuse Multiples sont ses implications dans la vie étudiante. Dispensant des milliers de bourses attribuées sur critères sociaux, il donne accès au savoir aux moins favorisés. Grâce aux résidences qu’il gère, douze dans notre région, il accueille les étudiants et facilite leur accès au logement.

Ces deux actions clé de sa mission, à savoir dispenser une aide sociale aux étudiants et étudiantes, ne sont pourtant pas les seules, bien qu’elles soient les plus connues.

En effet, le CROUS : - gère aussi les restaurants universitaires qui permettent de fournir un repas complet pour une somme modique, - dispose d’un service culturel qui met en place des animations, aide les étudiants dans leurs projets et encourage les clubs et ateliers, - offre l’aide d’assistants sociaux qui peuvent vous accompagner dans vos démarches et vous conseiller en cas de difficultés, - possède un service de médecine préventive, très utile pour demander des conseils sur des questions parfois assez personnelles, comme la contraception ou encore les addictions à l’alcool et la drogue, - accueille les étudiants étrangers pour leur permettre d’apprendre dans de bonnes conditions, - et bien d’autres opérations que je vous invite à découvrir sur le site du CROUS de Besançon : www.crous-besancon.fr Au final, nous sommes beaucoup à profiter de ses bienfaits, mais bien peu à vraiment en avoir conscience. Alors, Monsieur le CROUS, nous vous devons bien un petit mot : merci.

Benjamin Lupo

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LA VIE DU PÔLE

Journée découverte à Vitra et Bayeler Le 24 septembre dernier, les étudiants de SRC2 et de Licence Pro WebDesign ont pris leur jeudi pour faire une petite virée culturelle à Weil Am Rhein puis à Bâle. Retour sur cette journée.

Accompagnés de Pascale Gil et Sébastien Augier, les étudiants ont pris la route dès le matin pour aller visiter deux grands musées : le musée allemand Vitra, d’une part, et la fondation suisse Bayeler, d’autre part.

Le musée Vitra, trop souvent réduit au nom de « musée de la chaise », a intrigué et amusé ses visiteurs. Ce grand musée de design proposait, certes, une foule de chaises de toutes les formes, de toutes les couleurs et de tous les prix – jusqu’à 7000 euros l’unité –, mais aussi un grand nombre d’objets étonnants. Les étudiants sont restés rêveurs devant ce canapé vert en peluche tressée, à l’air particulièrement douillet, mais ont été moins convaincus devant ce vase créé à base d’un ... gant en caoutchouc. L’art est subjectif, dironsnous.

Sur le site se trouvait également une caserne de pompiers à l’architecture particulière. Suite à un violent incendie en 1981, les dirigeants de Vitra décidèrent de construire une caserne propre à l’entreprise. Celle-ci sera finalement érigée en 1993, sur les plans de l’architecte déconstructiviste Zaha Hadid. Le principe ? Des tons et des matériaux froids, additionnés à des murs penchés. Voilà qui explique pourquoi le bâtiment n’a été utilisé que deux ans, avant d’être totalement déserté par les pompiers : les lieux se sont avérés particulièrement inhospitaliers.

La visite s’est poursuivie à quelques kilomètres de là, à la fondation Bayeler de Bâle. De Monet à Cézanne, en passant par Picasso, les étudiants ont pu découvrir, de leurs propres yeux, les toiles des plus célèbres peintres. Mais l’intérêt de ce musée résidait très clairement dans 12

l’exposition consacrée au peintre et sculpteur Alberto Giacometti, disparu il y a maintenant quarante-trois ans. Les visiteurs ont pu prendre leur temps pour observer les peintures colorées et également d’autres plus sombres, puis scruter moult sculptures filiformes en cuivre.

Dehors se trouvaient également quelques sculptures, créations d’autres artistes, que chacun a pu regarder à son aise en se promenant dans le parc verdoyant qui entourait la fondation.

Une journée pleine de découvertes.

Elsa Fachinetti

LA VIE DU PÔLE

La nocturne étudiante de Montbéliard À l’origine, l’Université Ouverte a pour but d’entreprendre des actions concrètes visant à restaurer l’accès au savoir à tout un chacun. Un peu comme Robin des bois, version culturelle.

Depuis le temps ça a bien évolué et l’idée s’est notamment transmise sur les pôles universitaires de Franche-Comté.

Organisée par la CAPM, la première nocturne étudiante a été un succès, avec la présence de nombreux étudiants venus faire la fête et s’instruire, le jeudi 22 Octobre 2009. L’ambiance était au rendez-vous et nombreux sont ceux ou celles qui ont dansé toute la nuit.

Par ailleurs, de nombreuses activités ont précédé cette soirée.

Tout d’abord, un tournoi de jeux vidéos sur Wii était organisé à l’Espace public Numerica.

Les joueurs pouvaient s’affronter sur Mario Kart et sur Guitar Hero, les heureux gagnants se voyant repartir avec des bons d’achat, ainsi que des T-shirts.

La CAPM proposait aussi une visite nocturne des musées de Montbéliard. Le Pavillon des Sciences, situé à l’intérieur du parc du Près-laRose avait pour thème ce soir-là, le goût. La visite, menée par un guide très sympathique, nous a permis de réfléchir sur les différents goûts que nous connaissons. De nombreux petits ateliers donnaient également l’occasion aux visiteurs, de goûter des aliments aux saveurs originales : ni sucré, ni salé, ni amer, etc. Le fameux château de Montbéliard était lui aussi à l’honneur, ses visiteurs ont notamment pu admirer sa galerie d’œuvres d’art.

La soirée festive ne commençait qu’à vingttrois heures, dans le but de laisser le temps aux étudiants de visiter les musées. La Roselière commença à se remplir à partir de minuit, et la piste de danse s’enflamma en peu de temps !

Un événement à refaire donc, et si l’occasion se représente, je vous recommande vivement d’y participer !

