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Tous les droits d’archivage numérique, de reproduction et d’adaptation partielles ou totales, par tous les moyens (y compris les microfilms et photocopies) sont réservés. textes : © Thienot Ballan Zulaica architectes illustrations : © Thienot Ballan Zulaica architectes, Linazasoro & Sanchez arquitectura, Nicolas Waltefaugle, Visualarch, Groupe EA.
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SOMMAIRE équipe & agence PARVIS DE LA CATHéDRALE DE REIMS HôTEL DU DéPARTEMENT DE L’AUBE à troyes espace petite enfance et famille à soissons HôTEL DU DéPARTEMENT du bas-rhin à strasbourg groupe scolaire ravel franchet à reims ehpad À ligny-en-barrois Lycée saint jean-baptiste de la salle à reims résidence COURMEAUX à reims résidence les berges DES TROIS roys à soissons
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équipe
PHILIPPE ZULAICA architecte associé
CHRISTOPHE BALLAN architecte associé
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Claire-Alice Bonnardot, Bénédicte Bresson, Céline Caurier, Damien Coistia, Angéline Devillers-Guiot, Barbara Fonteneau, Audrey Grandhomme, Hipolito Goncalves, Yoann Hector, Sabine Jouglet, Max Laurent, Alain Leroy, Sophie Massy, Geoffrey Morin, Dorothée Perin, Elisabeth Ribeiro, Kianouche Sadigh, Cyrielle Saucet, Mélanie Thiériot, Catherine Tock, Diane Turpin.
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AGENCE
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PARVIS DE LA CATHéDRALE DE REIMS
architectes Thienot Ballan Zulaica architectes Linazasoro & Sanchez arquitectura maitre d’ouvrage
ville de Reims localisation Reims réalisation 2008
Jusqu’au début du XIXème siècle, il existait un rapport d’échelle contrasté et intense entre la Cathédrale et la ville qui l’entourait. La Cathédrale, intégrée dans un tissu urbain au maillage serré, émergeait tel un géant au milieu de la cité. Le parvis a été vidé de ses constructions aux XIXème et XXème siècles. Lorsque le concours pour la restructuration du parvis a été lancé en 2003, nous dressons ce constat: cet espace est aujourd’hui hors d’échelle et déserté par les Rémois. La Cathédrale est isolée au milieu du parvis, éloignée de l’activité du centreville. Notre projet vise à rétablir le rapport d’origine entre la Cathédrale et son environnement : le parvis doit redevenir un lieu de vie animé au cœur de la cité. Il s’agit non seulement de retrouver l’échelle mais aussi la richesse spatiale que générait l’irrégularité médiévale. Cette complexité regorge d’événements et de surprises, contrastant avec la rigueur des formes haussmaniennes qui se sont imposées à la fin du XIXème siècle. Dès les premières esquisses, la présence du bâti disparu est suggérée grâce à une déformation du sol qui apporte un mouvement et une nouvelle densité au parvis. Le tracé des reliefs et des banquettes de pierre est inspiré du plan du bâti du XVIIIème siècle.
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Notre projet ne se limite cependant pas à l’évocation nostalgique d’un espace aujourd’hui disparu. La nouvelle topographie du parvis avec ses pentes, ses reliefs et ses accidents est
une surface moderne, ludique, fluide et spectaculaire : un lieu d’expérience pour le corps, l’équilibre et le regard. Un regard oblique, en diagonale, permet de découvrir la profondeur et la stratification de la statuaire des portails et des tours. Pour donner plus de profondeur et de force à la vue sur la Cathédrale, nous reconstituons également, de façon contemporaine, les limites du parvis gothique détruit au XVIIIème siècle. La lice gothique délimitait alors un espace formant un seuil physique et spirituel avant l’entrée dans l’espace sacré. Inspiré par ce tracé, à l’aide d’imposants blocs de pierre massive, nous installons deux bancs encadrant les trois portails. Pour les trottoirs et les sols directement en contact avec les bâtiments, nous avons choisi des dalles et des pavés en pierre de Saint– Laurent souvent utilisée à Reims. Les voiries et la zone centrale du parvis, destinées à accueillir diverses manifestations, ont été réalisées en robustes pavés de granit. Les blocs de pierre de Hauteville de grande dimension forment les bancs et les limites des terrasses. Ils prolongent la matérialité de la façade de la cathédrale. Le parvis devient un espace public attractif, au cœur de la vie rémoise, un jardin où se mêlent architecture et nature, offrant une grande diversité d’ambiances. La cathédrale retrouve un écrin à la hauteur de son prestige et de son histoire.
