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Amelioration De la race
Par Sean McGrath Coordonnateur des programmes d’amélioration de la race, Association Simmental du Canada
Les décisions d’élevage et le nouveau monde des données.
Lors des réunions de la “Beef Improvement Federation (BIF)” tenues cette année à Calgary, on a beaucoup parlé de nouveaux types de données et de capteurs qui peuvent recueillir de l’information rapidement, à répétition et à faible coût. Cela représente un changement énorme par rapport à notre perspective historique de l’élevage des bovins où un animal peut avoir moins d’une douzaine de périodes de prise de données dans toute sa vie.
En tant qu’éleveurs, nous l’avons vu récemment avec l’avènement des tests d’ADN à haute densité. Dans le contexte actuel, un veau aurait un dossier généalogique, une date de naissance, une cote de facilité de naissance, un poids à la naissance, un poids/date de sevrage et un poids/date à l’âge d’un an. Les données sur l’ADN viennent ajouter plusieurs milliers de marqueurs au dossier de l’animal. Ce sont des données qui peuvent être utilisées dans l’évaluation génétique, en ajoutant l’équivalent de plusieurs données sur la descendance et à un âge plutôt précoce.
Imaginez maintenant un monde dans lequel les capteurs d’informations sont moins chers et plus fiables que jamais et qu’ils peuvent recueillir très rapidement des milliers de données de phénotype sur un animal donné. Cela pourrait inclure par exemple les niveaux d’activité, l’accélération, la tension artérielle, les angles des articulations, la couverture de gras, la reconnaissance faciale, les émissions de méthane, la résistance à la température et à la chaleur, l’ovulation, les événements liés à l’alimentation et à la rumination et les niveaux de stress. Si cela vous semble tiré par les cheveux, alors sortez votre téléphone cellulaire de votre poche et regardez-le de près, parce que vous avez probablement un appareil qui peut déjà faire la plupart de cela. Ce nouveau monde de mégadonnées est appelé « phénomique » et il représente un potentiel futur intéressant au niveau de la sélection génétique.
Je comprends bien que la discussion sur les quantités massives de collecte et d’analyse de données puisse sembler ennuyeuse ou intimidante, mais la plupart des éleveurs utilisent le terme « phénomique » depuis des années. Je pense que le terme « sens de l’élevage des bovins » est un terme proche et plus communément compris par tous. Lorsque la plupart d’entre nous examinons un troupeau de bovins, nous évaluons beaucoup plus de choses que nous pourrions probablement expliquer à une personne qui ne connaît pas bien la sélection des bovins de boucherie. Si nous devions noter toutes les choses que nous examinons ou simplement que nous connaissons, la liste serait longue et exhaustive. La féminité, la capacité, le tempérament, la fonctionnalité, la structure et la liste continue. La « phénomique » est un domaine émergent qui nous fournit un moyen fiable de mesurer et de quantifier de façon répétée bon nombre de ces caractéristiques de type « sens d’élevage des bovins ».
C’est un peu effrayant, mais c’est aussi excitant, car la capacité de sélectionner objectivement pour des caractères qui sont difficiles à mesurer, mais qui ont un impact réel dans la production commerciale, a un grand potentiel pour améliorer la fonctionnalité et les caractères liés à la rentabilité des bovins de boucherie. En plus, si nous pensons à l’envers, la capacité de quantifier beaucoup plus de mesures du phénotype peut nous permettre de mieux comprendre la façon dont les bovins interagissent selon des environnements particuliers. On peut de plus faire un meilleur travail de sélection des bovins à retenir pour nos propres opérations et objectifs de sélection ou pour nos clients. Les données « phénomiques » pourraient aussi comprendre des renseignements provenant des stations météorologiques et reliés aux capteurs animaux. La « phénomique » et les mesures obtenues à partir des capteurs peuvent aussi jouer un rôle dans le maintien de notre capacité sociale d’élever des bovins. Par exemple, imaginez un bolus placé dans le rumen qui enregistre les émissions de méthane dans les pâturages, ou bien d’être en mesure de suivre les types génétiques qui s’éloignent des sources d’eau et qui pâturent dans les zones difficiles d’accès.
Au départ, je m’attends, comme la plupart des autres technologies, à ce que la « phénomique » suscite une certaine confusion et qu’il nous faudra un certain temps pour apprendre quels renseignements sont utiles et comment les utiliser correctement. Ce n’est pas différent de l’utilisation au fil du temps des balances, des rubans à mesurer ou encore de la technologie d’analyse de l’ADN. Même l’évaluation visuelle a fait l’objet de nombreux faux pas au fil des ans. De nombreux éléments de preuve intéressants ont été présentés à la conférence annuelle du BIF, montrant le taux de progrès génétique des troupeaux qui adoptent et utilisent bon nombre des nouvelles technologies, par rapport à ceux qui ne le font pas. Il a également été souligné à juste titre que, à mesure que l’industrie et les technologies gagnent en complexité, les solutions deviennent généralement plus complexes. Cela représente un défi particulier pour les associations d’éleveurs et les sélectionneurs de bovins de race pure, car ces solutions complexes devront être présentées dans des applications faciles à utiliser et à comprendre. Pour ainsi dire, je parle de complexité en arrière-plan et de simplicité au premier plan.
