Snowactive f november 2015

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LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE

Novembre 2015 CHF 8.–

L’OFFRE EXCLUSIVE AUX LECTEURS PAGE 2

DES SEMELLES POUR MIEUX SKIER PAGE 26

DE FONDEUR À BIATHLÈTE PAGE 4

LES ALPINS SUR LE BANC D’ESSAI LES STARS DU SKI SOUS LEUR MEILLEUR JOUR PAGE 48 www.snowactive.ch

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ÉDITORIAL

SOMMAIRE NOVEMBRE 2015

STÉPHANE CATTIN L’AVENIR EN HÉRITAGE!  Bonne nouvelle s’il en est, les alpins se (re)mettent au Swiss Made avec le retour d’un homme du sérail! Puisque, quatre mois après la démission de l’Autrichien Rudi Huber, qui se sentait incompris et à l’étroit dans son job, Stéphane Cattin a été intronisé nouveau chef alpin. Un poste créé en 2013. Natif de Villeret, établi depuis plusieurs années à Renan, ce père de deux enfants a connu ses premières émotions sur lattes au pied de la Combe-Grède. Quasiment à l’ombre du Chasseral. Bûcheron côté forêt dans une première vie professionnelle, il a fait ses gammes côté piste en gravissant les échelons de la formation jusqu’en haut de l’échelle. A la clé, des papiers certifiés entraîneur Swiss Olympic et formateur pour ensuite écrire une deuxième vie. Hyperactive, cette dernière lui a permis d’endosser le costume exigeant de globe-trotter entre JO, Mondiaux et Coupe du monde. Entrant ainsi de plain-pied dans le ski de haut niveau. A 47 ans, doué d’une force d’attention et d’écoute constructives, ce passionné revient donc au sein de Swiss-Ski en tant que gestionnaire stratégique du secteur alpin. Un vaste programme! Quelque vingt ans après y avoir assumé ses premières fonctions. Parcours caractérisé par une infidélité au ski, en occupant un poste à responsabilités dans l’industrie privée. Cela étant, avec l’avenir pour héritage, Stéphane Cattin est prêt à relever de nouveaux défis. Et pas des moindres. Nullement passéiste, reconnu pour son esprit novateur, l’ancien de Stöckli et ex-directeur de Fischer Suisse, où il a été recruté, s’immerge à nouveau dans un registre familier. Pour mémoire, sous la bannière de l’amitié, il a propulsé Mike von Grünigen sur des trajectoires gagnantes. A une époque où le technicien de Schönried était en délicatesse avec ses virages! Une aventure humaine et sportive qui lui a forgé une réputation de coach à succès. Etiquette dont il ne retire aucune gloire personnelle. La nostalgie, ce n’est pas son truc. Stéphane Cattin sait la discrétion. En outre son dynamisme est reconnu. Au même titre que son professionnalisme. Qualité qui a fait merveille alors qu’il régnait sur l’équipe suisse féminine composée, entre autres, de Nadia Styger, Fabienne Suter et Fränzi Aufdenblatten. Particularité, il sait exploiter au maximum les qualités de chacun. Tout en affichant un style. Sans pour autant tourner le dos aux fondamentaux du ski. Dans sa besace, des stratégies réalistes. Le respect de l’autre. Le fairplay, l’honnêteté et tenter d’apporter au sportif la capacité d’être le meilleur possible! Le tout emballé dans un manuel virtuel de convictions. A condition, évidemment, qu’on lui laisse les coudées franches. Wait and see!

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Eligius Tambornino et Martin Jäger – le biathlon au centre de l’intérêt La Coupe du monde en Suisse – une vue d’ensemble Un entraînement d’été – onze disciplines Roman Schaad et Wendy Holdener – deux compères en Coupe du monde Beat Tschuor – nouveau chef de la relève ski alpin Relève Freestyle – entraînement au Japon Swiss-Ski Summer-Trophy – avec les OJ d’Adelboden

26 SIDAS – des semelles sur mesure qui durent 32 Juskila – le camp de ski jeunesse fête ses 75 ans 37 Nos équipes de Coupe du monde – la forme des athlètes sous la loupe? 42 Freestyle – sept Romands qui n’ont pas froid aux yeux 48 Semaine de promotion – les stars du ski sous les projecteurs 50 Tournois de golf pour la bonne cause

Aldo-H.. Rustichelli eur snowactive Rédacteur nowactive.ch info@snowactive.ch

Couverture: SIDAS, domiciliée dans le département RhôneAlpes, confectionne divers produits pour le bien-être des pieds. Photos: Ldd.

NOVEMBRE 2015 SNOWACTIVE

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SNOWACTIVE

NOVEMBRE 2015


LE MAGAZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE

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UNE SÉDUISANTE RECONVERSION

Après plusieurs années passées ensemble au sein de différents cadres de fondeurs, Martin Jäger et Eligius Tambornino ont rejoint le camp des biathlètes à la fin de la saison 2013/2014. L’absence de perspectives satisfaisantes a motivé cette décision. Dans cette spécialité sportive qui combine deux disciplines, les anciens spécialistes du sprint se frottent à l’élite mondiale.

ELIGIUS TA T TAMBORNINO MBORNINO Le sportif de l’Oberland grison revoit ses objectifs à la hausse pour sa deuxième saison de biathlon.

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UNE SÉDUISANTE RECONVERSION

MARTIN JÄGER

P HOTOS: LDD

Le biathlète du Sarganserland espère pouvoir s’imposer bientôt au plus haut niveau.

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UNE SÉDUISANTE RECONVERSION Dans la salle polyvalente d’Andermatt, l’agitation est à son comble. Près de 200 membres de cadres, fondeurs ou biathlètes, se retrouvent à l’occasion de la sixième édition du Nordic Weekend. Ils sont issus d’horizons divers qui vont des différentes associations régionales à l’équipe nationale de Swiss-Ski. Parmi eux, Martin Jäger et Eligius Tambornino. Les deux sportifs participent pour la première fois à la plus grande manifestation estivale de la scène du ski de fond et du biathlon en tant que biathlètes. C’est toujours agréable de revoir les anciens coéquipiers, déclarent Martin Jäger et Eligius Tambornino à l’unisson. En définitive, les occasions ne se présentent pas souvent, comme l’explique Martin Jäger, «en dehors du Nordic Weekend, il y a encore la journée de prise des mesures et de remise des tenues, et éventuellement lors d’une participation aux Championnats suisses de ski de fond, ou encore récemment à Oberhof fin août». Les biathlètes ont en effet entamé leur entraînement un jour avant la fin du camp des fondeurs à Thuringe. Ils ont encore tout juste eu le temps de disputer un match de football, et Martin Jäger et Eligius Tambornino ont eu l’impression d’être projetés quelques années en arrière. Ensemble aux premiers CM Les deux sportifs aiment se remémorer les huit saisons de Coupe du monde qu’ils ont à leur actif en tant que fondeurs. Ils ont fait leurs débuts au plus haut niveau ensemble; c’était à Davos début février 2006. A cette occasion, Martin Jäger a d’emblée enregistré ses premiers points en se classant 23e. Eligius Tambornino quant à lui a inauguré son compte de points l’hiver suivant en terminant 27e du sprint à Rybinsk en Russie. En 2009 à Düsseldorf, le fondeur, qui a intégré le top dix à cinq reprises, a enregistré son meilleur résultat en décrochant la quatrième place en sprint par équipe (avec Christoph Eigenmann). Le meilleur résultat de Martin Jäger, réalisé lors du sprint à Rybinsk en 2011, est identique. Son palmarès comprend quatre classements dans le top dix. Martin Jäger et Eligius Tambornino ont également fait leurs premiers pas sur la scène internationale ensemble en 2006 aux Championnats du monde juniors. Deux ans plus tard, ils se sont mesurés lors des compétitions internationales de ski de fond M23, qui se sont soldées par une sixième place pour Eligius Tambornino et une septième place pour Martin Jäger. Ils se sont retrouvés douze mois plus tard pour leur première participation aux Championnats du monde élite où ils se sont respectivement classés 21e (Eligius Tambornino) et 32e (Martin Jäger). En 2010, Martin Jäger a de nouveau participé aux Championnats du monde M23 et décroché la médaille

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d’argent. Au cours de l’hiver 2013/2014, les deux athlètes ont satisfait aux critères de sélection pour participer aux Jeux Olympiques, et pour Eligius Tambornino, il s’agissait même d’une deuxième sélection après 2010. Ils ont toutefois tous les deux échoué lors de l’épreuve éliminatoire interne à Sotchi. Malgré cette cruelle déception, rien ne s’opposait à ce qu’ils poursuivent leurs carrières prometteuses. En effet, tant Martin Jäger qu’Eligius Tambornino bénéficiaient du statut de cadre A chez Swiss-Ski. Pourtant, tous deux manquaient de perspectives à court terme, d’autant que le sprint des Championnats du monde imminents (qui ont eu lieu l’hiver dernier à Falun en Suède) se déroulait en technique classique. «Je n’étais pas suffisamment motivé pour me préparer consciencieusement pendant tout l’été pour disputer trois ou quatre sprints de Coupe du monde», analyse Eligius Tambornino avec le recul. Et Martin Jäger de l’approuver en ajoutant: «En technique classique, je suis tout simplement trop lent pour pouvoir faire la course en tête.» Revoir les objectifs à la hausse Pour les deux sportifs, mettre fin à leur carrière sportive à respectivement 26 (Martin Jäger) et 27 ans (Eligius Tambornino) était exclu, ils ont donc décidé de passer au biathlon. Leur conclusion au terme de leur première saison de biathlon au cours de laquelle ils ont obtenu le statut de cadre C chez Swiss-Ski: «La reconversion valait le coup.» Au cours de leur première année, les deux athlètes ont participé à la Coupe IBU et obtenu comme meilleur résultat un 25e (Martin Jäger) et un 28e (Eligius Tambornino) rang. Au total, ils ont réussi à se classer dans les points du top 40 à respectivement sept (Martin Jäger) et quatre (Eligius Tambornino) reprises. Cet hiver encore, ils se mesureront principalement dans le cadre de la Coupe IBU, à la différence près qu’ils ont revu leurs propres objectifs à la hausse. Ils ambitionnent en effet de se classer régulièrement dans les 10 à 15 meilleurs pour Martin Jäger et dans les 15 meilleurs pour Eligius Tambornino. Par ailleurs, ils visent tous deux une participation aux Championnats d’Europe à Tyumen en Russie («le grand objectif de la saison»), ainsi qu’un à deux engagements en Coupe du monde. Ils espèrent en outre réussir à s’imposer au plus haut niveau au cours de l’hiver prochain pour Martin Jäger et de l’hiver suivant pour Eligius Tambornino. Il va de soi que les deux athlètes identifient les meilleures perspectives de bons classements dans le sprint, premièrement en raison de leur aptitude à la course, et deuxièmement parce que la pénalité de temps en cas de tir manqué est moindre que dans les courses individuelles. Au cours de leur première saison de biathlètes, c’est bel et bien le tir qui a régulièrement

empêché Martin Jäger et Eligius Tambornino de convoiter de meilleures places. Ils tentent donc de combler progressivement cette lacune et après un an et demi dans le biathlon, ils constatent «que les enchaînements commencent à s’automatiser». Il faut dire qu’avant le service militaire, ils n’avaient jamais eu d’arme dans les mains, expérience que Martin Jäger a renouvelée lors de sa formation à l’école des gardes-frontières à Liestal. Quelques changements Pour Martin Jäger et Eligius Tambornino, le changement de spécialité sportive en a entraîné d’autres dans son sillage. Pendant la préparation de la saison, ils ont ainsi dû y aller de leur poche pour couvrir bon nombre de dépenses. Pour eux, pouvoir compter sur le soutien de sponsors privés, ainsi que sur l’accueil des responsables de Swiss-Ski qui, selon leur propres dires, les ont «accueillis à bras ouverts», a été une grande chance. Ils les ont déjà intégrés dans l’équipe pendant la saison de compétition, «nous avons donc pu apprendre beaucoup des biathlètes expérimentés». Leur centre d’entraînement ne se trouve désormais plus à Davos mais à Andermatt où ils partagent un appartement avec

Martin Jäger effectue l’entraînement de ski à roulettes à présent non plus exclusivement sur les routes, mais également sur la piste de ski à roulettes.


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Eligius Tambornino s’entraîne au tir. L’hiver dernier, c’est justement ce qui l’a empêché de réaliser de meilleurs classements.

Ivan Joller. Au lieu des une à deux semaines d’entraînements dirigés par mois, ils en suivent aujourd’hui trois. Désormais, ils ne disputent plus cinq à huit courses («les principales, les autres servaient de préparation à celles-ci») mais environ 25 courses par saison. L’entraînement plus intensif est une différence qu’ils remarquent au quotidien. «Le volume des unités propres au ski de fond est certes plus ou moins similaire», explique Eligius Tambornino, «mais l’entraînement de tir et l’entraînement complexe viennent s’y ajouter.» De plus, les unités de ski à roulettes ne se déroulent plus quasi exclusivement sur les routes, mais partiellement sur la piste de ski à roulettes à Realp ou de temps à autre sur celle du stade de biathlon à Lenzerheide. Plusieurs formations Après toutes ces années, Martin Jäger et Eligius Tambornino partagent un riche vécu commun, fait de hauts et de bas, mais aussi d’expériences particulières vécues en dehors de l’entraînement et de la compétition. Ils poursuivent leur carrière sportive ensemble depuis qu’ils sont juniors. A 18 ans à peine, ils ont tous deux intégré le cadre de la relève de Swiss-Ski, se sont adjugé tour à tour le titre de champion suisse en 2008 et 2012, et ont collaboré ponctuellement avec l’entraîneur grison Christoph Schmid sur une base privée. Ils n’ont cessé de

s’encourager mutuellement, sans toutefois perdre de vue leur propre objectif. «Le défi, associé à l’excitation de voir si je parviendrai à percer, ne cesse de me motiver», explique Eligius Tambornino. La détermination et l’esprit de suite sont donc des traits qui le caractérisent. Il a conservé calme et patience, le regard tourné vers l’avenir, même dans les moments critiques, comme lors de son éviction du cadre au printemps 2011. Il a réagi sans attendre en signant sa meilleure saison l’hiver suivant. Résultat: il a été sélectionné dans l’équipe nationale. En parallèle, l’athlète de l’Oberland grison a entamé sa formation d’enseignant à la Haute école pédagogique de Coire, six ans après avoir empoché sa maturité au gymnase sportif suisse de Davos. Il terminera sa formation dans le courant de l’été 2017. Martin Jäger a lui aussi préparé son aprèscarrière en terminant un apprentissage d’employé de commerce et en intégrant plus tard l’école des gardes-frontières. Déjà à l’époque de ses formations, il préférait séjourner à la montagne lorsqu’il n’avait pas d’entraînement ni de compétition. Dès que son planning le lui permet, l’athlète de Vättis de tout juste 28 ans s’adonne encore au ski de randonnée et aux randonnées en montagne et se rend sporadiquement dans la cabane CAS de Sardona tenue par ses parents. «Je

serais certainement un bon restaurateur», sourit-il, «je cuisine et je fais le service de temps à autre.» Dès qu’il le peut, Eligius Tambornino quant à lui se retire dans le mayen familial situé à quelque 2000 mètres d’altitude. «J’apprécie beaucoup le calme qui règne là-haut», explique l’athlète de Trun qui fêtera bientôt ses 29 ans. L’importance de la famille Les deux sportifs se définissent-ils comme des montagnards? «Absolument», affirme Eligius Tambornino, catégorique. «Oui, mais uniquement en raison de mes origines», répond Martin Jäger, «car les montagnards sont souvent décrits comme des personnes étroites d’esprit, ce qui n’est absolument pas mon cas. Je suis une personne tolérante. » Il avoue en outre être généralement calme et attaché à ses racines. La famille a beaucoup d’importance à ses yeux, ce qui vaut aussi pour Eligius Tambornino. Sa carrière sportive, il la doit à ses parents. Alors que Martin avait quatre ans, Helen (monitrice OJ à l’époque) et Beat (entraîneur au sein de l’association régionale Sarganserland-Walensee) Jäger l’ont emmené faire du ski de fond. Eligius a découvert cette discipline sportive plus tard, en 3e primaire. Vingt ans plus tard, ANI TA F U C HS il la combine avec le tir.

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CHRONIQUE

D E P R É S IDE NT

Au moyen de cette «Vue d’ensemble sur la promotion du sport», la Confédération envisage surtout de soutenir davantage le sport à l’avenir. L’initiative comprend différents concepts et mesures destinés à développer la future promotion du sport de la Confédération. Ces derniers prévoient des améliorations financières et infrastructurelles considérables pour la promotion du sport. On peut maintenant se demander pourquoi les pouvoirs publics devraient précisément débloquer des fonds pour le sport alors que de nombreuses personnes estiment que cet argent pourrait être bien mieux utilisé. Le sport en a-t-il d’ailleurs besoin? Et si oui, pourquoi cet argent n’est-il pas uniquement consacré au sport de loisirs? Il est pourtant unanimement admis que le sport de loisirs contribue énormément au développement physique, psychique et social des jeunes et qu’il sert à la prévention en matière de santé. Cela signifie en d’autres termes des soins de santé moins chers, ce qui est finalement plus profitable au contribuable que des médailles et des places de podium. Ce sont là des questions et des arguments fondés. Il y a après tout beaucoup d’argent en jeu. Enormément d’argent. Nous pensons clairement que oui, le sport a besoin de ces fonds. Et que oui, il est bien du ressort des pouvoirs publics de soutenir financièrement le sport, qu’il soit de loisirs ou d’élite. Les sports de neige – qui sont en fin de compte notre domaine principal ont précisément une fonction sportive, économique et touristique importante: ils garantissent du travail à des régions entières et donc un revenu assuré. Grâce aux retransmissions télévisées des courses de Coupe du monde, le sport d’élite donne la chance de promouvoir à l’étranger l’image de la Suisse en tant que destination de sports d’hiver et de vacances attrayante. Dans ce contexte, nous nous félicitons chez Swiss-Ski de la volonté de la Confédération, formulée dans la «Vue d’ensemble sur la promotion du sport», d’optimiser la promo-

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M A R KU S D U

WO L F ,

C O M I T É

D I R ECT EU R

Il a régné une agitation intense au cours des mois d’été, et pas seulement sur les glaciers suisses où nos athlètes ont débuté leur préparation intensive pour le prochain hiver de Coupe du monde. L’effervescence a également été grande dans les coulisses et dans le milieu de la politique du sport, dont on parle à mots couverts et où le sol n’est pas moins glissant que sur les neiges éternelles de nos glaciers. Le Conseil fédéral a ainsi mis en consultation la «Vue d’ensemble sur la promotion du sport», notamment auprès des fédérations sportives, et donc de Swiss-Ski.

tion du sport. Cependant, nous définirions les priorités autrement. Il faudrait tout d’abord augmenter les cotisations fédératives afin, entre autres, que l’entraînement puisse être professionnalisé et que l’importance de la profession d’entraîneur puisse être accrue. La relève du sport, qui est essentielle pour la nation des sports couronnée de succès qu’est la Suisse, en serait la première bénéficiaire. Nous soutenons en outre le principe de la promotion du sport par l’armée et le corps des gardes-frontières, établi par le concept soumis à consultation par la Confédération. Nous demandons toutefois à ce que chacun de ces corps compte au moins 100 postes à temps plein garantissant aux athlètes et aux entraîneurs la sécurité de l’emploi à la fin de leur carrière sportive. Nous pourrions ainsi nous rapprocher des possibilités dont disposent nos concurrents internationaux. Par contre, nous pensons qu’il faudrait renoncer à la réalisation d’un centre de sports de neige sous la forme prévue actuellement. La Confédération devrait plutôt s’engager davantage en faveur de l’«Initiative sports de neige» qui,

à nos yeux, convient parfaitement à la promotion du sport de loisirs en hiver et qui devrait donc être financièrement mieux soutenue par les pouvoirs publics. Nous sommes d’ailleurs d’avis qu’il serait plus pertinent de renforcer l’infrastructure existante au lieu de construire un nouveau centre de sports de neige pour 60 à 85 millions. Enfin, Swiss-Ski exploite déjà à Brigue, à Davos et à Engelberg trois centres nationaux de performance destinés à promouvoir les sports de neige axés sur la performance. Les fonds que la Confédération envisage d’affecter à la construction d’un centre national de sports de neige et à son exploitation annuelle seraient selon nous mieux investis s’ils étaient consacrés au soutien des athlètes avec des entraîneurs bien formés dans des centres de performance décentralisés. En revanche, nous saluons le fait que la Confédération continue à mettre à disposition un centre de formation comme elle le fait aujourd’hui à Andermatt. Ainsi, toutes les institutions de formation des sports de neige pourront toujours former leurs moniteurs, entraîneurs et experts en un seul endroit et y bénéficier des synergies existantes. Enfin, nous émettons de sérieux doutes quant au calendrier prévu par la Confédération: c’est maintenant que les subventions doivent être accordées d’urgence, et non dans quelques années seulement, comme le prévoit son concept. Le fait est que la Suisse perd d’ores et déjà du terrain à l’échelon international en ce qui concerne le soutien de la Confédération pour le sport d’élite. Autrement dit, ce dont nous avons tous besoin pour continuer à faire partie de l’élite mondiale à l’avenir et pour disputer des médailles lors des Championnats du monde et des Jeux Olympiques d’hiver, ce sont des fonds supplémentaires. Faute de quoi, nous risquons de ne plus avoir la chance de remporter des places de podium et de nous réjouir des résultats de nos athlètes. Certains contribuables trouveraient cela certainement dommage.


