Book Studio Adeline Rispal _Dec 2017_FR

Page 1

STUDIO ADELINE RISPAL Architectes et scénographes associés Associate architects and exhibition designers


STUDIO ADELINE RISPAL architectes et scénographes associés

LE STUDIO ADELINE RISPAL EST UNE SOCIÉTÉ D’ARCHITECTURE SPÉCIALISÉE DANS LE DOMAINE CULTUREL, PATRIMONIAL ET DE LA SCÉNOGRAPHIE D’EXPOSITION, TERRITORIALE ET COMMERCIALE. Les mutations profondes du monde exigent, pour les accompagner, de comprendre en la complexité du réel qui nous entoure. Les avancées scientifiques en psychologie environnementale, en anthropologie, en neurosciences, en épigénétique et en sciences socio-cognitives permettent de poser la question des conséquences d’un environnement architectural et urbain de qualité sur le comportement, l’estime de soi, le bien-être et la santé des usagers. C’est ainsi que, depuis plus de 25 ans, le Studio développe une approche globale et systémique des projets qui va, dès les études de concept, de la prise en compte des paramètres urbains, architecturaux et techniques jusqu’aux paramètres socio-culturels, physiologiques, ergonomiques, etc. Adeline Rispal développe en parallèle une activité d’enseignement et de recherche dans tous les domaines qui touchent aux mécanismes de notre perception de l’architecture, de l’espace et des signes dans l’aménagement du territoire urbain et de toutes les activités culturelles, commerciales et des services qui s’y déroulent. Ces pratiques permettent au Studio Adeline Rispal de proposer des approches innovantes, ancrées dans le réel des projets et de ses utilisateurs et susceptibles de traverser les nombreuses étapes que doit franchir tout projet ambitieux et complexe. Le Studio intervient en approche collaborative avec des partenaires spécialisés et des chercheurs qu’il recrute au niveau international pour leurs compétences et leur expérience en fonction des spécificités de chaque projet. Parmi ses réalisations, nombre d’entre elles se situent dans des monuments historiques ce qui a permis au Studio de développer une sensibilité particulière au patrimoine. D’autres se situent dans des architectures contemporaines avec les plus grands architectes. Dans tous les cas, le Studio recherche la meilleure cohérence entre architecture, architecture intérieure et scénographie au bénéfice des usagers.


QUI ?

OÙ ?

COMMENT ?

Adeline Rispal, architecte dplg, scénographe, directrice artistique gérante

Studio Adeline Rispal Sarl d’architecture 23, rue du Faubourg-Saint-Denis 75010 Paris - France t +33 1 43 56 91 45

Sarl d’architecture SIRET 52091995200025 TVA FR46520919952 capital 7 500 € ape/naf 7111 Z Ordre des architectes n° national S13800

Caroline Retout, responsable administrative et du développement Julie Chaudier, muséographe, scénographe Margaux Geib-Lapinte assistante architecte, scénographe Antoine Buonomo, conseiller artistique Une équipe composée d’architectes, de scénographes, d’architectes d’intérieur, de designers et de graphistes, forme le noyau dur du Studio. Pour proposer le meilleur service, garantir la meilleure qualité de nos créations et dans un souci permanent de réactivité, nous constituons des groupements de concepteurs pluridisciplinaires spécifiques pour chacune de nos opérations en fonction de ses spécificités, de sa localisation et des besoins du maître d’ouvrage.

Sur le web www.adelinerispal.com fb Studio Adeline Rispal @adelinerispal Notre blog invisibl.eu Contact contact-us@adelinerispal.com Contact presse communication@adelinerispal.com Administration administration@adelinerispal.com Recrutement recrutement@adelinerispal.com Edition edition@adelinerispal.com

Banque Crédit coopératif - Paris

Assurances professionnelles Maf Générali Moyens matériels Hardware 9 Stations PC 2 Macbook Pro 3 Color photo printers A0/A3 Software Microsoft Office Pro, Project Suite Adobe CAO software Autocad ADT 2007 Rhino 3ds Max Management TIC MTI Infotech Chiffre d’affaires 2014/15 : 512 900 € 2015/16 : 606 046 € 2016/17 : 404 025 €


ADELINE RISPAL Née à Aurillac (Cantal), originaire également de Barcelone et des îles Baléares en Espagne, Adeline Rispal est diplômée en 1981 de l’École nationale supérieure des Beaux Arts de Paris. En 1982, elle intègre l’agence de Jean Nouvel dans l’équipe de conception du projet architectural de l’Institut du monde arabe dirigée par Jean-Jacques Raynaud et Antoinette Robain et en 1984, elle devient chef du projet muséographique du musée de l’Institut du monde arabe jusqu’à fin 1988. En 1989, elle est associée à l’agence Jean Nouvel & Associés sur le concours pour l’aéroport du Kansaï à Osaka avec Jean-Jacques Raynaud. En 1990, elle co-fonde avec les architectes Jean-Jacques Raynaud et Louis Tournoux et le conseil en gestion JeanMichel Laterrade, l’agence Repérages qu’elle dirige à partir de 1996. L’agence se spécialise dans les projets muséaux et muséographiques en France et en Europe : - la muséographie de l’Historial de la Grande Guerre (1992) ; - le musée d’histoire de la ville de Luxembourg (1996) ; - la muséographie du musée d’Histoire naturelle du Luxembourg (1997) ; - le Grand Curtius à Liège (concours international remporté en 1995, projet arrêté en 1998) ; - le centre d’interprétation de l’Abbaye de Stavelot en Wallonie (2002) ; - la restructuration des espaces d’accueil, des espaces commerciaux et d’expositions temporaires du musée d’Orsay (2004). - la rénovation architecturale et scénographique du Département moderne du musée de l’Armée à l’Hôtel national des Invalides (2009). Elle conçoit également quelques grandes expositions : - Aux sources du monde arabe au musée de l’IMA (1990) - Egyptomania au musée du Louvre (1994) - Bernard Molitor à la Villa Vauban à Luxembourg (1995) - En Égypte, sur les pas d’Auguste Mariette Pacha, au Château-musée de Boulogne-sur-Mer (2004) - Le Grand Atelier : l’art en Europe du Ve au XVIIIe siècle au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (2007) Dès 2000, l’agence est finaliste de concours internationaux prestigieux : - Islamic Gallery au Victoria & Albert Museum de Londres (2003) - National 9/11 Memorial Museum - New York (2007) - Muséographie du Louvre Abu Dhabi (2008)

Adeline Rispal est appelée en conseil auprès de maîtres d’ouvrages en France et dans divers pays du monde : Russie, Liban, Égypte, Libye, Suisse, Algérie, Arabie saoudite, Maroc. En 2010, elle co-fonde le Studio Adeline Rispal. Depuis, elle a dirigé les principales réalisations suivantes : - la scénographie du musée des Civilisations de l’Europe et la Méditerranée (MuCEM) à Marseille - France (2013) Finaliste aux FX International Interior Design Awards 2013 - l’architecture muséale et la scénographie du musée d’Histoire de Marseille - France (2013) - la scénographie du Pavillon France à l’Exposition universelle Milano 2015, - la scénographie du Salwa Palace - Atturaif Living Museum à Addiryah - Province de Riyad - Arabie saoudite (en cours), - la scénographie du musée Savoisien à Chambéry (en cours), - la scénographie du musée Dobrée à Nantes (en cours), - la rénovation de l’Espace Dali à Paris (en cours). En 2013, elle fonde le blogue invisibl.eu dédié au débat transdisciplinaire sur les enjeux de la scénographie. Conférences & enseignement 2017 - Journée d’études L’espace scénographique et muséographique / Espace de récits –Les Tanneries, centre d’art – Amilly - France 2017 - Colloque La miniature, dispositive artistique et modèle épistémologique, Le concept scénographique de la centrale solaire Noor Ouarzazate au Maroc, Université d’Artois – Arras – France 2016 - 3ème Biennale des Maisons de l’architecture / Forum “Tous sensibles” / Entretiens sur la scénographie : Elke Mittmann et Adeline Rispal, École nationale supérieure d’architecture, Nantes, France. 2016 - Mission des musées du XXIe siècle – Le projet muséographique et scénographique du musée Savoisien de Chambéry - Musée des Beaux Arts, Lyon, France. 2016 - Conférence générale de l’ICOM - Musée du Salwa Palace à Atturaif, Arabie saoudite, Milan, Italie. 2016 - Colloque NSM 2016 – La scénographie, puissant médiateur sensible, Liège, Belgique. 2016 - Colloque (Re)créer le monde, Fondation Maison des sciences de l’homme / Cité de la musique / Philharmonie de Paris / Université Sorbonne, Le monde sera ce que nous en ferons, Paris, France. 2016 - 2018 - Ecole Penninghen /Architecture intérieure Cours de scénographie - Paris 2016 - 2018 - Ecole du Louvre - Séminaire de scénographie - Paris


2015 - 2017 - Ecole du Louvre - Séminaire international Paris 2015 - European Summerschool 2015 – Université Paris VIII – Paris – France 2015 - Museum Design Conference – Londres – U.K. 2015 - Master Médiations de la Culture et des Patrimoines Université d’Avignon - France 2015 - Faculté d’Information et Communication - Université Antonine - Beyrouth - Liban 2015 - Ecole d’architecture de Versailles - France 2015 - HEAD de Genève - Suisse 2014, 2018 - Master Expographie Muséographie Université d’Arras - France 2008 - École d’architecture Paris Val-de-Seine – HMO – Paris - France 2005-2007 Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Projets culturels dans l’espace public - Paris - France 2006 École d’architecture Saint-Luc - Liège – Belgique Publications En cours • Rispal, A., 2017, «Les seuils de l’espace de l’art», in Rencontres d’un seuil à l’autre, Erasmus Expertise. • Rispal, A., 2017, La scénographie des bibliothèques (et) musées à l’ère du numérique, in Actes du colloque “Architectures et espaces de la conservation” - Léav/ENSA de Versailles/Archives Nationales à Pierreffite/Seine, France.

quelques musées de guerre”, in Becker, A. et Debary, O., Montrer les violences extrêmes, 243-266, Paris : Creaphis Editions • Rispal, A. 2011, “Audition de Madame Adeline RISPAL, architecte dplg (16/03)”, in Dumas, C., Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, La maison de l’Histoire de France : Rendez-vous avec l’Histoire, 210-212, Paris : Éditions du Sénat • Rispal, A. 2009, “La médiation sensible”, in Mariani, A., Muséologies, Les cahiers d’études supérieures, 3 (2) 90-101, Montréal : Université du Québec • Rispal, A. 2006, “La muséographie des musées d’histoire, un “art de la mémoire””, in Histoire d’objets, objets d’histoire, 67-81, Lyon : Les rencontres de Gadagne • Rispal, A. 1998, “La muséographie de l’Historial de la Grande Guerre”, in Joly, M-H. et Compère-Morel, T., Des Musées d’histoire pour l’avenir, 177-182, Paris : Noésis Distinctions et nominations Chevalier de l’Ordre du Mérite agricole Membre de l’Académie d’Architecture Médaille d’argent 2014 de l’Académie d’Architecture Fondation Académie d’Architecture 1977 2014-2016 Membre titulaire du Haut conseil des musées de France 2016-2018 Membre du Haut conseil des musées de France

Publié

Associations professionnelles

• «Les seuils de l’espace de l’art», dans Jacqueline Bergeron et Marc Cheymol (sous la direction de), Rencontres d’un seuil à l’autre, Erasmus Expertise, Editions des archives contemporaines, 2017 • Arnold, F., 2016, «Interview d’Adeline Rispal», in En présence des livres, 85-94, Editions du EFFA • Rispal, A. 2014, «La scénographie du musée d’Histoire de Marseille», in L’ami de Musée n°47 • Rispal, A. 2014, “The object in history museums, mediator for the invisible”, in http://network.icom.museum/ fileadmin/user_upload/minisites/icmah/publications/ActesShanghai-complet2.pdf • Rispal, A. 2013, “La scénographie du musée d’Histoire de Marseille”, in Marseille n°243 • Rispal, A. 2013, “La scénographie de la galerie de la Méditerranée”, in Marseille n°241 • Rispal, A. 2013, “Ces objets qui nous relient aux autres”, in invisibl.eu • Rispal, A. 2013, “La scénographie dans l’actualité”, in invisibl.eu • Rispal, A. 2012, “Architecture et muséographie de

Membre de l’ICOM (International Council of Museums) Membre de l’Association Scénographes


ANTOINE BUONOMO 1976 : Diplôme de l’école BOULLE Agencement, Paris 1978 : Diplôme supérieur de l’Ecole BOULLE Architecture Intérieure et Design, Paris UNPI 1990 - 1993 Membre de la commission professionnelle de la Maison des Artistes, représentant de l’Union Nationale des Peintres Illustrateurs. Architecte d’intérieur 1979 - 2014 Projets en collaboration avec des architectes et architectes d’intérieurs. (Aménagements / réhabilitations de maisons individuelles, bureaux, logements) Illustrateur 1980 – 2014 Perspectives, illustrations, peintures et dessins pour les architectes, architectes d’intérieurs, urbanistes, paysagistes, scénographes et muséographes. Entre autres collaborations : Paul Andreu (architecte) : Opéra de Pékin, Chine - Aéroport de Shanghai, Chine Aéroport de Durban, Afrique du Sud - Roissy 1, terminal 2E, France - ... Jean-Louis Berthet (architecte d’intérieur, designer) : Sporting club de Monaco - Siège de BOUYGUES technopole, Meudon - Elysian club Golf Cheiju, Corée du sud – Siège social CE, Paris - ... Michel Corajoud (paysagiste, urbaniste) : Aménagement des quais de Bordeaux – Parc de la cour du Maroc, Paris - Parc de st Ouen - ... Eiffel construction métallique : Pont à Dubaï - 1er pont reconstruit à Bagdad, Irak - ... Jean Nouvel (architecte) : Hôpital de Nîmes - la Tour Sans Fins la Défense - Camion Inox - Aménagements des quais de Seine Rive gauche, Paris - ... RFR architectes ingénieurs : Ponts à Dubaï - Théâtre Mariinsky, St Petersbourg - ... Studio Adeline Rispal (architectes, scénographes) : Concours et réalisations Cité de l’eau, Colombes - 9/11 Museum, Ground Zero, New York - Musée du Louvre Abu Dhabi - Musée national du Qatar - Musée Cité de l’économie et de la Monnaie, Paris - MuCEM Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, Marseille - Musée de l’histoire de Marseille Pavillon France Exposition universelle Milan 2015

Jacques Rougerie (architecte) : Centre nautique, Séoul - Musée de la mer d’Alexandrie, Egypte - Piscine Molitor, Paris Jean-Michel Wilmotte (architecte, architecte d’intérieur) : Musée Vulcania, Auvergne - Ecoles – lycées, lieux de vente Parfums Chanel (stands d’exposition) : Environ 50 stands dans le monde : Paris, New York, Tokyo, Montréal, Londres, ... Direction artistique Co-directeur artistique pour des concours en architecture, architecture intérieure, paysage et scénographie Responsable de la communication visuelle des projets Expositions Galeries (Paris et provinces) SAD, Grand Palais, Paris Festivals du cinéma en architecture, Annecy Exposition itinérante : « images d’artistes, images d’architectes » écoles françaises d’architecture Nancy Strasbourg - Lille - ... Exposition Louis Auger Ecole Boulle, Paris Exposition showroom Meubles & Fonctions International, Paris et plus récemment : 2008 : exposition permanente au showroom UNIK, Paris 2010 : exposition permanente dans les bureaux PREDICA Caisse d’Epargne, Paris 2012 : exposition permanente restaurants de la direction du Crédit Agricole, Montrouge 2014 : exposition rétrospective en préparation Collections publiques 1990 : perspective couleur « Tour Sans Fins » la Défense, Paris (architecte Jean Nouvel) Acrylique, papier marouflé sur contre collé. 1992 : acquisition de la perspective par le Musée National d’Art Moderne (MNAM) Centre Georges Pompidou, Paris. Enseignement 2000 - 2014: Penninghen (Ecole supérieure de direction artistique et d’architecture intérieure), Paris Niveau licence 3: CDI - professeur de perspective, illustration, communication du projet Niveau master 1: CDI - professeur d’architecture intérieure et de communication visuelle appliquée au projet 2009 - 2014 : EFET (Ecole supérieure d’enseignement privé en architecture intérieure), Paris Niveau licence 3: CDI - professeur en valorisation de l’espace, perspective, illustration appliquée à l’architecture intérieure. Niveau master 1 & 2: CDI - professeur en architecture intérieure, communication du projet


JULIE CHAUDIER

MARGAUX GEIB-LAPINTE

Julie Chaudier est scénographe en charge des contenus. Elle rejoint l’équipe du Studio Adeline Rispal en 2011.

Margaux Geib-Lapinte est assistante architecte et scénographe. Elle rejoint le Studio Adeline Rispal en 2014.

