STÉPHANE DUCRET
STÉPHANE DUCRET
Doodles Gribouillis Garabatos
CATALOGUE
Contents Sommaire Contenido CORINA FONROUGE 11 | 22 |
Doodles
Doodles
15 | Gribouillages
2011–
65 | Stéphane Ducret: Life and Work 76 | 90 | 104 | 118 |
19 | Garabatos
69 | Vie et œuvre
73 | Vida y obra
The Rebirth of the Cool 2001–2005 Masterpiece Redux 2006–2009 Diamonds are Forever 2008–2009 Electrodigital 2010
130 | Exhibitions 131 | Bibliography
Expositions
Exposiciones
Bibliographie
Bibliografía
132 | Publications, Awards and Public Collections
Publications, Prix et Collections Publiques
Publicaciones, Premios y Colecciones Públicas 133 | Contact
Contact
Contacto
Doodles CORINA FONROUGE
Ducret's paintings, call up the psychic territory of the brain and the absently scribbled scraps of paper when coupled with familiar tasks.
LEFT: Untitled, 2011, enamel on canvas, 78 x 65 inches, in Stéphane Ducret's studio, Buenos Aires 2011. Photo: Stéphane Ducret RIGHT: Untitled, 2011, enamel on canvas, 54,5 x 45,5 inches À GAUCHE: Sans titre, 2011, émail sur toile, 198 x 165 cm dans l'atelier de Stéphane Ducret, Buenos Aires 2011. Photo: Stéphane Ducret À DROITE: Sans titre, 2011, émail sur toile, 138 x 115 cm A LA IZQUIERDA: Sin título, 2011, esmalte sobre tela, 198 x 165 cm, en el taller de Stéphane Ducret. Buenos Aires 2011. Photo: Stéphane Ducret A LA DERECHA: Sin título, 2011, esmalte sobre tela, 138 x 115 cm
"There is a moving form that is born in the back of the mind and that grows in front of the eyes, like in a dream where images, although blurry, seem real". With 20 years of artistic exploration, Stéphane Ducret is keeping painting alive, unconscious, ornery and unafraid. Ducret's paintings call up a psychic territory of the brain and the absently scribbled marks when coupled with familiar tasks, being nervous or bored. In his newer work, after a nine year period of digital painting, he returns to the raw material of the paint, the canvas and colors in their maximum purity, reinforcing the question of how to paint, rather than what. What happens in our emotional world when altered by the unconscious? How is the unconscious affected by our consciousness? These are questions that Ducret asks himself in this new series, observing how a simple napkin, the margins of a newspaper or a piece of paper, transform themselves as the material witnesses of this mental and emotional process. Today, Ducret's paintings and drawings are witnesses of an introspective process, consciously evoking the feeling that continuously pushes him to the one of a child. Ultimately, there is a constant doubling of our psyche. "There is a constant unfolding of our psyche, we live in two parallel planes at the same time." Subtle and provocative, Ducret plays with the naive and somehow entertaining claim by the public about contemporary art, that "it could be done, and even better, by a 3-year-old child". Precisely, there resides Ducret's principal concept: to obtain what the child does without knowing, but with the adult's consciousness. At the source of Ducret's new process is the intellectual projection that allows him to yield to the essential character of the child. "In fact, it is in a reverse way, stemming from years of investigation and
learning of various techniques, and developed backwards. It is the path to reach the elementary and basic that forms a whole." Ducret's work has followed a trajectory that is at once historically reflexive, very much of its own moment, and keenly self-critical. Ducret accepts that his paintings are subject to the intertextual meeting of various discourses. In his newer work, he conceives the experience of life and art as a whole. Moved by music, conventions and challenges of making art in the new Millennium, his work embodies and encourages its own contradictions. "In my art, I have tried not to use what I have learned until now, which is more complex than knowing nothing. I would like that my intuition speak of itself." Cy Twombly's freely scribbled graffiti-style paintings and the sprayed paintings of Christopher
DOODLES | 11
Wool are a great influence on Ducret's process at this time. Standing before such paintings for the first time is a curious experience. One thinks naturally of these artists because of the colorful doodles and the way the paint is sprayed onto the canvass. His looping whirls of paint seem uncontrolled, but in fact they are highly organized, obtained with a carefully achieved randomness. Ducret's paintings are multiple, deliberate, absolute, and energetic. Ducret's
At the source of Ducret's new process is the intellectual projection that allows him to yield to the essential character of the child. interest in opening the paintings to a wide range of associations is further expanded in this work, not only by adding to his new investigation of the relationship between process and painted imagery, but also by raising the possibility of a painting that would invite an active, physical engagement with the viewer. Ducret's work incorporates a steadfast criticality and welcomes contradiction. Its discourse is boldly directed to the spectator, and yet it remains surprisingly open to interpretation. Through process, technique, scale, composition, and imagery, Ducret's work accentuates the tensions and contradictions between the act of painting, the construction of a picture, its physical attributes, the visual experience of looking at it, and the possibilities of playing with and pushing open the origins of its meanings.
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UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES IN STÉPHANE DUCRET'S RESIDENCE, BUENOS AIRES 2011 | 13
14 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES
Gribouillis CORINA FONROUGE
Les peintures de Stéphane Ducret évoquent une portion du territoire psychique du cerveau et le tumulte nerveux des bouts de papier que l'on gribouille distraitement tout en étant occupé à une tâche familière.
