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ÉDITORIAL
SOMMAIRE FÉVRIER 2016
LA SKI-24 OU DU FOND FESTIF AUX MOSSES Clin d’œil en guise d’édito. Une affiche plaisante et conviviale, sous forme de manifestation particulière, sortant des pistes battues! De celle qui allie plaisir de participer et mélange sympa de sportifs et sportives. Constat, dans le monde de plus en plus hyperactif de la latte étroite, ou légère comme disaient de grands anciens, tout est possible pour se défouler en s’amusant! En brandissant, telle une bannière, avec une ferveur novatrice, un esprit de compétition bon enfant. Toutes classes d’âges confondues. L’avantage, avec la Ski-24 comme 24 heures de glisse sous les étoiles, c’est qu’il est inutile de partir en quête d’émotions nouvelles au diable vauvert. Il y a tellement de domaines skiables à découvrir à portée de spatules. En l’occurrence, il suffit de rallier l’Espace Nordique des Mosses fin mars. Les 26 et 27 plus précisément. Samedi et dimanche de Pâques si les calendriers, en cette année bissextile, ne se mélangent pas les dates. Topographie taillée pour le ski de fond, la région offre des possibilités souvent insoupçonnées. C’est donc là-haut, que huit mordus de lattes étroites, au féminin-masculin, ont lancé la Ski-24 (www.ski-24.ch). Rentrés de Laponie finlandaise en 2011, où ils avaient aligné les kilomètres 24 heures durant, ils ont opté pour le partage des émotions. Avec une première édition à succès en 2013. Le départ, donné à 12 heures, a vu la bagatelle de 409 participants, seuls ou par équipes, pousser sur les bâtons. Alors que, pendant une heure, plus de 60 enfants, par équipes aussi, se sont défiés. En chiffres, 2013 c’est plus de 20 000 km parcourus dans une ambiance de feu! Fort de cette réussite, les initiateurs ont répété l’expérience en 2014, et 2015 en attendant 2016! Avec, chaque fois, des nouveautés et des améliorations. Pareille organisation, même rodée, requiert saison après saison un esprit aiguisé et du métier. Pour pérenniser une ambiance magique et unique. Surtout lors du voyage au bout de la nuit! Avec l’effort physique, le plaisir de la glisse, la Ski-24 symbolise une évasion qui permet de créer des liens d’amitié. Condensé d’épreuves réunies sous les étoiles, ce défi compte une certaine Lena Pichard au sein d’un comité d’organisation étoffé depuis les débuts. Ancienne du cadre de l’équipe suisse de fond, la skieuse native des Diablerets est issue d’une famille où on a élevé la discipline au rang de sacerdoce. Particularité, Lena a toujours aimé partager ses passions. Et pas uniquement sur ses skis. Anecdote: il y a plus d’un lustre, elle avait initié à la raquette, sur le glacier des Diablerets, un certain Pascal Zuberbühler. Gardien réputé. Pour l’occasion, parrain de Raquette Aventure!
6 Stefan Matter Du tir à la corde au télémark 10 A l’interview Les frères Berni et Pipo Schödler de Swiss-Ski 12 Championnats du monde de biathlon Oslo invite à l’épreuve de force 14 Tour de Ski Lenzerheide Journal d’un jour de course «ordinaire» 17 Famigros Ski Day Le plaisir en famille à un prix spécial
26 Amélie Reymond vs Lindsey Vonn Comparaison entre deux athlètes d’exception 32 Coupe du monde à Crans Montana La Suisse, une nation du combiné 38 Juskila Rétrospective sur l’édition du jubilé 46 Ski-alpinisme de compétition Un entraînement d’hiver intense et varié 48 Formation sur les avalanches La sécurité en montagne 50 Didier Défago Retour vers le futur 56 Lara Gut sur la voie du grand globe de cristal 60 Médecine La tendance du ski alternatif
Aldo-H. Rustichelli Rédacteur snowactive info@snowactive.ch
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
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AMÉLIE REYMOND:
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Couverture: L’athlète de télémark Amélie Reymond vole de victoire en victoire, mais loin des projecteurs toutefois, le télémark n’étant pas (encore) une discipline olympique. Photo: Erik Vogelsang, B&S
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Copyright: Ski-WM 2017, Alessandro Della Bella
COUPE DU MONDE AUDI FIS DE SKI: L’ÉLITE MONDIALE SE RETROUVE À SAINT-MORITZ La finale de la Coupe du monde de ski approche à grands pas. En effet, du 16 au 20 mars 2016, Saint-Moritz accueillera les stars du cirque blanc. Les 25 meilleurs skieurs de chaque discipline s’affronteront pour remporter l’une des prestigieux globes de cristal sur les pistes de l’Engadine, dans un superbe décor alpin. La finale de la Coupe du monde, l’un des principaux rendez-vous dans le monde du ski, fera office de répétition générale des Championnats du monde de ski qui se dérouleront en février 2017 dans la station grisonne.
AUDI ET SAINT-MORITZ: UNE CLASSE À PART Saint-Moritz a été l’une des toutes premières destinations de vacances d’hiver. Aujourd’hui, elle est connue dans le monde entier pour être chic, élégante et exclusive. Saint-Moritz et Audi posent sans cesse de nouveaux jalons. Ainsi, le constructeur automobile est depuis plus de onze ans le partenaire de la FIS et de Saint-Moritz. Grâce à leur forte présence en Coupe du monde, Audi et les modèles quattro sont très appréciés des amateurs de sports d’hiver. Une collaboration amenée à perdurer.
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L’HIVER DES ÉPREUVES À DOMICILE La saison 2015/2016, sans grand événement international comme les Championnats du monde ou les Jeux Olympiques, est un hiver qui comporte un nombre énorme d’événements de Coupe du monde sur le sol suisse. Au total, en l’espace de quelques semaines, les organisateurs suisses mettent en place pour Swiss-Ski douze manifestations qui donneront lieu à près de 50 sélections de Coupe du monde dans diverses disciplines. Un nombre jamais atteint pour la Fédération suisse de ski.
Les manifestations sportives sont la vitrine du sport suisse. Chaque année, plus de 230 000 manifestations sportives sont organisées dans notre pays. Le chiffre d’affaires total de ces événements atteint 1,2 milliard de francs et la valeur ajoutée brute 299 millions de francs, ce qui correspond à 5350 postes à temps plein*. La stratégie de Swiss-Ski définit que nous voulons des manifestations nationales et internationales de qualité dans les différentes disciplines en Suisse. Car nos épreuves à domicile constituent des plateformes (publicitaires) importantes, pas seulement pour nous en tant que fédération, pour entretenir les contacts avec nos membres ou promouvoir les activités de sport de loisirs, mais aussi pour positionner nos sponsors et les mesures de marketing qui les accompagnent. Nous apparaissons également ainsi comme un organisateur fiable et haut de gamme visà-vis de la FIS et des autres nations avec des épreuves à domicile parfaitement organisées, afin de nous établir durablement dans le calendrier de la Coupe du monde. De tels événements à domicile dans différentes disciplines sont aussi essentiels car ils nous permettent d’offrir aux jeunes athlètes des premières opportunités de participation au plus haut niveau grâce à des contingents plus élevés. Pour les skieurs eux-mêmes, des manifestations devant leur propre public sont un facteur de motivation énorme et consti-
tuent des points de contact personnels importants avec leurs adeptes et fans de ski locaux. Qualité, continuité et sources de financement assurées Les organisateurs suisses de manifestations de sports de neige évoluent sur un marché dense et âprement disputé. En plus d’autres événements sportifs, des manifestations culturelles, économiques et sociales cherchent à obtenir les faveurs des spectateurs et des sponsors. Face à cette concurrence, les facteurs de succès essentiels sont la qualité d’une manifestation, la continuité dans l’organisation et surtout les sources de financement qui garantissent une existence à long terme. Chez Swiss-Ski, nous sommes conscients de ces défis et nous cherchons sans cesse de nouveaux moyens de soutenir les organisateurs. Un facteur important sera la commercialisation future des manifestations. Swiss-Ski souhaiterait arriver à des améliorations économiques pour ses organisateurs grâce à de nouveaux modèles, tout en intensifiant la collaboration avec les COs locaux, et apporter son soutien aux évolutions possibles et aux idées innovantes. Les énormes connaissances spécialisées des COs locaux devraient être encore mieux mises en réseau et transmises à de nouveaux organisateurs potentiels. Dans un hiver comme celui que nous vivons actuellement, les organisateurs doivent en
plus affronter les caprices de la météo. La garantie de l’enneigement ou non la première moitié de la saison met les COs à rude épreuve. Ils font des efforts immenses pour que les courses puissent se dérouler sur des supports adaptés. Nous pouvons dire «chapeau», car jusqu’à présent, (presque) toutes les courses de Coupe du monde ont pu avoir lieu en Suisse – malgré le manque de neige sur les pentes touristiques. Avec parfois un effort personnel et financier énorme, l’utilisation des dernières technologies ou des idées créatives, tout a été entrepris pour assurer les événements et offrir aux sportives et sportifs – selon Bernie Schär – «des conditions fantastiques». Les athlètes remercient volontiers les organisateurs avec des performances extraordinaires, notamment de Ramon Zenhäusern à Adelboden ou de Nathalie von Siebenthal au Tour de Ski à Lenzerheide. Nous vous montrerons page 16 les étapes d’une athlète le jour d’une course à domicile avec de nombreuses photos à l’appui. Chez Swiss-Ski, nous voulons des compétitions internationales en Suisse et sommes prêts à emprunter de nouvelles voies avec les organisateurs. L’avenir s’annonce passionnant, mais aussi exigeant pour nous tous. Nous sommes prêts à relever le défi!
*Source: «De l’importance économique du sport en Suisse», OFSPO / Haute école de Lucerne; 2006.
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CORDE SKIS
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Pendant près d’une décennie, Stefan Matter a compté parmi les meilleurs tireurs à la corde suisses. Pour sa deuxième saison en tant que télémarkeur, le sportif d’Engelberg attire désormais l’attention également dans un sport d’hiver. Et dès le début des compétitions, il a revu son objectif de la saison.
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Difficile d’être plus différents l’un de l’autre: d’un côté, le tir à la corde est un sport d’équipe et d’été, de l’autre, le télémark est un sport individuel et d’hiver. Pourtant, Stefan Matter relève quelques points communs. «Les deux disciplines sont très techniques et mettent les muscles des jambes, du dos et du tronc à rude épreuve.» Dans cette mesure, l’entraînement de tireur à la corde lui a été très profitable pour le télémark, qu’il pratique de manière ciblée depuis l’automne 2014. Pendant près de dix ans, il a été membre du club de tir à la corde habitué au succès d’Engelberg, où il a élu domicile. Au cours de cette période, il a remporté un titre après l’autre, parfois avec l’équipe nationale suisse. La dernière médaille en or en date de sa carrière sportive gagnée lors d’une manifestation internationale remonte à l’été 2014, lorsqu’il a remporté les Championnats du monde à Madison, aux États-Unis. «D’un point de vue émotionnel, cette médaille a été l’une de mes plus belles victoires. Car l’équipe nationale était alors composée exclusivement de tireurs à la corde d’Engelberg.» Des vacances à court terme Après cette compétition, Stefan Matter a tiré un trait sur sa carrière exemplaire de sportif d’équipe et d’été. Environ six mois plus tôt, il avait trouvé avec le télémark, qu’il a pratiqué pour la première fois durant l’hiver 2007/2008,
Pendant l’entraînement de ski à roulettes . . .
un nouveau champ d’action, tout aussi fascinant et pas moins prometteur. «Mon retrait du tir à la corde n’a pas été directement lié au télémark», précise-t-il. «J’aurais arrêté dans tous les cas.» Sur les conseils de sa collègue monitrice de sports de neige, Beatrice Zimmermann, qui a reconnu son talent tôt, il a fait ses débuts en février 2014 lors des Championnats de France, où il a manqué le podium de la deuxième course de seulement sept centièmes, terminant à la 4e place (il avait terminé la première course à la 9e place). Les trois athlètes qui se sont classés devant lui ont terminé plusieurs fois sur le podium de Coupe du monde cet hiver-là. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les responsables de Swiss-Ski aient porté leur attention sur Stefan Matter et l’aient observé lors des courses de Coupe du monde restantes. Une situation difficile pour l’intéressé. «Tout d’abord, il a fallu que je demande à mon employeur si je pouvais avoir deux semaines de vacances dans des délais très courts», explique le sportif de Suisse centrale. Heureusement, son chef d’Intersport Titlis, où il est principalement en charge de l’entretien des skis depuis trois ans, actuellement à 80%, ne lui a pas mis de bâtons dans les roues. Il a donc accompagné les membres du cadre suisse d’abord en Suède, puis en Norvège. Lors de ces sept courses de Coupe du monde, le néotélémarkeur s’est toujours classé dans
. . . Stefan Matter (deuxième en partant de la gauche) s’accorde une pause avec ses coéquipiers.
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Bien entendu, je serais ravi de gagner une épreuve de Coupe du monde. Stefan Matter
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les 20 premiers, sauf à deux reprises. Et ce, dans les trois disciplines du télémark: classique, sprint et sprint parallèle. En guise de récompense, il a été intégré au cadre C de Swiss-Ski. Il n’a cependant conservé ce statut que le temps d’un hiver. Ses résultats étaient tellement bons qu’il a rejoint l’équipe nationale au printemps dernier. Concrètement: au cours des 17 compétitions de Coupe du monde auxquelles il a participé, il s’est classé à neuf reprises dans le top 10. Il a signé ses plus beaux résultats en décrochant le 7e rang (classique) et le 9e rang (sprint parallèle) lors des Championnats du monde à Steamboat Springs, aux États-Unis. Gardant toujours les pieds sur terre, et ce même après ses plus grands exploits, l’Obwaldien s’est fixé un objectif réaliste à ses yeux pour la saison actuelle: se classer régulièrement parmi les cinq premiers. Il a toutefois déjà revu cet objectif fin novembre, après avoir décroché la 3e place à Hintertux (AUT) en sprint parallèle, qui semble se profiler comme sa discipline de prédilection. Désormais, il vise des places constantes sur le podium et le globe de cristal pour le classement par nation avec l’équipe de Swiss-Ski. «À vrai dire, j’ai déjà tout ce dont j’ai rêvé», répond Stefan Matter lorsqu’il est interrogé sur ses autres objectifs encore plus ambitieux. «Bien entendu, je serais ravi de gagner une épreuve de Coupe du monde. Mais la chose ne sera pas facile.» Néanmoins, s’il devait réussir ce tour de force, il serait le deuxième vainqueur d’Engelberg à ce niveau. En 1998, Marcel Waser a même été le premier et, jusqu’à présent, le dernier Suisse à remporter les quatre globes de cristal décernés à l’époque: pour le classement général de Coupe du monde, en classique, en sprint classique et en slalom géant. Depuis 2012, cette dernière discipline ne figure plus au calendrier de la Coupe du monde; elle a été remplacée par l’épreuve attrayante de sprint parallèle. Meilleur moniteur de sports de neige suisse Stefan Matter est convaincu que sa connaissance de la neige et sa polyvalence sportive lui sont d’une grande aide en télémark. Il a également mis ces composantes en avant de manière impressionnante pendant les sept années où il a été moniteur de sports de neige; en 2012 et en 2013, sa maîtrise magistrale de trois disciplines avec trois équipements sportifs différents (skis alpins, skis de télémark et skis de fond) lui a valu le titre de champion suisse. En plus de son deuxième triomphe général, lors duquel il a reçu un casque doré et s’est vu offrir une voiture pendant une année, le roi des moniteurs de sports
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P HOTOS: LDD.
Stefan Matter est surtout attiré par la diversité du télémark.
de neige a célébré une victoire individuelle en Nordic Cross. «J’ai soudain été célèbre dans le milieu en dehors de la région», se souvient Stefan Matter, qui ne cherche en aucun cas à être sous le feu des projecteurs. À présent, c’est à la vitesse de l’éclair qu’il s’est hissé au plus haut niveau du télémark. Il qualifie cette ascension personnelle de «chemin escarpé vers le sommet». Il a toujours su qu’il skiait bien. «Il ne lui manquait que l’expérience et les kilomètres.» S’il peut encore améliorer la première au cours de sa deuxième véritable saison, l’athlète de 1,76 m et de 75 kilos a déjà comblé partiellement le deuxième manque. Le skating est la technique dans laquelle il a le plus besoin de progresser, «parce que je ne l’ai pas appris en profondeur». Certes, il s’adonne au ski de fond depuis longtemps, «mais je n’ai jamais pris de cours». Après s’être retiré du tir à la corde, il a intensifié l’entraînement de cette technique pendant les mois d’été et a effectué quelques unités avec les skis à roulettes. La diversité est aussi un aspect du télémark qui plaît à Stefan Matter. Outre les sections de
slalom géant et de skating, la piste de compétition comprend dans toutes les disciplines un saut et un virage paroi à pic à 360°. De plus, le parcours du sprint parallèle comprend au maximum 17 portes. Le sportif de 28 ans n’a de cesse de prouver qu’il est un battant et qu’il connaît ses limites. Il les sonde lors de chaque entraînement et, selon ses dires, il tombe toujours au moins une fois. «Quand je veux quelque chose, j’essaye de l’obtenir», affirme-t-il, confirmant ainsi sa détermination. Un trait de caractère qui le qualifiait déjà lorsqu’il était enfant et, plus tard, adolescent. «Je voulais souvent tout faire», se rappelle Stefan Matter. Ainsi, il a par exemple été jeune lutteur, il a joué au hockey sur glace (il fait d’ailleurs toujours partie d’une équipe de hockey-loisir) et, bien entendu, il skiait, le domaine étant à sa porte. À cinq ans, il s’est inscrit au ski-club local et il a participé à des courses de ski jusqu’à et dans la catégorie d’âge OJ, «avec un succès modéré en termes de classement», comme il l’exprime. Ensuite, il a donné la priorité à sa formation; il a commencé un apprentissage de charpentier, qu’il
a terminé avec brio. À cette époque, le natif de Suisse centrale a découvert une nouvelle passion, le tir à la corde, de même que le skicross, discipline dans laquelle il a également disputé plusieurs compétitions et célébré ses premières victoires en tant que skieur. Des vacances au pays des CM Grâce au sport, Stefan Matter a déjà parcouru plusieurs continents. «L’un de mes plus grands désirs a toujours été de skier un jour en Amérique.» Il a pu satisfaire ce désir l’hiver dernier en participant aux Championnats du monde à Steamboat Springs. Il a profité de l’importante manifestation pour prendre des vacances dans l’État fédéral américain du Colorado. Il avait fait de même en 2010 après les compétitions mondiales de tir à la corde à Pretoria, en Afrique du Sud, d’où il avait ramené la médaille d’argent. Ce fut d’ailleurs l’une des rares fois où il n’a pas décroché l’or à l’occasion d’une compétition internationale. Toutefois, il n’a pas été déçu. «Je vais toujours de l’avant», confie-t-il. Quelle sera alors sa ANI TA F U C HS prochaine étape?
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DOUBLE INTERVIEW
LA FASCINATION DU SAUT À SKI DEUX FRÈRES, UNE PASSION Les deux frères ont grandi en Engadine, ont été des sauteurs passionnés, ont habité ensemble en colocation, travaillent chez Swiss-Ski depuis des années et ont construit ensemble une maison. Cependant, Berni et Pipo Schödler ont des caractères différents qui se complètent très bien avec leurs points forts et leurs points faibles.
Lorsque le chef de discipline Saut à ski Berni Schödler doit discuter des défis actuels de l’équipe de saut à ski avec l’entraîneur de Coupe du monde Pipo Schödler, les deux hommes aiment s’installer autour d’un verre de vin dans le jardin de leur maison commune. Dans cette interview, les deux sympathiques frères engadinois racontent comment ils gèrent cette proximité et pourquoi la fascination pour le saut à ski constitue un fil rouge dans leur vie. Qu’est-ce qui vous fascine dans le saut à ski? BERNI: Tout petit déjà, j’étais fasciné par le ski et en particulier par le saut sur des tremplins. Au ski-club, j’ai donc commencé sur des petits tremplins et plus les tremplins étaient grands, plus le rêve de voler se rapprochait. Les émotions, la vitesse et l’élément de l’air m’ont toujours fasciné. PIPO: Même si je n’étais pas le plus talentueux, le saut à ski me fascinait déjà lorsque j’étais enfant. Cette sensation de voler ou de glisser dans les airs est unique. Que vouliez-vous faire lorsque vous étiez enfants? BERNI: Je voulais devenir sauteur à ski ou sportif en général. Et quand j’étais tout petit, conducteur de locomotive ou fermier. PIPO: Millionnaire. C’est aussi pour ça que j’ai effectué un apprentissage dans une banque ;-)
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BERNI: S’occuper de tous les décomptes et de la comptabilité demande beaucoup d’énergie. Dans ce domaine, je suis content que Pipo me complète très bien. PIPO: Des discussions banales qui ne mènent nulle part. Le rythme de vie particulier avec les cours d’entraînement et les compétitions qui se déroulent le week-end est également difficile. Cela ne peut fonctionner que si tu as une partenaire compréhensive. Je pourrais aussi renoncer à la longue attente lorsque le vent ne veut pas coopérer.
