Sommaire 2 3 - Edito de Marc…
Marc Boulanger
4 - Et après le lycée… CPGE, classe préparatoire… Axel Chiabrando 5-9
Zoom Sur… * Le cirque du soleil, un cirque citoyen… Emilien Rousvoal * Rencontre avec Emilien, Trapéziste… P’tit Charles * L’interview de 2 artistes, bien différentes… Emilien Rousvoal * Ce cirque que font les gosses … Alexia Rousseau
10-15
Arts et Musique… * Ensemble de cuivres… Doriane Bazelaire * Woodkid… Doriane Bazelaire * Orchestre des écoles… Doriane Bazelaire * Florence, The Machine et Kimura… Julie Cauchois * Juste pour Elle… Gabrielle Lecomte * Désordre et Musique… Axel Chiabrando
16 -
Critique… * Waylander… Alexia Rousseau * Musée Haut, Musée Bas, Du Livre au Spectacle… Odile Debraine
17 -
Big Exhibition… * Sirha… Karla
18-19
Grand Angle… * Mon stage aux Archives… Doriane Bazelaire
20-22
* Les Jardins Chinois… Emilien Rousvoal * Sensations… Alecsya * Les 5 conseils d’une loveuse… Alecsya * Visite exposition Wang Zhi Wen… Etienne Fricoteaux
23 -
Brèves...
24 -
Le carnet d’Audrey… Audrey Chevalier
P’tit Charles, l’équipe : Responsable de la Publication: A. Chiabrando Rédactrice en Chef: D. Bazelaire Edito: M. Boulanger Maquette: S. Ladret Couverture: S. Ladret ; M. Carpentier
Correction: A. Meyer Journalistes: D. Bazelaire ; M. Boulanger ; J.Cauchois; A.Chiabrando; O.Debraine ; E.Fricoteaux ; Karla ; G. Lecomte; A.Rousseaux ; E.Rousvoal Poésie: Alecsya ; E. Rousvoal Illustrations: A. Chevalier
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Photographies: D. Bazelaire; E. Fricoteaux ; Internet Édition CDI C. De Gaulle Rue Jacques Daguerre 60200 Compiègne Tirage 300 exemplaires Compiègne – Novembre 2013
Expo 22
Visite Exposition WANG ZHI WEN Peinture de paysage et écriture miniature de l’Anthologie classique de la Chine
Dimensions : Hauteur 52cm Diamètre 23 cm
A Paris, nous avons visité une exposition de vases en porcelaine de Chine peints par, le célèbre artiste chinois Wang Zhi Wen. Il écrit des poèmes ou des romans en caractères chinois pour dessiner des paysages. Il a par exemple, travaillé 7 ans pour un vase à 350 000 caractères. Il était présent et s’est prêté au jeu des questions-réponses, tout en acceptant de poser avec nous pour des photos inoubliables.
Etienne Fricoteaux
Séance de dédicaces de l’artiste
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Et Après Le Lycée 4
CPGE—Classe Préparatoire 1- QU’EST-CE QUE C’EST ? Les CPGE, ou Classes Préparatoires Grandes Ecoles, s’effectuent sur deux années et permettent de passer de nombreux concours afin de rentrer dans de grandes écoles. Elles ont pour but d’apporter une ouverture d’esprit nouvelle aux élèves, leur permettant de développer leurs propres méthodes de travail afin d’être au top pour de futures études. Elles accroissent considérablement le niveau de connaissance par l’élargissement des matières moins généralisées et plus ciblées respectives aux filières choisies : Littéraire, Economique, Scientifique. Les classes préparatoires prennent place au sein des lycées. Pour la ville de Compiègne: les classes préparatoires du lycée Pierre d’Ailly.
2–COMMENT Y ACCEDER ? Bien entendu, il est nécessaire d’avoir obtenu son baccalauréat. Puis, après dépôt de votre dossier auprès du chef d’établissement de la CPGE choisie, il vous faudra être accepté par celui-ci. Les critères pris en compte sont, principalement les appréciations acquises au cours des deux dernières années de votre 3ème cycle d’étude, mais aussi votre moyenne. Et bien sûr, plus la moyenne est haute, meilleures sont vos chances d’entrer en classe préparatoire, bien que les appréciations (regardées en premier dans votre dossier) soient décisives. En effet les CPGE sont sélectives, mais je vous entends déjà : « Moi ? Ne pas travailler ? C’est mal me connaître ! » Me direz-vous de votre voix cristalline, pure et saupoudrée d’une pincée d’iro-
nie. Non, c’est avec sérieux que je m’adresse à vous ; en moyenne, c’est uniquement 5,6% des élèves d’une classe de terminale qui arrivent à entrer en classe préparatoire (Soit 2 élèves, toujours en moyenne bien sûr, pour une classe comprenant 35 élèves). Hélas, l’entrée en classe préparatoire… ce n’est que le début ! Les CPGE permettent aux étudiants de gagner en autonomie, et de pousser au maximum leurs capacités de réflexion pour gagner en maturité. Pour ce faire, il est nécessaire d’accorder rigueur et motivation au travail. Il n’est pas toujours facile de s’adapter aux conditions très rudes de ces classes, le niveau étant élevé et les notations plus exigeantes. Cependant, et bien heureusement, les professeurs sont à l’écoute de leurs étudiants, toujours prêts à leur donner des conseils afin d’augmenter au maximum leur chance d’entrée aux grandes écoles.
3- UNE JOURNEE EN IMMERSION ! Pour vous, j’ai participé à l’une de ces journées en immersion au sein d’une classe préparatoire de première année. En effet, à la suite du Forum des métiers, à Amiens, j’ai rencontré des élèves de prépa. Dynamiques, souriants, ils m’ont proposé de venir au lycée Pierre d’Ailly de Compiègne pour y passer une journée en prépa, littéraire pour ma part. Et c’est avec enthousiasme que j’ai accepté, non seulement pour ma propre expérience, mais aussi pour vous, chers lecteurs, bien entendu, avec la casquette du P’tit Charles. Arrivée au lycée. J e pr ends mes pr e-
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miers repères dans ces couloirs et ces bâtiments qui me sont totalement inconnus. Discours du Proviseur qui nous explique les différents aspects de la classe préparatoire, les logements que l’on peut trouver à l’intérieur du lycée pour les étudiants étrangers, les différents bâtiments, les différents cours et filières, les choix d’orientations et les passerelles possibles dans de prestigieuses écoles après ces deux années de CPGE. 9h30 : Premier cours, de deux heures. Littér atur e Anglaise. Ici r epose le plus important. En résumé, il s’agit d’acquisitions de notions historiques sur différents thèmes propres à l’Angleterre ou aux Etats-Unis. Dans ce cas, l’immigration, l’indépendance et la ruée vers l’or de l’Amérique. Ce cours fût extrêmement intéressant, le professeur ne parlant en aucun cas Français, obligeant ainsi nos pauvres cervelles à exercer un travail de traduction en direct. Une méthode d’apprentissage réellement intéressante. Compréhensions orales, analyses de textes, débats entre les étudiants et le professeur. Tout cela, en seulement 120 minutes. Le cours réside essentiellement sur la prise de note du vocabulaire et des idées principales évoquées durant le cours. Axel Chiabrando
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Le Cirque du Soleil, un Cirque Citoyen
T
out le monde connaît le Cirque du Soleil. Juste de voles tendent la main aux enfants en difficulté. En les nom, peut-être, ou par ses spectacles hallucinants, faisant jongler, voler, faire des pyramides et du mono-
comme l’hommage à Mickael Jackson : « The Immortal cycle, le Cirque du Monde redonne de l’espoir et fait World Tour ». Mais ce n’est pas de leurs costumes oublier ne serait-ce qu’un instant les malheurs de la Vie d’exception ou des arts dont il est pourvu que nous al- à ces enfants. lons parler. Le Cirque du Soleil cache une face moins
connue et, pourtant toute aussi belle.