M A N I F E S TAT I O N S D E C O U P E D U M O N D E

ENFIN! LA TRAVERSÉE DU DÉSERT ESTIVALE TOUCHE À SA FIN! Il faut l’admettre, l’été 2015 a été un bel été. Il entrera dans les annales des 152 ans d’histoire de relevés de températures en Suisse comme le deuxième été le plus chaud. Insistons sur le mot «histoire», car l’été, c’est du passé. «Enfin!», diront en tous cas les fans de ski invétérés.

P HOTO: KEYSTONE

Les fans de ski invétérés et, dans leur sillage, tous les passionnés de sports de neige suisses peuvent respirer: la traversée du désert estivale touche à sa fin! Les journées raccourcissent, les nuits se rafraîchissent, et les équipes de Swiss-Ski ont délaissé la salle de musculation pour s’entraîner sur les gla-

ciers de Saas-Fee, de Zermatt, de Corvatsch, des Diablerets, etc., où ils affûtent leurs armes en vue de la saison de Coupe du monde 2015/2016. Au menu de cette dernière, de nombreuses réjouissances attendent les fans de ski, les férus de ski de fond ou les accros du snowboard: des duels captivants sur les parcours de skicross et les pistes de ski de fond, des vols imposants sur les tremplins, des sauts spectaculaires dans les half-pipes et bien entendu des luttes passionnantes pour des millièmes de seconde sur les pistes de descente. Cet hiver encore, la Suisse accueillera de nombreuses épreuves de Coupe du monde

12 au 13 décembre 2015

Davos (ski de fond)

18 au 20 décembre 2015

Engelberg (saut à ski)

1 au 3 janvier 2016

Lenzerheide (ski de fond, coup d’envoi du Tour de Ski 2016)

9 au 10 janvier 2016

Adelboden (ski alpin hommes)

12 au 17 janvier 2016

Wengen (ski alpin hommes)

5 au 6 février 2016

Arosa (skicross)

11 au 14 février 2016

Crans-Montana (ski alpin dames)

4 au 5 mars 2016

Silvaplana (freeski)

4 au 6 mars 2016

Veysonnaz (snowboardcross)

12 au 13 mars 2016

Lenzerheide (ski alpin)

14 au 20 mars 2016

St-Moritz (finale de la Coupe du monde de ski alpin)

16 au 18 mars 2016

Mürren (télémark)

qui auront donc lieu sur le pas de notre porte. Le traditionnel Davos Nordic ouvrira le bal. Les 12 et 13 décembre 2015, les meilleurs fondeurs du monde seront sur la ligne de départ. Une semaine plus tard, deux épreuves de Coupe du monde de saut à ski figureront au programme à Engelberg. Lenzerheide donnera le coup d’envoi de la 10e édition du prestigieux Tour de Ski et accueillera l’élite du ski de fond du 1er au 3 janvier 2016. La semaine suivante, les courses de ski d’Adelboden et de Wengen seront au menu. Quant aux fans de freestyle et de snowboard, ils ne seront pas D I ANA F ÄH en reste.

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SPORT/ÉVÉNEMENTS

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ENTRAÎNEMENT D’ÉTÉ DANS ONZE DISCIPLINES 5

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1 Toujours relax : les beaux gosses de l’équipe suisse de freeski qui se sont aventurés sur le tremplin sous l’œil expérimenté du double champion olympique Simon Ammann.

3 Les as du snowboard Silvan Flepp, Dario Caviezel, Julie Zogg, David Müller, Kaspar Flütsch et leur entraîneur Ingemar Walder (devant) lors d’une pause bien méritée dans les Dolomites.

2 Les spécialistes de ski de fond Roman Schaad (devant à gauche) et Erwan Käser (à droite) font fondre le bitume sur les routes de Sardaigne.

4 Quant aux adeptes de télémark Nicholas Michel et Simone Oehrli, ils doivent d’abord la mériter, la pause.

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11 5 Simona Meiler est fin prête. La coureuse de snowboardcross a jeté les bases d’une saison couronnée de succès . . . 6 . . . en salle de musculation . . . 7 . . . et en faisant du jogging. 8 Une autre destination très appréciée pour l’entraînement d’été: Giverola.

9 La spécialiste de snowboardcross Alexandra Hasler fait également bonne figure sur le skate-board. 10 Les skieuses démarrent la journée un peu plus paisiblement : séance de yoga matinale à Majorque. 11 Quant au coureur de snowboardcross Kalle Koblet, il ne jure que par des descentes endiablées aux Deux Alpes . . .


SPORT/ÉVÉNEMENTS

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12 . . . tandis que Tim Watter se prépare à une saison fructueuse dans le half-pipe. 13 Les skieuses Rahel Kopp et Joana Hählen s’adonnent à une séance de yoga artistique . . . 14 . . . alors que le champion olympique de descente Patrick Küng s’offre une petite partie de golf.

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AT H L È T E S S O U S L A LO U P E

DEUX HABITANTS D’UNTERIBERG EN COUPE DU MONDE A l’été 1993, le petit village schwyzois d’Unteriberg a vu naître deux prometteurs représentants de la relève helvétique. En effet, à deux mois d’intervalle à peine voyaient le jour une petite fille et un petit garçon dont les noms devraient marquer (au moins) le monde du sport: Wendy Holdener et Roman Schaad.  Tous deux ont grandi à Unteriberg et fait leurs premières armes sous les couleurs du SC Drusberg. Alors que Wendy prenait le chemin des montagnes afin d’en descendre les pentes à une vitesse effrénée, Roman préférait se munir de lattes plus étroites pour parcourir en sprint les pistes de ski de fond

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de la région. S’il y a bien une chose dont personne ne se doutait alors, c’est que ces deuxlà se retrouveraient un jour sur la voie conduisant à l’élite mondiale. Leurs succès sont la preuve que le chemin emprunté par les deux athlètes était le bon. Wendy s’est en effet déjà classée plusieurs fois dans le top 10 en Coupe du monde. Elle est même montée à deux reprises sur le podium. Roman peut lui aussi se réjouir des quelques succès glanés au cours de son encore jeune carrière. Il a en effet terminé 3e dans le sprint des Championnats du monde M23 et participé aux Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi. Séparés par leurs choix sportifs et à nouveau réunis au sein l’élite mondiale des sports de neige, les deux anciens camarades d’école se présentent par l’intermédiaire des questionsréponses ci-dessous:

SWISS-SKI: Wendy, quelle est ta devise? Et la tienne, Roman? WENDY: Profiter au mieux de la vie. ROMAN: Ne pas trop réfléchir, simplement agir. Pourquoi as-tu opté pour le ski alpin (Wendy) / le ski de fond (Roman)? WENDY: Mes parents et mes frères étant déjà des mordus de ski alpin, les choses se sont faites naturellement. De plus, mon endurance ne m’aurait très vraisemblablement pas permis de faire carrière dans le ski de fond. ROMAN: Né dans une famille exploitant un magasin de ski de fond, j’ai grandi dans un environnement fortement imprégné par cette discipline sportive. Pour moi, il était donc – et il est toujours – normal que tout tourne autour du ski de fond. J’ai cependant aussi fait partie des OJ ski alpin jusqu’en sixième et ai consi-


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déré cette activité comme un super hobby. Après un accident lors d’une descente à ski, j’ai toutefois pris la décision de choisir définitivement le ski de fond. Quand a-t-il été clair pour toi que tu souhaitais faire du sport de haut niveau? WENDY: Depuis mon plus jeune âge, le ski a été mon hobby. J’ai dit très tôt que je voulais devenir forte. Lorsqu’on me demandait quel était mon métier de rêve, je n’arrivais pas à trouver une autre activité que j’aurais voulu exercer. ROMAN: Petit garçon déjà, je disais que je visais le sommet. Je vais par monts et par vaux avec mes skis de fond depuis que je sais marcher. Alors que j’avais huit ou neuf ans, le ski-club Drusberg a créé une section OJ ski de fond, que j’ai fréquentée assidument par la suite. C’est également à cet âge-là que j’ai disputé mes premières courses. Enfin, arrivé à l’école secondaire, j’ai été invité par SwissSki à mes premiers cours d’entraînement. Ce n’est qu’à partir de là que j’ai réellement réalisé que je pouvais aller loin. Depuis lors, je n’ai plus que le ski de fond en tête. Qui a été ton plus grand soutien? WENDY: Mes parents, mes frères et l’ensemble de mon entourage ont encouragé mon frère Kevin, qui a également appartenu à un cadre, et moi-même. Mes entraîneurs de ski de l’époque m’ont également soutenue. ROMAN: Ma famille, naturellement. Elle me soutient toujours et reste à mes côtés lorsque la voie du succès se fait caillouteuse et escarpée. Qui représente pour toi un modèle, que ce soit sur le plan humain ou sportif? WENDY: Toute ma famille; nous sommes une bonne équipe. ROMAN: Mon demi-frère Andreas. Il était coureur de combiné nordique et a remporté l’argent et le bronze lors des compétitions par équipe des Jeux Olympiques de 1988 et de 1994. Je n’ai certes pas assisté à une grande partie de sa carrière, mais j’ai réalisé plus tard ce qu’il avait accompli. Cela m’a fasciné.

P HOTO: SW ISS-SKI

Où te vois-tu dans dix ans? WENDY: Si tout va bien, je me verrais bien rester ici. Ce serait certainement possible. ROMAN: Je me vois bien reprendre cette entrevue dans dix ans, mais y parler de mes médailles et succès aux Championnats du monde et aux Jeux Olympiques. Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier? WENDY: Je peux faire ce que j’aime. ROMAN: Ce que j’ai toujours fait à la sortie de l’école ou du travail, je peux aujourd’hui l’ap-

peler mon métier. Faire de son hobby son métier fait sans doute partie des plus beaux aspects de la vie de sportif professionnel. Qu’est-ce qui te déplaît le plus? WENDY: Avoir froid aux pieds. ROMAN: Il faut renoncer à beaucoup de choses. Ce choix de métier comporte également une importante prise de risque et la pression est parfois forte.

Quel est l’élément indispensable dans ta valise? WENDY: Mon bandeau. ROMAN: Ma cire coiffante. Haha. Quelle est la première chose que tu fais quand tu es de retour à la maison? WENDY: Mon activité préférée consiste à me coucher sur le canapé en surélevant mes pieds. ROMAN: Prendre mes parents dans les bras. Etant donné que j’habite à Davos et suis souvent en déplacement, je ne les vois pas très souvent. A quelle heure ton réveil sonne-t-il? WENDY: La plupart du temps entre 6h et 7h. Evidemment, j’aime bien dormir plus longtemps aussi. ROMAN: A 7h30. Combien d’heures t’entraînes-tu par jour ou par semaine? WENDY: Entre 20 et 25 heures par semaine, ce qui correspond à environ 4 heures par jour. ROMAN: En été entre 18 et 25 heures par semaine, en hiver un peu moins.

simplement assis ensemble, que nous allions à la piscine ou encore que nous nous décidions pour une autre activité en commun. J’aime également essayer des choses nouvelles et découvrir des endroits inconnus. C’est pour cela que je n’ai jamais rien contre une petite virée spontanée. ROMAN: Je passe actuellement ma maturité professionnelle. Une fois déduit le temps nécessaire à l’entraînement, aux repas, à l’étude et au sommeil, il ne reste plus beaucoup de place pour le temps libre. Mais lorsque j’en ai, je le passe principalement en compagnie de ma copine. Habites-tu seul(e) ou en collocation? WENDY: J’habite encore à la maison, chez mes parents, à Unteriberg. ROMAN: J’habite avec mon frère et deux coéquipiers, Ueli Schnider et Philipp Hälg, dans un appartement à Davos. Fais-tu la cuisine toi-même? Que manges-tu volontiers? WENDY: Je cuisine rarement parce que je n’ai pas assez de temps pour le faire. Par chance, ma mère et ma tante sont d’excellentes cuisinières. Je mange tout ce qui arrive sur la table. ROMAN: Nous faisons un tournus pour la cuisine. La cuisine thaïlandaise est celle que je préfère préparer et manger, surtout depuis que je suis parti en vacances en Thaïlande ce printemps.

Que fais-tu pendant ton temps libre? WENDY: Je passe volontiers du temps avec mes amis. Il se peut alors que nous restions

Quelle est ton occupation favorite lorsque tu disposes d’une soirée libre? WENDY: Si je dispose d’une soirée libre, je me couche sur le canapé et regarde une série TV en anglais. ROMAN: Pour moi, une soirée où je n’ai aucune obligation et peux simplement m’allonJ ULI A P HI L I P P O NA ger est une belle soirée.

WE NDY À P ROPOS DE ROMAN

ROMAN À PROPOS DE WEN DY

Wendy, décris Roman en trois mots: Ambitieux, drôle, gai. Quelles sont les qualités sur lesquelles se base le succès de Roman? C’est un battant et il est toujours motivé à se donner à fond. Qu’as-tu toujours voulu demander à Roman? Aucune idée. Lorsque je voulais lui demander quelque chose, je le lui ai toujours demandé sur le moment. Quel conseil souhaiterais-tu donner à Roman pour la suite de son parcours? Il doit rester exactement comme il est.

Roman, décris Wendy en trois mots: Ambitieuse, talentueuse, joyeuse. Quelles sont les qualités sur lesquelles se base le succès de Wendy? Disons tout simplement que c’est Wendy. Qu’as-tu toujours voulu demander à Wendy? Pourquoi ne m’as-tu jamais rendu visite à Davos?! Quel conseil souhaiterais-tu donner à Wendy pour la suite de son parcours? Donne tout ce que tu as durant la saison à venir, afin que nous ayons quelque chose à fêter ensemble à la fin.

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SKI ALPIN

Interview de Beat Tschuor, chef de la relève Ski alpin

«A long terme, nous devons élaborer des structures plus épurées» Il ne souhaite pas emprunter le télésiège avec Mick Jagger, le leader des Rolling Stones. «Quand je suis sur le télésiège, je profite du calme et de la nature. Cela me permet de me reposer et de me libérer l’esprit», explique Beat Tschuor, chef de la relève Ski alpin depuis le mois d’avril 2015. Par contre, le golfeur amateur n’aurait rien contre un bon souper avec le leader des Rolling Stones. Il est également favorable à l’élaboration de structures plus épurées dans la promotion de la relève ou à la mise à disposition de davantage de moyens financiers, ce qui permettrait au ski alpin suisse de rester compétitif à long terme, voire de faire la course en tête.

SWISS-SKI: Beat, qu’est-ce qui est le plus important pour toi dans ton travail? BEAT TSCHUOR: En premier lieu, il faut viser la victoire, penser à l’avenir et aller de l’avant. Avoir le courage d’innover, établir un bon réseau et l’entretenir avec sérieux est également primordial. Je fais confiance à mes collaborateurs et je leur donne régulièrement un feedback constructif. Je ne perds jamais de vue mes objectifs, je pense à long terme et je veille également à garder un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Tu es entré en fonction le 1er avril. A quoi t’es-tu consacré en particulier pendant ces six premiers mois? J’ai été lancé dans le grand bain ce printemps. Au début, il s’agissait avant tout d’avoir un aperçu de mes tâches et de mes obligations. D’autant que mon travail est légèrement différent de celui de mon prédécesseur. En effet, les athlètes du cadre C sont désormais aussi sous ma responsabilité. Je fais le lien entre le chef de l’équipe féminine et celui de l’équipe masculine. Entre-temps, j’ai eu une bonne vue d’ensemble et j’ai désormais une idée concrète de la situation. Je dois maintenant avant tout réfléchir aux domaines dans lesquels je veux donner de nouvelles impulsions et soutenir les équipes par ma présence. Autrement dit, je dois définir des priorités pour que nous puissions maintenir notre compétitivité à long terme, rattraper notre retard et faire la course en tête. Quelles sont tes priorités à moyen terme, c’est-à-dire pour l’hiver prochain, ainsi qu’à long terme? Cet hiver, les Jeux Olympiques de la Jeunesse à Lillehammer et les CM juniors à Sotchi figurent au programme. En tant chef de la relève, ce sont pour moi les principaux

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temps forts sportifs à court terme. Il faut également accroître la perméabilité entre les AR, les CRP, les CNP et le cadre C jusqu’en CE. A cet égard, mon objectif est d’établir une bonne communication et d’initier les niveaux de formation cadre C, CNP M16 et M14 à la Coupe d’Europe et à la Coupe du monde. J’accorde beaucoup d’importance à la mise en place d’une bonne collaboration ainsi qu’aux valeurs de respect et de tolérance. A long terme, nous devons élaborer des structures plus épurées et réduire les coûts. Enfin, nous devons également nous mobiliser pour que notre sport reste attrayant. Quels sont les plus grands défis à relever au niveau du travail de la relève et du système suisse de la relève? A mon avis, le système est trop structuré. En Suisse, la politique joue un rôle trop prépondérant. Les processus sont lents et laissent peu de place à la prise de décision directe. Nous voulons agir à plus long terme, déléguer les compétences, la redistribution et les responsabilités. Nous devons en outre réussir à générer davantage de fonds pour nous assurer que nos talents de la relève réussissent à percer au niveau de l’élite mondiale. Tu occupes une position clé. Comment gères-tu les différents intérêts et les attentes des associations régionales à la base, mais aussi ceux des CRP, des CNP et du niveau Coupe d’Europe? Mon principal objectif est de prendre en compte tous les intérêts. Grâce à cela je peux me forger ma propre opinion

Auparavant, j’ai moi-même participé à des compétitions de ski. L’hiver, la neige et le ski me fascinent. J’ai la chance de pouvoir exercer ma vocation, ma passion.


P HOTOS: KEYSTON E

Outre mon travail chez Swiss-Ski, ma famille est ce qui compte le plus pour moi. Mon travail ne me permet pas souvent de partager un souper ou un petit-déjeuner avec ma famille, ces moments sont dès lors d’autant plus précieux quand j’en trouve le temps. D’ailleurs nous parlons rarement de ski tous ensemble, ce qui me permet de faire une pause bienvenue.

en me basant sur mes connaissances et mon expérience. Pour moi, la promotion de la relève constitue la seule et unique priorité. Dans ce contexte, il importe de garantir la perméabilité de tous les niveaux. Le sport et la performance doivent figurer au premier plan, pour que l’athlète puisse progresser de manière optimale et le plus rapidement possible. J’ai beaucoup de pratique à mon actif et je m’en sers en conséquence, de façon directe et droite. J’ai

toutefois conscience qu’en Suisse, le facteur politique ne doit pas être sous-estimé. Je dois encore m’y habituer. La Coupe Jeunesse Ochsner Sport et l’Oerlikon Swiss Cup sont deux séries de courses bien établies. Pour Swiss-Ski, quelle est la pertinence des performances réalisées dans le cadre de ces séries? Dans notre système, ces deux Coupes ont beaucoup de poids. Nous distribuons une grande partie des Swiss Olympic Talents Cards en fonction des performances réalisées lors de ces Coupes, en combinaison avec d’autres paramètres bien sûr. A l’avenir, je voudrais procéder à davantage de sélections sur la base des classements de ces Coupes et leur accorder le poids correspondant. Ce sujet est actuellement traité au sein de la Commission de la relève. Dans quelle mesure la relève du ski profite-t-elle de l’engagement des deux entreprises Oerlikon et Ochsner Sport? Ces deux séries de courses bien établies sont importantes pour la relève suisse. Le soutien financier d’Oerlikon et d’Ochsner Sport permet aux organisateurs des différentes courses de couvrir une partie de leurs frais et leur donne la garantie de pouvoir organiser des courses de haute qualité. Les primes octroyées aux trois premiers du classement des différentes courses offrent aux athlètes un coup de pouce pour leur carrière et soulagent un peu les parents financièrement. Nous nous efforçons dès lors d’offrir à Ochsner Sport et à Oerlikon une plate-forme idéale pour se positionner dans le sport de compétition à l’échelon national. L’engagement de Swisscom est également très fort dans le domaine de la relève du ski alpin. Dans le cadre du projet d’encouragement «Swisscom Junior Team», des talents de la relève peuvent suivre une préparation ciblée en vue des CM juniors. Peut-on parler d’une grande réussite? Absolument, ce n’est pas un hasard si la relève du ski alpin suisse a régulièrement remporté des médailles au cours des trois dernières années lors des Championnats du monde juniors qui ont lieu chaque année. Swisscom, principal sponsor principal de la fédération, a largement contribué à ces succès avec son projet d’encouragement «Swisscom Junior Team». Par ailleurs, tous les camps de préparation aux niveaux M21 et M18 sont fondamentaux pour l’évolution de nos talents de la relève. Grâce à la généreuse contribution d’entraînement de Swisscom, une centaine d’athlètes bénéficient de possibilités d’entraînement à des conditions avantageuses dans toute la Suisse. Il s’agit d’un avantage considérable et d’une plus-value D I ANA F ÄH pour la relève.

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À LA RECHERCHE DE NOUVELLES MÉTHODES D’ENTRAÎNEMENT

Voyager au Japon à la fin de l’été avec son snowboard pour s’entraîner sur du plastique plutôt que sur de la neige, cela semble un peu étrange. Surtout si l’on tient compte du fait que le Japon est connu pour sa poudreuse. Mais le Swiss Snowboard Rookie Team emmené par l’entraîneur Andreas Rüegge n’était pour une fois pas à la recherche de neige fraîche. L’équipe s’est même réjouie du plastique de l’installation d’entraînement sèche «Chiba Kings». Les sept athlètes de la relève ont voulu se préparer de façon optimale en vue des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de cette année et exercer des sauts spectaculaires sans prendre de risque ni se blesser.