Diplômée de l’école des Beaux-arts de Marseille et d’un masteur en scénographie et art de l’exposition, elle débute en travaillant sur une exposition temporaire «Le mouvement moderne à Tel Aviv, architecture de 1931 à 1960» à Montréal au Canada. Par la suite, elle collabore avec l’agence Pascal Payeur sur la réalisation de deux expositions à Paris, «Morceaux exquis» à l’Espace Electra et «Les Gaulois» à la Cité des Sciences et de l’Industrie. Depuis 2011 Studio Adeline Rispal - Paris - France COORDINATION DE LA PRODUCTION EN PHASE DEVELOPPEMENT DIRECTION DE LA PRODUCTION / COORDINATION DES CONTENUS MuCEM à Marseille Conception et suivi de la réalisation et de l’installation des collections de la Galerie de la Méditerranée. Pavillon France à EXPO 2015 - Milan (Italie). Direction de la production des contenus de l’exposition Makkah Museum, galeries permanentes La Mecque, Royaume d’Arabie saoudite Concours Langues Anglais Distinction 2015 - Chevalier de l’Ordre du Mérite agricole

2012 Diplôme d’architecte Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Clermont-Ferrand - France 2014 Master de Muséographie Université d’Artois - Arras - France Depuis 2014 Studio Adeline Rispal - Paris - France SCÉNOGRAPHIE Exposition et jardin Pavillon France EXPO 2015 - Milan – Italie APD-PRO Exposition “Anticythera” Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig Bâle, Suisse Scénographe en charge Exposition “Silver und Gold” Historisches Museum Bâle, Suisse Scénographe en charge Musée savoisien Chambéry, France Scénographe en charge Exposition “Laboratoire d’Europe, Strasbourg 1880 -1930” Musée d’art moderne et contemporain Strasbourg, France Scénographe en charge Makkah Museum, galeries permanentes La Mecque, Royaume d’Arabie saoudite Concours Langues Anglais / Espagnol


ARCHITECTURE MUSÉALE & SCÉNOGRAPHIE Principales réalisations en cours 2017 - 2020 MUSÉE DOBRÉE NANTES - FRANCE Scénographie Novembre, architecte mandataire Studio Adeline Rispal, architectes scénographes InnoVision, multimedia ingénierie et design Chevalvert, signalétique Telemoy, éclairage Surface de l’exposition permamente : 2 100 m2 Montant des travaux : 3,6 M € HT Maître d’ouvrage : Conseil départemental de Loire-Atlantique

2015 - 2019 MUSÉE SAVOISIEN CHAMBERY - FRANCE Fonctionnement muséal et scénographie de l’exposition permanente Pascal Prunet, ACMH, mandataire, Detry & Levy, architectes associés Studio Adeline Rispal, architectes scénographes Surface : 4 000 m2 Montant des travaux : 7,2M € HT Maîtrise d’ouvrage : Conseil général de la Savoie

2015 - 2018 ESPACE DALI PARIS - FRANCE Rénovation et scénographie Studio Adeline Rispal, architectes et scénographes Parica, bet tce Telemoy, éclairage Surface : 515 m2 Montant des travaux : 0,4 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Historial de Montmartre

2010 - 2018

2011 - 2013

ADDIRIYAH MUSEUM AT SALWA PALACE - ADDIRIYAH ROYAUME D’ARABIE SAOUDITE Scénographie des salles d’exposition permanente et du parcours dans les ruines Ayers Saint Gross, architectes Studio Adeline Rispal, scénographes Surface : 5 700 m2 Maîtrise d’ouvrage : Arriyadh Development Authority

MUSÉE D’HISTOIRE DE MARSEILLE - FRANCE Schéma fonctionnel muséal Scénographie exposition permamente Conception, construction Léon Grosse, entreprise mandataire Carta & associés, architectes Surface : 6 300 m2 Surface exposition permanente : 3 350 m2 Montant des travaux : 19 M € HT Montant des travaux de scénographie : 4,7 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ville de Marseille

Réalisations 2014 - 2015 PAVILLON FRANCE EXPO 2015 MILAN - ITALIE «NOURRIR LA PLANÈTE, ÉNERGIE POUR LA VIE» Contenus et scénographie du pavillon et du jardin Conception, réalisation, maintenance CMC, entreprise mandataire XTU architectes Studio Adeline Rispal, scénographes Surface exposition permanente : 1 300 m2 Montant du marché : 11,5 M € HT Maîtrise d’ouvrage : FranceAgriMer / Commissariat général de la France

2012 - 2013 MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L’EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE) (MUCEM) - MARSEILLE - FRANCE Muséographie du bâtiment J4 Scénographie de la galerie de la Méditerranée, l’exposition permanente Studio Adeline Rispal, scénographes Rudy Ricciotti et Roland Carta, architectes Surface d’exposition : 4 000 m2 Surface galerie de la Méditerranée : 1 650 m2 Montant des travaux : 5,6 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ministère de la culture et de la communication / OPPIC FX International Interior Design Awards 2013 - Section scénographie - Finaliste (Londres) Prix du musée 2015 du Conseil de l’Europe

2010 GALERIE-MUSÉE BREGUET ZÜRICH - SUISSE Muséographie de la galerie historique Surface : 100 m2 Montant des travaux : NC Maîtrise d’ouvrage : Breguet Les Boutiques SA

2006 - 2009 MUSÉE DE LA MUSIQUE PARIS - FRANCE Réaménagement muséographique partiel Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 2 000 m2 Montant des travaux : 1,2 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Cité de la musique

2003 - 2010 MUSÉE DE L’ARMÉE DÉPARTEMENT MODERNE HÔTEL NATIONAL DES INVALIDES PARIS - FRANCE Rénovation architecturale et muséographique Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire GEC Ingénierie, bet tce Surface : 3 800 m2 Montant des travaux : 10 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Établissement public du musée de l’Armée


1998 - 2001/2004 MUSÉE D’ORSAY PARIS - FRANCE Restructuration de l’accueil, des espaces commerciaux et d’expositions temporaires Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 4 500 m2 Estimation travaux : 10 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Direction des musées de France Maîtrise d’ouvrage mandataire : Établissement public de maîtrise d’ouvrage des travaux culturels (EMOC)

1996 - 2002 CENTRE D’INTERPRÉTATION DE L’ABBAYE DE STAVELOT STAVELOT - BELGIQUE Extension, scénographie Adeline Rispal / Repérages, architectes scénographes, mandataire Surface : 1 200 m2 Montant des travaux : 2 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ministère de la Région wallonne

1992 - 1996 MUSÉE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG GRAND DUCHÉ DU LUXEMBOURG Réhabilitation, extension, scénographie Adeline Rispal / Repérages, architectes scénographes, mandataire Surface : 4 300 m2 Montant des travaux : 25 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ville de Luxembourg Prix européen du musée 1998, mention spéciale

1990 - 1992 HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE PÉRONNE - FRANCE Finitions et muséographie de l’exposition permanente Adeline Rispal / Repérages, mandataire Surface d’exposition : 1 500 m2 Montant des travaux : 2 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Conseil général de la Somme Prix Européen du Musée 1994, mention spéciale

Études 2016 CENTRALE SOLAIRE NOOR OUARZAZATE - MAROC Concepts de scénographie de la visite du site industriel Bouillon de culture, AMO culturel Studio AP’Culture, programmation Studio Adeline Rispal, scénographie Surface 3 000 ha Maîtrise d’ouvrage : MASEN

2013 - 2018 CITÉ MUSÉALE CHÂTEAU CHINON - FRANCE Assistance à maîtrise d’ouvrage Rénovation et regroupement fonctionnel des musées du Septennat et du Costume Gil Fraisse, patrimoine et architecture Studio Adeline Rispal, scénographie Montant des travaux : 4,8 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Conseil général de la Nièvre

2013 HISTORISCHES MUSEUM BASEL HAUS ZUM KIRSCHGARTEN BÂLE - SUISSE Assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la rénovation de la Haus zum Kirschgarten Studio Adeline Rispal, architectes Maîtrise d’ouvrage : Ville de Bâle

2011 -2012 ARCHÄOLOGISCHE ZONE COLOGNE - ALLEMAGNE Lauréats du concours Muséographie, scénographie Valentynarchitekten, architectes, mandataire Studio Adeline Rispal, scénographes Surface exposition vestiges : 8 000 m2 Maîtrise d’ouvrage : Ville de Cologne

2011 - 2012 MUSEUMUBIERMONUMENT COLOGNE - ALLEMAGNE Muséographie, scénographie Valentynarchitekten, architectes, mandataire Studio Adeline Rispal, scénographes Surface : 500 m2 Maîtrise d’ouvrage : Ville de Cologne

2012 SCÉNOGRAPHIE DU HALL SIÈGE D’EIFFAGE CONSTRUCTION VÉLIZY-VILLACOUBLAY - FRANCE Scénographie Studio Adeline Rispal, scénographes Surface : 500 m2 Montant des travaux : 0,5 M € HT Client : Eiffage Immobilier

2011 - 2012 BASILIQUE SAINTE MADELEINE DE VEZELAY - SCHÉMA DIRECTEUR Schéma directeur pour la restauration et la mise en valeur de la Basilique 2BDM, Frédéric Didier, ACMH mandataire Studio Adeline Rispal, scénographie Maîtrise d’ouvrage : Commune de Vézelay DRAC Bourgogne

2011 SHOWROOM LAFARGE PÔLE TECHNOLOGIQUE L’ISLE D’ABEAU - FRANCE Rénovation et scénographie Studio Adeline Rispal, architectes, scénographes, mandataire Surface : 600 m2 Montant des travaux : 1.5 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Lafarge SA

2010 - 2011 NATIONAL MUSEUM OF QATAR DOHA - QATAR Scénographie des galeries permanentes Ateliers Jean Nouvel, architecte Studio Adeline Rispal, scénographes Surface : 8 000 m2 Maîtrise d’ouvrage : Qatar Museums Authority

2010 MUSEUM FOR THE BUILT ENVIRONMENT KAFD - RIYADH - ARABIE SAOUDITE Pré-programmation du musée FXFOWLE, architectes, mandataire Programme, Yves Dessuant, programmation fonctionnelle Studio Adeline Rispal, programmation muséographique Surface : 16 000 m2 Maîtrise d’ouvrage : Rayadah Investment Company


2008 - 2009

2017

2015

CENTENAIRE DU MUSÉE OCÉANOGRAPHIQUE PRINCIPAUTÉ DE MONACO Centenaire du musée Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Maîtrise d’ouvrage : Institut océanographique, Fondation Albert 1er, Prince de Monaco

HÔTEL DE LA MARINE PARIS - FRANCE Architecture et scénographie 2BDM , ACMH Studio Adeline Rispal, architectes scénographes, mandataire Intégral Ruedi Baur, signalétique Licht Kunst Licht, éclairage Surface : 13 000 m2 Montant des travaux : 8 M€ HT Maître d’ouvrage : Centre des monuments nationaux

MAKKAH MUSEUM LA MECQUE - ARABIE SAOUDITE Scénographie architecturale et d’exposition Projet lauréat Mossessian Architectes, mandataire Studio Adeline Rispal, architectes scénographes associés AECOM, bet tce InnoVision, multimédia Surface exposition permanente : 4 500 m2 Montant des travaux scénographie : 13,5 M € HT Maîtrise d’ouvrage privée

2005 - 2006 MAISON-MUSÉE DEBBANÉ SAÏDA - LIBAN Concept muséal et muséographique Studio Adeline Rispal, architectes, scénographes Surface : 1 000 m2 Maîtrise d’ouvrage : Fondation Debbané

2005 - 2006 MUSÉE TSARITSINO MOSCOU - RUSSIE Création d’un équipement muséal Réhabilitation du Palais de Catherine II Setec Bâtiment, programmation technique Adeline Rispal / Repérages architectures, programmation muséale Surface : 30 000 m2 Maîtrise d’ouvrage : Ville de Moscou, Mosprokekt 2 Atelier 3

Principaux concours 2017 (EN COURS) CENTRE NATIONAL DU COSTUME DE SCÈNE ET DE SCÉNOGRAPHIE MOULINS - FRANCE Jesus Garcia Torres, architecte, mandataire Studio Adeline Rispal, architectes scénographie d’exposition, Mathieu Lorry-Dupuy, scénographie théâtrale Kanju, scénographie d’équipements Surface : 420 m2 Montant des travaux scénographie : 300 K€ HT Maître d’ouvrage : CNCSS

2017 MUSÉUM D’ORLÉANS POUR LA BIODIVERSITÉ ET L’ENVIRONNEMENT (MOBE) ORLÉANS - FRANCE Architecture Pierre Hebellinck, mandataire Studio Adeline Rispal, scénographes 8’18’’, éclairage Surface : 1 430 m2 Montant des travaux scénographie : 500 K€ HT Maître d’ouvrage : Ville d’Orléans

2017 HOUSE OF KNOWLEDGE DUBAÏ - UAE Scénographie X Architecture, architecte mandataire Studio Adeline Rispal, architectes scénographes Surface de l’exposition permamente : 1 800 m2 Maître d’ouvrage : EXPO 2020

2016 GRAND EGYPTIAN MUSEUM GIZEH - EGYPTE Scénographie Finaliste Studio Adeline Rispal, direction artistique et scénographie, mandataire Patriarche, architectes associés InnoVision, multimedia ingénierie et design Surface de l’exposition permamente : 35 000 m2 Maître d’ouvrage : Ministère des Antiquités

2015 EQUIPEMENT TOURISTIQUE ET CULTUREL SAINT-OMER - FRANCE Architecture, scénographie et aménagement urbain Studio Adeline Rispal, architectes scénographes, mandataire Face B, architectes associés Parica, bet tce Agence Laverne, paysage AVLS, acoustique Surface : 1 000 m2 Surface abords : 2 ha Montant des travaux : 5,3 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Communauté d’agglomération de Saint-Omer

2015 MUSÉE NATIONAL DES CIVILISATIONS TUNIS - TUNISIE Scénographie de l’exposition permanente Société Bouzguenda Frères, entreprise générale, mandataire Studio Adeline Rispal, architectes scénographes AP’Culture, programmation muséographique Surface exposition permanente : 5 000 m2 Montant des travaux scénographie : 7 M € HT Maîtrise d’ouvrage : ministère de la Culture


2015

2013

2008

MUSÉE DES BEAUX ARTS MORLAIX - FRANCE Architecture et scénographie Caroline Bapst, architecte mandataire Studio Adeline Rispal, architectes associés, scénographes Ouvrages, bet structure IDEA Ingénierie, bet fluides et économie Surface : 2 500 m2 Montant des travaux : 5,35 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ville de Morlaix

RÉNOVATION DU CARRÉ D’ART NÎMES - FRANCE Rénovation des accueils, du musée et de la bibliothèque Studio Adeline Rispal, architectes, mandataire Surface : 18 000 m2 Montant des travaux : 2,9 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nîmes

MUSÉOGRAPHIE DU LOUVRE ABU DABI ABU DABI - ÉMIRATS ARABES UNIS Finitions et muséographie Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 6 700 m2 Maîtrise d’ouvrage : TDIC

2010 MUSÉE-CITÉ DE L’ÉCONOMIE ET DE LA MONNAIE PARIS - FRANCE Réhabilitation, muséographie, scénographie Studio Adeline Rispal, architectes, scénographes, mandataire Surface : 7 600 m2 Montant des travaux : 20 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Banque de France

NATIONAL SEPTEMBER 11 MEMORIAL MUSEUM NEW YORK - U.S.A. Finaliste concours international restreint Muséographie Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface d’exposition : 9 000 m2 Maîtrise d’ouvrage : National September 11 Memorial & Museum Foundation

2010

2003

ODYSSEY 21, CITÉ DES OCÉANS ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE LE HAVRE - FRANCE Scénographie de l’exposition permanente Ateliers Jean Nouvel, architecte Studio Adeline Rispal, scénographes Surface : 2 800 m2 Montant des travaux : 10 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ville du Havre

VICTORIA & ALBERT MUSEUM ISLAMIC GALLERY LONDRES - ROYAUME UNI Finalistes concours restreint Réhabilitation et muséographie Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 800 m2 Coût des travaux : 3,6 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Victoria & Albert Museum

2015 LES FRANCISCAINES DEAUVILLE - FRANCE Fonctionnement muséal et scénographie de l’exposition permanente Rudy Ricciotti, architecte, mandataire Studio Adeline Rispal, scénographes Surface d’exposition : 2 000 m2 Montant des travaux : 3 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ville de Deauville

2014 PAVILLON DE VERRE AU JARDIN BOTANIQUE MONTRÉAL - QUÉBEC Construction d’un pavillon d’accueil Saucier/Perrotte, architectes, mandataire Studio Adeline Rispal, scénographes, Michel Desvignes, paysage Yann Kersalé, lumière Innovision, multimédia Surface : 1 000 m2 Montant des travaux : 5 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ville de Montréal

2014 RÉNOVATION ET EXTENSION DU MUSÉE AUDEMARS PIGUET LE BRASSUS - SUISSE Scénographie de l’exposition permanente Group8, architecture, mandataire Studio Adeline Rispal, scénographes Surface d’exposition : 1 500 m2 Montant des travaux : NC Maîtrise d’ouvrage : Audemars Piguet

2009 INSTITUT DU MONDE ARABE RÉNOVATION DU MUSÉE PARIS - FRANCE Scénographie Adeline Rispal / Repérages, mandataire Surface : 2 000 m2 Maîtrise d’ouvrage : Institut du monde arabe

2008 MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE LA GUERRE DE 1870 GRAVELOTTE - FRANCE Architecture et scénographie Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 2 500 m2 Montant des travaux : 6 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Conseil général de la Moselle

2006 - 2007

2000 CITÉ DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT COLOMBES - FRANCE Réhabilitation Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 10 000 m2 utiles Montant des travaux : 23 M € HT Maîtrise d’ouvrage : SIAAP

1998 MUSÉE GADAGNE LYON - FRANCE Réhabilitation et muséographie Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Montant des travaux : 9 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Ville de Lyon


SCÉNOGRAPHIES ÉPHÉMÈRES Réalisations 2017 - 2018 EXPOSITION ITINÉRANTE «10 ANS D’ARCHITECTURE EN CENTRE VAL-DE-LOIRE» AMILLY, CHINON, TOURS, BLOIS FRANCE Scénographie Studio Adeline Rispal, scénographes, mandataire Maîtrise d’ouvrage : Maison de l’architecture du Centre Val-de-Loire

2016 - 2017 EXPOSITION «LABORATOIRE D’EUROPE, STRASBOURG 1880 - 1930» MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN, MUSÉE DES BEAUX ARTS, MUSÉE ZOOLOGIQUE, GALERIE HEITZ. STRASBOURG - FRANCE Scénographie Studio Adeline Rispal, scénographes, mandataire Licht Kunst Licht, éclairage Maîtrise d’ouvrage : Direction des musées de Strasbourg / Université de Strasbourg

2014 - 2015 EXPOSITION «REFLETS D’OR ET D’ARGENT» HISTORISCHES MUSEUM BASEL BÂLE - SUISSE Scénographie Studio Adeline Rispal, scénographes, mandataire Maîtrise d’ouvrage : Historisches Museum Basel

2014 - 2015 EXPOSITION «TRÉSORS D’ANTICYTHÈRE» ANTIKEN MUSEUM BASEL BÂLE - SUISSE Scénographie Studio Adeline Rispal, scénographes, mandataire Maîtrise d’ouvrage : Antikenmuseum Basel

2011

1998

EXPOSITION «OPEN UNESCO» SIÈGE DE L’UNESCO PARIS - FRANCE Scénographie de l’exposition permanente Studio Adeline Rispal, scénographes, mandataire Surface : 700 m2 Montant des travaux : 0,7 M € HT Maîtrise d’ouvrage : UNESCO / ERI

EXPOSITION «VIOLONS, VUILLAUME» MUSÉE DE LA MUSIQUE - PARIS Adeline Rispal / Repérages, scénographe mandataire Jean-Julien Simonot, scénographe associé Surface : 500 m2 Montant des travaux : 0,25 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Établissement public de la Cité de la musique

2007

1993 - 1994

EXPOSITION «LE GRAND ATELIER : L’ART EN EUROPE DU VE AU XVIIIE» PALAIS DES BEAUX-ARTS BRUXELLES - BELGIQUE Scénographie Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 1 600 m2 Montant des travaux : 4,5 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Europalia International

EXPOSITION «EGYPTOMANIA» MUSÉE DU LOUVRE PARIS - FRANCE Scénographie Adeline Rispal / Repérages, mandataire Surface : 800 m2 Maîtrise d’ouvrage : Établissement public du musée du Louvre

2006 - 2007 EXPOSITION «CÉLIANE DE LEGRAND» PAVILLON DE L’ARSENAL PARIS - FRANCE Scénographie commerciale Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 100 m2 Montant des travaux : 0,1 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Legrand SNC

2003 - 2004 EXPOSITION «EN ÉGYPTE, SUR LES PAS D’AUGUSTE MARIETTE PACHA» BOULOGNE-SUR-MER - FRANCE Scénographie de l’exposition Adeline Rispal / Repérages architectures, mandataire Surface : 1 100 m2 Montant des travaux : 4,6 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Conseil régional Nord Pas-de-Calais

1990 - 1993 EXPOSITION «AUX SOURCES DU MONDE ARABE» INSTITUT DU MONDE ARABE PARIS - FRANCE Scénographie Adeline Rispal / Repérages, mandataire Surface: 400 m2 Montant des travaux : 0,1 M € HT Maîtrise d’ouvrage : Institut du monde arabe

Concours 2016 EXPOSITION ITINERANTE «PASTEUR» PALAIS DE LA DÉCOUVERTE - PARIS Scénographie Studio Adeline Rispal, scénographes Surface : 1 000 m2 Maîtrise d’ouvrage : Universciences

2015 EXPOSITION «D’UN LOUVRE À L’AUTRE» LOUVRE ABU DHABI EMIRATS ARABES UNIS Scénographie Studio Adeline Rispal, scénographes, mandataire Surface : 1 300 m2 Maîtrise d’ouvrage : Agence France-Muséums


PRIX

SERVICES OFFERTS

Prix Européen du musée 1994 Historial de la Grande Guerre - Péronne Mention spéciale