Selon eux, leur but est que « dans la poursuite
de ses rêves et dans la pratique de ses affaires, le
Le « Cirque du Monde » est un programme de cirque Cirque du Soleil aspir e à se positionner dans la comsocial créé par le Cirque du Soleil et l’organisme Jeu- munauté en tant qu’acteur responsable de changenesse du Monde, qui s’adresse aux jeunes en situation ment ». précaire. Le cirque social vise à redon-
Mais leur action ne s’arrête pas là !
ner à ces jeunes une estime de soi, à
Le cirque se propose de s’engager dans
leur faire prendre conscience des
le développement durable. C’est dans un
forces et des talents qu’ils n’ont pas eu
environnement ouvert et sécuritaire que
la chance d’exploiter. Des bénévoles
travaillent les 5000 employés, dont 1300
du fameux cirque tel que des forma-
artistes du cirque. Plus d’une cinquan-
teurs et des intervenants sociaux sont
taine de nationalités réunies autour de
répartis aux quatre coins du globe afin
vingt-cinq langues différentes cohabite
d’aider la jeunesse à prendre son en-
pour faire rêver le monde. La diversité
vol, mais aussi des jeunes adultes en
est inscrite au cœur même de leurs
difficulté.
idéaux.
Ainsi, en Afrique du Sud, il est utilisé pour motiver les jeunes nés avec le VIH à venir suivre leur traitement. En Mongolie, des ateliers ont été réalisés dans des pri-
sons pour les jeunes. Au Québec, on a utilisé le cirque social pour prévenir le décrochage scolaire et en Australie, auprès des femmes victimes de violence sexuelle. Le mouvement aide les jeunes dans une tranche d’âge
Vous pensez sans doute que tout l’argent leur sert à payer davantage leur spectacles, et le personnel autour, mais pas seulement ! Certains bénéfices aident la jeunesse, d’autres l’environnement. Mais l’argent récolté permet aussi de faire vivre le monde artistique.
de 8 à 25 ans ! On compte, à l’ordre du jour, quatrevingt communautés de part et d’autre du Monde. Cela fait une quinzaine d’années que le projet est mis en place, et de plus en plus d’artistes et de béné-
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Le Cirque du Soleil, un Cirque Citoyen Le Cirque du Soleil achète des œuvres d’art aux
Pensez-y, ce cirque fait briller vos yeux par
artistes en herbe afin de les promouvoir et de les sou-
leurs spectacles époustouflants, mais aussi les yeux
tenir dans leur passion. Ceci permettant aux employés
de milliers de personnes qui poursuivent leurs rêves
de profiter d’œuvres uniques et de qualité. Cette action
et reprennent, pendant un instant, goût à la vie.
culturelle de plus de dix ans compte faire rayonner le monde artistique un peu plus. Des partenariats sont en-
trepris afin de rester dans cette optique d’aide.
Audrey Chevalier
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Emilien Rousvoal
Zoom 7
Rencontre avec émilien, trapéziste Emilien, en Terminale scientifique au lycée. Il pratique le tra- mais en accord avec l’agrès que l’on utilise. Lorsque l’on est en pèze à l’école du cirque de Compiègne. colère, on a tendance à faire des mouvements plus brusques, mais il faut toujours essayer de se calmer, pour livrer le meilleur. P’tit Charles : Pourquoi avoir choisi le cirque ? PC : Qu’est-ce que le cirque t’a apporté à l’extérieur de la disEmilien : J e ne savais pas quoi fair e au dépar t. J ’hésitais entre cipline ? la gymnastique et le cirque. Mais les horaires de la gym et l’esprit de compétition perpétuelle ne m’ont pas séduit. J’ai donc pris le E. : C’est devenu très vite une passion. C’est mon moment de recirque. laxation à la fin de la semaine. J’ai lutté contre le vertige, que j’avais au début, et je deviens plus souple, ce qui aide en acrosport, PC : Quelle discipline exerces-tu au sein de l’école ? Et depuis par exemple. Je pense que ça endurcit, on a moins peut de tomber, combien de temps ? on sait mieux se rattraper. Il y a aussi certaines valeurs que le E. : J ’ai commencé par les acrobaties, il cirque nous inculque : le respect, la respony a sept ans. On faisait les roues, puis les sabilité, mais surtout la patience. On lie saltos, c’était amusant. Mais le profesaussi des amitiés avec d’autres artistes. seur a dû partir, et j’ai dû me tourner PC : Est-ce que vous « trichez » sur cervers autre chose. J’ai fait un peu taines figures ? d’assiettes chinoises, mais je ne me voyais pas faire tourner sans cesse E. : Pour les figur es vraiment dur es, nos l’assiette sans but réel. J’ai fini par prenprofesseurs nous apprennent des petites dre les aériens en troisième, plus précitechniques pour que ce soit plus facile. Mais sément le trapèze, et maintenant je comgénéralement, on essaye tous de se lancer mence à faire du filet aérien depuis un des défis et de se surpasser. Faire une traan. versée le fil de fer les yeux bandés, sans tricher, comme le fait une élève. PC : Êtes-vous beaucoup à pratiquer cette discipline ? PC : Qu’est-ce qui différencie le cirque des autres sports ? E. : A Compiègne, il y a tr ois « groupes » je suis dans celui du vendreE. : C’est tout un art. Il n’y a pas cet esprit di. On est à peu près une douzaine, dont de compétition que l’on retrouve souvent. Cassandre et Clémentine, qui sont aussi Notre but n’est pas d’avoir un prix, mais de à Charles de Gaulle. Il y a un deuxième faire rêver les spectateurs. C’est une paspôle de l’école à Gouvieux, près de sion, qui ne vous lâche plus ! Chantilly. Je pense qu’ils sont environ le PC : L’année prochaine, tu rentres dans même nombre. ta vie d’étudiant… Comptes-tu te lancer dans le cirque ? PC : Je suppose qu’il y a des spectacles en fin d’année. Ce n’est pas trop E. : Non, je vais en univer sité de cinéma à stressant de se dire que l’on peut tomAmiens. Mais je vais essayer de continuer le ber, ou rester coincé dans son cirque en parallèle à Compiègne le weekagrès devant les spectateurs ? end ! E. : On n’y pense pas ! Il y a plusieurs spectacles aussi au cours de l’année, ce qui nous prépare au gala de fin d’année. On a fait Merci Emilien d’avoir répondu à toutes nos questions ! quelques représentations en hiver au centre-ville, par exemple. J’avoue que le stress commence à monter un peu à l’approche de la date fatidique. PC : Est-ce que ton état d’âme peut influencer ta manière de faire et ton numéro de cirque ? E. : Oui, assez. Quand je suis tr iste je vais plus me concentr er sur les sensations, rester à l’écoute de la musique sur laquelle on travaille. Finalement on déchaîne tout ce que l’on a par le corps,
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P’tit Charles
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L’interview de deux artistes... bien différentes PC : Pourquoi le cirque et pas un autre sport ?
réellement bandés ? Et Cassandre y a-t ’il des figures qui paraissent plus dures que ce qu'elles sont réellement...