EXPÉRIENCE AU

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À LA RECHERCHE DE NOUVELLES MÉTHODES D’ENTRAÎNEMENT

INFRASTRUCTURE D’ENTRAÎNEMENT AVEC MATELAS PNEUMATIQUES CHIBA KINGS Le Chiba Kings au Japon est une installation d’entraînement sèche équipée de matelas pneumatiques adaptés qui reproduit plutôt bien les propriétés de glisse du snowboard et qui ressemble fortement aux installations de kickers. Au Japon, il existe déjà cinq infrastructures d’entraînement avec matelas pneumatiques de ce genre (Kobe, Fukuoka, Chiba, Toyama et Osaka); la Corée en possède également une. La tenue d’un camp d’entraînement sur une telle installation doit offrir aux athlètes de la relève une étape intermédiaire avant le passage sur la neige. Les jeunes athlètes peuvent ainsi effectuer leurs premiers essais sans risque de blessure et travailler de manière ciblée leur capacité d’orientation et leur technique. L’entraînement sur neige qui suit permet de mettre en œuvre les nouvelles figures apprises avec les mouvements connus et la confiance en soi acquise.

P HOTOS: A NDREA S RÜ EGGE

Lors du World Rookie Festival 2015 à Ischgl, Andreas Rüegge a remarqué une Japonaise âgée de 9 ans qui a réalisé sûre d’elle et avec brio un saut spectaculaire, un backside 720, sur le grand tremplin. Andreas ne connaissait aucun talent de la relève suisse de cet âge capable de réaliser un tel saut. Il n’a plus pu s’enlever de la tête cette performance spectaculaire. Il a fait des recherches et est très vite tombé sur l’installation d’entraînement Chiba Kings au Japon. Pour lui, cette installation représentait une des pièces du puzzle du succès japonais. Andreas Rüegge a ensuite organisé un camp d’entraînement d’une dizaine de jours sur cette installation. «Le snowboard freestyle est toujours plus acrobatique. Les doubles rotations font déjà partie du programme standard international dans les catégories juniors», explique Andreas Rüegge. Réaliser des figures si compliquées sur la neige requiert non seulement du courage et de la confiance en soi, mais également une installation parfaite et des conditions météorologiques et d’enneigement optimales. Cela peut souvent prendre beaucoup de temps pour réunir toutes ces conditions. «Je ne veux pas attendre indéfiniment pour pouvoir proposer aux athlètes de la relève un environnement sécurisé, afin qu’ils apprennent à effectuer ces doubles rotations le plus spécifiquement possible.» Trois fois plus de sauts que sur un glacier Une fois arrivée au Japon, l’équipe s’attendait à devoir effectuer quelques sessions d’entraînement pour pouvoir s’adapter à la matière synthétique. Et pourtant, les premiers sauts doubles ont été réalisés dès la première session d’entraînement de dimanche soir. «Tous étaient très motivés à saisir cette opportunité d’entraînement», s’enthousiasme Andreas

Rüegge après coup. Pour ce camp d’entraînement au Japon, Andreas s’est mis d’accord avec les athlètes pour leur faire exercer trois ou quatre figures avec double rotation. Cela devait permettre de maintenir un niveau constant et de qualité en vue de leur réalisation sur neige. Lors des journées d’entraînement, l’équipe a réalisé deux ou trois sessions d’entraînement accompagnées d’analyses vidéo individuelles. L’installation d’entraînement sèche au Japon permet une haute fréquence des sauts. En une heure, les athlètes ont pu effectuer une vingtaine de sauts, soit autant qu’en une journée entière sur un glacier. Le Japon n’a pas offert uniquement une opportunité d’entraînement toute nouvelle, mais également une culture totalement différente. Ce sont d’abord les toilettes entièrement automatiques qui ont alimenté les débats. «Notre auberge japonaise traditionnelle était très spéciale. Nous dormions dans des chambres presque vides avec des lits japonais, soit des tatamis (tapis) et des futons (matelas très fins). Mais le plus surprenant, nos toilettes étaient équipées d’un siège chauffant et d’une douchette», plaisante Andreas. L’équipe a également passé un weekend à Tokyo pour s’imprégner encore plus de l’univers du Japon et pour vivre des expériences culturelles en dehors du sport. «Il était important pour moi que les athlètes apprennent quelque chose de la culture japonaise en dehors des entraînements», explique Andreas. Ne pas perdre le contact avec l’élite mondiale La question se pose quant à la nécessité d’une telle installation en Suisse pour ne pas perdre le contact avec l’élite mondiale. La présence d’une infrastructure d’entraînement optimale est décisive dans le snowboard freestyle. Cela

Ci-dessus: Les snowboardeurs sont montés sur leurs planches même à Tokyo. En haut à gauche: Wendelin Gauger sur le Chiba Kings. Page de titre: L’ équipe d’Andreas Rüegge avec les snowboardeurs japonais.

concerne aussi bien le domaine sur neige que hors neige. Laax possède à présent le plus grand half-pipe permanent du monde. «Grâce à ce superpipe, nous possédons en Suisse une des meilleures infrastructures sur neige d’Europe.» Andreas Rüegge est cependant convaincu qu’il ne sera pas possible de passer à côté d’une installation telle que le Chiba Kings en Suisse, si l’on ne souhaite pas être distancé par l’élite internationale. «La période enneigée dont nous disposons est limitée. Nous sommes poussés à faire preuve de créativité et à réfléchir à une alternative adaptée», avertit-il. Les athlètes accueilleraient avec enthousiasme le fait de pouvoir s’entraîner sur une telle installation en Suisse. Néanmoins, ils font remarquer qu’à la longue, un entraînement de ce genre peut devenir monotone et faire baisser la motivation. Après tout, les snowboardeurs aiment le contact avec la neige et non pas avec le plastique. J U L I A P HI L I P O NA

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SWISS-SKI SUMMER TROPHY 2015 À THOUNE

«C’ÉTAIT GÉNIAL»  En août dernier, dix enfants de l’OJ d’Adelboden se sont rendus à Thoune pour y disputer le Swiss-Ski Summer Trophy. Ils étaient répartis en deux groupes selon leur âge. Les plus jeunes se sont classés deuxièmes dans la catégorie «Youngsters»: «C’est plutôt cool d’arriver à la deuxième place», a déclaré Céline, l’une des deux filles de ce groupe de cinq, «mais le plus important, c’est d’avoir du plaisir à jouer.» Du plaisir à jouer, ils en ont tous eu, même les cinq enfants de l’autre groupe. Menés par Nico, ces derniers ont dû faire face à une concurrence redoutable dans la catégorie des aînés et se sont finalement classés 17es. «Nous étions les plus jeunes de cette catégo-

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rie et cela s’est ressenti», conclut Nico un brin déçu. L’épreuve préférée des enfants d’Adelboden reste la course aux œufs. Il s’agissait de transporter des œufs crus le plus rapidement possible, en ne les cassant sous aucun prétexte. Tous ont également eu beaucoup de plaisir lors du cross en salle et du «Crazy Land-SUP», où il fallait se faire avancer avec un bâton debout sur un skateboard. Un événement réussi à tout point de vue L’ancien coureur de Coupe du monde Oliver Künzi, vice-président du ski-club Adelboden, a accompagné les enfants à Thoune. Il se dit satisfait de ce Summer Trophy: «C’était pour moi une joie d’accompagner ces jeunes spor-

tifs dans les différentes disciplines. Je suis enthousiasmé par l’engagement dont les nombreux participants ont fait preuve ce jourlà.» Pour lui, ce Summer Trophy, par ailleurs extrêmement bien organisé, est une excellente occasion de se mesurer à d’autres dans le domaine polysportif. Oliver Künzi considère qu’outre l’activité sportive, la promotion de l’esprit d’équipe et le plaisir figurent au premier plan. «Nos enfants ont de quoi trouver un tel événement génial: le fait d’avoir vécu une expérience collective dans une si belle ambiance imprime toujours cette journée parmi leurs meilleurs souvenirs.» Les enfants n’ont pas seulement adoré les huit postes proposés. Ils se souviennent aus-

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L’OJ d’Adelboden a envoyé deux groupes d’enfants au Swiss-Ski Summer Trophy à Thoune. Les enfants rayonnent lorsqu’ils se remémorent cette journée inoubliable, racontant tout ce qu’ils ont pu y faire de «cool» et le grand plaisir qu’ils ont eu.


SWISS-SKI SUMMER TROPHY 2015 À THOUNE

si avec bonheur des activités annexes. Nico, par exemple, ne tarit pas d’éloges sur la pause de midi. Il rigole: «Après, nous avons organisé une bataille d’eau. Comme la piscine était fermée, nous ne pouvions pas nous baigner. Nous nous sommes aspergés d’eau jusqu’à être trempés. C’était rigolo.» Une préparation idéale pour l’hiver Les membres de l’OJ s’entraînent une fois par semaine avec Toni Burn dans la salle de gymnastique d’Adelboden, où ils améliorent leur coordination, leur condition physique et leur force de façon ludique. Ils ne se sont pas spécialement préparés pour le Summer Trophy. Certes, ils ont peaufiné leur capacités de coordination au cours de leur entraînement OJ hebdomadaire, mais «Nous ne savions de toute façon pas ce qui nous attendait au Trophy», souligne Nico. Après tout, ces enfants ne s’entraînent pas pour le Summer Trophy, mais pour retrouver leur forme en vue des courses de l’hiver. «Et pour pouvoir sauter sur des tremplins de plus de deux mètres!», ajoute Kimi, qui se réjouit énormément de pouvoir remonter sur des skis ou sur un snowboard, comme les autres enfants de l’OJ. JUL IA PH IL IPONA

Le plus important, c’est d’avoir du plaisir à jouer.

HOTELCARD LE DEMI-TARIF POUR LES HÔTELS Ivan Schmid est heureux. Il est heureux car l’hiver sera bientôt là. Il est heureux car il pourra bien-tôt de nouveau admirer ses superbes traces dans la poudreuse. Et il est heureux car il pourra dormir dans un lit d’hôtel confortable à moitié prix après sa journée de rêve dans la neige. Car Ivan Schmid est non seulement un passionné de sports de neige, mais il est également l’heureux propriétaire d’une Hotelcard, la carte qui permet de bénéficier du demi-tarif dans des hôtels.  Grâce à l’Hotelcard, Ivan Schmid bénéficie du demi-tarif pour chaque nuit d’hôtel. Mais il n’est pas le seul: comme lui, des dizaines de milliers de Suisses amateurs de sports d’hiver mais aussi de détente utilisent leur Hotelcard pour profiter du demitarif dans des centaines d’hôtels exceptionnels situés dans les plus belles régions de Suisse. Ainsi, plus rien ne peut empêcher les passionnés de sports de neige de dévaler les pistes de Davos, de St-Moritz, de Zermatt, de SaasFee, d’Arosa, d’Adelboden, de Meiringen, d’Engelberg et d’autres destinations. Réserver un hôtel de rêve en quelques minutes Introduite avec succès dans l’hôtellerie par Hotelcard AG il y a cinq ans, l’Hotelcard fonctionne selon le même principe que l’abonnement demi-tarif des CFF. Le concept séduit entre autres par sa simplicité d’utilisation. Les démarches nécessaires pour bénéficier du demi-tarif dans l’hôtel de ses rêves sont en effet très rapides: sélectionnez votre hôtel sur www.hotelcard.ch, envoyez la demande de réservation et présentez votre Hotelcard lors de votre arrivée à l’hôtel. Seules ces trois étapes vous séparent d’un séjour de rêve à –50%!

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fort longtemps. L’établissement doit son nom à la reine Victoria, dont l’aura attirait de nombreux clients à l’époque. Plus de 100 ans ont passé depuis. Le monde a changé et l’hôtel s’est adapté à des besoins nouveaux. Cependant, si presque tout est différent aujourd’hui, l’hospitalité est demeurée une réalité quotidienne dans la station thermale.

A l’Hôtel Victoria-Lauberhorn, l’hospitalité au quotidien devient réalité. Neige, sport et bien-être sont réunis dans un hôtel familial afin de rendre le séjour des visiteurs inoubliable. Quiconque pose les yeux sur l’Hôtel Victoria-Lauberhorn est immédiatement frappé par l’aura d’authentique noblesse qui en émane. Il ne saurait en être autrement, sachant que le bâtiment a été construit vers 1897 avec le statut et le nom prestigieux de Grand Hôtel. Mais laissons là le passé. De nos jours, en lieu et place des ladies et des lords d’antan, la station sans voiture de Wengen accueille le cortège multicolore de la Coupe du monde de ski. Ce dernier s’y installe chaque année à la mi-janvier, au moment des courses internationales du Lauberhorn (en 2016, elles auront lieu du 15 au 17 janvier). La désignation du Grand Hôtel Victoria sous le nom d’Hôtel VictoriaLauberhorn est passée dans l’usage depuis

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La directrice se mue en conteuse Proposant une ambiance familiale et des forfaits à des prix attrayants, l’Hôtel VictoriaLauberhorn de Wengen accueille aussi toujours, durant les périodes de vacances, de nombreux parents accompagnés de leurs enfants. Face au débordement d’activité toujours bienvenu mais parfois quelque peu bruyant des plus jeunes de ses hôtes, la directrice de l’hôtel, Katja Grindling, a trouvé une solution qui ne peut que laisser coi. Endossant un rôle de conteuse, elle convie régulièrement les enfants à écouter des histoires. Alors, une magie de conte de fées gagne la pièce, les jeux électroniques se taisent et les enfants sont gagnés par une douce quiétude. Nombreux à être suspendus aux lèvres de la conteuse, les parents suivent bien souvent l’exemple de leur bien-aimée progéniture ... lorsqu’ils n’optent pas plutôt pour un moment de détente et de délassement dans le bain d’eau saline à 33 degrés directement au retour des pistes. Parallèlement aux somptueuses installations consacrées à la détente

et au sport, et à l’offre de loisirs adaptés aux enfants, le restaurant de l’établissement est le point de rendez-vous de tous ceux qui souhaitent passer de savoureux instants et se délecter des délices régionaux. Pour un premier aperçu des vacances en famille actives que propose le «VictoriaLauberhorn» à Wengen: www.ferienverein.ch

DES «CON CEPTEURS DE VACANCES» COMPÉTEN TS Sous la marque «Ferienverein» («Association Vacances»), l’entreprise POSCOM Ferien Holding AG exploite quatre hôtels qu’elle possède en Suisse et deux grands complexes touristiques dans le bassin méditerranéen. Les hôtels suisses d’Arosa, de Crans-Montana, de Sils-Maria et de Wengen jouissent d’une situation exceptionnelle. Tous sont ancrés dans leur région et proposent des produits locaux à leurs hôtes, affichant ainsi leurs valeurs typiquement helvétiques. A Arosa, les familles se voient proposer une offre alléchante: les jeunes hôtes peuvent fréquenter gratuitement l’école de ski. A Sils-Maria, la journée de ski ne coûte que CHF 35.–. De plus, deux grands complexes touristiques situés dans le bassin méditerranéen viennent compléter l’offre proposée aux vacanciers suisses férus de sport. Les établissements de la Costa Brava et de Sardaigne bénéficient tous deux d’une situation idéale. Beat Feuz, Patrick Küng, Dario Cologna et d’autres ont fait des hôtels de Ferienverein leurs points de chute privilégiés et y ont suivi un camp d’entraînement au printemps passé. En effet, Ferienverein est un sponsor de Swiss-Ski et s’engage auprès de cette dernière en tant que fournisseur officiel.


EN BREF

SKI DE RAN DON N ÉE: N OUVELLE VICTOIRE ÉCRASAN TE POUR LE SC RUBIGEN Au cours de l’hiver et du printemps derniers, les membres des ski-clubs passionnés de ski de randonnée ont une fois de plus parcouru des milliers de kilomètres, vaincu des centaines de mètres de dénivelé et savouré des descentes interminables au beau milieu des somptueux paysages de montagne suisses. Les ski-clubs ont consigné scrupuleusement toutes les informations relatives aux randonnées à ski effectuées en groupes, telles que le nombre de randonnées, les distances parcourues et la lon-

ACTION O CHS NER S POR T: 20% DE R AB AIS POUR L E S ME MBRES DE SW ISS- SKI Depuis 2007, Ochsner Sport est le magasin de sport officiel de la Fédération suisse de ski et le partenaire exclusif pour le merchandising. Cela profite également aux fans suisses de ski: du 23 novembre au 6 décembre, ils bénéficieront de 20% de réduction

gueur des ascensions et des descentes. Au final, un système de points qui tient compte du nombre de participants et de la distance effectuée a permis de désigner un vainqueur du concours des randonnées des clubs dans quatre catégories différentes. Tout comme l’année dernière, c’est le SC Rubigen qui a de loin totalisé le plus de points, non seulement en termes de nombre de participants, mais aussi de kilomètres parcourus. Avec 688 participants, 73 randonnées et 811 kilomètres effectués, les skieurs de Rubigen sont donc les gagnants incontestés du concours. Toutes nos félicitations pour cette JULIA PHILIPONA belle performance!

sur tous les articles. La seule condition à remplir est d’être membre de Swiss-Ski ou de s’y affilier sur place contre la somme de 50 francs. Avec de nouvelles chaussures et de nouveaux skis, plus rien ne fera alors obstacle au début de la saison. Vous trouverez de plus amples informations sur www.swiss-ski.ch/ membres/offres

P HOTOS: LDD./F.ZÜ RCHER

IN M EMO R I A M M I C H A EL VO GT

Michael Vogt, responsable du domaine de la recherche chez Swiss-Ski, est décédé des suites d’un cancer le 22 juillet 2015. Michi a consacré toute sa vie au sport, à sa famille et, sur le plan professionnel, aux mécanismes d’adaptation du corps, aux principes d’entraînement et au diagnostic de performance dans le sport d’élite. De bénévole au sein de l’ancienne NSV (Association de ski de la Suisse du nord-ouest) à responsable de la recherche chez SwissSki, son engagement pour la Fédération tout au long de ces années a été immense. Ses connaissances ont profité à toutes les disciplines sportives et continueront longtemps d’influencer et de marquer les entraînements des sportifs de neige. Son travail en coulisses était et reste la base pour des performances de pointe, qui n’ont été possibles que grâce

à son infatigable engagement. Il a conçu, réalisé et dirigé l’entièreté du processus de diagnostic de performance pour la fédération de ski; il a établi de nouvelles normes pour l’entraînement en altitude, pour les charges d’entraînement ciblées et pour la biopsie musculaire; il a été le fer de lance pour le développement du Power Test. Il a réalisé seul de nombreux travaux scientifiques et a apporté sa précieuse aide pour d’autres. Michi était connu comme physiologiste de la performance bien au-delà des frontières suisses et présent comme orateur sur la scène internationale. Nous perdons avec Michael Vogt un grand homme du sport de neige et d’élite. Michi, nous sommes tristes de t’avoir perdu, mais éternellement reconnaissants d’avoir parcouru un bout de chemin avec toi!

JEUX OLYMPIQUES DE LA JEUN ESSE: LA CAN DIDATURE SUISSE L’A EMPORTÉ Après 1928 et 1948, la Suisse organisera des Jeux Olympiques pour la troisième fois. Les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) auront en effet lieu à Lausanne en 2020, probablement entre le 10 et le 19 janvier. Le concept sportif de Lausanne 2020 prévoit que les disciplines du patinage seront organisées à Lausanne même. Les compétitions de ski alpin et de freestyle se tiendront dans les Alpes vaudoises, les disciplines nordiques dans le Jura vaudois et en partie en France (biathlon et saut à ski). Depuis 2010, de jeunes sportives et sportifs âgés de 15 à 18 ans ont la possibilité d’acquérir de l’expérience olympique pour la première fois de leur carrière à l’occasion des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Des jeux

d’été et d’hiver sont organisés en alternance tous les deux ans. Lausanne 2020 sera la troisième édition des JOJ d’hiver après Innsbruck en 2012 et Lillehammer en 2016. Denis Pittet, Secrétaire Général Comité de Candidature, se réjouit : «La décision du CIO est évidemment une immense joie, pour la Suisse, les sportifs de ce pays et les jeunes. Nous voulons placer ces derniers au coeur de ces JOJ 2020. Gagner est une chose. Il faut désormais traduire dans la réalité la richesse des propositions contenues dans le dossier de candidature. Nous allons donc revisiter ce dossier avec tous les partenaires concernés. C’est une nouvelle et formidable page blanche qui s’ouvre désormais devant nous.»

