suissetec mag 04 / 2013

Juillet/Août 2013 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment

suissetecmag

«

Excellente ­performance d’Alessandro Marino aux ­WorldSkills.

»

AD de printemps

Nouvelle convention ­collective de travail approuvée Page 6 Ordonnance révisée sur les travailleurs détachés

Eviter les risques de responsabilité Page 11

L’installateur sanitaire et en ­chauffage valaisan a obtenu un ­diplôme d’excellence aux ­Mondiaux des métiers à Leipzig

› Page 4

En bref

Technicien du bâtiment à 100 %

Lors de la 10e assemblée générale de la section suissetec Suisse du nord-ouest, Beat Marrer, de Seltisberg BL, a été élu nouveau président.

Le directeur et copropriétaire de l’entreprise E. Kalt AG, à Bâle et Gümligen, succède ainsi à Bruno Moretti, nommé membre d’honneur de la section. Beat Marrer se décrit lui-même comme un technicien du bâtiment investi à 100 %. Il souhaite avant tout renforcer la notoriété de la branche et s’engager en faveur de la relève professionnelle.

Photo : Marcel Baud

Beat Marrer succède à Bruno Moretti Grandiose : Silvana Gargiulo et Nina Dimitri (à droite) lors de l’excursion suissetec.

Excursion à Verscio

Photo : zVg

Standing ovation au Teatro Dimitri

Beat Marrer, nouveau ec président de la section suisset . est d-ou nor Suisse du

Le spectacle « Concerto rumoristico » a enthousiasmé le ­public avec des chants boliviens – et de petites « catas­ trophes », notamment lorsque la pianiste Silvana Gargiulo n’arrivait plus à suivre le rythme de la chanteuse Nina Dimitri. A la fin, les 190 participants à l’excursion suissetec se sont tous levés pour applaudir cette représentation éblouissante.

Après l’apéritif à Verscio, l’excursion s’est poursuivie en ­direction de Losone, au Grotto Broggini, où l’on a bien sûr ­savouré du lapin et de la polenta.

A réserver dans vos agendas :

la journée sanitaire du 29 octobre !

önenberger

Les professionnels du sanitaire se donnent rendez-vous fin octobre au Kursaal de Berne. Les participants assisteront à plus de dix exposés techniques dans la nouvelle salle de congrès ultramoderne « Arena ».

La journée sanitaire comprend aussi une exposition avec les principaux fournisseurs et fabricants de la branche.

Editeur : Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec) Rédaction : Benjamin Mühlemann (muhb), Marcel Baud (baud), Natalie Aeschbacher (aesn) Traduction : Marion Dudan, Lambro Bourodimos Contact : suissetec, Auf der Mauer 11, Case postale, 8021 Zurich ­ Téléphone +41 43 244 73 00, fax +41 43 244 73 79 info@suissetec.ch, www.suissetec.ch Concept / réalisation : Linkgroup, Zurich, www.linkgroup.ch Direction artistique : Beat Kühler, Wolfgang Hametner Impression : Printgraphic AG, Berne, www.printgraphic.ch Remarque : Par souci de lisibilité, cette publication utilise par endroits le masculin comme une forme générique pour se référer aux deux sexes.

Toute reproduction technique (même partielle) des textes et photos est soumise à l’autorisation expresse de l’éditeur.

Photo de la couverture : Markus Niederer. Alessandro Marino a obtenu un diplôme d’excellence aux WorldSkills 2013 à Leipzig.

2

Photo : Peter Sch

+ dEtails sur le programme et inscription en ligne www.suissetec.ch/sanitaertag/fr

A Locarno, la salle Palexpo FEVI s’est transfor mée en « salle de s fêtes des techniciens du bâtiment ».

Congrès suissetec 2013

Gala tessinois Lors de son gala et congrès à Locarno, suissetec a su ravir ses quelque 400 invités. Point fort de la soirée : la remise des diplômes et des prix spéciaux aux nouveaux maîtrisés de la technique du bâtiment. Le cadre festif était à la hauteur du délicieux repas de gala, ponctué d’animations et d’intermèdes musicaux variés.

Editorial

Sommaire

De brillants ambassadeurs

Chaque année, 25 000 apprentis ont un acci­ dent du travail en Suisse. La Suva lance la campagne de pré­ vention « Apprentissage en toute sécurité ».

Les jeunes doivent être sensibilisés à la sécu­ rité au travail et à la protection de la santé dès le premier jour de travail.

Chère lectrice, cher lecteur, Au moment décisif, il a su réaliser une excellente performance : ­Alessandro Marino, notre participant aux Mondiaux des métiers. Début juillet à Leipzig, l’installateur sanitaire et en chauffage a obtenu aux WorldSkills un diplôme d’excellence, une récompense méritée après des mois d’entraînement intensif. Il a manqué de très peu le podium.

Au vu de l’énorme pression pendant le concours, où chaque minute compte, et du haut niveau des participants, la prestation d’Alessandro Marino est d’autant plus remarquable.

Le jeune technicien du bâtiment valaisan n’est pas le seul à connaître le succès : depuis des années aux championnats du monde, les par­ ticipants suisses des divers métiers et branches font partie de l’élite mondiale. A Leipzig, avec neuf médailles d’or, trois d’argent, cinq de bronze ainsi que 18 diplômes, la délégation suisse a même obtenu la deuxième place au classement général, derrière la Corée. Et elle est la meilleure nation européenne ! Ce succès montre une fois de plus que la Suisse est manifestement sur la bonne voie. Les talents repré­ sentant notre pays lors de ces compétitions sont de brillants ambassa­ deurs de notre système de formation dual – une spécificité typiquement helvétique que nous envient toujours de nombreuses autres nations.