Clémentine : L'école s’est ouverte pas loin de là ou j'habitais, et Clémentine : Ma figur e la plus " difficile" c'est les yeux bandés. j'ai voulu essayer. Je ne triche pas, je vois avec mes pieds ! Cassandre : Au début, c'était seulement une blague de mon père qui était rentré en me disant que j'allais pouvoir faire le clown Cassandre : Non c'est plutôt le contrair e, les figur es sont plus autant que je le voulais, puis je me suis rendue à l'école pour une dures qu'elles en ont l'air et nous essayons de ne pas en montrer la première rencontre avec le monde du cirque et j'ai tout de suite été difficulté. séduite. Cela m'a fait rêver... PC : Votre état d’âme influence-t-il l’exécution de votre numéro de crique ? PC : N'avez-vous pas peur de tomber ? Clémentine : J 'ai souvent peur de tomber lor sque je fais des Clémentine : Mon état d’âme ne m'influence pas dans la pratique du fil de fer, mais j'ai appris à persévérer. figures plus compliquées.
Cassandre : Non, je n'ai pas peur de tomber puisque je ne me Cassandre : Non, état d’âme ne m'influence pas mais cela ne préoccupe pas de ce risque. Je préfère me répéter que je ne tombe- m'empêche pas de m'investir pleinement. rai pas ! PC : Comptez-vous continuer le cirque après le cirque, voir même en faire un méPC : En dehors de tier ? l'école de cirque, qu'estce que cette discipline Clémentine : J e ne pense vous a apporté ? pas en faire mon métier. Clémentine : J 'ai gagné Cassandre : Enfant je en souplesse et en créatil'avais envisagé, mais dans vité grâce au cirque. le monde du cirque et du spectacle, il est très diffiCassandre : Le cir que cile, trop difficile de se m'a apporté de la soufaire un nom et une plesse, de la force, de place ... l'endurance et de la détermination ! PC : Qu'est-ce qui différencie le cirque des PC : Vous ne stressez autres disciplines, ce qui pas trop avant les specvous a plu notamment ? tacles ? Clémentine : C'est un esprit différent que celui de la danse par exemple, c'est " l'école de la vie " où on apprend à se débrouiller...
Clémentine : J e str esse beaucoup avant un spectacle mais c'est un bon stress.
Cassandre : Si, énor mément mais le str ess s'envole dès qu'on Cassandre : Le cir que, c'est une gr ande famille où tout le entre en piste. monde est solidaire. Comme le dit très bien Clémentine c'est PC : Vous êtes vous toujours tournées vers les mêmes agrès ? "l'école de la vie" ! Clémentine : J 'ai commencé le cir que par le « rolla » [rouleau Emilien Rousvoal / P’tit Charles américain] et ensuite je suis restée sur le fil de fer, mais ça a toujours été des agrès d'équilibre. Cassandre : Non, j'ai commencé à l'anneau aér ien mais une artiste incroyable m'a fait découvrir le tissu : j’en suis tombée amoureuse ! J'ai fait également un peu de trapèze ... Je suis toujours restée tournée vers les aériens. PC : Est-ce que vous "trichez" pour certaines figures, par exemple, Clémentine, tu marches sur le fil les yeux bandés...
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Ce cirque que font les gosses !
L
es enfants, et tout particulièrement ceux en bas âge, font tous des bêtises. C'est inévitable mais souvent réparable (heureusement ^_^), ça fait partie de leur apprentissage de la vie. Leurs bêtises varient du simple pot de fleurs renversé à... Mais jusqu'où au fait ? Voilà une bonne question. Les enfants font des idioties pour se rendre intéressants, parce qu'ils sont « cassecou », ou encore pour le plaisir de désobéir et j'en passe, mais chaque enfant a sa « spécialité » si je puis dire. Il est donc fort recommandé de surveiller ses bambins 24h/24 si l’on n’a pas envie de le retrouver avec une bosse ou encore de devoir nettoyer le mur de sa chambre parce qu'il a voulu expérimenter ses dons d'artiste en herbe... (Sur le papier peint c'est encore plus rigolo).
dire » à papa ou maman quand on leur donne une « petite tape » qu'ils transforment en : « Y m’a tapé !!! » (C’est parfois vrai qu'il y en a marre et que je lui parle un peu plus fort mais de là à la taper quand même, je vous jure...), ils exagèrent souvent les choses en pensant que parce que ils sont petits, les parents auront pitié et le pire, mais le PIRE : c'est que en général dans la plupart des cas ILS ont raison et c'est NOUS qui nous sommes fait r emonter les bretelles. Il n'y a vraiment plus de justice... Et puis le plus souvent : ce sont eux qui ont tendance à nous frapper. Quand on ne fait pas ce qu’ils veulent par exemple.
C’est vrai ; Qui n’a jamais vu un petit garçon ou une petite fille tenter de sauter de chaise en chaise, vouloir monter sur la table, sauter sur un lit au risque d’en tomber, arracher le papier peint ou essayer d’attraper la boîte de cookies en équilibre sur un tabouret qui commence à pencher dangereusement…? Dans ces cas-là, on est pris d’une légère panique et on s’empresse le plus souvent d’intervenir avant que la catastrophe ne survienne, à savoir qu’il se « casse la margoulette ». Surtout qu’après, les parents dans leur frayeur : « Nan mais tu ne pouvais pas faire attention ! Tu ne pouvais pas la surveiller un peu mieux ta sœur ! ». (En plus ils sont reconnaissants…)
– Non.
