Rapport Annuel 2018 - Afrique du Nord Afrique de l’Ouest

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Afrique du Nord Afrique de l’Ouest

Rapport Annuel 2018


Une croissance inclusive et durable, stimulée par un secteur privé innovant, créateur d’emploi et de revenu, est le fondement du travail de Swisscontact. La formation professionnelle Jeter les bases d’un emploi et d’un revenu durables à travers une formation professionnelle orientée vers le marché de l’emploi et en réponse aux besoins de l’économie. La promotion de l’entreprise Renforcer la productivité et la compétitivité des petites et moyennes entreprises à travers des interventions durables dans la chaîne de valeurs, un meilleur accès au marché et un meilleur développement économique local. Le système financier inclusif Permettre aux entrepreneurs d’avoir facilement accès aux produits financiers, aux services et aux formations en matière de finance, et assurer ainsi leur autonomisation. Une économie adaptée aux changements climatiques et respectueuse de l’environnement Créer des emplois verts à travers une utilisation efficace des ressources naturelles et une application des méthodes de production propre. Dans cette optique, Swisscontact crée les conditions de l’émergence d’un secteur privé socialement et écologiquement responsable qui contribue à la réduction de la pauvreté. Swisscontact crée ainsi les conditions-cadres adéquates pour l’action entrepreneuriale, qui sont nécessaires à une économie privée concurrentielle et respectueuse des principes sociaux et écologiques en tant que pilier de tout développement. Swisscontact est une fondation indépendante créée en 1959 par des personnalités du monde économique et scientifique suisse. Elle œuvre exclusivement dans le domaine de la coopération internationale au développement et réalise des projets propres ou sur mandat depuis 1961. Swisscontact est proche du secteur privé depuis sa création. En 2018, Swisscontact compte environ 1 100 collaborateurs dans 36 pays. Le siège de la fondation se trouve à Zurich.

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Sommaire

Préface

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2018 en chiffres

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Focus « Partenariat Public-Privé » Afrique du Nord Maroc

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Tunisie

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Afrique de l‘Ouest Bénin

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Burkina Faso

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Mali

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Niger

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Tchad

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Vue d‘ensemble des projets

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Collaborateurs

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Le partenariat public-privé au cœur des actions de Swisscontact La situation sécuritaire dans le Sahel reste préoccupante et ne cesse de se détériorer dans certaines régions. Malgré tout, nos équipes ont poursuivi leur excellent travail sur le terrain et ont obtenu des résultats impressionnants, créant des opportunités d’emploi et améliorant l’employabilité de nos bénéficiaires. Je voudrais d’abord saluer deux projets de grande envergure qui ont pris fin en 2018. Le Programme d’Appui à la Formation Professionnelle (PAFP) a été mené avec succès pendant 12 années au Mali. Non seulement il a permis à plus de 60 000 personnes d’être formées, mais de plus il a contribué à mettre en place un système de formation professionnelle technique au niveau régional, pour lutter efficacement contre le chômage. Au Niger, pendant 10 ans, Swisscontact a accompagné le pays pour développer un service d’information, d’orientation et d’accompagnement des jeunes dans la construction et la réalisation de leur projet professionnel. Plus de 40 000 jeunes, dont 51% de filles, ont bénéficié d’un entretien individuel avec un conseiller. Comme ces deux projets réussis au Mali et au Niger, les systèmes que nous mettons en place ont vocation à exister même après la fin des projets. Ceci grâce à la création de relations souvent inédites entre des acteurs publics et privés, où chacun remplit sa mission en toute complémentarité avec les autres acteurs. Ce sont ces partenariats publics - privés que je souhaitais mettre à l’honneur dans ce rapport. En Tunisie par exemple, le premier organisme de gestion d’une destination touristique a été créé en 2018 dans le cadre du projet DMO, réunissant tous les acteurs du secteur. Au Maroc, avec le projet ASAP-M, c’est un partenariat original qui a permis de lancer les écoles aux champs, pour mieux former et conseiller les éleveurs bovins.

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Au Burkina Faso, un nouveau dispositif mis en place a permis d’attirer plus de 4 000 nouveaux membres qui peuvent avoir accès au crédit et à l’épargne. Au Tchad, six dispositifs de formation professionnelle ont été initiés, impliquant différents partenaires publics et privés, dans un cadre collaboratif tripartite. Enfin, au Bénin, deux secteurs agricoles à fort potentiel ont été choisis pour y tester l’approche « Marché Inclusifs » autour d’eux. Toutes nos activités sont suivies et ajustées grâce à de nouveaux outils de suivi-évaluation. L’attention particulière que nous portons au déploiement de systèmes de contrôle interne performants nous permet également de communiquer sur nos projets de façon efficace. La région NOWAF continue d’être au coeur de nos priorités, mais aussi des priorités de nos bailleurs. Les nombreuses visites de notre CEO sur le terrain témoignent de cet attachement. Depuis avril j’ai le plaisir de pouvoir superviser le travail passionnant dans cette région et je vous remercie toutes et tous pour votre confiance. Bonne lecture !

Stephanie Dreifuss Directrice Afrique du Nord et de l’Ouest


2018 en chiffres 20 359 personnes, dont 9 285 13 113 exploitations agricoles et micro femmes, ont suivi une formation professionnelle dans l’un des dispositifs soutenus par Swisscontact, et 11 218 personnes, dont 5 192 femmes, ont achevé leur formation.

21 170 jeunes, dont 11 012 femmes,

ont été reçus en entretien et accompagnés dans leur orientation pour un retour à l’école, vers une formation ou dans leur démarche d’insertion professionnelle.

9 802 personnes, dont 6 290 femmes,

ont démarré une activité rémunérée, qu’elle soit salariée ou via une création d’entreprise, suite à une formation professionnelle.

943

781

patrons et formateurs ont été formés ou renforcés afin d’améliorer la qualité de l’offre de formation professionnelle proposée dans les différents dispositifs.

809

cadres techniques du public et du privé ont été formés ou renforcés pour la démultiplication et la pérennisation des dispositifs de formation professionnelle et pour l’ancrage de mécanismes de marché plus inclusifs.

et petites entreprises ont bénéficié de services qui ont amélioré leur accès aux marchés locaux, aux ressources et aux crédits.

5 880 exploitations agricoles et très petites et petites entreprises ont accédé à des services financiers avantageux, comme des crédits à faible taux d’intérêt.

8 953 exploitations agricoles et très

petites et petites entreprises ont augmenté leurs revenus grâce aux programmes.

5 274 emplois ont été créés par les

exploitations agricoles et les très petites et petites entreprises appuyées par cinq projets.

1 106 797 CHF de crédits ont

été mobilisés par 5 880 exploitations agricoles et très petites et petites entreprises accompagnées dans leur recherche de financement pour développer leur activité.

3 457 587

CHF de revenus supplémentaires ont été gagnés par les bénéficiaires des dispositifs de formation professionnelle et de promotion des PME, mesurés dans six projets.

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Maroc Les “écoles au champ”, le conseil agricole de proximité

Appui Suisse aux Associations Professionelles au Maroc (ASAP-M) Durée: 2017-2019 Financé par: Direction du Dévelop­p ement et de la Cooperation suisse (DDC)

Abdellah Abrbach, producteur bovin, dans la province de Khénifra. Centre du Maroc.

