Surexposer #3

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Numéro 3 Printemps/Eté 2013 - 9€


introduire

PHOTOGRAPHIER

CUISINER

06 Kyriakos Kaziras

16 JULIE SCHWOB

BEATBOXER

INVENTER

38 l’inclassable

42 NINA TOLSTRUP

dans les yeux

NAPOLEON MADDOX

en cuisine avec

le design autrement

Surexposer Revue trimestrielle - N°3 - Printemps/Eté 2013 Date de parution : Avril 2013 redaction@surexposer.fr surexposer.fr Directrice de la publication Audrey Sorge

Abonnements Tarif au numéro : 9 € Tarifs des abonnements (4 numéros/an - frais de port inclus) : France : 36 € - Europe : 40 € - Autres pays : 44 € Surexposer - Abonnements - 10, rue Saint Marc - 75002 Paris Tél : 09 81 05 96 85 - E-mail : abonnement@surexposer.fr Abonnement en ligne : shop.surexposer.fr

Conception, rédaction, illustrations et mise en page Audrey Sorge - Matthias Sorge

Site Internet Audrey Sorge - Matthias Sorge

Conseil éditorial et relectures François de Trincamp Imprimeur Print Ouest - 9, rue de la Forêt - Z.A. La Forêt - 44830 Bouaye ISSN : 2263-584X / CPPAP : 1214 K 91612 / Dépôt légal : Avril 2013

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Surexposer est édité par Contrexemple Siège social : 10, rue Saint Marc - 75002 Paris SARL au capital de 10 000 € - RCS Paris 493 538 524 Toute reproduction des textes, photos et illustrations est strictement interdite sans l’accord de l’éditeur.


introduire

FASCINER

FAÇONNER

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30 ADELINE KLAM

le « livre monde » d’ERIC LAMBÉ

de papiers et de tissus

RÉALISER

CONFECTIONNER

46 BASTIEN DUBOIS

52 Anémone anthon

IMAGINER

ZOOMER

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aires 64 labuenos trépidente

portraits d’ailleurs

détournements urbains signés OAK OAK

d’Albert à Albertine

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photographier

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photographier

Rencontrer le photographe Kyriakos Kaziras et l’écouter raconter l’histoire derrière chacune de ses magnifiques prises de vue d’animaux, c’est un peu partir avec lui au milieu de la savane africaine ou sur la banquise du Pôle Nord. Difficile, en effet, de ne pas être transporté par les regards saisis sur ses photos et de ne pas être touché par les émotions qu’elles dégagent. Alors que son premier livre Animal Emotion vient de sortir, et avant de repartir pour la Tanzanie, Kyriakos Kaziras nous en dit un peu plus sur son parcours et son travail. La photographie animalière est un genre bien connu aujourd’hui. Pourtant lorsque l’on découvre vos clichés, on a le sentiment de la redécouvrir. A votre avis, qu’est-ce qui fait la force de vos photos ? Il m’est difficile d’analyser mes propres photos. Mais disons que j’ai voulu aborder la photographie animalière d’un angle un peu différent. En cherchant à toujours transmettre des émotions, que ce soit à travers un regard ou un échange… Pour cela, il faut qu’il y ait un contact visuel entre l’animal et moi. Et ce contact n’est possible que si je suis très près de lui. Je me rapproche donc le plus possible, j’observe et j’attends qu’il se passe quelque chose pour déclencher. Je fais en sorte que chaque photo raconte une histoire… Comment êtes-vous venu à la photographie animalière ? Il y a quelques années, ma petite amie de l’époque voulait partir en vacances en Afrique. Au début, je dois l’avouer, je n’étais pas très enthousiaste mais elle ne m’a pas vraiment laissé le choix… Nous sommes donc partis en Afrique Australe. En arrivant sur place, j’ai tout de suite été frappé par les lumières, les couleurs, les odeurs et la faune de ce continent. Ce fut un vrai déclic ! J’ai alors commencé à y retourner de plus en plus souvent et à photographier les animaux. Au début, faute de moyens suffisants, je partais en 9


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fasciner

le « livre monde » d’Eric Lambé C’est un livre hors normes au format d’une pochette de 33 tours. Un récit noir et bleu, presque muet, fait de dizaines de dessins hachurés au… bic ! Le dessinateur belge, Eric Lambé, a travaillé cinq années sur Le fils du Roi, une œuvre graphique inclassable, quelque part entre la bande dessinée et l’objet d’art. Plongée dans un livre à la beauté saisissante. 25


confectionner

Pensez-vous qu’il y a des tendances en matière de maillots de bain comme il y en a dans la mode ? Oui, je le pense. Notre maillot « Biarritz » en est une, par exemple. Cependant, une femme n’a souvent pas la même approche avec les maillots de bain qu’avec la mode en général car le rapport au corps est plus immédiat. Certaines femmes ont besoin d’être rassurées avec des maillots classiques. Sans trahir l’esprit d’Albertine, c’est une dimension que nous prenons désormais davantage en compte dans nos collections en proposant notamment des modèles de couleur noire.

Est-ce difficile quand on est de jeunes créatrices d’exister auprès des grandes marques ? Ça l’est car la force de frappe n’est bien sûr pas la même. Il faut entreprendre un important travail commercial et en même temps, si la marque n’existe pas dans la presse, il n’est pas simple de se faire distribuer. Inversement, on sait que l’on ne parlera pas de nos maillots s’ils sont peu distribués… Il faut donc être sur tous les fronts ! Y a-t-il des coups de projecteur qui vous ont aidées à faire connaître Albertine ? L’an dernier, notre modèle « Biarritz » a été choisi pour l’affiche officielle du Big Festival (voir ci-contre) et cela a fait connaître Albertine auprès d’un nouveau public. Cette année, nous avons collaboré avec la marque de prêt-à-porter Claudie Pierlot pour une collection spéciale vacances avec neuf autres créateurs, proposée en édition limitée. Etre associé à une marque qui a plus d’ampleur que la nôtre, comme Claudie Pierlot, c’est forcément un plus. Albertine existe depuis cinq ans. Comment imaginez-vous les cinq années qui viennent ? Oulala… Je ne sais pas ! Il nous arrive beaucoup de choses positives en ce moment mais j’ignore où elles nous mèneront. Actuellement, nous travaillons à la commercialisation d’Albertine à l’international. Nous avons également une ligne de lingerie en projet que nous aimerions proposer dès l’été prochain. Chaque été, vous devez souvent voir vos maillots sur les plages. Qu’est-ce que cela vous fait ? En fait, cela n’est pas si fréquent car même si je vis à Biarritz, je ne passe pas mon temps à la plage ! Mais à chaque fois que je vois une fille porter un maillot de bain Alber tine, j’avoue éprouver une cer taine fierté…

En savoir plus sur Albertine Le site et la boutique en ligne : albertine-swim.com Crédits photos : Cédric Viollet 56


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