LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Décembre 2015 CHF 8.–
L’OFFRE EXCLUSIVE AUX LECTEURS PAGE 2
LE TOUR DE SKI: FORMAT LENZERHEIDE PAGE 30
ISABEL DERUNGS: FOOTBALL OU SNOWBOARD? QUELLE QUESTION! PAGE 4
MARC GLÄSER: L’HOMME POUR STÖCKLI RAYMOND CHATELAIN, UN PROF DE SKI EN PISTE SUR LE LAUBERHORN PAGE 62
CAHIER SPÉCIAL NOUVEAUTÉS: TOUT POUR L’HIVER SUR LES PISTES SUR 64 PAGES.
SU R2 0P AG ES
PAGE 48
Toujours là où il y a des chiffres.
Seulement
CHF 10.–
Un bonnet pour vous. Cinq francs pour la relève. Disponible dès décembre sur raiffeisen.ch/neige ou dans la Banque Raiffeisen la plus proche de chez vous. Nous vous remercions de votre soutien.
Ouvrons la voie
ÉDITORIAL
SOMMAIRE DÉCEMBRE 2015
LA VUE-DES-ALPES EN MODE CHAMPIONNATS ROMANDS Enfiler un dossard, à La Vue-des-Alpes, est en passe de devenir une tradition. Ou peu s’en faut. En l’occurrence, on fait un clin d’œil appuyé au ski de fond! Discipline qui, depuis plus d’un demi-siècle, fait des ravages positifs dans la région. Nul besoin de statistiques, justes des certitudes, la latte étroite est à l’aise entre combes et sapins. La faute, peut-être, aux gars du Centre nordique qui peaufinent des tracés généralement pris d’assaut. Et pas uniquement par les épicuriens de la compète. Dans un paysage favorable à la pratique de la discipline, la tentation est grande de s’atteler à l’organisation d’épreuves attractives. De celles qui provoquent une saine émulation, au masculin-féminin, en réunissant un maximum de classes d’âges confondues. Sans clinquant, avec conviction, les animateurs du Ski-Club La Vue-des-Alpes se sont fait un devoir, sinon un plaisir, de mettre dans la trace les Championnats romands 2016. A l’aube de la nouvelle année, le samedi 2 et le dimanche 3 janvier, alors que des bulles seront encore en sustentation dans les esprits, bruits de bâtons annoncés dans le secteur du Pré-Raguel. Disputées la saison dernière à Evolène, ces joutes mettent en piste la relève et les meilleurs éléments de Suisse romande. Les épreuves individuelles du samedi, premier départ dès 10 heures, se disputeront en classique. Le dimanche, par contre, réservé aux relais, verra les participants s’affronter par équipes de trois dès 9 heures en style libre. Animation encore avec un Teamsprint à 2 , trois relais chacun, pour les catégories M16 et plus jeunes. Sur le plan de l’organisation, parfaitement rodé, le team du SC La Vue-des-Alpes, qui n’en est pas à son coup d’essai, connaît les ficelles du métier. Celles qui font la réussite d’épreuves de cette ampleur. Appuyés par des orfèvres en matière de traçage, riches d’enseignements engrangés lors de manifestations précédentes, les uns et les autres font dans une complémentarité efficace. De celle qui offre un impact visuel aux spectateurs qu’ils souhaitent nombreux au bord des pistes. A condition, inconnue de taille, que la neige soit au rendez-vous! S’est inquiété en fin connaisseur mon ami Jean! Qui connaît la région en glisseur invétéré qu’il est!
4 Isabel Derungs La snowboardeuse se bat pour son retour 9 Coupe du monde Engelberg Point fort très populaire du saut à ski 10 Double interview Curdin Perl et Gian Flurin Pfäffli 12 Audi Snowboard Series 27 événements en une saison 19 Coaching Inside Mettre la théorie en pratique 20 Fondation Passion sports de neige Ouvrir la voie aux jeunes talents
30 Tour de Ski Un événement phare depuis dix ans 38 Davos Nordic 35 ans d’expérience en Coupe du monde 48 Marc Gläser Un homme de l’extérieur très motivé chez Stöckli 54 Luka Grilc Avec Nordica vers de nouveaux horizons 58 Juskila, partie 2 Edy Hubacher et son engagement pour le sport suisse 620 Le Lauberhorn Un classique unique! 70 Le ski suisse Casse-tête chez les alpins
Aldo-H. Rustichelli Rédacteur snowactive nowactive.ch info@snowactive.ch
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Décembre 2015 CHF 8.–
L’OFFRE EXCLUSIVE AUX LECTEURS PAGE 2
Couverture: Le Tour de Ski – un format de sport d’hiver à la Tour de France et un grand succès depuis dix ans. Photos: Ldd.
LE TOU TOUR DE SKI: KI FORMAT RMAT LLENZERHEI ENZERHEIDE PAGE 30 PA
ISABEL DERUNGS: FOOTBALL OU SNOWBOARD? SNOWBOARD? QUELLE QU UELLE ELLE QQUESTION! UESTION! PAGE PA AGE 4
MARC ARCC GLÄ GLÄSER: GL ER: ER L’HOMMEE POU POUR STÖÖCKL ÖCKLI CKL KLI
PAGE 62
SU R2 0P AG ES
PAGEE 48
R AYMOND CHATELAIN HATELAIN,, UN N PRO PROF P ROF OF DE D SKI SKKKII EN PISTE T SUR R LE L AUBERHOR RN CAHIER SPÉCIAL NOUVEAUTÉS: TOUT POUR L’HIVER SUR LES PISTES SUR 64 PAGES.
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
1
L’OFFRE EXCLUSIVE AUX LECTEURS Plaisirs de la glisse sans limites! Le coffret cadeau ski de ticketcorner rehaussé de deux Swiss-Ski Skicards et d’un bon d’une valeur de CHF 100.– (jusqu’à épuisement du stock)
COFFRET CADEAU SKI SNOWACTIVE «LIMITED EDITION». BON D’UNE VALEUR DE CHF 100.– Y COMPRIS DEUX SWISS-SKI SKICARDS.
CHF 88.– AU LIEU DE 110.– (20% DE RABAIS)
Avec le coffret cadeau ski vous pouvez acheter des billets de ski dans environ 70 domaines skiables en Suisse. Il suffit de payer avec le bon cadeau, de charger ensuite les billets de ski sur la Swiss-Ski Skicard et de franchir directement le tourniquet pour s’élancer sur les pistes! Plus jamais besoin de faire la queue à la caisse des remontées mécaniques! Les skicards sont toujours réutilisables, ce qui évite le paiement d’un dépôt!
En tant que propriétaire d’une Swiss-Ski Skicard, vous profitez en plus d’un rabais de 20% sur la carte journalière dans plus de 30 domaines skiables (voir domaines en rouge ci-dessous). Réservation de cartes journalières avec rabais uniquement sous ski.ticketcorner.ch
Domaines skiables: Adelboden | Adelboden Chuenisbergli | Airolo | Alt St. Johann | Andermatt | Anzère | Arosa | Betelberg | Bettmeralp | Braunwald | Brigels-Waltensburg-Andiast | Bürchen (Moosalp) | Campo Blenio-Ghirone | Cardada | Carì | Château-d›Oex | Corvatsch | Corviglia | Crans-Montana-Aminona | Diavolezza | Disentis3000 | Elm | Engadin/St. Moritz | Engelberg-Brunni | Engelberg-Titlis |
2
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
Engstligenalp | Fiesch-Eggishorn | Frutigen (Elsigen-Metsch) | Glacier3000 | Grächen | Grindelwald-Wengen | Gstaad | Hoch-Ybrig | Jaunpass-Boltigen | Klewenalp-Stockhütte | LAAX | Lenk | Lenzerheide | Les Mosses-La Lécherette |Leukerbad-Albinen (Torrent) | Mürren-Schilthorn | Leysin | Melchsee-Frutt | Mythenregion | Nara / Leontica | Pizol | Riederalp | Rigi | Rougemont | Saanen |
Saanenmöser | Saas-Almagell | Saas-Balen | Saas-Fee | Saas-Grund | Sattel-Hochstuckli | Savognin | Schönried | Scuol | Sedrun | Sörenberg | Splügen | St. Stephan | Stoos | Thyon | Tschappina-Urmein-Thusis | TschentenAlp | Tschiertschen | Unterwasser | Vals3000 | Verbier | Wildhaus | WiriehornDiemtigtal | Zuoz | Zweisimmen
Schaffhausen Basel Winterthur Aarau Olten
urg genb Tog
Solothurn Biel/Bienne
Zug Mythenregion Luzern Rigi Klewenalp-Stockhütte Stoos
Neuchâtel Bern
St. Gallen
Zürich
Sörenberg
Engelberg-Brunni Engelberg-Titlis
Wildhaus
Unterwasser Alt St. Johann Hoch-Ybrig
Pizol
Sattel-Hochstuckli Braunwald Elm Laax
Tschiertschen
Scuol
Melchsee-Frutt
Arosa Brigels-Waltensburg-Andiast Lenzerheide Disentis3000 Jaunpass-Boltigen gfrau Grindelwald-Wengen Tschappina-Urmein-Thusis Jun Zuoz Andermatt Sedrun Savognin Saanenmöser Elsigen-Metsch Vals3000 a Mürren-Schilthorn Schönried Zweisimmen en Ar Splügen Saanen-Rougemont Fiesch-Eggishorn a TschentenAlp St.Stephan di ch Lausanne n/S Corviglia Bettmeralp Adelboden Campo Blenio-Ghirone t. M Château-d’Oex o r it z Gstaad Riederalp Lenk Carì Les Mosses-La Lécherette Engstligenalp Airolo Betelberg Diavolezza Corvatsch Leukerbad-Albinen (Torrent) Leysin Crans-Montana-Aminona Nara / Leontica Glacier3000 Anzère Bürchen (Moosalp) Bellinzona Cardada Genéve Thyon l Locarno ta Saas-Grund Grächen Martigny Verbier Lugano Saas-Almagell Saas-Fee Wiriehorn-Diemtigtal
En
Sa as
Ale ts
g
COMMANDEZ MAINTENANT
WWW.TICKETCORNER.CH/SNOWACTIVE Prix spécial Snowactive, TVA incluse plus 3.90 de frais de port. Valable sur snowactive.ch du 20.11 au 17.12.15 / sur ticketcorner.ch/snowactive jusqu’au 24.12.2015
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
3
EIN UNKONVENTIONELLER KARRIEREWEG
4
D É CE MB R E 2015
UNE CARRIÈRE PEU CONVENTIONNELLE
PLANCHE ET BALLON
P HOTOS: LDD.
Avant, elle jouait principalement au football et pratiquait le snowboard à côté. Aujourd’hui, elle fait surtout du snowboard et joue au foot à côté. «Les deux disciplines me passionnent», déclare Isabel Derungs. Ces dernières années, la Zurichoise n’a pu pratiquer correctement aucun de ces sports.
Une semaine et demie après sa troisième opération en 13 mois, Isabel Derungs dit aller très bien. La plaque fixée à son péroné gauche a été retirée lors de l’opération: «Cela me donne l’espoir de participer de nouveau à des compétitions cette saison», explique Isabel. Dès que la plaie sera cicatrisée, elle devra tout d’abord se plier à un entraînement de consolidation intensif. «Ce serait bien si je pouvais effectuer mes premiers entraînements sur neige en décembre.» La snowboardeuse de 28 ans se réjouit à cette perspective mais attend aussi avec impatience les unités d’entraînement communes avec les autres membres du groupe freestyle de SwissSnowboard. Depuis la fin de l’été 2014, Isabel Derungs a dû se débrouiller seule la plupart du temps. Elle a subi de graves blessures lors d’un choc sur un remonte-pente pendant les préparatifs de la saison. Bilan: fractures du tibia et du péroné gauches et deux côtes cassées auxquelles il faut ajouter une contusion de la hanche, ainsi que plusieurs hématomes au niveau des hanches et du dos. «Un skieur a glissé à toute vitesse sur le tracé verglacé
et m’a percutée. Je n’ai pas eu le temps de me déporter», raconte la snowboardeuse à propos de l’accident provoqué par un tiers qui est survenu à l’entraînement à la fin du mois d’août de l’année dernière à Saas-Fee. Ce diagnostic foudroyant nécessita immédiatement une opération et une autre sept mois plus tard environ, car le péroné ne se soudait pas. C’est pratiquement depuis son lit d’hôpital que l’athlète également alerte dans sa tête s’est inscrite spontanément aux derniers cours et examens de l’Ecole polytechnique
❞
Un skieur a glissé à toute vitesse sur le tracé verglacé et m’a percutée. Je n’ai pas eu le temps de me déporter.
fédérale de Zurich (EPFZ): «Un plan B, ça peut toujours aider.» Les études ont accompagné toute la carrière de snowboard de la spécialiste du slopestyle. Elle a décroché l’automne dernier son Master en sciences de l’environnement de l’EPFZ et pourrait se mettre à chercher un emploi si nécessaire. Les côtés positifs «Ce fut une période difficile mais aussi très chouette en même temps»: voilà comment Isabel Derungs, personne ouverte et communicative, décrit les mois qui ont suivi le moment le plus amer de sa carrière sportive. Elle a connu beaucoup de hauts et de bas et senti simultanément «à quel point le mental est important lorsque l’on passe par de tels moments». L’état de sa jambe l’a sans cesse contrainte à changer drastiquement ses projets. «Plusieurs fois, je me suis habituée à l’idée d’une vie en dehors du snowboard.» Ayant étudié plusieurs matières dans différentes orientations pendant ses études (par exemple le climat et la diététique), elle pourrait s’imaginer une activité professionnelle
DÉC EMB R E 2 0 1 5
5
UNE CARRIÈRE PEU CONVENTIONNELLE
Isabel Derungs s’élève dans les airs lors des Jeux Olympiques avant de chuter.
dans de nombreux domaines. Sa voie n’a pas du tout été toute tracée depuis son enfance, nous explique une Isabel Derungs qui sait très bien s’adapter: «Plusieurs choses ont toujours été très importantes pour moi, et il a toujours été évident qu’une personne peut être heureuse de nombreuses manières.» Elle a pu également s’en rendre compte au cours de son repos forcé. «Je pouvais retrouver mes amis spontanément et tenir les rendez-vous. Habituellement, ce n’est pas possible parce que je dois toujours tenir compte de la planification des entraînements et des compétitions, mais aussi des conditions météo.» Isabel Derungs s’est également beaucoup amusée lors d’un camp de football destiné aux actrices et aux acteurs de la relève qu’elle a dirigé au mois de septembre avec une collègue. Le jeu du ballon rond fascine la Zurichoise depuis toujours. Enfant, elle était gardienne de but au FC Uster, est montée jusqu’à l’équipe nationale suisse M19 en tant que joueuse de champ et a joué pour Schwerzenbach en ligue nationale A. La professionnalisation est arrivée petit à petit. En conséquence, il devenait de plus en plus difficile de concilier le sport d’hiver avec le calendrier de la saison de football. «Miser uniquement sur le football me semblait trop exclusif», déclare Isabel Derungs qui aime également jouer au tennis de table et au beach-volley, mais aussi faire de l’escalade de bloc et de la marche pendant son temps libre. Elle a ensuite décidé de moins pratiquer le football. Elle dispose actuellement d’une licence de joueuse auprès de l’équipe de 1re ligue féminine du FC Eschen-
6
D É CE MB R E 2015
bach avec laquelle elle reprendra l’entraînement et disputera l’un ou l’autre match en cas de besoin dès que son état de santé et la charge de travail le permettront. «Dès que j’aurai davantage de temps à côté du snowboard, je me verrais bien jouer de nouveau au football de manière intensive», livre l’athlète de l’équipe nationale.
❞
Dès que j’aurai davantage de temps à côté du snowboard, je me verrais bien jouer de nouveau au football de manière intensive.
Première saison de cadre parmi l’élite mondiale Avant cette carrière de footballeuse dans la plus haute division suisse, le snowboard était la grande passion d’Isabel Derungs. Elle passait les vacances de Noël et les vacances scolaires d’hiver dans la maison parentale de son père à Siat avec ses parents passionnés de sport et sa sœur, de deux ans son aînée. Le camp de ski a toujours été un autre de ses moments préférés. «Je me réjouissais toute l’année de la construction du tremplin.» Dès le début, elle était impatiente de découvrir la hauteur de saut maximale qu’elle serait capable d’atteindre. Après avoir achevé son bachelor à l’EPFZ, l’athlète polyvalente progressa sans cesse et s’inscrivit aux premières compétitions internationales au cours de l’hiver 2010/2011 . «Je m’en suis plutôt bien sortie, mais cela tenait aussi au fait que le niveau de l’époque n’était pas encore aussi élevé qu’il l’est aujourd’hui», se rappelle Isabel Derungs. Rapidement, la sportive pleine d’avenir et insouciante retint l’attention de Pepe Regazzi – chef Freestyle chez Swiss-Snowboard – qui lui proposa au printemps 2011 d’intégrer l’équipe suisse de freestyle. «A vrai dire, je n’avais jamais sérieusement pensé à devenir professionnelle, mais je n’ai bien entendu pas laissé passer cette chance.» Au cours de la saison qui suivit, Isabel Derungs décrocha sa première place de podium en terminant 3e en slopestyle lors du prestigieux Burton European Open à Laax, en présence – soit dit en passant – de tous les représentants de l’élite mondiale. «J’étais complètement abasourdie, car je n’aurais jamais osé rêver d’un tel résultat», se
❞
Je ferai tout ce que je peux pour retrouver le quotidien d’une snowboardeuse.
souvient-elle. En raison de la qualité des concurrents, elle estime que ce résultat décroché dans les Grisons a autant de valeur que le triomphe qu’elle ferait au même endroit deux ans plus tard. Lors de l’hiver 2011/2012, Isabel Derungs – qui a grandi à Riedikon sur les rives du lac de Greifen et réside aujourd’hui à Zurich – se qualifia pour la première fois pour des courses aux titres internationales. Elle termina à la 18e place en slopestyle aux Championnats du monde à Oslo. Un an plus tard, elle avait fait beaucoup de progrès et se classa 7e à Stoneham. Dans le but de réaliser un résultat encore meilleur, elle se retrouva aux Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi. Elle remporta les qualifications et se hissa ainsi parmi les candidates aux médailles. En finale, elle ne parvint toutefois pas à rester sur sa lancée et chuta.
Elle reçut tout de même un diplôme pour avoir terminé 8e. Répercussions sur le plan financier Six mois plus tard, Isabel Derungs fut freinée par l’accident fatal mentionné au début. Elle passa deux semaines à l’hôpital et dut marcher avec des béquilles pendant trois mois. Mais le corps et le moral n’ont pas été les seuls à souffrir. Isabel a dû se passer des récompenses qui constituaient sa source de revenus principale. Sa blessure a en outre engendré des frais supplémentaires. «Comme j’avais réussi à mettre un peu d’argent de côté les deux années précédant mon accident, j’ai pu subvenir à mes besoins grâce à mes économies et au soutien de la Fondation de l’Aide sportive suisse», confie la spor-
tive professionnelle modeste dont le palmarès compte entre autres deux titres de championne suisse (en 2012 en big air et en 2014 en slopestyle). Isabel Derungs a encore plus pris conscience de sa situation économique difficile lorsqu’elle a dû faire face à des pertes partielles de sponsors dont certains lui ont même suggéré de se retirer. Mais cette battante n’est pas du genre à abandonner aussi rapidement. «Je ferai tout ce que je peux pour retrouver le quotidien d’une snowboardeuse. Mon plus grand souhait est que ma jambe ne me gêne plus et que je puisse de nouveau faire du snowboard en toute sécurité et en toute liberté.» Quoi qu’il en soit, elle suivra toujours sa devise «Wherever you are, be there» (où que ANI TA F U C HS tu sois, sois là).
DÉC EMB R E 2 0 1 5
7
CHRONIQUE
D E P R É S IDE NT
M A R KU S D U
WO L F ,
C O M I T É
D I R ECT EU R
«Ne t’attarde pas sur le passé; ne rêve pas de l’avenir; concentre-toi sur le moment présent.»
Cette devise s’accorde assez bien avec la situation financière d’une bonne partie de nos sportifs. Nous sommes loin du temps où les sponsors s’arrachaient les espoirs de la relève, et de la période où il était plutôt naturel de voir sur le front de nos athlètes un logo qui les remplissait de fierté tout en assurant leur existence de sportifs d’élite. Aujourd’hui, même les athlètes qui font partie de l’élite mondiale de leur discipline ne peuvent plus compter sur une telle manne. En effet, les entreprises misent de plus en plus sur quelques sportifs d’exception. Si des athlètes extraordinairement talentueux remportent ainsi de très grosses sommes, il reste beaucoup moins d’argent pour tous ceux qui ne sont pas de véritables prodiges ou qui viennent de s’engager sur la voie de l’élite. Cette évolution place les différents athlètes comme Swiss-Ski toute entière devant de grands défis. Si l’on veut être compétitif, il faut investir tout son temps dans le sport, ce qui est particulièrement vrai pour les sports d’hiver: comme les entraînements sur neige ont lieu en montagne et dépendent des infrastructures disponibles sur place, ils prennent des jours et des semaines entiers. Un snowboardeur ne peut pas exercer un métier pendant la journée et se consacrer le soir à son sport: pendant les mois d’hiver au moins, il doit pouvoir se concentrer uniquement sur ce dernier. En ces temps difficiles pour le sponsoring individuel, la Fédération suisse de ski se demande non seulement comment financer le sport de compétition dans les différentes disciplines (infrastructures, équipes d’encadrement, voyages et matériel), mais aussi comment surmonter un problème de fond, celui de la subsistance des athlètes. A cet égard, la promotion du sport d’élite assurée par l’Armée suisse constitue une contribution très précieuse. Cet été, 9 sportives et 23 sportifs de Swiss-Ski ont suivi l’école de recrues pour sportifs d’élite, qui leur a permis de bénéficier de 13 semaines
8
D É CE MB R E 2015
d’entraînement au plus haut niveau après leur instruction militaire de base. Pendant les cours de répétition obligatoires et volontaires, qui peuvent représenter jusqu’à 130 jours par an, les sportifs concernés peuvent aussi se consacrer entièrement à l’entraînement. Pour eux comme pour les dix athlètes de Swiss-Ski engagés à 50% dans l’Armée comme soldats contractuels, la solde reçue dans le cadre du service militaire et la compensation pour perte de gain, en particulier, constituent une source de revenus essentielle. Le Corps des gardes-frontière offre des possibilités comparables. Grâce au salaire reçu et au caractère flexible des engagements à la frontière, les neuf athlètes de Swiss-Ski intégrés à ce corps reçoivent un soutien précieux dans leurs activités de sportifs d’élite. Par ailleurs, leur formation de garde-frontière leur assure de pouvoir s’intégrer dans le service régulier au terme de leur carrière sportive. La Fondation de l’Aide sportive suisse compte aussi parmi les entités sans lesquelles nombre de nos athlètes ne pourraient pas poursuivre leur carrière sportive. Les Swiss Olympic Cards or, argent et bronze, attribuées selon le niveau de performance et le potentiel sportif, sont une preuve importante de la pratique d’un sport au niveau de l’élite. Par ailleurs, elles donnent droit aux contributions de soutien individuelles de la Fondation de l’Aide sportive suisse, qui peuvent atteindre CHF 18 000.– par année. Ces contributions permettent à de nombreux athlètes de tout simplement pratiquer leur sport au niveau de l’élite. L’Aide sportive intervient aussi occasionnellement dans des cas délicats: les contributions extraordinaires ponctuelles, qui permettent de faire face à des entraînements ou compétitions particulièrement coûteux, sont un soulagement inestimable pour les athlètes. Les athlètes pratiquant le ski alpin peuvent en outre recevoir un soutien de la Fondation
pour promouvoir le ski alpin. Fondée par Heinz Grütter, cette entité épaule depuis plus de dix ans une cinquantaine de sportifs par année. Malgré la précieuse contribution fournie par l’Armée, le Cgfr, l’Aide sportive et la Fondation Grütter, le soutien financier de nos athlètes demeure lacunaire. Les jeunes talents devant rapidement rejoindre l’élite mondiale mais ne pouvant pas encore être soutenus par l’Armée, le Cgfr, l’Aide sportive et la Fondation Grütter, en particulier, ont besoin d’autres sources de financement. Swiss-Ski a donc mis sur pied la fondation indépendante Passion sports de neige spécialement pour ces jeunes talents. Cette fondation entend contribuer de façon durable à ce que la Suisse continue à réaliser des performances de haut niveau dans les onze disciplines de Swiss-Ski. Financée par des dons, un club de donateurs, des partenariats et différentes manifestations de charité, elle se concentre sur trois piliers de la promotion du sport. Premièrement, elle propose un coup de pouce aux espoirs talentueux sous la forme de bourses. Deuxièmement, elle verse des contributions aux associations régionales pour appuyer leur travail avec la base. Troisièmement, elle soutient une sélection de projets dédiés à la relève et au sport de loisirs. Pendant sa première année d’existence déjà, la fondation a pu verser d’importantes contributions dans ces trois domaines, ce qui nous réjouit. Aux pages 20 et 21 de ce numéro, vous trouverez des exemples parlants de ses accomplissements. Des ambassadeurs de renom comme Dominique Gisin, Simon Ammann, Dario Cologna ou Iouri Podladtchikov donnent un visage à la fondation. Les plus grands sportifs suisses du moment, la fondation Passion sports de neige et Swiss-Ski sont du même avis: même si les temps sont durs pour le sport d’élite, les talents de la relève doivent pouvoir rêver à un brillant avenir!
SPORT/EVENTS
COUPE DU MONDE
ENGELBERG Une autre manifestation incontournable pour les fans des disciplines nordiques aura lieu les 19 et 20 décembre à Engelberg avec l’épreuve de Coupe du monde de saut à ski. Les spectateurs peuvent s’attendre à un événement de tous les superlatifs: en effet, il s’agit de la principale manifestation de sport d’hiver de Suisse centrale, pendant laquelle les participants sautent sur le plus grand
P HOTO: NORDIC FOCUS
P RO GRAM M E Vendredi 18 décembre 2015 12h00 Entraînement officiel (deux manches) 14h00 Qualification Samedi 19 décembre 2015 12h45 Saut d’essai 14h15 1re manche suivie de la finale et de la remise des médailles Dimanche 20 décembre 2015 12h15 Qualification 14h15 1re manche suivie de la finale et de la remise des médailles
tremplin de Suisse. La longueur des sauts est elle aussi impressionnante, comme en témoigne le quadruple champion olympique Simon Ammann: «Lorsque j’atterris et que je lance un regard en direction du tremplin, je me demande toujours comment tout cela est possible.» Si vous vous posez la même question à chaque fois que vous admirez les athlètes en plein vol, vous ne devrez en aucun cas manquer ce week-end sportif à Engelberg. Vous n’obtiendrez peut-être pas de réponse à votre question, mais vous ferez le plein de beaux souvenirs.
Le facteur économique du saut à ski A Engelberg, les préparatifs d’une grande fête du saut à ski vont bon train depuis des mois. «Nous sommes conscients de notre responsabilité en tant que seul organisateur de compétitions de Coupe du monde en Suisse. Nous faisons d’autant plus d’efforts pour offrir les meilleures conditions aux athlètes», explique
le président du CO, Ernst von Holzen. Le saut à ski à Engelberg est devenu depuis longtemps un événement qui compte sur le plan économique. Le président du CO Ernst von Holzen sait que «c’est non seulement Engelberg, mais toute la Suisse centrale qui profite du saut à ski.» Les manifestations de Coupe du monde de ces dernières années ont généré environ 4500 nuitées. L’industrie locale en profite directement ou indirectement. Un grand nombre de représentants des médias se déplace chaque année à Engelberg afin de relater les compétitions. Rien qu’en Allemagne, en Autriche et en Suisse, plus de 15 millions de téléspectateurs ont suivi ces dernières années les compétitions disputées sur le tremplin du Titlis. Une publicité qui ne se laisse que difficilement chiffrer. Cependant, le fait est que les épreuves de Coupe du monde de saut à ski sont devenues un support publicitaire indispensable pour la station de sports d’hiver d’Engelberg.
DÉC EMB R E 2 0 1 5
9
DOUBLE INTERVIEW
GIAN FLURIN PFÄFFLI ET CURDIN PERL Les sportifs d’élite sont importants pour la relève. En tant que modèles, ils motivent les jeunes athlètes à suivre la même voie et à réaliser quelque chose d’exceptionnel. Les jeunes sont d’autant plus motivés si les cracks sont originaires du même endroit qu’eux.
Vous vous dites : tiens, il a grandi dans le même village que le mien, respiré le même air, fréquenté la même école et gravi la même montagne à l’entraînement. Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas moi aussi faire partie de l’élite mondiale? Telle était plus ou moins la situation à Pontresina dans le canton des Grisons: tandis que l’as du ski de fond Curdin Perl décrochait entre autres une 4e place au classement général du Tour de Ski en 2011, Gian Flurin Pfälli, un jeune athlète de la relève originaire du même endroit arrivait à maturité. Et Gian Flurin n’a qu’un objectif: remporter un jour autant de victoires que son voisin. En interrogeant les deux athlètes, nous nous sommes entre autres rendu compte à quel point les athlètes expérimentés sont importants pour la relève en tant que modèles. Swiss-Ski: Curdin, quelle est ta devise ? Et la tienne, Gian-Flurin? CURDIN: Je n’ai pas vraiment de devise. J’essaie toujours de tirer le meilleur de chaque situation et il est très important pour moi de rester fidèle à moi-même dans ce domaine. GIAN FLURIN: The only limit is the one you set yourself! Qu’est-ce qui te fascine le plus dans ta discipline sportive?
