Stipa newsletter 02

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uestions à William Lautié, responsable environnement, sur la démarche environnementale à la STIPA.

L’idée de développer au sein de la STIPA une démarche environnementale, est-ce un projet récent ? William Lautié : c’est en fait, une politique qui s’inscrit dans la durée depuis plus de dix ans désormais. En effet la STIPA a été une des pr emière imprimerie à obtenir la mar que Imprim’vert, avec les installations, les contr ôles et les garanties que cela implique. Toujours sous l’impulsion de Christophe Pichou et Nicole Paolo, dans cette dynamique, nous avons obtenu ces dernières années les certifications PEFC et FSC, accentuant ainsi notre suivi et notre souci de veiller aux filières d’approvisionnement, en papier notamment. Malgré tout cela, vous voulez aller encore plus loin ? W.L. : effectivement, d’une part, par ce que nous devons de façon permanente, rechercher l’excellence, et cela quel que soit le domaine d’application, dont l’écologie en est un. D’autre part pour valider encor e plus clair ement, les ef forts déjà réalisés, et planifier les améliorations à apporter à notre fonctionnement. Que prévoyez-vous de faire, dans ce cas ? W.L. : il faut, une certification r econnue par l’ensemble des acteurs économiques, nos clients, nos partenair es, les pouvoirs publics, et plus simplement l’ensemble des collaborateurs. L’ISO nous semble donc être la meilleure solution. Pourquoi l’ISO ? W.L. : c’est un ensemble de certifications r econnues au niveau européen et plus généralement à l’inter national. Les certifications ISO sont appr ouvées aujourd’hui pour leur sérieux. Ce sont des outils d’évolution, tant au niveau de l’organisation que de l’amélioration de notre travail, que des conditions de travail. Ce nom est dérivé du gr ec isos, signifiant « égal », quel que soit le pays, quelle que soit la langue, la forme abrégée du nom de l’or ganisation est par conséquent toujours ISO, et donc normalisé. De fait, ce sont des ar guments commerciaux indéniables vis-à-vis de nos clients. Quelles normes ISO dans ce cas ? W.L. : l’ISO 14001 est la norme Envir onnementale actuelle. Mais nous allons y ajouter l’ISO 9001, qui est la norme qualité. Ceci, afin de définir au sein de l’entr eprise un Système Qualité Envir onnement, qui r eprendra de façon précise, l’ensemble des points que nous devons maîtriser, contrôler, et améliorer en inter ne, de façon continue. La certific ation n’est qu’une étape, en aucun cas une fin en soi, au contraire elle doit donner une impulsion, et nous devr ons faire évoluer notre organisation en permanence.

Mai 2010 I N° 2

infosinfosinfo

Quelles sont les étapes pour obtenir ces certifications ? W.L. : Avec le soutien d’un cabinet conseil (Axiquale) il faut tout d’abord analyser notr e fonctionnement à tous les niveaux. Nous avons deux axes de travail, et donc deux conseillers. Un pour l’ISO 14001 et l’autr e pour l’ISO 9001. Nous réalisons des diagnostics inter ne. A vec l’aide de Christian Salaun, d’Olivier Villani et des chefs de services, nous avons mis en place Nicole, Christophe et moi des groupes de travail, afin de collecter tous les éléments utiles pour dresser un bilan éner gétique et technique. C’est la première étape.

intérêt suscité par notre premier numéro du « Stipa infos » m’encourage à persévérer dans cette démarche. Je reprends donc ma plume (ou plus exactement j’affronte mon clavier !) afin de vous tenir au courant de la vie de notre entreprise. Avec une année 2009 particulièrement difficile pour l’ensemble des acteurs économiques et alors que nous n’avons pas faibli sur notre politique d’investissements, nous nous satisfaisons d’un bilan légèrement positif et d’une baisse de chiffre d’affaires limitée à 2 %. Il semble malheureusement que nous ne soyons pas au bout de nos peines… La crise qui nous affecte tous est en effet amplifiée dans le secteur de l’Imprimerie par quatre phénomènes spécifiques :

