Se nourrir de culture :
Honorer et incorporer les traditions culinaires et culturelles autochtones dans les Soins de santé et Résidences pour aînés
À propos de cette trousse
Cette trousse a été conçue pour aider les clients des Soins de santé et Résidences pour aînés à identifier les aliments traditionnels autochtones, à comprendre les avantages d’incorporer ces aliments traditionnels dans leurs menus et à connaître les différentes façons d’honorer ces plats culturels riches et diversifiés.
Intégrer des aliments autochtones à vos menus vous permet de reconnaître les richesses qui nous proviennent de la terre tout en honorant les peuples autochtones à l’échelle de l’Île de la Tortue. Par l’entremise de cette trousse, Sysco Canada vise à promouvoir et à honorer la consommation d’aliments autochtones traditionnels très nutritifs tout en soulignant les divers avantages que ceux-ci offrent à notre esprit et à notre corps.
Reconnaissance territoriale
Nous reconnaissons respectueusement les peuples autochtones de l’Île de la Tortue et des terres traditionnelles sur lesquelles cette trousse a été élaborée.
Nous saluons également le travail des intervenants internes dont le dévouement et la collaboration ont joué un rôle déterminant dans la réalisation de cette trousse.
• Brent Durec, chef Métis et spécialiste culinaire de Sysco en C.-B.
• L’équipe des services de nutrition de Sysco
• Les responsables du segment autochtone de Sysco
Nous reconnaissons que cette trousse est le fruit d’un effort collectif et d’une sagesse partagée. Nous nous engageons à maintenir la réciprocité, à continuer de soutenir les communautés autochtones et à apprendre d’elles, et à faire en sorte que les avantages de ce travail puissent profiter à celles et ceux qui ont contribué à sa création. Merci à toutes les personnes qui ont contribué, tant au sein de notre organisation qu’à l’extérieur, à la réalisation de cet important ouvrage.
Table des matières
02 À propos de cette trousse Reconnaissance territoriale 04 Compétence culturelle 05
Comprendre la diversité au sein des groupes autochtones du Canada
Aliments traditionnels
Sensibilité culturelle
Planification de menu
Avantages d’incorporer des aliments traditionnels
Recettes et produits pertinents 30 Idées d’incorporation
Menu d’inspiration autochtone
Honorer la culture et les traditions autochtones dans votre établissement 38 Engagement de Sysco envers les initiatives autochtones
ANNEXE A : Listes de produits provenant d’entreprises autochtones et d’ingrédients autochtones offerts chez Sysco 43
ANNEXE B : Liste d’épicerie pour les recettes autochtones
ANNEXE C : Liste d’épicerie du menu d’inspiration autochtone 50 Références
COMPÉTENCE CULTURELLE
Comprendre la diversité au sein des groupes autochtones du Canada
Les peuples autochtones sont les premiers habitants du territoire maintenant connu sous le nom de Canada, et comprennent une variété de cultures, de langues et de traditions. Les peuples autochtones, qui entretiennent un lien très étroit avec la terre, possèdent une riche histoire qui s’étend sur des milliers d’années.
Au Canada, trois groupes autochtones distincts sont reconnus, chacun ayant sa propre culture et son propre héritage : Premières Nations, Inuits et Métis.1 2
Premières Nations Inuits Métis
Les Premières Nations englobent plus de 50 nations, chacune ayant sa propre langue, culture et structure de gouvernance. On retrouve plus de 600 collectivités des Premières Nations partout au Canada, présentant un large éventail de traditions et de coutumes profondément ancrées dans les liens avec la terre.
Les Inuits, autochtones des régions arctiques, ont des pratiques culturelles distinctes façonnées par l’environnement et des pratiques traditionnelles de subsistance telles que la chasse, la pêche et la cueillette. Le mode de vie unique des Inuits démontre une grande connaissance des régions nordiques et un respect profond de la nature. Le nom Inuit, qui signifie « les gens » dans la langue inuktut, reflète un sens identitaire fort. Au Canada, il y a 51 communautés dans l’Inuit Nunangat, qui englobe quatre régions : Inuvialuit dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon, Nunavik dans le Nord du Québec, Nunatsiavut au Labrador et Nunavut.
Les Métis sont un groupe autochtone possédant une culture et un patrimoine uniques qui ont émergé de l’union entre les colons européens et les peuples autochtones à la fin du 18e siècle. Les communautés, la langue (Michif) et les traditions distinctes des Métis se sont développées le long des routes du commerce des fourrures et partout dans le Nord-Ouest, qui comprend les provinces des Prairies (Manitoba, Saskatchewan, Alberta) ainsi que dans certaines parties de l’Ontario, de la ColombieBritannique et du nord des ÉtatsUnis.
Aliments traditionnels
Les aliments autochtones traditionnels sont ceux qui sont préparés et consommés en suivant des pratiques culturelles de longue date au sein des communautés autochtones. Ces aliments sont profondément ancrés dans l'histoire, le patrimoine et les coutumes des peuples autochtones, reflétant leur lien profond avec la terre et leur connaissance ancestrale des pratiques alimentaires durables.
Les aliments autochtones traditionnels englobent une variété d’ingrédients et de plats, souvent issus d’écosystèmes locaux et transmis de génération en génération. Ils ont une importance culturelle, sociale et spirituelle au sein des communautés autochtones, servant de lien vital à l’identité culturelle et au mode de vie traditionnel.
On retrouve les principes suivants au cœur des systèmes alimentaires autochtones :
La souveraineté alimentaire, qui souligne le droit des communautés de contrôler leur propre production et consommation d’aliments.
La durabilité, soit de répondre aux besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs.
La réciprocité avec la terre, le respect des connaissances ancestrales et la promotion du bienêtre collectif par l’entremise du partage de repas.
Divers peuples, diverses façons de se nourrir : Fondées sur des traditions vieilles de plusieurs siècles et intimement liées à la terre, les pratiques alimentaires autochtones varient grandement selon l’emplacement géographique. La diversité remarquable au sein des régimes alimentaires autochtones est le meilleur reflet de la diversité même des peuples. Des communautés côtières qui se régalent de produits de la mer aux nations vivant à l’intérieur des terres qui se nourrissent de gibier et de plantes, les traditions culinaires des peuples autochtones au Canada nous offrent une perspective précieuse de leur patrimoine culturel et de leur lien durable à la terre.
Sensibilité culturelle
La sensibilité culturelle consiste à reconnaître et à respecter les traditions, l’histoire ainsi que l’importance des différents groupes. En ce qui concerne l’alimentation, cela signifie d’honorer la riche histoire, les traditions et les valeurs qui font partie intégrante des pratiques culinaires et de les aborder avec un engagement à respecter leurs origines. Il est essentiel de comprendre la distinction entre l’appropriation et l’appréciation culturelle lorsque vous intégrez les célébrations, les aliments et les pratiques culturelles des peuples autochtones dans votre établissement. Ne pas savoir la différence entre les deux peut entraîner un manque de respect, une fausse représentation ou une exploitation involontaire des traditions autochtones. En reconnaissant et en respectant l’importance culturelle de ces éléments, vous vous assurez que votre célébration est authentique, inclusive et honore l’héritage qu’elle souhaite souligner.