Selon vous, quel est le plus grand défi du job d’entraîneur? BERNI: Prévoir l’évolution d’une discipline afin de ne pas perdre du terrain. Faire preuve de créativité, développer des idées et les mettre en pratique. PIPO: Répondre à tous les souhaits et à toutes les obligations. Celui d’assembler toutes les pièces de mosaïque de manière à ce que les différents athlètes mais aussi l’équipe y trouvent leur compte. Réussir dans le saut à ski nécessite de nombreux petits détails. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail? BERNI: Collaborer avec les gens, élargir son horizon grâce aux voyages et apprendre à connaître différentes cultures. En tant que chef de discipline, je découvre de nombreux tenants et aboutissants, par exemple toute la politique sportive. PIPO: La diversité des tâches et le travail avec les gens. C’est passionnant parce qu’en sport on ne sait pas comment les choses vont se passer, on ne connaît pas encore le résultat. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes et cultures, ce qui est très enrichissant. De quoi pourriez-vous volontiers vous passer ? Autrement dit, quels sont les revers du métier d’entraîneur?
Quelle a été votre plus belle expérience sur le plan professionnel? BERNI: La double victoire olympique de Simon Ammann à Salt Lake City a certainement été une belle expérience, mais les deux victoires suisses de Simon et d’Andreas Küttel à Lillehammer m’ont presque fait plus plaisir. Il y avait une super ambiance dans l’équipe. PIPO: La première tournée de la Coupe continentale en 2006 en Allemagne avec les quatre sauteuses. Notre équipe féminine faisait alors son entrée sur la scène du saut à ski, où la Suisse n’était pas présente auparavant. Une autre belle expérience a été les premiers points de Coupe du monde de Marco Grigoli à Sapporo, que nous avons bien fêtés au Japon. À ce jour, quelle a été la situation la plus difficile à vivre pour vous en tant qu’entraîneurs? BERNI: Lorsque des athlètes chutent et ne se relèvent pas dans l’aire de freinage; ce sont des moments marquants. Il y a une grande incertitude par rapport à ce qui s’est passé et à l’état de la personne qui est tombée. PIPO: Lorsque le Hollandais Jermo Ribbers s’est entraîné avec nous quelque temps au centre d’entraînement d’Einsiedeln et a perdu la vie lors d’une chute à l’entraînement. Lorsque j’ai dû annoncer la nouvelle de son décès à ses coéquipiers qui fréquentaient l’école et s’entraînaient avec lui, cela a été très difficile. Après une mauvaise compétition ou un mauvais saut, comment remontez-vous le moral de vos athlètes? BERNI: Honnêtement, faire de beaux discours n’apporte rien. Il faut pouvoir accepter les mauvais résultats, regarder vers l’avant et continuer à travailler en restant concentré. Le
DOUBLE INTERVIEW
La fascination pour le saut à ski constitue un fil rouge dans la vie de Pipo et Berni Schödler.
plus important est que nous donnions l’exemple en tant qu’entraîneur. PIPO: C’est différent pour chaque athlète. Je me demande comment je peux intervenir et quand l’athlète sera prêt à écouter mes remarques. Remonter le moral des athlètes n’est pas tellement difficile, mais trouver le bon moment l’est. Combien de jours par an êtes-vous en déplacement avec l’équipe? BERNI: 120 jours, sans compter Einsiedeln. PIPO: Je dors environ 200 nuits à l’hôtel. Bien entendu, il faut encore ajouter les unités d’entraînement à Einsiedeln. Vous êtres frères, habitez l’un à côté de
l’autre et travaillez ensemble. Est-ce que cette proximité n’est pas excessive parfois? BERNI: Jusqu’à présent, cela n’a pas posé de problème. Nos discussions sont bien sûr différentes par rapport à celles que nous avons avec d’autres entraîneurs, elles sont parfois plus riches en émotions aussi. Nous nous respectons et nous connaissons très bien, ce qui est un avantage. PIPO: Non, ce n’est pas un problème. Nous profitons du fait que nous sommes proches. Berni n’est pas très souvent en déplacement avec nous, ce qui fait que nous nous voyons rarement en fait. Comment décrirais-tu Pipo? BERNI: Honnête, direct et résolu.
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P I P O S CHÖD L ER Après son retrait, Pipo Schödler a entraîné la relève au sein du Skiclub Alpina de St-Moritz. Mais à l’époque, il n’envisageait pas d’exercer le métier d’entraîneur à titre professionnel. Après son apprentissage d’employé de commerce qu’il a effectué dans une banque jusqu’en 2004, il a travaillé dans le secteur et effectué différentes formations continues. Il a simultanément exercé les activités annexes d’entraîneur et de juge de
Et Berni? PIPO: Déterminé, créatif et social. Qu’est-ce qui peut vous mettre en colère? BERNI: Il faut déjà beaucoup pour que ça arrive, je suis quelqu’un de très calme. Les injustices peut-être. PIPO: Le manque de ponctualité. Qu’est-ce qui vous lient, outre l’amour fraternel et le saut à ski? BERNI: Nous aimons tous les deux une bonne soirée grillades autour d’une bonne bouteille de vin rouge. Nous sommes fondamentalement très différents et n’avons pas les mêmes intérêts. C HRI S T I AN S TAHL PIPO: Je confirme :-)
BERN I SCH ÖDLER saut. Lorsqu’il lui a été proposé d’entrer chez Swiss-Ski en tant que chef de la relève, il a été séduit par le défi de développer les structures avec les associations régionales. Il a ensuite dirigé le centre d’entraînement d’Einsiedeln et est devenu l’entraîneur des dames. Après quelques années au sein du groupe d’entraînement 2, il a repris le groupe masculin de Coupe du monde depuis cette saison.
À la suite de plusieurs chutes, Berni Schödler a décidé de se retirer comme sauteur actif et a commencé directement à entraîner les juniors pendant son temps libre en tant que responsable Jeunesse et Sport au sein de son ski-club. Via un entraîneur de l’association régionale, il a été co-entraîneur de Coupe du monde pendant la saison 1998. Pendant deux ans, il a pu découvrir la Coupe du monde et ainsi accumuler des expériences au plus haut niveau. Il a en-
suite pris en charge le groupe du cadre B et débuté la formation d’entraîneur à Macolin. En 2000, on lui a demandé s’il voulait devenir entraîneur de Coupe du monde. Il a occupé cette fonction jusqu’en 2007, après les Championnats du monde à Sapporo. Il a ensuite réintégré le domaine de la relève. À partir de 2008, il a travaillé comme entraîneur de Coupe du monde en Russie pendant trois ans. En 2011, il a repris le poste de chef de discipline chez Swiss-Ski. FÉVR IER 2 0 1 6
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SPORT/EVENTS
FESTIVAL DE BIATHLON AU PAYS DES SPORTS D’HIVER Un silence de mort, un suspense total. Des milliers d’yeux regardent, tendus, un écran. Puis retentit un tir, suivi juste après par la réaction enthousiaste des spectateurs. Les biathlètes entament une nouvelle fois la montée sur le Birxsteig (Oberhof). Debout sur six rangées, les personnes présentes encouragent les biathlètes. Lorsque l’endurance et la précision sont fêtées par un public connaisseur et que 15 000 spectateurs accueillent les sportifs à l’arrivée, il ne peut être question que
LES BIATHLÈTES SUISSES DE PLUS EN PLUS PRÉSENTS
Même si en Suisse le biathlon ne bénéficie pas (encore) de la même attention qu’en Allemagne par exemple, l’équipe suisse joue chaque année un rôle de plus en plus important au niveau international. Alors qu’elle ne comptait que deux hommes, un technicien et un entraîneur il y a dix ans, l’équipe de Coupe du
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de biathlon. Auparavant considéré comme une discipline marginale destinée aux fondeurs affaiblis, le biathlon est devenu l’un des sports d’hiver les plus couronnés de succès. Le mélange de force et d’endurance qui contraste avec une concentration et une précision totales enthousiasme les foules. Pratiquement chaque course donne lieu à des surprises et à des faux pas des favoris. Le biathlon a ses propres lois et donc son propre attrait pour les athlètes et les fans.
monde comprend désormais à elle seule plus de 15 athlètes et coaches. Les bons résultats de ces dernières années ont suscité en Suisse également une attention accrue pour la jeune discipline. Les succès de Selina Gasparin, sa médaille d’argent aux Jeux Olympiques et ses deux victoires en Coupe du monde, ainsi que les quatre places de podium en Coupe du monde de Benjamin Weger ont contribué en particulier à faire connaître davantage le biathlon en Suisse. Cette évolution est également nettement perceptible au niveau de la relève. Le nombre de participants dans les catégories Jeunesse et Enfants a beaucoup augmenté par rapport aux années précédentes, et la qualité en ski et au tir a progressé de manière significative.
SELIN A GASPARIN (ÉQUIPE N ATION ALE)
BEN JAMIN WEGER (ÉQUIPE N ATION ALE)
Née le 3 avril 1984 Taille: 1,63 m S-chanf/Grisons Après une pause d’un an seulement pour donner naissance à sa fille Leila, Selina a repris les compétitions de Coupe du monde. Avant cette pause, Selina a connu de nombreux grands moments lors de la saison 2013/2014. Le moment fort de l’hiver du biathlon fut sa médaille d’argent en individuel lors des Jeux Olympiques de Sotchi après ses deux victoires en Coupe du monde.
Né le 5 octobre 1989 Taille: 1,81 m Geschinen/Valais Le «Newcomer de l’année 2012» (Credit Suisse Sports Award) a décroché jusqu’à présent dans sa carrière quatre places de podium et sept classements dans le top 5 en Coupe du monde. Le biathlète de la haute vallée de Conches souhaite confirmer sa position parmi les meilleurs du monde en décrochant d’autres places de podium.
SPORT/EVENTS
P HOTOS: N ORDICFOC US/SWI SS-SKI
CHAMPION N ATS DU MON DE IBU DE BIATH LON 2.–13.3.2016 – OSLO HOLMEN KOLLEN / N OR Date
Heure Distance de départ
Discipline
Catégorie
03.03
15h30
2x6+2x7,5 km
Relais
Mixte
05.03
11h30
10 km
Sprint
Hommes
05.03
14h30
7,5 km
Sprint
Dames
06.03
13h30
12,5 km
Poursuite
Hommes
06.03
15h45
10 km
Poursuite
Dames
09.03
15h30
15 km
Course individuelle Dames
10.03
15h30
20 km
Course individuelle Hommes
11.03
15h30
4x6 km
Relais
Dames
12.03
15h30
4x7,5 km
Relais
Hommes
13.03
13h00
12,5 km
Départ en ligne
Dames
13.03
16h00
15 km
Départ en ligne
Hommes
ELI S A GA SPA R IN ( ÉQ UI P E NATIO NA L E)
M A R I O D O LD E R ( CA D R E A )
LEN A H ÄCKI (CADRE A)
SERAFIN WIESTN ER (CADRE A)
Née le 2 décembre 1991 Taille: 1,59 m Pontresina/Grisons Pour Elisa, la saison dernière a été la meilleure de sa jeune carrière. Après une 8e place lors du sprint des Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi, la biathlète de 24 ans a terminé 23e du classement général de la Coupe du monde 2014/2015 et décroché de nombreux classements dans le top 20.
Né le 22 juin 1990 Taille:1,82 m Zeglingen/Bâle-Campagne Guéri de sa blessure au genou, Mario Dolder a fait son retour en Coupe du monde en janvier. Valeur sûre de l’équipe masculine suisse, le biathlète bâlois a obtenu de bons résultats en Coupe du monde ces dernières années.
Née le 1er juillet 1995 Taille: 1,63 m Engelberg/Obwald La biathlète toujours junior a fait ses débuts en coupe IBU et en Coupe du monde l’année dernière, et s’est qualifiée directement pour le cadre A grâce à une 12e place à Antholz. Elle est depuis lors une valeur sûre de l’équipe de Coupe du monde. Son principal objectif cette saison est toutefois les Championnats du monde juniors qui se dérouleront à Cheile Gradistei (ROM).
Né le 20 juillet 1990 Taille: 1,84 m Trin/Grisons L’aîné des frères Wiestner est membre de l’équipe internationale des biathlètes suisses depuis la saison 2011/2012. Serafin a fait partie de la délégation olympique à Sotchi et a pris le départ de la compétition individuelle et du relais.
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SPORT/EVENTS
DES FANS NORVÉGIENS DÉBORDANT D’ENTHOUSIASME unique en son genre, de nombreux musées et bien sûr le Holmenkollbakken, probablement le plus ancien tremplin de saut du monde, sont à visiter lors des journées sans compétitions. La combinaison rare d’une grande ville et du sport d’élite apporte une atmosphère particulière et attirera de nombreux passionnés du biathlon du monde entier. Les athlètes de Swiss-Ski profiteront très peu de cette ambiance. Il s’agira pour eux d’être en grande forme pour le point d’orgue de la saison et, avec un peu de chance, de décrocher la première médaille suisse des Championnats du monde de biathlon. C HRI S TO P H RE G L I IN FORMATION S IMPORTAN TE S SUR OSLO Population: 640 000 habitants Superficie: 454 km² Informations: https://www.oslo.kommune.no/ Oslo est la capitale du Royaume de Norvège et de loin la plus grande ville du pays. L’agglomération urbaine compte 1,9 million d’habitants, ce qui représente plus d’un tiers de la population totale de la Norvège (5,1 millions). Font partie des curiosités d’Oslo le fjord et son atmosphère particulière, de nombreux musées, ainsi que les installations sportives de Holmenkollen.
A I TA GA SPA R IN (CADRE A )
J E R E M Y FI NE LLO ( CA D R E B )
IREN E CADURISCH (CADRE C)
MARTIN JÄGER (CADRE C)
Née le 9 février 1994 Taille: 1,63 m Pontresina/Grisons La plus jeune des sœurs Gasparin est sortie de l’ombre de ses aînées ces dernières années et a réalisé de bons résultats au niveau international. Aita a entre autres fait partie du relais olympique de Sotchi couronné de succès (9e place).
Né le 13 mai 1992 Taille: 1,75 m Genève/Genève Jeremy est passé il y a deux ans de l’équipe française de biathlon à son équivalente suisse. Le jeune binational a obtenu des points de Coupe du monde dès sa première course et est un grand espoir de l’équipe suisse.
Née le 23 octobre 1991 Taille: 1,64 m Maloja/Grisons Irene a également fait partie du relais olympique à Sotchi. Avec deux classements dans le top 30 jusqu’à présent et plusieurs titres de championne suisse entre autres, la Grisonne a souvent montré son potentiel et sa mentalité de battante.
Né le 20 décembre 1987 Taille: 1,81 m Vättis/ St-Gall L’ancien fondeur a fait ses débuts en biathlon en 2014 et en est donc seulement à sa deuxième saison. En améliorant sensiblement ses performances au tir, Martin s’est établi cette année dans l’équipe de Coupe du monde et a manqué de peu ses premiers points de Coupe du monde à Hochfilzen.
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P HOTOS:N ORDIC FOC US/ SW ISS-SKI
La Norvège accueillera pour la cinquième fois déjà la famille du biathlon à l’occasion des Championnats du monde. Depuis la première manifestation en 1965 jusqu’à aujourd’hui, la discipline a énormément évolué. Selon les mots du président de la fédération norvégienne de biathlon prononcés dans le cadre des Championnats du monde qui se dérouleront en mars 2016 à Oslo, «le biathlon est sorti des forêts pour entrer dans les stades et les salons des spectateurs via la télévision». Le biathlon connaît énormément de succès en Norvège et est même le sport le plus populaire du royaume d’après les statistiques. Ces
Championnats du monde inciteront l’élite mondiale absolue, emmenée par le «roi des biathlètes» Ole Einar Björndalen, mais aussi la prochaine génération d’athlètes à augmenter encore plus leur motivation pour la performance. Cela réveille des souvenirs des Championnats du monde de ski nordique de 2011 à Oslo, où 100 000 spectateurs enthousiastes s’étaient pressés le long du parcours pour la course sur 50 km en style libre. Les fans norvégiens sont bien connus pour leur enthousiasme et leur expertise, ce qui représente une combinaison importante pour le biathlon en particulier. Les responsables n’ont rien laissé au hasard: la capacité du stade a été élargie à 25 000 spectateurs et la diffusion des informations sera étendue à tous les tronçons grâce à de nombreux écrans géants. Les installations sportives historiques sur le Holmenkollen vivront une nouvelle fois un événement sportif de tous les superlatifs qui devrait donner lieu à des compétitions passionnantes et à une atmosphère telle qu’on ne la trouve qu’en Norvège, pays passionné des sports d’hiver. La capitale de la Norvège sait aussi briller en dehors des grands événements sportifs. Le fjord d’Oslo
SPORT/EVENTS
LE NOYAU DUR DU CERCLE DE SUPPORTERS:
LES FAN-CLUBS À St-Moritz, les fan-clubs sont un élément essentiel et immuable de chaque manifestation : ils créent une ambiance exceptionnelle et sont les garants d’une fête du ski unique. Le CO souhaite encourager et renforcer les échanges entre les pays, d’où la mise en place de bonnes conditions cadres pour les communautés de supporters.
Lorsque les meilleurs athlètes du monde s’affronteront pour remporter les globes de cristal lors de la finale de la Coupe du monde de ski alpin Audi FIS du 16 au 20 mars 2016, leurs fidèles fan-clubs ne devront pas faillir. Ces jours constitueront le temps fort de la saison non seulement pour les fans de ski «normaux», mais aussi pour les membres des différents fan-clubs. À cette occasion, un programme particulier leur sera proposé. Pour la première fois, les fan-clubs seront par exemple réunis de manière organisée. Les fans de Ted Ligety, Marcel Hirscher, Lara Gut, Lindsey Vonn et de tous les autres athlètes auront la possibilité de se retrouver, d’échanger et de se préparer pour la journée à venir dans les points de rencontre aménagés par le CO. Les zones de
rencontre permettront également aux fanclubs de s’organiser entre les courses. Le CO préparera différentes activités auxquelles les fans pourront participer. Au programme: cortèges de fans, zones spéciales en tribunes, animations, folklore des supporters, lancer de drapeau et bien d’autres choses. La finale de la Coupe du monde en mars 2016 sera l’occasion de tester l’ensemble des procédures, dans lesquelles les fan-clubs joueront un rôle central lors des Championnats du monde de ski 2017. Ils créeront une ambiance par-ticulière dans le décor montagnard exceptionnel de l’EngaC L AU D I A JANN dine. Pour en savoir plus: www.skiworldcup.stmoritz.ch #stmoritzfinals #stmoritz2017
VOYAGE À ST- MORITZ POUR LES FAN - CLUBS: '% YZ g YjXi^dc hjg aZ eg^m YÉZcig Z Hdji^Zc edjg aZ kdnV\Z Zi aÉ] WZg\ZbZci :cXVYgZbZci VkVci Zi eZcYVci aÉ k cZbZci N’hésitez pas à nous contacter: fanclubs@stmoritz2017.ch
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SPORT/EVENTS
08:15
11:55
UNE JOURNÉE DE COMPÉTITION «NORMALE» POUR NATHALIE VON SIEBENTHAL THAL AL L Lors du week-end d’ouverture du Tour de Ski du 1er au 3 janvier 2016 à Lenzerheide, les athlètes de Swiss-Ski étaient tout particulièrement sous le feu des projecteurs. Sur les trois jours de compétition, près de 27 000 fans enthousiastes ont fait le voyage jusqu’au stade de biathlon pour encourager leurs athlètes au bord de la piste. En se classant dans le top 30 lors de la poursuite sur 5 km en skating le dimanche, Nathalie von Siebenthal a confirmé ses bonnes performances de la première moitié de saison. La «journée de travail» de la fondeuse de 22 ans a duré plus de douze heures et l’a fait voyagée de Lenzerheide à Oberstdorf (GER), lieu de la prochaine étape du Tour de Ski: après s’être levée à 7h30, avoir testé les skis, récupéré son dossard et pris le départ, elle a enchaîné à l’arrivée avec les rendez-vous avec les médias, les séances d’autographes avec les fans, le retour à l’hôtel avec une collation, le bouclage des valises, le voyage en voiture pendant quatre heures, ainsi que le souper et la physiothérapie. Jusqu’à ce qu’elle aille se coucher vers 21h30, Nathalie von Siebenthal a donc enchaîné 40 «postes» d’une journée p de course «normale». ». Nous en avons illustré ERIKA H ERZIG 16 d’entre eux.
er déjeun PetitArrivée au stade
20:15
Physiothérapie
19:30
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UVWGRUI
15:30 14:10
P HOTOS: N ORDICFOCU S/ SWISS-SKI
14:40 9R\DJH MXVTX·j
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SPORT/EVENTS
12:15
13:00
12:50 Test des skis
Remise e des d dossards et des transpon deurs
13:10
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Échauff
13:12
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13:15
Portillon de dépa rt
13:50
13:555
13:43
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Interv iew av ec SR F FÉVR IER 2 0 1 6
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COACHING INSIDE
LES DÉTAILS FONT TOUT
FÊTEZ LA FIN DE LA SAI SON AVEC LES FON DEURS – RÉSERVEZ VOS BILLETS POUR LA SOIRÉE DE GALA À ZWEISIMMEN Traditionnellement, en mars, les Championnats suisses marquent la fin de saison pour la famille du ski de fond. Il est alors temps de lutter pour les titres nationaux, mais aussi de revenir sur la saison écoulée et de discuter de choses amusantes et divertissantes. Depuis quelques années, des athlètes et des coaches de Swiss-Ski et des associations régionales ainsi que des organisateurs de compétitions, accompagnés de leurs proches et de leurs amis, se réunissent le samedi soir pour une fête commune. Cette année, la fête aura lieu le 19 mars 2016 à Zweisimmen. Soyez également présent lors de cette soirée de gala dans le Simmental et terminez la saison en compagnie des fondeurs. Réservez vos billets dès à présent pour CHF 35.– sur le site: www.sparenmoos-2016.ch.
