Tangram Book Général

Page 1



TANGRAM ARCHITECTES Tangram est une agence d’architecture, d’urbanisme et de paysage, fondée en 2009, rassemblant 80 personnes de 15 nationalités différentes. Depuis novembre 2018, l’agence s’est installée dans l’ancien siège des Affaires Maritimes situé dans le quartier République, dans le secteur Euroméditerranée, au cœur de Marseille. Le nom de l’agence s’inspire du jeu du Tangram constitué de formes géométriques élémentaires, dont l’assemblage patient et la complémentarité font sens par la création d’une infinité de combinaisons. L’équipe est constituée de sept pôles travaillant en étroite collaboration : Urbanisme, Paysage & Espace public, Logement, Hôtel & Equipement public, Tertiaire & Industriel, Architecture intérieure et Chantier. Trois spécialités transversales en Recherche & Innovation, BIM management et Architecture bois complètent l’équipe pour assurer une progression constante des réalisations. La diversité des collaborateurs et des métiers, la culture et la sensibilité de chacun, les regards croisés sur des sujets communs permettent de renforcer les concepts au service du projet. Les projets de l’agence procèdent d’une analyse fine des complexités géographiques, historiques, sociales, urbaines, culturelles et économiques afin d’aboutir à des réalisations justes et ancrées dans leur site. Parce que ces études sont utiles aux hommes qui forment et animent un territoire, l’agence place le curseur au service de la qualité de vie et de l’intérêt général. Cet engagement s’exprime, dans la pratique de l’agence, par la générosité, afin de concevoir un cadre de vie porteur de sens, respectueux des hommes et des territoires.


DES PROJETS Acteur de la mutation de Marseille, Tangram a apporté son savoir-faire dans de nombreux projets structurants parmi lesquels la construction de la station de métro La Blancarde, la semi-piétonisation du Vieux-Port et la transformation de l’Hôtel-Dieu en hôtel 5*. Aujourd’hui, l’agence s’engage plus largement encore dans le renouveau de la métropole Aix-Marseille Provence en participant à des projets de grande ampleur comme l’extension de l’aéroport Marseille Provence, la transformation de la rocade du Jarret en boulevard urbain multimodal, la requalification du Cours Lieutaud et la requalification du centre-ville de Marseille. En Provence, Tangram mène des projets emblématiques tels que le Sculpture Park de Château La Coste, la réhabilitation du Campus universitaire d’Aix-en-Provence, les écoquartiers Joly Jean à Avignon et Marenda Lacan à Antibes. En France, l’agence conduit la transformation des anciennes blanchisseries des Hospices Civils de Lyon en logements et commerces, la réalisation du groupe scolaire Simone Veil à Villeurbanne, la réalisation d’hôtels à Paris, et poursuit des projets d’urbanisme en Guyane et à la Réunion. Hors de nos frontières, après avoir mené la construction de six hôtels de luxe en Asie du Sud-Est et développé une cité scolaire à Rangoon au Myanmar, Tangram mène plusieurs études d’urbanisme au Ghana et à Madagascar, et développe un projet hôtelier au Vietnam. L’agence collabore régulièrement avec de nombreux confrères, parmi lesquels Tadao Ando, Michel Desvigne, Christian Devillers, Norman Foster, Sou Fujimoto, Frank O. Gehry, Jean Nouvel ou Renzo Piano. Ces expériences, très enrichissantes, permettent à l’équipe d’augmenter son niveau d’exigence et la qualité de sa production.



P

R

O

J

E

T

U

R

B

A

I

N

ECO-QUARTIER JOLY JEAN Avignon (84) L’éco-quartier Joly Jean (labellisé en 2016) se crée et s’insère dans un contexte particulier. Le centre-ville est proche, et, pourtant, ici, en regardant vers le Nord, on trouve la Rocade, les équipements publics, la diversité de formes urbaines issues des cinquantes dernières années d’urbanisme ; en regardant vers le Sud, on est à la campagne, le territoire est riche d’un patrimoine végétal et de témoignages du passé agricole. L’enjeu primordial est de développer ce quartier en cohérence avec l’ensemble du territoire concerné. Par effet d’entraînement, cette nouvelle pièce de ville doit pouvoir dynamiser les autres quartiers. La mobilité (et les déplacements) est une thématique majeure pour le quartier afin d’apporter une qualité des liaisons douces et une lisibilité des différents espaces et axes de liaison. Une épine dorsale constituée d’un parc linéaire de 1500 mètres vient assurer la liaison et articuler le quartier. Le caractère environnemental et durable de l’écoquartier Joly Jean a été renforcé à chaque étape du projet urbain, chaque réunion de concertation avec ses riverains. Le projet porte un esprit fait à la fois d’ancrage dans une tradition, et de concepts écologiques actuels. Cette démarche s’inscrit dans l’histoire du site et s’applique à l’ensemble des projets de la ZAC visant un art de vivre, beaucoup plus qu’une collection de gadgets technologiques. Tous les aménagements, publics et privés, favorisent une attitude, où la nature tient une grande place. Les concepts sont dans l’esprit des lieux, une simplicité, assez bon enfant, une image bucolique et champêtre, avec une grande importance donnée aux relations entre voisins pour promouvoir le bien vivre ensemble.

©AMGraphisme

Année : 2020 - en cours Maître d’ouvrage : Citadis Groupement : Tangram, Ingérop Programme : Création d’un écoquartier aménagement des espaces publics Surfaces : 35 hectares et 100 000 m² SDP Montant des travaux : 20 M€ H.T.

et



P

R

O

J

E

T

U

R

B

A

I

N

BALATÉ NORD Saint Laurent du Maroni (973, Guyane Française) Le projet d’aménagement Balaté Nord prévoit la création d’un nouveau quartier structurant. Il relève d’une volonté forte de proposer un nouveau quartier adapté aux besoins et à l’extension urbaine de la ville de Saint-Laurent du Maroni, mais aussi, de conférer à cette zone une réelle qualité urbaine et paysagère. La commune se trouve aujourd’hui confrontée à des difficultés d’organisation de son territoire dues à un développement urbain rapide, une augmentation de la population, une paupérisation et une dégradation du cadre de vie, un manque de logements, d’équipements, et des réseaux sous dimensionnés. La tâche urbaine s’est constituée en suivant un principe d’accroche du bâti à des axes structurants, générant un urbanisme linéaire et des polarités multiples. En créant une nouvelle centralité, rayonnant tant à l’échelle de son site que de l’axe, l’attractivité générée depuis le site permettra de structurer ce morceau de territoire, tout en renforçant l’attractivité des quartiers alentours. Parcourue d’urbanité, la nouvelle polarité doit tisser des liens avec son patrimoine hydraulique et végétal de sorte à dialoguer avec son contexte naturel.

©Tangram

Année : 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Semsamar Maître d’oeuvre : Tangram Bureau d’études associé : Agir Programme : 800 logements et équipements sur 35HA Surface : 35 hectares



P

R

O

J

E

T

U

R

B

A

I

N

AMÉNAGEMENT DU SITE DE MARENDA LACAN Antibes (06) Le site Marenda Lacan, au cœur d’Antibes est situé aux confins de la ville fortifiée et de la ville moderne. Sa situation stratégique en centre ville, fait de ce site un enjeu tant à l’échelle du quartier qu’à l’échelle de la ville. Longtemps fragmenté et pensé pour la voiture, le site de Marenda Lacan est stratégique dans la reconquête du centre ville et de son urbanité. Visibilité, et rayonnement renforcés sont les conditions de l’attractivité d’un site et de la réussite du projet. La mission remportée à la suite d’un dialogue compétitif comprend l’élaboration du plan guide, la réalisation du dossier de création de Zac, au suivi de concertation. La mixité du programme (espaces publics, commerces, logements) et les principes architecturaux permettent de répondre à la bonne cohérence du projet urbain dans son contexte tant à l’échelle de la ville comme à l’échelle du quartier.

©Tangram

Année : 2014 - études Maître d’ouvrage : SPLAA Maître d’œuvre : Tangram (mandataire), Agence V. Guillermin (architectes paysagistes) Bureaux d’études associés : A&TU Bet VRD, OASIIS Bet environnemental Programme : Diagnostic, enjeux, phasage, élaboration d’un plan guide, création d’une ZAC



P

R

O

J

E

T

U

R

B

A

I

N

TECHNOPOLE DE L’ESTAQUE Marseille (13) Aux limites de Marseille, à l’Estaque, où se côtoient la mer et la pierre aux portes de la ville. Ici d’anciennes carrières ont vu les premières industries s’installer, il y a plus de 150 ans. Aujourd’hui sur les quais, ces vastes friches attendent une nouvelle vocation. Déjà quelques précurseurs sont installés là. Il s’agit de proposer une trame, une structure qui puisse être développée progressivement pour accueillir une convergence scientifique, culturelle, touristique et économique au sein d’un pôle d’excellence tourné vers la mer. Il s’agit de renouer avec la vie sur un site aride, fraîchement dépollué, dont le grand paysage ouvert sur la rade est la toile de maître. Il s’agit de retrouver la mer, celle des explorateurs qui ont, à Marseille, été les pionniers d’un nouveau monde sous-marin. Cinq grandes phases pour tisser des liens sur tout le littoral nord, pour faire revivre le quai de la Lave et les carrières des Riaux, autour d’une synergie et de l’excellence d’un pôle tourné vers la mer, avec pour moteur principal un équipement d’ampleur en cœur de site.

©Tangram

Année : 2012 - études Maître d’ouvrage : Ville de Marseille Maître d’œuvre : Tangram Programme : Projet d’aménagement urbain



E

S

P

A

C

E

P

U

B

L

I

C

REQUALIFICATION DU CENTRE-VILLE Marseille (13) La réflexion sur l’aménagement des espaces publics du centre-ville de Marseille s’inscrit dans la structure d’ensemble du Plan Guide élaboré par les agences MDP et Tangram en 2015. Elle propose d’étendre la requalification de la façade maritime, amorcée par le projet duVieuxPort, jusqu’aux rues du centre-ville pour leur conférer une identité géographique singulière et améliorer le partage de l’espace public en faveur des piétons et de créer un vaste espace cohérent et lisible, propice à la déambulation. En préambule des missions de maîtrise d’œuvre, le groupement a élaboré une charte de qualité urbaine visant à définir les principes de composition des espaces publics. Le périmètre opérationnel de la présente mission de maîtrise s’étend sur 23 secteurs et 72 hectares d’espaces publics visant à piétonniser 22 hectares. Préliminaire nécessaire à la piétonnisation du centreville, la première tranche de travaux correspond au réaménagement de la gare de bus de Bir Hakeim / Fabres et à la création d’un pôle bus Cours Jean Ballard, qui accueille désormais les lignes partant vers le sud de la ville. Ainsi, la Canebière sera piétonnisée dès l’été 2019 dans sa partie basse : l’actuelle voirie sera reprise en pavé et mise à niveau des trottoirs actuels afin de jeter les bases d’une aire piétonne propice à la promenade. Dans ce cadre, l’agence MDP a défini, dans le cadre des études préliminaires et de la charte de qualité urbaine, les grands principes d’aménagement sur les 23 secteurs. Par la suite, Tangram a pris en charge la conception des secteurs situés au sud de la Canebière (Canebière comprise) et le suivi d’exécution des travaux de l’ensemble du périmètre.