RIGHT: Untitled, 2011, enamel on canvas, 45,5 x 54,5 inches À DROITE: Sans titre, 2011, émail sur toile, 115 x 138 cm A LA DERECHA: Sin título, 2011, esmalte sobre tela, 115 x 138 cm
"Il existe une forme en mouvement qui nait en deçà de la pensée et qui croît en face des yeux, comme dans nos rêves, où les images bien que brumeuses, paraissent réelles". Avec 20 années d'exploration artistique, Stéphane Ducret s'affirme dans la peinture vivante, pseudo inconsciente, insoumise et audacieuse. Les peintures de Stéphane Ducret évoquent une portion du territoire psychique du cerveau et le tumulte nerveux des bouts de papier que l'on gribouille distraitement tout en étant occupé à une tâche familière ou dans une situation de tension. Dans son travail le plus récent, après neuf ans de création digitale, Stéphane Ducret retourne à l'essentiel, la matière première du peintre, la toile et les couleurs dans leur pureté maximale, renforçant la question du comment peindre, au lieu du quoi peindre. Que se passe-t-il dans notre monde quand il est altéré par l'inconscient? Comment l'inconscient est-il affecté par notre conscience émotionnelle? Ce sont les questions que se pose Stéphane Ducret pour cette nouvelle série, observant comment une simple serviette, les marges d'un journal, ou un vulgaire bout de papier se transforment en témoins matériels de ce processus mental et émotionnel. Aujourd'hui, les tableaux et dessins de Stéphane Ducret sont les témoins d'un procédé
introspectif mené consciemment, évoquant l'intuition d'un enfant, intuition à laquelle il s'abandonne continuellement. "En définitif, il y a constamment un dédoublement de notre psyché. Nous pouvons habiter dans deux plans parallèles en même temps, mais il y a toujours un degré d'intuition altérant les faits." Subtile et provocateur, Stéphane Ducret joue avec l'affirmation naïve et cocasse d'un public qui, face à une œuvre d'art contemporain, dit "qu'un enfant âgé de 3 ans pourrait la réaliser, et mieux encore". C'est très précisément là que se trouve le concept principal de Stéphane Ducret, obtenir ce que l'enfant obtient sans s'en rendre compte, mais avec la conscience de l'adulte. A la source de la nouvelle démarche de Stéphane Ducret se
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trouve la projection intellectuelle qui lui permet de se remettre au caractère essentiel de l'enfant. "Il s'agit d'un chemin inverse, issu de nombreuses années d'investigation et d'apprentissage de diverses techniques, et développé à rebours, jusqu'à l'élémentaire et le basique, qui finalement forment un tout." Le travail de Stéphane Ducret a suivi une trajectoire qui est en même temps réflexive historiquement, extrêmement contemporaine, et profondément auto-critique. Stéphane Ducret accepte que ses peintures soient sujettes à la rencontre intercontextuelle de discours multiples. Dans son travail le plus récent, Il conçoit l'expérience de la vie et de l'art comme un tout. Mu par la musique, les tendances et les problématiques de la création artistique dans le Nouveau Millénaire, son travail incarne et encourage ses propres contradictions. "Dans mes tableaux, j'ai essayé de ne pas utiliser ce que j'ai appris jusqu'à maintenant, ce qui est plus complexe que de ne rien savoir. Je désire que mon intuition parle d'elle-même, alors qu'elle se dissipe naturellement quand on l'envahit de structures et de projections." Les peintures-graffiti librement barbouillées de Cy Twombly's et les peintures au spray de Christopher Wool sont d'une grande influence sur les procédés de Stéphane Ducret de cette période. Se trouver devant de telles peintures pour la première fois est une expérience curieuse. On pense naturellement à ces artistes, à cause des gribouillages de couleur et de la manière dont la peinture est sparyée sur la toile. Ses gribouillis peints semblent incontrôlés, mais en fait ils sont hautement organisés, obtenus avec un arbitraire savamment maitrisé. Les peintures de Stéphane Ducret sont multiples, déterminées, absolues, et énergiques. L'intérêt de Stéphane Ducret pour ouvrir les peintures à un vaste éventail d'associations est amplifié encore plus intensément dans ce travail, non seulement en ajoutant à sa nouvelle investigation la relation entre le procédé et le langage de l'image peinte, mais aussi en développant la possibilité d'une peinture qui inviterait à un engagement actif et physique avec le public. Le travail de Stéphane Ducret revêt d'une acuité immuable et encourage les contradictions. Son discours est audacieusement pointé vers le spectateur, et malgré tout il reste étonnamment ouvert aux interprétations. Via le procédé, la technique, l'échelle, la composition et l'image, le travail de Stéphane Ducret accentue les tensions et contradictions entre l'acte de peindre, la construction de l'image, ses attributs physiques, l'expérience visuelle de regarder, et la possibilité de jouer avec son contenu et de le pousser jusque dans ses extrêmes limites.
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UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 17
18 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 88 X 73 CM / 34,5 X 29 INCHES
Garabatos CORINA FONROUGE
Stéphane Ducret investiga una pequeña porción del territorio psíquico del cerebro, emulando aquellos garabatos, que distraídamente, emergen de nosotros mientras estamos ocupados en una tarea cotidiana.
RIGHT: Untitled, 2011, enamel on canvas, 19 x 15.5 inches À DROITE: Sans titre, 2011, émail sur toile, 48 x 40 cm A LA DERECHA: Sin título, 2011, esmalte sobre tela, 48 x 40 cm
“Hay una forma en movimiento que nace detrás del pensamiento y crece frente a los ojos, como en nuestros sueños cuando las imágenes sin ser exactas, son concretas.” Con 20 años de búsqueda creativa, Stéphane Ducret, se consolida en el arte de la pintura viva, seudo inconsciente, insumisa y audaz. Después de nueve años de creación digital, Stéphane Ducret vuelve a lo esencial; la materia prima del pintor; la tela y los colores en su máxima pureza, y expone un claro concepto de cómo pintar, en vez de que pintar. Stéphane Ducret investiga una pequeña porción del territorio psíquico del cerebro, emulando aquellos garabatos, que distraídamente, emergen de nosotros mientras estamos ocupados en una tarea cotidiana, o inclusive en alguna situación de crisis. ¿Qué le sucede a nuestro mundo emocional cuando es alterado por el inconsciente? ¿De qué manera el inconsciente, es afectado por nuestra conciencia emocional? Estas son las preguntas que inspiraron a Stéphane Ducret a trabajar en esta nueva serie, y observando también la manera en como una simple servilleta, un rincón en blanco de algún diario, o un vulgar pedazo de papel, se transformaban en testigos materiales de este proceso mental-emocional. Hoy, sus telas, son testigos de un transcurso introspectivo inducido conscientemente por el propio artista, evocando la intuición que continuamente le remite a la de un niño. “En definitiva, constantemente hay un desdoblamiento de nuestra psiquis, podemos habitar en dos planos paralelos al mismo tiempo, pero siempre hay un grado de intuición alterando los hechos” Sutil y provocador, Stéphane Ducret juega con la afirmación ingenua y divertida de un público que al mirar una obra del arte contemporáneo
pronuncia; “un niño de tres años podría hacerlo aún mejor.” Justamente ahí radica el concepto principal del artista; conseguir lo que el niño realiza sin notarlo, pero desde un estado de conciencia adulta. Indudablemente existe el planteo intelectual madre como concepto general de la obra, pero la búsqueda del artista se hace visiblemente intensa cuando remite al carácter esencial del niño. “Un camino inverso, desde la técnica aprendida y los años de investigación, hacia lo básico y primario, que en realidad lo es todo.” El Trabajo de Stéphane Ducret continúa una línea histórica conceptual, al mismo tiempo reflexiva, extremamente contemporánea, y profundamente auto-crítica. Stéphane Ducret
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acepta que sus pinturas sean sujetas al encuentro intercontextual de discursos múltiples y lo relaciona a la vez, con un sinfín de experiencias improvisadas. En este último trabajo, el artista comprende la experiencia de la vida y el arte como un todo, y removido por la música, las tendencias, y problemáticas de la creación artística en el Nuevo Milenio, encarna, fortalece y consuela, sus propias contradicciones. “Al pintar traté de no utilizar lo que había aprendido hasta el momento y eso es más difícil que no conocer; quería que hablara mi intuición, que naturalmente se desvanece cuando la llenamos de estructuras y planteos”. Las pinturas-grafiti de Cy Twombly y las pinturas al spray de Christopher Wool son de gran influencia sobre los procesos de Stéphane Ducret en este periodo. Uno piensa naturalmente en estos artistas por los garabatos y la técnica utilizada, la misma que Stéphane Ducret,
mediante aerógrafo; modo que permite dar trazos precisos y la posibilidad de medir cierta desprolijidad. El trabajo de Stéphane Ducret es para sí mismo completamente experimental, innovador, sobre todo reparador y sin duda, manifiesta una audacia apuntada hacia el espectador ya que propone nuevos signos y perspectivas, cuestionando la formación de una imagen. Las pinturas son múltiples, determinadas, absolutas, y enérgicas. El interés de Stéphane Ducret por abrir un mundo de asociaciones, se amplifica aún más intensamente en este trabajo, no solamente agregando a su nueva investigación la relación
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entre el proceso y el lenguaje de la imagen pintada, sino también desarrollando la posibilidad de una pintura que estimula a un compromiso activo y físico con el público. Una invitación asombrosa a infinitas interpretaciones, para observar la construcción quizá arbitraria de una forma y empujarla hasta sus límites extremos.