Ensuite, nous allons définir les actions, les améliorations à apporter, les éventuels travaux à réaliser, c’est alors, ce que nous appellerons la planification. En parallèle nous appor tons les adaptations nécessaires à notre organisation. Tout au long de cette année, nous devr ons construire point par point, par nos actions et nos améliorations, un système le plus complet possible, afin d’être fin prêts, lors de l’audit, qui viendra alors valider , que nous sommes bien en phase avec les exigences de la norme. C’est pour cela, que nous avons besoin des soutiens, mais aussi des conseils et des idées de tous. Pour conclure, que vous apporte cette démarche ? W.L. : pour conclur e, je dirais que la contribution des normes est aussi considérable que positive dans la plupart des aspects de nos vies. Les certifications permettent de garantir certaines caractéristiques et services, notamment la qualité, le r espect de l’envir onnement, la sécurité, la fia bilité, l’efficacité. Les démar ches permettent de mettr e en place une or ganisation plus fiable qui concourt à mieux répondre aux besoins du client, à mieux appréhender les problèmes environnementaux. C’est une façon de réfléchir à nos modes de fonctionnement. Il nous semble aller de soi que des pr oduits et services répondent à nos attentes et nous n’avons pas conscience du rôle que jouent les normes. Mais lorsqu’elles font défaut, nous ne tar dons pas à le constater , en nous inquiétant soudain si des pr oduits sont de mauvaise qualité, Lorsque les produits, les systèmes, et les dispositifs fonctionnent bien, en toute sécurité – c’est souvent parce qu’ils sont conformes à des normes. L ’organisation responsable de milliers de normes dont bénéficie le monde entier est l’ISO. Si nous pr enons cela, tous ensemble de façon positif, nous amélior erons notre travail et donc notre qualité de service.

8, RUE DES LILAS 93189 MONTREUIL CEDEX 01 48 18 20 20 www.stipa.fr PAO I pao@process-graphic.fr Flashage I flashage@stipa.fr Impression offset I info-stipa@stipa.fr Impression numérique I pao-num@stipa.fr

Pierre Gradenigo Président

1. La crise générale a une résonance particulière dans le domaine de la communication. Les coupes dans ces budgets ont été très sensibles : elles n’ont guère d’effets immédiats mais permettent des économies, elles, bien visibles !... Au total c’est une baisse de chiffre d’affaires d’environ 15 % que notre profession a du absorber et on ne voit guère le bout du tunnel ! 2. Une mondialisation amplifiée avec l’arrivée de nouveaux concurrents tels que les ex « pays de l’Est » qui brouille toujours un peu plus l’image des entreprises françaises. 3. Un traitement de la crise homéopathique qui permet par le biais de plans de sauvegarde, de médiation du crédit, d’aides locales à l’emploi de maintenir en vie plus ou moins artificiellement un certain nombre d’entreprises qui ont beau jeu de casser les prix et de contribuer à la perte de repères de nos clients. 4. Enfin, et ce n’est pas la moindre des concurrences, la montée inexorable d’Internet qui modifie les comportements faisant disparaître des pans entiers de l’économie traditionnelle et des modes de communication qui leur étaient associés. Ce tableau peut paraître bien noir. Il est pourtant indéniable que, soit directement, soit par un effet de dominos, ces quatre facteurs se combinent pour rendre notre tâche difficile. Chacun réagit à ce constat avec son caractère et ses moyens… Pour notre part il nous semble que notre choix : maintenir et améliorer encore et encore qualité et délais, reste le meilleur cap. Nous continuons donc nos efforts en matière d’investissement, de formation, de normalisation. Ces quelques pages pour vous en convaincre…


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UNE LS840P ENCORE PLUS PERFORMANTE : Nouveau marg eur à cor dons aspirants. Nouv eaux encriers pour un encra ge plus stable. Nouveau poudreur plus précis.Meilleur tolérance à la etiration r (meilleur egistr r e). Nouvelle génération de cir culateur de mouilla ge plus écologique et permettant une économie d’eau (3000 /lan). Nouveau logiciel de gestion machine KHS-Al pour une mise en couleur

plus rapide et plus stable, possibilité de mémoriser tous les paramètres machine (et pas uniquement l’encra ge). Grand écran au pupitr e permettant un meilleur contrôle visuel de l’imposition des couleurs. Nouveau spectromètre PDCS II plus rapide dans la lecture des bandes d’encrage.