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Le projet ASAP-M vise à augmenter la compétitivité des PME rurales à travers le développement de services de qualité et de proximité de cinq associations professionnelles agricoles. Dans le domaine de l’élevage bovin, un partenariat avec l’Association Nationale des Producteurs de Viande Rouge et la Haute Ecole des sciences agronomiques, forestières et alimentaires de Zollikofen (Suisse) a permis de lancer les premières écoles au champ au Maroc. Abdellah Abrbach est issu d’une famille de petits agriculteurs de M’rit dans la province de Khénifra. Après une première expérience non concluante dans l’élevage laitier, Abdellah s’est converti à partir de 2011 dans l’élevage de vaches à viande avec l’espoir d’augmenter ses revenus. « L’élevage pour la viande demande moins d’énergie et de travail et peut permettre de gagner plus. Pourtant, au bout de quelques années, mon chiffre d’affaires ne cessait de baisser, explique Abdellah, dont le troupeau est composé de cinq vaches, six génisses et cinq veaux. Parfois, j’avais des manques à gagner très importants car je connaissais mal la valeur de mes veaux et on me trompait dans les ventes. » C’est alors que l’Association Nationale des Producteurs de Viande Rouge (ANPVR) invite Abdellah à une session de sensibilisation en vue de participer à une formation d’école au champ. L’éleveur se laisse convaincre et intègre la première formation organisée en collaboration avec la Haute Ecole des sciences agronomiques, forestières et alimentaires de Zollikofen (HAFL, Suisse). Ces écoles au champ, animées par des éleveurs membres de l’ANPVR au profit d’autres éleveurs, permettent de délivrer des conseils agricoles de proximité. La formation se déroule près de chez lui et Abdellah apprend à quantifier les aliments

pour le bétail, peser et mesurer l’animal pour connaître sa valeur marchande. « J’ai beaucoup appris, je prends mes mesures chaque mois et je fais mon registre de données, ce que j’ai donné à manger, ce que le veau a gagné en engraissement. Je livre les données à l’ANPVR. Grâce au calcul économique que je fais, les coûts, les charges, le gain en plus à la vente au marché est maintenant de 2000 dirhams [205 CHF] par veau que je ne pouvais pas gagner avant. » Abdellah a également acquis des connaissances en santé animale et en gestion des étables, notamment l’aération et le nettoyage. « Je n’ai pas encore appliqué toutes ces nouvelles connaissances, faute de moyens pour construire une nouvelle étable, mais j’espère de pouvoir le faire dans l’avenir ! » Nouvelles techniques En août 2018, Swisscontact a introduit l’utilisation de l’application DataWinners auprès des facilitateurs des écoles au champ de l’ANPVR . Cette application permet de collecter des données de suivi de l’engraissement des veaux, sans support papier. Les données pourront ainsi être échangées plus facilement entre les éleveurs, ce qui les aidera à prendre dans de meilleurs délais des décisions rationnelles en termes d’engraissement et de santé animale.

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Tunisie Tous les acteurs du tourisme réunis autour d’un même projet

Projet Tourisme DMO Durée: 2016-2018 (phase 2) Financé par: Secrétariat d‘Etat à l‘Economie (SECO)

Ali Bouhala et sa nièce présentent des tissages Amazigh à des visiteurs au musée des traditions de Zmerten.

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La Fédération Tourisme Authentique Destination Dahar (FTADD) est la concrétisation d’un processus conduit depuis 2015 dans le cadre du projet Tourisme DMO. Ce projet visant à promouvoir une nouvelle destination touristique – la Destination Dahar – a permis pour la première fois en Tunisie de regrouper en partenariat publicprivé 90% des prestataires touristiques d’une région pour proposer un tourisme résolument « authentique » alliant nature et culture. « La FTADD a permis de faire la promotion de la région et de créer une dynamique entre prestataires », assure Nasser, un jeune diplômé promoteur de la maison d’hôtes Dar Yasmine dans le village de Zamour. Ainsi, 74% des prestataires font état d’une augmentation des nuitées et de la durée des séjours, 41% ont créé de nouveaux emplois et 100% observent une augmentation des touristes tunisiens qui étaient principalement ciblés par la promotion effectuée par la Fédération. La FTADD réunit plus d’une trentaine de prestataires touristiques du Djebel Dahar, région montagneuse du Sud-Est de la Tunisie, dont les principales ressources économiques sont l’agriculture de montagne et les revenus de l’exode. Dispersés sur un territoire de plus de 130 km, pour la plupart en manque de clients, ces prestataires sont pour la plupart des promoteurs de chambres d’hôtes et de petits hôtels, qui effectuaient leur promotion de façon isolée. Depuis 2015, le projet les aide à s’organiser pour mettre en valeur leur patrimoine, les sites de la région, à développer de nouvelles activités comme la randonnée, et à se positionner en tant que véritable « destination touristique ». Amélioration des prestations L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) a pleinement participé à cette première expérience d’organisation du tourisme « à la base ». Une véritable innovation en Tunisie,

d’autant que la région couvre partiellement trois gouvernorats et que l’ONTT est membre honoraire de la Fédération. « Auparavant, nous n’arrivions pas à rassembler les différents acteurs touristiques de la région pour discuter de ce qui nous préoccupe tous. Cette initiative est parvenue à réunir toutes les parties autour d’un projet commun, même les dépar tements étatiques ! » précise Adel Sbitta, commissaire au tourisme du gouvernorat de Gabès, ajoutant : « Le projet nous a rapproché des petits prestataires informels, que nous avons ainsi pu aider à se légaliser. Avant, nous étions dans une logique de policier-voleur avec eux. Je dirais même que c’est une réconciliation ». Hamda Abdellaoui, président de la Fédération régionale des agences de voyage, souligne pour sa part : « En tant que professionnel, je peux témoigner d’un vrai changement. La qualité des prestations s’est nettement améliorée. Auparavant, il était aussi très difficile de savoir à qui s’adresser pour organiser un voyage ». Cette première expérience réussie pourrait faire des émules. En effet, le Ministère tunisien du tourisme a demandé au SECO et à d’autres bailleurs de répliquer l’expérience avec Swisscontact dans d’autres régions du pays, afin de réitérer la prouesse de fédérer les petits prestataires privés, les opérateurs touristiques et les autorités publiques.

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Bénin Des infrastructures de stockage au profit de petites exploitations

Programme d’Appui au Secteur du Développement Rural (PASDeR) Durée: 2015-2019 (phase 2) Financé par: Direction du Dévelop­p ement et de la Cooperation suisse (DDC)

Ourou Goura Gourouko, exploitant agricole à Nikki. Nord du Bénin.

