CAPITALE(S)
60 ANS D’ART URBAIN À PARIS
Collectif sous la direction de Magda Danysz Nouveauté
En librairie le 13 octobre 2022
240 pages / quadri relié / 20 x 27 cm / 29,90 €
LES AUTEURS
Magda Danysz est galeriste spécialisée dans l’art urbain ; Élise Herszkowicz est directrice artistique et fondatrice de l’association parisienne Art Azoï ; Nicolas Laugero-Lasserre est directeur de l’école l’ICART et cofondateur de Fluctuart ; Marko93 est un artiste graffiti Français mondialement connu.
Actualité
Un ouvrage qui accompagne l’exposition éponyme qui se tiendra à l’Hôtel de Ville de Paris du 15 octobre 2022 au 11 février 2023.
Le catalogue de l’exposition évènement dédiée à l’art urbain à l’Hôtel de Ville de Paris Riche de son passé, Paris incarne aussi l’histoire de l’art en marche, celle qui s’écrit sous nos yeux dans les rues. En effet, depuis plus de soixante ans, une révolution visuelle est en cours. Elle dérange, interroge, surprend, séduit. Dans l’émergence de ce mouvement artistique devenu planétaire, la capitale a joué un rôle extrêmement important. Des pionniers du pochoir à l’explosion du graffiti, des années noires de la répression aux commandes publiques, en passant par le développement de nouvelles techniques et l’arrivée perpétuelle de nouveaux talents… Capitale(s) propose un retour en images sur soixante ans d’un compagnonnage ininterrompu entre la ville et l’art urbain dans toutes ses expressions. Une production protéiforme et pléthorique portée par des artistes venus d’ici et d’ailleurs, attirés par la Ville lumière devenue au fil du temps l’une des capitales incontournables et pérennes de l’art urbain. Plus de 70 artistes français et étrangers, des centaines de photos d’archives et d’œuvres, des interviews exclusives... des terrains vagues aux Halls of fame Au début des années 1980, les pionniers du graffiti débutent sur les quais de Seine, puis quelques années plus tard, vers 1985, sur les palissades qui entourent le chantier de rénovation des abords du Louvre. Ces endroits sont devenus à ce titre mythique. Mais avec le temps les pratiquants de la première vague cherchent de nouveaux espaces, plus vastes et tranquilles. C’est ainsi que naît un des premiers Hall of Fame français : le terrain de Stalingrad situé dans le nord de la capitale. Il est découvert et même défriché par le graffeur Ash, membre avec Jay et Skki des BBC. Rapidement de nombreuses personnes s’y pressent pour peindre aussi et partager cette même passion pour la culture graffiti qui allie non seulement les arts visuels, mais aussi la musique, le verbe et la danse. 1986, marque l’apogée de Stalingrad avec des regroupements massifs et moments historiques, comme lorsque le DJ Dee Nasty apporte ses platines et y mixe en direct. La même année, le photographe américain Henry Chalfant, de passage à Paris, immortalise Stalingrad dans le livre culte Spray Can Art et écrit ainsi les premières pages de l’histoire du graffiti français. Stalingrad s’impose dès lors comme le spot incontournable du graffiti français jusqu’en 1989.
de new YorK à stALinGrAd
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palissades du Louvre investies par différent graffeurs, 1985. omBres et Lumières
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38 ans après la parution du Livre du mur peint, Alternatives, la maison d’édition des arts urbains. continue de dresser le panorama d’une création tous azimuts – fresques murales, pochoirs, collages, graffiti... – et le portrait de ses artistes emblématiques.
Attachée de presse Sophie Gallet - 01 49 54 14 29 sophie.gallet@gallimard.fr
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