Appropriation culturelle par rapport à appréciation
L’appropriation culturelle fait référence à l’adoption ou à l’utilisation d’éléments d’une culture par les membres d’une autre culture sans permission, impliquant souvent l’exploitation ou la représentation erronée de la culture d’origine. Elle peut perpétuer des stéréotypes, nuire à l’intégrité culturelle et causer des torts ou des préjudices à la communauté d’origine.
L’appréciation culturelle, quant à elle, implique d’aborder respectueusement divers aspects d’une culture différente de la sienne tout en les honorant. Elle suppose la compréhension de l’importance, de l’histoire et du contexte des pratiques ou des artéfacts culturels et la reconnaissance et la célébration de ceux-ci sans les affecter ou les commercialiser.
Exemples d’appréciation culturelle
• Collaborer avec des chefs autochtones pour créer des plats authentiques qui mettent en valeur leurs traditions culturelles.
• Intégrer des ingrédients locaux qui ont une importance particulière au sein des pratiques culinaires autochtones.
• Accompagner les articles au menu de matériel éducatif pour informer les clients du contexte culturel des plats d’inspiration autochtone.
• Organiser des événements ou des ateliers où des membres de la communauté autochtone peuvent transmettre leurs connaissances et leurs traditions culinaires.
• Créer un espace de restauration respectueux et inclusif qui accueille les commentaires des clients et des membres du personnel autochtones.
Exemples d’appropriation culturelle
• Créer un menu proposant des plats « d’inspiration autochtone » sans consulter les communautés autochtones au préalable.
• Utiliser des symboles culturels ou des images autochtones sans comprendre leur signification ou leur contexte.
• Servir des plats traditionnels avec des noms ou des descriptions inexacts qui représentent de façon trompeuse la cuisine autochtone.
• Utiliser des techniques culinaires ou des ingrédients autochtones d’une manière qui ne respecte pas leurs origines culturelles.
• Offrir des plats d’inspiration autochtone uniquement pour se différencier ou être tendance sans reconnaître leur héritage culturel.
PLANIFICATION DE MENU
Avantages d’incorporer des aliments traditionnels
L’intégration d’aliments culturels autochtones dans les milieux de soins de santé et de résidences pour aînés ne se limite pas seulement à explorer diverses saveurs; c’est un cheminement vers la préservation des traditions, le respect de la sagesse ancestrale et la promotion de la santé. Ces aliments, profondément ancrés dans le patrimoine des communautés autochtones du Canada, offrent des avantages qui vont bien au-delà de l’assiette.
Voici quelques-uns des avantages de l’intégration d’aliments autochtones traditionnels :
• Richesse nutritionnelle : Les aliments traditionnels sont souvent riches en nutriments essentiels, notamment en vitamines, en minéraux et en antioxydants, qui peuvent tous contribuer à améliorer la santé et le bien-être ainsi que la gestion et la prévention des maladies chroniques 3
• Sensibilité culturelle et inclusion : L’intégration d’aliments autochtones traditionnels démontre une reconnaissance et un respect du patrimoine culturel des peuples autochtones, favorisant l’adoption d’un sentiment d’inclusivité et de respect des divers milieux culturels parmi les résidents et le personnel.
• Esprit communautaire : Le partage de repas centrés sur les aliments traditionnels encourage un esprit de communauté et le tissage de lien entre les résidents, ce qui favorise les interactions positives et réduit l’isolement social.
• Durabilité environnementale : Les aliments traditionnels sont souvent faits d’ingrédients locaux et souscrivent la plupart du temps à des pratiques agricoles durables, ce qui favorise la promotion de la durabilité de l’environnement et le soutien des systèmes alimentaires locaux ainsi que des agriculteurs et des fabricants d’aliments autochtones.
Dans le cas des foyers ayant en leur sein des résidents et du personnel autochtones, il y a encore plus d’avantages à incorporer des aliments traditionnels :
• Soins axés sur les résidents et nutrition optimisée : Les aliments familiers sur le plan culturel peuvent augmenter l’apport alimentaire et améliorer l’état nutritionnel, ce qui a une incidence positive sur la santé dans son ensemble. 3 4 5
• Satisfaction accrue : Les résidents sont plus susceptibles d’être satisfaits lorsqu’on leur offre des aliments familiers sur le plan culturel, qui augmentent le plaisir engendré par le repas.
• Bien-être émotionnel : Consommer des aliments traditionnels peut susciter des émotions et des souvenirs positifs associés aux traditions culturelles, ce qui favorise le bien-être émotionnel et réduit le sentiment d’isolement ou de solitude.
• Préservation du patrimoine culinaire : L’intégration d’aliments traditionnels aide à préserver les traditions et les connaissances culinaires, à les transmettre aux générations futures et à maintenir la continuité culturelle.
• Pertinence culturelle : L’intégration d’aliments traditionnels rend hommage au patrimoine culturel et à l’identité, favorisant un sentiment d’appartenance et le tissage de liens entre les résidents.
Recettes et produits pertinents
Les recettes suivantes ont été soigneusement élaborées par le chef Brent Durec, chef Métis et spécialiste culinaire de Sysco en Colombie-Britannique. Ces recettes ont été préparées dans le but de donner un aperçu du monde riche et diversifié des aliments autochtones partout au Canada. En mettant l’accent sur les ingrédients traditionnels, ces plats visent à célébrer et à honorer le patrimoine culinaire des communautés autochtones d’un océan à l’autre.
Chef Brent Durec, Chef Métis et spécialiste culinaire de
Je m’appelle Brent Durec et je travaille chez Sysco depuis 2005. Je suis né et j’ai grandi juste à l’extérieur de Vancouver, en Colombie-Britannique, et j’y ai passé la majeure partie de ma vie jusqu’à ce que ma femme et moi, accompagnés de notre jeune fils, déménagions en Okanagan il y a 26 ans.
Depuis, notre famille s’est agrandie et elle comprend maintenant notre deuxième fils Jeremy (ainsi que sa femme Shay et notre petite-fille Zadie), ma plus jeune fille Brynn et mon fils aîné Kyle.
En tant que fier Métis, je suis toujours enthousiaste à l’idée de transmettre mon héritage. Dès mon jeune âge, on m’a enseigné la lignée de mes ancêtres. Mon arrière-grand-père, Isidore Dumont Jr., était le frère de Gabriel Dumont. Je garde un vif souvenir de mes visites en Saskatchewan, au cours desquelles j’ai eu la chance de voir des endroits comme Duck Lake, Batoche, Frog Lake, Gabriel’s Crossing et bien d’autres.
J’encourage chaque personne à prendre le temps de se renseigner sur notre passé et de comprendre comment nos familles ont façonné notre pays. Les plats que je partage avec vous ne sont qu’un maigre échantillon de la richesse culturelle et alimentaire de l’Île de la Tortue. N’oubliez pas que sont de tels plats qui ont introduit le concept de « ferme à la fourchette ».
Flétan poêlé avec succotash des 3 sœurs
NOTE DU CHEF
Bien que cette recette soit faite pour le flétan, n’hésitez pas à la remplacer par l’omble chevalier, un poisson traditionnel des peuples autochtones inuits du Canada. L’omble chevalier possède une saveur riche, légèrement sucrée et une texture délicate, ce qui en fait une excellente solution de rechange qui donne à votre plat un goût unique des eaux nordiques du Canada.