Services offerts par le Studio

Prix Européen du musée 1998 Musée de la ville de Luxembourg Mention spéciale FX International Interior Design Awards 2013 (Londres, U.K.) MuCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) - Marseille Prix Scénographie - Finaliste Médaille d’argent 2014 de l’Académie d’Architecture Fondation Académie d’Architecture 1977 Prix du musée 2015 du Conseil de l’Europe MuCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) - Marseille 1er prix Exhibitor Magazine’s EXPO 2015 Awards Editor’s Choice (Chicago, U.S.A.) Pavillon France - Milan 2ème prix Prix du BIE à EXPO 2015 Pavillon France - Milan 1er prix Architecture et Paysage

Direction artistique Architecture Réhabilitation Scénographie permanente et temporaire Travel Retail Architecture d’intérieur Design Conseil en stratégie muséale AMO scénographie Production de contenus Production déléguée de films Coordination Suivi des travaux Assistance au soclage des collections Assistance à l’installation des collections

Services offerts à travers notre réseau Ingénierie culturelle Programmation culturelle et scientifique Programmation fonctionnelle Études des publics Gestion des collections Études de flux Études techniques Éclairage naturel et artificiel Design et ingénierie multimédia et numérique Production multimédia Environnement sonore Acoustique Identité visuelle et signalétique Économie de la construction


NOS CLIENTS FRANCE Agence France-Muséums Banque de France Bibliothèque nationale de France Centre des monuments nationaux Clarins Conseil départemental des Ardennes Conseil départemental de Loire-Atlantique Conseil départemental de la Nièvre Conseil départemental du Nord Pas-deCalais Conseil départemental du Rhône Conseil départemental de la Savoie Conseil départemental de la Somme Direction des musées de France Direction des musées de Strasbourg DRAC Auvergne DRAC Bourgogne DRAC Rhône-Alpes Eiffage Construction Établissement public de la cité de la Musique Établissement public du musée de l’Air et de l’Espace Établissement public du musée de l’Armée Établissement public du musée du Louvre Établissement public du musée d’Orsay Institut du monde arabe FranceAgriMer Lafarge SA Legrand SNC Maison de l’architecture du Centre Val-de-Loire Ministère de la Culture et de la Communication OPPIC SCI tertiaire /Post Immo Siaap UNESCO/ERI Universciences Ville de Deauville Ville de Lyon Ville de Marseille Ville de Montluçon Ville de Morlaix Ville de Nîmes Ville d’Oyonnax Ville de Paris Ville de Vézelay

ALGÉRIE

RUSSIE

Ministère de la Culture ARPC

Mosproekt 2 - Moscou

ALLEMAGNE

Antikenmuseum Basel Audemars Piguet Historisches Museum Basel Swatch Group Immobilien

Ville de Cologne

BAHREÏN Ministère de la Culture

BELGIQUE Europalia Ministère de la Région wallonne Ville de Liège

CANADA Ville de Montréal

ÉMIRATS ARABES UNIS TDIC EXPO 2020

ÉGYPTE Hassan Allam Sons Ministères des Antiquités

EUROPE Parlement européen

LIBAN Fondation Debbané

LUXEMBOURG Ministère de la Culture Ville de Luxembourg

MAROC MASEN

PRINCIPAUTÉ DE MONACO Institut océanographique, Fondation Albert 1er, Prince de Monaco

QATAR Qatar Museums Authority

ROYAUME D’ARABIE SAOUDITE Arriyadh Development Authority Samaya Rayadah Investment Company - RIC ROYAUME-UNI Musée Victoria & Albert

SUISSE

TUNISIE Ministère de la Culture

U.S.A. National September 11 Memorial & Museum Foundation




MUSÉES ET EXPOSITIONS DE SOCIÉTÉ RÉALISATIONS, CONCOURS ET ÉTUDES



MAKKAH MUSEUM LA MECQUE - ARABIE SAOUDITE Scénographie architecturale et contenus de l’exposition permanente


MOSSESSIAN ARCHITECTURE ET STUDIO ADELINE RISPAL REMPORTENT LE MAKKAH MUSEUM L’agence londonienne Mossessian Architecture associée et le Studio Adeline Rispal d’architecture et scénographie parisien, ont remporté le concours sur invitation pour le musée de la foi islamique de la ville la plus sainte pour les musulmans, La Mecque ou Makkah. Le Makkah Museum sera situé à 7km de la Grande Mosquée et offrira une interprétation et une réflexion unique sur la foi des millions de musulmans qui viennent du monde entier visiter la Mecque chaque année. Jusqu’à présent, la plus sainte des villes musulmanes n’offre pas la possibilité de visiter des institutions culturelles de cette nature.

2015 (projet lauréat) MAKKAH MUSEUM LA MECQUE - ARABIE SAOUDITE SCÉNOGRAPHIE ARCHITECTURALE ET CONTENUS DE L’EXPOSITION PERMANENTE SURFACES Totale : 11 600 m2 Exposition permanente : 4 600 m2 CLIENT Samaya Holding Riyad - Saudi Arabia ARCHITECTURE Architecte : Mossessian Architecture - Londres Patrimoine culturel : Aylin Orbasli SCENOGRAPHIE Architectes et scénographes, direction artistique et coordination : Studio Adeline Rispal - Paris Design et ingénierie multimédia : InnoVision - Paris Programmation et contenus : AP’Culture - Paris Calligraphie : Ali Sarmardi Images : Antoine Buonomo, Arthur Reboul-Salze INGENIERIE Ingénierie : AECOM Paysagiste : AECOM Éclairage : AECOM Économie de la construction : AECOM

projet MAK

La scénographie de l'exposition se place au coeur du projet. Le Studio Adeline Rispal élabore le concept central du musée en proposant que le coeur du bâtiment soit occupé par un vide hélicoïdal, un "minaret virtuel" que le visiteur gravit en parcourant les galeries d’exposition permanente. Mossessian Architecture a développé ce concept en concevant un système de rampe continue pour gravir le vide et, en parallèle, un escalier en spirale pour redescendre. A la fois circulaire (en référence à la voûte céleste) et ascendant (symbole de quête spirituelle), le vide central, sorte de minaret en creux, appelle la communauté des Musulmans (Oumma) à transcender le quotidien par leur Foi. Entre les galeries et le vide, descend un escalier hélicoïdal dont la rampe définit l’espace central des Beautiful Names of d’Allah, accessible depuis le hall, soit au début, soit en fin de visite. Les visiteurs en parcourant le musée, enrichissent leur connaissance sur la vie du prophète à travers des artefacts et des grands films panoramiques installés de chaque coté de la rampe, jusqu’à l’ultime arrivée dans le “jardin des délices” sur le toit du musée. Un jardin géométrique où les petits et les grands groupes de visiteurs peuvent se rassembler et, ce, même pendant les mois les plus chauds grâce à un contrôle climatique. Ce musée s'adresse à l'ensemble du monde musulman, aussi le projet propose-t-il d’utiliser des pierres provenant de tous les pays où l’Islam est pratiqué pour composer la façade du musée. La pierre de Hija, la montagne proche de la Mecque, est utilisée à l’intérieur pour créer des alcôves et des socles que le visiteur parcourt en montant la rampe. Ces espaces racontent l’histoire de la vie du prophète et enrichissent les connaissances des visiteurs sur l’Islam. Ce programme réclamait un usage inovant des technologies qui est interprétée, dans ce projet, non seulement à travers des dispositifs scénographiques mais aussi à travers la remarquable ingénierie du bâtiment qui offre une synthèse unique entre créativité, patrimoine et technologie contemporaine.








HOTEL DE LA MARINE PARIS - FRANCE Muséographie Scénographie


SCÉNOGRAPHIER LE MONUMENT Premier musée public d’arts décoratifs à Paris en 1777, récemment installé dans l’hôtel de la place Louis XV, le Gardemeuble de la Couronne eut dès l’origine cette double charge, celle de la gestion du mobilier et des objets d'art destinés à l'ornement des demeures royales et celle de célébrer la gloire du roi, ce qui se traduira par le nombre et la valeur des pièces réalisées, présentées au public tous les premiers mardis matin de chaque mois « de la Quasimodo à la Saint-Martin ». Devenu l’hôtel de la Marine, ses espaces vont accueillir les activités hautement stratégiques, politiques et administratives de la Marine nationale française. Plus de deux siècles plus tard, l’hôtel va retrouver son éclat d’origine grâce à la campagne de restauration entamée par le Centre des monuments nationaux sous la direction de l’architecte en chef des monuments historiques.

2017 CONCOURS RESTREINT HÔTEL DE LA MARINE PARIS - FRANCE CONCEPTION ET SUIVI DE RÉALISATION DE LA SCÉNOGRAPHIE, DE LA SIGNALÉTIQUE, DES MOBILIERS D’AMÉNAGEMENT ET AMO DES OUTILS DE MÉDIATION NUMÉRIQUE SURFACE : 13.000 m² MONTANT DES TRAVAUX : 8 M €HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Centre des Monuments Nationaux (CMN) MAÎTRISE D’OEUVRE : Studio Adeline Rispal, scénographie et muséographie - mandataire Intégral Ruedi Baur, design graphique et signalétique Innovision, design et ingénierie multimédia et numérique Licht Kunst Licht, éclairage LD Sonore, design sonore Parica, économie de la construction AVLS, études acoustiques Setec International, études de flux IMAGES : Johan Reboul

projet HDM

Le projet de valorisation des espaces ouverts au public autour du thème de la gastronomie permet de mettre en perspective l’art de vivre français qui n’a cessé de s’exprimer dans les murs de l’hôtel jusqu’à nos jours pour créer un équipement culturel unique célébrant le repas gastronomique des Français classé en 2010 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le restaurant, le café et le Salon sucré, ainsi que les ateliers pédagogiques, inviteront les visiteurs à découvrir la richesse et la diversité de la gastronomie française dans sa pérennité et sa modernité tandis que l’art de vivre aux XVIIIe et XIXe siècles déploiera ses richesses dans les appartements de Monsieur et de Madame Thierry de Ville-d’Avray et dans les salons d’honneur sur la place de la Concorde. Patrimoine matériel et immatériel se conjugueront dans tous les temps : il s’agira de tisser, tout au long des parcours, les liens entre les multiples facettes de l’histoire du monument et de la France et celle de l’art de vivre français du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours. La scénographie fait preuve d’humilité et se met au service de la triple identité des lieux pour en transmettre les lumières et les ombres, celles des évènements et celles de leurs protagonistes, celles des puissants de la planète comme celles des parisiens. Du mobilier royal à la marine en passant par l’histoire et la gastronomie, le monument va continuer à démontrer sa capacité d’adaptation à des activités complexes, va en montrer les traces, va en conter les secrets, en révéler les visages et les vibrations. Les matériaux de la scénographie seront les battements du temps et des évènements, dont la lumière changeante révèle le monument de jour comme de nuit, et les infinies variations du génie humain pris dans les flots de l’Histoire. Les uns et les autres, conjugués aux reflets du ciel parisien et à ceux des sociétés qui se sont exposées là, vont permettre aux visiteurs de vivre l’expérience individuelle et collective du temps de la Culture française et des hommes et des femmes qui l’ont transmise et la transmettent encore.




ACCUEIL BUREAU RESTAURANT

BOUTIQUE ÉPHÉMÈRE

VERS LA COUR DE L'INTENDANT

COUR D'HONNEUR

ESCALIER D'HONNEUR

ATELIER DÉGUSTATION

PORCHE SUD CAFÉ

Cour d’honneur

BOUTIQUE

Cour de l’intendant





MUSEE SAVOISIEN CHAMBÉRY - FRANCE Scénographie du musée


LE MUSÉE SAVOISIEN DE CHAMBÉRY : UN LABORATOIRE DYNAMIQUE AU SERVICE DU PUBLIC Depuis les années 80 déjà, le musée de société est devenu un acteur à part entière de la revitalisation d’un territoire. Il devient aujourd’hui un des outils de décodage du changement global qui s’impose dans tous les domaines et prend une prégnance telle que les incertitudes qui lui sont associées font naître de réelles attentes des acteurs institutionnels ou socioéconomiques tout autant que de la sphère civile. C’est également un outil au service d’un développement touristique en pleine redéfinition. Dans sa capacité à nourrir la réflexion par la mise en perspective historique du développement de ces territoires et de la relation que l’homme a entretenu avec eux au cours des siècles, le musée est un acteur incontournable de cette réflexion et de la diffusion de ses résultats.

2015 - 2019 MUSÉE SAVOISIEN CHAMBERY - FRANCE FONCTIONNEMENT MUSEAL ET SCENOGRAPHIE DE L’EXPOSITION PERMANENTE SURFACE GLOBALE : 4 000 M2 SURFACE EXPOSITION PERMANENTE : 1 800 M² COÛT GLOBAL : 7 200 000 € HT COÛT TRAVAUX SCENOGRAPHIE : 2 200 000 € HT MAITRISE D’OUVRAGE : Département de la Savoie Musée Savoisien MAITRISE D’OEUVRE BÂTIMENT : Architecte mandataire : Agence Prunet architecture et urbanisme - Paris Architecte associé : Detry & Levy - Lyon Architecte scénographe : Studio Adeline Rispal - Paris BET structures béton et bois : IDES Ingénierie - La Roche sur Yon BET fluides : Amstein Walthert - Lyon Économie de la construction : Cabinet Huet - Angers Concepteur lumière : Licht Kunst Licht - Bonn Conseil HQE : ACR Conseil - Lyon Images : Arthur Reboul-Salze - Paris

C’est dans ce contexte que le projet muséographique du musée Savoisien propose de considérer le musée comme un laboratoire de relecture de l’histoire des sociétés savoisiennes dans ce contexte de redéfinition du rapport de l’homme à son environnement, aux territoires qui le façonnent et qu’il façonne, des relations de coopération qu’il entend entretenir avec le vivant dans un contexte de préservation de la biodiversité, de coopération avec les régions et pays limitrophes pour penser les mutations sociales, économiques et culturelles qui s’imposent. Mise en perspective historique, décodage, transdisciplinarité, pratiques, croisement de différents points de vue... le musée devient un outil dynamique au service du questionnement et de l’appropriation des savoirs par les visiteurs quel que soit leur niveau de connaissance et au bénéfice de la créativité et de l’innovation durables. LA SCÉNOGRAPHIE DU MUSÉE SAVOISIEN La synthèse historique Les espaces d’exposition permanente se déploient dans l’entresol et au niveau +1 du bâtiment dans un parcours qui débute au niveau supérieur par la synthèse historique installée dans les espaces situés dans la galerie du cloître. Une table continue installée devant les fenêtres tout autour du cloître donne des repères géographiques et chronologiques. Elle est graduée à la manière d’une mire de géomètre. Des objets phares se mêlent à des repères graphiques permettant aux visiteurs de la visiter en continu ou bien de s’y référer lorsqu’ils en ont besoin dans leur parcours dans les espaces thématiques. Cet espace devient le cœur du musée où lectures, recherches sur le site web du musée et d’autres ressources documentaires peuvent être menées in situ. À la fois espace muséal et centre de ressources et de rencontres, il devient un lieu convivial. On se donne rendez-vous en 1416 ou en 1860... Les espaces thématiques Les espaces thématiques s’articulent à la périphérie de la synthèse historique : économie, environnement et alimentation ; habitat ; mouvements migratoires ; l’ici-bas et l’au-delà...

Projet CHAM

Le musée est en réseau avec d’autres institutions scientifiques et culturelles de la Savoie et des départements et pays limitrophes et participe pleinement au bouillonnement créatif et prospectif en cours. Le visiteur n’est plus passif mais acteur du développement de son territoire.



Religion

Migrations et voies de circulation Habitat Escalier d’honneur Introduction Synthèse historique Alimentation Environnement et économie

Habillement

Peintures de Cruet

Exposition temporaire

Circulation Exposition permanente Exposition temporaire






TOURIST AND CULTURAL EQUIPMENT MAISON RIBOT SAINT-OMER - FRANCE Architecture, scenography and urban design


LE SITE EST MARQUÉ PAR LA PUISSANCE ASCENDANTE DE LA CATHÉDRALE DANS SON TISSU URBAIN HÉRITÉ DU MOYEN ÂGE ET L’HORIZONTALITÉ DU REMPART D’ORIGINE DÉFENSIVE, SOCLE DE LA VIEILLE VILLE. L’aménagement de la montée vers le beffroi et la maison Ribot dialogue avec ces deux composantes du site en favorisant la dimension horizontale, symbole de la stratification urbaine au long de l’histoire.

2016 CONCOURS RESTREINT ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE ET CULTUREL SAINT-OMER - FRANCE ARCHITECTURE ET SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION SURFACES : Espaces intérieurs : 955 m2 Espaces extérieurs : 2.10 ha MONTANT DES TRAVAUX : 5,3 M € HT MAITRISE D’OUVRAGE : Communauté d’agglomération de Saint-Omer MAITRISE D’OEUVRE : Architectes et scénographes, mandataires : Studio Adeline Rispal - Paris Architectes, urbanistes : Bureau Face B - Lille Bureau d’études tce, économiste de la contruction : Parica - Montreuil Paysagiste : Agence Laverne - Rungis Bureau d’études VRD : OGI - Lille Acoustique : VLS - Orsay IMAGES : Arthur Reboul-Salze / François Marcuz

projet OMER

Pour préserver la muraille, l’accès depuis le parking se fait par la poterne historique. Celle-ci est légèrement élargie pour ouvrir sur une salle voutée parallèle à la montée du Jambonneau où l’on accède à un vaste ascenseur. Ce dernier émerge dans un volume vitré au niveau du parvis de la cathédrale au bout d’une jetée qui le projette sur le paysage lointain. À l’image d’un phare, il signale l’entrée de la ville historique dès la sortie du boulevard Clemenceau. L’ascenseur, ainsi positionné, permet de réduire la longueur de la galerie enterrée, de desservir le parvis bas au niveau du boulevard Vauban et le niveau -1 des locaux de services nécessaires à l’exploitation de la maison Ribot et de sa salle d’exposition, ainsi accessibles directement depuis le parking. L’ensemble est intégré derrière un mur de briques mélangées le long du mitoyen nord. L’accès à la maison Ribot se fait par l’entrée actuelle à l’autre extrémité de la jetée. Le rez-de-chaussée est dédié à l’accueil des visiteurs et aux espaces d’animation, ouverts sur la terrasse ouest, promontoire sur le paysage sur laquelles les activités peuvent s’étendre. Le premier étage est dédié au CIAP et le second à l’office du tourisme. La salle d’exposition consacrée au CIAP est installée sous la terrasse de la maison Ribot dont elle devient le socle tout en lui conférant une nouvelle image sur le site. Cette salle est à la fois reliée à l’accueil par un escalier le long de la façade nord et aux nouvelles terrasses ce qui lui permet d’être indépendante de la maison Ribot le cas échéant et, ainsi, d’envisager différents usages : exposition, salle de conférence, salle de réunion, soirées privées…grâce à son accessibilité depuis le boulevard et depuis le parking via l’ascenseur public. L’aménagement de l’extension dans le dénivelé entre le boulevard et le parvis de la cathédrale permet de conserver les vues montantes vers le beffroi depuis le boulevard et l’intégrité du bâtit de la maison Ribot. Sa position stratégique dans le site, à travers ses trois façades largement percées qui ferment trois perspectives urbaines, la transforme, la nuit venue, en une sorte de lanterne rayonnant sur le site. Les châssis d’acier fixes sont travaillés comme des vitrines se projetant sur l’extérieur. Les emmarchements, les murs et le parvis bas de l’extension de forme épurée sont en brique et en béton en écho à la forte minéralité de cette ville haute.