©Tangram ©AMGraphisme

Année : 2021 - en cours Maître d’ouvrage : Aix Marseille Provence Métropole – DGA délégué aux grandes infrastructures Groupement : Ingérop (mandataire), Michel Desvigne Paysagiste, Tangram, Stéphane Baumeige (architecte du patrimoine), Latérale (concepteur lumière). Programme : Requalification des espaces publics de la Canebière, du cours Jean Ballard et de place Charles de Gaulle Surface : 72 ha Montant des travaux : 60 M€ H.T.



E

S

P

A

C

E

P

U

B

L

I

C

COURS LIEUTAUD Marseille (13) Le Cours Lieutaud ne répond plus, aujourd’hui, aux principes qui ont prévalu à son dernier réaménagement en 1955, lorsque, à l’ère du tout-voiture, Marseille coupait ses platanes pour les remplacer par des voies de circulation. Le principe premier du projet est donc de profiter de la réduction de l’emprise de la voirie pour restituer au Cours ses attributs du XIXème siècle : une avenue plantée d’arbres d’alignement, invitant à la promenade et révélant ainsi un axe agréable à l’échelle de la ville. L’objectif est de reconquérir cet espace public pour l’adapter aux enjeux du XXIème siècle. La qualité originelle du Cours est donc restituée par la restauration et la mise en valeur des éléments patrimoniaux, par la plantation de platanes en alignement sur l’ensemble de l’axe et par la création d’itinéraires continus pour les piétons et les cyclistes. Au-delà de la requalification urbaine, notre projet vise à réconcilier un maximum d’usagers pour partager ce projet avec tous. La répartition des usages sur l’espace public se veut plus équitable et plus ordonnée. L’espace gagné sur la voirie est partagé objectivement entre tous : riverains et commerçants ; piétons, cyclistes, motards et automobilistes. La forte représentation actuelle du commerce lié aux deux-roues a créé l’identité commerciale du Cours Lieutaud à l’échelle de la ville, par un mouvement quasi métonymique. Le projet tend à valoriser cette singularité commerciale en ordonnant l’exposition des deuxroues sur une bande délimitée, dans la stricte longueur de la façade. Cette forte représentativité ne doit néanmoins pas éclipser les autres usages présents, ni ceux qui pourraient survenir à la faveur d’une requalification réussie. Nous avons donc conçu notre projet dans un souci de réversibilité des espaces publics : les bandes d’exposition commerciales peuvent, sans difficulté, se transformer en terrasse de café…

©AMGraphisme

Année : 2020 - en cours Maître d’ouvrage : Aix-Marseille Provence Métropole Groupement : Tangram (mandataire), Donjerkovic, Latérale, Artelia Mission : Maitrise d’oeuvre des espaces publics Programme : Requalification d'espace public Linéaire : 1.3 km Montant des travaux : 12 M€ H.T.



E

S

P

A

C

E

P

U

B

L

I

C

LE BOULEVARD URBAIN DU JARRET Marseille (13) Le Jarret est une rivière, venant du massif de l’Étoile et se jetant dans l’Huveaune. Busée depuis les grands travaux d’infrastructures de 1955, elle a disparue du paysage marseillais pour laisser la place à une large rocade, encombrée et bruyante, ménageant 6 voies de circulation mais des trottoirs réduits et encombrés. Par sa connexion à l’autoroute A7 au Nord et à l’autoroute A50 au Sud, la rocade du Jarret constitue actuellement l’unique itinéraire de contournement de la ville. La réalisation de la L2 permettra de reporter le trafic de transit sur une infrastructure ainsi dédiée et aménagée en conséquence, permettant aux cinq boulevards qui constituent la rocade du Jarret de retrouver une fonction de desserte inter-quartier. L’opportunité de cette requalification complète est de transformer radicalement la rocade en un boulevard urbain en déployant une stratégie de reconquête des espaces publics fondée sur le développement de nouveaux usages. Pour ce faire, le projet tend à gommer les stigmates routiers : suppression du terre-plein central, modification des carrefours en supprimant le fonctionnement en giratoire percé, création de larges trottoirs et d’une piste cyclable, augmentation du nombre de passages piétons, plantations généreuses… Dans le cadre de ce projet, Tangram a pour mission de concevoir, en étroite collaboration avec l’agence Devillers et Associés, la section comprise entre le boulevard Chave et l’avenue de la Blancarde. Autour du square Vallier, l’espace public se dilate, donnant l’occasion d’évoquer la rivière. Un puits, sur le trottoir, donne à voir la rivière ; un jeu de lumière l’éclaire. Le projet prend sa source ici pour s’immiscer dans le square, agrandi, largement végétalisé. Le parvis de la piscine du complexe Vallier est redessiné : le sol du boulevard s’étire jusqu’au complexeVallier où se ménage un axe sportif.

©AMGraphisme

Année : 2020 - en cours Maître d’ouvrage : Aix-Marseille Provence Métropole, DIFRA Groupement : Devillers et Associés (mandataire), Tangram, 8’18’’, Réussir l’Espace Public, Ingérop Missions : Conception de la section comprise entre le boulevard Chave et l’avenue de la Blancarde, Maitrise d’oeuvre des espaces publics, Suivi d’exécution de l’ensemble du linéaire Programme : Requalification d’espace public Surface : 3.6 km Montant des travaux : 54 M€ H.T.



E

S

P

A

C

E

P

U

B

L

I

C

LE VIEUX PORT Marseille (13) Transformer le Vieux-Port en un espace public majeur nécessite d’agir sur tous ses composants. Ce projet d’aménagement porte tout d’abord sur la circulation et le fonctionnement des installations du plan d’eau. Leur modification et amélioration sont la condition sine qua non d’un espace transformé en véritable espace public semi-piétonnisé. Libérés des bornes des sociétés nautiques, les quais deviennent des espaces de promenades tandis que le quai de la Fraternité s’étend jusqu’à 45 m de large et offre un espace exceptionnel. Le projet d’aménagement est aussi celui d’une palette de matériaux et de mobilier tel que le granit, matériau emblématique des espaces portuaires.Les formes et types de pierres servent à délimiter l’espace entre les différents usagers : d’un côté des dalles larges et claires pour les piétons et de l’autres, des pavés plus foncés pour les automobilistes. Grâce à la recomposition des fonctions nautiques et à la réduction de la circulation automobile, une voie de bus en site propre est aménagée tout autour du port. Une ombrière, grande structure légère et ouverte, vient s’implanter sur le quai de la Fraternité pour abriter un certain nombre de programmes à usage collectif. Tangram a participé aux éudes urbaines puis à pris en charge le suivi d’exécution. Dans le cadre du projet Vieux-Port, Tangram a également conçu les places du boulevard de ceinture : Place des Capucines et Place du Quatre Septembre.

©MDP ©Nigel Young ©Leslie Verdet ©Anne-Christine Poujoulat

Année : 2016 (tranche ferme -2013)- réalisé Maître d’ouvrage : Marseille Provence Métropole Groupement : Michel Desvigne Paysagiste (mandataire), Foster + Partners, Tangram, Ingérop Missions : Urbaniste, Maitrise d’oeuvre d’exécution Programme : Aménagement du centre-ville et semi piétonisation du Vieux-Port Surface : 400 hectares Montant des travaux : 72 M€ H.T.



P

A

R

C

E

T

J

A

R

D

I

N

CHÂTEAU LA COSTE Le Puy Sainte-Réparade (13) Dans la belle campagne aixoise, le domaine de Château La Coste produit du vin : son paysage est sculpté par la vigne et par le travail séculaire de vignerons attentifs. Les rangs de vignes étirent des lignes qui semblent distendre les perspectives, éloignant l’horizon. Le grand paysage se révèle depuis les côteaux, laissant apparaître par des vues pleines ou cadrées le massif du Luberon et la colline de La Cride. Sous l’impulsion du nouveau propriétaire, le domaine de Château La Coste a entamé une reconversion ambitieuse en installant, au large des vignes ou au cœur de la pinède, des œuvres d’art contemporains conçues et réalisées par des architectes et des artistes de renommée internationale, comme notamment, Jean Nouvel, Tadao Ando, Franck Gehry, Richard Serra, Andy Goldsworthy ou encore Louise Bourgeois… Nous avons conçu les aménagements paysagers du domaine en faisant preuve de modestie et de discrétion pour révéler un parcours à travers le paysage et un chemin vers l’art. Les cheminements sinuent entre les arbres, ils révèlent des pentes douces, confortables à la marche, ombragées. Un soin particulier a été apporté à la gestion des eaux de pluie. Dans la colline, des bassins d’orages sont ménagés, l’eau est retenue par des tancats en pierre sèche, inspirés des ouvrages romains, puis circule dans un réseau de noues et de fossés, en amont du vignoble pour préserver les sols. Un tel domaine, partagé entre la culture de la terre et la culture de l’esprit, mérite des traitements d’exception.

©Tangram Architectes © Gabrielle Voinot

Année : 2011 – réalisé Maître d’ouvrage : SCEA Château La Coste Concepteur : Tangram Programme : Création d’un Sculpture Park Missions : Suivi de réalisation du bâtiment d’exposition, Conception de l’hôtel, Aménagements paysagers Surface : 1.5 hectare Montant des travaux : 8 M€ H.T



I

N

F

R

A

S

T

R

U

C

T

U

R

E

AÉROPORT MARSEILLE PROVENCE Marseille (13) L’extension des installations du terminal 1 pour l’aéroport Marseille Provence a pour but de moderniser, réorganiser et étendre le Terminal afin de répondre à la croissance de la fréquentation de la plateforme aéroportuaire. Le projet s’inscrit au coeur des installations du Terminal 1, entre le terminal historique de Fernand Pouillon (1961) et celui plus récent de Richard Rogers (1989 -1993). Le nouveau Coeur d’aérogare assure l’articulation des halls et infrastructures en permettant à l’ensemble des usagers de bénéficier d’une expérience unique grâce à l’optimisation des flux départs /arrivées. La force du projet est d’une part la mutualisation des flux et fonctions, d’autre part l’attention portée à la qualité des espaces - hiérarchisation des volumes, lisibilité, traitement architectural soigné et équilibré entre les zones publiques et réservées.