Les petits frères et les petites sœurs sont souvent les pires quand il s'agit d'embêter les plus grands et de faire le cirque pendant qu'on fait nos devoirs ou quand on voudrait être tranquille pour parler à son copain (sa copine)... Il ne se prive pas non plus d'aller « le
« Peux regarder la télé ? – Non, maman a dit non. – Mais moi, veux… – Toi, pas gentil. ». Avec une moue boudeuse, comme si on était responsable… En parlant de cirque, on peut aussi parler de l’état de leur chambre par exemple. Parce qu’il faut le dire, la ranger, c’est toujours pour nous ! Sans compter que quand la leur est en chantier, c’est la nôtre qu’ils viennent « saccager ». Et bien sûr ce n’est pas eux qui vont ranger notre chambre, « vous êtes assez grands pour le faire » disent les parents. « Elle/Il n’a que trois ans, elle/il ne sait pas… ». Et c’est systématique. À croire qu’ils sont plus intelligents que prévu les marmots… Ce qui, tout à fait entre nous est vrai. Ils sont très intelligents déjà à leur âge. Et c’est parti pour la pluie de Pourquoi-ci, Pourquoi-ça et LE pourquoi du pourquoi… ça devient vite agaçant si vous voyez ce que je dire. Parce que quand vous leur expliquez que vous ne voulez pas être dérangée :
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« Pourquoi ? », parce que vous êtes fatiguée : « Pourquoi ? », parce que vous vous êtes levée tôt ou que vous avez beaucoup travaillé (plutôt une bonne excuse à mon avis… Mais passons) : « Pourquoi ? », Parce que… parce que… Et vous en êtes à ne même plus vous rappeler, à un certain moment où vous en étiez et à quel sujet au départ vous vouliez répondre. C’est vrai qu’après une dizaine de « Pourquoi » vous en êtes limite à inventé le « Parce que-ci … ». Ce qui était amusant au début, à savoir répondre à la curiosité de vôtre petite sœur (ou petit frère), se transforme vite en « Parce que ! » et se termine par un « Maintenant tu sors ! ». Et là, devinez ce que dit le (ou la) petit(e) futé(e) : « Pourquoi ? ». C’est à vous rendre fou… Ainsi pour dire les choses comme elles sont, on peut affirmer l’ingéniosité des enfants à faire des bêtises, à nous casser les pieds et à se mettre dans des situations qui feraient pâlir n’importe quel parent avisé… Pourtant, malgré tout ça, on les adore quand même tous ces bouts de chou aux joues roses avec leurs grands rires de petits coquins. Ils sont tellement mignons… Et puis, au final, quand ils seront assez grands, on aura aussi le « droit » de les faire enrager… Alexia Rousseaux
Arts & Musique 10
Ensemble de cuivres
L
e brass band, un ensemble musical regroupant la famille de cuivres et de percussions est apparu en Angleterre durant le XIXème siècle. L’effectif de cet ensemble est très précis, afin de garder un certain équilibre musical entre chaque pupitre d’instrument. L’ensemble de cuivres de l’Oise est donc un brass band. Dir igé par William Thébaudeau-Müller, un jeune étudiant en droit, cet ensemble a vu le jour lors du Festival des fanfares de Formerie, le 27 octobr e 2012.
Jaux et Chartres. PC : Quelles sont les autres formations dans lesquelles tu joues ? WTM : Dans le Quintette Spirit Brass, l’harmonie de Noyon, l’harmonie de Jaux, l’harmonie de Compiègne, l’har-
Wiliam Thébaudeau-Müller Photo Dorianne Bazelaire
PC : Quelles sont tes impressions suite au premier concert du brass band le 5 avril dernier ?
Partons à la rencontre du jeune dirigeant de l’ensemble de cuivres de l’Oise ! PC : A quel âge as-tu commencé la musique, et avec quel instrument ? WTM : A 6 ans, au trombone. PC : Est-ce que tu avais déjà le projet de diriger un jour un ensemble musical ? WTM : Non et oui. NON parce que ce que je voulais surtout, c'était réussir à créer un brass band… et OUI pour le côté pédagogique, arriver à assembler différents talents, en produire quelque chose de beau et de qualité, même sans être professionnel. PC : Le brass band, c'est le premier ensemble que tu diriges ?
du Brass Band de l'Aisne quand il existait, et la sonorité d'un orchestre de cuivres m'a marqué, autant que la nouveauté du concept en France ; alors quand la FSMO (Fédération des Sociétés Musicales de l’Oise), apr ès des années passées à casser les oreilles de Stéphane (fils du président de la FSMO) pour que son père crée l'ensemble, a décidé de se lancer, ça a été concrétisé.
monie de Villers-sur-Couduns, l’harmonie de Lucé (28), l’harmonie de Chartres, l’ensemble de cuivres d'Eureet-Loir, l’harmonie de Troyes, l’harmonie de l'Alerte-Troyes, le brass band de l'Aube l’harmonie de Brienne-leChâteau (10), l’harmonie de Bar-surAube, ainsi que le Deutsch-Polnisches Jugend Orchester.
WTM : Le premier sur lequel j'ai le PC : D’où est venue cette idée de créer plus souvent la baguette, mais j'avais l’ensemble de cuivres de l’Oise? déjà dirigé quelquefois en Allemagne, à WTM : J'ai eu la chance de faire partie
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WTM : En peu de répétitions (seulement 6), avec des absents à chaque fois, on a réussi à monter un programme pas évident, donc j'en suis fier, les musiciens ont beaucoup de mérite ! Bien sûr, certaines choses sont mieux passées que d'autres. Avec le stress, ça ne se passe pas comme aux répétitions, mais le boulot a été fait et le public était content, c'est satisfaisant. Maintenant, d'un point de vue plus personnel et de ce que je voudrais apporter à cet ensemble, il est clair qu'au fur et à mesure qu'on se connaîtra plus, on trouvera une plus grande complicité en jouant, pour donner plus de vie encore à l'interprétation et surtout, avoir une palette de nuances beaucoup plus large !
Arts & Musique 11 PC : As-tu d’autres projets futurs pour cet ensemble ? WTM : Plein. Le continuer déjà et le renforcer, ensuite participer au concours national de brass band de la CMF (Confédération Musicale de France) et voir ainsi sa progression validée par de grands musiciens. Faire des échanges avec d'autres orchestres, et mon rêve serait de faire des concerts à l'étranger, parce que ça renforcerait le groupe d'une manière vraiment incroyable. On rencontrerait d'autres musiciens supers, jouer à l'étranger est un rêve pour beaucoup de musiciens. Pour les fois où je suis allé à l'étranger, j'en suis toujours revenu plus motivé ! Après avoir joué la première partie d’un concert au Ziquodrôme de Compiègne dans le
cadre des 30 ans du conservatoire de la ville, l’ensemble de cuivres de l’Oise a joué un concert le 27 avril 2013 dans le cadre du festival Harmonieusement vôtre , et a remporté le premier prix (ex-æquo avec l’Harmonie d’Antony) de ce concours qui opposait plusieurs ensembles musicaux ! Le Brassband à aussi joué le samedi 28 septembre 2013 à Formerie lors du festival Fanfares en fête, avec en deuxième partie, Paris Brassband! (Cet ensemble de professionnels a remporté en février le titre de Champions de France). Cette soirée musicale fut mémorable, surtout pour le morceau d’ensemble qui fut Highland Cathedral (hymne Irlandais).
Ce fut pour moi la première occa-
Photo de Doriane Bazelaire
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
sion de jouer parmi des musiciens professionnels, une chance inouïe ! J’ai notamment pu échanger quelques paroles avec les percussionnistes à la fin de notre concert, et j’en suis ressortie impressionnée à la fois par leur humilité que par leur niveau professionnel… Ce concert, résumé en un mot :
Mémorable ! Notre prochain concert aura lieu à Chantilly pour le concert de Noël !
