suissetec mag

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Janvier 2012  Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment

suissetecmag

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L’ère de l’énergie solaire a sonné ! De belles perspectives s’offrent à nous.

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Interviews de Riccardo Mero et Christoph Schaer Page 4

Portrait

Sandra Kost, championne suisse Page 8 Association

Les délégués diminuent les cotisations de membres Page 10


En bref

Dans les coulisses

«suissetec mag» voit le jour

Seefeld, Zurich : Sabina Bobst prend la photo pour la couverture.

Réunion de la rédactio n: les thèmes sont définis. l: Nouvelle méthode de travai ème syst le e liqu exp dert Lan Urs an. Dud de rédaction à Marion Séance de production : Benjamin Mühlemann discute des dernières retouches.

Elaboration des articles : Marcel Baud mène une interview.

Vue d’ensemble su r le 1er numéro : Beat Kühler, respo nsable de la conception et de la mise en page.

Editeur : Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec) Rédaction : Benjamin Mühlemann (muhb), Marcel Baud (baud), Natalie Aeschbacher (aesn) Traduction : Marion Dudan, Lambro Bourodimos Contact : suissetec, Auf der Mauer 11, case postale, 8021 Zurich ­ Téléphone +41 43 244 73 00, fax +41 43 244 73 79 info@suissetec.ch, www.suissetec.ch Concept / réalisation : Linkgroup, Zurich, www.linkgroup.ch Direction artistique : Beat Kühler Impression : Printgraphic AG, Berne, www.printgraphic.ch Remarque : Par souci de lisibilité, cette publication utilise par endroits le masculin comme une forme générique pour se référer aux deux sexes. Toute reproduction technique (même partielle) des textes et photos est soumise à l’autorisation expresse de l’éditeur. Photo de la couverture : Sabina Bobst, www.sabinabobst.ch

Chaque détail compte : contrôle de la qualité des photos.

Prêt pour l’ impression Patrik Per : sello rempl it de l’encr e dans une im primante. 2


Editorial

Sommaire

Une vitrine pour notre association

L’image de nos branches est actuellement le grand sujet qui occupe l’association. L’objectif est d’améliorer la perception de nos métiers auprès du grand public, et plus particulièrement, auprès des propriétaires.

Chère lectrice, cher lecteur, Vous tenez entre vos mains le tout premier numéro de « suissetec mag ». Des articles captivants et pertinents, illustrés avec professionnalisme, une mise en page moderne – telles sont nos exigences à l’égard de la nouvelle publication conçue par l’association, paraissant six fois par an. « suissetec mag » n’est pas une nouvelle revue technique, mais une vitrine sur les activités de notre association. L’équipe de rédaction met l’accent sur les acteurs de la technique suisse du ­bâtiment et sur leurs impulsions – au bénéfice du membre, au sein des sections ou à l’intérieur du secrétariat central.

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Dans ce premier numéro, vous trouverez une interview de Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec, à propos de la nouvelle formation de « chef de projet en montage solaire » développée actuellement. suissetec s’engage à fond pour le tournant énergétique et l’énergie solaire, comme le montre l’article sur le « Congrès chaleur solaire Suisse 2012 ». Christoph Schaer, responsable du ­département Technique et gestion d’entreprise, s’exprime dans un entretien sur l’importance de cette nouvelle journée technique, mise sur pied conjointement avec Swissolar. Ce numéro souligne à deux reprises le « pouvoir des femmes » dans la technique du bâtiment : d’une part, avec le portrait de Sandra Kost, championne suisse 2011 des constructeurs d’installations de ventilation ; d’autre part, avec la réussite de Verena Mosimann, qui a ré­ cemment obtenu le brevet fédéral de « conseillère énergétique des bâtiments ». Les membres de notre rédaction ne prétendraient jamais être les meilleurs, mais ils se fixent l’objectif de s’améliorer à chaque nouveau ­numéro. Pour atteindre ce but, nous avons évidemment besoin de vos remarques ! Dites-nous ce qui vous plaît et ce qui vous plaît moins. D’avance merci !

Place à l’énergie solaire !

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Deux innovations donnent un nouvel élan

« Elle est la meilleure dans son métier »

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Portrait de la championne suisse des constructeurs d’installations de ventilation

Assemblée des délégués

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Les délégués approuvent une diminution des cotisations de membres

Nouvelle année, nouvelle publication – 2012 s’annonce des plus prometteurs ! Dans cette optique, je vous souhaite une agréable lecture, à la découverte de « suissetec mag ». Peter Schilliger Président central de suissetec

Développer et diffuser des messages positifs

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La campagne d’image de suissetec

« On peut toujours en savoir plus »

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Les nouveaux conseillers énergétiques de la technique du bâtiment

Offre de formation

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Gros plan

Photos : Sabina Bopst

Ils font avancer la formation axée sur l’énergie solaire au sein de l’association : Riccardo Mero (à gauche) et Christoph Schaer.

Place à l’énergie solaire ! L’assainissement énergétique du parc immobilier suisse constitue un défi énorme. A cet égard, l’énergie solaire joue un rôle central. Avec le « Congrès chaleur solaire Suisse 2012 » et la nouvelle formation de « chef de projet en montage solaire », suissetec présente deux innovations qui donneront un élan au tournant énergétique. Marcel Baud

La formation est synonyme d’innovation. Que l’on participe à un congrès pour s’informer des derniers développements de la branche ou que l’on suive une formation continue pour renforcer ses compétences professionnelles – la motivation est la même : on ne se contente pas de discuter du tournant énergétique, mais on souhaite y contribuer activement, et assurer par là même sa réussite économique. Avec le « Congrès chaleur solaire Suisse 2012 » et la

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nouvelle formation de « chef de projet en montage solaire », suissetec propose deux nouveautés qui s’inscrivent dans cette dynamique. Les chevilles ouvrières de ces projets sont Christoph Schaer, responsable du département Technique et gestion d’entreprise, et Riccardo Mero, responsable de la formation. Dans les interviews qui suivent, les deux membres de la direction de suissetec nous présentent le contexte de ces initiatives.


Nouvelle formation

Une spécialisation axée sur ­les systèmes d’énergie solaire

Chef de projet en montage solaire avec brevet fédéral

Marcel Baud s’est entretenu avec Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec

La formation de « chef de projet en montage solaire » est la suite logique du conseiller énergétique des bâtiments. Le conseiller énergétique analyse et donne un conseil global, de l’enveloppe du bâtiment à la recommandation d’un système d’énergie alternatif adapté. Mais il n’exécute aucune installation. Le chef de projet en montage solaire se situe à un stade ultérieur de la chaîne de création de valeur. Jusqu’ici, aucune formation approfondie n’était proposée à cet échelon, malgré la forte demande en spécialistes.

Cette forte demande découle très certainement de la décision de sortir du nucléaire... Absolument. La décision du Parlement nous oblige à compenser cette énergie. Le photovoltaïque et la thermie solaire constituent ici des piliers importants.

La formation sera structurée de manière modulaire. Certains modules existent déjà, mais il faut en développer d’autres. Comment procédez-vous ? Nous avons tout d’abord défini les compétences que doit posséder un chef de projet en montage solaire. Nous pouvons en effet reprendre certains éléments de nos cours, dont ceux que nous avons développés avec Swissolar. De plus, les modules de diverses formations – ferblantier, spécialiste en chauffage et polybâtisseur – contiennent déjà les compétences de chef de projet en montage solaire. Nous développons les modules manquants avec notre réseau d’experts. Celui-ci regroupe d’une part des spécialistes de la formation, au bénéfice d’une longue expérience technique et didactique, qui travaillent au siège central de Zurich et au centre de formation suissetec de Lostorf ; d’autre part, il réunit des entrepreneurs de la branche qui, avec leur expérience pratique, apportent de bonnes impulsions.