10
D É CE MB R E 2015
CURDIN: La sophistication des mouvements. Une technique de ski de fond propre exige une interaction complexe entre la coordination, la force, le dynamisme et la précision. Lorsque cela se met en place tout d’un coup, lorsque l’on se trouve dans cet état de flow, on en éprouve un grand plaisir! Lorsque l’on se trouve sous un ciel bleu sur une piste fraîchement recouverte de neige, le tableau est presque parfait! Bien sûr, l’atmosphère qui règne lors des compétitions et le sentiment grisant qui vous envahit lorsque vous confrontez votre corps à ses limites me motivent aussi. GIAN FLURIN: L’interaction de la force, de la motricité et de la technique doit toujours être équilibrée. Il faut donc entraîner différents aspects. Cela rend le tout très varié! Quand a-t-il été clair pour vous que vous souhaitiez faire du sport de haut niveau? CURDIN: Récemment, je suis tombé sur un cahier de rédactions de l’école primaire. J’y avais écrit dans un texte que mon plus beau rêve serait de participer un jour aux Jeux Olympiques. GIAN FLURIN: J’ai commencé à faire du sport très tôt, mais je n’ai jamais pu me décider pour une discipline en particulier. Lorsque j’ai remarqué que je me débrouillais mieux en ski de fond qu’en tennis ou en football et que j’y prenais plus de plaisir, la décision a été facile à prendre. Qui a été votre plus grand soutien? CURDIN: Les personnes chargées de l’encadrement qui ont cru en moi depuis l’âge OJ et qui ont accepté ma tendance à emprunter parfois des chemins peu conventionnels. GIAN FLURIN: Ma mère. C’est elle qui m’a amené au ski de fond et sans elle, je n’en aurais jamais fait. Qui représente pour vous un modèle, que ce soit sur le plan humain ou sportif? CURDIN: Je suis sans cesse impressionné par la fascination et la joie qu’inspirent à notre petite fille Ida les choses de tous les jours. J’aimerais bien prendre exemple sur elle.
GIAN FLURIN: Curdin Perl a toujours été un grand modèle pour moi. C’est un mec super sur la piste de ski de fond mais aussi en dehors. Il est toujours sympa, vient vers les gens et n’est jamais coupé de la réalité. Quelle erreur ne ferez-vous plus jamais? CURDIN: Je peux dire que j’ai la chance de pouvoir assumer tout ce que j’ai vécu par le passé. Mais peut-être que j’essayerais de me mettre moins de pression dans certaines situations. GIAN FLURIN: Un virage à gauche lors d’une course verglacée à Chamonix lorsque je me suis cassé le bras . . . Où vous voyez-vous dans dix ans? CURDIN: Avec ma famille sur le Piz Bernina. (Sans avoir à penser comment je vais intégrer ce projet dans mon plan d’entraînement). GIAN FLURIN: Je rêve de terminer premier d’une course de ski de fond quelque part et de fêter une grande victoire. Mais beaucoup de choses peuvent se passer en sport et on ne sait jamais comment on va progresser. Que seriez-vous aujourd’hui si vous n’étiez pas sportif professionnel? CURDIN: J’ai toujours aimé exercer mon métier de charpentier et je trouve que le secteur du bâtiment reste très intéressant aujourd’hui. Mais peut-être bien aussi que j’aurais émigré un jour au Canada. GIAN FLURIN: J’aurais probablement ma maturité en poche, je serais dans l’armée et je poserais sans doute ma candidature à une formation pour devenir pilote. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier? Qu’est-ce qui vous déplaît le plus? CURDIN: Ce qui me plaît le plus dans mon métier, c’est le sentiment de vivre un rêve d’enfant. Je trouve également super de pouvoir effectuer un entraînement d’été aussi varié avec les équipements sportifs les plus divers. Ce que je n’aime pas, ce sont tous ces voyages. Je deviens trop vieux! GIAN FLURIN: Bien qu’ils pratiquent un sport individuel, tous les fondeurs sont comme une
DOUBLE INTERVIEW
Gian Flurin et Curdin s’entendent à merveille sur les pistes de fond comme en-dehors.
grande famille dans laquelle on s’encourage mutuellement. Les blessures sont certainement ce qu’il y a de plus désagréable, car on est alors contraint de rester à la maison sans pouvoir s’entraîner.
P HOTO: SW ISS-SKI
Quelle chanson est-on sûr de trouver sur votre lecteur?
CURDIN: «Highway to hell» d’AC/DC. GIAN FLURIN: «Sugar» de Robin Schulz. Quel est l’élément indispensable dans votre valise? CURDIN: Quelque chose contre le mal de gorge. GIAN FLURIN: Le chargeur de mon iPhone.
Quelle est la première chose que vous faites lorsque vous rentrez à la maison? CURDIN: Prendre mes deux femmes dans les bras! GIAN FLURIN: Jeter mes sacs dans un coin sans les défaire, m’installer dans le fauteuil de massage d’Aldi et regarder la télé. J U L I A P HI L I P O NA
CU RDI N À PR O POS D E G I A N FLU R I N
GIAN - FLURIN À PROPOS DE CURDIN
Aimerais-tu de nouveau avoir l’âge de Gian Flurin et avoir ta carrière devant toi? J’ai vécu mes années folles, je suis content d’avoir pu acquérir de nombreuses expériences précieuses ces quinze dernières années et je profite de vivre l’ici et maintenant. Vous êtes-vous déjà entraînés ensemble? Si oui, que peux-tu apporter à Gian Flurin? Ou pourrais-tu même apprendre quelque chose de lui? Lorsque je suis à la maison, je m’entraîne de temps en temps avec les athlètes du centre d’entraînement de Haute Engadine et nous avons donc effectué des unités d’entraînement communes. Le conseil que je peux lui donner est de faire davantage confiance à ce qu’il ressent au lieu de se concentrer sur la fréquence cardiaque indiquée sur le cardiofréquencemètre. En contrepartie, je profite du dynamisme de ce jeune
Est-ce que Curdin était un modèle pour toi lorsque tu étais petit? Oui, et il l’est toujours! Les victoires remportées par Curdin te motivent-elles à avoir autant de succès? Oui, naturellement. Sa 4e place au Tour de Ski par exemple a motivé tout le groupe d’entraînement de l’Engadine! Mais j’ai aussi de la compassion pour lui lorsque les choses ne se passent pas bien. Lorsque j’ai appris qu’il s’était blessé juste avant les Championnats du monde l’année dernière, j’en aurais presque pleuré! Vous êtes-vous déjà entraînés ensemble? Est-ce que tu pourrais lui lancer un défi? Parfois, il m’appelle pour voir si j’ai envie de m’entraîner avec lui. Qui pourrait répondre non à cette question ! Mais c’est certainement moi qui ai plus à apprendre de lui que l’inverse.
groupe très motivé. Ils sont contagieux! 3. Avec tes succès en Coupe du monde, penses-tu que tu pourrais motiver la jeunesse de Pontresina à pratiquer le ski de fond? Je suppose que je pourrais y contribuer un peu. Pour l’instant, le groupe nordique compte bien plus de participants que le groupe alpin. C’est beau de voir que de nombreux enfants prennent du plaisir à faire du ski de fond. Ce sont les visages rayonnants qui me réjouissent le plus quand je participe un peu à l’entraînement OJ le mercredi après-midi. Quel conseil aimerais-tu donner à Gian Flurin? «Profite de tes années insouciantes comme athlète de la relève. Elles passeront plus vite que tu ne le penses!»
De quelles courses de Curdin te souviens-tu en particulier et pourquoi? Le relais de La Clusaz où Curdin est parvenu à creuser l’écart alors qu’il était le dernier coureur pour finalement décrocher cette victoire historique! En plus, il a donné une interview très cool après la course. Et bien sûr, il y a aussi le relais de Pontresina que j’ai disputé avec lui lors des Championnats suisses à Leysin!
DÉC EMB R E 2 0 1 5
11
SPORTS/EVENTS
Depuis cinq ans, l’Audi Snowboard Series est incontestablement le tremplin idéal pour les talents de la relève.
En avant pour un nouvel hiver : fin novembre, la saison de compétition de l’Audi Snowboard Series débutera sur le Glacier 3000.
LEVER DE RIDEAU SUR LES JEUNES LOUPS!
L’Audi Snowboard Series a enregistré l’année passée une réjouissante augmentation de son nombre de participants. «On constate une augmentation impressionnante de la participation et du niveau, plus particulièrement chez les jeunes, dans les catégories freestyle», explique le responsable de la tournée Guido van Meel. En revanche, la participation aux épreuves de snowboard alpin et de snowboardcross Open est plutôt faible d’un point de vue numérique. «Dans le domaine de la vitesse, nous sommes sous pression afin de trouver au plus vite un plus grand nombre d’athlètes de la relève», déclare Guido van Meel. L’offre pour y parvenir existe: durant la saison à venir, la relève helvétique pourra engranger de l’expérience au contact des meilleurs du monde lors de cinq courses de snowboard alpin. De plus, il existe depuis l’année passée une catégorie entièrement consacrée au snowboard dans les courses de Kids Cross. Alors, qu’est-ce que tu attends?
12
D É CE MB R E 2015
Au total, 27 événements répartis dans toute la Suisse figurent au programme de cette année. Les Championnats suisses, qui marquent la fin des compétitions dans l’ensemble des disciplines, constitueront indéniablement le principal temps fort de la saison. Les premiers titres de champion seront décernés à Flumsberg, où pour la première fois depuis des années se joueront aussi bien les titres en slalom géant parallèle qu’en slalom parallèle. En snowboardcross également, on assistera à une grande première: les Championnats suisses se dérouleront pour la première fois à Saas-Fee et conjointement aux CS de skicross. Les Swiss Freestyle Champs qui se dérouleront à la mi-avril sur le Corvatsch, une nouvelle fois avec la présence des athlètes de freeski, constitueront le couronnement de la fin de saison. DAVID H Ü R ZEL ER
❞
On constate une augmentation impressionnante de la participation et du niveau, plus particulièrement chez les jeunes, dans les catégories freestyle. Guido van Meel, responsable de la tournée
CALEN DRIER DE L’AUDI SN OW BOARD SERIES: Freestyle 19–20.11.2015 06–09.01.2016 16–17.01.2016 23.01.2016 30.01.2016 06–07.02.2016 13.02.2016 20.02.2016 27.02.2016 05.03.2016 06.03.2016 12.03.2016 19–23.04.2016 Snowboardcross 27.12.2015 03.01.2016 23.01.2016 23–24.01.2016 21.02.2016 06.03.2016 13.03.2016 18-19.03.2016 20.03.2016 02–03.04.2016 03.04.2016 Alpin 06.02.2016 20–21.02.2016 19–20.03.2016
Open Glacier 3000 Iceripper Rookie Fest Laax Open Davos Open Mountain Rides Gstaad Open Slopestyle Thyon Open Grindelwald Rookies Attack Snowland Mythen Style Open Les Crosets White Style Mürren Trickchischte Flumserberge Hill Jam Buochs Swiss Freestyle Champs Corvatsch SBS Kids Cross Lenk Kids Cross Zweisimmen Kids Cross Anzère FIS et Open Sedrun Open Flumserberge Kids Cross Villars Kids Cross Hoch Ybrig Coupe d’Europe Lenk Open et Junior FIS Lenk CS Saas-Fee Kids Cross Melchsee Frutt Open Amden Coupe d’Europe et Open Lenzerheide CS Flumserberge
Pour obtenir de plus amples informations et s’inscrire: www.audisnowboardseries.ch
P HOTOS: DOMINI C STEI NMANN / AN THONY BROWN
Depuis cinq ans déjà, les snowboardeuses et les snowboardeurs suisses montrent ce dont ils sont capables dans le cadre de la tournée nationale de snowboard, l’Audi Snowboard Series. Comme les années précédentes, le coup d’envoi de la saison qui aura lieu fin novembre sur le Glacier 3000 est l’occasion d’un lever de rideau sur l’élite des athlètes de la relève helvétique.
SPONSORING
LE PLAISIR DU SKI À UNE QUALITÉ OPTIMALE Le ski est un des sports d’hiver les plus appréciés. En Suisse particulièrement, beaucoup de gens ne peuvent imaginer passer un hiver sans aller faire du ski ou du snowboard. Désormais, les exigences se sont accrues et on ne peut plus envisager ce sport sans l’enneigement de culture. C’est justement là qu’intervient TechnoAlpin.
P HOTO: TECHNOALP IN
TechnoAlpin Schweiz fabrique des installations d’enneigement. Martin Hofer, directeur de filiale, explique pourquoi l’enneigement de culture est si important pour le tourisme hivernal. SWISS-SKI: Monsieur Hofer, pourquoi est-il essentiel pour les domaines skiables d’investir dans des installations d’enneigement malgré la neige naturelle? MARTIN HOFER: Les sports d’hiver sont très importants pour la valeur ajoutée du tourisme dans les Alpes. Garantir un bon enneigement ne suffit plus: la qualité de la neige doit elle aussi être optimale. Sur ce point, les exigences ont considérablement augmenté. Les pistes doivent être parfaitement préparées. En outre, la capacité de transport des téléskis s’est énormément accrue. Les pistes doivent donc résister au passage d’un plus grand nombre de skieurs sur une période plus courte. C’est presque impossible sur des pistes recouvertes de neige naturelle uniquement. De plus, la neige de culture est plus compacte et peut être mieux préparée. A cela s’ajoute le fait que les domaines skiables doivent être ouverts pendant une certaine période de l’année s’ils veulent rentrer dans leurs frais; les amateurs de glisse veulent
profiter d’excellentes pistes de décembre à fin mars. Pour satisfaire toutes ces exigences, les installations d’enneigement sont devenues indispensables pour les domaines skiables modernes. Comment la neige est-elle produite? Existet-il différents types d’enneigeurs? Nous fabriquons des ventilateurs et des perches. Ces deux types de machines utilisent exclusivement de l’eau et de l’air pour produire de la neige. Ce que l’on appelle le «noyau de congélation» est produit dans les nucléateurs grâce à un mélange d’eau et d’air comprimé. Les buses pulvérisent de l’eau en fines gouttelettes qui se fixent aux noyaux de congélation et gèlent pour devenir des grains de glace. A la différence de la neige produite par des ventilateurs, la neige produite par des perches tombe depuis une certaine hauteur, ce qui lui permet de geler. Pour que la neige ait le temps de se former, les ventilateurs projettent quant à eux un grand courant d’air. Les enneigeurs ne représentent cependant que la partie émergée de l’iceberg: pour pouvoir produire de la neige, tous les composants tels que les stations de pompage et de compression, les canalisations et le système de commande doivent être parfaitement coordonnés. C’est la raison pour laquelle nous planifions et concevons des installations d’enneigement clé en main adaptées aux besoins de chaque client. En toute franchise, comment parvenez-vous à concilier neige de culture et protection de l’environnement? Nous sommes particulièrement attachés à la protection de l’environnement et de la nature. La préservation des ressources naturelles dépend d’une part de l’efficience de nos installations et d’autre part des composants
La station de pompage est un élément important pour les installations d’enneigement. Pour un enneigement de culture de qualité, il est essentiel que tous les composants des installations d’enneigement soient parfaitement coordonnes.
utilisés. Chacun de nos enneigeurs est équipé d’un compresseur sans huile. En outre, nous investissons chaque année plus de trois millions d’euros dans la recherche et le développement afin de produire de la neige de haute qualité tout en utilisant un minimum de ressources. Grâce à l’optimisation des buses et des nucléateurs, les enneigeurs sont devenus beaucoup plus efficaces ces 25 dernières années. Actuellement, nous consommons ainsi environ 50% d’énergie en moins avec les perches et, avec les ventilateurs, nous produisons environ 20% de plus qu’il y a quelques années pour la même quantité d’énergie. T E C HNOAL P I N
DÉC EMB R E 2 0 1 5
13
SPORT DE LOISIRS
Wendy Holdener fait sauter le bouchon et baptise les nouveaux atours hivernaux du téléphérique de Hoch-Ybrig, le grand Prix Migros d’un côté, le Famigros Ski Day de l’autre.
Une marraine fière: il s’agissait du premier baptême de télécabine pour Wendy Holdener.
UNE TÉLÉCABINE SOUS LES FLASHES Le Grand Prix Migros d’un côté, le Famigros Ski Day de l’autre: une télécabine entièrement recouverte attirera tous les regards cet hiver au domaine de Hoch-Ybrig. La marraine de cette cabine n’est autre que la skieuse locale Wendy Holdener.
On n’avait jamais vu ça à Hoch-Ybrig: le Grand Prix Migros, la plus grande course de ski européenne pour les enfants, et le Famigros Ski Day, la course pour le plaisir destinée aux familles, garantiront pour la première fois un super week-end collectif. Les 6 et 7 février 2016, les sports de loisirs de Swiss-Ski et Migros seront les sponsors principaux à Hoch-Ybrig. Tandis que les skieuses et skieurs âgés de 8 à 16 ans slalomeront entre les portes le plus rapidement possible le samedi lors du Grand Prix Migros, toute la famille s’amusera le dimanche à l’occasion du Famigros Ski Day et profitera d’une agréable journée de ski. Une présence visuelle dans les airs Il est incontestable que Hoch-Ybrig représente pour Swiss-Ski un lieu de compétition
14
D É CE MB R E 2015
Tenue d’hiver: le téléphérique qui peut transporter 125 personnes arborera cette saison de ski les designs du Grand Prix Migros et du Famigros Ski Day.
important et fidèle. Cette bonne collaboration qui dure depuis des années entre Migros, Swiss-Ski et la région de montagne est couronnée solennellement par une télécabine exclusive. Pendant une saison hivernale, elle rappellera aux passionnés de sports de neige que Hoch-Ybrig et les remontées méca-
SPORT DE LOISIRS
Une douche au champagne pour la nouvelle télécabine entièrement recouverte. Wendy Holdener a fait preuve d’un grand sens de l’équilibre en tant que marraine.
P HOTOS: ER WIN Z ÜGER
niques également sont étroitement liées aux projets de Swiss-Ski. Les fans du Grand Prix Migros et du Famigros Ski Day iront directement de la station inférieure de Weglosen à la station de ski et de snowboard en empruntant le téléphérique. Une première pour la marraine Escalader la télécabine en étant assurée, secouer une bouteille, la déboucher et projeter ensuite le vin mousseux comme en Formule 1: on dirait que le baptême d’une télécabine est une habitude pour la skieuse Wendy Holdener âgée de 22 ans. Mais ce n’est pas le cas. «C’était une première spéciale pour moi. Je n’avais encore jamais baptisé une télécabine et je ne m’étais encore moins tenue debout sur une télécabine», raconte en riant la spécialiste SABRINA AEBIS CH ER de slalom.
FA M I G R O S SKI DAY – UN E JOURN ÉE D E SP O R T DE N EIGE POUR TOUTE LA FA M I LL E À UN PRIX IMBATTABLE!
GRAN D PRIX MIGROS – LA PLUS GRAN DE COURSE DE SKI EUROPÉEN N E POUR LES JEUNES
20 décembre 2015: Flumserberg 03 janvier 2016: Wildhaus 10 janvier 2016: Morgins 17 janvier 2016: Arosa 24 janvier 2016: Marbachegg 30 janvier 2016: Bugnenets-Savagnières 31 janvier 2016: Diemtigtal 07 février 2016: Hoch-Ybrig 13 février 2016: Lenk 21 février 2016: Sörenberg 28 février 2016: Bosco Gurin 06 mars 2016: Stoos 13 mars 2016: Braunwald 19 mars 2016: Meiringen-Hasliberg 20 mars 2016: Col des Mosses
03 janvier: Les Crosets 09 janvier: Klewenalp 16 janvier: Les Diablerets 17 janvier: Schönried 24 janvier: Zermatt 31 janvier: Wengen/Grindelwald 06 février: Hoch-Ybrig 14 février: Davos 21 février: Airolo 28 février: Lenk 06 mars: Wildhaus 13 mars: Savognin 19 mars: Nendaz 01–03 avril: Finale St-Moritz
www.famigros-ski-day.ch
www.gp-migros.ch
DÉC EMB R E 2 0 1 5
15
SPONSORING
ODLO INNOVE AVEC EVOLUTION BLACKCOMB
Le look oignon consiste à superposer plusieurs couches fines de manière à ce que les vêtements mouillés en contact direct avec la peau ne refroidissent pas notre corps. En effet, le look oignon permet de transporter la sueur vers l’extérieur en lui faisant traverser plusieurs couches fines. Le principe des trois couches ou «The Art of Layering» (l’art de la superposition) est la
16
D É CE MB R E 2015
compétence-clé du fabricant suisse de vêtements de sport Odlo. La première couche, en contact direct avec la peau, joue un rôle déterminant pour composer la tenue de sport idéale. Elle fournit un contrôle parfait de la température, sèche rapidement et offre une protection fiable contre le froid. Grâce à l’intégration de la technologie Greentec d’Odlo, les sous-vêtements de sport sont
composés de 38% de polyester recyclé, ce qui constitue une contribution importante au développement durable de l’entreprise. Des zones fonctionnelles tricotées sans coutures fournissent une isolation thermique supplémentaire dans le bas du dos et au niveau des O D LO genoux.
P HOTOS: LDD.
L’hiver est en marche. Les jours sont de plus en plus courts et froids. La nuit, le gel recouvre les champs. En journée, on devine à peine le soleil au-dessus de la mer de brouillard. Brouillard, pluie, vent et neige caractérisent cette saison. Sans oublier le «look oignon». Même la star du ski de fond Dario Cologna, qui est aussi l’ambassadeur de la marque Odlo, ne jure que par lui.
SPONSORING
SPORT D’HIVER POUR TOUS GRÂCE À
SWISSCOM Depuis 13 ans déjà, Swisscom est le sponsor principal de Swiss-Ski et s’engage pour ceux dont le cœur bat pour ce splendide paysage blanc – des débutants jusqu’aux athlètes.
En sa qualité de sponsor principal, Swisscom soutient les équipes nationales et tous les cadres de Swiss-Ski dans les disciplines ski alpin, ski nordique, snowboard, freestyle et télémark. A travers ce partenariat de longue date, Swisscom accompagne la Suisse pour en faire la première nation du ski mondial. Et la relève n’est pas en reste. Dans le cadre de la Swisscom Junior Team, les jeunes skieurs alpins sont suivis lors des Championnats du monde juniors. De concert avec Swiss-Ski, des conditions d’entraînement idéales et une préparation spécifique sont
assurées. Et Thomas Rieder, responsable Sponsoring chez Swisscom, d’ajouter: «Pour la Suisse, les sports de neige sont aussi importants que le chocolat. C’est un bon mélange de fierté nationale, d’innovation et de dynamisme. C’est pourquoi nous nous engageons pour tous les athlètes, petits et grands.» Les sports d’hiver sont un sport de masse: ils suscitent l’enthousiasme chez environ trois millions de personnes en Suisse. Dans le cadre des SnowDays, Swisscom accompagne 20 000 enfants à la neige. Aujourd’hui, la pratique du ski dès le plus jeune âge se perd un peu en Suisse. Avec ces journées à la neige, Swisscom contribue ainsi à repopulariser les sports de neige traditionnels suisses, notamment auprès des jeunes. Le ski de fond suscite lui aussi un engouement grandissant. Lors des Swisscom Nordic
Days, les intéressés peuvent bénéficier de journées découverte pour apprendre directement auprès de professionnels de la discipline dans différentes régions de Suisse. NF En savoir plus: swisscom.ch/neige
Peu conventionnel: Patrick Küng s’entraîne pour les spectateurs de Swisscom TV
STARS DU SKI: ENTRAÎNEMENT SPÉCIAL POUR LES SPECTATEURS DE SWISSCOM TV
Swisscom soutient les stars du ski suisses.
❞
Pour la Suisse, les sports de neige sont aussi importants que le chocolat. C’est un bon mélange de fierté nationale, d’innovation et de dynamisme. C’est pourquoi nous nous engageons pour tous les athlètes, petits et grands. Thomas Rieder, responsable Sponsoring
Une campagne publicitaire célèbre actuellement le partenariat de Swisscom et Swiss-Ski de manière amusante – avec Lara Gut, Carlo Janka et Patrick Küng dans des rôles inhabituels. «Plus plat, Lara, plus plat!», crie l’entraîneur à travers le mégaphone – et effectivement, dans la deuxième boucle, la star du ski suisse réussit un tour de force en skiant sous des bâtons de bois sans les toucher. Mais pourquoi ces méthodes d’entraînement non conventionnelles? La réponse se trouve littéralement dans les mains des spectateurs: avec Swisscom TV Air, ils bénéficient de Swisscom TV 2.0 sur laptop, tablette et smartphone. Et peuvent admirer les exploits des athlètes de SwissSki, où et quand ils veulent. Le divertissement s’adaptant à la vie du spectateur, ce dernier devient directeur de programme et influe directement sur le programme TV. La campagne met en scène cette idée en plusieurs phases. Elle montre comment, avec l’appui d’un entraîneur high-tech, l’équipe de ski suisse se prépare pour affronter toutes les situations imaginables impliquant l’utilisation de la TV. Dans la scène du début, Lara Gut s’entraîne tout spécialement pour les fans qui utilisent des tablettes ou smartphones toujours plus plats. Résultat de cet entraînement spécial: les athlètes affichent des performances exceptionnelles et offrent un argument de taille pour la promesse de Swisscom: «Le meilleur du divertissement, toujours TD et partout.» En savoir plus: swisscom.ch/divertissement
DÉC EMB R E 2 0 1 5
17
SPONSORING
PLAISIRS DE LA NEIGE
AVEC LES OFFRES ATTRACTIVES DE RAIFFEISEN
En route pour les pistes – cartes journalières à moitié prix De la neige, du soleil et des pistes libres: voici les conditions idéales pour apprécier une belle journée de ski. Et le tout sans se ruiner, c’est encore mieux. C’est exactement ce qu’offre Raiffeisen en collaboration avec ses partenaires des domaines skiables. Les sociétaires Raiffeisen peuvent profiter de 19 domaines skiables durant la saison d’hiver 2015/2016, grâce aux remises pouvant aller jusqu’à 50% sur les prix habituels, et ce du lundi au vendredi et pendant plusieurs weekends compris dans l’offre. ll suffit simplement aux sociétaires de présenter à la caisse les bons de réduction correspondants et une carte Maestro, carte V PAY ou carte de crédit qui les identifient en tant que sociétaire et leur permettent de payer la carte journalière. Bon à savoir: accompagnés d’un sociétaire, jusqu’à deux enfants âgés de 17 ans maximum profitent également d’une carte journalière à moitié prix valable dans tous les domaines skiables. En route pour les courses de Coupe du monde de ski à moitié prix Que ce soit sur le Lauberhorn à Wengen, sur le Chuenisbärgli à Adelboden, lors des courses féminines à Crans-Montana ou lors de la finale à St-Moritz, l’ambiance et les
18
D É CE MB R E 2015
Une ambiance du tonnerre lors des courses.
Des stations de ski variées en Suisse.
émotions pures sont garanties lors des manifestations suisses. Les sociétaires pourront y assister en direct en ne payant que la moitié du prix d’entrée pour les courses sélectionnées. De plus amples informations sur les avantages des sociétaires sont disponibles dans toutes les banques Raiffeisen en Suisse ou à l’adresse www.raiffeisen.ch/hiver.
dons ayant permis de cofinancer l’entraînement professionnel des enfants et des jeunes. Les fameux bonnets blancs et noirs seront à nouveau disponibles à partir de décembre 2015. Un nouveau bonnet aux couleurs fraîchement tendance a été ajouté à l’assortiment. Vous pourrez acheter les articles dans votre banque Raiffeisen ou sur www.raiffeisen.ch/ski à partir de dix francs chacun. Raiffeisen reverse 5 francs par article à la promotion de la relève de Swiss-Ski.
L’accessoire idéal pour les manifestations d’hiver: le bonnet de supporter Raiffeisen Raiffeisen reconduit le projet «Un bonnet pour vous, cinq bonnets pour la relève». Au cours des cinq dernières années, la vente d’articles aux fans a rapporté 1,1 million de francs de
Raiffeisen croise les doigts pour Swiss-Ski en vue de la saison d’hiver 2015/2016 et souhaite des plaisirs de la neige enrichissants à tous ses sociétaires.
P HOTOS: LDD.
Depuis 10 ans, Raiffeisen s’engage auprès de Swiss-Ski et pour les sports de neige en général. La relève suisse n’est pas la seule à bénéficier de cet engagement: les sociétaires des plus de 300 banques Raiffeisen dans toute la Suisse profiteront également d’avantages exclusifs.
