ASAP-M - Appui Suisse aux Associations Professionnelles Marocaines

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ASAP-M Appui Suisse aux Associations Professionnelles Marocaines

Compétitivité et innovations Durée 2015 - 2017


Un concept novateur Le projet Appui Suisse aux Associations Professionnelles Marocaines (ASAP-M) vise à augmenter la compétitivité des micro-, petites et moyennes entreprises rurales à travers le renforcement managérial, le plaidoyer et le développement de services de qualité et de proximité. Pour cela, le projet appuie cinq associations professionnelles agricoles.

Le projet a atteint les objectifs visés, à savoir que les associations soient renforcées sur les plans institutionnel et gouvernemental, soient capables d’offrir de meilleurs services à leurs membres et de mener des actions de plaidoyer pour des conditionscadres favorables en vue d’une croissance inclusive des activités économiques de leurs membres.

Les associations ainsi renforcées peuvent maintenant offrir de nouveaux services à leurs membres afin d’accroître la performance des PME, d’augmenter leur compétitivité et de créer ainsi les bases pour la croissance durable des revenus et la création d’emplois.

Partenaires d’implémentation • •

Ministère de l’Agriculture et des Pêches Maritimes, Maroc (MAPM), Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires, Suisse (HAFL)

Le projet est financé par la Direction du développement et de la coopération (DDC)

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“Par le passé, l’apiculteur n’emmenait ni son fils et encore moins sa fille pour lui apprendre le métier, lui-même n’a pas de quoi leur apprendre. Maintenant, avec les formations, les visites et les échanges, les jeunes sont motivés pour apprendre le métier.” Président de la fédération Nord des apiculteurs

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Résultats-clefs Groupes cibles: • Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC) • Association Nationale des Producteurs de Viande Rouge (ANPVR) • Fédération Interprofessionnelle Marocaine des Apiculteurs (FIMAP) • Association Marocaine de la Filière des Productions Biologiques (AMABIO) • Société Marocaine des Plantes Aromatiques et Médicinales (SOMAPAM)

Concernant le renforcement institutionnel (Outcome 1), les APs ont fait des avancées considérables et sur plusieurs niveaux. Suite à un grand travail de restructuration et de clarification de la vision stratégique, l’AMABIO a pu se constituer en Fédération (FIMABIO) en juin 2017. L’ANPVR a augmenté le nombre de ses membres adhérents grâce à la création de deux fédérations régionales, ce qui a augmenté son effectif de 900 éleveurs additionnels. L’ANOC a entrepris une restructuration de ses RH et a formé 136 cadres et techniciens. La FIMAP a mise en place un système d’information sur ses membres et une stratégie de recherche de fonds/d’autofinancement. Le processus d’élaboration des mémorandums de plaidoyer (Outcome 3) a permis à l’ensemble des APs partenaires de bien comprendre le sens méthodologique du plaidoyer en tant que mécanisme institutionnel important et de définir les domaines concrets d’intervention, à savoir : la reconnaissance de la filière apicole par l’État pour la FIMAP, l’appui à l’organisation des marchés ovins et caprins pour l’ANOC, l’accès aux terres collectives par les coopératives des PAM pour la SOMAPAM et finalement l’accès aux subventions liées à la certification biologique pour la FIMABIO.

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Au total, 814 éleveurs et agriculteurs ont pu améliorer la productivité et augmenter leurs revenus suite à l’amélioration et à un meilleur accès aux services au profit des membres dans les régions (Outcome 2), et ce malgré une période d’implémentation assez courte (2 ans). Dans la région du Nord (Chefchaouen), l’ANOC a instauré un circuit de collecte de lait de chèvres, ce qui a permis à la fromagerie de Bellota de diversifier sa gamme de produits (fromages, yaourt, etc.). À travers ce projet pilote, la sécurisation d’un revenu régulier a permis à des jeunes (filles et garçons) de la région de s’engager dans des activités économiques valorisantes et non illicites. Au début du projet, les éleveurs caprins n’étaient pas du tout engagés dans la production laitière et maintenant, les 60 ménages concernés par le circuit de commercialisation ont déjà livré à peu près 12 000 litres de lait et, après 2 ans, chaque foyer a pu gagner un revenu annuel additionnel d’environ 3500 dh, considéré comme très important à leurs yeux vu leur enclavement.