A qui s’adresse la formation ? Qui sera admis à la suivre ? Les candidats doivent impérativement être titulaires d’un CFC dans un métier de la technique du bâtiment. Ainsi, les installateurs

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électriciens, les installateurs en chauffage, les constructeurs métalliques, les polybâtisseurs, les ferblantiers, les installateurs sanitaires et les charpentiers sont admis, sous réserve qu’ils soient titulaires d’un CFC. Il va de soi que la formation est aussi ouverte aux techniciens du bâtiment qui ont déjà suivi d’autres formations continues, dont celle de conseiller énergétique. Grâce à la formation de « chef de projet en montage solaire », ils acquièrent les connaissances techniques pratiques dont ils ont besoin sur le chantier pour le montage des installations.

Où se situent les principales difficultés au niveau du développement de la formation ? Pour le moment, les travaux avancent sans problèmes. C’est un avantage que les prin­ cipales associations participent à ce projet et que toutes les parties prenantes tirent à la même corde. La plus grande difficulté sera d’amener vers l’objectif visé des candidats aux profils si différents. Nous envisageons donc de structurer chaque module en une partie générale et une spécialisation.

On tiendra ainsi compte de l’expérience professionnelle de chaque étudiant ? Exactement. Par exemple, pour les compétences en enveloppe du bâtiment, les ferblantiers et les polybâtisseurs ne devront pas suivre le module de base, mais uniquement la spécialisation qui leur permet d’acquérir les connaissances spécifiques à l’énergie solaire. De même, un installateur en chauffage pourra se passer du module sur les bases de la thermique.

Combien de temps dure la formation ?

© Photo : Ingo Bartussek/Fotolia.com

Riccardo Mero, comment a abouti la formation de « chef de projet en montage solaire » ?

Sous la houlette de suissetec et de ­Polybat, la première volée de « chef de projet en montage solaire » commencera en automne 2012 et durera jusqu’à fin 2013. Cette formation s’adresse aux techniciens du bâtiment titulaires d’un certificat fédéral de capacité (installateurs électriciens, installateurs en chauffage, constructeurs métalliques, polybâtisseurs, ferblantiers, installateurs sanitaires et charpentiers) qui souhaitent acquérir des connaissances approfondies en technique solaire, axées sur la pratique. Les cours auront lieu dans les centres de for­ mation de suissetec à Lostorf et de Polybat à Uzwil. Les documents d’inscription, le contenu des cours et des informations complémentaires ­seront disponibles dès août 2012. +   POUR EN SAVOIR PLUS www.suissetec.ch/formation

Nous souhaitons mener les étudiants au ­brevet fédéral en une année environ.

Quand la première volée débutera-t-elle ? Elle doit commencer en automne 2012 et se terminer en décembre 2013.

L’objectif est de proposer un brevet fédéral. Quelles sont les exigences de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT ?

de modules avec les objectifs et les contenus sont d’autres documents exigés par l’OFFT pour un brevet fédéral.

L’OFFT exige qu’une ou plusieurs associations professionnelles assument l’organi­ sation de la formation. Le règlement d’examen, les directives et les identifications

Pour l’instant, les cours auront lieu dans les centres de formation de suissetec à Lostorf et de Polybat à Uzwil. Il est aussi prévu d’introduire la formation en Suisse romande,

Où se déroulera la formation ?

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Gros plan

au centre de formation suissetec de Colombier. Si d’autres écoles souhaitent proposer la formation, elles sont les bienvenues.

Diverses associations et organisations assument conjointement la gestion de la formation. Lesquelles ? Selon nous, toutes les associations en lien direct avec les branches concernées : Polybat, Swissolar, l’Union suisse du métal (USM), GebäudeKlima Schweiz, l’Union suisse des installateurs-électriciens (USIE) et l’Association suisse des entreprises de construction en bois (Holzbau Schweiz). La collaboration avec l’organe de coordination de l’Office ­fédéral de l’énergie est particulièrement importante. Ainsi, on est sûr d’exploiter toutes les synergies possibles.

«

Nous devons proposer aux techniciens du bâtiment le savoir-faire nécessaire au montage professionnel de systèmes d’énergie solaire.

»

Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec

Pourquoi suissetec a-t-elle pris la direction du projet ? Notre association étant la plus grande parmi les associations participant au projet, il est ­judicieux que nous en assumions la responsabilité. D’autant plus que nous bénéficions de l’expérience tirée de la formation de « conseiller énergétique des bâtiments ». Il est naturellement impératif que les autres ­associations s’impliquent aussi.

La filière de « chef de projet en montage solaire » est une formation supérieure. Dans le domaine du solaire, ne faudrait-il pas aussi proposer une offre au niveau de la formation professionnelle initiale ?

Une grande place sera accordée à cette compétence dans la formation, car elle implique une responsabilité certaine…

...cette formation n’est donc pas destinée à des personnes débutant dans le métier. C’est exact. Nous refusons une formation professionnelle initiale dans le domaine de l’énergie solaire, car ces connaissances spécialisées sont uniquement destinées à des professionnels au bénéfice de compétences techniques dans le bâtiment. Selon nous, vouloir faire des jeunes candidats des spécialistes dans une « niche technique », dès la formation professionnelle initiale, est tout simplement un manque de professionnalisme. Une formation initiale doit transmettre des connaissances générales. Elle constitue la base de la formation continue et de la carrière professionnelle.

Avec cette formation, suissetec cherchet-elle à éveiller l’attention ?

La formation de « chef de projet en montage solaire » permet à un technicien du bâtiment motivé et qualifié de devenir spécialiste de l’installation de systèmes d’énergie solaire. Grâce à ses connaissances acquises pendant la formation professionnelle initiale, il peut notamment identifier plus facilement les aspects à prendre en compte au niveau des points de branchement des systèmes.

On a beaucoup discuté du tournant énergétique. Les mesures qui amèneront ce tournant doivent se concrétiser rapidement. Il est grand temps d’agir ; il ne faut pas seulement discuter de projets d’assainissement, mais les réaliser. Avec la formation de « chef de projet en montage solaire », nous espérons y contribuer, en proposant au plus grand nombre possible le savoir-faire nécessaire au montage professionnel de systèmes d’énergie solaire.

Congrès chaleur solaire Suisse 2012

Une journée axée sur la pratique Marcel Baud s’est entretenu avec Christoph Schaer, responsable du département Technique et gestion d’entreprise de suissetec

Christoph Schaer, le 25 janvier prochain à Lucerne se tiendra pour la première fois le « Congrès chaleur solaire Suisse 2012 ». Comment cette manifestation a-t-elle vu le jour ? Swissolar a déjà organisé plusieurs congrès consacrés au photovoltaïque avec beaucoup de succès. En tant que représentant de suissetec au sein de la direction de Swissolar, il me tenait à cœur de mettre en place une manifestation et plateforme similaire pour la chaleur solaire. L’objectif est de permettre à nos branches de recevoir des informations de première main et de favoriser les échanges. En collaboration avec suissetec, Swissolar a pris en main l’organisation de ce premier congrès dédié à la chaleur solaire en Suisse, afin de créer une offre pour les deux domaines de l’énergie solaire.

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A qui s’adresse le Congrès ? La manifestation cible tout particulièrement nos membres et nos branches. C’est un ­programme axé sur la pratique qui attend les participants, avec les toutes dernières in­ formations sur le potentiel de la chaleur solaire en Suisse, les possibilités de formation continue dans le domaine solaire et les immenses perspectives qui s’offrent à nos branches. De plus, de nombreux professionnels du terrain prendront la parole. Roman Lutz, lauréat du Prix spécial suissetec décerné lors de la remise du Prix solaire 2010, partagera ainsi ses expériences en tant qu’exécutant. Jürg ­Marti, de l’organe de médiation chaleur solaire chez Swissolar, montrera quant à lui comment une installation solaire efficace peut être réalisée. Mais ce n’est pas tout : des entreprises établies, telles qu’Ernst

Schweizer AG ou Walter Meier AG présenteront leurs projets phares et expliqueront ­ ainsi les multiples possibilités de la chaleur solaire à l’aide d’exemples pratiques concrets.