Paul Nhouyvanisvong

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DOSSIER

URELLE

Votre stage en question Le stage obligatoire fait partie du cursus scolaire suivi par l’étudiant. L’objectif de ce type de stage est de permettre à l’étudiant de mettre en pratique les connaissances théoriques qu’il a pu acquérir au cours de ses études, et c’est en cela qu’il fait partie intégrante de la formation.

Découvrez dans ce dossier les bonnes questions à vous poser pour que votre stage ne soit pas qu’une «étape obligée» pour obtenir votre diplôme.

Quel est l’objectif de votre stage ?

Il est important de définir vos attentes et de les confronter à la réalité. En clair, demandez-vous ce que va vous apporter votre stage : mise en pratique de vos connaissances acquises, initiation au travail en entreprise, en équipe, etc.

Et vous, que pouvez-vous et que voulez-vous mettre en avant lors de votre stage ? Faites donc un point sur vos compétences, vos atouts, vos points faibles. Vous ne gagnerez rien à briguer un stage pour lequel vous n’avez pas les compétences requises. Avoir de l’ambition, c’est bien, mais viser moins grand et être à la hauteur, c’est mieux. Un point sur vous-même s’avère indispensable. Des défauts ? Impatient, trop perfectionniste... Des qualités ? Tenace, organisé, volontaire... Votre personnalité alliée à vos compétences peuvent faire pencher la balance lors de l’entretien.

Quel secteur vous intéresse ?

Pourquoi ? Quel service ? Quel genre d’entreprise ? Seriez-vous plus à l’aise dans une petite, moyenne ou grande structure ? Soyez vigilant, ne vous précipitez pas sur le premier stage venu. Quel est l’intérêt de faire un stage dans un domaine sans aucun rapport avec vos perspectives professionnelles ? Surtout que vous allez devoir expliquer un tel choix lorsque vous chercherez un premier emploi.

Toutes ces questions devraient vous permettre de déterminer avec précision vos motivations et vos buts. Notez toutes ces réflexions sur papier, elles vous serviront lors de la rédaction de vos CV et lettres de motivation. Cette étape est primordiale. De cette préparation dépendent vos chances d’aboutir à un stage intéressant.

Une fois votre projet défini, il ne vous reste plus qu’à rédiger un bon CV et une lettre de motivation ciblée pour chaque demande.

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DOSSIER

Où chercher votre stage ?

Des aides à la recherche de stage sont toujours possibles dans les établissements scolaires et universitaires. Le partenariat école-entreprise, même à l’université, est clairement établi.

Rendez-vous au service s’occupant des stages de votre école, au CIO (Centre d’Information et d’Orientation) ou au BAIP (Bureau d’Aide à l’Insertion Profesionnelle, contact : 03 81 66 50 56) afin de consulter la liste des stages disponibles dans le secteur qui vous intéresse. Vous pourrez en plus obtenir de précieux conseils méthodologiques pour rédiger vos CV et lettres de candidature.

Tentez également votre chance auprès des associations des anciens élèves ou au bureau des étudiants, lesquels seront en mesure de vous indiquer de bons « tuyaux ».

N’hésitez pas à jeter un œil sur le net, avec notre sélection de sites web en page 30 de ce magazine.

Enfin, pensez également à vos professeurs et intervenants. Ils ont été étudiants avant vous et sont plutôt bien placés pour vous renseigner sur les stages relatifs à votre filière.

Chaque année, ils sont nombreux à être tuteur de stage. Ainsi, et même si on ne vous a pas encore attribué le vôtre, n’hésitez pas à aller vous adresser à l’un d’entre eux.

Sources : www.studyrama.com et www.jeunedip.com

Benjamin Lupo

Indirectement, vous pouvez aussi profiter de l’intervention de professionnels dans vos enseignements, et les solliciter pour des missions dans les entreprises où ils sont salariés.

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DOSSIER

URELLE

Quand les jeux vidéo gagnent leur indépendance Leur conception dure des années, emploie des milliers de personnes et rapporte des millions en chiffre d’affaires. Les publicités à la télévision nous montrent à quel point ils sont «tendance» et faciles à utiliser. D’ailleurs, votre petite sœur, vos voisins et même votre grand-mère s’y sont mis.

Il faut le reconnaitre, les jeux vidéo ont totalement muté ces dernières années en une véritable industrie marketing et grand public. Totalement ? Non. Car une poignée de passionnés résiste, ce sont les créateurs de jeux indépendants, les «indie developers».

Guerre d’indépendance À l’heure où les plus grands studios investissent des sommes colossales, avec des moyens humains considérables, pour produire des jeux d’une qualité parfois douteuse et d’une créativité souvent bridée; les créateurs de jeux indépendants prennent le pari, un peu fou, de produire des jeux vidéo d’un niveau professionnel avec des équipes de conception réduites à une dizaine de personnes voire moins.

Misant sur l’inventivité et la créativité, les «indie developers» gagnent en liberté ce qu’ils perdent en soutien financier.

Refusant la pression imposée par les éditeurs mastodontes du marché, ils proposent aux joueurs des expériences atypiques et originales à des prix deux à trois fois moins chers que les jeux «classiques».

Par des gamers, pour des gamers Jouant avec les styles existants ou recherchant de nouvelles approches ludiques, les jeux indépendants veulent surprendre, toucher, émouvoir. Que ce soit grâce à une atmosphère envoûtante et mystérieuse, comme dans Aquaria, grâce à un univers étrange et décalé comme dans Zeno Clash ou encore grâce à un système de jeu simple et

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diablement efficace comme dans World of Goo, chaque jeu indépendant se démarque par une volonté affirmée, non seulement d’être un bon jeu, mais qui plus est, d’être un jeu qui ajoute sa pierre à la construction d’une culture et d’une identité vidéo ludique plus développée qu’un simple étalage de suites à succès sans réel renouvellement.

