What hifi france aot 2017 by STARBREEZE20

Lorsqu’il est question de musique, Rotel assure. La nouvelle série 14 n’a rien à voir avec de l’entrée de gamme… Sauf le prix. Construit avec des composants électroniques soigneusement sélectionnés, la série 14 dispose d’un design élégant avec des commandes simples et intuitives. La nouvelle Série 14 se contrôle grâce au Rotel Link, un lien propriétaire Rotel qui permet de contrôler tous les appareils avec une seule et même application (iOS & Android). Résolument orienté vers l’avenir, Rotel offre avec la nouvelle série 14 une ligne de produits tournée vers le réseau, la musique dématérialisée et les services de streaming.

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Gérant et directeur de la publication Frédéric ZYLBERWASSER

RÉDACTION

Rédacteur en chef Eric SENABRE Graphiste Bathie LO Photos Haymarket, DR, GP Ont collaboré à ce numéro Ketan Bharadia, Kashfia Kabir, Simon Lucas, Andy Madden, Jenny Owen, Tom Parsons, Andy Puddiffot, John Steward, Ced Yuen, Samuel Clément, Claire Ferrier, David Leboff

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Commission paritaire : 0417K84182 ISSN 1770-0426 Dépôt-légal: à parution What HiFi? est une marque commerciale de Haymarket Magazines Ltd. utilisée sous licence par Média Réclame en français. Crédit photo et copyright : tous droits réservés. Haymarket Mag. Ltd. 80 Walkingrave Road, Teddington, Middlesex, TWLG, Grande-Bretagne. La loi du 11 mars 1957 sur le droit d’auteur s’applique au contenu de ce magazine. Les textes et images envoyés au magazine ne sont pas restitués. Les prix indiqués dans les pages de ce magazine sont TTC. Ils sont fournis à titre purement indicatif, susceptibles de changements et ne sont mentionnés que pour fournir une indication des prix pratiqués. What Hifi Son et Home Cinéma est une publication MédiaRéclame Eurl au capital 1000 € Siège social : 24 bis 26 rue Ernest Renan 93400 St Ouen Principal actionnaire : Fréderic ZYLBERWASSER Siret : 539 804 211 00016

/08/17 Il se trouve peut-être chez vous, chez un parent ou des amis, un vieil écran plasma. Un plasma ne saurait être autre chose que «vieux», d’ailleurs, puisque voilà plusieurs années que les grandes marques ont décidé de miser sur le LCD. Quand Sony avait annoncé sa décision d’abandonner le plasma, à l’aide d’un argumentaire techniquement un peu douteux, il n’avait échappé à personne que la loi du marché, des contraintes de production, avaient pris le pas sur les avantages technologiques purs. De fait, il s’est fallu des années pour que les écrans LCD arrivent au niveau des derniers écrans Pioneer fabriqués (les mythiques «Kuro»). Et encore, pour certains, il y a encore une marge de progression. La question qui se pose est donc : avons-nous perdu du temps ? Nous sommes-nous acharnés à faire cracher son maximum à une technologie limitée (le LCD), à l’aide de contorsions techniques (le LED qui a remplacé les tubes phosphorescents des débuts), pour la seule raison qu’elle est facile à produire ? N’aurait-on pas dû, depuis longtemps, chercher une relève aussi efficace que le plasma ? On se rappelle dans quel émoi nous avait placé la technologie SED développée par Canon, et abandonnée en 2010 avant qu’un seul modèle commercial ne voie le jour (suivant Sony et son FED). Pendant un moment, on a bien cru que l’OLED suivrait le même destin funeste. Rappelons-nous que les premiers écrans, produits par Sony, avaient la taille d’un petit moniteur informatique, et qu’il semblait inenvisageable de se diriger vers de plus grandes tailles. Cette fois, pourtant, ça y est : l’OLED a le vent en poupe, et les prix commencent à devenir beaucoup plus raisonnables. Faut-il, dès lors, voir d’un bon oeil l’offensive de Samsung avec ses QLED ? Car si, sur le papier, le QLED est une technologie peut-être supérieure à l’OLED, les modèles présentés aujourd’hui restent des LCD améliorés. Le LCD, encore et toujours ! Quand en finira-t-on ? Il faut souhaiter que Samsung aille jusqu’au bout de sa logique et produise de vrais écrans QLED, sans rétroéclairage. A cette condition seulement, la bataille aura un sens. Sinon, on aura le sentiment d’assister à un nouveau recul. Ce serait dommage.

Eric SENABRE

AOÛT 2017

SOMMAIRE “La télévision va vers un nouvel âge d’or”

étoiles montantes

NOS VERDICTS EXPLIQUÉS 4

AOÛT 2017

Page 44

L’un des meilleurs ★★★★★ Une belle proposition ★★★★ Vaut le détour ★★★ Décevant ★★ Atroce ★

SOMMAIRE

LES TEMPS FORTS

28 ENCEINTES

34 MICRO-CHAINE

KEF livre des compactes enthousiasmantes à plus d’un titre

Denon prouve que les vieilles formules marchent encore !

QLED

OLED

40 ENCEINTES

42 PROJECTEUR

Les nouvelles Spendor apportent un vent nouveau à la marque

L’ultra-courte focale vue par ViewSonic

59 FACE À FACE

Cambridge et Rega à la conquête du milieu de gamme

GUIDE D’ACHAT

56 OLED OU QLED ?

Tout comprendre sur ces technologies rivales

64 ÉCOSYSTÈME

Après Sonos, on s’intéresse au multiroom à la sauce Yamaha

LE MEILLEUR, TOUT DE SUITE ! Notre sélection des meilleurs produits

66 PRATIQUE

Obtenez une image de pro avec votre téléviseur !

AOÛT 2017

Nouveautés * Tendances * Actus

WHAT’S NEXT?

AOÛT 2017

« LUMIÈRES AUSTRALES »

es superbes Triangle Australe EZ s’inscivent dans un processus de renouvellement de la gamme Esprit EZ, dont elles conservent justement... l’esprit. La grande nouveauté n’est pas visible sur cette image, et pour cause : elle se situe à l’arrière du coffrage. En effet, un deuxième tweeter y a été rajouté, afin de rediriger vers l’arrière de l’enceinte les fréquences «les plus directives». Cette configuration originale répond au nom de «DSP» (pour Dynamic Pulse System). L’idée est de proposer une scène sonore avec encore plus de relief, et dans laquelle la position d’écoute ne jouerait plus un rôle si crucial. A défaut d’avoir encore pu juger du résultat, on salue la démarche ! Du côté des haut-parleurs, quelques modifications également pour ces Australe. Les membranes sont désormais réalisées en un matériau composite mélangeant fibre de bois et fibre de carbone, qui assure à la fois rigidité et faible masse. Il a été annoncé par Triangle que ses transducteurs pouvaient descendre jusqu’à 29 Hz, ce qui est assez impressionnant ; a priori, la faible masse devrait assurer une certaine célérité au rendu des graves. Cerise sur le gâteau : le socle également est innovant ! Il est en verre, et muni d’une plaque absorbante qui permet une meilleure dispersion des vibrations vers le sol. En empruntant un peu aux très haut de gamme Magellan du constructeur, les Australe devraient rapidement s’imposer, dans une gamme de prix qui n’a rien d’inaccessible (3500€ la paire).

AOÛT 2017

WHAT’S NEXT?

KLIPSCH FORTE III

UNE BELLE LIGNÉE

Avec un tel monument dans son salon, le spectacle commence avant même que l’on lance un disque ! Les Kllipsch Forte III ont été présentées pour la première fois lors du derniers CES de Las Vegas, mais voilà leurs premiers pas commerciaux. Si ces enceintes présentent un look aussi rétro, ce n’est pas pour rien : elles descendent directement des Forte I sorties en 1985 (eh oui, ça fait déjà 32 ans), et des Forte II lancées en 1989. Il est du reste probable que même dans les années 80, les Forte semblaient déjà sorties d’une illustration des années 50 ! Techniquement, la Forte III utilise deux pavillons distincts pour les graves et les aigus, chacun disposant d’un transducteur de compression en titane pour une réponse fluide et contrôlée. Le woofer de 12’’ force le respect, et se voit épaulé par un radiateur de basses passif, à l’arrière, au diamètre impressionnant de 15’’ ! Une présence inattendue quand on observe l’arrière de l’enceinte. A noter qu’il existe aussi une édition spéciale de l’enceinte, déclinée en plusieurs coloris.

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YOYO Notre gamme préférée d’enceintes Bluetooth pour cet été. Il ne vous reste plus qu’à choisir la couleur.

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WHAT’S NEXT?

PHILIPS PUS7502

DE TOUTES LES COULEURS Si Philips s’est également lancé sur le terrain de l’OLED, le PUS7502 ici présenté est bien un téléviseur Edge Led «à l’ancienne», si on ose dire. Il est disponible en deux diagonales, 55 et 65’’, et entend offrir ce que le LCD peut présenter de meilleur. Compatible HDR, comme tout bon téléviseur 4K qui se respecte, il respecte à la fois les normes HDR10 et HLG (laquelle, comme nous l’expliquions dans un précédent numéro, pourrait bien s’imposer comme la norme HDR en matière de broadcast). La luminosité de 400 nits est loin d’être ridicule, mais il faut bien reconnaître qu’elle paraît un peu modeste quand on la compare aux 1000 nits de certains modèles de chez Samsung. Evidemment, comme c’est le cas de tous les

AOÛT 2017

modèles ambitieux du constructeur néerlandais, le 7502 est équipé de l’Ambilight 3. On peut s’en passer... mais on ne crache pas dessus s’il est présent, d’autant que celui peut se combiner avec le système Hue pour une harmonie totale de l’éclairage à la maison. Si l’espace colorimétrique fonctionne désormais sur 14 bits, assurant une grande richesse de couleurs, on reste sur notre faim au niveau de la technologie de rétroéclairage : à l’heure de l’OLED, le Edge LED peut-il vraiment faire le poids, même avec le Micro Dimming Pro implémenté ? On signalera pour finir que l’écran fonctionne sous Android 6.0. Pas notre OS TV préféré, mais on ne peut nier l’ampleur des possibilités...

WHAT’S NEXT?

AOÛT 2017

WHAT’S NEXT?

PHILIPS SHD8800

TV PERSO

Le secteur des casques sans fil pour écouter la TV est très largement dominé par Sennheiser, et ce depuis un temps où on ne parlait pas le moins du monde de Bluetooth. Philips, cependant, oeuvre également dans ce domaine depuis un moment, et propose une gamme de trois nouveaux modèles. Entendons-nous bien : aucun ne peut prétendre à une écoute vraiment hi-fi. Mais force est de reconnaître que des efforts ont été faits tant pour le design que pour le confort et la qualité d’écoute. C’est le SHD8800 qui est ici présenté ; il opère sur une fréquence en modulation de 2,4 GHz, et offre une amplitude de restitution comprise entre 8 et 22 kHz en mode sans fil (il peut aussi fonctionner en filaire, auquel cas on monte à 40 kHz). La portée annoncée est de 30 mètres : si vous regardez la TV à plus que ça, c’est que vous avez vraiment des yeux d’aigle...

AOÛT 2017

“Sans aucun doute un produit premium pour les audiophiles” “Magnifiquement construit et conçu intelligemment” “Une nouvelle référence” AUDIO EXCELLENCE

Le câble d’enceinte QED Supremus est l’expression ultime du son issu directement de la science. Plus d’informations sur notre site: www.qed.co.uk/supremus

WHAT’S NEXT?

MOSHI SPATIA

AIRPLAY EN FORCE

La Spatia de Moshi s’inscrit dans la continuité des enceintes sans-fil «fixes» qui se sont multipliées dans le sillage de la célèbre Zeppelin de B&W. Esthétiquement parlant, le résultat est assez bluffant, avec la forme originale, le revêtement textile, la bande de bois sous les haut-parleurs, le support métallique. Même si l’enceinte est coûteuse (449€), on a l’impression d’en avoir pour son argent. Techniquement, il s’agit d’une enceinte trois voies avec deux tweeters en soir de 1’’, deux HP de basses/médium de 2,75’’, et enfin un woofer de 4’’. Deux amplificateurs Classe D font tourner tout ce petit monde, et deux DSP améliorent encore le rendu. A noter qu’il s’agit d’une enceinte AirPlay uniquement : pas de Bluetooth à l’horizon ; aussi, si vous êtes utilisateur Android, vous pouvez passer votre chemin. Le Wi-Fi DIrect est aussi possible. Une bien belle bête, malgré son ADN «Apple only».

AOÛT 2017

WHAT’S NEXT?

AOÛT 2017

WHAT’S NEXT?

HUB TOTAL

Tant qu’Apple ne se sera pas décidé à fournir un nombre décent de connecteurs en standard sur ses machines, il faudra en passer par des hubs comme le Thunderbolt 3 Express Dock HD de Belkin, qui apporte pléthore de connectiques.

Thomson WHP6316BT

CHEZ SOI, DEHORS AUSSI A l’image du casque Philips présenté il y a quelques pages, ce modèle de chez Thomson attend accompagner aussi bien vos soirées TV que vos déplacements. C’est un modèle Bluetooth, également compatible (si le coeur vous en dit) avec la VoIP.

Logitech G

DES COQUES INTELLIGENTES

MUSIQUE ET JEUX Vous êtes un gamer, mais vous voulez quand même écouter de la musique dans de bonnes conditions ? Le G de Logitech est là ! La firme helvète insiste donc sur la qualité musicale de son produit, même si la présence du micro trahit plutôt la vocation ludique initiale. Pour profiter d’une belle BO de jeu, pourquoi pas ?

Le Moto Z2 Play de Motorola est un smartphone innovant, capable de se doter de nombreuses fonctionnalités par l’ajout d’un «mod», sorte de coque arrière amovible : enceinte, projo, batterie... ILLIMITÉ

Intéressante, l’offre de la start-up toulonnaise Anse Technology. L’offre UpTV consiste en une carte d’abonnement haut débit 4G+, et d’un routeur sans-fil nomade qui accueille la carte. L’offre donne accès à une offre Internet, mais aussi à la réception de chaines de la TNT sur son téléviseur (ou sur n’importe quel périphérique). Pour 41,90€ / mois, on peut même bénéficier d’une offre Internet illimitée - même si l’usage du P2P est fortement déconseillée.

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Philips SHB4205

BIEN TENU

Philips brasse à peu près tous les niveaux de prix avec sa gamme de casques. Celui-ci est un modèle sans fil «tour de cou» (un peu moins portable, donc, que certains) qui assure toutefois un bon maintien.

Thomson C76

LUMINEUX...

Thomson n’a pas rigolé avec son modèle C76, disponible en trois tailles (49, 55 et 65 pouces). Il s’agit d’un modèle UHD, compatible avec les deux grands formats actuels de HDR (HDR10 et HLG, en passe de devenir l’un des standards du broadcast). Côté fonctionnalités connectées, l’offre est assez étendue.

Yi 4K

ACTION ! Sans avoir l’air d’y toucher, la société Xiaomi risque bien de faire du tort à GoPro. Sa Yi 4K est une caméra d’action dotée d’un capteur de 3840x2160 pixels, Un design minimaliste, mais une capacité de filmer à 60fps qui devrait faire beaucoup de bruit... compte tenu du prix exceptionnellement bas.

Adaptateur Multiroom Sans Fil

WXAD-10

Profitez de l’audio multiroom Equipé de sorties RCA et mini-jack stéréo, le WXAD-10 peut être connecté à une vaste gamme de produits audio, s'adaptant à tout type de matériel audio en votre possession, quelle que soit la marque. Grâce à MusicCast, vous pouvez lire des sources de musique à partir de votre ordinateur, d’un dispositif de stockage ou d’un appareil compatible MusicCast placé dans une autre pièce.

www.yamaha.fr

WHAT’S NEXT?

SAMSUNG HW-MS650

ÇA DÉCOIFFE

Les barres de son ne naissent pas toutes égales. Certaines n’ont pas d’autre ambition que de renforcer un peu le son de votre téléviseur, rarement très brillant. D’autres, en revanche, entendent bien se substituer à un ensemble Home Cinéma plus ou moins modeste. C’est le cas de la Samsung HW-MS650, présentée à un tarif qui n’a rien d’anecdotique (aux alentours de 549€) et qui annonce la couleur. La première chose à signaler, c’est la possibilité de l’utiliser directement en Bluetooth si l’on possède un écran Samsung compatible : un câble en moins, c’est toujours bon à prendre (attention toutefois à ce que le délai de transmission ne provoque pas un décalage perceptible entre image et son, qu’une liaison optique éviterait de toutes les manières). Le réglage de la barre s’effectue avec une application dédiée, et éventuellement via des menus à l’écran si, là encore, on est déjà équipé en Samsung (c’est de bonne guerre). De nombreux services de streaming musicaux répondent présents, La réserve de puissance s’annonce très convaincante : une barre qui devrait faire parler d’elle !

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WHAT’S NEXT?

AOÛT 2017

WHAT’S NEXT?

PLANTRONICS BACKBEAT 505 BLUETOOTH SYMPA

Peut-on vraiment rêver d’un casque Bluetooth efficace et pas cher aux alentours de 100€ ? Par le passé, Plantronics a amplement démontré que oui, et semble décidé à enfoncer le clou avec son Backbeat 505. Si la photo est flatteuse, le casque, en situation réelle, montre bien que des sacrifices ont été faits en matière de choix des matériaux. Non qu’il fasse cheap, mais il est évident que son positionnement n’est pas «premium». Toutefois, au niveau technique, Plantronics n’a pas lésiné. L’autonomie annoncée est de 18h (et en général, on peut leur faire confiance). Quant à la qualité sonore, elle devrait être de pair avec ce que la gamme 500 nous a déjà réservé. Une excellente manière, donc, de profiter d’un Bluetooth de qualité sans se ruiner.

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HOME CINÉMA

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LIFESTYLE

DOMOTIQUE AV

MUSIQUE

HAUTE FIDELITÉ

WHAT’S NEXT?

BLUE SATELLITE

LE FIN DU FIN

Blue n’est pas une marque très connue hors du cercle des professionnels. Ce fabricant de micros studio, comme beaucoup de confrères, s’est depuis peu lancé dans l’aventure du casque nomade - un domaine en perpétuelle éruption ! Le Satellite s’impose comme un modèle très haut de gamme tant au niveau de la finition que des caractéristiques techniques. Le point qui est probablement le plus notable, c’est la présence d’un amplificateur audiophile intégré. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, après tout ! Le Satellite comprend également un système d’annulation active du bruit que l’on a hâte de voir à l’oeuvre, et il est évidemment compatible Bluetooth apt-X. De grande promesses, donc, pour un prix qui reste relativement modeste : 399$.

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WHAT’S NEXT?

AOÛT 2017

WHAT’S NEXT?

ATTENTIVEMENT...

Optoma fait désormais des casques (mais le rapprochement avec NuForce explique quand même un peu mieux la chose). Le NuForce HEM Dynamic est un modèle taillé pour la haute-résolution (c’est en tous les cas son ambition) et sur le papier, il en jette plutôt.

McIntosh

GAMME DE RÊVE McIntosh continue à cultiver de concert la tradition (le look inimitable de ses produits) et l’innovation, avec ses MA8900 (ampli intégré) et MCD350 (lecteur CD). Le premier dispose en particulier d’un module numérique amovible. Il sera possible de l’échanger contre un futur module quand les technologies auront évolué. Quant au lecteur CD, il est équipé d’un DAC tournant à 32 bits/192 kHz. «Future proof», comme disent les anglo-saxons !

Ryval

CHANTEZ, MAINTENANT

LA VIE À 360° Il semblerait que prendre des films «normalement» ne soit plus une option de nos jours. La 3D est un peu passée de mode (ouf !), mais pas celle de l’ultra-panoramique. La caméra Astro 360 de Qantik est capable de réaliser des vidéos en 360°, grâce à l’utilisation conjointe de deux lentilles de 220°. La résolution de capture est de 2048x1024 pixels en 30 images par seconde, ou de 1920x960 (à la même fréquence).

Bon, allez, c’est l’été, on peut bien rigoler un peu (pas trop longtemps quand même, hein). Cette chose étrange est un micro karaoké de la marque Ryval doté de fonctionnalités Bluetooth. En gros, on chante dans le micro, et il émet vers une application sur votre tablette ou votre smartphone. Vos enfants vont adorer votre reprise de Don’t Look Back In Anger, c’est certain...

Thomson Fusion

PROJECTION ! On n’arrête pas le progrès (mais peut-être que parfois, on devrait). Ce smartphone, le Fusion de chez Thomson, n’est pas en soi éblouissant par sa fiche technique. Toutefois, il dispose d’un projecteur laser capable de créer une image de 3,80m de diagonale en Full HD ! Et après, on se demande pourquoi on achèterait un projecteur, hein...

TOMMY AU CARRÉ

Thomson roc4506

UNIVERSALITÉ

Une fois n’est pas coutume, Wiko propose une nouvelle gamme de smartphones au positionnement un peu compliqué à saisir. Pour moins de 100 euros, on dispose d’un assez grand écran de 5’’, qui n’offre qu’une résolution de 1280x720 pixels. Le design est plutôt sympa, mais les caractéristiques techniques un peu à la traîne.

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Mine de rien, on regrette souvent de ne pas avoir un clavier dans son salon. Que l’on cherche une film sur Netflix, ou que l’on veuille utiliser une fonctionnalité d’une box, etc. Le ROC4506 de Thomson peut s’utiliser avec un PC, mais aussi n’importe quel appareil doté d’un port infrarouge.

Beoplay E4

CHUT !

Le Beoplay E4 est un casque intra avec annulation de bruit active, qui élimine 15 dB de plus que la version précédente. La finition est relativement élégante (même si pas aussi flashy que d’autres produits Beoplay), et la qualité sonore promet d’être au rendez-vous.

WHAT’S NEXT?

OPTOMA UHD65

LE 4K SANS 4K

L’UHD65 d’Optoma donne la réponse à une énigme technique : comment obtenir une image UHD (donc, en 3840x2160) en ayant une matrice dont la résolution est de 2716x1528 pixels ? Réponse : tout simplement (si on ose dire) en opérant un décalage de la matrice pour générer les pixels manquants, et ce de manière suffisamment rapide pour que l’oeil n’y voie que du feu. En l’occurrence, le mouvement a lieu jusqu’à 60 fois par seconde ! Pour ceux qui l’ont vu à l’oeuvre, le résultat est bluffant, quasiment impossible à différencier d’une projection 4K native. La question qui se pose est : pourquoi faire compliqué quand il suffirait d’avoir une matrice 4K stricto sensu ? C’est que l’Optoma UHD65 est proposé à un prix légèrement supérieur à 3000€, là où les équivalents à matrice 4K native n’hésitent pas à ajouter un zéro à l’addition (jetez donc un coup d’oeil sur nos «Tentations» du mois si vous ne nous croyez pas). Au fait, on vous a dit que l’UHD65 était compatible HDR ? Vous aviez sans doute deviné par vous-même. Au final, une jolie opportunité pour profiter du 4K sans casser son compte en banque.

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WHAT’S NEXT?

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PRISE EN MAIN

TESTS EN PROFONDEU

EXCLUSIVF !

R DES DERNIÈRES NOUV

EAUTÉS

KEF Q350 | Enceintes | 560€

« Une qualité et un raffinement

exceptionnels » POUR Clarté et détail impressionnants ; échelle de dynamique étendue

CONTRE Une balance un soupçon trop polie ; moins performantes à petit volume

Le mot d’ordre pour ces nouvelles Q 350 est le raffinement. Presque tous les aspects ont été revisité de manière à obtenir une présentation plus propre et plus sophistiquée, à la fois d’un point de vue sonique et esthétique. À l’origine, les KEF Q300, sorties en 2011, ont commencé par gagner cinq étoiles, avant de remporter un Award. Mais l’arrivée de nouveaux modèles les ont rétrogradées à quatre étoiles. C’est pourquoi une nouvelle série Q était plus qu’attendue. C’est dans ce contexte que les Q350 font leurs premiers pas. Et ces élégantes enceintes proposées à un prix compétitif pourraient bien venir chambouler la donne.

Le tweeter est doté d’une chambre d’amortissement – dérivée de ce qui se fait sur les modèles haut de gamme – qui l’isole des ondes indésirables en provenance de l’arrière du dôme. Ce design est conçu pour améliorer la qualité des hautes fréquences. D’autres transformations, sur la motorisation et la forme du cône basses/médiums, ont permis notamment de réduire la distorsion.