N OVEMB R E 2 0 1 5

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MAGAZINE N O U V E A U PA R T E N A I R E D E S W I SS - S K I

KAMEHA GRAND ZURICH

Un mini tennis de table, des haltères, une paroi de musculation et un tapis de course directement dans la chambre d’hôtel – le rêve de tout sportif. Mais où trouve-t-on cela? Parfaite-

ment, au Kameha Grand Zurich, le plus récent partenaire de Swiss-Ski. Cet hôtel «lifestyle» à Zurich-Opfikon se distingue par une architecture impressionnante et un intérieur hors du commun. Le clou du design: les allusions à la Suisse en tant que pays du chocolat et des investisseurs. Ainsi par exemple la paroi de séparation de la salle de bain rappelle la structure d’une tablette de chocolat et la poignée de porte ressemble à celle d’un coffre-fort. Outre la suite «workout» décrite ci-dessus, l’hôtel novateur propose d’autres suites à thème, aménagées avec beaucoup d’amour du détail en rapport au thème. Ainsi l’hôte a le choix entre une suite «fair play» (sac de frappe et football de table), une suite «serenity» (avec

tapis de yoga, bandes élastiques et littérature sur le yoga) ou encore une suit «burlesque», pour n’en nommer que quelques-unes. Le champion du monde de descente Patrick Küng, qui a participé à l’inauguration officielle à fin août, s’est montré très impressionné: «Un hôtel vraiment cool, parfaitement situé et des employés très sympas. Je pense que nous autres skieurs nous sentirons à l’aise ici.» Le Glaronnais de 31 ans n’a pas dévoilé dans quelle suite il préférerait passer la nuit lors de son prochain séjour. Nous penchons pour la suite «gentleman», selon la devise: «un gentleman sait se taire et apprécier.» www.kamehagrandzuerich.com

STÖCKLI

SCALE: LE BON SKI EN QUATRE ÉTAPES

Tailles: XS–3XL Coloris: Passion Yellow, Adria, Blue, Black, CHF 829.– (prix indicatif) www.modasportiva.ch

GOLDWIN

LES VÊTEMENTS DE SKI DU FUTUR La collection de cette année est entièrement axée sur la spécification des segments individuels. Quiconque pense aux vêtements de ski du futur, inclus inéluctablement des changements. «Skier fera toujours partie de notre vie et restera quelque chose de tout à fait particulier», dit le designer de la marque. Pour Goldwin, cette vérité est continuellement au centre de l’intérêt dans la conception de vêtements de ski. EX Swell Jacket, veste officielle du Ski Team Sweden Alpin La veste en Gore-Tex 2 couches avec une grande partie de stretch, un matériau du dessus soft et des poches judicieusement placées est considérée comme une veste haut de gamme par les inconditionnels du ski. Le léger ouatage Primaloft assure suffisamment de chaleur. La technologie Core-Vent ingénieuse procure au skieur suffisamment d’air frais lors de températures plus élevées.

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Un nouveau concept unique de Stöckli permet de manière très simple de trouver le ski parfaitement adapté à ses besoins. Le client ne répond qu’à quatre questions pour trouver facilement le ski lui correspondant le mieux: 1. Your Terrain? 2. Your Speed? 3. Your Bodymass? 4. Your Turn? Ces indications suffisent à trouver le bon ski de la nouvelle ligne «Scale». Tout simplement et pour un plaisir de skier garantit. www.stoeckli.ch/scale


SCHÖFFEL KIDS

APPRÉCIER LA NATURE SANS SOUCIS Elles se nomment Melanie et Marc, Florian et Nellie et sont prêtes à être portées par de jeunes garçons et filles entre huit et quatorze ans (tailles 128 à 176) avides d’aventure. La sécurité est d’une grande importance: une quantité de

détails réfléchissants assurent la bonne visibilité de votre enfant à la tombée de la nuit et dans le noir. Schöffel à le sens des responsabilités et met un point d’honneur à confectionner des vêtements de qualité irréprochable pour les

enfants également. Pour cela, Schöffel utilise par principe des textiles hydrofuges, lipophobes et non salissants de type C6 exempts d’APFO. www.schoeffel.com

Une coupe moderne et cool caractérise Melanie, la veste de ski ouatée en laminé Venturi 2 couches, imperméable et coupe-vent. La coupe légèrement cintrée et le design asymétrique dans des couleurs joyeuses font le plaisir des jeunes skieuses à la mode. Avec capuche, pareneige, manchettes avec ouverture pour le pouce, fermetures à glissière hydrofuges et de nombreuses poches. L’hiver peut venir.

Un pur talent multifonctionnel, voici Nellie, un pantalon en laminé Venturi 2 couches, imperméable. Tenue parfaite grâce aux pattes d’ajustement latérales et velcro au niveau de la ceinture ainsi qu’aux genoux préformés par pince. Longueur des jambes facilement ajustable. A cela s’ajoutent des éléments réfléchissants, des guêtres pare-neige et des poches pratiques. Le pantalon dispose également de protègecarres en Cordura résistant.

Pour compléter la tenue parfaite, il manque encore le sous-vêtement adéquat. Le Firstlayer Joni, deux couleurs, avec col haut en matériau stretch souple et chaud. Un bel accent est obtenu grâce aux coutures flatlock de couleur contrastée.

Super chaude et super cool! Une fois enfilée, la veste chaude et douillette Karin ne se retire qu’à contrecœur. L’excellente protection thermique n’exclue pas la fonctionnalité – pour une température corporelle toujours agréable. Les bandes de renfort élastiquées et de couleur contrastée aux poignets et à la capuche procurent à cette veste à la mode un accent supplémentaire particulier.

Pour compléter le look parfait, voici Hannah, l’un des bonnets les plus tendances en tricot de laine multicolore. Le bandeau en fleece incorporé stoppe le vent et est extrêmement confortable.

Tailles: 128 à 176, Coloris: Hibiscus et Hawaiian Ocean, CHF 169.– (prix indicatif)

Tailles: 128 à 176, Coloris: Hibiscus, Liberty, Burnt Olive et Black, CHF 129.– (prix indicatif)

Tailles: 128 à 176, Coloris: Hibiscus et Hawaiian Ocean, CHF 59.90 (prix indicatif)

Tailles: 128 à 176, Coloris: Hibiscus et Insignia Blue, CHF 74.90 (prix indicatif)

Tailles: taille standard, Coloris: Hibiscus, Liberty et Insignia Blue, CHF 24.90 (prix indicatif)

BOOKING SÜDTIROL

Photos: Ldd.

RÉSERVER AUPRÈS DES EXPERTS DU TYROL DU SUD Près de six millions d’hôtes par an passent leurs vacances au Tyrol du sud. Entretemps, non seulement leurs attentes et leurs souhaits ont évolué, mais également la manière de réserver leur séjour au Tyrol du sud. Il n’est pas rare aujourd’hui que le voyage se planifie via des géants de la réservation, actifs globalement et qui se disputent la clientèle moyennant des prix attrayants et de grands budgets de marketing. La Fédération des hôteliers et aubergistes-restaurateurs (HGV) du Tyrol du sud veut contrer ce phénomène à l’aide d’un propre portail de réservation indépendant et ancré localement. Le tout sous la devise: «Nous sommes les

experts pour le Tyrol du sud.» Car qui sait mieux que les Tyroliens du sud eux-mêmes où trouver les plus beaux coins dans leur pays? www.bookingsuedtirol.com. Les experts du Tyrol du sud de «Booking Südtirol» vont encore plus loin en proposant un blog spécial destiné aux vacanciers au et réalisé par les Tyroliens du sud. «Le but est d’offrir une réelle valeur ajoutée à nos clients à travers des histoires et des conseils intéressants qui ne se trouvent dans aucun guide touristique. Il s’agit avant tout d’activités, de lieux et de rencontres qui font découvrir notre pays de plus près. Les récits sont l’œuvre d’écrivains qui

présentent leur patrie sous toutes ses facettes.» Le blog est conçu de manière géographique et thématique, permettant au client de trouver immédiatement l’article qui l’intéresse. Le blog régulièrement actualisé peut être visité sous www.bookingsuedtirol.com/blog.

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NOUVELLE TÉLÉCABINE À 8 PLACES

TITLIS XPRESS A partir du 12 décembre 2015, les hôtes feront le trajet d’Engelberg à la station glaciaire de Stand en seulement 16 minutes. La nouvelle télécabine à 8 places est constituée de deux installations fonctionnant individuellement l’une de l’autre avec une capacité de transport de 2475 personnes à l’heure, environ 100 personnes de plus que l’installation actuelle. La distance parcourue est de 4680 mètres et les 164 cabines surmontent un dénivelé de 1425 mètres. Les nouvelles cabines ont une entrée plain-pied, ce qui rend l’accès et la sortie plus confortables. Grâce au nouveau Titilis Xpress, les sportifs d’hiver parviennent plus rapidement et sans grande attente directement au domaine skiable.

Le Titlis Xpress sera inauguré le 11 décembre 2015 à l’occasion d’un concert en plein-air à la station de plaine. Les prix pour les cartes journalières, sur plusieurs jours ou pour la saison restent inchangés par rapport à l’hiver 2014/15. D’autre part: à partir de la saison d’hiver 2015/16, six bornes de recharge pour voitures électriques seront à disposition sur le parking 2 des «Titlis Bergbahnen». Tandis que les hôtes s’adonnent aux plaisirs du ski sur le Titlis, leur voiture est rechargée sur le parking. Pour cela les clients ne paient que les frais de parking, le rechargement est offert par les remontées mécaniques du Titlis. La centrale électrique d’Ob-

YETI

L’ULTRALÉGÈRE

Le matériau du dessus de la doudoune Virtue ultralégère est en textile éprouvé Next to Nothing™ Ripstop constitué à 100% de polyester. Grâce à ce matériau qui ne pèse que 19 grammes par mètre carré, la doudoune avec ses 238 grammes (taille M) est l’une des plus légères sur le marché. La doudoune est rembourrée exclusivement de duvet d’oie d’Europe de classe 1 qui possède un pouvoir gonflant de 800+

COLUMBIA

OUTDOOR LIFESTYLE DE PORTLAND-OREGON Les vêtements urbains Lifstyle protègent du froid et de la pluie. Colombia intègre les technologies révolutionnaires Omni-Heat et OmniTech dans sa nouvelle collection Lifestyle 2015/2016. Les nouveaux produits procurent aux citadins chaleur douillette et protection contre la pluie avec en prime un style unique. Des détails raffinés comme le badge en cuir ou la doublure intérieure de couleur mettent les vêtements en valeur. www.columbiasportswear.ch

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wald livre le courant naturel EWO issu à 100% d’Obwald et renouvelable à 100%. www.titlis.ch

d’après le standard UE (standard US: 870+). Grâce au matériau et au rembourrage, la doudoune est très respirante et en même temps hautement isolante. La doudoune, de coupe un peu plus longue, est équipée d’une capuche réglable, de deux poches latérales spacieuses zippées, de deux poches intérieures spacieuses et d’une fermeture à glissière ultralégère sur toute la longueur avec rabat anti-froid. D’autre part elle est antistatique, hydrofuge et durablement étanche aux plumes grâce à la technologie «dot protect». Comme toutes les vestes Yeti, elle est hypercompressible et peut être rangée dans sa poche latérale, ce qui en fait une veste parfaite pour les activités à l’extérieur. environ CHF 469.- (prix indicatif)


LAAX

Photo: Gaudenz Danuser

ENCORE DAVANTAGE DE DIVERSITÉ ET DE STYLE DE VIE

Farter les skis, mettre le casque et c’est parti: le 31 octobre débutera l’avant-saison dans le domaine skiable de Laax avec la mise en service des remontées mécaniques les weekends. A fin novembre débutera le service quotidien au départ de la station de plaine Laax. Et le 12 décembre aura lieu le Season-Kick-off-Event. Le prélude parfait. Car ici, on a fait avancer les choses dans le monde de la glisse. LAAX est

déjà nominée pour le World Ski Award en tant que «Switzerland‘s Best Ski Resort» Mais que signifie une distinction, comparée aux magnifiques expériences indélébiles vécues sur les pistes? Et cette année, la station leader du freestyle en Europe a remis une sacré couche. A commencer par les célèbres LAAX OPEN, en passant par la nouvelle télécabine à 10 places «La Siala» jusqu’aux nouveaux points forts cu-

linaires. LAAX offre à ses visiteurs une diversité telle qu’il ne reste plus que l’embarras du choix!

B ÂTO N S D E S K I I S O - K I N E T I C

L’ÉQUILIBRE COMME IL SE DEVRAIT ÊTRE

Photos: Ldd.

Les bâtons de ski ISO-Kinetic sont un produit de première qualité avec des composants de Coupe du monde intégrés (même type d’aluminium que celui utilisé dans le secteur aérospatial). Les dragonnes réglables et la poignée classique de compétition offrent au skieur une excellente prise en main. Une pointe durable de haute qualité ainsi qu’une vis pour les poids supplémentaires complètent le design des bâtons de ski. Grâce au mouvement vers l’extérieur élargit, l’équilibre est augmenté. Comme son nom l’indique, le bâton de ski ISOKinetic améliore l’équilibre grâce au mouvement élargit autour de l’axe d’équilibre. A travers l’apport de poids en acier spécial à la pointe du bâton, la pesanteur est déplacée vers l’extérieur avec pour résultat une meilleure stabilité. Une position stable offre non seulement davantage de confiance, mais améliore également tout le timing et la précision du mouvement. La paire est disponible avec deux kits de poids interchangeables en acier spécial de haute qualité. Entraînement «irrégulier»: grâce aux divers poids, le bras plus faible ou le côté plus faible peuvent être entrainés de manière régulière ou irrégulière. Un principe simple, mais très efficace.

Courses avec des bâtons de ski ISO-Kinetic – élargissement de l’axe d’équilibre et augmentation du pivotement Survirer est la bête noire de tout compétiteur. Mais lorsque les forces sont contrôlées consciemment, cela peut devenir un atout. Surtout sur des pistes à faible dénivelé, où l’apport des poids supplémentaires augmente la masse de rotation et que le corps remplace le moment de rotation variable afin d’améliorer aussi bien le timing que la précision du mouvement entre les piquets de slalom. Dans les autres disciplines alpines, le skieur jouit d’une d une meilleure stabilité et peut ainsi mieux se concentrer sur sa trajectoire. Tous les kits de bâtons ISO-Kinetic comprennent quatre poids d’apport (2 x 10 grammes et 2 x 20 grammes).

Avec le système Herbie Clamp™ facile d’emploi (inclus dans la livraison) les poids peuvent être bloqués pour l’utilisation rude entre les piquets. Commandes et infos sous www.alpsports.ch ou alpsports@bluewin.ch

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SIDAS

POUR LE CONFORT DU PIED HASARD OU PAS – IL Y A 40 ANS, TROIS PROFS DE SKI FRANÇAIS INGÉNIEUX ONT DÉVELOPPÉ UNE IDÉE QUI A FAIT SON CHEMIN ET EST DEVENUE UNE «SUCCESS STORY». SIDAS EST LE NOM DE L’ENTREPRISE SITUÉE DANS LE DÉPARTEMENT RHÔNE-ALPES, TROISIÈME PLUS GRANDE RÉGION DE FRANCE, ET QUI PRODUIT CHAQUE ANNÉE PRÈS DE 1,5 MILLIONS DE PAIRES DE SEMELLES DE CHAUSSURES ADAPTÉES À LA MORPHOLOGIE DU PIED. 26

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Photos: B&S Stockimage / Markus Beer

Ce n’est pas le hasard, mais bien l’amour qui a poussé Markus Haid, un Salzbourgeois pure souche, à s’installer dans le sud-est de la France où il travaille depuis bientôt dix ans chez SIDAS en qualité de directeur des ventes à l’échelon international. C’est un hasard par contre si Therm-ic, une entreprise autrichienne de systèmes de chauffage pour chaussures de ski a été fondée en 1975 également et, depuis deux ans, est venue élargir le portefeuille du groupe SIDAS. Markus Haid se sent parfaitement intégré et à l’aise dans cette entreprise, sentiment qu’il partage avec bon nombre des 120 employés qui travaillent chez SIDAS, pour certains depuis 20 ans et plus. DÉBUTS EN TANT QUE DISTRIBUTEUR

Mais qu’est-ce qui a mené les trois profs de ski, en 1975, à chercher des solutions pour le

confort du pied des skieuses et skieurs? C’est simple, leur propre destin. Forcés de passer des heures les pieds coincés dans leurs chaussures de ski en hiver, leurs pieds douloureux les ont fait cogiter. Ils se sont donc mis à la recherche de semelles de chaussures adaptées à la forme du pied – pour un meilleur sentiment de glisse et moins de douleurs. Le problème à résoudre, simple à première vue, s’est transformé en véritable aventure. Les premières semelles ont été développées à l’aide d’un moule à gratin et d’un coussin. Les trois «mousquetaires» Loic David, Jacques Martin et Gabriel Pellicot ne manquaient ni d’enthousiasme, ni d’inventivité et encore moins de volonté, décidés coûte que coûte à pouvoir vivre une fois de ce produit. Mais ce qui leur faisait surtout défaut au début, c’étaient les moyens financiers. Afin de pouvoir réunir les fonds nécessaires, ils ont

donc créé la société SIDAS pour la distribution de divers produits, principalement dans le domaine des sports d’hiver. D’où le nom: S.ociété d’I.mportation et de D.istribution des A.rticles du S.port. UN LARGE ASSORTIMENT

Plus tard, ils ont donc développé, produit et distribué avec succès ces semelles spéciales, destinées tout d’abord aux sports d’hiver puis par la suite à d’autres sports. Dix ans après sa fondation déjà, SIDAS produisait des semelles à usage médical sous le nom de Podiatech. Aujourd’hui il existe de nombreuses coopérations avec des cliniques orthopédiques du monde entier. SIDAS possède d’autre part son propre service orthopédique à Voiron, siège de l’entreprise. Avec la reprise de Therm-ic, fabricant de systèmes de chauffage pour chaussures

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«LONGÉVITÉ DE LA SEMELLE IDENTIQUE À CELLE DE LA CHAUSSURE.» MARKUS HAID

SIDAS en Suisse Jusqu’en 2008, la marque SIDAS était représentée en Suisse par des entreprises de distribution. Il y a sept ans à présent, un propre centre de distribution a été créé. La direction des ventes est assurée par Markus Haid. Les représentants sont Pascal Gautschi, Kilian Wermelinger et Laurent Tacussel. Les trois collaborateurs au service externe se partagent la Suisse en trois régions (ouest, centre, est). Les produits SIDAS sont disponibles en Suisse dans le commerce spécialisé réparti sur environ 500 points de vente. Trouvez votre revendeur le plus proche via www.sidassport.com ou posez votre question sous www.facebook.com/SIDAS-SchweizSuisse. SIDAS fait à présent partie du Swiss-Ski-Pool et soutien de ce fait les athlètes suisses de ski alpin et de ski nordique à travers son savoir-faire.

de ski, SIDAS a complété son assortiment de produits. Mais pour l’entreprise française, le confort ne s’arrête pas à la semelle, c’est pourquoi elle propose une «solution tout confort sur 360°» pour les chaussures de ski: protections tibiales en gel de silicone, chaussettes fonctionnelles, chaussons sur mesure, coques élargies en fonction de la morphologie du pied et même des chaussures de ski entièrement personnalisées. Mais la propre production reste concentrée sur les semelles. LA FIDÉLITÉ À L’ENTREPRISE EST UNE RÉALITÉ VÉCUE

Après 28 ans, les fondateurs ont cédé leur entreprise par le biais d’un management buy out. Et là encore ce n’est pas un hasard, mais la

suite logique de la philosophie d’entreprise. En effet les trois nouveaux chefs d’entreprise, Jean-Pierre Delangle, Francois Duvillard et Thierry Ravillion sont des collaborateurs de longue date de SIDAS. La fidélité à l’entreprise n’est pas une formule creuse, c’est la réalité vécue. Le succès du groupe français repose sur un processus de diversification continu – pas seulement en sports d’hiver. Il y a près de deux décennies, SIDAS a développé des semelles destinées à l’activité sportive en été. Et il y dix ans, l’entreprise a enfin percé dans ce secteur. La dernière innovation est une sandale avec semelle spéciale incorporée. Aujourd’hui, SIDAS distribue mondialement près de 1,5 millions de semelles. Les marchés d’exportation les plus importants sont le Japon, les USA

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et l’Europe. Au Moyen-Orient, en Australie ou en Nouvelle Zélande, la demande concerne avant tout les semelles orthopédiques. Lors de son premier voyage d’affaires en Australie, le responsable des exportations Markus Haid a fait une expérience réjouissante: «A la douane, un fonctionnaire m’a demandé la raison de ma visite. Je lui ai montré une semelle SIDAS, lui expliquant que j’étais là pour faire connaitre ce produit. Sur ce il a retiré sa chaussure et m’a montré fièrement sa semelle SIDAS, puis m’a laissé passer sans plus de contrôle.» LONGÉVITÉ DE LA SEMELLE IDENTIQUE À CELLE DE LA CHAUSSURE

Les ébauches pour la fabrication des semelles sont produites dans un bâtiment situé à proximité de l’aéroport de Grenoble. Les clients, principalement le commerce d’articles de sport

et les cliniques orthopédiques font fabriquer les composants individuellement. Pour l’ajustage, divers appareils correspondants sont à disposition. Ces appareils sont propriété du client, mais leur maintenance est du ressort de SIDAS. A Voiron se trouve également un service orthopédique moderne. Ici, l’on conseil les clients, mais aussi les athlètes de pointe français qui viennent des sports d’hiver comme des sports d’été. SIDAS offre également de nombreux séminaires de formation à sa clientèle. «Dans ce métier, la qualité est primordiale», dit Markus Haid. «Une semelle devrait en effet satisfaire son propriétaire le plus longtemps possible.» C’està-dire? «La longévité de la semelle est en général identique à celle de la chaussure.» JOSEPH WEIBEL

Les ébauches pour la fabrication des semelles sont produites dans un bâtiment situé à proximité de l’aéroport de Grenoble.

LES PRODUITS Le producteur français de semelles spéciales a élargi son assortiment de sports d’hiver, son secteur d’origine, aux sports d’été. Entretemps, 109 marques sont enregistrées et 15 brevets déposés. Mondialement, 15 000 commerces d’articles de sport travaillent avec des produits SIDAS. Chaque année près de 1,5 millions de semelles sont produites et vendues. SIDAS a développé trois semelles standards: une pour les pieds à voûte plantaire haute, une pour les pieds à voûte plantaire medium et une pour les pieds à voûte plantaire basse. Ces semelles 3Feet sont disponibles dans les commerces spécialisés à un prix variant entre 49.– et

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59.– francs. Deux technologies sont utilisées pour l’ajustage individuel, soit dans le commerce d’articles de sport, soit à la clinique orthopédique: la technologie FlashFit (à partir de CHF 79.–) consiste en des semelles préformées et personnalisables aux pieds jusqu’à 75% en quelques minutes. Les semelles préformées sont chauffées puis ajustées aux pieds. Avec la technologie Custom (à partir de CHF 99.–), les semelles sont personnalisables à 100%. Les semelles, plates à l’origine, sont chauffées pour rendre le matériau souple. Elles sont ensuite positionnées sur vos empreintes et, sous votre poids, épousent totalement la

morphologie de vos pied en refroidissant. En nouveauté dans son assortiment d’été, SIDAS va introduire les sandales avec semelle intérieure en gel. Les semelles en gel pour chaussures de course, autre nouveauté, assurent un amorti et une absorption des chocs optimale. SIDAS distribue également des chaussures de ski sur mesure, des chaussons injectés, des chauffages pour chaussures de ski et autres accessoires. En France, SIDAS possède les droits de distribution des produits X-BIonic et X-Socks.