Doriane Bazelaire
Arts & Musique 12
Woodkid
W
oodkid est le pr ojet musical Woodkid). L’artiste allie les matières du talentueux réalisateur, musi- premières aux sentiments, aux émotions. Son premier single s’intitule cien et graphiste Français Yoann Lemoine. A seulement 27 ans, apr ès avoir réalisé le clip de Katy Perry « Teenage dream », « Back to december » de Taylor Swift, après avoir collaboré avec Lana Del Rey, et travaillé dans l’équipe de Luc Besson sur le film « Arthur et les minimoys », l’artiste s’élance dans sa carrière de musicien indépendant et devient Woodkid. Passionné de cinéma, d’histoire, de symbolique des matières premières, et de musique, Woodkid rassemble ces éléments et met en place une histoire épique, dans un autre monde, à travers ses morceaux. L’album « The Golden Age », en français « L’âge d’Or » est sorti le 18 mars et connait un franc succès ! Trois clips vidéo de cet album sont déjà sortis (évidement réalisés entièrement par
comprendre dans les clips vidéo qui illustrent ses titres comme « Run boy run » (l’histoire d’un jeune garçon, qui passe de l’état de bois, à l’état de marbre en passant par la pierre). Le titre de l’album « l’âge d’or » fait en effet référence à l’âge de l’enfance. Ses morceaux, nous faisant penser quelquefois à des musiques de films, sont très originaux grâce à la tonalité de sa superbe voix accompagnée par un orchestre symphonique ! Son style, peu ordinaire est de la « pop symphonique »… Une musique éclatante, intense et profonde grâce à la finesse d’écriture du jeune artiste. Ce premier album, classé parmi les plus attendus de l’année le mène sûrement la voie du succès ! Doriane Bazelaire
internet
« Iron ». L’un des principaux thèmes de cet album est le passage de l’enfance à l’âge adulte, comme nous pouvons le
Orchestre des écoles
L
’Orchestre des écoles est une association r egr oupant un ensemble musical dirigé par Philippe Ténart. Cet orchestre contient 150 musiciens, âgés de 6 à 66 ans. Les musiciens qui n’ont que quelques années de pratique peuvent ainsi découvrir les joies de jouer dans un grand ensemble, ce qui est fort enrichissant pour la suite de l’apprentissage de la musique ! Chaque concert de cet orchestre a un thème précis. Le concert de 2012 était un voyage musical dans le monde de l’Irlande à travers les contes et légendes Irlandaises qu’un conteur nous narrait, accompagné par l’Orchestre, 4 chanteurs ainsi qu’une chorale d’enfants. Ce concert a connu un réel succès, et ce fut un plaisir de faire partie de ces musiciens ! Le concert de cette année qui a eu lieu le 2 juin à Compiègne a encore attiré beaucoup de monde ! Son thème : Les musiques de l’est et l’univers Tzigane. Son titr e : Complètement à l’Est. Des jongleur s ainsi que des chanteur s de qualité ont été de la par tie pour un spectacle riche en couleurs musicales ! Doriane Bazelaire
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Arts & Musique 13
Florence + The Machine
S
internet
i vous ne connaissez pas encore Florence and the machine préparez-vous à en entendre parler! Florence + the machine c’est tout un univers bien particulier qu’a créé la chanteuse anglaise âgée de 26 ans. Florence Welch a choisi de s’entourer de musiciens qui forment la partie « the machine » du groupe. En 2012 Breath of The Life a été créé pour la bande originale du film Blanche-Neige et le Chasseur. Dans son dernier album Ceremonials, Florence and the machine nous livre un son tout aussi original que le précédent (Lungs) avec des morceaux comme Shake It Out ou encore No Light No Light. Le groupe a récemment sortit Over the love qui est la bande originale du film Gatsby le Magnifique. Julie Cauchois
♪ ♫ ♪ ♫♪ ♫ ♪ ♫♪ ♫ ♪ ♫♪ ♫ ♪ ♫♪ ♫ ♪ ♫ Kimura
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l’occasion de la sortie de leur tout premier album « Aleryon», le groupe Kimura était le vendredi 22 mars à l’Ouvre-boite de Beauvais. Aleryon c’est toute une histoire que nous livre ce fabuleux groupe aux sonorités originales car expert en rock néo progressif à tendance celtique. Et ce premier concert officiel était pour le moins un succès car Kimura a réussi à enthousiasmé son public jusqu’à la fin du spectacle. Julie Cauchois
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P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Arts & Musique 14
Juste Pour Elle
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uste pour elle ? C'est quoi ce nom d'article ? C'est pas croyable, elle se prend pour le centre du monde ? Sachez, chers camarades, que je suis très fière d'avoir un article rien que pour moi. En effet, cet article va porter sur un artiste que j'apprécie grandement. Je l'ai connu grâce à une personne qui m’était très importante, et, bien que je ne sois pas très importante pour vous, je tiens à vous présenter ce grand homme. Macklemore, de son vr ai nom, Ben Haggerty. D'origine Irlandaise, ce rappeur américain s'est forgé, depuis les années 2000, une place au sein des plus grands artistes. Cependant, cela fait peu de temps que sa renommée a été lancée en France. En effet, grâce au titre Thift Shop, que l'on traduira par Friperie, Macklemore ainsi que son coéquipier Ryan Lewis connaissent la place n°1 de toutes les radios et chaînes TV. Il représente le rappeur américain dans toute sa splendeur. C'est ainsi que certains chanteront cette chanson car ils l'apprécient et d'autres la critiqueront car, ce que je comprends, l'entendre sans cesse à longueur de journée c'est fatiguant. Pour aller plus en profondeur, il faut savoir qu'il aime se faire remarquer. Toutes ses tenues sont peu ordinaires, fourrures à tout va, maillots de basket, chaînes, ponchos.. bref, des trucs cool. Si Macklemore parle d'une Friperie, c'est uniquement dans le but de dénoncer le commerce. Les paroles de la chanson sont très expressives : « Je ne me ferai pas avoir par le business » ou encore « 50$ pour un tee-shirt, c'est ce que j'appelle se faire arnaquer, et qui plus est, je ne suis pas le seul à le porter. » En bref, ses paroles sont basiques, simples, mais elles font passer un message complètement clair et précis. Thrift
Shop est une des nombr euses chansons dénonciatrices. On peut citer aussi « Same Love » qui raconte l'histoire de plusieurs personnes, la première est celle de Ben Haggerty, découvrant qu'il était touché par l'homosexualité de ses oncles. La chanson débute sur une question qu'il a posée à sa mère étant petit, celle de savoir s'il était lui même Gay. Par la suite, on ressent l'angoisse d'un jeune homme qui se
Audrey Chevalier
rend compte qu'il est attiré par un garçon, puis retour aux oncles de Ben, avec la phrase « Est ce qu'un jour mes oncles pourront eux aussi se passer l'anneau ? ». Dans cette chanson on se rend aussi compte que Macklemore connaît le pays dans lequel il vit, on ressent à quel point le racisme et la religion sont deux sujets tabous, et pourtant, il réunit les trois plus grands problèmes dans une seule chanson en essayant de trouver des réponses à ses questions. Ces questions pourraient être celles d'un enfant qui ne comprend pas pourquoi nous ne sommes pas tous égaux. A écouter et à analyser : Wing$ Pour la société de consommation face au rêve d'un enfant, Can't hold us – pour la réussite du groupe, Irish
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Celebration – pour les origines de Ben, Jimmy Iovine – pour les labels qui écrasent les artistes naissants.. etc. A SAVOIR : Macklemore et sa façon déjantée ne pouvaient pas être fusionnés pour l'avancement du groupe. C'est pourquoi, Ben créa tout de même un personnage, Raven Bowie. Ce personnage est la partie Burlesque de Macklemore, il est habillé comme les anciens cow-boy Américains, et se dévergonde énormément au niveau paroles et gestuelles. Raven Bowie est uniquement un divertissement, sans profondeur particulière. La seule morale à tirer serait : Il faut profiter de la vie. Ses titres sont l'incontournable « And we danced » et « Castle ». Macklemore est un artiste engagé, qui soutient toutes les causes qui lui semblent justes. Malgré sa fulgurante avancée dans le domaine de la musique, il reste lui même, et crée à l'aide d'artistes inconnus du grand publique de nouvelles chansons toujours très plaisantes. Peintres, photographes, chanteurs, danseurs, Macklemore fabrique un système afin que ses chansons soient les meilleures.. et ça marche. Artiste à suivre. Gabrielle Lecomte
Arts & Musique 15
♪ ♫ Désordre et Musique ♫ ♪
