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9 questions to a complementary physician

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INTERVIEW: NINE QUESTIONS TO A COMPLEMENTARY PHYSICIAN

Text: Gisela Etter Kalberer | Präsidentin UNION Schweizerischer komplementärmedizinischer Ärzteorganisationen / Présidente UNION des sociétés suisses de médecine complémentaire Benedikt Reuthebuch | Vice-President for Communication

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Könnten Sie kurz erklären, was die Komplementäre und Integrative Medizin für Sie bedeutet?

In der Medizin sind wir es gewohnt, das Augenmerk v.a. auf die Pathogenese einer Krankheit zu lenken. Wissenschaftlich genauso interessant und bedeutend ist die Erforschung der Gründe, warum gewisse Menschen gesund bleiben oder bei einer Erkrankung einen milderen Verlauf zeigen. Salutogenese versucht zu verstehen, welche Faktoren zur Gesundheit und Gesundwerdung beitragen.

Viele Menschen unterstützen ihre Resilienz mit komplementärmedizinischen Massnahmen und machen damit gute Erfahrungen. Wir Ärztinnen und Ärzte nennen es integrative Medizin, wenn wir die Möglichkeiten der komplementären, salutogenetisch orientierten Medizin und das aktuelle Wissen der konventionellen Medizin zu einem Konzept zusammenfügen und damit die therapeutischen Möglichkeiten erweitern. Es gibt zahlreiche Beispiele, wie die beiden Konzepte voneinander profitieren.

Was fasziniert Sie an der Komplementärmedizin?

In der Komplementärmedizin steht der Mensch ganz im Mittelpunkt, was aufgrund der grossen Verschiedenheit der Patienten grundsätzlich eine pluralistische Haltung verlangt und von einer «onesizefitsall»Strategie absieht, was mir

Pourriez-vous expliquer brièvement ce que la médecine complémentaire et intégrative représente pour vous ?

En médecine, nous avons l’habitude de nous concentrer sur la pathogenèse d’une maladie. Il est scientifiquement tout aussi intéressant et important de rechercher les raisons pour lesquelles certaines personnes restent en bonne santé ou présentent une évolution moins grave d’une maladie. La salutogenèse tente de comprendre quels sont les facteurs qui contribuent à la santé et qui permettent d‘améliorer la santé.

De nombreuses personnes renforcent leur résilience à l’aide de mesures de médecine complémentaire et font de bonnes expériences avec cellesci.

Nous les médecins, nous parlons de médecine intégrative lorsque nous combinons les possibilités de la médecine complémentaire orientée vers la salutogenèse et les connaissances actuelles de la médecine conventionnelle en un seul concept afin d’élargir les possibilités thérapeutiques. Il existe de nombreux exemples montrant comment les deux concepts bénéficient l’un de l’autre.

Qu’est-ce qui vous fascine dans la médecine complémentaire ?

Dans la médecine complémentaire, l’être humain est au centre de l’attention, ce qui exige

sehr entspricht. Den Patient:innen zuhören, an ihren Lebensgeschichten teilhaben, Sachverhalte verständlich erklären und Menschen in Entscheidungen aktiv mit einbeziehen, erhöht die Berufszufriedenheit. Komplementärmedizin ist ökologisch, nachhaltig und sie leistet einen wertvollen Beitrag zur Lösung von Polypharmazie, Antibiotikaresistenzen und Arzneimittelrückständen im Grundwasser.

Wie gross ist in der Schweiz die Nachfrage nach komplementärmedizinischen Angeboten?

Die Nachfrage nach komplementärmedizinischen Leistungen ist gross – gemäss der letzten Gesundheitsbefragung des Bundesamtes für Statistik (BFS) hat rund ein Drittel der Bevölkerung komplementärmedizinische Leistungen nachgefragt, Tendenz weiter zunehmend.1 Fast 100% der Pädiater:innen werden von den Eltern nach Komplementärmedizin gefragt!2

Somit ist das ärztliche Angebot mit einer Anzahl von lediglich rund 1000 Ärzt:innen mit einem Fähigkeitsausweis in einer der vier komplementärmedizinischen Fachrichtungen, die in der Grundversicherung vergütet werden, deutlich zu tief.

Was antworten Sie Personen, die die Komplementäre Medizin als unseriös oder Hokuspokus abtun?