Modern Love La première chose qui saute aux yeux est le relooking par lequel les Q350 sont passées. Elles sont d’allure beaucoup plus moderne que les Q300. Envolé le liseré chromé sur la façade, de même que les points d’attache des grilles. Désormais, celles-ci sont magnétiques. Ce design minimaliste leur va à ravir, et excepté un discret logo, le panneau avant est exempt de toute fioriture qui pourrait détourner l’attention du sujet principal, à savoir la dernière version du fameux haut-parleur coaxial Uni-Q. En apparence, ce dernier ressemble à un haut-parleur traditionnel, mais en réalité, il consiste en un tweeter ventilé à dôme en aluminium de 25mm, logé au centre d’un driver dédié aux graves et aux médiums. Cette configuration permet d’améliorer l’intégration entre les haut-parleurs, et apporte une meilleure dispersion du son. Par ailleurs, le guide d’ondes sur le tweeter contribue à diffuser la musique de manière plus homogène.

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Pole position Le driver Uni-Q se situe désormais au centre du châssis. Ce choix permet tout d’abord une unité esthétique avec les autres modèles d’enceintes KEF, tels que les LS50. Mais cette position contribue également à réduire les ondes stationnaires internes, et à donner au son davantage de transparence. L’évent à été quant à lui déplacé vers l’arrière de l’enceinte, dans le but de rendre quasi inaudibles les éventuelles fuites des médiums.

Un nouveau design réduit le bruit et la distorsion, et le rendu des graves est beaucoup plus propre.

Robustes À l’arrière, vous trouverez les borniers pour un simple câblage, au lieu du bi-câblage du modèle précédent. Cela rend les choses encore plus simples pour l’utilisateur. Les supports muraux des Q300 ont également disparu, ce qui donne aux 350 un look plus épuré. Les caissons sont superbement assemblés, et existent en deux finitions satinées, noir ou blanc, avec le Uni-Q noir ou argent.

Un nouveau design qui s’imposait Les KEF se situent entre les deux modèles phare qui détiennent actuellement l’Award, les Emit M10 de Dynaudio (prix), et les Emit M20 (prix). Toutefois, elles s’apparentent davantage aux M20 en terme de taille, car leurs dimensions

Les ingénieurs se sont inspirés de haut-parleurs haut de gamme pour concevoir le Uni-Q

Grâce à leur nouveau design, les Q350 délivrent un son d’une clarté Le look épuré des Q350 est beaucoup plus moderne incroyable

PRISE EN MAIN

Le look épuré des Q350 est beaucoup plus moderne

Ce nouveau design est une réussite ; les Q350 ont une transparence et une subtilité rares dans cette gamme de prix

sont quasiment similaires, le Q350 étant légèrement plus profondes de quelques centimètres. Ce nouveau design est une réussite ; les Q350 ont une transparence et une subtilité rares dans cette gamme de prix. Avec Coward, de Hans Zimmer, extrait de la bande son Interstellar, on est impressionné par le niveau de détail mis à jour. Les KEF sont capables d’aller débusquer les moindres subtilité du morceau et de les restituer avec une précision incroyable. Les bruits ambiants sont également délivrés avec une variété de nuances remarquable, et la manière dont ils interagissent donne de la cohésion à l’ensemble. Un timing parfait vient compléter cette présentation exemplaire. Du reste, le métronome qui ponctue le morceau sonne impeccablement, avec des

attaques tranchantes. Par ailleurs, les KEF proposent des graves profonds, qui soutiennent formidablement l’ensemble, et dont la texture menaçante confère au son une dimension supplémentaire.

Donner de la voix En dépit de leur précision, les KEF Q350 sont loin de proposer un son aseptisé. Elles bénéficient simplement d’une agilité qui leur permet de délivrer chaque note avec une bonne articulation. Les voix sont claires et nuancées, et l’intégration entre les médiums et les aigus est parfaite. Il est du reste bien difficile de déterminer où s’arêtent les uns et commencent les autres, tant le réglage du Uni-Q est précis. En comparaison, les Emit M20 de Dynaudio paraitraient presque

imprécises sur les attaques et les fins de notes. Le champ sonore est également étendu, et les quelques pouces supplémentaires permettent aux KEF d’occuper plus facilement l’espace que leurs rivales Dynaudio. La scène est ample et aérienne, et l’on y repère aisément chaque instrument.

Sur toute la gamme Ces enceintes sont particulièrement expressives, et restituent sans ruptures les différentes atmosphères de Right Where It Belongs de Nine Inch Nails, lorsqu’on passe des parties en studio aux séquences en live. D’un bout à l’autre de la gamme de fréquences, le son demeure fabuleux. Si l’on a pu critiquer les aigus ténus des Q300, les Q350 n’ont absolument pas ce problème, et restituent

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PRISE EN MAIN

EN DÉTAIL...

La dernière version des Uni-Q, avec le fameux agencement concentrique

Le contour du nouveau port améliore le rendu des graves

des hautes fréquences détaillées et agréables. Le son est précis et les aigus ne s’emballent jamais au-delà du seuil de tolérance. Même les enregistrements agressifs, comme les croassements de Marilyn Manson sur Antechrist Superstar demeurent sous étroit contrôle et conservent une bonne cohésion, y compris dans les fréquences les plus hautes. Pourtant, ce morceau abrasif, avec ses guitares saturées, a de quoi facilement déstabiliser bon nombre d’enceintes, notamment en exacerbant les défauts des aigus.

Le mono-câblage permet de rester dans la simplicité

Lorsqu’on pousse le volume, elles sont dans leur élément et donnent alors le meilleur d’elles-mêmes

Trop polies Toutefois, on aimerait que les KEF se montrent un peu plus théâtrales. Alors que des morceaux délicats et nuancés tels que Gan To The Kye de The Unthanks mettent en valeur leurs points forts, d’autres nécessitent une présentation davantage musclée et percutante. Run In The Family de Amanda Palmer repose sur un beat énergique, qui a plus d’impact via les Dynaudio M20, alors que les KEF demeurent un peu trop polies et sur la réserve. La batterie est en retenue, et le son a tendance à se disperser. Avec les Dynaudio, en revanche, le rythme est plus mordant, et la présentation globalement plus captivante. Même le métronome sur Interstellar est davantage impétueux avec les M20, et la tension montante est plus palpable. Cependant, si les Dynaudio sont plus divertissantes, elles ne peuvent en revanche pas rivaliser avec le niveau de détail et de clarté des KEF. Pour véritablement percevoir le talent des Q350, il faut monter le son, car leur restitution

On n’est pas habitué à un tel niveau de clarté dans cette gamme de produit ; les Q350 sont vraiment impressionnantes est trop polie pour capter l’attention à faible volume. À leur décharge, il faut reconnaître que les KEF ne laissent aucune place à la distorsion même lorsqu’on les pousse, pas plus qu’elles ne perdent leur sang-froid lorsque les morceaux se complexifient. Les instruments demeurent parfaitement distincts tandis qu’ils sont littéralement propulsés jusqu’à vous. En terme d’association, mieux vaut être sûr de vos éléments, car la transparence des KEF mettra en évidence leurs défauts comme leurs qualités. Nous suggérons le superbe ampli

La finition, moderne, est disponible en blanc et noir

stéréo Rega Brio, qui complète magnifiquement les KEF, en y ajoutant une touche de chaleur et de contrôle.

Cinq étoiles, sans hésitation Il faut également s’assurer que les KEF sont correctement configurées, de manière à obtenir le meilleur son possible. Il faudra donc veiller à leur accorder un temps de rodage, les placer sur des socles robustes, et les orienter légèrement vers la position d’écoute. Si l’évent arrière nécessite un peu d’espace, mieux vaut quand même mes positionner près d’un mur (mais pas collées), car cela ajoute une dose de solidité au son. En réalité, c’est avant tout une affaire de goût. Certains préfèreront l’énergie des Dynaudio, d’autres apprécieront davantage la présentation mature des KEF. Quoiqu’il en soit, les unes comme les autres sont de formidables enceintes, qui méritent amplement leurs cinq étoiles.

Question d’argent KEF peut garder la tête haute, car les Q350 sont largement au-dessus du lot. En effet, il est rare de trouver un tel niveau de clarté et de détail en milieu de gamme, et l’on ne peut qu’être impressionné par leur performance. Au moment de l’attribution des Awards, il faudra compter avec elles, et l’attribution des récompenses risque de se révéler compliqué. Mais pour le moment, le verdict est simple : les KEF Q350 sont des enceintes remarquables pour leur prix.

L'avis de

BILAN

ACCORDS PARFAITS

SON FABRICATION COMPATIBILITÉ

AMPLI STÉRÉO Rega Brio Un ampli incroyablement talentueux à tous niveaux, c’est actuellement le meilleur de sa gamme 30

AOÛT 2017

LECTEUR RÉSEAU Cambridge CXN Un lecteur stylé et super équipé, qui offre un son fabuleux et qu’on prend plaisir à utiliser

SOCLES Atacama Moseco 6 Très performants, avec un excellent rapport qualité prix

VERDICT les KEF Q350 proposent un son sophistiqué et une présentation remarquablement précise et détaillée, qui sont bien supérieurs à ce qu’on a coutume de trouver dans cette gamme

PRISE EN MAIN

Libratone Q Adapt In-Ear | casque intra | 149€

Apple et rien d’autre POUR Un son agréable et puissant ; confort ; bonne atténuation des bruits

Lorsque Apple a supprimé l’entrée jack sur l’iPhone 7, cela a posé un problème : comment allait-on désormais brancher des écouteurs à ce Smartphone ? Certains constructeurs ont saisi cette opportunité pour faire la promotion de leurs modèles sans fil, mais d’autres ont choisi de fabriquer des écouteur dotés du connecteur Lightning propre à Apple. C’est le cas de Libratone, avec ces écouteurs intra-auriculaires Q Adapt destinés aux utilisateurs d’appareils Apple dotés du connecteur Lightning. Le Danois a veillé à peaufiner la qualité du son, et a inclus un système d’atténuation des bruits, ainsi que différents embouts, le tout pour environ 150€.

Un design indémodable Mélange de métal et de caoutchouc, les Q Adapt sont d’élégants intras ultra légers (20g), qui bénéficient d’une finition soignée. Même lors d’une écoute prolongée, vous ne ressentirez aucune gêne. En outre, le câble tressé qui ne s’emmêle pas est le bienvenu. Trois oreillettes sont proposées (S, M et L), et leur forme particulière a été conçue pour assurer un confort optimal et une étanchéité parfaite. Cela fonctionne à merveille. Une fois votre taille idéale trouvée, les embouts viennent s’insérer délicatement dans l’oreille, et il n’est pas nécessaire de les enfoncer profondément dans le conduit auditif, comme on le ferait avec d’autres intras. Confortables, ils tiennent bien en place, et le système d’atténuation du bruit ambiant les rend encore plus hermétiques. Les Q Adapt existent en quatre couleurs : noir, blanc, rose et nude (moins joli qu’on pourrait s’y attendre).

Dissocié du bruit Le système d’atténuation du bruit, baptisé CityMix par Libratone, est identique à celui du Q Adapt dans sa version casque, mais nous le trouvons encore plus efficace et agréable à utiliser avec ces intras. La forme des oreillettes, qui épouse la forme du conduit auditif, y est pour beaucoup, et contribue à bloquer les bruits extérieurs. Quatre niveaux d’isolation sont proposés. La réduction active du bruit n’est pas aussi impressionnante que sur le Sony MDR-1000X, mais les écouteurs Libratone parviennent à maintenir à distance les bruits ambiants tels que les conversations ou le

AOÛT 2017

CONTRE D’autres proposent une présentation plus précise ; fonctionnent uniquement avec Apple

brouhaha des transports en commun. Pour cela, au lieu d’une batterie, ces écouteurs utilisent le connecteur Lightning pour s’alimenter en énergie via l’iPhone. Cela ne vide pas la batterie du Smartphone autant qu’on pourrait le craindre. On peut estimer à environ un ou deux pour cent la perte d’énergie supplémentaire par rapport à un casque ordinaire. La télécommande, logée sur le câble, est extrêmement intuitive ; les boutons répondent bien et permettent de contrôler la lecture, le volume, la prise d’appels, le système CityMix, et l’activation de Siri. On peut également utiliser l’appli Libratone pour ajuster la tonalité, ou accéder à la radio Internet. Si les fonctionnalités sont sympathiques, le son l’est tout autant. Avec I Will Follow You Into The Dark de Death Cab For Cutie, et un iPone 6S,

FONCTIONNALITÉS CLÉS

Atténuation du bruit

Connecteur Lightning

Télécommande 4 boutons

les Libratone délivrent un son consistant et agréable. Les accords de guitare sont solides et les voix chaleureuse et claires. Le son n’agresse pas et l’on prend plaisir à l’écouter. Le champ sonore proposé est plutôt spacieux, et les morceaux intimistes peuvent s’y épanouir, grâce au sens du rythme des Q Adapt. Là où ces écouteurs surprennent, c’est sur la qualité des graves, qui descendent étonnamment bas, ce qui ajoute une base solide au son. La pop étincelante de Sad13 est délivrée avec ferveur, comme en témoigne Devil In U, particulièrement mélodieux avec les Libratone. Les instruments bénéficient d’une belle texture, et la voix de Sadie Dupuis sonne magnifiquement dans cette ambiance pop-grunge. La seule ombre au tableau est qu’il existe des intras plus performants en termes de dynamique, de précision et d’attaque. Malgré tout, les Q Adapt offrent un son riche et agréable dont on ne se lasse pas même lors d’une écoute prolongée.

Un niche confortable

Vous avez le choix entre différents embouts, pour un confort optimal. En revanche, de l’autre côté du câble, c’est Apple ou rien

Les intras Libratone Q Adapt s’adressent à un public restreint aux seuls utilisateurs Apple, mais il faut reconnaître qu’il savent en prendre soin, en lui proposant à la fois des fonctionnalités intéressantes, un joli son et un prix abordable. Les Q Adapt sont des écouteurs intras qui combinent un connecteur Lightning et un système de réduction du bruit, ce qui les rend uniques en leur genre. En effet, chez la concurrence, on peut trouver des modèles équipés d’un connecteur Lightning signés Audeze, mais proposés à un prix bien supérieur. Pour un prix similaire, il faudra se tourner vers des intras sans fil Bose ou Sennheiser. Si vous êtes à la recherche d’une paire d’intras filaires à utiliser avec un iPhone 7 ou 7 Plus, ces écouteurs à la fois confortables et performants devraient vous plaire.

L'avis de

BILAN

« L’alimentation nécessaire à l’annulation du bruit se fait via votre iPhone ; ces écouteurs se passent de batterie. »

SON FABRICATION CONFORT

VERDICT Destinés à un public ciblé, ces écouteurs extrêmement confortables proposent un son agréable et un système d’atténuation des bruits efficace

À chaque facette son émotion

Prestige Facet Nouvelle gamme complète d’enceintes traditionnelles audiophiles et home-cinéma

PF 6B 390€ Paire

PF 8B 590€ Paire

PF 14F 990€ Paire

PF 24F 1790€ Paire

PF 34F

Prochainement

PF 11C 249€

PF 14C 449€

Pour nous contacter : contact@av-industry.com

PF SUB8 PF SUB10 PF 6ATM 490€

690€

PF 7SR

Prochainement Prochainement

elipson est une marque du groupe

www.elipson.com

PRISE EN MAIN

Denon D-M41DAB | Système stéréo | 499€ (sans enceintes)

« Une performance remarquablement humaine » POUR Bluetooth intégré ; son amélioré

CONTRE Rien à redire à ce prix

Denon n’avait pas particulièrement besoin de sortir un nouveau micro système. En effet, le D-M40DAB, détenteur de plusieurs Awards, continue de figurer parmi les produits les plus consultés, comme un titre qui resterait accroché en tête des hit-parades. Logiquement, il y a deux explications à la sortie de la D-M41DAB. Soit c’est pour Denon une manière de réaffirmer sa suprématie dans ce domaine, soit ces deux ans de réflexion ont permis au constructeur d’améliorer encore son modèle phare. À première vue, il s’agirait plutôt de la seconde hypothèse.

Si Denon a remanié la partie interne de sa micro-chaine, la façade demeure familière. À première vue, le seul moyen de distinguer les deux modèles est l’emplacement du lecteur CD et de l’écran d’affichage, qui sont inversés sur la D-M41DAB. Désormais, le lecteur CD est au-dessus, comme c’était le cas sur la D-M39.

Le Bluetooth est arrivé Même si le reste du système était resté inchangé, l’apparition du Bluetooth (que l’on peut désactiver lorsqu’il n’est pas utilisé, afin de ne pas affecter les performances du système) serait à elle seule une bonne raison de se réjouir. L’absence de connexion sans fil ne nous a jamais empêchés de récompenser les produits Denon, mais c’était tout de même un point -le seul- que l’on pouvait reprocher à la série M. Au vu des qualités de la D-M40DAB, il était risqué pour les développeurs de s’aventurer à effectuer des modifications internes.

Triple réduction du bruit Denon affirme que son nouveau circuit d’amplification analogique offre davantage de clarté et de pureté. Le trajet des signaux a en effet été réduit, et les ingénieurs ont veillé à supprimer tout ce qui pourrait générer des interférences internes. Cet ensemble de choses se regroupe sous l’appellation « triple réduction du bruit », et inclut notamment une isolation totale des circuits analogique et numérique, et une meilleure mise à la terre des signaux. Denon promet aussi que toute distorsion a été éliminée du sélecteur d’entrée, du contrôle du volume et du circuit d’amplification, de manière à obtenir le son le plus pur possible.

AOÛT 2017

USB disparu En y regardant de plus près, vous verrez que l’écran est plus plat que sur la version précédente, ce qui génère moins de reflets. Cela ne saute pas aux yeux à première vue, mais c’est évident lorsqu’on place les deux modèles côte à côte. On constate aussi que Denon a abandonné l’entrée USB depuis que sa

micro-chaine embarque le Bluetooth. On trouve toujours des entrées analogiques et optiques numériques qui permettent de brancher une source externe sans Bluetooth (un ancien iPod par exemple). En revanche, on ne peut plus lire des fichiers à partir d’une clé USB. Comme toujours, la D-M41DAB est vendue avec ou sans ses enceintes dédiées SC-M41, qui augmentent le prix d’une centaine d’euros. Lors de nos tests, nous avons préféré le résultat obtenu avec ces enceintes, plutôt qu’avec les Q Acoustic 3020, qui détiennent pourtant l’Award. Leur look demeure identique, mais Denon a revisité la configuration du woofer de 12cm et du tweeter à dôme de 25mm, pour rendre leur association encore plus performante. Si vous

« Cela fait un moment que nous soulignons que Denon devrait penser à intégrer le Bluetooth dans ses systèmes. C’est fait, et c’est bien fait. »

Le Bluetooth a remplacé l’entrée USB

PRISE EN MAIN

La micro-chaine fonctionne mieux avec ses enceintes dédiées

« Une fois le système rodé, on a la sensation que la micro-chaine Denon s’est redécouverte » achetez la chaine complète, vous aurez également des câbles de qualité supérieure. Le design a donc été revu de fond en comble, et la qualité du son démontre que le jeu en valait la chandelle. La D-M40DAB était aussi une version améliorée du modèle précédent, mais le bond en avant était moins flagrant qu’ici.

Une scène sonore fabuleuse FONCTIONNALITÉS CLÉS

Bluetooth

2 x entrées optique

haut-parleurs médiums/graves de 12cm

Nous commençons avec le CD Made In The Dark de Hot Chip. Immédiatement, on remarque que la scène sonore s’est étendue et que le niveau de détail est monté d’un cran. La dynamique est également plus perspicace et expressive, comme en témoigne l’introduction de Out At The Pictures. Une fois le rodage terminé, on a la sensation que la micro-chaine Denon s’est découvert de nouveaux talents. La présentation est plus franche, avec une balance parfaite, ainsi qu’un sens du rythme et une agilité incroyables. Nous avons essayé différentes dispositions pour les enceintes, et nous avons fini par éloigner les SC-M41du mur. Cette configuration n’est pas toujours possible avec des enceintes bibliothèque, mais le son n’en souffrira pas si vous n’avez pas l’espace suffisant pour vous le permettre.

C’est là un autre des talents cachés de Denon que de produire des graves qui tiennent la route, même sans l’aide d’une paroi. Cela fait un moment que nous soulignons que Denon devrait penser à intégrer le Bluetooth dans ses systèmes. C’est fait, et c’est bien fait. La déperdition de la qualité entre un CD ou un morceau en streaming depuis Spotify est moindre avec la talentueuse D-M41DAB.

Légèreté On change de style avec Heartbreaker de Ryan Adams. Immédiatement, la chaine Denon remplace alors la fougue qu’elle avait mise dans la restitution des Hot Chips par de la finesse, pour restituer avec grâce les passages plus délicats de cet album. La Denon garde le pied léger sur guitares acoustiques d’un morceau comme Oh My Sweet Carolina, tout comme sur la performance vocale de Ryan Adams, qui bénéficie de graves solides et d’une dynamique parfaite. On pourrait presque dire de la D-M41DAB qu’elle réussit une performance humaine.

Mieux que jamais Denon aurait pu se contenter d’inclure le Bluetooth à son système, mais le

constructeur a voulu faire davantage, pour notre plus grand plaisir. Ainsi, si le système D-M41DAB – lorsqu’il est associées aux enceintes dédiées - ne met pas à proprement parler son prédécesseur à l’amende, il le relègue au second plan. Les différentes améliorations apportées à cette nouvelle version lui permettent d’atteindre un niveau de performance et une qualité qui seraient capables donner du fil à retordre à certains systèmes à éléments séparés. Nous savions que le résultat serait bon. Nous n’avions pas mesuré à quel point.

L'avis de

BILAN SON FABRICATION FONCTIONS

VERDICT Le D-M41DAB est un magnifique exemple de la volonté de Denon de toujours s’améliorer, dans un domaine où il domine pourtant la compétition

AOÛT 2017

PRISE EN MAIN

Sony HT-ST5000 | Barre de son | 1499€

« Une barre de son Dolby Atmos hautement recommandable » POUR Intégration minutieuse ; basses solides ; compatible Chromecast On a attendu longtemps une barre de son Atmos digne de ce nom. L’idée a germé il y a environ deux ans, et Yamaha, Philips et Samsung ont fait quelques tentatives, qui n’ont pas particulièrement retenu l’attention. Il semblerait bien que Sony vienne de mettre fin au suspense, car la HT-ST5000 est extraordinaire. Elle ajoute en effet une dimension verticale remarquable à un son par ailleurs déjà très abouti. Si vous cherchez un moyen simple d’accéder au Dolby Atmos, vous ne pouviez pas mieux tomber, car cette passe surpasse toutes celles que l’on a pu entendre jusqu’ici.

Verticalité La HT-ST5000 est beaucoup moins encombrante que ses rivales, et mesure quelques centimètres de moins que la Yamaha YSP-5600 par exemple. Malgré tout, avec une longueur de 118cm, il faut quand même avoir un peu de place pour l’installer. Un caisson de basses – un peu plus petit qu’une valise cabine - l’accompagne. Le long de la façade s’alignent sept haut parleurs de 65mm, dont trois de type coaxial, avec un tweeter intégré (centre, avant droit, avant gauche). Sur le dessus, deux drivers à projection verticale permettent au son de prendre de la hauteur de manière réaliste.

CONTRE La télécommande aurait pu être plus soignée

Un écran d’affichage indique la source et le volume, sans que ce dernier ne s’affiche sur le téléviseur. Pour les ajustements précis, il faut malgré tout avoir connecté sa TV via la sortie HDMI, pour y afficher les menus complets.

Mise en route tranquille Fort heureusement, Sony a simplifié au maximum les réglages ; la mise en service comme la configuration de cette barre Dolby Atmos est relativement facile. Le menu « setup » donne accès au calibrage de la hauteur de la pièce, et de la distance entre la barre de son et son caisson. Il est également possible de régler la balance entre les différents haut-parleurs et le subwoofer. Un fois ces premiers réglages effectués, il y a peu de risques que vous ayez à y revenir, excepté pour changer la source. La connectique comprend une sortie HDMI et trois entrées HDMI de type HDCP 2.2, qui supportent les contenus 4K et HDR en mode passthrough. On trouve également une entrée numérique optique, une entrée jack 3,5mm et un port USB. La barre Sony se connecte à Internet en

wifi ou en Ethernet, ce qui donne accès à de nombreuses fonctionnalités en ligne, et embarque également le Bluetooth 4.1.