Donne : 50 portions
INGRÉDIENTS
• 150 ml d’huile végétale
Portion : 90 g
PRÉPARATION
1. Préchauffer le four à 300 °F/150 °C. Saler et poivrer le flétan.
• 5,5 kg de filets de flétan OU d’omble chevalier
• 15 ml de sel
• 15 ml de poivre noir moulu
PRODUITS EN VEDETTE
Emballeur
SUPC : 5114543
Filet de flétan frais avec peau 4-6 lb
Emballeur
2. Chauffer l’huile végétale dans une grande poêle et saisir les filets de poisson pour qu’une croûte se forme d’un côté. Transférer sur une plaque à pâtisserie et terminer la cuisson au four. FACULTATIF : Placer les filets sur une plaque à pâtisserie et les faire cuire au four dès le départ, sans les saisir.
SUPC : 5326354
Omble chevalier en portions de 5-6 oz surgelé
Ocean Jewel
SUPC : 2088583
Omble chevalier avec peau 5-6 oz
Succotash 3 sœurs
INGRÉDIENTS
• 150 ml d’huile végétale
• 60 g d’ail haché
• 1 kg d’oignons blancs frais (en petits dés)
• 1,3 kg de courgette (hachée)
• 1,6 kg de maïs surgelé (décongelé)
• 1,3 kg de pois surgelés (décongelés)
• 650 g de chou frisé surgelé, haché (décongelé)
• 300 ml de beurre non salé OU de margarine
• 1 kg de haricots rouges (rincés et égouttés)
Le succotash, bien qu’il ne s’agisse pas à la base d’un plat autochtone, incarne l’esprit des « trois sœurs » – le maïs, les haricots et la courge – qui sont au cœur de nombreuses cultures autochtones. Ce plat est conçu afin de souligner l’abondance d’ingrédients frais et saisonniers à leur apogée, reflétant les pratiques agricoles traditionnelles qui respectent le cycle des récoltes.
Le flétan, une importante source alimentaire pour les tribus autochtones de la côte Ouest du Canada, était autrefois pêché à l’aide de diverses techniques traditionnelles de longue date. Certaines tribus s’aventuraient en canots jusqu’en eaux profondes et se servaient de harpons pour attraper le poisson. D’autres restaient plus près de la rive, utilisant des crochets en bois ou des casiers en bois ingénieusement fabriqués pour guider le flétan dans de petits enclos.
Traditionnellement, on préparait le flétan en le faisant rôtir sur un feu à ciel ouvert ou en le faisant cuire sur une pierre chaude ou à la vapeur sur un lit d’algues marines déposées au-dessus des flammes. Ce poisson se marie à merveille à une variété d’ingrédients, dont les champignons, les têtes de violon, les poireaux sauvages, les feuilles de pissenlit, les céréales, le riz sauvage et les baies. Chaque ingrédient contribue à créer un plat qui met non seulement en valeur les riches saveurs de la terre, mais qui reflète aussi le lien profond entre les peuples autochtones et l’environnement.
Donne : 50 portions
PRÉPARATION
Portion : 125 ml
1. Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile végétale à feu moyen-élevé. Ajouter l’ail et les oignons et faire revenir jusqu’à ce qu’un parfum se dégage.
2. Ajouter la courgette, le maïs, les pois, le chou frisé et les haricots rouges dans la poêle et cuire jusqu’à ce que tous les légumes soient tendres et de couleur vive. Garnir de beurre.
3. Servir garni d’une protéine ou comme plat d’accompagnement.
PRODUIT EN VEDETTE
SUPC : 7256123
Haricots rouges frais
prêts à manger 15
Saumon mariné aux canneberges
Les canneberges, avec leur teinte vive et leur saveur acidulée, sont une pierre angulaire des régimes autochtones au Canada depuis des siècles. Ces baies coriaces sont non seulement une source alimentaire essentielle, mais aussi un outil polyvalent dans la vie quotidienne. Les canneberges sont très recherchées par les peuples autochtones pour leur durabilité; elles peuvent être séchées et incorporées dans le pemmican, ce qui améliore sa douceur et renforce sa valeur nutritive avec des vitamines essentielles. Au-delà de l’alimentation, les canneberges jouent un rôle important en médecine, utilisées pour leurs vertus thérapeutiques. Elles sont également utilisées pour créer des teintures grâce à leur riche couleur, pour décorer les vêtements, pour créer des perles et même pour se peindre le visage, symbolisant le lien profond entre la nature et la culture au sein des traditions autochtones.
NOTE DU CHEF
Si vous n'avez pas de saumon sockeye, n’hésitez pas à le remplacer par de la truite arc-en-ciel pour cette recette. La truite arc-en-ciel est une part importante de la culture alimentaire autochtone de la côte Ouest, reconnue pour sa saveur douce et délicate et sa polyvalence. Les deux poissons sont riches en éléments nutritifs et offrent un goût des aliments traditionnels prisés par les communautés autochtones de la côte canadienne du Pacifique.
PRODUITS EN VEDETTE
Trident Seafood
SUPC : 8948036
Filet de saumon sockeye de 6 oz avec peau
Highliner
SUPC : 0621802
Filets de truite arc-enciel de 4-5 oz
Donne : 50 portions
INGRÉDIENTS
• 500 g d’oignons (en petits dés)
Portion : 90 g
• 2 kg de canneberges surgelées (décongelées)
• 60 g d’ail haché
• 80 ml d’aneth séché
• 250 ml d’huile d’olive
• 250 ml de sirop d’érable pur OU de sirop de table
• 5 kg de filet de saumon avec peau
PRÉPARATION
1. Dans un robot culinaire, ajouter les oignons, les canneberges, l’ail, l’aneth et l’huile d’olive. Mélanger jusqu’à consistance lisse.
2. Disposer les filets de saumon dans une grande poêle et verser la marinade sur les filets. Couvrir et réfrigérer pendant 2 à 10 heures.
3. Préchauffer le four à 300 °F/150 °C. Après les avoir marinés, retirer les filets de saumon de la poêle et les éponger en réservant la marinade.
4. Dans une grande poêle, faire chauffer l’huile et saisir le saumon pendant 1 à 2 minutes, ou jusqu’à ce qu’il soit à moitié cuit et qu’une croûte se forme. Transférer sur une plaque à pâtisserie et terminer la cuisson au four.
FACULTATIF : Placer les filets sur une plaque à pâtisserie et les faire cuire au four dès le départ, sans les saisir.
5. Pendant que le filet de saumon cuit, mettre la marinade dans une grande casserole et porter à ébullition, en ajoutant de l’eau au besoin afin d’obtenir une consistance légère pour faire une sauce.
6. Une fois la cuisson terminée, retirer le saumon du four. Garnir chaque filet de saumon de 15 ml de sauce aux canneberges et servir.
Gâteau quatrequarts au sumac et à la rhubarbe
Le sumac est un ingrédient polyvalent qui pousse abondamment au Canada et qui est utilisé par les peuples autochtones depuis des générations. Il existe divers types de sumac au Canada, mais il est important de noter que les variétés ne sont pas toutes comestibles. Les variétés comestibles de sumac ont une saveur citronnée, ce qui ajoute un goût sucré et acidulé aux plats.