COACHING INSIDE
FORMATION D’ENTRAÎNEUR VIVRE LA THÉORIE ET LA METTRE EN PRATIQUE On associe souvent la formation d’entraîneur à des exposés, à des définitions de termes ou à des modèles abstraits. Or, tout savoir théorique est inutile s’il n’est pas transposé dans le quotidien de l’entraînement. C’est pourquoi les modules de la formation d’entraîneur de Swiss-Ski sont axés sur l’amélioration de la pratique.
Les termes spécialisés sont importants pour pouvoir approfondir un sujet de manière ciblée. Quant aux modèles théoriques, ils contribuent à structurer la pensée et l’action. Toutefois, ces informations théoriques sont nettement plus faciles à assimiler lorsqu’elles peuvent être vécues activement et associées à des expériences personnelles. Les modules de formation de Swiss-Ski visent donc à permettre l’assimilation et l’application de contenus théoriques dans le cadre d’ateliers ou de séquences pratiques. Le module de formation, lors duquel les entraîneurs élaborent de
premiers exercices concrets ou de premières planifications pour leur groupe d’entraînement, constitue la première étape de la mise en pratique. Cette philosophie d’enseignement s’applique également au cours d’entraîneur de la relève J+S dans le domaine des sports de neige, qui clôture la formation d’«entraîneur de la relève J+S». Ce cours s’adresse spécialement aux entraîneurs des clubs et des cadres régionaux. Il s’articule autour du thème «Coaching» en se concentrant tout particulièrement sur le mental et la communication.
Le reportage de canal9 sur l’édition 2015 du cours d’entraîneur de la relève dans le domaine des sports de neige vous montre ce qu’il se passe lorsque des participants comme Daniel Albrecht sont confrontés à la théorie: www.swiss-ski.ch/fr/formation R O L AND HE RZ I G
OFFRES DE COURS POUR L’HIVER 2015/2016 Formation de moniteur-assistant de club 27–29.11.2015 Andermatt (d/f) 11–13.12.2015 Flumserberg (d) Module «Traçage» 18–20.12.2015 Davos Platz (d) 19–21.12.2015 Adelboden (d) 11–13.01.2016 Nax (f/d) Module «Technique de compétition» alpin, skicross et snowboardcross 31.01. au 05.02.2016 Andermatt (d/f) > complet!!!
P HOTOS: SWISS-SKI
Module «Technique de compétition» freeski et snowboard freestyle 13–18.03.2016 Laax (d/f) Module «Méthodologie compétition» ski alpin 03–08.04.2016 Andermatt (d/f) Fait partie du cours d’experts J+S «Compétition alpine»
DÉC EMB R E 2 0 1 5
19
FO N D AT I O N PA S S I O N S P O R T S D E N E I G E
ANJA ET CHRISTOPHE DEUX TALENTS PROMETTEURS La fondation Passion sports de neige permet à de jeunes talents d’accéder plus facilement à l’élite. Christophe Torrent et Anja Fischer sont deux d’entre eux.
Christophe Torrent, vainqueur de la Coupe Jeunesse Ochsner Sport 2015, est un grand fan de football. Et son engouement pour le FC Sion est sans limite. Ainsi, le talent du ski valaisan passe la quasi-totalité de son temps libre dans les tribunes nord du Stade de Tourbillon, le sanctuaire du légendaire club de football. Rien d’étonnant à ce qu’il possède un abonnement annuel pour aller voir les matchs du vainqueur de la Coupe de Suisse à treize reprises, ni à ce qu’il cite comme modèle sportif un footballeur, à savoir l’ancien capitaine de Sion, Goran Obradovic. Face à tout cet engouement pour le FC Sion, où trouve-t-il encore le temps de skier?
Christophe Torrent a grandi à proximité de la station de ski d’Anzère. Ses parents travaillent tous les deux dans le milieu du ski: son père, François, est représentant des skis Ato-
L’hiver dernier, Christophe Torrent s’est imposé au classement général de la Coupe Jeunesse Ochsner Sport.
20
D É CE MB R E 2015
mic et sa mère, Véronique, est monitrice de ski. Il est donc tout naturel qu’il ait chaussé ses premiers skis à l’âge de deux ans. Aujourd’hui, ses disciplines préférées sont le super-G et le slalom géant. Deux disciplines dans lesquelles Christophe est champion suisse junior en titre. Et deux disciplines dans lesquelles le Bas-Valaisan, qui a deux frères, veut, un jour, intégrer l’élite mondiale. Et ce n’est pas le fait que le chemin pour y parvenir soit long, cahoteux et non sans risque qui pourrait l’arrêter: «J’y songe au cas où le moment arrive un jour, dans l’espoir qu’il n’arrive jamais.» Mais Christophe est parfaitement conscient qu’il ne mise pas sur un avenir certain avec ce choix professionnel. Pendant plus de trois ans, le fan de football et de tennis a souffert de problèmes de genou en raison de troubles de la croissance. Pendant cette période, il s’est souvent demandé s’il pourrait de nouveau skier sans douleurs un jour. «Je connais le doute et maintenant
que les douleurs ont disparu, je suis plus motivé que jamais», affirme Christophe. Parallèlement, il suit cependant une formation de géomètre afin de disposer d’une deuxième corde à son arc à côté du ski de compétition. Christophe accomplit sa deuxième année d’apprentissage au sein du bureau Blanc et Schmid SA à Ayent. Son patron se montre extrêmement compréhensif et autorise Christophe à quitter le travail tous les jours à 16h pour aller s’entraîner. Et si, un jour, il est absent à l’école, un de ses camarades de classe lui transmet les documents des leçons manquées. Le ski est un hobby coûteux. Et il coûte encore plus cher lorsqu’il est pratiqué à un niveau professionnel. C’est pourquoi Christophe bénéficie du soutien de la fondation Passion sports de neige, «une aide précieuse pour mes parents, grâce à laquelle ils peuvent financer ma saison». Il a connu la fondation grâce à une annonce publiée sur le site Internet de Ski Valais. Toute la famille le soutient dans la réalisation de son rêve. Christophe sourit: «Ils m’apportent certes tout leur soutien, mais ils ne sont pas les derniers non plus pour me taquiner et me mettre la pression.» Ses copains, que Christophe qualifie affectueusement de «paresseux pleins d’humour», comprennent également que Christophe a un agenda chargé et qu’il ne lui reste pas beaucoup de temps libre à côté des entraînements, des compétitions, de sa formation et de son travail. «Bien sûr, ce n’est pas toujours facile de se motiver pour aller à la salle de musculation quand tous les copains sont à la piscine», concède Christophe. «Mais je sais que ces ‹sacrifices› me permettront un jour d’attD I ANA F ÄH eindre mes objectifs sportifs.»
FO N D AT I O N PA S S I O N S P O R T S D E N E I G E Une bonne organisation est absolument indispensable. Anja Fischer en fait l’expérience jour après jour. Ce n’est en effet que grâce à des journées structurées avec précision qu’il est possible pour elle de concilier entraînement, compétition, études et vie privée. Outre cette organisation millimétrée, la talentueuse biathlète de la relève peut également compter sur le soutien de sa famille et sur l’encadrement des responsables de la Sportmittelschule Engelberg, qui veillent de près au bon déroulement de ses activités sportives. Ces appuis précieux, la sportive de 16 ans sait les apprécier à leur juste valeur, tout comme elle apprécie l’équilibre subtil qui permet aux différents aspects de sa vie de se combiner avec succès. «Il n’y a que comme ça qu’il est possible de fournir des performances sportives et scolaires de premier plan», déclare-t-elle.
Lors du tir debout, Anja doit conserver une maîtrise totale de ses mains. Anja Fischer a participé à sa première course de ski de fond alors qu’elle était encore à l’école enfantine. Deux ans plus tard, elle se mettait au biathlon. «Ce qui me fascine avant tout, c’est la combinaison de deux types de sports totalement différents», déclare-t-elle. «Le ski de fond exige de l’endurance et le tir de la précision.» L’Obwaldienne a déjà souligné à plusieurs reprises l’importance de ce lien. En 2013 et 2014, Anja Fischer a été sacrée championne suisse M16 en relais (Nordic Engelberg); la saison passée, elle s’est classée à
sept reprises sur le podium de la Leonteq Biathlon Cup dans la catégorie Jeunesse 1 et a remporté une médaille de bronze lors de la course de départ en ligne des Championnats suisses M19. Le couronnement de ce parcours étincelant a été sa sélection dans le Leonteq Biathlon Junior Team (groupe des candidats de Swiss-Ski), ce qui a aiguisé encore plus les ambitions de la jeune championne. Outre son objectif de réaliser de bons résultats dans la Swiss Cup, Anja relèvera cette année des défis à l’échelon international dans le cadre de la Coupe des Alpes. Elle rêve également de participer aux Jeux Olympiques de la Jeunesse à Lillehammer. «Dans l’idéal, sans que mes résultats scolaires aient à en souffrir», souligne l’athlète de 16 ans, qui fréquente le gymnase sportif d’Engelberg, son lieu de domicile. Elle considère l’obtention de son diplôme de maturité comme extrêmement importante: «Personne n’a la garantie d’accéder à une carrière de sportif d’élite.» Néanmoins, Anja ne se focalise pas sur ce type de perspectives et préfère se concentrer principalement sur le présent. «Le sport est la meilleure des écoles de vie; on y apprend beaucoup, par exemple savoir faire preuve de volonté.» Avec ce dernier mot, la talentueuse biathlète de la relève met le doigt sur un des aspects les plus marquants de son caractère. Elle se définit également comme joyeuse, serviable et digne de confiance. Et quel est son principal point faible? «Je suis un peu trop sceptique dans certaines situations», déclare l’habitante de Suisse centrale. Anja, qui a un frère jumeau passionné de football et une sœur plus âgée d’une année (il
s’agit de Léa, qui n’a pas moins de succès que sa cadette puisqu’elle fait partie du groupe de candidats de Swiss-Ski en ski de fond), vit selon la devise: «Bats-toi pour tes rêves». De grands rêves, ses modèles en ont déjà concrétisés: Dominique Gisin, qui a pris sa retraite sportive à la fin de la saison passée, a remporté la descente olympique en 2014 et Alessandra Keller a décroché l’or à l’occasion des Championnats du monde juniors de VTT en 2013. «J’admire ces deux athlètes principalement pour leur immense volonté», déclare Anja, qui profite de ses rares moments de détente pour lire, écouter de la musique, aller au cinéma, cuisiner et rencontrer ses amis. Pour l’aider dans un parcours de jeune athlète exigeant tant au niveau du temps que des moyens financiers, Anja reçoit entre autres un soutien financier de la fondation Passion sports de neige. «Cette contribution soulage le budget familial. Elle nous permet de couvrir une partie des frais d’écolage», confie la membre du ski-club Nordic Engelberg. Ses parents et elle ont appris l’existence de la fondation par une communication publiée sur Internet. De plus, le fils (Niklas) et la fille (Julia) de Michael Hartweg, qui est membre du Conseil de fondation de Passion sports de neige, comptent parmi les camarades de classe d’Anja. Tous deux peuvent d’ailleurs aussi se targuer d’avoir devant eux un avenir ANI TA F U C HS sportif plein de promesses.
A six ans, Anja participe à sa première course de ski de fond.
P HOTOS: LDD.
FONDAT ION PA SSION SPO R TS D E N E I G E La fondation Passion sports de neige a pour but de promouvoir les sports de neige en Suisse, en particulier la relève, dans le domaine du sport de loisirs et de compétition. Elle doit contribuer de façon durable à ce que la Suisse puisse réaliser également à l’avenir des performances de haut niveau dans les onze disciplines de Swiss-Ski. Outre le soutien financier direct de jeunes athlètes de la relève, la fondation, qui est reconnue d’utilité publique et exonérée d’impôt, se concentre également sur l’encouragement structurel dans les associations régionales et
la promotion de projets sélectionnés dans le domaine de la relève et du sport de loisirs. Actuellement, 52 athlètes de 11 disciplines bénéficient du concours financier de la fondation, qui se monte à un total d’un demi-million de francs suisses. Pour en savoir plus: www.passionschneesport.ch
Veuillez adresser vos dons à: Stiftung Passion Schneesport, 3074 Muri/Berne, Raiffeisenbank Bern, IBAN CH13 8148 8000 0064 5303 6
APPORTEZ VOUS AUSSI VOTRE SOUTIEN . . . . . . à de jeunes athlètes comme Christophe Torrent ou Anja Fischer afin de faciliter leur progression vers les sommets.
Par ailleurs, Urs Wietlisbach, président du Conseil de fondation et co-fondateur de Partners Group, doublera tous les dons qui seront parvenus d’ici à la fin de l’année!
DÉC EMB R E 2 0 1 5
21
AGENDA
28–29 novembre LEO N TEQ B IAT HLON CUP Realp www.swiss-ski.ch
12 décembre SWI SSC O M NO R D I C DAYS Sedrun www.langlauf.ch 13 décembre SWI SSC O M NO R D I C DAYS Ulrichen/Obergoms www.langlauf.ch
5–6 décembre S WISS CUP SKI D E FO ND Ulrichen www.swiss-ski.ch
18-20 décembre COUPE DU MON DE DE SAUT À SKI Engelberg www.weltcup-engelberg.ch
21 décembre OERLIKON SWISS CUP SKI ALPIN DAMES Haute-Nendaz www.swiss-ski.ch 22 décembre OERLIKON SWISS CUP SKI ALPIN H OMMES St-Moritz, Corvatsch www.swiss-ski.ch
17–18 décembre C O U P E D ’E U R O P E D E SKI A LP I N DA M E S St-Moritz www.swiss-ski.ch 20 décembre FAMIGROS SKI DAY Flumserberg www.famigros-ski-day.ch
8 décembre OERLIKON SW ISS CUP S K I A LPIN HO M M ES Saas-Fee www.swiss-ski.ch
27 décembre KIDS CROSS Lenk www.audisnowboardseries.ch
18–19 décembre C O U P E J EU NESSE O C H SNE R SP O R T Samnaun Musela www.swiss-ski.ch
12–13 décembre COU P E DU M OND E D E S K I D E FO ND Davos www.davosnordic.ch
27–28 décembre COUPE CON TIN ENTALE DE SAUT À SKI Engelberg www.swiss-ski.ch 20 décembre H ELVETIA N ORDIC TROPH Y SKI DE FON D Klosters www.swiss-ski.ch 28–29 décembre SWISS CUP DE SKI DE FOND Campra www.swiss-ski.ch
OERLIKON SWISS CUP: LE TREMPLI N DES TALEN TS DE LA RELÈVE L’Oerlikon Swiss Cup offre ainsi une plate-forme idéale aux jeunes talents pour faire leurs preuves en vue d’accéder à un cadre de Swiss-Ski, étape importante sur la voie de l’élite. Parallèlement, la compétition contribue de façon précieuse à ce que la Suisse, nation du ski, puisse continuer à célébrer des victoires. Vous trouverez ici de plus ample informations, ainsi que le règlement et le calendrier des compétitions de l’Oerlikon Swiss Cup 2015/2016. ACTIO N O CHS NER S SP POR O R T: 2 20% 0% DE RABA AII S P OU R LES M EM B R ES DE DE S SWI SS-SK WISSSKI Depuis 2007, Ochsner Sport est le magasin de sport officiel de la Fédération suisse de ski et le partenaire exclusif pour le merchandising. Cela profite également aux fans suisses de ski: du 23 novembre au 6 décembre, ils bénéficieront de 20% de réduction sur tous les articles. La seule condition à remplir est d’être membre de Swiss-Ski ou de s’y affilier sur place contre la somme de 50 francs. Avec de nouvelles chaussures et de nouveaux skis,
22
D É CE MB R E 2015
plus rien ne fera alors obstacle au début de la saison. Vous trouverez de plus amples informations sur www.swiss-ski.ch/membres/offres.html
EN BREF
S WISS DEV IENT L A COM PAG NI E AÉ RIEN NE O FF ICIEL L E D E SWI SS-SK I Swiss International Air Lines (SWISS) apportera son soutien à Swiss-Ski pour les trois prochaines années avec des prestations variées pour les équipes des onze disciplines sportives en route pour les courses internationales de Coupe du monde et les courses FIS à l’étranger. SWISS élargit ainsi son engagement dans le sport sur le plan national. «En tant que compagnie aérienne de la Suisse, il nous paraît particulièrement important de soutenir les sports d’hiver, une des activités de loisirs préférées des Suisses. SWISS est donc fière d’accompagner et de soutenir dès à présent les équipes suisses de ski et de snowboard pour leurs entraînements et leurs engagements sportifs importants à l’étranger», explique Markus Binkert, directeur commercial chez Swiss. «Et en tant que skieurs passionné, je me réjouis naturellement tout particulièrement de la collaboration entre SWISS et Swiss-Ski.» «Nos plus de 300 athlètes et leurs 150 coaches des onze disciplines sportives de Swiss-Ski seront d’ici peu en voyage aux quatre coins du monde durant toute la saison. Il est donc d’autant plus important pour une fédération telle que Swiss-Ski de pouvoir compter sur un partenaire qui soutienne à la perfection les performances des sportives et sportifs grâce à ses prestations de haute qualité», explique le président de Swiss-Ski Urs Lehmann au sujet de ce partenariat.
L E GYMNAS E SPO R T IF D ’E NG ELB E R G FÊTE S ES 20 ANS
teurs de la première heure. Le soleil, les invités illustres du monde du sport et les interlocuteurs intéressants sur le podium n’ont pas été les seuls ingrédients du succès de cette excursion du samedi : les démonstrations de Luca Schuler ou d’Andri Ragetti, membres de l’équipe nationale de freestyle, y ont également contribué.
FOTOS: LDD.
Depuis 1995, le gymnase sportif d’Engelberg est au service des jeunes talents pratiquant un sport de neige. Actuellement, 90 élèves y sont inscrits. Ils ont tous pour objectif de participer aux Jeux Olympiques ou de décrocher des médailles aux Championnats du monde. Parallèlement à la formation
sportive, les athlètes veulent également obtenir le meilleur diplôme possible. Les Obwaldiens ont eu toutes les raisons de faire la fête à la mi-octobre 2015. Le 20e anniversaire de l’école a attiré de nombreux visiteurs à Engelberg par un délicieux temps d’automne. Etaient présents parmi eux de nombreux anciens élèves du gymnase sportif, comme les athlètes Marc Gisin, Vitus Lüönd ou Cornel Züger, mais aussi d’anciens collabora-
DÉC EMB R E 2 0 1 5
23
MAGAZINE SOREL
MFT CORE DISCÂŽ
ÂŤEYE CATCHERÂť
BIEN ENTRAÎNÉ
Qu’est-ce qui saute aux yeux en particulier? Le superbe habillement de la tête aux pieds de Joseph Weibel, rÊdacteur en chef de Snowactive, par la styliste Luisa Rossi – ou est-ce la paire de chaussures? En fait, c’est des chaussures qu’il s’agit. Marque: Sorel. Collection: 2015/16. Son nom: Ankeny. Sa fonction: Mid Hiker. Son histoire: la chaussure offre la fonctionnalitÊ parfaite avec matÊriau du dessus spÊcial outdoor et construction haut de gamme. La chaussure est impermÊable et offre une protection exceptionnelle en hiver. Avec semelle intÊrieure moulÊe EVA amovible, coque de talon et support de voute plantaire ainsi qu’une couche supÊrieure en maille textile pour une marche tout à fait agrÊable. Un vÊritable tape-à -l’œil – cette chaussure!
Le MFT Core DiscÂŽ est une station de musculation multifonctionnelle permettant de fortiďŹ er les muscles de manière optimale au niveau des bras, des ĂŠpaules, de la poitrine et du torse et d’optimiser la coordination. Peu d’exercices de musculation sont aussi effectifs et aussi simples Ă rĂŠaliser que les pompes classiques dans diverses variantes avec le MFT Core DiscÂŽ. t .VTDVMBUJPO QBSGBJUF QPVS MB TUBCJMJTBUJPO de la colonne vertĂŠbrale et des articulations ainsi que la fortiďŹ cation des muscles des bras, des ĂŠpaules, de la poitrine et du torse. t &OUSBĂ‘OFNFOU EF DPPSEJOBUJPO PQUJNBM QPVS le haut du corps. t -F .'5 $PSF %JTDÂŽ permet de rĂŠaliser des mouvements de bascule, d’inclinaison et de rotation, permettant de fortiďŹ er les muscles en profondeur. t &O PQUJPO .'5 #JLF (SJQ 4FU QPJHOĂŒFT avec système de vissage).
STOKKE
BIEN AU CHAUD ET À L’ABRI Avec le kit d’hiver actuel de la poussette Stokke, en blanc perle ou noir onyx, votre enfant sera bien au chaud et à l’abri des basses tempÊra-
tures et du froid mordant. L’Êquipement d’hiver de style et hautement fonctionnel pour la poussette. En extra, des manchons assortis ďŹ xĂŠs au guidon pour les parents. LE KIT D’HIVER
Le kit de textiles dans un nouveau design avec motifs piquÊs se prÊsente en blanc perle ou en noir onyx. Non seulement le kit d’hiver a de l’allure, mais il garde votre enfant bien au chaud. La capote obtient un style d’hiver grâce à la bordure en peau de mouton. Le kit comprend une housse textile arrière, une hausse anti-tempête, des manchons pour les parents et une brosse pour la peau de mouton. Le kit d’hiver est compatible avec le siège des poussettes Strokke modèles Crusi et Trailz et la nacelle de la Stokke Xplory.
IDÉAL POUR TOUS LES BUTS DE FITNESS
t t t t t t
CPEZGPSNJOH DPOTUJUVUJPO NVTDVMBJSF BVHNFOUBUJPO EF MB QFSGPSNBODF TQPSUJWF FOUSBĂ‘OFNFOU EF MB GPSDF FU EF MAĂŒRVJMJCSF FOUSBĂ‘OFNFOU EV UPSTF FU EF MB SPUBUJPO FOUSBĂ‘OFNFOU DPNQMĂŒNFOUBJSF EF stabilisation du haut du corps t TUBCJMJTBUJPO EF MB DPMPOOF WFSUĂŒCSBMF MFT Core Disc avec poignĂŠes ergonomiques en mousse y compris DVD, respectivement vidĂŠo E FOUSBĂ‘OFNFOU FU QMBO E FOUSBĂ‘OFNFOU QPVS PC, tablette et smartphone Ă tĂŠlĂŠcharger graUVJUFNFOU BJOTJ RVF HVJEF E FOUSBĂ‘OFNFOU FO RVBUSF MBOHVFT % & * ' Largeur des poignĂŠes: 22–75 cm, dimensions du produit: 75 cm de large, 28 cm de profondeur et 12 cm de hauteur, poids 3,5 kg, charge Ă 120 kg, maximale jusqu jusqu’à Prix: CHF 199.–
LE NID D’ANGE DOUDOUNE
Pour rendre le look parfait, Stokke lance le nid d’ange doudoune dans les mĂŞmes coloris. Housse en laine polaire rembourrĂŠe de duvet vĂŠritable, pour le confort de votre enfant mĂŞme lors de tempĂŠratures glaciales. Le kit d’hiver est disponible Ă partir de $)' o FU MF OJE E BOHF EPVEPVOF Ăˆ QBSUJS de CHF 219.– dans les magasins spĂŠcialisĂŠs.
24
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
Disponible sur www.mftshop24.com, infos sur www.mft-company.com
FELIX NEUREUTHER
FITNESS POUR LES ENFANTS Depuis près de dix ans, le skieur compétiteur allemand Felix Neureuther est l’un des techniciens les plus couronnés de succès. Le Bavarois de 31 ans, originaire de Garmisch-Partenkirchen, a initié un projet social il y a un an. Depuis juin 2014, il est «ambassadeur national» de «fit4future», une initiative de santé de la Fondation Cleven pour enfants de six à douze ans, ayant comme points forts le mouvement, l’alimentation et le fitness mental. Dans le cadre de «fit4future», Felix Neureuther a lancé le projet «bouge intelligemment!». Avec ce projet, sur lequel il a également écrit un
livre, il veut combattre le manque de mouvement, l’obésité, les problèmes de concentration et l’absence de volonté de performance. «J’ai décidé de transmettre mon expérience et mes connaissances aux enfants à travers un propre projet ‹fit4future› intitulé ‹bouge intelligemment!› Le but est de motiver les enfants à faire davantage de sport et d’influencer leur style de vie de manière positive et durablement.» Ses succès, Felix Neureuther les doit aussi à une marque de skis et de chaussures de ski renommée.
POC
UELI KESTENHOLZ, STEFFI BUCHLI
LES COULEURS À L’HONNEUR
FREIHEIT
Poc complète son assortiment par des bonnets et des bandeaux à la mode. Avec une large palette de couleurs et les nombreux designs, Poc a l’accessoire adéquat pour chaque tenue d’hiver. Les beanies et les bandeaux sont produits avec une grande part de laine, ce qui les rend particulièrement chauds et agréables au port.
STEFFI BUCHLI MIT DVD
UELI KE STENHOL Z
FREI HEIT MEINE TRÄUME
LERNEN FLIEGEN
Color Beanie CHF 59.– (prix indicatif) Des images spectaculaires et des histoires passionnantes de la vie du snowboardeur et sportif de l‘extrême Ueli Kestenholz. Le livre illustré d’une vie hors du commun, ou un hymne à la liberté. Un appel aussi à se battre pour vivre ses rêves. A l’aide d’images fortes, Ueli Kestenholz tente une rétrospective sur sa longue carrière sportive aux multiples facettes. Les planches,
auxquelles il voue une adoration illimitée, glissent sur la neige ou sur l’eau. Mais il aime aussi avoir des ailes sous forme de parapente ou de parachute. Pour Ueli Kestenholz, la planche de snowboard ou de surf est un outil de travail, bien sûr, mais aussi un jouet. Ce que personne n’a encore réalisé, c’est ce qui le motive. Ainsi il s’est lancé sur les pentes mythiques de l’Eiger, Mönch et Jungfrau en speed riding, un sport associant le parapente au ski. Ce qui semble un jeu d’enfant cache en réalité un dur entraînement. Steffi Buchli, Ueli Kestenholz – Freihekit, 1ère édition 2015, 196 pages, 27,4 x 30,5 cm, relié, couverture dure, Vient de paraitre, avec DVD et 250 photographies ISBN 978-3-03818-068-5, CHF 59.–
Annonce
La chaussure de ski Heierling: h1 – avec deux nouveautés mondiales
Photos: Ldd.
,ĞŝĞƌůŝŶŐ ĞƐƚ ĚĞ ƌĞƚŽƵƌ͘ >Ă ŵĂƌƋƵĞ ƐƵŝƐƐĞ ĚĞ ƚƌĂĚŝƟŽŶ ĨġƚĞ ƐŽŶ ĐŽŵĞďĂĐŬ Ğƚ ƉƌĠƐĞŶƚĞ ůĂ ŶŽƵǀĞůůĞ ĐŚĂƵƐƐƵƌĞ ĚĞ ƐŬŝ ,ĞŝĞƌůŝŶŐ h1. La nouvelle h1 ĞƐƚ ƐĂŶƐ ĚŽƵƚĞ ůĂ ĐŚĂƵƐƐƵƌĞ ĚĞ ƐŬŝ ůĂ ƉůƵƐ ŝŶŶŽǀĂŶƚĞ Ğƚ ůĂ ƉůƵƐ ĐŽŶĨŽƌƚĂďůĞ ĚĞ ƚŽƵƐ ůĞƐ ƚĞŵƉƐ͘ hŶ ĐŽŶĐĞŶƚƌĠ ĚĞ ƉƌĠĐŝƐŝŽŶ ĂƌƟƐĂŶĂůĞ Ğƚ ĚĞ ŐƌĂŶĚ ƐĂǀŽŝƌͲĨĂŝƌĞ ƚĞĐŚŶŝƋƵĞ ĚĞƐ 'ƌŝƐŽŶƐ͘ >Ă ƚŽƵƚĞ ŶŽƵǀĞůůĞ ƚĞĐŚŶŽůŽŐŝĞ ĚĞ ŵĂƟğƌĞ ƐLJŶƚŚĠƟƋƵĞ ͨdĞŵƉůĂƐƚͩ ƌĠƐŝƐƚĂŶƚĞ ĂƵdž ǀĂƌŝĂƟŽŶƐ ĚĞ ƚĞŵƉĠƌĂƚƵƌĞ Ğƚ ĚĠǀĞůŽƉƉĠĞ ƉĂƌ ,ĞŝĞƌůŝŶŐ ĂŝŶƐŝ ƋƵ͛ƵŶ ƌĞƐƐŽƌƚ ĚĞ ƚĞŶƐŝŽŶ ĞŶ ďŽŝƐ ĂƐƐƵƌĂŶƚ ƵŶ ĂŵŽƌƟƐƐĞŵĞŶƚ ŽƉƟŵĂů ĚĞƐ ǀŝďƌĂƟŽŶƐ ŶĞ ůĂŝƐƐĞŶƚ ƌŝĞŶ ă ĚĠƐŝƌĞƌ͘ ŝƐƉŽŶŝďůĞ ĞŶ ŵŽĚğůĞƐ ĐŽŶĨŽƌƚĂďůĞƐ ƉŽƵƌ ŚŽŵŵĞƐ Ğƚ ĨĞŵŵĞƐ ĂŝŶƐŝ ƋƵ͛ĞŶ ŵŽĚğůĞ ĚĞ ĐŽŵƉĠƟƟŽŶ͘ La h1 ʹ ƵŶĞ ĐŚĂƵƐƐƵƌĞ ĨĂŝƚĞ ƐƵƌ ŵĞƐƵƌĞ Ğƚ ĂũƵƐƚĠĞ ĚĞ ŵĂŶŝğƌĞ ŽƉƟŵĂůĞ ĂƵ ƉŝĞĚ ĚĞ ů͛ƵƟůŝƐĂƚĞƵƌ ƉĂƌ ŶŽƐ ƐƉĠĐŝĂůŝƐƚĞƐ͘ >͛ĠĚŝƟŽŶ ůŝŵŝƚĠĞ ĞƐƚ ƵŶĞ ƉƌŽĚƵĐƟŽŶ ƐƵŝƐƐĞ͘ ,ĞŝĞƌůŝŶŐ ʹ ĚĞƐ ĐƌĠĂƟŽŶƐ ƵŶŝƋƵĞƐ ƉŽƵƌ ƵŶ ƉůĂŝƐŝƌ ĚĞ ƐŬŝĞƌ ƐĂŶƐ ƉĂƌĞŝů͘ ĞŵĂŶĚĞnj ĐŽŶƐĞŝů ă ǀŽƚƌĞ ƌĞǀĞŶĚĞƵƌ ůŽĐĂů͘ Schweizer Skischuh dƌĂĚŝƟŽŶ ƐĞŝƚ ϭϴϴϱ
Heierling, Flüelastrasse 4 ,ͲϳϮϲϬ ĂǀŽƐͲ ŽƌĨ
ǁǁǁ͘ŚĞŝĞƌůŝŶŐ͘ĐŚ dĠů͘ Ϭϴϭ ϰϭϲ ϯϭ ϯϬ
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
25
FA L K E
DROP
TROP BEAUX POUR LES PISTES
PETIT, MAIS COSTAUD
Les nouveaux pullover fonctionnels de Falke sont presque trop beaux pour les pistes. Avec leur coupe élégante, leur matériau au fonctionnel à séchage rapide, leur ur sstructure de tricot à la mode agissant comme régulateur de tempéées rature et le style intemporel, ces nouveau-venus vont faire un tabac ac cette saison. ts Les nouveaux pullovers douillets avec col remonté et fermeture à on glissière complètent la collection du Falke Ergonomic-Sport-Sysstem. L’emmagasinement de l’air ir ns chaud est assuré par les inclusions d’air dans des structures spéciales es La collection FALKE ESS pour le ski est disponible dès à présent nt dans les magasins spécialisés, au ch FALKE Store, Rennweg 2 à Zurich ou sur www.FALKE.com.