MUSÉE D’HISTOIRE DE MARSEILLE SITE ARCHÉOLOGIQUE DU PORT ANTIQUE MARSEILLE - FRANCE Architecture intérieure et scénographie des espaces d’exposition permanente


LE SITE ARCHÉOLOGIE DE LA BOURSE EST LA PREUVE MATÉRIELLE DE L’ORIGINE GRECQUE DE MARSEILLE QUI EN FAIT LA PLUS ANCIENNE VILLE DE FRANCE. IL EST AINSI LE PRINCIPAL OBJET DU MUSÉE, AU CŒUR DU DISPOSITIF MUSÉAL ET MUSÉOGRAPHIQUE. LES SALLES D’EXPOSITION PERMANENTE SONT IMPLANTÉES EN CONTACT DIRECT AVEC LE PREMIER ET LE PLUS GRAND SITE ARCHÉOLOGIQUE URBAIN FOUILLÉ EN FRANCE. Le baladoir, situé au niveau urbain actuel (Cours Belsunce, Centre Bourse), est rénové, incorporé au musée et en devient la circulation principale en surplomb sur le Jardin des Vestiges. La nouvelle façade du baladoir met le jardin sous vitrine pour mieux le regarder, en percer les mystères.

2011 - 2013 LAUREATS CONCOURS RESTREINT MUSÉE D’HISTOIRE DE MARSEILLE MUSÉOGRAPHIE DE L’EXPOSITION PERMANENTE SURFACE : 6 300 m² SURFACE EXPOSITION PERMANENTE : 3 250  m² MONTANT TOTAL DES TRAVAUX : 19,8 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : ville de Marseille GROUPEMENT CONCEPTIONCONSTRUCTION : Mandataire : Léon Grosse Entreprise Mandataire de l’équipe de conception : C+T Architectures, Roland Carta Architecte du patrimoine : Stéphane Baumeige Scénographie, muséographie : Studio Adeline Rispal Adeline Rispal Sonia Glasberg Bureau d’études pluridisciplinaire : Coteba, Groupe Artelia Acousticien : Atelier Rouch Ingénierie et design multimédia : InnoVision IMAGES : Antoine Buonomo, direction artistique Arthur Reboul Salze et Ginger

projet MHM

La muséographie révèle la dimension portuaire du bâtiment : - orientation des travées perpendiculaire au site, - installation des navires à la manière des arsenaux, - valorisation des alignements de poteaux dans les espaces : ils ne sont plus une contrainte, mais deviennent un atout scénographique. La faible hauteur des espaces impose une stratégie particulière pour exprimer la verticalité – la transcendance - de l’histoire de la ville : - les vitrines sont installées sur toute la hauteur des espaces, elles mettent en scène la structure et renforcent le lien avec le jardin archéologique ; - par leur rythme, elles font référence au port et aux proues de navires alignés ; - par leurs dimensions généreuses, elles autorisent toutes sortes de mises en scène muséographiques et garantissent flexibilité et sécurité des collections dans le temps. Les mobiliers muséographiques sont constitués d’éléments modulables empilés à la manière de marchandises sur le port, de « ballots ». Ces éléments à l’échelle humaine (ce qui peut être porté par un homme) permettent que la vie se fixe dans le musée, tout comme sur le port à l’ombre des grands navires. Réalité augmentée, écrans multimédia, tactiles, interactifs, parcours des enfants, lieux de repos pour contempler, regarder les films projetés, expérimenter, rêver… ces mobiliers permettent de s’adapter à tous les besoins des visiteurs dans le temps.



EAU EXPOSITION PERMANENTE VITRINES

JARDIN EXPOSITION TEMPORAIRE LIMITATION DU SITE

ORIENTATION POINT DE VUE BALLADOIR










MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L’EUROPE ET LA MÉDITERRANÉE (MuCEM) BÂTIMENT J4 MARSEILLE - FRANCE Scénographie de l’exposition permanente


DESIGN ET INGÉNIERIE MULTIMÉDIA : InnoVision DESIGN ET INGÉNIERIE SONORE : Diasonic ÉCLAIRAGE MUSÉOGRAPHIQUE : Licht Kunst Licht ÉCONOMIE DE LA CONSTRUCTION : AEI OPC : Ingénierie des Chantiers PRODUCTION DE SIX FILMS Paysages méditerranéens ; Mare Nostrum ; Jérusalem, ville trois fois sainte ; Istanbul ; Forum des citoyennetés ; Henri le Navigateur Direction scientifique : MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Les Films du Soleil Co-réalisateurs : Jimmy Glasberg, Bernard Dumas Monteurs : Catherine Galodé, Gilles Bour Coordination technique : InnoVision Coordination technique images : Philippe Ros Coordination sonore : Diasonic

2011-2013 MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L’EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE (MUCEM) AMÉNAGEMENTS MUSÉOGRAPHIQUES PERMANENTS DU BÂTIMENT J4 SCÉNOGRAPHIE DE LA GALERIE DE LA MÉDITERRANÉE ET DE L’ESPACE DE MÉDIATION ENFANTS SURFACE D’EXPOSITION : 3 850  m2 GALERIE DE LA MÉDITERRANÉE : 1 700  M2 MONTANT DES TRAVAUX : 5,6 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine MAITRISE D’OUVRAGE MANDATAIRE : Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC) ASSISTANT À MAÎTRISE D’OUVRAGE : IC Programmation COMMISSARIAT DE LA GALERIE DE LA MÉDITERRANÉE : Zéev Gourarier, directeur scientifique et des collections du MuCEM et son équipe MAÎTRISE D’ŒUVRE DIRECTION ARTISTIQUE, MUSÉOGRAPHIE ET SCÉNOGRAPHIE, MANDATAIRE Studio Adeline Rispal : Adeline Rispal Sonia Glasberg (avec Anna Larré Pérez, Julie Chaudier, Ruth Pérez Jiménez, Delphine Miel, Namju Kim, Antony Fitoussi, Jean Christophe Dumont, Tristan Ahrweiler, Thomas Pilati)

projet MUCEM

CONSULTANTS Médiation culturelle : André Giordan, Signalétique muséographique : Line Célo (Nicolas Vrignaud pour la phase concours) Structures muséographiques : Ardi Ingénierie Électricité CFO/CFA : Ingelec Climatisation des vitrines : Alto Ingénierie Voiles textiles : Béatrice Moreau IMAGES : Antoine Buonomo, direction artistique Arthur Reboul Salze PHOTOS : Luc Boegly, Philippe Barrés



VE

IN

GE NE

ES

IS P AR

BE

RL

L ON

DR

N

GE N

ES

E N IS / VE S TE T R IE

L IB OU

R NE

O

E N AP

LES

/ AT

HE N

ES

DR MA

ID /

L IS

AL E

LE VA

BE

PA LE

NG

/ BE

© Luc Boegly

YR O UTH

TE L

XA ND

RM

HA ZI

ISTAN B UL SALO NI QU E AN TA LYA

AVIV

R IE

E

TU

N

CE

RC BA AN /T

GE

EL

NN BO

E

E ON

R

N IS /T R IP

I OL

OR AN AL GE R

S

© Studio Adeline Rispal

film introductif

Pause rencontre


© Luc Boegly


© Luc Boegly


© Philippe Barres

© Luc Boegly


© Luc Boegly

© Lisa Ricciotti

© Luc Boegly


© Studio Adeline Rispal

© Studio Adeline Rispal

© Studio Adeline Rispal

© Philippe Barres


© Lisa Ricciotti

© Philippe Barres


LES AMÉNAGEMENTS MUSÉOGRAPHIQUES DU BÂTIMENT J4 L’intervention du groupement de maîtrise d’œuvre dirigé par le Studio Adeline Rispal porte sur les aménagements muséographiques permanents du bâtiment J4 : la direction artistique et la scénographie de la galerie de la Méditerranée (1 700 mètres carrés) et la production déléguée de six des films qui sont présentés : Paysages méditerranéens, Mare Nostrum, Jérusalem, ville trois fois sainte, Istanbul, Forum des citoyennetés et Henri le Navigateur. Elle comprend également les infrastructures d’éclairage et de sûreté de l’ensemble des espaces d’expositions permanentes et temporaires (3 850 mètres carrés), les aménagements de l’espace de médiation pour les enfants au rez-de-chaussée, l’accueil des groupes scolaires au niveau -1 et la Médinathèque au niveau +1. LA GALERIE DE LA MÉDITERRANÉE Au rez-de-chaussée du bâtiment J4 conçu par l’architecte Rudy Ricciotti, associé à Roland Carta, d’ores et déjà emblématique par la générosité du parcours urbain qu’il offre aux Marseillais, par ses qualités architecturales et par ses innovations techniques, la galerie de la Méditerranée s’installe sur deux plateaux d’exposition, le premier (550 mètres carrés) orienté vers le fort Saint-Jean et le second (1 150 mètres carrés) vers l’entrée du port de Marseille et le large. Les visiteurs peuvent accéder au hall d’accueil qui la dessert soit par le môle du J4, soit par les deux rampes qui s’enroulent autour des espaces d’exposition entre poteaux et résille de BFUP (bétons fibrés à ultra hautes performances), depuis la terrasse du bâtiment jusqu’au rez-de-chaussée. À travers ses façades entièrement vitrées, les visiteurs découvrent des points de vue i nhabituels sur les expositions qui se mêlent aux mille reflets de la résille et du paysage sur le verre. LE PROJET SCIENTIFIQUE DU MUCEM Porté par Zéev Gourarier, directeur scientifique du MuCEM et son équipe, le projet scientifique de l’exposition développe quatre singularités du bassin méditerranéen qui le distinguent de ceux d’Asie du Sud-Est ou du Pacifique : la Méditerranée est la zone de culture des blés, de la vigne et de l’olivier. C’est là aussi que se sont développées les religions du Livre, les trois grands monothéismes. C’est également en Grèce, et à Rome, qu’ont émergé les premières formes de citoyenneté. Enfin, c’est à partir des savoirs et des projets d’exploration des hommes de la Méditerranée qu’ont été tracées les premières routes maritimes du grand commerce mondial. Ces quatre singularités, qui ont modelé des paysages, bâti des lieux de culte, structuré des sociétés et motivé bien des voyages, forment les quatre parties de la galerie de la Méditerranée.1 L’EXPOSITION DANS LE J4 Le J4 est plus qu’une architecture, il est aussi un territoire qui s’installe dans la géographie méditerranéenne. La baie de Marseille est tournée vers l’ouest, la galerie de la Méditerranée déploie ses façades vers le sud, du sud-est au sud-ouest. Qui sait si cette rotation de 90° a été pensée par ses auteurs ? Quoi qu’il en soit, les conséquences tant en termes symboliques qu’architecturaux sont là : à travers la porosité du J4 au soleil, au vent et à l’horizon lointain, le MuCEM appelle le dialogue avec les autres rives de la Méditerranée pour penser collectivement son histoire et à son futur.

projet MUCEM

LE CONCEPT MUSÉOGRAPHIQUE La scénographie est l’art de favoriser la rencontre entre l’homme et l’œuvre de l’homme. Elle est aussi celui de faciliter l’ancrage de cette rencontre dans la mémoire des visiteurs. Pour cela, l’organisation spatiale de l’exposition joue un rôle primordial, le siège de la mémoire vive et celui de l’appréhension spatiale se situant au même endroit de notre cerveau. Mais ce sont les émotions qui ancrent nos expériences encore plus profondément, dans notre mémoire longue. Ainsi la scénographie doit-elle non seulement organiser l’espace en résonnance avec l’approche scientifique de l’exposition mais aussi l’ancrer dans des strates archaïques, symboliques et poétiques profondes en relation, harmonieuse ou conflictuelle, avec le génie du lieu pour créer les conditions de l’émotion. Car la poésie est la première des médiations dont le langage sublimé est susceptible de toucher, plus que tout autre, les publics les plus divers. Cette facilité à passer du dehors au dedans dans le bâtiment J4, ainsi que le brouillage permanent de ses limites physiques, permettent de donner à voir l’exposition pour, d’une part, créer des liens forts entre le môle, la rampe, le hall et l’exposition – susciter chez les visiteurs l’envie d’y entrer – et, d’autre part, dilater l’exposition au-delà de ses limites architecturales et urbaines jusqu’aux autres rives de la Méditerranée. C’est dans ce contexte géographique, politique et culturel que s’installe, dans la galerie, une muséographie de la sensualité, de la douceur, du mouvement, celui des hommes sur les eaux et les terres de la Méditerranée, celui des idées et de leur partage. Car depuis la plus haute antiquité, on constate une constante circulation de populations à l’intérieur de la Méditerranée et un sentiment d’être « chez soi ailleurs ». La porosité féconde entre les cultures méditerranéennes s’exprime ici dans la fluidité des espaces, dans l’absence de partition sinon par des voiles poreux au regard, dans l’ouverture de « fenêtres » cinématographiques sur d’autres espaces de la Méditerranée et dans la référence permanente à la mer, matrice commune et vecteur des échanges. L’ORGANISATION SPATIALE : LE PARCOURS « EN CABOTAGE » La galerie se présente comme une vitrine que les visiteurs longent depuis les rampes extérieures en traversant les sons de douze ports de la Méditerranée. Écouter la diversité des sons et des voix – marchés, rues, ports, cafés,… – enregistrés et diffusés « en temps réel », fait entrer le visiteur en résonnance avec le peuple méditerranéen. Une fois à l’intérieur du J4, et depuis le hall d’accueil, le parcours principal longe les façades entre soleil et ombres, dans le bonheur des vues sur ce site exceptionnel et sur le mouvement des promeneurs. De là, les visiteurs peuvent « caboter » d’une séquence à l’autre et entrer progressivement dans les diverses singularités de la Méditerranée. Chacune des singularités est organisée autour de trois séquences : 1. INTERPELER Le thème de chaque singularité est abordé par une ou plusieurs accroches. Chaque objet appelle un mythe, une représentation préalable de la Méditerranée issue de l’imaginaire du visiteur. Elle le questionne, le déconcerte, crée la surprise (exemple : le pingouin au début de la première singularité). Son but : déstabiliser, émouvoir, captiver et inviter à la réflexion.


2. DÉCODER Les productions matérielles ou immatérielles qualifiées d’artistiques, mais aussi, dans le sens ancien, d’ars – collections anciennes et contemporaines du MuCEM et d’autres institutions françaises et méditerranéennes – sont exposées pour décoder le mythe et développer une approche historique et anthropologique du thème de la singularité. Les collections de toutes natures et de toutes disciplines, tant ethnographiques qu’historiques et artistiques, se déploient dans la lumière de la Méditerranée. 3. METTRE EN PERSPECTIVE Fenêtres sur la Méditerranée : au fond de chaque singularitécalanque, le visiteur est mis face à la réalité filmée d’autres lieux et, selon une programmation pour deux d’entre eux, les forums, face à des enjeux actuels (l’écologie, la citoyenneté,…). Ces fenêtres, qui favorisent des regards croisés, ouvrent ces espaces sur le territoire actuel de notre patrimoine commun : des films diffusés sur grands écrans LED (4 mètres de haut et associés, pour certains, à des écrans 75 pouces), tournés spécialement pour l’exposition, la relient aux paysages de la Méditerranée, aux lieux saints de Jérusalem, aux témoignages de neuf femmes citoyennes et à l’épopée d’Henri le Navigateur. FORUM ÉCOLOGIE ET FORUM CITOYENNETÉ selon une programmation évènementielle, deux des films sont remplacés périodiquement par des retransmissions en direct avec des institutions culturelles partenaires de toutes les rives de la Méditerranée invitées pour des rencontres en leurs murs entre des acteurs de la culture et des visiteurs anonymes. Ces dispositifs témoignent de la mise en réseau des intelligences pour penser la Méditerranée collectivement, dans un dialogue permanent avec toutes ses composantes sociales. Ils peuvent permettre aux visiteurs de voir les collections importantes, bien qu’à distance ; ils facilitent des rencontres avec des scientifiques de toutes origines, en direct ou en différé, ils autorisent des rencontres fortuites ou organisées entre les visiteurs de Marseille et ceux des autres villes de la Méditerranée et enfin, ils incitent les visiteurs à revenir dans la galerie de la Méditerranée.

projet MUCEM

LA SCÉNOGRAPHIE NUMÉRIQUE CONCEPT DES FILMS Le concept général de la muséographie de la galerie de la Méditerranée vise à dilater l’espace muséographique au-delà des limites du bâtiment de Ricciotti jusqu’aux autres rives de la Méditerranée. Pour cela, au cœur de chacune des quatre séquences, il installe la réalité filmée d’autres lieux et d’autres acteurs de la Méditerranée, mettant le MuCEM en relation directe avec son territoire d’étude. Quatre grandes « fenêtres » de LED « Black Face » (3,70 m de haut par 3,70 m ou 4,80 m de large), sont ainsi installées, en binôme pour trois d’entre elles avec un écran LCD de 75 pouces. Ces quatre grands écrans diffusent des ‘’fragments cinématographiques’’ sous forme de plans séquences. Ces fragments ont été filmés sur des critères de perspectives et de rythmiques propres au plan séquence. La perspective est en continuité de celle des galeries parcourues par les visiteurs, la ligne d’horizon à environ 1,55 mètre du sol. Ces ‘’films’’ évoquent : - des paysages agricoles méditerranéens, - les lieux saints à Jérusalem, - des portraits de femmes citoyennes, - l’océan au-delà de la Méditerranée. Selon une programmation évènementielle, deux des « fenêtres » deviennent des forums en duplex avec d’autres institutions culturelles et d’autres publics de la Méditerranée autour des thématiques de l’exposition. ‘’Les images font appel à la contemplation et à la réflexion, elles font partie d’un ensemble visuel dans l’espace muséographique : c’est une fenêtre en mouvement qui n’a pas un but didactique mais évocateur. Il ne s’agit donc pas de composer un montage mais un « montrage » rythmique de fragments cinématographiques. La notion cinétique fait appel avant tout à des compositions rythmiques des différents plans-séquences.’’ Jimmy Glasberg


PRODUCTION DES FILMS Générique

PAYSAGES MÉDITERRANÉENS Boucle aléatoire Auteurs-réalisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg Assistante : Pauline Tonneau-Rosati Responsable scientifique : Édouard de Laubrie, MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Films du Soleil Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel Grand écran Images : Jimmy Glasberg Montage : Catherine Galodé Conseil technique : Philippe Ros Petit écran Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg Montage : Gilles Bour Sound design : Florent Fournier-Sicre Régie Maroc : Jawad Elabid Remerciements : Marcel Richaud, Michel et Sébastien Marchand, Valérie Fra, Charles Pelissier, Christian Colombet MARE NOSTRUM 6 minutes Auteur-réalisateur : Bernard Dumas Assistante : PaulineTonneau-Rosati Responsable scientifique : Édouard de Laubrie, MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Films du Soleil Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg Montage : Gilles Bour Sound design : Florent Fournier-Sicre Remerciements : Marcial Lubrano, Mourad Kahoul, Bernard Di Maio et l’équipage de l’Odyssée-Sète, Spyros et Petti Malamatenios, famille Skiadas à Naoussa, Rosa Gaggiano, Provence-Aquaculture Frioul JÉRUSALEM, VILLE SAINTE Boucle aléatoire Auteurs-réalisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg Assistante : Pauline Tonneau-Rosati Responsable scientifique : Émilie Girard, MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Films du Soleil Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel Grand écran Images : Jimmy Glasberg & Jacques Hubinet Assistante caméra : Salomé Gadafi Montage : Catherine Galodé Conseil technique : Philippe Ros Petit écran Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg Montage : Gilles Bour Sound design : Florent Fournier-Sicre Production Israël : Micha Kovler, Batchen Kovler. Régie : Khader Nijim / Tal Ram On Son : Amir Bovermann Remerciements : Rabbi Zeev Lanton FORUM CITOYENNETÉ Boucle aléatoire Auteurs-réalisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg Responsable scientifique : Valérie Ranson-Enguiale, MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Films du Soleil Images : Jimmy Glasberg projet MUCEM

Montage : Gilles Bour Son : Erick Pasquet Conseil technique : Philippe Ros Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel Remerciements : Caroline Ayoub, Co-fondatrice et chef de projet de « Radio Souriali » Syrie, Esmeralda Calabria, réalisatrice, monteuse, Italie Faouzia Charfi, physicienne, Tunisie Meryem Cherkaoui, chef cuisinier, Maroc Désirée El Azzi, ingénieur agronome, docteur en biogéochimie, Liban Rachel Mamlok-Naaman, responsable du Centre national des professeurs de Chimie Institut de Science Weizmann, Israël Panayiota Karampatou, chef d’entreprise, Grèce Dalila Nadjem, éditrice, éditions Dalimen, Algérie Shahinaz Abdelsalam, ingénieur en informatique, blogueuse, Égypte

ISTANBUL VISIONS 6 minutes Auteur-réalisateur : Jimmy Glasberg Responsable scientifique : Myriame Morel-Deledalle, MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Films du Soleil Images : Jimmy Glasberg Assistante caméra : Salomé Gadafi Montage : Catherine Galodé Sound design : Luc Perini ISTANBUL, ISTANBUL 6 minutes Auteur-réalisateur : Bernard Dumas Assistante : Pauline Tonneau-Rosati Responsable scientifique : Myriame Morel-Deledalle, MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Films du Soleil Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg Montage : Gilles Bour Sound design : Florent Fournier-Sicre Production Istanbul : Sibel Voskay Régisseur : Sadik Deveci Archives sonores : INA Voix off : Gin Candotti, Alexandre Fabre, Cyril Leconte HENRI LE NAVIGATEUR Boucle aléatoire Auteur réalisateur : Bernard Dumas Assistante : Pauline Tonneau-Rosati Responsable scientifique : Zeev Gourarier, MuCEM Production déléguée : Studio Adeline Rispal Production exécutive : Films du Soleil Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel Grand écran Images : Getty Images Montage : Gilles Bour Petit écran Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg Montage : Gilles Bour Sound design : Florent Fournier-Sicre Commentaires : Rui Parreira et Luis Ulpiano Vieira. Remerciements : Anisio Franco, Paula Brito, Musée des Arts Antiques de Lisbonne, Musée de la Marine de Lisbonne, Citadelle de Sagres.



