zoom de l'Aide sportive septembre 2013

Jérémy Desplanches : « Premier point au programme de la journée : un entraînement »

ZOOM N° 3 | Septembre 2013

News : du soutien sur la route de Sotchi | Une question, six réponses

Editorial

« Gérer une double charge, c’est le quotidien de nombreux sportifs »

Sommaire News Du soutien sur la route de Sotchi

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Un jour de la vie de … … Jérémy Desplanches, nageur

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Hier – aujourd’hui – demain Athlétisme paralympique Jérémy Desplanches, 19 ans, nageur. Son réveil sonne à cinq heures du matin, son premier entraînement débute à six heures. Lorsqu’il termine sa dernière unité d’entraînement le soir à vingt heures, il a en plus derrière lui une journée de cours à la Haute école de gestion. Vous apprendrez en page 4 comment le Genevois s’investit dans son sport et ses études.

Les entraînements astreignants, les compétitions loin des projecteurs, la double charge entre sport et formation, la renonciation aux loisirs, à la famille et aux amis : tout cela fait partie du quotidien de Jérémy et de nombreux autres espoirs suisses. La Fondation de l’Aide Sportive Suisse accompagne les jeunes sportives et sportifs à relever ce défi avec brio.

A la rubrique « zoom », en page 7, nous demandons à sept sportifs parrainés s’ils préfèrent être constamment en mouvement ou aiment également se reposer de temps à autre. Les réponses sont étonnantes : malgré la lourde charge qu’assument nos talents pour vivre leur rêve et atteindre l’élite sportive, plusieurs ont de la peine à rester tranquilles et à se reposer.

En 2013, en plus des jeunes espoirs, l’Aide sportive encourage aussi, de façon ciblée, 291 athlètes dans leur parcours vers les Jeux Olympiques (voir page 3). En qualité d’athlètes d’or, d’argent et de bronze, chacun d’entre eux reçoit un soutien financier annuel entre 7000 et 12 000 francs.

Les Jeux de Sotchi, en février prochain, seront pour nos athlètes de sports d’hiver le point culminant de la saison. Nous souhaitons à ces espoirs suisses une préparation optimale et leur adressons nos vœux les meilleurs pour les qualifications qui auront lieu ces prochains mois. Nous sommes déjà impatients de savoir quels beaux succès seront fêtés en Russie.

Un chaleureux merci pour votre soutien aux médaillés de demain !

Gilles Jaquet Responsable Romandie

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La page des membres Sixday-Nights, Swiss Cup Zürich

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zoom Une question, six réponses

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Partenaires Un grand merci

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Impressum

« zoom » est l’organe officiel de la Fondation de l’Aide Sportive Suisse et est distribué à tous ses membres.

Six francs de la cotisation sont affectés aux quatre numéros annuels du « zoom ».

Editeur : Fondation de l’Aide Sportive Suisse, Ittigen Direction : Madlaina Schaad, zoom@sporthilfe.ch Rédaction : Barbara Kohler, Isabel Prinzing, Daniel Stegmann Traductions : Christine Theumann (relatif) Layout et impression : printgraphic AG Berne Papier : Balance Silk, recyclé FSC Photos : Keystone, partenaire officiel Photo couverture : Keystone Secrétariat membres : 031 359 72 24 Tirage : 3’800 Parution : Quatre fois par an Expédition : Septembre 2013 Prochain numéro : Décembre2013 Internet : www.aidesportive.ch

News

Du soutien sur la route de Sotchi La skieuse cross Fanny Smith, le biathlète Benjamin Weger et la patineuse de vitesse Kaitlyn McGregor sont trois des quelques 150 athlètes de sport d’hiver soutenus par l’Aide sportive.

Il y a tout juste quatre ans, les athlètes suisses avaient décroché six médailles d’or à « Vancouver 2010 ». Du jamais vu lors de Jeux Olympiques d’hiver. A Sotchi en 2014, la Suisse veut renouveler avec les remarquables performances réalisées au Canada. Ce sera possible grâce notamment au soutien financier que l’Aide sportive accorde à des sportifs d’élite.

Texte : Barbara Kohler / Photos : Phil Dänzer, Photopress / Swiss-Ski

En plus d’offrir un soutien aux jeunes sportifs, l’Aide sportive encourage depuis 2012 les athlètes d’élite également. Les sportives et sportifs pratiquant une discipline olympique et capables de se classer dans le top 3, respectivement le top 8, font partie des athlètes d’or, respectivement d’argent, de l’Aide sportive. A ce titre, ils obtiennent une subvention annuelle de 12 000 francs, pour autant qu’ils démontrent avoir besoin de cette somme. Les subventions visent à soutenir les sportifs de façon ciblée sur la route des prochains Jeux Olympiques.