Dans ce numéro de « suissetec mag », nous revenons avec Alessandro Marino et son coach Markus Niederer sur les Mondiaux des métiers et livrons leurs impressions de la compétition organisée dans le Land allemand de Saxe. Aux pages suivantes, vous trouverez aussi les grandes lignes de la nouvelle CCT approuvée par l’assemblée des délé­ gués fin juin à Locarno. Et nous vous présentons plusieurs autres « ambassadeurs » de notre monde associatif qui, par leur engagement – tout comme Alessandro Marino – contribuent activement à faire avancer la technique du bâtiment.

› Page 12

WorldSkills à Leipzig

4

Alessandro Marino se distingue parmi des ­participants de haut niveau

« Oui » à la nouvelle CCT

6

Assemblée des délégués de printemps à Locarno

Je vous souhaite une agréable lecture.

Benjamin Mühlemann Responsable de la communication/membre de la direction

Formation initiale sans accidents

12

La Suva lance sa campagne pour un « Apprentissage en toute sécurité »

Clé du succès : « Swiss Excellence »

14

Les robinetteries KWC fabriquées à Unterkulm sont livrées dans 50 pays

Offre de formation

suissetecmag Juillet/Août 2013

15

3

Gros plan

« Il n’aurait pas pu faire mieux », Markus Niederer, coach (à gauche) avec Alessandro ­Marino.

Bravo Alessandro Marino !

Lors de la 42e édition des Mondiaux des métiers WorldSkills, organisés à Leipzig du 2 au 7 juillet, la Suisse a excellé en tant que meilleure nation européenne et occupe le deuxième rang au classement mondial. Face à des participants de très haut niveau, l’installateur sanitaire et en chauffage Alessandro Marino, de Brig-Glis, a décroché un diplôme « Medallion for Excellence ». Son coach Markus Niederer a été nommé chef ­expert de la catégorie « Plumbing and Heating ».

Claudia Fahlbusch

4

belle allure dans leur costume chic. Lors du Welcome Event à Kloten, il suffisait de jeter un œil à la scène sur laquelle se tenaient les 39 participants aux Mondiaux des métiers pour comprendre que tout s’était bien passé pour eux en Allemagne. Supporters, proches et amis sont venus en nombre à Kloten pour réserver un accueil triomphal aux jeunes professionnels.

Et cet enthousiasme s’explique facilement : aux WorldSkills à Leipzig, l’équipe suisse a remporté 17 médailles et 18 diplômes. La Suisse occupe ainsi le deuxième rang au classement mondial, derrière la Corée, et est de loin la meilleure nation européenne.

« Il a fait tout juste » Alessandro Marino, de Brig-Glis, a participé aux WorldSkills en tant qu’installateur sanitaire et en chauffage, pour défendre la médaille d’argent remportée par Florian Müller à Londres en 2011.

En décrochant un diplôme « Medallion for Excellence » pour la cinquième place, derrière trois ( ! ) médaillés d’or et un médaillé de bronze, cet objectif n’a certes pas été tout à fait atteint, mais Alessandro Marino et son coach Markus Niederer sont loin d’être déçus. « Il n’aurait pas pu faire mieux », explique Markus Niederer, en saluant la performance de son protégé. « Face à des concurrents de si haut niveau, les petits détails sont décisifs et il faut parfois un brin de chance pour faire pencher la balance. » Avec 537 points, le Valaisan de 22 ans est le meilleur candidat suisse de la branche : « Personne n’avait encore obtenu un aussi grand nombre de points », précise son coach avec fierté.

Markus Niederer félicite aussi les organisateurs de la manifestation, qui a eu lieu dans le cadre de la foire de Leipzig : « Les championnats étaient parfaitement orchestrés, et toutes les personnes avec lesquelles nous étions en contact étaient plus que motivées. Le public aussi était très sympathique. Cela a beaucoup contribué à la bonne ambiance de la compé­ tition. » La planification a été intégrée pour la première fois aux WorldSkills 2013 – un défi particulier pour plusieurs participants, car elle ne fait pas partie du profil du métier dans tous les pays. Jusqu’ici, seule l’exécution manuelle de schémas donnés était exigée aux Mondiaux des métiers. C’est grâce à Markus Niederer que les aptitudes des candidats en matière de planification sont désormais évaluées : il avait soumis cette proposition en tant que chef expert suppléant. L’établissement d’un système d’installation en applique a également constitué une première. De plus, des nouveautés ont été apportées au niveau de l’exécution : afin de maîtriser les coûts importants et les surfaces dédiées à la compétition, aujourd’hui immenses, les organisateurs ont cherché à réduire l’espace

Alessandro Marino, êtes-vous satisfait de votre résultat ?

Absolument. Même si je n’ai pas décroché de médaille : je n’aurais rien dû, ou voulu, faire autrement et je me suis donné à fond.

Le niveau de concurrence était si élevé qu’il y a aussi une part de chance dans le ­résultat final. Mais c’est en ordre pour moi, je suis très content.

En quoi les championnats étaient-ils ­particulièrement difficiles ou exigeants pour vous ?

Le temps limité était une pression énorme.

Nous travaillions toujours en regardant l’heure et certains candidats n’ont pu termi­ ner leur travail dans le temps exigé. De mon côté, j’ai réussi à finir les épreuves sans renoncer à la qualité : cela me confirme que je peux gérer la pression et demeurer tout à fait performant. C’est bon à savoir.

Que vous ont apporté les WorldSkills, sur le plan professionnel ou personnel ?

Je ne pourrais pas prétendre que participer à ces championnats m’a changé, je suis ­toujours le même qu’avant. Mais j’en ai tiré quelques enseignements importants. Par exemple, c’est seulement à Leipzig que j’ai vraiment compris combien le travail d’équipe est important et ce que l’on peut accomplir en tirant à la même corde. Sur le plan person­ nel, j’ai aussi beaucoup appris dans les ­domaines de la préparation mentale et du contact avec les médias.

