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Grand Prix Migros

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Carolina Rüegg

Carolina Rüegg

SANS LA FINALE ET SA FÊTE

Pour la première fois dans l’histoire du Grand Prix Migros, la saison de la plus grande course pour enfants et adolescents au monde s’est terminée sans grande finale. Mais il faut retenir la joie engendrée par les six courses de qualification qui ont pu avoir lieu.

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La saison du Grand Prix Migros 2020 a pris fin plus tôt que prévu: en raison de l’interdiction des manifestations imposée par le Conseil fédéral pour endiguer la propagation du coronavirus, la course de qualification disputée le 23 février à Adelboden a donc été la dernière manifestation de la saison. Pour la première fois, le Grand Prix Migros, qui porte le nom de son sponsor principal depuis 2002, a été privé de finale, laquelle aurait dû avoir lieu du 26 au 29 mars à Obersaxen.

La joie malgré tout

Bien que cette fin de saison abrupte ait été accueillie avec regret par les participants, la joie a été de la partie lors des six courses de qualification qui se sont tenues entre janvier et fin février. «Les courses ont été un grand succès», explique Simon Koch, responsable du projet Grand Prix Migros chez Swiss-Ski. «Pendant sept semaines, nous avons connu de

fantastiques fêtes du ski, et les jeunes participantes et participants enthousiastes ont réalisé de remarquables performances.»

Une météo largement souriante

Le bilan des six courses de qualification effectuées est réjouissant: de la première course aux Crosets du 5 janvier à la dernière qui a eu lieu à Adelboden un mois et demi plus tard, 3260 enfants ont pris part aux compétitions, ce qui donne une moyenne d’environ 540 enfants par course. Le record de participation a été enregistré aux Diablerets, où 640 enfants et adolescents ont pris le départ. Ce record aurait été battu par Arosa-Lenzerheide si la course avait pu avoir lieu. Et pour ce qui est des autres courses de qualification, quelque 600 enfants et adolescents étaient à chaque fois inscrits au moment de l’annulation. La météo s’est elle aussi montrée clémente cet hiver. Le début de la saison dans le Bas-Valais

a été lancé sous un soleil radieux, tandis que les courses à Hoch-Ybrig, Sörenberg et Adelboden se sont déroulées dans des conditions particulièrement optimales. Seulement aux Diablerets, de légères chutes de neige ont demandé plus de travail aux préparateurs de piste, tandis que les ondées passagères à Davos n’ont heureusement pas affecté le classement final.

Réjouissons-nous de la saison prochaine

Les préparatifs pour la saison 2021 du Grand Prix Migros battent déjà leur plein. La fin prématurée de l’édition de cette année ne diminue aucunement la joie en vue de la saison prochaine, bien au contraire explique Simon Koch. «Nous nous réjouissons encore plus de l’année prochaine. Et nous espérons déjà que la saison 2021 pourra se terminer par une finale traditionnelle et grandiose.»

RAMONA HIRT

SIRI WIGGER: «MON OBJECTIF ÉTAIT DE FAIRE UNE MÉDAILLE»

Au mois de janvier, les jeunes sportives et sportifs provenant du monde entier se sont retrouvés aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) à Lausanne dans le but de remporter des médailles olympiques dans les catégories réservées aux jeunes. La délégation suisse a remporté 24 médailles au total. Hormis la skieuse Amélie Klopfenstein (2 x or, 1 x bronze), la fondeuse de Gibswil Siri Wigger s’est particulièrement illustrée.

Après ses deux médailles d’or obtenues en cross libre et en sprint, la fille des anciens fondeurs de haut niveau Sylvia Honegger et Jeremias Wigger a encore réussi à rafler la médaille d’argent sur cinq kilomètres en style classique. Dans l’interview ci-dessous, l’espoir du ski de fond, qui a remporté l’or avec l’équipe suisse de relais ainsi que deux fois le bronze (sprint, 15 km) lors des Championnats du monde juniors de ski de fond disputés fin février/début mars à Oberwiesenthal, revient sur les Jeux olympiques de la jeunesse à Lausanne.

Siri, quels sentiments et quels souvenirs as-tu des Jeux olympiques de la jeunesse disputés à la maison?