Conçus par de véritables passionnés connaissant les mécanismes et types de jeu du marché, mais souhaitant proposer des expériences alternatives, les jeux indépendants offrent souvent la possibilité de découvrir des façons de jouer vraiment novatrices. Prenons l’exemple de Crayon Physics, dans lequel vous dessinez vous-même des objets que vous pourrez déplacer, empiler, combiner avec une approche de la physique, réaliste dans les différents niveaux.

On peut également citer Retro/Grade, où vous commencez par la fin, pour revenir jusqu’au début du jeu avec une jouabilité caractéristique des jeux de rythme sur un ton de shooter spatial.

DOSSIER

Machinarium, et ses graphismes dessinés au crayon de couleur

Joueurs de tous pays, unissez-vous S’ils ne possèdent pas le soutien de grands éditeurs, les «indie developers» peuvent toutefois compter sur une communauté forte et engagée, visible sur les forums, blogs, et sites spécialisés, comme www.indiegames.com. De plus, les fans n’hésitent pas à apporter leur contribution, notamment en proposant des traductions dans différentes langues, en rapportant les bugs existants ou simplement en encourageant les créateurs dans leur démarche.

Il existe même un festival spécial dédié au jeu indépendant, l’Indenpendent Games Festival, dont la onzième édition se tenait, cette année à San Francisco, récompensant les meilleurs jeux par des prix allant de 2500 à 30 000 dollars.

Si le cinéma ne se limite pas aux blockbusters hollywoodiens et la littérature aux best-sellers américains, les jeux vidéo ont aujourd’hui, eux aussi, une communauté active et alternative, militant pour que ce loisir en plein essor ne devienne pas une simple «machine à fric» de plus dans la société de consommation actuelle. Alors, gamers et gameuses, aiguisez votre curiosité et rejoignez, vous aussi, la communauté des indépendants.

Benjamin Lupo

Zeno Clash, et ses personnages pour le moins étrange

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CHRONIQUE CULTURELLE

Idées détente Jeux Vidéo [PC] Everquest Underfoot (15 Décembre 2009) La seizième extension d’Everquest. Elle rajoute une zone souterraine, quelques nouveaux objets et quelques quêtes. À vos claviers !

[PC / PS3 / 360] The Saboteur (10 Décembre 2009 Un jeu à la Splinter Cell. Plongé dans l’ambiance de la Seconde Guerre Mondiale, vous devrez espionner, tuer et piéger dans l’obscurité.

Soyez prudents.

[PSP]

Tekken

6

(4

Décembre

2009)

A la fin du dernier opus, Jin Kazama a pris la tête de l’entreprise Mishima Zaibatsu et se sert des forces spéciales pour sa propagande personnelle.

Votre mission : ramener Jin vivant. Get ready …

Fight !

Cinéma Sherlock Holmes (3 février 2010) Les aventures du célèbre détective privé britannique et de son fidèle acolyte dans le Londres du XIXème siècle avec dans les rôles principaux Robert Downey Junior et Jude Law. Planète 51 (3 février 2010) Esprit de science-fiction rétro et humour assuré pour ce long-métrage d’animation, où un astronaute parti à l’aventure découvre une planète étonnante peuplé d’aliens vivants, comme dans un comics de science-fiction des années 50.

Wolfman (10 février 2010) La sombre histoire d’un homme hanté par son passé, qui, retournant dans son village natal, se retrouve confronté à une bête sanguinaire écumant la région.

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LTURELLE

CHRONIQUE CULTURELLE

2010, un bon cru pour le cinéma ?

Les fêtes terminées, les repas digérés, nous vous proposons, pour ce premier [Frigo], un aperçu des films les plus attendus de l’année 2010 ! Des comédies aux blockbusters en passant par l’animation, l’année s’annonce fructueuse ! Tour de piste …

On commence sans gamberger avec deux superproductions très attendues : Harry Potter et les Reliques de la Mort : partie 1 sortira en salle en novembre, et marque l’avantdernier film de la saga, puisque le livre a été adapté en deux films distincts.

Iron Man 2 sera en salle en avril, avec Scarlett Johansson, qui viendra épauler Robert Downey Jr., pour la confirmation d’un excellent film de super-héros.

Côté comédie, ne ratez pas Serious Man, le nouveau cru des frères Coen, prévu pour le 20 janvier 2010. À noter également, pour les amateurs de tente et de piège à guêpe, le retour de Patrick Chirac dans Camping 2, le 21 avril 2010 !

Poursuivons avec d’autres films attendus, mais dans des domaines bien différents : En mars, vous aurez l’occasion de voir Alice au pays des merveilles, le nouveau Tim Burton, dans lequel nous retrouverons bien sûr Johnny Depp.

Le réalisateur n’a pas laissé filtrer grand chose sur sa version du conte, si ce n’est qu’il a souhaité consacrer une grande part à l’imaginaire dans ce film, tout en dévoilant chaque personnage sous un trait de caractère propre.

Si vous souhaitez attendre un peu moins longtemps, vous pourrez aller voir le nouveau Clint Eastwood : Invictus, qui sort début janvier.

Pour ce film, le réalisateur s’est attaqué à un monument de l’Histoire : Nelson Mandela, au

moment de son élection, marquant la fin de l’Apartheid. En prime, le réalisateur s’est entouré d’un casting de choix: Morgan Freeman et Matt Damon.

Autre point fort de l’année, Inception, le film très attendu de Christopher Nolan, avec Leonardo DiCaprio et Marion Cotillard. Pour celui-ci, il faudra patienter jusqu’en juillet, mais le teaser coup de poing qui dévoile quelques scènes du film vaut le détour (retrouvez un lien sur le blog du [Frigo]) et annonce un film palpitant !

Terminons en douceur avec de l’animation : si je vous dis « grand » et « vert », vous me dites ?

Shrek ! Le quarième volet des aventures de notre ami l’ogre arrive à grands pas en juillet prochain.

Au programme, encore de nombreuses péripéties !