Au premier coup d’œil, le ski de fond se distingue par une gestuelle simple. Les skis aux pieds, le constat est moins évident. Pour disposer d’une technique à la fois économique et efficace, on est obligé de se confronter à des détails d’une grande finesse. Lorsque l’on observe le ski de fond de manière globale, on remarque que différentes formes de pas se sont imposées en réponse aux diverses formes du terrain, comme le pas alternatif en style classique ou le pas 1-1 en skating, par exemple. L’acquisition de ces habiletés techniques représente l’objectif de chaque skieur, grand ou petit. Mais d’abord, il faut acquérir et stabiliser les bases afin de pouvoir apprendre plus tard les formes de pas de manière efficace. Ces bases sont appelées les « basics » du ski
Programme Samedi, 19 mars 2016 Dès 18h00 Prologue du «Best Nagler» (concours de planter de clous) 18h30 Ouverture de la salle des fêtes 19h00 Souper 20h30 Proclamation des résultats de la course de distance 21h15 Distinctions Programme avec animation musicale Moment de convivialité 21h30 Ouverture du bar du stade avec DJ 23h00 Finale du «Best Nagler» au bar du stade
de fond. Elles doivent se travailler dans le bon ordre temporel et spatial pour éviter les erreurs initiales. La plateforme en ligne suisse mobilesport.ch s’est penchée sur ce thème et présente les « basics » techniques du ski de fond. Les trois phases « positionner », « agir » et « stabiliser » y sont expliquées en détail. Ces « basics » sont mis en lien avec les fonctions du ski, les mouvements clés et les aspects biomécaniques. Des séries d’images et des vidéos soutiennent le discours. Bon visionnage !
BIEN VEN UE CH EZ SW I SS-SKI ! BEN VEN UTO!
Pour de plus amples informations: http://www.mobilesport.ch/skidefond/theme-du-mois-102015-ski-de-fond/
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P HOTOS: LDD.
Membres: Deux nouveaux ski-clubs sont affiliés à Swiss-Ski Good News: les deux ski-clubs «Ski Racing Club Suvretta St. Moritz» et «Giorgio Rocca Ski Academy» sont affiliés à Swiss-Ski depuis le 26 novembre 2015. Bienvenue dans notre famille des sports d’hiver. www.ski-racing.ch www.grskiacademy.com
EN BREF
IL N E IGE DES R AB AIS! Programme
Grâce à la carte de membre de SwissSki, vous profitez de rabais sur les billets d’entrée lors de diverses manifestations de Coupe du monde en Suisse, y compris lors des finales de la Coupe du monde qui se tiendront à St-Moritz. Nos athlètes se réjouissent de votre visite et vous remercient déjà pour vos encouragements. Offre réservée aux membres pour les finales de la Coupe du monde du 16 au 20 mars 2016 à St-Moritz Les membres de Swiss-Ski obtiennent une réduction de 20% sur tous les billets (sauf ceux du 18 mars 2016) et ne payent donc que CHF 24.– pour une place debout dans l’aire d’arrivée. Assister aux courses du vendredi 18 mars 2016 permet de faire encore plus d’économies! En effet, les
Mercredi, 16 mars 2016 10h00: Descente hommes 11h30: Descente dames Jeudi, 17 mars2016 10h00: Super-G dames 11h30: Super-G homes membres de Swiss-Ski profitent de 50% de réduction sur le billet d’entrée et reçoivent un bon valable pour une portion de raclette avec du pain. Et ce au prix sensationnel de CHF 15.– seulement ! Réservation: via Ticketcorner ou sur place à la caisse Les billets peuvent être commandés directement auprès de Ticketcorner. Cliquez sur le jour de compétition sou-
haité, sélectionnez «Swiss-Ski» dans le volet déroulant «Choisir une promotion» puis saisissez votre numéro de membre de Swiss-Ski dans le champ «Code promotion». Il est possible de commander au maximum quatre billets par jour et par catégorie. Selon les disponibilités, il est bien sûr également possible d’acheter des billets directement aux caisses le jour de la compétition (sous réserve de la présentation de la carte de membre).
Vendredi, 18 mars2016 12h00: Épreuve par équipe Samedi, 19 mars 2016 08h30/11h00: Slalom dames 09h30/12h00: Slalom géant hommes Dimanche, 20 mars 2016 08h30/11h00: Slalom hommes 09h30/12h00: Slalom géant damen
E N FA N T S ET JEUNES, ATTEN TION! Tu es un snowboardeur ou un freeskieur passionné, tu adores rider sur les pistes et dans les parcs, et tu souhaites améliorer ta technique? Alors participe à l’un de nos Audi Snowboard Kids Days ou Swiss Freeski Days! Tu apprendras de nouvelles figures sous la houlette de professionnels qui te proposeront également d’autres possibilités d’entraînement. Les Kids Days s’adressent aux jeunes âgés de 8 à 16 ans et ont lieu dans toutes les régions de Suisse. Inscris-toi et partage une journée dans la neige avec de nombreux autres jeunes passionnés de snowboard ou de ski. La participation est gratuite, tu paies uniquement ton forfait de remontées mécaniques (à des conditions préférentielles) et ton repas. Pour l’inscription et de plus amples informations, consulte les sites audisnowboardseries.ch/fr/talent et swissfreeski.ch/fr/swiss-freeskidays.
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SPONSORING
REUSCH:
POUR DES MAINS CHAUDES GARANTIES . . .
Les Volcano GTX® sont les gants de ski de Le Reusch les plus chauds de tous les temps.
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Innovation révolutionnaire, ces gants lancent une nouvelle ère de la performance thermique des gants d’hiver. Les Volcano GTX® sont les gants de ski de Reusch les plus chauds de tous les temps! En appliquant l’ensemble de ses connaissances et de son savoir-faire et en utilisant exclusivement les meilleurs matériaux et technologies, Reusch a mis au point des gants qui garantissent un maximum de chaleur sans batteries ou câbles encombrants. Le fait que ces gants ne dépendent pas de sources de chaleur et de systèmes chauffants externes leur procure un énorme avantage par rapport aux gants chauffants fonctionnant sur batterie. Pas de besoin de les charger: les gants peuvent être utilisés à cent pourcent à tout moment. Aucun câble ou batterie n’étant nécessaire, le confort et la forme d gants Volcano GTX® de Reusch sont des excellents. e À la place de systèmes chauffants externes, ces gants utilisent la propre chaleur des mains d’une façon toute à fait intelligente. Une «Heat RE:flection Lining» U dotée de nombreux points d d’aluminium imprimés sur d’a apporte une réla doublure do flexion maximale de la chaleur. Les gants sont isolés avec le P PrimaLoft® Gold Insulation Down Blend, la première lati combinaison au monde de duvet c d’oie hydrofuge et de fibres hydrod phobes et avec le PrimaLoft® Gold Insulation Eco et dotés d’un Grip Control pour une prise en main sûre. La membrane en GORE-TEX® rend les gants étanches à l’eau et au vent mais aussi respirables. Une nouvelle construction de la doublure à hauteur des doigts entraîne moins de coutures et donc moins de ponts thermiques au niveau des bouts des doigts sensibles. Une poche au revers sert à caser des pads chauffants.
Inséparables: Lara Gut et son bonnet à visière Reusch personnalisé.
Pleines capacités contre le froid grâce aux gants Reusch les plus chauds de tous les temps! . . . ET DES OREILLES CHAUDES En tant que grand spécialiste des gants, Reusch a assimilé au fil du temps de vastes connaissances approfondies sur des matériaux chauffants très fonctionnels et sur leur transformation. Outre la production de gants, ce savoir-faire est appliqué dans le développement des couvre-chefs agréablement réchauffants de Reusch. Depuis près de 30 ans déjà, l’entreprise traditionnelle équipe le domaine du ski alpin de Swiss-Ski en gants de course très fonctionnels et protecteurs mais aussi, depuis longtemps, en bonnets à la mode agréablement chauds et douillets. Grâce à une large gamme de modèles et de couleurs tendance, la collection de Reusch jouit d’une grande popularité auprès des stars suisses de la Coupe du monde. www.reusch.com
P HOTOS: LDD.
Chaque skieur sait à quel point il est important d’avoir les mains chaudes lorsqu’il fait froid en hiver. La performance thermique est l’un des principaux critères des gants d’hiver car les mains ne doivent pas geler, quelles que soient les conditions météorologiques. Spécialiste compétent et expérimenté, Reusch travaille sans cesse à de nouvelles solutions innovantes afin d’augmenter le pouvoir isolant. Après avoir développé des gants chauds, des gants très chauds, Reusch présente maintenant les évelop Volcano GTX®, fruit du niveau de développement le plus élevé de ce processus. cessus.
MEMBRES
JOURNÉE DE SPORTS DE NEIGE EN FAMILLE POUR SEULEMENT CHF 85.– Une journée de sports de neige pour toute la famille pour seulement CHF 85.–? C’est incroyable mais vrai, puisque le Famigros Ski Day le rend possible. Lors des quinze Famigros Ski Days organisés dans les domaines skiables suisses les plus proches des familles, les participants profitent d’une journée dans la neige à petit prix et disputent une course conviviale en famille. Pour les membres de Swiss-Ski et Famigros, la fi-
nance d’inscription s’élève à seulement CHF 85.– au lieu de CHF 110.–. Ce prix comprend des cartes journalières, un cadeau-surprise, un repas de midi, des boissons et la médaille bien méritée que tous les participants reçoivent dès qu’ils franchissent la ligne d’arrivée. Et ce n’est pas tout: le divertissement est à son apogée après la course. Au village des sponsors, le sponsor principal Famigros, l’organisateur Swiss-Ski et les co-sponsors Rivella et SportXX proposent un en-cas, un programme récréatif et de formidables prix. Un événement familial à ne pas manquer. Pour seulement CHF 85.–. Incroyable !
www.famigros-ski-day.ch
FAMIGROS SKI DAY – UN E JOURNÉE DE SPORT DE N EIGE POUR TOUTE LA FAMILLE À UN PRIX IMBATTABLE!
20 décembre 2015: 17 janvier 2016: 24 janvier 2016: 30 janvier 2016: 31 janvier 2016: 07 février 2016: 13 février 2016: 21 février 2016: 28 février 2016: 06 mars 2016: 13 mars 2016: 19 mars 2016: 20 mars 2016: 26 mars 2016: 03 avril 2016:
Flumserberg Arosa Marbachegg Bugnenets-Savagnières Diemtigtal Hoch-Ybrig Lenk Sörenberg Bosco Gurin Stoos Braunwald Meiringen-Hasliberg Col des Mosses Wildhaus Morgins
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AGENDA
6 février S WISS FR EES K I DAY S Schilthorn www.swissfreeski.ch
6 février LEO N TEQ B IAT HLON Gurnigel Passhöhe www.swiss-ski.ch
6 février GRA N D PR IX M IG R O S Hoch-Ybrig www.gp-migros.ch
13 février FA M I G R O S SK I DAY Lenk www.famigros-ski-day.ch
13/14 février LEO NTEQ B I ATH LO N Kandersteg www.swiss-ski.ch
13/14 février H E LVETI A NO R D I C TROPH Y SA U T À SK I /C N Marbach www.swiss-ski.ch
6/7 février S WISS FR EES K I OPEN Grindelwald www.swissfreeski.ch
7 février FA MIGROS S K I DAY Hoch-Ybrig www.famigros-ski-day.ch
11–14 février W E LTCUP S K I AL PIN F R A U E N Crans Montana www.skiwc-cransmontana.ch
13 février S WISS FR EES K I TOUR R OO K IE S AT TACK Wildhaus www.swissfreeski.ch
20/21 février LEON TEQ BIATH LON Sörenberg Bödeli www.swiss-ski.ch
21 février AUDI SKICROSS TOUR (OPEN ) Flumserberg www.audiskicross.ch
21 février FAMIGROS SKI DAY Sörenberg www.famigros-ski-day.ch
21 février AUDI SN OWBOARD KIDS DAYS Wiriehorn www.audisnowboardseries.ch 14 février SWI SS FR EESK I DAYS & A U D I SNOWB OA R D K I DS DAYS Crans Montana www.swissfreeski.ch www.audisnowboardseries.ch
14 février G R A ND P R I X M I G R O S Davos www.gp-migros.ch
20 février SWI SS FR EESK I DAYS Grindelwald www.swissfreeski.ch
27 février GRAN D PRIX MIGROS Les Crosets www.gp-migros.ch
21 février GRAN D PRIX MIGROS Airolo www.gp-migros.ch
27 février SWISS FREESKI TOUR Les Crosets www.swissfreeski.ch
27/28 février SWISS FREESKI DAYS & AUDI SN OWBOARD KI DS DAYS Mythenpark www.swissfreeski.ch www.audisnowboardseries.ch
28 février SWISS FREESKI DAYS & AUDI SN OWBOARD KI DS DAYS Les Crosets et Davos www.swissfreeski.ch www.audisnowboardseries.ch
28 février AUDI SN OWBOARD KI DS DAYS Flumserberg www.audisnowboardseries.ch
28 février GRAN D PRIX MIGROS Lenk www.gp-migros.ch
27 février LEON TEQ BIATH LON Ulrichen www.swiss-ski.ch 28 février FAMIGROS SKI DAY Bosco Gurin www.famigros-ski-day.ch
13 février AU D I S NOW B OAR D K IDS DAYS Schwarzsee www.audisnowboardseries.ch
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20 février SWI SS FR EESK I TO U R STYLE SESSI O N SLO P E STYLE Mythen www.swissfreeski.ch
27 février SWISS FREESKI DAYS Grindelwald www.swissfreeski.ch
MAGAZINE SAAS-FEE
ALPINA
GARANTIE «VACANCES REMBOURSÉES»
COMBINAISON PARFAITE
tionales et des équipes de la relève qui viennent s’entraîner régulièrement à Saas-Fee.» «Les distinctions et les investissements dans la qualité des pistes obligent», dit Pascal Schär, CEO de la société Saastal Marketing AG. «Nous avons donc décidé de garantir l’enneigement à notre clientèle. Ainsi nous garantissons l’ouverture des pistes à toute personne réservant, auprès de nos partenaires, un hébergement à Saas-Fee durant cet hiver. Si nous ne pouvons honorer cette promesse, nous garantissons à nos hôtes la possibilité de revenir l’année suivante sans aucun frais – c’est notre garantie. Nous n’avons aucune influence sur le taux de change de l’euro. En revanche nous pouvons garantir l’enneigement et la qualité des pistes à nos hôtes. C’est une véritable valeur ajoutée», dit Schär. La garantie «Vacances remboursées» est valable jusqu’au lundi de Pâques.
Photo: Photopress/Saas-Fee
Deux fois de suite, la station de Saas-Fee a été élue meilleur domaine skiable avec enneigement garanti et pistes exceptionnelles par 40 000 skieuses et skieurs de toute l’Europe. «Environ 70 pourcent de toutes les pistes de Saas-Fee présentent un enneigement sûr», dit Rainer Flaig, CEO de la société Saastal Bergbahnen AG. Au niveau de la préparation des pistes également, la République libre des Vacances Saas-Fee occupe la première place en Europe. Rainer Flaig: «Par le passé, les remontées mécaniques Saastal Bergbahnen AG ont beaucoup investi dans l’infrastructure de préparation des pistes. Les collaborateurs parfaitement formés et expérimentés, qui jour après jour assurent la qualité des pistes avec un grand engagement, ont rendu cette position de pointe possible. La qualité des pistes en hiver comme en été est d’ailleurs prouvée par la présence depuis de nombreuses années des équipes na-
Alpina offre des casques et des masques parfaitement adaptés – au niveau optique comme au niveau fonctionnel, car outre la tête, les yeux eux aussi doivent être protégés. Les rayons uv mais aussi le vent à partir de 10 km/h peuvent causer des dommages aux yeux. Les masques Alpina offrent une protection optimale pour autant qu’ils aient le fit parfait et la bonne grandeur. Ces données peuvent être déterminées grâce à l’index de fit d’Alpina. Celui-ci comprend la mesure de la distance entre les yeux ainsi que la hauteur du nez. Pour cela, l’Alpina Fit-Finder est positionné sur le haut des sourcils ainsi que sur l’arête extérieure de l’orbite de l’œil, puis les valeurs idéales sont déterminées. Les masques Alpina sont disponibles en divers niveaux de protection et dans de nombreux designs et coloris tendance et garantissent non seulement la sécurité optimale, mais également un look de style. La casque de ski CHEOS se distingue par le meilleur système de ventilation disponible sur le marché – ce qui en fait l’outil parfait pour le freeride. Parfaitement adapté au CHEOS, le masque PHEOS MM avec monture au design effilé offre une visibilité optimale grâce aux grands écrans Multimirror.
H E LV E TA S
SINA CANDRIAN S’INVESTIT AU NÉPAL
Photo: Mariell Vikkisk
d’emménager dans une maison à l’épreuve des tremblements de terre. Sina a remercié ses donatrices et donateurs par une vidéo spéciale: https://life-changer.helvetas.ch/sina
Sina Candrian, la championne du monde de snowboard et participante aux JO se bat en première ligne pour la reconstruction dans la région du Népal sinistrée lors du tremblement de terre. Elle a démarré une propre action de récolte de fonds sur la plateforme de financement participatif d’Helvetas. Ainsi, elle a pu récolter 2300 francs en tout, somme permettant à une famille népalaise de cinq personnes
Le financement participatif – un projet pionnier L’engagement de Sina Candrian a été rendu possible grâce à la plateforme de financement participatif «Life Changer» d’Helvetas. Depuis deux ans à présent, l’organisation suisse d’aide au développement gère une plateforme Internet sur laquelle tout un chacun peut démarrer une collecte de fonds de manière indépendante. Jusqu’à présent, grâce à ce projet pionnier, plus de 400 personnes ont changé la vie d’autres 13 000 personnes en récoltant personnellement des fonds. Plus d’infos sous www.life-changer.ch
Prix: Casque CHF 199.–, masque CHF 129.– Disponible dans le commerce spécialisé www.alpina-sports.com
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SAVOGNIN, BIVIO, ALBULA
L’HIVER EN FAMILLE
Le jour commence à Savognin, Bivio, Albula et les enfants, dès leur réveil, sont impatients d’enfiler leur combinaison de ski et de revoir leurs copines et copains à l’école de ski du Pinocchio-Club. Sur les pistes 80 kilomètres de pistes parfaitement préparées avec des descentes extra-larges attendent les enfants à Savognin. La piste pour enfants Flurin est le point culminant pour les petits sportifs d’hiver. Et, cerise sur le gâteau: certains jours le bouquetin Flurin se trouve personnellement sur la piste. Les écoles de ski de Savo-
gnin et Bivio offrent tout pour que les enfants apprennent à skier de manière ludique. Au Pinocchio-Club à Savognin, les enfants sont encadrés avec amour, même sans cours de ski, de sorte que les parents puissent apprécier pleinement une journée sur les pistes. Un service complet récompensé d’ailleurs par le label de qualité «Family Destination». Les familles sont les bienvenues Que ce soient les hôtels, les appartements de vacances et les restaurants – tous offrent un service adapté aux familles. Du siège pour enfants aux livres pour enfants, biberons ou gar-
GLACIER 3000
GIRO
DÉCEMBRE RECORD
UN «MUST HAVE»
Dans toute l’Europe, les domaines skiables déploraient dernièrement le manque de neige. Le domaine Glacier 3000 toutefois se réjouit d’un mois de décembre record: 37 000 hôtes ont séjourné sur le glacier en décembre 2015. La raison de cet afflux de visiteurs est, entre autres, le fait que la piste noire Olden, longue de sept kilomètres, était ouverte dès le début de décembre. Le Glacier 3000, en tant que partie des régions Gstaad Mountain Rides et Alpes Vaudoises, offre un enneigement sûr et une grande variété d’excellentes pistes de 3000 à 1300 mètres d’altitude en aval. Information: www.glacier3000.ch
Le tout nouveau masque EXV Contact de Giro s’adapte rapidement et simplement aux conditions météo et de luminosité changeantes. Le Giro Contact pose de nouveaux jalons, permettant un changement d’écran rapide, précis et sécurisé: des aimants à positionnement automatique et une demi-monture dotée d’un mécanisme de verrouillage sécurisé permettent d’adapter le masque en fonction des conditions de luminosité en quelques secondes seulement. Grâce au Snapshot Lens Interchange System, il suffit d’appuyer sur un bouton pour libérer l’écran et installer sans effort un nouvel écran. Le Contact offre en plus un champ de vision exceptionnel avec écrans ZEISS de haute
derie, les hôtes trouvent ici tout ce qui fait la joie des enfants et des parents. Contact Savognin Tourismus in Surses Stradung 42 7460 Savognin Téléphone 081 659 16 16 ferien@savognin.ch www.savognin.ch
qualité optique. Chaque exemplaire est livré avec deux écrans (1 adapté à des conditions d’ensoleillement maximales et 1 pour faible niveau de luminosité) ainsi qu’un étui de protection pratique pour le masque et les deux écrans. Video: http://youtu.be/NtgiJvo5K3A
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SÉCURITÉ EN MONTAGNE
Où en est l’association de ski de l’Oberland bernois (BOSV)? La réponse à cette question, l’association régionale l’a livrée lors d’une soirée d’information à la fin de l’année passée. «Les quatre Centres de performance décentralisés de l’Oberland, créés ces dernières années, fonctionnent très bien», expliqua Monika Amstutz, cheffe formation de l’association de ski BOSV. Les attentes de base sont remplies, dit Amstutz et la large répartition de la promotion de la relève est atteinte. Cela a été démontré par le grand nombre de personnes présentent à la soirée d’infos. Le président de la BOSV Johnny Wyssmüller s’est réjoui d’accueillir une centaine de personnes, athlètes de la relève, alpins et nordiques, accompagnés de leurs parents et entraîneurs pour les divers exposés. Ce qui manque encore actuellement, c’est un successeur qui ait l’étoffe d’un Champion du monde à l’instar d’un Bruno Kernen ou Mike von Grünigen, dont le fils Noël (20 ans) fait partie du cadre Swiss-Ski et qui, au dire de son père, «s’est bien entraîné cet hiver». Des places de Coupe du monde entre le 11e et le 30e rang peuvent être espérées de la part des jeunes athlètes prometteurs de l’Oberland Nils Mani et Joana Hählen.