Que conseillez-vous à un jeune collègue qui songe à participer aux championnats ?

Pendant une certaine période, il doit être prêt à donner beaucoup – en temps et en engagement personnel. Mes amis faisaient souvent des activités sans moi lorsque je me préparais aux championnats. De plus, on ­devrait bien sûr avoir du plaisir à pratiquer son métier et travailler avec le sourire. Person­ nellement, lorsque je me réveille le matin, je suis content d’aller au travail.

Les championnats sont terminés, mais certaines impressions resteront. De quoi vous souviendrez-vous ?

L’atmosphère était géniale et c’était une su­ per sensation de représenter la Suisse. De nombreux proches et amis sont venus exprès pour moi à Leipzig, c’est très sympa et mo­ tivant. Même mon chef était là, et il était bien sûr ravi de mon succès. La manifestation était énorme et le caractère international de l’événement très particulier. Presque comme les Jeux olympiques ! De plus, je suis le pre­ mier installateur sanitaire et en chauffage valaisan a avoir été primé aux Mondiaux des métiers. J’en suis aussi un peu fier !

Photo : Markus Niederer

Ils rayonnent de fierté et de joie, et ont très

« C’est super, presque comme les Jeux olympiques ! »

Pour la première fois aux WorldSkills, les candidats devaient aussi maîtriser la planification.

réservé aux divers métiers. Ainsi, les candidats de la catégorie 15 « Plumbing and Heating » ont été évalués en deux phases. De cette manière, on a pu économiser 50 % de surface et d’infra­ structure. « Cette approche s’est révélée difficile dans la pratique, et nous experts avons dû mettre en place une équipe de nuit pour l’évaluation. Je ne pense pas que nous procéderons ainsi une nouvelle fois pour la catégorie 15 », explique Markus Niederer.

A Leipzig, il a été élu chef expert du domaine « Plumbing and Heating ». Avec les deux autres membres du Skill Management Team, il est responsable de la planification et de la bonne conduite des épreuves. Markus Niederer est ravi de cette nouvelle fonction : « Je peux établir de nouveaux contacts internationaux, mais aussi découvrir d’autres mentalités et d’autres matériaux, avec lesquels on travaille ailleurs.

Nos championnats suisses en profitent aussi, car j’exploite ce savoir-faire pour l’entraînement des candidats. »

Une expérience marquante L’excellente performance de tous les participants suisses donne une très bonne image du système de formation dual, combinant avec succès l’enseignement à l’école professionnelle et le travail pratique en entreprise. « Ce système permet de former de très bons spé­ cialistes, et les pays étrangers en sont aussi conscients – notamment grâce à nos résultats convaincants lors des Mondiaux des métiers », se réjouit Markus Niederer. La gloire et ­l’honneur sont une chose, mais pour le coach les championnats ne s’arrêtent pas là : « Aux Mondiaux des métiers, nos jeunes se mesurent aux autres, se donnent à fond et nouent des amitiés. Ils apprennent ce qu’un bon travail d’équipe peut apporter et gagnent ainsi sur toute la ligne – au niveau professionnel, mais aussi personnel. Participer à cette compétition est une expérience qui marque à long terme – au sens positif. »

‹

‹

suissetecmag Juillet/Août 2013

5

Informations internes

Nouvelle CCT adoptée Fin juin à Locarno (TI), l’assemblée des délégués de suissetec a approuvé la nouvelle convention collective de travail (CCT) pour les techniciens du bâtiment. Environ 40 000 professionnels des domaines sanitaire, chauffage, ventilation, froid, climatisation ainsi que ferblanterie / enveloppe du bâtiment sont soumis à la CCT dans toute la Suisse.

Benjamin Mühlemann et Marcel Baud

La nouvelle CCT, conclue pour quatre ans, est le résultat de négociations réussies avec les syndicats. Après la déclaration de force obli­ gatoire par le Conseil fédéral, elle entrera en ­vigueur le 1er janvier 2014. La nouvelle CCT correspond en substance à l’actuelle réglementation éprouvée des rapports juridiques contractuels entre employeurs et salariés.

Les adaptations apportées concernent en particulier les salaires minimaux, légèrement augmentés dans tous les domaines. Ainsi, les salariés dotés d’un certificat de capacité suisse (CFC) ou d’un diplôme étranger équivalent ont dorénavant droit à au moins CHF 4000 dans la première année suivant l’examen de CFC.

6

La nouvelle convention collective de travail 2014 ne s’applique pas dans les cantons de Genève, de Vaud et du Valais. Les rapports juridiques contractuels entre employeurs et salariés y sont réglementés au niveau cantonal.

Le tournant énergétique au centre de la branche L’énergie a constitué un thème clé de l’assemblée des délégués de suissetec. Le conseiller national et président central Peter Schilliger a présenté une prise de position complète ­regroupant les domaines « Politique & société », « Formation » et « Technique ». Ainsi, l’association s’engage notamment à éliminer la bureau-

cratie dans les projets liés à l’énergie des bâtiments et à doubler le taux d’assainissement, tout en favorisant des systèmes d’approvisionnement décentralisés et la création de valeur locale.

Les organes stratégiques de l’association développent actuellement un catalogue de mesures comme base pour atteindre ces objectifs.

Concrètement, l’une de ces mesures prévoit par exemple qu’à l’avenir, pour chaque projet, tous les membres suissetec proposent une solution énergétique optimale au maître de l’ouvrage. Il s’agit ici d’élaborer de nouvelles offres de formation et de sensibiliser les professionnels de la branche à leur rôle clé, via une

campagne de communication. L’association souhaite devenir l’interlocuteur numéro un pour l’énergie, l’environnement et la technique dans le bâtiment.