LEFT: Untitled, 2011, enamel on canvas, 31,5 x 23,5 inches À GAUCHE: Sans titre, 2011, émail sur toile, 80 x 60 cm A LA IZQUIERDA: Sin titulo, 2011, esmalte sobre tela, 80 x 60 cm
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 138 X 115 CM / 54,5 X 45,5 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 21
22 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 198 X 165 CM / 78 X 65 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 198 X 165 CM / 78 X 65 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 23
“Today, Ducret's paintings and drawings are witnesses of an introspective process, consciously evoking the feeling that continuously pushes him to the one of a child.” – CORINA FONROUGE Aujourd'hui, les tableaux et dessins de Ducret sont les témoins d'un procédé introspectif mené consciemment, évoquant l'intuition d'un enfant, intuition à laquelle Ducret s'abandonne continuellement. Hoy, sus telas, son testigos de un transcurso introspectivo inducido conscientemente por el propio artista, evocando la intuición que continuamente le remite a la de un niño.
Stéphane Ducret's residence, Buenos Aires 2011
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UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 238 X 198 CM / 93,5 X 78 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 25
26 | STÉPHANE DUCRET IN HIS STUDIO, BUENOS AIRES 2011, PHOTO: CORINA FONROUGE
“Ducret's interest in opening the paintings to a wide range of associations is further expanded in this work, not only by adding to his new investigation of the relationship between process and painted imagery, but also by raising the possibility of a painting that would invite an active, physical engagement with the viewer.” – CORINA FONROUGE L'intérêt de Ducret pour ouvrir les peintures à un vaste éventail d'associations est amplifié encore plus intensément dans ce travail, non seulement en ajoutant à sa nouvelle investigation la relation entre le procédé et le langage de l'image peinte, mais aussi en développant la possibilité d'une peinture qui inviterait à un engagement actif et physique avec le public. El interés de Ducret por abrir un mundo de asociaciones, se amplifica aún más intensamente en este trabajo, no solamente agregando a su nueva investigación la relación entre el proceso y el lenguaje de la imagen pintada, sino también desarrollando la posibilidad de una pintura que estimula a un compromiso activo y físico con el público.
Stéphane Ducret's residence, Buenos Aires 2011
28 | STÉPHANE DUCRET
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 180 X 150 CM / 71 X 59 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 29
30 | STÉPHANE DUCRET'S RESIDENCE, BUENOS AIRES 2011
32 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 180 X 150 CM / 71 X 59 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 33
34 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 88 X 73 CM / 34,5 X 29 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 48 X 40 CM / 19 X 15.5 INCHES (EACH) | STÉPHANE DUCRET | 35
36 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 138 X 165 CM / 54 X 65 INCHES
38 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 80 X 60 CM / 31,5 X 23,5 INCHES
STÉPHANE DUCRET'S STUDIO, BUENOS AIRES 2011 | 39
40 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 80 X 60 CM / 31,5 X 23,5 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 138 X 115 CM / 54,5 X 45,5 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 41
42 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 138 X 165 CM / 54 X 65 INCHES
44 | STÉPHANE DUCRET'S STUDIO, BUENOS AIRES 2011
46 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 80 X 60 CM / 31,5 X 23,5 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 47
48 | STÉPHANE DUCRET'S RESIDENCE, BUENOS AIRES 2011
50 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 138 X 115 CM / 54,5 X 45,5 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 80 X 60 CM / 31,5 X 23,5 INCHES (EACH) | STÉPHANE DUCRET | 51
52 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 53
54 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 55
56 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES
UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 165 X 138 CM / 65 X 54 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 57
58 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, INK ON CANSON PAPER, 22 X 18 CM, 8,5 X 7 INCHES
UNTITLED, 2011, INK ON CANSON PAPER, 22 X 18 CM, 8,5 X 7 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 59
60 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, INK ON CANSON PAPER, 22 X 18 CM, 8,5 X 7 INCHES
UNTITLED, 2011, INK ON CANSON PAPER, 22 X 18 CM, 8,5 X 7 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 61
62 | STÉPHANE DUCRET | UNTITLED, 2011, ENAMEL ON CANVAS, 80 X 60 CM / 31,5 X 23,5 INCHES
Stéphane Ducret Life and Work Vie et œuvre Vida y obra The Rebirth of the Cool 2001–2005 Masterpiece Redux 2006–2009 Diamonds are Forever 2008–2009 Electrodigital 2010 Exhibitions
Expositions | Exposiciones
Bibliography
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Life and Work STÉPHANE DUCRET
It was not just a statement, it was an art of living: Ducret's earlier work was about the process of living well.
LEFT: Flamingo, 2004, vinyl, 63 x 47,5 inches (detail) RIGHT: Babel, 2008, vinyl, 54,5 x 46,5 inches À GAUCHE: Flamingo, 2004, vinyle, 160 x 121 cm (détail) À DROITE: Babel, 2008, vinyle, 138 x 118 cm A LA IZQUIERDA: Flamingo, 2004, vinilo, 160 x 121 cm (detalle) A LA DERECHA: Babel, 2008, vinilo, 138 x 118 cm
Starting at the beginning of the 1980s, the interest and respect in the authority and market value of painting was seen as a retrograde motion and only started to gain a new and even more powerful voice at the beginning of the new Millennium. Ducret's early development as an artist reflects a multitude of influences. In 1995, at the age of 25, Ducret (Swiss-Argentine, born in 1970 in Lausanne, Switzerland) graduated from the Ecole Supérieure d'Art Visuel de Genève (now renamed HEAD, Haute Ecole d'Art et de Design) where he made figurative expressionist paintings. In 1998, he had changed to all over minimalistic paintings representing walls in earthy or gray colors. In 1999, he moved to a Chinatown studio in New York City and soon started his first colorful paintings of the "Rebirth of the Cool" series, named after the dynamic movement of painting, architecture, furniture design, decorative and graphic art, film, and music that launched mid-century modernism in the United States and embodied Miles Davis’s album "Birth of the Cool". It was not just a statement, it was an art of living: Ducret's earlier work was about the process of living well. Living and working in New York, and traveling regularly to Switzerland, at the turn of the Millennium, Ducret saw a number of exhibitions that greatly impressed him - Andreas Gursky's 1999-2000 exhibition at Matthew Marks Gallery and Sue William's 2000 exhibition at 303 Gallery in New York, Christopher Wool in his 1998 exhibition at the Kunsthalle Basel in Basel and in his 1999 exhibition at Centre d'Art Contemporain Genève in Geneva. Of particular importance to Ducret were