Le Congrès est volontairement axé sur la chaleur solaire. Pourquoi ? La chaleur solaire est souvent oubliée dans le débat sur l’électricité et la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC), bien qu’elle puisse apporter une contribution non né­ gligeable au tournant énergétique. Il est par exemple possible de produire 70% de l’eau chaude sanitaire avec le soleil ; a contrario, cela signifie que l’on peut éco­nomiser 70% d’un autre agent énergétique, souvent fossile, sans aucune perte de confort. C’est no­tam­ ment ce que je comprends par efficacité énergétique.


Sous le terme « chaleur industrielle », l’idée est la suivante : étendre l’exploitation de la chaleur solaire aux processus industriels nécessitant de la chaleur. Il ne s’agit donc pas d’une technologie à part entière, mais plutôt d’une utilisation supplémentaire de la chaleur solaire. De nombreuses installations efficaces reposent déjà sur ce principe : ins­ tallations de séchage de foin et d’herbes, processus de fusion de paraffine, spas, etc. Malheureusement, on parle encore relativement peu de la chaleur industrielle. Nous voulons changer cela car, comme vous l’avez dit, ce domaine abrite encore un potentiel infini !

Comment les sujets ont-ils été définis et les intervenants choisis ? Il était pour nous très important de mettre l’accent sur la pratique. Nous avons donc invité de nombreux professionnels du terrain à prendre la parole. Des représentants des cantons et de la Confédération ainsi que des personnalités du monde politique s’exprimeront aussi dans le cadre d’une table ronde. Ainsi, le président central Peter Schilliger défendra la position de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment et le conseiller national Roger Nordmann celle d’un politique actif dans le débat énergétique.

Photo : Grand Casino Luzern AG

L’un des thèmes du Congrès est la « chaleur industrielle », une technologie qui abrite encore un grand potentiel. Pouvez-vous nous dire quelques mots à ce sujet ?

Congrès chaleur solaire Suisse 2012

Le « Congrès chaleur solaire Suisse 2012 » aura lieu pour la première fois le 25 janvier 2012. Le lieu de la manifestation est le Grand Casino de Lucerne. Les exposés et la table ronde sont orientés sur les deux thèmes centraux suivants : « Chaleur solaire – une contribution essentielle au tournant énergétique » et « Concepts éprouvés et nouvelles tendances ». Le Congrès est organisé par l’Association suisse des professionnels de l’énergie solaire Swissolar et l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment suissetec.

Où voyez-vous les principales interfaces entre les deux associations ? Très clairement au niveau de la formation, des aspects techniques et de la clientèle, qui est en grande partie identique. Nos domaines spécialisés sont en contact régulier avec les commissions de Swissolar. Les formations continues, les notices techniques et autres projets sont élaborés en commun, et les éventuelles synergies sont toujours exploitées de manière judicieuse. Les deux secrétariats travaillent aussi très bien ensemble.

Avec la décision de sortir du nucléaire, les thèmes liés au développement durable et aux énergies renouvelables occupent encore davantage le devant de la scène. Comment percevez-vous cette tendance au sein de l’association et des branches de la technique du bâtiment ?

+   POUR EN SAVOIR PLUS www.swissolar.ch/chaleursolaire2012

Qu’est-ce qu’attend suissetec du Congrès ? Nos branches constituent une part essentielle du tournant énergétique, notamment au ­niveau de la mise en œuvre. Il suffit de penser que les maîtres de l’ouvrage et nos membres traitent directement entre eux 60% de tous les projets de rénovation pour mesurer la responsabilité que nous assumons. De nombreuses entreprises membres sont, aujourd’hui déjà, très actives en matière d’installations solaires. Il est toutefois nécessaire de mobiliser toutes les forces pour atteindre les objectifs climatiques et éner­ gétiques fixés. En montrant aux participants le potentiel disponible, des exemples tirés de la pratique et les possibi­lités de formation continue, nous souhaitons motiver les professionnels de nos branches à exploiter activement ce marché à forte croissance et à contribuer de manière significative au tournant énergétique. C’est selon moi une valeur sûre dans des temps incertains.

Pourquoi suissetec a-t-elle décidé d’organiser la manifestation en collaboration avec Swissolar, l’Association suisse des professionnels de l’énergie solaire ?

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suissetec travaille très étroitement avec Swissolar, elle est même active au sein de sa direction. Et, en fin de compte, les installations solaires relèvent aussi de la technique du bâtiment. Des professionnels de nos branches au bénéfice d’une formation solide sont nécessaires pour conseiller le maître de l’ouvrage, incorporer ces installations dans des systèmes de technique du bâtiment ­toujours plus complexes, assurer le service et intégrer de manière esthétique les ins­ tallations solaires aux toitures et aux façades. D’ailleurs, de nombreux professionnels de l’énergie solaire sont également membres de suissetec.

«

Le Congrès ­chaleur solaire donne les toutes dernières informations sur le potentiel de la chaleur solaire en Suisse.

»

Christoph Schaer, ­responsable du département Technique et gestion d’entreprise de suissetec

Les signaux de la nature sont sans équivoque et mesurables. Nous n’avons pas le choix. Ce sont pour moi des raisons suffisantes pour agir immédiatement et commencer finalement la mise en œuvre. Par le passé, les signaux politiques n’étaient toutefois pas ­toujours aussi clairs. Je suis heureux que la direction soit désormais clairement déter­ minée car cela donne à nos branches une sécurité certaine au niveau de la planification. L’incertitude fait ainsi place à la certitude de miser sur le bon cheval en matière d’énergies renouvelables et de systèmes énergétiquement efficaces, même d’un point de vue économique.

Est-ce qu’une date est déjà fixée pour la tenue du Congrès en 2013 ? Non, pas encore. Si nos membres se rendent au Congrès le 25 janvier et que l’on peut ­ainsi constater que la manifestation répond à un besoin, je m’engagerai personnellement pour que la date soit rapidement fixée pour 2013 et que ces congrès consacrés à la chaleur thermique continuent à être organisés. C’est promis !

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Portrait

« Elle est la meilleure dans son métier » Aux championnats suisses de la technique du bâtiment 2011, Sandra Kost a montré à ses adversaires masculins ce dont elle était capable – et a décroché la médaille d’or chez les constructeurs d’installations de ventilation. Lors d’une visite sur son lieu de travail à Grosswangen (LU), elle nous explique pourquoi, après une maturité en Allemagne, elle a décidé d’effectuer un apprentissage en Suisse. Marcel Baud

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Une forte animation règne dans la halle de montage de l’entreprise Air Five AG. Aux différents postes de travail, on coupe des tôles, on discute des plans et des collaborateurs de direction donnent des instructions. L’une d’eux est Sandra Kost. Elle conseille justement Florian Blättler sur l’inscription des cotes. L’apprenti de troisième année ne tarit pas d’éloges à l’égard de son enseignante : « Elle est à la pointe de la technique et la meilleure dans son métier. » Il compte bien mettre à profit tout ce qu’il a appris de la championne suisse lors de l’examen de fin d’apprentissage qui l’attend en début d’année. Sandra Kost ne se considère pas nécessairement comme un modèle. Mais il lui tient à cœur d’encourager les autres par son exemple. La jeune Allemande de 22 ans concède que, après les championnats suisses, le quotidien a repris ses droits. Un quotidien rythmé par son travail et sa formation. Depuis septembre dernier, Sandra Kost est en effet inscrite à la Haute école de Lucerne. Elle a commencé des études au sein du département Technique et architecture, parallèlement à son emploi ; elle devrait décrocher son Bachelor d’ingénieure en technique du bâtiment en 2015. D’ici là, elle partagera son temps entre son travail, 60%, et ses études, 40% ; « donc plus beaucoup de loisirs », déclare-t-elle sans détour.