De fait, un énorme potentiel sommeille dans la technique du bâtiment : le chauffage et les installations des maisons absorbent près de 50 % de la consommation énergétique suisse.

Grâce à des mesures simples et sans perte de confort, la consommation énergétique d’un bâtiment peut être réduite de 30 à 70 %.

Photos : Peter Schönenberger

Contribution à l’agrandissement des ateliers à Liestal Les 97 délégués représentaient 158 voix au total. Ils ont notamment approuvé la demande de contribution de la section Suisse du nordouest à l’agrandissement du centre de formation de Liestal. Comme décidé par les délégués, suissetec participe à la réalisation d’un troisième atelier, en octroyant une subvention de CHF 63 100. Celui-ci doit permettre de pallier le prochain manque de capacités pour les cours interentreprises. Beat Marrer, nouveau président de la section Suisse du nord-ouest, a remercié en personne les délégués de ce soutien et formulé l’objectif d’augmenter le nombre actuel d’apprentis de 370 à 400.

Solide résultat financier Pour la première fois depuis son entrée au comité central, Wolfgang Schwarzenbacher a présenté les chiffres. D’un point de vue financier, suissetec a réalisé un excellent exercice.

Contrairement à une perte de CHF 36 700 budgétée pour 2012, les comptes annuels ­affichent un bénéfice de CHF 18 218. En 2012, le chiffre d’affaires s’est élevé à plus de CHF 28 millions. Outre les excellentes activités opérationnelles, les placements financiers ont contribué de manière déterminante à ce résultat positif.

Depuis la création de suissetec en 2003, le chiffre d’affaires global a augmenté d’au total 37 %. Ce résultat est d’autant plus réjouissant que les cotisations des membres ont connu de nombreuses diminutions au cours de cette période.

tion contre les chutes constituent un nouveau champ d’activités important. A cet égard, Benno Lees a appelé les délégués à veiller à ce qu’aucun technicien du bâtiment sans formation sur l’équipement de protection individuelle antichute n’exécute des travaux sur le toit.

Clima chauffage : Georg Gallati a salué l’arrivée de Viktor Scharegg au sein du comité de domaine. Ainsi, le domaine des entreprises ­ d’exécution de moyenne dimension est de nouveau très bien représenté. Parmi les prin­ cipaux projets actuels du domaine figurent : l’application web « Convention d’utilisation » ; les notices techniques sur l’échange de d ­ onnées

Les délégués font don de 10 250 arbres Avant que l’assemblée ne traite les activités de l’association, Felix Fink­ beiner, jeune Bavarois de 15 ans, a présenté l’initiative « Plant-for-thePlanet », lancée par des écoliers en 2007. L’idée est la suivante : dans tous les pays, les enfants plantent un million d’arbres afin de compenser les émissions de CO2. « Plant-for-thePlanet » est devenu un mouvement international : actuellement, 100 000 enfants poursuivent cette action dans le monde entier. L’exposé en­ thousiaste de Felix Finkbeiner a ­motivé les délégués à faire sponta­ nément don de 10 250 arbres jusqu’à la fin de l’assemblée. + Pour en savoir plus www.plant-for-the-planet.org

Rapports des domaines par les présidents de domaines Ferblanterie / enveloppe du bâtiment : Benno Lees est ravi qu’un responsable de domaine compétent pour le secrétariat central ait été engagé en la personne de Jens Menzi. Plusieurs directives sont actuellement remaniées ; elles portent notamment sur les travaux de ferblanterie sur toitures en pente, l’évacuation des eaux de toitures, les revêtements et couvertures en tôle – autrement dit, sur les toitures et façades métalliques. Les mesures de protec-

suissetecmag Juillet/Août 2013

« Il s’agit à nos yeux d’un règlement convaincant, qui contient des dispositions claires pour une durée de quatre ans. » Georg Gallati, représentant de suissetec dans le cadre des négociations sur la nouvelle convention collective de travail.

DAO, l’installation de conduites de fluide frigorigène, l’essai d’étanchéité et les installations solaires ; les instructions de fonctionnement et d’entretien (révision du manuel d’installation) ; et la préparation de la journée chauffage 2014.

Clima ventilation : Giuseppe Rigozzi a donné un aperçu des projets en cours, dont : la formation de contremaître en ventilation ; la formation de responsable de la mise en service et de l’optimisation d’exploitation (bâtiment) ; l’atelier de chef de projet en ventilation ; la notice technique sur la planification, le montage et la mise en service corrects des régulateurs de débit-volume ; les instructions de fonctionnement et d’entretien (en collaboration avec la SICC) ; et, enfin, la notice technique sur l’acoustique des installations de climatisation et de ventilation.

Sanitaire / eau / gaz : Bruno Moretti a informé des activités du domaine, dont : l’application web « Contrôle et entretien des installations sanitaires » ; la brochure « Etanchéité des raccords pour baignoire et douche » ; la norme SN 592000 Evacuation des eaux des biensfonds ; les directives pour la planification des installations sanitaires ; et la planification de la journée sanitaire du 29 octobre 2013 au Kursaal de Berne.

‹

Un exposé enthousiaste : avec « Plant-for-the-Planet », Felix ­Finkbeiner lutte pour la protection du climat.

7

Formation

Maîtrise fédérale : 52 diplômés rayonnants Les entreprises suisses de la technique du bâtiment peuvent compter sur de nouveaux cadres : 11 maîtres chauffagistes, 23 maîtres sanitaires, 9 projeteurs sanitaires et 9 maîtres ferblantiers ont obtenu leur diplôme fédéral. Ils ont reçu leur précieux sésame à Locarno, lors de la soirée de gala organisée par suissetec à l’occasion de son congrès de printemps.