Komplementärmedizin, die in der Schweiz über die Grundversicherung abgerechnet wird, wird von gut ausgebildeten Ärzt:innen mit einem Facharzttitel und einem vom SIWF anerkannten Fähigkeitsausweis praktiziert. une approche pluraliste en raison de la grande diversité des patients et empêche une stratégie de ”onesizefitsall”, ce qui me convient très bien. Écouter les patients, partager leurs histoires de vie, expliquer les choses de manière compréhensible et impliquer les gens dans les prises de décision permet une plus grande satisfaction professionnelle. La médecine complémentaire est écologique, durable et elle contribue efficacement à résoudre les problèmes de polypharmacie, de résistance aux antibiotiques et de résidus de médicaments dans les eaux souterraines.

Quelle est la demande d’offres de médecine complémentaire en Suisse ?

La demande de services médicaux complémentaires est importante selon la dernière enquête sur la santé de l’Office fédéral de la statistique (OFS), environ un tiers de la population a demandé des services médicaux complémentaires, et la tendance est à la hausse.1 Près de 100% des pédiatres sont interrogés sur les médecines complémentaires par les parents !2

Cela signifie que le nombre de médecins disposant d’un certificat de compétence dans l’une des quatre spécialités de médecine complémentaire prises en charge par l’assurance maladie de base est beaucoup trop faible, avec seulement environ 1 000 médecins.

Que répondez-vous aux personnes qui considèrent les médecines complémentaires comme douteuses ou farfelues ?

La médecine complémentaire, qui est prise en charge par l’assurance maladie de base en Suisse, est pratiquée par des médecins bien formés, possédant un titre de spécialiste et un certificat de compétence reconnu par la ISFM.

1 Schweizerische Gesundheitsbefragung 2017 des Bundesamtes für Statistik (BFS), publiziert 28.2.2019. 2 Swiss Med Wkly. 2019;149:w20091 1 Enquête suisse sur la santé 2017 de l’Office fédéral de la statistique (OFS), publié le 28 février 2019. 2 Swiss Med Wkly. 2019;149:w20091

Wie wird man Komplementärmediziner:in?

Indem man eine Facharztausbildung mit einer Weiterbildung zu einem Fähigkeitsausweis kombiniert. Vier komplementärmedizinische Methoden bieten einen Fähigkeitsausweis an, der vom Schweizerischen Institut für ärztliche Weiter und Fortbildung (SIWF) anerkannt ist und zur Abrechnung in der Grundversicherung berechtigt. Es sind dies Akupunktur sowie chinesische Arzneitherapie TCM, Arzt für anthroposophisch erweiterte Medizin, Homöopathie und Phytotherapie. Die Fähigkeitsprogramme sind auf der Homepage des SIWF publiziert: www.siwf.ch/_service/ suche.cfm#q=f%C3%A4higkeitsausweise

Wird Komplementäre Medizin im Studium ausreichend erwähnt? Was könnte man tun, um es ausreichend zu erwähnen?

Komplementärmedizin ist im neuen Lernzielkatalog Humanmedizin von 2017 klar integriert. «EPA 1.9 Explore the patient’s use of medicine and treatment, including complementary and alternative medicine… EPA 7.3 Adopt a shareddecision making approach in establishing the management plan, take into account patients’ preferences in making orders; take into account an indication or request for complementary medicine;… SSP 262 benefits and risks of complementary medicine» Gemäss Rückmeldungen von Studierenden ist die Umsetzung an verschiedenen Universitäten unbefriedigend.

Wie steht die Schweiz im internationalen Vergleich zur Komplementärmedizin da?

2009 haben gut 2/3 der Bevölkerung in einer Volksabstimmung für eine Zukunft mit Komplementärmedizin abgestimmt und 2017 wurde die ärztliche Komplementärmedizin definitiv in die Grundversicherung aufgenommen. Wir können somit stolz sein auf unser fortschrittliches und solidarisches Gesundheitswesen mit Therapiewahlfreiheit für alle! Jedoch spricht auch die WHO in ihrer Strategie 2014 – 2023 von der Nutzbarmachung des Potenzials von traditioneller

Comment devient-on médecin complémentaire ?