©AMGraphisme

Année : 2022 - en cours Maître d’ouvrage : Aéroport Marseille Provence Architectes : Foster + Partners (mandataire), Tangram Bureau technique pluri-disciplinaires : WSP Planificateur aéroportuaire : Airbiz Economiste : Cyprium Bureau d’études environnemental : Eodd Programme : Création d’un cœur d’aérogare et d’une darse côté piste Surface : 120 000 m² SDP Montant des travaux : 173 M€ H.T.



I

N

F

R

A

S

T

R

U

C

T

U

R

E

PARKING RELAIS DU COLONEL JEANPIERRE Aix-en-Provence (13) En entrée de ville ouest d’Aix-en-Provence, dans le quartier du Jas-de-Bouffan, le Rond-point du Colonel Jean-Pierre impressionne par ses dimensions particulières, 120 m de diamètre, autant que par sa composition cardinale, chaque voie étant aujourd’hui strictement implantée dans un axe Nord/Sud ou Est/ Ouest. Cette lisibilité cardinale originelle semble compromise tant la complexité de la ville multimodale vient bouleverser la géographie existante de l’infrastructure, par la création d’un parking relai de 590 places dans la stricte emprise du rond intérieur du giratoire, mais également par la création d’une nouvelle voie, dédiée au BHNS, qui effectue un arrêt face à la sortie piétonne du parking. Notre travail de composition des espaces publics et paysagers a cherché à restituer, par un grand geste, l’unité et l’échelle originale du site en effectuant un travail fin de nivellement, où les courbes de niveaux s’affichent, comme l’élément principal de la cohérence territoriale retrouvée. Ce travail de calage altimétrique permet, ainsi, de créer une porosité piétonne entre les résidences en rive de l’ouvrage et la nouvelle infrastructure. Le nivellement est révélé par un traitement végétal très simple : la pelouse vient souligner les jeux de niveaux, tandis que des alignements d’arbres, des Pins, des Amandiers et des Oliviers de Bohème, plantés sur les rives, retracent l’échelle initiale de l’infrastructure.

©AMGraphisme ©Tangram

Année : 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Semepa Groupement : Ingérop (mandataire), Tangram Missions : Maîtrise d’oeuvre des espaces publics, Conception et Maîtrise d’oeuvre d’exécution du bâtiment d’accueil du parking Programme : Construction d’un parking-relai de 590 places sur 3 niveaux et requalification d’espaces publics Surface : 3.5 ha Montant des travaux : 15 M€ H.T.



I

N

F

R

A

S

T

R

U

C

T

U

R

E

PARKING DU MUCEM Marseille (13) Le parti d’implantation du parking souterrain, avec ses trémies et émergences, vise à conforter l’aménagement général de l’esplanade, notamment en renforçant la continuité de sol avec la place basse de la Major. Une seule trémie véhicule est prévue en surface et localisée en partie nord du site. Elle s’intègre dans la bande paysagère constituée d’arbres de haute tige d’essence méditerranéenne (pins maritimes, pins sylvestres …) et règle la limite avec l’esplanade minérale. Cette trémie regroupe l’un des accès au parking (l’autre s’effectuant directement depuis le tunnel axe littoral) et l’unique sortie en surface. Dans son prolongement vers l’ouest, s’insère un véritable patio recouvert d’une treille végétale et destiné à assurer l’éclairement naturel des locaux de la DPU et le local d’exploitation (ce dispositif nous semble préférable aux skydômes pour le confort et l’agrément des travailleurs). Les émergences piétonnes (ascenseurs + escaliers ou escaliers seuls) sont réparties régulièrement sur l’esplanade conformément au schéma d’aménagement général. Elles sont traitées non pas comme des édicules en verre (qui seraient totalement inadaptés compte tenu de l’ensoleillement), mais à la manière de kiosques paysagers, très ajourés, aérés, où lumière, ombre, végétation contribuent à les effacer. Le matériau préconisé est le métal de type CORTEN, de couleur rouille qui se fond très bien dans un environnement d’écorces de pins. Des panneaux de lames horizontales ajourées participent aux effets de transparence et de décomposition des volumes émergeants. Les grilles de ventilation du parking (amenées d’air et désenfumage) sont localisées au sol, dans la bande formées par l’alignement des émergences. Elles s’insèrent rigoureusement dans leur tracé régulateur.

©Gabrielle Voinot

Année : 2014 - réalisé Maître d’ouvrage : Vinci Park Architecte : Tangram Programme : Parking de 700 places sur 4 niveaux Surface : 15.753 m² Montant des travaux : 29.3 M€ H.T.



I

N

F

R

A

S

T

R

U

C

T

U

R

E

STATION DE MÉTRO BLANCARDE Marseille (13) La station de Métro Blancarde est conçue sur la base d’un principe qui consiste à créer des volumes de dimensions ambitieuses, présentant des grandes hauteurs libres au-dessus des quais latéraux. Cela se traduit par une mezzanine partielle, par la mise en œuvre de passerelles assurant le transfert des voyageurs, au-dessus des voies, d’un quai vers l’autre. Depuis la surface, les voyageurs accèdent directement au niveau mezzanine, la répartition vers les quais latéraux s’effectue après le franchissement de la ligne de péage. La station est équipée d’issues de secours, depuis les quais, vers la surface. Les quais de la station, d’une longueur de 70m, sont horizontaux. Enfin, la station est équipée d’ascenseurs pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR) et de cheminements spécifiques débouchant sur des édicules de surface, pour le retrait des fonds.

©Gabrielle Voinot

Année : 2010 - réalisé Maître d’ouvrage : CUMPM Maîtres d’oeuvre : Egis Rail, Tangram (Amédéo & Associés)Programme : Pôle d’échanges (métros, taxis, bus, vélos, trams, et connexion SNCF) Montant des travaux : 13.3 M€ H.T.



I

N

F

R

A

S

T

R

U

C

T

U

R

E

PONT DE L’ENTRE DEUX Île de la Réunion (974) L’essentiel de l’insertion est de ne pas avoir de pile qui descende au fond de la ravine, ni de pylône d’une structure suspendue qui dépasse du plateau. Les tabliers sont donc des lames de béton extrêmement fines, composées avec le hourdi inférieur et les tubes du treillis. La silhouette des tabliers est élancée à partir de chaque rive, qui se rencontrent avec précision, presque sans se toucher. Le concept d’insertion des ouvrages dans le site s’appuie sur trois réalités : - La culée Ouest est en creux dans le terrain, celle de l’Est est en relief, un peu comme si la matière avait été enlevée d’un coté et replacée de l’autre. Une attitude de sculpture à l’échelle du paysage, sur un territoire très large, bien audelà de l’emprise de la culée béton. - Cette sculpture du terrain va créer des plates‑formes horizontales. Pour la cohérence entre la sculpture du terrain et le béton de la culée une hauteur de 3,5 mètres sera utilisée pour risbermes et restanques,mais aussi pour les banches de coffrage, avec un joint très marqué, horizontal, accrochant la lumière. - Les falaises du canyon à franchir ont une certaine pente. Cette oblique sera utilisée pour les ouvrages d’accrochage au terrain. Ce sera le fruit des murs de soutènement en restanque, le fruit du front de taille des risbermes, le fruit de la face avant des deux culées.

©Tangram

Année : 2002 - réalisé Maître d’ouvrage : Conseil Général Architecte : Tangram (Amédéo & Associés) Programme : Construction d’un pont sur le bras de la Plaine d’une longueur de 350 m Montant des travaux : 7.6 M€ H.T.



H

A

B

I

T

E

R

E

N

C

E

N

T

R

E

-

V

I

6E PAR NATURE Lyon (69) La composition de la volumétrie et des façades répond à un double objectif : mettre en valeur le bâtiment conservé des anciennes blanchisseries et élaborer un principe neuf de composition des bâtiments qui véhicule sa propre identité tout en instaurant un dialogue avec le bâtiment conservé. Pour atteindre ce double objectif, nous sommes partis de deux principes de composition du bâtiment : le rythme très présent des façades, constitué de grandes verticales en béton et le couronnement par une grande corniche. Notre intervention s’est attachée à préserver et renforcer ces deux éléments remarquables. Les bâtiments neufs possèdent leur propre écriture tout en intégrant le rythme vertical et le grand couronnement. C’est de cette articulation entre conservation et création qu’émerge la qualité de l’ensemble. Aucune hiérarchie n’est établie entre les parties, c’est du contraste qui s’opère entre elles que naît la mise en valeur de chacune. Le coeur d’îlot, espace aujourd’hui très minéral et fonctionnel, est lui aussi réhabilité. Il s’ouvre sur la ville via le cours Lafayette et sur la rue Germain, par de larges portails, ce qui lui confère l’ambition de l’espace public. Le projet propose également de planter largement l’îlot pour y créer les conditions d’un espace de fraîcheur. Un alignement de Tilleuls argentés, plutôt hauts, est en accroche du cours Lafayette. Au fil de la promenade l’échelle de l’alignement se réduit, les tilleuls se font plus petits, des Tilleuls de Henry, pour abaisser la voûte arborée. Enfin, un bosquet, plus libre est ménagé, en accroche avec la rue Germain, pour briser la perspective et définir une échelle plus domestique. A la croisée des chemins, une placette permet de trouver quelques assises ombragées.

©AMGraphisme

Année : 2019 - en cours Maîtres d’ouvrage : Altarea Cogedim, Grand Lyon Habitat Architectes : Tangram, Pierre Minassian, architecte associé Programme : 248 logements (dont 92 logements en accession, 56 logements en résidence jeunes actifs, 100 logements en résidence seniors), une école de danse, un espace bien-être, une salle de sport, un pôle médical, une crèche, un local associatif, des locaux commerciaux et des parkings Surfaces : 17.750 m² SDP + 4.825 m² d’espaces verts Montant des travaux : 21.6 M€ H.T.