Siri Wigger: C’était super! L’ambiance le long du parcours au Brassus et dans le village olympique à Lausanne était très cool. J’ai énormément apprécié de pouvoir rencontrer des athlètes, des accompagnants et des spectateurs venant du monde entier. Du point de vue sportif, c’est la joie d’avoir remporté des médailles qui prédomine. Il était toutefois aussi important de réaliser que je suis capable de tenir tête aux meilleures athlètes de mon âge appartenant aux grandes nations du ski de fond. Un autre moment particulier a été la remise des médailles sur la Medal Plaza à Lausanne. La place était noire de monde. Quand je suis montée sur scène, j’ai presque eu peur.

Après tes excellents résultats au début de la saison, on pouvait imaginer que tu serais dans la course pour des médailles à Lausanne. Quels étaient tes objectifs au départ des courses? Et as-tu été surprise de réaliser de si bonnes performances?

Depuis le début de la saison, j’avais pour objectif de remporter une médaille aux Jeux olympiques de la jeunesse et j’étais également sûre que cela serait possible. Lorsque je me suis retrouvée au départ dans la Vallée de Joux, je suis partie dans le but de me battre pour la médaille d’or. Je suis toutefois d’avis qu’il ne faut pas trop se fixer sur la médaille d’or. Si on fait une bonne course, le reste suit. Je suis naturellement très heureuse que tout se soit aussi bien passé.

Dans la Vallée de Joux, tu as dominé la course avec départ en ligne grâce à ton intelligence tactique et à tes excellentes qualités de finisseuse. À ton avis, quels sont tes points forts?

Il est certain que je peux compter sur ma vitesse en sprint et que c’est un de mes points forts. Je dirais aussi que j’ai une bonne technique et une grande volonté. Cette volonté m’aide à repousser mes limites et à tout donner. Je suis toutefois aussi consciente que je peux encore m’améliorer dans tous les domaines et que je dois continuer d’évoluer.

Il y a eu beaucoup d’agitation autour de toi dans le monde du ski de fond après les Jeux olympiques de la jeunesse et les Championnats du monde juniors. Ton nom est apparu dans les médias internationaux et tu as été célébrée comme l’espoir suisse du ski de fond. Comment une jeune athlète vit-elle cette présence médiatique?

Ça a bien sûr changé un peu les choses. Mais ça ne signifie pas que je ressens une pression supplémentaire. Au contraire, ça me motive à continuer de m’entrainer dur pour obtenir d’excellents résultats.

Quel est l’avenir de Siri Wigger? Quels sont tes objectifs?

Je dois continuer à bien m’entrainer et à obtenir de bons résultats. Si j’avais un jour la chance d’être au départ d’une course de Coupe du monde, je la prendrais naturellement. Ça ne me fait pas peur d’être comparée à des athlètes plus âgées et j’essaie d’aborder ces duels avec courage. À long terme, j’aimerais faire mes preuves en Coupe du monde et me battre un jour pour obtenir une médaille aux Jeux olympiques.

LUKAS KURTH

LA RELÈVE SUISSE DU BIATHLON SURFE SUR LA VAGUE DU SUCCÈS

La relève du biathlon de Swiss-Ski a fait parler d’elle à plusieurs reprises l’hiver dernier, que ce soit à l’occasion des Championnats du monde à domicile à Lenzerheide ou de l’IBU Junior Cup. En plus de ses médailles de bronze à Lenzerheide, Amy Baserga (19 ans), est montée six autres fois sur le podium.

Amy Baserga (bronze), Lea Meier (or) et Sebastian Stalder (bronze) se sont illustrés lors des CM juniors et jeunesse à Lenzerheide en remportant trois médailles pour la Suisse.

Lors de l’IBU Cup à Martell, la résidente d’Einsiedeln a de plus obtenu son premier podium au deuxième échelon des compétitions élite. Grâce à la constance de ses bonnes performances sur toute la saison, elle a remporté le classement général de l’IBU Junior Cup, à l’instar de son coéquipier Niklas Hartweg. Tous deux ont de plus remporté deux autres petits globes de cristal dans les disciplines de cette série très importante réservée à la relève du biathlon.