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Coupe sur les bancs en pierre
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Coupe sur la statue de Jeanne d’Arc
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HôTEL DU DéPARTEMENT DE L’AUBE à troyes
Le projet d´extension du Conseil Général est situé dans un des îlots les plus bouleversés du centre historique de la ville Troyes.
architectes Thienot Ballan Zulaica architectes Linazasoro & Sanchez arquitectura maitre d’ouvrage conseil général de l’Aube localisation Troyes réalisation travaux en cours
Le projet doit s’harmoniser avec l´échelle des constructions qui l’entourent.
Les trois étages du bâtiment administratif sont organisés autour de patios et de jardins intérieurs. Au dernier étage, la salle du conseil est éclairée par des verrières périphériques hautes et protégée par des brise-soleils en bois.
Notre travail a porté à la fois sur le mode constructif, l’échelle et la géométrie du projet. Cette démarche facilite l’intégration naturelle du projet dans ce site historique prestigieux.
L’auditorium est un espace confortable, adapté aux exigences d´un orchestre symphonique ainsi qu’aux différentes scénographies d´un congrès.
L’architecture du projet s’appuie sur deux principes majeurs: • d´une part, une fragmentation, permettant d’introduire une échelle adaptée au tissu urbain ancien, • d´autre part, une expression constructive basée sur l’utilisation de deux matériaux, le béton armé en tant qu’élément structurel et socle du bâtiment administratif, et le bois pour certaines parties de la structure, le revêtement des façades et la couverture.
Le bâtiment administratif est composé d’un socle en béton armé avec un parement soigné qui évoque un bois pétrifié, et d’un volume supérieur marqué par le relief important des cadres en bois des menuiseries extérieures selon un rythme variable qui reprend celui des maisons voisines.
Le projet est découpé en deux volumes : le bâtiment administratif et la salle de congrès. Les bâtiments abritent au rez-de-chaussée, la salle polyvalente, le hall d’accueil et le foyer de l´auditorium, disposés en continuité pour créer une promenade architecturale. La salle polyvalente, ouverte latéralement par de larges baies vitrées vers la place de la Libération, laisse découvrir à son extrémité un petit jardin qui l’isole des constructions voisines. Coté place de la Libération, le hall d´accueil est précédé d’un parvis et d’un portique à l’échelle de la place qui signale la nouvelle entrée du Conseil Général. A l’intérieur de l’îlot, le hall d’accueil s´ouvre sur une placette générée par l’inflexion de la rue Perdue recréée. Cette rue qui irrigue le cœur de l’îlot, sépare le bâtiment administratif de la salle de congrès/auditorium.
La façade de l´auditorium plus verticale ne dispose pas de socle. Le rapport entre ces deux typologies de façades s´inspire de la différence d´échelle et de la continuité qui existent entre les églises gothiques et le tissu des maisons à colombages que l’on découvre dans certaines rues du centre historique de Troyes. Coté place de la Libération, le bâtiment administratif est également fragmenté et présente deux structures superposées, un socle minéral en béton soigné, surmonté d’une charpente apparente en bois lamellé-collé. Cette superposition s’inspire directement du principe constructif des anciennes maisons troyennes. Les toitures en pente du bâtiment administratif et certaines façades des étages sont couvertes de tavaillons de châtaignier, à l’exception du volume émergeant de la salle du conseil qui est recouvert de cuivre. La volumétrie complexe et fragmentée de l´ensemble et l’utilisation rationnelle des matériaux béton matricé et bois naturel en façade permettent d’intégrer délicatement le nouveau bâtiment dans le tissu ancien du vieux Troyes tout en gardant une expression moderne et radicale.