Photos : Béatrice Devènes

Tenter sa chance en Suisse On peut se demander pourquoi, après avoir obtenu une maturité en Allemagne, Sandra Kost a décidé d’effectuer une formation manuelle en Suisse. « Après 13 ans consacrés exclusivement à l’école, je devais tout simplement faire quelque chose », explique-t-elle en insistant sur « faire ». Quelque chose de technique avant tout. Elle a alors cherché en vain une place d’apprentissage dans les environs de sa ville d’origine, Pforzheim, située à proximité de Stuttgart. Après que des connaissances se sont installées en Suisse, elle a eu l’idée de tenter sa chance ici. Même s’il était déjà tard pour envoyer des lettres de candidature en vue de commencer un apprentissage à la rentrée 2008, l’opportunité de suivre une formation initiale au sein de l’entreprise Air Five s’est vite présentée : « J’ai effectué un stage de préapprentissage d’une semaine et j’ai su que c’était ce que je voulais ! » Sandra Kost a saisi sa chance et a déménagé à Luthern (LU), dans les environs de son entreprise formatrice. Avec ses 18 ans, elle faisait alors partie des élèves les plus âgés de l’Ecole professionnelle des arts et métiers de Zurich (BBZ). Mais cela n’a pas posé problème. Par chance, un apprenti encore plus âgé qu’elle a endossé le rôle de leader. Par contre, le suisse allemand a été plus problématique. Même si elle s’y est entre-temps très bien

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habituée, elle doit aujourd’hui encore se concentrer lorsque ses collègues « bafouillent » entre eux. Mais c’est le seul obstacle auquel elle a été confrontée en tant qu’Allemande. Contrairement au cliché des voisins du nord mal aimés, Sandra Kost s’est toujours sentie à l’aise en Suisse, tant dans les grandes villes que dans la périphérie de Lucerne. Elle n’a en tout cas jamais été exclue en raison de son origine : « Au contraire, j’ai été très bien accueillie, au travail comme à l’école. J’ai tout de suite été acceptée partout. »

Plus besoin d’un abonnement de fitness Elle apprécie particulièrement la grande diversité que lui offre son métier : « On voit chaque jour quelque chose de nouveau. Chaque chantier est unique et on rencontre beaucoup de

Sandra Kost conseille Florian Blättler sur l’inscription des cotes. L’apprenti de troisième année « profite énormément » des connaissances de la championne suisse. Médaillée d’or à Pratteln: la jeune femme de 22 ans a montré à ses concurrents masculins de quoi elle était capable.

gens. » Son employeur réalise toutes sortes de projets – de la maison individuelle au grand complexe immobilier. Actuellement, ils mettent en place des installations dans l’hôpital cantonal de Lucerne. A la question de savoir si, dans un métier typiquement masculin, une femme doit être encore plus performante, Sandra Kost répond par l’affirmative. « Dans ces métiers, avoir une bonne condition physique est important pour les femmes », explique-t-elle. Avec le temps, elle a développé les muscles de ses bras et n’a désormais plus besoin de fréquenter un centre de fitness ! Elle précise cependant que, sur le chantier, des « gentlemen » veillent à ce qu’elle ne porte pas toute seule des charges très lourdes. « Les hommes sont vraiment prévenants », souligne Sandra Kost. Pendant quelques temps, elles ont d’ailleurs été trois apprenties au sein de l’entreprise. « Ce n’était pas courant de voir trois constructrices d’installations de ventilation surgir sur le chantier », se souvient-elle en souriant. L’une de ses camarades a malheureusement dû entre-temps arrêter son apprentissage pour des raisons physiques. Mais la troisième est toujours dans le métier. « Je l’ai motivée », dit-elle fièrement. Lorsqu’elle n’installe pas de canaux de ventilation ou qu’elle n’est pas plongée dans ses cours, Sandra Kost passe du temps avec son chien ou se balade à moto dans la région. Elle souhaite fonder une famille un jour. « Mais je veux d’abord étudier et ensuite acquérir de l’expérience professionnelle pendant encore en tout cas deux ans. » Elle espère surtout que, plus tard, elle pourra concilier vie familiale et vie professionnelle. Si elle vise cet objectif avec autant de détermination que le titre de championne suisse, nul doute qu’elle l’atteindra.

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Informations internes

La bonne marche des affaires permet de diminuer les cotisations de membres Cotisations de membres, budget et campagne d’image : voilà les points essentiels traités à l’assemblée des délégués d’automne du 25 novembre 2011. Dans l’ensemble, 104 délégués représentant 174 voix ont répondu à l’invitation de suissetec à Zurich Oerlikon. Marcel Baud

« L’assemblée des délégués d’automne au «Swissôtel» est moins prestigieuse que celle de printemps organisée au Liechtenstein, mais elle est presque plus importante », a souligné le président central Peter Schilliger dans son discours de bienvenue. En effet, les délégués devaient approuver sans opposition toutes les motions à l’ordre du jour, dont le budget 2012 qui, selon Peter Schilliger, « jette les fondements d’un exercice couronné de succès ». Dans son compte rendu, le président de l’association a informé les délégués des dernières actualités. Il a notamment mentionné la rénovation des locaux destinés à la restauration (cafétéria et restaurant) du centre de formation de Lostorf, la nouvelle formation de « chef de projet en montage solaire » et la diminution des primes Suva, dont les taux de base ont pu être réduits de deux échelons, à la suite d’une demande ferme. Ainsi, le taux de prime net a diminué de 8% pour les entreprises d’installation.

Diminution des cotisations de membres La diminution des cotisations de membres a constitué un point central parmi les thèmes liés aux finances. Les délégués ont approuvé la motion permettant aux membres de suissetec de profiter de cotisations réduites en 2012. Après que les grandes entreprises ont bénéficié dernièrement d’une réduction des charges grâce à une plus grande dégression, toutes les entreprises profitent dorénavant au même titre d’une diminution des cotisations. Ainsi, les quelque 3500 membres de l’association versent une cotisation de base réduite de CHF 100 pour leur affiliation. Celle-ci s’élève dorénavant à

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CHF 150. Les pertes en résultant ont déjà été prises en compte lors de l’élaboration du budget.

La campagne d’image, poste le plus important du budget Dans le cadre des explications sur le budget du compte d’exploitation, le vice-président Heinz Rohner a mentionné que la poursuite de la campagne d’image constituait le plus grand engagement financier. L’association investit CHF 400 000 dans les mesures de communi­ cation prévues. Selon le responsable des ­finances, le passage à une nouvelle version du programme de comptabilité et le développe-

Elections de remplacement Dans le cadre de l’AD d’automne, René Fasler de l’AHTV (Association argovienne de la TB) a été élu nouveau président de la commission de surveillance des cours interentreprises. René Fasler remplace Christian Gloor (délégué de la section de Berne), qui exerçait cette fonction depuis 2006. Martin Klaus (section de la Suisse du nordouest) succède à HansUlrich Ammeter, membre suppléant démissionnaire de la CGVC.

ment de supports de cours et d’examens de modules communs sont aussi des postes importants parmi les 40 projets. Du côté des recettes, Heinz Rohner s’attend à de fortes augmentations, surtout au niveau des produits des émoluments de cours. Les nouveaux cours, la bonne fréquentation des centres de formation et l’ouverture de classes supplémentaires expliquent cette hausse. Toutefois, il en résulte aussi des charges plus élevées. Le budget 2012 prévoit une perte de CHF 36 700. Ce résultat contient des amortissements à hauteur de CHF 1149 800. Selon Heinz Rohner, les liquidités positives qui en découlent permettront de financer, par des fonds propres, tous les investissements envisagés en 2012. Les travaux de rénovation prévus au secrétariat central zurichois, qui se chiffrent à CHF 422 000, constituent le plus grand projet dans le budget d’investissements. Ils comprennent l’ouverture et l’agrandissement du bureau de réception, ainsi que la réparation du raccordement au chauffage urbain, selon les instructions de l’EPF.

Information concernant la campagne d’image Le responsable de la communication Benjamin Mühlemann a donné des informations sur le projet « Image de la technique du bâtiment » (voir p. 16). Les résultats décevants du sondage Isopublic auprès de la population sont communiqués à l’interne pour une meilleure compréhension des mesures prévues. Selon l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT, le terme « technicien du bâtiment » ne peut pas être intro-


Les membres du comité central Anne-Laure Hählen, Thierry Bianco, Giuseppe Rigozzi et Georg Gallati (de gauche à droite).