Dates et lieux Mercredi après-midi

6/13/20/27 janvier 2016

Villes de départ

Stations de ski

Berne

Wiriehorn

Fribourg/Bulle

Moléson

Lausanne/ Morges/St- Prex

Villars-sur-Ollon

Lucerne

Engelberg-Brunni

Saint-Gall

Pizol

Winterthour

Wildhaus

Zurich

Sattel-Hochstuckli

«SNOW FOR FREE»

UN PASSEPORT GRATUIT POUR LA NEIGE

Photos: Ldd.

Depuis quelque temps, il est beaucoup question de relancer l’intérêt pour les sports d’hiver. Cette démarche, «snow for free» l’a entreprise il y a dix ans déjà. L’initiative, portée conjointement par le champion du monde et champion olympique Bernhard Russi et par la Fondation Cleven, a permis à plus de 20 000 enfants des quatre coins de la Suisse de s’élancer gratuitement sur les pistes enneigées. Raiffeisen, partenaire de Swiss-Ski, soutient le projet comme sponsor principal. Lancé en 2005 à Lucerne à titre de projet pilote, «snow for free» est devenu dans bien des familles un rendez-vous incontournable du calendrier hivernal. Vous avez des enfants de 9 à 13 ans qui brûlent d’enchaîner leurs premiers virages, vous n’avez pas les moyens de les emmener en vacances de ski, ou vous souhaitez tout simplement leur permettre de prendre un cours gratuit de ski ou de snowboard, le temps d’un après-midi? «snow for free» est là! Et ne vous inquiétez pas s’ils n’ont pas le matériel nécessaire: avant le jour J, vous pourrez retirer des skis ou un snowboard sans débourser un

centime auprès d’une sélection de magasins Intersport. Vous enfants n’auront donc plus qu’à dévaler les pistes. Chaque mercredi aprèsmidi de janvier au départ de Berne, Bulle, Fribourg, Lausanne, Lucerne, Morges, St-Gall, St-Prex, Winterthour et Zurich, des entreprises locales de transport achemineront les jeunes participants vers les stations environnantes, où ils seront pris en charge par des moniteurs de ski ou de snowboard. Novices ou pros de la glisse, vous enfants vous reviendront fatigués mais ravis le soir venu. A noter que Bernhard Russi ne se prive jamais du plaisir de partager un après-midi en station avec les enfants, pour qui cette rencontre restera un souvenir impérissable.

n’avait jamais été atteint auparavant. Mais ce record n’est pas le seul cadeau à avoir illuminé la dixième année du projet: Raiffeisen nous a rejoints en tant que partenaire principal, élargissant ainsi au sport de masse son action dans les sports d’hiver. Et si les jeunes participants bénéficient gratuitement des après-midi «snow for free», ils le doivent aussi à Intersport, aux sociétés de remontées mécaniques et aux entreprises de transport dans les régions. LE MOIS DE JANVIER ARRIVE À GRANDS PAS

Les sports d’hiver seront à nouveau à l’honneur en janvier prochain. En toute gratuité, chaque mercredi après-midi de janvier. Informations et inscriptions: www.snowforfree.ch.

DES PARTENAIRES ENGAGÉS

Dans le cadre de «snow for free», l’esprit d’équipe n’est pas un vain mot. Bon nombre d’entreprises et d’individus ont contribué, en dix ans, à faire grandir le projet. Grâce aux partenaires de confiance qui s’engagent pour la promotion des sports de glisse, il est constamment étoffé et enrichi de nouvelles destinations. Près de 2500 enfants s’étaient inscrits aux quatre après-midi de janvier 2015, un nombre qui

Sponsor Principal:

ADVERTORIAL

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«De nombreux souvenirs du Juskila sont présents encore aujourd’hui»

Evelyne Leu, ancienne athlète d’aerials et championne olympique à Turin en 2006, a participé au Juskila à l’âge de 14 ans – il y a pile 25 ans. L’athlète aux huit victoires en Coupe du monde parle de ce qui l’a le plus marqué et explique pourquoi elle inscrira plus tard ses deux fils au Juskila.

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NOVEMBER 2015 NOVEMBRE

SNOWACTIVE: Evelyne Leu, tu as participé au

Juskila il y a 25 ans. Lorsque tu te remémores cette période, qu’est-ce qui te vient à l’esprit en premier? EVELYNE LEU: La fête de clôture le dernier soir et la chanson «Hier kommt Alex» du groupe Toten Hosen, que nous avons braillée ensemble (rit). Et puis ma première fois sur les skis de fond: le moniteur avait préparé un petit tremplin par-dessus lequel nous pouvions sauter. Nous avons d’ailleurs toujours pu essayer de nouvelles choses. Une fois ils nous ont montré comment farter correctement nos skis. Je m’en souviens encore très bien. Et puis le grand dortoir où tout le monde dormait est encore bien présent dans mes souvenirs. En janvier prochain, le Juskila fêtera sa 75e édition. Tu as participé à la 50e édition. Te

souviens-tu des cérémonies de jubilé durant le camp à Lenk? Le chanteur populaire Michel Villa s’est produit, ça je m’en souviens encore. J’ai même été lui demander un autographe. Et puis Adolf Ogi nous a parlé si mes souvenirs sont exacts. Mais c’était peut-être quelqu’un d’autre. En tout cas je me souviens d’un discours. Un jubilé est aussi toujours l’occasion de reconsidérer les choses. Les camps de sports de neige sont-ils intemporels? Je trouve qu’il est très important que ces camps de sports de neige existent, aussi à l’avenir. De nombreuses familles ne se rendent jamais en montagne – surtout si les parents ne font pas de ski. Le Juskila est une excellente opportunité pour envoyer ses enfants gratuit à la neige durant une semaine, leur permettant ainsi


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PHOTOS: KEYSTONE / MARKUS BEER

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d’apprendre à skier. Ce n’est pas évident et c’est une super occasion dont on devrait profiter. Le Juskila est «plus qu’un camp de sports de neige», entend-on souvent dire. Peux-tu confirmer cette affirmation? Oui, absolument. Le ski n’est pas l’aspect dont je me souviens le plus en pensant au Juskila. On fait du ski, certes, mais la vie de camp dans son ensemble est au moins aussi importante. Etant donné que l’on n’est pas forcément avec des jeunes que l’on connait déjà, on fait obligatoirement de nouvelles connaissances. Je me revois encore à la gare de Liestal avec mon insigne du Juskila sur la manche, cherchant des yeux qui d’autre portait également l’insigne. C’était très excitant de monter «seule» dans le train et de regarder monter de nouveaux enfants à chaque station. Au départ, je ne con-

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naissais personne. Une fois au camp, il s’est avéré que je connaissais le frère d’une autre participante. C’est certainement un peu angoissant de se retrouver dans un train avec 599 autres jeunes du même âge que l’on ne connaît pas pour partir une semaine à la neige. Te souviens-tu encore du trajet en train et dans quel état d’esprit tu étais? J’étais très tendue. On se demande évidemment qui l’on va rencontrer là-bas. Mais j’avais déjà participé à plusieurs camps auparavant et je savais que je n’aurais pas la nostalgie de la maison. Cela me rassurait. Comment la glace a-t-elle été brisée finalement? Très vite, on fait partie d’un tout. Les enfants sont certainement moins compliqués que les

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adultes dans ce sens. Je me souviens que nous avons tous assisté au concert de Michel Villa lors de la cérémonie d’ouverture et que là déjà, un sentiment de solidarité s’est installé. Quel est ton meilleur souvenir de ce camp? Très probablement la soirée disco le dernier jour (rit). Là, nous nous sentions déjà «grandis». Pourtant en réalité, ce n’était pas une si grande affaire. Te souviens-tu également de choses moins réjouissantes? Sincèrement, rien ne me vient à l’esprit. Et s’il y a eu des aspects négatifs, ils n’étaient pas marquants au point de m’en souvenir. Qu’est-ce que tu as appris au camp? Quel sentiment cela est de se retrouver sur les skis de fond. J’ai aussi appris à être plus indépendante. On est davantage livré à soi-même

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qu’à la maison, bien qu’il y ait évidemment beaucoup de gens qui sont là pour nous aider. Mais il faut apprendre à demander de l’aide lorsque l’on en a besoin. C’est certainement un aspect positif. Pas mal de choses ont changé en 25 ans. Quels aspects d’alors seraient aujourd’hui impensables? Ce qui a extrêmement changé est surtout l’aspect de la communication. A l’époque, on communiquait encore par lettre avec nos proches à la maison. Ma mère m’a envoyé une lettre au Juskila. Aujourd’hui, cela n’existe probablement plus, l’on communique plutôt pas SMS. Il est tellement plus facile de nos jours de communiquer avec ses parents ou ses amis à la maison par courrier électronique. Et puis évidemment, l’équipement de ski a changé du tout au tout.

Qui t’a donné l’idée à l’époque de participer au Juskila? Ma mère. Je crois qu’elle avait lu un article làdessus dans le journal. La première fois cela n’a pas marché, mais l’année suivante j’ai été tirée au sort. Plus tard, ma jeune sœur a elle aussi participé au Juskila. Conseillerais-tu aujourd’hui d’envoyer ses enfants au Juskila? Oui, sans hésiter. Et à tout le monde. Si, dans le futur, le Juskila existe encore et qu’ils n’y sont pas totalement opposés, j’inscrirai mes deux fils à coup sûr. Personnellement, je garde un très bon souvenir du Juskila. 15 ans après ta participation au Juskila, tu as décroché le titre olympique en aerials. Quelle était la fréquence de tes entraînements à l’époque?


Je venais tout juste de commencer le ski acrobatique. Auparavant je faisais de la gymnastique artistique et aux agrès. Je m’entraînais surtout les week-ends et deux fois par semaine avec le club, entre autres sur les tremplins aquatiques en Valais et à Villach. Environ deux semaines après le Juskila, j’ai réalisé mon premier salto avant sur neige. Durant le camp déjà, je savais que l’échéance de ce saut était proche et j’étais excitée à cette idée. Jadis déjà, j’étais très séduite par le ski acrobatique (sourit). Rêvais-tu déjà d’une victoire olympique à l’époque? J’ai toujours voulu atteindre un haut niveau et évoluer une fois en Coupe du monde. C’était mon rêve, sans aucun doute. Quel rôle le sport joue-t-il dans ta vie actuelle?

Le sport en général joue encore un grand rôle dans ma vie, même si je n’en fais plus autant qu’autrefois bien sûr. Mais je considère qu’il est très important de pratiquer un sport quel qu’il soit. Peu importe la fréquence et la manière, l’activité sportive améliore la qualité de vie. Je veux transmettre le plaisir de se mouvoir à mes enfants également. Mais il n’est pas nécessaire pour cela de pratiquer un sport de pointe. Et le sport de glisse chez la famille Leu? Mes sœurs et moi avons entretemps hérité de la maison de vacances à Uri de notre père où nous avons jadis appris à skier. Nous y passons souvent tout le week-end là-haut. Corsin, mon aîné, a découvert les joies du ski l’an passé. Je me réjouis de voir comment sa passion du ski va évoluer.

Quels liens as-tu conservé avec le sport du freestyle/aerials? Actuellement, je n’ai plus beaucoup de connexions. En hiver, je m’informe évidemment sur les résultats en Coupe du monde. Et de temps en temps, je me rends à Mettmenstetten pour observer l’équipe nationale lors des entraînements sur le tremplin aquatique. Mon fils se réjouit à chaque fois de pouvoir faire du trampoline. C’est drôle, mais lorsque je me suis baladée au-dessus du tremplin aquatique fraîchement rénové cet été, j’ai été impressionnée par l’incroyable dénivelé de l’installation. Aujourd’hui, je me demande comment j’ai pu m’élancer sur ce tremplin. Mais à l’époque où je m’entraînais quatre fois par semaine, c’était la routine. Et de voir les curieux rester bouche-bée en nous regardant évoluer sur PETRA KROPF > le tremplin me faisait sourire.

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Dernier délai d’inscription le 30 octobre Pour la 75e fois à présent, Swiss-Ski et ses partenaires invitent 600 jeunes de toute la Suisse à participer au camp de ski de la jeunesse du 2 au 9 janvier 2016 à Lenk i.S. Cette semaine à la neige inoubliable reste gratuite pour tous les jeunes, filles et garçons. Tous les jeunes entre 13 et 14 ans qui désirent participer au plus grand camp de ski de Suisse peuvent tenter leur chance. Le délai d’inscription est le 30 octobre. Le tirage au sort décidera qui pourra finalement participer au camp de ski de la jeunesse. Vous trouverez plus d’infos sur le Juskila ainsi que les formulaires d’inscription sur www.juskila.ch. La liste des participant(e)s à l’édition 2016 sera publiée le lundi 9 novembre 2015.

Activités du jubilé du 5 au 7 novembre 2015 sur la Waisenhausplatz à Berne Jeudi 5 novembre 2015 Dès 14h00 Ski sur une rampe enneigée sur la Waisenhausplatz à Berne – cours d’initiation au ski pour les jeunes; ravitaillement et divertissement dans le village des sponsors Vendredi 6 novembre 2015 Dès 9h00 Ski sur une rampe enneigée sur la Waisenhausplatz à Berne – cours d’initiation au ski pour les jeunes; Jusqu’à Ravitaillement et divertissement 16h00 dans le village des sponsors

Devenez parrain du Juskila! Le Juskila ne peut avoir lieu que grâce au généreux soutien des sponsors et des parrains du Juskila. Devenez vous aussi parrain du Juskila moyennant un don de CHF 50.– au minimum. Avec votre apport financier, vous permettez à un(e) jeune de passer une semaine inoubliable à la neige à Lenk! Merci beaucoup! Banque: Raiffeisenbank Bern IBAN: CH96 8148 8000 0037 7958 0 Swiss-Ski Worbstrasse 52 3074 Muri/Berne Davantage d’infos sur www.juskila.ch

Samedi 7 novembre 2015 Dès 9h00 «Prologue» Grand Prix Migros; city-sprint pour enfants (inscription sur www.gp-migros.ch) 12h00 Séance d’autographes avec des athlètes de Swiss-Ski sous la tente Swiss-Ski 13h00 Tirage au sort des participant(e)s du canton de Berne sur la rampe de ski 17h00 Vernissage du livre à la Berner Rathaus – Rétrospective 75 ans Juskila

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L’ H I V E R 2 0 1 5 / 1 6 S E R A « U N E S A I S O N P A R T I C U L I È R E »

A eux de jouer: Hans Flatscher, entraîneur en chef femmes (à g.) et Tom Stauffer, entraîneur en chef hommes (à d.) avec le directeur ski alpin Stéphane Cattin.

Les attentes concernant la saison de ski alpin 2015/16 pour la Suisse sont réservées. Le retrait d’une demi-douzaine de skieuses et skieurs habitués des podiums n’est pas sans laisser de traces

Photos: Ldd.

au sein de l’équipe nationale. En football, l’on parlerait d’une équipe avec une attaque diminuée. Avec Dominique Gisin, Marianne Abderhalden, Nadja Jinglin-Kamer, Andrea Dettling, Didier Défago et Silvan Zurbriggen, une demidouzaine de cracks qui ne totalisent pas moins de 47 places de podium et près de 20 000 points en Coupe du monde ont raccroché les skis. Cela perturberait n’importe quelle équipe au monde. «Une partie de poker s’annonce», prédit le chef de l’équipe masculine Tom Stauffer. «Au

bout du compte, chaque point aura son importance.» «L’on ressentira davantage ces retraits chez les femmes», constate Urs Lehmann. «Chez les hommes par contre, les perspectives ne sont pas si mauvaises». Cette analyse du président de Swiss-Ski date de cet été. Entretemps – à début octobre – c’est un peu la soupe à la grimace du côté des hommes également.

Beat Feuz est blessé (tendon d‘Achille), ainsi que Patrick Küng (tendon patellaire) mais aussi Mauro Caviezel (fracture du péroné) et encore Marc Berthod (rupture du ligament croisé). Sandro Viletta n’est pas en forme (toujours ses problèmes de dos) et Carlo Janka a dû déclarer forfait les derniers jours de l’entraînement en Amérique du sud (également le dos). «Actuellement nous n’avons pratiquement plus

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de descendeurs», dit Patrick Küng avec une pointe de sarcasme. Le chef-entraîneur Stauffer constate: «Nous n’avons que Carlo, Paddy et Beat dont nous pouvons espérer des places de podium. Et actuellement seul Carlo est en entraînement sur le terrain, sans oublier qu’il n’est pas à 100% de sa forme.»

RELATIVISER LES RÉSULTATS

L’équipe féminine dispose elle aussi de seulement trois skieuses ayant le potentiel de décrocher des places de podium: Lara Gut, Fabienne Suter et Wendy Holdener. «Nous sommes dans une toute autre situation que l’an passé», dit le chef-entraîneur Hans Flatscher. «Cela ne signi-

fie toutefois pas que nous nous résignons à dire: à présent nous avons besoin de trois ans pour remettre une équipe sur pied. Nous n’avons tout simplement pas ce temps. Nous en sommes conscients et les athlètes également. Il faut agir maintenant!» Flatscher comme Stauffer sont d’accord sur un point: «Ce sera une saison

TOM STAUFFER SUR L’ÉQUIPE MASCULINE ASCULINE DE COUPE DU MONDE ONDE

COUREURS POUR LA VICTOIRE OU DES PLACES DE PODIUM

COUREURS POUR DES PLACES DANS LES 10 PREMIERS (4E AU 10E RANG)

Carlo Janka (10 victoires en CM, 22 podiums) Il se retrouve parmi les 15 premiers ou juste derrière dans trois disciplines. Excepté en slalom spécial, il peut terminer dans les dix meilleurs à chaque course. S’il y parvenait, avec en prime deux à trois places de podium, ce serait un pas de plus en avant.

Mauro Caviezel (5e SG) Au début de l’entraînement, Mauro a réalisé des temps plus qu’excellents, jusqu’à ce qu’il subisse une fracture du péroné. A présent il lui manque un temps précieux de préparation. Dès qu’il sera remis sur pied, il pourra à nouveau se battre pour les 10 premières places. Sa 5e place en Super G l’an passé a prouvé son fort potentiel.

Beat Feuz (5 victoires en CM, 17 podiums, 3e aux mondiaux) La question est: quand sera-t-il de retour? Et pourra-t-il skier à fond? Beat n’a pas besoin de beaucoup d’entraînement, quelques jours lui suffisent. Et si la course lui convient, il peut très bien se retrouver devant à nouveau. Patrick Küng (2 victoires en CM, 5 podiums, champion du monde) On sait de lui qu’il est un skieur hors-pair, capable à chaque instant et à chaque course de réaliser une place de podium et même de monter sur la plus haute marche. La question est de savoir quand il sera de retour et en quelle forme. Marc Berthod (2 victoires en CM, 5 podiums/meilleur rés. 24e descente) Il a prouvé ses qualités de descendeur. Annoncer un but à atteindre au niveau des résultats s’avère extrêmement difficile. Nous devons le ramener au niveau qu’il avait avant sa blessure au genou. Sandro Viletta (1 victoire en CM 2011 SG, champion du monde du combiné) Une évaluation est quasiment impossible: nous ne savons pas quand il sera à nouveau en mesure de skier à fond. Il a prouvé l’hiver dernier qu’il pouvait se placer dans les dix premiers et mieux encore à condition d’être en pleine forme. Marc Gini (1 victoire en CM 2007 Sl, plus dans les dix premiers depuis 2011) Il a dû affronter des problèmes de santé suite à des blessures durant des années. Nous savons qu’il peut être rapide. Il a actuellement réintégré l’équipe. S’il reprend le départ en Coupe du monde, le but est clair: être placé dans les 30 premiers à la fin de la saison.

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Luca Aerni (5e + 2 x 10e Sl) Il semble pouvoir gérer ses problèmes de dos. Heureusement il a pu se maintenir de justesse dans les 30 premiers. Le but: maintenir sa position et viser une place parmi les 15 premiers d’ici la fin de la saison. Il peut terminer 8e ou 13e, mais aussi trois fois 20e. S’il obtient un résultat encore meilleur, nous ne nous en plaindrons pas. L’important pour lui est un travail sur le long terme. Daniel Yule (7e Sl Kitz 2014, 3 x 10e la saison dernière) Malheureusement il a été éliminé dans la dernière course de la saison dernière, sinon il serait placé parmi les 15 meilleurs. Cela reste son but pour cet hiver. S’il est en pleine confiance, il peut même viser les 6 premières places. Gino Caviezel (8e + 9e GS) Est parvenu l’an passé à se hisser dans le premier groupe de départ. J’attends de lui qu’il défende cette position, mais qu’il fasse également preuve de davantage de constance et progresse encore. Reto Schmidiger (8e Sl 2011, dès 2012 en 25 courses seulement 2 x dans les 30). En slalom il doit absolument renouer avec les 30 premières places, il y était d’ailleurs déjà pratiquement parvenu. En géant il éprouve encore quelques difficultés après le changement de matériel. Justin Murisier (8e Sl 2008, 12e GS 2014, entre les deux blessures aux ligaments) J’attends de sa part de meilleures prestations que la saison passée. Il a commencé fort en géant puis s’est effacé par la suite. En slalom spécial et en géant il n’est pas loin des 30 premiers, mais il lui manque des points FIS en slalom spécial.