que rarement ce qu’elles semblent être. Elles sont plutôt ce que l’on en fait.» Selon Toni Burn, chef sport de pointe nordique, la deuxième partie des Championnats de Suisse de ski de fond aura lieu à Zweisimmen. Et Kandersteg accueillera les Championnats de Suisse de biathlon les 13 et 14 février. Tous les fans attendent avec impatience la prestation de la biathlète Nathalie von Siebenthal, championne du monde des moins de 23 ans. Heidi Bähler-Zeller dans l’assemblée Il est à remarquer que l’on rencontre souvent d’anciennes stars du ski avec leurs enfants lors de ces assemblées. Ainsi l’on a remarqué la présence d’Heidi Bähler-Zeller, de Markus Herrmann et d’Urs Niedhart (combiné nordique aux JO d’ Albertville en 1992). «Le traditionnel slalom géant Walalp de doit pas mourir», ont décidé Patrick Stettler et Thomas Rüegsegger de Thoune. Le jubilé des «50 ans Walalp» est prévu pour le weekend du 23/24 avril. Wyssmüller a présenté personnellement les nombreuses aides volontaires pour cet événement, dont le nouveau chef des finances SAMUEL RY TER Jampen d’Uetendorf.
La Mountain Academy d’Atomic est un cours en ligne complet sur le thème de la sécurité en montagne dans différentes conditions de neige. Il permet de prendre plus facilement des décisions en montagne. Cours I, sécurité à la neige: c’est le point de départ pour toute personne qui désire s’éloigner des pistes. Le savoir complet en tant que base, pour réviser ses connaissances ou comme œuvre de référence. Cours II, plus profondément en terrain libre: élargir son savoir et s’ouvrir davantage de possibilités. Le complément parfait au premier cours. Pour les skieurs qui s’aventurent en Backcountry et veulent élargir leur savoir. www.mountainacademy.atomic.com
SUVA
Christoph Kunz, vainqueur aux Paralympics et orateur, en compagnie du président de la BOVS Johnny Wyssmüller (à g.) et du nouveau chef des finances de la BOSV lors de la soirée d’infos à Wimmis.
PRÉVENTION DES ACCIDENTS SUR SMARTPHONE
Photopress/SUVA
«Une médaille d’or comme but» Comment parvenir à la gloire sportive et remporter une médaille d’or, c’est ce qu’a démontré Christoph Kunz, vainqueur aux Paralympics de Vancouver en 2010 et Sotchi en 2014, de manière impressionnante en paroles et en images. Pour les espoirs de la relève, cet exemple leur a fait comprendre ce qu’il est possible de réaliser grâce à la volonté et à la force mentale. «Dans le puzzle qui mène au succès, l’analyse après une défaite est une pièce maitresse», dit le sportif professionnel handicapé et ajoute: «Il faut d’abord chercher la faute chez soi.» L’athlète sympathique de Kandertal, qui est devenu père pour la seconde fois, souhaite aux jeunes de la BOSV: «Tout de bon dans la poursuite de vos buts personnels qui semblent parfois impossibles à atteindre. Mais les choses ne sont
De nombreux accidents ont lieu parce que les sportifs de neige sous-estiment leur chemin de freinage. L’appli «Slope Track» de la Suva est utile dans ce sens. Elle enregistre la distance parcourue sur les pistes, la vitesse individuelle et soutien les skieurs et snowboardeurs à travers des conseils de comportement adéquat sur les pistes. «Grâce à cette appli, tout un chacun peut analyser sa descente et ainsi contribuer à la sécurité sur les pistes», dit Samuli Aegerter, responsable de la campagne «sports de neige» de la Suva. En nouveauté, l’appli «Slope Track» contient les règles de la FIS pour les Snowparks et le snowboard. Une composante de l’appli très appréciée par tous les groupes d’âge concerne les conseils d’échauffement.
Les personnes qui s’échauffent correctement avant la première descente préviennent les accidents. 13 vidéos brèves de l’appli «Slope Track» montrent divers exercices et jeux destinés à l’échauffement – seul, à deux ou en groupe. «Aussi important que l’échauffement est la préparation mentale avant la première descente. L’attention doit être concentrée sur l’activité de glisse», remarque Aegerter. Il conseille en outre de commencer la journée de ski tranquillement afin de pouvoir évaluer d’abord les conditions de neige et sa propre forme du jour.
www.suva.ch/schneesport
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LA LINDSEY VONN DU TÉLÉMARK Deux athlètes – toutes deux couronnées de succès – l’une mondialement connue, l’autre passant pratiquement inaperçue. Lindsey Vonn et Amélie Reymond, meilleure athlète mondiale du télémark qui ne finit que rarement à côté du podium.
Amélie Reymond, décontractée, dans la coulisse historique du château de Tourbillon à Sion.
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Amélie Reymond, la reine du télémark. Des mondes séparent le télémark du ski alpin de compétition. Ich bin immer positiv eingestellt, mir macht mein Sport und auch alles andere sehr viel Spass.
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Photos: Erik Vogelsang, B&S / Keystone / Swiss-Ski
Amélie Reymond (à gauche) vs Lindsey Vonn en duel sportif amical: la star suisse du télémark a gravi le podium à 133 reprises jusqu’à présent, tandis que la sympathique Américaine comptabilise 118 places de podium.
«Elle est la Lindsey Vonn du télémark.» Une telle déclaration résonne. Surtout lorsqu’elle vient de l’agence d’information sportive suisse plutôt réputée pour son sérieux que pour son langage fleuri. Une raison suffisante en tout cas de se rendre à Sion afin de rencontrer Amélie Reymond, sujet de cette comparaison. Et la comparaison? D’un côté la charmante jeune femme à la longue chevelure qui déclasse régulièrement ses concurrentes, vole d’un record à l’autre et collectionne les médailles comme d’autres les opercules de crème à café. De l’autre côté: Lindsey Vonn que l’on ne présente plus. Que pense Amélie Reymond de cette comparaison? Tout d’abord elle sourit, puis dit: «Nous skions sur la même marque.» Là s’arrête la comparaison, mis à part le succès. Car à tous les niveaux – popularité, salaire, présence médiatique – des mondes séparent les deux skieuses. Soit dit,
des mondes qui existent réellement entre le télémark et le ski alpin. DISCIPLINE NON OLYMPIQUE
A ce stade, osons un exercice mental et supposons que le ski alpin ne soit pas au programme des Jeux Olympiques. Que serait alors Lindsey Vonn? Ses parents auraient-ils spécialement déménagé du Minnesota à Vail, paradis des sports d’hiver, afin que leur fille puisse plus tard grappiller quelques victoires en Coupe du monde? Où la Fédération américaine de ski trouverait-elle les moyens? Et comment la skieuse connue surtout en Europe aurait-elle croisé le chemin d’une légende du golf comme Tiger Woods sans son titre olympique remporté à Vancouver? «Je ne disputerai à coup sûr jamais de Jeux Olympiques», dit Amélie en cette journée de décembre à Sion. En effet, en 2018 le télémark ne figurera
toujours pas au programme olympique et cela aurait été sa dernière chance. Evidemment, des efforts ont toujours été fournis dans ce sens. Pour un sport tel que le télémark, une reconnaissance olympique changerait entièrement la donne. Tout de même, pour les deuxièmes Jeux Olympiques de la jeunesse en 2016 à Lillehammer, le télémark est invité comme sport de démonstration. Amélie Reymond se réjouit de cet honneur accordé à sa discipline, mais doute que cela suffise pour figurer au programme olympique des Jeux de 2022. RECONNAISSANTE ET SANS JALOUSIE
Sans le statut olympique, une discipline sportive est nettement défavorisée au niveau du nombre de spectateurs, de la présence médiatique et des sponsors. La banque de données des médias suisses comprend absolument tous les articles
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qui ont été publiés dans la presse. Lorsque l’on y entre les mots clé «Amélie» et «Reymond», l’on trouve exactement le même nombre de résultats pour les quotidiens importants comme «Blick» et «Neue Zürcher Zeitung», c’est-à-dire zéro. Tout de même, le «Tages-Anzeiger» s’est penché huit fois sur la sportive suisse la plus couronnée de succès. Mais cela a aussi ses avantages, du moins pour les journalistes. Aucun problème pour obtenir un rendez-vous avec Amélie Reymond. Et elle a consacré largement de temps au photographe, laps de temps durant lequel Lindsey Vonn aurait probablement aligné dix séances photo l’une après l’autre. Mais ce qui plait le plus durant l’entretien avec Amélie Reymond est le fait qu’elle ne ressente aucune jalousie, ni par rapport à Vonn ni par rapport à ses collègues de Swiss-Ski qui profitent toutes d’un budget bien supérieur. En tout, pour l’année 2014/15, la Fédération a dépensé 133 000 francs pour le télémark, soit la moitié seulement de ce qui est dépensé pour le combiné nordique. Pour un titre mondial, Amélie Reymond empoche 5000 francs, somme récoltée par la Fédération et les sponsors. «En hiver», dit Amélie Reymond, «je peux vivre de mon sport». A côté elle travaille à l’office cantonal de la santé. «J’aime beaucoup ce travail», dit-elle.
sport. Amélie Reymond aime ce jeu d’équilibre et de coordination, la variation des parcours qui englobent plusieurs disciplines: ski, ski de fond, saut à ski. Lorsque le sauteur à ski Simon Ammann éprouve des difficultés à placer son télémark lors de l’atterrissage, Amélie Reymond suit cela avec grand intérêt. Elle se pose des questions à propos de ses chaussures (entièrement différentes des siennes) et à propos de sa vitesse à l’atterrissage (tout à fait comparable). Et elle rit lorsqu’on lui dit qu’en Suisse, davantage de personnes associent le télémark au saut à ski plutôt qu’à la discipline télémark proprement dite. Mais revenons à la comparaison entre Reymond et Vonn. Et là, la Suissesse présente un net avantage: elle ne s’est jamais gravement blessée. Et cela n’est pas faute d’avoir de la concurrence qui la talonne. Pour Reymond aussi, il est souvent question de centièmes de seconde. «Je ne peux pas me permettre la moindre faute», dit-elle. La raison de cette absence de blessure est-elle à rechercher dans la technique du télémark? «C’est tout à fait possible», dit Amélie Reymond, «le corps est bien plus en mouvement qu’en ski alpin.» Mais avant de se lancer dans une campagne publicitaire en faveur du télémark en tant que sport sain, elle relativise: «Evidemment il ne s’agit
là que d’une supposition, pour en être sûr il faudrait étudier la chose de plus près.» Ses études en biomécanique à l’EPF de Zurich ont laissé leurs traces. Mais de l’autre côté il y a aussi sa collègue d’équipe qui a subi une rupture du ligament croisé lors de la réception d’un saut. Il fait nuit à présent à Sion. Amélie Reymond a beaucoup parlé de sa passion pour le télémark. «J’ai toujours une approche positive. J’aime beaucoup pratiquer ce sport et j’aime la vie en général.» Est-il nécessaire, à ce stade, de remettre Vonn en jeu qui souffre de dépression, qui sort d’une douloureuse séparation de son époux Thomas Vonn et qui, après des années de froid, a dû tout d’abord se réconcilier avec son père? Malgré tous les mondes qui séparent Reymond de Vonn, les deux jeunes femmes ont un point commun (outre leur charme): les deux éprouvent simplement du bonheur lorsqu’elles dévalent les pentes skis aux pieds. La championne olympique de descente Dominique Gisin a dit une fois: «Il est bon d’avoir l’ambition de devenir la meilleure du monde. Que ce soit en ski ou dans le métier de coiffeuse, peu importe.» Amélie Reymond aime bien cette citation. Elle est la meilleure skieuse de télémark du monde. Et elle compte bien le rester tant qu’elle éprouve du plaisir. CHRISTIAN ANDIEL
LINDSEY VONN
AMÉLIE REYMOND
593 000 en 0,48 sec.
4340 en 0,50 sec.
Follower Twitter
402 000
sans compte twitter
Follower Facebook
1,1 million
1050
Coupe du monde
352 départs 118 podiums 71 victoires
143 départs 133 podiums 99 victoires depuis 2008, 6 sur 8 classements généraux remportés en Coupe du monde, 19 sur 24 courses de Coupe du monde
Lors de mondiaux
19 départs 6 podiums 2 victoires
15 départs 15 podiums 8 victoires
UN EXERCICE D’ÉQUILIBRE ET DE COORDINATION
Amélie Reymond, née en 1987, est issue d’une famille passionnée de sport. Elle a été une gymnaste aux agrès talentueuse. Et en ski alpin, elle est parvenue jusqu’au cadre régional où elle a atteint ses limites selon elle. Un jour, une entraîneuse a apporté des skis de télémark. Dès lors elle a voué et voue encore une grande passion à ce
LA COMPARAISON EN CHIFFRES État 31 décembre 2015
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Beat Feuz – triomphera-t-il pour la Suisse?
SAINT-MORITZ: SKI AU PLUS HAUT NIVEAU
GRÂCE À RAIFFEISEN, VIVEZ LES COURSES EN DIRECT À UN PRIX PRÉFÉRENTIEL La finale de la Coupe du monde de ski 2016 et les Championnats du monde de ski 2017 à Saint-Moritz sont deux événements importants qui promettent un spectacle fantastique. Grâce à Raiffeisen, sponsor des deux événements, les sociétaires des Banques Raiffeisen profitent de billets à prix réduit.
RÉTROSPECTIVE DES CHAMPIONNATS DU MONDE DE SKI 2003
En 2003, quelque 180 000 spectateurs sur place et trois millions de téléspectateurs suisses ont vécu des Championnats du monde de ski à l’organisation parfaite à Saint-Moritz. Les athlètes de Swiss-Ski avaient alors remporté deux médailles d’argent (Silvan Zurbriggen, Corinne Rey-Bellet) et deux médailles de bronze (Bruno Kernen, Marlies Oester). 14 ans plus tard, la compétition qui se déroulera à nouveau en Suisse promet d’être l’événement sportif, médiatique et social majeur de l’année. Les Championnats du monde 2017 seront-ils aussi fructueux pour les skieurs suisses? Nous l’espérons tous.
prix qui peuvent être réservés en ligne sous www.raiffeisen.ch/neige (rubrique «Avantages sociétaires»). PERSPECTIVES CHAMPIONNATS DU MONDE DE SKI 2017
La prévente officielle des billets pour les Championnats du monde 2017 s’ouvrira le 16 mars 2016, avec le début de la finale de la Coupe du monde de ski. Il existe différentes catégories de billets. Les sociétaires des Banques Raiffeisen profitent en exclusivité d›avantages attrayants. Raiffeisen se réjouit d’ores et déjà d’accueillir de nombreux sociétaires à Saint-Moritz. Allez la Suisse!
RÉPÉTITION GÉNÉRALE LORS DE LA FINALE
Photo: Ldd.
DE LA COUPE DU MONDE 2016
L’infrastructure et le nouveau tracé optimisé des pistes seront testés dans des conditions réelles lors de la finale de la Coupe du monde de ski masculine et féminine qui se déroulera du 16 au 20 mars 2016. Les sociétaires des Banques Raiffeisen bénéficient pendant les cinq jours de la compétition de billets à moitié
Offre officielle de billets et informations générales: www.stmoritz2017.ch Offres exclusives pour les sociétaires: www.welovesnow.ch
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EN VACANCES, LÀ OÙ LES STARS DU SKI S’ENTRAÎNENT
L E S V A L E U R S D E L’ A S S O C I A T I O N V A C A N C E S S O N T P R O C H E S D E C E L L E S D E S W I S S - S K I
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Michael Lüthi: Nos racines et notre «swissness» vécu présentent de fortes parallèles avec le sport de glisse. Des traditions ancrées, la passion, l’esprit d’équipe et les joies de se mouvoir en pleine nature sont des valeurs communes. Nos hôtels offrent une infrastructure de pointe très appréciée par les familles, les sportives et les sportifs, de même que par les membres de la Fédération Swiss-Ski. SNOWACTIVE: Que proposez-vous aux membres? Nos offres sont fortement orientées aux attentes précises des personnes passionnées de
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sport. A travers notre partenariat avec SwissSki, nous voulons contribuer à ce que les familles puissent apprécier des vacances à la montagne grâce à un rapport prix-prestations équitable. Il est dans notre intérêt que le tourisme du ski suisse se développe encore. En outre, les membres de Swiss-Ski peuvent aussi profiter d’offres spéciales dans nos villages de vacances au bord de la Méditerranée (voir encadré). Vous disposez de deux grandes installations de vacances en Sardaigne et sur la Costa Brava. Sont-elles également utilisées à des fins d’entraînement par Swiss-Ski? Oui, des athlètes de pointe de Swiss-Ski comme Küng, Feuz, Janka et Cie. ont testé notre village de vacances à «Giverola». Au printemps, les alpins comme les snowboardeurs se sont entraînés durant une semaine chacun au Giverola Resort afin de se préparer pour l’hiver. Et pour la seconde fois déjà, la troupe des fondeurs avec Dario Cologna et Toni Livers s’est rendue au Tirreno Resort en Sardaigne. Retournons aux hôtels en Suisse. Que trouvent les sportifs là-bas? Les hôtels se trouvent tous dans des régions de sports d’hiver attractives, intactes et à l’enneigement sûr. Nous mettons un point d’honneur à proposer une gastronomie à base de produits régionaux qui s’oriente aux sportifs. Les hôtes jouissent d’autre part d’un accès illimité aux belles installations de bien-être. De grands bains d’eau saline et des lits à bulles pour la récupération font partie intégrante de notre standard tout comme les saunas et les bains vapeur. Rien de tel pour se délasser après une belle journée à la neige. En été, nos hôtes profitent en plus de nouveaux vélos à assistance électrique. L’on entend souvent dire que l’hôtellerie suisse est chère. Quels arguments avancez-
vous en faveur des vacances dans notre pays? Notre effort principal consiste à offrir un rapport prestations-prix attractif et équitable. Et chez nous, les enfants en-dessous de douze ans logent gratuitement dans la chambre parentale. L’accès WLAN gratuit à Internet dans tout l’hôtel fait également partie de notre standard. Avec de tels extras nous voulons contribuer à rendre les vacances de ski abordables pour les familles suisses. Si l’on considère par exemple que lors d’un séjour dans notre hôtel Altein à Arosa l’école de ski pour les enfants est égale-
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ment gratuite ou qu’à l’hôtel Schweizerhof à Sils-Maria en Engadine, le skipass ne coûte que 35 francs, alors l’impression d’une Suisse onéreuse est vite relativisée. Et, personnellement, comment passez-vous vos vacances? Je reste d’avis que des vacances de ski en famille sont une expérience précieuse et durable. Personnellement je récupère le mieux en pratiquant une activité physique, que ce soit le ski en hiver ou le VTT et le vélo de plaine en été. Aux familles passionnées de sport, je conseille les semaines polysportives avec Bikeholiday au SILVIA METTLER Giverola Resort.
Photos: Ldd.