Dans la culture autochtone, le sumac a une valeur culturelle et spirituelle importante. Les baies sont souvent utilisées dans les cérémonies et les rituels, symbolisant la santé et le bien-être. La couleur rouge vif de la plante en fait un choix populaire pour créer des teintures utilisées dans les vêtements traditionnels et les broderies perlées. De plus, les baies, les feuilles et l’écorce de l’arbuste du sumac, dont on croit qu’elles ont diverses propriétés de guérison, notamment pour soulager les maux d’estomac et augmenter l’énergie, sont parfois utilisées pour fabriquer des thés, des infusions et d’autres ingrédients.
Au-delà de ses utilisations pratiques, le sumac joue également un rôle dans l’enseignement culturel, lui qui est souvent associé à des thèmes de résilience et d’adaptabilité en raison de sa capacité à prospérer dans divers milieux au Canada.
INGRÉDIENTS
Garniture de chapelure :
• 2 ml d’agent de graissage en vaporisateur
• 200 g de cassonade (pressée)
• 250 g de farine tout usage (tamisée)
• 90 g de gros flocons d’avoine
• 60 ml de sumac moulu
• 5 ml de sel
• 250 ml de beurre (ramolli) OU de margarine
Donne : 48 portions
Gâteau :
Portion : Tranche de 2x3 po
• 600 g de cassonade (pressée)
• Zeste de 4 citrons
• 9 œufs moyens (battus)
• 660 g de crème sure
• 60 ml d’extrait de vanille
• 500 ml de beurre non salé OU de margarine (fondu)
• 10 ml de sel
• 640 g de farine tout usage (tamisée)
• 30 ml de poudre à pâte
• 20 ml de bicarbonate de soude
• 600 g de rhubarbe surgelée (décongelée, égouttée et hachée)
PRÉPARATION
1. Préchauffer le four à 350 °F/175 °C. Placer les grilles au centre du four.
2. Tapisser une grande plaque de papier parchemin et vaporiser les bords d’enduit à cuisson antiadhésif.
3. Préparation de la chapelure : Dans un bol, ajouter la cassonade, la farine, l’avoine, le sumac et le sel. Bien mélanger. Ajouter le beurre et mélanger avec les mains jusqu’à l’obtention d'une chapelure. Réserver.
4. Préparation du gâteau : Dans un autre grand bol, mélanger les ingrédients humides (cassonade, zeste de 4 citrons, œufs, crème sure, extrait de vanille et margarine). Fouetter légèrement jusqu’à l’obtention d’une consistance homogène et légèrement mousseuse.
5. Dans un autre bol, ajouter les ingrédients secs (farine, sel, bicarbonate de soude et poudre à pâte) et fouetter jusqu’à homogénéité.
6. Incorporer lentement les ingrédients secs aux ingrédients humides et mélanger jusqu’à homogénéité.
7. À l’aide d’une spatule en caoutchouc, incorporer les morceaux de rhubarbe au mélange à gâteau. La pâte doit être épaisse.
8. Verser la pâte sur la plaque de cuisson et la répartir uniformément. Tapoter légèrement la plaque à cuisson sur le comptoir pour éliminer les poches d’air. Saupoudrer uniformément la chapelure sur le dessus.
9. Placer la plaque au centre du four et cuire de 50 à 60 minutes ou jusqu’à ce que votre sonde à gâteau ressorte propre.
10. Laisser refroidir sur une grille avant de trancher.
Soupe des trois sœurs
INGRÉDIENTS
• 95 ml d’huile végétale
• 1,25 L de mélange de légumes mirepoix surgelé (décongelé)
• 65 ml d’ail haché
• 375 ml de cubes de courge musquée surgelés (décongelés)
• 375 ml de maïs surgelé (décongelé)
• 375 ml de haricots noirs en conserve (rincés et égouttés)
• 6 L de bouillon de légumes faible en sodium
• 5 ml de sel
• 5 ml de poivre noir moulu
Donne : 50 portions
Portion : 180 ml
PRÉPARATION
1. Dans une grande marmite à soupe, faire chauffer l’huile végétale à feu moyen-vif et cuire le mélange mirepoix jusqu’à ce qu’il soit ramolli. Ajouter l’ail haché et faire revenir une minute.
2. Ajouter la courge musquée, le maïs et les haricots noirs dans la casserole; faire revenir pendant 3 à 5 minutes.
3. Ajouter le bouillon de légumes et laisser mijoter de 10 à 12 minutes. Saler et poivrer, au goût.
Les « trois sœurs » font référence au trio de cultures – maïs, haricots et courges – qui sont cultivées ensemble en symbiose. Ces plantes se soutiennent mutuellement lors de leur croissance : le maïs offre une structure pour que les haricots grimpent, les haricots fixent l’azote dans le sol pour nourrir le maïs et les courges, et les courges se propagent sur le sol, empêchant les mauvaises herbes de pousser et conservant l’humidité du sol.
Cette méthode agricole, connue sous le nom de compagnonnage, incarne à merveille les valeurs autochtones de l’équilibre, de la réciprocité et du respect de la terre. Le ragoût des trois sœurs célèbre cette harmonie, car non seulement il nourrit le corps, mais il symbolise également l’interdépendance et l’importance de travailler ensemble pour le bien commun. Le plat possède une riche importance culturelle, rappelant à ceux qui le savourent la sagesse et les traditions profondes de l’agriculture autochtone et de la vie en communauté.
PRODUIT EN VEDETTE
SUPC : 7259892
Haricots noirs frais prêts à manger
Pain bannock canadien cuit au four
Lorsque les colons européens ont introduit le pain bannock dans les communautés autochtones, il est rapidement devenu un incontournable de leur alimentation. Ce pain polyvalent, apprécié pour sa simplicité et son prix abordable, offrait une solution pratique à une époque où la chasse et les méthodes d’alimentation traditionnelles étaient restreintes sur les réserves.
On peut préparer le pain bannock de différentes façons : cuit dans une poêle en fonte, placé sur une pierre chaude ou même enroulé sur un bâton au-dessus d’un feu à ciel ouvert. Sa polyvalence en fait un choix apprécié; il peut être dégusté comme gâterie sucrée avec des fruits séchés et des baies ou comme pain savoureux simplement cuit au-dessus des flammes.
Ce pain humble nourrit non seulement le corps, mais est aussi un excellent complément aux aliments traditionnels. On le dégustait souvent en accompagnement avec du pemmican pendant les voyages ou en ragoûts afin de les épaissir et enrichir. La présence durable du pain bannock dans la cuisine autochtone témoigne de sa capacité d’adaptation et d’épanouissement, à l’image de la résilience et de l’ingéniosité de ceux qui le consommaient.
NOTE DU CHEF
Rehaussez votre pain bannock en le garnissant d’une variété de tartinades Rad Jamz ou de confitures, qui ajoutent une explosion de saveur qui complète parfaitement ce pain traditionnel. Pour une préparation rapide et facile dans vos activités de restauration, essayez le mélange Bangin' Bannock. Il vous permet de gagner du temps tout en offrant le goût et la texture authentiques qui font la renommée du pain bannock.
