Rapport de projet Juin 2015

Page 1

REPENSER LA CITĂŠ Lens, Ville en transition



La réinterprétation des habitats ouvriers du Nord-Pas-de-Calais

Projet de Fin d’Etude - Architecture & Complexité Resp: Dominique COULON - Etu: Suzon MASSE Etat d’avancement: Juin 2015



SOMMAIRE INTRODUCTION

5

éTAT DES CONNAISSANCES

7

- Constat général sur l’urbanisme de Lens - Constat sur les habitats ouvriers - Imaginaire visuel de Lens

PROBLèMATIQUE

15

RECHERCHES

17

éTAT D’AVANCEMENT JUIN 2015

23

Retour critique du rendu de juin

33

- échelle urbaine - échelle du quartier - échelle de l’habitat

- Documents de rendu - échelle urbaine - échelle du quartier - échelle de l’habitat - Retour critique du rendu de juin

- Corrections et évolutions

3



INTRODUCTION Ce Projet de Fin d’étude rentre dans la continuité du travail de mémoire. Je me suis d’abord intéressée à l’arrivée du musée du Louvre-Lens dans la ville pour comprendre son processus d’intégration. Inauguré en décembre 2012, le Louvre-Lens, issu de la décentralisation culturelle, a pour ambition de dynamiser la région du Nord-Pas-de-Calais en apportant un second souffle à l’économie de la ville et ses alentours. Cette étude m’a permis de comprendre la difficulté d’intégrer un tel projet dans une ville autant marquée par son passé industriel. Le musée vient en effet s’installer au coeur de la ville sur un ancien site d’extraction de charbon (appelé carreau de mine ou fosse d’extraction) à proximité immédiate des habitations typiques de la région, les corons. Cette contiguïté créée alors dans la ville une confrontation étonnante entre le passé minier de la ville et son renouveau économique. Après un mémoire essentiellement consacré à l’implantation du musée dans la ville, le PFE m’a donc permis de questionner en particulier l’urbanisme de la ville de Lens et la création d’un nouveau type de quartier d’habitations permettant de répondre aux enjeux actuels. Ce rapport de mémoire va donc permettre de restituer la démarche de projet en exposant les différents états d’avancement. Après la mise en place du constat et de la problématique, je développerai les différentes hypothèses de réponse sous trois échelles (l’urbain/le quartier/ l’habitation). Enfin, la présentation du rendu de juin et la première rédaction des corrections à apporter permettront de comprendre le potentiel de l’évolution du projet.

5


Des quartiers aux typologies variées

Des espaces végétalisés sous-exploités // Le Louvre, une île végétale isolée

6


éTAT DES CONNAISSANCES//Constat général sur l’urbanisme de Lens

Lens, une ville MORCElée/Le louvre, une île urbaine La ville de Lens est une ancienne ville minière, fortement marquée dans son identité et dans son territoire par son passé ouvrier. Son urbanisme est typique des villes ouvrières du Nord de la France avec la présence de cités et notamment de corons. Cet urbanisme est caractéristique par des typologies remarquables car très répétitives et sectorisées. Les différents quartiers d’habitations se détachent donc les uns des autres et créeent un patchwork de typologies typiques de la région. Cette dissociation produit alors un manque de lien et de cohérence entre ces différentes cités. Le paysage de la ville est aussi particulier grâce à la présence de terrils (montagne de charbon), de cavaliers et de carreaux de mines (respectivement des anciennes voies de chemin de fer et des sites d’extraction de charbon). Ces zones, aujourd’hui partiellement à l’abandon, sont devenues des espaces végétalisés et donnent à la ville de Lens un très grand potentiel sous exploité. De plus, le Louvre-Lens est construit sur un ancien site d’extraction de charbon constitué d’une bute d’une hauteur variant entre 3 et 8 m. Le musée est alors isolé de la ville et de son environnement proche (constitué de cités d’habitation). Cette île urbaine s’ancre donc au milieu des habitations et forme une autre rupture dans ces quartiers. Une autre coupure est formée par la ligne de chemin de fer qui traverse la ville. Franchissable à quelques reprises , elle reste tout de fois une barrière visuelle au sein même du tissu urbain.

7



Plan 1/20 000 Commerces Espaces liés au sport Centre médicaux Espaces culturels Collèges et Lycées Écoles primaires et maternelles Établissements d’études supérieures


schéma lien social.pdf

1

09/05/2015

schéma familial.pdf

10:06

1

30/06/2015

14:43

Les corons, une habitation répétitive qui marque le territoire

Facteur travail

Facteur travail

Facteur travail

Facteur travail

La perte du facteur travail? Perte du lien social?