Spotify and Co Pour ceux qui souhaitent utiliser leur Smartphone, Spotify est pris en charge, de même que Google Chromecast, qui permet d’accéder à Tidal ou Play Music notamment. Un bouton « Music Service » sur la télécommande permet aux abonnés Premium de reprendre automatiquement Spotify là où ils s’étaient arrêté. Le technologie d’amélioration du son Sony DSEE HX permet d’upscaler les fichier jusqu’à une qualité la plus proche possible de la haute résolution (la HT-ST5000 supporte un maximum de 24-bit/96kHz en PCM). Nous l’avons testée avec des morceaux en

« Si vous cherchez un moyen simple d’accéder au Dolby Atmos, vous ne pouviez pas mieux tomber »

La télécommande agace un peu, et quelques boutons supplémentaires seraient les bienvenus

EN DÉTAIL...

Trois des haut-parleurs en façade sont de type coaxial, et abritent un tweeter en leur centre 36

AOÛT 2017

L’écran d’affichage permet de toujours savoir quelle source est active

Un subwoofer de 24cm assure des graves solides

Avec trois entrées HDMI, on peut connecter plusieurs sources Dolby Atmos

PRISE EN MAIN

ACCORDS PARFAITS

TELEVISEUR Sony KD-55A1 Le premier « vrai » téléviseur Sony OLED est une réussite

« Pas facile pour une barre de son Atmos (avec subwoofer) de rivaliser avec le son d’un système stéréo. Mais celle-ci réussit une performance incroyable »

Un caisson est inclus dans la barre

FONCTIONNALITÉS CLÉS

Caisson de graves

streaming depuis Spotify ou Tidal, et dans les deux cas, nous avons noté un meilleur niveau de détail dans les clash de cymbales ou les percussions en général. Si vous possédez déjà une bibliothèque remplie de fichiers en haute résolution, cela n’aura pas forcément d’intérêt, mais le système fonctionne bien. La barre intègre également une variété de modes de son préréglés tels que Musique, Jeux (ces deux derniers désactivent le Dolby Atmos pour une scène sonore plus précise), Cinéma, et Standard. On passe d’un mode à l’autre grâce à la touche ClearAudio+ de la télécommande. Toutefois, nous avons trouvé qu’il n’était pas forcément nécessaire de changer de mode aussi fréquemment qu’avec d’autres barres de son Dolby Atmos, telles que la Philips Fidelio Skyquake par exemple. Nous avons tout de même une récrimination, qui concerne la télécommande, un peu bâclée de notre point de vue. Pour changer de source, il faut par exemple appuyer de manière répétée sur des flèches qui font défiler les entrées vers le haut ou vers le bas, ce qui est nettement moins pratique qu’une touche dédiée à chaque connexion.

Espace vital Dolby Atmos

PASS-THRU

4K HDRPassthrough

LECTEUR BLU-RAY Sony UBP-X800 Ce lecteur 4K mène le bal et donne du fil à retordre à ses adversaires

Avec Star Strek Beyond, qui possède une bande son en Dolby Atmos, on perçoit d’emblée à quel point le son se diffuse de manière étendue dans la pièce, à la fois autour de vous et en hauteur. La sensation est bien différente d’un son qui proviendrait du dessus du téléviseur. Ici, la HT-ST5000 le propulse vers le plafond, et l’immersion est

beaucoup plus réaliste ; les navettes spatiales vous passent carrément au-dessus de la tête. Avec un film comme Deadpool, - qui ne possède pas de bande son Atmos – et via une connexion optique, la HT-ST5000 brûle d’envie de vous montrer avec quel savoir-faire elle gère la dynamique. Lorsque le mercenaire en rouge attaque violemment une bande de méchants sur l’autoroute, les changements rapides entre les chocs des collisions et les dialogues sarcastiques sont gérés avec maestria, et le spectateur est en permanence maintenu en haleine. Ne craignez pas de pousser le volume, car la Sony en a suffisamment sous le capot pour encaisser sans sourciller. Ni les aigus ni la dynamique n’en souffriront.

Transparence Les graves sont profonds avec une belle texture, et supportent les grondements de X Gon’ It To Ya de DMX sans un soubresaut, tandis que durant les scènes de combat, le son est tout aussi percutant. Quelle que soit la musique choisie, la Sony vous délivrera un son entrainant. L’intégration entre les aigus, les médiums et les graves (à la fois depuis la barre et le caisson) est tendue, ce qui donne à la HT-ST5000 un grand sens du rythme et du timing. Si l’on s’en réfère aux standards hifi, les basses sont légèrement trop rondes, mais cela ne gâche en rien le plaisir d’écoute. En comparaison avec la barre de son Dali Kubik One (qui n’a pas l’Atmos), la HT-

ST5000 délivre des médiums un peu moins clairs. Toujours dans Deadpool, lorsque Colossus et Negasonic Teenage Warhead sont en grande conversation dans le hangar de l’académie Xavier, on note une légère déperdition du détail dans le dialogue.

Belle prestation Malgré tout, on sait bien qu’il est extrêmement difficile pour une barre Dolby Atmos de produire un son aussi abouti de celui d’une barre stéréo. Et il faut reconnaître que la HT-ST5000 réussit une belle prestation. À moins d’avoir écouté de nombreux modèles haut de gamme, il est difficile de mesurer à quel point cette performance est impressionnante. La HT-ST5000 délivre un son fabuleux, et elle est dotée de nombreuses fonctionnalités. C’est la première barre de son Dolby Atmos que nous recommandons sans hésitation.

L'avis de

BILAN FONCTIONS FABRICATION SON

VERDICT Cette enceinte Sony délivre un son Atmos abouti, qui envoie tous ses adversaires au tapis

AOÛT 2017

PRISE EN MAIN

AKG N60 NC Wireless | Casque | 179€

« Compact et puissant » POUR Réduction active du bruit très efficace ; confortable ; basses solidesbass

On a beaucoup écrit sur le silence. Pour le philosophe chinois Lao-Tseu, « le silence est une source de force », tandis que Confucius le désignait comme « un ami qui ne vous trahit jamais ». À What Hifi ?, nous sommes légèrement plus pragmatiques, et nous dirons donc c’est une fonctionnalité extrêmement intéressante pour des écouteurs, surtout lorsqu’on se trouve dans un environnement bruyant. Le casque audio AKG N60 NC a été conçu dans ce but. Il est plus compact, plus pratique et moins cher que le Sony MDR-1000X, mais cela ne signifie pas qu’il est de qualité moindre, loin de là. C’est un casque remarquable pour son prix.

La version sans fil a des coussinets encore plus rembourrés que la version filaire

CONTRE RAS

Rhapsodie

Le N60 NC offre jusqu’à 15 heures de lecture en Bluetooth

L’équilibre entre les graves, les médiums et les aigus est bien dosé, et la version 44.1kHz FLAC de Bohemian Rhapsody est aérienne. Dès que la voix de Freddy Mercury démarre, le piano est délivré avec précision et délicatesse, et monte en puissance jusqu’à ce que les cymbales explosent. Ce morceau est complexe, avec des voix dans tous les sens, mais dans cette bataille harmonique, le N60 NC Wireless est imperturbable, et suit la trace de chacune des voix, laissant ainsi à chaque piste son espace vital. Grâce à la réduction du bruit, qui bloque la plupart des sons qui pourraient venir s’interposer entre vous et votre musique, le rendu du détail est particulièrement impressionnant.

Connectivité La principale différence entre ce modèle et la version câblée du N60 NC est la présence du Bluetooth aptX 4.0. En effet, au vu du nombre grandissant de Smartphones qui abandonnent la prise jack, c’est une valeur ajoutée non négligeable. Et si vous préférez rester branché, un câble avec un jack 3,5mm est fourni. Cela permet d’utiliser le casque avec un appareil qui n’aurait pas le Bluetooth, ou lorsqu’il est déchargé. Cela ne devrait pas arriver trop souvent, car le N60 NC assure 15 heures d’écoute en Bluetooth (ce qui met automatiquement en route le système actif de réduction du bruit). Lorsqu’on n’utilise pas le Bluetooth, l’autonomie de la batterie lithium-ion de 610mAh passe à 30 heures. Le casque se recharge ensuite via un câble micro-USB.

Confort Entre la version avec et sans fil, il y a quelques petites différences. Certaines parties en plastique ont été remplacées par du métal, ce qui est à la fois plus solide et plus élégant. L’arceau est plus large de 10mm, et le rembourrage en mousse à mémoire de forme des oreillettes s’est légèrement étoffé. Le confort est toujours aussi optimal, et même les plus réticents à ce type de design reconnaitront que c’est un casque très agréable à porter. Le système de réduction du bruit impressionne autant que dans la version filaire, et vous isole totalement de l’environnement sonore. L’efficacité est légèrement inférieure à celle du Sony MDR-1000X, mais ce dernier est plus gros et plus cher, on n’est donc pas surpris. Le N60 NC est également plus intuitif que la plupart des casques Bluetooth. Il s’allume avec un bouton marche/arrêt, qui permet aussi d’appairer un appareil en Bluetooth lorsqu’on le

AOÛT 2017

Du punch

FONCTIONNALITÉS CLÉS

« Le N60 NC Wireless a perdu son câble, mais conserve les formidables qualités de la version filaire » maintient. Un autre bouton sert au playback et à la prise d’appels. L’ensemble est plus simple, et l’on ne risque pas de confondre le boutons du volume avec le saut de piste. En streaming depuis Tidal, ce casque propose un son clair et percutant, avec des basses musclées sur Judge de (Sandy) Alex G, et une belle transparence, qui met magnifiquement en évidence la finesse de la partie batterie. Sur No One Knows de Queen Of The Stone Age, le son est charnu et ample, et le rythme est asséné avec précision.

Réduction du bruit

L’attention se porte sur la texture des petits bruits qui marquent le début de Paranoid Android de Radiohead ; chaque changement d’accord de la guitare acoustique est marqué, et la réverbération a un joli rendu. Les variations entre les moments où le guitariste caresse ses cordes et ceux où il les malmène, à la fin du morceau notamment, bénéficient d’une excellente dynamique. Le casque est capable d’insuffler une formidable énergie lorsque le besoin s’en fait sentir. Le N60 NC Wireless a perdu son câble, mais conserve les formidables qualités de la version filaire. Il constitue une excellente alternative pour tous ceux qui cherchent un casque à réduction de bruit moins imposant que les modèles circum-auriculaires généralement proposés. Il est compact et puissant, et on le trouve pour un prix raisonnable. Ce casque à réduction de bruit pourrait bien devenir le compagnon indispensable de vos déplacements.

Design compact

L'avis de

BILAN Bluetooth aptX

SON FABRICATION FONCTIONS

VERDICT Un superbe casque sans à réduction de bruit à emporter partout avec soi

PRISE EN MAIN

iFi nano iOne | DAC | 235€

Chaque chose à sa place POUR Restitution captivante et détaillée ; compact et léger ; Bluetooth

iFi est une marque commercialisée par AMR, et qui fabrique des maillons hifi nomades de qualité audiophile. Nous n’en avions jamais entendu parler avant l’arrivée du nano iOne, dont nous sommes particulièrement enchantés d’avoir fait la connaissance. Pour faire simple, le iOne est un DAC Bluetooth, et pourvu d’entrées USB et coaxiale. Cela signifie que l’on peut l’utiliser pour améliorer la qualité d’une source numérique, ou pour ajouter le « sans fil » à un système qui en serait dépourvu.

Petite beauté Il n’y a pas grand chose à voir, au sens propre, puisque ce DAC ne mesure pas plus de 100mm par 64mm, et ne pèse que 122g. C’est du reste ce qui explique l’appellation « nano ». En résumé, il ne sera pas nécessaire de revoir votre configuration intérieure pour l’inclure à votre système. Certains préfèreront un produit plus consistant, comme le Arcam irDAC-II, qui vient de voir son prix fortement réduit, et qui est son concurrent le plus sérieux. Mais le website de iFi explique le choix du constructeur : « La performance est importante, mais l’impact d’un produit sur l’environnement l’est aussi. C’est pourquoi quasiment tous les produits iFi sont fait de matériaux recyclables, et ne contiennent pas de composants toxiques. » Il n’y a pas d’étoile prévue pour récompenser ce comportement éco-responsable, mais nous saluons cette approche. Le iOne n’est donc pas bien grand, mais réalise une performance remarquable. Un bouton permet d’appairer un appareil en

« Une restitution musicale extrêmement captivante »

CONTRE Manque un peu de chaleur et de subtilité

Bluetooth, et le logo rétro éclairé iFi indique la source utilisée ; le changement se fait via un switch, tandis qu’un second switch permet de sélectionner le filtre numérique qui correspond le mieux au son recherché. À l’arrière, on trouve une entrée USB, qui peut être utilisée comme source d’alimentation ou comme source tout court, une entrée coaxiale, et une sortie stéréo. Notre seul grief se porte sur la longueur des câbles fournis, particulièrement courts. Selon toute probabilité, vous avez déjà vos propres câbles, mais si ça n’est pas le cas, ceux fournis risquent de se révéler insuffisants.

FONCTIONNALITÉS CLÉS

Bluetooth

USB

Sur la bonne voie Pour être tout à fait francs, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre en branchant le iOne. C’est pourquoi la surprise a été d’autant plus agréable en entendant le son délivré, lorsque nous l’avons connecté à notre lecteur réseau de référence Naim, et lancé Kid A de Radiohead. Le morceau d’ouverture, Everything in Its Right Place (i.e. Chaque chose à sa place), pourrait presque être la devise du iOne. D’emblée, on ressent l’impulsion du morceau, et la voix cassée de Thom Yorke trahit le Kaoss Pad sur lequel elle a été retravaillée, tant le niveau de détail est élevé. En deux couplets, on est captivé par cette restitution cohérente et extrêmement divertissante, qui démontre que le iOne a compris ce qu’on attend de lui. Le meilleur exemple de son

122g

talent arrive vers le milieu de l’album, avec le complexe The National Anthem et son crescendo, juxtaposé à la solitude d’un morceau aérien comme How To Disappear Completely. Le iOne sait capter l’attention, en entrelaçant étroitement les différentes pistes pour en faire une présentation cohérente, à la rythmique précise, qu’il vous brandit sous le nez avec ostentation. Il est également capable de faire ressortir toute la fragilité d’un morceau acoustique. Dans les deux cas, il est impossible d’y être indifférent. Le DAC irDAC-II, désormais disponible pour environ 520€, est considérablement plus cher, mais si l’on considère qu’il propose une entrée optique et une sortie casque, il demeure l’adversaire qui s’approche le plus du iOne. Le même morceau joué sur le Arcam a une couleur totalement différente. La scène sonore gagne en amplitude, et la dynamique est plus étendue. Les voix sont également davantage chaleureuses, mais l’ensemble n’exerce pas le même attrait qu’avec le iOne. C’est d’ailleurs l’un des aspects que nous avions noté en testant le DAC Arcam, et qui est d’autant plus flagrant ici.

Switch Le iOne offre à la fois une entrée USB et une entrée coaxiale

Il peut sembler un peu sévère de n’attribuer que quatre étoiles à l’iOne et à l’Arcam, alors qu’il n’existe pas de produits équivalents qui réussissent une meilleure performance. Mais lorsqu’on les écoute successivement, on s’aperçoit qu’il manque à l’un ce qui fait la force de l’autre. Si le iOne pouvait prendre un peu de la subtilité et de la chaleur du irDAC-II, il serait incontestablement le meilleur. Mais à l’heure actuelle, les caractéristiques sonores des deux modèles sont nettement marquées. Ceux qui apprécient une restitution perspicace et subtile se tourneront vers le Arcam. En revanche, ceux qui privilégient le divertissement et la musicalité choisiront le iOne.

L'avis de

BILAN SON FONCTIONS

Le minuscule iOne est éco-responsable, et ne pèse que 122g

FABRICATION

VERDICT Malgré un look sans prétention, le iOne est un DAC audiophile qui défend bien les couleurs de iFi Audio

AOÛT 2017

PRISE EN MAIN

Spendor A4 | Enceintes stéréo | N.C.

Talentueuses, enthousiastes et amicales POUR Son agile, articulé et expressif ; compactes

CONTRE Rien de notable

Vous cherchez une bonne paire d'enceintes compactes et premium ? Les nouvelles A4 de Spendor pourraient bien être la solution. Elles sont joliment finies, magnifiquement pensées, et elles sonnent à merveille. Et avec seulement 83 cm sous la toise, elles ne se montreront pas trop intrusives, même dans les petites pièces.

mesure les spécifications. La sensibilité annoncée est similaire, à 86dB/W/m (un dB d’écart seulement par rapport au A5), et une impédance nominale de 8 ohms. N'importe quel amplificateur du même niveau de prix sera ravi de piloter ce petit monde.

Deux voies

Nous sommes impressionnés par la qualité de fabrication. Le coffrage a l'air immensément rigide, avec des armatures internes qui se combinent avec un usage très ingénieux de polymères à faible masse. La finition est également plaisante, avec des angles bien tracés, beaucoup de soin accordé au détail et un plaquage en bois très réussi. Le branchement des câbles se fait par des terminaux simples. La marque a abandonné le bicâblage dans une optique de simplification. Pas de souci : après tout, il est toujours préférable d'utiliser un seul câble de haute qualité plutôt qu'une paire inférieure techniquement. Ces colonnes ne sont pas trop regardantes quant à leur positionnement. Il suffit de leur laisser un peu d'espace pour respirer, et surtout, de ne pas les laisser dans un coin. En les orientant vers la position d’écoute, on solidifie grandement l’image stéréo.

Même s’il pourrait être tentant de considérer ces enceintes comme un développement du modèle A5 déjà bien établi, elles se révèlent bien différentes, quand bien même leurs dimensions et leur allure générale pourraient faire penser le contraire. Ce sont des enceintes deux voies, contrairement aux A5 qui fonctionnent en 2,5 voies. On est passé de deux transducteurs de 15 cm à un seul élément de 18 cm. Les basses fréquences sont ajustées par un port reflex à l'arrière, alors que sur l'ancien modèle, c'était un coffrage clos. Les hautes fréquences, de leur côté, sont délivrées par le tweeter préféré de Spendor, un modèle de 22mm supposé embrasser une gamme de fréquence plus large et provoquée moins de distorsions que les traditionnels dômes ; cette fois, une grille de protection vient s’ajouter à l’équation. Le changement dans la configuration des haut-parleurs ne bouleverse pas outre

Bien solides

Une grande expressivité

On est passé à des borniers simples

Il ne faut pas longtemps avant de réaliser que les A4 ont un immense talent en réserve. Elles ont un caractère plein d'allant, amical, bien davantage que le modèle précédent. Elles sont très expressives et, une fois n'est pas coutume pour la marque, plutôt portées sur le fun Nous avons commencé avec l’Ouverture 1812 de Tchaïkovski, ce qui nous permet immédiatement de toucher du doigt (des oreilles, plutôt) l'amplitude des dynamiques et la capacité à restituer les arrangements complexes. Le rendu est très pertinent : il est possible de suivre la ligne de chaque instrument tout en conservant une impression d'ensemble cohérente. Spendor, depuis longtemps, mise sur le côté naturel de la prestation. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on va les prendre en faute. Le son, en effet, se révèle formidablement équilibré. La présentation un peu stérile des A5 est ici remplacé par quelque chose de très vivant, naturel, et une belle articulation.

Forte image L’image stéréo est également impressionnante. Une fois que le positionnement est effectué (avec l'électronique qui convient), les enceintes sont capables de produire une scène sonore expansive, où les instruments trouvent leur place de manière très précise. L'image reste stable même quand la musique devient très exigeante. Teardrop de Massive Attack nous permet de découvrir des basses fréquences profondes et articulées. Ce ne sera peut-être pas notre premier choix si on veut remplir une pièce de grande dimension pour une fête, mais compte tenu de la taille, les Spendor s’en tirent plutôt bien. Surtout, la prestation demeure raffinée même quand on pousse un peu le volume. Les rythmes sont assurés d'une manière confiante, et il y a toute la pertinence et le sens de l'analyse que l'on s'est mis à attendre de Spendor ; ce qui est nouveau, c’est le sens de l’enthousiasme que nous évoquions plus haut. Les médiums sont charmants. Les voix se déploient avec une clarté impressionnante, sont bien projetées, le tout avec subtilité. De toute évidence, les haut-parleurs s'entendent très bien, si l'on peut dire, et le filtre a été calibré avec grand soin. Même si en règle générale, nous sommes plutôt amateurs des produits Spendor, quelques-uns des modèles plus petits tendent à mettre l'accent sur l'analyse plutôt que le divertissement. Ici, on a les deux pour le même prix. Jusqu'à une date récente, les Twenty 23 de PMC étaient nos préférées dans ce domaine et niveau de prix… Qui sait ? Cela pourrait bien changer.

FONCTIONNALITÉS CLÉS

Deux voies

Event arrière

83 cm de haut

L'avis de

BILAN SON FABRICATION FONCTIONNALITÉS

VERDICT Les A4 sont d’excellentes enceintes, qui combinent les forces habituelles des Spendor à une belle dose de fun.

PRISE EN MAIN

Les A4 sont disponibles en trois finitions différentes : noir cendré, noir noyer, et chêne naturel

« Il y a tout le sens de l'analyse que l'on s'est mis à attendre de Spendor ; ce qui est nouveau, c’est le sens de l’enthousiasme ».

AOÛT 2017

PRISE EN MAIN

Viewsonic PX800HD | Projecteur UST | 1 790€

« Pourquoi donc prendre du recul ? » POUR Rendu authentiquement "cinéma"; souplesse du positionnement

Ils ont commencé par n'être que des produits de niche, coûteux et pas toujours très performants. Mais les choses ont bien changé, et les projecteurs à focale ultra courte (UST dans le monde anglo-saxon) sont désormais aussi nombreux qu'abordables. Et la qualité ? Comme vous allez le voir dans les lignes suivantes, elle a pris le pas également. Le PX800HD est une variation sur le thème que l'on doit à ViewSonic, dont les projecteurs continuent de nous épater côté rapport qualité/ prix. La marque, que l'on a connu initialement pour ses excellents moniteurs, a brillamment rejoint la cour des grands en ce qui concerne la vidéoprojection.

CONTRE Pas recommandé pour un usage diurne

Une élégance certaine pour un produit qui, de par son principe même, sera certainement "bien en vue"

Raisonnable élégance Les projecteurs à focale ultra-courte sont capables de produire une image de grande taille avec un recul qui, bien souvent, n'excède pas leur propre profondeur (l'image est projetée via une petite fenêtre à l'arrière de l'unité, celle qui se retrouvera face au spectateur). Autrement dit, ils seront souvent installés sur des commodes, des tables basses, face au mur, et de fait, pourront difficilement être dissimulés comme c'est le cas avec des projecteurs classiques. En un mot comme en cent, ils ont intérêt à ne pas être trop laids. C'est le cas de ce ViewSonic qui affiche une certaine élégance dans ses lignes sans toutefois trop en faire. Le coffrage est dans un plastique assez léger, et le produit lui-même n'est du reste pas des plus lourds. Ce n'est pas un char d'assaut, et tant mieux : de tels produits ont certainement davantage vocation à être déplacés que d'autres.

Le nécessaire Au niveau de la connectique, on trouve l'essentiel, et peut-être même un peu plus. Deux entrées HDMI (après tout, on peut bien avoir plusieurs sources), des entrées analogiques qui ne vous serviront sans doute jamais, et des

Si vous égarez la télécommande, des boutons latéraux peuvent vous sauver !

AOÛT 2017

« L'espace colorimétrique Rec 709 apporte une richesse de couleurs fabuleuse » sorties analogiques également pour le son. Le produit est équipé de deux haut-parleurs de 10W chacun. Comme on peut s'y attendre, et sans spoiler, le son est correct et peut "dépanner", mais manque trop de consistance pour qu'on s'en contente à long terme. Toutefois, ponctuellement, pourquoi pas : certains écrans font bien pire.

Dès l'allumage... Une fois en marche, et relié à un lecteur Blu-ray, le projecteur projette une image Full HD (on a une puce DLP 1920x1080 à bord) d'un peu plus de 70'' avec un recul égal à sa distance, soit un peu moins de 40 centimètres. C'est très impressionnant : en doublant la distance de recul, on arrive facilement à une diagonale de 150 pouces, ce qui est plus que suffisant pour la plupart des configurations Home Cinéma. La luminosité annoncée est de 2000 lumens ce qui, en théorie, rend possible la projection de jour. C'est en effet le cas, même si ce n'est pas dans ce cas de figure que le projecteur est le plus à l'aise. On gagnera malgré tout à ce que le pièce de projection soit sombre, à défaut d'être totalement plongée dans le noir. L'image séduit immédiatement par sa précision : les contours sont nets, bien définis et solides, et on arrive à discerner de nombreux détails dans la le feuillage d'un arbre, par exemple. DLP oblige, les noirs se révèlent de très bonne tenue, profonds et pourtant nuancés.