PRODUIT EN VEDETTE
SUPC : 7304367
Mélange à pain frit
Bangin' Bannock
Donne : 50 portions
INGRÉDIENTS
Portion : 1 unité
• 2,25 kg de farine tout usage (tamisée)
• 190 ml de poudre à pâte
• 5 ml de sel
• 625 ml de graisse végétale OU de margarine
• 1,4 L de lait entier
PRÉPARATION
1. Préchauffer le four à 350 °F/175 °C. Tapisser une plaque à pâtisserie de papier parchemin.
2. Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients secs (farine, poudre à pâte et sel) jusqu’à homogénéité.
3. Ajouter la graisse végétale en la découper dans les ingrédients secs jusqu’à ce qu’elle soit émiettée.
4. Faire un puits au centre des ingrédients secs et y verser le lait entier. Mélanger jusqu’à ce que la crème soit entièrement incorporée, mais ne pas trop mélanger.
5. Étendre le mélange au rouleau sur une surface légèrement enfarinée pour former des disques de 8 po de diamètre et de 1 po d’épaisseur. Percer des trous sur le dessus de chaque pain bannock avec une fourchette. Couper chaque disque rond en 8 morceaux.
6. Transférer les morceaux de bannock sur les plaques à pâtisserie préparées, en les plaçant à 1 po les uns des autres. Mettre au four et cuire jusqu’à l’obtention d’une couleur dorée (environ 20 minutes). Servir avec des tartinades Rad Jamz et de la margarine.
Tartinade aux fraises et à la rhubarbe PRODUITS EN VEDETTE
SUPC : 5582038
SUPC : 5582065
Tartinade au caramel et aux pêches
SUPC : 5580382
Tartinade aux bleuets et à la vanille
SUPC : 5582022
Tartinade balsamique aux framboises
Ragoût Rubaboo
Le rubaboo, un ragoût métis prisé, incarne les riches traditions culinaires des commerçants de fourrure et des Métis en Amérique du Nord. Traditionnellement préparé à partir d’un mélange de lapin, de poulet ou de tétras des armoises, ce ragoût nourrissant célèbre les divers légumes sauvages qui pouvaient être cueillis ou échangés. Des ingrédients comme l’oignon, le navet, les asperges, le persil, la sauge, le rhizome, les têtes de quenouille, la racine de pissenlit, le panais sauvage, la carotte sauvage, les champignons, les noix de pin, les racines d’hémérocalle et le riz sauvage créent une symphonie de saveurs. En hiver, on y ajoutait des oignons ou des fruits séchés pour y ajouter du corps et rendre le plat plus nourrissant.
Le rubaboo était un plat incontournable des communautés Métis. Sa préparation était une vraie expérience collective, et commençait par une bouilloire portée à ébullition. Le pemmican, la composante principale de viande, était mélangé dans l’eau bouillante, suivi de la farine, du sel et de tout ingrédient disponible pour enrichir le ragoût. Selon l’explication fournie par Fonseca, cette technique a donné naissance au fameux « rubaboo », un mets qui ne se contente pas d’assurer la survie, mais qui renforce également les liens entre les individus, leurs racines et la terre.
NOTE DU CHEF
Si vous ne pouvez pas vous procurer de lapin, vous pouvez facilement le remplacer par du poulet des prairies ou du poulet entier dans cette recette de ragoût Rubaboo. Les deux options offrent une saveur riche et savoureuse qui complète les ingrédients nourrissants du ragoût. Le poulet des prairies est un choix traditionnel qui ajoute un goût authentique des Prairies, tandis que le poulet entier offre une solution de rechange familière et polyvalente.
PRODUIT EN VEDETTE
Northfork Bison Ranch
SUPC : 5559131
Lapin entier avec os sans tête surgelé
INGRÉDIENTS
Donne : 50 portions
• 1,9 kg de bacon en fines tranches de OU de bacon faible en sodium (en petits dés)
• 11,2 kg de lapin entier
• 750 g de carottes en dés surgelées (décongelées)
• 1,2 kg d’oignons en dés surgelés (décongelés)
• 45 g d’ail haché
• 1,3 kg de maïs surgelé (décongelé)
• 22,5 L de bouillon de légumes faible en sodium
PRÉPARATION
Portion : 250 ml
• 150 g de farine d’avoine
• 60 ml de beurre non salé OU de margarine
• 1,3 kg de riz sauvage éclos préparé
• 2,3 kg de pommes de terre fraîches (cuites et coupées en deux)
• 40 ml de persil (haché)
• 5 ml de sel
• 5 ml de poivre noir moulu
1. Dans une grande marmite à soupe ou casserole, ajouter le bacon et cuire jusqu’à ce qu’il soit croustillant. Retirer le bacon de la casserole et le mettre de côté tout en laissant le gras du bacon dans la casserole.
2. Ajouter le lapin et faire frire sa couche extérieure dans le gras de bacon jusqu’à ce qu’il soit doré. Retirer le lapin de la casserole et réserver.
3. Ajouter les légumes (carottes, oignons et ail) dans la casserole et faire sauter jusqu’à ce que le tout soit ramolli. Remettre les morceaux de bacon et le lapin dans la casserole.
4. Ajouter le bouillon et le maïs. Laisser mijoter jusqu’à ce que les protéines soient tendres et bien cuites.
5. Retirer le lapin de la casserole et le réserver afin de le laisser légèrement refroidir. Une fois la viande légèrement refroidie, la séparer des os.
6. Retirer 200 ml de bouillon de la casserole et mélanger avec la farine et le beurre pour créer un roux.
7. Incorporer le mélange de roux dans le ragoût et laisser mijoter jusqu’à ce que le goût de la farine disparaisse. Remettre les morceaux de viande de lapin dans la casserole, ainsi que le riz et les pommes de terre.
8. Assaisonner de sel et de poivre au goût et garnir de persil avant de servir.
Saumon et salade de riz sauvage éclos
NOTE DU CHEF
Cette salade est polyvalente pour ce qui est des protéines, ce qui vous permet de l’adapter à vos goûts ou à vos besoins en matière de production. Pour une touche rehaussée, ajoutez-y des morceaux de chair de homard succulents. Si vous préférez en simplifier la production, le saumon émietté en conserve ou les pépites de saumon confit sont d’excellentes options qui apportent à la fois commodité et saveur au plat.
Donne :
50 portions
Portion : 200 ml de salade, 60 g de saumon, 10 ml de fromage féta, 30 ml de vinaigrette
INGRÉDIENTS
• 940 g de riz sauvage éclos (préparé)
• 75 g de roquette
• 815 g de canneberges séchées
• 750 g de graines de citrouille rôties
• 2 kg de petites pommes de terre jaunes fraîches (cuites et coupées en deux)
• 815 g de maïs surgelé (décongelé)
• 315 g d’oignons verts (hachés)
• 375 ml de vinaigre de cidre de pommes
• 1,13 L d’huile d'olive
• 30 ml d’ail haché
• 60 ml de sucre granulé
• 10 ml de poivre noir moulu
• 3 kg de longe de saumon (cuite et tranchée)
• 625 g de fromage feta (émietté)
PRÉPARATION
1. Disposer uniformément la roquette, le riz sauvage, les canneberges, les graines de citrouille, les pommes de terre, le maïs et les oignons verts sur les assiettes et les plats de service.