HIER / SCHÉMA FAMILIAL IDENTIQUE

URBANISME SYSTEMATIQUE

Un urbanisme reflètant le schéma familial de l’époque

10


éTAT DES CONNAISSANCES//Constat sur les habitats ouvriers

un urbanisme paternaliste imaginé pour les ouvriers L’habitat ouvrier de Lens est représentatif de l’urbanisme du Nord-Pas-de-Calais. Issu du siècle dernier, il provient d’une politique paternaliste où les patrons des mines souhaitaient construire des habitations pour les ouvriers proches des sites d’extraction. Le but était d’imaginer des quartiers où les habitants pourraient retrouver tous les équipements utiles à leur vie tout en restant proche du lieu de travail. Le critère économique était aussi un facteur important lors de la construction de ces habitations. Pour répondre à ce besoin apparaît alors les cités minières regroupant les habitations en bande appelées «corons» et les équipements comme des écoles, des églises et des centres associatifs pour le loisir des ouvriers. Ces habitations étaient donc construites pour les ouvriers et leur famille. Les logements étaient alors appropriés aux schémas familiaux de l’époque et le lien entre les habitants était possible par leur appartenance à un même travail. Il est important de souligner que les habitations ouvrières de la région sont construites par rapport à un vocabulaire précis. On retrouve à chaque fois dans ces habitations l’importance de la rue, de la cour et du jardin partagé. Ces trois critères permettent de donner à ces habitations un rapport au voisinnage très important. En effet, le partage et la mitoyenneté offrent ces caractéristiques importantes générant le lien social. Aujourd’hui, les sites d’extraction sont fermés depuis 25 ans mais les habitations sont toujours occupées. Devenues des logements sociaux, le lien au passé minier n’existe plus chez tous les habitants. On peut donc en conclure que ce lien entre les habitants qui existait avec le travail n’est plus aussi fort, et de plus, le schéma familial ayant beaucoup évolué (famille recomposée, famille monoparentale, colocation...) ces habitations ne semblent plus adaptées aux moeurs actuelles.

11


Collage sensible de la ville de Lens

13


éTAT DES CONNAISSANCES//Imaginaire visuel de Lens

Le Nord-Pas-de-Calais et en particulier la ville de Lens est donc profondément marqué par son passé industriel encore visible dans son paysage. Ce collage permet de transmettre les traces laissées par l’industrie dans le payasge mais aussi dans l’imaginaire commun. Ce document se construit autour d’une perspective donnée par une rangée de corons. A droite, se superposent les traces sociales et paysagères du territoire. On retrouve un regroupement de mineurs, puis en arrière les terrils de Loosen-Gohelle, les deux émergences du paysage qui sont visibles à plusieurs endroits dans la ville et enfin un chevalement, une structure métallique servant à l’extraction du charbon. Enfin, le ciel gris strié est ici pour rappeler l’importance de la trame dans l’imaginaire commun lié à la région.

13



PROBLéMATIQUE

Ce Projet de Fin d’Etude a donc débuté par deux questionnements, deux constats, et deux échelles de travail. Dans un premier temps, le travail de l’échelle urbaine a permis de comprendre la séparation entre le musée du Louvre et son environnement proche. En effet, le LouvreLens est construit sur un ancien site d’extraction de charbon constitué d’une bute d’une hauteur variant entre 3 et 8 m. Le musée est donc isolé de la ville et de son environnement proche (constitué de cités d’habitation). De plus, les cités d’habitations elles-mêmes ne sont pas reliées et il manque une cohérence dans l’organisation urbaine de la ville. Dans un second temps, j’ai effectué une étude plus resserrée correspondant à l’échelle du quartier et de la maison. Rapidement un constat est apparu sur le rapport entre la typologie des corons et l’évolution des schémas de vie de notre époque. Cette typologie ne semble plus correspondre aux habitants. En effet, ces corons avaient été construits pour les mineurs de la ville et leur famille. Les habitants appartenaient alors tous au même schéma familial. Cependant, aujourd’hui, après la fermeture des mines la population ne possède plus ce facteur travail pouvant les lier entre eux. De plus, le schéma familial actuel a totalement évolué pour faire apparaître des scénarios très différents par familles (familles recomposées, colocations intergénérationnelles, etc…). Finalement la problématique de mon projet s’appuie sur plusieurs échelles. Comment recréer une cohérence urbaine dans une ancienne ville minière telle que Lens tout en requestionnant la notion de l’habitat?