Peter Schilliger, ­ président central

Heinz Rohner, ­vice-président

Benjamin Mühlemann, responsable de la ­communication

Alois Gartmann, respon- Riccardo Mero, ­ sable de la formation pro- responsable fessionnelle supérieure de la formation

Yves Roduit, Pierre-Alain Burgener, section suissetec Valais ­Romand, Anne-Laure Hählen, membre du comité central, Freddy Moret, responsable du secrétariat romand (de gauche à droite).

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Photos : Peter Schönenberger

De gauche à droite : Viktor Scharegg, président de la section ATB Grisons, Heinz Rohner, vice-président.

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Informations internes

Augmentation des salaires Sous la houlette du membre du comité central Georg Gallati, ­suissetec, et les partenaires des négociations de la CCT ont fixé conjointement les salaires pour 2012 : la masse ­salariale globale de tous les collaborateurs des branches de la technique du bâtiment soumis à la convention collective de travail (CCT) est augmentée de 1,7%. Chaque collaborateur astreint à la CCT dans les branches ferblanterie / enveloppe du bâtiment, clima chauffage, clima ventilation / froid et sanitaire / eau / gaz reçoit CHF 50 par mois comme part à l’augmentation générale des salaires. Le solde est à répartir individuellement selon les performances.

Angelo Grisoni, Michele Moreschi et Massimo Frizzi, membres du comité de la section du Tessin et Moesano, Flavio Bassetti, responsable du secrétariat du Tessin.

duit actuellement, car les écoles supérieures utilisent déjà des désignations similaires (chevauchement). Celles-ci octroient notamment le titre « technicien ES ». En ce qui concerne l’homologation du terme « technicien du bâtiment », il faut attendre l’uniformisation internationale des désignations professionnelles. Celle-ci aura lieu dans les 4 à 5 ans.

© Photo: oliverel/Fotolia.com

Les topentreprises formatrices remplacent les entreprises formatrices qualifiées

Ne sont pas soumis à cette réglementation les contrats de travail conclus dès le 1er juillet 2011. En outre, les augmentations de salaire octroyées à partir du 1er juillet 2011 peuvent être comptabilisées dans les augmentations de salaire de l’année prochaine. Une adaptation supplémentaire a été réalisée dans le domaine des salaires minimaux pour monteurs 1 (avec certificat fédéral de capacité) : ces derniers seront augmentés de CHF 50 par mois dès la cinquième année après l’examen de fin d’apprentissage à CHF 4600 et de CHF 100 par mois dès la sixième année après l’examen de fin d’apprentissage à CHF 4800.

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Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec, a présenté aux délégués la nouvelle orientation des entreprises formatrices qualifiées. Celles-ci doivent se profiler comme des « éléments phares » de la technique du bâtiment et agir comme des entreprises modèles, garantes d’une excellente formation des apprentis. Comme l’a précisé Riccardo Mero, le département de la formation a donc développé de nouveaux critères de qualité avec une vingtaine de représentants d’entreprises formatrices qualifiées. La certification en tant qu’entreprise formatrice qualifiée demeure facultative, sous la forme d’une auto-déclaration. Par ailleurs, un logo a spécialement été créé pour les « topentreprises formatrices ». Il sera notamment utilisé sur le site Internet www. topapprentissages.ch et par les topentreprises.

Supports de cours communs Grâce à Alois Gartmann, responsable de la formation professionnelle supérieure, les délégués ont jeté un premier coup d’œil aux nouveaux supports de cours communs. Un chapitre provisoire tout juste sorti de presse en mains, il a montré comment les supports de cours seront structurés à l’avenir, afin de garantir un niveau de qualité très élevé sur le plan de la méthodologie. Une mise en page attrayante avec suffisamment d’espaces libres invite les étudiants à la lecture. Des graphiques clairs

encouragent par ailleurs la compréhension et l’assimilation de nouveaux contenus de cours. Enfin, chaque chapitre se termine par un résumé bref et précis des informations essentielles.

Hommage à Eduard Kull et Jean-Louis Marmillod Le président d’honneur et membre d’honneur Eduard Kull est décédé le 14 novembre 2011. Le président ­central Peter Schilliger a rendu hommage à Edouard Kull qui, tout au long de sa vie, s’est dévoué corps et âme au métier de ferblantier. Sa ­personnalité avenante lui a permis d’atteindre de nombreux objectifs en tant que président central de l’ancienne ASMFA, un poste qu’il a oc­ cupé pendant de nombreuses années. Eduard Kull a été une figure de proue de l’association, qui sera difficile à remplacer. Avec le départ de Jean-Louis Marmillod survenu le 10 octobre 2011, ­Peter Schilliger a dû annoncer un autre décès. Ancien président de la Fédé­ ration Vaudoise des Maîtres Ferblantiers, Appareilleurs et Couvreurs, il s’est toujours distingué par sa participation active lors d’assemblées de délégués, et son caractère bienveillant et accueillant était apprécié de tous. Les délégués ont rendu hommage aux deux défunts en observant une minute de silence.


Organisations sœurs

Coopérative d’achat pour la technique du bâtiment CTB : une année couronnée de succès La 53e assemblée générale ordinaire de la Coopérative d’achat pour la technique du bâtiment CTB s’est de nouveau tenue à Berne mais, pour une fois, au « Schweizerhof », et non à l’hôtel Bellevue. Les coopérateurs se sont réjouis de la bonne marche des affaires qui a marqué l’année 2010 / 2011 et de la nouvelle augmentation du chiffre d’affaires de 2,5%.

auxquelles les membres recourent de plus en plus et des rabais plus importants accordés par les fournisseurs. C’est pour lui la preuve que, par rapport à l’année passée, la CTB a encore mieux atteint son objectif – assurer à ses membres les plus grands avantages possibles lors de l’achat de marchandises. Les coopérateurs ont approuvé les comptes annuels à l’unanimité, ainsi que l’utilisation du bénéfice annuel et la décharge au conseil d’administration.

Photo : Marcel Baud

Peter Schilliger félicite la Coopérative d’achat de son travail

Des coopérateurs satisfaits : l’assemblée des délégués approuve à l’unanimité toutes les motions soumises à son vote.

Le lieu de la 53e assemblée générale était différent des AG précédentes, mais son contenu était tout aussi réjouissant. En effet, cette année aussi, Luzius Willi, président de la CTB, a présenté des chiffres très positifs aux membres. Comme il l’a annoncé dans son rapport annuel, le chiffre d’affaires a de nouveau augmenté de 2,5% par rapport à l’année précédente. Autre élément positif souligné par le président de la CTB : aucune perte sur dé­ biteurs n’a été déplorée. Compte tenu de la bonne marche des affaires, le conseil d’administration a par ailleurs décidé d’accorder un nouveau rabais important sur la cotisation de membre. De plus, Luzius Willi a demandé de verser aux coopérateurs un dividende de 7% sur le capital de bons de participation l­ ibéré. La demande a été approuvée sans voix contraire. Le président a expliqué la marche réjouissante

suissetecmag  Janvier 2012

des affaires de la Coopérative par la bonne ­situation conjoncturelle et l’importante demande de la technique du bâtiment en produits et services. Par ailleurs, il voit dans la décision de sortir du nucléaire de grands défis et de grandes opportunités pour les branches con­ cernées. Enfin, Luzius Willi a informé que la CTB gérait son propre site Internet depuis le printemps 2011 (www.egt-ctb.ch). Outre des informations générales, celui-ci comprend une fonction pour rechercher des produits ainsi que des liens vers les fournisseurs.