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Les Exploitations Familiales Paysannes (EFP) du Borgou/Alibori ont un accès limité aux infrastructures pour le warrantage des produits vivriers. Le PASDeR appuie ces exploitations en mettant à leur disposition des complexes de magasins, afin de sécuriser leurs productions et augmenter in fine leur revenu. A 49 ans, Orou Goura Gourouko Ousmane gère une exploitation familiale de 20 hectares de maïs, soja et coton, dans la commune de Nikki au nord du Bénin. Problème : après une campagne réussie, il est confronté à des problèmes de stokage de ses récoltes. De plus, il est soumis aux prix fixés par les acheteurs et rencontre des difficultés pour subvenir aux besoins de ses cinq enfants. « Avant, c’était les commerçants venant des grandes villes qui fixaient le prix de mes produits. J’étais obligé de les brader, faute d’un système adéquat de stockage et de conservation », explique le producteur. Pour trouver une solution à ces difficultés rencontrées par les producteurs de la coopérative de Nikki, un complexe de magasins de stokage a été construit dans le cadre du PASDeR. Ce complexe est le fruit d’un partenariat entre la coopérative des producteurs et la commune de Nikki, avec un financement de la Coopération Suisse. Le terrain abritant le complexe a été offert par la mairie de Nikki et sécurisé par un acte de donation. Cette infrastructure a permis à Orou Goura et les autres producteurs de développer le warrantage, une opération de crédit de quelques mois dont la garantie est un stock de vivres, liquidable par une banque ou une institution de microfinance, en cas de

défaillance. Il s’agit d’un système qui facilite la mise en marché des produits agricoles à travers les ventes groupées. Hausse des revenus « Grâce au système de warrantage, j’ai beaucoup mieux vendu qu’auparavant et j’ai réalisé une marge bénéficiaire de 1 845 000 FCFA (3 200 CHF) pour la campagne agricole de 2016-2017 et 442 500 FCFA (770 CHF) la campagne suivante, se réjouit Orou Goura. Ce crédit m’a permis de relancer les activités de ma buvette, gérée par ma femme, et de subvenir aux besoins de ma famille, notamment les frais de scolarité des enfants, et les frais de santé. » Ces recettes ont aussi permis au producteur de fournir une avance pour l’achat prochain d’un tracteur. Depuis son démarrage en 2013, le PASDeR a mis en place au total treize complexes de magasins d’une capacité de 250 tonnes chacun et trois magasins simples d’une capacité de 100 tonnes chacun. L’initiative du warrantage développée autour de ces infrastructures permet également aux collectivités locales bénéficiaires d’améliorer la mobilisation de leurs ressources propres, à travers le prélèvement des taxes de développement local sur les produits stockés et vendus.

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Burkina Faso L’accès au crédit pour les jeunes entrepreneurs

Programme d’Appui au Développement Communel (PADC) Durée: 2017-2020, phase 3 Financé par: Direction du Dévelop­p ement et de la Cooperation suisse (DDC), Service Liechtensteinois de Dévelop­p ement (LED) et la Fondation Hirschmann

Eric Yaméogo, patron d’une entreprise de vente de bouteilles d’eau minérale. Région Centre-Ouest du Burkina Faso.

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Le PADC vise à améliorer les conditions de vie des populations locales dans sept communes, à travers notamment un appui au développement de microentreprises, des formations techniques ou la mise en place de groupes d’épargne et de crédit. Swisscontact agit comme facilitateur et accompagne les partenariats entre les communes et des acteurs privés. Exemple avec Koudougou qui a signé une convention de collaboration avec six institutions de microfinance.

Eric Yaméogo est un jeune entrepreneur de 31 ans heureux. « Ma vie a changé grâce à ma petite entreprise, maintenant je suis indépendant financièrement , explique-t-il. Je peux aussi mieux prendre soin de ma famille. » Recruté comme jeune entrepreneur par la mairie de Koudougou en février 2018, Eric a suivi une série de trois formations, en entreprenariat, en gestion de crédit et en gestion de petit commerce. Il a appris à tenir un cahier de vente, un cahier de recette et un cahier de stock, il a aussi défini et peaufiné sa stratégie commerciale. L’idée d’Eric était de monter une petite entreprise de vente de bouteilles d’eau minérale, une activité qu’il connaissait pour avoir aidé son frère déjà actif dans ce domaine. « Les formateurs m’ont aidé à trouver des stratégies innovantes de démarchage et de diversification des clients », raconte Eric.

Pour développer son entreprise, Eric a ensuite bénéficié d’un crédit auprès de la Caisse Populaire de Koudougou d’un montant de 500 000 FCFA (833 CHF), qui lui a permis d’acquérir une grande quantité d’eau minérale et démarrer son activité. « Les ventes de bouteilles d’eau minérale ont bien marché et et au bout de quelques mois, j’ai pu acheter un tricycle pour la livraison de mes commandes », se réjouit Eric. De plus, le jeune entrepreneur a bénéficié d’un coaching de l’agent de la Caisse Populaire de Koudougou, mais aussi du facilitateur, une personne ressource mise à disposition par Swisscontact et la mairie. Comme lui, une dizaine d’autres jeunes entrepreneurs de la commune ont pu bénéficier de ce partenariat public-privé réussi entre la mairie et la Caisse Populaire de Koudougou, réalisé avec le soutien de Swisscontact.

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Mali Le maïs, vecteur de réduction de la pauvreté dans les zones rurales

Programme d’Appui à la Formation Professionnelle (PAFP) Durée: 2014-2017 (phase 4) Financé par: Direction du Dévelop­p ement et de la Cooperation suisse (DDC), Royaume du Danemark

Bakary Doumbia, dans son champ de maïs dans le village de Waramadiana, à Sélingué. Région de Sikasso, sud du Mali.

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Au Mali, le maïs constitue l’une des cultures stratégiques pour la sécurité alimentaire des populations et un secteur pourvoyeur d’emploi pour les jeunes ruraux. C’est pourquoi, à la demande du Patronat National du Mali et en partenariat avec l’Etat malien, Swisscontact accompagne l’Interprofessionnelle de la Filière Maïs (IPROFIM), pour former les acteurs. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du PAFP4, qui est aussi la composante 3 du Programme d’Appui à la Croissance Economique et Promotion de l’Emploi stimulées par le Secteur Privé. « Cette formation était plus que nécessaire pour nous les producteurs de maïs. Avant la formation, j’étais confronté à beaucoup de difficultés, se souvient Bakary Doumbia, producteur de maïs dans le village de Waramadiana, à Sélingué, et président de l’interprofession maïs au Mali. Par exemple je ne maitrisais pas les itinéraires techniques de production, j’utilisais des engrais et des pesticides chimiques de façon abusive, je ne savais pas valoriser mes produits et sousproduits et j’avais des lacunes pour tenir mes comptes d’exploitation. » En mars 2018, Swisscontact a été sollicité par le Patronat national du Mali pour accompagner les membres de l’IPROFIM, c’est-à-dire les producteurs, les transformateurs et les commerçants. 55 acteurs de la filière dans cinq régions du pays ont pu participer à des formations sur les thématiques de la production, la transformation et les techniques de marketing et de négociation commerciale. Objectif de ces formations : renforcer les capacités des acteurs pour améliorer leur rentabilité dans leurs secteurs respectifs. Forte augmentation de la production Et les objectifs ont été atteints avec succès, puisque les producteurs ont augmenté leur rendement moyen de 33% sur une campagne agricole et les transformatrices agroalimentaires

ont vu leur chiffre d’affaire progresser de 25% et se sont positionnées sur de nouveaux marchés. « Maintenant, grâce à la formation, ma production a considérablement augmenté. Avant, je ne pouvais pas dépasser les six tonnes à l’hectare, mais aujourd’hui je suis à plus de huit tonnes ! se réjouit Bakary. Je tiens bien mon exploitation, avec l’utilisation de la fumure organique, j’arrive à maximiser ma récolte. » En moyenne, les producteurs formés sont passé de quatre tonnes et demi à l’hectare à six tonnes, tandis que les 15 transformatrices atteignent un chiffre d’affaire global de 5 569 CHF et une recette de 371 CHF par cycle de production et par personne. De plus de nouveaux emplois ont pu être créés. « Sur les 150 hectares que j’exploite annuellement, j’arrive à donner du travail à plein temps à sept jeunes qui auparavant ne faisaient que de la manœuvre saisonnière et ensuite partaient en exode. La formation a donc été très profitable pour moi, pour ma famille et pour ma localité », conclut Bakary. Les enjeux vont même au-delà pour l’Etat malien et le secteur privé puisque leur objectif commun est de faire de la filière maïs un secteur porteur de l’économie nationale et un vecteur de réduction de la pauvreté pour les populations rurales.