T
ous les goûts sont dans la nature, tous les genres connaissent plus ou moins leur succès et c'est une place majeure qu'entretient la musique dans nos vies. Qui aujourd'hui n'entend pas au moins une chanson par jour ? Que ce soit un air sifflé par un ami ou bien le matin en allumant la radio. Dans cet article, j'essaierai de parler de différents types de musique. Certains dont les souvenirs se fanent et pour lesquels les adeptes diminuent, et d'autres, véritables chef d'œuvres d'ingéniosités crées des mains de jeunes artistes pour le moins talentueux. La radio, fruit de la musique « populaire » entretient le goût des jeunes aux musiques dites « du moment ». Je ne dénonce pas la qualité médiocre de certaines paroles dans des chansons d'été censées faire le « buzz » mais tout de même, les limites ont été dépassées, ç'en est trop de toutes ces musiques dont les clips n'ont plus aucun intérêt. Sans généraliser je dirai que la génération actuelle s'intéresse de moins en moins aux genres, un peu écrasés sous ces tonnes de mélodies commerciales. Nous ne trouvons plus la curiosité pourtant si aisément acquise d'aller voir ailleurs, plus loin, là -bas. Il existe tellement de genres différents prêts à vous envoûter de leur exquise mélodie. La musique classique contemporaine par exemple. Bien que le mot « classique » ne puisse être appliqué, les orchestres connaissent un recul certain du nombre de leur adeptes. Et pourtant des artistes Italiens comme par exemple Ludovico Einaudi mériteraient leur place dans nos petits écrans, nous servant quasiment d'organe de réflexion. Ce compositeur Italien a écrit de nombreuses musiques orchestrales pour le compte de réalisateur de film, on notera par exemple que le film « Intouchable » a dans sa BO une des chansons de l'Italien. Je vous conseillerais donc, chers lecteurs de vous attarder la prochaine fois que votre compte « YouTube » s'allumera, de taper les mots suivants: Ludovico Einaudi - ….
d'une majestuosité incomparable, bien que je craquerais plus sur « Divenire » Un chef d'œuvre de la musique orchestrale contemporaine. Mais pourquoi titrer mon article « Désordre et Musique » si ce n’est pour vous vendre mes goûts musicaux. Il y'en a pour tous les goûts, c'est le cas de le dire. Le désordre, il est là :
Vous aimez les textes profonds et puissants ? Vous aimez la révolte ? Vous appréciez le Rock ? Vous adorez le DubStep ? Vous préférez cependant le Rap ? Oui ? … Alors je vous conseille l'artiste suivant; quasiment inconnu du grand public, il ne commercialise pas ses chansons et a créé lui même des clips forts et aux paroles rebelles: ITCH. Parmi ses récentes musiques on trouve « Diplomat » ou encore « True ». Les meilleures selon moi. Cet artiste mélange le dubstep, le rock et le rap dans une musique frénétique et entrainante, un nectar délicieux que vos oreilles, si amatrices de ce genre de musique (je vous accorde que le mélange peut être surprenant), n'en reviendront pas !
Je ne vous conseille aucune de ses mélodies en priorité, étant donné qu'elles sont toutes
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Axel Chiabrando
Critiques 16
Waylander...
L
e Roi de Drenaï a été assassiné. Une armée d' envahisseurs déferle sur le pays, avec pour mot d'ordre de tuer hommes, femmes et enfants. Mais tout espoir n'est pas perdu. Il repose sur les épaules de celui que la nation surnomme Waylander. Seul, il va s'aventurer en territoire Nadir pour retrouver la célèbre Armure de Bronze, symbole de liberté. Mais peut-on faire confiance à ce Waylander?... Après tout, c'est lui qui a tué le roi. Dans cette histoire remplie d'aventures et d'actions, d'émotions et de passions, la magie se mêle à la découverte d'une autre facette du monde... Après sa rencontre avec un prête, Waylander, assassin redouté, va voir changer sa vie à jamais. Au contact l'un de l'autre, ils vont apprendre à se découvrir et trouveront bien des choses qu'ils n'auraient jamais soupçonnée exister en eux. C'est cette subtile transformation qui changera leurs destins... David Gemmell a déjà écrit de nombreux romans et celui-ci ne fait pas exception à la règle, il est tout bonnement excellent. Le mystérieux Waylander surtout, personnage principal, est saisissant et fascinant à la fois tout au long du roman « Les poètes chantaient des chansons très sombres sur l'Assassin vagabond, Waylander ». L'histoire, toujours palpitante n'est pour ainsi dire jamais en arrêt... Alexia Rousseaux
Musée haut, musée bas… Du Livre au Spectacle ! « Un prof de SVT qui fait du théâtre, il a du se tromper de matière en passant le CAPES ! »
C
'est la réflexion que je me suis faite lorsque M. Texier m'a parlé de son projet de club théâtre. On a discuté de ses expériences théâtrales précédentes et cela semblait être une vraie passion, pas seulement une occupation. J'ai vu quelques affiches dans le hall pour rechercher des participants, et puis, pendant de nombreuses semaines, plus de nouvelles... J'avoue avoir complétement oublié ce projet. Juste avant les vacances de Noël, je me suis dit que lire le livre dont était tiré ce texte était quand même la moindre des choses alors quelques jours plus tard, je commence : au bout de 10 pages, l'ennui ; au bout de 20 pages, il en reste combien ? A la page 41, mais c'est qui Sulku et Sulki ? Page 118, encore ces touristes qui hurlent Paul Gauguin ! A la page 103, j'ai fermé le livre définitivement. Quelques semaines avant la représentation, je demande à M. Texier quand cette pièce se joue et où. Quoi ??? un jour férié, encore voir des élèves ??? Je me trouve une excuse pour ne pas y aller ??? Déjà le livre ne m'a pas passionné ! Pleine de bonne volonté, on décide avec d'autres collègues d'y aller. La salle se remplit rapidement, des élèves, des parents, des collègues. Tout à coup des petits fours nous sont offerts, voilà comment conquérir le public ! Je découvre les affiches qui décorent la salle. M. Texier arrive sur la scène, présente la pièce et nous met à l'aise de suite. Je reconnais parmi les comédiens d'anciens élèves, des collègues, une surveillante. Dès le début, on suit le rythme soutenu de la mise en scène, les dialogues s'enchaînent avec facilité, les costumes sont parfois surprenants, des rires fusent dans la salle : quelle performance ! Comment c'est déjà fini? Cette pièce a été un vrai moment de bonne humeur, de surprise, de détente. J' applaudis après tout j'ai bien fait de venir. Une pièce doit être vue et non lue, et celle-ci a été très bien jouée, très bien mise en scène. Je reste agréablement surprise par la qualité des prestations des comédiens mais aussi par leur capacité à apprendre un texte aussi difficile. Avons-nous suffisamment applaudi la troupe à la fin de la représentation pour les remercier pour ce moment ? Félicitations à tout ceux qui ont participé à cette aventure. Après tout, être enseignant c'est un peu être en représentation devant un public tous les jours. Un seul regret : qu'il n'y ait eu qu'une seule représentation ! Mme Debraine
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Big Exhibition 17
SIRHA Sirha is a big exhibition attended by many chefs, famous cooking and catering brands. My friend and I had a VIP pass, so we were able to get into the backstage village where the chefs were gathered, it was the VIP place of Sirha. We saw famous chefs like Thierry Marx, and many“ Meilleurs ouvriers de France”. We saw a sculpture competition, some people made artistic sculptures made of chocolate, ice and sugar. They used chain saws to cut the ice then, they poured hot water on the ice to smooth it. It was very beautiful; they made a dolphin, a swan…
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hen, we saw the “Bocuse d’or” competition. It’s a very famous contest for cooks from many countries such as Germany, Canada, Sweden, Korea, Italy … They cooked fish and meat dishes and they showed them to Paul Bocuse (One of the best chefs in France and in the world). It was a nice atmosphere; everybody had a flag of his / her country and screamed when the reporter said the name of their countries. The winner of this competition was the French chef Thibault Ruggeri
Karla
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Grand 18
Mon Stage aux archives Choisir un métier, une voie, un avenir, ce n’est jamais un choix à prendre à la légère, surtout lorsque ce dernier est accompagné du stress du bac, des fiches de vœux à remplir pour « après la terminale ».