Brice Marden's “Letters” series based on Chinese calligraphy, Thomas Ruff's processed images, Cy Twombly's freely scribbled graffiti-style paintings and especially the "bad painting" phenomenon. Ducret was also exposed early on to the work of international artists including Gregory Crewdson, Eric Fishl, Allan McCollum, Gabriel Orozco, Georg Baselitz, Elisabeth Peyton, Louise Bourgeois, Piero Manzoni, Julian Schnabel, Silvia Bächli, Annika Larsson, Raymond Pettibon, Shirin Neshat, Tim Noble & Sue Webster, Bertrand Lavier, Neil Jenney, Ghada Amer, Hiroshi Sughimoto, Pipilotti Rist, Bruce Nauman, Sigmar
LIFE AND WORK | STÉPHANE DUCRET | 65
Polke, Albert Oehlen, Anselm Kiefer, Richard Serra, Franz West, Thomas Ruff, Wolfgang Tillmans, Franz Ackermann, Luc Tuymans, Rineke Dijkstra, Tony Cragg, Erwin Wurm, Michelangelo Pistoletto, Jake & Dinos Chapman and architects including Tadao Ando, Herzog et Demeuron, John Pawson. Music was also very important to Ducret - his great interest in David Bowie's eclectic and experimental music lead him to The Velvet Underground and other bands from the 60s and 70s. He also became interested in Cuban, Brazilian and Afroamerican music until he got into tango music, first electronic with Gotan Project, Bajofondo Tango Club, Narcotango, Otros Aires, Supervielle and then traditional tango with musicians as Osvaldo Fresedo, Carlos Di Sciarli, Juan D'Arienzo, Lucio Demare, Raul Beron, Ricardo Tanturi, Alberto Castillo and of course Astor Piazzola, creator of the "tango nuevo". The "Rebirth of the Cool" series was inspired by an era in post-war Southern California where exploration in architecture, art, music and design coalesced to form a modern sensibility based on living well. Ducret engaged in a dialogue between this totally free spirit and a need of the young people of his generation to exacerbate the "living well" attitude to create colorful abstract paintings. Although Ducret did not condemn the "belief" in painting and the investment in the human touch that was essential to the idea of a painting's unique "aura", he gradually challenged painting versus digital art and ended up using this
technique that, according to him "allowed [him] to develop larger scale paintings and at the same time eschew the human touch in order to focus on the immateriality of the forms and movements". For this, he associated his computer work with vinyl cuts, a digitalized development of Matisse's emblematical gouache cutouts. In 2006, Ducret made a break with abstract digital painting and started the "Masterpiece Redux" series. Showed for the first time in 2007 at Synopsism Gallery, Lausanne, "Masterpiece Redux" featured masterpieces such as Velazquez’ Las Meninas and Leonardo Da Vinci’s Self Portrait digitally manipulated by Ducret in order to erase all trace of the original paintbrush. It was the same idea that lead the observer’s attention to the immateriality of the painting in his "Rebirth of the Cool" series. This time, he used the dramatic pixilation of the masterpieces, thereby forcing a work upon the observer where detailed observation could not be achieved. Returning to abstraction and vinyl cutouts in 2008, Ducret's "Diamonds are Forever" series described harsh crystal-shaped volumes. Although they were related to the cold and brilliant stone, these digital paintings seemed to reveal a kind of organic life. Moreover, Ducret's hybrid diamond paintings echoed the first computerized landscape structures and were also assimilated to a kind of post nuclear accident that would have morphed traditional diamonds. Ducret's 2010 work featured full organic shapes that subtly veered toward Oriental calligraphy and opened the path to his actual paintings. It was his first body of work openly inspired by Buenos Aires, the city he moved to in 2006, and by tango, Argentina's iconic music. With the "Electrodigital" series, Ducret studied the choreographed movements of tango dancers in order to recreate the series of the moves on the dance floors called "milongas". The highly ornamental drawings were created within a process of full immersion into the tango world. This meant for Ducret a quantity of dance classes and to go to "milongas" to practice this beautiful, but extremely complicated dance. Stéphane Ducret lives and work in Buenos Aires, Argentina.
LEFT: Charlemos, 2010, ink on paper, 72,5 x 60,5 inches À GAUCHE: Charlemos, 2010, encre sur papier, 184 x 154 cm A LA IZQUIERDA: Charlemos, 2010, tinta sobre papel, 184 x 154 cm
66 | STÉPHANE DUCRET | LIFE AND WORK
LEONARD DE VINCI/AUTOPORTRAIT/C. 1512-1515, 2006-2007, LAMBDA PRINT, 33 X 21,5 CM, 13 X 8,5 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 67
Vie et œuvre STÉPHANE DUCRET
Ce n'était pas juste une position artistique, c'était un art de vivre: les œuvres de Stéphane Ducret du début personnifiaient le processus du vivre bien. Au début des années 80, commença une période pendant laquelle l'intérêt et le respect en l'autorité et la valeur marchande de la peinture était catégorisé comme rétrograde et c'est seulement
D'importance toute particulière pour Stéphane Ducret étaient les "Letters series" de Brice Marden basées sur la calligraphie chinoise
LEFT: Ruby Tuesday, 2008, vinyl, 54,5 x 46,5 inches (detail) RIGHT: l’elac (l’espace lausannois d’art contemporain), Lausanne 2003 À GAUCHE: Ruby Tuesday, 2004, vinyle, 138 x 118 cm (détail) À DROITE: l’elac (l’espace lausannois d’art contemporain), Lausanne 2003 A LA IZQUIERDA: Ruby Tuesday, 2004, vinilo, 138 x 118 cm (detalle) A LA DERECHA: l’elac (l’espace lausannois d’art contemporain), Lozana 2003