“Il nous reste encore quelques ajustements à faire, mais c’est déjà pas mal, la locomotive est sur les rails, elle était en dehors, complètement.” Membre du bureau FIMABIO

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Résultats-clefs Bénéficiaires finaux • Les PMI, PME, les coopératives agricoles et les sections des associations et fédérations membres • Les entreprises familiales bénéficiaires directes du projet: • • • •

Apiculture : 300 unités Filière biologique : 160 unités Filière des de PAM : 60 unités affiliées aux coopératives de PAM Elevage Ovin : 130 éleveurs de SIROUA

Dans la région du sud (Taznakht, zone montagneuse), l’ANOC a instauré un centre de collecte de laine de haute qualité provenant de moutons de Siroua, produit de base pour les tapis, qui est maintenant fonctionnel. À travers l’appui en formation au groupement ANOC nouvellement constitué, les 130 éleveurs du groupement ont pu réduire le taux de mortalité de leur cheptel de 48% à 9% en seulement 2 ans. Les éleveurs ont amélioré leur revenu et ils sont également motivés à renforcer les effectifs de têtes produites. Au Moyen Atlas, à Khénifra, l’ANPVR réalise des avancées considérables en termes de renforcement de capacités des éleveurs bovins. De véritables écoles aux champs sont fonctionnelles et représentent une référence pour l’agriculture Marocaine qui commence à s’orienter vers les conseils agricoles de proximité. Plus de 50% des 65 éleveurs formés déclarent avoir des améliorations en termes de productivité. Dans la région d’Oulmes comme dans la région d’Er Rich, l’inclusion au développement rural, particulièrement des femmes, à travers l’appui de la SOMAPAM est très tangible. Concrètement, le projet a permis à 82 collecteurs de 3 coopératives de domestiquer les plantes aromatiques et médicinales et a augmenté de plus de 60% leurs productivité à travers la valorisation de leurs produits (tisanes). Ainsi, les coopératives initient des prospections avec des opérateurs commerciaux pour l’écoulement de

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leurs productions. La SOMAPAM a alors pu initier son premier projet et ses services dans les 3 régions depuis sa création. Quant à la FIMAP, 347 apiculteurs des 5 régionscibles s’organisent davantage au sein des fédérations régionales, ce qui renforce la légitimité de cette jeune fédération pour être reconnue par l’État en tant qu’interlocuteur officiel de défense des intérêts des apiculteurs. La FIMAP a aussi mis en place un système d’information sur ses membres, permettant de collecter et d’échanger des informations entre les régions grâce à une plateforme informatique. Des plans de recherche de fonds et d’auto-financement ont été élaborés et sont mis en application dans 3 régions pilotes, y compris les 2 régions ciblées par la deuxième phase. À travers 3 unités pilotes, la FIMABIO a sensibilisé 285 agriculteurs sur l’agriculture biologique et a poursuivi les formations approfondies avec 130 d’entre eux. À peu près une trentaine ont déjà réalisé leur conversion. De même, les unités pilotes ont pu réaliser des partenariats avec les institutions régionales, les universités et les organismes suisses (par exemple SATIVA en Suisse). La phase a aussi hautement contribué à définir la vision stratégique de cette fédération émergente, qui a été reconnue par l’État marocain en juin 2016.


Le projet ASAP-M a connu une implémentation réussie après des flottements dus au changement de son maître d’œuvre. L’équipe du projet et le réseau dans sa globalité disposent d’un savoir-faire, d’un capital de confiance et d’une connaissance de la diversité des territoires qui l’aident, sans aucun doute, à rendre plus visibles et plus durables ses impacts.

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Les acquis du projet ASAP-M Ces impacts visibles et dont la portée et l’amplitude sont, à notre sens, évolutives et s’exprimeront de manière plus perceptibles dans les années qui suivront.