Enfin, vous n’avez tout de même pas oublié Woody ? Ce cher cow-boy et ses amis reviennent pour un événement qui va bouleverserToy Story 3 : le départ d’Andy pour l’université... Décidément, le mois de juillet sera fort en émotions !

Pour plus d’infos sur les sorties de l’année, rendez-vous sur le blog du [Frigo] !

Aurélie Eymann & David Prati 19

CHRONIQUE CULTURELLE LTURELLE

Jeux video

Aion : Tower of Ete rn

ity (PC)

Aion débarque. Ce jeu au nom étrange est le nouveau MMORPG publié et développé par NCSoft, société bien connue pour avoir déjà mis sur le marché Guild Wars et la série des Lineage. Sorti depuis le 25 septembre 2009, Aion vous propose la découverte, et accessoirement la conquête, du monde magique d’Atreia.

Ce monde est découpé en trois parties, dont deux, Elysea et Asmodea, sont les zones respectives des Elyséens et des Asmodiens, les deux factions jouables en guerre. La dernière zone est les Abysses, la zone PvP (Joueur contre Joueur) où l’on trouve les Balaurs, une faction contrôlée par l’intelligence artificielle. Muni de vos ailes, car oui, vous avez des ailes, vous pourrez voler où bon vous semble, du moins pendant un certain temps. Il n’est, hélas, possible de voler que dans les grandes villes, sauf les capitales, et dans les Abysses.

Le scénario du jeu est original, Aion propose non seulement de créer un personnage, mais également de l’incarner. NCSoft a voulu que le joueur soit au cœur des évènements. Autrefois, les Elyséens et les Asmodiens ne formaient qu’une seule et même faction, unis contre les Balaurs.

Mais un jour, la Tour de l’Éternité est détruite.

Pire encore, l’Éther s’échappe dans le cosmos et chaque faction jouable rejette la responsabilité sur l’autre. Vous devez ainsi prouver que vous êtes innocent.

Les graphismes du jeu sont plaisants, la palette de couleurs accentue la séduction visuelle, même si certaines textures sont parfois assez disgracieuses. Les joueurs ont accès à de nombreux outils pour personnaliser leurs avatars.

Tout est modifiable (ou presque) grâce au puissant moteur graphique.

Niveau jouabilité, la prise en main est très facile, que ce soit pour les combats terrestres 20

ou aériens. L’interface est très épurée, les quêtes possèdent des liens hypertexte vers une base de données interne, permettant de trouver facilement beaucoup d’informations. Néanmoins, devoir attendre le niveau 25 pour pouvoir profiter des joies du PvP est un bémol considérable.

Le son est également un point fort. Les musiques d’ambiance et les musiques accompagnant les combats, plus rythmées, sont bien pensées pour motiver le joueur et le plonger dans le jeu. Mais il est dommage que le bruit de l’environnement soit parfois masqué.

Les possibilités offertes par Aion donnent une longue durée de vie au jeu. Entre le passage aux différents niveaux, les rifts, les prises de forteresses, les métiers et le perfectionnement de son avatar, il vous faudra beaucoup de temps avant que l’ennui ne vienne se pendre à vos claviers.

Bref, une petite perle !

Sébastien Pelletier

LTURELLE

CHRONIQUE CULTURELLE

FIFA vs. PES : le duel continue Les amateurs de football les attendaient, les revoilà ! Comme tous les ans, l’affrontement entre FIFA et Pro Evolution Soccer (PES) est certainement l’un des plus attendus des amoureux du ballon rond et des jeux vidéo. Après avoir pu essayer les deux jeux, voici ce qu’il en ressort.

FIFA 2010

PES 2010

PES et FIFA sont des jeux vidéo qui ont marqué des générations de joueurs. La première série des FIFA a su imposer son style, mais sa domination fut totalement renversée avec l’arrivée de PES. Ce dernier proposait, en effet, un jeu réaliste qui répondait aux attentes des joueurs de FIFA, lassés de gagner des matchs avec des écarts de 18 buts, à cause d’un système de jeu finalement trop simpliste.

de fabrique de l’éditeur, Electronic Arts, même si on regrette dans cette version l’absence de plans rapprochés. Malgré cette qualité, l’ensemble donne malheureusement un rendu un peu trop plastique, défaut déjà présent dans les versions précédentes. Ensuite, même si FIFA a toujours su installer une véritable ambiance dans les stades, la différence est dorénavant moins flagrante avec un PES 2010 qui a grandement progressé.

Bien que PES ait dominé le marché du jeu de foot sur les anciennes générations de consoles (PS1 & PS2 notamment), le passage aux consoles «next gen» (PS3 et XBOX 360) ne lui a pas vraiment profité. Profitant de cette faiblesse, FIFA s’est donc engouffré dans la brèche pour rattraper son retard face à son principal concurrent. Alors qu’il n’avait pas réussi à convaincre jusque-là, FIFA a finalement pris un tournant décisif en 2008, lorsque PES peinait à trouver ses marques.

Du coté de la jouabilité, peu d’évolutions par rapport aux versions précédentes: dans le prolongement des opus créés à partir de 2008, FIFA 2010 a pris un tournant plus réaliste et sa licence reste encore un des plus gros atouts. Il ne manque, en effet, que la ligue des champions qui appartient toujours à PES 2010.

Concernant FIFA 2010, la mouture de cette année, les améliorations graphiques sont bien visibles par rapport à son rival, PES 2010, qui n’a d’ailleurs jamais vraiment misé sur cet aspect.

Les joueurs, dans FIFA 2010, sont toujours aussi bien réalisés. Cette spécificité reste la marque

En définitive, le duel reste ouvert, même si FIFA conserve, d’après la presse spécialisée, une petite longueur d’avance ; ce qui, en tant que rédacteur et joueur, n’est absolument pas mon avis. Je ne saurais donc que trop vous conseiller de tester les deux versions pour choisir votre camp. Vivement l’année prochaine pour un nouveau round de ce duel. En attendant, à vos manettes !