2. Dans un pot, mélanger le vinaigre de cidre de pomme, l’huile d’olive, l’ail, le sucre et le poivre. Secouer ou mélanger jusqu’à homogénéité.
3. Verser la vinaigrette en filet sur les salades au moment de servir et garnir de saumon et de fromage féta. Servir immédiatement.
PRODUITS EN VEDETTE
SUPC : 7571243
Chair crue de pince et de jointure de homard
SUPC : 7217583
Pépite de saumon chinook confit
Riz sauvage éclos
INGRÉDIENTS
• 950 g de riz sauvage
• 3,2 L d’eau
PRODUIT EN VEDETTE
Flottant Leaf
SUPC : 5351752
Mélange de riz sauvage 5 grains
PRÉPARATION
Le riz sauvage éclos offre une méthode de préparation unique qui évite l’utilisation de la chaleur. Reconnu pour sa couche extérieure robuste, le riz sauvage n’a besoin que de peu de préparation pour libérer son plein potentiel. En utilisant un robot culinaire, vous pouvez brasser doucement le riz pendant environ une minute, juste assez pour érafler sa couche extérieure. Cette technique permet aux liquides de pénétrer plus efficacement, ce qui fait gonfler les grains.
Bien que ce processus puisse prendre un peu plus de temps que la cuisson standard, il préserve les riches éléments nutritifs du riz. Plutôt que de détruire ces précieux éléments par l’ébullition, le riz sauvage éclos conserve ses bienfaits naturels, offrant un ajout plus nutritif et savoureux à vos plats. Cette méthode respecte non seulement les pratiques traditionnelles, mais elle améliore aussi les bienfaits nutritionnels de cet ingrédient précieux.
Donne : 50 portions
Portion : 125 ml
1. Placer le riz sauvage sec dans un robot culinaire. Mélanger à puissance ÉLEVÉE pendant 1 à 2 minutes jusqu’à ce que le riz soit incisé et poussiéreux.
2. Rincer le riz à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau qui s’égoutte soit claire et qu’il ne reste plus d’amidon.
3. Placer le riz dans un contenant couvert et le remplir d’eau pour que celle-ci couvre entièrement le riz. Laisser reposer à température ambiante pendant 24 heures, en changeant l’eau deux fois (toutes les 4 à 6 heures).
4. Une fois que le riz a éclos (il ressemblera au riz cuit et peut aussi être testé par sa texture), le rincer de nouveau à l’eau froide. Couvrir et ranger au réfrigérateur. Égoutter et rincer avant d’utiliser dans la recette.
Pouding au riz sauvage avec bleuets et sirop d’érable
Donne : 50 portions
Portion : 125 ml
Le riz sauvage, qui s’apparente plus à une herbe qu’à un grain, est un élément essentiel de l’alimentation et de la culture des peuples autochtones de l'Île de la Tortue depuis des centaines d’années. Dans les régions du nord du Manitoba, de l’Ontario et de la Saskatchewan, le riz sauvage pousse abondamment dans les rivières et les lacs. Les communautés autochtones récoltent cette précieuse ressource à l’aide de méthodes traditionnelles transmises de génération en génération. Les canots étaient utilisés pour guider doucement de longues tiges de riz sauvage. On les frappait contre le rebord de l’embarcation de façon à ce que les graines tombent dans le canot, tout en permettant à certaines de retourner dans l’eau. Cette méthode de récolte minutieuse permettait de s’assurer que le riz continuerait à prospérer et serait disponible pour les prochaines saisons.
Naturellement sans gluten et riche en éléments nutritifs, le riz sauvage offre une vaste gamme de possibilités culinaires. Il peut être mijoté dans de l’eau ou du bouillon pour créer des ragoûts et des soupes consistantes ou servi comme plat d’accompagnement simple mais savoureux. Moulé en farine, il devient un excellent ingrédient pour la cuisson du pain ou peut être cuit à feu doux pour en faire de la crème douce ou du lait pour un dessert unique et satisfaisant. Pour une collation croquante, le riz sauvage peut même être frit, ce qui le fera gonfler et lui donnera une délicieuse texture. Chacune de ces utilisations souligne non seulement la polyvalence du riz sauvage, mais incarne aussi une riche tradition qui vient honorer et préserver cet aliment précieux.
Donne : 50 portions
INGRÉDIENTS
• 4 L de riz sauvage cuit
• 2,5 L de crème 36 % OU de lait 2 %
• 2,5 L de lait entier
• 300 g de cassonade
Portion : 125 ml
• 200 ml de beurre OU de margarine
• 30 ml d’extrait de vanille
• 150 ml de sirop d’érable
• 750 g de bleuets surgelés (décongelés)
PRÉPARATION
1. Dans une grande casserole, ajouter le riz sauvage cuit, le lait, la crème, la cassonade, le beurre, l’extrait de vanille et le sirop d’érable. Porter à faible ébullition à feu moyen et laisser cuire de 10 à 20 minutes ou jusqu’à ce que la majeure partie du liquide soit absorbée.
2. Garnir de bleuets et de sirop supplémentaire, si désiré.
PRODUIT EN VEDETTE
Flottant Leaf
SUPC : 5351752
Mélange de riz sauvage 5 grains
Consultez l’annexe C (pages 44 à 46) de cette trousse pour obtenir une liste d’épicerie complète des ingrédients contenus dans les recettes!
Idées d’incorporation
Que vous cherchiez à créer un repas autochtone complet ou simplement à infuser des ingrédients au sein de votre menu existant, il y a d’innombrables façons de célébrer et d’honorer la culture autochtone par l’entremise de la nourriture. Poursuivez votre lecture pour obtenir des idées sur la façon d’intégrer les aliments autochtones dans votre établissement!
INTÉGRATION AU MENU
Plats : Intégrez des plats autochtones à votre menu, en les adaptant aux besoins et aux préférences de vos résidents. Par exemple, vous pouvez offrir des ragoûts de gibier comme alternative consistante au ragoût de bœuf ou ajouter du riz sauvage dans vos salades ou vos pilafs.
Déjeuner : Mettez en évidence les ingrédients autochtones contenus dans vos plats principaux du petit déjeuner, comme le gruau garni de baies sauvages traditionnelles et d’un filet de sirop d’érable, les sandwichs déjeuners savoureux remplis d’œufs brouillés et de saumon fumé, ou les crêpes légères aux bleuets accompagnées d’une compote de baies sauvages.
Boissons : Incorporez des boissons autochtones à votre menu ou vos stations d’hydratation, comme les tisanes faites de plantes autochtones telles que la sauge, le cèdre ou le thé du labrador, ou offrez des boissons au café de spécialité aromatisées avec des épices autochtones.
Desserts : Mettez en vedette un dessert d’inspiration autochtone dans votre menu régulier, comme une tarte feuilletée aux baies de Saskatoon ou un pouding sucré au riz sauvage.
Soupes : Ajoutez des soupes autochtones réconfortantes à votre menu régulier, comme le ragoût de trois sœurs, qui est composé de maïs, de haricots et de courges.