J
e suis sortie de 1èreL, hésitante entre deux voies : celle du journalisme et celle de l’archivistique. Ayant un ami musicien et archiviste, j’ai donc décidé de faire un stage de trois semaines en plein mois d’août pour enfin savoir laquelle de ces deux options me faisait le plus envie. C’est ainsi que commence mon expérience aux archives municipales de la ville de Gargeslès-Gonesse… Les archives de Garges sont dirigées par Frédéric Guyon, qui a accepté d’être mon maître de stage. Le travail d’un archiviste est très complet. J’ai pu constater que la routine n’existe pas dans ce milieu, il y a toujours quelque chose à faire de différent !
ton comportant une cote. Les archives les plus précieuses et les plus anciennes sont rangées dans d’autres boîtes de meilleure qualité afin de mieux les conserver. A Garges, les archivistes utilisent un logiciel pour organiser les archives, les enregistrer, faire des recherches ou encore faire un prêt : Avenio. Dans les centres d’archives, j’ai pu décompter les archives anciennes (antérieures à 1940) et modernes, mais aussi les archives contemporaines (postér ieur es à 1940) : elles sont principalement) la partie administrative qui nécessitent aussi une bonne conservation comme par exemple les registres de délibérations de la mairie, les permis de construire de la ville, les factures et autres impôts… Il y a aussi les archives privées qui sont consultées pour des recherches souvent généalogiques (mais à Garges les archives privées sont peu nombreuses et donc peu consultées). Le plus vieux document des archives municipales de Garges date du 17ème siècle, c’est un registre des baptêmes, des mariages et des sépultures que j’ai eu la chance de pouvoir consulter !
Dans les locaux d’un centre d’archives, il y a tout d’abord les magasins. Ce sont des salles où Les centres d’archives publiques se sont classées et rangées les archives divisent en cinq groupes: dans des rayonnages spécifiques. L’organisation des archives peut 1- les archives nationales. Il existe varier selon les différents centres. Il trois sites d’archives nationales, à y a ensuite une salle de lecture où Archives régionales « La Croix De Seine & Oise » Fontainebleau, à Paris, et à Pierrefitte les personnes ayant entrepris une Edition 1929 Photo Doriane Bazelaire -sur-Seine. recherche peuvent accéder aux archives et les consulter (certaines 2- les archives régionales, archives peuvent être aussi prêtées). 3- les archives départementales A Garges-lès-Gonesse, il y a deux magasins à rayonnages mobiles et fixes où sont organisées les ar4- les archives intercommunales chives de la manière suivante : * Par épis, c’est-à-dire le rayon ; 5– les archives municipales (qui n’existent que * Par travées, ce qui est la rangée verticale dans dans les grandes villes et villes historiques). l’épi ; * Par tablettes, en comptant de bas en haut ; C’est ainsi que se construit la localisation d’une boîte contenant des archives. En effectuant une recherche, nous pouvons retrouver la cote de la boîte, ensuite sa localisation pour y accéder dans le magasin. Les archives sont rangées dans des boîtes en car-
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Angle 19
Mon Stage aux archives Durant mon stage, Frédéric m’a fait découvrir d’autres centres d’archives afin d’effectuer des recherches sur une église bâtie (toujours dans la ville de Garges-lès-Gonesse) dans les années 1920 pour ensuite être détruite. Nous sommes allés dans le site des archives départementales des Yvelines qui se trouve à Saint-Quentin-en -Yvelines, mais aussi aux archives départementales du Val-d’Oise, à Cergy, puis aux archives diocésaines de Versailles où j’ai pu voir de très vieux documents datant d’avant la révolution Française ! Le métier d’un archiviste est très complet. L’archiviste est le « gardien de la mémoire », il est celui qui consulte les traces, les preuves du passé. Son travail peut aussi se rapprocher de celui d’un enquêteur. Lorsqu’une personne demande une recherche sur un sujet quelconque, il est capable de retrouver le maximum d’informations dans ses archives ou ailleurs, comme l’a fait Frédéric pour sa recherche sur l’ancienne église. Chaque piste le mène ailleurs, jusqu’à la vérité historique ! Connaissez-vous l’expression « L’affaire est dans le sac » ? Avant la Révolution française, les documents d’un procès clos étaient rangés dans des sacs en toile ou en cuir, lorsque le juge déclarait « l’affaire est dans le sac », cela signifiait que l’affaire était classée. Bon à savoir, non ?
Le métier d’archiviste en 3 questions :
FG : Les ar chivistes dans leur gr ande major ité sont issus de licences professionnelles (bac +3) ou Masters professionnels (bac +5) en archivistique, souvent après une formation initiale en histoire. D’autres, moins nombreux, suivent la prestigieuse école des Chartes à Paris. PC : Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ta profession ? FG : J ’aime le fait de ne pas avoir - ou presque pas - de routine. Je suis amené à classer, à conserver, à rechercher, valoriser des archives très différentes (archives électroniques, iconographiques, papier etc.). Le fait d’être le passeur d’informations me plaît également beaucoup notamment lorsque nous travaillons avec des chercheurs ou étudiants qui se penchent sur l’histoire de la ville.
Grâce à ce stage, j’ai pu découvrir un métier intéressant qui m’a permis d’être fixée sur mes choix d’orientation professionnelles : la voie des archivistes me plaît et me paraît très intéressante, cependant je pense que celle des journalistes est celle qui me correspond le plus… Hypothèse à vérifier avec un stage en journalisme que je prévois de faire dans le courant de l’année ! Faire un stage, c’est le meilleur moyen de partir dans ses études sans avoir la sensation de se tromper, d’être indécis... Et je rentre maintenant en TL avec la conscience tranquille : mes vacances auront été utiles ! Doriane Bazelaire
PC : Comment t’es venue la vocation d’archiviste ? FG : J e ne par ler ais pas d’une vocation de longue date. J’ai découvert tardivement ce métier lors de mes études d’histoire à l’université. J’ai effectué un stage de découverte et me suis décidé à poursuivre dans cette voie.