Evoc complète sa ligne performante de sacs à dos par le modèle Drop, petit mais très technique. Caractéristique: l’optique réduite. C Pour attirer les regards: la carte du Po m monde imprimée. Mais le petit ne devrait pas être sous-estimé. Ses de 12 litres de volume et ses détails ingénieux font très fort. Les skis ou in la planche peuvent être fixés facile lement et de manière sûre. Un système de fixation spécial a été tè co conçu pour le casque. Et tout l’équipement anti-avalanche est l’é
Le pullover Comfort Zip coûte CHF 329.–
Anzeige
FOR
PRO FASHIONALS
PERFECT GEAR, MATCH AND STYLE uvex core rider and Freeride World Tour contestant Felix Wiemers rides the uvex JAKK PAKK.
uvex-sports.com
26
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
parfaitement rangé et vite à disposition dans le compartiment sur la face avant. Sans oublier la sécurité: plan de premiers soins imprimé et sifflet d’alarme sur la ceinture. Avec des boucles à multiples fonctions, la place pour le système de boisson de jusqu’à 2 litres et une pochette rembourrée pour les lunettes, le «petit» est le premier choix pour les courtes randonnées et les personnes dotées d’un dos plus court.
C H A M P I O N N AT S D E S U I S S E D E S K I D E FO N D 2 0 1 6
HEJA SVEITS – HOP SUISSE Après 1988, les Championnats de Suisse de ski de fond auront lieu pour la seconde fois au centre de ski de fond Sparenmoos audessus de Zweisimmen. L’élite nationale se disputera cinq titres les 16 et 17 janvier et du vendredi au dimanche 18–20 mars 2016.
Sonja Kurt a motivé les membres du CO et tous les volontaires dans ce sens et espère un grand soutien de la part du public: «Avec sonnailles, cloches à vache ou autres, nous voulons créer une atmosphère de fête populaire sur le modèle nordique.»
CONSEIL POUR L’ARRIVÉE
Le CO espère un afflux massif de spectateurs. La voiture privée peut être parquée sur les parkings officiels à Zweisimmen. De là des bus navette amèneront les spectateurs au Sparenmoos.
Le Sparenmoos est un terrain béni pour les athlètes suisses de ski nordique. Il y a 28 ans, Andy Grünenfelder, Hyppolit Kempf, Andreas Schaad et Fredy Glanzmann avaient dominé les Championnats des fondeurs en combiné nordique. Quelques semaines plus tard seulement, ce quatuor remportait un jeu de médailles complet aux Jeux Olympiques d’hiver à Calgary. «HOP SUISSE» AU LIEU DE «HEJA NORGE»
L’événement doit devenir, pour les spectateurs comme pour les athlètes, une fête populaire joyeuse à l’exemple des pays nordiques. Mais au lieu des «Heja Norge», de nombreux «Hop Suisse» accompagneront les athlètes sur les parcours lors des compétitions. La présidente Dario Cologna – triple champion olympique – provoquera à coup sûr beaucoup d’enthousiasme, comme lors de sa présence à Zweisimmen au printemps 2015.
Anzeige
© Photo : Arnaud d Childeric / KALICE.FR R
CHOOSE YOUR WAY Nouvelle XT, la chaussure adaptée à la marche la plus performante. Lange introduit un nouveau concept de polyvalence : une performance inégalée en descente, une meilleure facilité de marche et un poids plus léger. Le nouveau système ski/marche Power V-lock 2.0 garantit une puissance incomparable en descente grâce au mécanisme de verrouillage métal-métal. Compatible avec les semelles rocker WTR qui facilitent la marche, et conçue pour une légèreté record, la nouvelle XT est la chaussure destinée aux skieurs adeptes de freeride et freerando qui cherchent à acquérir une maîtrise absolue sur tous les versants de la montagne. Disponible en chaussants de 97 et 100 mm.
ULTIMATE CONTROL. FEEL IT
XT 130
WWW.LANGE-BOOTS.COM DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE 27
ALPINA
BONNE VISIBILITÉ ET PROTECTION OPTIMALE
TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION INNOVANTE
Alpina présente de nouveaux casques à visière, de style cool, qui offrent un grand confort de port et une haute sécurité. Ils sont idéals pour les porteurs de lunettes car elles peuvent être portées sans problème sous la visière. Mais aussi pour celles et ceux qui exigent une visibilité illimitée, le casque à visière est la solution idéale. Alpina propose des casques de modèles différents au niveau du matériau, du look et de l’écran. L’écran Varioflex par exemple se moque des conditions météo car la teinte s’adapte automatiquement
aux conditions de luminosité. La visière se prolongeant loin vers l’arrière offre un champ de vision exceptionnel. L’écran Quattroflex polarisant assure une visibilité parfaite même lors de lumière diffuse. Les casques avec écran Singleflex sont idéals pour les skieurs débutants. Grâce aux divers modèles (design, écran et matériau), chaque type de skieur trouve son casque approprié.
Casque pour enfants CARAT LE VISOR, CHF 169.–
SALEWA
ALPINE LIFE
FLEXIBILITÉ RÉVOLUTIONNAIRE
CASQUE FLEX HELMET Ajustement parfait, protection améliorée et confort inégalé. Le nouveau casque Flex Helmet Dainese redéfinit les standards des casques de ski. Il peut s’adapter pour convenir à n’importe quelle forme de tête grâce à sa technologie de construction innovante et à la résistance de sa coque extérieure anti-pénétration. Le casque Flex Helmet s’adapte à vous, et non l’inverse. 28 SNOWACTIVE DÉCEMBRE 2015
L’amour de la montagne est une philosophie qui se reflète jusque dans les moindres détails dans la collection Alpine Life & Outdoor de Salewa. Des éléments de base pratiques et des accessoires de style accompagnent le passionné des sports de montagne dans son quotidien et en voyage. Le design soigné et les propriétés utiles invitent à sortir en pleine nature. Bien équipé pour relever tous les défis du quotidien avec style. Salewa Aurine Sweater CHF 259.– Disponible dans les magasins spécialisés, Jelmoli, Sportxx, Athleticum et les Salewa Mountain Shops à Zermatt, Grindelwald, Davos et Pontresina.
www.salewa.com
28
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
COMMANDE: L’ORIGINAL «EDELWEISS»
Chemise Edelweiss Suisse originale Avec col, manches longues, entièrement boutonnée. Tailles: XS–5XL CHF 79.80 Art. 0553
Coloris:
Blouse Edelweiss pour femmes Avec boutons Edelweiss, manches courtes, boutonnage sous pattes Tailles: XS–3XL CHF 97.90 Coloris: Art. 0556
Chemise Edelweiss Suisse originale Sans col, manches courtes, ½ fermée Tailles: XS–5XL CHF 79.80 Art. 0555
Coloris:
Veste Softshell Hydrofuge, (sans PFC pernicieux/toxique) Capuchon doublé de tissu Edelweiss, fermetureéclair, 2 poches, 1 poche poitrine, manches avec fermeture velcro. taille XS-XXL CHF 99.90 Art. 0807
Ceinture d‘Appenzell Ceinture folklorique traditionnelle suisse avec symbole de vaches en laiton, entièrement en cuir de bœuf, noire, boucle en laiton. Longueurs: Pour mesurer la longueur: Circonférence du ventre + 15 cm 80, 85, 90 cm CHF 89.90 95, 100, 105 cm CHF 93.90 110, 115, 120 cm CHF 99.80 125, 130 cm CHF 106.90 Art. 0557
Chemise Edelweiss Suisse originale Sans col, manches courtes, ½ fermée Tailles: XS– 5XL CHF 74.90 Art. 0554
Coloris:
Hood à capuche «Edelweiss» Hood à capuche avec doublure en fourrure tissée, deux poches aux côtés, fermeture à glissière. 100% coton et doublure 100% PES Oeko-Tex 100. Coloris: noir Tailles: M–XXXL CHF 99.90 Art. 0791
Ceinture d‘Appenzell Ceinture folklorique traditionnelle suisse avec symbole de vaches en nickel, entièrement en cuir de bœuf, noire, boucle en nickel. Spécialement traitée contre les allergies. Longueurs: Pour mesurer la longueur: Circonférence du ventre + 15 cm 80, 85, 90 cm CHF 98.90 95, 100, 105 cm CHF 102.90 110, 115, 120 cm CHF 108.80 125, 130 cm CHF 115.80 Art. 0558
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE 29 COMMANDE: TÉLÉPHONE 062 858 28 21, FAX 062 858 28 29 OU ONLINE WWW.PRO-DESIGN.CH
L E T OUR DE S K I : F OR M AT L E N Z E R H E IDE
30
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
Tobias Angerer (DE) chez les hommes et Virpi Kuitunen (FIN) chez les femmes ont été les premiers vainqueurs au classement général du Tour de Ski lancé en 2006. Ces dix dernières années, peu de modification ont dû être apportées à cet événement de sport d’hiver inspiré du Tour de France et de la Tournée des quatre tremplins. Le Tour de Ski reste un événement à grand succès – toujours en fin d’année. Et cette année justement, le Tour du jubilé démarre à Lenzerheide, obligeant le Comité d’organisation ambitionné à relever quelques défis de taille.
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
31
NOUS AVONS UN SUPERBE DOMAINE SKIABLE ET UNE TRÈS BONNE INFRASTRUCTURE DE PISTES DE FOND. LENZERHEIDE FAIT D’AILLEURS PARTIE DES MEILLEURES RÉGIONS DE SKI DE FOND EN SUISSE Hannes Parpan, président
Il a 49 ans, est un ancien crack suisse du ski de fond et le fondateur du Tour de Ski: le Grison Jürg Capol. Dix ans après, ce Tour limité à quelques jours dans quatre sites différents est une véritable «success story». Et il a contribué à dépoussiérer l’image du ski de fond. Ce Tour par étapes a été inspiré du Tour de France en cyclisme et de la Tournée des quatre tremplins en saut à ski. Ce que Jürg Capol a initié en 2006, alors directeur de course de la FIS, il le poursuit à présent en tant que directeur ski nordique de la FIS Marketing AG – l’agence de promotion efficace du sport de pointe en ski de fond. En 2012 le quotidien Blick titrait: «Il sort le ski de fond de la forêt». Et particulièrement en Suisse. Pour la deuxième fois à présent, le Tour fait halte à Lenzerheide. Après une première réussie en 2013, la région de villégiature sera le cadre de départ du jubilé des 10 ans du Tour de Ski. A l’avenir, le Val Müstair et Lenzerheide accueilleront alternativement l’étape suisse du Tour. UN COMITÉ D’ORGANISATION BIEN RODÉ
Au comité d’organisation siègent pratiquement les mêmes personnes qu’en 2013: Hannes Parpan, président, Bruno Zenklusen (vice-présidence et finances), Leo Baselgia (constructions), Urs Baselgia (parcours), Luzia Wanner (assistant), Andreas Wirth (marketing/sponsoring), Jacqueline Odermatt (head office), Walter Büchi (circulation), Thomas Rüegg (hospitalité) et Christian Heimo (direction de course). Ces personnes aux diverses compétences spécialisées ont toutes la volonté de parvenir, en unissant leur force, à établir le ski de fond dans un domaine avant tout dominé par le ski alpin. Les conditions seront encore meilleures l’an prochain avec l’ouverture d’un stade de biathlon pouvant accueillir des courses de la Coupe du monde. Cela créera de nouvelles possibilités avec une infrastructure bien élaborée et toujours prête à être utilisée. L’organisation de la première étape de ce tour du jubilé sera en même temps une répétition générale pour de futurs événements.
32
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
ÉTAPES SUISSES EN ALTERNANCE
En tant qu’organisateur d’événements majeurs, Lenzerheide a déjà fait ses preuves. D’abord avec le déroulement de courses de ski alpin femmes comptant pour la Coupe du monde puis plus tard avec l’organisation de la finale de la Coupe du monde. Et à présent la station de ski se fait une place dans le sport du ski nordique. Avec l’aide de Jürg Capol. C’est lui qui a amené le Tour de Ski dans le Val Müstair en 2012 et en même temps en Suisse, ouvrant par la suite la voie à Lenzerheide. Et grâce au triple vainqueur du Tour de Ski Dario Cologna, l’intérêt du public est bien là. LE TOUR DE SKI REDYNAMISE
accueillir 500 personnes en plus – le nombre approximatif de personnes faisant partie de la caravane du Tour de Ski. «Nous savons pertinemment que nous n’aurons pratiquement plus de chambre libre dans le village. Mais nous pouvons garantir des possibilités d’hébergement dans un périmètre de 25 kilomètres autour de la station», dit Hannes Parpan. «Ce qui est moins facile par contre, c’est d’imposer les arrangements de prix fixés par la FIS.» OFFRIR DU SPECTACLE AUX VACANCIERS
Après l’organisation de la première en 2013/14, les responsables ont gagné en expérience, également en ce qui concerne la logistique des transports. «Il y a trois ans, nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait», dit Parpan, «surtout parce qu’il était impossible de prévoir
LE SKI DE FOND
Le Tour de Ski a lieu en haute saison. Au moment où les hôtels et appartements de vacances affichent complet et que les prix sont au plus haut. Près de 30 000 personnes séjournent à Lenzerheide entre Noël et le Nouvel an. La majeure partie de ces vacanciers s’adonne au ski alpin. Lenzerheide et le ski de fond: un mariage heureux? «Nous avons un superbe domaine skiable et une très bonne infrastructure de pistes de fond. Lenzerheide fait d’ailleurs partie des meilleures régions de ski de fond en Suisse», souligne le président du CO Parpan. Si en plus un événement comme le Tour de Ski a lieu ici de manière régulière, cela oblige et le ski de fond sera perçu davantage dans la station. Et Parpan poursuit: «Après que nous ayons accueilli une étape du Tour de Ski pour la première fois en 2013, le ski de fond est devenu un secteur d’activité clairement définit dans la stratégie touristique locale». HÉBERGEMENTS DANS UN PÉRIMÈTRE DE 25 KILOMÈTRES
Cela ne cache pourtant pas le fait que l’intendant pour les sports d’hiver aura fort à faire lorsqu’autour du Nouvel an la localité devra
CERTES, L’INFRASTRUCTURE D’UNE COURSE DE SKI DE FOND N’ATTEINT PAS DES DIMENSIONS TELLES QUE POUR UNE COURSE DE SKI ALPIN. MAIS IL NE FAUT PAS LA SOUS-ESTIMER. Leo Baselgia, chef constructions
Photos: Erik Vogelsang/Ldd.
combien de spectateurs feraient le déplacement à Lenzerheide pour assister à l’événement, en plus des touristes d’un jour.» En prévoyance, le trafic a été dévié par Thusis et le trafic individuel – pour autant que possible – bloqué dans la vallée. La mise à disposition de 14 cars navette s’est avérée être une bonne solution et sera rééditée lors du prochain événement. C’est consciemment que le CO se retient de faire de la publicité au-delà de la station. «Nous voulons en premier lieu offrir du spectacle aux vacanciers qui séjournent ici entre Noël et le Nouvel an», explique Parpan pour justifier cette stratégie de communication plutôt réservée. Le CO et ses responsables de départements n’ont pas seulement à se débattre avec le trafic, l’infrastructure et le manque de places d’héber-
gement. Qu’il s’agisse d’un court intermède avec deux courses comme en 2013 ou que Lenzerheide accueille la première étape du Tour, cela coûte de l’argent. Beaucoup d’argent. En 2013, le budget était fixé à un million de francs et pour 2015/16, 1,3 millions de francs sont prévus. Le 50 pourcent doit venir des sponsors, l’autre moitié est constituée des contributions des communes et des organisations touristiques ainsi que des billets d’entrée et des arrangements «hospitality». La recherche de sponsors revient en grande partie à l’agence gfc Management à Coire. Cette agence créée il y a 17 ans par Giusep Fry offre, pour ces trois jours, entre autres des arrangements «hospitality» attractifs tels qu’on les connaît en Coupe du monde de ski alpin. Pour la première fois l’entrée aux courses est payante. Comparé
à d’autres événements, les prix sont toutefois modestes. Une place de tribune coûte 20 francs et une place le long du parcours 10 francs. «Nous sommes les premiers en Suisse à imposer une entrée payante à une course de ski de fond. Mais dans le budget, c’est un poste indispensable», dit Parpan. DE LA PLANIFICATION DANS LE DÉTAIL À L’IMPROVISATION
La collecte de fonds n’est pas la seule préoccupation du CO. Le directeur de course Christian Heimo nomme un autre casse-tête: «A pratiquement chacune des huit réunions du CO, le parcours présente un nouveau tracé.» Ce n’est pas le fruit du hasard. Ainsi par exemple, pour le prochain Tour, les heures de départ ont été fixées il y a quelques semaines seulement à
La comité d’organisation (d.g.à.d.): Andreas Wirth, marketing (en haut) Urs Baselgia, constructions (vers le bas) Leo Baselgia, constructions Hannes Parpan, président Walter Büchi, circulation Jacqueline Odermatt, Head Office Christian Heimo, direction de course Thomas Rüegg, hospitalité Luzia Wanner, assistante Ralf Kreuzer, sponsoring (GFC Sports Management AG)
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
33
l’occasion du congrès de la FIS à Zurich. Cela ne nous facilite pas la tâche, surtout que lors des inspections, la FIS et Swiss-Ski avancent généralement de nouvelles demandes ou de nouvelles exigences. L’événement devrait se concrétiser en octobre et en novembre. «Nous devons pouvoir planifier dans le détail», dit le chef du CO. Car il sait qu’à partir de décembre, le travail comportera forcément aussi des phases d’improvisation qu’il faudra savoir gérer. SYNERGIES AVEC DAVOS
À PRATIQUEMENT CHACUNE DES HUIT RÉUNIONS DU CO, LE PARCOURS PRÉSENTE UN NOUVEAU TRACÉ. Christian Heimo, directeur de course
Sur la page des charges de cette manifestation, les coûts de l’infrastructure font particulièrement pencher la balance. «Certes, l’infrastructure d’une course de ski de fond n’atteint pas des dimensions telles que pour une course de ski alpin. Mais il ne faut pas la sous-estimer», dit le chef constructions Leo Baselgia, «à 1400 mètres d’altitude, la neige en plaine est loin d’être garantie en période de fin d’année. C’est pourquoi nous devons créer des dépôts de neige à temps.» Et Baselgia évoque les 50 conteneurs pour fartage imposés et qui coûtent à eux seuls 50 000 francs. «Les coûts seraient encore bien supérieurs si nous ne pouvions pas profiter des infrastructures déjà utilisées pour le Davos Nordic.» Grâce à cette synergie, l’organisateur peut économiser de l’argent. Dès la finition de
l’installation de biathlon, les futurs événements de ski de fond à Lenzerheide coûteront encore moins cher et seront plus facile à réaliser. Ce sera le cas dès l’an prochain. «Nous aurons alors toute l’infrastructure en permanence à disposition sur place», dit Leo Baselgia. C’est d’autant plus important que l’organisateur peut être confronté à d’autres dépenses. Par exemple si un éclairage est exigé pour des courses se prolongeant jusqu’en soirée. Cela pourrait sans autre arriver lors de la première étape cet hiver. Les heures de départ dépendent des heures de retransmission en direct fixées par les stations TV. La FIS fixera les heures de départ en conséquence et il se pourrait que pour le sprint final le 1er janvier 2016, un éclairage de 700 Lux soit nécessaire, comme l’exigent d’ailleurs les stations TV pour les matchs de Champions League. Cet effort supplémentaire coûte à l’organisateur la bagatelle de 80 000 francs. Des défis, le CO en aura toujours à relever. «C’est finalement ce qui rend notre travail intéressant», dit Hannes Parpan. Le CO fort de dix membres, les 30 chefs de section dans les divers domaines et les quelque 300 volontaires durant le Tour sont certainement du même avis. Comment expliquer autrement une telle mobilisation engagée pour un événement qui ne JOSEPH WEIBEL dure que deux jours.
«LENZERHEIDE PEUT S’ÉTABLIR EN TANT QUE SITE D’ÉTAPE FIXE» Jürg Capol, «père» du Tour de Ski, se réjouit du succès obtenu par «son» produit et particulièrement du Tour du jubilé prochain à Lenzerheide. Le Grison de 49 ans dirige depuis maintenant 10 ans la FIS Marketing AG avec siège à Freienbach. En qualité de directeur, il est responsable de la commercialisation des produits nordiques (ski de fond, saut à ski, combiné nordique). SNOWACTIVE: Jürg Capol, Lenzerheide a
l’honneur d’accueillir la première étape de ce Tour du jubilé. Quels conseils donneriezvous aux organisateurs? Jürg Capol: Avec une organisation impeccable, Lenzerheide peut s’établir en tant que site d’étape pour ces prochaines années. Lenzerheide est sur la ligne des sites d’étape déjà établis, c’est-à-dire Oberstdorf, Toblach et Val die Fiemme. Ainsi, l’idée de départ de maintenir les distances entre les divers sites d’étape le plus court possible serait respectée. Le Tour de Ski a sans aucun doute redoré l’image du ski de fond. Quelles sont les raisons principales de cette évolution positive?
34
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
Une telle plateforme permet de mieux positionner une discipline sportive. Une course sur plusieurs étapes avec la participation des meilleurs fondeurs du monde est très attractive. Le suspense reste intact jusqu’à la fin. Le Tour de Ski fait du bien au sport du ski de fond. Ces dernières années, de nombreux formats de course ont été adaptés en conséquence. Quel est votre bilan intermédiaire après dix ans? Entretemps l’événement est bien installé au niveau médias. A l’époque nous avons consciemment choisi une fenêtre temporelle libre pour ne pas entrer en concurrence avec d’autres événements sportifs attractifs. Cela
nous a permis d’obtenir un excellent positionnement à la télévision et une présence croissante dans les médias de forme imprimée ou électronique. Après seulement trois ans, la structure de l’événement s’est solidifiée. Il suffit d’un ou deux points forts durant les dix jours de courses pour maintenir le suspense jusqu’à la fin. Ainsi, par exemple, la célèbre montée sur l’Alpe Cermis à Val di Fiemme est devenue un véritable hit. Y a-t-il une ombre au tableau? J’aurais aimé que le Tour du jubilé comporte davantage d’éléments festifs. De simples éléments ajoutés peuvent créer une atmosphère spéciale et marquer particulièrement l’événement.
TOUR DE SKI, LES FAITS
LES VAINQUEURS
LE PROGRAMME 2015/16
L’historique Le Tour de Ski a eu lieu pour la première fois à fin 2006 / début 2007. La compétition comporte des courses en technique classique comme en style libre. Le «père» du Tour de Ski est l’ancien fondeur suisse Jürg Capol. S’inspirant du Tour de France 2004, lui et l’ancien fondeur Vegard Ulvang ont imaginé un événement limité à six courses en dix jours. Huit courses en tout comptent pour la Coupe du monde.
Classement général femmes 2006/07: Virpi Kuitunen FIN 2007/08: Charlotte Kalla NOR 2008/09: Virpi Kuitunen FIN 2009/10: Justyna Kowalczyk POL 2010/11: Justyna Kowalczyk POL 2011/12: Justyna Kowalczyk POL 2012/13: Justyna Kowalczyk POL 2013/14: Therese Johaug NOR 2014/15: Marit Bjorgen NOR
Jeudi 31 décembre 2015 17h30 cérémonie d’ouverture à Lenzerheide avec présentation des athlètes Vendredi 1er janvier 2016 13h30 qualification pour le sprint, style libre; 15h55 finale sprint, style libre Samedi 2 janvier 2016 13h00 départ de masse femmes sur 15 km, technique classique; 15h00 départ de masse hommes sur 30 km, technique classique Dimanche 3 janvier 2016 11h45 poursuite hommes sur 10 km, style libre; 13h35 poursuite femmes sur 5 km, style libre 5 au 6 Janvier 2016 Oberstdorf DE: skiathlon (femmes 5/5 km / hommes 10/10 km) et courses de sprint en technique classique 8 janvier 2016 Toblach ITA: courses de distance moyenne, style libre (femmes 5 km / hommes 10 km) 9 au 10 janvier 2016 Val di Fiemme ITA: départ de masse, technique classique (femmes 10 km / hommes 15 km) et poursuite en style libre sur l’Alpe Cermis (9 km)
Classement général hommes 2006/07: Tobias Angerer DE 2007/08: Lukas Bauer CZE 2008/09: Dario Cologna SUI 2009/10: Lukas Bauer CZE 2010/11: Dario Cologna SUI 2011/12: Dario Cologna SUI 2012/13: Alexander Legkow RUS 2013/14: Martin Johnsrud Sundby NOR 2014/15: Martin Johnsrud Sundby NOR SITES D’ÉTAPE JUSQU’ALORS Asiago ITA Lenzerheide SUI München DE Nove Mesto na Morave CSZ Oberhof DE Oberstdorf DE Prag CSZ Toblach ITA Val di Fiemme ITA Val Mustair SUI
Les chiffres du 10e Tour de Ski 2016 Distance totale femmes 65 km Distance totale hommes 106 km Primes CHF 640 000 Victoire au général CHF 100 000 (hommes et femmes) Victoire d’étape CHF 3000 400 points de Coupe du monde pour la victoire au général (hommes et femmes)
Annonce
Aussi
pour les
fondeurs.
Le goût des Suisses depuis 1115. www.gruyere.com
Suisse. Naturellement.
Notre Fromage Suisse.35 DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE www.fromagesuisse.ch
36
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015 ADVERTORIAL
LA DIAGONELA
SIMPLY CLASSIC
Photos: Christoph Casty engadin-foto.ch
Le skating a apporté son lot de dynamique et de vitesse au ski nordique. En Scandinavie toutefois, le style classique reste numéro un. Même la reine des courses populaires, la Vasaloppet, se déroule en style classique. A présent, la série de courses classiques populaires – les Visma Ski Classics – va honorerla Suisse pour la troisième fois.