Le groupe hôtelier de l’Association Vacances avec quatre hôtels dans la région alpine suisse et deux villages de vacances au bord de la Méditerranée coopère étroitement avec Swiss-Ski. Depuis trois ans, le groupe hôtelier est partenaire de Swiss-Ski. Nous avons demandé à Michael Lüthi, CEO de la POSCOM Ferien Holding, de nous expliquer les points communs entre les deux «institutions».
CHF 100.–
Offre spéciale pour membres Swiss-Ski De la neige au sable fin. Les membres de Swiss-Ski profitent d’un rabais de CHF 100.– sur un arrangement au Giverola Resort ou au Tirreno Resort. Infos: www.Ferienverein.ch/swiss-ski
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Michael Lüthi (51) est CEO de la POSCOM Ferien Holding AG avec siège à Berne depuis 2011. Auparavant il a occupé diverses postes à responsabilité auprès de BLS AG, MIGROS, INTERSPORT et SHIMANO. Le Bernois de l’Oberland, skieur passionné, est marié et père de jumeaux.
Ce qui convient aux cracks du ski alpin convient également aux membres de la Fédération Swiss-Ski.
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1 L’équipe nationale de ski de fond à la rencontre de nouveaux spectateurs en Sardaigne. 2 La vue imprenable sur la Costa Brava, une récompense après une belle journée d’efforts. 3 Les vacances à ski en famille – des moments privilégiés. Source: swiss-image.ch, Daniel Martinek. 4 Détente pour petits et grands dans l’espace wellness avec bassin d’eau saline 33° C. 5 L’Hôtel Valaisia, à quelques pas à peine des pistes de ski de Crans-Montana. 6 Une escapade loin de votre quotidien: la vue sur la nature de la Haute-Engadine depuis la salle de repos . . . 7 . . . ou depuis la piscine extérieure de l’hôtel.
Un «faiseur de vacances» compétent Sous la marque «Association Vacances», la POSCOM Ferien Holding AG à Berne offre des vacances de haute qualité à des prix étonnement bas. La société possède quatre hôtels en Suisse (Arosa, Crans-Montana, Wengen et l’hôtel Schweizerhof fraichement rénové à Sils Maria), tous avec bains salins et offres de bien-être. A cela s’ajoutent deux vastes installations de vacances dans le bassin méditerranéen (sur la Costa Brava, avec camping, et en Sardaigne). L’offre hôtelière est complétée par la marque Bikeholiday qui propose des vacances actives de qualité.
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Victoires en combiné hommes: Suisse: 30 victoires Autriche: 22 victoires USA: 19 victoires
22 12 Victoires en combiné femmes: Suisse: 26 victoires Autriche: 22 victoires Allemagne: 12 victoires
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LA SUISSE EST UNE «NATION DU COMBINÉ»
Celle ou celui qui remporte le combiné est un vrai champion, c’est un avis largement partagé. Cette discipline a pourtant toujours fait l’objet de critiques – trop compliqué, trop ennuyeux. C’est faux! Preuve en est le duel passionnant que se sont livrées Lara Gut et Lindsey Vonn à Val d’Isère. Et, du point de vue Suisse, c’est la discipline la plus couronnée de succès.
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Lorsque Lara Gut remporta le combiné alpin en décembre dernier à Val d’Isère avec un seul centième de seconde d’avance sur sa rivale Linsey Vonn, il fallut remonter loin dans les statistiques. La dernière victoire d’une skieuse suisse, réalisée par Brigitte Oertli à Steamboat Springs, remonte à 26 ans en arrière. Cela pourrait donner l’impression que la Suisse n’est pas très à l’aise avec cette discipline. Mais le contraire est vrai: statistiquement parlant, le combiné est la discipline la plus forte de SwissSki. Et cette année, pas moins de trois courses du combiné ont lieu en Suisse. Après Wengen chez les hommes – où le combiné est un élément capital – les femmes se mesureront à Crans-Montana à la mi-février (13/14) et à Lenzerheide à la mi-mars (12/13) dans cette discipline. Crans-Montana a déjà accueilli une épreuve du combiné en 2008, qui
Avec 30 victoires en combiné (dont 11 par Pirmin Zurbriggen), la Suisse devance l’Autriche qui compte 22 victoires.
a vu la victoire d’Anja Pärson devant Maria Riesch et Lindsey Vonn – un trio de choc! ORGANISATION LOURDE
Pour les organisateurs, le combiné constitue une lame à double tranchant. D’une part le travail d’organisation est très astreignant, car il s’agit de préparer deux pistes dans la même journée. Et, d’autre part, le public ne montre en général que peu d’enthousiasme pour cette discipline jugée trop compliquée. A Val d’Isère également, des voix critiques se sont élevées argumentant l’aspect ennuyeux et le manque de concurrence. Et pourtant, la lutte entre les deux meilleures skieuses actuelles Lara Gut et Lindsey Vonn n’aurait pas pu être plus passionnante. Avec un écart de seulement un centième de seconde, difficile d’apporter plus de suspens.
En l’absence, pour diverses raisons, des quatre meilleures skieuses polyvalentes contemporaines Tina Maze, Anna Fenninger, Nicole Hosp et Kathrin Zettel, la donne était tout à fait nouvelle. Si, au tennis, Novak Djokovic, Roger Federer, Rafael Nadal et Andy Murray venaient à arrêter d’un coup leur carrière, les tournois ne seraient plus les mêmes. LES VÉRITABLES CHAMPIONS
Cette concentration à seulement quelques athlètes d’exception a toujours été le talon d’Achille du combiné. Jamais plus d’une demi-douzaine d’athlètes, chez les hommes comme chez les femmes, ont pu prétendre à la victoire – un peu comme en tennis. Et jamais, contrairement à d’autres disciplines, un outsider est parvenu à s’imposer. Les vainqueurs d’une épreuve du combiné sont les véritables champions du ski. Comment s’appelle le champion du monde en titre du combiné? Marcel Hirscher! Et la championne du monde? Tina Maze! Sans commentaire. Ce qui coince dans la discipline du combiné, ce sont les différentes approches. C’était déjà comme ça autrefois et ça n’a pas beaucoup changé. Dans les années pionnières de la Coupe du monde, les responsables imaginèrent les formes les plus folles du combiné: descente et super G, géant et super G et bien
Les meilleures du combiné alpin sont les véritables championnes – Crans Montana 2008: Maria Riesch, Lindsey Vonn et Anja Pärson – un trio de choc.
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Didier Défago s’est également illustré en combiné alpin.
d’autres encore. Puis, lorsque les courses devaient être annulées ou transférées, il pouvait arriver qu’une descente prévue à Garmisch puis transférée à Wengen en raison de la météo soit combinée avec un slalom prévu à Madonna di Campiglio mais à son tour transféré à Lenzerheide… Et au final, plus personne ne savait vraiment qui avait gagné. Etant donné qu’à l’époque, l’on n’additionnait pas encore les temps des deux manches mais les points de course, le vainqueur n’était connu qu’après coup, ce qui pour les spectateurs rendait le combiné aussi passionnant que la lecture d’un annuaire téléphonique. L’exemple de 1987 dépassa définitivement les bornes lorsque Pirmin Zurbriggen remporta le combiné de Wengen en tant que seul participant puis le combiné de Kitzbühel avec Andi Wenzel comme seul concurrent. Le fait que le combiné soit malgré tout resté en vie n’est dut qu’à la qualité des protagonistes. Dans les débuts du sport de glisse, les skieurs polyvalents étaient encore les héros. Après avoir remporté la médaille d’or en slalom au Championnat du monde de 2003 à St-Moritz, Ivica Kostelic déclara: «C’est une belle distinction. Mais les vrais skieurs sont ceux qui savent tout faire, les polyvalents. Cela a toujours été la philosophie dans notre famille.»
Huit ans plus tard, il couronnait sa carrière en remportant le classement général de la Coupe du monde. Et en tout, il décrocha quatre médailles du combiné à des événements majeurs – toujours l’argent. Sa sœur Janica remporta trois fois le général de la Coupe du monde et s’attribua deux fois le titre mondial et deux fois le titre olympique du combiné. LA RENAISSANCE DU COMBINÉ ALPIN
L’introduction du super combiné en 2005 signifia un grand pas en avant. Paul Accola, qui collectionnait les médailles du combiné déclara jadis: «C’est un pas dans la bonne direction pour l’avenir du combiné. J’ai déjà proposé un tel système il y a 15 ans. Tôt ou tard, j’ai toujours raison . . .» Mais Accola n’eut finalement qu’à moitié raison. Ces dernières années, le combiné était sur le point de dépérir et les médias annonçaient déjà sa mort prochaine. Les faiseurs du calendrier de course manquaient de conséquence. Il y eut de moins en moins de courses. Et comme finalement une ou deux épreuves du combiné seulement figuraient au calendrier, il n’y eut plus de globe de cristal pour le vainqueur du général. Cet hiver enfin, trois épreuves du combiné chez les hommes et même quatre chez les femmes sont prévues, avec en prime à nouveau
un globe de cristal. Une renaissance qui, espérons-le, sera de longue durée. Il est fort à parier que le combiné, contrairement aux années passées, contribue à nouveau à la confrontation directe entre les prétendants au classement général, sans aucun doute un enrichissement. Et pourquoi pas une nouvelle chance pour la Suisse. Car dans les statistiques, le combiné alpin est la seule discipline dominée par les athlètes suisses, chez les hommes comme chez les femmes. Avec 30 victoires (dont 11 au compte de Zurbriggen), la Suisse est placée devant l’Autriche (22) et les USA (19). Et avec 26 victoires (dont 7 réalisées par Brigitte Oertli), les skieuses helvétiques dominent l’Autriche (22) et l’Allemagne (12). Et le combiné alpin a souvent été la discipline motrice de l’équipe de Suisse. Après les années de crise de 2004 et 2005, Martin Rufener est parvenu à sauver les meubles aussi grâce aux belles performances des combineurs comme Daniel Albrecht, Marc Berthod, Silvan Zurbriggen ou Didier Défago, ouvrant la voie au futur Carlo Janka (3 victoires en combiné). Sans oublier Lara Gut, qui s’est mise en position favorable grâce à son récent succès au combiné de Val d’Isère. Alors oui, la Suisse est une «naRICHARD HEGGLIN tion du combiné».
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DESCENTES SPECTACULAIRES DANS UN ENVIRONNEMENT SPECTACULAIRE: LA FINALE DU FREERIDE WORLD TOUR 2016 Le grand événement approche à grands pas: le 2 avril 2016, à l’occasion de la finale du Freeride World Tour 2016, les meilleurs freerideurs du monde s’affronteront pour décrocher le titre convoité de champion du monde. Mecque du freeride, la station de Verbier possède les pentes parmi les plus légendaires et les plus extrêmes des Alpes. Les compétiteurs du monde entier, catégories ski et snowboard, se mesurent non seulement entre eux, mais aussi à la montagne. Le freeride exige en effet une technique parfaite, la maîtrise du matériel, le choix du tracé idéal et une excellente connaissance des conditions météo et d’enneigement. Il ne suffit donc pas d’être rapide, les juges
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tiennent également compte du parcours, du style et du degré de difficulté. Les finales, qui se dérouleront sur le superbe domaine de Verbier, s’annoncent une nouvelle fois passionnantes. Et n’oubliez pas: après la cérémonie protocolaire, participants et sont invités à se rendre au W Verbier – l’hôtel des riders et partenaire Audi – où se déroule la légendaire «Official season closing party by Audi», pour conclure en beauté ces journées de folie.
A VERBIER, TRADITION RIME AVEC MODERNITÉ Si le freeride a trouvé une terre d’accueil en Valais, ce n’est pas un hasard. L’association entre tradition et esprit novateur est typique de Verbier. Et comme ces valeurs font aussi partie de la philosophie d’Audi, un partenariat entre Audi et Verbier tombait sous le sens. Les hôtes peuvent ainsi pratiquer de nombreuses activités.
LE PROGRAMME CAPTIVANT D’AUDI En plus des sports de neige et du riche programme, des courses d’essai au volant des tout nouveaux modèles Audi attendent le public. L’Audi Offroad Parcours permet d’expérimenter les avantages de la traction intégrale quattro – avec une petite poussée d’adrénaline en prime.
RETOUR VERS LE FUTUR AVEC LA NOUVELLE AUDI A4
Photos: Ldd.
La nouvelle Audi A4 est plus puissante et plus efficace que sa devancière. Grâce au mélange intelligent de matériaux et à la technologie de construction allégée Audi, la nouvelle Audi A4 fait partie des voitures les plus légères du marché. Toutes les variantes de motorisations présentent un bilan CO2 optimisé et une consommation de carburant réduite – tout en bénéficiant d’une puissance à la hausse. L’Audi virtual cockpit optionnel et les nombreux systèmes d’aide à la conduite et de sécurité, eux aussi avant-gardistes et fascinants, ouvrent un nouveau chapitre de la conduite assistée.
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LE JUSKILA, C’EST NOUS! Nous sommes ravis de vous présenter le responsable du camp Rolf Kaufmann et la principale responsable cantonale Charlotte Wandeler. Ensemble, ils apportent plus de 55 années d’expérience en matière de camp, connaissent le centre de cours et de sport (KUSPO) de Lenk comme leur poche et ont toujours un remède miracle pour lutter contre les petits coups de blues. Charlotte Wandeler et Rolf Kaufman: deux des 150 bonnes âmes au service du camp de ski de la jeunesse suisse (Juskila).
Tout est sous contrôle grâce au responsable du camp Rolf Kaufmann.
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Il n’y en a pas deux comme Rolf Kaufmann – même si le responsable du camp aimerait être à trois endroits différents en même temps.
Charlotte Wandeler, la principale responsable cantonale, est fidèle au Juskila depuis 30 ans.
Rolf Kaufmann a du pain sur la planche. S’il le pouvait, le responsable du camp serait à trois endroits différents en même temps. Les premiers participants et participantes au 75e camp de ski de la jeunesse suisse viennent d’arriver au centre de cours et de sport KUSPO de Lenk i. S. (BE). Aussitôt, les jeunes de 13 et 14 ans s’installent dans les chambres, choisissent leur lit et défont leur valise. Sans oublier d’envoyer le message suivant à leurs parents ou représentants légaux. «Je suis bien arrivé(e) et c’est super ici. Mais où est passé le chargeur de mon iPhone?» Mais revenons-en à Rolf Kaufmann, dont l’iPhone ne cesse de sonner ou de vibrer. Maintenant que le coup d’envoi du Juskila a été donné, «Röfe» est l’interlocuteur le plus sollicité de tout l’Oberland bernois, au bas mot. C’est avec un calme stoïque et beaucoup de sérénité que le responsable du camp répond aux innombrables questions qui l’assaillent. Oui, le rapport général est obligatoire pour tous les auxiliaires, non, les vestes ne sont disponibles qu’à partir de 16h00, oui, il y a suffisamment de neige sur le Bühlberg pour que la journée de divertissement dans la neige de demain puisse avoir lieu. Et ainsi de suite. Entre-temps, Rolf Kaufmann a quitté son bureau provisoire et demande à mi-chemin vers la salle de sport si le transfert des jeunes de la gare à l’hébergement se passe comme prévu. «. . . sûr», entend-il un responsable cantonal lui répondre, avant de disparaître dans la salle de sport où il doit mettre en place le projecteur pour la vidéo d’ouverture.
bénévoles des quatre coins du pays pendant une semaine. Charlotte Wandeler effectue une bonne partie de son travail avant le début du camp. «Avant le camp, il s’agit en premier lieu de rassembler les différentes pièces du puzzle. Cela commence par la répartition des lits et se termine par la coordination des animations du soir.»
LA SUISSE EN MINIATURE
Charlotte Wandeler est elle aussi bien occupée avant et pendant la semaine du Juskila. En tant que principale responsable cantonale, elle est chargée de gérer la «Suisse en miniature» qui se réunit chaque année à Lenk. Il s’agit d’héberger et de nourrir 600 jeunes et 150 auxiliaires
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LE MYTHE CONTINUE 75 ans après sa première édition (en 1941 à Pontresina), le plus grand camp J+S de Suisse n’a rien perdu de son attractivité. L’ouverture solennelle du camp par le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann a constitué le point d’orgue de cette semaine riche en événements.
AU CŒUR DES ÉVÉNEMENTS
La nuit a plongé le Simmental dans l’obscurité; la lumière des étoiles est voilée par le passage d’un front neigeux et pluvieux. Après une journée riche en événements, c’est un calme presque fantomatique qui règne au centre de cours et de sport KUSPO. Seule la lumière du bureau de la direction du camp est restée allumée; on commente les événements de la journée, on échange des opinions et, bien sûr, on rit beaucoup. Le responsable du camp Rolf Kaufmann et la principale responsable cantonale Charlotte Wandeler sont toujours au cœur CHRISTOPH WÄLCHLI des événements.
Du 2 au 9 janvier, le Centre de cours et de sport (KUSPO) de l’Oberland bernois était entièrement aux mains des participants au Juskila. Au bout d’une semaine intense, le responsable du camp Rolf Kaufmann tire un bilan très positif: «Cette année encore, nous avons pu offrir aux jeunes une semaine de sports de neige intéressante grâce aux bonnes conditions de piste. De plus, le 75e Juskila a été marqué par de nombreuses rencontres positives.» L’ouverture solennelle du camp par le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann en présence du président du Conseil-exécutif bernois Hans-Jörg Käser, de l’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi et du président de Swiss-Ski Urs Lehmann a constitué le point d’orgue de cette semaine riche en événements. Mais l’édition anniversaire du Juskila a connu bien d’autres moments phare, à savoir la leçon de ski exclusive avec l’ancien conseiller fédéral et président d’honneur du CO 75 ans Juskila Adolf Ogi, l’inauguration du symbole du Juskila réalisé par l’artiste de Gstaad Oskar Buchs, le reportage en direct de l’émission Schweiz aktuell, les émissions en direct de la radio pour les jeunes Zambo ainsi que la visite de la secrétaire générale de la FIS, Sarah Lewis, qui s’est montrée enthousiasmée par l’ambiance du camp: «C’est fantastique de voir tous ces visages rayonnants. Le fait que le camp puisse chaque année compter sur une si large base d’auxiliaires bénévoles rend le Juskila si précieux.» Une longue tradition À l’occasion des festivités commémorant le 75e anniversaire du camp de ski de la jeunesse suisse, le Musée Alpin de Pontresina présente encore jusqu’au mois d’octobre des films et des photos sur la vie du camp de 1941. Par ailleurs, l’histoire impressionnante du plus grand camp J+S de Suisse est retracée dans le livre illustré «75 ans Juskila». Mais quoi qu’il en soit, la semaine de camp riche en événements qui commence chaque année le 2 janvier comme le veut la tradition restera sans conteste le moment fort pour les 75 prochaines années.
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Photos: Flurin Bergamin
75 ans de camp de ski jeunesse A l’occasion des 75 ans du célèbre camp de ski jeunesse suisse, Swiss-Ski a édité un livre du jubilé. La chronique de 98 pages a été présentée lors d’un vernissage à l’hôtel de ville de Berne. En 1941, au milieu de la seconde guerre mondiale, l’ancienne Fédération suisse de ski créait le «Juskila». Depuis lors, ce camp de ski traditionnel a accueilli depuis plus de 50 000 filles et garçons de toute la Suisse. L’édition tirée à 4000 exemplaires revient en détail sur la période de création. Des souvenirs et des photographies des diverses époques montrent de manière impressionnante l’évolution de la technique à ski et du matériel.
1 De précieux conseils, pour le ski et pour l’avenir en général. 2 Le président de la Confédération Johann SchneiderAmmann avec quelques participants du Juskila. 3 Les conditions sont parfaites à Lenk. 4 Le président de Swiss-Ski Urs Lehmann pendant la cérémonie d’ouverture solennelle du camp. 5 Photo de groupe avec l’ancien conseiller fédéral et président d’honneur du CO 75 ans Juskila, Adolf Ogi. 6 La cérémonie d’ouverture solennelle du camp sur la Kronenplatz. 7 Le président d’honneur a de toute évidence apprécié la leçon de ski avec les jeunes. 8 L’ancien conseiller fédéral et président d’honneur du CO 75 ans Juskila Adolf Ogi, le président de la Confédération Johann SchneiderAmmann et le responsable du camp Rolf Kaufmann avec deux participantes du camp.
Dans sa préface, le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann a insisté sur la nécessité de telles institutions. L’épilogue a été rédigé par l’ancien Conseiller fédéral Adolf Ogi, nommé président d’honneur des activités du jubilé. Avec six visites, il est en tête de la liste des magistrats qui ont honoré le Juskila de leur présence. Le Conseiller fédéral Kobelt et le général Henri Guisan ont également été des promoteurs du camp de ski. Le financement du livre a pu être assuré grâce à de généreux donateurs et à une budgétisation prudente. Le Chrystal Club, réunissant des donateurs en faveur de Swiss-Ski, a participé avec une somme conséquente. Le livre peut être acheté au prix de CHF 25.–. Commandes auprès de Swiss-Ski, Worbstrasse 52, 3074 Muri. La commande est également possible via le paiement sur le compte PC 80-49983-9 JU-SKI-La Club.
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BRUNO KERNEN:
«RED BULL SKILLS EST À LA FOIS UNIQUE ET PASSIONNANT» L›ancien professionnel parle de la course unique, qui réunit toutes les disciplines de ski alpin.