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Plan du 2e ĂŠtage
Plan du rez-de-chaussĂŠe 21
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Cafétéria
Coupe tranversale 24
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Auditorium
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Détail de façade 26
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ESPACE PETITE ENFANCE ET FAMILLE à soissons
La construction du nouvel équipement public dédié à la petite enfance et aux familles s’inscrit dans le cadre du programme de rénovation urbaine du quartier de Chevreux à Soissons. Le bâtiment abrite une micro-crèche permettant l’accueil de 10 enfants, une permanence pour la Protection Maternelle et Infantile mutualisée avec un Lieu d’Accueil Parents Enfants et une salle multifonctionnelle. architectes Thienot Ballan Zulaica architectes maître d’ouvrage
ville de Soissons localisation Soissons réalisation démarrage travaux 2014
Le bâtiment s’organise autours d’un patio paysager en continuité avec l’espace public extérieur. Ce patio fédère autour de lui les différents éléments du programme. Entièrement revêtu de cassettes en acier laqué doré, perforées d’un motif floral, le projet s’impose dans le paysage urbain comme un objet singulier, précieux et accueillant.
Notre projet prend la forme d’un monolithe doré, aux lignes pures et radicales. Une « lanterne », surmontant la salle multifonctionnelle, émerge de la silhouette du bâtiment et signale l’équipement au cœur du quartier.
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Plan
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Détail façade 36
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Salle Multifonctionnelle 37
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HôTEL DU DéPARTEMENT DU BAS-RHIN à STRASBOURG
L’Hôtel du Département du Bas-Rhin a été conçu en 1989 par Claude Vasconi, s’appuyant sur des valeurs de solidité et d´urbanité qu’il a parfaitement exprimées dans cet équipement public de grande qualité architecturale et d´une très belle maitrise constructive.
architectes Thienot Ballan Zulaica architectes Linazasoro & Sanchez architectura maitre d’ouvrage conseil général du Bas-Rhin localisation Strasbourg réalisation phase PRO
L´architecture de la ville de Strasbourg offre une impression de solidité et de qualité, mais toujours avec une expression très discrète. Même la Cathédrale Notre-Dame, construction gothique, légère et expressive, reste sobre et précise dans ses détails, avec une matérialité puissante. Ces qualités ont inspiré et imprégné le projet de Claude Vasconi. Dans un esprit de continuité, notre projet se veut intemporel, sobre et élégant plutôt que baroque, spectaculaire et à la mode. Aujourd’hui, de nouveaux besoins fonctionnels et des préoccupations environnementales apparaissent au sein du Conseil Général. L’extension de l’hôtel du département se doit d’être un bâtiment économe en énergie et à l’entretien aisé, proposant des espaces de travail fonctionnels, évolutifs et lumineux, tout en respectant l’architecture du bâtiment actuel. Le projet se décompose en deux éléments : une surélévation partielle du bâtiment existant et l’extension qui abrite le reste du programme. Discrète, elle a été conçue en continuité volumétrique et architecturale avec le projet Vasconi. Afin de gagner en compacité et en efficacité énergétique et fonctionnelle nous avons choisi une typologie qui propose des plateaux polyvalents autour d´un grand patio central orienté sud-est. Cette nouvelle typologie implique un langage spécifique pour la façade.
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L’architecture du nouveau bâtiment est marquée par une façade bioclimatique et
acoustique formant un écran protecteur. Cette double façade fonctionne comme un jardin d’hiver, qui capte et redistribue l’énergie solaire en hiver. En été, la façade est ventilée grâce à des ouvrants qui accélèrent la circulation de l’air apportant un rafraichissement au bâtiment. La mise en œuvre d’éléments de verre en trois dimensions et le rythme variable des hauteurs d’étage donne à la façade un volume et une profondeur comparable à l’effet offert par la Cathédrale. Le décalage des éléments de verre dans deux plans introduit aussi un mouvement dynamique et moderne. Encastré dans le sol, le socle en pierre à l’expression rugueuse et affirmée contraste par sa masse avec la légèreté du verre et prolonge naturellement le socle du bâtiment existant. A travers la double façade en verre on devine l´existence d’un patio. Cet espace généreusement paysager introduit un morceau de nature au cœur du bâtiment. C’est un patio ouvert en façade et orienté au Sud-Est. En été on bénéficie d’un soleil du matin peu chaud, tandis qu’en hiver le soleil bas entre jusqu´au fond du bâtiment, éclairant et réchauffant les bureaux et le restaurant orientés au Nord-Ouest. Le patio n´introduit pas seulement un espace nouveau dans le bâtiment, il apporte également une ambiance singulière et confortable. Travailler autour d´un jardin intérieur est une expérience beaucoup plus agréable que dans un bureau ouvert sur la rue, car le patio offre un climat plus uniforme, plus frais en été et plus chaud en hiver et surtout beaucoup plus calme. La toiture mobile en verre, permet d’isoler le patio de la pluie et du froid. Ce patio ainsi couvert devient un véritable “Lichthof“, espace caractéristique de l’Europe centrale.