MUSÉE PRIVÉ AUDEMARS PIGUET EXTENSION & RÉNOVATION LE BRASSUS - SUISSE Scénographie


LA MINIATURISATION, ESSENCEMÊME DE LA MONTRE DANS SON ACCEPTION ACTUELLE, CONJUGUÉE À LA QUÊTE INCESSANTE DE PRÉCISIONS ET DE COMPLICATIONS, CONCENTRE LA DIMENSION COSMIQUE DU TEMPS. Pour le commun des mortels, la miniaturisation met à distance cette complexité en rendant inimaginables les processus mécaniques qui opèrent dans ces boîtiers de quelques centimètres de diamètre. Le parti pris de médiation sensible que constitue la scénographie est d’évoquer la monumentalité cosmique contenue dans ces miniatures horlogères pour permettre aux visiteurs d’approcher d’un peu plus près cet univers insolite et remarquable. Les variations d’échelle sont convoquées tant pour organiser l’espace que pour créer des outils de médiation. Visiter la Maison des Fondateurs, c’est traverser le Temps dans ces différentes dimensions.

2014 CONCOURS RESTREINT EXTENSION ET RÉNOVATION DU MUSÉE AUDEMARS PIGUET LE BRASSUS - SUISSE SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION PERMANENTE SURFACE D’EXPOSITION : 1 500 m2 MONTANT DES TRAVAUX : NC MAÎTRISE D’OUVRAGE : Audemars Piguet MAÎTRISE D’ŒUVRE : Architecte mandataire : Group8 - Genève Bureau d’études techniques : Licht Kunst Licht - Bonn/Berlin Scénographes : Studio Adeline Rispal - Paris Adeline Rispal Sonia Glasberg Multimédia ingénierie et design : Innovision - Paris

projet AP

Le cercle représente à la fois la perfection, l’absolu, l’infini, le divin et la communauté, la convivialité. Visiter la Maison des Fondateurs, c’est aussi entrer dans une communauté historique fondée sur la quête de la perfection.








MUSÉE D’ADDIRIYAH PROVINCE DE RIYADH - ARABIE SAOUDITE Muséographie et scénographie


LA VILLE D’ADDIRIYAH, SITUÉE AUX ENVIRONS DE LA CAPITALE SAOUDIENNE RIYADH, FUT LE SIÈGE DU PREMIER ÉTAT SAOUDIEN, DE 1744 À 1818. Le musée d’Addiriyah s’inscrit dans le vaste complexe archéologique du quartier d’Atturaif, construit en briques d’adobe, classé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2010. Ce musée de site a pour objet de diffuser à un large public les fondements historiques et spirituels de l’Arabie saoudite dans les salles d’exposition et un parcours extérieur se glissant dans les ruines du Salwa Palace, ancienne résidence de la famille royale.

2010 TRAVAUX EN COURS MUSÉE D’ADDIRIYAH - ARABIE SAOUDITE SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION PERMANENTE DU SALWA PALACE DANS LE PARCOURS ET LE BÂTIMENT DES ARCHITECTES AYERS/SAINT/ GROSS SURFACE DU PARCOURS GLOBAL : 5 700 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 3 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Arriyadh Development Authority MAÎTRISE D’ŒUVRE : Architectes mandataires : Ayers/Saint/Gross - Washington Bureau d’études techniques : Buro Happold - Londres Éclairagiste : Gilmore - Washington Scénographes mandataires du groupement scénographie : Studio Adeline Rispal - Paris Adeline Rispal Sonia Glasberg Muséologie : AP’Culture - Paris Multimédia ingénierie et design : Innovision - Paris Conception sonore : Diasonic - Paris Signalétique d’exposition : Autobus Impérial - Paris Économiste de la construction : Davis Langdon - Londres

projet AMSP








MUSÉE NATIONAL DU QATAR DOHA - QATAR Muséographie et scénographie


DANS LE BÂTIMENT CONÇU PAR JEAN NOUVEL, LONGUE ROSE DES SABLES POSÉE SUR LA BAIE DE DOHA, LE PROJET PRÉVOIT LA MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE MATÉRIEL ET IMMATÉRIEL DU QATAR, TANT À L’ÉCHELLE DU MUSÉE LUI-MÊME QU’À CELLE DU PAYS TOUT ENTIER. La scénographie des salles d’expositions propose des regards croisés sur un pays péninsulaire profondément marqué par la dualité mer/désert : films d’auteurs internationaux sur le Qatar d’aujourd’hui, collections matérielles et immatérielles. Ces œuvres dialoguent pour montrer les racines de la culture qatari et la permanence de ses traditions dans un contexte de développement économique accéléré.

2010 - 2013 ÉTUDES MUSÉE NATIONAL DU QATAR DOHA - QATAR SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION PERMANENTE DANS LE BÂTIMENT DES ATELIERS JEAN NOUVEL. SURFACE D’EXPOSITION : 8 000 m2 MONTANT DES TRAVAUX : NC MAÎTRISE D’OUVRAGE : Qatar Museums Authority Qatar Petroleum MAÎTRISE D’ŒUVRE : Architectes et scénographes mandataires : Jean Nouvel / Ateliers Jean Nouvel Scénographes associés, mandataires du groupement scénographie : Studio Adeline Rispal Adeline Rispal Sonia Glasberg Muséologie : AP’Culture Multimédia ingénierie et design : Innovision Éclairage : Licht Kunst Licht Signalétique : Pentagram Conception sonore : Diasonic CONSULTANTS : Acoustique : Avls Structure : Ardi Ingénierie

projet NMOQ

La collection permanente s’installe comme les nomades s’installaient dans leur environnement naturel : orientation des implantations contre le vent du nord, mobiliers à usages multiples selon leur configuration, à base de formes rectangulaires simples faisant référence aux multiples mobiliers textiles, tant des nomades dans le désert que des sédentaires sur les côtes. Le patrimoine immatériel en est indissociable, lui qui se transmettait oralement de génération en génération est devenu matière en voie de disparition. Un des objectifs du musée est d’en stimuler la collecte et d’en faciliter la transmission afin de restituer les sources créatrices des générations futures.









UNE EXPOSITION EN 4D L’EXPOSITION OPEN UNESCO S’ADRESSE À UN PUBLIC TRÈS COMPOSITE : LES MEMBRES DE L’UNESCO ET LE GRAND PUBLIC. Sa scénographie a été conçue comme un site web en 4D proposant de multiples entrées : son histoire, son organisation et surtout la diversité de ses actions, peu connues du grand public en dehors de celles menées par le Centre du Patrimoine Mondial. L’exposition met en scène sept îlots blancs conçus comme des salons conviviaux où l’on peut s’installer. À travers un important dispositif multimédia interactif, les visiteurs accèdent à l’étendue et la diversité des actions menées ainsi qu’aux nombreux acteurs qui les mettent en œuvre aux quatre coins du monde. Un premier îlot introduit les missions de l’UNESCO, les autres traitent des droits de l’homme, de la paix et du dialogue, de l’éducation, de la diversité culturelle, du partage des connaissances, de la gestion des situations de post-conflits et de post-catastrophes.

2011 EXPOSITION «OPEN UNESCO» SIÈGE DE L’UNESCO PARIS - FRANCE DIRECTION ARTISTIQUE ET SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION PERMANENTE SURFACE : 700 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 0,7 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : UNESCO / ERI CONCEPTEURS : Direction artistique et scénographie : Studio Adeline Rispal Adeline Rispal Sonia Glasberg Design et ingénierie multimédia : InnoVision Signalétique : Atelier Anette Lenz PHOTOS : Luc Boegly

projet UNES

Les Grands Acteurs, personnages colorés de taille surhumaine installés dans six des sept îlots, sont les médiateurs de l’action de l’UNESCO sur le terrain. Debout, en pleine activité, ils sont le symbole de chaque grand domaine d’intervention, le phare de chaque îlot. Ils en cristallisent l’identité. Leur présence ponctue le paysage des îlots qui dialogue avec l’architecture puissante du hall Ségur, tout en respectant les œuvres d’art qui y sont exposées. L’homme qui marche, de Giacometti, les fédère.












MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE LA GUERRE DE 1870 ET DE L’ANNEXION GRAVELOTTE - MOSELLE FRANCE Architecture et muséographie


L’ARCHITECTURE DU MUSÉE ET SA MUSÉOGRAPHIE SONT INTIMEMENT LIÉES PAR LE CONCEPT GLOBAL : LA SPIRALE ASCENDANTE, CELLE DES GUERRES DES XIXE ET XXE SIÈCLES DONT LA GUERRE DE 1870 EN EST UN MOMENT CHARNIÈRE. Le bâtiment occupe tout le terrain pour dégager un espace unique en son centre, dédié à tous les combattants, en dialogue avec l’ossuaire de Gravelotte, petit cloître mémorial qui lui fait face. Le cloître ascendant exprime l’émergence d’une nouvelle forme de violence : la guerre sort de la terre, du corps à corps entre fantassins - paysans protégés par la cavalerie, pour croître à la fois en violence et en distance entre les soldats par la puissance de l’artillerie nouvelle. Le bâtiment, tout comme l’histoire des hommes, s’ancre dans la normalité, celle d’un village-rue dont il prolonge le gabarit avant de s’élever, comme ces évènements qui dépassent la normalité.

2008 CONCOURS MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE LA GUERRE DE 1870 GRAVELOTTE- FRANCE ARCHITECTURE ET SCÉNOGRAPHIE SURFACE : 3 500 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 7 M € HT MAÎTRE D’OUVRAGE : Conseil général de la Moselle MAÎTRISE D’ŒUVRE : Architecture et muséographie : Adeline Rispal / Repérages Architectures, mandataire Études structure : DVVD Études techniques et développement durable : Alto Ingénierie Études de l’éclairage : Licht Kunst Licht Multimédia : InnoVision Signalétique : CL Design Économie de la construction : AEI Images : Germain Morisseau

projet GRAV

Les salles d’exposition se succèdent sur des plateaux décalés reliés par la rampe, lieu du questionnement sur la violence humaine, ouvert graduellement sur un jardin claustral planté des blés des champs alentours et recouvrant les traces matérielles du conflit conservées dans les réserves du musée. La fin du cheminement muséal n’est qu’une pause, en surplomb du mémorial de Gravelotte : la répétition de la violence guerrière va marquer tout le XXe siècle, sous de nouvelles formes à chaque conflit.








WORLD TRADE CENTER MEMORIAL MUSEUM GROUND ZERO NEW YORK - U.S.A. Muséographie


ADELINE RISPAL / REPÉRAGES ARCHITECTURES, IMREY CULBERT ET INNOVISION ONT ÉTÉ L’UN DES 3 GROUPEMENTS RETENUS PAR LA WORLD TRADE CENTER MEMORIAL FOUNDATION POUR LA FINALE DU CONCOURS POUR LA MUSÉOGRAPHIE DU WORLD TRADE CENTER MEMORIAL MUSEUM, SUR GROUND ZERO À NEW YORK. L’exercice de style, objet de la consultation, a porté sur le parcours de la descente dans Ground Zero par une rampe, premier contact entre les visiteurs et cet infra monde du site dévasté. C’est une descente initiatique vers le mausolée constitué par la présence dans le musée, des cendres de plus de mille victimes non identifiées, conservées par la ville de New York à égale distance des deux tours à la demande des familles. Ce parcours s’achève par le Grotto, espace situé sous la rampe, en introduction aux salles d’exposition permanente.

2007 FINALE CONCOURS RESTREINT WORLD TRADE CENTER MEMORIAL MUSEUM GROUND ZERO NEW YORK - USA DIRECTION ARTISTIQUE ET MUSÉOGRAPHIE SURFACE : 9 000 m2 MAÎTRISE D’OUVRAGE : World Trade Center Memorial Foundation CONCEPTEURS : Architectes et muséographes, mandataire : Adeline Rispal / Repérages Architectures - Paris Muséographes associés : Imrey Culbert - New York Muséologue conseil : Julen de Ajuria-Guerra - Paris Ingénierie et design multimédia : InnoVision - Paris Éclairage : FMS - New York Identité visuelle et signalétique : Pentagram - New York Création sonore : Louis Dandrel - Paris Management de projet : Orenoque - Paris Images et film : Antoine Buonomo et Ginger - Paris

projet WTCM

Sur la rampe, la chronologie du drame tout au long de la journée du 11 septembre 2001 est exprimée à travers des images (photos, vidéos,...), remémorées progressivement comme lorsque l’on fouille au plus profond de sa mémoire, images mentales qui flottent sur une longue paroi de verre, images nombreuses et inaccessibles représentant le cauchemar ancré aujourd’hui et pour longtemps dans notre mémoire collective. Les images apparaissent et disparaissent lentement, projetées par l’arrière sur la paroi de verre légèrement translucide et qui laisse ainsi deviner le vide du Grotto 14 mètres plus bas, vide au fond duquel apparaissent des restes matériels de la catastrophe. Dans le Grotto, ces restes matériels sélectionnés pour leur caractère iconique appartiennent aussi à ce sol. Ils sont posés là, sans emphase, sans support ni soclage, sans exposition ni spectacle, derrière le même rideau de verre qui, 14 mètres plus haut, portait les images. Ici, le verre n’est transparent qu’en vision frontale (translucide en vision biaise). Il limite ainsi une perception trop spectaculaire du camion de pompiers écrasé ou de la structure déformée par le choc de l’avion et par la chaleur de l’incendie. Chaque visiteur ne peut avoir qu’une vision partielle, une relation intime avec ces objets et ce qu’ils traduisent. Chacun baigne dans la même lumière diffuse que les objets. Le vide au-dessus d’eux rappelle la difficulté de choisir parmi les restes des tours ceux qui deviendront objets de collection.








MUSÉE DE L’ARMÉE DÉPARTEMENT MODERNE HÔTEL NATIONAL DES INVALIDES PARIS - FRANCE Rénovation et muséographie


EN 2003, LE PROJET SOUMIS PAR ADELINE RISPAL/REPÉRAGES ARCHITECTURES EST LAURÉAT DU CONCOURS LANCÉ PAR L’ÉTABLISSEMENT PUBLIC DU MUSÉE DE L’ARMÉE POUR LA RESTRUCTURATIONRÉHABILITATION ET LA MUSÉOGRAPHIE DE L’AILE ORIENT DU MUSÉE DE L’ARMÉE À L’HÔTEL NATIONAL DES INVALIDES. Cette restructuration s’inscrit dans le cadre du vaste programme de rénovation ATHENA, transformant ce musée d’objets en un musée d’histoire de l’armée de terre de la France, depuis le Moyen Âge à nos jours. ATHENA IV, dont l’objet est la rénovation de l’aile Orient du musée, a pour ambition de réaliser les développements thématiques consacrés à l’histoire de l’hôtel des Invalides et du musée de l’Armée et de rénover les bâtiments et la muséographie du Département moderne – de Louis XIV à la chute de Napoléon III.

2003 - 2010 LAURÉATS CONCOURS D’ARCHITECTURE RESTREINT MUSÉE DE L’ARMÉE - FRANCE RÉNOVATION ARCHITECTURALE ET MUSÉOGRAPHIQUE DES GALERIES D’EXPOSITION PERMANENTE DE L’AILE ORIENT, BÂTIMENT DU XVIIE SIÈCLE CLASSÉ MONUMENT HISTORIQUE. SURFACE : 3 800 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 10 M€ HT. MAÎTRISE D’OUVRAGE : Établissement public du musée de l’Armée MAÎTRISE D’ŒUVRE : Architectes et muséographes, mandataire : Adeline Rispal/ Repérages Architectures Bureau d’études techniques : Gec Ingénierie Économie de la construction : RPO Multimédia ingénierie et design : Innovision Éclairage : Raymond Belle Signalétique d’exposition : CL Design CONSULTANTS : Sécurité incendie : Cabinet Casso & Cie Structure vitrine cavaliers : RFR Acoustique : Avls Consultants en phase concours : Jean-Marc Devocelle, Odile Roynette, historiens PHOTOS : Luc Boegly

projet MA

LE PROJET PATRIMONIAL En accord avec Benjamin Mouton, l’Architecte en chef des monuments historiques en charge du bâtiment, Adeline Rispal propose de reconstituer le rythme des cloisonnements tel qu’il existait au XVIIe siècle lorsque les chambres des soldats retraités (parfois invalides), qui occupaient les trois ailes autour de la Cour de la Valeur, étaient desservies par une large circulation centrale. Des décloisonnements ponctuels permettent de valoriser des éléments exceptionnels du programme, les batailles. L’ORGANISATION SPATIALE Pour répondre à la commande du ministère de la Défense, afin de transformer le musée de collections en un musée d’histoire, le parti pris a été de spécialiser l’espace et de rendre lisibles les interactions entre les différentes composantes de l’Armée : de l’histoire nationale à la politique militaire (salles de droite), de la stratégie à la technique des armes (couloir central), des hommes au corps d’armée (salles de gauche). Le caractère systémique de l’approche muséographique vise à permettre au visiteur de choisir sa visite : – thématique et linéaire : l’histoire des collections ; – transversale, pluridisciplinaire et chronologique à la fois : l’histoire de l’armée dans la grande histoire et dans l’histoire sociale et culturelle. L’ARMÉE EN MARCHE... Le design des mobiliers muséographiques recherche la rigueur et l’efficacité. Des vitrines profondes, et rythmées sur une trame anthropomorphique de 87 cm, exposent les collections prestigieuses en un ordonnancement général qui fait référence au mouvement des troupes sur le terrain. Des miroirs en fond de vitrines permettent de démultiplier le nombre d’uniformes pour obtenir un effet de masse et d’en voir toutes les faces. Les vitrines traversent réellement ou virtuellement les cloisonnements entre les salles pour exprimer le déplacement des corps d’armée sur des territoires de plus en plus vastes.