Bruno Kernen, apparemment Red Bull SKiLLS est la compétition de ski la plus dure au monde. Est-ce que c’est vrai? Beaucoup de courses de ski sont dures. Red Bull SKiLLS est cependant unique en son genre. C’est ce qui la rend aussi passionnante. Quel a été ton point fort personnel lors du Red Bull SKiLLS 2015? Il ne faut pas oublier que cette course se déroule au printemps et que les athlètes ont déjà une longue série de journées de ski derrière eux. Ils ont quand même fait preuve de mordant et ont proposé un sport superbe. Quel est le défi particulier de Red Bull Skills? Le passage du super-G au slalom est super difficile, il faut freiner de 90 km/h à 30 km/h et trouver immédiatement le rythme du slalom. Comment s’entraîne-t-on pour une telle course? En skiant librement on peut facilement imiter des scènes de la course. Mais celui qui ne s’y met qu’en hiver arrive trop tard. Il faut déjà entraîner sa condition physique l’été. Est-ce que tu as encore un tuyau particulier pour l’entraînement des challengers? Le jour de la course il faut prendre suffisamment de temps pour partir à la reconnaissance du parcours: s’imprégner des transitions, se rappeler de chaque tronçon etc. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises lors de la course.
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Que conseilles-tu de faire la veille de la course? Ceux qui ont la possibilité de faire du ski la veille de la course doivent absolument le faire. Soyons maintenant honnêtes: les challengers ont-ils la moindre chance de battre des athlètes de haut niveau comme toi ou Tina? Oui. Les challengers sont des skieurs passionnés ou des jeunes talents en herbe. Ils ont opté en partie de manière bien pensée contre une carrière professionnelle. Ils sont donc tout à fait capables de tenir la route. Lorsqu’il s’agit de l’expérience, de l’adaptation du matériel et de la préparation mentale, les professionnels doivent normalement avoir le dessus sur les challengers. Si tu devais décrire l’événement en un seul mot, ce mot serait: un seul mot ne suffit pas, il m’en faut plus: Red Bull SKiLLS est tout simplement passionnante. KIM VEGA
Anniversaire Lieu de naissance Taille Carrière
Association: Fin de carrière
1er juillet 1972 Thoune 180 cm discipline descente, super-G, slalom géant, slalom, combinaison Wimmis 2007
Victoires: Jeux olympiques d’hiver Turin 2006: bronze en descente Championnats du monde de ski alpin Sestriere 1997: or en descente argent en combinaison St. Moritz: 2003 bronze en descente Åre 2007: bronze au super-G Championnats du monde junior de ski alpin Hemsedal 1991: or en combinaison; bronze au super-G Classement de la coupe du monde de ski alpin Victoires de coupe du monde 3 Coupe du monde 12e (1995/96, 2002/03) e Coupe du monde de descente 4 (2002/03) Coupe du monde de super-G 12e (2002/03) Coupe du monde de slalom géant 32e (2004/05) Coupe du monde de slalom 44e (1997/98) Coupe du monde de combinaison 4. (1997/98)
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LES COURSES DE SKI-ALPINISME
UNE EXPÉRIENCE UNIQUE
Des panoramas de montagne à couper le souffle, des pentes de neige vierge et la nature dans toute sa splendeur, voici en gros la coulisse des courses de ski-alpinisme. Les compétiteurs musclés, chaussés de leurs skis légers grimpent sur la montagne, enlèvent leurs peaux de phoque sans même déchausser les skis et s’élancent sur les pentes de poudreuse à toute allure. Malgré le rythme élevé, les courses de ski-alpinisme sont pour eux un pur plaisir. Et tous ressentent la même fascination pour la montagne. Bien qu’ils soient entièrement concentrés sur la course, ils apprécient l’environnement naturel de manière peut-être encore plus intense. Car les conditions alpines en hiver, les caprices de la météo et les parcours difficiles exigent parfois un effort surhumain. Les sports d’extérieur en général et la randonnée à skis en particulier sont très tendance. Les athlètes de pointe comme les sportifs de loisirs découvrent cette discipline fascinante et y prennent goût. Aujourd’hui, plus de 3000 personnes se présentent au départ de la Swiss Cup CAS. Il n’y a pas si longtemps, un tiers seulement osait relever le défi. A cela s’ajoutent quantité de sportives et sportifs qui participent à d’autres courses, à des épreuves nocturnes et à des événements populaires. Et le nombre des participantes et participants aux courses monte en flèche les années où a lieu la légendaire Patrouille des Glaciers (PdG). VIVRE LES COURSES DE SKI-ALPINISME PAR SOI-MÊME
Le plus souvent, ce sont les sportifs d’endurance et les alpinistes qui découvrent le ski-alpinisme de compétition en tant qu’entraînement d’hiver idéal. Cette combinaison
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d’endurance, de vitesse, de puissance, de technique, de maniement du matériel et de force mentale les fascine. A cela s’ajoute le magnétisme qu’exerce le sport en montagne. Lors d’une première course de ski-alpinisme, un sportif de loisirs se plonge dans un univers totalement nouveau. Au départ déjà, le néophyte avec son équipement normal qui pèse autour des dix kilos n’en croit pas ses yeux. Les professionnels ne portent pas un gramme de trop et réduisent le poids de leur matériel à moins de trois kilogrammes: skis ultralégers autour de 1300 grammes; chaussures de randonnée à ski en carbone, dont la paire ne dépasse pas 1200 grammes; des bâtons presque aussi longs que pour le ski de fond; une combinaison spéciale; une sonde en carbone et un sac à dos presque insignifiant. Mais malgré cette optimisation au niveau du poids, la plus grande attention est vouée à l’aspect sécuritaire. Lorsque tombe le coup du départ, les coureurs partent en trombe. Les premiers mètres sont décisifs. Il s’agit en effet de se placer le mieux possible pour pouvoir ensuite suivre la trace du groupe tout devant. Autrement l’on risque de devoir se dépêtrer dans la neige profonde, forcé de devoir quitter la trace pour laisser passer les poursuivants plus rapides. A la montée, les parcours sont entièrement tracés. La descente par contre se fait généralement en neige profonde ou en partie sur piste. Lorsque survient un obstacle, par exemple un couloir, une partie abrupte ou un passage rocheux, les skis sont fixés sur le dos dans des zones spéciales de changement – généralement sans même retirer le sac à dos et sans s’arrêter. Dans ces zones dites de «portage», les coureurs marchent à pied, suivant des pas préparés. Dans les passages particulièrement abrupts et dangereux, des cordes fixes sont installées.
pour les replacer sur les skis. Lors d’une randonnée à skis normale, cette opération peut facilement durer un quart d’heure. De telles prestations de pointe exigent un entraînement continu. Ainsi un membre de l’équipe nationale suisse, le Swiss Team de skialpinisme CAS, surmonte environ 300 000 mètres de dénivelée par an et s’entraîne six fois par semaine avec en moyenne une à deux unités. Bernhard Hug, chef de discipline et responsable de la relève du Club Alpin Suisse CAS met le doigt sur un autre point: «Aujourd’hui les épreuves de ski-alpinisme se jouent avant tout lors de la descente. Durant la montée, les athlètes sont actuellement très proches les uns des autres.» La victoire se décide donc de plus en plus en fonction de la technique de descente. Et celle-ci doit être entraînée dès le plus jeune âge. Selon Hug, la tâche du staff d’entraîneurs est aussi de savoir reconnaitre les bons skieurs alpins et de pousser leur entraînement physique de sorte à ce qu’ils puissent réaliser des places de podium. LA SUISSE – UNE NATION DE SKI-ALPINISME
Lors des Championnats du monde de l’an passé le Swiss Team de ski-alpinisme CAS a engrangé une médaille chaque jour. Ainsi l’équipe nationale de Suisse s’est emparée de la troisième place au classement par nation. D’une manière générale, l’équipe de Suisse – avec les équipes nationales de France et d’Italie – fait partie des meilleures équipes au monde. Cette année également, le Swiss Team de ski-alpinisme CAS aura l’occasion de prouver sa haute performance. Du 5 au 7 février 2016 en effet auront lieu les Championnats d’Europe de ski-alpinisme dans le Bas-Valais. A Salvan / Les Marécottes, les organisateurs accueilleront environ 150 athlètes de 15 nations et la Suisse espère bien décrocher des médailles.
UN SPORT DE POINTE POUR L’ÉLITE
La différence entre l’élite et les sportifs de loisirs est frappante. Pour environ 1300 mètres de dénivelée, un professionnel des courses de skialpinisme met à peine une heure. Pour un randonneur à skis classique, la moyenne est d’environ 400 mètres dans ce même laps de temps. Le montage et le démontage des peaux se font également à une vitesse vertigineuse. L’élite ne met pas plus de 15 secondes pour retirer les peaux et à peine le double de temps
MARIANNE REINTHALER
Plus d’infos sur Internet: www.sac-cas.ch/skitourenrennen www.facebook.com/swissskimountaineering EM 2016: www.alpiniski.ch
Photos: Ldd.
Les courses de ski-alpinisme ont la cote. De plus en plus de sportifs d’endurance et polyvalents découvrent cet entraînement d’hiver très varié en pleine nature. Ce qui, pour les sportives et sportifs amateurs, est synonyme d’évasion et d’activité physique poussée, signifie pour l’élite d’innombrables heures d’entraînement avec des dénivelées à donner le vertige. Un aperçu sur ce sport singulier et fascinant.
LES DISCIPLINES DU SKI-ALPINISME DE COMPÉTITION Courses par équipe: courses par équipes de deux (en partie équipes de trois); parcours comprenant plusieurs ascensions, portages et descentes entre 1800 et 2500 mètres de dénivelée sur une distance de 20 à 35 kilomètres. Courses individuelles: courses comprenant généralement plusieurs ascensions, portages et descentes entre 1600 et 1900 mètres de dénivelée sur une distance de 15 à 20 kilomètres chez les hommes et de 11 à 15 kilomètres chez les femmes. Vertical Race: courses individuelles avec une ascension, sans descente. L’ascension comprend généralement de 500 à 700 mètres de dénivelée sur une distance de 3 à 4 kilomètres. Relais: un circuit relativement court avec environ 170 mètres de dénivelée et ascension, portage et descente avec de 3 à 4 personnes par équipe de relais. Sprint: après un circuit de qualification, les meilleurs se hissent en quart de finale, demi-finale et finale. 1 ascension, 1 portage, 1 descente lors de laquelle un slalom géant est généralement intégré. Au maximum 100 mètres de dénivelée et un temps de parcours de 4 minutes.
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Tout le monde rêve de liberté, mais personne n’est prêt à se former en conséquence. Dominique Perret
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PRÉVENTION CONTRE LES AVALANCHES L’International Snow Training Academy (ISTA) veut enseigner aux freeriders comment gérer les dangers en-dehors des pistes. L’initiateur est le Romand Dominique Perret, élu «meilleur skieur freeride du siècle» en l’an 2000.
De la poudreuse fraiche sur des pentes vierges, le scintillement des cristaux de neige au soleil – c’est ce dont rêvent actuellement des dizaines de milliers de freeriders, snowboardeurs et randonneurs à ski. L’idée de dévaler des pentes de neige fraiche a toujours suscité des émotions, des envies de liberté, d’indépendance et d’aventure. La poudreuse est à la page et les amateurs en redemandent – surtout lors d’un hiver comme celui-ci qui s’est tellement fait attendre. Les tendances elles aussi vont clairement dans ce sens. Le marché du ski stagne, mais le commerce des larges lattes de hors-piste, des détecteurs de victimes d’avalanches (LVA) et des airbags d’avalanche explose. Rien que l’hiver passé, 180 000 LVA et 60 000 airbags d’avalanche ont été vendus en Suisse. Autrefois produits de niche, ils sont devenus depuis un moment déjà des produits de masse. Et c’est ainsi que de plus en plus de monde s’aventure dans des régions non sécurisées loin des pistes. Une aventure risquée: chaque année en Suisse, 25 personnes décèdent en moyenne dans des avalanches. Et 90 pourcent des avalanches sont déclenchées par les skieurs eux-mêmes.
Photos: Ldd. / B&S, Stockimage
LES FREERIDERS INSUFFISAMMENT FORMÉS
En particulier les freeriders qui recherchent les sensations fortes dans l’enceinte des régions skiables ont mauvaise réputation. Lorsqu’un accident arrive et qu’une avalanche déclenchée recouvre également une piste balisée, des voix critiques s’élèvent pour réclamer l’interdiction pure et simple de cette pratique. Mais cela remet en question un principe qui jouit d’un large soutien: le libre accès à la montagne, l’idée même d’une dernière parcelle de liberté. Le Romand Dominique Perret, expert du ski libre, a reconnu la problématique des freeriders insouciants et entendu les appels à l’interdiction. «Lors d’entretiens avec des politiciens et des spécialistes de la branche des assurances
j’ai toujours dû m’entendre dire avec quelle insouciance les freeriders évoluent en montagne», dit Perret. «Cela m’a fait réfléchir et j’ai finalement décidé d’apporter davantage de structure et de sécurité dans ce magnifique sport.» La poudreuse attire de plus en plus de monde, c’est un fait. «Tout le monde rêve de liberté, mais personne n’est prêt à se former en conséquence», constate Perret et fait allusion au nombre croissant de sportifs d’hiver qui prennent goût à se mouvoir en pleine nature, loin des pistes, mais qui trop souvent ne connaissent pas les conditions de neige et les risques encourus – ou qui s’en moquent tout simplement. De nombreux accidents en montagne sont dus à l’ignorance, souligne l’expert. Cela doit changer. A 53 ans, l’homme élu «meilleur skieur freeride du siècle» veut profiter de son expérience et de son image pour faire passer son message, avec 40 autres experts internationaux, à travers un nouveau programme de formation. «Nous ne devons pas seulement thématiser les accidents et le sauvetage, mais nous devons enfin promouvoir la prévention», dit Perret avec conviction. 28 SITES EN SUISSE
Jusqu’à présent, l’offre en formation dans le domaine du ski libre s’adressait avant tout aux professionnels. Le nouveau programme qui a été testé par des guides de montagne et des profs de ski l’hiver dernier à Verbier et à Zermatt s’adresse à présent aux skieurs, snowboardeurs, randonneurs et adeptes de l’héliski. Depuis la mi-décembre, les modules de cours sont proposés dans 28 sites en Suisse et 15 sites dans la vallée d’Aoste en Italie. Ces cours doivent permettre aux participantes et participants d’apprendre à gérer les risques plutôt que de vouer une confiance aveugle à leur matériel moderne. «Les appareils de sauvetage donnent une fausse impression de sécurité», dit l’ancien champion du monde de snowboard et freerider passionné Ueli Kestenholz qui s’est également mis à la disposition de l’ISTA. L’hiver prochain viendront s’ajouter d’autres formateurs en Allemagne, en Autriche et en Espagne. Après une phase d’introduction sur plusieurs années, l’offre doit pouvoir être reconnue dans le monde entier. A L’EXEMPLE DES PLONGEURS
L’initiateur Perret s’est laissé inspirer par l’exemple des plongeurs. PADI (Professional
Dominique Perret
Association of Diving Instructors) est le nom du système international de formation sur lequel se reposent les écoles de plongée. L’avantage: grâce à des modules standards, une formation de plongeur peut par exemple être commencée dans les Philippines puis poursuivie dans les Caraïbes. Dominique Perret imagine le même principe: des certificats doivent attester du savoir des participants aux cours sur le plan international. LA FORMATION EST RÉCOMPENSÉE
Cette standardisation est une composante importante du programme de l’ISTA car la formation est conçue de sorte à ce que le premier cours soit par exemple suivi en Suisse et que l’étape suivante puisse se faire à l’étranger. En Suisse, un cours pour débutant coûte 229 francs. Après le cours, cette somme est créditée au participant. Cela doit lui permettre d’économiser sur l’achat d’une paire de skis, d’un sac à dos anti-avalanches ou d’un autre accessoire d’équipement. «C’est ainsi que l’industrie du freeride récompense les sportifs d’hiver qui se laissent former», dit Perret – espérant en général une gestion plus réfléchie des risques encourus lors du ski libre en montagne. MAC HUBER
ISTA est un programme international de cours d’avalanches destiné à augmenter la sécurité des skieurs hors-piste en diminuant les risques en montagne, leur assurant ainsi plus de liberté et de plaisir. Des représentants de diverses branches (formation, tourisme, industrie) se sont associés pour ce projet. Le freerider Dominique Perret, qui a réalisé plusieurs records du monde et a joué un rôle déterminant dans plus de 20 films, a fondé la startup safe mountain AG afin de développer un programme de formation. Depuis sa fondation en 2014, la société qui compte cinq collaborateurs a son siège à Lausanne.
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AU RYTHME D’UN QUOTIDIEN SANS DOSSARD
RETOUR VERS LE FUTUR POUR DIDIER DÉFAGO
Passer de la lumière à un anonymat programmé demande une grosse force de caractère. De celle que championnes et champions d’exception trimballent dans leur valise. Tout au long de carrières rythmées par des souvenirs impérissables, uniques. Zapper ces moments, pour revenir à un quotidien moins mouvementé, se négocie. Se prépare. Unanimement apprécié dans le milieu de la glisse, Didier Défago, Déf en toute amitié, est en passe de se concocter un retour gagnant vers le futur. Managé par GPS Performance Service, le Morginois, facile à gérer car accessible, peut désormais toucher les dividendes des saisons passées sur les lattes. Alors qu’il était en mode compétition.
Saluer le retour de Didier Défago dans une vie ordinaire, si tant est qu’elle puisse l’être avec un proche passé jalonné de moments glorieux, c’est aussi saluer ces sportifs du Cirque blanc qui ont fait et font le spectacle. Qui sacrifient au ski en rêvant d’exploits. Pour que, saison après saison, le Cirque blanc continue. En effet, pour une poignée de champions révélés, de talents avérés, nombreux sont ceux qui échappent aux podiums. Aux places d’honneur. Dont le destin nécessite un exercice de relecture. Juste pour se souvenir. En ce qui concerne Déf, son talent a été rapidement remarqué. Reconnu même. Car, dès ses premiers virages, il a démontré des qualités indéniables. De celles qui lui ont permis de figurer d’emblée parmi les meilleurs. Boosté par la présence de son technicien de frère Daniel, un as entre les piquets, obligé de crier pouce après une blessure, Didier cultive avec bonheur l’esprit de famille.
Photos: Gérard Berthoud
UNE BELLE CARRIÈRE
La Streif, un gros souvenir pour le champion valaisan qui a connu une saison 2009 de feu!
Pour mémoire, Déf a été sacré champion du monde junior de super-G en 1996, à Hoch Ybrig. Il s’est ensuite invité dans la cour des grands en descente et super-G. Où, par vocation et par jeu, il a inscrit son nom sur des dévaloirs chocs faut-il le rappeler. Avec, histoire de laisser parler un talent pas toujours récompensé suite à des blessures, un titre de champion olympique à Vancouver. Dans la discipline reine évidemment. Une fois ou l’autre, Déf a frôlé le coup d’éclat. Mais s’est fait chiper la victoire pour une broutille. Sans pour autant renoncer à réussir des gros coups. Son palmarès, digne d’attention, l’a propulsé en haut de l’affiche. A l’heure de sa reconversion, des noms comme La Streif, le Lauberhorn, Val Gardena en super-G, sont autant de lignes sur un CV qui compte des dizaines de places dans le top-ten. Des éléments, qui mis bout à bout, ont permis à son manager Ralph Krieger, de préparer sereinement la sortie de piste du Morginois!
UN BAROUDEUR POLYVALENT
Grâce à sa technique, à une science de la courbe très personnelle, le Valaisan désormais membre du Conseil d’administration de Télémorgins a quelquefois joué les jokers en course. Un style atypique lui a permis de tracer des trajectoires vers la plus haute marche des podiums. De s’afficher en client sérieux. A l’exemple de sa consécration sous les anneaux lors des JO de Vancouver. C’était en 2010. Epreuve reine, qui révèle les costauds, la descente reste un défi mythique! Bien que modestement Déf s’en défende, affirmant qu’une médaille d’or olympique a la même valeur dans toutes les disciplines. A Wengen, Kitzbühel, Santa Caterina, Val Gardena, voire à Val d’Isère ou aux Houches, pour ne citer que des dévaloirs réputés, les pistes inspirent le respect des meilleurs. Au point que du premier au dernier concurrent, les descendeurs méritent tous le respect. Celui qui s’est inventé un style fluide et atypique en convient. Une forme d’adaptation qui lui permet de se profiler, presque une saison après sa retraite et une deuxième place lors des finales de la Coupe du monde 2015 à Méribel, dans des domaines divers. UN MENTOR NOMMÉ RUSSI
A une époque pas si lointaine, quand on évoquait le sport-étude du bout des lèvres, Didier Défago a mené à bien un CFC de dessinateur architecte. Un papier qui lui a permis de mettre un pied dans le job de Bernhard Russi. Un autre champion olympique de descente faut-il le rappeler (1972). Philosophe des dénivelés, connu et reconnu pour son charisme. De concert, en toute amitié, Déf apprend les rudiments de la conception de nouveaux tracés. Selon ses dires, Russi est un maître à penser de choix avec qui le courant passe à merveille. En guise de boîte à outils, sur le terrain, une panoplie de réflexions, des repérages à pied, la retranscription sur plans avant réalisation. >
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STYLE ET CONFORT Doudoune KIMI de Lhotse Doudoune très légère pour une grande liberté de mouvement. La doublure en duvet d’oie emmagasine la chaleur de manière très efficiente. La veste KIMI peut être rangée dans le sachet livré avec. Elle possède deux poches extérieures avec fermeture à glissière. La capuche
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Sac en nylon pratique
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Face aux Dents du Midi, Didier Défago s’offre des bols d’air indispensables à son équilibre d’ex-skieur d’élite.