Offres saisonnières : Incorporez une rotation de produits autochtones saisonniers à votre menu en fonction de la disponibilité des ingrédients et des produits.
ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX DE CUISINE CULTURELLE
Organisez des repas spéciaux axés sur des cuisines ou régions autochtones spécifiques. Servez des plats provenant de divers groupes autochtones ou provenant de producteurs et de fournisseurs autochtones locaux. Offrez du matériel éducatif ou des présentations portant sur l’importance culturelle des aliments servis. Consultez la section suivante pour d’autres idées!
CRÉEZ DES EXPÉRIENCES DE REPAS PERSONNALISÉES
Offrir aux résidents des options de repas personnalisables qui leur permettent d’intégrer des ingrédients autochtones à leurs repas selon leurs préférences. Par exemple, mettez sur pied une station « assemblez votre propre bol » contenant un mélange d’articles populaires auprès des résidents, de pain bannock traditionnel et d’une variété de garnitures comme le gibier ou le saumon fumé. Vous pouvez également offrir des bols ou salades personnalisables avec des options comme du riz sauvage, des légumes rôtis et des vinaigrettes d’inspiration autochtone.
MENU D’INSPIRATION AUTOCHTONE
DÉJEUNER
Pain doré avec baies mélangées et sirop d'érable pur
Pain doré servi avec un mélange de petits fruits frais et un filet de sirop d’érable pur.
DÎNER
SOUPER
HORS-D’ŒUVRE
Soupe des trois sœurs
Un mélange nourrissant de maïs, de haricots et de courge mijotés dans un savoureux bouillon, honorant la tradition des trois sœurs.
PLATS PRINCIPAUX
Saumon et salade de riz sauvage éclos
Saumon tendre sur un lit de riz sauvage, mélangé avec des légumes verts, du maïs, des graines de citrouille, des canneberges séchées et du fromage féta, le tout nappé d’une vinaigrette acidulée au cidre de pomme.
Flétan poêlé sur un lit de Succotash des trois sœurs, servi avec des pommes de terre Fingerling rôties
Flétan légèrement grillé servi sur un lit coloré de succotash des trois sœurs et accompagné de pommes de terre Fingerling rôties.
DESSERT
Pouding au riz sauvage
Un dessert riche et crémeux fait de riz sauvage, sucré avec du sirop d’érable et un soupçon de cannelle.
PLATS PRINCIPAUX
Ragoût Rubaboo accompagné de pain bannock canadien cuit au four
Un ragoût autochtone traditionnel fait de lapin tendre, de riz sauvage et de légumes-racines, servi avec du pain bannock cuit au four.
Saumon mariné aux canneberges accompagné d’une purée de pommes de terre et de légumes Paradisio
Saumon mariné aux canneberges, offrant une saveur sucrée et acidulée, le tout accompagné de pommes de terre onctueuses et de légumes vibrants.
DESSERT
Gâteau quatre-quarts au sumac et à la rhubarbe
Un tendre gâteau quatre-quarts infusé de la saveur acidulée du sumac et de la rhubarbe.
HONORER LA CULTURE ET LES TRADITIONS AUTOCHTONES DANS VOTRE ÉTABLISSEMENT
Journées spéciales de plats culturels
Les événements spéciaux offrent une occasion fantastique d’incorporer à votre établissement des aliments de culture autochtone. Qu’il s’agisse de célébrer la Journée nationale des peuples autochtones ou tout autre événement régional, l’intégration de plats traditionnels peut à la fois être une expérience culinaire enrichissante, tout comme un hommage au patrimoine culturel. Vous trouverez ci-dessous une liste des jours importants ainsi que des événements clés que vous pouvez célébrer dans votre établissement.
IDÉES
D’ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX : JOURS IMPORTANTS
31 MARS : Journée nationale des langues autochtones
Parc provincial Hopewell Rocks, N. B.
5 MAI : Journée nationale de sensibilisation pour femmes, filles et personnes 2SLGBTQI+ autochtones disparues et assassinées, aussi connue sous le nom de Journée de la robe rouge
MOIS DE JUIN : Mois national de l’histoire autochtone
21 JUIN : Journée nationale des peuples autochtones
9 AOÛT : Journée internationale des populations autochtones
30 SEPTEMBRE : Journée nationale de la vérité et de la réconciliation et Journée du chandail orange
7 NOVEMBRE : Journée internationale des Inuits
8 NOVEMBRE : Journée nationale des anciens combattants autochtones
16 NOVEMBRE : Journée Louis Riel
INCLURE LES RÉSIDENTS ET LES MEMBRES DE LA COLLECTIVITÉ
L’intégration des résidents et des membres de la collectivité à la planification des célébrations autochtones dans votre établissement est non seulement un acte d’inclusivité, mais aussi un geste de respect pour les traditions et les valeurs autochtones. Les Aînés sont vénérés au sein des communautés autochtones, agissant comme gardiens de la sagesse, des connaissances culturelles et du patrimoine ancestral. Leurs conseils et leurs commentaires sont inestimables quand vient le temps de s’assurer que les célébrations reflètent véritablement les coutumes et les enseignements autochtones. En incluant les Aînés et les membres de la communauté dans le processus de planification et en leur donnant ainsi la possibilité de partager leurs idées, leurs histoires et leurs traditions, vous favorisez un sentiment d’appartenance et d’identité. Cette approche collaborative enrichit non seulement la célébration, mais renforce aussi les liens avec les communautés et favorise la compréhension et la transmission des connaissances intergénérationnelles.
CERCLES DE NARRATION D’HISTOIRES
Les cercles de narration d’histoires ont une grande importance au sein des cultures autochtones du Canada, servant d’espaces sacrés où les traditions orales sont transmises de génération en génération. Ces cercles ne servent pas seulement à raconter des histoires; ils sont des rassemblements essentiels où les connaissances, la sagesse et l’identité culturelle sont préservées et célébrées. Grâce à eux, les communautés autochtones sont en mesure d’établir des liens avec leur passé ancestral, tout en réaffirmant leurs valeurs culturelles et en favorisant un sentiment d’appartenance et d’unité. Les Aînés jouent un rôle central au sein de ces cercles, car, par l’entremise de leurs histoires traditionnelles, ils transmettent des leçons, des enseignements et des idées sur le monde naturel, l’histoire et la spiritualité. De plus, les cercles de narration servent de plateformes de guérison, de réconciliation et d’autonomisation, permettant aux peuples autochtones de reconquérir et de revitaliser leur patrimoine culturel face aux traumatismes historiques et défis courants qu’ils subissent.
IDÉES D’INTÉGRATION :
Expériences gastronomiques : Intégrez des expériences de narration d’histoires aux repas en demandant au personnel ou aux membres de la communauté de faire part des histoires derrière les recettes ou les ingrédients autochtones avant les repas, ce qui enrichira l’expérience culinaire grâce au contexte culturel et au partage de traditions. Vous pouvez également intégrer la narration d’histoires dans la présentation de recettes et d’ingrédients autochtones en plaçant un extrait de récit à côté d’un plat au menu ou sur une carte à la table, ce qui permettra de fournir du contexte en transmettant l’origine, la signification et les traditions associées à la recette ou aux ingrédients.