MUSÉE DE LA PRINCIPAUTÉ DE STAVELOT-MALMEDY STAVELOT - PROVINCE DE LIÈGE BELGIQUE Scénographie du site, architecture et muséographie


L’ABBAYE DE STAVELOT, AU SUD DE LIÈGE EN BELGIQUE, EST DEVENUE L’UN DES ÉQUIPEMENTS CULTURELS LES PLUS IMPORTANTS DE LA RÉGION WALLONNE. CE PROJET PILOTE DU MINISTÈRE DE LA RÉGION WALLONNE SCELLE LES LOGIQUES DU TOURISME ET CELLES DE LA CULTURE DANS UN FRUCTUEUX PARTENARIAT PUBLIC/ PRIVÉ. L’abbaye s’inscrit dans un territoire physique, celui impénétrable de la forêt ardennaise, que les moines irlandais sont venus christianiser dès le VIIIe siècle. C’est aussi un territoire spirituel et social, celui de la communauté bénédictine européenne.

1996 - 2003 LAURÉATS CONCOURS RESTREINT MUSÉE DE LA PRINCIPAUTÉ DE STAVELOT-MALMEDY - BELGIQUE CRÉATION D’UN CENTRE D’INTERPRÉTATION, EXTENSION DE L’AILE D’ACCUEIL, PAYSAGE ET SCÉNOGRAPHIE. SURFACE : 1200 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 2 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Ministère de la Région Wallonne MAÎTRISE D’OUVRAGE DÉLÉGUÉ : Projénor MAÎTRISE D’ŒUVRE : Architectes et muséographes mandataires : Adeline Rispal / Repérages Architectures Muséologie : Martine Thomas-Bourgneuf Économie de la construction : Ace Éclairage : Lichtdesign Paysage : Lydie Chauvac, Société Forestière Signalétique d’exposition : Studio Leroy Mutterer Façades : Dya PHOTOS : Olivier Wogenscky

projet STAV

Comment rendre compte de cette abbaye en l’absence de référence explicite à l’intériorité monastique ? Ces cours ouvertes, béantes depuis la démolition de l’abbatiale pendant la Révolution, rendaient vaines toutes tentatives de médiation. Nous avons répondu par la scénographie du territoire de l’abbaye au cœur de la ville de Stavelot. Geste minimal, concentré dans la proposition de retrouver dans un langage architectural contemporain la clé de l’architecture monastique : le cloître. La reconstruction de sa 4e aile referme son jardin, non comme un retour à l’isolement monastique, mais comme un lien entre l’histoire spirituelle des lieux et leur nouvelle vocation culturelle. La nouvelle aile vitrée du cloître, au gabarit identique à celui d’origine, devient l’espace d’accueil des visiteurs et dessert les différentes entités culturelles de l’abbaye. LA SCÉNOGRAPHIE DU MUSÉE DE L’ABBAYE Par la continuité claustrale, le lien est renoué avec le temps monastique qui s’exprime dans la répétition, dans l’application de la règle bénédictine d’origine cosmique. Il restait à rendre compte de l’Histoire, des histoires de l’abbaye et sa principauté. Nous avons convoqué les abbés remarquables pour écouter leurs différentes visions du projet spirituel, intellectuel, politique et économique de cette grande entreprise. La muséologue a identifié huit périodes de l’histoire de l’abbaye jusqu’à son démantèlement à la fin du XVIIIe siècle. À chacune de ces périodes nous avons associé une couleur du spectre lumineux… jusqu’au blanc, couleur du temps présent, accumulation et synthèse de toutes les autres couleurs, de tous les autres temps. Toutes les existences de l’abbaye sont ainsi superposées, en strates colorées comme autant d’éclairages sur son développement. Les collections exposées dans le cloître sont, pour la plupart, le fruit des fouilles archéologiques menées sur l’abbatiale depuis plus de vingt ans, site classé patrimoine exceptionnel de la Région wallonne.












MUSÉE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG LUXEMBOURG - GRAND DUCHÉ DU LUXEMBOURG Réhabilitation et muséographie


LA VILLE DE LUXEMBOURG, FORTERESSE NATURELLE PUIS MILITAIRE, EST AUJOURD’HUI UNE PLACE FINANCIÈRE FORTE ET LE SIÈGE D’INSTITUTIONS EUROPÉENNES MAJEURES. Les bâtiments du musée d’Histoire sont situés à la charnière de la ville haute – la forteresse – et de la ville basse – les faubourgs. Un musée qui s’expose et expose à la fois. Contenant et contenu sont totalement indissociables : le musée est dans la ville, la ville est dans le musée.

1992 - 1996 PRIX EUROPÉEN DU MUSÉE DE L’ANNÉE 1998, MENTION SPÉCIALE MUSÉE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG - GRAND DUCHÉ DU LUXEMBOURG RESTRUCTURATION, AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR ET MUSÉOGRAPHIE. SURFACE : 7 000 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 25 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Ville de Luxembourg, Administration de l’Architecte MAÎTRISE D’ŒUVRE ARCHITECTURE ET MUSÉOGRAPHIEE : Adeline Rispal / Repérages Architectures Architecte de la restauration du bâtiment : Conny Lentz Structure : Gehl, Jacoby & Ass Fluides : Goblet & Lavandier Éclairage : Lichtdesign Économie de la construction : Atec Signalétique directionnelle et didactique : Studio Mutterer & Associés Maîtrise d’œuvre multimédia Serge Renimel, mandataire, contenus multimédia Ingénierie et design multimédia : InnoVision Économie : Atec c PHOTOS : Georges Fessy

projet LUX1

Le territoire de la ville est traité dans le musée comme un grand corps sculpté en creux : la cour intérieure est devenue une image en coupe de la topographie et de l’histoire de Luxembourg. Quatre niveaux ont été excavés dans le rocher pour agrandir le musée et révéler la matière brute qui a fondé son histoire. Une nouvelle entrée au niveau le plus bas des espaces publics a été ouverte pour que les parcours touristiques entre corniche et palais Grand Ducal traversent le musée librement. Reflet de la densité urbaine de la forteresse, les huit étages de ce nouvel ensemble sont traversés par une salleascenseur de verre de 20 m2 et 3,5 m sous plafond. Ces promenades dans la verticalité sont très luxembourgeoises ; d’autres ascenseurs urbains permettent d’aller d’un quartier à l’autre de la ville. Les six plans-reliefs de l’évolution de la ville, du Moyen Âge à nos jours, structurent l’exposition permanente dans les trois niveaux excavés. Ils émergent du sol dans la même essence de bois et la même orientation que le bâtiment. L’histoire culturelle et sociale est exposée dans les étages à travers des expositions temporaires thématiques annuelles. La flexibilité est inscrite dans la conception des infrastructures d’accrochage, d’éclairage, pour pouvoir modifier les expositions. Un important dispositif multimédia, le premier musée à la carte (Serge Renimel) d’Europe, permet d’intégrer les richesses virtuelles dans les salles d’expositions : la médiathèque est dans le musée.












HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE PÉRONNE - FRANCE Muséographie


L’HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE PORTE UN REGARD INTERNATIONAL SUR L’HISTOIRE CULTURELLE ET SOCIALE DU CONFLIT ET OUVRE À UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION DE LA GUERRE AU XXE SIÈCLE. L’organisation spatiale met en relation les différentes vérités du conflit : première guerre globale impliquant la totalité de la société, civile et militaire, les deux dans une complémentarité vitale. Les espaces ne sont donc pas cloisonnés, les collections de l’arrière et du front dialoguent, sans se mêler, car ces deux mondes vivaient des guerres à la fois différentes et intimement liées.

1990 - 1992 PRIX EUROPÉEN DU MUSÉE DE L’ANNÉE 1994, MENTION SPÉCIALE LAURÉATS CONCOURS RESTREINT HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE PÉRONNE - FRANCE AGENCEMENT ET MUSÉOGRAPHIE DES SALLES D’EXPOSITION (HORS SALLE CENTRALE) . SURFACE D’EXPOSITION : 1 500 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 2 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Conseil général de la Somme MAÎTRISE D’ŒUVRE : Architectes et muséographes mandataires : Adeline Rispal, Jean-Jacques Raynaud et Louis Tournoux/ Repérages Architectures Éclairage : Lichtdesign Économie de la construction : Atec Signalétique d’exposition : Studio Mutterer & Associés CONSULTANTS Robert Levy, philosophe Jean-Marc Devocelle, historien PHOTOS : Luc Boegly

projet HIST

Les collections sont réparties dans l’espace selon leur niveau d’appartenance au conflit et selon un système comparatiste entre les collections allemande, anglaise et française. Celles du front – les reliques – sont déposées au centre des salles dans quatre décaissés de marbre blanc (un pour chaque nationalité) faisant référence au monde des tranchées et à la mort. Celles de l’arrière – la société civile engagée pour la première fois dans cette guerre globale – sont exposées dans des vitrines à la périphérie des salles sur trois niveaux de présentation pour mieux comparer la dimension sociale et culturelle du conflit entre les belligérants. Entre les deux, les objets témoins : dessins, aquarelles, peintures, gravures, extraits de films d’archives… qui tentent de décrire l’indescriptible et jouent dans le musée le rôle de médiateurs comme ils le jouaient dans la société. Des extraits de littérature de guerre et de poésie ponctuent la signalétique didactique et renforcent également la médiation. Au centre des salles d’exposition, l’horizontalité de la muséographie du front exprime une rupture dans l’histoire des guerres. On ne se paraît plus pour aller au combat en héros, entre militaires au service d’un prince, mais on se terrait comme des rats dans des tranchées au nom de la nation, tout comme ses ennemis à quelques mètres et l’on mourait ensemble par millions, impuissants sous les obus. L’Historial de la Grande Guerre, situé au cœur des champs de bataille de la Somme, se devait de rendre les collections des soldats à leur territoire.












MUSÉES ET EXPOSITIONS D’ART ET D’ARCHÉOLOGIE RÉALISATIONS, CONCOURS ET ÉTUDES



MUSÉE DOBRÉE NANTES - FRANCE Scénographie


LE MUSÉE DOBRÉE CONSERVE, ÉTUDIE ET EXPOSE LES TRACES DE L’HISTOIRE DES HOMMES PENDANT 5000 SIÈCLES ET SUR CINQ CONTINENTS Un tel archétype muséal, issu de la pensée universaliste des Lumières, a fondé les musées régionaux français au XIXe siècle sur le modèle du Louvre. L’évolution du tourisme de masse, et avec elle de l’offre muséale, a conduit la plupart des musées à se spécialiser pour valoriser les points forts de leur collection tout en jouant leur rôle dans la transmission de l’histoire de leur territoire. Le musée Dobrée a pris le parti d’affirmer son essence généraliste en l’ancrant dans l’histoire de son territoire et d’en transmettre toutes les richesses en lien avec les trois autres sites patrimoniaux départementaux : Chateaubriant, le château de Clisson, la Garenne Lemot. Le choix d’un musée universel s’est imposé face à la segmentation encyclopédique des dix départements. Il est ainsi plus universel encore que le Louvre lui-même depuis la création des musées Guimet, du musée national d’art moderne et du quai Branly : le musée Dobrée est un « musée universel à échelle humaine ».

2017 - EN COURS MUSÉE DOBRÉE NANTES - FRANCE SCÉNOGRAPHIE SURFACE : 2.100 m² MONTANT DES TRAVAUX DE SCÉNOGRAPHIE : 3,6 M €HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Département de Loire-Atlantique MAÎTRISE D’OEUVRE : Atelier Novembre, architecte, mandataire Philippe Donjerkovic, architecte du patrimoine Studio Adeline Rispal, scénographe Sempervirens, paysage Chevalvert, design graphique et signalétique Oteis-Isateg, études Tce-Ssi-Opc-Economie Innovision, design et ingénierie multimédia et numérique lTemeloy, éclairage JP Lamoureux, acoustique IMAGES : Johan Reboul Pauline Meyniel

projet DOB

Il constitue un véritable défi muséographique en proposant aux visiteurs l’éventail des productions humaines de l’histoire locale et de l’histoire globale de la préhistoire à nos jours. Le programme muséographique définit deux grands ensembles : - le parcours chronologique à travers l’histoire de Nantes et de sa région - les espaces chrono-thématiques : archéologie éditerranéenne, arts extra-européens et cabinet des dessins dont les points forts sont l’archéologie nationale et régionale et les collections de Thomas Dobrée. Le challenge à relever est celui de la profusion d’objets décrivant « 5000 siècles et cinq continents » dans un palaismusée conçu pour une collection particulière plus resserrée tant historiquement qu’en nombre. La surface totale d’exposition permanente d’environ 2 000 m2 (environ 220m2 par section) impose en effet que chaque section ne soit exposée que sur une surface faible en regard de l’importance de chacune d’elles et de la richesse des collections. De plwus, le bâtiment est très marqué par son programme originel, ce qui limite les contextualisations architecturales autres que celle du palais-musée lui-même dont on ne connaît que peu les décors tels qu’envisagés par son constructeur. La profusion de fenêtres, pour la plupart géminées, donne une grande ouverture sur le jardin et les autres bâtiments du site. La lumière sera très tamisée lorsque les collections le nécessitent tout en gardant les vues sur l’extérieur. Elle le sera beaucoup moins pour donner leur relief aux sculptures de pierre, celles du Moyen Âge notamment.










EXPOSITION LABORATOIRE D’EUROPE STRASBOURG, 1880-1930 MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN, MUSÉE ZOOLOGIQUE, MUSÉE DES BEAUX-ARTS, GALERIE HEITZ STRASBOURG - FRANCE Scénographie des quatre expositions


L’EXPOSITION DU MAMCS CONSTITUE LA COLONNE VERTÉBRALE DE L’ENSEMBLE DU FAIT DE L’IMPORTANCE DE SON ÉTENDUE ET DE SON PROPOS. Elle met en scène les échanges culturels et transdisciplinaires qui se sont développés sous l’impulsion allemande pendant l’Annexion. Les galeries d’art contemporain à l’étage sont à l’échelle des archétypes muséaux du XIXe siècle bien que ces derniers soient traduits dans un langage contemporain. Notre approche vise à les valoriser par une scénographie résolument contemporaine qui, sans cloisonner l’espace, donne à voir et à parcourir plusieurs échelles, architecturale, muséographique, humaine, ainsi que plusieurs niveaux de lectures, plusieurs récits parallèles dont les combinaisons et les articulations parlent du foisonnement intellectuel, scientifique et artistique de Strasbourg pendant cette période.

2017 EXPOSITION “LABORATOIRE D’EUROPE, STRASBOURG 18801930” STRASBOURG - FRANCE SCÉNOGRAPHIE DES QUATRE EXPOSITIONS SURFACE : 3 000 M2 MONTANT DES TRAVAUX : NC MAÎTRISE D’OUVRAGE : Ville de Strasbourg COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION : Roland Recht, Professeur émérite au Collège de France, Professeur à l’Université de Strasbourg. Joëlle Pijaudier-Cabot, conservatrice en chef du Patrimoine, directrice des Musées de la Ville de Strasbourg. MAÎTRISE D’OEUVRE : Direction artistique et scénographie des expositions : Studio Adeline Rispal - Paris éclairage : Licht Kunst Licht Graphisme : Dépli Design IMAGES : Pauline Meyniel, Apolline Waché, Daniel Abreo

projet STRAS

L’espace est ainsi transformé par des aplats d’images et de couleurs qui permettent de tisser la grande échelle des galeries et celle des collections et des visiteurs. Une frise de photographies d’époque d’environ 1,5 mètre de hauteur se déroule en partie supérieure des cimaises périphériques, tout comme les plafonds et corniches moulurés limitaient la hauteur des cimaises colorées dans les musées de Beaux Arts au XIXe siècle. Les collections s’installent harmonieusement sur les aplats de couleurs choisies en fonction des regroupements thématiques et des œuvres qu’ils réunissent. Le fond blanc de la cimaise contemporaine apparaît en allège et entre les aplats de couleurs et nous rappelle notre regard contemporain. Ces niveaux de lecture des photos et collections offrent chacun une distance de vision optimale : la vision proche d’une œuvre n’est pas perturbée par la vision haute et donc plus distante - des images de la frise. L’ensemble compose des relations, des assemblages, des hybridations dans le temps et l’espace de la visite. EXPOSITIONS SATELLITES À LA GALERIE HEITZ, AU MUSÉE ZOOLOGIQUE ET AU MUSÉE DES BEAUX ARTS La scénographie des expositions satellites décline ces principes en les adaptant aux spécificités de chaque lieu et de chaque projet scientifique. Au musée Zoologique, un alignement de vitrines hautes permet de montrer l’évolution de la muséographie depuis le musée d’Histoire naturelle jusqu’au musée Zoologique pendant et après l’Annexion. Des photos des salles à chaque période scandent le parcours au droit des fenêtres de la salle. L’exposition sur la musique dans la galerie Heitz rassemble tous les lieux dans lesquels se pratiquait – et se pratique encore – la musique. Des photographies d’époque en drapeau sur la cimaise périphérique scandent le parcours et définissent les séquences et les collections traitant de chacune d’elles. Un vaste plateau central relie l’ensemble pour exposer les objets en vis à vis des tableaux et gravures sur la cimaise périphérique. La musique est partout. Dans le musée des Beaux Arts, quelques salles reconstituent la muséographie et l’accrochage de Wilhem von Bode. L’éclairage est soigneusement adapté à tous les espaces pour mettre en valeur les collections dans leur diversité.




Passer d’une galerie d’art contemporain à l’archétype muséal du XIXe.