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Coupe transversale
COUPE 02 EXTENSION
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Etage courant
Rez-de-chaussĂŠe 41
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GROUPE SCOLAIRE RAVEL-FRANCHET à REIMS
Au coeur du quartier Wilson en complet renouvellement, le nouveau groupe scolaire Ravel symbolise le nouvel élan impulsé par la Ville de Reims et les bailleurs sociaux.
architectes Thienot Ballan Zulaica architectes maitre d’ouvrage localisation réalisation
ville de Reims Reims 2010
Avec ses formes fluides et dynamiques, ses volumes atypiques creusés et élancés, le bâtiment se glisse dans une parcelle exigüe, entre des ensembles de logements en rénovation. Le programme et l’architecture reposent sur la continuité pédagogique et spatiale entre l’école maternelle et l’école élémentaire, souhaitée par les enseignants.
Le projet offre des espaces et des ambiances exceptionnels, propices au développement et à l’apprentissage des enfants. Malgré la densité du programme, le projet s’attache à constituer un écrin de verdure protecteur autour du bâtiment. De nombreux patios permettent d’éclairer les salles de classe tout en se protégeant des vues plongeantes des immeubles voisins. Les matériaux, simples et bruts, assurent la pérennité du bâtiment et lui donnent une force plastique singulière.
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N volumĂŠtrique
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Plan de l’étage 50
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Plan du rez-de-chaussĂŠe 51
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EHPAD DE LIGNY-EN-BARROIS L’EHPAD de Ligny-en-Barrois est situé au cœur de la vie sociale de la ville et bénéficie d’une magnifique vue sur le port, le canal et le paysage de la vallée de l’Ornain. Aujourd’hui c’est un ensemble de bâtiments hétérogènes qui manque de lisibilité et de fluidité fonctionnelle. L’organisation complexe porte préjudice à la qualité de vie et d’accueil des résidents et aux conditions de travail du personnel. Notre projet d’extension vise à valoriser les qualités paysagères du site, à mettre en valeur les bâtiments historiques, à redéfinir l’image de l’EHPAD et à proposer un fonctionnement simple et lisible autour d’une centralité fédératrice : la « place du village ». architectes Thienot Ballan Zulaica architectes Bagard & Luron, architectes associés AC&T paysagiste maitre d’ouvrage EHPAD de Ligny-en-Barrois localisation Ligny-en-Barrois réalisation démarrage travaux 2014
L’accès principal pour le public est maintenu face au bassin du port de plaisance. Le parvis d’entrée est la vitrine de l’EHPAD : bordé d’une végétation généreuse, il devient une terrasse agréable. La « place du village » est le cœur de la vie sociale de l’EHPAD, la centralité du projet, lieu de rencontre entre résidents, personnel et visiteurs. Ce lieu, carrefour de la vie quotidienne, est situé au plus près des différentes unités de chambres et de la nouvelle entrée. Le hall d’accueil, le bureau des entrées, la place du village et tous les espaces de vie associés (salon de thé, coiffeur, bibliothèque, salle d’activité, salle informatique) sont installés à rez de chaussée. Ces espaces accompagnent une rue intérieure généreuse et lumineuse s’ouvrant sur un jardin paysager, accessible aux résidents et agrémenté d’une fontaine. La « place du village » est située à proximité directe des nouveaux ascenseurs
et de la galerie de liaison avec le nouveau bâtiment. En fond de perspective, le bâtiment historique, renforce l’ambiance chaleureuse du lieu. Les bâtiments réhabilités adoptent un langage architectural commun, qui vise à redonner une identité lisible et cohérente à l’ensemble du site. Ainsi la simplicité volumétrique et les matériaux choisis entrent en résonance avec les bâtiments historiques qui caractérisent l’EHPAD de Ligny-en-Barrois. Un robuste soubassement est constitué de panneaux de béton teintés dans la masse de couleur pierre. Les étages sont revêtus d’un enduit hydraulique qui reprend l’apparence des constructions traditionnelles de Ligny. Les menuiseries et les cadres des fenêtres de teinte « bronze doré », apportent chaleur et brillance à l’ensemble. Des cassettes découpées au laser avec un motif végétal décoratif confortent l’intégration de la nature dans le projet et apportent vibration et douceur aux façades. Pour les personnes âgées alitées ou se déplaçant avec difficulté, la fenêtre de la chambre est un élément essentiel de leur relation avec le monde extérieur. Nous avons dessiné des fenêtres épaisses, qui se projettent à l’extérieur comme des bow-windows. L’allège basse permet de s’y asseoir ou de poser des objets familiers : vases fleuris, bibelot,… La couleur chaleureuse des menuiseries et le motif floral des cassettes égaie l’ambiance de la chambre et dialogue avec le paysage.