Certains projecteurs se révèlent peut-être plus lumineux dans cette gamme de prix, mais le contraste est ici excellent. Du côté des couleurs, pas mal de modes sont disponibles, et ViewSonic fait grand cas de l'espace colorimétrique Rec 709. Le fait est que celui-ci apporte une richesse de couleurs assez fabuleuse à l'image, mais cela se fait peut-être au détriment d'un certain équilibre. Lors de nos tests, nous avons privilégié le mode dit "Cinema", qui nous semblait offrir les meilleurs compromis. Les mouvements sont gérés avec une très belle fluidité, sans que le rendu ne paraisse jamais artificiel. L'expérience est, intrinsèquement, cinématographique. Les amateurs de jeu seront ravis de savoir que le "lag" est de 16ms seulement, et que ce ViewSonic est donc meilleur pour s'adonner à Call Of Duty que la plupart des écrans plats. A ce prix, que demander de plus ?

L'avis de

BILAN SON FONCTIONNALITÉS CONSTRUCTION

VERDICT Les RX1 de Rega assurent dans de nombreux domaines, mais montrent que la hi-fi est plus qu’une addition de qualités.

TV 4K 55’’

GROUP TEST

QUATRE

ÉCRANS AU

TOP

LG OLED55B7

PANASONIC TX-55EZ952B

SAMSUNG QE55Q7F

SONY KD-55A1

L’ascension de l’OLED est-elle menacée par le QLED ? Quel est le meilleur format ? Pour le savoir, nous avons testé quatre écrans 4K de 55’’ d’exception.

’est la bataille que nous attendions tous. Depuis que Samsung a annoncé ses nouveaux écrans QLED, nous avions envie de voir comment ils réagiraient face aux OLED de LG, qui en sont les ennemis désignés. Pour être honnête, certains d’entre nous ne misaient pas cher sur le QLED. C’est un nom bien ronflant pour ce qui est, au bout du bout, une technologie sur le départ. La tendance est à l’OLED, et le QLED peut ressembler à un ultime soubresaut pour insuffler encore un peu de vie au LCD.

Le face à face

Il ne faut jamais sous-estimer Samsung. Le QE55Q7F est, en un sens, ce que le LCD peut nous proposer de meilleur. Et de fait, le prix est plutôt raisonnable. Son Nemesis, c’est le LG OLED55B7V, le plus abordable des modèles dans la nouvelle gamme 2017 de LG. Toutefois, ce n’est pas un combat de boxe, mais plutôt une mêlée : le premier OLED de Panasonic a bien l’intention de jouer les trublions. A-t-il une chance, lui qui est bâti autour d’une dalle LG ? Le Sony KD-55A1 en fournit indirectement la preuve : passé dans nos labos il y a peu, il montre qu’un traitement du signal de qualité peut porter l’OLED vers de nouveaux sommets. Trop cher ? Voyons voir…

AOÛT 2017

AOÃ&#x203A;T 2017

TV 4K 55’’

LG OLED55B7 2990€ POUR Merveilleuse image OLED ; présentation naturelle

CONTRE Le Sony A1 a plus de punch

★★ ★ ★ ★ Le LG OLED55B7 délivre une richesse de détails et des contours parfaitement définis

Le support est simple et assez plaisant esthétiquement, à l’image de l’ensemble. La discrétion des enceintes y fait pour beaucoup

Il y a quatre prises HDMI, une sortie optique et trois ports USB, sans oublier les services de streaming.

L’excellente télécommande est sensible aux mouvements et offre de nombreux raccourcis vers les applications et les sources

TV 4K 55’’

La gamme OLED 2017 de LG est plus qu’étonnante. Plutôt que de renforcer l’équipement (en particulier, en matière de traitement) alors que l’on monte progressivement en gamme, les 10 modèles (cinq en réalité, avec deux diagonales à chaque fois) possèdent exactement la même dalle, le même traitement et les mêmes fonctionnalités. La différence réside uniquement dans le design et dans la partie audio. Plus bizarre encore : l’entrée de gamme est occupée non par un, mais par deux modèles aux prix et spécifications identiques. Le C7 et le B7 - c’est eux - sont tous les deux disponibles en 55 et 65’’. Pour aller plus loin dans la gémellité, les deux modèles possèdent le même système d’enceintes, la seule différence résidant dans la forme du support… et aussi dans le réseau de distribution.

Clair et simple L’OLED55B7 a probablement le système sonore le plus basique du lot. L’avant du châssis est entièrement dénué d’enceintes. A la place, on a un affichage clair, simple, entouré d’un cadre très fin et d’un piédestal en forme de croissant fort élégant (le C7, lui, s’appuie sur un « stiletto stand » ). La plupart des écrans, aujourd’hui, se révèlent plutôt intuitifs en ce qui concerne les réglages de l’image. Ici, LG pousse les

le téléviseur passe en mode cinéma, lequel se révèle excellent ; toutefois, on passerait bien la balance des blancs de Medium à Cool, et le TruMotion gagnera à être désactivé. Dolby Vision oblige (l’écran comprend aussi le HDR10, HLG et le HDR Avancé de Technicolor), on se jette sur les titres compatibles chez Netflix. Le progrès réel n’est pas immédiatement apparent, mais il est toujours bon de voir une création de la manière dont le créateur l’entendait.

De nombreux modes Le mode par défaut est « Eco », et la fonction d’économie d’énergie est désactivée. On recommande vivement de passer au mode Standard, de désactiver l’economie d’énergie et de réduire le contraste pour révéler davantage de détails dans les blancs. Passer les couleurs dynamiques en Medium ajoute aussi un petit supplément de punch. On préfère l’image avec le mode TruMotion désactivé, mais vous pouvez quand même ajouter un peu de de-judder et de deblur, même si de temps en temps, les mouvements complexes s’en trouveront affligés de quelques artefacts. Vous pouvez aussi passer en full HDR. Avec du HDR et du contenu Dolby Vision,

Bon upscaling Si vous regardez des DVD, vous serez ravi de constater que le LG B7 fait un magnifique boulot avec le contenu en résolution standard. L’image est détaillée, équilibrée, propre, et il est assez bluffant de se dire que c’est l’écran lui-même qui fait tout le travail. A notre connaissance, aucun écran 4K ne fait aussi bien. LG assure aussi en matière de performances « gaming ». On obtient la même excellente résolution, mais aussi un contraste, une définition et un équilibre de haut niveau. Nous avons mesuré un lag de 21.4ms, suffisamment bas pour que personne ne le remarque.

Des noirs impeccables Et l’image, il est vrai, est spendide. Marco Polo, malgré ses défauts, reste un beau matériau de test, et les scènes sombres éclairées à la bougie montrent bien les points forts de l’OLED. La scène de festin dans l’épisode 3 est un exemple parfait : le LG B7 combine des noirs sépulcraux et des flammes généreuses. Les meilleurs écrans LCD pourront aller plus loin en luminosité malgré un saut de 25% pour les OLED LG de 2017, mais ils n’auront pas d’aussi beaux noirs et seront incapables de combiner les différents éléments aussi élégamment. La pertinence dans les scènes les plus sombres est superbe, et permet de relever le moindre détail que bien d’autres perdent en cours de route. Les éléments lumineux sont eux aussi plus détaillés : les efforts de LG en

« La pertinence dans les scènes les plus sombres est remarquable, et permet de relever les détails que bien d’autres perdent en cours de route. Les éléments lumineux sont eux aussi plus détaillés » choses un cran plus loin en sélectionnant toute une variété de pré-réglages en fonction du type de programme que l’on regarde. En général, l’écran fait plutôt mouche, mais il est également possible d’ajouter quelques ajustements plus fins pour optimiser encore le rendu.

qu’elles avaient été imaginées. Avec TruMotion désactivé, le traitement de l’image s’effectue de manière discrète, sans que l’écran vienne le claironner (c’est souvent ce qui se passe sur les LCD, où le rétro-éclairage peut fluctuer de manière trop visible). Ici, rien ne nous distrait de l’action.

ce sens au cours de l’année ont porté leurs fruits. Une des séquences de Marco Polo montre une séance de lutte pour le bon plaisir des VIP, avec force mouvements. Même avec le TruMotion désactivé, le LG est rapide comme l’éclair et on garde du naturel et un niveau de flou tout à fait acceptable. Le Sony A1 a clairement l’avantage ici, il faut dire que son système de traitement des mouvements est carrément infaillible. Le Sony est plus dynamique également, et s’appuie sur un traitement impressionnant pour ajouter du punch à la dalle (fournie par LG, cela dit) ; mais il faut bien se souvenir que le Sony est plus onéreux. Le contenu 4K ne court pas encore les rues, et il faudra sans doute vous tourner vers des flux en 1080p. Le LG les gère à la perection : le contraste est en particulier remarquable, et le B7 met à jour des tonnes de détails, dessinant précisément les contours sans trop en faire. Quoi que vous regardiez, vous avez toujours l’impression que les choses sont exactement telles

Un choix exemplaire

FONCTIONS CLÉS

HDR 4K HDR

55”

Dans la mesure où c’est surtout la prestation sonore qui différencie les modèles OLED de LG, on ne vous en voudrait pas de penser que le B7 n’est pas très bien loti en la matière. Mais ce n’est pas le cas : la scène sonore n’est pas aussi étendue qu’avec les E7 et G7, mais elle reste spacieuse, dynamique, et plutôt solide compte tenu des standards en vigueur. Nous avions pressenti que les B7 et C7 pourraient être nos modèles préférés dans la gamme 2017 de LG. On a la même image que sur les E7 et G7 (et W7, même), mais à un prix bien plus raisonnable - même si ce n’est toujours pas donné. Les sacrifices se font au niveau du design et du son ; mais sincèrement, le modèle n’a absolument rien d’horrible (c’est même le plus beau après le W7) et le son n’est pas si mal. Le seul problème de l’OLED55B7V, au fond, c’est le Sony KD-55A1, qui possède une image plus dynamique et plus excitante. Il est aussi plus cher, mais de notre point de vue, ça les vaut. Reste que c’est un match au cordeau !

Dolby Vision

L'avis de

BILAN ★★ ★ ★ ★ IMAGE FONCTIONNALITÉS SON

VERDICT Le B7 est notre choix pour la gamme 2017 de LG. Un excellent choix « premium ». AOÛT 2017

TV 4K 55’’

Panasonic TX-55EZ952B 3490€ POUR Image détaillée et naturelle ; noirs ; bien pour le jeugamers

CONTRE Le HDR manque de punch et de contraste

★★ ★ ★ ★

Si la perspective de pouvoir vous plonger dans une myriade de menus pour tripatouiller l’image vous séduit, c’est l’écran qu’il vous faut !

Le support, avec ses deux pieds, vise avant tout à être fonctionnel

De multiples connexions, comme on peut l’espérer, mais leur logement n’est pas des plus discrets

La télécommande avec le touchpad est élégante, mais pas des plus faciles à utiliser. La télécommande principale possède un bouton Netflix.

TV 4K 55’’

Tout, dans l’EZ952, respire le sérieux: le design, les menus complexes qui contiennent davantage d’options pour régler l’image qu’il y a de vins différents dans une cave de restaurant étoilé. C’est le membre le plus abordable de la nouvelle famille OLED de Panasonic, et il est clairement conçu pour plaire aux enthousiastes passionnés, ou, pour reprendre les termes de Panasonic, les « pros ». Ce n’est pas pour autant un mauvais choix pour un utilisateur plus standard, tant que celui-ci n’a pas trop peur d’un calibrage initial un peu compliqué.

Une plage dynamique… pas si haute Il y a toutefois un domaine dans lequel l’EZ952 est à la traîne par rapport à ses rivaux : le HDR. Le Panasonic est compatible aussi bien avec les formats HDR10 que HLG, et nous nous sommes donc penchés sur ces points en premier. Au moment du test, l’application Amazon Instant Video n’était pas disponible, mais heureusement, on pouvait déjà compter sur Netflix pour que s’exprime toute la beauté du HDR. Du moins, cela aurait dû être le cas. Quand bien même l’écran est certifié Ultra HD Premium, l’EZ952 ne fait pas la démonstration de la luminosité et du contraste nécessaires pour délivrer le punch que l’on attendrait d’un contenu HDR. Daredevil, sur cet écran, apparaît de manière beaucoup plus plate et bien moins excitante

pas tout à fait au niveau. Le système de traitement de l’image est trop présent à la sortie du carton, ce qui introduit le fameux effet « soap opera » et également des artefacts pendant l’action. En le réduisant presque au minimum, on gagne un peu en précision, tout en gardant une véritable image cinéma. Ce n’est aussi impressionnant que sur le Sony A1, mais ce n’est pas mal quand même. Étonnamment, quand on envoie la même image Blu-ray (en 1080p) au Panasonic et au LG B7, le résultat et très comparable, ce qui prouve, définitivement, que le HDR est le point faible du Panasonic. Les deux écrans sont loin du dynamisme et du caractère tridimensionnel du téléviseur Sony, mais les images en Blu-ray sont détaillées et naturelles. Avec un contenu en définition standard, l’image est propre, contrôler, stable, avec des couleurs très naturelles. Ici, très clairement, on fait mieux que le Sony A1. Toutefois, rien d’aussi extraordinaire qu’avec le LG B7.

sont fournies : un modèle plutôt élégant mais résolument old-school dans son approche, et un autre, plus petit et plus ergonomique avec un touchpad. Celui-ci n’est pas toujours d’une grande précision, et a tendance à guider à gauche quand on aimerait plutôt descendre. Voilà pourquoi la télécommande standard sera certainement celle que vous utiliserez le plus souvent, et pas seulement parce qu’elle dispose d’un bouton Netflix dédié.

Le sens du style

On joue ! Les joueurs invétérés ont de quoi être impressionnés, avec un temps de réponse de 5,7ms. C’est vrai, Samsung et le LG font encore mieux, mais tout corps inférieur à 40ms et suffisamment correct pour se plonger dans l’action (même si les moniteurs

« Tout, dans l’EZ952, respire le sérieux: le design, les menus complexes qui contiennent davantage d’options pour régler l’image qu’il y a de vins différents dans une cave de restaurants étoilés. »

FONCTIONS CLÉS

HDR 4K HDR

que sur le LG B7. La lumière du soleil et les reflets ne sont pas aussi lumineux, et les flammes brillent de manière un peu morne dans les pièces sombres. Les personnages ont tendance à se fondre dans l’arrière-plan plus qu’ils ne devraient, également. Ce n’est pas une grosse amélioration par rapport au SDR, et ce n’est pas non plus assez bien pour justifier le prix. Les contours sont également un peu plus mous que sur le LG, et si on combine ce défaut avec le relatif manque de punch, les scènes de paysages apparaissent beaucoup moins tridimensionnelles et réalistes.

Naturel et détail C’est bien dommage, car à bien d’autres égards, l’écran marque des points. Les couleurs n’ont peut-être pas l’impact que l’on retrouve chez la concurrence, mais elles sont naturelles et réalistes. Les tons de peau sont bien jugés, avec une subtilité indéniable. Il y a beaucoup de détails dans les images 4K, à condition que la scène soit correctement éclairée. Avec des scènes sombres, on n’est

dédiés font beaucoup mieux). Les jeux ont fière allure sur l’EZ952, avec des contours précis et beaucoup de détails. En termes de conseils au niveau de la mise en route, nous recommandons vivement de désactiver l’Ambiant Sensor et de placer l’Intelligent Frame Creation au minimum. Après beaucoup d’essais, nous avons également constaté qu’ajouter un tout petit peu de netteté, de couleur et de luminosité permet de débloquer un peu plus avant le potentiel de l’écran. Il y a également un menu de réglages avancés qui devient accessible quand on sélectionne un des modes spécifique, comme Custom. Toutefois, à moins que vous ne soyez le roi du calibrage, nous vous déconseillons d’y toucher. L’EZ952, à l’image de la gamme complète, est propulsé par Firefox OS. Il n’est peut-être pas aussi flashy et bien intégré que les OS de LG et Samsung, mais il demeure simple à utiliser. Du reste, il intègre la plupart des services de streaming du marché. Pour la navigation, deux télécommandes

OLED

Firefox OS

En ce qui concerne l’allure de l’écran lui-même, on dira que Panasonic à garder la tête sur les épaules. On ne se trouve pas à des années-lumière de ce que propose LG. À l’arrière, on trouve un petit compartiment en plastique qui contient les composants pour le traitement les connecteurs et les enceintes. Cette section est beaucoup plus volumineuse que chez LG, ce qui rend la silhouette du produit un peu moins sexy. Le support est plus basique, est également moins élégant que chez le concurrent coréen. Vous ne serez pas étonné si l’on vous dit que l’achat d’un système sonore séparé est à envisager assez vite, mais toutefois, si l’on s’en tient aux enceintes intégrées, on obtient une performance certes plus directe que celle du LG B7, mais également plus tranchante dans les aigus. Les modes surround (Virtual Surround et Virtual Surround+) sont décents, mais il manque un peu de spatialité à la présentation.

Etes-vous sérieux ? Le Panasonic TX-55EZ952B se destine aux enthousiastes sérieux plutôt qu’au consommateur moyen. En cela, il n’est pas évident d’en tirer la substantifique moelle, même si avec un peu de persévérance, on finit par atteindre le réglage souhaité. Toutefois, il y a deux soucis majeurs. Le premier, qu’il partage avec le LG B7, c’est un niveau de détail, une définition et un dynamisme inférieurs au Sony A1. Le second, c’est une certaine faiblesse de la performance HDR : les images manquent de contraste et de punch. Dommage, car l’avenir de la TV passe par là...

L'avis de

BILAN ★★ ★ ★ ★ IMAGE FONCTIONNALITÉS SON

VERDICT L’écran le plus abordable de Panasonic est pensé pour les « pros », mais sa performance HDR déçoit. AOÛT 2017

TV 4K 55’’

Samsung QE55Q7F 2499€ POUR Image lumineuse ; détail et précision

CONTRE Performance dans les noirs ; problèmes de logiciel

★★ ★ ★ ★ Avec 45mm d’épaisseur seulement, voilà un des écrans LCD les plus fins du moment

Deux câbles seulement se branchent au téléviseur : l’alim’, et le câble optique pour la One Connect.

Le connecteur en question fait 5m de long, et on peut donc cacher facilement le boitier.

Deux télécommandes : une classique, robuste et stable, et un modèle minimaliste

TV 4K 55’’

On l’attendait, et le voici : le premier écran Samsung QLED à venir chatouiller un écran OLED de la même taille. En fait, on devra même parler de trois OLED : le LG, le Sony et le Panasonic présentés dans ces pages. En réalité, c’est plutôt le LG qui est le véritable rival, dans la mesure où il est plus performant que le Panasonic, et plus abordable que le Sony. Et puis, n’oublions quand même pas que LG est plus ou moins le cerveau derrière la technologie OLED moderne, et le rival de toujours de Samsung. Il y a une différence de prix pas franchement anecdotique entre les deux coréens, et bien évidemment, des divergences technologiques. Sommes-nous en train de comparer l’incomparable ? Absolument pas. Samsung est réellement en train d’opposer sa technologie-maison, le QLED, à l’OLED. Et quand bien même l’OLED semble plus moderne dans l’absolu, il y a toujours des choses que le LCD est capable de faire mieux. Dommage, en conséquence, que ce soient des problèmes de logiciels qui empêchent le Samsung d’accéder à sa cinquième étoile.

Luminosité Le plus gros avantage qu’un écran LCD possède sur un OLED, c’est la luminosité ; aussi, on ne sera pas étonné de voir que c’est la différence principale entre le Q7F et le LG B7. Si vous regardez Les Animaux

demeurent : sur un écran OLED, chaque pixel produit sa propre lumière individuellement, et le niveau des noirs peut donc être impeccable dans une portion de l’écran, même si une autre est très lumineuse. Le Samsung entend bien contrecarrer cette carence génétique, en proposant un punch que même le Sony A1 a du mal à égaler ; c’est particulièrement tangible quand vous jouez du contenu HDR (HDR10 ou HLG). La marche des crabes rouges sur Planet Earth II est un véritable régal, et il y a de quoi être enchanté quand tous les crustacés se détachent avec éclat de l’arrière-plan forestier. Un véritable feu d’artifice.

PLein les mirettes Samsung n’en a pas que pour la luminosité, et l’image est par ailleurs extrêmement détaillé et précise. On a l’impression que l’écran cherche à imposer sa propre personnalité aux images, en particulier quand on regarde du contenu non-4K. Impossible de ne pas apprécier le spectacle. Il faudra éviter de ne pas être bien dans l’axe, toutefois, car les couleurs se fanent vite, et et il en va de même des noirs qui grisent à toute allure. Ce n’est pas le genre d’écran qu’il faut acheter si vous avez tendance à recevoir du monde, et que celui-ci s’installe à tous les coins de la pièce. Les mouvements sont gérés avec doigté, même si le Samsung qui n’est pas

« Le Samsung entend bien combler sa carence génétique, avecun punch que même le Sony A1 a du mal à égaler ; c’est particulièrement tangible quand vous jouez du contenu HDR » fantastiques, vous verrez que les deux approches diffèrent immédiatement. Sur le Samsung, le logo du film émerge de l’arrière-plan ténébreux de manière bien plus lumineuse. Il donne l’impression d’être fait d’un matériau métallique, et sur le Samsung, il étincelle et brille dans la lumière. Il est également mieux défini, avec une plus grande solidité et davantage de profondeur.

Noirs faiblards Toutefois, il est clair que le niveau de profondeur des noirs s’en trouve un peu sacrifié. C’est une caractéristique inévitable des écrans avec un rétro éclairage, en particulier quand il s’agit d’une technologie Edge comme sur ce Samsung. Pour être parfaitement honnête avec le constructeur, l’implémentation du rétroéclairage est relativement efficace ici, avec des noirs plus convaincants que sur la plupart des concurrents, et on ne retrouve pas l’effet de clouding qui grève souvent la performance des LCD. Toutefois, les principes physiques

deux prises de courant si vous voulez que votre QLED produise une image ! Hélas, nous avons quand même un tout petit problème en ce qui concerne le contenu. Certes, on n’est pas vraiment lésé en matière d’application, avec de nombreux services de TV de rattrapage, et les ténors du streaming comme Amazon et Netflix. Malheureusement, au moment où nous rédigeons cet article, le Samsung n’est pas capable de diffuser du contenu HDR depuis l’un des deux. Le plus bizarre, c’est que quand vous jouez du contenu HDR depuis l’un de ces deux services, l’écran indique qu’il reçoit un signal HDR et ajuste l’image en conséquence. Pourtant, au bout de 20 secondes, on perd la partie HDR du signal, , on quitte le mode HDR et on revient à une image tout ce qu’il y a de banal. De toute évidence, le problème a été introduit par une récente mise à jour du logiciel interne. On n’est pas trop inquiet, et un correctif devrait rapidement être injecté. En fait, le problème est peut-être déjà résolu au moment où vous lisez ces lignes, mais il nous paraissait prudent de nous faire l’écho de cette bizarrerie.

Bug, bug, bug

FONCTIONS CLÉS

HDR 4K HDR

aussi naturellement fluide que le LG B7. Il faudra sans doute désactiver le traitement par défaut, et s’essayer au mode custom.

Super pour le jeu Toutes ces caractéristiques s’expriment également quand vous regardez du contenu en résolution standard à travers l’un des tuners ou un DVD. Évidemment, avec ce genre de résolution, le résultat ne peut pas être parfait, et LG comme Panasonic font mieux en la matière ; toutefois, la prestation est très regardable. En tant que moniteur de jeu, le Samsung se révèle également excellent, avec une luminosité, une vibrante et surtout un temps de réponse de 23,8 ms qui devrait satisfaire la plupart des joueurs. En ce qui concerne le son, on est plutôt mieux loti avec le mode standard. On obtient alors une scène sonore corpulente, a bien projetée. En ce qui concerne la One Connect Box, celle-ci est plus importante que l’année dernière et pour la première fois, nécessite sa propre alimentation. Bref, il vous faudra

OLED

One Connect

Il n’empêche que au moment de ce compte-rendu, nous ne pouvons décerner au Samsung sa cinquième étoile. Gardez bien en tête que c’est la seule raison à cette notation : bref, les choses pourraient s’améliorer dans un avenir proche. Voilà un écran qui tire le meilleur de toutes les qualités de la technologie LCD, et les combine au savoir-faire du constructeur coréen à fin de produire une image vibrante, dynamique, parfaitement définie, follement enthousiasmante. Même si on met de côté le bug du HDR, le Samsung possède des limitations, en particulier au niveau du rendu des noirs. Le traitement des mouvements n’est pas parfait, et il y a toujours l’impression que l’écran en fait un peu trop. Au final, on préfère l’approche naturelle du LG B7, même quand le QE55Q7F fonctionne comme prévu. N’oublions toutefois pas que le prix demeure un avantage certain.