e…

eau informatiqu s inclus. s ré e u en q e ri is é h m p , s ri é s, p encre millions d’euro tomatique des 2 u a e e d é t n iv e rr m a e , s re is oud Un invest cupérateur de p ré , e u iq tr c le é Installation

Une nouvelle 8 couleurs en production en avril 2010

Le choix de couples de machines identiques

Nous avons choisi de r emplacer notre SP 440 par une nouvelle Komori huit couleurs en ligne LS 840 P . Certes notr e SP440, première machine huit groupes installée à la Stipa en 2002, était encor e en parfait état et n’a pas démérité mais ses possibilités techniques étaient limitées : machine non convertible, elle ne permettait que des travaux en r etiration de 1 à 4 couleurs. Seuls des papiers compris entr e 90 g et 200 g étaient imprimables. La vitesse de production était limitée à 12 000 feuilles / heure. Enfin un certain nombre de fonctionnalités informatiques n’étaient plus « up to date ». Ayant acquis en 2006 une deuxième huit couleurs, nous avions opté pour une LS 840 depuis peu disponible sur le marché. Cela nous a permis de mesur er au quotidien les nombr eux avantages qu’apportaient cette nouvelle machine. Pleinement satisfait de ses qualités, il nous est donc apparu souhaitable de la doubler par une machine de configuration identique, mais bénéficiant de nombreux développements la rendant plus performante encore. C’est aujourd’hui chose faite !

Ce choix revendiqué de longue date à la STIPA offre de nombreux avantages concurrentiels : • Grande souplesse dans la gestion du planning, des plaques identiques permettant de caler indif féremment la première machine libre. • Parfaite interchangeabilité des hommes en cas de nécessité. • Mise en batterie de deux machines en cas de délais ultra serrés sans différence qualitative. • Sécurité en cas de panne machine. • Performance accrue par une mise en concurrence de machines totalement comparables. Après l’installation d’un couple de LS 540V (5 couleurs plus ver nis acrylique) c’est donc un deuxième couple machines aujourd’hui en fonctionnement.

La LS 840 en cours d’installation

Atelier façonnage, nouvelle DUPLO ! Arrivée d’une nouvelle assembleuse piqueuse DUPLO 5000 série 2 permettant de réaliser dans des délais très courts, des br ochures jusqu’à 80 pages en petite et moyenne séries ainsi que des assemblages complexes. Cette machine est équipée de 2 tours de 10 postes ainsi que d’un écraseur.


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UNE LS840P ENCORE PLUS PERFORMANTE : Nouveau marg eur à cor dons aspirants. Nouv eaux encriers pour un encra ge plus stable. Nouveau poudreur plus précis.Meilleur tolérance à la etiration r (meilleur egistr r e). Nouvelle génération de cir culateur de mouilla ge plus écologique et permettant une économie d’eau (3000 /lan). Nouveau logiciel de gestion machine KHS-Al pour une mise en couleur

plus rapide et plus stable, possibilité de mémoriser tous les paramètres machine (et pas uniquement l’encra ge). Grand écran au pupitr e permettant un meilleur contrôle visuel de l’imposition des couleurs. Nouveau spectromètre PDCS II plus rapide dans la lecture des bandes d’encrage.

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eau informatiqu s inclus. s ré e u en q e ri is é h m p , s ri é s, p encre millions d’euro tomatique des 2 u a e e d é t n iv e rr m a e , s re is oud Un invest cupérateur de p ré , e u iq tr c le é Installation

Une nouvelle 8 couleurs en production en avril 2010

Le choix de couples de machines identiques

Nous avons choisi de r emplacer notre SP 440 par une nouvelle Komori huit couleurs en ligne LS 840 P . Certes notr e SP440, première machine huit groupes installée à la Stipa en 2002, était encor e en parfait état et n’a pas démérité mais ses possibilités techniques étaient limitées : machine non convertible, elle ne permettait que des travaux en r etiration de 1 à 4 couleurs. Seuls des papiers compris entr e 90 g et 200 g étaient imprimables. La vitesse de production était limitée à 12 000 feuilles / heure. Enfin un certain nombre de fonctionnalités informatiques n’étaient plus « up to date ». Ayant acquis en 2006 une deuxième huit couleurs, nous avions opté pour une LS 840 depuis peu disponible sur le marché. Cela nous a permis de mesur er au quotidien les nombr eux avantages qu’apportaient cette nouvelle machine. Pleinement satisfait de ses qualités, il nous est donc apparu souhaitable de la doubler par une machine de configuration identique, mais bénéficiant de nombreux développements la rendant plus performante encore. C’est aujourd’hui chose faite !