Echelle de l’architecture 6m70

Echelle muséographique 4m70

Regroupements thématiques

REGROUPEMENTS THEMATIQUES

PHOTOS






MAMCS - 1er MAMCS - 1er

MAMCS - 1er MAMCS - niveau 1 MAMCS - RDC

MAMCS - RDC

Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg MAMCS - RDC

MAMCS - niveau 0 Musée Zoologique

Musée des Beaux-Arts

Musée Zoologique

Musée des Beaux-Arts

Galerie Heitz Galerie Heitz

Niveau 1

MAMCS - 1er

Musée Zoologique

MAMCS - RDC

Rez-de-Chaussée

Musée des Beaux-Arts

Musée Zoologique

Rez-de-Chaussée

Galerie Heitz

MAMCS - RDC

0

Niveau 1

Rez-de-Chaussée

Galerie Heitz

5

10 m

N

Palais Rohan : Galerie Heitz

Musée Zoologique

Musée des Beaux-Arts

Galerie Heitz

0

Niveau 1

Musée des Beaux-Arts

Palais Rohan : Musée des Beaux-Arts

5

N

10 m

N

0

Niveau 1

MAMCS - 1er

Musée des Beaux-Arts

5

Galerie Heitz

Musée Zoologique de la ville de Strasbourg

Musée Zoologique

0

10 m

Rez-de-Chaussée 0

Niveau 1

Rez-de-Chaussée

5

10 m

N

5

10 m

N




EXPOSITION LE TRÉSOR ENGLOUTI L’ÉPAVE D’ANTICYTHÈRE ANTIKENMUSEUM BASEL BÂLE - SUISSE Scénographie de l’exposition


UNE EXPOSITION EXCEPTIONNELLE À L’ANTIKENMUSEUM DE BÂLE LE MUSÉE L’Antikenmuseum de Bâle conserve une collection exceptionnelle d’œuvres d’art égyptiennes, grecques, italiques, étrusques et romaines. Unique musée en Suisse consacré exclusivement à l’art et à la culture méditerranéens, il se situe au cœur de la ville de Bâle, et propose des éclairages de l’Antiquité selon des perspectives sans cesse renouvelées. L’EXPOSITION L’exposition retrace le voyage d’un cargo romain pris dans une tempête au large d’Anticythère vers 70 avant J.-C. Sa cargaison de chefs d’œuvres de l’art grec, d’objets de luxe et de commerce a été découverte par des pêcheurs d’éponges en 1900 puis fouillée à plusieurs reprises et notamment par le Commandant Cousteau dans les années 1970. Une nouvelle expédition sous-marine par des chercheurs de différents pays est en cours actuellement.

2014 - 2015 EXPOSITION “TRÉSORS D’ANTICYTHÈRE” ANTIKEN MUSEUM BASEL BÂLE - SUISSE SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION SURFACE EXPOSITION : 800 M2 MAITRISE D’OUVRAGE : Antikenmuseum Basel Bâle - Suisse MAITRISE D’OEUVRE : SCENOGRAPHIE Direction artistique & scénographie : Studio Adeline Rispal - Paris Ingénierie et design multimédia : InnoVision - Paris Éclairage : Gregor Gallian, Vitra Design Museum - Weil am Rhein Signalétique : Anex & Roth Visuelle - Bâle Soclage : Musée national d’Archéologie d’Athènes FILM MEDITERRANÉE & DESIGN SONORE TEMPÊTE Co-production: Studio Adeline Rispal & Bachibouzouc - Paris ENTREPRISES Entreprise générale : Vitra Design Museum Weil am Rhein Multimédia : Digital Media - Münchenstein

projet AMB

LA SCÉNOGRAPHIE La scénographie est une narration, l’histoire de cette épave d’Anticythère que le musée a souhaité raconter avec ces œuvres, et c’est le film de cette histoire que nous avons « tourné » dans l’espace, comme un réalisateur de film crée à partir d’un scénario. Le mouvement est présent partout dans l’exposition, celui de la mer, celui du voyage, celui de la tempête, celui des fonds marins, celui des corps célestes. LE PARCOURS Le visiteur est accueilli dans le jardin d’une villa romaine dominant la Méditerranée, dans lequel sculptures romaines et grecques, très prisées de l’aristocratie latine du 1er siècle avant J.-C., sont exposées parmi les colonnes du musée. Du lever au coucher du soleil, une projection vidéo de 16 mètres de large offre une vue imprenable sur cet horizon maritime et ses variations subtiles, toile de fond de la scénographie des collections prestigieuses prêtées par le musée national d’Archéologie d’Athènes et les plus grands musées italiens. Puis le visiteur va « embarquer » sur le navire et découvrir sa cargaison d’objets de commerce et d’objets personnels de quelques riches passagers et se retrouver au centre de deux horizons maritimes, comme en peine mer. Mais une forte tempête se lève et le navire sombre au fond de l’eau au large d’Anticythère, près de la Crète. Là, sur un lit de galets blancs dans la lumière des fonds marins, gisent des chefs d’œuvres de marbre qui, retrouvés 2000 ans plus tard, sont très érodés mais conservent la puissance vitale que les sculpteurs grecs leur ont insufflée. Certaines parties ont été miraculeusement conservées dans le sable. Ces œuvres exceptionnelles renvoient à tous les états du vivant, entre vie et mort, entre éphémère et éternité. L’éternité de la beauté grecque, dans la lumière du soleil et des savoirs (philosophie, littérature, sciences,…), se révèle également dans les représentations en pied d’Hercule et d’un Hermès au visage parfait, et dans le réalisme troublant des fragments de sculptures de bronze et de marbre cadrés par des voiles blancs. Le portrait d’un philosophe et quelques uns de ses attributs ouvre la voie vers la dimension cosmique du mécanisme d’Anticythère, cet instrument astronomique, considéré comme un précurseur des ordinateurs modernes, dont une copie et plusieurs reconstitutions matérielles sont exposées dans le mouvement de la maquette en 3D du célèbre mécanisme.



Parcours d’exposition Parcours de sortie






EXPOSITION INAUGURALE D’UN LOUVRE À L’AUTRE LA NAISSANCE DU MUSÉE DU LOUVRE AU XVIIIE SIÈCLE LOUVRE ABU DHABI ABOU DABI - ÉMIRATS ARABES UNIS Scénographie


APRÈS LE DÉPART DE LOUIS XIV À VERSAILLES, ARTISTES ET ACADÉMICIENS S’INSTALLENT DANS LE CHÂTEAU DU LOUVRE TOUT AU LONG DU SIÈCLE DES LUMIÈRES SOUS LA PROTECTION DES MONARQUES SUCCESSIFS. Pendant tout le XVIIIe siècle, le château du Louvre, devenu un foyer culturel important, fait l’objet de nombreux projets et travaux d’aménagement pour y abriter tous les arts, pour l’ouvrir sur la ville et y accumuler des collections qui le conduisent vers son destin muséal scellé en 1793. C’est cette période d’effervescence intellectuelle et artistique au cœur de Paris que l’exposition « D’un Louvre à l’autre » retrace pour célébrer l’ouverture du Louvre Abu Dhabi.

2016 CONCOURS RESTREINT EXPOSITION INAUGURALE “D’UN LOUVRE À L’AUTRE LA NAISSANCE DU MUSÉE DU LOUVRE AU XVIIIE SIÈCLE” LOUVRE ABU DHABI ÉMIRATS ARABES UNIS SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION SURFACE : 1200 M2 MONTANT DES TRAVAUX : NC MAÎTRISE D’OUVRAGE : Agence France-Muséums COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION : Jean-Luc Martinez, président du Louvre MAÎTRISE D’OEUVRE : architectes et scénographes mandataire : Studio Adeline Rispal Éclairage : Licht Kunst Licht Ingénierie TCE : Buro Happold Engineering Économie de la construction : Turner&Towsend Ingénierie et design multimédia : InnoVision Signalétique : Chevalvert Ingénierie de médiation : AP’Culture Co-production contenus numériques : Bachibouzouk Création sonore : LD Sonore IMAGES : Arthur Reboul-Salze

projet LAD2

LE PLAN CARRÉ ORIGINEL DU CHÂTEAU, déployé en cour carrée dans le grand Dessein du Louvre initié par Henri IV et achevé par Louis XIV, est la marque du Louvre au cœur de l’exposition : une enceinte de huit mètres de hauteur sur un plan carré de vingt-cinq mètres de côté s’inscrit dans la galerie d’expositions temporaires du Louvre Abu Dhabi. Car l’architecture palatiale est la première scénographie du plus grand musée du monde dont les représentions, peintes ou gravées et encadrées, sont projetées en mouvement sur cette enceinte et en montrent l’évolution tout au long du siècle des Lumières jusqu’au musée Napoléon et ses développements contemporains. Le scénographe à cette époque se nomme « tapissier » ou « décorateur » et articule sans grand souci conceptuel, dans le salon carré entre autres, des œuvres anciennes et contemporaines pour les exposer à un large public. Ici, le décor est planté et les grandes thématiques de l’exposition se déploient au cœur de ce contexte historique et esthétique susceptible de rendre compte de la densité des œuvres peintes et sculptées et de la vitalité des activités artistique au sein du Louvre. Accrochées sur plusieurs niveaux au-dessus des visiteurs comme l’étaient les œuvres avant que notre relation à l’art ne modifie progressivement l’ergonomie des expositions, les reproductions projetées se renouvellent en glissant horizontalement en un mouvement lent qui rappelle le glissement des grilles à tableaux dans les réserves du musée.




Parcours dans les collections

Schéma - Colle

Château de Versailles Louvre et ses développements Palais du Luxembourg Schéma - Différents espaces exposés

La médiation sensible

Médiation Parcours de médiation sensible

Les oeuvres

Parcours dans les collections

La médiation commentée

Percées

Médiation Parcours de médiation

Schéma - La médiation sensible





EXPOSITION EXPOSITION REFLETS D’OR D’OR ET ET D’ARGENT D’ARGENT REFLETS HISTORISCHES MUSEUM MUSEUM HISTORISCHES MUSEUM FÜR FÜR WOHNKULTUR WOHNKULTUR MUSEUM BÂLE -- SUISSE SUISSE BÂLE Scénographie de de l’exposition l’exposition Scénographie


BÂLE FUT PENDANT DES SIÈCLES UN CENTRE D’ORFÈVRERIE FLORISSANT. L’ORFÈVRERIE BÂLOISE On y recense près de 1000 orfèvres du XIIIe siècle à aujourd’hui. L’exposition présente la diversité des talents des orfèvres, avec un choix de plus de 300 pièces: objets de culte médiévaux, ouvrages représentatifs mondains et argenterie d’usage domestique. La collection du musée est complétée de nombreux prêts de personnes privées. LE CONCEPT SCÉNOGRAPHIQUE De tous temps l’Homme a été fasciné par le reflet, la brillance, lumière céleste ou divine, miroir du monde, projection spirituelle et sociale. Des chercheurs ont récemment identifié que cette fascination s’ancrait dans son besoin vital d’eau. L’or et l’argent ont pris la place du rare dans cet espace devenu symbolique donnant lieu à des pratiques artisanales et artistiques au service des cultes religieux puis des célébrations et représentations laïques, sociales et domestiques des plus grands.

2014 - 2015 EXPOSITION “REFLETS D’OR ET D’ARGENT” HISTORISCHES MUSEUM BASEL BÂLE - SUISSE SCENOGRAPHIE DE L’EXPOSITION SURFACE : 630 M2 MAITRISE D’OUVRAGE : Historisches Museum Basel Bâle - Suisse COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION Commissaire général : Marie-Paule Jungblut Commissaire scientifique : Dr. Sabine Söll-Tauchert MAITRISE D’OEUVRE : Direction artistique et scénographie de l’exposition : Studio Adeline Rispal - Paris Eclairage : Gregor Gallian, Vitra Design Museum - Weil am Rhein Installation «Réflexions» : HEAD - Genève Entreprise générale : Vitra Design Museum Weil am Rhein

projet ROA

L’enjeu de la scénographie de l’exposition est de montrer cette relation étroite entre les besoins physiologiques, spirituels, sociaux et identitaires de l’Homme et les créations qu’ils ont générées dans l’orfèvrerie Bâloise à travers les siècles. La lumière sera le principal matériau de l’exposition déclinée dans les différents univers. Conçue comme partie intégrante de l’architecture, en cohérence et en articulation avec elle, la scénographie est l’art de favoriser la rencontre entre l’Homme et l’œuvre de l’Homme. Le langage spatial qui en forme la structure principale s’articule avec toutes les autres formes de communication des plus sensibles aux plus intellectuelles mises en jeu dans l’exposition. C’est ainsi que chaque thématique articule un langage particulier dans chaque salle et se décline autour du thème du reflet, du miroir et autour de la table, symbole du collectif, de la communion spirituelle aux fêtes laïques.








EXPOSITION LE GRAND ATELIER. CHEMINS DE L’ART EN EUROPE VE - XVIIIE PALAIS DES BEAUX-ARTS BRUXELLES - BELGIQUE Scénographie


DE TOUT TEMPS, INTELLECTUELS ET ARTISTES ONT PORTÉ LES QUESTIONNEMENTS DE LEUR ÉPOQUE. DE TOUT TEMPS, ILS ONT CHERCHÉ DES RÉPONSES DANS LES LIVRES, DANS LES ÉCHANGES AVEC LEURS PAIRS, ARTISTES, INTELLECTUELS, MARCHANDS, COLLECTIONNEURS, MÉCÈNES, PROCHES OU LOINTAINS, QUI PARTAGEAIENT LES MÊMES INTERROGATIONS. L’Europe n’a pas échappé à ce phénomène vital. La scénographie de l’exposition exprime cette mobilité des hommes et de leurs créations. Elle met en scène les comparaisons stylistiques entre les œuvres issues de diverses régions d’Europe à travers 14 thématiques. Ainsi, les œuvres venues de tout le continent sont-elles installées dans les murs du Palais des Beaux Arts de l’architecte Horta et non sur ses murs.

2007 - 2008 EXPOSITION LE GRAND ATELIER CHEMINS DE L’ART EN EUROPE VE - XVIIIE PALAIS DES BEAUX-ARTS BRUXELLES - BELGIQUE SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION TEMPORAIRE SURFACE : 1 600 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 0,4 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Europalia International Commissaire : Professeur Roland Recht Co commissaires : Professeur Catheline Périer d’Ieteren, Pr ofesseur Pascal Griener CONCEPTEURS : Direction artistique et scénographie : Adeline Rispal / Repérages Architectures Éclairage : Licht Kunst Licht Signalétique : CL Design Reportage photo : Jean-Pierre Cousin PHOTOS : Jean-Pierre Cousin

projet LGA

Elles sont en effet exposées dans 14 chambres blanches, surfaces d’échanges percées de vitrines autorisant des relations visuelles – des rencontres organisées ou fortuites entre les œuvres au cœur du mouvement des visiteurs. Les vitrines cadrent les regroupements d’œuvres choisis par les commissaires. Elles créent pour eux des environnements colorés électifs, les offrant aux regards de toutes parts et révélant ainsi à la fois leur force et leur fragilité dans ces voyages européens passés, présents et futurs.








LOUVRE ABU DHABI GALERIES PERMANENTES ABOU DABI - ÉMIRATS ARABES UNIS Finitions et muséographie


EN SE POSANT SUR L’EAU, LE LOUVRE ABU DHABI PREND LE SITE POUR ÉCRIN ET INSTALLE LES COLLECTIONS DU MONDE DANS UNE ATMOSPHÈRE LUMINEUSE QUI PARLE AUTANT DE L’ARCHITECTURE ORIENTALE QUE DE LA GRÈCE ANTIQUE OU ENCORE D’UNE VILLE RÊVÉE. Dans ce lieu hors du temps, le visiteur abandonne sa forteresse intérieure pour se laisser aller à l’errance, celle qui favorise la rencontre avec l’Autre grâce à des œuvres dialoguant au-delà du temps et de l’espace et qui le laissent pénétrer dans leurs conversations séculaires. C’est donc bien dans cette ville-musée, un palais imaginaire, que le projet muséographique habite en se glissant le plus délicatement possible dans ce paysage de lumière et d’eau dont rien ne doit troubler la sérénité.

2008 CONCOURS RESTREINT LOUVRE ABU DHABI GALERIES PERMANENTES ÉMIRATS ARABES UNIS FINITIONS ET MUSÉOGRAPHIE DE L’EXPOSITION PERMANENTE SURFACE : 6 600 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 29 M € HT MAÎTRE D’OUVRAGE : TDIC CONSEIL TECHNIQUE : Agence France-Muséums CONCEPTEURS : Architectes et muséographes mandataires, Adeline Rispal / Repérages Architectures - Paris Ingénierie et design multimédia : InnoVision - Paris Éclairage : LKL - Bonn Identité visuelle et signalétique : Pentagram - Londres CVC : Setec Bâtiment - Paris Acoustique : Avls - Paris Économie de la construction : Faithfull & Gould - Londres / Abou Dabi Management de projet : Orenoque - Paris Images et film : Antoine Buonomo et Ginger - Paris

projet LAD

DANS LA VILLE MUSÉE, LE PALAIS ET SES CHAMBRES La promenade entre ombre, lumière et eau se prolonge dans les espaces du musée qui, comme le Louvre à Paris, est un ensemble palatial au cœur de la ville. Des chambres muséographiques au cœur de ce palais rêvé constituent, avec ses murs, une double enveloppe qui protège l’intimité de la rencontre des visiteurs avec les œuvres de l’homme. Cette double peau autorise également tous les niveaux de protection de ces œuvres face aux excès climatiques. Les chambres du palais créent des relations diversifiées entre les œuvres, l’architecture et le paysage. Leurs parois à porosité variable se construisent et se déconstruisent selon les collections qu’elles abritent et qu’elles mettent en situation de confrontation. Elles s’ouvrent diversement selon les stratégies de contextualisation. Construits sur les tracés de villes orientales et européennes, les murs de ce palais imaginaire sont les gardiens de la mémoire du monde, de son patrimoine immatériel. Parfois, ils deviennent eux-mêmes immatériels pour livrer aux visiteurs curieux leurs richesses enfouies.












MUSÉES ET EXPOSITIONS SCIENTIFIQUES RÉALISATIONS, CONCOURS ET ÉTUDES



EXPOSITION LOUIS PASTEUR PALAIS DE LA DÉCOUVERTE PARIS - FRANCE Scénographie de l’exposition


LE MONDE EST UN LABORATOIRE : LES TABLES DE PASTEUR Bureaux, tables de laboratoire, tables d’auscultation, tables de conférences... la vie de Pasteur va de table en table, de son laboratoire au terrain, alternant sans cesse la recherche livresque, l’observation, la comparaison, l’hypothèse et l’expérimentation. il voyage avec ses instruments et installe son laboratoire partout où cela lui est nécessaire, en France ou au-delà de nos frontières où seront créées les antennes de l’institut Pasteur. Sur ces tables, les manipes sont à l’exposition ce que sont les expériences au laboratoire : objets étranges, sans esthétisme et révélant leurs « tripes », que l’on range dans des malles de voyage qui s’intégrent sous les tables pour optimiser les volumes à transporter. Tout comme les découvertes de Pasteur, l’exposition va voyager dans le monde entier, les tables s’adapteront à tous types de configurations des espaces d’exposition, y compris dans de faibles hauteurs. elles se compactent en quatre conteneurs de transport routier ou maritime.

2016 CONCOURS RESTREINT EXPOSITION ITINÉRANTE “PASTEUR” PALAIS DE LA DÉCOUVERTE PARIS - FRANCE SCÉNOGRAPHIE SURFACE : 1150 M2 MONTANT DES TRAVAUX : 330 000 € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Universciences COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION : Eric Lapie MAÎTRISE D’OEUVRE : Architectes et scénographes mandataire : Studio Adeline Rispal Bureau d’études structures, fluides et économie de la construction : Parica Éclairage : Temeloy

projet PAST

“REPEUPLER PASTEUR” Les tables sont accompagnées des scientifiques avec lesquels Pasteur a interagit tout au long de sa carrière, soit pour s’opposer, soit pour collaborer et, parmi eux, ses lieutenants. Ceux-ci se manifestent dès l’entrée dans l’exposition où des bannières légèrement poreuses au regard, suspendues au-dessus de l’escalier monumental, permettent de révéler la diversité humaine qui se cache derrière le nom de Pasteur : un scientifique ne progresse pas seul mais dans un réseau complexe de relations avec d’autres chercheurs, dans son domaine ou dans d’autres domaines. Cette exposition est l’occasion de révéler la richesse de ces échanges. D’autres rencontres avec ces hommes remarquables sont théâtralisées dans trois des six baies ouvertes entre les trois galeries afin d’organiser le parcours des visiteurs : de vastes plateaux servent de scène à des personnages en découpe numérique à 120% de leur taille réelle sur lesquels sont projetés des visages d’acteurs pour parler des thématiques de chaque espace. De vrais acteurs et médiateurs pourront intervenir sur ces mêmes scènes lors d’animations. Sur certains, des écrans multimédia permettront de faire défiler l’iconographie très riche de l’époque.