Marcel Baud

Environ 400 invités – dont de nombreux proches – ont assisté à la cérémonie. Reinhart Küng, président de la commission assurance qualité, a une fois de plus été impressionné par le nombre élevé de jeunes professionnels de la technique du bâtiment qui ont choisi d’effectuer, avec succès, une maîtrise fédérale. « Utilisez la vigueur de votre jeune âge, faites bien votre travail, et votre satisfaction en sera d’autant plus grande », a promis Reinhart Küng aux nouveaux maîtrisés. Dans son discours, en plus des perspectives d’avenir réjouissantes, Reinhart Küng a souligné la perte d’estime de la population envers les métiers de l’artisanat.

Il s’agit d’une question liée à la société. Bien que les techniciens du bâtiment œuvrent en faveur du bien-être et du confort des gens, la branche souffre toujours d’un problème d’image. Pour Reinhart Küng, améliorer cette situation est l’un des principaux défis posés aux jeunes cadres.

01

Découvrez les noms de tous les diplômés en page 10.

01 Maître chauffagiste avec diplôme fédéral 02|03 Maître sanitaire avec diplôme fédéral 04 Projeteur / projeteuse sanitaire avec diplôme fédéral 05 Maître ferblantier / ferblantière avec diplôme fédéral

8

02

Formation

Lauréats 2013

Prix Georg Fischer pour Flavio Sibold Avec sa note de 5,4, Flavio Sibold, projeteur sanitaire avec diplôme fédéral, de Zollikerberg ZH, a décroché le prix Georg Fischer. La montre IWC récompense toujours le meilleur candidat parmi les diplômés en sanitaire. Grâce à ses excellents résultats, Flavio Sibold a aussi obtenu le prix Heusser.

Chez les maîtres chauffagistes, les meilleurs candidats sont Ludovic Farine et Mathias Sigg (tous deux à égalité, au 1er rang). Tobias Sacher s’est classé deuxième, alors que Daniel Dobler, Jorge Manuel Forte Costa et Thomas Heinrich, tous ex aequo, se sont partagé le 3e rang. Leurs performances ont été récompensées par le prix de la fondation Buderus.

03

‹

Roland Steinemann, Georg Fischer Piping Systems, et Flavio Sibold (à droite).

Grâce à son excellente note, il a reçu la montre IWC offerte par +GF+.

04

« Je suis très fier de mon diplôme de maîtrise. »

05

suissetecmag Juillet/Août 2013

Photos : Peter Schönenberger

Le maître sanitaire Bruno Odermatt, de Kriens LU, a spontanément pris la parole et remercié suissetec pour cette « superbe cérémonie ».

Pendant sa formation, Bruno Odermatt a beaucoup appris et rencontré des gens formidables : « Je recommande à tout le monde d’effectuer une maîtrise. » Bruno Odermatt en est convaincu : « Mes collègues de classe en sanitaire m’accompagneront tout au long de mon parcours professionnel. »

‹

9

Formation

Nouveaux diplômés de l’examen professionnel supérieur 2013 Maître chauffagiste avec diplôme fédéral Dobler Daniel, Siebnen SZ Farine Ludovic, Romont FR Forte Costa Jorge Manuel, Herbligen BE Gomez Jean-Paul, Lossy FR Heinrich Thomas, Unterägeri ZG Heynen Gerd, Laufen BL Landert Lars, Neerach ZH Mannhart Lukas, Wila ZH Rodas Julio, Horw LU Sigg Mathias, Au ZH Stecher Tobias, Stäfa ZH

Photos : Peter Schönenberger

Maître sanitaire avec diplôme fédéral Christen Andreas, Birr AG Ciprian Marco, Embrach ZH Conti Damien, Meyrin GE Estermann Lukas, Hildisrieden LU Finger Marcel, Rüfenacht BE Guerriero Fabio, Ostermundigen BE Hollenweger Daniel, Ennetbürgen NW Hoxha Hekuran, Thoune BE

Jordi Mathias, Stettlen BE Lienert Christoph, Arlesheim BL Luttringer Patrick, Frenkendorf BL Meier Dominic, Thalheim AG Meister Raphael Cédric, Schaffhouse SH Meystre Vincent, Lausanne VD Muchenberger Remo, Bottmingen BL Odermatt Bruno, Kriens LU Rutishauser Thomas, Ebmatingen ZH Stritt Mauro, Othmarsingen AG Trachsel Roland, Längenbühl BE Tusi Sehat, Attikon ZH Venetz Michael, Stalden VS Wey Thomas, Buchs LU Zimmermann François-Xavier, Genève GE

Maître ferblantier / ferblantière avec diplôme fédéral Aeberhard Pascal, Thayngen SH Andenmatten Bernhard, Brigue VS Baumgartner Daniel, Bronschhofen SG Cotardo Roberto, Ehrendingen AG Geissmann Silvan, Dintikon AG Kronenberg Christoph, Kiesen BE Michel Christian, Bönigen BE Moor Diego, Davos Glaris GR Viviand Thomas, Cornier France

Projeteur / projeteuse sanitaire avec diplôme fédéral Caduff Bruno, Sedrun GR Christen Gino, Kriens LU Eng Andreas, Erlinsbach SO Helg Thomas, Winterthour ZH Iten Patrick, Einsiedeln SZ Müller Andreas, Berne BE Roth Lukas, Klingnau AG Sibold Flavio, Zollikerberg ZH Wälchli Rachen, Ostermundigen BE

Une magnifique fête avec les proches.

p de photos...

On a pris beaucou

... dansé un peu...

... écouté de grandes voix...

... et fêté la maîtrise entre ­nouveaux diplômés !