Amy, avec le recul, que penses-tu de la saison 2019/2020?

Amy Baserga: Je suis évidemment très satisfaite. Mon objectif était de réaliser de bonnes performances en tir tout au long de la saison et d’être toujours dans la course aux premières places. Hormis quelques compétitions pendant les CE à Hochfilzen, cela m’a très bien réussi jusqu’à la fin de la saison.

Comment t’expliques-tu que cette saison se soit dans l’ensemble si bien déroulée pour toi?

C’est surtout sur le plan mental que j’ai réussi à rester forte pendant toute la saison. Avec mes entraîneurs, nous avons préparé chaque compétition séparément, nous les avons ensuite évaluées et analysées. J’ai ainsi pu intégrer beaucoup d’éléments des moins bonnes courses, mais aussi des bonnes courses, tirer des enseignements et réussir constamment de bonnes performances.

Quel rôle joue l’équipe dans tes succès?

L’équipe joue pour moi un très grand rôle et elle est importante. Il s’agit certes d’un sport individuel et en fin de compte, c’est nous qui disputons les compétitions. Mais sans l’appui de l’équipe, l’ensemble ne fonctionnerait pas. Toute l’équipe composée de mes coéquipiers, des entraîneurs, des techniciens, etc. est très importante du point de vue de la motivation et du soutien sur le plan mental.

Quel est le succès qui t’a fait le plus plaisir cette année? Est-ce ta médaille de bronze au CM à Lenzerheide, ta 3 e place à l’IBU Cup à Martell ou ta victoire au classement général à l’IBU Junior Cup?

C’est vraiment difficile à dire, j’ai vécu tellement d’émotions pendant cette saison. Mais la médaille de bronze obtenue aux CM à Lenzerheide signifie beaucoup pour moi.

Amy Baserga et Niklas Hartweg ont remporté le classement général de l’IBU Junior Cup ainsi que deux disciplines chacun.

Remporter une médaille aux CM dans son pays, devant un aussi nombreux public et avec une telle pression, était à n’en pas douter une nouvelle expérience très particulière. C’est pourquoi, je dirais que ce succès est celui qui m’a le plus marquée en raison du contexte général. Mais ma place sur le podium inattendue à l’IBU Cup et le fait d’avoir dans les mains le grand globe de cristal de l’IBU Junior Cup étaient vraiment cool. Au début de la saison, je n’aurais jamais rêvé de cela.

Est-ce réaliste de t’imaginer au départ de la catégorie élite la saison prochaine?

Cela dépend du niveau de mes performances. Concernant la limite d’âge, je peux encore disputer deux saisons supplémentaires chez les juniors. Toutefois, si l’on se fie à mes performances, je peux théoriquement déjà passer dans la prochaine catégorie d’âge même si je suis encore junior. L’avenir le dira.

VERA SCHÄR

TROIS MÉDAILLES SUISSES

Avec les Championnats du monde juniors et jeunesse disputés à Lenzerheide, un grand événement international de biathlon a pu être organisé sur sol suisse et un pas important a été réalisé pour mettre sur pied la première Coupe du monde de biathlon à Lantsch/Lenz. Avec trois médailles, le cadre de la relève suisse a de quoi être fier: Lea Meier est devenue championne du monde jeunesse en individuel sur 10 km, Sebastian Stalder et Amy Baserga ont parachevé le tableau des bons résultats helvétiques en obtenant le bronze en individuel chez les juniors sur 15 et 12,5 km.

Les participants s’affrontent sur des postes de compétition créatifs, aussi bien en plein air qu’en salle. Par ailleurs, tous les enfants et un accompagnant par équipe bénéficient d’un billet aller et retour gratuit en transports publics.

La compétition polysportive par équipes durant l’été 2020

Le SwissPass Smile Challenge passe au stade suivant! L’été dernier, SwissPass Smile, le programme pour les familles et les jeunes des transports publics suisses, a lancé le SwissPass Smile Challenge en collaboration avec Swiss-Ski.