L

L

E



H

A

B

I

T

E

R

E

N

C

E

N

T

R

E

-

V

I

205 PRADO Marseille (13) Le projet est situé au bout d’un îlot étroit en forme de proue, délimité par trois rues : l’impasse du Gaz, l’avenue du Prado et le boulevard Louvain. Il s’organise en consolidant la configuration de cour ouverte en cœur d’îlot préexistante. Sur un rez-de-chaussée qui occupe la totalité de la parcelle, la nouvelle cour est située au niveau R+1, elle est conçue comme un jardin central, un poumon vert dans l’îlot. Les volumes, implantés le long des voies qui définissent l’îlot, sont simples, parallélépipédiques, coupés au cordeau côté extérieur. Le temps a fait son œuvre, le bâti semble creusé par l’action des éléments, par l’eau. Les façades intérieures se creusent, offrant des lignes horizontales ou inclinées. Les façades extérieures restent massives, épaisses, avec une alternance de pleins et de vides. Le volume le plus haut est celui aligné sur le Prado, en R+8 plus deux niveaux en retrait en attique. Sur l’impasse du Gaz, la hauteur est de R+7 dont un niveau en retrait en attique configurant une façade continue pour protéger la cour côté Nord. Sur le boulevard de Louvain, les hauteurs changent d’un volume à l’autre pour favoriser les percées côté Sud, ouvrant la cour à la lumière du soleil mais aussi à la rue et au quartier tel des «fenêtres urbaines». Les arbres plantés dans ces failles viennent rompre le front bâti en créant un effet de surprise depuis l’espace public.

©Scenesis

Année : 2019 - en cours Maîtres d’ouvrage : Les Nouveaux Constructeurs, Eiffage Immobilier Architecte : Tangram Programme : Construction d’un immeuble de160 logements collectifs, avec un jardin commun, des commerces et deux niveaux de parkings. RT 2012. Surface : 10.425 m² SDP dont 9.480 m² de logements et 945 m² de commerces Montant des travaux : 15 M€ H.T.

L

L

E



H

A

B

I

T

E

R

E

N

C

E

N

T

R

E

-

V

I

LE MÉTROPOLITAIN Toulon (83) Le projet de réhabilitation de l’Hôtel de la Communauté d’Agglomération, dite « Le Métropolitain » est une opportunité pour souligner l’importance de ce bâtiment emblématique dans la ville et conforter l’attractivité du centre-ville, entre boulevards, gares et places, par un projet qui crée une mixité d’usage et de l’activité au niveau de la Place de la Liberté et de son tissu urbain du XIXème siècle. Les bureaux actuels sont transformés par réhabilitation, modification et extension, en lieu d’habitation, en espace commercial et en hébergement hôtelier. Cette réorganisation architecturale cherchant à densifier l’îlot par la création de cette mixité programmatique, propose une intervention respectueuse portant sur un dialogue avec l’architecture environnante. L’emploi de matériaux contemporains permet de développer la notion de légèreté et de créer un contraste entre les bâtiments créés et existants, laissant apparaître fièrement dans la ville le signal fort du patrimoine du XXème siècle et son aspect sculptural.

©AMGraphisme

Année : 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Altarea Cogedim Architecte : Tangram Programme : Réhabilitation d’un bâtiment «patrimoine du XXe siècle» en hôtel 4* de 98 chambres, 28 logements neufs, 17 logements réhabilités, commerces et bureaux. Surface : 8.386 m² SDP Montant des travaux : 14 M€ H.T.

L

L

E



H

A

B

I

T

E

R

E

N

C

E

N

T

R

E

-

V

I

L’ADAMAS Marseille (13) L’Adamas est situé dans le périmètre d’Euroméditerranée, à proximité immédiate de l’autoroute A7. Il s’agit d’un programme mixte comprenant des logements, des bureaux, un local associatif et des parkings, répartis sur trois bâtiments (deux de logements et un de bureaux). La déclivité du site et la proximité de l’A7 nous ont conduit à travailler différents volumes. L’identité architecturale de l’Adamas sort de l’ordinaire. Elle ne s’appuie pas sur le bâti environnant, au contraire, elle s’impose, dictée par la dureté d’un territoire à deux échelles. D’un côté, le viaduc qui matérialise la présence de la métropole et de l’autre, les rues Hoche et Caire, ramènent le projet au statut d’immeuble de quartier. Sur l’autoroute, la façade Est arbore un caractère très urbain et sculptural à l’échelle du lieu. Un volume minéral percé de meurtrières en premier plan vient illustrer la volonté de rivaliser avec l’autoroute mais aussi de s’en protéger. Lorsqu’il se retourne rue duCaire et rue Hoche, le socle vient s’abaisser pour dialoguer avec l’échelle du quartier. Les niveaux occupés démarrent à partir du R+3 et le traitement acoustique est matérialisé par des bow windows, devenus des éléments remarquables de la façade et ouvrant le perspective vers l’horizon. Cette implantation des volumes matérialise l’îlot et définit clairement la façade urbaine sur l’autoroute comme filtre entre le tissu urbain résidentiel et les infrastructures routières qui entrent dans le cœur de la ville. Le cœur d’îlot est aménagé et largement planté d’essences méditerranéennes afin de créer les conditions d’un îlot de fraîcheur et gérer les vis-à-vis. Ce projet est un pari sur l’avenir, sur la possible transformation du viaduc en boulevard urbain apaisé, sur le développement d’une vie de quartier rythmée par des commerces de proximité et des bureaux.

©AMGraphisme

Année : 2020 - en cours Maître d’ouvrage : Bouygues Immobilier Architecte : Tangram Programme : 68 logements locatifs sociaux HQE, un local associatif de 211 m² répartis sur deux bâtiments et un immeuble de bureaux Surface : 4.624 m² SDP pour les logements et 4.507 m² SDP pour les bureaux Montant des travaux : 10.5 M€ H.T.

L

L

E



H

A

B

I

T

E

R

E

N

C

E

N

T

R

E

-

V

I

LA MASC La Penne sur Huveaune (13) Situé entre une bastide du 19ème siècle et un immeuble de logements collectifs caractéristique des années 1970, l’enjeu de ce projet est de formaliser une transition entre ces deux architectures que tout oppose. Afin d’assurer la continuité du front urbain, nous avons prolongé le socle de la bastide dans lequel s’organise un cinéma et un local commercial. Le corps du bâtiment abritant les logements s’implante sur le socle, en retrait, dans l’alignement de la bastide et l’immeuble voisin. Enfin, comme une marque de respect envers la bastide, nous avons réservé un vide entre cette dernière et notre projet afin d’assurer une transition en douceur.

©Gabrielle Voinot

Année : 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Sud Rea Architecte : Tangram Programme : 42 logements collectifs en accession et création d’un volume bas pour l’aménagement d’une salle de cinéma et d’un commerce Surface : 3.236 m² SDP Montant des travaux : 4 M€ H.T.

L

L

E



H

A

B

I

T

E

R

E

N

C

E

N

T

R

E

-

V

I

KLEY MARSEILLE Marseille (13) Marquant l’entrée de Marseille, cet ancien immeuble de bureaux construit dans les années 60 par la CPAM est réhabilité en logements étudiants. Posté en bordure d’autoroute, le bâtiment est en lien constant avec le flux des voitures. Ainsi, bien qu’immobile, il s’offre aux automobilistes sous différents aspects, en fonction du sens de leur déplacement, de leur vitesse, de leur placement sur la route. La façade Ouest est habillée de plus de 5000 écailles thermolaquée, disposées selon 7 angles différent et positionnées de manière à symboliser les volutes et mouvements d’air provoqués par le passage des véhicules, la mouvance de la mer que l’on aperçoit au loin, la façade devient alors véritablement changeante, en perpétuel mouvement au gré du déplacement des automobilistes et de la course du soleil. Les teintes orangées, jaunes et or répondent au soleil couchant auquel la façade ouest fait face tous les soirs. La lumière, caractéristique de Marseille, semble alors illuminer le bâtiment. Cette façade vient asseoir le statut de signal du bâtiment. Elle lui donne une nouvelle identité forte, reconnaissable. Au-delà de l’esthétisme, ces écailles ont également un rôle protecteur. Elles agissent comme des brise-soleil, prévenant de la surchauffe et de l’éblouissement sans pour autant réduire la luminosité à l’intérieur des chambres. L’accès à la résidence se fait depuis le parvis extérieur réaménagé pour fluidifier et faciliter l’accès aux usagers. Une fois dans le grand hall, l’accueil ouvre ses portes. Deux noyaux verticaux donnent accès aux différents étages. Le rez-de-chaussée accueille les espaces communs – lounge, petit déjeuner, patio– éclairés naturellement par une grande baie vitrée s’ouvrant vers la terrasse intérieure paysagère.

©WeAreContent(s)

Année : 2018 - réalisé Maître d’ouvrage : Bouygues Immobilier Exploitant : Groupe Kley Architecte : Tangram Groupement : Tangram (façade et espaces extérieurs), Elite Groupe (autres lots) Entreprise : Evangelista Programme : Réhabilitation d’un immeuble de bureaux en résidence étudiante de 263 logements et hôtel de 60 chambres Surface : 7.996 m² SDP Montant des travaux : 11 M€ H.T.

L

L

E



H

A

B

I

T

E

R

U

N

N

O

U

V

E

A

U

OSMOZ Marseille (13) Ce projet est composé de 2 îlots en miroir, disposés de part et d’autre d’une voie débouchant sur le boulevard Pont de Vivaux par l’intermédiaire d’une placette. L’ensemble des rez-de-chaussée est occupé par des commerces et les étages accueillent logements et résidences service, tous tournés vers 2 jardins suspendus à 6 mètres du sol. Cette implantation des volumes matérialise l’îlot et définit clairement la façade urbaine sur le boulevard de Pont de Vivaux comme filtre entre le tissu urbain résidentiel et les surfaces commerciales alentour. Les façades sont structurées en alternant des volumes pleins et des zones creuses, des terrasses et des loggias, pour éviter un caractère massif et favoriser une lecture de succession de volumes tels les immeubles du tissu traditionnel. Une modénature regroupant les étages par deux cherche à diviser la façade pour interrompre les perspectives verticales et ainsi casser la perception de la hauteur. L’angle sur la voie U424 est traité en balcons débordants visant à donner une continuité à la façade du boulevard, tandis que les balcons sur la « rue intérieure » sont traités en retour d’angle pour marquer la singularité et la verticalité de l’interruption.