L'avis de

BILAN ★★ ★ ★ ★ IMAGE FONCTIONNALITÉS SON

VERDICT il excelle dans pas mal de domaines, mais les bugs du logiciel interne nous empêchent de lui décerner une cinquième étoile AOÛT 2017

TV 4K 55’’

Sony KD-55A1 3990€ POUR Couleurs vibrantes ; noirs profonds ; design classieux ; sonsound

CONTRE L’interface pourrait être plus fine ; la SD est meilleure chez LG

★★ ★ ★ ★

Le caisson vient prêter main forte au système de quatre enceintes

D’un point de vue ergonomique, la télécommande Sony paraît un peu datée en comparaison de LG et Samsung

Un design étonnant, et une image proprement fabuleuse

Le design de style origami est très innovant. Le montage mural este possible !

TV 4K 55’’

Nous avons testé pour la première fois le Sony OLED en mai, et étions parvenus à la conclusion qu’il était de taille à donner mal au crâne à LG, qui jusqu’à présent régnait en maître sur le marché du OLED. Voilà certainement une chance de le prouver, et de montrer qu’un bel écran OLED, c’est davantage qu’une dalle ; en effet, comme vous l’aurez compris, celle de ce Sony est fournie par LG.

Impact visuel

Concevoir un design unique, en 2017, ce n’est pas chose facile. Pourtant, Sony a un très bel historique en la matière, et le A1 se distingue immédiatement par le léger angle que l’écran forme vers l’arrière. La portion du châssis dédiée à l’affichage ne mesure que 78mm d’épaisseur, la partie la plus charnue étant dévolue aux connecteurs et au caisson. Le reste du système d’enceintes comprend quatre haut-parleurs qui font vibrer le panneau de verre pour créer du son. En clair, il s’agit d’une sorte de système d’enceintes invisibles, qui permet au cadre d’être super fin sur tout son parcours ; bref, un joli morceau. Ce design particulier nécessite cependant l’achat d’un support relativement large. Les extrémités de cet écran de 122 cm de large peuvent sans problème dépasser d’un meuble standard, mais le résultat peut être

ainsi, par exemple, vous pouvez reprendre votre épisode de Poldark exactement là vous l’aviez laissé, sans avoir à lancer Neflix en premier lieu. Les nouveaux écrans Samsung possède toutefois une fonctionnalités similaires, ils sont compatibles avec davantage d’application.

fluidité, mais l’image reste parfaitement cinématographique. En 1080p, les choses sont encore plus impressionnantes. Bien sûr, on perd en résolution, mais le dynamisme du Sony va bien plus loin que ce que la concurrence peut offrir avec un contenu identique.

Sur la question des télécommandes, Sony marque également le pas par rapport à la concurrence directe. En comparaison de la zapette ultra-sexy du Samsung, et de la « baguette magique » de LG, la télécommande de l’A1 semble bien basique et plutôt encombrée. Si l’interface utilisateur de l’écran Sony n’est pas une totale réussite, on se remet à pavoiser avec l’image elle-même. Le plus beau, c’est qu’il n’y aura pas à trop fouiller dans les réglages pour obtenir le meilleur. Les couleurs sont un peu exagéré par défaut, mais on peut facilement y remédier en baissant leur intensité de quelques crans, et en passant le réglage Live Colour de Medium à Bas. Si possible, il faudra aussi désactiver le capteur de lumière. En revanche, nous n’avons pas touché à certaines options comme Advanced Contrast Enhancer ou encore X-tended Dynamic Range et Motionflow. Nous avons commencé avec du contenu HDR sur Netflix, et même si le Dolby Vision

« On obtient tout ce que l’on peut attendre d’un OLED, mais d’une manière qui dépasse toutes nos attentes en matière d’intensité, de textures…»

Combinaison gagnante

Une fois encore, c’est la combinaison des couleurs et de la profondeur des noirs, ainsi que de plaisance à tracer le contour des objets et des personnages, qui rendent l’image aussi fabuleuse. Dans Les Animaux fantastiques, quand Newt et Tina marchent dans les rues de New York, les pavés sont parfaitement définis, et on s’extasie d’y voir le soleil s’y refléter par petites taches. Même avec un programme en résolution standard, il y a de quoi être surpris par la qualité de l’image. Nos réglages personnels nous ont permis d’assurer un bon équilibre entre réalisme et dynamisme, et le niveau de détail demeure très élever. En revanche le mode Jeu est un peu trop enfoui dans les menus (tout comme l’ignoble mode Football), mais l’écran, a priori, arrive à le détecter par lui-même. Le temps de réponse est d’environ 30ms, ce qui est correct, et la qualité d’images avec les jeux est absolument suffocante.

FONCTIONS CLÉS

OLED

visuellement un peu perturbant. Par ailleurs, il ne faudra pas opter pour un support trop élevé, car l’angle naturel que forme l’écran procurerait une impression vraiment bizarre. Sachez qu’il y a des point de montage VESA derrière l’écran, et qu’il est donc parfaitement possible de le suspendre. On ne peut pas dire que l’interface utilisateur ait été pensée avec le même soin que l’extérieur. Le Sony est animé par Android Marshmallow 6.0, qui demeure parfaitement utilisable et possède la plupart des applications de streaming que l’on peut imaginer, mais qui n’est certainement pas aussi accueillant que l’interface du Samsung ou du LG.

Jolie touche

On aime bien la fonctionnalité « Discover ». Il suffit d’appuyer le bouton dédié sur la télécommande, et des tuiles apparaissent à l’écran, chacune représentant un contenu qui peut-être accédé instantanément. C’est une manière rapide de se rendre à un programme intéressant ;

n’est pas encore supporté, on a du mal à imaginer ce qui pourrait apporter de mieux - même si une prochaine mise à jour nous est promise. On obtient ici tout ce que l’on peut espérer d’un OLED en matière de rendu des noirs, le tout combiné avec des blancs uniformes et punchy. La manière dont l’A1 définit les contours et révèle les textures se trouve au-delà de nos attentes.

HDR 4K HDR

Innovation audio

L’A1 a adopté une approche très originale en matière de son, en cela que c’est l’écran luimême qui vibre pour devenir une enceinte. Et cela marche fort bien ! En comparaison du son obtenu avec la plupart des écrans, le rendu et plus direct, avec une belle dose de punch. Il y a même un soupçon de séparation stéréo, même si une bonne barre de son fera évidemment mieux. Le premier (pas tout à fait, mais on se comprend) écran OLED de Sony est magique. Un design spectaculaire, une solution sonore unique et un traitement d’image qui permet de dépasser tout ce qu’on attendait d’un OLED.

Spectaculaire et réaliste

Tout a l’air parfaitement tridimensionnel : les images donnent l’impression de jaillir de l’écran. Le dynamisme est proprement sidérant également, et pourtant, avec les réglages, la prestation générale reste parfaitement réaliste. On reste éloigné de la saturation excessive, et pour autant, un paysage végétal se trouvera dépeint dans toute sa luxuriance. Motionflow ne joue pas un rôle anecdotique. Avec le LG, vous avez le choix entre l’infâme look soap-opera quand Trumotion est activé, et un peu de flou quand il est en off. Motionflow, de son côté, adopte l’équilibre parfait : on gagne en

Invisible speakers

L'avis de

BILAN ★★ ★ ★ ★ IMAGE FONCTIONNALITÉS SON

VERDICT Toutes les qualités propres à l’OLED, rehaussées d’un traitement d’image unique. AOÛT 2017

TV 4K 55’’

LE GAGNANT

Sony KD-55A1 3990€ ★★ ★★ ★ L’OLED a gagné sa bataille contre le QLED Le Sony, avec sa dalle LG, est notre gagnant tout désigné

i le verdict de ce test peut, en première approche, laisser croire qu’il ne fait que renforcer nos idées préconçues à l’égard des technologies QLED et OLED, ce n’est pas tout à fait le cas. Il est vrai que les tendances naturelles des deux technologies se sont à nouveau illustrées lors de nos essais : le QLED excelle en matière de punch et de luminosité, tandis que les OLED font merveille pour délivrer des noirs d’encre et un contraste d’exception. Mais tout cela, ce n’est que la surface.

ACCORDS PARFAITS De la compagnie pour votre Sony !

LECTEUR BLU-RAY 4K Sony UBP-X800 ★★ ★ ★ ★ Images fabuleuses et interopérabilité sont au menu de ce lecteur de choix

L’héritage LG

Le Samsung se retrouve avec quatre étoiles non pas parce qu’il n’est pas un OLED, mais à cause d’un bug qui nous a empêché d’apprécier ses performances en matière de HDR. Il n’aurait peut-être pas gagné le test sans ce problème, mais pour autant, il aurait très certainement obtenu une cinquième étoile, pour récompenser son image vibrante, détaillée et parfaitement définie. Le Panasonic, on ne va pas se mentir, est une petite déception. Il affiche les qualités basiques que l’on est en droit d’attendre d’un OLED, mais plutôt que de capitaliser sur le matériau brut apporté par LG, il se livre à une prestation routinière en matière de HDR. Compte tenu du prix, c’est un peu court. LG reste le promoteur de l’OLED

AMPLI AV Yamaha RX-A1060 ★★ ★ ★ ★ La gamme 2017 sera bientôt parmi nous mais pour le moment, voici la machine suprême !

“Le surcoût induit par le Sony nous semble amplement justifié par la prestation” moderne, et il ne prendra peut-être pas bien d’être à la seconde place seulement. On ne pourra pas nier l’équilibre de l’image, la pureté de ses noirs, son beau sens du contraste, surtout dans la mesure où le prix reste relativement correct.

Le champion

Toutefois, il nous semble que Sony a encore mieux exploité les possibilités de la dalle fournie par LG, délivrant un degré supplémentaire de punch, de précision, de détail, de fluidité, qui justifient pleinement le prix. Si l’écart de prix se creuse, le LG B7 pourrait devenir notre choix numéro un. En l’état, le Sony A1 demeure notre champion.

SYSTÈME D’ENCEINTES ATC C1 5.1 ★★ ★ ★ ★ Un look old-school qui cache un système terriblement efficace

FAITS ET CHIFFRES

LG OLED55B7V Type d’affichage OLED

Samsung QE55Q7F

OLED

Quantum dot/LED OLED

Sony KD-55A1

HDR10, HLG

Profondeur des couleurs 10-bit

10-bit

10-bit 10-bit

HDMI

4 4

Tuner

TNT, satellite

Temps de latence

21.4ms

25.7ms

23.8ms 30ms

Dimensions

71 x 123 x 4.9cm

72 x 123 x 4.8cm

70 x 123 x 4.5cm

Poids

17.2kg

17.5kg

18kg 28.8kg

Support HDR

AOÛT 2017

HDR10, HLG, Dolby, Technicol.

Panasonic TX-55EZ952B

HDR10, HLG LE GAGNANT

TNT, satellite 71 x 123 x 8.6cm

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OLED

QLED

OLEDQLED VS

es technologies TV semblent traverser une période de calme. Le 4K est désormais bien établi, le HDR poursuit son petit bonhomme de chemin, et les services de streaming nous mettent une somme quasiment infinie de contenus au bout des doigts. Malgré tout, c’est aussi une époque un peu confuse, avec des pléiades d’acronymes qui pleuvent de partout et de nombreux chaussetrappes disséminés sur la route des consommateurs. L’une des confusions les plus courantes réside dans la comparaison entre QLED et OLED ; comme c’est souvent le cas, le marketing en est très largement responsable. Et pour le coup, c’est plutôt le camp du QLED qui est à blâmer.

Une seule lettre sépare les deux acronymes, mais leur manière d’envisager le rendu d’une image diffère largement. Restez avec nous pour cet… éclairage.

LCD/LED, avec des angles de visionnage plus important et des temps de réponse bien plus satisfaisants. le gros désavantage, en revanche, c’est que ces écrans sont extrêmement chers à produire. Les prix commencent toutefois à devenir un peu plus réalistes, en grande partie grâce à LG (seul fabricant actuel de dalles OLED), qui vend sa propre production à d’autres fabricants ; en conséquence, il est une augmentation de la production et de la concurrence. Un fait demeure : les OLED sont toujours plus chers que les LCD.

Qu’est-ce que l’OLED ? L’OLED (Organic Light-Emitting Diode) est un type d’écran qui repose sur l’utilisation d’un film à base de carbone placé entre deux conducteurs traversés par un courant, lequel permet au film d’émettre de la lumière. Le plus important à retenir, c’est que cette lumière peut être émise pixel par pixel, et qu’en conséquence, un pixel entièrement blanc peut côtoyer un pixel éteint ou de n’importe quelle autre couleur, sans qu’il y ait le moindre impact. C’est tout à fait différent de ce qui se passe avec les écrans LCD, dans lesquelles un éclairage séparé génère de la lumière, laquelle passe ensuite à travers une couche de pixels. Malgré bien des efforts au cours des années, aucun téléviseur équipé d’un rétro éclairage n’a réussi à complètement éradiqué le problème des fuites lumineuses d’un pixel lumineux, qui « contamine » ceux qui l’entoure. L’autre avantage du OLED, c’est que les dalles sont plus légères et plus fines que leurs contrepartie

QL ED

Un jeu d’échec qui pourrait durer un moment

AOÛT 2017

OLED

TECHNO TV

« La technologie parfaite consisterait à associer la luminosité et la vibrance du QLED et les performances dans les noirs et le contraste de l’OLED Par ailleurs, aucun écran OLED n’a une taille inférieure à 55’’. De plus, les écrans OLED ont beaucoup de mal à atteindre les pics de luminosité des téléviseurs avec rétro-éclairage.

Qu’est-ce que le QLED ? Le seul constructeur à ne pas être engagé dans la voie de l’OLED, c’est Samsung, qui préfère promouvoir une technologie rivale appelée QLED. QLED signifie « Quantum-dot Light-Emitting Diode » ce qui, en théorie du moins, présente beaucoup de points communs avec l’OLED, et

notamment en cela que chaque pixel et met sa propre lumière. Ici, c’est grâce à des particules semiconductrices de quelques nanomètres. Ces « quantum dots » sont (une fois encore, en théorie) capables de créer des couleurs extrêmement lumineuses, diverses et vibrantes. Davantage que l’OLED, en fait. Le problème, c’est que les quantum dots actuellement présents dans les téléviseurs QLED n’émettent pas leur propre lumière, et s’en remettent à un rétro-éclairage de la même manière qu’un écran LCD standard. La technologie améliore le contrôle et la vibrance des couleurs, mais ce n’est pas tout à fait la technologie révolutionnaire dont Samsung a fait la promotion. En fait, on pourrait plutôt parler du raffinement d’une technologie que la marque utilisait déjà dans le passé.

A quoi s’attendre aujourd’hui ? Toutefois, même si les écrans QLED actuels ne sont pas représentatifs de ce que la technologie donnera dans quelques années, on ne doit pas les écarter pour autant. Sur les modèles qui nous sont passés sous les yeux pour le moment, il est indéniable que le QLED délivre des images plus lumineuses que l’OLED. Cependant, l’obligation d’en passer par un rétro-éclairage signifie que le compromis dont on se plaint depuis des années à propos du LCD est

QL ED

OLED

toujours présent. Autre point, plus mineur cette fois : les dalles ne peuvent pas être aussi fines que sur un OLED. Le véritable défaut, c’est que la luminosité générale de tout l’écran doit toujours être augmentée pour éclairer un objet même minuscule qui se trouverait en son centre, impactant la profondeur des noirs à cet endroit. Sur le Samsung QE55Q7F, on note que la profondeur des noirs au niveau des bandes supérieures et inférieurss de l’écran varie d’une scène à une autre, ce qui peut être source de distraction inutile. La capacité de l’OLED à adresser chaque pixel individuellement offre un énorme avantage de ce point de vue et, même si les niveaux de luminosité sont indéniablement inférieurs, le contraste demeure très impressionnant. Si une image est constituée d’éléments très sombres et d’autres très lumineux, l’OLED arrivera à les combiner de manière très satisfaisante. La technologie parfaite consisterait à associer la luminosité et la vibrance du QLED et les performances dans les noirs et le contraste de l’OLED. La prochaine génération de la technologie quantum dot pourrait offrir exactement cela. Et d’ailleurs, preuve en est que des constructeurs comme LG, pour le moment supporters de l’OLED, y planchent sérieusement. Impossible de dire à quel horizon on se place. Pour le moment, l’acheteur devra faire un choix qui repose principalement sur une affaire de goût. Sur la base des écrans que nous avons pu tester pour le moment, le naturelle et l’authenticité des images offertes par l’OLED l’emporte sur le punch du QLED. Reste que la différence de prix peut quand même plaider en faveur du Q7F et ses semblables.

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AMPLIS STÉRÉO

FACE À FACE

ILS ENVOIENT DU

LOURD Deux amplis étoilés : lequel va faire chavirer nos oreilles ?

l n’y a rien de simple à choisir entre deux amplificateurs de même catégorie, qui ont tous les deux étés honorés de cinq étoiles dans nos pages. Mais comme on aime bien les embrouilles, nous avons choisi de les confronter. Voici donc le Cambridge CXA60 confronté au Rega Brio. Il y aura peut-être un gagnant, mais pas vraiment de perdant.

ATTENTION, C’EST DU LOURD On recommande chaudement cet excellent documentaire sur l’histoire de la guitariste électrique, avec des contributions de Jimmy Page ou encore Jack White ou The Edge.

En test : Rega, quel régal Nom : Rega Research Ltd / 1973 Produit testé : Brio QG : Southend-on-Sea, UK Fondateur : Tony Relph, Roy Gandy Anedcote : le nom de la marque est composé des initiales combinées de Relph et Gandy. Classe universitaire Nom : Cambridge audio / 1968 Produit testé : CXA60 QG : Londres, UK Fondateur : Cambridge Consultants Anedcote : Leur premier produit (l’ampli P40) était aussi le premier au monde à utiliser un transformateur toroïdal. AOÛT 2017

www.whathifi.com 59

AMPLIS STÉRÉO Quand le Cambridge CX160 a fait son apparition en 2015, il comblait un trou du marché, auquel il manquait un bon amplificateur stéréo de prix médian. Le brave petit soldat a décroché deux Awards d’affilée, et depuis, c’est notre champion en titre. Tout cela pourrait cependant changer avec l’arrivée du féroce Rega Brio, une remise à neuf que l’on attendait depuis à peu près sept ans. Cette sixième génération est un véritable régal à écouter, et cela nous démangeait de jeter ces deux cadors dans la fosse aux lions.

La bataille des dieux Voilà précisément le moment où les goûts de chacun entrent en scène : les deux amplis sont très différents physiquement, mais ne manquent d’allure ni l’un ni l’autre. Le design moderne du Cambridge a un côté plus excitant, avec son lot de boutons et de contrôles. Toutefois, le look rétro du Rega est difficilement critiquable. A noter que Cambridge propose du noir et de l’argent, alors que le Brio se limite à la première option. La CXA60 possède un « châssis flottant », une armature en aluminium et une façade dépouillée. L’aération au sommet n’est pas là que pour la frime : elle aide à refroidir l’amplification de classe A/B qui produit les 60W par canal. A l’intérieur, un transformateur toroïdal se trouve pile au milieu du châssis. Cambridge affirme que ce positionnement réduit les interférences sur le chemin du signal. Parmi les autres raffinements internes, on signalera des chemins de circuit symétriques et séparés pour minimiser les interactions entre les canaux droite et gauche et améliorer l’image stéréo. Le Brio a également été repensé, avec une carte

mère toute nouvelle et une façade qui rappelle un peu les modèles des années 90.

Double puissance. Toutes les améliorations dans le circuit et l’alimentation ont été accomplies pour accroître l’isolation et conserver un signal principal aussi direct que possible, afin d’obtenir la meilleure qualité globale. Il y a désormais deux alimentations distinctes dans le Brio ; la plus grosse est la section d’alimentation proprement dite, et la plus petite sert à l’étage phono et à la préamplification. Le design en demi-largeur effectue un retour bienvenu ; c’est idéal pour tout ceux qui manquent d’espace. Désormais, le produit est recouvert d’un coffrage en aluminium en deux parties qui améliore la dissipation thermique. Avec 5 kg sur la balance, on a tout de suite l’impression d’en avoir pour son argent. La façade incurvée et l’affichage sont très minimalistes, mais toutefois élégants. Il ne s’offre à la vue qu’une roue de volume (avec un cerclage en creux qui crée une impression de paréidolie assez amusante), quelques boutons et des LED rouges. Les deux amplificateurs sont très faciles à vivre, et on aurait du mal à les départager sur ce critère. On aime beaucoup la résistance qu’offrent les boutons de volume, et la subtilité avec lesquels ils opèrent. La télécommande fourni avec chacun des produits varie en termes de taille et de complexité. Celle de Cambridge est criblée de boutons ; celle de Rega est d’une simplicité presque désarmante. Après quelques minutes, on manie toutes les deux comme s’il s’agissait d’une seconde nature. La nature de vos sources sera déterminante dans le choix du modèle, et c’est ici que les chemins

LÉ CLAIR, DÉTAILLÉ, MUSC

divergent. Alors que le Cambridge est équipé aussi bien en numérique qu’en analogique, et n’est pas fermé au Bluetooth, le Rega reste cantonné à l’analogique.

Pas de numérique. Il possède en effet quatre entrées-ligne, une entrée phono, des sorties pour l’enregistrement, et des connecteurs pour enceintes. Cette approche purement analogique sera un problème pour certains, en particulier si toutes vos sources sont numériques. En revanche, si vous possédez une platine (ou un lecteur CD, un streamer avec des sorties analogiques), pas de problème. Son étage-phono pour aimant mobile est son arme secrète ; conçu pour fonctionner harmonieusement avec les platines de la marque, il brille aussi avec des modèles de constructeurs tiers. Le CXA60 possède lui aussi quatre entrées-ligne,

« sa rythmique assurée et subtile est vraiment ce qui le distingue de la concurrence, et donne envie de l’écouter encore et encore » auxquelles il ajoute deux entrées optiques, une entrée coaxiale, une entrée 3,5 mm, et deux paires de connecteurs d’enceintes. Un équipement plutôt satisfaisant compte tenu du prix. Il n’y a pas d’étage phono, mais son DAC interne (qui turbine en 24 bits/192 kHz) lui ouvre les portes d’une grande variété de sources. On peut utiliser un casque sur chacun des amplis. Le Cambridge possède une entrée 3,5 mm,

Rega Brio 895€ POUR Détail, précision, dynamiques ; facilité d’emploi

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Le Rega est analogique uniquement, mais reste sublime

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La richesse de sa connectique est un bonus indéniable

tandis que le Brio opte pour une prise 6,3 mm et un circuit dédié pour ne pas interférer avec le signal des enceintes.

De l’avant Le Rega Brio se révèle extrêmement musical. Le Cambridge, lui, joue surtout sur l’enthousiasme immédiat. Tous les deux offrent une écoute très agréable, mais le Rega a tout de même le dessus sur ce point. Tout ce que l’on aimait dans le Brio se retrouve ici : un sens du rythme incroyable ; des dynamiques pleines de punch ; le sens du spectacle. Le Brio rassemble toutes ces qualités et les pousse encore plus loin. Le son est propre, plus détaillé et plus musclé. Le léger laisser-aller du Brio-R a vécu, et cette fois, chaque note est pleine, plus riche, plus solide. Les aigus étincellent, et les lignes de basse se développent avec profondeur. Les 50W par canal du Brio (sous 8 ohms) ne sont pas très impressionnants sur le papier, mais il suffit de monter le volume sur Pet de A Perfect Circle pour ressentir le déchirement des guitares et le martèlement de la batterie. Le Rega ne s’est pas transformé en poids-lourd pour autant. Au contraire, sa rythmique assurée et subtile est vraiment ce qui le distingue de la concurrence. Il est capable de trouver son chemin

« Le Cambridge CXA60 offre une scène sonore plus ouverte, à plus grande échelle » 62

AOÛT 2017

Prise casque 3,5mm

à travers des compositions complexes, liant les différentes couches musicales avec talent et autorité. Vous pouvez entendre la retenue dans la voie de Corey Taylor sur From Can To Can’t. La progression de l’attention sur Fratres d’Arvo Pärt est très révélatrice des talents du Rega. Les cordes sont légères mais urgentes, et on entend même la texture de l’archet quand il crisse sur les cordes. Et il ne perd jamais les pédales, même quand le morceau atteint son crescendo. Le Cambridge offre un son plus ouvert, sur une plus grande échelle. C’est une présentation affable qui plaira à de nombreux utilisateurs, même si elle n’atteint pas le punch et l’articulation du Brio.