La FIMABIO a pu éclaircir la vision stratégique de ses trois collèges (production, valorisation, commercialisation). Aussi, ses membres dirigeants ont bien renforcé leurs connaissances en matière de savoir-faire suisse en agriculture biologique et ont initié des collaborations avec des institutions et entreprises suisses, grâce à un voyage d’étude. Le chantier de régionalisation des services a parcouru un bon chemin, 3 unités pilotes (sur un objectif initial de 4) en AB (maraîchage, oléiculture, aviculture, polyculture) ont été aménagées et les sessions de formation qui leur sont rattachées ont été réalisées.

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L’ANPVR a pu relancer ses actions, créer ses deux fédérations régionales d’éleveurs (Khénifra et Oulmes) et a mis en place ses premières écoles aux champs (Farmer Field Schools) en matière de bonne conduite d’élevage grâce à l’appui de la HAFL.


L’ANOC a gagné en matière de reconnaissance de la race Siroua dans le Sud à Ouarzazate, a renforcé l’organisation des éleveurs à travers la création d’un groupement et, finalement, a contribué à la valorisation des produits dérivés (notamment la laine) à travers la mise en place d’un centre de collecte de laine. Dans l’autre bout du Maroc, au Nord, elle a pu structurer les petits éleveurs autour d’un circuit de collecte et de valorisation du lait, et a œuvré à l’amélioration génétique des races locales caprines. La FIMAP est au point de finaliser définitivement la dernière version du système d’information sur les membres pour servir de plateforme d’échange entre les sections régionales et le siège de la fédération. La gestion des adhésions, la lutte contre les vols de ruches, l’échange des informations liées à la production, la valorisation et les débouchés des produits issus du miel tout en faisant face au problème de la distance, tels sont les objectifs assignés par cette plateforme informatique.

Ces mêmes rapports apportent un regard critique sur le niveau de maturation des AP et les enjeux auxquels elles sont exposées. Nous nous inscrivons totalement dans cette analyse qui, malgré son caractère générique et commun aux OPA du Maroc, organise bien les axes d’intervention où le projet ASAP-M est déjà bien inscrit à des niveaux assez variables selon les filières et les territoires. • • •

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Les AP doivent veiller à appuyer et soutenir leurs membres et partenaires tout au long de la chaîne de valeur ; Les rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués dans l’agriculture marocaine ne sont pas toujours clairs ; Les AP, au niveau national, ont un rôle primordial en matière de représentation, de coordination et de facilitation vis-à-vis de leurs membres et partenaires ; Les AP, au niveau régional et local, sont investies d’une diversité d’attributions spécifiques et complémentaires avec celles des AP au niveau national ; L’autonomie des AP au niveau régional doit être renforcée ; La commercialisation est une préoccupation majeure des agriculteurs ; Les AP doivent offrir des services de qualité au profit d’un grand nombre d’adhérents ; Les AP doivent se lancer dans l’adoption et l’usage de services des nouvelles technologies d’information ; Les AP se doivent de s’assurer de la durabilité des projets

La majorité des APs a pu dépasser les blocages rencontrés au début de la relance du projet par Swisscontact en permettant la mise en place des actions prévues notamment dans les régions. À ce jour, si on se focalise sur l’impact induit aux bénéficiaires finaux, ce sont 718 MPMEs qui ont été renforcées et ont amélioré leurs stratégies de production, valorisation et commercialisation.

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Des leçons des territoires et des acteurs du projet