au début du XXIe siècle que la peinture retrouva un nouvel attrait, croissant considérablement. Les premières années de travail de Stéphane Ducret en tant qu'artiste reflètent la multitude de ses influences. En 1995, à l'âge de 25 ans, Stéphane Ducret (Suisse-Argentin, né en1970 à Lausanne, Suisse) obtint le diplôme de l'Ecole Supérieure d'Art Visuel de Genève (désormais nommée HEAD, Haute Ecole d'Art et de Design), et peignait du figuratif expressionniste. En 1998, il changea du tout au tout pour développer des peintures minimalistes "all over" représentant des murs dans des couleurs grises ou terre. En 1999, il déménagea à New York dans un atelier situé à Chinatown et très vite, il commença ses premières peintures colorées de la série "The Rebirth
of the Cool", nommée d'après le mouvement dynamique de peinture, architecture, design de meubles, arts graphiques et décoratifs, film, et musique lancé par le modernisme du milieu du XXe siècle aux Etats-Unis et incarné par l'album de Miles Davis "Birth of the Cool". Ce n'était pas juste une position artistique, c'était un art de vivre: les œuvres de Stéphane Ducret du début personnifiaient le processus du vivre bien. Vivant et travaillant à New York (et voyageant régulièrement en Suisse) au tournant du nouveau Millénaire, Stéphane Ducret vit bon nombre d'expositions qui l'impressionnèrent grandement - l'exposition en 1999-2000 de Andreas Gursky à la Galerie Matthew Marks, New York, l'exposition en 2000 de Sue Williams à la Galerie 303, les expositions de Christopher
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Wool en 1998 à la Kunsthalle Basel, Basel et en 1999 au Centre d'Art Contemporain Genève, Genève. D'importance toute particulière pour Ducret étaient les "Letters series" de Brice Marden basées sur la calligraphie chinoise, les images masterisées de Thomas Ruff, les peintures-graffiti librement barbouillées de Cy Twombly et surtout le phénomène du "bad painting". Stéphane Ducret a aussi été exposé très tôt au travail d'artistes internationaux dont Gregory Crewdson, Eric Fishl, Allan McCollum, Gabriel Orozco, Georg Baselitz, Elisabeth Peyton, Louise Bourgeois, Piero Manzoni, Julian Schnabel, Silvia Bächli, Annika Larsson, Raymond Pettibon, Shirin Neshat, Tim Noble & Sue Webster, Bertrand Lavier, Neil Jenney, Ghada Amer, Hiroshi Sughimoto, Pipilotti Rist, Bruce Nauman, Sigmar Polke, Albert Oehlen, Anselm Kiefer, Richard Serra, Franz West, Thomas Ruff, Wolfgang Tillmans, Franz Ackermann, Luc Tuymans, Rineke Dijkstra, Tony Cragg, Erwin Wurm, Michelangelo Pistoletto, Jake & Dinos Chapman et d'architectes dont Tadao Ando, Herzog & de Meuron, John Pawson. La musique était aussi très importante pour Stéphane Ducret - son grand intérêt pour la musique éclectique et expérimentale de David Bowie l'a poussé vers le Velvet Underground et d'autres groupes des années 60 et 70. Il s'est aussi intéressé à la musique électronique, cubaine, brésilienne et afro-américaine avant d'accéder au tango, d'abord électronique avec Gotan Project, Bajofondo Tango Club, Narcotango, Otros Aires, Supervielle puis traditionnel avec des musiciens tels Osvaldo Fresedo, Carlos Di Sciarli, Juan D'Arienzo, Lucio Demare, Raul Beron, Ricardo Tanturi, Alberto Castillo et bien sûr le créateur du "tango nuevo", Astor Piazzola. La série "The Rebirth of the Cool" fut inspirée par l'ère d'après guerre en Californie du Sud, où l'exploration dans l'architecture, l'art, la musique et le design fusionna pour former une sensibilité moderne basée sur la qualité de vie. Stéphane Ducret engagea un dialogue entre cet esprit totalement libre et le besoin des jeunes de cette génération d'exacerber l'attitude du "bien être" pour créer des peintures abstraites hautement colorées. Bien que Stéphane Ducret ne condamna pas la "croyance" dans la peinture, ni le fait que la touche humaine soit essentielle à l'idée d'une "aura" unique de la peinture, il se mit à confronter la peinture à l'art digital et finit par utiliser cette technique qui, selon lui "[lui] permettait de développer des peintures de plus grande envergure et en même temps éviter la trace humaine, dans le but de se concentrer sur l'immatérialité de la forme et du mouvement".
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Pour ceci, il transféra son travail informatisé en découpes de vinyle, une sorte de mutation digitale des emblématiques gouaches découpées de Matisse. En 2006, Stéphane Ducret fit une pause avec la peinture abstraite digitale et commença la série "Masterpiece Redux". Exposée pour la première fois à la galerie Synopsism, Lausanne, "Masterpiece Redux" comportait des chefs-d'œuvre tels les Ménines de Velazquez et l'autoportrait de Léonard De Vinci masterisés digitalement par Ducret dans le but d'effacer toute trace originale de pinceau. C'était la même idée qui amena l'attention de l'observateur à l'immédiateté de la peinture dans sa série "The Rebirth of the Cool". Cette fois-ci, il mis en place une augmentation paradoxale de la pixellisation des chefs-d'œuvre, forçant l'observateur à faire un travail de concentration alors que l'observation des détails n'était pas possible. Revenant à l'abstraction et aux découpes vinyle en 2008, les tableaux de la série "Diamonds are Forever" de Stéphane Ducret décrivirent des volumes faits avec des facettes de cristaux solides. Bien qu'associées à la pierre froide et brillante, ces peintures digitales semblaient révéler une sorte de vie organique. En outre, Les peintures de diamants hybrides de Stéphane Ducret faisaient écho aux premières structures de paysages digitaux, décrivant une sorte de post accident nucléaire qui aurait métamorphosé les diamants authentiques. Le travail de Stéphane Ducret de 2010 comportait des formes organiques qui glissaient subtilement vers la calligraphie moyen-orientale et qui ouvrirent le chemin vers ses peintures les plus récentes. Ce fut son premier travail ouvertement inspiré par Buenos Aires, la ville dans laquelle il s'est installé en 2006, et le tango, la musique iconique d'Argentine. Avec la série "Electrodigital", Ducret étudia les mouvements chorégraphiés des danseurs de tango dans le but de recréer les séries de pas et de mouvements dans les "milongas", les lieux où se dansent le tango. Les dessins hautement ornementaux étaient créés dans le cadre d'un procédé de complète immersion dans le monde du tango. Ce qui représenta pour Stéphane Ducret une une quantité de cours de danse et aller dans les "milongas" pour pratiquer cette belle danse, mais extrêmement complexe. Stéphane Ducret vit et travaille à Buenos Aires, Argentine.
RAPHAËL/LE PAPE LÉON X AVEC DEUX CARDINAUX/1518-1519, 2006-2007, LAMBDA PRINT, 154 X 119 CM, 61 X 47 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 71
Vida y obra STÉPHANE DUCRET
No fue solamente una postura artística, fue un arte de vivir: las obras de Stéphane Ducret del principio personificaron el proceso del buen vivir.
