Hernan L. Toro
Querencia Project Hernan L Toro
rêve, Rubens poème
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http://hernanltoro.weebly.com/
se nouera je vais renforcer l’essor par la récolte exactement répéter l’impatience répéter le grain par le bond il est certain que la phrase ne répond pas dans — ce dans que l’on cherche tant reste non remplit dans la coup se nouera dans le pli le nom de la couleur laisse sa couleur sans nom là — dans l’arbre son nom est la mise à jour de la brèche se nouera c’était à la sortie d’une journée qui ne me disait rien que j’ai promis du lin pour dire — là
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Etude Acrylique et sable sur carton 80x100 cm
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la chaleur trace se joint à la peau le diaphane de la lucarne le buste coupe le bleu
seul témoin le retrait terroir de l’amande sur la table des fruits un autre temps pour la grappe
se nouera
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multiple …d’une couleur à l’autre il est d’un essor qui se montre quand le levier qui gravite autour prélève la torsion
le legs est rive pour le lin d’un pan à même le torse trouée
au devant et si l’on cherche sa source le prisme est la
étendre l’averse du rayon jusqu’au change
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Etude Acrylique et crayons sur papier aquarelle 300gr 24x32 cm
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attendre l’épissure : ce sont les mêmes couleurs dans la vie puis montrer la phrase que du rayon la touche pour l’empâtement à l’arrêt danse reçue non-reçue dissoute par le nu la lumière irrésolue comme toi offerte multiple sans
se nouera
lumière deux fois moins intense qu’en été deux fois plus brève qu’en été mais laissant au cadran le lin vers midi il est dit que l’on puise dans ces mêmes couleurs quand on rêve
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Plurima, ĂŠtude 04 Acrylique et sable sur carton 70x100 cm
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en même temps que les effluves noué à la marche et à la lampe le peu d’un plus rive — demain littoral à l’aisance qui ne gouverne pas je donnerai le change dans mes bras la lumière qui manque (le retard pris eut toujours quelques dessins pour dire où où est-ce que c’était ? où dit-on ici je commence après ?)
maintenant rêve, Rubens
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Plurima, ĂŠtude 05 Acrylique et sable sur toile 80x120 cm
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à tracer
des gestes qu’en peintures ont la double entame glacis préservant le chemin et l’averse
l’acquis comme la trouée fait faire un saut au pas il est d’un lignage flamand pour le sang autant des disciples que des convives un essor viril dans le bond le fruit des arcades cette aisance dans l’élan hasard qui œuvre tant tant est si bien autant de fois pour dire métamorphose
la ligne dans la marche se nouera à chaque coup de pinceau 12
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à l’instant où la touche dispense la vue le contour à même la brèche signale l’apport le bond est certain comme il est certain que de faire ce pas il se fait un écho là où il y eut dédales et dès la levée du vent : passerelles pas d’autre pont que le jour au sol le son des pas nu-pied à l’arrivée de ses cuisses la chaleur retombe dans l’averse sans que l’on puisse traduire l’attelage autrement qu’épris ou alors à mots couverts descendre
le moment à ceci de remarquable : traduit
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Etude Acrylique sur papier 20x20 cm
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elle s’avance se plaît à montrer pour me dire — ici et suspend dans —
cette lumière en partie révoquée n’est pas la limite de ses seins s’avoue un pure éclat contré cependant (ne pas déloger l’entrave) la peau creuse dans le bleu le séjour se détache rendant midi étanche hybride d’ aller à sa rencontre
la relève se fait par le sel
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Etude Acrylique et sable sur carton 80x100 cm
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dépeindre avec ce qu’ en nous demeure en oubli oblige le présent à servir d’amont du passé non bâtit nous sommes le futur proche
— en fait, nous n’avons pas eu assez de temps pour le voile…
se nouera
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