Plaisir musical. Toutefois, on ne pourra pas nier que le Cambridge est immédiatement délicieux, fluide, et plein d’enthousiasme. Il s’agit d’un produit qui place le divertissement musical au sommet de sa liste de priorités. Il ne laisse pas pour autant le détail, la dynamique et la précision rythmique derrière ; les arrangements complexes sont délivrés d’une manière très pertinente, avec une dose de subtilité. Un stream de Seven Nation Army permet de découvrir un riff bondissant comme il se doit, avec juste ce qu’il faut de contrôle. Le rendu du CXA60 est frontal, mais jamais au détriment de l’ensemble. La texture du riff s’exprime avec mordant, et la voix de Jack White est convaincante au possible. Il faudra juste vous assurer que l’ampli ne sera pas associé à des enceintes au rendu trop clair, car

cet aspect pourrait être un peu trop exagéré. Les instruments à cordes sur Time de Hans Zimmer s’élèvent avec intensité, tandis que dans les basses fréquences, les percussions permettent d’installer un climat pesant. Les notes de piano mourantes à la fin du morceau ont tout l’espace nécessaire pour respirer, au sein d’une scène sonore ouverte et poignante. Voilà une prestation solide, aussi excitante qu’agréable à écouter. Toutefois, le Rega parvient à plonger un peu plus profond, et à révéler davantage de subtilité dans chaque note. En comparaison, le contour des notes sur le CXA60 parait un peu plus mou. En termes de performances pures, le Rega Brio est notre préféré. Le Cambridge reste toutefois hautement recommandable pour sa bonne humeur indéniable, et c’est la raison pour laquelle les deux modèles conservent leur cinquième étoile. Par ailleurs, l’abondance de la connectique du CXA60 pourra être un critère d’achat décisif pour beaucoup. Le Rega est un peu plus spécial. Il se situe dans la même gamme de prix, mais sa performance est sans comparaison. Il parvient même à tenir tête à ses grands frères - l’Elex-R et l’Elicit-R - grâce à ses aigus scintillants et son sens du fun. En conséquence, on pardonnera largement l’absence de connectique numérique. C’est le genre d’ampli sur lequel on envie d’écouter toute sa collection de disques, encore et encore. N’est-ce pas là le but de tout bon composant hi-fi ?

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M U LT I R O O M

T S A C C I S U M LE MULTI ROOM FACON Après des débuts innovants mais peu lucratifs, le système MusicCast de Yamaha est revenu en force il y a deux ans. Il méritait bien un petit tour d’horizon !

appelez-vous… C’était en 2003, et à l’époque, le monde n’avait pas encore entendu parler de Sonos. Le concept de multiroom existait déjà, bien sûr, mais il était loin d’être répandu auprès du grand public. Pour écouter de la musique dans toutes les pièces de son appartement ou de sa maison, il fallait faire appel à des sociétés spécialisées qui procédaient au câblage physique de votre installation. Ainsi, une installation multiroom était relativement immuable : rajouter un composant demandait de tirer d’autres câbles, voire de creuser de nouvelles gouttières dans les murs. C’était, pour parler plus franchement, une affaire de riches.

Une première formule

En 2003, donc, voilà que Yamaha propose au public un nouveau concept : le MusicCast. A l’époque, le principe est encore basique : une sorte de serveur, le MCX-1000, intègre un disque dur et un lecteur CD. On peut donc ripper sa collection sans passer par un ordinateur. Le MCX-1000 communique avec des très élégants « satellites », les MCX-A10, qui coûtent plus de 600€ pièce. Rien que de très basique : on streame la musique

contenue dans le serveur vers un ou plusieurs satellites, et on ne songe même pas à la musique en ligne ou même à accéder à un serveur NAS sur le même réseau. Cela se passe sans-fil : c’est déjà ça. Malgré son caractère innovant, le MusicCast première formule n’a pas pris. Comme beaucoup de bonnes idées, il est arrivé trop tôt, à une époque où les technologies ne permettaient peut-être pas d’exploiter le principe à fond. Quand Sonos s’est attaqué au multiroom, quelques années plus tard, c’était avec un concept peut-être au départ plus opaque, mais qui offrait davantage d’évolutivité et une interactivité unique (la fameuse télécommande couleur, à une époque où tout le monde n’avait pas de smartphone). Il restait pour Yamaha à se réinventer.

Retour en fanfare

Voilà deux ans environ que le MusicCast de Yamaha a effectué son grand retour en force sur le marché du multiroom. Entre temps, Sonos s’est littéralement ligoté au mât, et la société californienne semble indétrônable malgré une concurrence qui lui est bien souvent supérieure sur le plan technologique. L’approche de Yamaha est cependant différente : plutôt que de

YAMAHA proposer des produits qui n’ont que le multiroom comme raison d’être, la marque japonaise a pris le parti d’offrir cette possibilité à des produits qui, à la base, ne sont pas forcément dédiés à cet usage. Ainsi, on trouve des enceintes Bluetooth, des barres de son, mais également des systèmes hi-fi complets, des lecteurs CD, des amplis stéréo mais aussi Home Cinéma et même… un piano à queue ! La logique semble être de rendre compatible MusicCast absolument n’importe quel appareil présentant un lien quelconque avec le son. Actuellement, aucun concurrent ne peut s’enorgueillir d’un tel choix.

Mesh mesh ?

Sur le plan technique, le système MusicCast repose sur deux types de connexions. Dans le premier cas, chaque élément (par exemple, une enceinte et un ampli AV) se connecte directement, en mode sans-fil, à un routeur domestique. Une fois que les produits partagent le même réseau, ils sont capables de s’échanger des informations, de communiquer les uns avec les autres, etc. Le souci de cette configuration, c’est que plus on est loin du routeur, plus la connexion devient précaire. Si vous avez un routeur dans votre salon et une enceinte au grenier, vous risquez d’avoir des soucis. C’est pour cela que Yamaha propose également le mode Extend,

MUSICCAST : PORTRAIT DE FAMILLE Restio ISX-18D

MusicCast WX-010

MusicCast MCR-N570D

MusicCast YAS-2700

MusicCast R-N402

Une enceinte sans-fil fort élégante, toute plate, qui constitue un bon point d’entrée dans l’univers MusicCast.

Cette petite enceinte nomade Bluetooth (mais aussi DNLA et AirPlay) reste encore à écouter, mais son form-factor est intéressant.

Dernière née de la gamme PianoCraft, cette micro-chaîne est un excellent cheval de Troie pour le système multiroom de la marque.

Historiquement, c’est Yamaha qui a donné ses lettres de noblesse au concept de barre de son. Ce « projecteur de son » aligne 16 enceintes, pour un rendu surround fabuleux.

Un superbe « ampli réseau » au look rétro, qui turbine à 2x100W et est capable de décoder les fichiers DSD. La pierre angulaire de votre futur système MusicCast ?

AOÛT 2017

M U LT I R O O M

Le MusicCast s’invite même dans le fameux Disklavier ENSPIRE : du piano dans toute la maison, ça vous tente ?

« En un sens, on peut se bâtir un système multiroom sans vraiment s’en rendre compte. On achète un produit MusicCast d’abord pour ce qu’il est, et ensuite parce qu’il est MusicCast » dans lequel chaque élément devient à la fois récepteur et émetteur. Seule compte la distance entre les deux appareils les plus éloignés. La contrepartie de cette configuration, c’est qu’un appareil au moins devra être relié au réseau local à l’aide d’un câble Ethernet. La robustesse du réseau « mesh » est à ce prix.

Le Bluetooth en prime

Les appareils MusicCast sont quasiment tous équipés du Bluetooth, en réception comme en émission. Cela ouvre la voie à bien des possibilités : ainsi, par exemple, on peut écouter à l’aide d’un casque Bluetooth un flux qui viendrait d’un ampli AV ou d’une barre de son (elle-même reliée à un téléviseur). Et en sens inverse, il sera possible de streamer depuis son téléphone du contenu en Bluetooth vers la quasi-totalité des appareils MusicCast. Du reste, le système est également compatible avec AirPlay, et aussi des service des streaming en ligne comme Spotify ou Napster. Au niveau des formats, Yamaha a également cherché à viser le plus large possible. Tous les modèles sont

compatibles MP3, WMA, AAC, ALAC, WAV, FLAC, AIFF, en 24 bits/192 kHz pour les trois derniers. Quelques produits haut de gamme peuvent aussi décoder le DSD en 5.6 MHz. Là encore, c’est un avantage certain sur Sonos qui, jusqu’à une prochaine mise à jour en tous les cas, semble faire la sourde oreille à l’audio HR. Cette omniprésence du Bluetooth, pour y revenir, est une idée géniale : cela permet d’étendre l’écosystème au-delà des seuls produits MusicCast. Une UE Roll, par exemple, pourra arriver en bout de chaîne pour recevoir un flux Bluetooth en provenance de n’importe quel appareil MusicCast.

Une appli repensée

Dans un système multiroom, le nerf de la guerre, c’est l’application. Le MusicCast Controller n’a franchement pas à rougir de la concurrence. A chaque ajout d’un nouvel appareil MusicCast, il suffit de presser un bouton dédié, et l’application le repère alors. Il devient possible de l’associer à une pièce donnée, puis de choisir très intuitivement ce qu’on veut écouter dans quelle pièce (que ce soit

une musique par pièce, ou la même musique partout). Chaque produit, qui plus est, bénéficie de réglages individuels directement depuis l’application. La liste des paramètres dépend cependant de l’appareil en question.

Un écosystème inégalable

Comme on le disait en préambule, la grande force de MusicCast, c’est d’être présent de manière quasiment « standard » sur la plupart des nouveaux produits audio du constructeur japonais. En un sens, on peut se bâtir un système multiroom sans vraiment s’en rendre compte. On achète un produit MusicCast d’abord pour ce qu’il est (un ampli AV, une enceinte Bluetooth, une microchaîne), et ensuite parce qu’il est MusicCast. L’approche est en cela différente de la concurrence (Bluesound, Denon, etc) qui marche dans les traces de Sonos. Tous les appareils MusicCast ne sont pas d’égale qualité ni d’égal intérêt, mais dans le tas, on compte quand même quelques très beaux produits. Yamaha va peut-être réussir son coup : piétiner les plates-bandes de son concurrent direct sans avoir l’air d’y toucher…

AOÛT 2017

COMMENT RÉGLER SA TV

Comment… régler votre TV Vous voulez exploiter au mieux les capacités de votre écran ? Oui, hein ? Suivez nos conseils, et tout devrait bien se passer.

ue vous soyez toujours en train de chercher le téléviseur de vos rêves, ou que vous ayez déjà fait votre choix parmi l’offre pléthorique, obtenir la meilleure image possible demande malgré tout un peu de doigté au moment de l’installation.

Les bonnes bases

Le réglage de votre téléviseur est à effectuer plutôt au moment de la première installation - notamment parce que vous pourrez déterminer la position et la distance avec précision - mais les ajustements les plus fins de l’image peuvent se faire à n’importe quel moment, et au final, le bénéfice peut être considérable par rapport aux réglages d’usine. Notre guide va vous mener à travers tout le processus, depuis le positionnement de votre écran jusqu’au choix de la place de visionnage, sans oublier les ajustements de luminosité, contraste, traitement des mouvements, l’ensemble concourant à la meilleure expérience possible.

Où placer son écran ?

Placer votre écran au bon emplacement (c’est-à-dire, pas forcément au niveau de la prise la plus proche) est sans doute la première chose à faire pour admirer l’image dans les meilleures conditions. Pour commencer, il faudra vous assurer que vous regardez bien l’écran dans l’axe le plus direct - car de nombreuses positions d’assise existent. Depuis le côté, les couleurs et le niveau des noirs peuvent commencer à

paraître délavés. Un support TV pivotant peut-être d’une bonne aide si les dimensions et la forme de votre pièce se révèlent problématiques. Il faudra également garder en tête d’éviter les reflets : si vous avez des rideaux ou des volets, c’est le moment ; n’oubliez pas non plus d’éteindre les lumières. Si vous voulez une lumière d’ambiance qui ne soit pas une cause de distraction, il vous est toujours possible de placer l’éclairage derrière votre écran.

Quid de l’angle et de la distance de visionnage ?

L’écran doit être exactement au niveau de vos yeux quand vous êtes assis, aussi est-il

rendre l’expérience confortable. En ce qui concerne la distance, les recommandations sont variables, mais grosso modo, un coefficient de 1,5 à 2 fois la taille de la diagonale est parfait. Toutefois, ce n’est pas une science exacte et le petit schéma ci-dessous pourra vous aider.

Comment connecter les sources

Il est temps de songer à ce que vous allez brancher à votre écran. Beaucoup d’utilisateurs possèdent un ampli AV, auquel ils raccordent l’ensemble de leurs équipements. D’autres préfèrent passer par l’écran lui-même. Quoi que vous décidiez de faire, le meilleur

« Des ajustements plus fins peuvent être effectués à n’importe quel moment, et font une différence énorme par rapport aux réglages par défaut » important d’investir dans un support de qualité, qui pourra également accueillir vos autres appareils électroniques comme votre décodeur, vos lecteurs, votre barre de son et bien entendu, vos consoles de jeux. N’oubliez pas que cette règle tient toujours si vous optez pour un montage mural de votre écran. Évitez par-dessus tout de le placer au-dessus d’une cheminée (c’est la mode, figurez-vous) : vous auriez alors l’impression d’être au premier rang dans un multiplex. Si jamais vous n’aviez pas le choix, assurez-vous que l’écran est légèrement incliné, pour

moyen de raccorder chaque source, c’est à travers un câble HDMI. Vous êtes sûr d’obtenir la meilleure image à partir de vos sources HD et 4K, et vous pouvez faire passer le signal audio et vidéo dans le même câble. Les barres de son se comportent de manière un peu différente, en cela que les modèles d’entrée de gamme ne disposant générale que d’une prise optique. Il faudra donc vérifier si votre écran en est également doté. Si votre barre de son possède une prise HDMI, il faudra vous assurer que vous utilisez bien l’entrée étiquetée « ARC » (Audio Return

La bonne distance Vous vous rappelez quand vos parents vous disaient de ne pas rester trop près de l’écran parce que c’était mauvais pour les yeux ? À l’époque des écrans cathodiques, ils n’avaient pas forcément tort. mais avec l’avènement des écrans HD - et 4K, aujourd’hui - on pourrait presque dire que plus on est près, mieux c’est. Au départ, cela vous semblera peut-être un peu étrange d’être près de l’écran, mais vous finirez par vous y habituer et à l’apprécier. Si vous êtes trop loin, vous ne pourrez tout simplement pas bénéficier du gain en matière de définition, de couleurs et de détail qu’un écran moderne peut vous offrir. Votre goût personnel et l’agencement de votre salon jouera un rôle important, mais ce graphique peut vous servir de point de départ.

32”

47”

min 1.3m

37”

min 1.9m

50-52” min 2.2m

min 1.5m

40-42” min 1.7m

60” + min 2.5m

COMMENT RÉGLER SA TV devrait largement faire l’affaire.

La connexion à Internet

La plupart des téléviseurs, aujourd’hui, comportent des applications « smart ». Il faudra donc relier votre écran à votre réseau domestique pour profiter de toutes ses fonctionnalités. A priori, votre écran vous guidera dans ce processus à partir de l’écran de réglage. Pour une connexion plus stable, en particulier si vous regardez des vidéos, il est chaudement recommandé d’utiliser une connexion filaire en Ethernet plutôt que de s’en remettre au Wifi.

Comment ajuster les réglages d’image

Afin d’être sûr que votre téléviseur délivre une performance au top, il vous faudra faire un petit passage par les écrans de réglage d’image. Il y a de grandes chances pour que votre écran vous ait été livré avec les réglages d’usine, qui accentuent la luminosité et la saturation pour que l’image se remarque particulièrement sur l’étagère d’un revendeur. Avec un peu de travail, vous allez obtenir quelque chose de beaucoup plus satisfaisant. Rappelez-vous toutefois qu’en général, votre réglage ne s’appliquera qu’à l’entrée HDMI actuellement sélectionnée. Quelques fabricants vous donnent la possibilité d’appliquer les réglages à l’ensemble des entrées, mais il peut être particulièrement intéressant de procéder à des réglages isolés en fonction de votre source. Certaines personnes n’hésitent pas à avoir des réglages différents pour le jour et la nuit, ce qui est loin d’être idiot.

Doit-on utiliser un disque d’optimisation THX ?

À la rédaction, nous utilisons un ensemble de « mires » d’affichage pour débuter nos bancs d’essai, mais un disque d’optimisation THX peut se révéler particulièrement Certains DVD certifiés THX sont fournis avec un disque de calibrage

précieux. Le matériel de calibrage THX se trouve parfois en bonus sur certains disques DVD certifiés THX (et, étonnamment, beaucoup plus rarement sur des Blu-ray) comme Star Wars, Pirates des Caraïbes et quelques Pixar. THX propose également une application gratuite pour Android et iOS. L’optimisation THX ne demande pas de sortir de polytechnique, mais il est quand même bon de se familiariser avec les réglages principaux. Si vous comptez recommencer à zéro, cherchez l’option « revenir aux paramètres d’usine » dans le menu de réglage.

Et les pré-réglages ?

La plupart des écrans offrent des préréglages, qui sont plutôt un bon moyen de débuter. Leur nomenclature dépend assez largement du constructeur, voire du modèle, mais en général, on retrouve des noms comme « chaud », « standard », « dynamique », « froid », etc. Un bon moyen de tester, c’est de trouver une scène qui

chose de sombre, comme un vêtement, et continuez de descendre jusqu’à ce que vous commenciez à perdre le détail dont le rendu du tissu. Vous pourrez alors fixer sur le niveau juste avant que les détails ne disparaissent, en général aux alentours de 50 %.

Rétro-éclairage

Ce réglage contrôle la luminosité générale de votre téléviseur (pour les LCD seulement, les plasmas ne possédant pas un tel système), afin d’optimiser pour différents environnements. Les réglages peuvent être différents selon que vous regardez l’image en plein jour pendant la nuit ; dans une pièce sombre, il vaut mieux le descendre un peu pour éviter la fatigue visuelle. Toutefois, c’est assez largement votre préférence personnelle qui décidera du réglage final : mieux vaut expérimenter par vous-même.

Couleur

Vous n’aurez peut-être pas à trop modifier ce

« Ajouter de la netteté à votre image peut sembler être une bonne idée, mais l’image peut perdre en naturel et en détails subtils » comporterait un ciel nuageux. Il faut alors monter le contraste à fond, puis le descendre petit à petit jusqu’à ce que l’on voie des détails apparaître, plutôt qu’un amas de blanc. Avec un écran LCD il est possible de monter assez haut, aux alentours de 80 à 90%. Vous pouvez commencer à 65 % pour avoir un repère, mais si vous avez encore un plasma, il faudra peut-être descendre davantage pour éviter de marquer votre écran.

Luminosité, rétro-éclairage et couleurs Luminosité

Contrairement à ce que l’appellation pourrait suggérer, ce contrôle s’occupe surtout de régler le niveau des noirs de votre écran. On veut que les noirs soient aussi profonds que possible, sans toutefois perdre trop en détail. Pour y parvenir, il faut pousser la luminosité jusqu’à ce que les bandes noires autour de l’image deviennent grises, puis la baisser doucement jusqu’à revenir au noir. Concentrez-vous sur quelque

paramètre, car le mode que vous allez choisir va a priori ajuster la couleur automatiquement. Toutefois, une petite vérification s’impose. Essayez de trouver une scène colorée, et assurez-vous que les couleurs sont suffisamment lumineuses ; si vous trouvez qu’elles manquent de punch, vous pouvez pousser le curseur un tout petit peu. Ensuite, choisissez une scène avec des gros plans sur les visages, afin de vérifier que les tons de peau sont réalistes ; c’est peut-être l’étape la plus difficile à évaluer, et vous n’y passerez jamais trop de temps, croyez-nous. Au final, tout doit avoir l’air naturel. Si vous n’arrivez pas à obtenir le bon équilibre entre vibrance et réalisme, vous pouvez essayer de modifier les paramètres de teinte / saturation. En général, toutefois, il vaut mieux ne pas trop y toucher.

Quelle netteté ?

A priori, ajouter de la netteté à une image peut sembler être une bonne chose, mais au final, le résultat peut manquer de naturel et même perdre ses détails les plus utiles. Mieux vaut a priori garder le réglage à 30 % au grand

D’entrainement besoin tu n’as plus. Déjà ce dont tu as besoin tu sais. Si vous avez lu ce dossier jusqu’au bout, vous êtes paré pour les réglages. Toutefois, un petit mot d’information à propos de THX ne fait jamais de mal. Etabli par George Lucas et Tomlinson Holman, THX a été pensé comme une sorte d’assurance-qualité en matière de qualité sonore, depuis le plateau jusqu’au cinéma. Le public a profité du THX dès 1983 avec Le Retour du Jedi, et depuis la certification THX s’est appliquée aux équipements hi-fi, aux kits AV, aux jeux vidéo, et aux salles de cinéma.

COMMENT RÉGLER SA TV Un disque d’optimisation THX permet d’obtenir le bon niveau des noirs…

…et jouez une vidéo capable de mettre en avant les changements

MODES TV

Mode jeu

la fois très lumineux et très sombres).

Réduction du bruit

maximum. Afin de tester ce paramètre, prenez une image où l’on verrait un objet avec des contours très nets, et commencez à augmenter la netteté à partir de zéro. Au bout d’un moment, vous allez voir que les contours commencent à manquer de naturel et se retrouvent trop marqués, comme si un halo apparaissait autour d’eux. Quand cela arrive, baissez les réglages jusqu’à la disparition du halo. Le surbalayage marche main dans la main avec la netteté, et date d’une époque antérieure à la HD, quand les diffuseurs avaient l’habitude de cacher des informations au sein de l’image. Assurezvous que ce réglage est désactivé afin d’obtenir l’image complète. Dans les réglages d’aspect, faites également en sorte que le ratio soit à « Full », « Plein », « Complet », « 1:1 », ou n’importe quoi qui irait dans ce sens.

Les traitements d’images en question

Maintenant que nous avons couvert les basiques, il est temps de parler du traitement de l’image. Beaucoup de fabricants truffent les menus d’options de traitement qui, en plus de compliquer un peu la prise en main,

…faites en suite en sorte d’afficher correctement les images…

constater en direct ce que chaque option apporte ou enlève aux résultats. Commencez toujours avec chaque option au minimum, avant de la pousser éventuellement. Voici les systèmes de traitement les plus populaires, et un descriptif de leur effet.

Amélioration des blancs et des noirs

La plupart du temps, pour obtenir un bel équilibre entre blancs et noirs, la première étape consiste évidemment à ajuster le contraste et la luminosité de l’image correctement. La plupart du temps, une amélioration supplémentaire du niveau des noirs et des blancs fera plus de mal que de bien à l’image, et risque d’occasionner une perte de détails. En fonction de la marque, un réglage bas peut valoir le coup, mais notre connaissance, mieux vaut pas du tout que trop.

« Il y a eu des progrès en matière de traitement d’image, ces dernières années, mais en général, ce qu’on gagne dans un domaine, on le perd dans l’autre » ne vont pas toujours dans le sens d’une amélioration de l’image. On ne dit pas qu’il faut tirer un trait dessus, cependant. Il y a indéniablement eu des progrès en matière de traitement d’images au cours de ces dernières années, mais il est rare que l’on gagne quelque chose de pertinent dans un domaine sans en perdre dans un autre, et le bon équilibre est difficile à obtenir. Le conseil que l’on vous donnera, c’est de commencer avec tous les réglages désactivés, d’ajuster l’allure de l’image, et de partir de là. De fait, vous pourrez alors 70

AOÛT 2017

Contraste dynamique

Ce réglage adapté de luminosité en fonction de ce qu’il y a à l’écran ; pendant une scène sombre, la luminosité va baisser pour que l’on obtienne des noirs plus profonds, et le phénomène inverse arrivera pour une scène très éclairée. Nous vous conseillons de désactiver totalement ce traitement. Il n’est jamais très fiable, et peut causer un effet de clignotement particulièrement désagréable (surtout quand une scène comporte des éléments à

La réduction du bruit, ou tout ce qui porterait un nom similaire, va trop souvent adoucir une bonne image en haute définition, supprimant les détail pour rendre l’image moins « bruitée ». Il en va inversement pour l’amélioration des contours, qui va rajouter du bruit à l’image dans une tentative de booster la définition. La seule occasion où ce réglage peut se révéler utile, c’est en regardant un programme TV en résolution standard. Sinon, il faut s’en méfier comme d’une guigne.