Avec Peter Schilliger, président central de suissetec, un invité de premier plan a assisté à l’assemblée générale. Dans son discours, il a remercié les coopérateurs de leur fidélité envers suissetec et a souligné l’importance de la CTB pour l’association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment et ses membres. Il a également relevé l’engagement dont la CTB fait preuve pour maintenir un excellent réseau qui permet de concentrer les synergies vers le secrétariat de Zurich. Enfin, Peter Schilliger a fait remarquer que la Coopérative profite tant aux entrepreneurs de la branche qu’aux fournisseurs, car les deux parties bénéficient ainsi de meilleures possibilités de gains sur le marché. (baud)

+

INFORMATIONS ET CONTACT

Coopérative d’achat pour la technique du bâtiment CTB Directeur : Urs Hofstetter Auf der Mauer 11, case postale 8032 Zurich

Objectif plus qu’atteint En sa qualité de directeur de la CTB, Urs Hof­ stetter a ensuite commenté les comptes annuels. Il s’est en particulier réjoui de l’augmentation du chiffre d’affaires, des déductions d’escomptes

Téléphone 043 244 73 90 info@egt-ctb.ch www.egt-ctb.ch

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Temps libres

Dans cette rubrique, les collaborateurs de suissetec présentent des lieux ou activités qu’ils apprécient particulièrement. Pour commencer, voici un restaurant recommandé par Sebastiano Cataldo.

Après l’effort, le réconfort

Sebastiano Cataldo Age : 24 ans Profession : collaborateur du service de comptabilité ­financière au sein du secrétariat central de Zurich Loisirs : football Equipe : FC Küsnacht

«

Après un match de football éprouvant le dimanche après-midi, je dois recharger mes batteries. Et pour reprendre des forces, l’endroit que je préfère est le restaurant Sunshine Hill à Stäfa, qui domine le lac de Zurich. Ici, je peux décompresser et déguster de bons petits plats. Il y en a pour tous les goûts : des steaks ­savoureux sur ardoise jusqu’aux fajitas, en passant par les côtes de porc. Le dimanche, les randonneurs et les gastronomes se laissent tenter par un brunch américain et un buffet à discrétion. Mais le top, c’est la superbe vue panoramique sur le lac de Zurich.

»

Photo : Sabina Bobst

Informations et accès : Sunshine Hill American Bar & Restaurant, Bergstrasse 202, 8712 Stäfa De la gare de Stäfa, prendre le bus 950 en direction d’Oetwil am See, jusqu’à l’arrêt Stäfa, Schützenhaus Wanne. +   POUR EN SAVOIR PLUS www.sunshinehill.ch

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Engagement

De l’eau grâce au soleil Breü est situé au cœur de la forêt amazonienne du Pérou. Ses habitants vivent dans des maisons recouvertes de feuilles de palmier, dans des conditions très modestes. Jusqu’il y a peu, l’approvisionnement en eau potable était précaire. L’entreprise membre zurichoise Preisig AG a offert une pompe fonctionnant à l’énergie solaire et, aujourd’hui, la situation a considérablement évolué. Texte adapté par Marcel Baud

L’entreprise membre de suissetec a décidé en 2008, déclarée « Année internationale de l’assainissement » par l’ONU, d’apporter son aide pour améliorer la situation en matière d’assainissement dans les pays en développement. Ainsi, en 2011, on s’est intéressé à Breü ; accessible seulement par avion depuis le ­Pérou, ce petit village est situé au milieu de la région amazonienne, à la frontière brésilienne. Pour la population, composée de membres de diverses tribus indiennes et de métis, l’approvisionnement en eau propre était catastrophique. Les habitants recueillaient de l’eau de pluie dans des tonneaux ou creusaient des trous eux-mêmes afin d’y puiser de l’eau. Cependant, plus la saison sèche durait, plus il était difficile de recourir uniquement à ces possibilités d’approvisionnement rudimentaires.

Une œuvre d’entraide suisse s’engage La mission suisse indicamino a été informée de la situation et a décidé d’intervenir. Depuis plus de 50 ans, l’œuvre d’entraide apporte son soutien aux groupes indiens de la plaine amazonienne du Pérou. A Breü, l’objectif était de fournir aux habitants un approvisionnement en

eau efficace au moyen d’un puits d’eau souterraine. En mai 2007, Manfred Kämpf d’indicamino s’est ainsi rendu à Breü afin de tenter d’y réaliser un forage. Les conditions étaient difficiles. Avec l’aide de volontaires locaux et après trois semaines de dur travail, Manfred Kämpf a cependant réussi à creuser un puits profond de 15 mètres avec une foreuse manuelle. Il s’est malheureusement avéré que l’afflux d’eau souterraine n’était pas assez important. Comme on l’avait redouté, le nouveau puits, équipé d’une simple pompe manuelle à manivelle, ne fournissait que des quantités d’eau insuffisantes.

La solution : une pompe fonctionnant à l’énergie solaire Afin de porter l’approvisionnement en eau à un niveau satisfaisant, l’entreprise Preisig AG a fait don d’une pompe fonctionnant à l’énergie solaire. Grâce à cette installation, l’eau souterraine s’écoulant lentement peut désormais être pompée continuellement et stockée dans un réservoir. Après des mois de préparation, les caisses de matériel sont arrivées à Lima, capitale du Pérou,

Tout sauf une évidence : de l’eau propre sortant du robinet.

et ont été transportées, par camions et par avions, vers leur lieu de destination finale. Le réservoir d’eau, une citerne d’une capacité de 1100 litres, a même été acheminé par un hélicoptère militaire. La situation géographique de Breü, entre le tropique du Capricorne et l’Equateur, a constitué un défi intéressant sur le plan de l’énergie solaire. Selon la saison, le soleil est au nord ou au sud. Afin de garantir une utilisation maximale de l’énergie solaire, le panneau photovoltaïque a été installé de manière à ce qu’il soit orienté de manière optimale en fonction de l’angle d’incidence. Aujourd’hui, à la grande satisfaction de tous les participants au projet, l’installation dépasse même les attentes en termes de performance. Les habitants de Breü ne sont en effet pas les seuls à bénéficier désormais d’un approvisionnement en eau propre ; pendant la saison sèche, des populations plus lointaines pourront aussi se procurer l’eau nécessaire au puits fonctionnant à l’énergie solaire.

Photos : Manfred Kämpf

L’énergie renouvelable comme aide au ­développement. Le panneau solaire fournit l’énergie nécessaire à la nouvelle pompe à eau installée à Breü, au Pérou.

suissetecmag  Janvier 2012

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Image

Développer et diffuser des messages positifs L’image des branches de la technique du bâtiment est actuellement le grand sujet qui occupe l’association. Plusieurs sous-projets sont menés d’arrache-pied avec l’objectif d’améliorer la perception de nos métiers auprès du grand public, et plus particulièrement, auprès des propriétaires. Benjamin Mühlemann

l’association afin d’améliorer l’image de nos métiers se basent sur un sondage représentatif auprès de la population mené au printemps dernier. Dans l’ensemble, l’enquête révèle que les professionnels des branches de suissetec obtiennent des valeurs moyennes, par rapport à leurs compétences, leur capacité à innover ou la qualité de leurs conseils. La direction de suissetec communique actuellement ces résultats afin de renforcer la compréhension des fondements sur lesquels reposent les mesures visant à promouvoir l’image de nos branches.

Introduction de la désignation professionnelle « technicien du bâtiment » L’une de ces mesures consiste à revoir les noms des professions. L’objectif à long terme est d’introduire une désignation professionnelle uniforme pour tous les métiers de suissetec, « technicien / technicienne du bâtiment », en précisant la spécialisation. Selon les premières discussions menées avec l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT, ce ne sera pas chose facile. Il existe en effet un risque de chevauchement avec les Ecoles supérieures, qui octroient le titre de « technicien ES ». L’appellation « technicien du bâtiment » pourrait cependant être homologuée dans les quatre à cinq ans, dans le cadre de l’uniformisation internationale des désignations professionnelles. Une consultation est actuellement en cours auprès des comités de domaine afin de décider de la suite de la procédure.

Continuer à développer la formation « Persona » La formation « Persona », qui sera bientôt disponible en Suisse romande, connaît un grand succès en Suisse alémanique. Afin de renforcer encore cette offre, les nouveaux modules suivants seront introduits : « Mes apprentis », « Mes instructions aux clients » et « Mon optimisation des ressources ». Dans le cadre du

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dernier séminaire, l’objectif pour les participants est de réfléchir à leur comportement en cas de situations stressantes, d’apprendre à bien gérer le temps et de connaître leurs limites en termes de charge de travail. Les modules conduits jusqu’ici, tels que « Mon comportement », « Ma communication » ou « Mon client », continueront bien sûr à être proposés. Par ailleurs, on évalue actuellement la possi­ bilité d’inclure des modules pour cadres.