15


16


RECHERCHEs//échelle urbaine

Le travail à l’échelle urbaine a commencé par une étude des espaces végétalisés de la ville de Lens. Le but était de repérer sur une carte différents lieux: - les espaces de parc et de végétation entretenue - les espaces de végétation délaissée (terrains en friche) - les espaces végétalisés situés dans les interstices (coeur d’ilôt, fonds de jardins) Ce relevé a permis de dessiner une continuité végétale au sein du tissu urbain de la ville. La recherche a continué avec une étude en maquette de cette continuité pour comprendre les différentes épaisseurs et possibilités dans cette continuité. Ces premières recherches ont donc permis de relier le centre-ville, le parc du Louvre et les deux terrils de Loos-enGohelle par une continuité végétale et ainsi permettre une liaison par les flux doux des lieux majeurs de la ville. En intégrant à cette traversée des programmes utiles pour les habitations, la liaison paysagère permet de créer un lien concret dans la ville mais aussi de recréer du lien social entre les habitants. Ainsi autour de cette liaison s’inscrivent des lieux comme des maisons associatives de quartier, des espaces de coworking, des ateliers de réparation, des crèches parentales, des fermes urbaines, des fermes pédagogiques, des jardins partagés etc... Dans un deuxième temps, cette liaison paysagère s’est agrandie pour permettre une connexion secondaire entre les quartiers d’habitations et créer une cohérence urbaine.

17


18


RECHERCHES//échelle du quartier

A l’échelle du quartier, le projet se concentre sur une bande située entre le stade bollaert le parc du Louvre et le terrain de l’ancien stade vélodrome détruit depuis 5ans. L’idée de base a été de reprendre une trame structurante pour le dessin du quartier d’habitation. Cette trame est un critère important puisqu’elle correspond à l’imaginaire commun sur l’urbanisme du Nord-Pas-de-Calais et des cités minières. En complément à cette trame, s’intègre une traversée oblique permettant de traverser le nouveau quartier du projet, le parc du Louvre et le stade de foot. Le travail a donc été de trouver l’espacement de la trame mais aussi le positionnement de cette liaison oblique. Le premier choix de trame a été celui de reprendre la largeur de 5m des corons faisant faces au terrain. Mais finalement, cette trame a évolué avec le dimensionnement des habitations et des rues et aussi avec le rapport à l’ombre et la lumière créent par le profil des rues. Pour la liaison entre le quartier et le parc, la traversée droite a tout de suite était mise de côté puisqu’elle séparait en deux le terrain et ne permettait pas de créer des espaces aux qualités différentes. Son dessin oblique a donc évolué et s’est formé grâce aux lignes directrices créent par les rues alentours. Mais la difficulté première provient de la topographie de cette liaison. En effet, pour relier les habitations au parc du Louvre il faut franchir près de 8 mètres. Le choix a donc été d’intégrer à cette liaison et cette pente les programmes favorisant le lien social. Cette liaison devient alors un équipement au sein du quartier et qui abrite une salle polyvalente, un centre pédagogique sur l’agriculture urbaine, un restaurant et une école de dessin (qui crée ainssi une liaison avec le parc du Louvre). La recherche architecturale au sein du quartier s’est donc faite autour de ces trois axes : la trame, la traversée, le bâtiment. 19


20


RECHERCHES//échelle du logement

La recherche sur le logement s’est accès sur la volonté de suivre les critères des logements sociaux tout en respectant l’imaginaire collectif lié aux habitations ouvrières des mines. J’ai donc travaillé avec le vocabulaire des corons qui est la rue, la maison, la cour, le jardin. En retravaillant ces quatres espaces le but est de conservé cette image du coron tout en s’adaptant au schéma du logement actuel. Le concept a donc été de suivre ces critères mais tout en correspondant aux style de vie contemporain. Aujourd’hui, il n’y a plus de schéma familial type. Par exemple, la famille peut être recomposée, monoparentale ou multigénérationnelle. De plus, d’autres types de groupes souhaitent habiter dans un même lieu: des colocations d’étudiants, de jeunes actifs, de retraités, ou des colocations multigénérationnelles. Tous ces différents types de familles donnent donc plusieurs typologies d’habitation. Les habitations doivent maintenant s’adapter. De plus, comparé à il y a quelques années, les familles sont plus nomades, les déménagements sont de plus en plus courants, c’est pourquoi les habitations se doivent d’être évolutives pour permettre à différentes familles d’habiter dans des maisons adaptées à leur style de vie. En plus de la modularité et l’évolutivité, j’ai souhaité étudier la possibilité de rendre personnalisable les maisons par l’intégration d’espaces vides pouvant être occupés ou non par les habitations et donc totalement appropriable. La recherche architecturale a donc tourné autour de ces thématiques mais le travail s’est aussi fait en coupe pour permettre un ensoleillement total et égal pour toutes les maisons.