RS CONCOU
La série de courses Visma Ski Classics attire les meilleurs fondeurs longue distance du monde. Pour l’élite suisse, Seraina Boner et Toni Livers seront au départ. Seraina Boner a remporté la série deux fois les dernières trois saisons. Chez les hommes, la domination est avant tout scandinave. A commencer par les frères Aukland de Norvège, en passant par le triple vainqueur à la Vasaloppet Jörgen Brink jusqu’aux fondeurs éprouvés en Coupe du monde comme Daniel Rikardsson, Lukas Bauer, Simen Oestensen, Johan Kjölstad et John Kristian Dahl. La particularité de cette série de courses est qu’elles ne se déroulent qu’en style classique. Le 23 janvier 2016, la course «Diagonela» qui a fêté sa première l’an passé sera la quatrième des neuf courses prévues actuellement au lieu des six par le passé. Sur plus de 65 kilomètres, le tracé mène le long des villages de Zuoz, Saint-Moritz et Pontresina. Les courses sont retransmises sur 15 chaînes de télévision et par Internet. Eurosport diffuse en plus un résumé d’une heure de chaque course dans 55 pays. Le ski de fond classique reprend des couleurs. En Engadine, l’on a reconnu cette tendance et réagi fortement avec la création de «La Diago-
nela» et de la version plus courte «La Pachifica», qui se déroule tout de même sur 35 km. Les Visma Ski Classics espèrent obtenir ainsi un meilleur ancrage en Europe centrale. En retour, l’Engadine se réjouit des larges retombées publicitaires en Scandinavie et de l’affluence consécutive des touristes du Grand Nord. Le ski de fond a le vent en poupe – c’est aujourd’hui incontestable. La technique du skating a certes exploité de nouveaux segments. Mais le style classique, avec ses mouvements naturels et élégants, n’a rien perdu de son charme, au contraire. Preuve en est par exemple la popularité des retransmissions à la télévision mais aussi le nombre considérable de fondeuses et de fondeur de loisirs qui évoluent en style classique sur les pistes de fond. La nouvelle course populaire en Engadine, qui se déroule sur un parcours très attractif, veut apporter sa pierre à l’édifice d’un retour en force du ski de fond classique dans notre pays.
LA DIAGONELA
LA PACHIFICA
Départ et arrivée à Zuoz
Départ à Pontresina
Longueur du parcours 65 km (Zuoz–St-Moritz–Pontresina–Zuoz)
Arrivée à Zuoz
Date 23 janvier 2016 Départ 9h30 hommes et gros des participants
Heure de départ vers 11h00 (après que l’élite de la «Diagonela» ait passé Pontresina)
Frais d’inscription jusqu’au 31 décembre CHF 100.00
Frais d’inscription analogues à la Diagonela
Départ 9h15 dames élite
Longueur du parcours 35 km
GAGNEZ NEZ DES PRIX ATTRACTIFS PARTICIPEZ ET GAGNEZ. COMMENT? C’EST TRÈS SIMPLE! Envoyez-nous un courriel avec le mot clé «La Diagonela» à: info@snowactive.ch Que peut-on gagner? 5 bons de participation à «LA DIAGONELA» ou au choix à «LA PACHIFICA», premier point fort de la saison de ski de fond en Engadine. Et le prix principal: 2 x 2 nuitées en demi-pension à Bever Lodge 2 x 2 locations d’un jour de l’équipement de ski de fond 1 heure d’initiation au ski de fond 2 x 2 cartes journalières de pistes de fond
Le prix principal est présenté par La Diagonela (www.ladiagonela.ch) et ses partenaires Bever Lodge, Bever (www.beverlodge.ch) et Willy Sport, Zuoz (www.willy-sport.ch)
Frais d’inscription jusqu’au 20 janvier CHF 120.00 Inscriptions en ligne sous www.ladiagonela.ch
Inscriptions en ligne sous www.ladiagonela.ch
ADVERTORIAL
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
37
LE SKI DE FOND À L’AFFICHE
Il y a 35 ans à présent que Davos accueille la Coupe du monde de ski de fond. Cet événement traditionnel est devenu une vitrine pour la Suisse et une affaire en or pour la région. Et pas seulement grâce à Dario Cologna.
38
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
Le weekend des 12 et 13 décembre, Davos accueillera l’élite mondiale du ski de fond. Au pied de la Flüela auront lieu les courses de Coupe du monde pour la 35e fois. Davos Nordic est le nom de l’événement qui s’est assuré une place fixe et de choix dans le calendrier de la Fédération internationale de ski FIS et qui fait office de vitrine bienvenue pour les fondeurs suisses. Près de 20 000 spectateurs sont attendus dans le Landwassertal où Dario Cologna et compagnie donneront le meilleur d’euxmêmes devant leur public enthousiaste. Davos Nordic est la compétition de Coupe du monde la plus traditionnelle d’Europe centrale et appartient entretemps à Davos au même titre que le Jakobshorn, le WEF et la Coupe Spengler, des institutions auxquelles la deuxième plus grande commune de Suisse en superficie ne voudrait renoncer pour rien au monde. Pour
une bonne raison: les images télévisées diffusées dans une grande partie du monde offrent à Davos une plateforme publicitaire d’une valeur inestimable. Et cela pendant la meilleure période: juste avant Noël. «Ainsi nous pouvons montrer au monde du ski de fond entier que Davos est parée pour l’hiver», se réjouit le président du CO Adriano Iseppi, «cette publicité est inestimable». Mais la plateforme attractive a pour conséquence également de nombreuses obligations. Ces dix dernières années le budget a plus que doublé et se situe aujourd’hui autour des 1,2 millions de francs.
Photos: Ldd.
DES COURSES D’ENTRAÎNEMENT AU CLASSIQUE DE COUPE DU MONDE
Autrefois, Andy Hofmänner aurait eu le vertige à la vue d’un chiffre avec autant de zéros. Le
sexagénaire qui gère un magasin d’articles de sport avec son frère Jack à Davos était déjà de la partie lors de la première course de ski de fond de niveau international dans le Landwassertal organisée en 1972. «A l’époque, en tant que jeune homme, mon rôle était de planter des fanions pour marquer la piste de fond», dit-il en souriant. «Et le jour de la course j’ai pu m’élancer en tant qu’ouvreur.» Par ailleurs il reçut «quelques francs» de la main de Heini Conrad, jadis son entraîneur au ski-club Davos et initiateur des courses de fond, afin d’aller acheter des prix au village qui furent ensuite distribués lors de la proclamation des résultats. Des montres par exemple ou de jolis objets en bois. «A l’époque, il était surtout question d’improviser», se souvient Hofmänner. 24 Suisses et seulement sept étrangers prirent finalement le départ à la course longue de 15
kilomètres sur la piste de fond Flüela. Selon Karl Erb, légendaire journaliste sportif et responsable d’une chronique sur le Davos Nordic, près de 8000 spectateurs suivirent la course. C’était l’époque où le ski de fond connaissait un regain d’intérêt et où le marathon à ski de l’Engadine attirait déjà des milliers de fondeurs amateurs. Et aussi l’époque où des athlètes comme Alois Kälin, Albert Giger, Alfred Kälin et Edy Hauser, qui avaient décroché la médaille de bronze à la course par équipe aux Jeux Olympiques d’hiver de 1972 à Sapporo, étaient fêtés comme des héros. Les vainqueurs de cette première à Davos avaient des noms encore plus prestigieux: le Suédois Thomas Magnusson qui prit le départ en tant que nouveau champion du monde remporta l’épreuve de la catégorie élite et un certain Thomas Wassberg, plus tard quadruple
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
39
CLIMATE CONTROL Le confort et la fonctionnalité de la pure laine mérinos !
PhD SKI MEDIUM
new wroc rocksp ksport ort rt.ch t.ch .cch
40
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
DAVOS EST AUJOURD’HUI CONSIDÉRÉE COMME UN HAUT-LIEU DU SKI DE FOND. champion olympique, s’imposa chez les juniors. Les journaux couvrirent largement l’événement, et l’enthousiasme chez les actifs et les spectateurs était grand. La glace était rompue. ÉLARGISSEMENT CONTINU
Un an plus tard, la course comptait déjà comme épreuve de Coupe du monde non officielle. Et la télévision suisse retransmit l’événement pour la première fois. «Ces courses ont continuellement gagné en importance», dit Andy Hofmänner qui plus tard a œuvré durant 13 ans en tant que président du CO. En 1975, pas moins de 86 fondeurs de onze nations étaient au départ. Puis des courses pour femmes vinrent élargir le programme en 1979 et en 1980 finalement, le Davos Nordic reçut officiellement le statut de Coupe du monde. Par la suite, Davos s’imposa de plus en plus comme événement d’importance dans le calendrier de ski de fond de la FIS. Pour les organisateurs, cela signifiait aussi de devoir s’adapter aux exigences continuellement changeantes et de plus en plus complexes. Le passage de la technique classique au style libre a exigé le réaménagement de la piste de fond et le réchauffement climatique un élargissement des installations de canons à neige, tandis que les départs de masse exigeaient à leur tour un agrandissement des pistes de fond. Avant le début de cette année, les Davosiens eurent à réaliser un véritable tour de force lorsqu’ils reprirent en plus les courses de Coupe du monde de La Clusaz (Fr) qui avaient dû être annulées par manque de neige. A la mi-décembre pourtant, il n’y avait que peu de neige à Davos également et il faisait trop chaud pour faire marcher les canons à neige. Mais les organisateurs surent se montrer créatifs et produisirent de la neige artificielle sur les hauteurs du col de la Flüela puis transportèrent le blanc précieux par camion jusqu’aux pistes. Les coûts supplémentaires se chiffrèrent à 100 000 francs. Ce déficit ne put être compensé, même avec un week-end de courses supplémentaire. «Malgré cela, ce travail herculéen a payé», dit le chef du CO Iseppi rétrospectivement. Car Davos a montré à la FIS et au monde entier que l’on est capable, dans le Landwassertal, d’organiser un spectacle de ski de fond même dans des conditions difficiles et sans neige naturelle. INVESTISSEMENTS DANS LA GARANTIE D’ENNEIGEMENT
A Davos, l’on s’investit encore davantage dans la garantie d’enneigement. Le «snowfarming»,
le stockage de la neige durant l’été, va être triplé. Cet hiver, 20 000 mètres cubes de neige seront ainsi stockés dans une cuvette près de la piste de fond du Flüela. «Ainsi, dès l’automne 2016, nous serons capables à tout moment de préparer au moins 4,5 kilomètres de pistes dans les règles pour une course», assure Norbert Gruber, chef du service technique de la commune de Davos. D’autre part l’enneigement des pistes a été élargi. «Cette année nous pouvons déjà couvrir tout le périmètre du stade et la piste de sprint.» Jusqu’en 2017 il est prévu de couvrir ainsi toute la piste de fond du Flüela. Ces efforts coûteront en tout 2,1 millions de francs. Davos estime que c’est un investissement dans le futur. «Cela nous permettra d’offrir à nos athlètes de pointe des pistes à l’enneigement sûr dès la fin octobre mais aussi d’assurer le bon déroulement des épreuves de la Coupe du monde à long terme», se réjouit Gruber qui est responsable des constructions et de l’organisation du stade au sein du CO. Les dates traditionnelles en décembre sont assurées par la FIS jusqu’en 2018. L’événement est également providentiel pour le tourisme. Avec la Coupe du monde de ski de fond, Davos s’est créé une image attractive dans cette discipline sportive en plein essor. «Aujourd’hui Davos est considérée à juste titre comme un haut lieu du ski de fond», se réjouit Reto Branschi, vice-président du CO et CEO de l’office du tourisme Davos-Klosters. Davos démontre également que le ski de fond peut tout à fait présenter un attrait économique. D’après une étude de l’Université de St-Gall, l’offre en ski de fond dans cette région durant la saison d’hiver 2009/2010 a généré une création de valeur pour un montant de 100 millions de francs. Pour cela, une moyenne de 2000 fondeurs et fondeuses par jour auraient utilisé les pistes de fond dans le Landwassertal durant les 130 jours que dure la saison. Cela équivaut à un total de 260 000 jours de ski de fond. Grâce aux épreuves de Coupe du monde et à l’événement de ski de fond organisé par l’hebdomadaire «SonntagsBlick» qui a lieu à fin novembre/début décembre et qui attire chaque année près de 3000 fondeuses et fondeurs amateurs à Davos, les hôtels affichent déjà pratiquement complets durant la période de l’Avent. Dans le même temps, la commune de Davos continue d’investir dans l’infrastructure. Il est prévu l’an prochain de bâtir un nouveau centre de ski de fond afin de cimenter la position de Davos en tant que destination de ski de fond ultramoderne.
ENFIN UNE VICTOIRE POUR COLOGNA?
Les fondeurs de pointe de Suisse et de l’étranger aiment particulièrement Davos depuis longtemps. Swiss-Ski y a installé sa base nationale d’entraînement. De nombreux athlètes de pointe suisses habitent non loin des pistes. Et Dario Cologna, bien qu’il ait grandi dans le Val Müstair, est un représentant parfait pour le tourisme Davos-Klosters: modeste et couronné de succès. Mais Cologna, triple champion olympique et 22 fois victorieux en Coupe du monde, n’a précisément jamais remporté cette course à domicile dont le parcours passe pratiquement devant le pas de sa porte. A quatre reprises toutefois, il ne lui manquait qu’une poignée de secondes pour gagner. Toni Livers en revanche, lui aussi un héros local et numéro 2 de l’équipe de Suisse derrière Cologna, a pu fêter son plus grand triomphe à Davos. En février 2007, Livers a remporté la course sur 15 km de manière sensationnelle. Il est ainsi le premier Suisse à avoir remporté une épreuve de Coupe du monde à Davos. Mais il ne devrait à coup sûr MAC HUBER pas être le dernier!
Davos Nordic Programme Coupe du monde Samedi, 12 décembre 11h15: dames 15 km – technique libre 14h00: messieurs 30 km – technique libre Dimanche, 13 décembre 08h30: dames et messieurs Sprint – technique libre – PROLOGUE 11h00: dames et messieurs Sprint – technique libre – FINALE 13h30: Björn Daehlie Kids Event Entré gratuite Le Davos Nordic est probablement le seul événement sportif d’importance au monde à ne pas exiger de billet d’entrée payant. Ainsi les fans peuvent suivre gratuitement l’élite mondiale du ski de fond, femmes et hommes. L’entré au stade est gratuite. Cette année, en signe de gratitude, les spectateurs pourront acheter des lunettes de soleil pour la modique somme de CHF 10.– dans le stade. Par ce geste, ils apporteront leur soutien aux organisateurs du ski-club Davos Coupe du monde et repartiront avec un beau souvenir.
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
41
AUDI ET LES SPORTS D’HIVER
VIVEZ LE DAV DE TOUT PRÈS ET COMME VIP
ON ROAD: RESTER DANS LA TRACE DE L’AUDI OFFROAD PARCOURS Audi propose à tous les fans de sport de vivre une expérience unique sur la neige. Sur le parcours spécial Audi Offroad près de l’hôtel Derby à Davos, vous pouvez tester les nouveaux modèles sur les conseils avisés d’instructeurs Audi. Il va de soi que la quattro avec sa traction intégrale permanente légendaire trouve ici son terrain de prédilection. Le parcours offroad peut être visité du 10 au 13 décembre et est ouvert de 10 à 17 heures.
L’ENGAGEMENT: AUDI ET LES SPORTS D’HIVER Audi est prête-nom de la FIS Ski World Cup et de la FIS Ski Cross World Cup ainsi que partenaire de la Coupe du monde FIS du combiné nordique. Depuis 2014, Audi s’engage également en Coupe du monde FIS de ski de fond et en Coupe du monde FIS de saut à ski.
L’ACTIVITÉ: DAVOS NORDIC POUR LES ENFANTS AVEC BJÖRN DAEHLIE Tandis que les «grands» glissent sur la piste de fond et se battent pour des points ou pour la victoire au Davos Nordic FIS World Cup, les «petits» sont eux aussi sur les lattes. Audi offre une opportunité unique aux enfants: en compagnie de Björn Daehlie (29 médailles à des JO d’hiver et à des mondiaux) ainsi que d’autres athlètes de pointe de diverses nations, ils peuvent vivre le ski de fond de manière ludique. Pour participer au ski cross sur les lattes étroites avec divers obstacles et diverses forme d’équilibre, pas besoin d’être un pro: les jeunes entre 5 et 16 ans qui se sentent à l’aise sur les skis de fond et qui prennent plaisir au sport n’auront aucun problème à surmonter le parcours fun. L’événement a lieu le 13 décembre 2015.
42
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
Photos: Ldd.
Audi s’engage pour les sports d’hiver. C’est clair: la place d’une Audi avec traction intégrale permanente est justement là où il y a de la neige et que les conditions routières sont extrêmes. De nouveaux partenariats viennent encore souligner l’engagement de longue date d’Audi en faveur des sports de neige. La marque
AVOS NORDIC S
COUR
BACKSTAGE: REMPORTER LE GÉNÉRAL DE LA COUPE DU MONDE DANS LE CAMION AUDI
PARTICIPEZ ET VIVEZ LE DAVOS NORDIC EN TANT QUE VIP
Petits ou grands: avec le grand globe de cristal de la Coupe du monde de ski dans les mains, les adultes comme les enfants font bonne figure. Le camion Audi très populaire fait halte dans des stations suisses de sports d’hiver. Laissez-vous photographier avec le grand globe de cristal et recevez ensuite la photo par courriel. Les séances photo ont lieu les 12 et 13 décembre 2015 sur le site de la Coupe du monde à Davos.
Aimeriez-vous jeter un œil derrière les coulisses du Davos Nordic FIS World Cup? Audi vous offre cette chance et tire au sort trois fois deux arrangements pour deux personnes, valables pour le Davos Nordic du 12 au 13 décembre y compris nuitée à l’hôtel InterCon-
CON
tinental Davos, tickets VIP et une visite Behind-the-Scenes – en français: derrière les coulisses. Participez sans attendre sur www.audi.ch/quattrostar
LA NOUVELLE AUDI A4 EN ROUTE VERS LE FUTUR La nouvelle Audi A4 est encore plus puissante et plus efficace que le modèle précédent. Grâce au mix intelligent de matériaux et à la technologie ultra-allégée d’Audi, elle fait partie des véhicules les plus légers sur le marché. Toutes les variantes de moteur atteignent un bilan de CO2 amélioré et une consommation de carburant réduite, cela malgré une meilleure performance du moteur. Tout aussi futuriste et fascinant: l’Audi virtual cockpit en option et les nombreux systèmes de conduite assistée et de sécurité qui représentent un pas de plus vers la conduite pilotée du futur. www.audi.ch/a4
ADVERTORIAL DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
43
Pourr les plu us belles jourrnées de l‘hiver.
Veste de ski femme LORETTE | VENTURI Stretch coupevente et imperméable Ouatage léger VENTLOFT by PRIMALOFT® Piquages raffinés Coupe légèrement cintrée Guêtres avec passe-pouce Poche pour forfait de ski Pare-neige amovible Poche pour lunettes de ski avec chiffon essuie-verres
629.00 CHF
Veste en polaire femme CAMILLA | Matière extensible TECNOSTRETCH® Empiècements surpiqués à performance thermique élevée
Sous-pull de ski femme MARENA | Tissu polaire ALTAI MEDIUM conçu en fil PRIMALOFT® à performance thermique élevée Séchage rapide
Poches zippées
Zip frontal avec mentonnière
Tirettes, d’où maniement plus aisé des zips
Tirettes, d’où maniement plus aisé des zips
189.00 CHF
159.00 CHF
Pantalon de ski femme FROSTY II | VENTURI Stretch coupe-vent et imperméable Coupe montante à l‘arrière au niveau de la taille Ouatage à performance thermique élevée Protège-carres en CORDURA®
309.00 CHF
Ve te de Ves d sski kii fe f mm mme m me LOR LORETT RETT ET E | 629 629.00 .00 CH HF | Pan Pantal ttal alon n de de ski fe femme me AME AME MELIA LIA A| VE TUR VEN U I Stre Stretch tch ch h cco oupe upe e-ve vent ve ntt et imp mp per erm e rm méab méab ab ble le | Cein ei tur tu ure e régl régl églabl ablle | ab Bas de ja jambe m av mbe avec ec pa pare-n par e-neig e-n e e | Protè eig Protè Pr tè tègeègeg carrres re es C CO ORDU RDURA R ®|3 RA 349 499.00 .00 CH HF
Veste en polaire femme LACOQUETTE | Séchage rapide Extensible
Veste en polaire femme BADIA | Tissu polaire léger TECNOPILE®
Zip frontal avec mentonnière
Séchage rapide
Tirettes, d’où maniement plus aisé des zips
Tirettes, d’où maniement plus aisé des zips
199.00 CHF
Col fermant haut
129.00 CHF
Ve estte de de ski k hom o me me T TIIG IG GE E ER R | 689. 6889. 9.00 00 CHF HF | Ve Vestte de de ski ki hom mm me eR RA AND NDY D DY YN YN NA AMI MIC | V VE ENT NTUR URI RI St Stre re etc tch co oupeupeup e-ve vent ve n ett imp mper errméab méab mé able e | Bre rete tell l es amo oviibl b es | Zip ps d’ d’aé éra rati tion on lat atér té érrau aux | P Prrot rot otè èg ge e--ca arrrres es en CO CORD RDUR RD URA UR A® | 33 3 9. 9.000 CHF 9.00 HF
Veste de ski homme STRIKE |
629.00 CHF
VENTURI Stretch coupe-vente et imperméable
Poche pour lunettes de ski avec chiffon essuieverres
Multiples poches pratiques
Pare-neige amovible
Ouatage léger VENTLOFT by PRIMALOFT®
Zip de ventilation sous les bras
Poche pour forfait de ski
Guêtres avec passepouce
Vêtements en membrane VENTURI Stretch – en exclusivité chez Schöffel. – conjugue, grâce à une membrane laminée performante, protection, fonctionnalité et une extensibilité supérieure. Imperméable (10.000 mm) – coupe-vent – respirant (MVTR 10.000 g/ ²/24 h) – extensible.
FLORIAN
Veste de ski enfant FLORIAN | MELANIE | VENTURI coupe-vente et imperméable
MELANIE
Capuche amovible Pare-neige Poche pour forfait de ski Guêtres avec passe-pouce
179.00 CHF | 169.00 CHF
EDDI
NELLIE
Pantalon de ski enfant EDDI | NELLIE | VENTURI coupe-vente et imperméable Bretelles réglables Protège-carres en CORDURA® Multiples poches pratiques
129.00 CHF
UN HOMME POUR STÖCKLI Stöckli est une marque, une marque de ski prestigieuse. Un morceau de Suisse. L’ancienne petite entreprise de l’Entlebuch a grandi et est devenue une entreprise de marque qui génère un chiffre d’affaires de 60 millions de francs, emploie 250 personnes, possède neuf propres filiales en Suisse et exporte quasiment la moitié des 50 0 00 paires de skis fabriquées chaque année. Depuis un an, après le retrait de la famille Stöckli, un nouveau CEO est à la tête de Stöckli Outdoor Sports: Marc Gläser, un homme de l’extérieur hyper motivé.
«JE SUIS UN HOMME DES PME»
«Il s’agit d’un fabricant suisse d’articles de sport», lui confia le conseiller en recrutement mandaté. «Stöckli ne figurait pas sur ma liste des entreprises entrant en ligne de compte», dit Marc Gläser, «mais pour moi, la marque Stöckli représente un produit typiquement suisse, un peu comme une montre.» Marc Gläser a travaillé onze ans dans l’industrie horlogère. Son dernier poste a été comme CEO de la manufacture de montres Maurice Lacroix. Il a également travaillé au brand-management d’Unilever, et comme manager du marketing chez Feldschlösschen, puis a été directeur, copropriétaire et conseiller d’administration de
48
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
l’entreprise familiale suisse Wogg, qui produit et distribue des meubles de design haut de gamme. Multinationale ou produit typiquement suisse – au fond de lui il reste un homme des PME. «Une petite ou moyenne entreprise fait dans la continuité et est évaluable. Dans une multinationale, trop de gens mettent leur grain de sel.» Il a grandi au sein d’une petite entreprise. Son père possédait une menuiserie qu’il envisageait de remettre à son fils plus tard. Marc Gläser sourit: «Cela devait être une réglementation de la succession classique qui a échoué de manière toute aussi classique.» L’HOMME DE L’EXTÉRIEUR
Marc Gläser nous fait visiter les ateliers de production. Il connait certes les processus de fabrication d’un ski haut de gamme. Mais il garde encore un profond respect pour cette «histoire d’une extrême complexité» comme il nomme le développement et la construction d’un ski. En tant que skieur actif toutefois – qui par moments s’est aussi laissé séduire par le snowboard – il connait la technique. En été il fait du vélo. L’homme très sportif dit connaitre les attentes des gens qui aiment être tout le temps en mouvement. Cela lui est utile dans son nouveau travail. Surtout pour quelqu’un qui vient de l’extérieur. Au début, la branche du ski lui était aussi inconnue qu’autrefois la branche horlogère. L’un de ses buts à présent est de maintenir la manufacture de ski – laquelle va avoir 80 ans cette année – sur la voie du succès. ENCORE DAVANTAGE DE «SWISSNESS»
Après un an, il dit se sentir très à l’aise dans l’entreprise. Le développement de la fabrique
de ski est lui aussi en mouvement. Avec la nouvelle direction, quelques changements s’imposèrent. Il a été agréablement surpris de constater que tout le personnel était prêt dès le début à tirer sur la même corde. Cela ne comporte pas seulement une nouvelle culture d’entreprise et de communication. Stöckli veut aussi élargir sa production à moyen et long terme. «Dans cinq ans nous pouvons espérer augmenter notre capacité à 60 000 paires de skis», dit Gläser. Pour cela les locaux de production à Malters doivent être élargis. Le terrain en réserve est là. Et Marc Gläser veut également davantage de label «Swissness». Cela commence par le fait que ces skis suisses – du ski pour enfants au ski haut de gamme – sont exclusivement fabriqués en Suisse et exportés ensuite avec succès dans le monde entier. Aujourd’hui 55 pourcent de l’ensemble de la production est vendu en Suisse, par l’intermédiaire des neuf propres filiales et de magasins d’articles de sport sélectionnés. EQUILIBRER LE COMMERCE D’HIVER ET D’ÉTÉ
L’entreprise Stöckli repose sur trois piliers: la production de skis, le commerce de détail et le secteur bike en été. Pour l’instant, le commerce d’hiver avec 65 pourcent reste le facteur dominant dans le compte de résultat. Gläser parle d’une croissance solide dans la vente des skis. Cela est sans doute le fruit d’efforts continus dans l’exportation. En tête de liste des pays importateurs figure précisément l’Autriche, pays du ski proprement dit, suivie de l’Italie, des USA et de l’Allemagne. Sur le marché suisse, Stöckli a conclu une coopération avec le
Photos: Erik Vogelsang
Il y a quelques mois encore, les fans de ski ne se bousculaient pas au portillon pour visiter le site de production des skis Stöckli à Malters dans le canton de Lucerne. Pourquoi auraientils dû? Et pourquoi pas, s’est dit le CEO de Stöckli. Marc Gläser, qui a repris officiellement la direction le 1er octobre 2014, s’est en effet posé la question comment un fabricant offrant des skis dans le segment de prix supérieur peutil justifier le rapport qualité-prix. Sa réponse: «Simplement en invitant les consommateurs à visiter l’usine et à se rendre compte par euxmêmes, au regard et au toucher, quel énorme travail se cache derrière la production d’une paire de skis. Marc Gläser affectionne un style de communication ouvert envers le consommateur. Ainsi une visite est organisée chaque mois avec un maximum de 20 participants. Le succès est bien là. «Et toute personne qui a participé à la visite ne remet plus en question le prix plus élevé d’une paire de skis Stöckli.»
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
49
Photo credit: Mirja Geh - Agence Zoom / Athlete: Anna Fenninger / Conception & Graphic Design :
*
*P Pour les femme em s intrép répides d
Uniqu Uniq ueme ment me nt dispo dispo isp spo onibl nible le dans ans les su succurs cursales OCHS CHSNER SPORT sélecti SPOR ection onnées
// SCARLETT Spécifi Spé ifi ifique fique uemen mentt conç o u pour les femmes, ce nouveau masque cylindrique offre un large on cha hamp amp m d de e vis vision io o , un confort exceptionnel, et une très bonne compatibilité avec un casque. D pon Dis nibl ib b e avec ve e un écran Modulator™ Citrus Gun pour un maximum de contraste et une exc cell e ent en e visibilité v quelles que soient les conditions météorologiques.