Emmanuel Chambrey 21

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Musique

Après avoir sorti l’album The Divine Conspiracy en septembre 2007, Epica − figurant désormais comme important groupe de metal symphonique néerlandais − sort sa nouvelle galette, Design Your Universe, dernier album studio du groupe.

Flash-back En juin 2003 débarque le premier album d’Epica, The Phantom Agony. Le groupe continue sur sa lancée et en sort un second, l’année suivante : Consign To Oblivion. Le succès se fait alors ressentir à l’aide des nombreuses tournées et en 2007 arrive ensuite The Divine Conspiracy.

L’âge de raison Nous voilà en 2009 et Design Your Universe, quatrième disque studio, sort enfin ! Nouvel album, et nouveau line-up, avec l’arrivée d’un guitariste aux accents très death metal.

On peut dire que les Néerlandais n’ont pas chômé, bien au contraire, et quelle maturité!

Indéniablement, le groupe a évolué, tant au niveau des compositions (très abouties) que de la qualité des prestations instrumentales et vocales.

Cet album est très inspiré et cela se ressent.

Cependant, tout a été organisé de manière à garder un style bien spécifique, le style Epica.

En effet, la formation ne renie pas son style et réussit, au contraire, à l’enrichir d’une manière constructive. Vocalement, la chanteuse n’échappe pas à son image de soprano, avec en prime de bonnes améliorations. Et pas une seule fois (non pas une !), on aura envie d’interrompre l’écoute.

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Les «growls» n’en sont pas moins délaissés et viennent apporter, notamment grâce au nouveau guitariste, un côté death non déplaisant. Les riffs et soli ressortent admirablement bien et offrent la preuve d’un travail réfléchi. Travail qui se ressent fortement sur l’ensemble de l’album ! Et la batterie, bien que la plupart du temps complexe, sublime parfaitement les arrangements.

Quant aux orchestrations et aux chœurs, ils ressortent correctement, permettant à la fois de fluidifier l’ensemble, déjà bien alambiqué, mais aussi de procurer la touche épique si chère et précieuse au groupe.

Bref, cet album ne présente pas de grands défauts apparents et arrive bien à synthétiser le meilleur de la musique classique, du metal progressif ainsi que du death metal.

Amis lecteurs, retenez au moins une chose : album de la maturité, album à écouter !

Timothé Grandjean

LTURELLE

CHRONIQUE CULTURELLE

Sur un air de Gainsbarre...

Actrice et chanteuse, Charlotte Gainsbourg est partout ! Son prochain album, IRM, sortira le 7 décembre prochain. Sachez toutefois que vous pouvez déjà télécharger son premier single gratuitement et légalement sur son site. Découvrons cette artiste à la filiation pour le moins spéciale.

Fille de l’énigmatique Serge Gainsbourg et de la talentueuse Jane Birkin, elle sera poussée par ses parents à débuter, très tôt, une carrière artistique. Elle débute dans la musique en 1984 par un duo très controversé avec son père, Lemon Incest. Le titre parle de lui-même, ainsi que le clip de la chanson, où Charlotte apparaît en petite tenue aux côtés de son père.

Alors, il est certain qu’être «fille ou fils de» peut aider à percer dans la vie, mais être la fille du grand Gainsbourg entraîne tout de même une réputation à tenir, ou alors ceci vous force à vous démarquer fortement par votre talent. Il me semble que la mission est accomplie pour cette artiste, installée définitivement dans le paysage artistique français.

En 1986, elle sort son premier album, Charlotte For Ever, dont les textes font le portrait d’une adolescente difficile. Après une longue absence sur la scène musicale, Charlotte Gainsbourg sort un album en 2006, intitulé 5-55, pour lequel elle collabore avec le groupe Air. Chantant aussi bien en français qu’en anglais, elle nous fait découvrir une voix posée et envoûtante, sur des rythmes pop.

Son site : www.charlottegainsbourg.com Vous êtes passionné de musique ? Vous aimez en écouter sur Internet ?

En bonus, découvrez onedayonesong.fr ! Chaque jour, une chanson et plein d’infos musicales vous y attendent !

Aurélie Eymann

Côté cinéma, elle obtient son premier rôle à l’âge de 13 ans dans un film d’Élie Chouraqui.

Mais elle décide véritablement de débuter sa carrière d’actrice après avoir tourné Merci la vie de Bertrand Blier, sorti en 1990. Bien qu’elle ait tourné de nombreux films auparavant, elle avoue l’avoir fait pour bien figurer et non par un réel plaisir pour ce métier.

C’est à partir de là qu’elle décolle, avec Ma femme est une actrice et Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants, d’Yvan Attal, son mari.

Mais vous n’avez pas pu passer à côté de sa prestation dans Prête-moi ta main, avec Alain Chabat. Je trouve que ce film d’Éric Lartigau met en scène la « vraie » Charlotte Gainsbourg : un garçon manqué qui dévoile un charme féminin à la fois sensible et assuré.

Artiste complète, elle se démarque des autres par son style très personnel. Elle est à la fois discrète, mais capable de se faire remarquer en participant à des projets un peu fous. Souvenezvous de Antichrist, le film de Lars Von Trier qui avait fait grand bruit à Cannes en mai dernier. Trait de famille me direz-vous, lorsque l’on se souvient que son père, provocateur par excellence, était capable de brûler un billet de 500 Francs sur un plateau télé !

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CHRONIQUE CULTURELLE

Les tigres de Tasmanie Sorti en 2003 chez Presse de la Cité, Les Tigres de Tasmanie, roman de Bernard Simonay, nous propose un récit envoûtant et exotique dans la Tasmanie du début du siècle dernier.