21


22


DOCUMENTS DE RENDU//échelle urbaine

Le schéma urbain global s’articule autour d’une liaison directe entre le centre ville (à l’est) et les terrils (au nord ouest). Cet axe profite d’une bande végétalisée de 15mètres située le long de la ligne de chemin de fer. Le projet propose donc de transformer cette bande en parc urbain traversant la ville. Autouroute de flux doux, ce parc permettra de recréer un dynamisme dans les liaisons piétonnes et cyclables dans la ville. En dehors de cette liaison principale et directe, le schéma urbain fonctionne comme une connexion diffuse des différents quartiers d’habitation. Sur ces différents bras s’installent des programmes comme des maisons associatives de quartier, des espaces de coworking, des ateliers de réparation, des crèches parentales, des fermes urbaines, des fermes pédagogiques ou des jardins partagés. Enfin, un maillage de pistes cycblables permet de relier tous les espaces majeurs de la ville et les quartiers d’habitations de manière rapide et argéable. Finalement, cette démarche part du principe que pour recréer du lien social dans la ville il faut réinscrire les habitants dans une démarche piétonne pour inverser le système de cités dortoires qui pourrait se former. Le schéma global de ces connexions crée alors comme un squelette végétal recréant une cohérence globale dans l’urbanisme de la ville.

23


espaces pub.pdf

0plan masse.pdf

24

1

21/06/2015

16:39

1

21/06/2015

09:43

végétation.pdf

1

21/06/2015

09:43


DOCUMENTS DE RENDU//échelle du quartier

Le projet se situe sur une bande reliant des habitations au Sud, l’entrée Est du parc du Louvre, le parking principal du Louvre-Lens et le stade bollaert (au nord est). Autour et sous cette traversée s’articulent différents programmes comme des habitations, un village d’artiste, une salle polyvalente, un restaurant, un centre pédagogique sur l’agriculture urbaine, des jardins pour l’agricuture, une école de dessin, un parking couvert, une zone de coworking et un café de supporters. Le plan général est dessiné par des lignes directrices provenant des différentes routes et accès aux abords du terrain mais aussi grâce à la trame mise en place. La traversée de la trame est brisée par un accès piéton provenant de l’Est, ce qui permet de créer différents espaces dans le quartier (une zone d’habitation, un parc urbain, une place publique avec un village d’artistes). La trame est constituée par: - des jardins partagés - des habitations - des rues piétonnes Des petites places publiques sont dessinées par l’intersection entre la trame, la prolongation des routes et la traversée. Le principe général est de rendre ce site totalement piéton en rejetant les voitures à l’extérieur. Ainsi toutes les ruelles sont piétonnes et permettent une appropriation semi-privée des ruelles par les habitants. De plus, le quartier devient totalement traversant par les piétons et n’est pas un quartier refermé sur la rue comme les autres cités. Les rues et espaces extérieurs sont donc des espaces de rencontre où la voiture n’est plus un obstacle sonore, spatial ou visuel.