Ralph Weber (10e, autrement juste une seule fois dans les points en 18 courses) Il est resté en Europe afin d’affiner encore sa technique. C’est ce qu’il a fait et devrait se placer assez régulièrement dans les 30 premiers.

COUREURS POUR DE MEILLEURES PLACES DE DÉPART (11E AU 30E RANG) Marc Gisin (2 x 11e D, à Wengen) Après sa chute brutale à Kitzbühel, il peut à présent s’entraîner normalement, sans douleurs. Mais il doit encore reprendre confiance en lui. Lorsque ce sera le cas, il sera présent dans les 30 premiers de manière constante – au minimum. Thomas Tumler (13e SG, 26e GS) Il était absent au camp d’entraînement en raison d’une opération à la cheville, mais s’est distingué à nouveau après seulement quelques entraînements. On peut parler de «pochette surprise», mais il a progressé dans les disciplines de vitesse. S’il réussit de bonnes manches, il peut facilement terminer dans les 30, voire même les 15 premiers. Elia Zurbriggen (13e GS) Ne prend le départ qu’en géant. Il bénéficie d’un numéro de dossard relativement bon parmi les 30 et doit s’appliquer à terminer la deuxième manche afin de progresser vers l’avant. Manuel Pleisch (16e, 17e, 18e GS) C’est un cas similaire à Zurbriggen: il doit persévérer pour se rapprocher des 15 meilleurs. Mais il fait preuve de bonnes manches solides. Ramon Zenhäusern (19e Sl) Il doit maintenant s’établir dans les 30 premiers, ce qui ne devrait pas être un problème vu son numéro de dossard. Il a d’ailleurs déjà réalisé plusieurs résultats encourageants autour de la 20e place. Bernhard Niederberger (21e Sl, sinon jamais qualifié en 14 courses) Il s’est bien entraîné cet hiver et profite d’un meilleur dossard de départ que l’hiver passé. Il dispose d’une place fixe en slalom. Le but est clair: terminer dans les 30 premiers du classement mondial au printemps prochain.


particulière. Les athlètes qui n’étaient pas vraiment perçus jusqu’alors se retrouvent soudain au centre de l’intérêt.» C’est pourquoi les résultats obtenus cet hiver devront être relativisés – chez les femmes comme chez les hommes. Nous devons revoir nos paramètres. Un 17e ou 24e rang peut s’avérer meilleur qu’un 7e – en

fonction du point de vue et de l’athlète. Faire avant tout des comparaisons au niveau des équipes comme auparavant en se basant sur le nombre de points et les places de podium réalisés. Cela fausse la donne. Chaque athlète doit être évalué(e) individuellement. RICHARD HEGGLIN

Et voici ce que les chefs d’équipe attendent individuellement de leurs skieuses et skieurs (entre parenthèses leurs meilleurs résultats individuels comme référence):

HANS FLATSCHERR SUR L’ÉQUIPE FÉMININE ÉMININE DE COUPE DU MONDE ONDE

Nils Mani (25e D) Similitudes avec Weber: il est resté en Europe pour la phase de préparation afin d’améliorer sa technique. Nous n’attendons pas de miracles de sa part. Nils, champion du monde juniors 2013, a besoin d’encore une à deux années d’expérience en Coupe du monde. Fernando Schmed (25e SG, 26e D) Placé troisième de la Coupe d’Europe en super G, il dispose d’une place de départ fixe en Coupe du monde et d’une bonne position d’attaque avec un numéro de dossard dans les 30. J’attends de lui, s’il parvient à appliquer les progrès réalisés, qu’il récolte des points, peut-être pas dans toutes les courses.

NOUVEAUX VENUS (ENCORE SANS POINTS EN COUPE DU MONDE) Amaury Genoud (37e GS, deux courses seulement) Un jeune loup très rapide dans les virages. Il n’a pas encore de grands résultats à son actif, ni en Coupe du monde ni en Coupe d’Europe, mais il a montré de quoi il était capable avec un 37e rang à Adelboden dans des conditions défavorables. Programme de départ flexible. Loïc Meillard (51e GS lors de sa seule course disputée) Malgré ses 19 ans seulement, il dispose d’une place de départ fixe en Coupe du monde et de dossards de départ relativement bons. Bien qu’il disputera des courses difficiles sur des pistes qu’il ne connait pas encore, je le crois capable de se qualifier plusieurs fois pour la seconde manche. Il doit se construire prudemment. Pas de spécialisation, mais promotion de sa polyvalence.

SKIEUSES POUR LA VICTOIRE OU DES PLACES DE PODIUM

résultat pour se hisser dans les 30. Elle sera encouragée également en géant, pour autant que des départs en Coupe du monde s’avèrent sensés.

Lara Gut (12 victoires, 20 podiums) Elle devra endosser la place de leader, et elle est prête pour ce rôle. Lors de l’entraînement en Amérique du sud, elle a veillé sur les jeunes skieuses avec grande attention. Elle apporte toutes les conditions requises pour s’établir tout devant. Pour les victoires, c’est une autre affaire, elles ne se réalisent pas sur commande.

Mirena Küng (14e D 2013) Un cas spécial avec de nombreuses blessures et pauses forcées. Si elle poursuit sur sa voie, elle peut se placer dans les points, en milieu de saison même dans les 20, après qu’elle ait enfin pu passer un été «normal».

Fabienne Suter (4 victoires, 15 podiums) Elle poursuit sa carrière car elle veut et elle peut se placer à nouveau tout devant. Il n’y a pas d’autre raison. Pour elle, une 10e ou une 15e place n’est plus un résultat encourageant. Son potentiel est connu.

Joana Hählen (15e D + 1 x 29e en 8 courses) Est de retour après une blessure aux ligaments croisés. Est restée absente durant une année. Elle s’est très bien développée au niveau physique. On devrait pouvoir compter à ce qu’elle se place dans les points vers le milieu de saison.

Wendy Holdener (2e + 3e Sl) On peut s’attendre à des places de podium de sa part en slalom. C’est également son ambition personnelle. Nous avons aussi forcé l’entraînement en géant, où elle peut également se placer dans les points. En outre nous avons le combiné en point de mire, discipline qui exige une grande flexibilité.

SKIEUSES POUR DES PLACES DANS LES 10 PREMIÈRES (4E AU 10E RANG) Denise Feierabend (6e SC/10e Sl) Elle est placée juste derrière les 30 meilleures en slalom. Son but: revenir le plus vite possible dans les 30. Elle s’investira également dans les disciplines de vitesse afin de faire un pas en avant en combiné. Michelle Gisin (8e, 9e, 10e, 11e Sl) Pour le moment, le slalom est prioritaire pour elle. La saison dernière, malgré un bon début, elle n’est pas parvenue à obtenir les résultats que l’on attendait d’elle. But: dans les 10 ou au moins dans les 15 premières en slalom, en slalom géant dans les points. Départ en combiné en fonction du déroulement de sa saison.

SKIEUSES POUR DE MEILLEURES PLACES DE DÉPART (11E AU 30E RANG) Charlotte Chable (11e Sl, seulement trois courses) Athlète au grand potentiel, prend le départ en slalom avec un dossard proche des 30. Il lui manque un bon

Priska Nufer (20e + 2 x 21e SG) Son point fort est le super G où elle prendra le départ dans le groupe de 30 premières. Elle doit se battre pour conserver cette position. Alors, elle pourra envisager des places autour des vingt et moins. Corinne Suter (28e SG, 30e D) Elle se trouve sur une très bonne voie et a fait des progrès au niveau physique. Avec une double place fixe la saison dernière, elle avait personnellement de trop grandes attentes et a dû déclarer forfait vers le milieu de l’hiver après une blessure au genou. A moyen terme, l’on peut attendre d’elle des places dans les 15 premières.

NOUVELLES VENUES (ENCORE SANS POINTS EN COUPE DU MONDE) Jasmine Flury (34e SG en 10 courses) Actuellement elle n’est pas en état de skier. Elle souffre d’un problème à la hanche, une malposition congénitale. L’on tente à présent de corriger cela à l’aide de méthodes alternatives, mais une intervention chirurgicale sera probablement inévitable. Perspectives incertaines. Jasmina Suter (35e) Elle a subi une fracture de cheville en automne 2014, mais est au nouveau en pleine forme. Elle sera la prochaine à frapper à la porte des 30 meilleures en géant. Si elle n’avait pas chuté bêtement juste avant la ligne d’arrivée il y a deux ans à Sölden, à l’âge de 18 ans, elle aurait très certainement terminé 7e.

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Dollar bas: héliski meilleur marché Le cours favorable du dollar canadien rend l’héliski en Colombie Britannique plus abordable que jamais. Les organisateurs de voyages spécialisés tels que voyageplan paient à leurs fournisseurs les semaines d’héliski en dollar canadien et transmettent ainsi un cours favorable à leurs clients. Ainsi, le rêve de faire de l’héliski cet hiver est plus accessible.

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MÉGA-FUSION: PARK CITY ET THE CANYONS, LES NOUVEAUX GÉANTS DU SKI EN AMÉRIQUE Chaque station est déjà captivante, mais ensemble elles seront encore plus étonnantes: Vail Resort a acheté The Canyons en 2014, puis Park City. Un an plus tard, le grand rêve de glisse de

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est exploité pour un maximum de quatre groupes. Les runs se situent entre 1500 et 4000 mètres d’altitude, la garantie d’une qualité de neige merveilleuse. Les conditions de neige sont optimales de janvier jusqu’à fin mars. La neige poudreuse est très légère, en règle générale jusqu’à début mars. Vous effectuez des runs grandioses allant de 500 à 1600 mètres de dénivelés! Le plus souvent les héliskieurs et les héliboardeurs partiront sur des pentes ouvertes et étendues. Seulement quelques descentes vous emmèneront dans des forêts facilement skiables. Le meilleur: le plaisir de l’héliski est illimité! Avec Gudauri Heliskiing, vous skiez tant que la lumière du jour, la météo et les conditions de neige vous le permettent – sans coûts supplémentaires. «Safety First» est la philosophie essentielle, unique barrière au plaisir de la poudreuse dans le Caucase. Pour Gudauri Heliskiing et Wucher, la sécurité est la priorité absolue. C’est pour cette raison qu’ils opèrent avec succès depuis la saison 2012/2013 dans la région du col de la croix, à environ 100 kilomètres au nord de Tbilissi, la capitale géorgienne. Seuls les meilleures hélicoptères d’Europe Occidentale, tels que les Eurocopter Ecureuil AS 350 B3 et Lama SA 315 B sont utilisés. Ces

l’Utah est devenu réalité: pour la nouvelle saison, elles seront reliées par une télécabine. Le nouveau domaine de Park City est désormais le plus grand domaine skiable des Etats-Unis. 50 millions de dollars ont été injectés dans le nouveau super domaine skiable de Park City Resort – la station de tous les superlatifs jouit à présent de 38 remontées mécaniques reliant 17 sommets et 14 vallées différentes, ainsi que de plus de 300 pistes balisées offrant d’infinies possibilités dans la station qui a accueilli les Jeux

engins, construits pour l’exploitation en hautemontagne, sont exclusivement conduits par leurs pilotes attitrés jouissant d’une grande expérience alpine. L’entretien sur place se fait exclusivement par leurs propres techniciens. Egalement sur les sommets, Gudauri Heliskiing se fie uniquement à des guides de hautemontagne de première classe – certains sont même issus de la formation fédérale pour les guides autrichiens. Prix à partir de CHF 7700.– par personne 6 jours de ski héliporté et 7 nuits, inclus pension complète, mètres de dénivelés illimités et transferts aller-retour aéroport–hôtel. Plus d’informations sur www.voyageplan.ch.

Olympiques de 2002. Le meilleur: il est autorisé de skier dans l’ensemble du domaine de Park City, à travers les forêts et les vallons, selon votre envie. La surface praticable est gigantesque; elle mesure 30 kilomètres carrés! Dès la fusion, Park City a finalement atteint le top des stations de ski de classe mondiale. Cette station a toujours allié style, charme et bonne réputation. Sa jolie rue principale avec ses bâtiments en briques et les maisons en bois peintes dans des tons pastel, les cafés, saloons, restaurants et galeries garantissent une belle image. La station de ski de Deer Valley Resort se situe à seulement cinq minutes de route; l’aéroport et la ville de Salt Lake City à 45 minutes.

Prix à partir de CHF 1170.– par personne 7 nuits au Park City Peaks Hotel en chambre double/à deux lits, inclus petit déjeuner et 5 jours d’abonnement de ski. Plus d’informations sur www.voyageplan.ch.

Photos: Ldd.

GUDAURI HELISKIING DANS LE CAUCASE: L’ALTERNATIVE SÛRE


CMH GOTHICS: LE LODGE BRILLE DE MILLE ÉCLATS Si les conditions de ski et de snowboard à Gothics n’étaient pas aussi fantastiques, on resterait volontiers au lodge pour profiter de son confort. Restaurant, bar et salon avec cheminée ont été complètement redessinés par CMH en 2014 – dans un style contemporain doté d’un cachet alpin moderne. En 2015, s’ajoute la rénovation des chambres. L’intérieur est désormais au goût du jour, alors que l’extérieur l’a toujours été, grâce à son magnifique domaine skiable!

Comme des cathédrales gothiques, les pics escarpés du nord des Selkirks, entourant le lodge de Gothics, s’érigent dans le ciel – fissurés, étranges et dramatiques. Avec une surface de presque deux mille kilomètres carrés, le terrain de Gothics est l’un des plus grands et diversifiés de CMH. D’immenses glaciers et de vastes pentes alpines s’alternent avec le merveilleux ski de forêt dans les célèbres montagnes des Monashees. Le lodge est situé au nord de Revelstoke, à 700 mètres d’altitude, caché dans une vallée latérale, mais facilement accessible par le bus de CMH ou en voiture de location. L’hélicoptère Bell 212 part directement devant le lodge et ne transporte que trois groupes, chacun avec un maximum de onze héliskieurs. Ceux qui veulent s’assurer des cuisses en béton, peuvent également réserver un hélicoptère Bell 407 pour un groupe privé de quatre personnes. Deux guides emmènent les privilégiés selon leurs envies sur les meilleures descentes. Voilà le meilleur de l’héliski privé. Prix à partir de CHF 5920.– par personne 5 jours de ski héliporté et 5 nuits, inclus pension complète, 21700 mètres de dénivelés et transferts aller-retour aéroport de Calgary–Lodge. Plus d’informations sur www.voyageplan.ch.

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F R E E S T Y L E À L A S A U C E L E S C O PA I N S D ’A B O R D

Issus de la compète alpine, à l’instar d’autres avant eux, ils ont détourné l’esprit traditionnel de la glisse pour en faire un jeu. Agés de 15 à 19 ans, tous Romands, ils se dessinent des figures diverses, chocs, dans les snowparks. Gestuelle audacieuse, ils défient les lois de l’apesanteur. Sans pour autant tourner le dos au plaisir de tailler des courbes qui déchirent en poudre. Après un échange de propos, à bâtons rompus, avec Adrian Schwenter, désigné rapporteur de mots et d’images pour le team L’Agence Tout Tricks, on chausse pour évoluer en glisse plaisir. Un peu casse-cou quand même!

SEPT ROMANDS

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Pas question de révolution, mais d’évolution mâtinée d’inspiration pour ces sept copains. Qui, après avoir fait leurs gammes dans les forêts de piquets, ont traqué les bouffées d’adrénaline en exploitant leurs qualités physiques et mentales. Un itinéraire d’enfants doués, classique ou peu s’en faut, qui semble être l’apanage des nouveaux adeptes du freestyle. Parallèlement, le matos a changé tout comme le vocabulaire. En conjuguant talent et vitalité, ils sont rarement prisonniers d’un rythme unique. A force d’enchaîner actions et réactions, ils se concoctent des shows dans les snowparks. Où

ils se permettent des figures, quelquefois inédites, toujours audacieuses, en travaillant une esthétique ravageuse. Démontrant des capacités étonnantes d’adaptation. On parle rotations, délirantes évidemment, mais aussi grab. Un truc à tordre le cou aux idées reçues dans un proche passé. Classique, les skis en croix imposent le respect aux rampants scotchés au bord des parcs. L’ICÔNE CANDIDE THOVEX

Parenthèse incontournable, Candide Thovex, du haut de sa polyvalence, est la référence, relève Adrian Schwenter. Prestidigitateur, capable de tirer de ses spatules des figures inédites, le Français de La Clusaz, électron libre reconnu, symbolise l’art brut affiné au fil des saisons. Les images qu’il ventile font rêver. Les sept Romands qui forment l’Agence Tout Tricks, Adrian, les frères Josselin et Valentin

Morel, Maxime, Luc, Raoul, un super bon diton, et Benoît, apprécient la créativité made in Thovex. Elle permet de peaufiner ses tricks (figures), de parfaire un flip (pieds vers le haut, tête en bas!), voire d’aligner les runs genre slopestyle (module neige/métal). Ou encore de switcher (skier en arrière). A ce stade, coup de chapeau aux fabricants de skis qui accompagnent les découvreurs de nouvelles sensations en concoctant des engins de glisse adaptés. Parallèlement, les snowparks deviennent de plus en plus performants. Entre celui de Glacier 3000, Gstaad, voire sur les hauts de Zermatt ou Saas Fee, Adrian reconnaît qu’il y a matière à défoulement. Au même titre qu’à Leysin, où se trouve le Centre de freestyle de Ski Romand. Qui propose des modules où chacun peut exploiter sa créativité au maximum! Plus loin, ceux de Schönried et Saanenmöser ne sont pas là juste pour admirer le paysage. Carrément excentré celui de Corvatsch, évolutif au fil des saisons, symbolise l’avenir du freestyle. L’ESPRIT DE COMPÈTE PERSISTE

Qu’ils soient semi-pro, agriculteur, charpentier, mécano auto, étudiant, agent immobilier ou gestionnaire de commerce de détail chez Stöckli, comme Adrian, qui peut désormais compter sur la marque de skis suisses pour son matos, tous ont un regard de Chimène pour la compète. De celle qui permet de voir où ils en sont par rapport à la concurrence en embuscade. En s’associant à un groupe comme

Photos: Ldd.

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l’Agence Tout Tricks, les uns et les autres, issus de la même région ou peu s’en faut, le Paysd’Enhaut, mettent leurs projets en commun. Comme le relève Adrian, venu à l’origine de Schönried, ce n’est guère facile de gérer l’amitié sur lattes en soliste. Alors autant fonder un team et avancer de front. Ensemble! Où chacun donne le meilleur de lui-même. Pour éviter la galère lors de confrontations, pour faire bonne figure, les sept Romands ne rechignent pas à s’entraîner en période estivale. Skate, VTT, roller, trampoline, mise en condition physique, sont quelques-unes des disciplines pratiquées pour débuter la saison sans trop de pression. MATOS TECHNIQUEMENT AU TOP

Bien que les sept potes s’éclatent sur des lattes de marques différentes, tous ont des engins qui leur permettent de s’exprimer au mieux de leurs capacités. Les concepteurs ont capté le

message. De plus en plus de produits spécifiques arrivent sur le marché depuis que le freestyle s’est imposé comme discipline à part entière. Ils veulent des skis légers, maniables et, pourquoi pas, joueurs! Ces puristes, qui participent tout au long de l’hiver à des épreuves, suisses et européennes, où aucune licence n’est nécessaire, déboursent environ 2000 fr. par saison pour prendre leur pied. Ils symbolisent la génération amoureuse de la glisse avec leurs doubles spatules que beaucoup rêvent de chausser. Ici et là, heureusement, un sponsor textile griffé Taxiclothing et Raiffeisen pour une poignée de thunes aident à colmater le budget. En outre, la bande des sept peut compter sur des coups de pouce privés et bienvenus! Pour en savoir plus, cliquez Agence Tout Tricks sur Facebook, Vimeo, You Tube ou autre Instagram! ALDO-H. RUSTICHELLI

Adrian Schwenter à Gstaad, un 360 Safety Tweack. Au demi-tour la main va grabber le ski opposé. Josselin Morel, GiantXTour, grabbe un Cork 720 Liu-Kang. Valentin Morel, au GiantXTour, vrille un difficile Rodeo 720 Safety. Car sans repère avec le sol durant la première moitié de la rotation!

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Raoul Tille à Gstaad pour un flatspin 360 Japan.

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L’intelligence vestimentaire: être aussi chauds que le duvet d’oie, plus fonctionnels que le duvet synthétique, aussi confortables que la laine mérinos et parfaitement lavables en machine sont autant de défis que les articles de la collection PhD SmartLoft relèvent avec brio !

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Profitez d’interminables descentes à skis dans un panorama féérique. Situé à 4000 mètres d’altitude, le Matterhorn ski paradise est le domaine skiable le plus élevé des Alpes. Cette région enneigée est aussi l’une des étendues naturelles les mieux aménagées et les plus grandes du monde. Pour la saison d’hiver à venir, le téléski Hörnli devient un confortable télésiège high-tech à six places. Il effectuera un trajet long de 2,1 kilomètres, accroissant par la même occasion le potentiel de la zone d’Hirli. S’y additionnent de nouvelles signalisations de piste ainsi qu’une plus large installation d’enneigement, afin de garantir un plaisir de glisse toujours sérurisé. LAISSEZ-VOUS ENCHANTER PAR LA MAGIE

Photos: Ldd.