LEFT: Allegro Tangabile, 2010, ink on paper on aluminum, 59 x 84 inches (detail) RIGHT: Saphir, 2008, vinyl, 36 x 31 inches À GAUCHE: Allegro Tangabile, 2010, encre sur papier sur aluminium, 150 x 213 cm (détail) À DROITE: Saphir, 2008, vinyle, 92 x 79 cm A LA IZQUIERDA: Allegro Tangabile, 2010, tinta sobre papel sobre aluminio, 150 x 213 cm (detalle) A LA DERECHA: Saphir, 2008, vinilo, 92 x 79 cm
Al principio de los años 80, existió un periodo donde el interés y el respeto por la pintura estaban categorizados como retrogrado y solamente al principio del siglo XXI la pintura volvió a tener un nuevo atractivo que creció considerablemente. Los primeros años de trabajo de Stéphane Ducret (Swizo-Argentino, nacido en 1970 en Lozana, Suiza) reflejan la multitud de sus influencias. En 1995, a los 25 años, obtuvo el diploma de la Ecole Supérieure d'Art Visuel de Ginebra (ahora renombrada HEAD, Haute Ecole d'Art et de Design), y pintaba de un modo figurativo expresionista. En 1998, cambió totalmente para desarrollar pinturas minimalistas "all over", representando muros de colores gris o tierra. En 1999, se mudó a Nueva York en un taller situado en Chinatown y muy rápidamente empezó sus primeras pinturas coloradas de la serie "The Rebirth of the Cool", nombrada según el movimiento dinámico de pintura, arquitectura, diseño de muebles, arte gráfico y decorativo, cine, y música estrenado por el modernismo del medio del siglo XX en los Estados Unidos y encarnado por el álbum de Miles Davis "Birth of the Cool". No fue solamente una postura artística, fue un arte de vivir: las obras de Ducret del principio personificaron el proceso del buen vivir. Viviendo y trabajando en Nueva York, y viajando regularmente a Suiza a la vuelta del Nuevo Milenio, Stéphane Ducret vio un gran número de muestras que le impresionaron mucho - la muestra en 1999-2000 de Andreas Gursky en la Galería Matthew Marks, Nueva York, la muestra en 2000 de Sue Williams en la Galería 303, las muestras de Christopher Wool en 1998 en
Kunsthalle Basel, Basilea y en 1999 en el Centre d'Art Contemporain Genève, Ginebra. De una gran importancia eran las "series de Letras" de Brice Marden basadas sobre la caligrafía china, las imágenes digitales de Thomas Ruff, las pinturasgraffiti libremente embadurnadas de Cy Twombly y especialmente el fenómeno del "bad painting". Stéphane Ducret también fue expuesto muy temprano al trabajo de artistas internacionales entre ellos Gregory Crewdson, Eric Fishl, Allan McCollum, Gabriel Orozco, Georg Baselitz, Elisabeth Peyton, Louise Bourgeois, Piero Manzoni, Julian Schnabel, Silvia Bächli, Annika
VIDA Y OBRA | STÉPHANE DUCRET | 73
Larsson, Raymond Pettibon, Shirin Neshat, Tim Noble & Sue Webster, Bertrand Lavier, Neil Jenney, Ghada Amer, Hiroshi Sughimoto, Pipilotti Rist, Bruce Nauman, Sigmar Polke, Albert Oehlen, Anselm Kiefer, Richard Serra, Franz West, Thomas Ruff, Wolfgang Tillmans, Franz Ackermann, Luc Tuymans, Rineke Dijkstra, Tony Cragg, Erwin Wurm, Michelangelo Pistoletto, Jake & Dinos Chapman y de arquitectos entre ellos Tadao Ando, Herzog & de Meuron, John Pawson. La música también era muy importante para Stéphane Ducret - su gran interés por la música ecléctica y experimental de David Bowie lo llevaron hacía el Velvet Underground y otros grupos de los años 60 y 70. Después, se interesó
Stéphane Ducret estableció un dialogo entre este espíritu totalmente libre y la necesidad de los jóvenes de esta generación de exacerbar la actitud del "bien estar" para crear pinturas abstractas altamente coloradas. en la música electrónica, cubana, brasileña y afro-americana antes de acceder al tango, al principio electrónico con Gotan Project, Bajofondo Tango Club, Narcotango, Otros Aires, Supervielle, después tradicional con músicos como Osvaldo Fresedo, Carlos Di Sciarli, Juan D'Arienzo, Lucio Demare, Raul Beron, Ricardo Tanturi, Alberto Castillo y por supuesto, el creador del "tango nuevo", Astor Piazzola. La serie "The Rebirth of the Cool" fue inspirada en la era de post guerra en California del Sur, donde la exploración en la arquitectura, el arte, la música y el diseño se fusionaron para formar una sensibilidad moderna basada en la calidad de vida. Stéphane Ducret estableció un dialogo entre este espíritu totalmente libre y la necesidad de los jóvenes de esta generación de exacerbar la actitud del "bien estar" para crear pinturas abstractas altamente coloradas. Aunque Stéphane Ducret no condena la "creencia" en la pintura, ni el hecho que el tacto humano sea esencial a la idea de un "aura" único de la pintura, se sumerge en el arte digital y utiliza esta técnica que, según él, le permitía desarrollar pinturas de mayor envergadura y al mismo tiempo evitar la huella humana, con la meta de concentrarse en la inmaterialidad de la forma y del movimiento. Por esto, trasladó su trabajo digitalizado en cortes de vinilo, un tipo de mutación digital de las emblemáticos cortes de Matisse.
74 | STÉPHANE DUCRET | VIDA Y OBRA
En 2006, Stéphane Ducret hizo una pausa con la pintura abstracta digital y empezó la serie "Masterpiece Redux". Expuesta por primera vez en la Galería Synopsism, Lozana, "Masterpiece Redux" contenía obras maestras tales Las Meninas de Velazquez y el autorretrato de Leonardo da Vinci digitalmente trabajadas por Stéphane Ducret con el objetivo de borrar toda huella original del pincel. Era la misma idea que traía la atención del observador a la inmediación de la pintura en la serie "The Rebirth of the Cool". Esta vez, colocó un aumento paradójico de la pixelisación de las obras maestras, forzando el público a hacer un trabajo de concentración mientras la observación de los detalles no era posible. Volviendo a la abstracción y a los cortes de vinilo en 2008, las obras de la serie "Diamonds are Forever" de Stéphane Ducret describieron volúmenes hechos de facetas de cristales sólidos. Aunque asociados a la piedra fría y brilloso, estas pinturas digitales parecían revelar un tipo de vida orgánica. Además, las pinturas de diamantes híbridas de Stéphane Ducret remitían a las primeras estructuras de paisajes digitales, describiendo un tipo de post accidente nuclear que hubiera transformado los diamantes auténticos a través de una metamorfosis. El trabajo de Ducret de 2010 contenía formas orgánicas que deslizaban sutilmente hacia la caligrafía medio-oriental y que abrieron el camino hacia las pinturas más recientes. Fue su primero trabajo abiertamente inspirado por Buenos Aires, la ciudad en la cual se instaló en 2006, y por el tango, la música típica de Argentina. Con la serie "Electrodigital", Stéphane Ducret estudió los movimientos coreografiados de los bailarines de tango con el fin de recrear las series de pasos y de movimientos en las milongas, los lugares donde se baila el tango. Los dibujos altamente ornamentales estaban creados en el marco de un procedimiento de completa inmersión en el mundo del tango. Lo cual representó para Stéphane Ducret una cantidad de clases de baile e ir a las milongas para practicar este lindo baile, pero extremamente complejo. Stéphane Ducret vive y trabaja en Buenos Aires, Argentina.
FERDINAND HODLER/DIE JUNGFRAU VON MÜRREN AUS/1914, 2009, LAMBDA PRINT, 88,5 X 66 CM, 24 7/8 X 34 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 75
The Rebirth of the Cool 2001–2005
“The «Rebirth of the Cool» series was inspired by an era in post-war Southern California where exploration in architecture, art, music and design coalesced to form a modern sensibility based on living well.” La série «The Rebirth of the Cool» fut inspirée par l'ère d'après guerre en Californie du Sud, où l'exploration dans l'architecture, l'art, la musique et le design fusionna pour former une sensibilité moderne basée sur la qualité de vie. La serie «The Rebirth of the Cool» fue inspirada en la era de post guerra en California del Sur, donde la exploración en la arquitectura, el arte, la música y el diseño se fusionaron para formar una sensibilidad moderna basada en la calidad de vida.