PAVILLON FRANCE EXPOSITION UNIVERSELLE EXPO 2015 MILAN - ITALIE Scénographie


LA FRANCE EXPOSE LES MOYENS QU’ELLE MET EN ŒUVRE POUR RELEVER LE DÉFI ALIMENTAIRE ET AINSI RÉPONDRE AU THÈME GÉNÉRAL DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE MILAN : «NOURRIR LA PLANÈTE, ÉNERGIE POUR LA VIE». À la demande du Commissariat général de la France, l’architecture du pavillon, conçue par XTU, réfère à un marché couvert construit en bois massif. «Paysage inversé» symbolisant la diversité des terroirs français à l’origine de la diversité de l’alimentation hexagonale, il est entièrement démontable. Le jardin agricole Le parcours débute par un jardin agricole, territoire nourricier présentant une succession de cultures qui illustrent la diversité et la richesse des paysages agricoles français à travers trois grandes typologies : les cultures céréalières, la polyculture et l’élevage, les cultures spécialisées et maraîchères. Trois grandes fenêtres numériques diffusent des films en temps réel des trois typologies de paysages dans toute la France, images décodées au moyen d’animations poétiques et ludiques.

2014 - 2015 PAVILLON FRANCE EXPOSITION UNIVERSELLE 2015 MILAN - ITALIE SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION SURFACES D’EXPOSITION : Scénographie extérieure : 1 000 m2 Exposition : 1 300 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 3 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : FranceAgriMer Commissariat général de la France ENTREPRISE MANDATAIRE : CMC di Ravenna - Milan MAÎTRISE D’ŒUVRE BÂTIMENT : Architectes : XTU Architects - Paris Architectes associés ALN Atelien Architecture - Milan MAÎTRISE D’ŒUVRE SCÉNOGRAPHIE : Architectes scénographes : Studio Adeline Rispal - Paris Adeline Rispal Sonia Glasberg (APS-APD) Multimédia ingénierie et design : Innovision - Paris Eclairage : Licht Kunst Licht - Bonn / Berlin Paysage : Agence Thierry Laverne Programmation muséographique (APS-APD) : Lord Culture - Paris Signalétique : Chevalvert - Paris Production des films : Les films d’ici - Paris Denis van Waerebeke, réalisateur CONSULTANTS André Giordan, médiation PHOTOS : Luc Boegly, Antoine Duhamel, Thierry Laverne projet MILAN

Une scénographie foisonnante Sous la voûte du pavillon, les visiteurs accèdent ensuite à un foisonnement de matières, d’odeurs, de végétaux, de produits, de technologies...des plus locaux au plus globaux, des plus traditionnels aux plus innovants, 1 300 m2 de paysage inversé tissé de vrais végétaux et de vrais produits qui repose sur de puissants piliers. L’univers de l’agriculture et de l’alimentation est un système complexe dans lequel tous les facteurs et tous les acteurs ont interdépendants. La France a un rôle important à jouer pour faire comprendre cette belle complexité, proposer des pistes de recherches et d’actions et ainsi donner des clés aux citoyens du monde pour se repérer dans cet univers. Un territoire à réensemencer de nouvelles pproches Dans ce grand « marché », la scénographie du Studio Adeline Rispal incarne un territoire physique, social et culturel à réensemencer de nouvelles approches. Tel un organisme vivant, la scénographie colonise la structure du pavillon au-dessus de la foule des visiteurs pour montrer la qualité et la diversité des atouts de la France. Le contact avec de vrais produits et de vrais objets exprime l’ancrage profond de notre lien avec la nourriture. Le pavillon est à la fois une halle, une grange et une cave, une cathédrale et une ruche de plus de 300 alvéoles, un laboratoire des innovations, un lieu de délectation et d’éducation. Le numérique au service des messages de la France Juchés sur de vastes plateaux agricoles pour les placer audessus de la foule, trois autres fenêtres numériques diffusent de courts films d’animation synthétisant, sur un mode poétique et ludique accessible à tous, les grands axes de l’action française. Ces plateformes accueillent également des conférenciers selon une programmation hebdomadaire. Une conception collaborative L’intelligence collective à mettre en œuvre pour relever le défi alimentaire se traduit également dans la méthode collaborative adoptée pour la conception de l’exposition : - le programme scientifique a été conçu par le Commissaire général de la France, Alain Berger, et son conseiller scientifique, Alain Blogowski, en participation avec 150 organismes français publics et privés ; - la scénographie et la définition des contenus ont été conçues par le Studio Adeline Rispal pour rendre visibles la richesse et la multiplicité des recherches dans tous les domaines.












NOOR OUARZAZATE, CITÉ SOLAIRE ESPACES D’INTRODUCTION ET D’INTERPRÉTATION DU SITE INDUSTRIEL DE NOOR OUARZAZATE NOOR OUARZAZATE - MAROC Concept scénographique du parc solaire


LE PARC SOLAIRE DANS UN TERRITOIRE EXTRAORDINAIRE ENTRE LE HAUT ATLAS ET L’ANTI-ATLAS Situé sur un plateau à 1100 m d’altitude près de Ouarzazate et qui jouit de 320 jours d’ensoleillement par an. Un site industriel grandiose en devenir, plus de 3 000 ha à terme dédiés à la captation de l’énergie solaire et à sa transformation en électricité dans quatre usines aux technologies différentes : trois thermo-solaires et une photovoltaïque. Cette double spécificité rend le site de NOOR unique au monde. Le Bâtiment-Phare et la tour Le hall est un espace d’accueil de croisement de flux vers le comptoir d’accueil, l’auditorium (entrants et sortants), l’escalier d’accès à la tour et au business center, l’accès à la cafétéria et à la cour couverte. Il ne doit pas être encombré d’expositions, en revanche des mobiliers de repos et de rencontres sont prévus au bénéfice des visiteurs. L’objectif est de créer un espace d’exposition à part entière dans la cour couverte en la fermant pour la préserver des intempéries et de la chaleur. L’exposition, qui doit être scénographiée avec le plus grand soin, est ainsi visible de partout et peut s’étendre dans l’actuelle médiathèque.

2016 CENTRALE SOLAIRE NOOR OUARZAZATE - MAROC CONCEPT SCÉNOGRAPHIQUE DU PARC SOLAIRE SURFACE : 3 000 HA MONTANT DES TRAVAUX : NC MAÎTRISE D’OUVRAGE : MASEN (Moroccan Agency for Solar Energy) MAÎTRISE D’OEUVRE : Bouillon de Culture, AMO mandataire Ap’ Culture, programmiste Studio Adeline Rispal, scénographe IMAGES : Anthony Fitoussi

La visite de la tour permet de découvrir le site dans toute son ampleur. Néanmoins, sa hauteur ne permet pas d’en distinguer les détails, aussi des longues vues sont-elles mises à disposition du public ainsi que des éléments de médiation pour comprendre les différentes phases de NOOR et les technologies qui génèrent leurs différentes géométrie. Expo institutionnelle de MASEN sur la construction de NOOR pour la COP22 Créer un événement autour de l’histoire du projet NOOR qui traverse le Bâtiment-Phare sans limiter les transparences de son architecture et le mouvement des visiteurs, très nombreux pendant la COP22. Des bâches imprimées de très belles photos sont suspendues sous les gorges en plafond du hall et de la cour couverte, utilisant ainsi la double hauteur des espaces qui permet de les voir tant du hall que de la coursive à l’étage. Situées perpendiculairement aux flux d’entrée des visiteurs, elle laissent passer le regard vers la cour couverte où sont exposés des prototypes de réflecteurs solaires des différentes centrales, également visibles des deux niveaux. La carte du Maroc : le territoire national dans le territoire local Rendre visible la carte dans le site, la distinguer du contexte paysager en l’inscrivant dans un cercle cosmique qui révèle le territoire national, comme un dézoomage dans l’objectif d’une caméra. L’orienter dans l’espace comme une boussole du site et en faire un observatoire des mouvements du soleil et de leur variation au cours des saisons. Prendre de la hauteur pour mieux la saisir : la montgolfière. Les visiteurs sont conviés à un voyage au-dessus du Maroc, de jour comme de nuit dans une montgolfière (ou un ballon) implantée sur le site. La carte devient également mieux repérable depuis la tour du Bâtiment-Phare. Faire émerger de la carte des informations scientifiques sous des modes poétiques et ludiques, langages communs à tous les publics : climatiques, géographiques, sociologiques, démographique, économique,... avec des niveaux de perception différents selon qu’on est proche, loin ou en altitude (montgolfière).

projet NOOR

La carte du Maroc devient un parc scientifique au service de la médiation des phénomènes célestes et des enjeux environnementaux du territoire marocain.













LE PÔLE TECHNOLOGIQUE DE LAFARGE À L’ISLE D’ABEAU CONSTITUE LA VITRINE DU GROUPE FRANÇAIS EN MATIÈRE DE RECHERCHE ET D’INNOVATION. Il reçoit chaque année plus de 20 000 visiteurs du monde entier et se doit d’exprimer les valeurs du groupe : approche durable et so­ciale, innovation sans cesse renouvelée dans tous les domaines (process, outils indus­triels, produits…), foisonnement, diversité et étendue des actions menées, attention portée à l’humain, écoute des besoins des clients et des prescripteurs. Pour ceux qui y arrivent de loin, le Pôle tech­nologique est à la fois un havre et un bunker jalousement gardé. On ne peut donc s’y dépla­cer seul d’où le besoin d’offrir aux visiteurs un espace en libre accès et très convi­vial. Il est le lieu de la stratégie de commu­nication scientifique et technique du groupe et exprime à la fois l’intelligence mise en œuvre dans les recherches de Lafarge et les relations que ces recherches entretiennent avec le monde d’au­jourd’hui.

2011 LAUREATS CONCOURS RESTREINT SHOWROOM LAFARGE RESTRUCTURATION DE L’ACCUEIL ET DU SHOWROOM SURFACE : 700 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 1,5 m € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Lafarge S.A. MAÎTRISE D’ŒUVRE : Restructuration et scénographie : Studio Adeline Rispal, mandataire Adeline Rispal Sonia Glasberg Design et ingénierie multimédia : InnoVision Économie de la construction : MB&Co IMAGES : Arthur Reboul Salze

projet LAFA

La qualité et le confort de l’accueil des visiteurs sont primordiaux pour mettre en place une rela­tion de confiance. Nous proposons de créer un vaste plateau dans lequel les fonctions d’accueil, de showroom et d’échanges s’interpénètrent tout en ménageant une graduation des espaces : le hall, généreux et lumineux, le showroom conçu comme un espace dynamique à la fois ouvert sur le hall et sur le monde via des parois poreuses et interconnectées réalisées en Ductal®, le salon central, cœur du showroom et lieu des échanges et de la convivialité. Pour atteindre cet objectif, nous proposons de démolir l’entrée actuelle, de créer une nouvelle entrée couverte, desservie par une grande rampe en Ductal® et des emmarchements paysagers, d’agrandir le hall sur l’exté­rieur pour faciliter les circulations vers les ailes du bâtiment et de déplacer le bloc central pour créer un vaste plateau d’accueil et d’exposition. Le showroom est un espace privilégié, partie intégrante du hall auquel il donne vie. Entouré de parois communicantes, variables et interconnectées, il montre tout autant qu’il cache et protège des flux du hall. Cette enveloppe d’images et de matériaux insérés dans des structures de Ductal® exprime la diversité, la transversalité, la dynamique et l’étendue des activités de Lafarge. En mouvement perpétuel, elle autorise tous dispositifs multimédias et valorise le fond documentaire et audiovisuel de Lafarge dans lequel elle puise pour se renouveler sans cesse. Au centre de l’espace, le grand salon permet de consulter tables tactiles et ordinateurs connectés aux données de Lafarge. Il est aussi un lieu de convivialité pour les chercheurs du centre.








ODYSSEY 21 CITÉ DES OCÉANS ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE LE HAVRE - FRANCE Scénographie


ODYSSEY 21 VIT AUX RYTHMES DE L’ACTIVITÉ MARITIME MONDIALE ET CAPTE L’INVISIBLE DES UNIVERS MARITIMES ET PORTUAIRES. DEPUIS LES OBSERVATOIRES MARINS, TERRESTRES, SATELLITAIRES ET LES LABORATOIRES DE RECHERCHE DU MONDE ENTIER, LES DONNÉES SONT ENVOYÉES AU CAPTEUR SENSIBLE ODYSSEY 21. Les espaces d’exposition (la Vigie et le Hub) restituent ces informations sur le territoire havrais et sur le reste du monde, en temps réel différé, en direct lorsqu’un évènement survient. Odyssey 21 organise l’information, la met à jour, comme le ferait un cerveau et donne au visiteur des outils sensibles et ludiques pour comprendre les éléments du système transport maritime et les moyens mis en œuvre par l’homme pour adapter en permanence ce système aux variables stratégiques, climatiques, économiques et techniques.

2010 CONCOURS RESTREINT ODYSSEY 21 CITÉ DES OCÉANS ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE LE HAVRE - FRANCE SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION PERMANENTE DANS LE BÂTIMENT DE JEAN NOUVEL SURFACE : 2 800 m2 MONTANT DES TRAVAUX : 10 M€ HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Ville du Havre MAÎTRISE D’ŒUVRE : Scénographe mandataire : Jean Nouvel Scénographes associés : Studio Adeline Rispal Adeline Rispal, Sonia Glasberg et Pierre Verger Muséologue : Martine Thomas Bourgneuf Multimédia ingénierie et design : Innovision Designer : Alex & Co Éclairage : Odile Soudant Signalétique d’exposition : Autobus Impérial Création sonore : Louis Dandrel Économie de la construction : RPO CONSULTANTS : Géographe : Fernand Verger Sécurité incendie : Cabinet Casso & Cie Images : Ginger Film : Ginger / Son : Louis Dandrel

projet ODYS

LA VIGIE Pour la Vigie, plateforme suspendue entre ciel et mer à 90 m de haut, la scénographie est immatérielle. À l’extérieur, des dispositifs de jumelles en réalité augmentée donnent à voir l’invisible, prolongent l’œil du visiteur dans le temps (retour sur l’histoire) et dans l’espace (au-delà de l’horizon). À l’intérieur, la surface du sol est recouverte d’écrans LED et constitue un panorama géant sur l’environnement. La Vigie continue de s’élever au-dessus de la ville, on est en phase avec le territoire en temps réel : des brumes apparaissent dans le ciel, on les voit également sous nos pieds. Cet outil multimédia permet de transformer radicalement l’espace tout en le laissant libre à d’autres usages. La nuit, les lueurs mouvantes du sols se reflètent dans le plafond en inox… la Vigie veille sur le territoire havrais. LE HUB Pour donner à percevoir et à comprendre un système maritime complexe, c’est un système scénographique simple qui est mis en place. Il s’inscrit dans une architecture singulière, forte et il en tire la quintessence. Dans le Hub, des parallélépipèdes de Corian© blancs de toutes dimensions, selon une mise en abîme des proportions d’un container EVP. Blancs, car marchandises à imaginer derrière les emballages, supports de marchandises culturelles colorées dans l’espace de l’exposition. Ce n’est plus le contenant qui est coloré (le conteneur), mais le contenu. À chaque dimension correspond un ou plusieurs usages : socles, plateaux, tables, bancs, supports d’écrans, de cartels interactifs, de cartes dynamiques, jouets d’enfants… Les éléments de conteneurs qui portent ces marchandises sont les standards du transport maritime et terrestre, noirs quant à eux. Ils en autorisent la flexibilité. Plateaux bas, sur lesquels on monte par des rampes, plateaux renforcés, plus haut, qui servent de tables, structures enchâssant des manipulations. Trois grands écrans permettent au temps réel, celui du port, celui des océans et celui du littoral, d’imprimer des rythmes différenciés dans les espaces du Hub.













LES CONCEPTEURS ONT PORTÉ UNE ATTENTION ÉGALE À L’ANCIEN HÔTEL GAILLARD ET AUX CONSTRUCTIONS POSTÉRIEURES DE LA BANQUE DE FRANCE TOUT EN CHERCHANT À EN AÉRER LES VOLUMES, À LES METTRE EN VALEUR ET À CLARIFIER LA LECTURE DES ADDITIONS HISTORIQUES DU BÂTIMENT. Le dégagement des espaces interstitiels et l’introduction d’une coupole au-dessus de l’ancien hall public de la banque permettent le désenclavement de la parcelle, la révélation des façades intérieures de l’hôtel Gaillard et à la lumière naturelle de pénétrer au cœur du bâtiment. Ainsi le visiteur peut-il s’orienter dans l’espace et le temps. Par la création de la salle des Coupoles, et donc la superposition des salles d’expositions, par la mise en scène de Géants incarnant les acteurs du système-économie, par la décomposition fractale du mobilier scénographique, le projet architectural et scénographique exprime les différentes échelles du monde de l’économie : l’échelle locale et l’échelle globale, l’échelle de la médiation, l’échelle des visiteurs et celle du système économique.

2010 CONCOURS RESTREINT CITÉ DE L’ÉCONOMIE ET DE LA MONNAIE - HÔTEL GAILLARD PARIS 17 - FRANCE SURFACE : 7 500 m2 SHON MONTANT DES TRAVAUX : 22 M € HT MAÎTRISE D’OUVRAGE : Banque de France CONCEPTEURS : Architectes et muséographes, mandataire : Studio Adeline Rispal Adeline Rispal Sonia Glasberg Architectes des monuments historiques : 2BDM, Jacques Moulin Architectes associés : 5+1AA, Alfonso Femia, Gianluca Peluffo Bet TCE : Setec Bâtiment OPC : Planitec Éclairage : Licht Kunst Licht Acoustique : AVLS Design et ingénierie multimédia : InnoVision Manipes : AlexAndCo Économie de la construction : AEI CONSULTANTS : Ingénierie structure coupole et façades : TESS Sécurité incendie : Vulcaneo Muséologie : Martine Thomas-Bourgneuf Scénario parcours ludique : ORBE Sémiologie : Odilon Cabat IMAGES : Antoine Buonomo, direction artistique Arthur Reboul Salze et Ginger

projet MCEM

Le parcours ludique propose au visiteur de vivre une expérience qui lui fait aborder le domaine économique à partir de situations auxquelles il participe activement. Il relie les principales notions et concepts par un parcours transversal scénarisé : en réalisant des missions, le visiteur vivra concrètement ces différentes notions. Le parcours valorise la progression du visiteur en lui confiant de nouvelles missions de complexité croissante. Il favorise des accès spécifiques au référentiel de connaissances. Il encourage les interactions entre visiteurs lors de situations d’échange, de partage et de coopération. Le parcours ludique met en relation et en mouvement tous les éléments du projet. La Cité est à la fois ancrée dans l’architecture des lieux et s’ouvre vers l’espace numérique. La scénographie du réel est intimement imbriquée avec celle du numérique pour ne faire qu’un seul ensemble cohérent qui sera l’une des nouvelles références des musées de nouvelle génération. Le numérique recouvre la préparation de visite à distance, la médiation multimédia, le parcours ludique, la reconnaissance et l’accompagnement des visiteurs et le dossier de visite disponible à l’école ou chez soi.









échanges géant / participant espace géant échanges géants / géants via coupole



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.