Une histoire riche Novembre 1918. Alors que la guerre en Europe se termine, Clémentine Smith débarque en Tasmanie. Médecin, elle a servi sur le front plusieurs années, malgré son jeune âge, et y a rencontré celui qui fut, un temps trop court, son mari. Enceinte, elle retourne le pleurer à Paris où elle apprend la mort de ses parents. (si quelqu’un peut vérifier si le sens est toujours le même car j’ai pas bien compris la phrase). Ne pouvant demeurer en ces lieux trop chargés de souvenirs, elle décide de gagner la Tasmanie d’où son défunt époux était originaire.

En arrivant à Hobart, après de longs mois de voyage avec sa petite Mary, elle apprend que nul n’y a jamais entendu parler de William Smith.

Désemparée, elle décide néanmoins de rester.

Trouvant à s’employer comme professeur de français parmi les notables de la ville, elle se lie d’amitié avec la petite communauté française, et tout particulièrement avec Emilie Richmond, qui lui présentera Peter White, un exploitant forestier passionné par l’île sur laquelle il a élu domicile vingt ans plus tôt. Séduite par cet homme mystérieux plein de passion, malgré leur différence d’âge, elle accepte de l’épouser et s’installe bientôt dans son domaine en plein cœur de la forêt luxuriante: le Domaine des diables.

Les seuls tracas sont alors causés par Andrew Prescott, un voisin obstiné, décidé à racheter l’exploitation afin d’y implanter des élevages. Làbas, Clémentine connaît plusieurs années d’une vie heureuse, entourée de son nouvel époux, de sa fille qui l’adore, et de son fils qui vient de naître (pareil que précédemment, doute sur le sens). Peter lui apprendra à connaître et aimer son nouveau pays sauvage et ceux qui l’habitent, ainsi qu’à diriger le domaine. Mais le malheur frappe à nouveau Clémentine lorsque Peter, de retour d’une chevauchée en forêt, est assassiné, frappé d’une balle dans le dos. La jeune femme dispose alors d’un seul indice: les dernières paroles de son époux mourant, qui affirme avoir déjà vu dans l’île, vingt ans auparavant, l’homme en noir qui l’a frappé. Commencent ensuite de dures épreuves pour la jeune veuve, qui se bat de toutes ses forces afin de conserver l’exploitation de son mari pour ses enfants. Elle dispose malgré tout du soutien de son voisin le plus proche, Brian Kelly, dont elle se rapproche au fil du temps, malgré la réputation d’assassin qui entoure l’Irlandais, suspecté de la mort de sa femme puis innocenté, de nombreuses années auparavant. Une haine farouche oppose la famille Kelly et la famille Prescott, et l’enquête concernant la mort de Peter piétine.

Un livre au parfum envoûtant Avec ce livre, Bernard Simonay transporte véritablement le lecteur dans la Tasmanie du début du vingtième siècle. Il mêle à la fois l’intrigue policière et la romance historique, avec un parfum envoûtant d’exotisme, qui place ce livre dans la lignée des autres ouvrages de l’auteur se déroulant en Océanie, comme La Dame d’Australie et Princesse Maorie.

De nombreux thèmes sont abordés au cours de l’ouvrage, principalement la liberté grandissante des femmes et le racisme envers les aborigènes, dont les derniers survivants sont des métis.

Chloé Lalouette

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LTURELLE

CHRONIQUE CULTURELLE

Les véhicules du futur

Quels seront les véhicules du futur ? À quoi pourront-ils ressembler ?

Voilà des questions qui méritent d’être posées.

Les experts disent que les véhicules les plus sûrs seront des véhicules sans conducteur. Vous me direz qu’une voiture sans conducteur, c’est une voiture qui ne sert à rien. Et bien, il est possible que vous vous trompiez, car les automobiles du futur seront pour la plupart automatisées, ce qui signifie que le passager aura la possibilité de choisir sa destination et se fera transporter sans avoir à donner un seul coup de volant. Un ordinateur central contrôlera totalement le véhicule. Ces véhicules seront également non polluants et non bruyants. Voilà qui devrait séduire la population, l’objectif étant d’assurer au maximum la sécurité du «conducteur» et celle des autres passagers, tout en protégeant l’environnement déjà très pollué.

En effet, la grande problématique actuelle est le respect de l’environnement. Aujourd’hui, encore trop de voitures consomment plus qu’il n’est souhaitable. Les véhicules du futur ne rouleront plus à l’essence car, vous le savez, le pétrole est une matière qui va se raréfier.

Quels seront donc les carburants du futur?

La plupart seront naturels comme les huiles végétales. Le nombre de voitures électriques devrait également augmenter. Cependant, il faudra adapter les moteurs et convaincre les utilisateurs de la nécessité et de l’utilité de ces changements.

Et concernant les performances, il ne devrait pas y avoir d’énormes différences.

Vous l’aurez donc compris, nous devons nous attendre à de grandes transformations dans les véhicules de demain, mais dans ce domaine, rien n’est encore sûr, et tout est à développer.

Steven Harstrich

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CHRONIQUE CULTURELLE

Billet d’humeur : La nouvelle année J’aime cet engouement qu’ont tous les gens pour organiser quelque chose à nouvel an. Mais personnellement, passer d’une année à l’autre n’a pas trop d’intérêt pour moi, à part changer de calendrier et faire la fête. Certains finiront l’année en beauté, d’autres devant 120 minutes de bonheur, mais le plus important est que l’on puisse souhaiter une bonne année à tout le monde pour plusieurs raisons : c’est gratuit et on a tout de même tout le mois de janvier pour la souhaiter !

Non sérieusement, beaucoup se donnent de nouvelles résolutions et savent pertinemment qu’ils ne les tiendront jamais; mais j’espère au moins une chose, que tout le monde passe un bon jour de l’an et une meilleure année que la précédente.

Toufik Mebrak Le nouvel an, une occasion pour faire le point.

Penser à tout ce que l’on a fait, à tout ce que l’on va faire. Même si la date reste symbolique, c’est le bon moment pour réfléchir à ce que l’on est aujourd’hui et à ce que l’on souhaite devenir.