Activité accompagnée de collations : Organisez un cercle de narration d’histoires animé par des membres de la communauté autochtone ou des Aînés, accompagné d’un chariot contenant des collations de nature autochtone, ce qui permettra aux résidents de savourer ces collations thématiques tout en participant à des séances de narration animées par des membres de la communauté ou des Aînés.
Club de lecture : Mettez sur pied un club de lecture axé sur la littérature écrite par des auteurs autochtones ou comportant des thèmes autochtones, et offrez aux résidents l’occasion de réfléchir à ces histoires et d’en discuter entre eux.
Activité artistique : Encouragez les résidents à partager leurs propres histoires ou interprétations de la culture autochtone par l’entremise de différentes formes d’art, comme la peinture, le dessin ou l'artisanat, créant ainsi une représentation visuelle des histoires au sein de l’établissement.
RECONNAISSANCE DES TERRES
Reconnaître les terres autochtones sur lesquelles se trouve votre résidence est une excellente façon d’honorer la culture autochtone au sein de votre établissement. En effectuant cette reconnaissance des terres, vous démontrez votre respect envers les peuples autochtones qui ont préservé la terre depuis des générations et continuent de le faire encore aujourd’hui. Cet acte favorise la sensibilisation à la présence et à l’histoire des peuples autochtones, tout en soulignant leurs luttes continues pour la justice et la souveraineté. Une ressource complète pour en savoir plus sur les territoires autochtones partout au Canada est disponible sur le site Web de Native Land Digital, également accessible dans la section des ressources de cette trousse.
IDÉES D’INTÉGRATION :
Panneau de menu : Affichez une déclaration de reconnaissance des terres bien en vue sur le panneau du menu de la salle à manger, en vous assurant que les résidents et le personnel sont rappelés de la présence autochtone dans les environs.
Avant les repas : Commencez les repas ou vos célébrations spéciales pour les Autochtones en effectuant une reconnaissance orale des terres, invitant les résidents à reconnaître à leur tour les territoires traditionnels sur lesquels se trouve la résidence.
Événements culturels : Lorsque vous organisez des événements ou des activités culturelles autochtones, comme des cercles de narration ou des spectacles de danses traditionnelles, lancez l’événement dans le respect par une reconnaissance des terres pour donner le ton dès le départ.
Présentoirs artistiques : Intégrez de l’art ou des enseignes autochtones qui présentent des déclarations de reconnaissance des terres dans l’ensemble de l’établissement, favorisant ainsi la sensibilisation et l’appréciation continues des terres et des peuples autochtones.
Formation du personnel : Offrez une formation à votre personnel sur l’importance de la reconnaissance des terres et encouragezles à l’intégrer dans leurs interactions avec les résidents, ce qui favorisera une culture de respect et d'inclusivité au sein du foyer.
AUTRES IDÉES :
Expositions d’art autochtone : Décorez les zones communes avec des œuvres d’art autochtone, comme des peintures, des sculptures ou des objets d’artisanat traditionnels, pour créer un environnement visuellement immersif.
Cercles de tambours et chant : Organisez des cercles de tambours ou des séances de chant animées par des artistes autochtones, offrant aux résidents une expérience interactive de la musique et de la culture traditionnelles.
Projets de jardinage : Aménagez des jardins communautaires où les résidents peuvent cultiver des plantes autochtones utilisées dans les recettes traditionnelles, favorisant un lien avec la nature et les sources alimentaires traditionnelles.
Ateliers culturels : Offrez des ateliers sur l’artisanat autochtone, comme le perlage ou la confection de capteur de rêves, offrant aux résidents des occasions pratiques de s'immiscer dans les traditions autochtones.
Danses traditionnelles : Organisez des spectacles de danse de groupes autochtones, en présentant des danses et des vêtements traditionnels, et en encourageant la participation des résidents volontaires.
ENGAGEMENT DE SYSCO ENVERS
LES
INITIATIVES AUTOCHTONES
Sysco s’engage à participer au processus de réconciliation en contribuant à l’autonomisation et à la durabilité des communautés autochtones partout au Canada. Nous reconnaissons le rôle qui nous incombe d’aider les communautés autochtones à prospérer, et que leur succès est étroitement lié et est essentiel au succès du Canada dans son ensemble. Nous soutiendrons l’autonomisation et la durabilité des communautés autochtones au moyen d’une stratégie pluriannuelle et multidimensionnelle axée sur la sensibilisation, les relations avec les communautés et les partenariats d’affaires.
Sysco s’engage à bâtir un avenir meilleur.
Accréditation de partenariat en relations autochtones (PAIR)
PAIR est un programme de certification qui confirme le rendement de l’entreprise en relations autochtones. Les entreprises certifiées sont attestées comme de bons partenaires d’affaires et d’excellents milieux de travail et sont engagées à assurer la prospérité des communautés autochtones.
Nous sommes fiers d’avoir atteint le niveau PAIRE Engagé, alors que nous sommes aux premières étapes du suivi et de la gestion de nos stratégies de relations avec les Autochtones, qui comprennent des activités dont le rendement fera l’objet d’une vérification externe dans le futur.
de produits provenant d’entreprises autochtones et d’ingrédients autochtones offerts
Listes de produits provenant d’entreprises autochtones et d’ingrédients autochtones offerts chez Sysco
Listes de produits provenant d’entreprises autochtones et d’ingrédients autochtones offerts chez Sysco
Listes de produits provenant d’entreprises autochtones et d’ingrédients autochtones offerts chez Sysco
Liste d’épicerie pour les recettes autochtones
Liste d’épicerie pour les recettes autochtones
et
de soupe aux légumes sans
RÉFÉRENCES
1. https://www.rcaanccirnac.gc.ca/fra/1100100013785/1529102490303
2. https://www.metisnation.ca/
3. Batal M., Chan H.M., Fediuk K., Ing A., Berti P., Sadik T., Johnson-Down L. Importance of the traditional food systems for First Nations adults living on reserves in Canada. Can J Public Health. 2021 Jun;112(Suppl 1):2028. doi: 10.17269/s41997-020-00353-y. Epub 2021 Jun 28. PMID: 34181221; PMCID: PMC8239073. [anglais]
4. Willows, N. D. (2005). Determinants of healthy eating in Aboriginal peoples in Canada: The current state of knowledge and research gaps. Canadian Journal of Public Health, 96(Suppl 3), S32-S36. [anglais]
5. Sheehy, T. & Kolahdooz, Fariba & Schaefer, Sara & Douglas, D. & Corriveau, Andre & Sharma, Sangita. (2014). Traditional food patterns are associated with better diet quality and improved dietary adequacy in Aboriginal peoples in the Northwest Territories, Canada. Journal of Human Nutrition and Dietetics. 28. 10.1111/Jhn.12243. [anglais]
6. Gouvernement de la Colombie-Britannique. (Non daté). Pourquoi est-il si important de servir des aliments autochtones? Tiré de https://www2.gov.bc.ca/assets/gov/farming-naturalresources-and-industry/agriculture-andseafood/feedbc/indigenous-and-traditionalfoods/why_is_serving_indigenous_foods_so_importan t_web.pdf [anglais]