Les athlètes de bronze sont de jeunes talents prometteurs, près à entrer dans le sport de performance. L’Aide sportive, grâce à un soutien annuel de 7000 francs, leur garantit une continuité financière lorsqu’ils passent de la catégorie junior à élite.

153 athlètes de sports d’hiver en profitent Tandis qu’en 2012 l’Aide sportive soutenaient financièrement 185 athlètes de pointe, ce chiffre a grimpé cette année à 291. Parmi les différents athlètes d’or, d’argent et de bronze, 153 sont issus des sports d’hiver. Ils sont au beau milieu de la préparation de la nouvelle saison et entendent se qualifier, dans les mois à venir, pour l’événement phare qui aura lieu en février : « Sochi 2014 ».

Parmi les 26 athlètes de sports d’hiver soutenus par l’Aide sportive, l‘on retrouve par exemple le biathlète Benjamin Weger ou la skieuse cross Fanny Smith. Avec son titre de championne du monde et sa victoire au général lors de la Coupe du monde, notre Espoir suisse 2010 a dominé le skicross l’année dernière. Elle est donc l’un des plus grands espoirs de médaille suisses à Sotchi.

Mais certains athlètes de bronze ont eux aussi de réelles chances de se qualifier pour les Jeux d’hiver. Ainsi, la jeune Kaitlyn McGregor, tout juste âgée de 19 ans et vice-championne du monde des juniors en patinage de vitesse, espère pouvoir fêter en Russie sa première olympique.

Soutien coordonné, de longue durée et efficace Pour répartir ses moyens, l’Aide sportive s’en tient aux prescriptions de sa fondatrice, Swiss Olympic, et des fédérations sportives nationales qui recommandent leurs sportives et sportifs en vue d’un financement. Cela garantit un soutien coordonné, de longue durée et efficace pour le sport suisse.

Le système d’encouragement doit à l’avenir être encore optimisé et adapté au mieux aux besoins des athlètes de pointe.

Vous trouverez une liste de tous les athlètes d’or, d’argent

et de bronze sur www.aidesportive.ch/talents.

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Un jour de la vie de …

… Jérémy Desplanches, nageur Jérémy Desplanches est athlète de bronze de l’Aide sportive. Il est le plus jeune membre des cadres nationaux élite de la Fédération suisse de natation. Le Genevois a engrangé ses deux premiers titres de champion suisse au cours de la saison actuelle.

Entraînement, école, entraînement, devoirs entre les deux, sept heures de sommeil : voici le quotidien de Jérémy Desplanches, nageur de 19 ans. Il ne lui reste pas beaucoup de temps pour les loisirs, mais cela ne le dérange pourtant pas. « Mais je regrette un peu de ne pas pouvoir passer plus de temps avec mes amis », déclare le Genevois, qui s’entraîne 25 heures par semaine.

Propos recueillis par : Daniel Stegmann / Photos : màd

Mon réveil sonne. Premier point au programme : un entraînement.

Comme je prépare toutes mes affaires la veille au soir, je suis déjà hors de chez moi un quart d’heure plus tard. Je prends une tranche de pain et y tartine quelque chose, peu importe quoi. Je n’ai bien sûr pas besoin de me doucher avant d’aller nager.

Entre mon lever et mon premier contact avec l’eau du bassin, il s’écoule exactement une heure. J’ai déjà effectué l’échauffement avec les exercices « au sec » et je suis prêt pour le premier entraînement. Pour l’unité du matin, je mets l’accent sur la technique ; je ne nage donc « que » quatre kilomètres environ lors de l’heure qui suit. Mes disciplines préférées sont le 100 et le 200 mètres brasse ainsi que le 200 et le 400 mètres 4 nages.

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Il me faut dix minutes pour rentrer à la maison depuis la piscine Liotard. Je suis content de disposer d’une voiture pour tous les trajets de la journée. Je gagne ainsi beaucoup de temps.

Je fais mes devoirs et prends cette fois un vrai petit-déjeuner. Je tiens ainsi bien toute la matinée.

C’est l’école qui commence.

Je suis depuis deux ans à la Haute école de gestion de Genève et j’ai encore deux ans jusqu’au diplôme.

Ma branche préférée est « Finances et marketing ».

De retour à la maison. Il me reste à peu près une heure et demie jusqu’au prochain entraînement. Si nécessaire, je fais à nouveau mes devoirs. Sinon, j’effectue quelques exercices d’assou-

plissement et me détends un peu.

C’est le moment le plus calme dans la frénésie de mon quotidien.

Le deuxième entraînement de la journée commence, dans la piscine des Vernets, cette fois. Un entraînement astreignant : je nage plusieurs longueurs pendant deux heures, soit au total sept kilomètres.

Avec un peu de chance, mes parents sont à la maison, le repas est prêt et nous mangeons tous ensemble.

Sinon, nous nous préparons quelques sandwiches avec ma sœur Anaïs.