Résultats du sondage Dans un sondage représentatif, on a demandé aux propriétaires ce qu’ils pensaient des professionnels dans les branches... Sanitaire —   CVCF —   Ferblanterie — 1 = ne s’applique pas du tout 10 = s’applique entièrement

Le chantier du 21e siècle De son côté, Ueli Schenk, Dr en droit, responsable du service juridique de suissetec, s’investit aussi à fond. Il gère actuellement un sousprojet lié aux conditions de travail sur les chantiers. Entre-temps, un groupe de représentants de diverses associations s’est réuni, dont des personnes se chargeant de la politique sociale dans le second œuvre. Des professionnels du terrain sont aussi inclus dans le groupe et, ensemble, ils élaboreront des mesures visant à faire entrer le chantier dans le 21e siècle. Toutes les mesures seront ensuite reprises dans une campagne publicitaire / RP, qui est actuellement conçue au sein du département de communication. L’objectif n’est pas de conduire une campagne publicitaire traditionnelle. Il s’agit bien au contraire de développer un paquet de mesures harmonisé qui soit intégré dans l’ensemble du travail RP de l’agence.

Des ambassadeurs sur Facebook L’association a récemment lancé la plateforme « suissetec young professionals ». De jeunes techniciens du bâtiment actifs ont été mis à contribution et agissent comme des ambassadeurs de leurs métiers. La plateforme se trouve sur le réseau social Facebook. Peu à peu, le projet prend vie ; des contenus sont ajoutés, des discussions très intéressantes sont menées et des concours sont organisés. La plateforme étant ouverte au public, les personnes intéressées ne doivent pas nécessairement posséder un compte Facebook pour y accéder.

négatif 6,5

positif 7,0

7,5

8,0

Critères de qualité élevés Formation exigeante Fiables, respec­ tent les délais Présentent les coûts de manière transparente Répondent à mes besoins avec flexibilité Connaissent mes besoins Compétents

Innovants Respecteux de l’énergie et de l’environnement Veillent à une haute qualité de vie Bons conseillers

Le sondage donne des valeurs « moyennes » (notes inférieures à 8). Les résultats sont très décevants aux points « connaissances des besoins des clients » et « capacité à innover ». Le point « compétence » est par contre encourageant.

Graphique Isopublic

Les efforts considérables qu’entreprend


Conseils

En bref

Cautionnements solidaires versus garanties abstraites

Garanties de construction : attention !

CONCOURS

Ueli Schenk

Jusqu’ici, les garanties de construction étaient généralement conclues sous la

Votre avis compte !

forme de cautionnements solidaires sur deux ou cinq ans. Cependant, une nouvelle tendance est apparue tout récemment : les maîtres de l’ouvrage – et les entreprises générales – sont toujours plus nombreux à exiger, à la place de cautionnements solidaires, ce que l’on appelle des « garanties abstraites ». Il ne s’agit pas de cautionnements solidaires, mais de contrats de garantie au sens de l’art. 111 CO.

Gagnez un sac à dos suissetec Que vous ayez lu le nouveau magazine de la pre-

En quoi diffèrent ces deux formes de garantie ? Un cautionnement solidaire peut seulement être exigé lorsque tous les litiges juridiques et les exceptions découlant du contrat de base sont réglés ; par contre, dans le cadre d’une garantie abstraite, donc d’un contrat de garantie, le garant doit verser la somme convenue à la première demande du bénéficiaire. Dans le cas d’un cautionnement solidaire, la caution peut objecter que la demande de paiement est injustifiée en raison, par exemple, de l’absence des défauts invoqués ou du fait que l’entrepreneur n’avait pas été informé des défauts, etc. Tant que de telles exceptions ne sont pas clarifiées, la caution ne doit pas payer. Le contrat de garantie n’offre pas cette possibilité : le garant est contraint de payer dès que le bénéficiaire l’exige ; les éventuels litiges relevant de la présence des défauts ou d’autres droits seront traités ultérieurement.

mière à la dernière page ou que vous l’ayez seulement survolé, dites-nous ce que vous pensez de « suissetec mag ». Quels articles avez-vous trouvé intéressants, quels articles vous ont moins plu ? Comment évaluezvous les photos et la mise en page en général ? Selon vous, quels autres thèmes auraient dû être abordés ? Vos remarques sont très importantes pour nous. Donnez-nous votre avis ! Parmi les personnes qui nous transmettent leurs remarques, nous tirons au sort un sac à dos suissetec avec un contenu surprise. Pour nous écrire, deux solutions :

Pour le maître de l’ouvrage, la garantie abstraite sous forme de contrat de garantie est plus avantageuse car il reçoit immédiatement la somme convenue. Comme le garant doit assumer un plus grand risque que la caution, la garantie abstraite est plus chère que le cautionnement solidaire. Il faut être particulièrement attentif à ce point car c’est généralement à l’entrepreneur de payer les coûts de la garantie.

+   COURRIEL/PLATEFORME INTERNET magazin@suissetec.ch www.facebook.com/suissetecyoungprofessionals

Avant de signer le contrat, vérifiez la formulation des dispositions relatives à la garan­ tie. Les garanties abstraites sont facilement reconnaissables par des formules telles que « à la première demande » ou « le garant renonce à faire valoir des exceptions résultant du contrat de base ». Les coûts de la garantie que vous devez prendre en charge sont beaucoup plus élevés que pour un cautionnement solidaire, notamment parce que suissetec ne peut pas octroyer des garanties abstraites et que les banques imputent le montant de ces garanties sur votre limite de crédit.

P.S. – Vous avez un sujet susceptible d’intéresser nos

Merci beaucoup !

lectrices et lecteurs ? Alors n’hésitez pas à nous écrire, nous sommes toujours heureux de recevoir des sujets liés aux activités quotidiennes des techniciens du bâtiment !

Construction et protection du climat Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter notre service juridique.

© Photo en arrière-plan: rcx/Fotolia.com

Garanties de construction Cautionnement solidaire

Garantie abstraite

Etabli par suissetec, une banque ou une assurance

Etablie par une banque uniquement

Paiement seulement lorsque les questions juridiques sont clarifiées

Paiement à la première demande, presque sur la base d’un simple soupçon

Solution relativement bon marché, surtout avec suissetec comme caution

Imputation sur la limite de crédit pendant toute la durée de la garantie

Solution recommandée par suissetec

Risque et coûts plus élevés, solution non recommandée par suissetec

suissetecmag  Janvier 2012

Journée de la planification 2012 : inscrivez-vous ! Le 23 février 2012 au Centre des congrès de Zurich, le magazine spécialisé « Haustech » organise, en collaboration avec les principales associations de la branche, dont suissetec, la 7e Journée suisse de la planification. Exposés présentés par des intervenants de haut rang et échanges d’opinions attendent projeteurs, architectes, ingénieurs et autres spécialistes de l’énergie, du chauffage, de la ventilation, de la climatisation, du froid et du sanitaire. +   PROGRAMME, INFORMATIONS ET INSCRIPTION A L’ADRESSE www.haustech-planertag.ch

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Formation

« On peut toujours en savoir plus » Le 2 décembre 2011, une femme et 22 hommes ont fêté leur réussite à l’examen professionnel de « conseiller énergétique des bâtiments », dans le jardin d’hiver du centre de formation de suissetec à Lostorf. Pour la première fois, Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec, a également remis le brevet fédéral à des diplômés romands. Marcel Baud

« Vous renforcez la capacité de nos entreprises à s’imposer sur le marché », a salué le président central Peter Schilliger. Les conseillers énergétiques des bâtiments sont les interlocuteurs privilégiés des propriétaires qui envisagent un assainissement énergétique. Forts de leur expérience pratique et de leurs connaissances, ils sont en mesure de renseigner le client des possibilités existantes et de présenter avec clarté les coûts en résultant. C’est dans cette perspective que Verena Mosimann, Buttwil (AG), dessinatrice en bâtiments à l’origine, a effectué la formation de conseiller énergétique des bâtiments. Chaque jour, des maîtres de l’ouvrage s’adressent à elle pour des projets d’assainissement. Et la demande est à la hausse. Grâce au savoir-faire acquis, Verena Mosimann se sent fin prête pour conseiller ses partenaires de manière globale sur toutes les questions liées à l’efficacité énergétique des bâtiments. Avant de suivre la formation, Verena Mosimann avait déjà donné des conseils énergétiques, établi des justificatifs énergétiques et effectué des calculs environnementaux. Mais, comme le dit son employeur: « On peut toujours en savoir plus ! » Par exemple au niveau des demandes d’aides pour des projets d’assainissement énergétique. « Les incitations financières jouent toujours un rôle important pour les personnes prêtes à procéder à un assainissement énergétique », explique-t-elle.