25


€ €

€ €

AXONOMETRIE PROGRAMMATIQUE

Recyclage/poubelles Parking

Chambre à partager

Barbecue

AXONOMETRIE PROGRAMMATIQUE Parking à vélo

€ 26

Recyclage/poubelles

Petit commerce

Parking

Salle commune

Buanderie Laverie

Salle commune

Crèche parentale

Chambre à partager

Atelier réparation

Barbecue

Buanderie


27


1

21/06/2015

16:26

S

DC 1/500 PLAN RDC 1/500

28 SCHÉMA DE CIRCULATION

PLAN ET1 1/500PLAN ET1 1/500


DOCUMENTS DE RENDU//échelle du quartier

L’equipement situé sous la traversée végétalisée est un espace de rencontre et de transition entre la place du village des artistes (Ouest) et les habitations. Il est constitué de trois programmes: - un centre pédagogique sur l’agriculture urbaine qui puisse accueillir enfants et adultes et favoriser l’occupation des jardins partagés et participatifs présents dans la ville - un café/restaurant qui finit la visite du centre et crée une activité nocturne et diurne sur la place - une salle polyvalente pouvant accueillir différents évènements mais aussi des activités de périscolaires ou assoiatives Le principe de la forme architecturale est de permettre une prise de lumière par des soulèvements mais aussi de créer des émergences sur la traversée pour intégrer des vues plongeante depuis la promenade dans les bâtimenets. De plus, une serre d’agriculture (située au Nord du bâtiment) sert d’espace vitrine du centre. Dans le bâtiment sont aussi intégrées des passages et des escaliers pour traverser ou prendre rapidement le cheminement vers le parc du Louvre. En plan le projet s’organise autour d’un axe médian ou s’intègre un mur épais technique regroupnt les noyaux durs et les circulations verticales liées aux programmes. Enfin la circulation dans le bâtiment principal du centre pédagogique est une traversée fluide crée par un cheminement en sens unique partant de l’espace d’accueil, traversant la serre, les espaces d’exposition et finissant par un parcours d’initiations pratiques dans les jardins participatifs. 29


MODULABLE ET EVOLUTIF

MODULABLE ET EVOLUTIF

MODULABLE ET EVOLUTIF

MODULABLE ET EVOLUTIF

Espace intérieur fléxible et adaptable

TYPOLOGIE 2

TYPOLOGIE 1 Espace intérieur fléxible et adaptable

Espace extérieur appropriable et constructible

TYPOLOGIE 2

TYPOLOGIE 1 Espace intérieur fléxible et adaptable

TYPOLOGIE 1

Espace extérieur appropriable et constructible

TYPOLOGIE 1

Espace intérieur fléxible et adaptable

TYPOLOGIE 2

Espace extérieur appropriable et constructible

Espace extérieur appropriable et constructible

TYPOLOGIE 2

PLAN 1/100

PLAN 1/100

PLAN 1/100

PLAN 1/100

?

?

30

COUPE AA 1/100

COUPE AA 1/100

COUPE AA 1/100


DOCUMENTS DE RENDU//échelle du logement

Le quartier est composé de deux sortes d’habiations. Le but des deux typologies était de permettre un ensoleillement quotidien des habitaitons mais aussi régler les soucis d’intimité liés au rez-de-chaussée. La première typologie a pour principe d’avoir un rez-de-chaussée surélevé de 1,10m avec un seuil d’entrée extérieur. Ensuite l’espace principal est constitué d’une pièce de 4m par 9m permettant une modularité complète. La pièce s’adapte aux habitants. Ainsi, par exemple, en fonction des besoins la cuisine peut-être fermée ou ouverte. Ensuite le salon peut être découpé en sous espaces et peut se libérer de beaucoup de mobiliers grâce au grand mur permettant de ranger des tables escamotables, des rangements, des bureaux, etc... La deuxième typologie a elle un espace d’entrée extérieur beaucoup plus grand permettant de créer un recul dans la rue et une petite cour minérale pour la maison. Ainsi les espaces cuisine et salon s’articulent autour de l’espace extérieur. Ce lien visuel passant par l’extérieur permet de palier à la petite taille des espaces devant correspondre aux tailles des logements sociaux. Cet espace extérieur permet aussi évolution de la rue puisque il est appropriable de plusieurs manières et peut être occupé par des structures légères (jardins d’hiber, balcon pour l’étage, etc ...) Enfin le point commun entre ces deux typologies et la mutabilité des logements grâce aux cages d’escaliers pouvant devenir privées ou partagées en fonction des besoins. Ainsi une maison familiale pourra facilement se transformer en petit collectif regroupant plusieurs appartements.

31


32


RETOUR CRITIQUE DE JUIN// Corrections et évolutions

Le projet se situe actuellement en phase d’élaboration, suite à la présentaiton de juin il doit évoluer en différents points. Tout d’abord, la traversée de la trame par le parc et l’équipement doit parfaitement se justifier et ne pas être trop formel. Peut-être faudra-t-il requestionner le dessin de la trame ou du parc. Ensuite, l’équipement du centre pédagogique est pour l’instant une coupure dans le quartier. Il n’est pas encore assez traversant. De plus son rapport d’échelle avec les habitations n’est pas encore le bon. Enfin, les habitations doivent être retravailler pour correspondre parfaitement aux volontés d’adaptabilité, d’évolutivté et d’économie tout en permettant une qualité architecturale plus présente.

33


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.