// ANNA FENNINGER - ALPINE SKIING
50
Join usDÉCEMBRE on facebook 2015
SNOWACTIVE
Bolle_Eyewear
BOLLE.COM
Marc Gläser veut également davantage de label «Swissness». Cela commence par le fait que ces skis suisses – du ski pour enfants au ski haut de gamme – sont exclusivement fabriqués en Suisse. grand magasin Jelmoli. Par ailleurs une restructuration des neuf filiales est prévue. A long terme, l’offre d’hiver et l’offre d’été devraient représenter des résultats plus équilibrés dans le bilan. C’est pourquoi l’attention se porte encore davantage sur le secteur des vélos. LA PERCÉE GRÂCE AU SPORT DE COMPÉTITION
Le fait que la marque Stöckli ait continuellement gagné en réputation au-delà des frontières suisses est dû pour une grande part à l’engagement en sport de compétition couronné de succès. Ce qui jadis avait commencé avec Urs Kälin et Paul Accola s’est poursuivi avec la Slovène Tina Maze. La skieuse encore peu connu à l’époque a par la suite volé de succès en succès, un coup de chance pour Stöckli. Elle est devenue l’ambassadrice de la marque de ski suisse dans le monde entier. L’an passé Stöckli a engagé l’Allemande Viktoria Rebensburg, championne olympique et victorieuse à dix reprises déjà en Coupe du monde. Et un an après, la sympathique skieuse Américaine Julia Mancuso signait un contrat avec l’entreprise suisse. «Nous sommes absolument convaincus par le sport de compétition. A travers les succès obtenus, Stöckli a beaucoup gagné en image de marque.» Avec ces deux skieuses porteuses de sympathie, la «success story» devrait se poursuivre. Aujourd’hui Stöckli investit trois millions de francs dans le sport de compétition, soit cinq pourcent du chiffre d’affaires. Dix personnes, sous la direction de Walter Reusser,
travaillent actuellement pour le secteur compétition. FRANCHISE ET FLEXIBILITÉ
Malgré les efforts entrepris en faveur de l’exportation, l’entreprise de Wolhusen mise avant tout sur le marché suisse. Marc Gläser le dit clairement: «Nous dépendons du fait que les Suisses et les Suissesses skient sur Stöckli, autrement nous disparaitrions. L’actuel revirement de l’opinion avec une nette tendance vers le patriotisme nous est plutôt favorable. La démocratie, l’acceptation des minorités, la durabilité dans l’environnement et dans le quotidien sont pour moi des choses fondamentales qui doivent être protégées. Cela n’inclus pas pour autant un repli sur soi-même. Un pays qui exporte le 50 pourcent de ses marchandises doit faire preuve de franchise.» Et de flexibilité. Lui-même a déménagé une bonne douzaine de fois et habité dans presque tous les coins du pays. «C’est pourquoi je ne me définis pas comme Argovien ou Zurichois, mais comme citoyen Suisse.» AMBASSADRICE SUISSE DU SKI
Marc Gläser a évidemment pris conscience du recul observé sur le marché du ski au niveau mondial. «En tant qu’acteur de niche, nous percevons ce recul de manière différente. Nous ne subissons pas la même pression qu’un leader du marché.» Moins de skis sont acheté, c’est un fait, mais dans le même temps davantage sont loués. Et il considère que l’entreprise Stöckli a un rôle d’ambassadrice du ski à jouer. «Les
exigences et les centres d’intérêt évoluent. Nous devons participer activement à ce que le sport de glisse reste attractif dans notre pays.» Stöckli soutien des événements scolaires en mettant des skis à disposition pour des journées ou des camps de ski. Stöckli veut aussi renforcer son engagement au niveau des courses populaires. «Nous devons aller chercher les skieurs invétérés.» Et le chef veut montrer le bon exemple en participant lui-même à des courses populaires à l’avenir. SPORTIF DANS L’ÂME
A 46 ans, Marc Gläser déborde littéralement d’engagement et d’enthousiasme. Il est devenu un vendeur de skis corps et âme. Y a-t-il encore de la place pour la vie privée? Il habite à Hünenberg dans le canton de Zoug avec son épouse et ses deux fils (13 et 18 ans). «Nous avons réfléchi longtemps à l’endroit où nous installer définitivement. La Suisse centrale est facilement atteignable et le canton de Zoug n’est pas sans intérêt au niveau fiscal», dit-il en souriant. Son épouse est enseignante et travaille à Zurich. Sa passion est l’équitation. Ils possèdent eux-mêmes des chevaux islandais. Mais depuis son engagement chez Stöckli, Marc Gläser n’a plus vraiment le temps de monter à cheval. D’une part il est focalisé sur son job et d’autre part il enfourche de préférence son vélo en été (il participe à des marathons à vélo) et en hiver il chausse les skis. «Je suis un type sportif et prêt pour cela à m’imposer la discipline nécessaire.» JOSEPH WEIBEL Nous le croyons sur parole!
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
51
LOÏC ET MÉLANIE MEILLARD DANS LES TRACES DE CARLO JANKA
Toute réussite a de nombreux pères, dit-on. Pour Loïc et Mélanie Meillard, c’est en premier lieu leur père biologique qui s’investit à fond pour ses enfants talentueux. Une bonne part d’effort est aussi fournie par l’OCHSNER SPORT Racing-Team. En 2006, le premier membre de cette «forge à talents» était un athlète encore peu connu à l’époque, du nom de Carlo Janka. Le parcours du frère et de la sœur Meillard est donc pré-tracé.
52
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015 ADVERTORIAL
lors des mondiaux juniors de 2006 à Mount St. Anne, à 20 ans et dans sa dernière année comme junior, il décrocha une médaille de bronze. La suite est mieux connue: à peine trois ans plus tard, Calo Janka surnommé «lceman» démarra en trombe. En décembre 2008 il remportait sa première victoire en Coupe du monde à Val d’Isère puis, quelques mois plus tard, devint champion du monde au même endroit et un an après champion olympique. En fin de saison finalement, il put soulever le grand globe de cristal de la Coupe du monde.
Photo: Ldd.
TRÈS DOUÉS ET HABITUÉS AU SUCCÈS
«Nous soutenons les stars avant qu’elles ne le deviennent!» C’est le principe directeur d’OCHSNER SPORT. Jadis, Carlo Janka était un skieur talentueux, mais connu au plus des initiés. Lors de la seule course de Coupe du monde pour laquelle il avait été retenu, à Kranjska Gora, il ne vit pas la ligne d’arrivée. En tout il disputa plus de 60 courses en Coupe d’Europe, sans remporter de victoire. Et
Mais revenons aux jeunes Meillard: Loïc a déjà disputé sa première course de Coupe du monde. Lors de son début à Adelboden il a terminé au 51e rang, soit dit dans des conditions exécrables. Un indice pourtant: depuis Pirmin Zurbriggen, aucun autre skieur suisse aussi jeune n’a été choisi pour prendre le départ à la course au Chuenisbärgli. Loïc venait juste d’avoir 18 ans. «Il est très mûr pour son âge», disait son entraîneur d’alors Osi Inglin avec respect, aujourd’hui chef entraîneur et responsable du cadre C. «Très doué au niveau technique, c’est un élève exemplaire doté d’un bon état d’esprit, un plaisir pour tout entraîneur.» Ce plaisir, il l’a fait à Swiss-Ski quelques semaines plus tard lors des Championnats du monde juniors où il a remporté un jeu complet de médailles: l’or en combiné, l’argent en géant (derrière la super star norvégienne Henrik Kristoffersen) et le bronze en super G. Il est monté sur le podium à trois reprises en Coupe d’Europe, dont une fois sur la plus haute marche, ce qui lui a assuré une place fixe en Coupe du monde. En géant, slalom spécial et combiné, il était en tête de liste du classement mondial pour l’année de naissance 1996. Et en combiné, aucun autre athlète des années de naissance 1993 à 1995 n’est meilleur. Pour sa sœur Mélanie, née en 1998 et donc de deux année sa cadette, la Coupe du monde est encore à venir. Lors de ses quelques courses en
Coupe d’Europe, elle a surpris tout le monde en réalisant une 8e place à Bad Wiessee avec le dossard numéro 49, à l’âge de 16 ans seulement. Les autres athlètes du top 10 avaient au moins quatre ans de plus. Au général de son année de naissance, elle aussi figure en tête dans deux disciplines, en géant et en super G. BON SOUTIEN
Il y a sept ans, afin d’offrir des conditions d’entraînement idéales à leurs enfants, les parents ont déménagé de Neuchâtel – où ils possédaient un magasin d’électronique – pour s’installer au Val d’Hérémence en Valais où ils possèdent un appartement et où Loïc et Mélanie ont appris à skier étant petits. Le père Jacques était lui aussi un skieur amoureux de vitesse et a été une fois champion de Suisse de speed-ski. Avec une vitesse de pointe de 213,777 km/h, il fait partie du club des plus de 200 km/h. Pourtant, le couple Meillard ne fait pas partie des parents typiques de jeunes skieuses ou skieurs. «Ils passent une fois au printemps, disent bonjour et s’en vont», dit Inglin. Ils savent que leurs protégés sont en de bonnes mains chez Swiss-Ski et au sein de l’OCHSNER SPORT Racing-Team qui sponsorise environ 30 athlètes.
Avec Défago au Lauberhorn Le champion olympique 2010 Didier Défago, également victorieux à Wengen en 2009, s’élancera sur la piste du Lauberhorn en compagnie de quatre fans de ski après la descente de 2016. Deux d’entre eux feront d’objet d’un appel à travers l’OCHSNER SPORT CLUB (www.ochsnersportclub.ch). Le record du tracé réalisé par Kristian Ghedina est de 2:24,23. Mais n’ayez crainte, pour la descente avec Didier Défago, ancien membre de l’OCHSNER SPORT Racing-Team et actuel ambassadeur de l’entreprise, une bonne heure est prévue.
ADVERTORIAL
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
53
NORDICA
VEUT REDEVENIR LE NUMÉRO
Au milieu des années 90 il était snowboardeur et skieur alpin actif. Après une courte carrière, il a par la suite rejoint l’industrie: Luka Grilc, Slovène d’origine et engagé depuis un an par Nordica en qualité de gestionnaire de marque à l’international pour la distribution, le marketing, le sport de compétition et la gestion des produits. Nous avons rencontré Grilc alors qu’il était en visite en Suisse.
54
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
GRAND POTENTIEL
Non seulement le trajet pour se rendre au travail a pris une autre dimension. Elan, une entreprise familiale relativement petite qui depuis 1990 est en possession de plusieurs fonds d’investissement semi-étatiques profite d’une bonne position sur le marché international. Mais à présent, son nouvel employeur est un groupe multinational englobant sept marques prestigieuses (entre autres Tecnica, Blizzard, Lowa et bien sûr Nordica) et réalisant un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros. Pour ces prochaines années, Luka Grilc veut faire faire un pas décisif à Nordica en tant que fabricant de skis et de chaussures de ski. Il entrevoit un grand potentiel, mais aussi beaucoup de travail, dit-il avec un sourire qui en dit long. REDEVENIR LE NUMÉRO 1
Luka Grilc a fait du bon travail chez Elan et devrait être très motivé à relever les défis qui l’attendent. D’autant plus que le fondateur du groupe Tecnica, Giancarlo Zanatta, mise beaucoup sur Nordica et investit plus de deux mil-
lions de francs dans le développement de skis et de chaussures de ski pour la nouvelle collection d’hiver. Et pour que ces produits soient bien positionnés sur les marchés internationaux, Zanatta a fait venir le gestionnaire de marque slovène au sein du groupe Tecnica. «Ce défi est pour moi aussi une réelle chance», dit Luka Grilc et jette un coup d’œil furtif à la collection 2016/17 qui évidemment est encore jalousement gardée au secret. «Une chose seulement», dit-il, «nous voulons redevenir le numéro 1 du secteur des chaussures de ski.» UNE AMBITION COURAGEUSE . . .
. . . mais tout à fait réalisable. Nordica fait partie des top 10 des marques de chaussures de ski et peut être fière d’une tradition de 76 ans comme manufacture de chaussures. Longtemps, la marque a été le numéro 1 incontesté sur le marché mondial. Deux changements de propriétaires (1989 Benetton Sportsystem et en 2003 le groupe Tecnica) en l’espace de seulement 15 ans n’ont évidemment pas eu que des retombées posi-
Photo: Joseph Weibel
Pour nous autres, le nom de son ancien lieu de travail est difficilement prononçable: Begunje na Goreniskem. C’est dans cette petite ville slovène que l’entreprise Elan a son siège – depuis 70 ans. Luka Grilc, qui a passé sa courte carrière sportive sur des skis Elan, est longtemps resté fidèle à son équipementier d’alors. Il a œuvré pendant 14 ans en tant que gestionnaire de marque et de produits pour le fabricant slovène d’articles de sport d’hiver. A peine huit kilomètres séparaient son lieu de travail de son domicile à Bled, commune entourée de douces collines et située à proximité du lac du même nom plein de mystères. C’est ici qu’habitent son épouse et ses trois enfants (de 6 à 11 ans). Avec à présent plus de 300 kilomètres, le trajet entre son lieu de travail et son domicile est un peu plus long… Son bureau se trouve en Italie, plus précisément à Montebelluna au siège du groupe Tecnica, également siège de Nordica. Cela ne dérange pas cet homme de 39 ans très sympathique: «Quiconque est actif dans la branche du ski ne connait pas de longues distances, mais seulement le but.»
«Ce défi est pour moi aussi une réelle chance»: Luka Grilc, nouveau gestionnaire de marque à l’international pour la distribution, le marketing, le sport de compétition et la gestion des produits chez Nordica.
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
55
tives. Son époque dorée, Nordica l’a vécue dans les années 70 avec une production annuelle d’environ deux millions de paires de chaussures de ski, soit le 30 pourcent de la production mondiale. En Suisse, Nordica est encore bien positionnée. D’autant plus que pour la saison 1999/2000, Benetton Sportsystem avait lancé un ski lequel s’est très vite établi avec succès sur le marché mais également en Coupe du monde. Après la reprise par Tecnica, seul le design United-Colors changea, la bonne qualité est restée. Mieux encore, la technique et la qualité ont été affinées. Aujourd’hui, la production finale des skis Nordica et Blizzard (dans le groupe depuis 2006) se fait à Mittersill en Autriche et celle des chaussures de ski en Hongrie. ESPRIT PIONNIER
Luka Grilc sait – et pas seulement depuis un an – que Nordica a toujours eu l’esprit pionnier et a toujours su être innovante. D’ailleurs le nouveau gestionnaire de marque promet la prochaine innovation pour la saison 2016/17. Malgré des chiffres en recul, il envisage une stratégie clairement proactive. Luka Grilc s’explique: «Nous vendons certes moins de skis, mais le marché de location augmente de plus en plus.» En Europe, la France représente actuellement le plus grand marché de la location, juste derrière les USA. Louer plutôt qu’acheter est une réflexion qui fait
son chemin même en Autriche, pays du ski. Et chez nous? Une tendance se fait sentir, affirme l’expert slovène et fait l’éloge du marché suisse très disputé. «Notre produit est bien positionné en Suisse. Le consommateur est très exigeant et prêt à payer un prix honnête pour une qualité haut de gamme.» «NOUS SOMMES NORDICA»
Dans ses évaluations, un partenaire de distribution fort joue un rôle important. «En Suisse nous avons une équipe bien rodée avec une excellente direction», dit Grilc avec respect. «Le directeur Ueli Schaub est dans l’entreprise depuis maintenant 25 ans et connait la marque mais aussi le développement de nos produits sur le bout des doigts.» Pour Grilc l’esprit d’équipe et l’engagement envers l’entreprise sont deux éléments importants du succès. Et il parle avec enthousiasme de son équipe de dix collaborateurs à Montebelluna (région de Trévise) au sein de laquelle règne une ambiance de renouveau et qui développe un vrai sentiment d’appartenance. «Nous sommes Nordica», dit Grilc avec fierté.
si nécessaire. Car avec un Felix Neureuther, l’équipe de Nordica possède un athlète hors norme comme fer de lance. Les nouveaux arrivés sont le jeune espoir allemand Linus Strasser ainsi que les deux meilleurs Finlandais Markus Sandell et Samus Torsti. Dans les disciplines techniques, Nordica domine le classement des marques en slalom spécial hommes depuis 2012. «Ce fait, plus l’assurance d’avoir trois athlètes dans les 7 meilleurs est pour moi la confirmation que nous avons des produits au top», dit Grilc. Pour le skieur de loisirs également? «Evidemment, le consommateur a des attentes tout aussi élevées. Et il profite des connaissances acquises en sport de compétition.» De plus, le consommateur a de quoi se réjouir. Les Italiens veulent positionner la marque Nordica de manière claire avec une palette de plus de 60 modèles de skis et de chaussures de ski pour tous les groupes cible. Cela va à l’encontre de la tendance actuelle qui consiste à réduire le nombre de groupes cible et de produire moins de modèles différents. Mais apparemment, cette stratégie de Nordica semble JOSEPH WEIBEL porter ses fruits.
PLUS DE 60 MODÈLES POUR TOUS LES GROUPES CIBLE
Cet enthousiasme devrait gagner également les athlètes de Nordica actifs en Coupe du monde,
Annonce
LES CHAUSSURES K2
OPTIMISÉES POUR LA PERFORMANCE ALL-MOUNTAIN K2 améliore les options de Freeride et élargit sa collection All-Mountain
pourvue de rivets créée pour connecter le collier et le bas de la coque de manière à obtenir un flex et une transmission plus fluide et efficace. Renforcée par le PowerFuse SpYne, en forme de «Y», située à l’arrière de la chaussure, conçue pour augmenter la force et la puissance. Le Fit Logix assure un ajustement personnalisable pour une grande variété de formes et de tailles de pieds grâce aux chaussons thermo-formable INTUITION® présents dans chaque chaussure. Les gammes K2 All-Mountain SpYne pour hommes et SpYre pour femmes restent les chaussures de référence pour les skieurs qui skient toute la montagne. En 2014, K2 a présenté plusieurs offres pour la gamme SpYne qui permettent un fit adapté à chaque pied. Pour 2015, la gamme SpYre étend ses offres pour proposer une SpYre 110 en 97 mm et 100 mm et une SpYre 100 en 100 mm et 102 mm.
La philosophie E3 de K2 pour les chaussures est une combinaison de l’Energy Interlock, du PowerFuse SpYne et de la technologie Fit Logix. L’Energy Interlock, une technologie dé-
56
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
Pour plus d’informations sur les derniers produits, les événements et les activités de l’équipe de K2 Skis, rendez-vous sur K2skis.com et sur facebook.com/k2skis.
URS
CONCO
Comment se nomment les modèles de chaussures all-mountain de K2? 1er Prix: une paire de ski K2 Luv Machine avec fixations Marker ERC 11 TC 2ième Prix: un casque K2 Meridian 3ième Prix: un masque K2 Captura Pro avec écran Carl Zeiss Participer et gagner sur www.snowactive.ch – conditions du concours voir mentions légales – délai de participation 17.12.15
DD COM
En exclusivité chez OCHSNER SPORT
Vestes CHF 279.– chacune
Pantalon pour homme CHF 139.–
UN DÉSIR ARDENT DE COOL
Découvrez dès maintenant comment 46 NORD offre aux saisons froides la plus chaude des mises en scène. L’innovante ligne de freeride et la toute nouvelle collection de ski donnent envie de se précipiter vers les pistes – et conjuguent haute qualité et prix attractifs. 46 NORD en exclusivité chez OCHSNER SPORT ! DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
57
Edy Hubacher
Il s’engage pour la prévention des addictions dans le sport suisse. Pourtant, l’ancien champion olympique Edy Hubacher est lui-même accro. Accro au sport et aux devinettes. Portrait d’un battant toute catégorie qui ne
Ces questions n’ont probablement jamais été posées dans une grille de mots croisés. Peutêtre parce que Edy Hubacher, lui-même verbicruciste, est trop modeste pour se mettre en avant dans l’une des nombreuses grilles de mots croisés qu’il a créé. Et puis cet homme n’en a pas besoin. Même en restant à l’arrière-plan, Edy Hubacher ne passe pas inaperçu, ne seraitce que par sa stature imposante. Même dans sa propre maison à Moosseedorf, ce géant de 2,03 mètres doit ici et là baisser la tête pour ne pas se cogner au cadre de porte.
connait pas le mot «retraite». ENGAGEMENT AU JUSKILA
«Nom d’un sportif suisse ayant participé à des Jeux Olympiques d’hiver comme d’été, en huit lettres – sauriez-vous répondre?» Ou encore: «Prénom de forme abrégée du champion olympique de bob en 1972, en trois lettres?» Les réponses exactes sont: Hubacher. Et: Edy.
58
SNOWACTIVE
DEZEMBER 2015 DÉCEMBRE
D’ailleurs, son gabarit a impressionné plus d’une fois la ribambelle d’enfants au légendaire camp de ski jeunesse. Edy Hubacher n’a jamais été moniteur. Mais en tant que pédagogue engagé dans la prévention des addictions et de la violence dans le sport suisse, il a été hôte ou orateur durant de nombreuses années, entre autres avec l’ancien Conseiller fédéral Adolf Ogi. Jadis, Hubacher a été impressionné par les nombreux moniteurs hautement motivés à servir la bonne cause. Pour lui qui a été enseignant
durant de nombreuses années, une chose a toujours été claire: les grands aident les petits. Et: la grandeur d’esprit ne se mesure pas en centimètres. Pour un homme d’une telle stature, ce n’est pas un message évident. Surtout que durant sa carrière de sportif professionnel, Edy Hubacher a profité de ses capacités physiques hors du commun. A la fin des années 60, l’athlète modèle a été meilleur Suisse au lancé du poids, au lancé du disque et parmi les meilleurs en décathlon. Il a amélioré son propre record de Suisse vingt fois de suites. Et son record du monde réalisé en 1969 est valable aujourd’hui encore, ce dont il est particulièrement fier. Jadis, lors d’une compétition internationale de décathlon Suisse- Allemagne-France dans le légendaire stade du Wankdorf, il a réalisé un jet de poids à 19,17 mètres. Aucun autre athlète du décathlon n’a réalisé un jet d’une telle distance ces 46 dernières années. Et Hubacher pourrait encore prétendre à un autre record non officiel. Aucun autre lanceur de poids n’est en effet parvenu à courir les 100 mètres en moins de 10,5 secondes.
Photos: Keystone/Mac Huber
L’homme multitâche
75 a
ns
PAR T
2
DÉTOUR PAR LE CANAL DE GLACE
La plus grande reconnaissance au sein de la scène du sport nationale qu’a connu Hubacher n’a pas été en tant que lanceur ou sprinteur, mais bien comme pousseur de bob. Avec Jean Wicki aux commandes, le puissant Bernois a remporté la médaille de bronze aux Jeux Olympiques d’hiver de 1972 à Saporo – et surtout la médaille d’or en bob à quatre avec Werner Camichel et Hans «Hausi» Leutenegger. Ses exploits olympiques lui ont permis d’élargir encore son réseau de connaissances. Ainsi, pendant 13 ans, Hubacher a été vice-président des «Swiss Olympians», l’association des anciennes et anciens athlètes ayant participé(e)s à des Jeux Olympiques. Pourtant Hubacher ne s’est jamais définit comme «bobeur». «Les forces immenses agissant dans les virages m’ont toujours donné du fil à retordre», confie-t-il. Lors du Championnat de Suisse à St-Moritz, il s’est brisé plusieurs côtes dans le célèbre passage «Horse Shoe» en raison des forces incroyables qui agissent sur le corps à 120 km/h. Après son détour par le canal de glace, il est resté fidèle à la scène du bob.
IE
En tant que préparateur physique et entraîneur de départ, il s’est occupé entre autres des pilotes Erich Schärer et Hans Hiltebrand, tous deux plus tard champions du monde, ainsi que de Hansjörg Trachsel devenu ensuite Conseiller d’Etat des Grisons. «BANDIT MANCHOT» AU GOLF
Edy Hubacher raconte ces histoires comme si elles avaient eu lieu hier. Et il n’est jamais à court d’anecdotes. Rien d’étonnant si l’on considère qu’il a été l’un des athlètes les plus polyvalents de l’histoire du sport suisse. Il n’a pas seulement été athlète du décathlon, mais aussi passionné de ballon. Dans sa jeunesse il a joué au football, puis au handball au séminaire de formation d’enseignants. Avec les décathloniens à Maccolin il jouait au vollyball. Il a également manié la raquette de tennis au niveau R4 puis plus tard le club de golf, sport qu’il pratique encore régulièrement – à 75 an! Et cela malgré un sérieux handicap physique. En raison de quatre vertèbres cervicales qui se sont soudées, il ne peut plus soulever son bras droit. «A présent je dois guider mon bras droit
DÉCEMBRE DEZEMBER 2015 SNOWACTIVE
59
ns
a 75
IE
T PAR
2
avec mon bras gauche», dit-il en se levant du fauteuil pour montrer sa façon de procéder. «Tout n’est qu’une question de technique.» Même en tant que «bandit manchot», comme il dit lui-même, Edy Hubacher est resté un battant. Y a-t-il quelque chose que le multitalent Hubacher ne sache pas faire? «Oh oui, pas mal de choses», répond-il en souriant. «Je ne suis pas du tout manuel et plutôt maladroit. A l’école j’ai eu une fois un 3 en gymnastique par manque de souplesse aux agrès. Et en saut à la perche, j’avais également du mal à hisser mes 108 kilos par-dessus la barre. Avec une hauteur de 3,40 mètres, je n’ai jamais figuré sur la liste des meilleurs de Swiss Athletics», dit-il en riant. PRÉDICATEUR CONTRE LA DROGUE
Par contre en tant «qu’apôtre de la prévention», l’activité principale de cet enseignant à la retraite, Edy Hubacher mériterait les honneurs. En l’an 2000, avec Swiss Olympic, l’OFSPO et l’OFSP, il a lancé le projet «La Ola» avec pour but de soutenir les associations et les fédérations sportives dans leur lutte importante de prévention des addictions et de la violence. Et en tant que mandataire de la Fédération de football, il a expliqué aux jeunes que le fairplay
60
SNOWACTIVE
DEZEMBER 2015 DÉCEMBRE
est au moins aussi important que le succès. «Le football ne s’arrête pas à la ligne de touche», dit-il. Aujourd’hui encore il est engagé dans le projet «Thoune fait école» où petits et grands footballeurs reçoivent une formation complète comprenant un engagement social. Cela inclut, dans le cadre d’un projet pilote de Special Olympics, l’encadrement et l’intégration d’enfants handicapés mentaux. «Mon agenda est bien rempli», dit Hubacher avec le sourire. «VERBICRUCISTE DE LA NATION»
L’adage d’Edy Hubacher est sérendipité – l’art de faire d’heureuses découvertes par hasard. Ainsi le géant à la voix grave a été autrefois cofondateur de l’émission «Radio Musik-Box», durant trois décennies une émission phare de la radio alémanique DRS 1. Hubacher a fait une autre découverte alors qu’il était au chevet de sa femme Annekäti après son accouchement en 1963. «Je me suis mis à bricoler une grille de mots croisés et cela m’a beaucoup plu.» Jongler avec les lettres est devenu une passion et, au fil du temps, Edy Hubacher est devenu le «verbicruciste de la nation». Il a créé les légendaires mots croisés Rivella imprimés sur les serviettes de table des restaurants, a travaillé pour le magazine «Ne-
belspalter», pour le «Berner Bär» et d’autres revues. Lorsqu’il était actif en athlétisme, il créait des grilles de mots croisés durant les pauses entre les compétitions. Aujourd’hui il a l’habitude de s’y mettre devant la télé: «Durant une émission sportive ou un film policier», dit-il. Hubacher a cultivé son don de pouvoir exécuter plusieurs tâches en parallèle – un don que l’on attribue plutôt aux femmes. Mais sans cette capacité, il ne lui serait probablement pas possible de faire toutes les activités qui lui tiennent à cœur. VOYAGE OUTRE-MER
Actuellement il prépare un long voyage avec son épouse Annekäti qui les mènera en République dominicaine et en Nouvelle-Zélande. Entre autres pour rendre visite à des amis comme Jean-Pierre Egger, son ancien rival au lancé du poids, qui habite en Nouvelle-Zélande durant trois mois chaque hiver et coache la double championne olympique Valérie Adams. Mais avant tout, Edy et Annekäti veulent rendre visite à leur fille et à leurs petites-filles qui habitent en Australie. Durant son long voyage, il ne saura certainement pas s’empêcher de créer ici ou là de nouvelles grilles de MAC HUBER mots croisés.
A LTA B A D I A :
DÉLICES CULINAIRES DU SUD – «SKIER ET DÉGUSTER» Dans la région du Tyrol du sud Alta Badia, la saison d’hiver 2015/16 est à nouveau placée sous le signe de la gastronomie. L’initiative «skier et déguster» s’oriente cette fois-ci aux régions du sud. En effet, les saveurs et les traditions culinaires de l’Italie du sud et du Tyrol du sud forment le thème phare de cette action.
Le lancement sera le safari à ski pour gourmets qui aura lieu le 13 décembre sur les pistes d’Alta Badia. A cette occasion, les sportives et les sportifs d’hiver auront l’occasion de se rendre d’une cabane à l’autre à ski pour déguster d’authentiques spécialités et des vins d’Italie et du Tyrol du sud. En tout 8 chefs étoilés pour 8 cabanes de ski mettront les petits plats dans les grands pour leurs hôtes. «SKIER ET DÉGUSTER» – LE SUD COMME THÈME PRINCIPAL
L’initiative culinaire de l’hiver «skier et déguster» se présentera cette saison sur les pistes d’Alta Badia au cœur de la région des Dolomites, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le lancement comportera également une nouveauté. Cet hiver, dans les 14 cabanes de ski participant à cette offre gastronomique, le sud sera à l’honneur. Le sud comme l’Italie du sud et le Tyrol du sud. Le concept reste le même. 14 chefs étoilés coopèrent chacun avec l’une des 14 cabanes de ski sur les pistes d’Alta Badia et créent un plat particulier qui sera proposé aux hôtes durant toute la saison d’hiver. SAFARI À SKI POUR GOURMETS: QUATRIÈME ÉDITION LE 13 DÉCEMBRE 2015
Le lancement officiel de l’action «skier et déguster» et de la saison culinaire sur les pistes d’Alta Badia aura lieu le 13 décembre prochain. Ce jour-là aura lieu le safari à ski pour gourmets au cœur des Dolomites dans le Tyrol du sud où
cuisineront des chefs étoilés à une altitude de jusqu’à 2000 mètres. Les hôtes auront l’occasion de se rendre à ski d’une cabane à l’autre pour y déguster des spécialités traditionnelles du pays d’origine des divers chefs étoilés. Un vrai régal, non seulement pour les papilles mais également pour les yeux. L’aspect intéressant est que les hôtes auront aussi l’occasion de rencontrer personnellement le chef étoilé, de bavarder avec lui et, pourquoi pas, d’apprendre l’un ou l’autre secret de cuisine.
www.altabadia.org
Z PARTICIPE ET GAGNEZ 3 NUITÉES POUR 2 PERSONNES 3 nuitées pour 2 personnes dans un hôtel 4 étoiles à Alta Badia y compris le skipass pour deux jours ainsi qu’un arrangement «skier et déguster» d’une valeur totale de 1550.- Euro. Envoyez simplement un courriel avec la mention ALTA BADIA à info@snowactive.ch. Le délai de participation est le 15 décembre 2015.