Centre PasquArt, Bienne 2006
78 | STÉPHANE DUCRET
PALMIRA, 2004, VINYL, 160 X 105,5 CM / 63 X 41,5 INCHES | BCV-ART COLLECTION, LAUSANNE | STÉPHANE DUCRET | 79
80 | STÉPHANE DUCRET | SYNOPSISM GALLERY, LAUSANNE 2005
“Although Ducret did not condemn the "belief" in painting and the investment in the human touch that was essential to the idea of a painting's unique "aura", he gradually challenged painting versus digital art (...). For this, he associated his computer work with vinyl cuts, a digitalized development of Matisse's emblematical gouache cutouts.” Bien que Ducret ne condamna pas la "croyance" dans la peinture, ni le fait que la touche humaine soit essentielle à l'idée d'une "aura" unique de la peinture, il se mit à confronter la peinture à l'art digital (...). Pour ceci, il transféra son travail informatisé en découpes de vinyle, une sorte de mutation digitale des emblématiques gouaches découpées de Matisse. Aunque Ducret no condena la "creencia" en la pintura, ni el hecho que el tacto humano sea esencial a la idea de un "aura" único de la pintura, se sumerge en el arte digital y utiliza esta técnica que, según él, le permitía desarrollar pinturas de mayor envergadura y al mismo tiempo evitar la huella humana, con la meta de concentrarse en la inmaterialidad de la forma y del movimiento. Por esto, trasladó su trabajo digitalizado en cortes de vinilo, un tipo de mutación digital de las emblemáticos cortes de Matisse.
FAC (Forum d’Art Contemporain), Sierre 2006
82 | STÉPHANE DUCRET
FLAMINGO, 2004, VINYLE, 160 X 121 CM / 63 X 47,5 INCHES
| STÉPHANE DUCRET | 83
84 | STÉPHANE DUCRET | GOLD FLAMINGO, 2004, VINYL, 139 X 260 CM / 54,5 X 102,5 INCHES
86 | STÉPHANE DUCRET | SYNOPSISM GALLERY, LAUSANNE 2005
SYNOPSISM GALLERY, LAUSANNE 2005 | STÉPHANE DUCRET | 87
88 | STÉPHANE DUCRET | L’ELAC (L’ESPACE LAUSANNOIS D’ART CONTEMPORAIN), LAUSANNE 2003
Masterpiece Redux 2006–2009
“«Masterpiece Redux» featured masterpieces such as Velazquez’ Las Meninas and Leonardo Da Vinci’s Self Portrait digitally manipulated by Ducret in order to erase all trace of the original paintbrush. It was the same idea that lead the observer’s attention to the immateriality of the painting in his «Rebirth of the Cool» series. This time, he used the dramatic pixilation of the masterpieces, thereby forcing a work upon the observer where detailed observation could not be achieved.” «Masterpiece Redux» comportait des chefs-d'œuvre tels les Ménines de Velazquez et l'autoportrait de Léonard De Vinci masterisés digitalement par Ducret dans le but d'effacer toute trace originale de pinceau. C'était la même idée qui amena l'attention de l'observateur à l'immédiateté de la peinture dans sa série «The Rebirth of the Cool». Cette fois-ci, il mis en place une augmentation paradoxale de la pixellisation des chefs-d'œuvre, forçant l'observateur à faire un travail de concentration alors que l'observation des détails n'était pas possible. «Masterpiece Redux» contenía obras maestras tales Las Meninas de Velazquez y el autorretrato de Leonardo da Vinci digitalmente trabajadas por Ducret con el objetivo de borrar toda huella original del pincel. Era la misma idea que traía la atención del observador a la inmediación de la pintura en la serie «The Rebirth of the Cool». Esta vez, colocó un aumento paradójico de la pixelisación de las obras maestras, forzando el público a hacer un trabajo de concentración mientras la observación de los detalles no era posible.
Synopsism Gallery, Lausanne 2007
92 | STÉPHANE DUCRET
CLAUDE MONET/LA CATHÉDRALE DE ROUEN; HARMONIE BLEUE/1893, 2006-2007, LAMBDA PRINT, 91 X 63 CM / 36 X 25 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 93
94 | STÉPHANE DUCRET | SYNOPSISM GALLERY, LAUSANNE 2007
96 | STÉPHANE DUCRET | GUSTAV KLIMT/BILDNIS ADELE BLOCH-BAUER I/1907, 2009, LAMBDA PRINT, 138 X 138 CM / 54,5 X 54,5 INCHES
GUSTAV KLIMT/MEDIZIN (HYGIEIA)/1901, 2006-2007, LAMBDA PRINT, 190 X 124 CM / 75 X 49 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 97
98 | STÉPHANE DUCRET | SYNOPSISM GALLERY, LAUSANNE 2007
SYNOPSISM GALLERY, LAUSANNE 2005 | STÉPHANE DUCRET | 99
100 | STÉPHANE DUCRET | GUSTAVE COURBET/L’ORIGINE DU MONDE/1866, 2006-2007, LAMBDA PRINT, 46 X 55 CM / 18 X 21,5 INCHES
102 | STÉPHANE DUCRET | EGON SCHIELE/SONNENBLUME/1911, 2009, LAMBDA PRINT, 43,5 X 29 CM / 17 X 11,5 INCHES
EGON SCHIELE/STEHENDE FRAU IN ROT/1913, 2009, LAMBDA PRINT, 48 X 29 CM / 19 X 11,5 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 103
Diamonds are Forever 2008–2009
106 | STÉPHANE DUCRET | WHEN I FALL IN LOVE, 2008, MIRROR, 100 X 110 CM / 39,5 X 43,5 INCHES
WASSUP!, 2008, VINYL, 92 X 79 CM / 36 X 31 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 107
108 | STÉPHANE DUCRET | GALERÍA DEL PASEO, MANATIALES/PUNTA DEL ESTE 2009
110 | STÉPHANE DUCRET | MÉTÉORITE, 2008, VINYL, 118 X 138 CM / 46,5 X 54,5 INCHES
“Although they were related to the cold and brilliant stone, these digital paintings seemed to reveal a kind of organic life. Moreover, Ducret's hybrid diamond paintings echoed the first computerized landscape structures and were also assimilated to a kind of post nuclear accident that would have morphed traditional diamonds.” Bien qu'associées à la pierre froide et brillante, ces peintures digitales semblaient révéler une sorte de vie organique. En outre, Les peintures de diamants hybrides de Ducret faisaient écho aux premières structures de paysages digitalisés, décrivant une sorte de post accident nucléaire qui aurait métamorphosé les diamants authentiques. Aunque asociados a la piedra fría y brilloso, estas pinturas digitales parecían revelar un tipo de vida orgánica. Además, las pinturas de diamantes híbridas de Ducret remitían a las primeras estructuras de paisajes digitales, describiendo un tipo de post accidente nuclear que hubiera transformado los diamantes auténticos a través de una metamorfosis.
Espace R, Geneva 2008
112 | STÉPHANE DUCRET
EL JARDÍN DE SENDEROS QUE SE BIFURCAN, 2008, VINYL, 138 X 118 CM / 54,5 X 46,5 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 113
114 | STÉPHANE DUCRET | ESPACE R, GENEVA 2008
ESPACE R, GENEVA 2008 | STÉPHANE DUCRET | 115
116 | STÉPHANE DUCRET | DER RING, 2008, VINYL, 138 X 118 CM / 54,5 X 46,5 INCHES | BCV-ART COLLECTION, LAUSANNE
TOY, 2008, VINYL, 138 X 118 CM / 54,5 X 46,5 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 117
Electrodigital 2010
“With the «Electrodigital» series, Ducret studied the choreographed movements of tango dancers in order to recreate the series of the moves on the dance floors called «milongas».” Avec la série «Electrodigital», Ducret étudia les mouvements chorégraphiés des danseurs de tango dans le but de recréer les séries de pas et de mouvements dans les «milongas», les lieux où se dansent le tango. Con la serie «Electrodigital», Ducret estudió los movimientos coreografiados de los bailarines de tango con el fin de recrear las series de pasos y de movimientos en las milongas, los lugares donde se baila el tango.