Honda collectionne les champions olympiques avec Déf et le cavalier Steve Guerdat!
La Foilleuse, un endroit presque mythique pour les glisseurs de tout poil. Où Déf va quelquefois se ressourcer.
Un bloc de rocher venu de la Tête-de-Chien, au Lauberhorn, pour célébrer les exploits du Morginois.
Didier Défago et Ralph Krieger, les deux font la paire en toute amitié pour une reconversion réussie.
L’église au milieu de la station de Morgins, un signe de ralliement à l’ancienne en forme de sérénité.
Dans ce milieu naturel, où la montagne et les courbes de niveau accrochent l’œil, le Morginois adepte de bols d’air travaille sur l’attractivité! Un mot qui occupe désormais une place prépondérante dans son vocabulaire. Nullement désireux de s’encroûter. Pas du tout nostalgique du temps passé, Déf prête aussi ses connaissances à des programmes dynamiques de mise en condition physique. Engagé sous le label Ochsner, il ventile ses connaissances sur lattes à des cracks en devenir!
prises, le champion sait trouver les mots pour convaincre. Pas question de jouer les intérimaires. Il préfère opter pour la carte du long terme en s’investissant dans la communication. Mine de rien, il fait dans une évolution positive. Polyglotte, le Valaisan collectionne les amitiés. Tout en cultivant l’atout du partenariat.
pied. Ni plus ni moins. S’impose donc un travail de précision pour assurer au compétiteur virtuosité et efficacité. Une technologie qui ne doit rien à celle de la chaussure du commun des skieurs. Bien que l’évolution se caractérise comme une course au confort pour les glisseurs lambda.
PROJETER DES IMAGES
UNE FAMILLE HEUREUSE
Au fil des années, pour les sportifs de haut niveau le sponsoring a dépassé le mécénat. Ralph Krieger et ses collaborateurs planchent depuis quelques lustres sur le charisme de leurs poulains pour projeter des images. De celles qui collent à la personnalité du sportif. Didier Défago, par exemple, symbolisera parfaitement le concept de marketing des skis Rossignol. Marque à laquelle il est resté fidèle. Et qui l’a vu passer en novembre dernier deux semaines au Colorado pour tester matos, chaussures de compète. Et plaques scotchées aux skis. Autant d’éléments qui, en course, permettent de gommer des centièmes. D’augmenter la précision du pilotage. D’ailleurs, dans les années 60–70, en évoquant la chaussure, JeanClaude Killy parlait déjà de l’intelligence du
Depuis son retour à un quotidien presque normal, avec toujours en parallèle des ingrédients sportifs indispensables à son équilibre, Didier Défago peut profiter de sa famille, de ses enfants Alexane, huit ans et Timeo sept ans. Et décharger Sabine, leur maman, en dévalant cool la piste Didier Défago. De la Pointe de l’Au à Morgins. Alors que les balades, à bord d’un CRV Honda, se font dans un confort avéré. Une marque nippone bien nippée, qui a su s’attacher deux champions olympiques. Avec le cavalier jurassien Steve Guerdat. Ah, si vous croisez Didier Défago, vous le reconnaitrez. Il a toujours le sourire. Et il sait pouvoir apporter beaucoup à SA station de Morgins dans les années à venir.
UN ATHLÈTE PERFECTIBLE
Témoignage à l’appui. En l’occurrence celui de Riccardo Zanoni, ancien entraîneur, chef de projet chez GPS Performance SA à Lausanne. Qui précise que Ralph Krieger, fondateur et administrateur de l’agence, a eu le nez creux en recrutant le Morginois. Avec Tina Maze, le fantasque et sympathique Edgar Grospiron, Adrien Théaux, Guillermo Fayed, les Suisses Justin Murisier, Daniel Yule et Loïc Meillard, l’écurie GPS ne manque pas d’arguments. Engagé dans nombre de domaines, Didier Défago séduit par son empathie. Que ce soit avec des jeunes sportifs, avec des managers d’entre-
ALDO-H. RUSTICHELLI
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LES 4 GRANDES NOUVELLES DE L’HÉLISKI De la poudreuse profonde, de vastes ĂŠtendues blanches et des pentes vierges de toute trace – l’hĂŠliski est le rĂŞve de tout skieur et snowboarder. En compagnie d’un groupe de personnes avec le mĂŞme ĂŠtat d’esprit, loin du tumulte des pistes et des ďŹ les d’attente des installations, vivez une aventure extraordinaire en vous plongeant dans ces faces immaculĂŠes couvertes de neige pro-
fonde. L’hÊliski vous permet une expÊrience rÊellement diffÊrente. Vous rappelez-vous de votre meilleure descente de la saison passÊe dans les Alpes? Alors imaginez vivre cette descente de l’annÊe dix fois par jour, vingt fois dans le week-end ou encore cinquante fois dans la semaine. C’est cela l’hÊliski! Snowactive a testÊ avec voyageplan, le spÊcialiste suisse romand de l’hÊ-
liski à travers le monde, quelques-uns des meilleurs spots d’hÊliski de la planète. Voici les quatre meilleurs tips de cette saison: l’hÊliski au Canada à Revelstoke avec Selkirk Tangiers et lors d’un voyage de groupe avec le champion suisse de ski Dani Mahrer chez Canadian Mountain Holidays, ainsi que l’hÊliski au nord de l’Europe en Islande et en Suède. BEN MILES
CANADA
CANADA
POUDREUSE AVEC LE PIONNIER DE L’HÉLISKI DE REVELSTOKE
VACANCES HÉLISKI AVEC DANI MAHRER CHEZ CMH
Selkirk Tangiers est une institution dans le hotspot du freeride de Revelstoke. Depuis plus de 35 ans, la compagnie fondĂŠe par le suisse Peter Schlunegger transporte les fans de neige profonde du monde entier sur les sommets de rĂŞve des Selkirks et Monashees – deux des meilleurs domaines d’hĂŠliski au monde. Environ 18 mètres de ďŹ ne poudreuse recouvrent chaque saison les plus de 200 runs cartographiĂŠs!
L’hĂŠliski est super, l’hĂŠliski au Canada est grandiose et l’hĂŠliski au Canada avec un pro comme Dani Mahrer, c’est le summum! Tous ceux qui ont eu la chance de partager une semaine de vacances avec le sympathique champion de ski pourront le conďŹ rmer. Le huit fois champion de Coupe du Monde volera avec un groupe exclusif de voyageplan et StĂśckli Ski depuis ZĂźrich dans ce paradis hivernal.
 Le confortable Coast Hillcrest Resort Hotel sert de base de dÊpart dans les hauts de Revelstoke. L’opÊration se dÊroule normalement avec 3 groupes de 11 skieurs, mais aussi avec de plus petits appareils pour les petits groupes et l’hÊliski privÊ. Les groupes privÊs peuvent alternativement loger au luxueux Sutton Place Hotel situÊ directement sur le domaine de Revelstoke Mountain Resort (RMR) ou dans le chalet de luxe Bighorn. Le Bighorn Lodge se rÊserve de manière exclusive uniquement pour un maximum de 16 hôtes – est certainement le plus beau lodge d’hÊliski au monde. Selkirk Tangiers propose des packages exibles entre trois et sept jours. Les jours d’interruption sont rares et sont rarement problÊmatiques. Si
EXPLORATION DU CAUCASE DU 19 AU 26 MARS 2016
la mÊtÊo ne joue pas le jeu, on se rabat sur le domaine skiable qui propose aussi du Catskiing. RMR est un domaine de première catÊgorie avec plus de 50 pistes exigeantes, un terrain de hors-piste fabuleux et le plus haut dÊnivelÊ d’AmÊrique du Nord avec 1713 mètres!
Conseil de voyage 3 jours d’hĂŠliski Ă partir de CHF 2553 par personne en chambre double pour 3 nuits, inclus 12 000 mètres de dĂŠnivelĂŠs, pension complète, location des skis et guide de montagne certiďŹ ĂŠ, auprès voyageplan.
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FÉVRIER 2016 ADVERTORIAL
 L’hĂŠliski au Canada est toujours pour moi un des points forts de ma saisonÂť, nous dit Dani Mahrer. Cette fois, le grison se rend dans la rĂŠgion du Lodge CMH Gothics, qui nous ĂŠmerveille avec son mĂŠlange parfait de pentes de glaciers ĂŠnormes et ses longues descentes en forĂŞt. Gothics est l’un des terrains prĂŠfĂŠrĂŠs du pionnier de l’hĂŠliski CMH. ÂŤCompĂŠtents, professionnels et ďŹ ables – CMH ne m’a jamais dÊçuÂť, Dani Mahrer loue le leader mondial de l’hĂŠliski et ses onze terrains. Avant les 5 jours d’hĂŠliski Ă CMH Gothics, Dani Mahrer et son groupe se mettront en jambe durant deux jours sur les pistes de Lake Louise.
Conseil de voyage: Du 25 mars au 4 avril 2016: Gothics @ CH dès CHF 7990.– Du 22 mars au 1er avril 2016: Galena @ CMH dès CHF 8290.2 Prestations incluses par personne, base chambre double: Vol en classe Economy de Zurich à Calgary, transferts, 3 nuits au Post Hotel Lake Louise avec petits dÊjeuners, 2 jours de ski à Lake Louise, 5 jours d’hÊliski dans le lodge choisi inclus 21 750m de dÊnivelÊ, pension complète au lodge, skis de location et guide de montagne ainsi que l’accompagnement exclusif par Dani Mahrer.
ISLANDE
HÉLISKI SOUS LE SOLEIL DE MINUIT EN ISLANDE Lorsqu’un peu partout les skis retournent à la cave, les islandais s’en donnent encore à cœur joie. Proche du cercle polaire, la saison d’héliski se termine au mois de juin, à une période où le soleil ne se couche plus. A quatre heures de vol de la Suisse, le pays des fées et des trolls nous attire avec ses descentes inoubliables sur des sommets de volcans à 1500 mètres de haut jusqu’à la banquise. «L’Islande est si belle que c’en est irréel», se pâmait la star américaine du ski Julia Mancuso lors du tournage du film de Warren Miller «Ticket to Ride». Le film a été tourné dans la concession de 4000 kilomètres carrés d’Arctic Heli Skiing. Le domaine adapté tant pour les débutants que pour les experts est deux fois plus grand que le canton de Saint-Gall. L’équipe de Jökull «JB» Bergmann a déjà cartographié plus de 300 runs, et en rajoute de nouveaux chaque saison. La base est l’idyllique Klaengshóll Lodge sur la péninsule Troll au nord de l’Islande, proche d’Akureyri. On y vole avec de petits hélicoptères et un maximum de trois groupes de quatre
hôtes. L’Islande – l’héliski sans décalage horaire dans un paysage enchanteur.
LIVE: 06 JAN 2016 Conseil de voyage 4 jours d’héliski dès CHF 6894 par personne en chambre double pour 4 nuits, inclus 4 heures de vol, pension complète y compris les transferts depuis l’aéroport d’Akuyeri au lodge et retour, location des skis et guide de montagne certifié, auprès de voyageplan.
SUÈDE
HÉLISKI EN LAPONIE SUÉDOISE L’immensité de la Scandinavie, la sérénité des suédois et les pentes vierges de Laponie sont les éléments du parfait mélange pour l’héliski chez Arctic Elements. Au bord du cercle polaire, on peut skier dans la poudreuse dans des paysages quasi déserts avec un temps de voyage assez court et sans décalage horaire. Certaines pentes douces font de la Suède un lieu idéal aussi pour les héliskieurs débutants. On y vole avec de petits hélicoptères et un maximum de deux groupes de cinq hôtes. On
peut compter sur une moyenne de 7 à 8000 mètres de dénivelés par jour, et la saison va de mars à la fin mai. Les deux lodges d’Arctic Elements se trouvent à Björklinden et Riskgränsen. Ils sont à proximité de stations de ski, ce qui permet de skier aussi lorsque la météo ne permet pas aux hélicoptères de voler. Pour accéder aux lodges, d’où l’on peut observer avec un peu de chances les aurores boréales, le voyage se fait via Narvik ou Kiruna. A part l’héliski, on peut aussi s’essayer au traîneau-àchiens ou à la motoneige à travers les vastes paysages enneigés de Scandinavie – c’est tout simplement inoubliable!
QUANTITÉ DE NEIGE ACTUEL
281cm LIEU Conseil de voyage 3 jours d’héliski dès CHF 2583 par personne en chambre double pour 3 nuits, inclus 10 000 mètres de dénivelés, pension complète, location des skis et guide de montagne certifié, auprès de voyageplan.
CANADA CMH BOBBIE BURNS
Photos: Ldd.
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L E S S U I S S E S S E S FO N T D E L A R É S I S TA N C E
LARA GUT GLISSE VERS LE CRISTAL MAJEUR A l’aube de la saison, des projections cousues main peuvent s’avérer sujettes à évolution. Ou à caution. Avant l’événement, on consomme du virtuel. Qui autorise toutes les extrapolations. A l’image de premières compètes hésitantes pour les alpins suisses. Des hésitations transformées en défi par Lara Gut. En alliant style et performance, elle a démontré en patronne que tempo rime avec esthétique. Avec, à la clé, le retour en piste de celle à qui on promettait, en 2009, un avenir de surdouée. Après deux médailles d’argent aux Mondiaux de Val d’Isère. Elle avait alors 17 ans et des broutilles, avant d’étoffer son palmarès! Chez les garçons, en attendant le retour des blessés du groupe vitesse, on espérait les techniciens. En embuscade, ces derniers ont démontré pouvoir skier vite et bien! Avec sa gestuelle sans mouvements parasites, Wendy Holdener fonce vers le haut de la boîte.
Avec un brancard de blessés, alors que des commentaires mi-figue mi-raisin annonçaient une saison compliquée pour les Helvètes, sans fracas mais avec détermination, garçons et filles ont fait de la résistance. A l’instar de Lara Gut, qui a ouvert les portes de la victoire en leader décomplexée. Qui plus est, l’absence de noms cotés a motivé la Tessinoise pour imposer sa suprématie. Sur des pistes fabriquées, la neige est rugueuse. La précision de la courbe doit être élevée au rang de dogme. Celle qui vise le classement général de la Coupe du monde a incontestablement réussi une métamorphose gagnante! OPÉRATION DÉCRYPTAGE
A l’ère de l’algorithme, la championne et son team, qui regroupe une poignée de conseillers aux profils complémentaires, ont décrypté et solutionné des problèmes récurrents. D’abord avec Didier Cuche, pour apprivoiser un nouveau matériel des plus performants. Que l’ancien champion connaît sur le bout des spatules. Lui qui officie, depuis la fin de la carrière que l’on sait, en tant que conseiller technique chez Head. Quand à Patrice Morisod, pendant huit jours, le coach à succès, dont la modestie n’a d’égal que ses compétences, a travaillé sur le
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positionnement de l’athlète sur ses skis. Introduisant rigueur et art de jouer avec des courbes gagnantes pour gommer les centièmes. Eliminant au maximum les phases de dérapages en virages de géant. Péché mignon cultivé par la tornade blonde. Tout en veillant à une conduite optimale des skis. Vouant une attention toute particulière à la répartition idéale du poids du corps. Résultats à l’appui, Lara Gut démontre clairement cette saison qu’elle possède le pilotage pour signer d’autres grosses perfs. Titi Morisod sait que les prises d’angle au passage du piquet privilégient une gestuelle épurée. Sans mouvements parasites. La justesse du déclenchement démontré par la championne de Comano explique ses nouvelles prétentions. Petit gabarit, la véloce Tessinoise est capable de produire un ski super performant. LA SENSIBILITÉ À FLEUR DE PEAU
Avec Morisod, le style agressif de Lara Gut est devenu plus fluide. Toujours instinctif, mais plus académique! Habitée par une sensibilité épidermique, de celle qui fait les skieuses d’exception, cette polyvalente a rapidement gommé des imperfections marquantes. Présent pendant deux jours également à Val d’Isère, le
Valaisan de Zinal a peaufiné la manière. Tout en prônant l’exigence et la perfection. Puisque, vertu cardinale, le talent se travaille. A l’exemple de Marcel Hirscher. Pour citer un stakhanoviste reconnu. Autant d’éléments qui ont permis à Lara Gut d’exprimer l’intensité palpable de l’action sur ses lattes. Avec, corollaire, un meilleur pilotage sans trop en rajouter. Enroulant désormais, à l’image de Lindsey Vonn, des courbes taillées avec une impressionnante prise d’angle. NOUVELLES AMBITIONS
Une technique révélatrice du renouveau amorcé, au moment où ces lignes sont écrites, par la première du classement provisoire de la Coupe du monde. Une étape franchie et concrétisée par des succès régulièrement empilés dans un environnement parsemé de sacrifices. Après avoir révélé son talent, la pétillante Tessinoise confirme ses ambitions. Pauli Gut, chef de clan, sans donner dans le mythe du père inflexible, en analyste évolutif, sait que les questions ne suffisent pas à résoudre tous les problèmes. Il a donc fait appel à des connaisseurs confirmés dans leur spécialité. L’un et l’autre ont travaillé avec rigueur pour que Lara entre dans une dimension ga-
Lara Gut, des manches de feu avec des victoires à la clé, peut espérer remporter le cristal majeur si rien ne vient entraver sa marche triomphale!
De slalomeur à géantiste, Justin Murisier, qui sait presque tout faire, possède le profil technique idéal pour défier les meilleurs.
Sympathique et énigmatique, Fabienne Suter semble avoir retrouvé l’envie de se frotter aux meilleures.
Pas à dire, avec son style très technique Daniel Yule peut nourrir des espoirs de podium dans sa discipline de prédilection.
En embuscade, Luca Aerni a démontré qu’il avait les outils pour aller très vite entre les portes. Reste à concrétiser ses ambitions.
gnante durable. A la clé, des victoires. Et une saine dynamique de groupe pour l’équipe. Provoquée par le retour au premier plan d’une athlète capable d’imposer sa classe. Elle qui a endossé un habit tout neuf de conquérante pour démontrer que son spectre technique s’est encore bonifié.
impressionnant. Qui permet cependant de skier vite. Avec ses nouveaux skis, elle a passé chez Dynastar, elle semble bien avoir retrouvé la lumière. A condition de monter en puissance pour confirmer des signes annonciateurs de réussite. Et croquer à nouveau dans le gâteau des podiums. Pour afficher une cinquième victoire à son palmarès.
comme d’ailleurs son compère Luca Aerni. Tous les deux âgés de 22 ans, l’expérience aidant, ils ont les moyens de figurer régulièrement dans le top-ten.
Photos: Gérard Berthoud.
DES FILLES EN MODE MAJEUR
Les succès de Lara Gut aidant, peut-être de cause à effet, Fabienne Suter a retrouvé une place sur la boîte. Souvent considérée comme un joker de l’équipe, la Schwytzoise reste une énigme. Capable de souffler le chaud et le froid, la mine quelquefois soucieuse, elle projette des arguments qui permettent de croire en elle. Sympathique, souriante, capable de dégager une authentique sérénité, Fabienne reste une authentique descendeuse après voir tourné le dos au géant. Elle qui a soufflé 31 bougies en date du 5 janvier a étoffé son palmarès de début de saison en restant dans l’ombre de Lindsey Vonn à Lake Louise et Lara Gut à Val d’Isère. Deuxième place synonyme de doublé helvétique sur neige gauloise. Constat, chacun possède sa finesse de conduite et sa capacité d’engagement. Fabienne, quant à elle, se distingue par un excellent toucher de neige. Nullement
DÉTOUR PAR LA TECHNIQUE MASCULINE
Comme écrit auparavant, en effectuant un tour d’horizon début janvier, à l’aube des rendezvous Coupe du monde à Adelboden et Wengen, les descendeurs ont limité les dégâts en l’absence de ténors. Dont le champion du monde en titre Patrick Küng. En attendant leur retour, coup de chapeau à l’inoxydable Carlo Janka et à Marc Gisin pour avoir fait le job! Dans le camp des géantistes, Justin Murisier démontre un potentiel qui devrait lui permettre de jouer les trouble-fête. Tout en étant un exemple pour des jeunes qui savent que rien n’est gagné d’avance. A l’image de Loïc Meillard, trahi par sa fougue juvénile dans les Dolomites. Rude, l’apprentissage. En slalom masculin, belle surprise signée Daniel Yule. Qui a démontré une vélocité digne des meilleurs de la spécialité. Pétri de talent,
WENDY ET MICHELLE CONFIRMENT
Wendy Holdener, avec son culot et son rythme de technicienne, deux atouts percutants, est capable de coups de théâtre majuscules. Elle l’a démontré en décembre à Lienz. Où elle a terminé deuxième en slalom. Battue de sept centièmes par la Suédoise Frida Hansdotter! Manche de feu, la Schwytzoise de 22 ans, elle également, a failli régler un compte vieux de 14 ans avec les statistiques. A savoir, le retour d’une Suissesse sur la plus haute marche d’un podium en slalom. Après la victoire de Marlies Oester, en 2002, à Bechtesgaden. Septième à Lienz, Michelle Gisin prend de plus en plus ses marques entre les piquets. Une discipline aléatoire. Toujours sous haute tension! Mais qui semble de plus en plus lui ALDO. H. RUSTICHELLI convenir!