10

Informations internes

Plus de formalités, mais aussi plus de sécurité Depuis le 15 juillet 2013, de nouvelles dispositions légales réglementent la responsabilité envers les sous-traitants. suissetec organise des séances d’information d’environ deux heures pour présenter les nouveautés.

Lors de la première séance mi-juillet à Olten, les participants n’ont pas seulement été informés, mais ont aussi mené de vives discussions.

Claudia Fahlbusch

Lors de la première séance d’information, Urs Hofstetter, responsable Mandats et politique, a expliqué les nouveautés et répondu aux questions.

Le thème de la séance était clair : « Responsabilité envers les sous-traitants – que cela signifie-t-il pour vous ? » Mais ce n’était pas une mince affaire pour autant, car les nouveautés dans la loi sur les travailleurs détachés sont complexes. Le juriste Urs Hofstetter, membre de la direction de suissetec et responsable Mandats et politique, a expliqué aux entrepreneurs et représentants de sociétés présents, les raisons de cette révision et les conséquences pour les entreprises.

Eviter toute pression sur les salaires minimaux et les conditions de travail Rappelons le contexte : avec l’introduction progressive de la libre circulation entre la Suisse et la Communauté européenne, certaines mesures relatives au marché du travail ont été prises en 2002. Elles doivent éviter que l’ouverture du marché du travail n’entraîne une pression sur les salaires et les conditions de travail en Suisse. La loi révisée sur les travailleurs détachés (LDét) est l’une de ces mesures.

Elle est en particulier destinée à empêcher des abus liés aux chaînes de sous-traitance. Une pression sur les salaires minimaux et les conditions de travail peut survenir lorsqu’un entrepreneur après l’autre sous-traite un mandat et que chaque maillon veut obtenir un bénéfice.

Avec la nouvelle responsabilité envers les ­sous-traitants, les chaînes de sous-traitance devraient devenir plus courtes : désormais, ­ chaque entrepreneur répond solidairement de tous les sous-traitants lui succédant – certes, seulement à titre subsidiaire, si le sous-traitant ne peut pas être poursuivi. L’entrepreneur peut se protéger en remplissant son devoir de diligence comme suit : Il exige que le sous-traitant lui présente ses conditions de salaire et de travail.

Il établit contractuellement si le sous-traitant peut transmettre le mandat, ou des parties de celui-ci, à un autre sous-traitant.

Il prend des mesures organisationnelles, par exemple des visites sur le chantier ou des contrôles d’accès.

Photo : Claudia Fahlbusch

Risques de responsabilité Lors de la séance d’information, Urs Hofstetter a présenté les mesures à prendre pour ne pas encourir de risque de responsabilité. Les participants ont vite saisi ce que ces nouveautés signifient pour eux, soit une plus grande charge administrative. Cet aspect ainsi que des questions liées à la mise en œuvre concrète des nouvelles dispositions au quotidien ont suscité des discussions animées. « L’idée de base est bonne, mais on nous en demande beaucoup », a estimé l’un des participants par rapport à la charge administrative, et un autre s’est interrogé : « Dois-je désormais ennuyer mes partenaires commerciaux de longue date avec des formalités ? » On n’y échappera cependant pas et, pour garantir une mise en œuvre aussi efficace que possible dans les entreprises, Urs Hofstetter recommande aux entrepreneurs de participer à ces séances d’information gratuites. Elles se terminent en plus sur une note agréable : à la fin, suissetec offre un apéritif aux participants, l’occasion d’échanger ses points de vue et expériences dans un cadre décontracté.

‹

Prochaines séances ­d’information 26 août 2013 : Lucerne, centre de formation suisse­ tec Suisse centrale, Baselstrasse 61 28 août 2013: Frenkendorf BL, Debrunner Acifer AG, Bächliackerstrasse 1 29 août 2013 : Zurich, secrétariat central de suissetec, Auf der Mauer 11 30 septembre 2013 : Zollikofen BE, Länggasse 12 1er octobre 2013 : Saint-Gall, centre de formation suis­ setec AZSSH, Walenbüchelstrasse 3 Chaque fois de 16 à 18 h Des cours similaires auront lieu ­prochainement en Suisse romande.

suissetecmag Juillet/Août 2013

11

Conseils

La sécurité au travail dès l’apprentissage Les jeunes subissent un plus grand nombre d’accidents professionnels que les travailleurs expérimentés. Ce seul constat a incité la Suva à lancer sa nouvelle campagne « Apprentissage en toute sécurité ». L’objectif : réduire le nombre d’accidents parmi les apprentis. Pour ce faire, des moyens traditionnels et modernes sont utilisés – l’essentiel étant de transmettre le message au groupe cible.

Serkan Isik

« Qui jeune n’apprend, vieux ne saura. » Selon ce proverbe, on apprend plus facilement à un jeune âge qu’à un âge avancé. La nouvelle campagne de la Suva « Apprentissage en toute sécurité » doit ainsi avoir un impact à long terme : « Nous misons sur le fait que les gestes pratiqués par les jeunes lors de leur apprentissage demeurent ancrés durant toute leur vie professionnelle », explique André Meier, chef de la division Sécurité au travail de la Suva.

Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle cette campagne de prévention se concentre de manière ciblée sur la relève professionnelle. « Les jeunes ont un risque d’accident professionnel sensiblement plus élevé que les autres collaborateurs de la même branche ou du même groupe professionnel », précise André Meier. Les statistiques le confirment : chaque année, 25 000 apprentis sont victimes d’un accident du travail en Suisse, soit un apprenti sur huit. Les raisons sont multiples : les apprentis sous-estiment les dangers sur le lieu de travail, ne travaillent pas encore de manière systématique, surestiment parfois leurs propres capacités, n’osent pas poser de questions en cas d’incertitudes, etc. La Suva lance la nouvelle campagne de prévention « Apprentissage en toute sécurité » au début de l’année d’apprentissage 2013.