ADVERTORIAL
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
61
M Y T H E A U P I E D D E L’ E I G E R
LE LAUBERHORN UNE CLASSIQUE UNIQUE!
Carlo Janka a bluffé tous les concurrents en s’imposant de manière seigneuriale en 2010. Il avait 23 ans!
La Tête-de-Chien, un des temps forts de la descente du Lauberhorn.
2009 l’année de Didier Défago, qui a doublé sa mise en s’imposant aussi sur la Streif.
Lorsque la Coupe du monde de ski fait étape à l’ombre de l’Eiger, dans le sillage du rendez-vous d’Adelboden et de son slalom géant taillé à la hache, l’Oberland vit des jours de fêtes jalonnés de temps forts. Où sport et convivialité font bon ménage. Que ce soit en bord de piste, au centre du village de Wengen, dans les pintes, voire à la Petite-Scheidegg, le week-end est estampillé du sceau de l’excellence! Mythique et classique, la piste du Lauberhorn est magique. Ses quelque 4500 m, améliorations comprises, pour un dénivelé de 1028 m, permettent d’entrer au panthéon de la discipline reine! Depuis 1975, Raymond Chatelain, prof de sports de neige avec certificat fédéral, scotché à Wengen, exFischer Suisse, sait le travail réalisé pour que la légende perdure.
A la fois fluide et physique, la plus longue descente du Cirque blanc ne fait pas dans la dentelle. Dès le portillon de départ franchi, performance et concentration titillent les neurones. Monter sur la plus haute marche de la boîte dans l’Oberland se transforme en une ligne majuscule sur le palmarès du descendeur. Curseur sur vitesse maximale, record absolu de 160 km/h au Hanneggschuss pour le Français Johan Clarey, en janvier 2013, ce passage n’est qu’une des clés qui permet de triompher. Comme l’explique Raymond Chatelain, la course est un enchaînement de mouvements de terrain unique sur le circuit. Certes, chaque descente se distingue par ses particularités, mais le Lauberhorn fait dans l’exception. A tel point qu’aujourd’hui, le parcours serait difficile, pour ne pas dire impossible, à homologuer.
bénévole, par les organisateurs des épreuves depuis 1975. Il a ainsi côtoyé des personnalités de la station comme, véritable institution, Viktor Gertsch. Fils d’Ernst, à qui l’Oberland doit les épreuves actuelles. Souvenirs plein les yeux, Raymond Chatelain évoque la plus ancienne course de ski du monde, elle date de 1930, en précisant que dans les temps d’avant, on dévalait la piste sur de la neige! De celle qui permettait des gadins sans trop se soucier de ses ligaments. Mais plutôt de ses lattes. Aujourd’hui le tracé, qui allie toujours tradition et modernité, est resté exigeant tout en conservant son côté rustique. Pourtant, au fil des années, techniques évolutives et amélioration du matériel aidant, la perfection dans la préparation des 4 km 500 environ a été élevée au rang de vertu cardinale. Plus physiques aussi, les descendeurs emmènent toujours plus de vitesse.
62
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
ON A AUSSI SKIÉ SUR DE LA NEIGE!
Biennois enraciné à Wengen depuis de nombreuses années, où il a choisi de convoler en justes noces avec une charmante autochtone qui a nom Rose von Allmen, Raymond Chatelain brasse les souvenirs en briscard intégré! Prof de ski patenté bernois, le jeune retraité de Fischer Suisse connaît les courbes de niveau du Laub sur le bout de ses spatules. Lui qui a enseigné sur les pentes du Horn. Tout en étant engagé avec l’Ecole de ski, d’abord en tant que
DES VIRAGES XL
Devenu, au fil de ses participations, responsable des lisseurs, le technicien-géomètre de formation a vécu en connaisseur l’évolution d’une piste qui a toujours sacré un baroudeur. De ceux capables de faire l’apologie du geste juste et de la courbe bien taillée. A l’image, coup de rétro, de Christian Rubi, premier vainqueur en 1930, puis Killy, Schranz, Klammer (3x),
Patrick Küng a fait le show en 2014. Reste à espérer qu’il aura retrouvé toutes ses sensations en janvier prochain.
Photos: Berthoud
Maier. Depuis les années 2000, Eberharter (2x), Miller (2x). Ainsi que les Suisses, Collombin, Müller, Bürgler, Heinzer, Besse, Kernen, Défago, Janka, Feuz et Küng! Du beau monde en vérité. Des skieurs qui ont bénéficié d’améliorations apportées à la piste. Comme la mise en place de portes en des passages jugés dangereux. Certes, à la Tête-de-Chien, difficile de revoir le tracé avec le passage obligé entre deux rochers. Par contre, les virages avant le saut qui fait le charme du Laub ont été élargis à la demande de la FIS. Pour, en principe, modérer la vitesse. Après avoir négocié la bosse à Russi, où les cracks décollent sur une vingtaine de mètres. Par contre le passage du tunnel, sous la voie du chemin de fer, reste un morceau d’anthologie. Où les coureurs arrivent à 80 km/h. Alors que la cassure abrupte du schuss d’arrivée, après le S final, vitesse estimée à 80–90 km/h, a été rabotée suite à l’accident fatal du jeune Autrichien Reinstadler en 1991. Moins intense que la Stelvio, disparue des écrans radar, plus éprouvante par sa longueur, la piste du Lauberhorn exige résistance et panache. REVÊTEMENT TRAVAILLÉ ET SÉCURITÉ
A l’instar des autres dévaloirs de la Coupe du monde, celui de Wengen exige des semaines de travail. Comme le précise Raymond Chatelain,
les 150 volontaires installent la bagatelle de 16 km de filets B. Hauts de 2 m, ces remparts de protection exigent un montage précis. Au même titre que les filets A. Aériens, longs de 1,6 km, ces derniers sont l’œuvre d’acrobates qui les suspendent à des potences. Le revêtement, quant à lui, est mieux soigné que le gazon d’un cottage anglais! On le sait, la structure de la neige a changé. Depuis quelques années, des techniques autrichiennes permettent de travailler les cristaux naturels en profondeur. A l’aide d’eau sous pression. Lorsque la disette se fait sentir, on produit de la neige dite mécanique. A condition que les températures voisinent les moins 5–6 degrés. Pour ce faire, une vingtaine de canons et des lances entrent en action. Anecdotiquement, 130 000 m3 de neige sont nécessaires à Wengen. Puis encore, lors de la compète, traçage, lissage, remise en place des filets lors de chutes, fanions à remplacer, garantissent le bon déroulement de l’épreuve. A ne pas oublier la piste de slalom. Cette dernière, dont la réputation n’est plus à faire, était autrefois damée aux pieds. L’évolution aidant, merci la technique, la neige atteint une densité et un poids qui se situent dans une fourchette de 600 à 700 kg par m3. Par contre, sur la piste de descente, on arrive à 500 kg/m3 seulement. Constat sympa, le bénévolat a encore de belles
saisons devant lui à Wengen! Et les 50 000 spectateurs qui rallieront la station du 15 au 17 janvier vont s’en mettre plein les yeux. Après avoir vibré du côté d’Adelboden évidemment. ALDO-H. RUSTICHELLI
Raymond Chatelain, un prof de ski en piste sur le Lauberhorn depuis 1975.
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
63
TOP 3 DES BONS PLANS POUR DES VACANCES DE SKI INOUBLIABLES CMH CANADA SPÉCIAL HÉLISKI L’héliski est le rêve de tout skieur et snowboardeur. Voler en hélicoptère au-dessus du désert blanc canadien avec ses pics gigantesques, glisser dans les vallées sur les pentes de poudreuse vierge – une expérience inoubliable. Etonnamment, ce n’est pas si cher et absolument cool pour les jeunes «Powder Hounds» – en particulier dans les Lodges de CMH à K2 et à Revelstoke.
toute sécurité. Même ceux qui n’ont pas une grande expérience dans le ski extrême, seront guidés et accompagnés en douceur et en toute sécurité par des guides afin d’atteindre un nouveau niveau. «Un bon skieur ou snowboardeur qui réserve l’un de nos programmes spéciaux dans les lodges CMH-K2 et de Revelstoke, rentre tel un vrai pro!», promet le spécialiste de l’héliski en Suisse romande Martin Gallati de voyageplan. LODGE CMH-K2: LES HÉLISKIEURS REÇOIVENT EN CADEAU UNE PAIRE DE SKI
Dans le lodge culte de CMH-K2 à Nakusp et dans celui de la Mecque du freeride de CMH Revelstoke, il y a de l’action pure. Surtout durant les semaines spéciales avec les programmes «Freeride Camps» ou encore les «Steep Shots and Pillow Drops». Ces formules sont parfaites pour les très bons skieurs et snowboardeurs qui, guidés par des guides spécialement formés, vous feront découvrir les terrains fascinants et attrayants de la Colombie-Britannique. Là, vous pouvez apprendre à skier dans la poudreuse profonde, en particulier sur des pentes raides, et faire des sauts en
Si vous réservez un séjour au Lodge de CMHK2, même pour la saison suivante, vous recevez une paire de ski ou un snowboard K2 en cadeau. Cela semble fou, mais c’est totalement vrai! Le Lodge K2 à Nakusp est une sorte de laboratoire en plein air où les nouveautés sont testées sur un terrain magnifique, où d’ailleurs des séances de photos ainsi que des tournages de films du fabricant de ski américain ont lieu. Rien de surprenant de croiser durant l’hiver des athlètes K2 à plusieurs reprises au lodge – et qui donnent très volontiers lors de glisse en communs des conseils aux fans de poudreuse.
Conseil de voyage 4 jours d’héliksi y compris 4 nuitées en pension complète, 17 500 mètres de dénivelé et location de skis poudreuse, avec voyageplan déjà à partir de CHF 3710.– par personne en chambre double.
HIVER EL NIÑO À WHISTLER POUDREUSE, POUDREUSE, POUDREUSE Les météorologues annoncent un super hiver pour la côte ouest d’Amérique du Nord. La raison est le phénomène El Niño, actuellement spécialement fort. Les courants océaniques chauds du Pacifique devraient apporter de fortes chutes de neige – en particulier à Whistler. Grâce à son emplacement dans la chaîne de montagnes côtière et se trouvant à environ deux heures de voiture au nord de Vancouver, la plus grande station de ski d’Amérique du Nord bénéficiera particulièrement de l’hiver El Niño. «Poudre, poudre, poudre» à Whistler, c’est ce que les météorologues attendent. Les chutes de neige annuelles peuvent atteindre en moyenne jusqu’à 12 mètres. Whistler est le géant parmi les meilleures stations de ski en Amérique: plus de 200 pistes, 30 kilomètres carrés de terrain skiable, plus de 1600 mètres de dénivelés et 37 remontées mécaniques. Rien que ces chiffres le montrent clairement: Whistler est la station de ski des superlatifs. Même en haute saison, il y a toujours beaucoup d’espaces sur les deux domaines skiables de Blackcomb et Whistler Mountain, tous deux hauts de près de 2200 mètres d’altitude.
64
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015 ADVERTORIAL
Aucun autre domaine skiable en Amérique du Nord n’offre plus de variétés autant pour les skieurs de plaisance que pour les experts du freeride. Des douzaines de descentes dans la poudreuse profonde, du Treeskiing dans de grands espaces en forêts et un paysage presque infini de variantes de terrain à l’intérieur du domaine skiable contrôlé est garanti. Aucune station de ski n’a été mieux créée. Le Highlight – le téléphérique Peak to Peak reliant Blackcomb à Whistler Mountain – 3024 mètres de longueur et 436 mètres au-dessus de la vallée – c’est le plus long et le plus haut téléphérique à suspension libre du monde. Le village absolument unique des Jeux Olympiques de 2010, dispose d’une vaste gamme de restaurants, cafés, bars, spas et boutiques ainsi que de toutes sortes d’activités telles que l’escalade de glace, l’héliski et le Catskiing juste devant la porte du village. Beaucoup de logements sont situés directement sur les pistes, non loin des remontées mécaniques. Parmi eux, le Crystal Lodge, charmant et extrêmement confortable, situé dans la belle zone piétonne.
Conseil de voyage 7 nuits à Whistler au Crystal Lodge, 5 jours d’abonnement de ski, transfert aéroport de Vancouver – hôtel et retour, avec voyageplan déjà à partir de CHF 1405.– par personne en chambre double.
EN AMÉRIQUE DU NORD LAST FRONTIER DE L’HÉLISKI DE LODGE EN LODGE Des opérateurs de ski héliporté, il y en a beaucoup au Canada, mais il en existe un seul dans le nord de la Colombie-Britannique (BC). Last Frontier Heliskiing propose deux lodges: Bell 2 et Ripley Creek – que vous pourrez découvrir lors d’un safari unique d’une semaine de lodge en lodge. Chacun d’entre eux vaut le détour, mais les deux combinés c’est simplement sensationnel.
entrent dans les gigantesques montagnes. Les deux lodges sont combinés par le Safari Lodgeto-Lodge de Last Frontier. Les clients passent la première moitié de la semaine dans un des lodges, et la seconde dans l’autre. Alors que vos bagages sont transportés en voiture, vous parcourez en hélicoptère et sur les skis les 100 kilomètres qui séparent les lodges. Dans les deux domaines, Last Frontier opère avec de petits hélicoptères et avec un maximum de trois groupes de cinq personnes par groupe.
Nous sommes l‘héliski! Canada Alaska Islande Suède Géorgie Himalaya
Conseil de voyage
Photos: Ldd.
7 jours d’héliksi y compris 7 nuitées en pension complète, 30 500 mètres de dénivelé et location de skis poudreuse, transfert de/à Smithers/Terrace, avec voyageplan déjà à partir de CHF 8595.– par personne en chambre double.
Le lodge de Bell 2 est situé à environ 1000 km au nord de Vancouver au milieu de chaînes de montagnes gigantesques et d’énormes sommets. Jusqu’à 25 mètres de neige tombent chaque année et transforment l’extrême nord de la Colombie-Britannique en un paradis pour les amateurs de poudreuse. Le lodge de Bell 2 est un authentique village de cabanes en rondins avec sauna et bains à remous qui se répartissent autour du bâtiment principal avec le restaurant et le bar – l’idylle classique du monde merveilleux de l’hiver canadien. En contraste, il y a Ripley Creek qui se situe à la frontière de l’Alaska. Le lodge est situé dans la ville de Stewart au bord d’un fjord du Pacifique. Lorsque vous faites de l’héliski vous aurez toujours une vue sur les bras de mer qui
Informations et offres de voyage La première adresse pour les voyages de ski et de snowboard pour l’Amérique du Nord ainsi que l’héliski dans le monde entier – le Spécialiste romand voyageplan, GrandRue 98, 1820 Montreux, T 021 966 44 11, snow@voyageplan.ch. Les offres de voyageplan du programme «Powder Dreams» sont également disponible en ligne sur www.voyageplan.ch.
Plus de 50 ans d’expérience! Votre spécialiste ski et héliski voyageplan · 021 966 44 11 www.voyageplan.ch · snow@voyageplan.ch
ADVERTORIAL
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
65
©KALICE / © Stefcande.com - * JOUEZ AV A EC LA PUISSANCE
66
SNOWACTIVE
ALL ALLS A LL PEE LL PEED P ED E ELI LIIT L TE E 130 30
PURS PU URS U RSUIT U 80 UI 800 8 00 0
*
DÉCEMBRE 2015
Ski, Po Sk Ski ow owe w r & Ro we ock ck n n’R Ro Roll olllll oll Me Met Me etttez ez z du du ry rythm me dans dans nss vo n vos os cour cou our urrb u be bes e Imp Imp m rov ro ov o vise ise ez de ess trajec trra tra ajec jec je cto toire res ess e Cha C Ch h hange ng ge g ez de cad ade a de d enc nce n ce c e, viira ra ag ges es co es court rttss,, virage rts vir irage ges lon ge ongs ong Jou J Jo ouez ez, da ez, anse nse ez z,, vir irrev evo e volte v te ez su urr la la n ne nei eig ge e A ta At Att aq aqu q qu uez z la la p pen pe en e ntte,, la ais iss ssez ez ezz--vou vo v ous gllis o liiissser ser e Prene Pr Pre nez n ez de e e l’l ang ng gle, le le e,, d de e la av viites ites essse es sse, e, e e en nga ngag gag gagez ag gez ez vo votrre vot e cor corps ps Ec Eco E co outez utte ute u t z vos os se sen en e nsa sat sat sation a io ion on ns Ne e pe per p errd e dez ez p pa as le le cont ontrrô on ôlle ô Soy S o oy yez pré pré éc cis iss, soy oy oye ye ez liimi im miite, m te, e so soyez ye y ez vo ez vous us. u s. s.
AN OT AN OT H HE E R BESTD DA D AY
MÉDICINE
PIEDS EN FORME, HOMMES HEUREUX Le pied humain est une entité complexe constitué d’os, d’articulations, de ligaments, de muscles et de nerfs. Ensemble, les deux pieds sont composés de plus de 50 os différents ce qui correspond à peu près au quart de tous les os du squelette humain. >
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
67
LIVRAISON GRATUITE .O
T .C
H
FR
CH
SNE SPOR R
Offre valable jusqu’à épuisement du stock. N’est pas disponible dans toutes les filiales.
Art. 6 183 400, Art. 6 184 401
T-shirt à manches longues Odlo Evolution Warm Blackcomb Fotos: zVg.
Pas de points de pression grâce à la technologie de tricotage sans couture Zones fonctionnelles pour une évacuation optimale de l’humidité Coupe anatomique «Free move» s’adaptant à tous les mouvements Tailles dames: XS–XL Tailles hommes: S–XL
99.90 68
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
MÉDICINE
On distingue la musculature du pied dite courte, qui se trouve principalement autour du pied et plus particulièrement dans la région de la plante des pieds et entre les os du métatarse de la musculature nettement plus puissante, les muscles longs provenant de la région du mollet. Nous utilisons nos pieds pour marcher, pour se tenir debout et pour pratiquer du sport. Ce qui au premier moment parait trivial est à l’examen plus complet une combinaison complexe de composantes dynamiques (muscles, tendons et nerfs) et de composantes statiques (os et ligaments) de l’appareil locomoteur. AUCUN PIED NE RESSEMBLE À UN AUTRE PIED
Et pourtant, il est possible de distinguer diverses formes et particularités de pieds. En général, les termes utilisés pour procéder à cette différenciation sont particulièrement descriptifs et cela depuis de très longues années. C’est ainsi que selon quel orteil est le plus long, on parle de pied de type égyptien ou grec. Le pied sain dispose d’une arche longitudinale ainsi que d’une arche transversale. On parle de pied plat lorsque l’arche longitudinale est affaissée. Au contraire, lorsque cette même arche est très marquée, on parle de pied creux. Lorsque le calcanéum (os du talon) est incliné vers l’extérieur, on parle de pied bot. Si l’arche transversale est affaissée, on parle de pied plat étalé. Des déviations de l’axe du gros orteil se nomment hallux valgus. EN CAS DE PROBLÈMES, CONSULTEZ VOTRE MÉDECIN
En général, on ne commence à se préoccuper de ses pieds que lorsque ceux-ci font problèmes. Les douleurs du pied peuvent être fort désagréables et enlever tout plaisir à se mouvoir et pratiquer du sport. Les causes de ces douleurs peuvent être tellement diverses qu’il est plus que raisonnable de consulter son médecin. Celui-ci sera en mesure de trouver une solution à ces problèmes d’une part, mais d’autre part à éviter le recours à des mécanismes et des attitudes de compensation euxmêmes sources d’autres lésions de surcharge. Les supports plantaires représentent une parmi les nombreuses mesures thérapeutiques existantes et utilisables. Qu’ils proviennent du magasin de sport ou de chez le technicien orthopédiste, les supports plantaires sont susceptibles d’aider lors de certaines douleurs aux pieds, et dans certaines
situations, de prévenir même l’apparition des problèmes. On distingue diverses sortes de supports plantaires, autant en ce qui concerne les matériaux employés que les principes de correction et de compensation. L’éventail va du support préfabriqué disposé sur le rayon du magasin, en passant par les formes préfabriquées mais encore formables individuellement jusqu’aux supports fabriqués sur mesure, adaptés personnellement et tenant compte des exigences spécifiques du sport pratiqué. UN SUPPORT PLANTAIRE N’EST PAS NÉCESSAIREMENT UN SUPPORT PLANTAIRE!
Aujourd’hui, on utilise divers matériaux pour fabriquer des supports plantaires, et ce choix déterminera de manière significative la fonctionnalité de la forme. Au contraire des temps passés, lorsque le cuir et même le plexiglas étaient dominants, ce sont aujourd’hui surtout des mousses synthétiques de duretés différentes et du liège, parfois en combinaison, qui sont principalement utilisées dans la fabrication des supports. Parfois, on a recours à du carbone ainsi qu’à diverses substances synthétiques. La surface du support joue un rôle prépondérant dans la perception que l’on se fait du dispositif. C’est ainsi que l’alcantara est très apprécié, et ne glisse pas. Au contraire, un cuir lisse ou un matériau synthétique lisse permet au pied de bouger quelque peu, ce qui facilite entre autre la mise de la chaussure. Ce point est particulièrement important pour la chaussure de ski. On distingue encore une fois entre les supports soutenants et corrigeants – on pourrait aussi les nommer supports passifs – de formes dynamiques, intitulées proprioceptives ou sensomotrices qui enregistrent la position du corps et soutiennent l’activité musculaire. Les supports plantaires de chaussures de course sont très différents de celles utilisés
dans des chaussures de ski, vu les exigences concernant la flexibilité et le poids totalement différentes. Les supports de chaussures de ski ne préviennent pas uniquement les problèmes potentiels du pied, mais sont en mesure, lorsque confectionnés par des spécialistes, de corriger des variations de formes de jambes (jambes en O ou en X) et influencer de la sorte positivement les charges sur les genoux. En plus, il est possible à l’aide de supports d’influencer l’angle d’inclinaison vers l’avant du corps, d’optimaliser la transmission des forces nécessaires au bon guidage du ski, mais aussi de les amortir. Ce sont là diverses raisons qui font que les supports plantaires soient utiles et appréciés non seulement des skieurs de compétition, mais aussi de ceux de loisir. Bien évidemment, il serait illusoire d’attendre des miracles de la part de supports plantaires, mais dans de nombreuses situations, ils se sont avérés utiles et aptes à rendre la pratique du ski confortable et indolore. DR. ANDREAS GÖSELE-KOPPENBURG
Dr. Andreas Gösele-Koppenburg Médecin responsable du Swiss Olympic Medical Center crossklinik, Bâle www.crossklinik.ch
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
69
M AT I È R E À R É F L E X I O N
CASSE-TÊTE CHEZ LES ALPINS Privée des prouesses de Feuz, Caviezel, Küng et Janka, de l’espoir Ralph Weber, avant que Justin Murisier passe sur le billard, l’équipe alpine est entrée dans la saison 2015-2016 sur la pointe des spatules! Une situation préoccupante. Même si Mondiaux et Jeux olympiques ne figurent pas au programme. Dans un paysage teinté de morosité, le fait d’hiver pourrait être l’arrivée de jeunes issus de la relève. Eux qui ne demandent qu’à s’exprimer. Néanmoins, glisser techniquement, mentalement et physiquement au plus haut niveau exige un répertoire complet. Chez les filles, en guise de fer de lance, un trio composé de Lara Gut, Wendy Holdener et Fabienne Suter. Avec quelques jeunes louves en embuscade.
70
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
C’est donc dans des conditions genre retour vers l’inconnu, que l’on vérifiera si les structures mises en place, pour accéder aux niveaux supérieurs, sont performantes, voire attractives. Clé de voûte de succès en devenir, le système sport-études, qui comprend des centres nationaux et régionaux, semble bien fonctionner. Dans un contexte évolutif, à ne pas négliger le rôle formateur et la dynamique des clubs. C’est souvent grâce à ces derniers que de futurs champions sont détectés. Des clubs capables de ventiler le message en tirant à la même corde. En améliorant carences techniques et physiques. Et non, comme constaté ici et là, en cultivant un esprit de clocher délétère. L’IMPORTANCE DES FORMATEURS
Qui plus est, lors des différentes étapes, le rôle des responsables de la formation est d’une importance capitale. Nul besoin d’avoir des Einstein. Juste des gens capables de coller à la réalité, nullement narcissiques, conscients de leur fonction et entrés en croyants sur la pla-
nète ski. Comme d’autres dans les ordres! Avec, en prime, une bonne dose de psychologie. Un sacerdoce quoi! Certes, tout n’est pas simple. Sans véritables éléments de valeur, le meilleur entraîneur peinera à forger une bonne équipe. Néanmoins, logique implacable, c’est dans des conditions difficiles que se détectent les talents. Dont certains sont, quelquefois, fatigués d’attendre et disent pouce! Touche-à-tout du ski, bagage académique de surcroît en poche, Serge Allemand, ancien responsable du Centre national de performance Ouest à Brigue, coordinateur de la relève du ski alpin M16 à Swiss-Ski, fait office de moteur en son domaine! Il a confiance en notre politique sportive. Qui est cependant loin d’être parfaite. Pour sa part, dans son habit flambant neuf de directeur de la branche Ski alpin, Stéphane Cattin précise que le succès ne coule pas de source. Il sait que des tendances sociologiques ont bouleversé les données de la compétition. Avec les nouvelles formes de glisse que sont le skicross, le télémark, le freeride ou le freestyle, qui tous ont pour révélateur le snowboard et la
Loïc Meillard, des ambitions et des qualités à faire valoir.
Patrick Küng fait dans l’optimisme après sa blessure. Il espère revenir rapidement au top!
conception de nouveaux engins, les vocations se sont diversifiées. Corollaire de ce phénomène, des Suissesses et des Suisses doués, par amour du changement, accrochent victoires et titres à leur palmarès mondial dans ces disciplines très tendances. Capables de se renouveler, ils n’hésitent pas à emprunter des trajectoires originales, insolites. Freeride, freestyle, ont débauché pas mal de jeunes alpins prometteurs scotchés piquets!
Photos: Berthoud
METTRE LE CURSEUR SUR ÉVOLUTION
En évitant le remue-ménage au bénéfice du remue-méninges, on doit se demander si un formateur peut provoquer la chance? Engendrer la passion. A plus forte raison lorsque le vivier manque d’éléments d’exception. A ce niveau, même Sigmund Freud serait dans l’embarras pour trouver des réponses! Coup de rétro, sans vouloir refaire le ski, des gars de l’envergure de Didier Cuche, Didier Défago, Carlo Janka, Beat Feuz, voire Daniel Albrecht avant une fin de carrière brutale au pied de la Streif, pour ne citer qu’eux, sont à classer dans la case
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
71
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
71
JUSTIN MURISIER
RACETIGER. HANDMADE FOR RACING.
DRS DR S SC S ORPION N 130 RACETIGER SPEEDWALL SL | UVO
SEITENZUG 120_68_101 > LÄNGE (RADIUS) 150 [11,1], 155 [11,9], 160 [12,7] | Tip Rocker SEITENZUG 123_68_104 > LÄNGE (RADIUS) 165 [12,7], 170 [13,6] | Tip Rocker
RACETIGER SPEEDWALL GS | UVO
SEITENZUG 114_70_96 > LÄNGE (RADIUS) 165 [16.8], 170 [17,9] | Tip Rocker SEITENZUG 116_70_98 > LÄNGE (RADIUS) 175 [17.9], 180 [19,1], 185 [20.3] | Tip Rocker
72
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
www.voelkl.com
Coup de poisse pour Justin Murisier après une belle entrée en matière à Sölden.
Serge Allemand, un croyant qui affirme que le mouvement de balancier ne peut que s’inverser.
A nouveau blessé, Carlo Janka ne sait pas vraiment de quoi sera fait son proche avenir.
Cette saison, Lara Gut pourrait soutenir l’édifice Swiss-Ski sur ses épaules talentueuses!