Bien sûr, c’est surtout une occasion de se réunir avec les gens que l’on aime, notre famille ou nos amis; ou au contraire, d’aller à l’aventure dans des fêtes de nouvel an, pour se faire, justement, de nouveaux amis pour l’année à venir.

Sans oublier, que, comme pour notre anniversaire, le nouvel an nous fait sentir le poids du temps qui passe. 2010 ? Déjà...

Benjamin Lupo Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai le nouvel an triste. Pendant qu’aux quatre coins du globe, la majorité des gens célèbrent la nouvelle année, moi j’enterre l’ancienne.

Je me souviens avec mélancolie de tous les bons moments vécus sur lesquels on ne pourra jamais revenir, les erreurs qu’on ne pourra jamais changer, les choix irrémédiables. Bref, un grand sentiment de perte m’envahit. L’introspection finie, je n’ai même pas besoin de réfléchir à de bonnes résolutions. Car j’ai toujours la même, qui se résume assez bien par «faire encore mieux» ou par «plan B, tenter le plan A plus fort». Quand j’arrive à ce point, je me dis, blasée, que de toute façon, chaque journée est le début d’une nouvelle année.

Non, je ne suis pas la compagne idéale pour une fête de fin d’année car, effectivement, j’ai vraiment le nouvel an triste !

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Aurélie Philippe

LTURELLE

CHRONIQUE CULTURELLE

L’œil du photographe

Fabien Tagliareni

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MULTIMÉDIA QUE CULTURELLE

Web et piratage, les risques En informatique, du moment qu’une machine est allumée et qu’il y a un échange de données en provenance de supports externes, la machine devient vulnérable aux attaques. Pour ce quinzième numéro du [Frigo], nous verrons ce que l’on risque en surfant aveuglément sur la toile et nous proposerons des solutions à mettre en place pour rendre la connexion plus sûre.

Un vrai gruyère Le plus intéressant pour un pirate est de voler des informations sensibles pour l’internaute.

D’une simple image au numéro de carte bancaire, tout est bon à prendre. À partir de là, vous devez être conscient des risques lorsque vous naviguez sur la toile.

Surfer à l’aveuglette est source de problèmes.

Chaque page que vous parcourez peut être dangereuse. Il est nécessaire de surfer sur des sites sûrs, surtout quand il s’agit d’achats.

Connexion chiffrée Si des données importantes vous sont demandées (comme par exemple un numéro de carte bleu dans le cadre d’un paiement en ligne), il est impératif d’avoir une connexion sécurisée et de s’assurer que le certificat est valide (connexion https). Pour ce faire, n’ajoutez aucune exception et si votre navigateur indique que le certificat n’est pas conforme, arrêtez la transaction.

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Le Phishing Soyez attentif au phishing. Le phishing est une attaque qui consiste à prendre l’apparence d’un site connu pour voler des informations à l’utilisateur. Par exemple, il n’est pas rare de recevoir des courriels qui semblent provenir de sites connus (Paypal, Ebay, votre banque, etc.).

Quand des informations de connexion sont demandées, il est certain que vous êtes victime d’un phishing. Si un utilisateur est négligeant, il donnera ses identifiants sur des pages détenues par des pirates.

Injection, en veux-tu, en voilà !

Même sur des sites reconnus et certifiés, il n’est pas rare d’être confronté à des failles. Il existe des attaques de type injection XSS qui permettent au pirate d’afficher des informations non maitrisées par ces sites.

Il est très important de vérifier les adresses web à partir desquelles vous vous connectez. Si vous trouvez des mots-clés du type «<script>», quittez très rapidement la page. Il est également possible d’installer des extensions comme NoScripts qui désactivent les scripts potentiellement dangereux.

MULTIMÉDIA

Sécurité Si vous êtes sous Windows, prenez le temps d’installer un antivirus et de le mettre régulièrement à jour.

Pour les utilisateurs d’autres systèmes (MacOS, distributions GNU/Linux), vous n’êtes pas à l’abri d’une attaque. Soyez vigilants aux installations que vous faites. Par exemple, sous GNU/Linux, il faut éviter de compiler des programmes qu’on ne maitrise pas. Les programmes «packagés» des dépôts officiels seront plus sûrs (attention, rien n’est infaillible) ce qui n’est pas le cas des sources trouvées n’importe où sur la toile.

Il est aussi impératif de vous munir d’un parefeu. L’intérêt d’un pare-feu est de bloquer les attaques directes sur la machine, bloquer les accès sortants et éviter une propagation des virus.

Vous, webmaster Si vous avez la casquette de webmaster, vous vous devez de vérifier chacune des informations envoyées par le client.

Par exemple, une injection SQL permettrait au pirate de retrouver les mots de passe des utilisateurs inscrits sur votre site. Ce type d’information doit être «hashée». Le «hashage» est une méthode en informatique qui permet de déterminer l’empreinte d’une donnée. Par exemple, le md5 d’une chaîne de caractères sera un résumé de 32 caractères alphanumériques.

Contrairement à du cryptage, une méthode de «hashage» ne permet pas de faire le chemin inverse. Cependant, deux données identiques «hashées» auront la même empreinte, ainsi, avec du temps, on pourrait retrouver le contenu initial en attaquant par dictionnaire, par «brute force», etc.

Simon Vieille

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MULTIMÉDIA QUE CULTURELLE

Sélection de sites Cette année encore, que l’on soit en DUT, en Licence ou en Master, nous serons confrontés à un stage en entreprise. Cette étape importante dans le cursus scolaire se doit d’être une expérience intéressante et enrichissante. Un stage ne se trouve pas facilement, cependant, des outils en ligne offrent des aides et des liens privilégiés auprès des professionnels.