©AMGraphisme

Année : 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Sifer Promotion Architecte: Tangram Programme : 354 logements collectifs, commerces, bureaux, et parkings. RT2012 Surface : 23.330 m² SDP (dont 20.477 m² SDP et 2.850 m² de commerces) Montant des travaux : 27 M€ H.T.

Q

U

A

R

T

I

E

R



H

A

B

I

T

E

R

L

E

P

A

Y

S

A

G

E

LA PINÈDE Marseille (13) Le projet compose avec l’existant, en assurant une transition douce entre les tours de l’APHM à l’Ouest et le tissu plus villageois à l’Est. Le programme mixte logements en accession à la propriété et logements locatifs libres. Le bâtiment principal est implanté en équerre, avec une ouverture privilégiée au Sud, dans la perspective de l’allée de platanes séculaires qui bordent le parc public voisin (espace boisé classé). Avec des volumes simples en R+4, des toits terrasse unitaires intégrant les divers équipements techniques, des loggias profondes ouvertes sur l’extérieur, le projet conserve l’esprit des belles résidences inscrites dans les parcs paysagers. Des écrans brise-soleil à lames de bois horizontales, formant également des pare-vues, intimisent les loggias plein Sud et Ouest donnant sur l’allée de platanes. L’aménagement paysager fait l’objet d’une attention particulière avec trois espaces distincts, l’Espace Boisé Classé des pins conservé et traité en prairie, le jardin partagé et le jardin des jeux d’enfants.

©Gabrielle Voinot

Année : 2013 - réalisé Maître d’ouvrage : Sogima Architecte : Tangram Bureau d’études associé : BECT Programme : Construction de 114 logements dont 34 logements en accession et 80 logements sociaux, BBC Effinergie Surface : 8.400 m² SDP Montant des travaux : 11 M€ H.T.



H

Ô

T

E

L

&

P

A

T

R

I

M

O

I

N

E

MERCURE - CANEBIERE **** Marseille (13) La Ville de Marseille a lancé l’opération «Grand Centre Ville» qui vise à rénover et restructurer profondément le tissu urbain. La réhabilitation du pôle Canebière- Feuillants en est le premier des exercices de valorisation urbaine et immobilière. Cet îlot est une importante friche urbaine ancienne, située en partie centrale de la Canebière, lieu emblématique et attractif de Marseille. Tangram intervient en respectant le bâti existant et l’identité locale du bâtiment. Les façades, toitures, menuiseries et volets sont restaurés à l’identique. Un lieu unique et un retour à sa majesté d’origine par une renaissance du bâti adaptée à son contexte. L’îlot est constitué d’un Hôtel Mercure de 90 chambres, d’une brasserie et d’un Spa dont les façades sont traitées dans l’esprit des boutiques qui animaient la Canebière autrefois. L’esthétique générale, confiée à l’équipe d’Architecture Intérieure de Tangram, décline l’imagerie marseillaise et l’artisanat provençal d’antan dans quelques-unes de ses caractéristiques, subtilement revisitées de manière contemporaine, tels la géométrie des tomettes, le travail du cuivre, les textiles en boutis, le cannage… Ces matériaux et savoir-faire repensés créent la surprise et ainsi permettent la mise en valeur de l’identité locale du bâtiment. Cette reconversion est guidée par plusieurs enjeux : révéler la richesse de l’îlot, animer le quartier de Noailles et plus généralement être le point de départ d’une transformation d’envergure du quartier (Grand Centre Ville).

©Gabrielle Voinot

Année : 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Groupe Fondeville AMO : Agir Promotion Exploitant : Arrelia Architecte : Tangram Programme : Réhabilitation et transformation du bâti en un hôtel 4* de 90 chambres dont 3 suites et un commerce Surface : 4.330 m² SDP Montant des travaux : 8 M€ H.T.



H

Ô

T

E

L

&

P

A

T

R

I

M

O

I

N

E

INTERCONTINENTAL HOTEL-DIEU ***** Marseille (13) Marseille possède un riche patrimoine architectural dont l’Hôtel-Dieu, laissé à l’abandon depuis 2006, est une des pièces majeures. Il s’agit d’un bâtiment historique : un ancien hôpital, à côté de la Mairie, face au Vieux-Port. Inscrite dans un projet d’urbanisme de réouverture du site à la ville, sa transformation en hôtel 5* a nécessité une étude historique approfondie. Tangram, associé à Anthony Béchu, mandataire, est intervenu à plusieurs titres : architecte, architecte d’intérieur, paysagiste. La force du projet a été de faire basculer l’édifice du XVIème siècle dans le XXIème siècle tout en le respectant : conserver, restaurer et valoriser tous les espaces de ce bâtiment classé et fragile pour en faire le plus majestueux des hôtels de luxe de la ville.

©Gabrielle Voinot ©Eric Cuvillier

Année : 2013 - réalisé Maître d’ouvrage : Altarea Cogedim Investisseur : Axa Reim France Exploitant hôtelier : InterContinental Hotels Group Architectes : A. Béchu (mandataire), Tangram Architectes d’intérieur : J.P. Nuel (mandataire), Tangram, Volume ABC Concepteur lumière : Côté Lumière Programme : Restructuration de l’Hôtel-Dieu de Marseille en hôtel 5* Surface : 23.000 m² SDP (194 chambres), 9.000 m² SDP (logements), parking de 260 places Montant des travaux : 62 M€ H.T. (Hôtel), 13 M€ H.T. (Logements)



H

Ô

T

E

L

D

E

C

E

N

T

R

E

-

V

I

L

L

HOTELS DU PARC CHANOT Marseille (13) Le projet, installé à l’entrée du Parc des Expositions, est formé d’une grande masse de béton blanc, en lévitation. Elancée en porte-à-faux, elle attire le regard et guide les visiteurs vers le Parc Chanot, telle la proue d’un navire. L’enseigne Campanile, pointe du bâti à l’ouest, est visible depuis le Rond-point du Prado comme un nouveau repère urbain. L’autre enseigne Golden Tulip se développe le long du Boulevard Rabatau, côté Est. Le volume des hôtels établit un dialogue avec les logements existants, en face, tandis qu’à l’arrière du site, les volumétries basses du restaurant du Campanile et des bureaux amorcent la transition vers le Parc Chanot.

©AMGraphisme

Année : 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Naos Group Architecte : Tangram Programme : Construction d’un hôtel Golden Tulip 4* de 105 chambres, d’un hôtel Campanile 3* de 186 chambres et bureaux de la Safim, Parc Chanot Surface : 11.713 m² SDP (hôtels), 1.592 m² SDP (bureaux) Montant des travaux : 19 M€ H.T. (H) et 1.5 M€ H.T. (bureaux)

E



H

Ô

T

E

L

D

E

C

E

N

T

R

E

-

V

I

L

L

TOYOKO-INN*** Marseille (13) La chaîne d’hôtels nippone Toyoko-Inn s’implante pour la première fois hors d’Asie, à la Porte d’Aix. C’est sur l’enveloppe du bâtiment que Tangram Architectes a incorporé les codes de l’architecture japonaise contemporaine, caractérisée par la simplicité des formes, des couleurs, et l’exécution maîtrisée des détails. L’hôtel, bloc monolithique immaculé, se dresse comme un signal aux portes de Marseille. Première façade frontale de la ville, il renvoie la lumière forte du soleil. Le volume de la façade, d’une grande pureté, est ponctué de fenêtres de dimensions et d’épaisseur différentes, positionnées suivant un rythme aléatoire, évoquant la calligraphie et la juxtaposition des enseignes verticales si répandues au Japon. Disposées selon un rythme aléatoire, ces ouvertures impriment un mouvement original à la paroi : ainsi est-il difficile de compter le nombre d’étages et la cadence des chambres derrière la façade. Côté Est, le bâtiment se détache du sol. L’escalier semble pouvoir se glisser sous le volume blanc, comme une invitation à entrer dans l’hôtel.

©Jérôme Cabanel ©AMGraphisme

Année : 2018 - réalisé Maître d’ouvrage : Toyoko-Inn Co Architecte : Tangram Bureaux d’études : G2i, Garnier Bureau de contrôle : Veritas Programme : Construction d’un hôtel 3* de 267 chambres Surface : 6.191 m² SDP Montant des travaux : 15.5 M€ H.T.

E



H

Ô

T

E

L

&

P

A

Y

S

A

G

E

VILLA LA COSTE ***** Le Puy Sainte Réparade (13) Dans le cadre du projet liant, sur les terres du Château La Coste, art, architecture, et vin, le propriétaire du site a confié à Tangram la conception d’un hôtel 5*. L’accès à l’hôtel et au spa, se fait par un chemin d’exploitation, un sol de terre battue, une vue sur le vignoble … On est dans la nature gérée. Entre les arbres, on aperçoit les grandes suites, ou plutôt les murets qui structurent le vallon et installent les villas en toute discrétion. Le chemin d’exploitation se prolonge dans l’orée du bois et devient rue, couverte d’une tonnelle verdoyante sculptée entre la pierre et la végétation grimpante. Elle distribue les chambres de part et d’autre et est également une galerie d’exposition qui donne de l’intérêt au parcours. La rue arrive sur une place haute, au cœur du projet, dallée de galets de la Durance. C’est l’entrée de l’hôtel. Les nouveaux arrivants traversent un patio, «jardin de curé» aux mille fleurs, un lieu abrité du Mistral, ensoleillé, très intime. Ce hall d’accueil communique par une calade vers la place basse, là, il y a un grand porche. Il protège des ardeurs du soleil, de la pluie. Des salons et une large terrasse extérieure au-dessus des vignes annoncent le restaurant, la piscine et le spa. La façade Nord est ouverte sur la totalité de sa largeur. La silhouette complète du Lubéron à l’horizon. L’hôtel s’ouvre, au midi, vers les collines, il se dilue dans la nature.

©Tangram Architectes ©Otiima

Année : 2017 - Réalisé Maître d’ouvrage : SCEA Château La Coste Architecte : Tangram Programme : Construction d’un hôtel 5* de 29 chambres dont 10 grandes suites avec Spa et de restaurant gastronomique Surface : 9.660 m² SDP Montant des travaux : 29 M€ H.T.