La série estivale allie mobilité, camaraderie, entraînement estival et plaisir. Sept compétitions de qualification se déroulent dans toute la Suisse. La grande finale au Musée Suisse des Transports à Lucerne constitue l’apothéose de la série estivale 2020. Inscrivezvous maintenant et assurez-vous une place! Dans les quatre coins de la Suisse, la série estivale SwissPass Smile Challenge est organisée sur sept sites. Les enfants et les jeunes nés entre 2005 et 2013 peuvent vivre une fête sportive inoubliable avec leurs amis partageant la même passion. Par équipes de cinq, les jeunes sportifs doivent faire preuve d’agilité et d’endurance sur des parcours créatifs de style nordique, alpin, freestyle et cross. Lors de chaque événement, les cinq premières équipes des catégories Juniors (2005–2009) et Youngsters (2010–2013), ainsi que l’heureuse équipe gagnante d’une wildcard, se qualifient toutes pour la grande clôture de la saison, la finale au Musée Suisse des Transports à Lucerne. Les finalistes s’y battent pour la victoire au SwissPass Smile Challenge 2020. SABRINA AEBISCHER

Un bon travail d’équipe est indispensable! Les défis proposés lors du SwissPass Smile Challenge ne peuvent être relevés que collectivement.

Les informations et le calendrier actuel sont disponibles sur www.smile-challenge.ch. Les mesures potentiellement nécessaires concernant le coronavirus seront immédiatement communiquées sur ce lien.

Frais de participation: CHF 85.–* par équipe de 5

Prestations incluses dans les frais de participation: compétition, repas de midi, boisson, cadeau-souvenir. Les enfants et un accompagnant par équipe bénéficient par ailleurs d’un billet aller et retour gratuit en transports publics. Chaque équipe doit compter au minimum deux filles. Les inscriptions individuelles sont possibles. Les équipes sont alors composées par l’organisateur. * Prix pour les membres de Swiss-Ski ou de SwissPass Smile. Les non-membres paient CHF 115.–.

Inscription sur smile-challenge.ch

Ski alpin

LA SUISSE FÊTE SON TROISIÈME TITRE DE CHAMPION DU MONDE JUNIORS DE DESCENTE CONSÉCUTIF

Alexis Monney et Yannick Chabloz ont remporté deux médailles pour la Suisse, l’or en descente et le bronze en super-G, lors des Championnats du monde juniors à Narvik. Grâce à sa victoire, le Fribourgeois Monney prolonge deux séries.

L’équipe réunie autour du chef de la relève Hans Flatscher a frappé un grand coup le 7 mars à l’occasion des Championnats du monde juniors 2020 disputés à Narvik: lors du premier jour des compétitions, Alexis Monney a remporté la victoire en descente et a vu ainsi ses grands efforts récompensés. «Cette victoire représente beaucoup pour moi, j’ai travaillé dur pour l’obtenir. C’est une belle récompense pour ce que j’ai fait ces dernières années.»

Objectif atteint

Pour la troisième fois d’affilée, le Fribourgeois a permis à l’équipe

masculine suisse de remporter le titre en descente chez les juniors, après les triomphes de Marco Odermatt à Davos en 2018 et Lars Rösti à Val di Fassa en 2019. Avec cette victoire, Monney a prolongé une autre série: depuis 2015, au minimum un athlète suisse a réussi à monter sur la plus haute marche du podium lors des CM juniors. L’objectif fixé au préalable par le chef de la relève Hans Flatscher, «Faire des médailles», a pu être considéré comme atteint après la première journée déjà. Après une saison de vitesse réussie en Coupe du monde, avec Yannick Chabloz, un deuxième athlète de Swiss-Ski a démontré que la relève de la vitesse est déjà dans les starting-blocks en obtenant la médaille de bronze en super-G. «L’or remporté par Alexis m’a donné un coup de fouet supplémentaire parce qu’on s’est alors rendus compte que c’était possible, a déclaré le Nidwaldien. Ce n’était pas seulement un objectif, mais aussi mon rêve de ramener une médaille à la maison.»