«champions d’exception». De ceux capables de se surpasser, avec un zeste de génie. Que l’on croise dans les portillons de départ tout les cinq ou dix ans! Retraités ou faisant figure d’anciens, ils ont été les principaux animateurs du ski mondial en accumulant une fabuleuse collection de titres, de médailles, de globes de cristal. Avec le label suisse à la boutonnière. Dans leur esprit, en forme de credo, audace, classe naturelle et force de caractère. En leur absence, le doute s’est installé. Avec, question, avons-nous trop joué à «hâte-toi lentement» en temporisant? En hésitant à booster les ambitions de filles et garçons talentueux?
Parallèlement, sa sœur Mélanie possède les attitudes et la volonté de faire sa trace dans le sillage d’un frère prometteur.
faveur des entraîneurs et responsables des différents CRP.
JUSTIN MURISIER SUR LE BILLARD
A l’exemple de jeunes prometteurs titrés lors de Mondiaux juniors. Patience donc en attendant le retour des blessés. Tout en souhaitant que les techniciens conquérants que sont Daniel Yule, Luka Aerni et Justin Murisier joueront les podiums. Ce dernier, désormais plus géantiste que slalomeur, a démontré lors du géant d’ouverture à Sölden qu’il faudra compter avec lui. C’était juste avant qu’il ne passe sur le billard à son tour. Confiance donc. A ne pas négliger non plus, nouvel esprit générationnel en piste, l’arrivée de Loïc Meillard. Un espoir certain, dont on sait qu’il a grandi dans le respect du ski. Avec déjà quelques lignes intéressantes sur son palmarès juvénile, le Neuchâtelois émigré en Valais a, parole de connaisseurs, un profil de skieur complet.
DES GENS COMPÉTENTS ALORS, CES STRUCTURES?
Peindre le diable sur la piste semble prématuré. Pourtant, questions récurrentes depuis la mise en place des structures sportivo-scolaires: comment propulser des éléments de valeurs sur une déferlante gagnante? En l’état, sans condamner, il faut se rendre à l’évidence, dans la logique du ski de haut niveau, une période de basse pression a provoqué des réflexions. Vaste sujet, si l’on sait que les Centres régionaux de performances (CRP) tournent à plein régime. Au nombre de 28 avec celui de Bulle, encore à labelliser, qui fin août dernier a accueilli une vingtaine de filles et garçons adeptes du sport-études, voire apprentissage, Serge Allemand se montre optimiste. Il faut dire que le coordinateur de la relève M16 l’est par nature. Il sait que la refonte de certains secteurs est sur la bonne voie. Concrètement, de citer les matus réussies à Brigue par Daniel Yule et Ramon Zenhaeusern. Et le bonheur pour Justin Murisier d’avoir un CFC de bûcheron en poche. Alors que Luca Aerni sera gestionnaire en commerce de détail, version sport. Serge Allemand admet aussi que dans les années 80–90, on gagnait parce que la méthode d’alors faisait recette. Evolution oblige, les glisseurs étaient moins sollicités par les nouvelles disciplines précitées. Et le Biennois de briser une lance en
Sur le plan de la formation, les gens en place sont compétents. A l’exemple de Hugues Ansermoz, qui règne sur le Centre national de performance, à Brigue. Comparaison n’est certes pas raison, mais lors de son retour au pays, l’ancien entraîneur en chef des Canadiennes avait laissé entendre que la condition physique n’était pas le point fort des Helvètes. Une évidence qui nécessite une remise en question du bas en haut de la pyramide. Les plus doués techniquement, ceux qui présentent les qualités pour réussir, doivent s’aguérir physiquement. Lorsqu’on voit un Ted Ligety en piste, exemple extrême, nul besoin de regarder ses vidéos d’entraînement pour comprendre que son talent ne doit rien au hasard. Le gars de Park City, au même titre que Didier Cuche à l’époque, symbolise le perfectionnisme. En attendant que le mouvement de balancier s’inverse positivement, avec une relève en embuscade, s’impose au minimum une saison de patience. Des filles et des garçons sont prêts à étoffer les cadres. A se fixer des objectifs. Pour peu que l’intendance suive, de nouvelles pistes sont à explorer pour redorer le blason helvétique. A condition de ne pas trop gamberger. Car, à trop tourner en rond, des jeunes sont oubliés en bord des pistes! ALDO-H. RUSTICHELLI
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
73
FUSION GIRON JURASSIEN-CRP
AVIS DE CHANGEMENT DANS LES ESPRITS A contrepied du passé, Valérie Gianoli fait incontestablement souffler un vent de changement. Présidente en charge du Giron jurassien des clubs de neige et du Centre régional de performance ski alpin des Montagnes jurassiennes (GJ-CRP), après fusion des deux entités, elle s’est rebellée. Sous des allures décontractées, l’Imérienne a osé bousculer un proche passé semi-léthargique. Une révolution fomentée d’un commun accord avec Jérôme Ducommun et ses pairs. Globalement tous acquis à une réalité évolutive. A la clé, depuis bientôt quatre saisons, une reconnaissance extra muros des jeunes skieurs de la région. 74
SNOWACTIVE
DÉCEMBRE 2015
Les jeunes athlètes du GJ-CRP savent aussi se mettre au vert pour se régénérer en pleine nature! Avec les montagnes en toile de fond évidemment.
Du verbe aux actes, il n’y a qu’un pas. Alors, esprit de synthèse et de simplification en forme d’arguments comme arme fatale, Valérie Gianoli s’est fait un devoir, sinon un plaisir, de remplacer au pied levé, ou presque, l’ancien président Jean-Michel Schaer démissionnaire en 2013. Pas de bousculade au portillon. Faute de candidats, celle qui présidait précédemment aux destinées du CRP a endossé un costume qui lui va comme un gant. Métaphore audacieuse, quoique réaliste. Gérée professionnellement, dans le doute un dossier de
Photos: Ldd.
Toujours aux Bois, ambiance festive entre passé et futur. Et des souvenirs inoubliables pour les générations montantes!
Osmose parfaite entre Didier Cuche et les futurs cracks lors du Golf Charity aux Bois. Derrière, on aperçoit Jérôme Ducommun (lunettes) et Dimitri Cuche, des piliers du CRP.
fonctionnement en témoigne, l’association roule avec un budget saisonnier de 338 000 fr. A votre bon cœur! Parfaitement épaulée par Jérôme Ducommun, responsable depuis 2010 du CRP des Montagnes jurassiennes, cette mère de trois enfants a joué les rassembleuses. Main de fer dans un gant de velours, elle développe un futur réaliste de stratégies à concrétiser. Sans être visionnaire, elle prône l’évolution. La stagnation n’est pas son truc. Avec un technicien confirmé qui connaît ses classiques, le virage est plus facile à négocier. Valérie Gianoli le sait et le dit. Celui qui, dûment diplômé, a fait une partie de ses humanités aux States et dans le cadre de Swiss-Ski, possède la glisse dans les gènes. Quasiment une affaire de famille chez les Duco! DIDIER CUCHE OMNIPRÉSENT
Dans le contexte régional, Dimitri Cuche, ex-champion universitaire, slalomeur doué membre alors du cadre B, et Jérémie Baerfuss, entraîneur de condition physique, font dans
une complémentarité constructive. Un tandem efficace et nécessaire relève Valérie Gianoli. Incontournable, en toile de fond, omniprésent, du haut de sa carrière majuscule, l’icône Didier Cuche booste les ambitions des nouvelles générations. Sous sa houlette, la fièvre de la compète est permanente. D’une modestie quasi proverbiale, ce maestro de la pente raide séduit par son dynamisme. Atout de taille, son plaisir évident de transmettre son savoir, son expérience aux jeunes. C’est donc en partie grâce à ces convaincus, à leur engagement, que skieuses et skieurs du Centre régional de performance sont désormais pris au sérieux extra muros. >
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
75
VÊTEMENT HAUTE PERFORMANCE DE CLASSE INTERNATIONALE : X-BIONIC ENERGY ACCUMULATOR EVO.
X-BIONIC® élue « PRIX MARQUE LA PLUS INNOVANTE » en 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
®
Pensé et développé en Suisse
®
Fabriqué en Italie
Développé par des scientifiques – approuvé par des athlètes. Les extraordinaires technologies X-BIONIC® rafraîchissent quand on transpire et réchauffent quand on a froid. Ainsi, Energy Accumulator® EVO Limited Patriot Edition crée le climat idéal pour permettre des performances physiques et une concentration exceptionnelles. Des tests scientifiques prouvent la grande efficacité des sous-vêtements techniques X-BIONIC®. La preuve scientifique : www.sportscience-laboratories.com
Sans doute le sous-vêtement de ski le plus récompensé au monde : 17 prix internationaux récompensant la technologie, l’innovation, la fonctionnalité, la qualité et le design.
Gino Caviezel Participant aux Jeux Olympiques et aux Championnats du Monde
Patrick Küng Champion du monde, Descente, Vail/Beaver Creek, 2015
Wendy Holdener Troisième place au Slalom Kühtai, FIS, coupe du monde, 2014
Système 3D Bionic Sphere® sur la poitrine et dans le dos Système 3D Bionic Sphere® assure le rafraîchissement sans risque de refroidissement.
Sweat Traps® Empêchent la sueur de couler et rafraîchissent de manière efficace.
Expansion Ribs® Renforts aux coudes qui protègent contre le froid.
AirComPlex-Zone sur le haut de l’abdomen Lorsque l’homme fait des efforts physiques, cette structure traite la sueur en excès pour conférer au ventre une sensation de rafraîchissement agréable. Energy Accumulator® EVO Shirt CHF 179,00
Disponible en 13 éditions spéciales pays. www.x-bionic.com/patriot
Energy Accumulator® EVO Pants CHF 159,00 Innerlap AirConditioning Zone® Favorise la rétention de la chaleur à l’intérieur des cuisses. InsulationPads® sur la cuisse
facebook.com/xbionic.ch twitter.com/Xbionic
© 2015, X-Technology Swiss R&D AG
Favorise la rétention de la chaleur au niveau des cuisses.
Les produits de grande qualité X-BIONIC® sont disponibles dans une sélection de magasins Ochsner Sport ou en ligne sur www.ochsnersport.ch 76 SNOWACTIVE DÉCEMBRE 2015
Développé par des scientifiques – approuvé par des athlètes. www.sportscience-laboratories.com | www.x-bionic.ch
FAITS À SIGNALER
Valérie Gianoli, une présidente dynamique.
LE TEMPS D’AVANT, PUIS . . .
. . . celui de maintenant! Depuis 2010 et les cogitations inhérentes à la fondation du Centre régional de performance de ski alpin, pas mal de neige est tombée sur les reliefs de la région. Directeur dès la première heure, Jérôme Ducommun, sans forfanterie mais avec réalisme, peut se déclarer satisfait des progrès réalisés. Par le biais de son équipe, globalement réunie sous la bannière du bénévolat, le ski de l’Arc jurassien a pris une nouvelle dimension. De celle qui permet d’occuper une place prépondérante sur l’échiquier du ski romand. A la veille de la saison 2015–2016, qui a vu Swiss-Ski labelliser dernièrement le CRP pour la deuxième fois, tout semble sourire aux divers secteurs de la nouvelle entité. Les structures fonctionnent. Le système sport et formation, étude et apprentissage, donne satisfaction avec des collèges neuchâtelois et biennois engagés. Ce n’est pas Serge Allemand, responsable des M16 au niveau suisse, régional concerné et compétent, qui prétendra le contraire. Lui qui planche sur la remise du sésame synonyme de porte ouverte pour accéder au niveau supérieur. Soit rallier le Centre national de performance à Brigue. Antichambre des Coupes d’Europe et du monde. Une forme de Graal à toucher de la spatule pour les meilleurs. FILLES ET GARÇONS EN EMBUSCADE
Contrairement à un proche passé, le CRP-GJ peut se targuer de posséder une grosse poignée de filles et de garçons dignes de représenter la région lors d’épreuves dans le cadre de l’Interrégion Ouest par exemple. Actuellement, une dizaine de compétiteurs, au masculin-féminin, peuvent être alignés lors de confrontations. Alors qu’auparavant les rangs étaient plus clairsemés. Dans le contexte actuel, en citer un ou une serait en oublier plusieurs. Néanmoins, précisons que Marie Knuchel, SC Nods-Chasseral et Cédric Gasser, SC St-Imier, se profilent en figures de proue. Globalement, les progrès enregistrés ici et là ces dernières saisons ne sont donc pas à négliger. Le travail porte ses fruits. Une dizaine de clubs branchés compète apportent leur soutien au CRP. Pour exemple, du côté de La Robella, le duo Vincent Bouquet-Jonas Frey fait un travail remarquable.
En effectuant un tour d’horizon avec Jérôme Ducommun, on apprend que les déplacements des équipes vers Zermatt se font généralement en train. Un camp de base, avec dépose du matériel avant la période estivale, est établi au pied du glacier. Skieuses et skieurs emportent alors uniquement leurs matos personnel. A propos de neige encore, l’époque ou les jeunes de la région étaient pénalisés par le manque de matière première n’est plus un problème, semble-t-il. Les programmes d’entraînement sont pensés de manière à skier un maximum en externe, avant de rallier Les Bugnenets-Savagnières lorsque les conditions deviennent optimales. Une seule fois, en huit ans, la neige a fait défaut dans le domaine skiable avoue Jérôme Ducommun. De toute manière, l’époque du Petit Poucet qui court derrières les autres c’est du passé. Il arrive aussi que le CRP mutualise les moyens en s’entraînant avec Ski Romand ou éventuellement avec les Valaisans. Nouer des partenariats n’est plus du domaine de l’impossible.
Sponsor Principal Swiss-Ski
Sponsors Swiss-Ski
Automobiles
Partenaires
Partenaires d’Événements
Official Broadcaster
Partenaire media
Swiss Ski Pool
Fournisseurs
| Burgerstein | Pirelli | DruckEinfach.ch | RUAG | Hilti | Ferienverein | | Schweizer Jugendherbergen | TechnoAlpin | Kameha Grand Zürich | Human Tecar | Donateurs
| Crystal Club | Stiftung zur Förderung des Alpinen Sports |
CRP AVEC LES NORDIQUES
Ces nouvelles impulsions permettent donc d’optimiser la formation des alpins. Qui plus est, pour compléter cette déclinaison du futur, dans un proche avenir, nordiques et freestylers seront également inféodés au CRP. Une première en Suisse lorsque l’ouvrage sera sur le métier. Valérie Gianoli en a fait vœu. Elle qui aspire à sortir la région d’une forme d’anonymat. Connaissant sa détermination, ce voeu ne sera pas pieu! Surtout, affirme la présidente, que la topographie de l’Arc jurassien est prédestinée au ski de fond avec ses paysages nordiques. Au programme des compétitions, à signaler les deux slaloms géants qui seront organisés les 20 et 21 février aux Bugnenets. Des confrontations qui verront s’affronter 125 skieuses et skieurs, soit 40 par Interrégions et cinq de plus pour le GJ-CRP en tant qu’organisateur. ALDO-H. RUSTICHELLI
IMPRESSUM: Snowactive décembre 2015; 49e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Fax 062 858 28 29; Rédaction Snowactive Zuchwilerstrasse 21, 4501 Solothurn, Téléphone 058 200 48 28; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction De-Jo Press GmbH, Soleure: Joseph Weibel (j.weibel@snowactive.ch), Aldo-H. Rustichelli (arustichelli@net2000.ch); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler (r.theiler@prosell.ch), Wolfgang Burkhardt (w.burkhardt@prosell.ch); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer Traductions Thierry Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements Prosell AG, Schönenwerd, info@prosell.ch , Téléphone 062 858 28 28; Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, feedback@snowactive.ch, info@snowactive.ch Swiss-Ski: Rédaction Diana Fäh (diana.faeh@swiss-ski.ch); Erika Herzig (erika.herzig@swiss-ski.ch) Collaborateurs permanents: Christian Stahl, Fabienne Kropf, David Hürzeler, Julia Philipona, Ursina Haller, Sabrina Aebischer Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri, Télephone 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12
Pourvoirie Team-Snowactive: Dans un proche avenir, en première suisse, le ski de fond devrait être intégré au CRP.
DÉCEMBRE 2015 SNOWACTIVE
77
| FSSI
Sci Svizzera italiana
Supplemento per soci e lettori di lingua italiana Dicembre 2015
a cura di Elia Stampanoni
ALLENATORI E ATLETI, IL BINOMIO VINCENTE Dopo aver sentito sull’ultimo numero di Snowactive Roberto Boselli e Alessandro Lazzarini per il settore alpino, incontriamo Juan Domeniconi e Pablo Lafranchi (freestyle), così
Elia Stampanoni: Che tipo di allenamenti avete fatto nel corso della preparazione estiva? Juan Domeniconi: Per quanto riguarda la parte acrobatica del settore Fun freestyle, gli allenamenti sono suddivisi in tre ambiti principali: la preparazione sul tappeto elastico, quella dei tuffi e le evoluzioni sulla rampa (water jump). Quale importanza date alla condizione fisica e alla forza? Con che mezzi l’avete allenata? La preparazione fisica, affidata a Alessandro Lazzarini (allenatore FSSI alpini), è molto importante visto che per eseguire i diversi salti bisogna avere una tenuta fisica ottimale, che contribuisce inoltre ed evitare gli infortuni.
Quale importanza invece alla tecnica? La tecnica è il punto più divertente per i ragazzi. Per eseguire i salti ogni atleta deve conoscere e capire i movimenti che dovrà eseguire in aria. Ogni allenatore deve trovare la tecnica migliore per il singolo atleta, osservando le sue capacità e il suo fisico. Con che frequenza vi siete trovati con i ragazzi, dove? Ci siamo trovati due volte a settimana per svolgere la parte acrobatica (martedì e giovedì dalle 16.30 alle 19.00). Avete svolto dei campi d’allenamento? I ragazzi hanno svolto due campi di allenamento di una settimana: a Tenero, svolgendo allenamenti di condizione fisica, acrobatica e attività polisportive come inline, bmx, rafting, Con il sostegno
78
D I CE MB R E 2015
come Rosalba Rossi-Vasalli e Marzio Bianchi (fondo).
Nome: Juan Cognome: Domeniconi Settore: fun freestyle Ragazzi nel gruppo: 8 Nella FSSI: dal 2010
. . . e poi anche a Mettmentetten per svolgere due giorni di allenamento su rampe di diverse dimensioni. Com’è l’atmosfera nel vostro gruppo di allenamento? Quest’anno il gruppo è più numeroso delle ultime stagioni, questo porta entusiasmo nel gruppo.
Sponsor principale
Sponsor FSSI
FOTO: A RC HI VI O SN OWACTI VE / FSSI
Siamo ormai entrati nel vivo della stagione sciistica 2015/2016 e gli atleti stanno raccogliendo i primi risultati degli intensi allenamenti svolti sin dall’inizio dell’estate scorsa.
FSSI |
Avete inserito qualche novità importante rispetto alle scorse stagioni? Sì, da quest’anno abbiamo inserito il passaporto FSSI, un libretto che serve a valutare le competenze tecniche, acrobatiche e fisiche dei selezionati. Ci sono stati problemi, nella preparazione? No, quest’anno per fortuna non abbiamo avuto infortuni seri. Sci e infortuni, un binomio spesso indissociabile. Come avete lavorato per la prevenzione degli infortuni? Lavorando sulla condizione fisica. Dove e quando è previsto l’esordio sulle nevi (per le competizioni)? Per alcuni ragazzi è molto presto, di fatti l’11 settembre sono già stati in Olanda per una competizione di gobbe, ottenendo le prime soddisfazioni. Quali le possibili sinergie con gli altri settori FSSI? Abbiamo già contatti con i ragazzi delle selezioni Alpini per svolgere delle lezioni assieme a loro per migliorare le loro capacità in aria. Due nomi su cui puntare per il prossimo inverno e di cui sentiremo parlare? Per scaramanzia non faccio nomi . . .
Elia Stampanoni: Che tipo di allenamenti avete fatto nel corso della preparazione estiva? Pablo Lafranchi: Durante l’estate lavoriamo molto sulla fase acrobatica (water jump in acqua) e sulla condizione fisica. Abbiamo anche trascorso qualche settimana sulla neve (ghiacciai di Zermatt e Tignes per esempio) dove abbiamo potuto curare la tecnica e i movimenti in pista. Quale importanza viene data alla condizione fisica? Personalmente, anche grazie alle esperienze fatte come atleta, presto molta attenzione alla condizione fisica, sapendo che più si è allenati meno possibilità ci sono di farsi male e più veloce si migliora. Quale importanza invece alla tecnica e come viene allenata? La tecnica è la base di tutto. Ogni movimento ha la sua tecnica specifica che si può migliorare e se necessario modificare a dipendenza dell’atleta. Con che frequenza vi trovate con i ragazzi? A parte un mese di pausa dopo la scorsa stagione (a maggio), con i ragazzi ci vediamo tutto l’anno: nel periodo estivo al centro sportivo di Tenero dove si allenano 3 giorni a settimana (dopo la scuola). Durante il periodo invernale principalmente ad Airolo o Prato Leventina. E per i campi d’allenamento? Siamo stati a Tenero a fine giugno e a fine agosto per un campo Water Jump, sul ghiacciaio a Tignes in agosto (7 giorni). Com’è l’atmosfera nel vostro gruppo di allenamento? In generale si è creato un ottimo legame e si trascorre parecchio tempo insieme. Nel periodo invernale vedo praticamente più i miei atleti che la mia ragazza, ma è molto bello poterli seguire. Avete inserito qualche novità importante rispetto alle scorse stagioni? Quest’anno ho un gruppo nuovo che, a parte due ragazzi che seguivo già l’anno scorso, è formato da giovani che erano nel CARSS (Sci Club Tamaro e Sci Club Airolo). Ci sarà un bel lavoro da svolgere e bisognerà capire che ora s’inizia a lavorare seriamente per un futuro e magari addirittura una carriera come freestyler. Sci e infortuni, un binomio spesso indissociabile. Come avete lavorato per la prevenzione degli infortuni?
Nome: Pablo Cognome: Lafranchi Settore: freestyle sci Numero di ragazzi: 7 Nella FSSI da: 4 anni
Io sto molto attento, ma chiaramente il freestyle gobbe è uno sport mal visto per quanto riguarda gli infortuni. Posso però garantire che con una buona preparazione fisica e senza esagerare le probabilità di un infortunio diminuiscono notevolmente. Essendoci passato in prima persona come atleta credo di conoscere bene i rischi e di conseguenza evitare incidenti ai miei ragazzi. Quali le possibili sinergie con gli altri settori FSSI? Credo che si possano organizzare delle uscite con lo sci alpino e/o sci di fondo: variare e far conoscere nuove tecniche e nuove discipline sarà sicuramente interessante per i ragazzi. Due nomi su cui puntare per il prossimo inverno e di cui sentiremo parlare? Linus Ombelli e Martino Conedera.
Gli allenatori FSSI 2015–2016 Alpino Mauro Pini Roberto Boselli Alessandro Lazzarini Fun Simone Filippini Nicola Quirici Pablo Lafranchi Juan Domeniconi Fondo Rosalba Vassalli-Rossi Marzio Bianchi
DIC EMB R E 2 0 1 5
79
| FSSI
IY_ [ _d\ehjkd_" kd X_dec_e if[iie _dZ_iie# Y_WX_b[ f[h Wbf_de [ \kd" c[djh[ _b \edZe if[iie Y_jWje Yec[ kd jeYYWiWdW$ GkWb_ _ rischi nel vostro settore? Abbiamo dato molta importanza alla stabilità del tronco e gli allenamenti sono organizzati in modo progressivo e individuale. Gli allenamenti con skiroll rimangono un punto critico, in quanto poche strade sono adatte (traffico, qualità dell’asfalto). GkWb_ b[ feii_X_b[ i_d[h]_[ Yed ]b_ Wbjh_ i[j jeh_ FSSI? Siamo entrambi favorevoli e sarebbe bello se ogni settore invitasse gli altri per provare altri attrezzi di scivolamento e, oltre all’aspetto sociale, ricevere così nuovi stimoli. :k[ dec_ ik Yk_ fkdjWh[ f[h _b fheii_ce inverno? Giacomo Bassetti è ormai una certezza, per il resto tutti hanno potenziale e hanno fatto grandi progressi nell’ultimo anno, dunque lasciamoci sorprendere.
Dec[0 Marzio 9e]dec[0 Bianchi I[jjeh[0 fondo U12 e U14 Dkc[he Z_ hW]Wpp_0 5 D[bbW <II? ZW0 2 anni
Dec[0 Rosalba 9e]dec[0 Vassalli-Rossi I[jjeh[0 fondo U16 e U18 Dkc[he Z_ hW]Wpp_0 4 D[bbW <II? ZW0 2 anni
;b_W IjWcfWded_0 9^[ j_fe Z_ Wbb[dWc[dj_ Wl[j[ \Wjje d[b Yehie Z[bbW fh[fWhWp_ed[ estiva? CWhp_e 8_WdY^_ % HeiWbXW LWiiWbb_#Heii_: Durante l’estate i nostri nove atleti hanno allenato principalmente la resistenza di base, senza tralasciare però l’agilità, la forza e la coordinazione. GkWb[ _cfehjWdpW l_[d[ ZWjW WbbW YedZ_p_ed[ fisica? Nel fondo la condizione fisica è naturalmente molto importante. Il miglior allenamento è la corsa, le escursioni in montagna e la corsa in salita, da fare anche con i bastoni. Per variare l’allenamento abbiamo inserito anche un po’ di bici o MTB. 7l[j[ _di[h_je WdY^[ Wbb[dWc[dj_ if[Y_ÓY_5 Sì, quest’anno abbiamo aumentato le uscite con gli skiroll. GkWb[ _cfehjWdpW _dl[Y[ WbbW \ehpW5 Gli esercizi di forza per la stabilità del tronco sono di basilare importanza e li eseguiamo a corpo libero (senza pesi aggiuntivi). Con gli allenamenti in salita e con i bastoni abbiamo allenato la forza di resistenza, con i balzi invece l’esplosività. GkWb[ _cfehjWdpW _dÓd[ WbbW j[Yd_YW5 Per poter migliorare la tecnica sono molto importanti le capacità coordinative, che quindi alleniamo tramite giochi o esercizi di equilibrio, reazione, orientamento, ritmo e differenziazione.
9ed Y^[ \h[gk[dpW l_ i_[j[ jhelWj_ Yed _ hW]Wpp_5 Ogni 7–12 giorni circa abbiamo fatto un allenamento con tutti i selezionati. Ci siamo quasi sempre trovati in valle di Blenio perché la maggior parte degli atleti abita lì e perché la zona si presta bene alle nostre esigenze. 7l[j[ ilebje WdY^[ kd YWcfe ZÊWbb[dWc[d# to? Sì, in Campra, al termine delle vacanze estive. Qui abbiamo introdotto degli esercizi specifici sviluppati da Swiss-ski, per aiutare ad acquisire la posizione di base e i movimenti dello sci di fondo. 9ecÊ bÊWjcei\[hW d[b leijhe ]hkffe Z_ Wbb[dWc[dje5 Abbiamo la fortuna di lavorare con giovani allegri, spontanei, motivati e volenterosi. Formano un gruppo molto unito e affiatato e anche con noi si è instaurato un bel rapporto. Con queste condizioni si riesce a lavorare con serietà e qualità. 7l[j[ _di[h_je gkWbY^[ del_j} _cfehjWdj[ rispetto alle scorse stagioni? Abbiamo aumentato notevolmente la frequenza degli allenamenti di gruppo e dato maggior peso agli skiroll. 9_ iede ijWj_ fheXb[c_ e _djeff_ d[bbW fh[fW# hWp_ed[5 Nessuno, anzi, le belle giornate estive ci hanno permesso di svolgere dei bellissimi allenamenti in montagna. Con il sostegno
80
D I CE MB R E 2015
AGEN DA FSSI +Å, Z_Y[cXh[ Corso di perfezionamento FSSI / G+S Iscrizioni entro venerdì 6 novembre 2015 '( Z_Y[cXh[ Corso aggiornamento monitori sport per bambini Airolo Iscrizioni entro venerdì 13 novembre 2015 '(Å') Z_Y[cXh[ Corso di preparazione alla formazione base di sci alpino e snowboard Airolo Iscrizioni entro venerdì 13 novembre 2015 '/ Z_Y[cXh[ Gara d’apertura settore alpino Gigante (Splügen) Organizza GS Generoso
INFORMAZIONI E CONTATTI www.fssi.ch info@fssi.ch
Sponsor principale
Sponsor FSSI
SWISSCOM
1ère PLACE
TÉLÉCOM
SERVICE
PCtipp 6/2015
Sondage service
* Prix net à la souscription d’un pack Vivo XS (sans téléphonie fixe, avec Swisscom TV 2.0 light) en combinaison avec un abonnement NATEL® infinity plus M (CHF 99.–/mois), L (CHF 129.–/mois) ou XL (CHF 179.–/mois). Durée minimale d’utilisation de tous les packs Vivo: 12 mois. Durée minimale du contrat de l’abonnement NATEL® infinity plus: 12 mois.
CHF
«Le meilleur du divertissement aux meilleurs prix.» Wendy Holdener, podium en Coupe du monde et championne du monde junior.
Vivo XS
Avec Swisscom TV 2.0 light et Internet. Avec abonnement NATEL® infinity plus M à XL.
49.–* /mois
Actuellement au Swisscom Shop