Compact Space, Los Angeles 2010
120 | STÉPHANE DUCRET
CHARLEMOS, 2010, INK ON PAPER, 184 X 154 CM / 72,5 X 60,5 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 121
122 | STÉPHANE DUCRET | DURO Y PAREJO, 2010, LAMBDA PRINT, 153 X 129 CM / 60 X 51 INCHES
CALANDRIA PAMPA, 2010, LAMBDA PRINT, 153 X 129 CM / 60 X 51 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 123
124 | STÉPHANE DUCRET AND THIERRY FEUZ | POINT DE VUE, INSTALLATION VIEW, CHEMINÉE NORD, GENEVA 2010
CHEMINÉE NORD, GENEVA 2010 | STÉPHANE DUCRET | 125
126 | STÉPHANE DUCRET | PARA TI MADRE, 2010, LAMBDA PRINT, 130 X 170,5 CM / 51 X 67 INCHES
EN UN BESO LA VIDA, 2010, LAMBDA PRINT, 130 X 170,5 CM / 51 X 67 INCHES | STÉPHANE DUCRET | 127
128 | STÉPHANE DUCRET | ALLEGRO TANGABILE, 2010, INK ON PAPER ON ALUMINUM, 150 X 213 CM / 59 X 84 INCHES
Exhibitions | Expositions | Exposiciones One Person Exhibitions (Selection)
1995
2013
Peintures, Galerie 16/25, Lausanne
Peintures, Galerie SFP, Genève
1991
Rebuild-Reflect-Rejoice, A Taste of Art Gallery, New York The Point, New York
Group Exhibitions (Selection)
2000
Gribouillis, Château de Penthes, Genève
2012
Doodles, Kunsthalle Detroit, Detroit Gribouillis, GAS | GenevArtSpace, Genève
2011
Gribouillis, Happiness is Happening, Genève Red Cross Ball, Morges Stéphane Ducret, Changarrito, Buenos Aires
2009
Cross Platform (with Thierry Feuz), Imagenic Agency, Genève Diamonds are Forever, Galería del Paseo, Manatiales/Punta del Este
2008
Diamonds are Forever, Espace R, Genève 717 años (with Jorge Pereira), Cámara de Comercio Suizo Argentina, Buenos Aires Shiny Happy People (The Facebook Project), The Art Floor, Genève
2007
Masterpiece Redux, Galerie Synopsism, Lausanne Galerie ARTINSPORT, Crans-Montana
2006
Around the House, la galerie | etc, Genève Flamingos, FAC, Forum d’Art Contemporain, Sierre Stéphane Ducret, commissaire d’exposition: Catherine Othenin-Girard, Centre Nespresso, Orbe
2005
Georgem, Galerie Synopsism, Lausanne
2003
Peintures, l’elac (l’espace lausannois d’art contemporain), Lausanne
2002
Peintures, Galerie Edward Mitterrand, Genève
2001
La vie en rose, The Point, New York
2000
Freedom, The Point, New York Walls, 450 Broadway Gallery, New York 8 Walls (permanent installation), HUG | Hôpitaux universitaires de Genève, Genève
1998
Peintures, Galerie Parallèle, Genève
130 | STÉPHANE DUCRET
2001
2011
Autour de l’abstraction géométrique, Collection d'art BCV, Lausanne
450 Broadway Gallery, New York Orchard 18 Gallery, New York Esthesia, The Snapper Bear Sudio, New York Access/ZONE, The Bronx Museum of the Arts, New York
2010
1999
SEXYY X'MAS, Galerie ©MARENDAZ, Genève Point de vue, Galerie Cheminée Nord, Genève Sweet People, Compact Space, Los Angeles Impresiones profundas y duraderas, curated by Leila Bustamante, Centro Cultural Borges, Buenos Aires Sweet People, Galerie Synopsism, Lausanne Vanitas, Hania Bailly Contemporary, Genève
2009
tendances | contemporary artists in review 2008, The Art Floor, Genève
2008
arteBA, Angel Guido Art Porject, Buenos Aires Galería del Paseo, Manatiales/Punta del Este (Uruguay)
2007
Le Fonds des Arts Plastiques 2002-2006, Espace Arlaud, Lausanne
2006
Artistes de la galerie : exposition d’été, Galerie Synopsism, Lausanne Branding, Centre PasquArt, Bienne
2005
Editions du Département arts visuels de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne/ECAL, Galerie de Multiples, Paris ‘FleaMarket II’, temporarycontemporary, London Accrochage [Vaud 2005], Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne
2004
Accrochage [Vaud 2004], Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne
2003
Accrochage [Vaud 2003], Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne
2002
Night of 1,000 Drawings, The Artists Space, New York Help l’elac!, l’elac (l’espace lausannois d’art contemporain), Lausanne
Walls, Hôpitaux universitaires de Genève, Genève Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, Genève Camion, Projet d’art contemporain, CRIC, Sierre Galerie Carré Rouge, Genève Galerie SFP, Genève CICG | Centre International de Conférences, Genève
1997
Perspectives romandes, mcb-a | Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne
1996
Prix FCDAV | Fonds Cantonal d’art visuel, Domaine le Saugy, Genthod Sous-sol, Genève Ecole supérieure d'art visuel, Genève
1995
Concours fédéral des Beaux-Arts, Messehallen, Basel
1994
Espace RP, Lausanne Palais de l'Athénée, Genève
1992
10 Artistes contemporains, Musée de Pully, Pully
Bibliography | Bibliographie | Bibliografía 2010
“El d’amante”, CÔTE magazine, 01.07.2010. “Stéphane Ducret créateur de la marquede vins argentins el d’amante”, LongLife, 01.07.2010. “«Vanitas»: à ne pas manquer”, Tout l’immobilier, V.N., 01.04.2010. “Vernissage de l’exposition Vanitas à la galerie Charly Bailly à Genève”, People & Gotha, 01.03.2010. M.B., “Vanités contemporaines”, La Tribune des Arts, 01.03.2010.
2009
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132 | STÉPHANE DUCRET
Laureate, Prix FCDAV | Fonds Cantonal d’art visuel, Geneva
1992
Laureate, Prix RP | Les Retraites Populaires, Lausanne.
Public Collections British American Tobacco, Lausanne Banque cantonale vaudoise, Lausanne CICG | Centre international de conférences, Genève Crédit Suisse, Lausanne Fonds cantonal d’art de Genève, Genève Fonds des arts plastiques de Lausanne, Lausanne HEAD, Haute Ecole d'Art et de Design, Genève Hôpital universitaire de Genève, Genève Hôtel La Cour des Augustins, Genève Nespresso, Paudex/Lausanne Musée de Pully, Pully Les Retraites Populaures, Lausanne
Contact | Contact | Contacto Stéphane Ducret esde@stephaneducret.net www.stephaneducret.net Argentina Perú 1626 C1141ACJ Capital Federal - Buenos Aires +54 911 5652 3051 Switzerland Rue Butini 15 1202 Genève +41 76 385 6888
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134 | STÉPHANE DUCRET IN HIS STUDIO, BUENOS AIRES 2011, PHOTO: CORINA FONROUGE