Les formateurs comme agents multiplicateurs Dès le premier jour de travail des apprentis, il est important d’aborder la sécurité au travail et la protection de la santé. Mais comment ­atteindre au mieux ce groupe cible, qui a grandi avec le téléphone portable et Internet ? Fautil les interpeller directement ? Des moyens traditionnels, tels que brochures et affiches, suffisent-ils ? « Nous misons ici sur le rôle de modèle des formateurs. Dans une première phase, nous nous adressons à eux afin qu’ils

12

Il est important d’aborder la sécurité au travail et la protection de la santé dès le premier jour de travail des apprentis.

agissent comme des agents multiplicateurs et relaient notre message », explique le chef de la campagne Victor Martinez. Si possible, la mise en œuvre de la campagne de la Suva doit être le fruit d’un travail d’équipe. Ainsi, les apprentis comprennent ce qu’assumer un rôle de modèle signifie. Car, dès l’année suivante, ils deviennent des références pour les jeunes commençant leur apprentissage. Dans le cadre du programme de prévention « Vision 250 vies », la Suva souhaite initier les apprentis aux « Règles vitales » spécifiques à leur métier. Elle propose ainsi divers moyens aux entreprises formatrices – la nouvelle brochure « 10 étapes pour un ­apprentissage en toute sécurité », des « Règles vitales » pour les différentes branches, des dossiers d’exercices, des check-lists, des ­affiches, etc. – généralement au format papier et numérique. L’objectif est de réduire le nombre d’accidents chez les apprentis à un niveau au moins équivalent à celui des collaborateurs plus expérimentés.

Pour y parvenir, la Suva souhaite sensibiliser les jeunes à la sécurité au travail et à la protection de la santé aussi vite que possible – dès le premier jour de travail.

‹

Commandez maintenant des kits de démarrage Toute une série de documents informatifs et de moyens d’action intéressants sont ­disponibles pour mettre en œuvre la campagne « Apprentissage en toute sécurité ».

La Suva les distribue sous forme de dossiers spécifiques au métier appelés « Kits de démarrage ». Ils contiennent tous les documents nécessaires pour sensibiliser les jeunes à un « Apprentissage en toute sécurité ».

Un aperçu et de plus amples informations sur la campagne sont publiés sur la page ­Internet « Apprentissage en toute sécurité ». D’autres moyens d’action s’y trouvent, dont un didacticiel sur les règles vitales ainsi qu’un test ludique « safety challenge ». + Pour en savoir plus www.suva.ch/apprentis

Temps libres

Dans cette rubrique, les collaborateurs de suissetec présentent des lieux ou activités qu’ils apprécient particulièrement.

Sur les eaux des Baléares

Peter Liechti Age : 63 ans Profession : maître ferblantier diplômé, collaborateur libre de suissetec à Zurich et responsable des bases de calcul Loisirs : voile, ski

«

Après une rude journée devant l’ordinateur à saisir les données des bases de calcul, où je n’ai pas droit à l’erreur, j’aime m’évader sur l’eau. Pratiquer la voile sur le lac de Bienne est un excellent moyen de me changer les idées. En famille ou entre amis, les va­ cances à la voile en Méditerranée demeurent cepen­ dant le temps fort de l’année. Ma région préférée est les Baléares, où je connais depuis chaque port et presque tous les bistrots qui longent les quais.

suissetecmag Juillet/Août 2013

Photo : Robert Diana

»

13

Made in Switzerland

KWC – Swiss Excellence Fondée en 1874, l’entreprise KWC est connue depuis longtemps à l’échelle internationale comme le plus grand fabricant suisse de robinetteries.

Depuis son siège et site de production à Unterkulm (AG), elle exporte ses produits de qualité dans 50 pays sur cinq continents.

Brigitte Kesselring

« Glocal plutôt que global » – la place de production suisse est pour KWC la clé pour demeurer compétitive à l’échelle internationale.

la robinetterie, qui sera commercialisée en Suisse en automne. De plus, KWC DOMO, la gamme de robinetteries pour cuisines et salles de bain très appréciée depuis 1982, fête son « relaunch ». Pour de nombreux projeteurs, architectes, maîtres de l’ouvrage, investisseurs et installateurs, KWC DOMO est la robinetterie par excellence. Son levier mitigeur compte parmi les plus installés en Suisse.

Photo : KWC

Production au plus juste

Pour KWC, la réussite tient en deux mots : «Swiss Excellence». Ce principe fait partie intégrante de l’entreprise, du développement à la logistique, en passant par l’approvisionnement et la production. KWC est synonyme de qualité, fiabilité, sécurité et durabilité. Des exigences qui sont aussi posées aux fournisseurs.

KWC s’engage pour des solutions économiques et écologiques judicieuses. L’entreprise propose des gammes de robinetteries pour cuisines et salles de bain, alliant modernité, fonctionnalité et confort. Ses produits sont d’ailleurs régulièrement récompensés par des prix de design.

Produits phares La ligne de robinetteries KWC ONO touch light PRO a été désignée « Meilleur produit de l’année 2013 » (Plus X Award). En avril, la nouvelle robinetterie de cuisine KWC ZOE a quant à elle reçu le label de qualité « Design Plus powered

by ISH 2013 » lors de l’ISH, l’un des plus grands salons de la branche au monde. Le jury international a ainsi récompensé le design, innovant et convaincant, et la nouvelle fonctionnalité de

Portrait de KWC KWC emploie 332 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires annuel de CHF 107,5 millions en 2012. En avril 2013, Franke a racheté KWC AG à l’entreprise IK Investment Partners.