Traitement des mouvements

C’est probablement l’option la plus populaire en matière de traitement de signal, mais malgré des améliorations récentes, on perd en stabilité ce que l’on gagne éventuellement en fluidité. Selon le fabricant, ce traitement pourra être appelé Trumotion (LG), Motionflow (Sony), Motion Plus (Samsung). Dans le principe, l’écran scanne l’image et insère des images dupliquées ou carrément vides pour éviter les saccades. Les implémentations les plus agressives ont pour résultat l’apparition de halos autour des objets en mouvement. Et avec les films, on voit l’apparition de ce que les Anglo-Saxons appelle le « soap-opera effect » ; des films hollywoodiens filmés en 24fps prennent alors l’allure d’un épisode de Plus belle la vie en 60fps. Voilà pourquoi nous recommandons vivement de ne pas recourir à ce procédé, en tous les cas pour les films ; les amateurs de sports peuvent éventuellement y trouver leur compte. De meilleurs résultats peuvent être obtenus quand le contrôle du mouvement est séparé entre flou et judder. Si votre écran le permet, on vous conseille de désactiver le judder et de jouer un peu avec le contrôle du flou.

Savourez !

Maintenant que votre écran est réglé, il ne vous reste plus qu’à l’alimenter avec le meilleur contenu disponible, et à apprécier le spectacle.

Un mode sans lag, avec les procédés de traitement réduits au max pour une plus grande réactivité - cruciale dans les FPS

Mode Eco

Même si on apprécie notre environnement, on évitera de l’activer. Cela affecte la luminosité et offre des performances variables.

Mode Cinema

Commencez avec le mode Standard ou Chaleureux (parfois appelé « cinéma » ou « pro »), le dernier offrant en général les plus belles couleurs. Attention à l’exagération.

HDR Mode HDR

Permet à votre écran de fonctionner au mieux avec un flux HDR : la luminosité et le contraste sont poussés au max.

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Le son numérique à l’État Pur. Premier casque sans fil à intégrer la technologie du Système Pure Digital Drive™, l’ATH-DSR9BT assure une reproduction fidèle du signal audio de votre source jusqu’au transducteur sans la conversion numérique-analogique habituelle qui altère et déforme la qualité sonore. Cette technologie unique et novatrice permet une reproduction audio détaillée et naturelle, inégalée dans le domaine des casques sans fil. ATH-DSR7BT

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JVC DLA-Z1 | Projecteur 4K | 35 000€

« Et si on oubliait le prix cinq minutes ? » POUR Image 4K HDR et Full HD merveilleuses ; facile à vivre

JVC possède un solide pedigree en matière de projecteurs haut de gamme. La marque japonaise en a produit un certain nombre au cours des dernières années, et certains d’entre eux nous ont même servi de référence pendant quelque temps. Toutefois, rien de ce que nous avions vu par le passé ne nous avait préparé à un produit aussi ambitieux que le DLA-Z1. Même si le 4K et le HDR sont des technologies désormais bien ancrées dans le monde de la télévision, leur combinaison est toujours relativement rare dans celui du Home Cinéma. Tous les projecteurs 4K que nous avons testés jusqu’à présent étaient des modèles premium hors de prix, mais même selon ces standards, le JVC joue encore dans une autre cour. C’est un produit de pointe, à un prix... de pointe également.

Des années-lumière. Le Z1 utilise des matrices D-ILA en 4096x2160, avec un moteur lumineux basé sur la technologie de projection laser propriétaire BLU-Escent. Elle utilise des diodes laser bleues qui offrent 3000 lumens de luminosité et une durée de vie opérationnelle de 20 000 heures. C’est bien au-delà de la durée de vie habituelle d’une lampe de projecteur. Le D-ILA est une sorte d’hybride entre le DLP et le LCD que JVC (de même que Sony avec son implémentation appelée SXRD) utilise depuis des années. Presque aussi important que la technologie de projection, il y a le système optique. De ce côté-là également, les ingénieurs de JVC ont 72

AOÛT 2017

CONTRE Ce prix !

★★ ★ ★ ★

refusé le moindre compromis. L’optique est composée de 18 éléments et présente un diamètre de 100 mm. Elle est prévue pour réduire les distorsions colorimétriques au minimum, tout en maintenant la transparence. Le Z1 est également compatible avec la technologie HLG en plus du plus habituel HDR10.

La nature de la bête. Le JVC est un sacré monstre. Il fait à peu près la taille d’une valise et, avec 38 kg sur la balance, il pèse autant que si on en avait

« Le JVC est un maître absolu : des textures d’une richesse ahurissante coexistent avec les détails les plus fins que l’on ait jamais vus » rempli une de plomb ! La connectique est plutôt simple. Il y a deux entrées HDMI (compatibles HDCP 2.2), un port RS-232 et une connectique RJ-45 pour l’intégration. Il se révèle relativement silencieux, avec 25dB seulement au sonomètre. On vous pardonnera de penser qu’un tel projecteur doit être très difficile à mettre en œuvre, mais ce n’est absolument pas le cas. Si vous arrivez à le soulever et à l’orienter de manière satisfaisante vers l’écran, le reste est un jeu d’enfant. L’optique, le zoom et la mise au point sont motorisés, et on positionne donc l’image en un rien de temps. Les menus

sont clairs, et rendent l’optimisation très intuitive. Toutefois, on soupçonne que peu d’utilisateurs voudront installer le bestiau eux-mêmes. A ce niveau de prix, cependant, il n’y a rien de honteux à refiler le bébé à votre revendeur.

Jours de gloire Une fois en fonctionnement, le JVC se révèle proprement ahurissant. Nous avons plongé sur le Blu-ray 4K de Planet Earth II. Premier regard : on est amoureux. Les couleurs richement texturées cohabitent avec des contours parfaits : jamais encore on a vu un tel

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La taille d’une valise, un poids de 38 kg. Un vrai monstre !

ACCORDS PARFAITS

Ils s’entendront bien avec le JVC

Disque Blu-ray 4K Planet Earth II

Lecteur Blu-ray 4K Sony UBP-X800

Ampi AV Yamaha RX-A3060

Système surround PMC Twenty 23 5.1

★★ ★ ★ ★

Avec ces plans glorieux de nature, ce disque 4K Blu-ray est une fête pour votre projecteur

Une image détaillée, coloré, un son superbe : la barre est placée haut pour la concurrence !

Ce Yamaha est un ampli AV d’un rare talent, qui ne fait pas mentir son prix premium

Un ensemble élégant, qui délivre une performance captivante et transparente

T E N TAT I O N S

EN DÉTAIL

1 1)Deux entrées HDMI Cela permet de relier deux sources simultanément. Les deux entrées sont HDCP 2.2.

2) Contrôles à l’arrière Pratique si la télécommande n’est pas à portée de main

3) Ventilateur Malgré le ventilateur, le bruit exprimé n’est que de 28 dB niveau de détails sur un projecteur. Le documentaire est merveilleusement filmé, et le Z1 le révèle dans ce qu’il a de plus glorieux. Il s’accommode des subtilités avec brio. Pas seulement au niveau des détails de bas niveau, comme la texture des ailes d’un oiseau ou encore la peau d’une grenouille, mais plus particulièrement au niveau des infimes variations de lumière. Nous n’avons pas souvenir d’avoir déjà rencontré un diffuseur qui procurait une telle impression de profondeur à partir d’une image en deux dimensions. Le contraste est annoncé comme « infini », ce qui n’a pas beaucoup de sens, mais on ne peut nier qu’il est superbe, délivrant dans une même image des éléments ténébreux et très lumineux à la perfection. Même selon les standards désormais établis par les écrans OLED, le niveau des noirs et fabuleux. On ne perd rien des détails dans les ombres.

Une riche palette de couleurs Un passage par un disque Blu-ray ne marque certainement pas l’écart que l’on pouvait craindre. La différence de résolution est évidemment visible dans le léger flou qui frappe les détails les plus fins, mais le scaler interne fait vraiment du bon travail. Nous avons regardé Scott Pilgrim, et la manière dont le projecteur s’occupe de la Les talents du JVC s’expriment aussi avec le contenu en Full HD

Si le prix n’est pas un souci, voici l’image idéale, rien de moins

riche palette de couleurs, des détails subtils et des mouvements rapides se révèle tout à fait satisfaisante. C’est le jardinage qui nous transporte directement dans le film, sans que l’on se pose trop de questions sur le format sa résolution. L’image est stable, assurée, et les objets en mouvement toujours nets.

Polyvalence Si vous voulez de la 3D, il faudra en passer par un transmetteur et des lunettes fonctionnelles. Cela dit, compte tenu du prix de la bête, vous devriez trouver un revendeur compatissant qui vous en fera cadeau. Si, au quotidien, vous consommez plutôt des contenus en résolution standard, le talent

« Nous n’avons pas souvenir d’avoir déjà rencontré un diffuseur qui procurait une telle impression de profondeur à partir d’une image en deux dimensions. » du JVC sera certainement moins évident. Cela dit, l’image est relativement propre, avec un niveau de bruit assez contenu. Les couleurs FONCTIONS-CLÉS sont toujours assez convaincantes, et les mouvements assurés. Il y a des projecteurs Full HD furieusement moins coûteux capables de faire mieux avec 4K

HDR HDR

ce format. Un contenu en résolution standard, de toutes les manières, n’a jamais été une très belle plate-forme de tests pour des projecteurs de ce niveau, mais au moins, le JVC montre sa relative polyvalence.

Chef-d’oeuvre Ce n’est pas forcément évident, mais imaginez un instant que vous avez de quoi vous offrir cet engin… Ce que vous obtenez alors, c’est tout simplement la plus belle image qui soit jamais apparue dans notre salle de test. Vous savez ce qu’il vous reste à faire avec votre PEL…

L'avis de

BILAN ★★ ★ ★ ★ IMAGE FONCTIONNALITÉS

D-ILA D-ILA

AOÛT 2017

FABRICATION

VERDICT La plus belle image que nous connaissions, mais le prix peut donner des cauchemars.

LA DÉFINITION DE LA PERFORMANCE RECOMMANDE

Toute la ligne de câbles XLO est dotée d’une faible capacitance et d’une induction spécifique rendant possible la connexion avec une grande variété de composants. Made in USA

On achète rarement un câble pour ses spécifités technique, mais plutôt pour ses qualités intrinsèques à reproduire un son optimisé et fidèle au signal original. La gamme XLO est déclinée en 3 familles de produits :

Écoutez plus intensément et sentez-vous plus que jamais connecté à la musique

La Renaissance de la Légende

314 rue Paul Milliez - 94513 Champigny Sur Marne Tél : 01 55 09 18 35 - Fax : 01 55 09 15 31 email : info@dea-international.com www.dea-international.com

PLAY LIST

TRAINSPOTTING 2 De Danny Boyle Blu-Ray / DVD - Fox S’il y a bien un film auquel on n’aurait pas imaginé une suite, c’est Trainspotting. Danny Boyle, auteur du film-culte européen des années 90 (ce qui n’est pas forcément mérité, du reste) se lance dans un exercice périlleux : le «20 ans après». Depuis, Ewan McGregor est devenu un maître Jedi sans vraiment faire exploser sa carrière (faute de très bons rôles), et beaucoup de ses petits camarades ont connu le même détour un peu étrange par Hollywood. Le résultat se laisse plutôt bien voir : les retrouvailles ont quelque chose de relativement émouvant. On se laisse bien embarquer dans cette nouvelle histoire de combines et de défonce, mais si la surface est plaisante, le fond tourne un peu en rond. Pourquoi pas, ne serait-ce que pour la nostalgie.

A UNITED KINGDOM

Autant les «period dramas» de la BBC font rêver systématiquement, autant le même type de récit, au cinéma, peut se transformer en repoussoir. Et A United Kingdom est précisément un period drama, exploitant une époque plutôt à la mode dans ce genre de production. Les amours (véritables) et contrariées entre le roi du Botswana et une jeune anglaise, en 1947, offrent un matériau à la fois idéal et très glissant pour une adaptation ciné. Ici, le pari est à peu près respecté.

PLAYLIST

ment sur Les meilleurs films du mo r grand écran ou projecteu

MISS SLOANE

LION

deAmma Asante

KONG : SKULL ISLA

de Garth Davis

De John Madden

De Jordan Vogt-Roberts

Jolie comme tout - sur le papier - l’histoire (vraie, hein, ça change forcément tout) de ce jeune garçon indien qui traverse son pays pour apprendre à vivre à des milliers de kilomètres de sa famille, est adopté par un couple d’Australiens, et parvenu à l’âge adulte, cherche à retrouver son village natal. Seulement, tout cela respire tellement le préfabriqué que passée une première partie il est vrai correcte, tout fiche méchamment le camp...

Les films américains à visée «édifiante», supposés tout nous dire de certains milieux, peuvent être de vraies réussites ou des pensums. Miss Sloane, qui nous fait partager le parcours d’une redoutable lobbyiste de Wahsington, est un peu un mélange des deux. Le film est bien mené, très bien interprété par Jessica Chastain, mais finit par faire l’apologie d’une idéologie qui peut rester en travers.

Encore un King Kong ? Non mais sans rire ? Ce nouvel opus est un festival de personnage caricaturaux (Samuel Jackson, et Tom Hiddleston qui n’a jamais eu autant l’air de se demander ce qu’il fait - et il a de l’entrainement). Pourtant, malgré le côté creux et étriqué de l’expérience, le «barnum» de monstres géants fonctionne relativement bien, et Kong retrouve un peu de sa superbe.

AOÛT 2017

P L AY L I S T

AGENTS OF MAYHEM Edité par Deep Silver

PC, PS4, Xbox One,

Il faut bien reconnaître qu’elle en jette méchamment, la bande-annonce d’Agents Of Mayhem. Des angles de vue assez spectaculaires, de l’action non-stop, et apparemment, de l’humour. En pratique, les choses sont quand même à nuancer un tout petit peu. Le jeu permet d’incarner jusqu’à trois «super agents» dans un monde ouvert qui s’inspire assez ouvertement de Séoul (oui, une ville ne fait pas un monde entier, mais ça va, quand même). Chaque perso possède bien sûr sa propre manière de combattre et sa personnalité. En pratique, pourtant, le jeu a une petite tendance à se montrer répétitif (passée l’excitation des premiers instants), et on n’est pas totalement convaincu par l’intérêt que le monde ouvert présente en terme d’intérêt dans les missions. Bref, du pour et du contre : à vous de trancher.

GET EVEN Edité par Bandai L’horreur absolue ? Le suspense qui va vous faire passer l’été à claquer des dents ? Le fait est que l’on nous a un peu survendu le titre comme un nouvel absolu en matière d’ambiance et de terreur (ce n’est pas totalement faux) et aussi comme un renouveau total en matière de gameplay (c’est déjà un poil plus discutable). Get Even réussit à moitié son pari. Malgré un départ en fanfare, le titre finit par se révéler un peu trop répétitif dans son déroulement. Il peut se révéler prenant à de nombreux moments, mais peut finir par lasser. Dommage, car la réalisation est grandiose.

MOTOGP 17 Edité par Milestone Les jeux de moto ont plutôt moins pignon sur rue que les simulations automobiles, ce qui somme toute ne fait que refléter une certaine répartition des goûts dans le «monde réel». MotoGP 17 se veut une référence du jeu de motos en circuit, et il faut bien admettre que dans les grandes lignes, le pari est réussi - en tous les cas, techniquement. Les décors sont magnifiques, le rendu fluide, réaliste et détaillé. Ce qui manque peut-être un peu... ce sont les enjeux. A ce titre, le jeu se révèle un peu plan-plan, et il manque des petits à côté pour qu’un non-amateur s’y intéresse.

ONE PIECE UNLIMITED WORLD RED Edité par Bandai Namco Non, vous ne bégayez pas du cerveau, n’ayez aucune crainte. Il s’agit bien de la ressortie d’un jeu déjà paru sur PS3 en 2013. Mais cette ressortie se pare d’une hausse de résolution : 1080p sur PS4 et PC, et 720p sur la Switch quand elle est utilisée en mode nomade. C’est d’ailleurs peut-être bien sur cette dernière console, bien que plus limitée techniquement, que le jeu vaudra vraiment le coup d’être redécouvert. Cette aventure originale permet de jouer la quasi-totalité de nos joyeux drilles en mode histoire, et offre l’occasion de recroiser la route de boss emblématiques. Très chouette.

TOUR DE FRANCE 2017 Edité par Focus Home Interactive Evidemment, on est en été. Mais il n’empêche : il y a des gens pour qui le terme “Tour de France” continue à évoquer deux choses. Pour commencer, un album tardif de Kraftwerk. Ensuite, une longue et pénible période durant laquelle il ne sera question que de couleurs de maillots, d’étapes, et à terme, de dopage. Pour les autres, qui n’ont pas la fibre sportive, il est toujours possible de se rattraper avec cette simulation extraordinaire. Le rendu est tellement réaliste qu’à bien des moments, on croira être vraiment en train de regarder sa TV à l’heure de la sieste ! AOÙT 2017

ENCEINTES BLUETOOTH compactes et sans fil

Utilisées comme enceintes Bluetooth, sur votre ordinateur, pour améliorer le son de votre télé, ou tout simplement avec votre platine pour redécouvrir vos vinyles, les nouvelles enceintes sans fil MR1 sont élégantes et font toujours de vos musiques leur plus grande préoccupation.

PPL Importateur d’émotions®

www.ruarkaudio.fr Tél. : 04 50 17 00 49

G U I D E D ’A C H AT

GUIDE D’ACHAT

LE MEILLEUR DE CHAQUE CATÉGORIE Tous les produits qui comptent

AU SOMMAIRE

Enfin ! Vous avez été nombreux à grincer des dents, mais le guide d’achat de What Hi-Fi?, qui accusait en effet son âge, a désormais fait peau neuve. Nous l’avons repensé comme une sorte de “best of” plutôt que comme le catalogue un rien trop dense qu’il était jusqu’alors. Maintenant, vous devriez être en mesure d’identifier rapidement les meilleurs produits dans chaque catégorie. D’autres viendront s’ajouter à l’avenir, bien entendu. Bonne lecture !

AMPLIS INTÉGRÉS DAC LECTEURS CD ENCEINTES PLATINES ENCEINTES SANS FIL CASQUES

AOÛT 2017

80 82 84 86 90 92 94

GUIDE

D’ACHAT Tous les produits qui comptent

HI-FI

AMPLIFICATEURS

LE CŒUR DE VOTRE SYSTÈME SONORE

Marantz PM6005 599€ Le PM6005 n’a pas récolté une pelleté d’Awards pour rien. Il est superbement fini, bien spécifié, et offre un raffinement que peu de rivaux égalent. Puissance : 45 W Entrées 5 lignes, AM, Sorties 2x enceintes, casque

Onkyo A-9010 259€ Meilleur ampli stéréo, Awards 2015

AWARD GAGNANT

Notre ampli petit budget favori, sans doute le plus agréable dans cette gamme de prix mini. Il a de l’agilité à revendre et le rythme dans la peau. Puissance : 44 W Entrées 5 lignes, AM, Sorties enceintes, casque, préampli

Arcam FMJ A19 950€ L’entrée de gamme d’Arcam est une formidable combinaison de fonctionnalités, de qualité de fabrication et de son divertissant. Puissance : 50 W Entrées 6 lignes, AM, Sorties enceintes, casque, préampli

Cambridge Audio CXA60 899€

PRODUIT DE L’ANNÉE

Une performance vivante, avec des dynamiques impressionnantes et un beau sens du rythme. Qualité de fabrication impressionnante. Puissance : 60 W Entrées 4 lignes, AM, Sorties 2x enceintes, casque

Naim Nait 5si 1510€ L’ampli le moins cher de Naim vaut le détour, et combine pertinence, subtilité et intensité. Puissance : 60 W Entrées 3 lignes, Sorties enceintes, casque

Rega Elex-R 1295€ Meilleur ampli stéréo, Awards 2015

AWARD GAGNANT

Sans doute le meilleur rapport qualité-prix chez Rega, avec de la pertinence et un grand sens du rythme. Dur de faire mieux, même à deux fois plus cher ! Puissance : 72 W Entrées 4 lignes, AM Sorties enceintes, préampli

Burmester 032 14.090€ Un produit onéreux, mais ça se comprend. Branchez le 032 dans n’importe quel système, et vous obtiendrez une autorité, une résolution de folie. Puissance : 105 W Entrées 5 lignes, AM, BM Sorties enceintes, préampli, casque

Dan D’Agostino Momentum integrated 55.000€ Si vous passez outre le prix, vous vous régalerez d’un produit époustouflant, l’un des meilleurs sur la planète. Puissance : 200 W Entrées 6 lignes, Sorties enceintes, casque 80

AOÛT 2017

AMPLI SUITE Naim Supernait 2 4520€ Un formidable ampli intégré, avec du punch, et de belles performances dans les graves. Les dynamiques sont excellentes également. Puissance : 80 W Entrées 5 lignes, Sorties enceintes, préampli, casque

Rega Elicit-R 2350€ Meilleur ampli stéréo, Awards 2015

AWARD GAGNANT

Cet ampli intégré capitalise sur les forces de son petit frère, l’Elex-R. A ce prix, on ne connaît rien de plus précis. Puissance : 105 W Entrées 5 lignes, AM Sorties enceintes, préampli, casque

Roksan Caspian M2 1799€ Un produit superbement fini, solide, esthétique, et d’une rare polyvalence avec tous les styles musicaux. Puissance : 85 W Entrées 5 lignes, Sorties enceintes, casque

Aesthetix Janus Signature9200€ Un ampli à lampes de pointe, très raffiné, qui permet à la musique de s’exprimer dans toute son énergie et sa puissance. Entrées 5 lignes, AM, BM Sorties symétriques, RCA DAC Non

Burmester 808 MK5 30000€ Le chef d’œuvre de Burmester a peut-être des années de vol, mais quelques mises à jour le maintiennent au sommet. La qualité est exceptionnelle. Entrées 5 lignes, AM, BM (opt.) Sorties symétriques, RCA DAC Non

GamuT D3i 6998€ D’excellentes performances, avec un sens du détail excellent et une superbe transparence. Pas beaucoup d’entrées, mais une bonne polyvalence. Entrées 3 lignes Sorties symétriques, RCA DAC Non

Mark Levinson 326S 12000€ Cette unité très classieuse propose une présentation soignée et un sens du contrôle absolument ahurissant. Magnifiques finitions. Entrées 7 lignes Sorties symétriques, RCA DAC Non

Altas Stereo Signature 11000€ Cet Atlas est à même de contenter n’importe quel auditeur. Il y a beaucoup de mordant, et pourtant, un vrai sens de la délicatesse. Puissance : 200W Mono/Stéréo Stéréo Entrées 2x Phono, XLR

Burmester 911 Mk3 43000€ Le 911 est une véritable machine de guerre, capable de délivrer des niveaux de puissance élevés et de faire bouger les enceintes les plus exigeantes. Puissance : 535 W Mono/Stéréo Stéréo Entrées XLR

Cyrus Mono X300 Signature 3699€ Ne vous laissez pas abuser par la taille compacte ! Cette machine délivre des montagnes d’énergie avec beaucoup de punch dynamique. Puissance : 225 W Mono/Stéréo Stéréo Entrées 2x Phono, XLR

AOÛT 2017

DACS LE CONVERTISSEUR NUMÉRIQUE / ANALOGIQUE EST DEVENU UN MUST

Arcam miniBlink 149€ Ce récepteur Bluetooth possède beaucoup de punch. La fluidité des rythmes produits est impressionnante. Attention : sortie uniquement en 3,5mm Entrées Bluetooth Taille (hlp) 2.5x3x4cm

AWARD GAGNANT

Audiolab M-DAC 890€ Une bonne alternative au Chord Mojo, avec plus d’entrées et de fonctionnalités. Bel équilibre, dynamiques fluides et détails subtils. Entrées USB, opt x2, coax x2 Taille (hlp) 6x25x25 Résolution : 24 bits/192 kHz

Audioquest DragonFly v1.2 149€ Ce petit DAC et ampli casque reste l’un des nos favoris. Taille réduite, talent à revendre ! Le sens du timing est aux petits oignons. Entrées USB Taille (hlp) 6x2x1 Résolution : 24 bits/192 kHz

Chord Mojo 589€ Awards 2015, Produit de l’année

PRODUIT DE L’ANNÉE

Des performances proches du Hugo pour une fraction de son prix ? Le Mojo est un interprète enthousiaste qui reste superbement équilibré. Entrées USB, opt, coax Taille (hlp) 6x25x25 Résolution : 32 bits/768 kHz / DSD 512

Oppo HA-2 399€

AWARD GAGNANT

Son esthétique et la variété de ses entrées en font un partenaire idéal pour un laptop et un smartphone. Le niveau de détail est remarquable à ce prix. Entrées USB, optique Taille (hlp) 16x7x1 Résolution : 384 kHz en 16/24/32 bits

Chord 2Qute 1395€

AWARD GAGNANT

Le 2Qute fait preuve de pertinence et d’un bel aplomb. On aime aussi l’affichage coloré et le châssis étincelant. Entrées USB, opt, coax Taille (hlp) 7x16x4 Résolution : 32 bits/384 kHz

Chord Hugo 1890€ Le Hugo bénéficie de la circuiterie géniale qui équipe ses produits récents. Il possède un superbe timing, une remarquable clarté, et beaucoup de puissance. Entrées 2xUSB, opt, coax Taille (hlp) 2x13x10 Résolution : 384kHz

Naim DAC-V1 2050€ L’entrée de gamme de NAIM en DAC bénéficie de la signature sonore de la marque, combinée avec un équilibre tonal impeccable. Entrées USB, opt x2, coax Taille (hlp) 9x21x31cm Résolution : 24 bits/384kHz

TAD DA1000 15000€ Il coûte un bras, il est très lourd, mais l’argent est bien dépensé (si on arrive à le sortir). Agile et bien défini, il gère les basses fréquences avec beaucoup de finesse. Entrées USB, opt, coax, AES/EBU Poids 9x27x27cm Résolution 384 kHz 82

AOÛT 2017

AWARD GAGNANT

NOVEMBRE 2016

LECTEURS CD ET TRANSPORTS AVEC LE BON LECTEUR, LE CD A ENCORE DE L’AVENIR !