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CRP SKI ALPIN GIRON JURASSIEN
LES RAISONS D’UNE ÉVOLUTION! Pas de razzia, mais des résultats prometteurs pour les alpins du Centre régional de performance-Giron jurassien (GJ/CRP). Compétiteurs auxquels il faut ajouter une frange de nordiques bien sur leurs lattes étroites. Pas de génies visionnaires. Plutôt des travailleurs obsédés par le ski, identifiés Ducommun et Cie, qui ont provoqué une saine évolution dans la région des Bugnenets-Savagnières. Malgré un manque de neige, décembre a vu des filles et des garçons se mettre en évidence extra muros. Lors de confrontations IRW U16 à Zinal et à Laax.
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L’idée n’est pas d’encenser outre mesure des jeunes compétiteurs qui collectionnent des classements prometteurs. Mais bel et bien de parler du travail accompli et des résultats obtenus depuis une grosse poignée de saisons par le Centre régional de performance-Giron jurassien. Démontrant, au besoin, le bien-fondé de la mise en place de ces structures par Swiss Ski. En ratissant large, en exploitant le potentiel de jeunes compétiteurs bien coachés, la Fédé se prépare un avenir placé sous le signe de la relève grâce à la multiplication des centres! TRIPLÉ EN SLALOM À ZINAL
Dans le cadre du CRP/GJ, la machine de la formation tourne à plein rendement. A Zinal, en décembre, lors de la première confrontation IRW de la saison, réunissant les 125 meilleurs U16 de Suisse romande, Pauline Schindelholz (SC Saint-Imier) a réussi un formidable doublé en slalom. Signant du même coup la première
victoire d’un membre du CRP dans les compétitions interrégionales depuis la création de la structure. Une semaine plus tard, à Laax, dans le même contexte, dans la même discipline, l’Imérienne terminait au pied du podium pour moins d’une demi-seconde. Alors qu’elle figurait au septième rang lors de la première manche. Chapeau! Chez les garçons, à Zinal Rémi Cuche (SC Chasseral-Dombresson) affichait ses ambitions en montant sur la plus haute marche de la boîte en slalom. Après avoir réalisé le meilleur chrono des deux manches. Triplant du même coup la mise après le doublé de Pauline. A Laax, par contre, toujours en slalom, Rémi s’est contenté de la deuxième place. Après avoir réalisé le meilleur temps de la première manche! Mais pas de quoi gamberger. Globalement, tous les engagés du CRP/GJ ont démontré des qualités techniques perfectibles. De quoi laisser entrevoir des perspectives promet-
Pauline Schindelholz, deux victoires à elle seule en slalom à Zinal!
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Une première place à Zinal pour Rémi Cuche et le GJ/CRP a réussi la passe de trois!
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teuses pour les deux géants des 20 et 21 février programmés aux Bugnenets dans le cadre de l’Interrégion. Qui verront 125 filles et garçons en piste.
NORDIQUES BIEN PARTIS
C’est à Davos que les nordiques du GJ ont commencé la saison. Sur de la neige artificielle dans le cadre de l’Helvetia Nordic Trophy U16. Globalement, de belles prestations. Dont celle d’Emma Wuthrich (SC La Vue-des-Alpes). Membre de la structure NLZ Ouest depuis août dernier, l’athlète est montée sur la 3e marche de son premier podium national. Dans son sillage, d’autres sociétaires plus jeunes du SC La Vue-des-Alpes ont démontré des qualités prometteuses. A l’évidence le travail paye!
IMPRESSUM: Snowactive Février 2016; 49e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Fax 062 858 28 29; Rédaction Snowactive Zuchwilerstrasse 21, 4501 Solothurn, Téléphone 058 200 48 28; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction De-Jo Press GmbH, Soleure: Joseph Weibel (j.weibel@snowactive.ch), Aldo-H. Rustichelli (arustichelli@net2000.ch); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler (r.theiler@prosell.ch), Wolfgang Burkhardt (w.burkhardt@prosell.ch); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer Traductions Thierry Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements Prosell AG, Schönenwerd, info@prosell.ch , Téléphone 062 858 28 28; Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, feedback@snowactive.ch, info@snowactive.ch Swiss-Ski: Rédaction Regula Lazzaretti (regula.lazzaretti@ swiss-ski.ch); Erika Herzig (erika.herzig@swiss-ski.ch) Collaborateurs permanents: Christian Stahl, Fabienne Kropf, David Hürzeler, Julia Philipona, Ursina Haller, Sabrina Aebischer Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri, Télephone 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12
ALDO H. RUSTICHELLI
Photos: Ldd.
Pourvoirie Team-Snowactive:
Emma Wuthrich sur la troisième marche de la boîte à Davos.
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MEDICINE
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Le Freeriding ou le ski alternatif connaissent un engouement remarquable. De plus en plus de skieurs se meuvent en dehors des pistes marquées et préparées et réalisent le rêve du ski original. Bien informé et bien équipé, une journée dans la neige profonde signifie liberté et joie.
porte des ascensions, des traverses et parfois même des passages en escalade. Le Backcountry Skiing est pratiquement identique au classique ski de randonnée. La popularité de toutes les formes de ski alternatif est croissante. L’industrie s’en est rendu compte très rapidement, et a même contribué à la favoriser. Alors qu’il y quelques années encore, les skis de randonnées, les peaux de phoques, les fixations de randonnées et les chaussures correspondantes représentaient des produits de niche, aujourd’hui, chaque producteur offre une gamme plus ou moins étendue de toutes ces parties d’équipement dans son programme de vente. Off-piste-Skiing est «hip», cool, et correspond à la mentalité actuelle d’une génération dont un des buts est de s’opposer au Mainstream, d’apparaitre extravagant et individualiste. A un tel point individualiste que dans le bus amenant aux pistes de Pischa à Davos un jour de nouvelle neige profonde, les «Hipster» se fondent dans le Mainstream de l’extravagance et de l’individualisme! Mais ceci est une autre affaire!
Photos: Ldd./B&S Stockimage
BIEN INFORMÉ ET BIEN INFORMÉ
La plupart des expressions utilisées aujourd’hui dans le domaine du ski hors-piste proviennent de l’anglais et sont soit reprises telles quelles ou traduites librement, ou utilisées comme synonymes. Freeriding est associé au fait de pratiquer le ski «dans le terrain», hors des pistes balisées, ce qui est parfois appelé ski alternatif. Puisque cette façon de pratiquer le ski se fait en dehors des pistes officielles, elle est de manière erronée aussi appelée Backcountry Skiing. De manière correcte, on distingue: Frontcountry, Slackcountry, Sidecountry und justement Backcountry Skiing. Frontcountry est le nom donné au ski horspiste, mais à l’intérieur du domaine skiable encore, et à proximité des installations de remontées mécaniques et des services de contrôle des pistes. Slackcountry est la dénomination du ski hors du domaine skiable, mais pour y accéder, on a recours aux remontées mécaniques et selon les situations, les bus et les shuttle sont utilisés pour rentrer dans le domaine skiable. Dans le Sidecountry Skiing, les ski- lifts peuvent être employés, mais en général, il faut compter avec des ascensions plus ou moins longues à pied et en peaux de phoques. Lors du Backcountry Skiing, l’activité se déroule en dehors du domaine skiable et com-
Mais il faut bien l’avouer, qu’ y a-t-il de plus beau que d’aller tirer ses courbes lors d’une journée ensoleillée dans la neige poudreuse et profonde, encore inviolée? Comme si souvent, l’empêcheur de «skier en rond» dans cette situation s’appelle «la sécurité». Très souvent, on rencontre lors de ce genre d’activité des skieurs «alternatifs» insuffisamment préparés et équipés. Cette remarque concerne en fait moins le matériel (skis, fixations, chaussures, etc) que les connaissances et l’expérience nécessaire à l’utilisation des instruments prévus pour la sécurité. La journée de ski alternatif parfaite débute à domicile, à la table de travail, où le choix du parcours sera déterminé après avoir recueilli et analysé les informations concernant la météo, le vent, les conditions neigeuses, les particularités de la pente et son exposition. Un contrôle des dispositifs de sécurité (accessoire sécurité avalanche comme le barryvox par exemple, pelle, sonde, airbag et Avalung, etc) est aussi indispensable que les connaissances qui permettent d’utiliser correctement ce matériel sophistiqué. Dans ce but, il existe un grand nombre d’information audio-visuelle (Apps, plateformes internet, Clips-YouTube), mais encore mieux, on participe à un cours d’instruction. Mais l’avenir appartient très certainement à des apps mobiles du genre UEPAA avec une technologie Peer-To-Peer en mesure de transmettre un signal d’alarme même lorsque la réception sur le portable n’est plus assurée. Il n’en reste pas
moins que les Apps classiques comme l’apps alarme de la REGA, qui selon des communiqués de presse a été consulté plus d’un million de fois jusqu’en décembre, ou celui de Swiss Grid restent très utiles lorsqu’il s’agit soit d’appeler du secours ou de transmettre sa position exacte. Une excellente technique sur les skis ainsi qu’une non moins bonne condition physique de base sont des éléments indispensables pour partir en montagne, comme l’est d’avoir à disposition un ravitaillement solide et liquide suffisant. La perte de liquide par transpiration et perspiration lors de longs passages en montée et la déplétion des réserves énergétiques due à l’effort intense, renforcé par le froid, doivent absolument être compensés régulièrement. Il ne faut pas oublier non plus des vêtements de rechange chauds et secs, ni les crèmes protectrices contre l‘ensoleillement, même si cela représente un surplus de poids sollicitant également. La tendance croissante du ski alternatif a motivé l’industrie à concevoir des principes de design et de construction qui devraient aboutir à l’utilisation de matériaux très légers tout en respectant les besoins fonctionnels de l’activité. Les chaussures de ski modernes pèseront jusqu’à un kilo de moins que les conventionnelles. La même tendance se retrouve dans les skis et les fixations. Au total, on économise ainsi plusieurs kilos, ce qui réduit la charge totale pour le skieur et rend l’activité moins astreignante. Les chaussures pour le ski de tourisme sont compatibles avec le ski de piste mais apportent une amélioration notable par rapport à la chaussure normale lorsqu’il s’agit de marcher avec ses lattes. Généralement, ces chaussures disposent de fonction de marche supplémentaire, d’un support du déroulement du pas et d’une semelle adhérente. D’un point de vue technique, le ski n’a encore jamais été aussi variable qu’aujourd’hui. L’unique chose qui manque encore est la neige en suffisance! DR. ANDREAS GÖSELE-KOPPENBURG
www.crossklinik.ch
Dr. Andreas Gösele Médecin responsable du Swiss Olympic Medical Center, crossklinik Bâle
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Sci Svizzera italiana
Supplemento per soci e lettori di lingua italiana Febbraio 2016
a cura di Elia Stampanoni
UN MEDICO AL SERVIZIO DELLO SPORT Intervista a Daniele Mona, specialista FMH in chirurgia generale e membro della Società Svizzera di medicina dello sport
bZY^Xd Y^ Hl^hh h`^ hfjVYgV cVo^dcVaZ freestyle); bZY^Xd YZaaV ;ZYZgVo^dcZ hk^ooZgV Y^ ]dX`Zn hj \]^VXX^d0 bZbWgd YZaaV 8dbb^hh^dcZ bZY^XV egZhhd la Federazione internazionale disco su ghiaccio; bZY^Xd hdX^VaZ YZaaÉ=dX`Zn XajW 6bWg Piotta. Nella sua lunga carriera ha coperto pure altre funzioni, tra cui citiamo: bZY^Xd YZaaZ hfjVYgZ cVo^dcVa^ Y^ ]dX`Zn hj ghiaccio; bZbWgd Hl^hh danbe^X bZY^XVa iZVb 8Va\Vgn &.--! 6aWZgik^aaZ &..'! HVai aV`Z X^in 2002, Torino 2006, Vancouver 2010 e Sochi 2014); bZY^Xd ^c XVed Y^ Y^kZghZ bVc^[ZhiVo^dc^ sportive, tra cui Giro della Media Blenio, Campionati mondiali di ciclismo a Lugano Con il sostegno
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(1996), Campionati mondiali di disco su ghiaccio, Campionati mondiali mountain W^`Z Aj\Vcd"BdciZ IVbVgd '%%( 0 bZY^Xd YZaaV Xdbb^hh^dcZ bZY^XV Y^ Hl^hh tennis; ^YZVidgZ Z gZhedchVW^aZ YZa 8B8H Y^ AdXVgno (Centro di medicina e chirurgia dello sport). Daniele Mona è inoltre membro di diverse società, come Società Svizzera di Chirurgia, Società Svizzera di Medicina dello Sport, Deutschsprachige Arbeitsgemeinschaft für 6gi]gdh`de^Z! :jgdeZVc HdX^Zin d[ Hedgih IgVjbVidad\n! @cZZ Hjg\Zgn VcY 6gi]gdh`dpie o Società Italiana di Artroscopia.
Sponsor principale
EL I A S TAM PANO NI
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Daniele Mona è un affermato medico luganese molto attivo nello sport. Di origini leventinesi è sempre stato un’amante degli sport invernali e della montagna, passioni che l’hanno accompagnato anche nelle sue scelte professionali. Nato il 2 marzo 1947, dopo le scuole elementari e il ginnasio a Lucerna, ha ottenuto il diploma federale di medicina all’Università di Zurigo nel novembre 1974. Seguono le formazioni in chirurgia generale a Lugano, Zurigo e Uster, il diploma di specialista FMH in chirurgia generale a Zurigo nel 1983 e l’ottenimento del certificato di capacità in medicina sportiva SGSM/SSMS. Dal maggio 1984 è stato capo clinica di chirurgia all’ospedale di Uster e nell’ottobre 1988 ha aperto uno studio in proprio a Lugano (dal 2003 presso la Clinica Sant’Anna di Sorengo). Alla soglia del pensionamento, il dinamico medico luganese, è tuttora attivo in diverse associazioni e funzioni:
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Il medico dello sport Daniele Mona.
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L’ I N T E R V I S T A ELIA STAMPANONI: Dottor Mona, come è nata la sua passione per lo sport? DANIELE MONA : Essendo originario dell’Alta Leventina ho sempre avuto la passione per gli sport invernali, che sono stati parte integrante dei miei momenti liberi. Ho praticato lo sci alpino e l’hockey su ghiaccio, sport che seguo sempre con grande interesse. Pratica ancora sport? Ho abbandonato l’agonismo a causa di problemi fisici (infortunio), ma in inverno pratico sempre lo sci alpino e mi tengo in forma con delle gite in racchette, mentre in estate scopro le montagne con delle belle passeggiate. Quali sono i progressi salienti della medicina nello sport? Il medico ha imparato a conoscere e imparare la biomeccanica e la fisiologia dello sport. Con queste conoscenze ha appreso, o per lo meno ha cercato di capire, tutti i meccanismi del corpo umano, riuscendo a interferire positivamente nella prevenzione. Anche nella cura degli infortuni, grazie a nozioni più approfondite, si riesce oggi a curare i pazienti con nuovi concetti terapeutici. Ci fa un esempio? Ai miei inizi, negli anni ’70, dopo un infortunio ai crociati anteriori (un incidente abbastanza frequente nello sci alpino), il ginocchio veniva ingessato per sei settimane. Poi si è passati al gesso articolato, invece ora si usa una stecca al carbonio modulare del perso di soli 400 grammi che permette di caricare l’arto al 50% da subito e al 100% dopo due sole settimane. Lo sci di fondo è uno sport a bassissimo rischi d’infortuni, sci alpino e freestyle invece sono l’opposto. Dev’essere veramente così? Non dev’essere così, ma effettivamente costatiamo che è veramente questa la realtà. Una situazione che rispecchia anche la mentalità e l’attitudine dell’uomo, sempre alla ricerca dei propri limiti e di sensazioni adrenaliniche. Logico quindi spingersi all’estremo cercando velocità e acrobazie, attività che sono chiaramente più a rischio d’infortunio (cadute, pressioni, sollecitazioni).
Daniele Mona con la svizzera Fanny Smith (già Campionessa del Mondo di ski cross) sulle piste a Grindelwald durante una prova di Coppa del Mondo.
Quali sono secondo lei i rischi maggiori d’infortunio nello sci? Nello sci amatoriale sicuramente la non considerazione delle velocità: una buona parte degli infortuni in questo campo derivano infatti da scontri o cadute causate da incapacità tecniche nel gestire le alte velocità. Come prevenirli? Suva liv fa già una bellissima campagna di sensibilizzazione e prevenzione, informando popolazione e sportivi sui rischi delle alte velocità (radar in pista per esempio) e tramite programmi e promozioni a favore di un’adeguata condizione fisica, necessaria per affrontare uno sport come lo sci alpino. Anche le raccomandazioni sul comportamento da mantenere sulle piste sono punti essenziali per diminuire incidenti e infortuni. E nello sci di competizione? Qui, in qualità di medico di Swiss ski, ho potuto partecipare a diverse discussioni per rendere più sicuri i tracciati delle varie discipline, per esempio inserendo più curve in determinati tracciati al fine di ridurre la velocità nello ski cross. Anche le commissioni degli atleti s’impegnano molto in quest’ambito per evitare di esporsi personalmente a dei rischi inutili. È possibile essere uno sciatore di Coppa del Mondo senza subire interventi chirurgici? Ne conosco pochi che non hanno avuto incidenti, ma ancora meno che hanno dovuto interrompere la propria carriera per infortuni così gravi da pregiudicarne la continuazione. Anche il crociato ormai non è più considerato un incidente grave, anche se necessità comunque delle cure appropriate. Crociati del ginocchio e sci alpino, spesso un triste binomio. Come ci si riprende oggi da un infortunio del genere? Con un’ottima riabilitazione mirata, seguendo le regole della biomeccanica del corpo. Oggi per riprendersi da tale infortunio ci vogliono circa sei mesi, ma per tornare alle competizioni io direi almeno 9–12 mesi. Inutile affrettare i tempi e poi rischiare di compromettere il recupero integrale della funzionalità del ginocchio. Durante questo periodo l’atleta dev’essere seguito dal medico sportivo, il quale adatterà le cure e la convalescenza all’individuo e allo sport praticato. Nel recupero devono essere coinvolti l’allenatore, il medico e il fisioterapista che, come un team, devono lavorare e operare attorno all’atleta, che resta sempre al centro del processo di riabilitazione. Oggi i tempi di recupero dopo un infortunio sono a volte incredibilmente brevi. Quali le chiavi di questi progressi? Da una parte abbiamo degli atleti di punta che si possono dedicare al 100% al recupero. Essendo professionisti conoscono inoltre beCon il sostegno
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Daniele Mona sulle piste di Vancouver, Giochi olimpici del 2010.
nissimo il proprio corpo e sono quindi capaci di sapere come, quanto e come possono sollecitarlo. Grazie all’aiuto del team di cui parlavo (allenatore, medico e fisioterapista) si riescono a ottimizzare le cure e raccorciare i tempi di recupero. Si tratta di un lavoro quotidiano svolto assieme all’atleta, dove tutte le energie e le ore della giornata sono appunto dedicate alla guarigione. Diversa la questione per una persona che ha un lavoro e che può dedicare al recupero solamente un paio d’ore al giorno o forse addirittura alla settimana. Ci sono ancora margini di miglioramento nella chirurgia dello sport? Dove? Sì, soprattutto nelle problematiche legate ai problemi di cartilagine e di menisco. In futuro ci saranno tecniche d’impianto di menisco oppure l’utilizzo di cellule staminali. I nuovi materiali (sci, scarponi, . . .) e le nuove tecnologie hanno contribuito a diminuire gli infortuni? Sì e no. Nuovi materiali più veloci e performanti possono essere un mezzo di rischio supplementare. Gli sci carving hanno per esempio aumentato le sollecitazioni su alcune articolazioni, che sono poi state adeguate con l’abbassamento della piastra dell’attacco e la riduzione delle angolature. Ma l’avvento di nuovi materiali hanno nel contempo permesso grandi progressi in termini idi sicurezza, dato che lo sport di competizione investe molto anche in questo settore, favorendo l’incolumità dei propri atleti. Un messaggio infine per i giovani sciatori della FSSI? L’attività sportiva è sempre consigliata e non bisogna avere paura degli incidenti. Con una buona preparazione atletica e una tecnica appresa dai nostri validi allenatori, si può senz’altro fare sport divertendosi e in piena sicurezza.
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