H

Ô

T

E

L

&

P

A

Y

S

A

G

E

UBUD HANGING GARDENS Bali, Indonésie L’hôtel, sanctuaire privé niché au cœur de la forêt vierge balinaise, semble vivre en symbiose avec la nature. Au milieu des rizières en terrasses, on accède par un funiculaire privé aux installations de l’hôtel. À demi voilées sous un ample manteau de végétation, les terrasses épousent les courbes ondulatoires du relief, comme autant de jardins suspendus. Une piscine à débordement et à double niveau est ouverte sur la jungle. Chaque chambre ou suite possède également sa propre piscine panoramique.

©David Lefranc

Année : 2006 - réalisé Maître d’ouvrage : Hanging Gardens Architectes : Tangram (Amdéo & Associés), P. Danès (Bali) Programme : Construction d’un hôtel de très grand standing en villas, piscine, Spa, bar, restaurants Montant des travaux : 11 M$ H.T.



H

Ô

T

E

L

D

E

C

H

A

R

M

E

BELMOND GOVERNOR’S RESIDENCE **** Yangon, Myanmar L’élégant quartier des ambassades à Yangon abrite l’hôtel Governor’s Residence, une imposante demeure en teck datant des années 1920, méticuleusement restaurée. Les bassins verdoyants où poussent les lotus et les jardins luxuriants enserrent cette ancienne résidence. La véranda de l’hôtel qui surplombe la piscine en forme d’éventail est l’endroit rêvé pour profiter d’un peu de fraîcheur tout en dégustant une tasse de thé. L’ensemble combine le confort voulu par une clientèle internationale exigeante et le charme désuet du style colonial.

©DR

Année : 2001 - réalisé Maître d’ouvrage : Belmond (anciennement Pansea) Architectes : Tangram (Amédéo & Associés) et Cochin Architectes (Phnom Penh) Programme : Restructuration d’une demeure coloniale en hôtel de luxe 4*, 52 chambres avec piscine, bar, restaurants Surface : 3.000 m² SDP Montant des travaux : 6 M$ H.T.



S

A

N

T

É

CENTRE DE DIALYSE DIAVERUM SAINT-JOSEPH Marseille (13) Le concept de la Dialyse Saint-Joseph, extension de l’hôpital du même nom, au coeur de Marseille, met particulièrement l’accent sur la qualité et le confort de la prise en charge du patient. Pour Diaverum, il était important de sortir de l’ambiance hospitalière austère et d’offrir à ces patients, traités plusieurs fois par semaine et pendant de longues heures, un environnement plus chaleureux et à taille humaine. Grâce à ses compétences en architecture intérieure et son expérience en hôtellerie, Tangram a pu répondre à cette demande bien spécifique en adaptant les codes de cet univers à un établissement de santé via un travail sur les teintes, les ambiances et l’aménagement intérieur. Les salles d’attente se sont reconverties en petits salons plus intimes, les espaces d’accueil ont été multipliés ainsi que les postes infirmiers afin de garantir une meilleure surveillance et prise en charge du patient pendant son traitement Le concept de façade quant à lui, est généré par l’analyse du programme d’un Centre de Dialyse, de ses besoins et de son fonctionnement. Elle permet d’établir de nombreuses analogies au niveau du mouvement des patients, de la gestion des fluides médicaux ou du cycle d’osmose du sang. Utilisées à ces fins, les corniches sont alors des vecteurs de connexion entre les façades nord et sud. Elles se servent du contexte urbain dans lequel elles se développent en s’accrochant à des altimétries ou à d’autres éléments de composition de façade présents sur les bâtiments accolés.

©Gabrielle Voinot ©Cyril Chauvin

Année : 2017 - réalisé Maître d’ouvrage : Hôpital Saint-Joseph Exploitant : Diaverum Architecte : Tangram Programme : Construction d’un centre de dialyse de 72 lits et d’un centre de procréation médicalement assistée Surface : 7.008 m² SDP Montant des travaux : 11 M€ H.T.



E

N

S

E

I

G

N

E

M

E

N

T

GROUPE SCOLAIRE SIMONE VEIL Villeurbanne (69) L’implantation du groupe scolaire, face à l’espace public, marque l’entrée de la ZAC Villeurbanne La Soie côté ouest. Le volume le plus haut, en R+4, fait face au Parvis des écoles. Il crée ainsi un effet d’appel, et de signal fort à l’échelle de la ZAC. Les gabarits contrastés des volumes s’adaptent au contexte urbain et permettent également d’exprimer le programme qu’elles abritent : les petits sont dans des volumes bas, alors que plus les enfants grandissent et plus les volumes sont hauts. Les cours intérieures se développent en strates, chacune proposant un espace dédié à des types d’activités, et sont complétées par des jardins suspendus. L’agencement intérieur est pensé en fonction de l’évolution et des codes de l’enfance. La force du projet réside dans sa façade, sa peau. Son rythme est triple, à la fois par la volumétrie fragmentée du bâti, par l’œuvre de l’artiste Pauline Guerrier composée à l’aide de saillies de briques et formant un graphisme arborescent original, et enfin, par le treillage de modules de terre cuite formant brise vue et brise soleil. La façade est à la fois poreuse et protectrice. Elle agit comme un filtre et confère au projet, et par là-même au quartier, une identité très forte. Cette intervention porte en elle la leçon propre à la personnalité de Simone Veil. Le titre de l’œuvre, Rien ne s’efface, citation de Simone Veil au sujet de l’histoire et de la mémoire humaine, rappelle combien la permanence du bâtiment scolaire assure la transmission des savoirs et des modes de vie.

©SOImages

Année : 2019 - en cours Maîtrise d’Ouvrage : Ville de Villeurbanne Architectes : Tangram (mandataire), Amelia Tavella Architectes Artiste : Pauline Guerrier Bureau d’étude : QuadriPlus Programme : Construction d’un groupe scolaire de 15 classes (9 élémentaires et 6 maternelles), d’un restaurant scolaire et d’un équipement d’accueil pour jeunes enfants de 42 places Surface : 3750 m² SDP Montant des travaux : 9.1 M€ H.T.



E

N

S

E

I

G

N

E

M

E

N

T

QUARTIER DES FACULTÉS AIX-MARSEILLE Aix-en-Provence (13) Les deux facultés du site universitaire (Droit et Lettres & Sciences humaines) étaient dissociées, elles se faisaient face et étaient retranchées de la dynamique urbaine. Dans le cadre de la réhabilitation, le projet se décline autour de 3 axes: - La réhabilitation du bâti existant repensé aux normes internationales et répondant aux exigences d’enseignement et de recherche, afin d’optimiser les conditions de travail de la communauté universitaire, - L’ouverture du site sur la Ville pour ne former qu’un lieu unique, un grand Campus, comprenant des lieux de restauration qualitatifs, une capacité pour l’accueil du public extérieur et des entreprises ainsi que des lieux d’expressions culturelles (création d’un restaurant et bibliothèque universitaires, salle de spectacle). - La création d’un cadre de vie exceptionnel, en requalifiant les espaces extérieurs et en développant des installations uniques. La bibliothèque universitaire, insérée dans un édifice existant, s’articule autour de sa grande verrière d’origine à la lumière tamisée. Le nouvel espace du restaurant, à la géométrie très linéaire, s’ouvre sur l’extérieur par de grandes percées horizontales cadrant les vues sur le paysage. Ces espaces structurants, sobres et lumineux, dont la trame régulière est soulignée par l’éclairage et le rythme d’organisation du mobilier contemporain - en bois ou ponctués de touches colorées - améliorent les lieux de travail et offrent de nouvelles façons d’appréhender l’espace. Le dénivelé important du terrain et les fortes contraintes patrimoniales ont orienté grandement l’esprit du projet en organisant les espaces publics en larges terrasses, pour favoriser les échanges entre les étudiants.

©AMGraphisme ©Gabrielle Voinot

Année : 2019 - réalisé Maîtres d’ouvrage : Aix Marseille Université, Ministère de l’Education Groupement : Eiffage Concessions Architectes : Carta Associés, Tangram, EAI Programme : Conception et réhabilitation du quartier des Facultés d’Aix-en-Provence Surface : 47.300 m² SDP et 15.500 m² d’espaces extérieurs Montant des travaux : 75 M€ H.T.



E

N

S

E

I

G

N

E

M

E

N

T

DULWICH COLLEGE Yangon, Birmanie Le campus situé à l’Est de Yangon proche de la mer, dans un environnement humide, est constitué de 8 bâtiments destinés à une éducation anglaise d’excellence. Dans un souci d’innovation et de recherche, constant à l’agence, nous avons travaillé avec les matières locales telles que la brique, le béton ou encore le bambou, très abondant au Myanmar, économique et écologique, à haute performance architecturale et technologique. Ces matériaux ont été utilisés sous toutes leurs formes et à différentes échelles afin de créer des univers, ludiques et accueillants, allant de la maternelle au collège. Les salles de classe, salles de musique, salles de dessin, bibliothèque sont pensées pour être des espaces calmes, neutres, propices à la concentration, avec quelques touches de couleur, où la qualité de la lumière est une priorité. Chaque meuble est dessiné sur mesure intégrant chaque besoin de façon ergonomique. Pour les espaces communs, un matériau est attribué à chaque école, à utiliser majoritairement comme un repère. Le bambou pour la petite école, parfois sculptural, souvent accueillant et amusant.La brique pour la moyenne école (fixe ou en mouvement), et le béton pour les plus grands (exprimant les bases solides acquises dans cette école).

©AMGraphisme

Année : 2018 - réalisé Maître d’ouvrage : SPA Project Management Architecte : Tangram Programme : Cinq bâtiments d’enseignement, depuis la maternelle jusqu’au lycée, un bâtiment d’enseignement artistique, un complexe sportif comprenant 3 gymnases, une piscine olympique et une piscine d’entrainement, un internat pour 300 étudiants et 3 terrains de sport extérieurs. Surface : 40.000 m² SDP Montant des travaux : 37.2 M€ H.T.



E

N

S

E

I

G

N

E

M

E

N

T

LYCÉE POLYVALENT RÉGIONAL Valbonne (06) Dans ce lycée, il y a des bâtiments, simples, tous blanc-grège, en ordre, sur la même trame orthogonale que le village de Valbonne. Une organisation stricte du site. Dans ce lycée, il y a des arbres, en liberté, colorés et bruissant dans le vent, tous différents.Ils sont comme les jeunes, en mouvement perpétuel, mais qui, parfois, s’installent au calme dans une classe, pour apprendre. Nous proposons le concept du contraste, entre ordre et nature. Un préau en structure bois lamellé-collé vient s’harmoniser avec le reste du bâtiment, minéral, blanc - grège. La mixité bois / béton pour ce préau rend possible une large palette de lignes architecturales, pour un bâtiment de caractère, entre tradition et modernité..