Viadeo

www.viadeo.com

Les réseaux sociaux occupent une place importante sur la toile. Bien que l’on puisse les utiliser pour s’amuser et partager de nombreuses choses avec ses amis, ils sont aussi un outil essentiel dans le monde du travail. Viadeo est un réseau axé sur les relations professionnelles et permet de se faire des contacts, de gagner en visibilité, de proposer des recrutements ou encore de se faire recruter dans le domaine où l’on se positionne. C’est sans nul doute un lieu important pour échanger avec des professionnels et trouver de bonnes opportunités.

Direct Etudiant www.directetudiant.com C’est simple : choisissez une formation, un secteur d’activité, une région et un contrat et vous avez une tripotée de stages pour ces critères. Beaucoup de métiers sont présentés sur ce site et il est essentiel de le parcourir si vous êtes à la recherche d’un bon stage. En plus, les réponses aux offres peuvent être immédiates !

Letudiant jobs-stages.letudiant.fr/jobs-stages/stages.asp Letudiant.fr, c’est plus de 2000 offres de stage dans près de vingt familles de métiers. Comme Direct Etudiant, il est possible d’envoyer des réponses directement aux recruteurs. Ce site dédié aux étudiants propose également des contenus vidéo afin de, par exemple, mieux appréhender un entretien d’embauche.

Maison de l’Emploi (www.mde-montbeliard.fr/) Quand on souhaite répondre à une offre de stage ou d’emploi, il est impératif de construire un CV et une lettre de motivation cohérents avec l’offre. La Maison de l’Emploi de Montbéliard est là pour nous accompagner dans cette tâche.

Accessible toute la semaine, elle répondra gratuitement aux questions que vous vous posez.

Simon Vieille 30

Audrey de Melo

AUTOUR DU PÔLEURELLE QUE CULT

Noël à Montbéliard Pour sa 23ème édition, du 28 novembre au 24 décembre 2009, le marché de Noël de Montbéliard accueillait l’Irlande, pays européen passionnant de par ses traditions, sa musique et même sa gastronomie. C’est sûr, cette année, les étudiants de l’IUT ont eu de quoi se divertir.

Le Marché de Noël Comme chaque année, la place Saint Martin a été envahie par les chalets des commerçants.

Les touristes les plus fervents étaient sur le pied de guerre dès le premier jour ! Mais pour ceux qui auraient raté le marché de Noël, voici un petit récapitulatif.

D’abord, l’allée des artisans regorgeait d’idées de cadeaux. Certains ont même satisfait les plus frileux d’entre nous en vendant bonnets, écharpes, gants et bien sûr pulls irlandais. Qui a dit que le Doubs était le département le plus froid ?

On retrouvait bien évidemment la vente de tablettes de chocolat au kilo, dans l’allée des saveurs sucrées, ainsi que celle de pain d’épices, de pâtisseries de Noël, de bonbons... et des éternels churros ! Bref, tout ce qui a pu nous donner notre crise de foie annuelle.

Dans le coin gourmand, les stands francscomtois étaient bien là et les fast-foods aussi.

Sans oublier celui qui réchauffe autant les mains, l’estomac, que le cœur : le stand de vin chaud à la cannelle, qui offrait également du cidre chaud pour les moins puristes.

Puis, pour finir, le stand du FC SochauxMontbéliard qui continua de trouver des supporters malgré le froid et les résultats !

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Les Illuminations Les milliers d’ampoules utilisées donnèrent un aspect féérique aux vieux immeubles montbéliardais, pour le plus grand plaisir des plus jeunes, mais aussi des plus âgés qui ne se lassent pas de ce spectacle. Elles furent seulement allumées de 16h à 22h, afin de ne pas faire exploser la facture d’électricité, peut-être ?

Les lumières de Noël étaient évidemment accompagnées d’animations, souvent adressées aux enfants. Mais qui sait, peut-être que cela en intéressa plus d’un ? Néanmoins, des chanteurs et artistes irlandais envahirent les rues pour attirer les personnes un peu moins jeunes !

AUTOUR DU PÔLE

Les rendez-vous Le thème de cette année ravit aussi la curiosité des cinéphiles avec la projection de films irlandais. Cela se passa au cinéma Le Colisée, du 25 novembre au 24 décembre 2009.

Les gens qui vivent pour la musique, n’étaient pas laissés de côté. Le groupe folklorique Le Diairi donna notamment un concert le 6 décembre à 17h, au Temple, ainsi que le groupe Carnyx, à partir de 14h30, sur la place Saint Martin.

Nous avons aussi retrouvé l’éternelle patinoire sur la place Denfert-Rochereau, avec de très jolies chutes !

Enfin, afin de parfaire l’ambiance irlandaise de cette 23ème édition, le square Sponeck était transformé en pub, pour ajouter un peu de chaleur et d’ambiance autour du marché !

Julie Bodet

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AUTOUR DU PÔLEURELLE QUE CULT

Banksy : quand graffiti rime avec poésie Comment situer le personnage ? Disons que c’est un peu le Robin des Bois des temps modernes, mais en lieu et place d’un arc, c’est une bombe (de peinture) qu’il emploie. Un personnage mystérieux, insaisissable, dont seules quelques personnes connaissent l’identité.

En savoir plus : www.netsoluce.fr

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Booste Booste ton ton avenir avenir !!

Journée Portes Ouvertes IUT de Belfort-Montbéliard Samedi 23 janvier 2010 de 9h à 17h

Sites Belfort

Sites Montbéliard

Rue Engel Gros et faubourg des Ancêtres

Portes du Jura, place Tharradin

Tél. 03 84 58 77 00 www.iut-bm.univ-fcomte.fr

Navettes de bus gratuites entre Belfort et Montbéliard

Emile Santi Colorisation : Arnaud Duredon

Sites Belfort rue Engel Gros et faubourg des Ancêtres Sites Montbéliard Portes du Jura, place Tharradin

Découvre d’autres horizons

Journée Portes Ouvertes Université de Franche Comté IUT de Belfort-Montbéliard

Samedi 23 janvier 2010 de 9h à 17h