DE LA MONTAGNE.

Découvrez les diverses facettes de la montagne en hiver: profitez d’une vue imprenable depuis la plate-forme panoramique la plus haute des Alpes; dévalez les pentes au clair de lune, ce qui est toujours romantique, ou lors d’une descente nocturne en luge.

Qui sait, peut-être rencontrerez-vous une princesse des neiges dans le palais de glace souterrain? Parmi nos offres, vous trouverez assurément l’activité qui vous convient. LA DIGITALISATION DU DOMAINE SKIABLE DE ZERMATT CONTINUERA

En hiver 2014–15, des photopoints et une piste skimovie ont été installé dans le domaine skiable de Zermatt. Dès le 28 novembre 2015, date de lancement de la saison, toutes les stations des Zermatt Bergbahnen AG seront équipées du réseau Wi-Fi gratuit. En plus, l’entreprise lance la nouvelle application «skiguide». Le format navigable de skiguide permettra aux vacanciers de s’orienter dans tout le domaine et de se laisser guider. En fonction des capacités de chacun et de son niveau, pré-enregistrés, l’application calcule le trajet à effectuer en comptabilisant toutes les données en temps réel. Cette application gratuite sera à la disposition des utilisateurs d’appareils iOS et Android depuis la boutique en ligne.

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Profitez du pur plaisir des sports d’hiver à des prix attractifs dans le Matterhorn ski paradise. Combinez, comme vous le souhaitez, le nombre de nuitées dans un hôtel, des jours de ski et de location de skis. Sous la direction de moniteurs de sports de neige patentés, vous avez la possibilité de perfectionner vos compétences et d’apprendre de nouvelles choses.

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Cheese! SEMAINE DE PROMOTION POUR LES ALPINS À ZERMATT

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Un temps radieux règne sur le glacier du Théodule: ciel bleu, soleil étincelant et neige poudreuse. Cela réjouit le cœur des athlètes qui fixent les caméras de télévision et les appareils photo tout sourire, en espérant faire bonne figure durant toute la saison sur les cartes d’autographe, dans les journaux et les magazines. La semaine de promotion est un événement inofficiel important à la veille de la nouvelle saison. Pas seulement pour les alpins, mais également pour toutes les autres disciplines. Les alpins, dont les séances de tournage et de photos ont lieu alternativement à Saas-Fee et à Zermatt, éveillent évidemment le plus grand intérêt, au niveau médiatique également. Avec Nicole Matti, Annalisa Gerber,

responsable Sponsoring et Events chez SwissSki, organise la semaine de promotion depuis de nombreuses années. «C’est un travail d’envergure», dit-elle, «mais un travail d’une énorme importance.» Tous les sponsors et les fournisseurs de la Fédération annoncent leurs souhaits de photos. Sur le lieu de tournage, l’on réalise également des spots TV pour lesquels des coulisses doivent être installées sur la piste. Ochsner Sport, par exemple, convoque toutes les athlètes et tous les athlètes qu’il sponsorise sur le glacier, des équipes nationales aux cadres CNP. Le tournage prend de deux à trois jours. Et la météo n’a pas toujours été aussi favorable que cette année. JOSEPH WEIBEL

Photos: Ldd.

Lorsque les athlètes suisses de ski alpin sont de retour de leur entraînement d’été, le début de la Coupe du monde à Sölden n’est plus très loin. Mais avant, à mi-septembre, a lieu la traditionnelle semaine de promotion sur les hauteurs. Deux à trois jours durant, les athlètes ont qu n’ont qu’une chose à faire: amé et sourire, fixer la caméra rir toujours sourire.

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DES THUNES

CARITATIVES Golf aux bois à Riederalp et et Verbier Verbier

Des tournois. De la bonne humeur. Un mélange de champions et de personnalités. Le tout emballé dans des parcours de golf conviviaux et caritatifs. Les Bois, à l’occasion du 5e Didier Cuche Golf Charity, Riederalp et Verbier, pour le 1er Verbier Alpen Eagle Golf Trophy, ont fait le buzz et récolté globalement la coquette somme de 75 000 francs. Dénominateur commun entre ces trois manifestations, un nom, celui de Marc Girardelli. Parrain aux Bois et parrainé dans les stations valaisannes. 50

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Tombera, tombera pas? La gravitation selon Newton va-t-elle triompher?

Nombre de championnes et de champions sont devenus accros à la petite balle blanche. Avec le boom du golf, discipline ludique s’il en est, skieurs et skieuses ont trouvé un délassement plein-air où faire valoir leurs qualités. Tout en croisant le fer avec d’autres légendes du sport. Dont beaucoup, club en main, atteignent rapidement un excellent niveau sur les parcours. Où l’on reconnaît de plus en plus de médaillés planétaires, et/ou olympiques. Corollaire de cette course au handicap, des compétiteurs qui s’amusent sérieusement. Avides d’émotions, ils recherchent l’adrénaline croisée sur les pistes. Alors qu’au clubhouse, coup de rétro verbal, dans le temps d’avant, pour ceux et celles qui pèsent lourd en victoires et podiums.

Photos: Ldd.

GIRARDELLI ET SON HÉLICO!

Avec la démocratisation du golf et la quasi-disparition de lèvres botoxées sur les greens, les tournois de personnalités voient les skieurs occuper des places de choix. Parallèlement, des rencontres caritatives, à l’instar du Didier Cuche Golf Charity mis, samedi 4 juillet, pour

la cinquième fois sur gazon aux Bois. Coqueluche d’une région pour laquelle il s’engage sans compter pour le ski, le champion des Bugnenets a la manière. Pas de mise en scène. Si ce n’est un impromptu de pales lors de l’arrivée de Marc Girardelli à bord de son hélicoptère. Un des skieurs les plus capés du Cirque blanc. Avec, en bandoulière, un palmarès tout de cristal et de métal. Reconversion oblige, depuis cinq ans, club en main, Didier règne avec bonheur sur une structure d’accueil conviviale. Dans laquelle le champion ne craint pas de s’investir totalement. Les spécificités agréables du 18-trous des Franches-Montagnes aidant, plane toujours un air festif sur la manifestation. Dédiée cette année pour moitié au Centre régional de performance (CRP) et à la Fondation Théodora, elle a permis de récolter la bagatelle de 60 000 francs. AMBIANCE DÉCONTRACTÉE

Fidèle parmi les fidèles, qui ont permis de faire fonctionner le tiroir-caisse, Adolf Ogi mélange traits d’esprit et bons mots. Dave Dollé, sprinter

redoutable, détenteur du record de Suisse du 100 m, en 10’’16, de 1995 à 2013, est du genre top frappeur! Alors que Sheila Gut Lee, golfeuse professionnelle, fait dans l’élégance efficace. Responsable d’un flight également (team de 4 joueurs), Marc Gisin n’a rien à envier à ses sœurs Dominique et Michèle sur un parcours. A relever encore la présence du seigneur des virages géants, reconverti au golf, Mike von Grünigen accompagné de Noel, un de ses fils. Le fantasque Paul Accola, vainqueur du classement général de la Coupe du monde en 1992, ose la différence sans jamais se prendre vraiment au sérieux. En outre, au front et efficaces, des filles et des garçons du CRP. De jeunes alpins performants, dûment chapitrés par Jérôme Ducommun, leur chef à tous! Alors que Dimitri Cuche, double médaillé d’or universitaire (slalom et géant), qui a commencé un master en gestion du sport et des loisirs à l’Uni de Lausanne, et une poignée de bénévoles, ont mouillé leur chemise en ce samedi ensoleillé. Ici et là, aux saucisses ou à la raclette, des mains féminines actives, sourires en prime. Le Didier Cuche Golf Charity,

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Marc Girardelli, aux Bois comme à Verbier, s’est montré aussi compétent sur un terrain de golf qu’à une époque glorieuse sur ses skis. Les cornacs! Sheila, Paul, Marc Gisin, Noel vG, Mike, Dölf. Devant: Marc, Didier et Dave. Les personnalités qui ont participé au 1er Verbier Alpen Eagle Golf Trophy: de gauche à droite, derrière: Louis-Nicolas Borloz, Ami Oreiller, William Besse, Roland Collombin, Tanja Frieden, Marc Girardelli, Andy Wenzel et Philippe Roux. Devant: Charles-André Bagnoud (arbitre international de golf), Mélanie Roux, Olivia Nobs, Eric-A. Balet et Pirmin Zurbriggen. Sheila Gut Lee, en pro, s’extasie lors du coup réussi par Gary. Un espoir en devenir sur gazon!

c’est aussi la découverte de la convivialité entre skieurs et sportifs issus d’autres disciplines. Avec, à la clé, des chèques à distribuer. DÉTOUR PAR RIEDERALP ET VERBIER

Depuis que le golf a remplacé le match au loto pour activer le tiroir-caisse de structures diverses, souvent caritatives, les compètes pleinair conviviales se multiplient. A l’exemple de Verbier et Riederalp. Où deux tournois, les premiers du genre en l’occurrence, ont été dédiés à l’Alpen Eagle Charity Golf Club. Une association parrainée par Marc Girardelli et Andy Wenzel. Deux champions, faut-il le rappeler, au palmarès étincelant. L’un dans l’autre, grâce à la présence de skieurs et de personnalités représentatives d’une région, les chèques offerts à Cornélia Fassold,

présidente de l’association, ont été de 5000 fr. pour Riederalp. Et du double à Verbier. Soit une somme totale de 15 000 fr. en faveur de familles d’enfants, dans nos Alpes, victimes de cancer en phase terminale. Argent bienvenu pour des parents contraints à des arrêts de travail. Corollaire de cette situation: des finances précaires lorsqu’on accompagne un jeune malade jusqu’à la fin. DES STARS DE LA GLISSE EN VRAC

Sur le plan de l’organisation, Téléverbier et L’Ecole suisse de ski de Verbier avaient mis sur green passions et synergies communes. Avec quasiment tout le gratin de la planète glisse régionale en rangs dispersés. Caddies alignés! A la valaisanne, évidemment, avec une brochette de stars au féminin-masculin. Qui tous

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répondent généralement présents pour les bonnes causes! Relever des défis et réaliser des projets doit beaucoup à leurs gènes naturels. Langage caritatif au bout de leurs clubs, Pirmin Zurbriggen, Roland Collombin, William Besse, Olivia Nobs, Tania Frieden, le clan de Philippe Roux, Ami Oreiller, Louis-Nicolas Borloz, Charles-André Bagnoud et Eric-A. Balet à la baguette, se sont faits un devoir, sinon un plaisir de cornaquer en capitaines les flights constitués pour la circonstance. A la clé de ces défis, de beaux coups réalisés. Conviviale, la formule scramble à quatre (chacun tape sa balle au départ, puis joue tour à tour la meilleure balle du team jusqu’au trou),

a fait merveille! L’incarnation de la réussite par équipe, c’est aussi ça! Ambiance en prime et sourire en signe de bonne humeur. Un paradoxe, ou presque, pour des sportifs voués tout au long de leur carrière à s’exprimer individuellement! Pirmin Zurbriggen, leader brillant, et son team, ont fait le buzz en rendant une carte honorable grâce à la formule précitée. Alors que l’ex-champion de Suisse junior de descente, Nicolas Borloz, s’est offert en relief tourmenté un drive linéaire de plus de 320 m! Les connaisseurs apprécieront. En finalité, chic, chocs et chèques ont fusionné pour la bonne cause en Valais. ALDO-H. RUSTICHELLI

Dave Dollé, ancien recordman de Suisse du 100 m, impressionne par son talent et sa précision sur un fairway. Apparemment, gros dilemme. Qui d’Adolf Ogi, Didier Cuche ou Paul Accola, a eu raison?

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«NOUS AVONS FAIT DU BON BOULOT EN SPORT DE COMPÉTITION» Christian Zingg est Commercial Manager chez Salomon. Il s’exprime

Photos: Ldd.

sur les éléments moteurs dans le SNOWACTIVE: Double médaille d’or aux mondiaux de Beaver Creek avec Patrick Küng en descente et Hannes Reichelt en Super G – que signifient ces succès pour Salomon? CHRISTIAN ZINGG: Ils signifient que nous avons fait du bon boulot en sport de compétition l’an passé. La stratégie qui consiste, au niveau international, à miser sur de jeunes athlètes qui plus tard engrangent les succès est prometteuse. Mais cela signifie également que nous devons poursuivre notre investissement dans la relève en restant fidèle à notre stratégie. Et lorsque des athlètes de notre écurie décrochent les deux médailles les plus importantes à un mondial du ski, non seulement cela redonne de l’élan à l’interne, mais génère également des émotions vers l’extérieur. Quelle importance revêt le sport de compétition pour Salomon? Nous sommes présents en Coupe du monde depuis 1966 avec passion … au tout début seulement avec des fixations, puis avec des chaussures de ski et finalement avec des skis… et aujourd’hui également avec des casques et des masques en tant qu’équipementier complet. Le sport de compétition est et reste un moteur important pour l’innovation et la performance. Les nouvelles technologies sont presque toutes issues de la compétition. Prenons par exemple le système Oversized Pivot pour la chaussure de ski LAB. Cette sorte de grande articulation diminue le jeu et assure une transmission directe des appuis. Aujourd’hui on la retrouve dans pratiquement toutes nos chaussures de ski.

développement de produits de sports d’hiver à succès, sur les athlètes victorieux et sur l’importance d’investir dans la relève. La marque Salomon est domiciliée à Annecy. Que ce passe-t-il d’autre dans cette ville alpine française? A peu près tout ce qui est d’une importance centrale. Au centre de design d’Annecy a lieu le développement complet de tous les produits Salomon. L’ensemble des skis, des chaussures de ski, des casques, mais aussi des chaussures de marche et des vêtements ont leur origine ici. Plus de 500 personnes y travaillent et veulent amener la marque et ses produits à un niveau supérieur. Cela depuis des années et avec toujours la même passion et la même ambition. Et dans le secteur compétition, les chaussures de ski ainsi que les casques et les masques sont entièrement développés à Annecy. Comment se passe le développement des skis? Avec Atomic nous faisons partie du groupe AMER. Afin de pouvoir utiliser les meilleurs matériaux, il est sensé d’utiliser des synergies avec Atomic dans ce domaine, de nous entrai-

ner mutuellement et de nous échanger. Malgré cela les deux équipes travaillent individuellement avec leurs athlètes et leurs préparateurs. Atomic et Salomon sont deux fabricants indépendants qui se complètent parfaitement. Revenons aux athlètes: avec Franz Nadig, «King» Küng a un préparateur suisse. Est-ce un hasard? Nous poursuivons sciemment notre stratégie de mettre le meilleur préparateur de matériel possible au service des athlètes. Nous investissons continuellement dans notre équipe et nous posons la question: comment rendre nos athlètes encore plus rapides? Lorsqu’il y a une parfaite harmonie entre le préparateur et l’athlète, le duo est généralement rapide. C’est pourquoi il est intelligent de mettre un préparateur suisse aux côtés d’un athlète suisse, pour autant que cela soit possible. C’est le cas également pour Bruno Inniger, un préparateur suisse de longue date de la maison Salomon qui autrefois s’occupait du matériel de Beat Feuz et aujourd’hui de celui de Luca Aerni. euz und heute für Luca Aerni den Service macht. Quels sont vos pronostics pour la saison à venir? Nous nous réjouissons de débuter la prochaine saison avec le champion du monde de descente Patrick Küng et le champion olympique du combiné Sandro Viletta. Et puis il y a aussi les jeunes loups comme Luca Aerni, Fernando Schmed et quelques autres qui vont encore faire parler d’eux. Ainsi nous sommes confiants de pouvoir apporter une contribution importante au succès du ski suisse.

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François Feuz, un livre en forme d’exorcisme et de fil rouge pour une carrière d’exception.

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Snowpark open!

FA C E A U H A N D I C A P

François Feuz Un éternel optimiste! Il lui a fallu du temps pour tenter d’élaguer, de digérer une chute au goût amer. De trouver les mots afin d’expliquer les maux. Pour ce Neuchâtelois, connu dans l’univers du ski et du business sportif en général, le fruit d’années de labeur lui a permis de faire front. Quoique, d’amitiés en rééducation, après son accident en date du 16 mars 2010 sur la piste Léo Lacroix à Val-Thorens, la période a été rude. Se retrouver tétraplégique, malgré de grosses qualités mentales, tient du combat quotidien pour conserver un moral d’acier. Paradoxe du personnage, il avoue que se rebeller n’est guère bénéfique. Il n’est pas du genre à s’indigner suite aux effets dévastateurs de son accident. François peaufine l’amitié comme il l’a toujours fait. Lui qui évoque volontiers ses amis d’ici et d’ailleurs. Alors que sa famille, qui lui permet d’affronter un quotidien quelquefois en dents de scie, booste son mental lorsque s’installe la galère. Celui qui, dès son plus jeune âge, s’est signalé en faisant éta-

Photos: LDD / Berthoud

Bloqué dans une chaise roulante, il décrypte les gens et les choses autrement. Dans la foule, son horizon est restreint. Les visages se redimensionnent. Il perçoit le quotidien comme une planète difficile d’accès. En balade, seul au guidon de sa voiturette électrique, les différences éclatent de partout. Pour en arriver là, c’est une longue histoire. Celle d’une existence fabuleuse qui a basculé lors d’une improbable chute à skis. Prof patenté, fine spatule, François Feuz s’est offert des tranches de doutes et de galère avant de relever la tête. A la clé, un livre en forme de fil rouge. Sa vie!

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lage d’un esprit évolutif, n’est pas du genre à déclarer forfait. TRAJECTOIRE EXCEPTIONNELLE

S’il avait été un artiste, François Feuz aurait pu exceller dans la chanson. Lui qui imitait à la perfection un certain Ivan Rebroff. Pour le plus grand plaisir de ses potes en entonnant «Ah si j’étais riche». Riche il l’a toujours été. Dans le partage et la générosité. Des notions quasi épidermiques chez lui. Mais le destin en a décidé autrement. Pour ce prof de ski patenté grison, parti d’un plot de boucher à Olten, où il a fait un apprentissage, pour terminer en tant qu’actionnaire à la direction de Scott Suisse. Avec, visionnaire s’il en est, à la boutonnière un esprit de combattant qui lui a permis de se forger une carrière rare. En des secteurs où le mot concurrence n’est qu’un euphémisme. Car jamais, en gravissant les échelons dans le monde de la vente d’articles de sport, François s’est fendu d’un CV. Partout où il a passé, sa réputation de vendeur d’exception l’a précédé. Communicateur hors pair, sa langue a rarement fourché. Usant de son bagage naturel, il a tissé des réseaux de clients à coups de feeling! UN CHEF D’ORCHESTRE

Modestie en bandoulière, car François Feuz n’est pas un mec à rouler les mécaniques, il a progressé avec passion dans ses différents jobs. Comme lorsqu’il enseignait le ski à Davos à des clients huppés, qui avaient nom, pour exemple, Louis Dreyfuss et famille. Dont le fils a racheté plus tard Adidas à Bernard Tapie. Du beau monde, teinté de modestie relève leur ancien prof! Persévérant, soliste devenu chef d’orchestre, le Neuchâtelois a su s’entourer des bonnes personnes. Avec la manière. En prêchant par l’exemple. Entré de plain-pied dans les seventies il y a un an, il est né début septembre 1944 à Peseux, François n’a pas opté pour la stagnation depuis

Claude Meyer ou l’amitié sur un porte-bagages virtuel au Mont-Ventoux. ce fameux 16 mars 2010. Loin s’en faut. Rééducation oblige, quand il a réalisé que les virages en poudre faisaient partie du passé, le Neuchâtelois pur sucre a mis les bouchées doubles pour éviter la stagnation totale. Depuis son réveil aux soins intensifs à Nottwil, jusqu’à son retour à St-Aubin, cet hyperactif a compris que patience et abnégation prenaient place dans son vocabulaire. Sans pour autant, mentalement, couper avec un passé sportif dense. Lui qui excellait à skis, en tennis, à vélo (route, VTT), voire sur un terrain de golf, peut compter sur ses amis. Dont certains ont des noms prestigieux, pour rester immergé dans sa vie d’avant. Désormais, ce touche-à-tout remplace le geste par le verbe. Qu’il a généreux! Lui qui craignait pour ses cordes vocales, lors de son hospitalisation à Nottwil. Dépendant des autres, dont il faut accepter le coup de main, François mesure sa popularité à l’aune de l’amitié qu’on lui témoigne. UN LIVRE EN FORME D’EXORCISME

Puzzle intéressant, son parcours mérite un détour. De fil en aiguille, comme disait sa bellemère couturière, de discussions en hésitations, boosté par son épouse Marie-Jo, il a mis sur disque dur ses péripéties. Afin de concrétiser, dans un livre, par le texte et l’image, les épi-

Claude Meyer laisse parler son cœur François? C’est la classe ! Toute notre vie, nos chemins se sont croisés, plus spécialement dans nos activités sportives mais aussi professionnelles. Il a été mon exemple, mon coach, quelquefois aussi mon confident. Toujours attentif, toujours disponible, toujours positif, fidèle et juste envers ses amis et ses clients. Prêt à rendre service à n’importe quel moment, pour n’importe quelle cause et à n’importe qui. Son «leitmotiv», quelle que soit la situation: «on attaque», bien sûr avec gentillesse et douceur. Depuis notre rencontre à Davos, en 1968, et malgré tous les changements intervenus dans nos vies respectives, notre amitié est restée intacte. Et grâce à notre disponibilité, due à la retraite, elle s’est encore renforcée, avec des journées de ski inoubliables. Aujourd’hui, François vit une épreuve où je ne peux participer qu’en spectateur. Dans mon esprit, François reste omniprésent lors de mes journées à skis où je le vois yodler avec de la neige par-dessus la tête. Il est aussi sur mon porte-bagages lors de mes virées à vélo. François est un gars que l’on ne peut pas oublier. C’est un magicien capable de transformer le mal en bien, le mauvais en bon, le moche en beau, le négatif en positif. Son approche, avec sa vie actuelle, confirme que sa volonté reste inébranlable, et que rien ne pourra le changer. Il faut associer à ces lignes Marijo (Courajo), devenue plus que sa moitié, en le secondant, en le soutenant et en l’encourageant dans une épreuve qui, vue de l’extérieur, semble insurmontable. Être l’ami de François et de Marijo est une chance et une très grande fierté, dont je profite chaque jour.