KWC est fabricant de robinetteries sanitaires pour cuisines et salles de bain dans le secteur privé, principa­ lement dans le moyen et haut de gamme, et produit aussi des robinet­ teries pour cuisines professionnelles, hôtels, hôpitaux, écoles et foyers.

La distribution se fait via les gros­ sistes sanitaires aux installateurs et via les commerces spécialisés dans les cuisines. La Suisse est le plus grand marché individuel ; les produits KWC sont distribués en Allemagne, en Italie, au Benelux, en France, en Autriche, en Chine et aux Etats-Unis.

L’entreprise est membre de suisse­ tec depuis 2003. + Pour en savoir plus www.kwc.ch

14

Pour demeurer concurrentielle et apte à relever les défis du marché, KWC mise sur son site de production suisse et une fabrication au plus juste. Ces dernières années, l’entreprise est donc passée à une production allégée ; celle-ci permet une utilisation économe et efficace des moyens de production, des ressources humaines et des matériaux, tout en optimisant la planification et l’organisation. La production et la logistique sont ainsi parfaitement adaptées pour l’avenir. « Passer au lean management a changé notre rapport aux produits, en leur conférant un sens et une valeur – et a donné une âme à l’entreprise », explique le directeur général Roland Gloor.

Les souhaits du client au premier plan Active dans le monde entier, fidèle à la place de production suisse et attachée à des valeurs fortes, telles que qualité, culture, capacité d’innovation et durabilité, KWC est compétitive dans de petites séries. « Glocal plutôt que global », telle est sa devise. Il suffit de jeter un œil à l’entreprise pour s’en convaincre : KWC a de l’avenir.

‹

Formation

Offre de ­formation Centre romand de formation continue / Colombier Organe responsable : Centre romand de formation continue, 2013 Colombier, tél. 032 843 49 52, fax 032 843 49 55 romandie@suissetec.ch www.suissetec.ch Vous trouverez les offres de cours et de séminaires actuelles du centre de formation de suissetec à Colombier sous : www.suissetec.ch. Inscription en ligne ­possible.

Chauffage Contremaître en chauffage avec brevet fédéral. Janvier 2014 –juillet 2015 / examen en novembre 2015. Perfectionnement modulaire (selon calendrier du brevet en cours).

Maître chauffagiste avec diplôme fédéral.

Janvier 2014 – décembre 2015 / examen en 2016.

Sanitaire Contremaître sanitaire avec brevet ­fédéral.

Janvier 2014 – juillet 2015 / examen en novembre 2015. Perfectionnement modulaire (selon calendrier du brevet en cours).

Maître sanitaire avec diplôme fédéral.

Janvier 2014 – décembre 2015 / examen en 2016.

Projeteur sanitaire avec diplôme fédéral.

Janvier 2014 – décembre 2018.

Autorisation d’installer l’eau SSIG (Eauservice ­Lausanne, Viteos Neuchâtel et Service des ­Energies Yverdon-les-Bains). Printemps 2014 – été 2015 (198 heures de cours).

Ferblanterie Contremaître en ferblanterie avec brevet ­fédéral. Janvier 2014 – juillet 2015 / examen en novembre 2015. Perfectionnement modulaire (selon calendrier du brevet en cours).

Maître ferblantier avec diplôme fédéral.

Janvier 2014 – décembre 2015 / examen en 2016.

suissetecmag Juillet/Août 2013

Divers

Facile à utiliser

Revêtements métalliques de toiture.

Février 2014 (32 heures).

Conseiller énergétique des bâtiments.

Septembre 2013 – 2014 (176 heures).

Equipement de protection individuelle ­antichute (EPIaC).

Cours d’une journée : 21 novembre 2013 (délai d’inscription : 15 août 2013).

Chef de projet en montage solaire avec brevet fédéral.

Printemps 2014 (210 heures).

Chef de projet en technique du bâtiment avec brevet fédéral.

Printemps 2014 (458 heures).

Ventilation de confort.

Automne 2013 (1 jour).

Présentation des nouvelles directives : Gaz G1 – SN 592 000.

Automne 2013.

Directive Qualité de l’eau dans les ­installations techniques du bâtiment / SICC BT102-01 / SIA 385/1-2.

Automne 2013.

Méthode de calcul par éléments sanitaires.

Automne 2013.

Trouver une place d’appren­ tissage depuis son téléphone portable

Cours INtUS : PERSONA – Développez vos compétences personnelles. 8 modules, avec attestations suissetec. Formez vos monteurs, installateurs, ferblantiers pour CHF 100 par module d’une journée (repas et support de cours compris), sauf module F : 2 jours, CHF 200.

Module A : Mon comportement.

25 septembre 2013 à Fribourg.

Module B : Ma communication.

2 octobre 2013 à Tolochenaz.

Module C : Mon organisation.

23 octobre 2013 à Fribourg.

Module D : Mon client.

30 octobre 2013 à Tolochenaz.

Module E : Entretiens exigeants.

6 novembre 2013 à Colombier.

Nouveau : Module F : Mes apprentis.

28 et 29 août 2013 à Colombier.

Nouveau : Module G : Mes instructions aux clients. 20 novembre 2013 à Tolochenaz.

Nouveau : Module H : Mon optimisation des ressources. 27 novembre 2013 à Colombier.

Nos apprentis « se donnent à fond », et notre nouvelle campagne publicitaire ne cesse d’évoluer. Lorsque l’on consulte le site Internet www.topapprentissages.ch avec un téléphone portable, une version mobile très conviviale s’affiche. Où qu’ils se trouvent, les jeunes peuvent ainsi rechercher une place d’apprentissage libre.

‹

Une version mobile améliorée de www.topapprentissages.ch est maintenant disponible.

15