Florent Joliot

Année : 2006 - réalisé Maître d’ouvrage : Conseil Régional PACA Mandataire du maître d’ouvrage : Area Architecte : Tangram (Amédéo & Associé) Bureaux d’études associés : ICA Ingénierie, Etcogeba, Cete, Apave, SudEurop Programme : Lycée polyvalent de 1300 élèves Surface : 14.000 m² SDP Montant des travaux : 19.5 M€ H.T.



É

Q

U

I

P

E

M

E

N

T

S

P

O

R

T

I

F

GYMNASE DU LYCÉE VALBONNE Marseille (13) Cette opération d’équipements sportifs fait partie intégrante du projet de construction du nouveau lycée de Valbonne. Le programme comporte une salle omnisports de compétition, une salle à usage sportif polyvalent, des gradins, des locaux annexes ainsi qu’un plateau sportif extérieur pour l’athlétisme. Avec une structure en lamellé collé apparente, sa façade orientée au nord apporte un large éclairage sans contrainte d’ensoleillement.

Année : 2006 - réalisé Maître d’ouvrage : Conseil régional PACA Architectes : Area PACA (mandataire), Tangram (Amédéo & Associé) Programme : Surface : Montant des travaux :



T

E

R

T

I

A

I

R

E

CAMPUS VOYAGE PRIVÉ Aix-en-Provence (13) Situé dans la ZAC de la Constance, ce campus accueillera le siège de Voyage Privé, le centre de d’entraînement de Provence Rugby ainsi que l’association Ecole des XV et un restaurant installé dans l’ancienne Bastide Lou Deven, déjà présente sur le site et préservée. La proposition architecturale et paysagère de Tangram vise la variété des parcours, la richesse des multiples interactions avec l’environnement et les personnes. Aussi, pour concevoir les espaces Campus Voyage Privé, l’approche s’est fondée sur l’homme et ses interactions avec son environnement. Le projet a été guidé par la recherche d’une hybridation paysage/ architecture dédiée à la performance et au bien-être. Sur la partie Nord du site, les deux corps de bâtiment de Voyage Privé et du restaurant se glissent sous la butte pare-bruit le long de l’autoroute A8. Les talus de cette butte sont boisés, l’espace végétal vient se prolonger pour couvrir la toiture de ces bâtiments. L’ensemble des terres du terrassement sont utilisées, avec une hauteur entre 6.70 et 7 m, atténuant ainsi les nuisances sonores, visuelles, olfactives et polluantes. Le léger mouvement de terrain déjà existant autour de la bastide est accentué par un jeu de gradins, se prolongeant dans le bâtiment Voyage Privé d’un côté et dans le restaurant de l’autre. Ces gradins créent un lien visuel entre les bâtiments, et permettent de gérer les différents niveaux. La façade Sud du bâtiment Voyage Privé est entièrement vitrée. Protégée du soleil par une casquette métallique, elle offre un panorama sur les collines du Pays d’Aix et crée une vraie interaction entre intérieur et extérieur de part sa grande transparence.

©AMGraphisme

Année 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Groupe Voyage Privé Architecte : Tangram Programme : Siège social VPG, un restaurant d’entreprise, le centre d’entraînement de Provence Rugby et l’association l’école des XV. Surface : 7.468m2 SDP Montant des travaux : 15 M€ H.T.



T

E

R

T

I

A

I

R

E

CAP HORIZON Vitrolles (13) Cap horizon est un projet d’ensemble de 7 batiments, un parc immobilier d’activité de 15 000 m2 où les enjeux constructifs, énergétiques et environnementaux sont la base de notre reflexion. Nous avons donc orienté la conception et la réalisation de ce projet vers des procédés constructifs adaptés et des solutions durables: - Le bois comme matériaux structurel constructif principal : murs & planchers en CLT pour les bâtiments de bureaux, charpente en lamellé-collé pour les batiments d’activité… - Des façades revêtant des matériaux simples et naturels (béton brut Ecocem, zinc à joint debout ....) - La mise en place de panneaux photovoltaïques en toiture d’une partie des bâtiments. Ce projet s’inscrit dans une démarche globale de certification BDM. De plus, sa localisation spécifique nous apparaît très clairement stratégique. Il s’agit à la fois de s’inscrire dans ce vaste territoire qu’est la métropole, et de recomposer un fragment de ville, à la lisière des grandes infrastructures territoriales (aéroport, autoroute…), et inscrit dans un tissu urbain hétéroclite. Ainsi, ce projet offre une nouvelle vision de ce que peut être un parc d’activité immobilier conditionné par les problématiques urbanistiques et environnementales actuels

©AMGraphisme

Année : 2019 - en cours Maître d’ouvrage : Nexity Ywood Business Architectes : Tangram, Kern & Associés Programme : 3 bâtiments de bureaux et 4 bâtiments industriels à ossatures bois Surface : 15.068 m² SDP (dont 7.000 m² de tertiaires et 8.000 m² d’entrepôts/ bâtiments mixtes) Montant des travaux : 13.5 M€ H.T.



T

E

R

T

I

A

I

R

E

TANGRAM Marseille (13) En charge de la réhabilitation globale de l’îlot des Phocéens, pour Habside (ex Perimmo) et Fongecif, Tangram a fait le choix d’y installer également ses nouveaux locaux. Sa démarche a été guidée par des engagements qui depuis longtemps nourrissent sa réflexion, telle que la thématique de seconde vie : ne pas démolir, conserver l’âme des édifices, offrir un nouvel usage. Le bâtiment des Affaires Maritimes a ainsi bénéficié du savoir-faire des équipes pluridisciplinaires de l’agence, dans la valorisation de ses façades, de ses menuiseries intérieures et extérieures et de ses éléments remarquables, tels que ses décors et modénatures intérieurs, sa coupole ou encore sa cour pavée transformée en jardin ouvert et partagé. Un atelier en centre-ville, lieu de transition entre effervescence urbaine et calme en cœur d’îlot. Gardien minéral de ce qui se passe en son sein. Le concept des espaces dédiés à l’agence, illustre le passage de la nature - poussant au milieu des pavés de la cour et s’introduisant dans les espaces intérieurs- à l’intervention de l’homme. Le bois en premier lieu vivant et en pleine terre - se voit maîtrisé et façonné par la main de l’homme au fil de l’avancement dans l’épaisseur du bâtiment. Tantôt filtres ou bibliothèque, il se transforme, protégeant les espaces de travail immaculés. L’idée est, ici, d’abolir les limites entre intérieur et extérieur par l’utilisation de teintes et de matériaux naturels en harmonie avec l’objectif BDM du projet. Également soucieux des nouveaux usages de bureaux, Tangram a développé un aménagement intérieur tourné vers le bien-être au travail : larges bureaux partagés, postures de travail variées, circulations fluidifiées, espaces informels et de détente... Le projet reflète l’expression d’un état d’esprit, tourné vers la nature, ouvert sur les autres, un espace de sérénité et de travail idéal.

©Gabrielle Voinot

Année : 2018 - réalisé Maître d’ouvrage : Tangram Architecte : Tangram Programme : Réhabilitation de l’îlot des Phocéens et aménagement des nouveaux locaux de l’agence Tangram Surface : 895 m² SDP et 360 m² d’espaces verts (cours intérieure) Montant des travaux : 2 M€ H.T.



T

E

R

T

I

A

I

R

E

LA MARSEILLAISE Marseille (13) La tour La Marseillaise constitue l’élément majeur de la nouvelle façade maritime d’Euroméditerranée à Marseille, le plus vaste chantier européen de rénovation urbaine en centre-ville. Les brise-soleil en BFUP (béton fibré à ultra-hautes performances) coloré au gré des orientations de façades sur les paysages alentours confèrent à cette tour une dimension cinétique inédite. Le noyau de béton brut « géométrisé » est la colonne vertébrale de cet Immeuble de Grande Hauteur (IGH) qui culmine à 135m de hauteur et qui compte également plusieurs niveaux plantés d’arbres, à sa base, à 2/3 de la hauteur ainsi qu’aux derniers niveaux. Au sein de l’important groupement de ConceptionRéalisation, Tangram intervient comme architecte d’exécution pour apporter toute son expertise dans le domaine de la réalisation technique et architecturale.

©Jérôme Cabanel

Année : 2018 - réalisé Maître d’ouvrage : SAS La Marseillaise Mandataire du GME Conception- Réalisation : Dumez Méditerranée Architectes : Atelier Jean Nouvel (conception), Tangram (exécution) Bureaux d’études associés : ALTO (technique), ARCORA (façades) Programme : immeuble de bureaux HQE Excellent et LEED Gold Surface : 39.560 m² SDP Montant des travaux : 120 M€ H.T.



T

E

R

T

I

A

I

R

E

CITY CENTER VIEUX-PORT Marseille (13) Un projet à ambition nationale pour la requalification du socle de cet ensemble des années 70. Le premier enjeu était de remettre en valeur des façades existantes par le biais d’insertions graphiques contemporaines redéfinissant une lecture claire de l’entrée principale. Le second défi était d’inonder de lumière naturelle le cœur des volumes de ce large plateau en commençant par la percée verticale créée entre le RDC et la mezzanine puis par le traitement des espaces de la couronne périphérique en transparence. Cette trame lumineuse associée à un jeu de succession de boîtes traversantes organise l’espace en diverses entités proposant des zones d’échanges libres ou privatisées autour de la grande salle de congrès, en cohérence avec les nouveaux modes de travail.

©Gabrielle Voinot

Année : 2017 - réalisé Maître d’ouvrage : World Trade Center Marseille Provence Architecte : Tangram Programme : Restructuration du centre de congrés & création d’un centre d’affaires Surface : 2.500 m² SDP Montant des travaux : 2.4 M€ H.T.