Réhabilitation des genres sociaux La démarche de l’ANOC, dans le cadre du projet ASAP-M, porterait probablement ses fruits technicoéconomiques, déjà perceptibles à l’échelle des ménages. Mais ce qui ressort au premier plan, c’est l’expression d’une reconquête de liberté d’action. Les jeunes hommes et femmes concernés par cette action expriment une reprise de souveraineté sur leur mobilité et leur statut dans les localités où ils évoluent. Les pionniers de cette expérience sont en train d’explorer des voies d’innovation et des choix alternatifs et non conventionnels. Le projet ASAP-M, en s’engageant au côté de l’ANOC, se doit de partager l’expérience et de la disséminer encore davantage. Les efforts de la FIMAP dans la région du Nord ont produit des impacts et des sentiments similaires chez les jeunes et les femmes de la région. Reprise de souveraineté et relance économique Le tapis Taznakht jouit d’une notoriété qui dépasse les frontières du pays, il a une haute valeur économique mais qui ne trouve pas automatiquement son corollaire dans le développement local, les retours financiers étant très limités. Le choix de l’ANOC et du projet ASAP-M d’appuyer la structuration d’un groupement d’éleveurs autour de la race Siroua ouvre des perspectives très prometteuses pour la relance du tapis Taznakht. Les premières bases d’un long processus de réhabilitation se font déjà sentir. Le groupement est fonctionnel et la mobilisation autour du tapis semble s’intensifier pour déboucher vers une réelle relance économique de la région. L’effort technique (prophylaxie, sélection, formation) et logistique (aménagement d’un centre de collecte de laine) 11

stimule fortement les leaders locaux qui se sont positionnés comme acteurs de développement plutôt que comme bénéficiaires de projets, de programmes gouvernementaux ou de coopérations. Inclusion au développement rural Au-delà de la dimension écologique et économique des PAM, la SOMAPAM a su accompagner, par l’appui du projet ASAP-M, des dynamiques de développement local fort intéressantes. Il me paraît utile de restituer ces témoignages qui décrivent clairement et de façon très spontanée tout l’effort d’inclusion au développement qui est consenti par les coopératives dans une lutte très honorable contre l’exclusion et la vulnérabilité. À Oulmès comme à Er Rich, des acteurs et actrices locaux se lancent dans une voie de préservation et de valorisation de la biodiversité tout en ouvrant des perspectives économiques prometteuses. Les savoirfaire locaux sont appuyés par des formations et une assistance technique pour installer des pépinières de PAM et des unités modestes mais opérationnelles de production de tisanes. La force de ces initiatives locales vient, à notre sens, de l’engagement des leaders pour le développement de leurs localités et de leurs capacités à saisir les opportunités des projets et activer les synergies requises pour aller au-delà des interventions conventionnelles, où le projet est perçu exclusivement comme manne financière. La notion de réseau, de compétence et de durabilité revient souvent dans les propos des femmes et des hommes que nous avons interviewés.


Émergence, visibilité et professionnalisation Les trois interprofessions – la FIMABIO, la FIMAP et l’ANPVR –, tout en produisant les mêmes dynamiques décrites plus haut, ont les particularités d’avoir interagi avec le projet plus autour d’activités professionnalisantes: • • •

La FIMAP avec un effort de plateforme de communication et d’information ; l’ANPVR avec une mise en place réussie des écoles aux champs (Farmer Field Schools - FFS ) et la structuration régionale ; La FIMABIO avec une meilleure visibilité et un plan stratégique difficile à produire sans l’appui du projet ASAP-M.

“Après la perte de 70 ruches, nous nous sommes rendu compte que la formation était essentielle pour continuer notre activité.” - Nadia Fatmi, directrice d’une coopérative de production de miel et d’Argan.

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Les cinq associations professionnelles

L’Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC) L’ANOC est une association sans but lucratif créée en 1980. L’objectif est d’abord l’amélioration génétique des races ovines et caprines pour une meilleure production. D’autres objectifs et activités de développement se sont ajoutés notamment grâce au projet ASAP-M. L’ANOC encadre plus de 2,1 millions de têtes de bétail pour presque 10’000 éleveurs, ce qui représente 10% du total des éleveurs d’ovins et caprins au Maroc. La Fédération Interprofessionnelle du Bio au Maroc (FIMABIO) La FIMABIO est une entité nationale qui vise l’élaboration et l’opérationnalisation de la stratégie du développement de la filière biologique en concertation avec tous les acteurs de la filière, y compris les aspects R&D, formation et encadrement. Elle est composée de 3 collèges qui veillent chacun au développement d’un maillon de la chaîne de valeur des différentes filières biologiques.