En combinant une formation spécialisée avec une formation complémentaire pour obtenir un certificat de compétence. Il existe quatre méthodes de médecine complémentaire qui proposent un certificat de compétence reconnu par l’Institut suisse de formation médicale (ISFM) et qui donne droit à une prise en charge par l’assurance maladie de base. Il s’agit de l’acupuncture ainsi que de la thérapie médicinale chinoise MTC, du docteur en médecine à extension anthroposophique, de l’homéopathie et de la phytothérapie. Les programmes de compétences sont publiés sur la page d’accueil d l’ISFM : www.siwf.ch/_service/suche.cfm#q=f%C3%A4higkeitsausweise

La médecine complémentaire est-elle suffisamment mentionnée dans le programme d’études ? Que pourrait-on faire pour la mentionner suffisamment ?

La médecine complémentaire est clairement intégrée dans le nouveau catalogue d’objectifs d’apprentissage pour la médecine humaine de 2017. «EPA 1.9 Explore the patient’s use of medicine and treatment, including complementary and alternative medicine… EPA 7.3 Adopt a shareddecision making approach in establishing the management plan, take into account patients’ preferences in making orders; take into account an indication or request for complementary medicine;… SSP 262 benefits and risks of complementary medicine» Par contre, selon les retours des étudiants, la mise en pratique dans les différentes universités n’est pas satisfaisante

Comment la Suisse se situe-t-elle au niveau international en ce qui concerne la médecine complémentaire ?

Les deux tiers de la population ont voté en 2009 par référendum pour un avenir intégrant la médecine complémentaire. En 2017, la médecine complémentaire a été définitivement incluse dans l’assurance de base. Nous pouvons donc

und komplementärmedizinischer Medizin für Gesundheit, Wohlbefinden und eine menschenzentrierte Gesundheitsversorgung.

Wie sehen Sie die Zukunft der Komplementärmedizin?

Komplementärmedizin ist jetzt schon integrativer Bestandteil der modernen Medizin. Die oft bemängelte Evidenzlage liesse sich durch wesentlich mehr öffentliche Forschungsförderung nachhaltig beheben. Gemäss Verfassungsartikel 118a wäre der Bund sogar dazu verpflichtet!

Was möchten Sie den Medizinstudent:innen mit auf den Weg geben?

Das Leben lädt gerade uns Ärzt:innen zu einer Vielfalt von Methoden und Vorgehensweisen ein um der Einzigartigkeit der Menschen gerecht zu werden. Beachten Sie unsere spannenden und flexiblen Weiterbildungsmöglichkeiten, die schon während der Studienzeit begonnen werden können. Profitieren Sie später von Gelegenheiten zu interdisziplinärer Zusammenarbeit, Überprüfung von gängigen Konzepten und Integration komplementärmedizinischer Sichtweisen.

“Wenn wir alles Wissen in die Medizin aufnehmen und integrative Medizin praktizieren, ist das die beste Medizin!“

Zitat Prof. Dr. med. Philip Tarr, Facharzt Allg. Innere Medizin u. Infektiologie FMH, CoChefarzt Medizinische Universitätsklinik, Infektiologie und Spitalhygiene être fiers de notre système de santé progressiste et solidaire avec la liberté de choix de la thérapie pour tous ! Toutefois, dans sa stratégie de 20142023, l’OMS parle également d’exploiter le potentiel de la médecine traditionnelle et complémentaire pour la santé, le bienêtre et la prestation de soins médicaux personnalisés.

Comment voyez-vous l’avenir de la médecine complémentaire ?

La médecine complémentaire fait déjà partie intégrante de la médecine moderne. Le manque de preuves scientifiques, souvent critiqué, pourrait être résolu en augmentant le financement public de la recherche sur les médecines complémentaires.

Qu’aimeriez-vous ajouter ? Que voudriez-vous que les étudiants en médecine gardent en mémoire ?

La vie nous invite, nous médecins en particulier, à utiliser une multitude de méthodes et de procédures afin de satisfaire à la nature unique de chaque personne. Profitez de nos possibilités de formation passionnantes et flexibles, qui peuvent être commencées alors que vous êtes encore étudiant. Par la suite, saisissez les occasions de collaboration interdisciplinaire, de révision des concepts courants et d’intégration des points de vue de la médecine complémentaire.

“Si on prend toutes les connaissances dans la médecine et qu’on pratique la médecine intégrative, on obtient la meilleure médecine !”.

Citation du Prof. Dr. med. Philip Tarr, spécialiste en médecine interne générale et en infectiologie FMH, comédecinchef, Clinique médicale universitaire, Infectiologie et Hygiène hospitalière

www.unioncomed.ch

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