Ce choix revendiqué de longue date à la STIPA offre de nombreux avantages concurrentiels : • Grande souplesse dans la gestion du planning, des plaques identiques permettant de caler indif féremment la première machine libre. • Parfaite interchangeabilité des hommes en cas de nécessité. • Mise en batterie de deux machines en cas de délais ultra serrés sans différence qualitative. • Sécurité en cas de panne machine. • Performance accrue par une mise en concurrence de machines totalement comparables. Après l’installation d’un couple de LS 540V (5 couleurs plus ver nis acrylique) c’est donc un deuxième couple machines aujourd’hui en fonctionnement.

La LS 840 en cours d’installation

Atelier façonnage, nouvelle DUPLO ! Arrivée d’une nouvelle assembleuse piqueuse DUPLO 5000 série 2 permettant de réaliser dans des délais très courts, des br ochures jusqu’à 80 pages en petite et moyenne séries ainsi que des assemblages complexes. Cette machine est équipée de 2 tours de 10 postes ainsi que d’un écraseur.


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L’idée de développer au sein de la STIPA une démarche environnementale, est-ce un projet récent ? William Lautié : c’est en fait, une politique qui s’inscrit dans la durée depuis plus de dix ans désormais. En effet la STIPA a été une des pr emière imprimerie à obtenir la mar que Imprim’vert, avec les installations, les contr ôles et les garanties que cela implique. Toujours sous l’impulsion de Christophe Pichou et Nicole Paolo, dans cette dynamique, nous avons obtenu ces dernières années les certifications PEFC et FSC, accentuant ainsi notre suivi et notre souci de veiller aux filières d’approvisionnement, en papier notamment. Malgré tout cela, vous voulez aller encore plus loin ? W.L. : effectivement, d’une part, par ce que nous devons de façon permanente, rechercher l’excellence, et cela quel que soit le domaine d’application, dont l’écologie en est un. D’autre part pour valider encor e plus clair ement, les ef forts déjà réalisés, et planifier les améliorations à apporter à notre fonctionnement. Que prévoyez-vous de faire, dans ce cas ? W.L. : il faut, une certification r econnue par l’ensemble des acteurs économiques, nos clients, nos partenair es, les pouvoirs publics, et plus simplement l’ensemble des collaborateurs. L’ISO nous semble donc être la meilleure solution. Pourquoi l’ISO ? W.L. : c’est un ensemble de certifications r econnues au niveau européen et plus généralement à l’inter national. Les certifications ISO sont appr ouvées aujourd’hui pour leur sérieux. Ce sont des outils d’évolution, tant au niveau de l’organisation que de l’amélioration de notre travail, que des conditions de travail. Ce nom est dérivé du gr ec isos, signifiant « égal », quel que soit le pays, quelle que soit la langue, la forme abrégée du nom de l’or ganisation est par conséquent toujours ISO, et donc normalisé. De fait, ce sont des ar guments commerciaux indéniables vis-à-vis de nos clients. Quelles normes ISO dans ce cas ? W.L. : l’ISO 14001 est la norme Envir onnementale actuelle. Mais nous allons y ajouter l’ISO 9001, qui est la norme qualité. Ceci, afin de définir au sein de l’entr eprise un Système Qualité Envir onnement, qui r eprendra de façon précise, l’ensemble des points que nous devons maîtriser, contrôler, et améliorer en inter ne, de façon continue. La certific ation n’est qu’une étape, en aucun cas une fin en soi, au contraire elle doit donner une impulsion, et nous devr ons faire évoluer notre organisation en permanence.