Un thème récurrent dans toute cette discussion est la nécessité d’avoir un objectif clairement défini. Alors que nous passons de l’évaluation visuelle des bovins à des technologies plus avancées, c’est comme passer d’une bicyclette à roues d’entraînement à une Harley Davidson. Pour obtenir de l’amélioration et non seulement du « changement », il est important de choisir la destination que nous visons. Pour se préparer au monde de « omique », il est important de poser des questions et d’avoir une compréhension globale de votre propre exploitation et de celle de vos clients. Quels sont vos coûts et vos facteurs de profit? À quoi voulez-vous que votre exploitation bovine ressemble dans 5, 10 ou 20 ans?
Pour de plus amples renseignements sur la « Beef Improvement Federation » ou pour suivre les séances de la dernière conférence, visitez www. beefimprovement.org
Nathan Phinney CCA President
The impact of extreme weather continues to be the focus of many conversations among cattle producers across Canada. Dry conditions, heat, and too much rain in my home region, are making for another challenging year, coupled with rising input costs due to inflation.
The Canadian Cattle Association (CCA) is monitoring the situation at the local level through engagement with our provincial member associations, who are working hard to help producers navigate these uncertain times. If and when needed, CCA will be there to help communicate and build understanding with the federal government. In the meantime, we’ll do what we do best in the Canadian beef industry and work on what we can control. This year’s continued trend of higher prices is helping to keep us optimistic in the lead up to the fall run.
The past couple of months have flown by with much work being done on key policy areas prior to Parliament wrapping up for the summer. The spring session closed on a negative note with the passing of Bill C-282: An Act to amend the Department of Foreign Affairs, Trade and Development Act (supply management) from the House of Commons. If this Bill becomes law, it will have far reaching detrimental impacts on our sector as well as all other tradedependent sectors in Canada. We are grateful to the Members of Parliament who stood up for rules-based trade and the continued growth of Canadian exports by voting against this Bill. The Bill has now moved to the Senate.
CCA started engaging with Senators on our concerns with the potential impacts of Bill C-282 during the Provincial fly-ins this spring. This Bill is not a one-off trade policy – it will be incredibly difficult to reverse the momentum and damage to our global reputation and our trade opportunities. Our advocacy work on this Bill will continue through the summer months. We have an open invitation out to Senators from across Canada to visit a beef farm or ranch for informal discussions on our key priorities including ensuring free and open trade, the environmental benefits of raising cattle in Canada, and the policies and programs that help ensure the long-term sustainability of our industry. Our fight is not over, and I encourage producers to reach out to the Senators in their province to voice their concerns with this piece of legislation and highlight how essential international trade is for our industry now and in the future. Reach out to CCA for help with talking points or details.
From an animal health and care perspective, our spring focus was on compiling our response to the proposed changes to the Health of Animals Section XV Regulations on Animal Identification and Traceability. Our sector recognizes the value of traceability as a critical component of foreign animal disease preparedness, but it was important to voice our concerns with the Canadian Food Inspection Agency (CFIA). We communicated three main concerns: the high costs associated with implementation, the feasibility of implementation, and the ability of our sector to achieve compliance, as well as recommendations to enhance the final regulations and their delivery and compliance.
On the food policy front, we continue to monitor developments on cultivated proteins with two products recently being approved in the United States.
In June, CCA’s Public and Stakeholder Engagement team held a webinar featuring Dr. Tim McAllister, who discussed if progress is being made in the manufactured cellular meat space. During his talk, he underscored the challenges to the production of these products, comparing their commercial scalability to humans going to Mars - with similar estimated costs. Another interesting fact that Dr. McAllister shared is that consumers looking for a more climate friendly protein option will not find it through cultivated technology. He referenced recent UC Davis research that has estimated the carbon footprint could be between 4 and 25 times more than that of conventional beef production. As beef producers, we can continue to emphasize to Canadians the pride we take in producing a high-quality, nutritious, and delicious food that also provides vast environmental benefits like carbon sequestration and wildlife habitat.
The summer months have also brought numerous opportunities for me and members of the CCA board and staff to engage with our partners and stakeholders at home and abroad. We welcome the opportunity to open our farms and ranches to MPs, so they can learn more about our sector, and the challenges (and opportunities) facing the families who raise the highest quality Canadian beef. There is also tremendous value for CCA to be present at conferences and meetings such as the Stampede Summit, the National Cattlemen’s Beef Association’s (NCBA) summer business meeting, the Pacific North West Economic Region Annual Summit (PNWER), and the FederalProvincial-Territorial Agriculture Ministers’ Meeting, where domestic and international policy is developed that can impact the long-term sustainability of our sector. If we don’t show up for these discussions, then decisions will be made without our perspectives being heard or documented. We have seen recently that sharing our industry’s story is moving the needle.
With my international travel ramping up, I am taking extra precautions to help protect our industry from risks related to animal health. If you are planning to travel internationally or will be hosting visitors to your farm or ranch, visit the CCA website for biosecurity tips and resources to help you mitigate the risks.
The arrival of August means that our industry will be gathering in Calgary for the Canadian Beef Industry Conference. I look forward to seeing friends, new and old, and meeting our semi-finalists for the 2023-2024 Canadian Cattle Young Leaders program year, as well as the seven nominees for this year’s Environmental Stewardship Award (TESA). These two programs spotlight the good we do and the bright future of our industry.
Nathan Phinney CCA President