Après avoir téléphoné à des amis ou regardé la télévision, et sitôt que mes affaires sont prêtes pour le lendemain, je vais au lit. Les sept heures de sommeil jusqu’au matin suivant sont très précieuses pour moi.

Hier – aujourd’hui – demain

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questions à Franz Nietlispach (55) 14 fois champion paralympique, 20 fois champion du monde

Quel a été ton plus beau succès sportif ?

Ma première victoire au marathon de Boston en 1995. A l’issue de la course, Bill Clinton, alors président des EtatsUnis, m’avait convié à la Maison Blanche pour y faire du jogging avec lui. Jamais je n’oublierai cette rencontre.

A quoi ressemblait une semaine d’entraînement ?

Il n’y avait de semaine d’entraînement typique que lors des camps d’entraînement. J’ai toujours travaillé durant ma carrière et j’ai essayé de combiner au mieux les deux : je me suis donc très souvent entraîné sur le chemin du travail !

Qu’est-ce qui te fascine dans l’athlétisme ?

L’entraînement, seul en pleine nature ou dans le stade avec d’autres athlètes, est très varié. Par ailleurs, nous avons fréquemment des possibilités de courir lors de grands meetings d’athlétisme. La meilleure place n’est pas sur la tribune !

Dans quels domaines les sportifs peuvent-ils apprendre quelque chose des athlètes paralympiques ?

Je crois que les personnes en situation de handicap font plus souvent l’expérience qu’il est possible de surmonter les obstacles. Cette prise de conscience leur permet de moins se limiter et de suivre leur objectif de façon encore plus déterminée.

La présence du sport-handicap dans les médias a-t-elle évolué depuis « Londres 2012 » ?

Absolument pas ! Autrefois aussi nous étions très présents dans les médias lors des Jeux Paralympiques. Puis c’était à nouveau le calme plat. C’est toujours le cas aujourd’hui.

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questions à Sandra Graf (43) Médaillée d’or et médaillée de bronze aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012

Quel a été ton plus beau succès sportif ?

La médaille d’or de handbike lors des Paralympiques de Londres l’année dernière. Après une course très serrée, ce fut le triomphe et un sentiment qui me submerge encore quotidiennement.

A quoi ressemble ta semaine d’entraînement ?

Je m’entraîne deux fois par jour, dans la salle de musculation, sur mon handbike ou ma chaise roulante. Le weekend, j’ai congé et je récupère.

Qu’est-ce qui te fascine dans l’athlétisme ?

Je suis avant tout enthousiasmée par la dynamique de ce sport. Je peux de plus m’entraîner sans aide extérieure, ce qui simplifie grandement mon quotidien en matière d’entraînement.

Dans quels domaines les sportifs peuvent-ils apprendre quelque chose des athlètes paralympiques ?

Je pense que nous pouvons beaucoup profiter de l’expériences des uns et des autres. On peut apprendre des athlètes paralympiques qu’il ne faut jamais laisser tomber, même si la vie ne se déroule pas toujours comme prévu.

La présence du sport-handicap dans les médias a-t-elle évolué depuis « Londres 2012 » ?

Durant les trois mois qui ont suivi ma victoire, j’ai joui d’une plus grande présence médiatique. C’était beau d’obtenir de la reconnaissance pour ma performance. Mais tout est à nouveau comme avant : les médias parlent rarement de notre sport.

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questions à Patricia Keller (24) Championne d’Europe du 800 mètres, sportive parrainée de l’Aide sportive

Quel a été ton plus beau succès sportif ?

Ma qualification pour la finale du 5000 mètres lors des Paralympiques de Londres en 2012. Lors des éliminatoires, j’avais été impliquée dans une collision, mais j’ai eu de la chance et j’ai quand même pu participer à la finale.

J’ai finalement obtenu la 10e place.

A quoi ressemble ta semaine d’entraînement ?

Elle commence le mardi, avec un entraînement l’après-midi et le soir. Le mercredi, je m’entraîne une seule fois ; suivent deux entraînements le jeudi et à nouveau un seul le vendredi ainsi que le samedi. Au total, je consacre 15 heures par semaine à mon entraînement.

Qu’est-ce qui te fascine dans l’athlétisme ?

La vitesse. Il faut également être très tactique, cela me plaît.

Dans quels domaines les sportifs peuvent-ils apprendre quelque chose des athlètes paralympiques ?

Nous, les sportifs handicapés, nous avons appris à faire preuve de beaucoup de persévérance, à ne pas baisser les bras dès que la route devient difficile. D’autres peuvent peut-être profiter de cet état d’esprit.

La présence du sport-handicap dans les médias a-t-elle évolué depuis « Londres 2012 » ?

Durant les Jeux, la présence médiatique était plus grande que jamais.