Cambridge Audio CXC 549€ Meilleur transport CD, Awards 2015

AWARD GAGNANT

Si vous avez déjà un DAC – le CXC ne sert à rien sans cela – nous vous recommandons vivement ce transport plutôt qu’un CD intégré. Type transport CD Sorties coaxiale, optique

Cyrus CD t 1199€ Meilleur transport CD, Awards 2015

AWARD GAGNANT

Un transport exceptionnellement talenteux, avec beaucoup de précision, de transparence et de clarté. A ce prix, c’est miraculeux. Type transport CD Sorties coaxiale, optique

Marantz CD6005 445€

AWARD GAGNANT

Meilleur lecteur CD, Awards 2015

Le CD6005 est considéré comme un fantastique lecteur, qui apporte des tonnes d’améliorations par rapport à son superbe prédécesseur. transparence et de clarté. A ce prix, c’est miraculeux.

Naim CD5si 1640€ Le CD5si est la promesse d’une approche consistante et enthousiaste de la musique. L’absence de sorties numériques limite son évolution. Type lecteur CD Sorties RCA, DIN

Burmester 069 33990€ Si vous pouvez faire abstraction du prix assez monstrueux, vous découvrirez un lecteur très talentueux, qui compte parmi les meilleurs (sinon le meilleur ?). Type lecteur CD Sorties coaxiale, optique, RCA , XLR Entrées coax, opt

Cyrus CD i 1399€ Meilleur lecteur CD, Awards 2015

PRODUIT DE L’ANNÉE

Cyrus affirme que ce lecteur est celui qui sonne le mieux dans son catalogue, et après une écoute sérieuse, on peut difficilement s’y opposer ! Type lecteur CD Sorties coaxiale, optique, RCA

Cyrus CD Xt Signature 2499€ Vous cherchez un transport de top qualité ? Le Xt Signature offre un son plus propre et dynamique que son prédécesseur Type transport CD Sorties coaxiale, optique

Roksan Caspian M2 CD 2449€ Le Capsian M2 CD commence à avoir quelques années de vol, mais il ne fait pas du tout son âge ! Il est toujours aussi doué en timing et en autorité. Type Lecteur CD Sorties coaxiale, optique, XLR, RCA

Naim CD555/555PS 23150€ Un lecteur CD et une alimentation séparée. Ca n’a l’air de rien, mais peu de produits sont capables de faire briller si bien vos disques. Type Lecteur CD Sorties RCA

AOÛT 2017

ENCEINTES STÉRÉO C’EST LE MAILLON FINAL : CHOISISSEZ-LE AVEC SOIN ! B&W 683 S2 1599€ Des enceintes extrêmement talentueuses. Nous sommes impressionnés par leur puissance, leur échelle et leur délicatesse ; une versatilité remarquable. Dimensions (hlp) 99x19x36cm Actives non Finitions 2

Q Acoustics 3050 749€

AWARD GAGNANT

Pas étonnant qu’elles aient décroché un Award. Ces enceintes puissantes sont également très talentueuses, et en remontrent à des biens plus chères. Dimensions (hlp) 100x20x30cm Actives non Finitions 5

Q Acoustics Concept 40 1399€ Si vous voulez une paire d’enceintes facile à écouter, avec un son accueillant, vous devriez y jeter une oreille. Dimensions (hlp) 27x16x22cm Actives non Finitions 2

Tannoy Revolution XT 6F 1549€

AWARD GAGNANT

Ces Tannoy sont très particulières : elles envoient un son infectieux, divertissant comme pas deux. La finition est également superbe. Dimensions (hlp) 100x27x32 cm Actives non Finitions 2

Tannoy Revolution XT 8F 1990€ Peu de rivales sont capables d’égaler cette combinaison de muscles et de subtilité. L’écoute est on ne peut plus plaisante. Dimensions (hlp) 108x32x35cm Actives non Finitions 2

ATC SCM40A 8799€ Le prix est peut-être un peu raide, mais il y a une amplification intégrée et un son absolument exceptionnel qui justifie cette note. Dimensions (hlp) 98x373x34cm Actives non Finitions 2

Eclipse TD 510Z Mk2 5000€ Une approche particulière, avec un seul transducteur. Le résultat est une performance agile, pertinente, avec une image stéréo d’une rare solidité. Dimensions (hlp) 98x38x39cm Actives non Finitions 2

Focal Electra 1038Be 7998€ Un avant-goût des performances fabuleuses de la gamme high-end Utopia, pour une fraction du prix seulement. Un niveau de détail et des dynamiques fabuleux. Dimensions (hlp) 125x30x40cm Actives non Finitions 2

PMC Twenty 23 3390€ Ces enceintes PMC ne manque pas de classe, avec un rendu à la fois raffiné et excitant. Une nature généreuse. Dimensions (hlp) 92x15x33cm Actives non Finitions 4

AOÛT 2017

ADVANCE PARIS

Une offre qui casse des briques*

Pour l’achat d’un ensemble X-Preamp et X-A160, nous vous offrons notre nouveau lecteur réseau multiroom WTX MicroStream* Le WTX-MICROSTREAM est notre nouveau streamer plug & play audiophile intégrant un DAC Wolfson 24-bit / 192kHz et rapport signal/bruit de 117dB réputé pour sa musicalité. Multiroom, intégrant les services comme Spotify, Tidal, Qobuz, Tune-In, etc..., ainsi que l’accès à votre bibliothèque musicale personnelle ou partagée, le WTX-MicroStreamer est la solution de streaming audiophile par excellence. Compatible avec les formats audio APE, FLAC, WAV, APPLELOSSLESS, ALAC, AAC, AAC-LC, HE-AAC, HE-AACv2, MP3 (CBR/VBR 32 to 320kpps) WMA 48kHz/16bit or up to 192kHz/24bit Disponible avec les applications iOS (Apple /App Store) ou Android (Google Play). * Offre limitée aux 50 premiers acheteurs / Date limite de l’offre 15 novembre 2016.

Tel. 01 60 18 59 00 www.advance-acoustic.com AOÛT info@advance-acoustic 87 2017

ENCEINTES STÉRÉO SUITE PMC Twenty 26 8290€ Cette gamme d’enceintes ne connaît pour le moment pas une seule anicroche. L’équilibre tonal est ici absolument remarquable. Dimensions (hlp) 109x19x44cm Actives non Finitions 4

ProAc Response D40/R 8870€ D’une grande musicalité, la performance est également articulée, transparente et dynamique. À ce prix, difficile de faire mieux. Dimensions (hlp) 120x21x34cm Actives non Finitions 2

Quad ESL-2812 8000€ Les enceintes électrostatiques sont capables de délivrer des médiums d’une finesse ahurissante. À bien des égards, elles sont inégalées. Dimensions (hlp) 107x69x38cm Actives non Finitions 1

Spendor A6R 3300€

AWARD GAGNANT

Chaque note de musique acquiert ici de la profondeur, du relief, et les voix sont véhiculées avec une émotion immaculée. Dimensions (hlp) 87x19x28cm Actives non Finitions 5

Spendor D7 4590€ En matière de précision et de pertinence, ces enceintes colonnes établissent pratiquement un standard à ce niveau de prix. Dimensions (hlp) 95x20x32cm Actives non Finitions 6

Tannoy Kensington GR 14900€ Malgré cette apparence traditionnelle, il y a beaucoup de substance à la clé. Ce sont deux paisibles géantes, qui équilibrent force et finesse. Dimensions (hlp) 110x41x34cm Actives non Finitions 2

Triangle Signature Delta 5000€ Un timing extraordinaire, associé à des dynamiques et une résolution qui place ces enceintes parmi les meilleurs du marché. Dimensions (hlp) 123x37x39 cm Actives non Finitions 3

Wilson Audio Sophia 3 27200€ Le prix donne envie de se pendre, mais la performance devrait séduire. Avec les bons partenaires, le rendu est détaillé, plein de vie. Dimensions (hlp) 105x35x48cm Actives non Finitions 7

Q Acoustic Concept 20 499€ Si vous voulez une qualité au top à ce niveau de prix, il ne faut pas chercher plus loin. Clarté et raffinement sont présents en abondance. Dimensions (hlp) 26x17x28cm Actives non Finitions 2

ATC SCM19 2799€ C’est un sacré tour de force que de se montrer à la fois très analytique et chaleureux, sans tomber dans l’absence de passion. Mission accomplie ! Dimensions (hlp) 44x27x30cm Actives non Finitions 2

AOÛT 2017

AWARD GAGNANT

64 BD MALESHERBES PARIS 8e

La nouvelle adresse des passionnés www.hifi-video.fr

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SHOWROOM & AUDITORIUM CABASSE ACOUSTIC CENTER . 64 BD MALESHERBES 75008 PARIS . 01 42 93 37 04 . www.hifi-video.fr

8 JUIN 2017 À PARTIR DE 16H

INVITATION PORTES OUVERTES

Venez découvrir et écouter la Série 10 Premium. Nouvelle Référence. Future Légende.

AOÛT 2017

PLATINES TOUT CE QU’IL VOUS FAUT POUR PROFITER DU REVIVAL ! Pro-Ject Elemental 199€ Facile à installer, facile à utiliser, cette platine d’entrée de gamme est idéale pour tous ceux qui font leurs premiers pas dans le monde du vinyle. Vitesse 33.3 & 45t Taille (hwd) 9 x 43 x 30cm

Pro-Ject Essential II 269€ Awards 2015

Un produit d’entrée de gamme qui assure sur toutes les bases. Pas de souci avec l’électronique associée ou les enceintes. Vitesse 33.3 & 45t Taille (hwd) 14 x 46 x 36cm

AWARD GAGNANT

Rega RP1 315€ Awards 2010

Il s’agit désormais d’un véritable classique, avec beaucoup de dynamisme, et une transparence fort agréable. Vitesse 33.3 & 45t Taille (hwd) 12 x 45 x 36cm

Clearaudio Concept 1190€ Comment ne pas craquer pour un son aussi impétueux, qui combine à la fois extension dynamique, équilibre tonal et punch ? Vitesse 33.3 & 45t Taille (hwd)14 x 42 x 35cm

AWARD GAGNANT

Pro–Ject 1 Xpression Carbon UKX 795€ Pour le prix, voilà une sacrée combinaison. La performance est équilibrée, pertinente, à l’égale des meilleures. Vitesse 33.3 & 45t Taille (hwd)13 x 42 x 34cm

Rega RP3/Elys2 709€ Produit de l’année 2015

Peu de concurrentes sont capables d’offrir une prestation aussi bluffante pour le prix, avec une si jolie polyvalence. Vitesse 33.3 & 45t Taille (hwd)10 x 45 x 36cm

PRODUIT DE L’ANNÉE

Rega RP6/Exact 1379€ Une simplicité très parlante, et un son on ne peut plus détaillé. L’une des platines des plus expressives et enthousiastes que vous pourrez vous offrir à ce prix. Vitesse 33.3 & 45t Taille (hwd)12 x 45 x 36cm

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Naim Mu-So 1359€ Meilleure enceinte sans-fil secteur, Awards 2015

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SoundMagic E10S 50€ Meilleur intra, Awards 2015

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Relativement léger, très confortable, il produit un son naturel, très communicatif. Les basses sont rendues avec précision et punch. Type Fermé 3.5mm/6.3mm Poids 305g

Philips Fidelio M1MkII 149€ Un rendu d’une très grande fluidité, qui est toutefois fort consistant. La clarté et la précision sont les points forts de ce casque classieux. Type Fermé 3.5mm Poids 166g

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Si vous ne craignez pas la fuite sonore inévitable, vous apprécierez des dynamiques fluides et un rendu intrinsèquement musical. Type Ouvert 3.5mm/6.5mm Poids 330g

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On adore son design, mais notre enthousiasme va bien au-delà. Le confort est de premier plan, et le rendu sonore à la hauteur de la réputation. Type Fermé 3.5mm Poids 240g

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B&W 04 37 46 15 00 www.bowers-wilkins.fr

DENON France 01.41.38.33.01 www.denon.fr

GRAND PRIX AUDIO 01 34 04 26 26 www.audio-focus.com

BAF IMPORT www.baf.fr

DREAM VISION 01 60 62 49 00 www.fvs.fr

H HAMY SOUND www.hamysound.com

BANDRIDGE 09 63 58 58 32 www.kimcorp.fr BANG & OLUFSEN www.bang-olufsen.com BC ACOUSTIQUE 01 43 68 25 00 www.bc-acoustique.com BEL CANTO 01 34 04 26 26 www.audio-focus.com BEYERDYNAMIC 01 60 80 95 77 www.francemarketing.fr BOSE France 01 30 61 33 08 www.bosefrance.fr BOSTON 01.41.38.33.01 BOW www.bowtechnologies.com C CABASSE 02 98 05 88 88 www.cabasse.com CAMBRIDGE AUDIO 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com CARAT 01 55 09 18 35 www.dea-international.com CARDAS 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com CAYIN 01 55 09 18 35 www.dea-international.com CHORD 01 43 68 25 00 www.bc-acoustique.com CLASSE AUDIO 04 37 46 15 00 www.bowers-wilkins.fr

DUAL 0478198888 info@dual-electronics.fr E EARTHQUAKE www.son-video.com ECLIPSE www.hamysound.com ECOSSE 04 37 46 15 00 www.bowers-wilkins.fr Edge 06 14 26 52 65 www.jffdiffusion.fr ELAC 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com

HARMAN France 01 55 78 54 00 http://harmankardon.com HEGEL 01 53 24 93 51 www.hegel.com

LUMENE 08 05 69 63 04 www.av-industry.com

HIGHLAND 08 05 69 63 04 www.av-industry.com

LYNGDORF 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

HITACHI www.hitachi.fr

M MAGAVOX 05 59 32 11 34

I IIYAMA www.iiyama.com

ELIPSON 08 05 69 63 04 www.av-industry.com

INFOCUS www.projecteursinfocus.fr

EUROPE AUDIO DIFFUSION 03 86 33 01 09 www.europe-audio-diffusion.com EVENTUS AUDIO 04 91 06 00 23 www.laudiodistribution.fr

L’EXCEPTION MUSICALE 03 21 02 29 25 CLEARAUDIO www.hamysound.com F FOCAL JMLAB CONRAD JOHNSON DIFFUSION 04 77 43 57 00 02 32 26 01 85 www.focal-fr.com

IONIC 01 60 80 95 77 www.francemarketing.fr J JAMES 01 34 04 26 26 www.audio-focus.com

JEFF ROWLAND 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com JM REYNAUD 05 45 78 09 38 www.jm-reynaud.com JUST-RACKS 01 60 80 95 77 www.francemarketing.fr Jolida 06 14 26 52 65 www.jffdiffusion.fr

CREEK AUDIO 02 32 26 01 85

FIIO www.son-video.com

AUDIO QUARTET 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

CYRUS 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr

G GAMUT www.audiomarketingservices.fr

K KLIPSCH www.klipsch.com KORA 05 34 25 76 69 www.kora.net

AUDIOQUEST 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com

D DAVIS ACOUSTICS 03 25 79 84 84 www.davis-acoustics.com

GISAN http://fr.creacionesgisan.com

KENWOOD www.kenwood-electronics.fr

GKF 02 98 26 36 30 www.g-k-f.com

KEF 02 47 80 48 61 www.kef.com/fr

GOLDRING 01 43 68 25 00 www.armourhome.co.uk

KRELL 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

GRAHAM SLEE www.son-video.com

L L’AUDIODISTRIBUTION 04 91 06 00 23 www.laudiodistribution.fr

AXON www.axon.fr B

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METRONOME TECHNOLOGIE 05 34 26 11 33 www.metronome-technologie.com MERIDIAN 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr

MISSION www.audiomarketingservices.fr

FVS 01 60 62 49 00 www.fvs.fr

DCS 01 43 68 25 00 www.bc-acoustique.com

MASS FIDELITY www.son-video.com

JBL 01 55 78 54 00 www.jbl.com

CORNERED AUDIO 01 55 09 18 35 www.dea-international.com

AUDAX INDUSTRIE 02 43 79 03 60 www.audax.com AVID 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com

MARTIN LOGAN 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

MICROMEGA www.micromega-hifi.com

FRANCE MARKETING 01 60 80 95 77 www.real-cable.com

AUDIO NOTE 01 45 74 69 30 www.audio-note.com

MARANTZ 01.41.38.33.01 www.marantz.com

JAMO www.jamo.com

CONSONANCE 01 55 09 18 35 www.dea-international.com

AUDIO MARKETING SERVICES 01 55 09 55 50 www.audiomarketing services.fr

LINN FRANCE 04 67 42 61 17 www.linn-france.fr

HIFISSIMO 01 43 06 51 23 www.hifissimo.com

ELTAX 08 05 69 63 04 www.av-industry.com

ESSENTIAL AUDIO TOOLS 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr

LINDY www.lindy.fr

LOVAN 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

HYUNDAI 04 78 19 88 88 info@hyundai-electronics.fr

EPSON FRANCE 09 74 75 04 04 www.epson.fr

LG 32 20 (dites LG) http://fr.lge.com

HIFIMAN www.son-video.com

ELECTROCOMPANIET 06 14 26 52 65 www.jffdiffusion.fr

EPOS 02 32 26 01 85 www.epos-acoustics.com

LA BOITE NOIRE www.laboitenoiredumusicien.com

JVC 08 25 80 08 11 www.jvc.fr

MIT 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr MITSUBISHI 01 55 68 55 68 www.vis.mitsubishielectric.fr MOCA AUDIO 09 51 37 31 86 www.moca-audio.com MONITOR AUDIO 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com MORDAUNT SHORT 01 41 38 33 01 www.mordauntshort.com MOSSCADE 01 43 68 25 00 www.bc-acoustique.com MOSQUITO www.mosquito-groupe.fr MPC AUDIO 02 48 73 95 77 www.mpc-audio.com MURATA 01 34 04 26 26 www.audio-focus.com MYRIAD 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com N NAD 01 60 80 95 77 www.francemarketing.fr

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FABRICANTS ET IMPORTATEURS RÉPERTOIRE NAGRA 04 91 06 00 23 www.laudiodistribution.fr

PRIVATECH 01 30 84 83 64 www.privatech.fr

SCOTT 03 81 48 42 42 www.audioscott.com

SYSTEM AUDIO 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com

WILSON BENESCH 06 14 26 52 65 www.jffdiffusion.fr

NAIM 04 91 06 00 23 www.laudiodistribution.fr

PROFESSIONAL PRODUCT LINE 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com

SENNHEISER 01 49 87 03 00 www.sennheiser.fr

T TABULA RASA 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

Y YAMAHA MUSIQUE FRANCE 01 64 61 58 00 www.yamaha-audiovideofrance.com

NEUTRIK FRANCE 01 41 31 67 50 www.neutrik-france.com NEXT AUDIO 04 90 53 41 02 NILES 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr NORDOST 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com NORSTONE 08 05 69 63 04 www.av-industry.com O OPTOMA 01 41 46 12 20 www.optoma.fr ORACLE AUDIO 01 34 04 26 26 www.audio-focus.com ORTOFON www.ortofon.com ONKYO EUROPE 01 34 21 46 36 www.eu.onkyo.com P PANASONIC 08 92 35 05 05 www.panasonic.fr PARADIGM www.hamysound.com PE LEON CONCEPT 04 42 62 99 75 www.pe-leon.com PHILIPS www.philips.fr PILOTE FILMS 01 49 00 13 50 www.pilotefilms.com PIONEER 09 69 36 80 50 www.pioneer.fr POLAROID 04 78 19 88 88 info@polaroid-france.com POSITIVE CABLE www.audiomarketingservices.fr PRIMA LUNA 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr PRIMARE 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

AOÛT 2017

PROFIGOLD 09 63 58 58 32 www.kimcorp.fr PRO-JECT 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr PSS AUDIO 04 66 59 39 55 www.pssaudio.com Q Q ACOUSTICS www.armourhome.co.uk

SHANLING 01 55 09 18 35 www.dea-international.com SHARP 08 20 85 63 33 www.sharp.fr SHERBOURN www.hamysound.com SHERWOOD www.francemarketing.fr

QED 01 60 80 95 77 www.francemarketing.fr

SHUNYATA 03 86 33 01 09 www.shunyata.com SIMDA 01 41 95 09 73 www.simda.com

QSONIC 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

SONOS 08 00 91 07 69 www.sonos.com

QUADRAL 01 60 80 95 77 www.francemarketing.fr

SONUS FABER 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

QUADRASPIRE SONY www.hamysound.com 09 69 32 27 27 www.sony.fr R REAL CABLE SOOLOOS 01 60 80 95 77 01 55 09 55 50 www.francemarketing.fr www.audiomarketingservices.fr REGA 01 30 27 27 77 www.gt-audio.fr

SOUNDLAB 01 34 04 26 26 www.audio-focus.com

REL 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr

SOUNDMATTERS 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr

ROKSAN 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr

SOUND ORGANISATION 01 30 27 27 77 www.gt-audio.fr

ROTEL 04 37 46 15 00 www.rotel.com/FR

SOUNDSTYLE 01 30 27 27 77 www.gt-audio.fr

ROTH 01 43 68 25 00 www.bc-acoustique.com

SPECTRAL 01 60 80 95 77 www.francemarketing.fr

RUWIDO www.baf.fr

SPENDOR 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com

S SAMSUNG 01 48 63 00 00 www.samsung.com/fr

SUMIKO 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr

SANYO www.sanyo.fr

SUPRA www.hamysound.com

SCANDYNA 04 91 06 00 23 www.laudiodistribution.fr

SUPRAVOX 02 47 23 55 44 www.supravox.fr

SCANSONIC www.francemarketing.fr

TANGENT 08 05 69 63 04 www.av-industry.com TANNOY 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com

YAQIN www.yaqin.fr YBA 06 14 265 265 www.jffdiffusion.fr

TARGET HIFI 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr TEAC 01 49 87 03 00 www.sennheiser.fr TECH LINK 01 60 80 95 77 www.francemarketing.fr TERK 01 55 09 55 50 www.audiomarketing services.fr THETA DIGITAL 01 34 04 26 26 www.audio-focus.com THIEL 01 34 04 26 26 www.audio-focus.com THORENS 01 55 09 18 35 www.dea-international.com TOSHIBA 09 69 32 64 84 www.toshiba.fr TPROGRESS 01 55 09 55 50 www.audiomarketing services.fr TRIANGLE 03 23 75 38 20 www.triangle-fr.com TRIODE ET COMPAGNIE 01 45 74 69 30 www.audio-note.com V VANTAGE POINT www.hamysound.com VELODYNE www.hamysound.com VIENNA ACOUSTICS 01 55 09 55 50 www.audiomarketingservices.fr W WADIA 01 34 21 34 21 www.audioquartet.fr WELCOHM TECHNOLOGY 03 81 47 91 01

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