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Niger Renforcer les jeunes apprentis de l’informel

Programme d’Appui à la Formation Professionnelle Rurale (FOPROR III) Durée: 2017-2021, phase 3 Financé par: Direction du Dévelop­p ement et de la Cooperation suisse (DDC)

Aïcha, 19 ans, formée en construction métallique au Centre de Formation des Artisans de Dogondoutchi. Sud du Niger.

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L’offre de formation professionnelle, tant formelle que non formelle, est peu développée et limitée au Niger. Pour remédier à cela, le Programme FOPROR III a initié l’implantation de quatre Centres de Formation des Artisans (CFA) dans les régions de Dosso et Maradi. Pendant 12 à 16 mois, ils accueillent des jeunes de 14 à 25 ans, en apprentissage dans des micro-entreprises de l’informel. Aïcha a grandi dans le quartier Bosarawa de Dogondoutchi, dans la région de Dosso. Après avoir échoué à deux reprises à l’examen du BEPC, elle décide de quitter l’école et intègre en 2015 l’atelier de son père, un artisan en construction métallique. « Je voulais apprendre ce métier que je côtoie depuis mon enfance et que j’aime, confie la jeune fille. D’ailleurs quand j’étais à l’école, mon père m’avait déjà appris à fabriquer de petits ouvrages en métal. » Autour d’elle, nombreux sont ceux qui critiquent son choix, estimant que la construction métallique n’est pas un métier pour les filles. Mais Aïcha tient bon. D’autant que son père la soutient et l’accueille dans son atelier pour commencer son apprentissage. C’est alors que le CFA de Dogondoutchi ouvre ses portes. Les membres de l’association professionnelle des artisans qui gère ce centre vont à la rencontre du père d’Aïcha et des autres chefs d’ateliers de la commune, afin de les sensibiliser sur les avantages de l’apprentissage dual. « Mon père était convaincu de l’importance d’une telle formation pour moi et il a décidé de m’inscrire », se souvient Aïcha, qui démarre un apprentissage de 14 mois en mai 2017. Assidue et très motivée, la jeune apprentie achève brillamment sa formation : elle se classe deuxième de son groupe de 18 apprenants et obtient la mention Très Bien. Comme Aïcha, plus de 800 jeunes filles et garçons ont été formés dans les CFA, tandis que des centaines de maîtres d’apprentissage et de patrons d’ateliers ont été renforcés. « Ces CFA permettent d’accroître la production des artisans et d’en améliorer nettement la qualité », affirme Sahabi Yagi, président de la

Fédération Nationale des Artisans du Niger. En effet, après la formation, les jeunes apprentis développent leur activité et voient leurs conditions de vie s’améliorer. Par exemple, parmi les jeunes apprentis formés de 2014 à 2017 dans les CFA de Maradi et Dosso, 57% ont augmenté leur revenu journalier de 500 FCFA pour certains et jusqu’à plus de 5000 FCFA (9 CHF) pour d’autres, selon la filière ou le métier. De plus, 19% des jeunes sortis des CFA sont devenus des patrons et 20% des chefs d’équipes dans les ateliers de leurs patrons. « Les mots me manquent pour exprimer combien cette formation m’a transformée techniquement, assure Aïcha, âgée aujourd’hui de 19 ans. Et, au-delà, c’est notre atelier qui en profite, parce que mon père fait de plus en plus confiance à mon travail et me demande de surveiller les apprentis les plus jeunes. Il compte beaucoup sur moi pour prendre sa relève. » L’approche partenariale autour du CFA Au delà des impacts sur les jeunes bénéficiaires, les CFA ont permis également de mobiliser, d’impliquer et de responsabiliser les différents acteurs concernés, publics et privés, autour de ces dispositifs, notamment le conseil régional, la commune, les organisations professionnelles des artisans à la base et les organisations faitières. Ainsi les CFA sont construits sur des terrains mis à disposition par la commune, leur ancrage institutionnel relève de la région qui en délègue la gestion à la Fédération Nationale des Artisans. Sur le plan opérationnel, la gestion est assurée par les organisations professionnelles des artisans locales : recrutement des apprenants, formations, évaluation des apprentis.

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Tchad Partenariat public-privé à Sarh pour former de jeunes maçons

Formation et Insertion des jeunes au Tchad (FORMI) Durée: 2017-2019 Financé par: Direction du Dévelop­p ement et de la Cooperation suisse (DDC)

Syhaïta Guidalbaye, sélectionné pour la formation en maçonnerie. Province du Moyen Chari, Tchad

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Le secteur tchadien du Bâtiment et des Travaux Publics manque cruellement d’ouvriers qualifiés, faute de structures de formation professionnelle suffisantes. C’est pourquoi le programme FORMI soutient la Délégation du Conseil des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux Pratiques (CEBATRAP) dans la Province du MoyenChari pour développer une offre de formation de jeunes maçons qualifiés et répondre aux besoins croissants du marché de la construction, notamment dans la ville de Sarh. Les besoins en main d’œuvre s’accroissent chaque année dans la province du Moyen-Chari, non seulement pour la construction d’habitats particuliers mais aussi pour les travaux des insitutions nationales. Parallèlement, la croissance démographique entraine une forte hausse de la proportion de jeunes, dont beaucoup sont désoeuvrés. Problème : les entreprises cherchent une main d’oeuvre qualifiée et spécialisée, alors que les jeunes qui cherchent à s’insérer sur le marché ne sont pas formés. « Il est très important que nous puissions disposer d’une main d’œuvre locale professionnelle, qui sâche travailler dans le respect des règles de l’art et des normes techniques, pour que nous soyons compétitifs », souligne Ouda-Am Touramné, le délégué provincial du CEBATRAP au Moyen-Chari. C’est pourquoi les entrepreneurs de Sarh, en accord avec le bureau national du CEBATRAP, ont décidé de s’investir pour changer les choses. Accompagnés par le programme FORMI, ils ont initié un dispositif pilote de formationinsertion des jeunes dans le métier de la maçonnerie. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public-privé entre toutes les parties prenantes du projet : le CEBATRAP du Moyen-Chari, l’Union Régionale des Artisans du Moyen-Chari, la Mairie de Sarh, la Délégation Provinciale à l’Éducation et à la Jeunesse, les chefs de quartiers de Sarh et les opérateurs de formation professionnelle. Comité de pilotage local Tous les acteurs de ce partenariat se sont rassemblés dans un comité de pilotage local afin de mettre en œuvre une première activité