Pas d’autres possibilités de remporter des médailles

Chabloz aurait même pu réaliser son rêve une deuxième fois. Après le slalom du combiné alpin, il occupait une 4 e place prometteuse, juste devant le Nidwaldien Joel Lütolf. En raison des conditions de neige molle, le super-G n’a pas pu être

Yannick Chabloz est ravi de rem porter le bronze au Championnat du monde junior en Super-G.

disputé le jour suivant et le combiné n’a donc pas pu aller à son terme. Après le slalom géant des femmes du 11 mars, les CM juniors ont été annulés en raison de la pandémie de coronavirus. Les hommes n’ont donc plus eu de possibilités de remporter d’autres médailles. Les femmes n’ont pour leur part pas eu l’opportunité d’obtenir des résultats parmi les meilleures, la 6 e place de Janine Schmitt en descente étant le meilleur résultat obtenu à Narvik. Les athlètes auront à nouveau la chance de se placer parmi les meilleurs lors des Championnats du monde juniors réservés aux athlètes nés entre 2000 et 2004 qui se dérouleront l’année prochaine à Bansko.

RAMONA HIRT

Nordique

HIPPOLYT KEMPF NOUVEAU DIRECTEUR NORDIQUE

Swiss-Ski a repourvu le poste de Directeur Nordique. Hippolyt Kempf, Chef de discipline Ski de fond de longue date, reprend la responsabilité stratégique des disciplines Ski de fond, Combiné nordique, Saut à ski et Biathlon. Il conserve son activité auprès de l’Office fédéral du sport (OFSPO) dans les domaines Innovation et Science.

En nommant Hippolyt Kempf, Swiss-Ski place au poste de Directeur Nordique une personne connaissant parfaitement les structures de la Fédération. Avant de rejoindre en 2005 l’Office fédéral du sport (OFSPO) en qualité d’économiste du sport, il avait déjà assumé la responsabilité de l’ensemble des disciplines nordiques pour le compte de Swiss-Ski – même si ce ne fut que pour une année. Par la suite, Hippolyt Kempf a endossé le rôle de Chef de discipline de Combiné nordique au sein de la Fédération (jusqu’en 2011). Dès 2009 et jusqu’à cette saison, il a officié pendant plus d’une décennie en qualité de Chef de l’équipe suisse de ski de fond. «Nous sommes heureux d’avoir pu engager Hippolyt Kempf en qualité de Directeur Nordique», se réjouit Bernhard Aregger, CEO de SwissSki. «Personne en Suisse n’est mieux intégré dans les disciples nordiques à l’échelle nationale et internationale. À cela s’ajoute son vaste réseau de relations qu’il entretient avec les personnalités de la politique du sport, lequel constitue un atout pour notre Fédération. Hippolyt Kempf est prédestiné pour cette fonction. Ces dernières années, il a contribué de façon significative à de nombreux développements positifs chez Swiss-Ski.» En raison de sa nouvelle fonction chez Swiss-Ski, Hippolyt Kempf réduira progressivement son taux d’occupation en tant qu’économiste du sport à l’OFSPO dans les mois à venir, tout en y gardant sa collaboration dans les domaines de la recherche, du développement et de l’innovation. «En tant que Directeur sportif chez Swiss-Ski, développer la division nordique et la positionner de manière optimale pour l’avenir constitue un défi de taille qui me tient particulièrement à cœur. J’ai été étroitement lié au ski nordique dès mon plus jeune âge», précise Hippolyt Kempf, qui a été champion olympique de combiné nordique en 1988. Début avril, Christian Flury a pris la relève de Kempf à la tête du ski de fond. Au cours des dix dernières années, le Grison de 43 ans a occupé divers postes à responsabilités au sein des organes du ski de fond suisse. Après une saison en tant qu’entraîneur de ski de fond au Canada, il a rejoint en 2010 – et pour quatre ans – le groupe d’entraînement des équipes de Coupe du monde et de Continental-Cup de Swiss-Ski, avant d’officier pendant trois saisons en tant que team manager suisse au niveau de la Coupe du monde ainsi que lors des Mondiaux de ski nordique 2015 à Falun et 2017 à Lahti. Depuis trois ans, Christian Flury est responsable du Centre national de performance pour le ski de fond à Davos. ROMAN EBERLE

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