Une vue d’ensemble Verena Mosimann travaille pour l’entreprise Wyder toitures et façades AG, Sins (AG), et a effectué la formation modulaire avec son chef Max Wyder. « J’avais déjà suivi plusieurs cours dans le domaine de l’efficacité éner­ gétique et des énergies renouvelables », explique-t-elle. Mais il lui manquait une vue d’ensemble.

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lables, justificatifs et demandes d’aides, planification de la mise en œuvre – le tout complété par un atelier interdisciplinaire. La formation de conseiller énergétique des bâtiments est globale et s’adresse tout à fait à des professionnels tels que Verena Mosimann, qui souhaitent toujours « en savoir plus » – des professionnels dont on a un besoin urgent pour faire face au tournant énergétique.

Conseiller / conseillère énergétique des b ­ âtiments avec brevet fédéral Nouveaux diplômés de l’examen ­professionnel 2011 / 2012

«

En tant que conseillère énergétique des bâtiments, je dispose de connaissances à la pointe de la technique.

»

Verena Mosimann avec son brevet fédéral

La formation globale de six mois a tout à fait répondu à ses attentes. Et, en jetant un œil aux divers modules, on comprend pourquoi : physique des bâtiments et types de construction, technique du bâtiment et énergies renouve-

Bollinger Beat Noville VD Bovier Paul Hérémence VS Brunner Andreas Wilderswil BE Cottet Thomas Bossonnens FR Damasco Antonello Therwil BL De Bortoli Bruno Lenggenwil SG Fässler Sepp Heiden AR Good René Mels SG Hüssy René Niederscherli BE Kasper Arthur Ramsen SH Marchon Pascal Courtaman FR Minnig Christoph Horboden BE Mosimann Verena Buttwil AG Muller Patric Semsales FR Niederberger Toni Stans NW Oswald David Schwarzenbach SG Pittet Olivier Boussens VD Salamon Thomas Hausen a.A. ZH Sarrasin Blaise Bulle FR Tissot Jean-Marc Vionnaz VS Turrian Jean-Jacques Château-d’Œx VD Wyder Max Sins AG Zenhäusern Franz-Josef Steg VS


Formation

Economie

Offre de f­ ormation

Enquête conjoncturelle dans les branches sanitaire, chauffage et climatisation

Centre romand de formation continue / Colombier

Autorisation d’installer (Eauservice et ­V iteos). Septembre 2012 – décembre 2013. Méthode de calcul par éléments. ­Automne 2012.

Ferblanterie

@

Vous trouverez les offres de cours et de séminaires actuelles du centre de formation de suissetec à Colombier sous : www.suissetec.ch. Vous pouvez vous inscrire directement en ligne.

Chauffage / Sanitaire / Ferblanterie Obtention du titre de contremaître en chauffage, sanitaire ou ferblantier avec brevet fédéral. Module préparatoire : chaque année en janvier. Cursus dispensé sur 1,5 an : début du cours chaque année en janvier (selon le nombre minimum d’inscriptions). Rythme des cours : jeudi, vendredi et samedi, toutes les 3 semaines. Obtention du titre de maître chauffagiste, sanitaire ou ferblantier avec diplôme ­fédéral. Prérequis : être titulaire du brevet fédéral. Cursus dispensé sur 2 ans : début du cours tous les ans en janvier (selon le nombre minimum d’inscriptions). Rythme des cours : jeudi, vendredi et samedi, toutes les 3 semaines.

Cours de formation continue : Chauffage Contremaître en chauffage avec brevet fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013. Maître chauffagiste avec diplôme fédéral. Janvier 2014 – décembre 2015 / examen 2016.

Sanitaire Contremaître sanitaire avec brevet ­fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013. Maître sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2014 – décembre 2015 / examen 2016. Projeteur sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2014 – décembre 2015 / examen 2016.

suissetecmag  Janvier 2012

Contremaître ferblantier avec brevet ­fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013. Maître ferblantier avec diplôme fédéral. Janvier 2014 – décembre 2015 / examen 2016 Recouvrements métalliques de toitures. Printemps 2012 (4 jours).

© Photo: Jonn Rübcke/Fotolia.com

Organe responsable : Centre romand de formation continue, 2013 Colombier, tél. 032 843 49 52, fax 032 843 49 55 romandie@suissetec.ch www.suissetec.ch

Chauffage / Ventilation / Froid / Sanitaire / Ferblanterie Chef de projet en technique du bâtiment avec brevet fédéral. A partir de l’automne 2014. Conseiller énergétique des bâtiments avec brevet fédéral. Cursus de 21 jours dispensé sur 6 mois : début chaque année en septembre (selon le nombre minimum d’inscriptions).

Divers Autorisation limitée d’installer des installations électriques (art. 15 OIBT). Mai – juin 2012. Cours INtUS : Persona – Développez vos compétences personnelles. 8 modules, avec attestations suissetec. Pour plus d’informations, voir www.suissetec.ch Module A : Mon comportement. 8 mars 2012 à Colombier et le 10 mai 2012 à Genève. Module B : Ma communication. 15 mars 2012 à Tolochenaz et le 7 juin 2012 à Colombier. Module C : Mon organisation. 29 mars 2012 à Genève et le 14 juin 2012 à Tolochenaz. Module D : Mon client. 26 avril 2012 à Sion. Module E : Entretiens exigeants. 3 mai 2012 à Fribourg et le 28 juin 2012 à Sion. Cours GPL (Gaz pétrole liquéfié). 23 janvier 2012. Spécialiste en thermique (ImmoClimat suisse). Printemps 2012.

4e trimestre 2011 Dans le second œuvre, la situation des affaires continue à être considérée comme positive dans la branche sanitaire et demeure stable à un bas niveau dans celle du chauffage. Dans leur perception subjective, les entrepreneurs voient l’avenir avec peu de confiance : tant dans la branche sanitaire que dans celle du chauffage, les attentes concernant les commandes sont en recul. Dans la branche sanitaire, les entreprises interrogées continuent à évaluer positivement la situation des affaires ; la branche demeure à un haut niveau. Les réserves de travail ont fortement augmenté – la courbe se situe au-dessus du seuil élevé de 2006. Par rapport au trimestre précédent, les attentes des entreprises sanitaires ont sensiblement diminué. Elles se situent au même niveau qu’à fin 2010, comme le montre la courbe des commandes prévues. Dans la branche du chauffage, la situation générale des affaires continue à être considérée comme moyenne, un changement par rapport aux deux trimestres précédents est à peine perceptible. Les réserves de travail ont de nouveau enregistré une légère hausse par rapport au trimestre précédent. Un coup d’œil sur la courbe des commandes prévues montre que les entrepreneurs questionnés voient l’avenir avec autant de pessimisme qu’au début de l’année 2011. Les résultats se basent sur une enquête réalisée par le Centre de recherches conjoncturelles KOF de l’EPF Zurich ; 39 entreprises du sanitaire et 33 du chauffage y ont participé. (muhb)

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100% skater. 100% TECHNICIEN DU B창TIMENT.

200% moi.


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