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La chaussure de ski Heierling: h1 – avec deux nouveautés mondiales ,ĞŝĞƌůŝŶŐ ĞƐƚ ĚĞ ƌĞƚŽƵƌ͘ >Ă ŵĂƌƋƵĞ ƐƵŝƐƐĞ ĚĞ ƚƌĂĚŝƟŽŶ ĨġƚĞ ƐŽŶ ĐŽŵĞďĂĐŬ Ğƚ ƉƌĠƐĞŶƚĞ ůĂ ŶŽƵǀĞůůĞ ĐŚĂƵƐƐƵƌĞ ĚĞ ƐŬŝ ,ĞŝĞƌůŝŶŐ h1. La nouvelle h1 ĞƐƚ ƐĂŶƐ ĚŽƵƚĞ ůĂ ĐŚĂƵƐƐƵƌĞ ĚĞ ƐŬŝ ůĂ ƉůƵƐ ŝŶŶŽǀĂŶƚĞ Ğƚ ůĂ ƉůƵƐ ĐŽŶĨŽƌƚĂďůĞ ĚĞ ƚŽƵƐ ůĞƐ ƚĞŵƉƐ͘ hŶ ĐŽŶĐĞŶƚƌĠ ĚĞ ƉƌĠĐŝƐŝŽŶ ĂƌƟƐĂŶĂůĞ Ğƚ ĚĞ ŐƌĂŶĚ ƐĂǀŽŝƌͲĨĂŝƌĞ ƚĞĐŚŶŝƋƵĞ ĚĞƐ 'ƌŝƐŽŶƐ͘ >Ă ƚŽƵƚĞ ŶŽƵǀĞůůĞ ƚĞĐŚŶŽůŽŐŝĞ ĚĞ ŵĂƟğƌĞ ƐLJŶƚŚĠƟƋƵĞ ͨdĞŵƉůĂƐƚͩ ƌĠƐŝƐƚĂŶƚĞ ĂƵdž ǀĂƌŝĂƟŽŶƐ ĚĞ ƚĞŵƉĠƌĂƚƵƌĞ Ğƚ ĚĠǀĞůŽƉƉĠĞ ƉĂƌ ,ĞŝĞƌůŝŶŐ ĂŝŶƐŝ ƋƵ͛ƵŶ ƌĞƐƐŽƌƚ ĚĞ ƚĞŶƐŝŽŶ ĞŶ ďŽŝƐ ĂƐƐƵƌĂŶƚ ƵŶ ĂŵŽƌƟƐƐĞŵĞŶƚ ŽƉƟŵĂů ĚĞƐ ǀŝďƌĂƟŽŶƐ ŶĞ ůĂŝƐƐĞŶƚ ƌŝĞŶ ă ĚĠƐŝƌĞƌ͘ ŝƐƉŽŶŝďůĞ ĞŶ ŵŽĚğůĞƐ ĐŽŶĨŽƌƚĂďůĞƐ ƉŽƵƌ ŚŽŵŵĞƐ Ğƚ ĨĞŵŵĞƐ ĂŝŶƐŝ ƋƵ͛ĞŶ ŵŽĚğůĞ ĚĞ ĐŽŵƉĠƟƟŽŶ͘ La h1 ʹ ƵŶĞ ĐŚĂƵƐƐƵƌĞ ĨĂŝƚĞ ƐƵƌ ŵĞƐƵƌĞ Ğƚ ĂũƵƐƚĠĞ ĚĞ ŵĂŶŝğƌĞ ŽƉƟŵĂůĞ ĂƵ ƉŝĞĚ ĚĞ ů͛ƵƟůŝƐĂƚĞƵƌ ƉĂƌ ŶŽƐ ƐƉĠĐŝĂůŝƐƚĞƐ͘ >͛ĠĚŝƟŽŶ ůŝŵŝƚĠĞ ĞƐƚ ƵŶĞ ƉƌŽĚƵĐƟŽŶ ƐƵŝƐƐĞ͘ ,ĞŝĞƌůŝŶŐ ʹ ĚĞƐ ĐƌĠĂƟŽŶƐ ƵŶŝƋƵĞƐ ƉŽƵƌ ƵŶ ƉůĂŝƐŝƌ ĚĞ ƐŬŝĞƌ ƐĂŶƐ ƉĂƌĞŝů͘ ĞŵĂŶĚĞnj ĐŽŶƐĞŝů ă ǀŽƚƌĞ ƌĞǀĞŶĚĞƵƌ ůŽĐĂů͘ Schweizer Skischuh dƌĂĚŝƟŽŶ ƐĞŝƚ ϭϴϴϱ

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SNOWACTIVE

NOVEMBRE 2015

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Amitié, ski et vélo, trois passions labellisées Philippe Cottet.

sodes d’une vie bousculée par la créativité. Un exercice à fort taux d’humilité pour un fonceur, pétri d’arguments et d’expériences. Lui qui a vécu les années folles de la spirale gagnante des ventes de tout ce qui était griffé sport. Des planches au textile en passant par les chaussures et les vélos. La quête a été difficile pour François, qui a craint de trop en dire. Puis, éviter la morosité, dans son fauteuil, en recomposant le passé, n’était pas évident. Un détour par les 84 pages d’une vie devient motivation lorsqu’on est en reconstruction. Un travail de bénédictin qui a permis à François d’affûter son esprit en allant à la chasse aux souvenirs. Rude. Au même titre que ses séances de physio et de piscine avec son cerbère et pote Georges Jourdain. Dit le grand Georges, ex-adepte des tatamis. TOUJOURS ENTHOUSIASTE

Philippe Cottet, un complice et ami

S’il fallait désigner une star dans le milieu de la vente d’articles de sport en Suisse entre 1970 et le milieu des années 2000 ce serait, sans conteste, François Feuz. De par sa modestie et ses qualités humaines François ne comptait que des amis. Que ce soit du côté des marchands d’articles de sport ou de ses collègues, il faisait l’unanimité. D’un optimisme contagieux, son sourire illuminait nos cœurs. J’ai eu la chance de le côtoyer entre 1974 et 1991 dans le monde du sport (Heierling puis Authier), puis comme dirigeant à la tête de la Fédération suisse de ski acrobatique. Et enfin comme chargé du sponsoring au sein de l’ARS (actuellement Ski Romand) jusqu’en 2005. François a vécu une carrière en parallèle avec les plus belles histoires du monde du sport; pensez, vendre et promouvoir Head. Se voir offrir par Laurent Boix-Vives, le fondateur de la mythique marque Rossignol, le développement de Lange, la plus prestigieuse des chaussures de ski. Et enfin, faire de Scott un des leaders mondiaux de la production de cycles. Vélos qui équipent les teams Orica GreenEdge et IAM Cycling au World Tour. Alors qu’à l’origine Scott ne produisait que des bâtons et des lunettes. C’est à force de persuasion et de travail qu’un certain ordre établi a été bousculé. François savait s’entourer des personnes clés pour l’accompagner vers le succès. Mais à la base, ce sont les propriétaires de marques réputées, connues et reconnues, qui l’ont approché pour booster leurs produits. Alors que, souvent, le chiffre d’affaires était en perte de vitesse. Chapeau François. Puisse ton éternel optimisme te soutenir au mieux dans ta nouvelle vie.

Une fois imprimé, le bouquin «François Feuz une vie d’action, d’émotions, de passions» a livré des épisodes de vie intense. Et c’est rien de l’écrire, il faut le découvrir. Pas de superlatifs. Des mots vrais. De ceux qui cernent le personnage. En toile de fond, esprit de clan oblige, un héritage pour sa famille. Pour ses fils Stève et Yan, toujours aux petits soins pour leur père, et ses proches. Dont beaucoup servent de trames à des aventures qui ont mené ce globetrotter au quatre coins du monde. Où il a côtoyé le gratin des sportifs planétaires. François a tapé des balles avec Arthur Ashe. Le premier Noir américain à émerger dans le monde du tennis. Echangé des propos avec Eddy Merckx. Refait le ski en compagnie de Jean-Claude Killy. Page après page, on constate qu’il s’est profilé pendant sa carrière comme un gars au profil atypique. Il suffit de prendre langue avec Claude Meyer, un Imérien prof de ski, ami de la première heure à Davos, Philippe Roux, de Verbier, l’as des as à skis ou au volant d’un bolide, voire le Vaudois Philippe Cottet. Un ancien du business sport, devenu directeur de la Fondation Polyval, entreprise sociale à vocation industrielle, histoire de définir le personnage Feuz! Pour ne citer qu’eux. COMPLICITÉ AVEC DIDIER CUCHE

Synonyme de liberté, le golf souriait à François. Baladant un handicap enviable dans son caddy, il faisait le buzz sur le gazon des greens. Rythme saisonnier, cette discipline de plein air permet de s’oxygéner. Didier Cuche, complice de longue date, soutien indéfectible, s’est fait un plaisir de tenter une expérience. Le jeune retraité des dévaloirs, golfeur confirmé, a imaginé des modifications avec le grip, ainsi qu’un gant spécial, pour permettre à François de tenter un swing. Malheureusement, résultat négatif inhérent à un manque de force musculaire. Le truc méritait d’être tenté. Didier l’a fait. Chapeau! L’amitié, c’est aussi ça.

IMPRESSUM: Snowactive novembre 2015; 49e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Fax 062 858 28 29; Rédaction Snowactive Zuchwilerstrasse 21, 4501 Solothurn, Téléphone 058 200 48 28; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction De-Jo Press GmbH, Soleure: Joseph Weibel (j.weibel@snowactive.ch), Aldo-H. Rustichelli (arustichelli@net2000.ch); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler (r.theiler@prosell.ch), Wolfgang Burkhardt (w.burkhardt@prosell.ch); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer Traductions Thierry Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements Prosell AG, Schönenwerd, info@prosell.ch , Téléphone 062 858 28 28; Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, feedback@snowactive.ch, info@snowactive.ch Swiss-Ski: Rédaction Diana Fäh (diana.faeh@swiss-ski.ch); Collaborateurs permanents: Christian Stahl, Fabienne Kropf, David Hürzeler, Ranja Kamal; Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri, Télephone 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12

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NOVEMBRE 2015 SNOWACTIVE

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| FSSI

Sci Svizzera italiana

Supplemento per soci e lettori di lingua italiana Novembre 2015

a cura di Elia Stampanoni

GLI ALLENATORI FSSI, UNA SQUADRA DI SUCCESSO

Elia Stampanoni: Che tipo di allenamenti avete fatto nel corso della preparazione estiva? Alessandro Lazzarini: Abbiamo iniziato concentrandoci molto sulla preparazione atletica, sin da inizio maggio. Da luglio poi abbiamo iniziato i ritiri sugli sci, praticamente a settimane alterne con la preparazione fisica. Quale importanza viene data alla condizione fisica e con che mezzi l’avete allenata? Molta, sopratutto nel periodo estivo e autunnale. È essenziale per poter costruire le fondamenta che consentano ai ragazzi di poter esprimere il loro massimo potenziale sugli sci, tenere fisicamente durante la stagione ed evitare il più possibile gli infortuni. I nostri allenamenti sono stati molto vari, dalle corse in montagna, alla bici, ai tuffi, atletica, surf sul lago e la palestra. Quale importanza invece alla forza? Nel nostro sport la forza è un elemento molto importante e di conseguenza abbastanza centrale durante tutti gli allenamenti.

Prima di cominciare un’altra intensa stagione abbiamo incontrato alcuni degli allenatori in forza alla FSSI che con le loro conoscenze, il loro contributo e il loro impegno garantiscono una formazione adeguata e professionale ai nostri giovani. Alessandro Lazzarini e Roberto Boselli del settore alpino sono i nostri due primi ospiti.

Nome: Alessandro Cognome: Lazzarini Settore: alpino U16 e preparazione atletica U18 – U16 Numero di ragazzi: 14 U16 e 4 U18 Nella FSSI: da maggio 2014

Quale importanza infine alla tecnica? Direi molta: abbiamo in programma circa 55 giorni di sci da luglio a novembre, variando il più possibile le destinazioni per offrire ai ragazzi quante più situazioni differenti possibili per stimolarli. Con che frequenza vi siete trovati con i ragazzi, dove? Nel periodo senza scuola almeno 5 volte a settimana, mentre ora gli U18 eseguono 3–4 allenamenti e gli U16 2–3 a settimana. Come punto nevralgico ci appoggiamo al CST di Con il sostegno

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Tenero che ci dà infinite possibilità e che ringrazio molto. Avete svolto anche dei campi d’allenamento? Abbiamo fatto tre ritiri di 4–5 giorni: allo Stelvio, in Francia a Deux Alpes e uno a Cervinia. Com’è l’atmosfera nel vostro gruppo di allenamento? Direi allegra e rilassata. Si è creato un bel gruppo di amicizie anche per le new entry di quest’anno. Nei momenti di lavoro i ragazzi sono molto concentrati e precisi.

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FOTO: ES / FSSI

La lunga e calda estate è ormai archiviata e con l’autunno comincia a sentirsi anche aria di neve, di sci e di divertimento. Ma gli sport invernali per la FSSI sono anche sinonimo di gare, di competizioni, di trasferta e di allenamenti. Dopo la preparazione a secco, i campi d’allenamento e le uscite sui ghiacciai, finalmente si può pensare allo sci di casa, sui nostri impianti e sulle nostre piste.


FSSI |

Avete inserito qualche novità importante rispetto alle scorse stagioni? Sì, quest’anno ci siamo appoggiati a Juan Domeniconi (allenatore del settore fun, ndA) per fare acrobatica e un po’ di tecnica nei salti e tuffi. Ci sono stati problemi nella preparazione? Alcuni ragazzi che si sono inseriti quest’anno nella selezione FSSI hanno subito qualche infortunio derivante dalla stagione passata e hanno dovuto rallentare un po’ la loro preparazione. Sci e infortuni, un binomio spesso indissociabile. Come avete lavorato per la prevenzione degli infortuni? Prevenzione con condizione fisica e forza. Dove e quando è previsto l’esordio sulle nevi (per le competizioni)? Per il gruppo U16 alcuni debutteranno il 19 e 20 dicembre nei primi 2 slalom nazionali o nella gara d’apertura in Ticino. Quali le possibili sinergie con gli altri settori FSSI? Come accennato, quest’anno c’è già stata una collaborazione tra Alpini e Freestyle, sia sugli sci sia nell’atletica. Visti i buoni risultati intendiamo incentivare ancor più la nostra cooperazione. Due nomi su cui puntare per il prossimo inverno e di cui sentiremo parlare? Non per scaramanzia, ma di nomi non ne faccio. Viola Garbani e Mattia Ballarin sono i più grandi della loro categoria, ma spero e vorrei vedere che i nostri ragazzi si impegnino al massimo. Desidererei che possano mettere sulla neve le loro massime capacità, che possano migliorare di giorno in giorno, che siano soddisfatti e felici e che credano in loro stessi sempre di più. Sono ancora giovani, il loro percorso si sta avviando e quindi l’importante è che crescano in maniera positiva. Con Roberto (Boselli, ndA), Mauro (Pini, ndA) e la FSSI facciamo il possibile per permettere questo.

Nome: Roberto Cognome: Boselli Settore: alpino, gruppo U21 e U18 Numero di ragazzi: 4 Nella FSSI: dal 2013

Elia Stampanoni: Che tipo di allenamenti avete fatto nel corso della preparazione estiva? Roberto Boselli: Gli allenamenti sono stati prevalentemente a carattere di addestramento. Oltre a riguardare la pura tecnica, il lavoro è stato rivolto alla gestione dei cambi e interruzione di ritmo dovuto nell’affrontare «porte lunghe» o figure come «triple e doppie» in slalom. Quale importanza viene data alla tecnica? La tecnica, ma soprattutto la capacità di far scivolare gli sci creando minor attriti e decelerazioni possibili, è la cosa più importante per uno sciatore. Per ottenere ciò, sono necessarie doti di scorrevolezza e allenamenti che permettano di ottenere un particolare feeling. si allena con tanti chilometri sugli sci, variando le situazioni di neve, pendio, tracciati e, in un secondo momento, è necessario l’ausilio del cronometro per far sì che i ragazzi possano concretamente rendersi conto dell’effettivo risultato ottenuto tramite un’ interpretazione piuttosto che un’altra. Com’è l’atmosfera nel vostro gruppo di allenamento? L’atmosfera è buona e propositiva anche se, in alcuni casi di particolare sovraffaticamento, qualche smorfia salta fuori, ma riteniamo sia normale data la giovane età dei nostri atleti. Avete inserito qualche novità importante rispetto alle scorse stagioni?

La novità più importante è che il gruppo (con gli U16) è salito da 7 a 18 componenti. Ci sono stati problemi, intoppo nella preparazione? Fortunatamente solo qualche piccolo infortunio che ha rallentato la preparazione di tre atleti facendogli perdere solo qualche allenamento. Sci e infortuni, un binomio spesso indissociabile. Come avete lavorato per la prevenzione degli infortuni? Anche in questo caso, la preparazione atletica e la tecnica, sono di fondamentale importanza. Un ragazzo non preparato atleticamente o tecnicamente è molto più a rischio. Altra componente molto importante è di non esagerare nei carichi, sia in pista sia a secco. Quali le possibile sinergie con gli altri settori FSSI? Per la stagione invernale sarebbe bello riuscire a effettuare allenamenti con gli altri settori per acquisire nuove abilità e sensibilità che potrebbero aiutare i nostri atleti a migliorare il personale bagaglio motorio. I nomi su cui puntare per il prossimo inverno? Tutti. Francesco Ruga, Mattia Santoro, Kevin Genasci e Marina Morelli potranno togliersi belle soddisfazioni.

Gli allenatori FSSI 2015–2016 Alpino Mauro Pini Roberto Boselli Alessandro Lazzarini Fun Simone Filippini Nicola Quirici Pablo Lafranchi Juan Domeniconi Fondo Rosalba Vassalli-Rossi Marzio Bianchi

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| FSSI

FORMAZIONE E PERFEZIONAMENTO DEI MONITORI

Ricordiamo che durante il mese di dicembre la FSSI organizza, in collaborazione con l’Ufficio Gioventù e Sport, tre corsi per i soci dei suoi sci club. Sabato 6 e domenica 7 dicembre 2015 ci saranno i corsi di perfezionamento (ex aggiornamento) con due novità: la possibilità di aggiornare anche i brevetti Swiss Snowsports di sci alpino e la necessità di avere almeno 10 soci OG annunciati a Swiss-Ski per potersi iscrivere. Questi corsi danno la possibilità ai club di effettuare un corso di perfezionamento in una località a loro scelta a cui possono partecipare anche gli aiuto monitori. Al club il compito di organizzare la trasferta, il vitto (eventualmente l’alloggio) e gli abbonamenti, mentre la FSSI e G+S si occupano della parte legata all’insegnamento. Il 12 dicembre 2015 ad Airolo si terrà un modulo di perfezionamento per i monitori con brevetto G+S sport per bambini sci alpino. Nelle ultime stagioni diversi club non hanno avuto la possibilità di annunciare a Gioventù e Sport l’attività fatta con i bambini (tra i 5 e i 10 anni) perché i loro monitori avevano il brevetto scaduto (ex G+S Kids). Ricordiamo che i monitori con brevetto sport per giovani (tra i 10 e i 20 anni) di sci alpino e/o snowboard possono ottenere il brevetto sport per bambini partecipando a un corso di introduzione (durata di due giorni).

La FSSI ringrazia Alpiq (sponsor uscente) per l’importante sostegno e accoglie AET, Azienda Elettrica Ticinese (nuovo sponsor), che ha da parte sua firmato un contratto per tre anni.

Il 12 e 13 dicembre, sempre ad Airolo, si terrà l’annuale corso di preparazione alla formazione base di sci alpino e snowboard. Si tratta di due giorni che permettono a tutti gli aiuto monitori di approfondire i concetti tecnici di Swiss Snowsports e perfezionare le forme analizzate all’esame d’entrata dei corsi base. Grazie all’aiuto di esperti Gioventù e Sport i candidati arriveranno più preparati agli esami d’entrata e quindi potranno approfittare al meglio di quanto proposto nella settimana di formazione base. Maggiori informazioni sui corsi al sito www.fssi.ch oppure contattando Massimo Lurati (massimolurati.70@gmail.com) o Anna Gabutti (anna.gabutti@ti.ch). Con il sostegno

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AGEN DA FSSI – 18 novembre «EXPO FSSI 2015» (ex serata dei Presidenti) Nuovo centro G+S di Bellinzona – 5–6 dicembre Corso di perfezionamento FSSI / G+S Iscrizioni entro venerdì 6 novembre 2015 – 12 dicembre Corso aggiornamento monitori sport per bambini Airolo, Iscrizioni entro venerdì 13 novembre 2015 – 12–13 dicembre Corso di preparazione alla formazione base di sci alpino e snowboard Airolo, Iscrizioni entro venerdì 13 novembre 2015

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