de formation qualifiante en maçonnerie d’une durée de trois mois (premier trimestre 2019). En décembre 2018, 20 jeunes, dont une fille, ont donc été sélectionnés dans les six arrondissements de la ville, à l’issue d’un test et sur la base de critères définis préalablement en commun. « Je me sens privilégié d’avoir été retenu pour cette formation, confie Syhaïta Guidalbaye, un jeune homme d’une trentaine d’années, qui accomplit pour l’instant des tâches de manœuvre sur les chantiers. Je tiens à remercier CEBATRAP-MC et FORMI qui nous donnent l’opportunité de bénéficier d’une formation professionnelle, à nous les jeunes qui avions perdu tout espoir d’une bonne qualification en vue d’une meilleure insertion socioprofessionnelle ». Le programme et les supports de formation ont été élaborés avec le groupe métier de CEBATRAP national et validé par les acteurs de Sarh. Le Centre des Enseignements Techniques et Professionnels, un organisme privé de formation de Sarh, a été choisi sur la base d’un appel d’offre effectué par le Comité de pilotage, et bénéficiera d’un renforcement de ses ressources humaines et matérielles par le FORMI, afin de garantir une bonne qualité de la formation. CEBATRAP-MC s’engage à employer les jeunes sur les chantiers relevant de leurs entreprises, à l’issue de la formation et à parfaire leur qualification dans le métier. Progressivement, d’autres corps de métiers du secteur seront concernés par ces formations selon la même démarche et les actions seront généralisées dans tout le pays.

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Vue d´ensemble des projets FORMATION PROFESSIONNELLE Programme Formation et Intégration Professionnelle en Tunisie (PFIP Tunisie), phase 2 Pays

Tunisie

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

Volume 2018

CHF 1 991 575

Durée

2016 - 2020, phase 2

• 2818 personnes formées, dont 62% de femmes et 78% de jeunes ; • Formation certifiée pour 70 formateurs d’entreprises et cadres ; • Renforcement du Réseau des entreprises d’entraînement de Tunisie par quatre nouvelles entreprises, soit six entreprises fonctionnelles actuellement ; • Mise en place de cinq plateformes de formation de spécialisation cocertifiée public-privé ; • Introduction d’innovations pédagogiques, renforcement de la pratique et de la gestion de l’exploitation agricole avec les trois centres de formation agricole et le secteur privé ; • Divers appuis au Ministère pour le pilotage de la réforme du dispositif national de formation professionnelle ; • Taux d’insertion professionnelle ou d’amélioration des revenus de 70 à 85% selon les dispositifs ; • Plus de 15 partenaires institutionnels, dont six privés et un suisse.

Projet d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Emploi des Jeunes (AFPIJE) Pays

Bénin

Résultats à ce jour

Donateurs

Agence Française de Développement (AFD)

Volume 2018

CHF 693 680

Durée

2015 - 2017 Puis janvier 2018 - juin 2019 (phase de prolongation)

• Cinq nouvelles filières identifiées (carrelage, plâtrerie-staffeur, fabrication et maintenance de panneaux solaires, menuiseriealuminium, fabrication d’équipements de transformation agroalimentaires) en cohérence avec les potentialités du marché local ; • Création d’un réseau des Centres de Formation Professionnelle, hébergé à Abomey, 15 réunions entre membres organisées ; • Appui technique et financier à 50% des centres des quatre départements du projet et formations en perfectionnement dans 10 métiers au profit des patrons d’apprentis et chefs d’entreprises ; • Certificat de Qualification Professionnelle obtenu par 326 apprentis ; • Neuf assemblées générales ordinaires des Cadres Locaux pluri acteurs d’Appui à l’Insertion (CLAI) organisées ; • Elaboration d’une convention entre la Faîtière des Caisses d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel et l’Union des Communes du Zou pour l’opérationnalisation du fonds d’appui à l’insertion des jeunes ; • Révision des chartes, profils et guides d’évaluation dans cinq anciens métiers (menuiserie-bois, maçonnerie, plomberie, construction métallique et électricité-bâtiment) et élaboration de chartes dans quatre nouveaux métiers et de profils dans trois nouveaux métiers ; • Elaboration du document de normes pédagogiques, du document de normes organisationnelles et de procédures de gestion des centres de formation, des documents de normes d’infrastructures et d’équipements des 12 métiers couverts par le Certificat de Qualification Professionnelle et du guide de suivi et de l’évaluation de centres de formation professionnelle ; • 8 383 articles et équipements réceptionnés au profit de 20 centres de formation et unités de formation professionnelle.

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Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018


Projet d’Appui à la Formation Professionnelle Artisane (PAFPA) Pays

Bénin

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

Volume 2018

CHF 647 510

Durée

2017 - 2019 (phase 2)

• Sélection de deux Centres de Formation Professionnelle et un Lycée technique pour devenir Centres de Ressources (CR) dans un métier spécifique (menuiserie-bois, construction métallique et électricité bâtiment), élaboration des plans de formation continue techniques et pédagogiques, signature de conventions ; • Renforcement des capacités pédagogiques de 14 formateurs et des capacités techniques de 10 formateurs exerçant dans les CR, sur la préparation, l’animation et l’évaluation d’une session de formation et sur des modules techniques dans les trois métiers des CR ; • Sélection de huit Organisations Professionnelles d’Artisans (OPA) et signature de conventions : couture, coiffure, mécanique deux roues, construction métallique et électricité-bâtiment ; • Renforcement des capacités techniques et managériales de 140 membres de ces OPA, dont 62 femmes ; • Elaboration d’un plan de mise en œuvre d’actions concrètes de mobilisation de ressources par OPA ; • Quatre missions de suivi post-formation organisées au profit des quatre OPA appuyées en 2017 ; • Octroi de crédits d’un montant total de 5 100 CHF au profit de 17 membres des quatre OPA appuyés en 2017 ; • Elaboration du plan de développement stratégique 2017-2021 de la Direction de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ; • Sensibilisation de 1 360 membres des bureaux d’associations de 12 communes sur la dynamique associative et les responsabilités des organes de gestion ; • Facilitation de la mise en place de 12 Groupements Mutualistes d’Epargne et de Crédit (GMEC) au profit de 12 associations d’artisans des départements du Mono et du Couffo.

Le Projet de Renforcement de Capacités des Agents de Santé (PRCAS) Pays

Bénin

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

Volume 2018

CHF 274 655

Durée

2017 - 2018

• 279 nouveaux agents de santé formés (74 infirmiers, 15 sagesfemmes, 190 aides-Soignants), 203 agents de santé recyclés (45 infirmiers, 14 sages-femmes, 144 aides-soignants) dans 58 Centres de Santé des communes de Covè, Zagnanado, Kalalé, Karimama et Ouaké ; • Ateliers pour intégrer les données collectées par le projet dans la base de données du Ministère de la Santé ; • Intégration de la base de données du projet dans la base de données nationale du ministère de la santé (SNIGS) ; • 12 points focaux désignés par les 12 Directeurs Départementaux de la Santé pour la poursuite des actions du projet.