T

E

R

T

I

A

I

R

E

PALAIS DE JUSTICE MONTHYON Marseille (13) Au-delà d’une approche historique, d’une sensibilité patrimoniale, ce sont avant tout les qualités spatiales, la beauté de la lumière naturelle, la clarté d’organisation qui nous ont poussé à retrouver l’essence même du Palais. Pour la salle des pas perdus, rénovation de la verrière existante en conservant sa structure primaire, l’objectif étant d’avoir un minimum de structure porteuse. La lentille horizontale est supprimée. Ce dispositif apporte une lumière naturelle empreinte de sérénité, tout en offrant une lisibilité du temps qui passe. Pour les 3 salles d’audiences, on reprend l’ensemble des fenêtres en imposte existant à l’origine. Une fois retrouvés l’équilibre, l’harmonie et l’ordre des proportions de chaque salle, couverture des fenêtres d’un voile opalescent pour nimber le volume d’une lumière douce, enveloppante et protectrice. Les 2 grands patios et les 2 escaliers seront restitués comme la grande séquence qu’ils étaient. La paroi vitrée séparant les escaliers et les patios est recomposée comme une « simple feuille » de verre permettant une continuité visuelle totale entre l’intérieur et l’extérieur. Le sol des patios a reçu une dalle de finition au revêtement poli sombre. Ainsi, miroitant le ciel, ils inondent de lumière tout le bâtiment.Après une approche patrimoniale, ce bâtiment imposant et majestueux datant du XIXème siècle exigeait une intervention emprunte d’humilité et de sobriété. La démarche conceptuelle a donc été de mettre en valeur les décors historiques – afin de retrouver les volumes et ouvertures d’origine – et de souligner l’ensemble de ces éléments par des lignes simples et épurées. Les espaces ont ainsi été valorisés par un contraste entre une voûte – blanche et lumineuse – et des soubassements plus sombres. Ces teintes neutres et chaudes guident le regard et diffusent une atmosphère sereine et rassurante pour les justiciables. Une attention particulière a également été portée à la lumière, traitée de façon directe dans les espaces d’accueil et les circulations, ou filtrée et maîtrisée dans les salles d’audience ou de travail afin d’y adoucir l’ambiance. L’ensemble du mobilier a été spécifiquement dessiné pour le projet.

©Gabrielle Voinot

Année : 2015 - réalisé Maître d’ouvrage : APIJ Groupement : GFC (mandataire), Tangram, Garcia, Sica Programme : Réhabilitation de l’ensemble du bâti Surface : 7.934 m² SDP Montant des travaux : 12 M€ H.T.



T

E

R

T

I

A

I

R

E

LE PARC DE L’ENSOLEILLÉE Aix-en-Provence (13) Ce programme de bureaux, à l’architecture minimaliste et compacte, est le premier parc tertiaire en structure bois à énergie positive de France. Le concept, développé à l’extrême, fait la part belle au bois qui se retrouve le plus souvent apparent, simplement lasuré. L’architecture intérieure renforce ce parti pris en proposant des agencements sur mesure autour de ce matériau avec une mise en valeur de sa texture par la lumière et la couleur. Ambiance cosy très éloignée des halls d’entrée habituels, sobre, avec l’odeur du bois en prime. Tous les matériaux et matériels ont été choisis dans le but de réduire leur empreinte carbone, réduire les consommations poussant ainsi au maximum la recherche de performance énergétique des bâtiments. Ce concept constructif innovant permet une grande rapidité de mise en oeuvre ainsi qu’une immense liberté architecturale.

© Yann Bouvier

Année : 2013 - réalisé Maître d’ouvrage : Nexity Ywood Architectes : Tangram, avec le concours de Samuel Poutoux Bureaux d’études associés : BG Ingénierie, CIB, SLH, Bainier et Arboplan Programme : Construction de 5 immeubles de bureaux BDM - BEPOS - RT 2005 Surface : 6.650 m² SDP Entreprise : Altibois Montant des travaux : NC



A

R

C

H

I

T

E

C

T

U

R

E

I

N

T

É

R

I

E

CITÉ FAB Marseille (13) Situé dans l’îlot des Phocéens, Cité Fab est un espace de co-working dédié aux professionnels de la Ville. Le site se développe sur 2 niveaux grâce à la double hauteur sous plafond qui a permis l’installation d’une large mezzanine. La grande verrière du toit et les hautes fenêtres baignent le lieu de lumière tandis que le choix d’aménagement en open-space permet de conserver les proportions spacieuses de l’espace et des circulations libres. Les typologies d’usage sont définies par les matériaux, le mobilier et teintes utilisées. Du blanc et des lignes simples pour le côté bureaux, des tonalités chaudes et du bois pour les espaces lounges. Des bureaux fermés et un atelier maquette tout équipé complètent le lieu.

©Jérôme Cabanel

Année : 2018 - réalisé Maître d’ouvrage : Tangram Architectes Architecte : Tangram Programme : : Réhabilitation des anciens Bureaux des Affaires Maritimes, en espace de co-working Surface : 510 m² SDP Montant des travaux : N.C

U

R

E



A

R

C

H

I

T

E

C

T

U

R

E

I

N

T

É

R

I

E

HABSIDE Marseille (13) Une partie de l’ancien bâtiment des Affaires maritimes, au 25 rue des Phocéens, abrite aujourd’hui le siège social d’Hadside. Le site se développe sur trois niveaux : L’accueil et les bureaux côtoient des espaces communs au rez-de-chaussée et à l’entresol, et les salles de séminaires s’isolent au premier étage. Marqué par les années et ses différentes fonctions, ce lieu rare datant du XIXe, a dû être restructuré en intégralité ; l’aménagement intérieur s’est attaché à lui rendre ses lettres de noblesse . Les plafonds moulurés, les sols en mosaïque et parquets d’origine, ont été mis en valeur avec des monochromes et des interventions mesurées. Les espaces moins marqués architecturalement, ont été traités d’une manière plus contemporaine avec des murs volontairement poncés pour leur apporter un peu de relief.

©Jérôme Cabanel

Année : 2018 - réalisé Maître d’ouvrage : Habside (anciennement Perimmo) Architecte : Tangram Programme : : Réhabilitation des anciens Bureaux des Affaires Maritimes, en espace de bureaux et espaces de congrès, séminaires. Surface : 510 m² SDP Montant des travaux : N.C M€ H.T.

U

R

E



A

R

C

H

I

T

E

C

T

U

R

E

I

N

T

É

R

I

E

COMPAGNIE DES GEMMES Cannes (06) Un concept store créé pour 3 commerces autour d’un projet de design global cohérent avec la personnalité de l’enseigne et permettant de réactualiser son image lors de l’ouverture de sa nouvelle boutique sur la côte. L’idée réside dans la retranscription en formes et matières de l’image véhiculée par la marque : le classique revisité et l’association d’un savoir-faire ancestral et d’une entreprise jeune et dynamique. Dans l’optique de mettre en valeur cet artisanat d’art, l’inspiration est née de 4 grandes thématiques reliées au monde de la bijouterie : le métier, le voyage, la forme et la perception. La traduction spatiale est un « atelier devenu boutique» où l’image traditionnelle de la bijouterie se fond à la modernité par des jeux de dégradés, d’effacement de moulures et de vitrines créatives. La boutique Cannoise de « La compagnie des Gemmes » offre ainsi un lieu contemporain et intemporel décliné dans des camaïeux de blanc et taupe reflétant une ambiance élégante et cosy. Cet écrin sobre et épuré met en scène l’élément central de la bijouterie que sont les pierres précieuses et leurs couleurs. Elles se présentent sous un nouvel angle montées en bijoux ou exposées seules pour mieux en apprécier la beauté. Le premier regard se pose sur les doubles vitrines pivotantes de la façade, puis le Bar à bijoux – élément central du projet offrant une présentation linéaire des créations – se déploie généreusement vers le client devenant la signature identitaire de la marque. Le mobilier d’accueil participe entièrement à la mise en valeur de la joaillerie : les tables de réception obliques recentrent les clients vers le bijou et, plus intimiste, le cabinet du diamantaire devient espace de réception confidentiel reprenant les lignes de l’établi originel. L’univers intérieur s’appuie également sur l’idée du facettage comme fil conducteur dans la décoration et l’aménagement des boutiques, parfois mobilier, revêtement mural, sol… Matières creusées, jeux d’ombres et de lumières dynamisent l’espace.

©Gabrielle Voinot

Année : 2015 - réalisé Maître d’ouvrage : GMC Architecte : Tangram Programme : Aménagement d’une boutique de luxe et création d’un design global cohérent avec l’identité de la marque Surface : 60 m² SDP Montant des travaux : 170 500 € H.T.

U

R

E



C

O

N

C

O

U

R

S

J1M Marseille (13) Situé entre la place de la Joliette et le Mucem, le J1 est un bâtiment emblématique du Grand Port Maritime de Marseille. Suite à l’appel à projet lancé pour une reconversion du site via un programme mixte, compatible avec l’activité portuaire et orienté sur le domaine maritime, le groupement a travaillé sur le principe d’un trait d’union entre le Port et la Ville. Basé sur des espaces ouverts, en liaison avec l’esplanade, accessible à tous facilement, d’une grande transparence, permettant une réelle porosité entre terre et mer, il offre une grande variété d’usages et de pratiques grâce à la modularité des espaces de l’esplanade. La limite entre intérieur et extérieur se fait subtile, invitant les activités internes à s’étendre sur l’esplanade et la vie urbaine à entrer dans le bâtiment. Architecturalement, le projet conserve la valeur patrimoniale du J1 tout en lui offrant une enveloppe correspondant à ses nouveaux usages : durable, performante environnementalement et simple à maintenir. Le squelette en béton historique devient le support d’une série de boucliers et de filtres, qui vont tour à tour ouvrir, protéger, filtrer et organiser les différents espaces et liaisons «dedans-dehors ». Les portes monumentales prévues de part et d’autre du bâtiment soulignent et organisent les entrées, devenant des filtres simples et efficaces. Boucliers naturels contre le soleil d’ouest et le mistral, elles contribuent à former une carapace environnementale. Les soufflets en toitures, disposés le long du faîtage du toit permettent de créer un bâtiment décapotable, ventilé naturellement et vivant avec les saisons. Les verrières des rues intérieures traversantes sont conçues pour améliorer l’apport de lumière naturelle au sein du bâtiment.

©Foster+Partners

Concours - 2018 Maître d’ouvrage : Grand Port Maritime de Marseille Architectes : Foster + Partners, Tangram Paysagiste : MDP BET Structure et Fluides : WSP BET environnemental et Fluides : Adret BET environnemental : Eodd Programme : Reconversion du site du J1 via un programme mixte comprenant des espaces culturels, un hôtel, des restaurants, des commerces, des espaces de coworking et des espaces de divertissements Surface : 26.432 m² SDP




TANGRAM ARCHITECTES 23 rue des PhocĂŠens - 13002 Marseille T. 04 91 42 91 38 - F. 04 91 48 01 65 www.tangram-architectes.com

Edition juillet 2019



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.