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La Société Marocaine des Plantes Aromatiques et Médicinales (SOMAPAM) SOMAPAM a été créée le 16 mars 2006. La SOMAPAM estime ses membres entre 100 et 150. Elle est composée de coopératives et de producteurs agricoles. L’Association Nationale de Producteurs de la Viande Rouge (ANPVR) L’ANPVR réalise des avancées considérables en matière de renforcement de capacités des éleveurs bovins. De véritables écoles aux champs sont fonctionnelles et représentent une référence pour l’agriculture marocaine, qui commence à s’orienter vers les conseils agricoles de proximité. La Fédération Interprofessionnelle Marocaine des Apiculteurs (FIMAP) La FIMAP a été créée en 2011 comme fédération de 14 associations régionales. La FIMAP comprend actuellement environ 3’000 membres cotisants.


“On a senti le besoin en encadrement chez nos éleveurs, on fait bien l’amélioration génétique, mais cela devrait être appuyé par d’autre chose. Ce que nous avons engagé comme démarche dans ce projet est beaucoup plus interactif et professionnel. Nos éleveurs étaient livrés à eux même du point de vue conseil, à travers le projet on a pu réussir nos actions dans les Doukkala avec un appui fort de l’office.” - Aziz, éleveur, membres de l’ANPVR Khenifra

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Le contexte La stratégie du Plan Maroc Vert concerne les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. Ces secteurs jouent un rôle déterminant dans les équilibres macro-économiques du pays, car ils supportent une charge sociale très importante.

L’agriculture représente un secteur-clé pour le développement économique et social du Maroc, employant 40% de la population active. Vue l’importance du secteur agricole, l’État a décidé de lancer en 2008 le Plan Maroc Vert (PMV) qui vise à moderniser l’agriculture marocaine, atténuer les inégalités d’accès aux ressources et renforcer l’action collective et coopérative, notamment pour améliorer la compétitivité des exploitations familiales et assainir les créneaux de commercialisation nationale et internationale. Le PMV pilier II, dédié aux petits agriculteurs, octroie aux associations professionnelles (AP) les prérogatives pour la mise en œuvre des projets soutenant les micro-, petites et moyennes entreprises (MPME). Toutefois, de nombreux défis restent à relever pour les AP, dont notamment : la représentativité et la légitimité ; l’indépendance vis-à-vis des institutions gouvernementales et paragouvernementales ; l’organisation interne ; la déconcentration des activités et de l’efficacité ; l’impact des actions sur le terrain au niveau des MPME ; la flexibilité et l’efficacité dans la gestion des contrats-programmes.

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Aussi, malgré des avancées quantitatives, les AP dénotent un manque en matière d’appui technique, technologique et d’ « empowerment » stratégique pour répondre efficacement aux besoins de leurs membres dans les régions. De plus, elles auraient besoin d’un accès au financement suffisant pour assurer leur pérennité, de même que d’un plaidoyer institutionnel pour des conditions plus favorables à l’appui des filières capables de contribuer aux objectifs assignés par le PMV. Élaboré sur la base d’une mission d’identification effectuée en 2012, le projet ASAP-M a débuté en septembre 2013 (Phase 1 A), implémenté par SBA. D’un commun accord entre la DDC et SBA, cette phase 1A a pris fin en juin 2015. Suite à la relance d’un appel d’offre par la DDC, la Fondation Swisscontact a été mandatée pour poursuivre le projet, l’adapter au besoin et finaliser la phase 1 du projet ASAP-M. La phase 1B, sous la responsabilité de Swisscontact, a débuté en juillet 2015 et se terminera fin novembre 2017.


“Pourquoi partir à la forêt et détruire ça biodiversité alors que je peux créer cette biodiversité dans ‘mon’ bout de terre inexploité, l’idée de biodiversité doit être un acquis chez tous nos agriculteur.” - Mohammed Ait ider, responsable dans une coopérative locale de la région d’Errich.

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Nous créons des opportunités

Swisscontact Fondation Suisse pour la coopération technique 70, rue Abou derr Agdal - 10080 Rabat, Maroc www.swisscontact.org\asapm www.swisscontact.org\asapm-en-bref www.swisscontact.org\maroc

Décembre 2017


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