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Programme d’Appui à la Formation Professionnelle, phase 4 (PAFP 4) Pays

Mali

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC) et Royaume du Danemark

• 1 687 personnes formées ; • Augmentation de revenus de plus de 20% pour 1 350 personnes ; • Accès à un revenu pour 891 jeunes initialement sans activité.

Volume 2018

CHF 4 115 057

Durée

2018

Programme d’appui à la formation professionnelle rurale (FOPROR), phase 3 Pays

Niger

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

Volume 2018

CHF 1 414 417

Durée

2017 - 2021

• Formations achevées pour 9 204 jeunes (dont 4 507 filles), tout dispositif confondu en 2018, sur une prévision de 14 014, soit un taux de réalisation de 66% : - Formation en apprentissage dual achevée pour 300 jeunes (30 filles) dans quatre Centres de Formation des Artisans ; - Formation en Site Intégré de Formation Agricole achevée pour 3 721 jeunes (2 171 filles) dans 24 sites, dont 12 anciens de la phase 2 de FOPROR ; - Formation Perfectionnement achevée pour 1 299 jeunes (260 filles) ; - Formation Initiale Professionnalisante achevée pour 1 556 jeunes (870 filles) ; - Formation dans 17 Centres de Formation aux Métiers achevée pour 2 328 jeunes (1176 filles) ; • Changement de statut professionnel pour 72% des sortants des dispositifs de formation ; • Amélioration de leur situation professionnelle pour 62% des sortants : auto-emploi (49%) ou employé (13%) ; • Introduction de deux nouvelles filières porteuses au niveau des Centres de Formation des Artisans.

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Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018


Projet d’Appui à la Formation et à l’Insertion Professionnelle des Jeunes dans la Région d’Agadez Pays

Niger

Résultats à ce jour

Donateurs

GIZ

Volume 2018

CHF 1 132 063

Durée

2018 - 2019 (11 mois)

• 960 jeunes de 14 à 35 ans formés : 400 jeunes (60 filles) formés en techniques de conservation des eaux du sols et de restauration des sols et 560 jeunes (225 filles) en Formation Initiale Professionnalisante, à travers 14 filières de formation ; • 33% des jeunes formés insérés dans une activité professionnelle ; • Ouverture d’un chantier-école de tressage et de fabrication de gabions, 200 jeunes formés à l’utilisation des métiers à tisser le grillage et à confectionner les cages à gabions ; • Mise en place d’une coopérative d’artisans-tisseurs de grillage et de fabrication de cages à gabions et de quatre comités de gestion et d’entretien des ouvrages, et mise à disposition de 18 tables de tressage des cages à gabions et de quatre tables de tissage de grillage ; • 1 145 cages à gabions confectionnées et utilisées sur quatre chantiers d’aménagements de berges de koris ; • 80% des chantiers d’aménagement permettant la réalisation d’infrastructures communautaires ; • 5 km de piste rurale aménagés par 200 bénéficiaires du cash for work sur deux communes, pour une rémunération totale de 1 200 000 FCFA (2 060 CHF) ; • 560 jeunes engagés en cash for work sur des chantiers d’aménagement en milieu rural et urbain ; • Deux Sites de Intégrés de Formation Agricole réhabilités et fonctionnels avec 100 jeunes en cours de formation (54 filles) ; • Trois plateformes d’information et d’orientation jeunesse et deux Espaces Orientation Jeunesse appuyés.

Programme d‘Education Alternative des Jeunes (PEAJ) Pays

Niger

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

Volume 2018

CHF 780 549

Durée

2015 - 2018

• 200 Centres communautaires d’éducation alternative des jeunes (CCEAJ) appuyés, dont 160 gérés par 10 communes et 40 gérés par quatre ONG, avec conventions annuelles de financement ; • 200 enseignants mobilisés par l’Etat et en formation continue pour gérer les CCEAJ ; • 11 256 jeunes non scolarisés ou déscolarisés, de 9 à 14 ans, en CCEAJ et formation achevée en CCEAJ pour 5 417 jeunes ; • Intégration d’un dispositif de formation professionnelle pour 91% des sortants des CCEAJ, soit 4 960 jeunes (4145 en Centres de Formation aux Métiers, 152 en apprentissage dual, 37 en Sites Intégrés de Formation Agricole et 627 en Formation Initiale Professionnalisante) ; • Intégration d’un cursus scolaire normal pour 6% des sortants des CCEAJ (17 en primaire et 291 en collège) ; • Renforcement des compétences d’au moins 253 encadreurs (19 inspecteurs de l’enseignement primaire, 34 conseillers pédagogiques, 200 directeurs d’école) ; • 17 modules de formation initiale professionnalisante développés.

Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018

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Programme de Développement, formation et emploi des jeunes (PdD - Plateformes Orientation Jeunesse) Pays

Niger

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC) et Service Liechtensteinois de Développement (LED)

Volume 2018

CHF 497 854

Durée

2017 - 2018

• 23 plateformes d’information Orientation-Jeunesse et 25 Espaces Orientation Jeunesse soutenus ; • 116 conseillers d’orientation (dont 31 femmes) formés ; • 13 873 jeunes qui ont bénéficié d’au moins un entretien au sein d‘une plateforme ou un espace ; • Plus de 52 000 entretiens réalisés ; • 6 819 jeunes (dont 3 474 filles) entrés dans un processus d’accompagnement ; • 2 414 jeunes mis en relation auprès d’une autre structure pour : - Stage / apprentissage : 655 jeunes, - Emploi : 71 jeunes, - Formation : 1 472 jeunes, - Relance d’activité : 31 jeunes, - Création de nouvelles activités : 185 jeunes.

Formation et Insertion des jeunes affectés par la crise à Diffa (PFD) Pays

Niger

Résultats à ce jour

Donateurs

Unicef

Volume 2018

CHF 442 910

Durée

2018 (9 mois)

• 36 Formation Initiale Professionnalisante mises en œuvre pour 1 015 jeunes (511 filles) âgés de 14 à 25 ans. Dont : 270 déplacés internes, 65 réfugiés du Nigéria et 680 autochtones en situation de vulnérabilité ; • Accès au marché du travail pour 561 jeunes (377 filles) avec une activité économique rentable dans les deux mois suivant la fin de leur formation ; • 34 groupements (23 composés de filles) créés et équipés, dont 29 fonctionnels dans les quatre mois suivant le démarrage du projet ; • 1 406 jeunes sensibilisés à la culture de la paix et à la cohésion sociale : six activités culturelles et sportives organisées par le réseau des plateforme Orientation-Jeunesse de la région pour 1 020 jeunes et journée de sensibilisation pour 386 bénéficiaires des formations.

Projet Formation et Insertion des jeunes au Tchad (FORMI) Pays

Tchad

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

• 80 jeunes (21 filles) en formation dans deux dispositifs pilotes de formation-insertion et trois localités : formation en agriculture intégrée et formation par apprentissage de type dual en réparation de motos ; • 40 formateurs formés ; • 10 structures de formation équipées.

