
5 minute read
SMSC Bern 2023
SMSC BERN 2023: YOU'RE UNIQUE, AND NOW, SO IS YOUR THERAPY!
Text: Lea Wahl | University of Bern
Advertisement
The swiss medical student’s convention 2023 in Bern will be all about precision medicine. Precision medicine is a new paradigm of medical care. It assumes that every person is unique and that these individual patient characteristics should also reflect in therapy planning. Thus, therapies depend not only on disease patterns but also on genetic predisposition, environmental factors and lifestyle.
The SMSC’s presentations will introduce the concepts of precision medicine and the role of data-based technologies in the development of individualized therapeutic approaches. Several short symposium presentations will provide an overview of the application & challenges of precision medicine in the clinical practice of various specialities. Finally, the convention will reach its climax in an exciting panel discussion with representatives from the clinical, research, business and policy communities. The panel will discuss the ethnic & economic implications of precision medicine, thereby encouraging the participants to critically engage with the topic.
In addition to the medical content of the weekend, a great social program and an extraordinary party are waiting for you.
To stay up to date, follow the Instagram account of swimsa and check out the swimsa homepage. Be as excited as we are and mark the date in your calendars!
See you in Bern, Your SMSC OC Dates: 24th March 2023 - 26th March 2023 Registrations open on: 10th February 2023

Medizin statt Münzen

Glaubt man den Ausführungen des Präsidenten der Mitte-Partei Gerhard Pfister im Parlament, dürfen Sie sich als angehende Ärztinnen und Ärzte bald im «Per-
petuum mobile der Selbstbedienung» vergnügen: Sie dürfen im «Paradies der Numismatik» Münzen scheffeln und es sich als «Profiteure eines Kartells» gut gehen lassen – auf Kosten der Prämienzahlenden und ohne sich «beim Geldzählen stören» zu lassen.
Es braucht in den Augen der Politik immer mehr Regulierungen, um uns Kostenbewusstsein zu lehren. Dabei ist Kostenverantwortung und Effizienz unser täglich Brot.
So deutlich werden die Ressentiments gegen die Ärzteschaft und andere «Akteure» des Gesundheitswesens zwar selten formuliert, im Kern beinhalten jedoch sämtliche aktuellen Gesetzesvorlagen den gleichen Vorwurf: Die Ärzteschaft nehme ihre Kostenverantwortung nicht wahr. Es braucht darum in den Augen der Politik immer mehr Regulierungen, um uns Kostenbewusstsein zu lehren.
Mit der Realität unserer Tätigkeit hat dies freilich nichts
zu tun. Die Mitglieder der FMH betrachten bereits heute den Kostendruck im Gesundheitswesen als zentrales Problem. Ärztinnen sind deutlich häufiger Druck ausgesetzt eine sinnvolle Behandlung aus Kostengründen nicht durchzuführen als umgekehrt aus finanziellen Gründen unnötige Massnahmen zu ergreifen. Trotz zunehmender Teilzeittätigkeit arbeitet etwa die Hälfte der VSAO-Mitglieder immer noch über 50 Wochenstunden. Genauso viele haben bereits Gefährdungen von Patientinnen durch Übermüdung der Ärzte erlebt. Patientengespräche kommen im Spital oft zu kurz – und unterliegen auch praxisambulant Limitationen, damit es nicht zu teuer wird. Dass wir keine «Mengen ausweiten» sondern schlicht immer mehr Patientinnen zu betreuen haben, wird politisch vielfach ignoriert.
Tatsache ist: Als angehenden Ärztinnen und Ärztinnen steht Ihnen keine «Selbstbedienung» bevor, sondern ein herausfordernder und gewissenhafter Dienst am
Patienten. Zum Münzen scheffeln wird Ihnen keine Zeit bleiben. Und auch ohne die Rezepte Pfisters und Bersets wird Kostenverantwortung Ihr täglich Brot sein. Die FMH arbeitet daran, im Bundeshaus diese Realität aufzuzeigen – damit Sie unter guten Bedingungen arbeiten können und die Wertschätzung erhalten, die Sie verdienen.
Nach dem Bachelorabschluss können Medizinstudierende der FMH gebührenfrei beitreten: Die Studierenden-Mitgliedschaft ist unter anderem verbunden mit einem kos-
tenlosen Abonnement der Weiterbildungszeitschrift Swiss Medical Forum und der Schweizerischen Ärzte-
zeitung. Anmeldung: www.fmh.ch
La médecine ne se monnaye pas
Dr. med. Yvonne Gilli, Präsidentin der FMH Dr méd. Yvonne Gilli, Présidente de la FMH
À en croire les propos tenus par le président du Centre Gerhard Pfister au Parlement, les futurs médecins que
vous êtes n’auront qu’à se servir. Bienvenue au paradis de l’argent facile dans lequel vous n’aurez plus qu’à ouvrir grand vos poches et à profiter d’un cartel au détriment de celles et ceux qui paient les primes, sans que personne ne vous demande des comptes.
Selon les politiques, la régulation est nécessaire pour nous apprendre à économiser, or la responsabilité en termes de coûts fait déjà partie de notre quotidien.
De tels ressentiments à l’encontre du corps médical et d’autres acteurs du domaine de la santé sont rarement exprimés aussi clairement, mais dans leur essence, de nombreux projets de loi actuels reposent sur le même reproche: les médecins n’assument pas leur part de responsabilité en matière de coûts. Pour le monde politique, une plus forte régulation est la recette pour nous apprendre à économiser. Or cela n’a rien à voir avec la réalité de notre travail. Selon les membres de la FMH, la pression sur les coûts est d’ores et déjà un problème majeur du système de santé. Les médecins y sont particulièrement confrontés et les questions de coûts leur font plus souvent renoncer à un traitement pertinent qu’à des mesures inutiles. Même s’ils exercent de plus en plus à temps partiel, presque la moitié des membres de l’ASMAC travaille encore plus de 50 heures par semaine. Presque autant a déjà été confronté à des situations à risques pour les patients en raison d’une trop grande fatigue des médecins. À l’hôpital, les entretiens avec les patientes et les patients sont souvent trop courts et leur durée est également limitée dans le domaine ambulatoire pour éviter une augmentation des coûts. Le fait qu’on n’augmente pas le volume par patient mais qu’on doive prendre en charge toujours plus de patients n’intéresse pas les politiques.
En tant que futur médecin, ce n’est pas le profit qui vous animera, mais le défi de travailler consciencieu-
sement pour le bien des patients. Vous n’aurez pas le temps de vous «remplir les poches» et assumer votre responsabilité en termes de coûts fera partie de votre quotidien, avec ou sans les bons conseils de M. Pfister et M. Berset. C’est cette réalité-là que la FMH s’efforce de montrer au Palais fédéral pour que vous, les médecins de demain, puissiez travailler dans de bonnes conditions et obtenir la reconnaissance que vous méritez.
Les étudiants en médecine peuvent s’affilier gratuitement à la FMH après le bachelor et bénéficier entre autres d’un abonnement gratuit au Swiss Medical Forum et au Bulletin des médecins suisses. Inscriptions : www.fmh.ch.