Aujourd’hui, ce sont principalement les médias de Grande-Bretagne qui parlent de nous. Je le ressens lorsque je participe à des compétitions là-bas.

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Rabais de 20% pour les membres de l’Aide sportive ! www.ticketcorner.ch

Sporthilfe

le code de promotion «Nachwuchs»

La classe mondiale de la gymnastique Le 3 novembre 2013, Hallenstadion Zurich

Le 3 novembre 2013, une sélection des meilleurs gymnastes du monde de différentes nations se retrouveront pour disputer la 31e Swiss Cup Zurich, un des événements sportifs les plus relevés de Suisse. Venez vibrer avec des athlètes d’exception comme Claudio Capelli et Giulia Steingruber dans le cadre d’une compétition par paires unique et passionnante. La Swiss Cup 2013, un must pour tous ceux qui aiment la beauté, la précision et le dynamisme. A bientôt au Hallenstadion !

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Sport | Show | Ausstellung

SIXDAY-NIGHTS

Hallenstadion Zürich

Offre spécial pour les membres de

l’Aide sportive 2013 mercredi 27 novembre jeudi 28 novembre Places assises catégorie 1 aux prix de CHF 20.50 au lieu de CHF 41.00 Achat à la caisse du Hallenstadion contre présentation de la carte de membre. Max. 4 cartes d’entrée par membre.

www.sixdays-zuerich.ch

27 au 30. Novembre 2013

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Es-tu toujours en mouvement ou sais-tu aussi rester tranquille ?

Dimitri Brunner 13, tennis de table, AG « Je suis généralement en mouvement. ‹Se reposer, c’est rouiller›, dit-on. Je me suis toutefois tellement entraîné ce début d’année que j’ai eu des problèmes d’épaule.

Heureusement, je peux à nouveau tout donner, mais avec des pauses maintenant. C’est pourquoi je ne rouille pas instantanément. »

Photos : màd

Marine Antille 18, triathlon, VD « Je consacre la majeure partie de ma journée au triathlon. Je nage, je pédale et je cours. Ma 4e discipline, c’est le sommeil.

Entre les entraînements, je récupère grâce à la musique. Je me relaxe aussi quand j’étudie car pour une fois, c’est ma tête qui travaille et non mes jambes. »

Mélanie Nippel 17, natation synchronisée, FR « J’apprécie de ne rien faire, quelques fois. Je passe alors avec plaisir du temps avec ma famille.

Et lorsque je suis dans un camp d’entraînement, je me réjouis toujours de la pause de midi, de pouvoir aller au lit ou me détendre devant la télé. Il arrive parfois que je m’endorme. » Simon Brühlmann 18, cyclisme sur route, ZH « Comme mes entraînements et mes courses sont longs et intensifs, je n’ai pas de difficulté à me poser de temps à autre.

La détente fait partie de mon sport. Je m’allonge alors sur un canapé et regarde un bon film.

Sauf si c’est l’été et qu’a lieu le Tour de France, évidemment… »

Axel Béguelin ski alpin, NE « Il m’est parfois difficile de ne rien faire mais un peu de calme est souvent bienvenu, après l’école ou après un entraînement.

Je me couche alors sur mon lit et je lis ou laisse simplement mes pensées vagabonder. Je passe aussi beaucoup de temps sur mon portable, trop peut-être. »

Charlène Keller 19, athlétisme, TG « Je suis une sprinteuse ; rester tranquille ne fait pas partie de mon vocabulaire. Je n’y arrive simplement pas. A l’époque, mes enseignants s’énervaient parfois car en classe, j’avais aussi besoin de bouger et je perturbais le cours. Je devais alors aller courir autour de l’école. »

Saviez-vous que l’Aide sportive soutient financièrement plus de 500 talents sportifs prometteurs en les accompagnant sur le chemin du succès grâce à des contributions d’encouragement individuelles, des parrainages et des distinctions ? Vous en saurez plus sur www.aidesportive.ch/fr/distribution_des_fonds

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Ensemble, nous encourageons les champions suisses de demain !

Promoteur national du sport

Partenaires d’or

Partenaires d’argent

Supporters

Habegger SA

SBB RailAway

Donateurs Alder + Eisenhut SA, Allco SA, BASF (CONICA Sportbeläge), Biella Schweiz SA, Carl Spaeter SA, Direct Mail House SA, Fuchs Design SA, Garbely Adventure Sàrl, IVS Zeit + Sicherheit SA, Keller Fahnen SA, Letech SA, Mammut Sports Group SA, Miele SA, Ochsner Hockey SA, Orgatent SA, rbc Solutions SA, Sanitas Troesch SA Agence Thun, Sauser Installationen SA, Spühler Druck SA, Swiss Racing Sports Sàrl, Ticketcorner SA, Verzinkerei Wollerau SA, Victorinox SA, V-ZUG SA