Volume 2018

CHF 1 200 000

Durée

2017 - 2019 (18 mois)

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Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018


Développement inclusif des Zones d’Accueil des réfugiés (DIZA) Pays

Tchad

Résultats à ce jour

Donateurs

Union Européenne

Volume 2018

CHF 8 027

Durée

2018 - 2021

• Démarrage en décembre 2018 avec un consortium de trois ONG internationales et trois ONG nationales ; • Objectif général : améliorer les conditions de vie des populations hôtes et des réfugiés ou retournés dans les zones d’accueil, à travers un appui au développement local inclusif, afin de minimiser les facteurs contribuant aux tensions entre communautés, à l‘instabilité et in fine au risque d‘accroissement des déplacements forcés et de conflits ; • Swisscontact Tchad responsable et leader technique pour le volet « augmentation et amélioration de l‘offre de formation professionnelle et technique » : 1 125 jeunes à former et à accompagner pour leur insertion socioéconomique sur les trois ans.

PROMOTION DE L‘ENTREPRISE Appui Suisse aux Associations Professionnelles au Maroc (ASAP-M) Pays

Maroc

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

Volume 2018

CHF 766 708

Durée

2017 - 2019

• Renforcement de six fédérations régionales de l’Association Nationale des Producteurs de viande rouge et travail sur les règles de bonne pratique ; • Mise en place et consolidation du service des Ecoles aux champs en élevage en faveur de 52 éleveurs, à Khenifra et Benimellal ; • Opérationnalisation du système de suivi/évaluation, grâce au recours aux applications Datawinners ; • Renforcement des compétences managériales des cadres du siège national de l’Associations nationale ovine et caprine (ANOC) et conception d’un mécanisme de synergie avec les 140 cadres et techniciens des sections régionales ; • Nouvelles technologies dans la gestion technique et l’encadrement des éleveurs intégrées par les 65 techniciens et cadres régionaux de l’ANOC ; • Identification des mécanismes d’accompagnement des 60 éleveurs pour la mise en œuvre de l’expérience pilote de vente du mouton (lors de la fête du sacrifice 2019) ; • Livraison de trois tonnes de laine par 28 éleveurs au centre de collecte de Siroua et engagement formel d’achat de la laine par deux coopératives de tapis ; • Développement de nouveaux prototypes de tapis par les coopératives en collaboration avec une designer spécialisée dans l’artisanat ; • Aménagement d’un centre de formation et de sauvegarde de l’abeille jaune et planification des premières formations ; • Identification de quatre Unités Apicoles Pilotes à Beni Mellal Khenifra, comme site de formation et de production collective entre les apiculteurs ; • Identification de deux unités pilotes de production biologique et création d’une coopérative biologique à Benslimane.

Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018

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Swiss Import Promotion Programm (SIPPO) Pays

Maroc

Résultats à ce jour

Donateurs

Secrétariat d‘Etat à l‘Economie (SECO)

Volume 2018

CHF 248 432

Durée

2017 - 2020

• Propositions de collaboration d’une enseigne suédoise avec des entreprises marocaines, suite aux résultats de l’analyse des marchés scandinaves du textile-habillement et à la visite du salon Maroc in Mode à Marrakech ; • Sélection de 12 entreprises marocaines de l’habillement - textile pour participer à l’évènement de networking prévu en Scandinavie pour 2019 ; • Signature de trois mémorandum d’entente avec l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement, la Fédération Nationale des Industries de transformation et de valorisation des produits de la pêche (FENIP) et l’Association Marocaine des Exportateurs ; • Six mises en relations établies avec des enseignes allemandes du secteur de la mode au salon Destination Africa au Caire ; • 24 membres de la FENIP préparés, appuyés et accompagnés à des salons en Europe ; • Une solution de veille statistique mise en place pour la FENIP et ses partenaires du secteur de la pêche ; • 17 cadres des Associations et Organismes partenaires formés sur les outils d’analyse des marchés de l’International Trade Center et 12 cadres formés sur les outils d’analyse Globefish de la FAO.

Swiss Import Promotion Programm (SIPPO) Pays

Tunisie

Résultats à ce jour

Donateurs

Secrétariat d‘Etat à l‘Economie (SECO)

Volume 2018

CHF 137 349

Durée

2017 - 2020

• Workshop de sensibilisation sur le Zurich Olive Oil Award ; • Organisation d’une formation sur les Market Profile pour cinq organisations d‘appui aux entreprises (BSO) et organisation des Comités de coordination Pays avec les cinq BSO ; • Réalisation d’une étude sur les difficultés/opportunités pour l’accès de l’huile d’olive tunisienne aux marchés suisse/allemand ; • Appui à la réalisation des Termes de Référence pour le Groupement Interprofessionnel des Produits de la Pêche (GIPP) et pour le Groupement des Industries de Conserves Alimentaires (GICA) ; • Mission d’acheteurs individuels du secteur bio et naturel en collaboration avec le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), l‘Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et le GICA ; • Participation du GIPP et du CEPEX au pre-fair workshop en marge du salon Seafood Expo à Bruxelles, au pre-fair workshop organisé en marge du Salon international de l’alimentation et à un workshop sur les outils d’analyses de la FAO au Maroc ; organisation avec le CEPEX d’une mission de vendeurs en Allemagne pour l’huile d’olive biologique ; appui et support à la participation du GIPP au salon Conxemar ; appui au GICA au Salon international de l’alimentation à Paris ; Study tour au salon Health Ingredients Europe de Francfort pour le CEPEX, l’APIA et la Chambre de commerce et d’industrie.

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Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018


Projet DMO Tourisme, Destination Djebel Dahar Pays

Tunisie

Résultats à ce jour

Donateurs

Secrétariat d‘Etat à l‘Economie (SECO)

Volume 2018

CHF 950 000

Durée

2016 - 2018

• Lancement de la Fédération Tourisme Authentique Destination Dahar (FTADD), premier organisme de gestion d’une destination ; • Participation à des foires et salons, campagnes promotionnelles sur les réseaux sociaux et dans la presse et développement de produits et supports promotionnels : site web, brochure, carte, application ; • Voyage de presse dans le Dahar pour 20 journalistes tunisiens ; • Etablissement de points d’information touristique à Matmata ; • Formation de 28 agents de l’Office national du tourisme et de la Fédération tunisienne des agences de voyage ; • Appui à la légalisation de 21 prestataires touristiques de l’informel ; • Formation et coaching du personnel de 32 établissements touristiques en patrimoine culinaire, cuisine et marketing ; • Formation de 35 futurs guides de randonnée (secourisme - sécurité) ; • Formation marketing et appui à la promotion pour 32 prestataires avec création de comptes Facebook et sites web ; • Restitutions de l’étude pour la création d’un géoparc dans le Sud-Est et la demande de classement UNESCO commanditée par l’Office National des Mines, sous la direction de l’université de Lausanne, et en collaboration avec les universités de Tunis, Gabès, Sousse et l’IRA ; • Développement de supports promotionnels pour le géotourisme dans le Dahar ; • Valorisation de produits culturels/artisanaux : huileries souterraines, restaurant Amazigh, école coranique vieille de 300 ans, festivals, produits du terroir, etc. ; • 80 sites répertoriés, 35 fiches techniques d’information touristique ; • Voyage d’étude en Suisse pour 10 cadres du Ministère, de l’Office national du tourisme et de la Fédération des agences de voyage ; • Conduite d’un projet-pilote de gestion des déchets dans un village ; • Réplication en cours de l’approche pour Djerba.

Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018

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Programme d‘Appui au Secteur du Développement Rural, phase 2 (PASDER 2) Pays

Bénin

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

Volume 2018

CHF 2 652 869

Durée

2015 - 2019, phase 2

• 34 516 Exploitations Familiales Paysannes (EFP), dont 14 525 exploitations dirigées par des femmes, touchées par les interventions du Programme ; • Accroissement de revenu net annuel pour 25 516 EFP, dont 6 227 exploitations dirigées par des femmes ; • Revenu additionnel net de près de 800 millions CFA (soit 1 489 360 CHF) obtenu par les EFP grâce aux interventions du programme ; • 5 489 emplois additionnels directs créés ; • 1 200 000 CHF de crédits de campagne mobilisés et 709 428 CHF de crédits warrantage mobilisés au profit de 6 189 EFP, dont 1 852 exploitations dirigées par les femmes ; • 425,6 millions CFA (709 428 CHF) de crédit de warrantage mobilisés au profit de 975 EFP, dont 91 exploitations dirigées par des femmes ; • 1 880 tonnes d’engrais mobilisés dans le cadre de la facilitation de l’accès aux intrants, au profit de 3 566 EFP, dont 1 266 exploitations dirigées par les femmes ; • Accès aux semences certifiées pour 3 613 EFP, dont 1 231 exploitations dirigées par des femmes ; • Financement de 171 microprojets, dont 79 au profit des femmes, dans le cadre du Fonds Communal de Développement Agricole, pour un montant total de 451,9 millions FCFA (753 166 CHF) ; • 44 infrastructures agro-pastorales construites au profit de 702 234 bénéficiaires, dont 145 727 femmes ; • 44 Comités de Gestion des infrastructures installés ; • Trois foires agropastorales organisées avec la participation de 248 forains, dont 214 femmes, et environ 18 000 visiteurs ; • Taux de participation des femmes aux instances de prise de décisions des Organisations socioprofessionnelles de 28%, en hausse de 11% ; • 168 millions FCFA (280 220 CHF) mobilisés au titre des ressources propres par les Organisations socioprofessionnelles.

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Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018


Projet de Développement des Infrastructures Économiques et Marchandes (PDIEM) Pays

Bénin

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC)

Volume 2018

CHF 127 481

Durée

2013 - 2018, phase 1

• Elaboration d’un document de plaidoyer pour un accès des artisans et très petits entreprises (TPE) aux marchés publics ; • Formation de 40 entrepreneurs et techniciens du Bâtiment et Travaux Publics (BTP), sur la simplification des outils de passation de marché ; • Formation de 967 artisans et techniciens des BTP sur l’utilisation des matériaux locaux ; • Création de 1 028 emplois durables, dont 192 emplois féminins ; • Elaboration d’un répertoire des artisans intervenant dans les briques en terre comprimée ; • Renforcement des capacités de huit techniciens en génie civil dans la production et la mise en œuvre des briques en terre comprimée ; • 96 artisans qui ont formalisé leur entreprise ; • 14 groupements de TPE constitués, participation aux appels d’offres pour réalisation des infrastructures, parts de marchés gagnées ; • Deux Clubs des entrepreneurs créés, avec des plateformes d’informations et d‘échanges sur les métiers des BTP ; • Un film documentaire de sept minutes réalisé sur le fonctionnement des groupements pour la promotion du secteur privé local ; • Renforcement de 99 entrepreneurs en gestion des affaires ; • 500 flyers ou fiches techniques réalisés et diffusés pour la promotion des matériaux locaux et des BTC ; • Elaboration d’un document de plaidoyer pour une utilisation plus accrue des matériaux locaux dans les bâtiments publics ; • Renforcement de 393 artisans exploitants des sites et carrières sur les risques de sécurité et les maladies professionnelles ; • Formations de 361 techniciens communaux, artisans, responsables d’artisans, techniciens des UMOD et des intercommunalités sur le cadre législatif et règlementaire organisant le secteur minier ; • Sensibilisation de 84 agents locaux sur la mise en valeur des sites et carrières de matériaux locaux.

Programme d’Appui au Développement Communal (PADC) Pays

Burkina Faso

Résultats à ce jour

Donateurs

Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC), Service Liechtensteinois de Développement (LED) et Fondation Hirschmann

• 346 jeunes entrepreneurs accompagnés ; • 1 111 agents des PME formés ; • 723 petits exploitants paysans formés ; • 4 138 membres des groupes Mara-panga formés ; • Etablissement d’un conseiller d’orientation professionnelle dans chacune des sept communes d’intervention.

Volume 2018

CHF 950 868

Durée

2017 - 2020

Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018

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Valorisation de la menthe par les femmes membres de la coopĂŠrative ANED Sidi Hamza. Province de Midelt, Maroc.

30

Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018


Les collaborateurs Swisscontact pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest en 2018

Personnel international Pays

Femmes

Bénin

1

Burkina Faso Mali

1

Maroc Niger

2

Tchad

Femmes

Hommes

Total

10

25

36

1

5

5

11

1

12

60

74

1

1

6

8

2

11

38

53

1

1

4

6

7

9

18

1

3

Hommes

Tunisie

1

1

Bureau régional

1

1

Total

Personnel local

209

Rapport Annuel Afrique du Nord et de l’Ouest 2018

31


Nous créons des opportunités Bénin Swisscontact 08 BP 1117 Tri Postal Cotonou Tél / Fax : +229 21 30 48 89 www.swisscontact.org/benin Burkina Faso Swisscontact c/o 01 BP 578 Ouagadougou 01 Tél : +226 25 36 28 25 / 25 36 29 55 www.swisscontact.org/burkinafaso Mali Swisscontact c/o Coopération Suisse B.P. 2386 Bamako Tél : +223 76 40 55 88 www.swisscontact.org/mali Maroc Swisscontact 70 rue Abou Derr Agdal - 10080 Rabat

Niger Swisscontact Boulevard Mali Béro Yantala Haut BP 12 676 Niamey Tél : +227 20 73 96 37 www.swisscontact.org/niger Tunisie Swisscontact 28 Avenue du Lac du Nord Les Jardins du Lac 10 53 Tunis Tél / Fax : +216 71 196 695 www.swisscontact.org/tunisie Tchad Swisscontact c/o Caritas Suisse BP 2989 N’Djamena Tél : +235 22 53 41 31 www.swisscontact.org/tchad

Tél : +212 537 67 17 26 www.swisscontact.org/maroc

Couverture : Jeune femme en formation “fabrication de matériel agricole” au centre de l’Association Tchadienne des Acteurs du Développement Rural, à Doba. Province du Logone Oriental, Tchad. Photos : Collaborateurs de Swisscontact. Conception : Stéphanie Tesson. Label ZEWO : Swisscontact a été récompensée par le label ZEWO. Ce label est décerné aux organisations d’utilité publique pour leur bonne gestion des fonds qui leur sont confi és, atteste que les sommes récoltées sont affectées au but fi xé de manière effi cace et économique et distingue les organisations transparentes et dignes de confi ance présentant des structures de contrôle effi caces et respectueuses des principes d’éthique quant à l’acquisition de moyens fi nanciers et la communication. Swisscontact fait régulièrement l’objet d’examens veillant au respect de ces critères. (Source : ZEWO) Mars 2019.


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