PC : Quelles sont les études nécessaires à ce métier ?
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Poésie 20
Les Jardins Chinois Par un beau soleil d’été, dans ce monde vous entrerez, De mille feux brilleront les fleurs, infinies en seront leurs couleurs. Ce sera en silence que le vent soufflera, pour que les ruisseaux il ne perturbe pas. Dans les pierres érodées par le temps, coulera l’eau, bleue comme le firmament. Peu à peu vos pas s’enchaineront, vous emmenant voir les poissons.
Ils naviguent dans les eaux limpides, d’une nage ni lente ni rapide.
Laissant place à l’automne enflammé, l’été s’en ira avec sérénité. Les flammes de la nouvelle saison, vous offrira de nouvelles sensations. Le feuilles tombent, les fleurs se fanent ; Elles laissent une pénombre, sous un ciel d’étoile. Les météores caresseront le ciel, tel le vent caressant l’eau Et s’enfuiront aussitôt, laissant naître une ambiance spirituelle.
Le Feng shui, traduit par « le vent et l’eau », Essayera au paysage tous ces défauts. L’harmonie qu’il impose avec les formes et les couleurs, Feront chanter les oiseaux en chœur. L’hiver arrivera, la neige chutera, De blanc le jardin se recouvrira.
L’eau glacée et le brouillard naissant, vous offrira un décor reposant Avec ce froid glacial, vous irez dans les nombreux bâtiments, Qui bordent patiemment le chemin qu’abordent les passants. Les fenêtres vous donneront un nouvel aperçu resplendissant, De cet endroit, à part, où sont figés la vie et le temps. « Celui qui plante un jardin, plante le bonheur.» Emilien Rousvoal
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Poésie 21
Sensations Une car esse, je fr issonne Un baiser , je m’abandonne. Ta main légèr e sur mon br as, Ton souffle ar dent si pr ès de moi, Tes lèvr es douces et gour mandes, Sur ma peau, désir s d’un amant Mon cor ps de toi r edemande Une attr action de deux aimants. Ton r egar d intense sur moi, Ma r aison me fuit, je te veux. Rien que toi, r ien que nous deux. Rien que moi, seule avec toi…
Alecsya
Audrey Chevalier
LES 5 CONSEILS D’UNE LOVEUSE MISE EN SITUATION : Tu croises la personne de tes rêves dans le couloir de ton lycée… ♣ Ne passe pas à côté la tête baissée, un r egar d appuyé, dr oit dans les yeux, ne pour r a qu ’activer sa curiosité à ton égard. ♣ Au passage, le (ou la) bousculer légèr ement pour ensuite mieux s’excuser pourra peut-être déboucher sur une conversation et au prochain croisement : il (ou elle) te reconnaîtra cette fois… ♣ Fair e connaissance dès la pr emièr e entr evue est par fois pr ématur é, mais pour celui (ou celle) qui n’a pas froid aux yeux, cela peut accentuer l’intérêt qu’il (ou elle) vous portera. ♣ Par ler dans un couloir bondé n’est pas non plus très romantique ni intime, mais pour un premier regard c’est largement suffisant. Si il (ou elle) vous a repéré au milieu de tout ce monde, c’est que son regard a dû être attiré par vous d’une manière ou d’une autre… ♣ Br ûler les étapes n’est pas non plus indispensable… Parfois la patience (et un regard de braise) est la meilleure des armes. Attention... Parfois une attente trop longue pour se déclarer peut provoquer chez votre « future » un ennui ou une impatience… Ne pas se précipiter ne veut pas dire : attendre 25 ans…
Alecsya
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
L’Edito De Marc 3
De l’autre côté
D
e l'autre côté, c'est le chahut. Les gens boivent, ricanent, mangent bruyamment, hurlent et parlent fort. Sans tambours ni trompettes… il s'avance, fier, foulant le sable blanc d'un pas de cuir. Il lève le bras et
lentement, la clameur s'estompe : l'audience lui accorde son intérêt. Silence. Il est là, seul, au beau milieu de la piste, dans son cercle de lumière, des milliers de yeux rivés sur lui. Fébrile, il prend son souffle, et n'en laisse rien paraître, lorsqu’avec force il prononce : «Mesdames et Messieurs, pour votre plus grand plaisir aujourd'hui, P'tit Charles fait son cirque! » Tout d'un coup, la lumière s'éteint, et du néant explose la musique. Les vents sifflent, les bois s'enflamment et les cuivres pétaradent. La fanfare s'emballe. Le jour est revenu, et déjà le rideau s'ouvre, chacun y allant de son tour de piste. Voici venir les jongleurs et les clowns, les trapézistes et les dompteurs, les acrobates, l'illusionniste et le lanceur de couteaux. C'est toute une ménagerie d'artistes qui parade sur la piste, en rythme et en cadence, leur costume resplendissant d'une lumière aux milles couleurs. La foule les regarde, dans l'euphorie la plus parfaite. Juste le temps d'un instant, l'illusion devient magie, et l'habituel paraît risqué. Les représentations s'enchaînent, et c'est déjà presque fini, mais soyez en sûr, pour ce premier numéro de l’année, toute l'équipe du P'tit Charles vous salue. Marc Boulanger
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Brèves 23 ..Se La Jouer Solidaire. COLLECTE DE JOUETS 4ème EDITION...Opération Se La Jouer soli..
Rénovation du Foyer : La Maison des Lycéens entame une réflexion sur la rénovation du foyer destiné aux lycéens. Dès janvier 2013 sera lancé un concours de dessin afin de créer une nouvelle fresque et remplacer l’existante actuelle. En projet aussi, le changement du mobilier...
L’Association Sportive recherche des handballeuses féminine, à vos ballons ! L’AS Step se dér oule les mer cr edis à par tir de 15h15. L’AS Badminton se dér oule les mer cr edis à 13h30.
Semaine du goût Du 14 au 18 octobre, s’est tenue la semaine du goût sur le thème « Épices et Herbes Aromatiques ». Clients et élèves ont pu tester leur odorat afin de reconnaitre des parfums
L’hôtel Mercure offre une partie de son mobilier au Restaurant d’application. Nouvelles chaises, tables et lampes ont fait leur apparition à la Croisée des Saveurs… En effet, l’Hôtel Mercure, établissement en face de notre Lycée vient de fermer ses portes pour quelques mois de rénovation. A l’occasion de son relooking, il a offert certains de ses meubles à la Section Hôtelière la majorité ayant été léguée à Emmaüs.
Christophe Michalak, Champion du Monde de Pâtisserie, a ouvert les portes de sa toute nouvelle « Masterclass », à Paris. Du Plazza Athénée en passant par Ladurée, ce virtuose met son talent à la disposition de
A l’approche de Noël, APDA –Agir Pour Le Droit Animal— sort son calendrier 2014. Son prix : 10 €uros. Soutenez APDA pour sauver les chiens, chats d’Espagne, victimes de maltraitances extrêmes et condamnés à disparaître une fois qu’ils ne sont plus rentables. Soutenez APDA et venez retrouver Ojala, et ses compagnons adoptés en achetant, en offrant le calendrier APDA 2014 pour donner l’espoir d’une vie digne et heureuse à ces graines de misère. Contact : Journalistes P’tit Charles / CDI.
P’tit Charles N° 22 - Novembre 2013
Le Carnet D’Audrey