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Quelles sont les étapes pour obtenir ces certifications ? W.L. : Avec le soutien d’un cabinet conseil (Axiquale) il faut tout d’abord analyser notr e fonctionnement à tous les niveaux. Nous avons deux axes de travail, et donc deux conseillers. Un pour l’ISO 14001 et l’autr e pour l’ISO 9001. Nous réalisons des diagnostics inter ne. A vec l’aide de Christian Salaun, d’Olivier Villani et des chefs de services, nous avons mis en place Nicole, Christophe et moi des groupes de travail, afin de collecter tous les éléments utiles pour dresser un bilan éner gétique et technique. C’est la première étape.

intérêt suscité par notre premier numéro du « Stipa infos » m’encourage à persévérer dans cette démarche. Je reprends donc ma plume (ou plus exactement j’affronte mon clavier !) afin de vous tenir au courant de la vie de notre entreprise. Avec une année 2009 particulièrement difficile pour l’ensemble des acteurs économiques et alors que nous n’avons pas faibli sur notre politique d’investissements, nous nous satisfaisons d’un bilan légèrement positif et d’une baisse de chiffre d’affaires limitée à 2 %. Il semble malheureusement que nous ne soyons pas au bout de nos peines… La crise qui nous affecte tous est en effet amplifiée dans le secteur de l’Imprimerie par quatre phénomènes spécifiques :

Ensuite, nous allons définir les actions, les améliorations à apporter, les éventuels travaux à réaliser, c’est alors, ce que nous appellerons la planification. En parallèle nous appor tons les adaptations nécessaires à notre organisation. Tout au long de cette année, nous devr ons construire point par point, par nos actions et nos améliorations, un système le plus complet possible, afin d’être fin prêts, lors de l’audit, qui viendra alors valider , que nous sommes bien en phase avec les exigences de la norme. C’est pour cela, que nous avons besoin des soutiens, mais aussi des conseils et des idées de tous. Pour conclure, que vous apporte cette démarche ? W.L. : pour conclur e, je dirais que la contribution des normes est aussi considérable que positive dans la plupart des aspects de nos vies. Les certifications permettent de garantir certaines caractéristiques et services, notamment la qualité, le r espect de l’envir onnement, la sécurité, la fia bilité, l’efficacité. Les démar ches permettent de mettr e en place une or ganisation plus fiable qui concourt à mieux répondre aux besoins du client, à mieux appréhender les problèmes environnementaux. C’est une façon de réfléchir à nos modes de fonctionnement. Il nous semble aller de soi que des pr oduits et services répondent à nos attentes et nous n’avons pas conscience du rôle que jouent les normes. Mais lorsqu’elles font défaut, nous ne tar dons pas à le constater , en nous inquiétant soudain si des pr oduits sont de mauvaise qualité, Lorsque les produits, les systèmes, et les dispositifs fonctionnent bien, en toute sécurité – c’est souvent parce qu’ils sont conformes à des normes. L ’organisation responsable de milliers de normes dont bénéficie le monde entier est l’ISO. Si nous pr enons cela, tous ensemble de façon positif, nous amélior erons notre travail et donc notre qualité de service.

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Pierre Gradenigo Président

1. La crise générale a une résonance particulière dans le domaine de la communication. Les coupes dans ces budgets ont été très sensibles : elles n’ont guère d’effets immédiats mais permettent des économies, elles, bien visibles !... Au total c’est une baisse de chiffre d’affaires d’environ 15 % que notre profession a du absorber et on ne voit guère le bout du tunnel ! 2. Une mondialisation amplifiée avec l’arrivée de nouveaux concurrents tels que les ex « pays de l’Est » qui brouille toujours un peu plus l’image des entreprises françaises. 3. Un traitement de la crise homéopathique qui permet par le biais de plans de sauvegarde, de médiation du crédit, d’aides locales à l’emploi de maintenir en vie plus ou moins artificiellement un certain nombre d’entreprises qui ont beau jeu de casser les prix et de contribuer à la perte de repères de nos clients. 4. Enfin, et ce n’est pas la moindre des concurrences, la montée inexorable d’Internet qui modifie les comportements faisant disparaître des pans entiers de l’économie traditionnelle et des modes de communication qui leur étaient associés. Ce tableau peut paraître bien noir. Il est pourtant indéniable que, soit directement, soit par un effet de dominos, ces quatre facteurs se combinent pour rendre notre tâche difficile. Chacun réagit à ce constat avec son caractère et ses moyens… Pour notre part il nous semble que notre choix : maintenir et améliorer encore et encore qualité et délais, reste le meilleur cap. Nous continuons donc nos efforts en matière d’investissement, de formation, de normalisation. Ces quelques pages pour vous en convaincre…


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