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en fond de perspective,
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PV: 93/34 x 202
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LYCéE PROFESSIONNEL SAINT JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE à reims
A proximité du centre historique de Reims, le projet s’insère dans un environnement hétérogène composé de bâtiments d’époques et de volumétries variées. Aux vieux immeubles de rapport de la rue du Barbâtre répondent les bâtiments modernes des années cinquante de l’internat du lycée Libergier. L’architecture du nouveau bâtiment repose sur le contraste entre l’expressivité fonctionnelle et radicale des étages, qui abritent les salles de classe, et les volumes sculpturaux du rez-de-chaussée, dédiés à l’accueil et à l’administration. architectes Thienot Ballan Zulaica architectes maitre d’ouvrage lycée Saint Jean-Baptiste de la Salle localisation Reims réalisation 2011
Les matériaux bruts (béton, bois, fibre de bois), sont parfaitement adaptés à la vie du lycée professionnel. Le béton banché, coulé en place et parfaitement calepiné, donne au bâtiment une urbanité puissante et intemporelle, une masse synonyme de pérennité et de stabilité.
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Plan de l’étage
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RESIDENCE COURMEAUX 14 LOGEMENTS à reims Le terrain est situé en centre ville de Reims dans un îlot de taille moyenne entouré de nombreux commerces. Une maison datant de la reconstruction de Reims, identifiée au Plan Local d’Urbanisme comme un «élément architectural remarquable » appartient au projet. L’immeuble neuf s’implante à l’alignement sur rue. Un traitement des façades différencie le niveau rez de chaussée, les 3 étages superposés de manière identique et l’attique construit partiellement en retrait aux niveaux R+4 et R+5. Les étages sont soulignés par des bandeaux en saillie.
architectes Thienot Ballan Zulaica architectes maitre d’ouvrage
Effort Rémois localisation Reims réalisation démarrage travaux 2014
Deux grandes fenêtres dans l’attique révèlent la présence de duplex. Le retrait d’une partie de leur volume dégage de belles terrasses bien orientées et crée une transition avec la maison mitoyenne dont la façade est restaurée. La résidence abrite 14 logements répartis sur 5 niveaux. Chaque logement dispose d’un
espace extérieur, loggia au sud sur rue ou balcon à l’ouest côté jardin. Le rez-de-chaussée accueille un plateau de bureaux qui dispose d’une terrasse prolongée par jardin planté aménagé au-dessus du parking. Le plateau de bureaux est vitré sur toute sa largeur, serti par des menuiseries métalliques de teinte bronze. Les portes d’accès piéton et de parking sont également réalisées en métal et laquées bronze. Les volumes avancés des façades sur rue sont habillés de pierre, en alternance avec les ensembles menuisés en aluminium qui sont placés en retrait. Les volumes de l’attique sont revêtus d’un habillage en zinc quartz. L’immeuble constitue une élégante transition contemporaine entre une maison de la reconstruction restaurée et un immeuble imposant mais sobre des années 70.
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Faรงade rue Courmeaux
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Etage courant 71
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RéSIDENCE les berges des trois roys à soissons Dans le cadre du programme de requalification urbaine des berges de l’Aisne, la ville de Soissons a engagé le réaménagement du quai Saint Waast encore récemment bordé par d’imposants silos céréaliers. A l’emplacement des silos, sur un terrain situé face à l’Aisne et à la ville historique, le Foyer Rémois envisage la construction de 2 îlots d’habitation proposant 30 logements sociaux et 37 logements en accession. Une nouvelle rue créée à l’emplacement d’une ruelle historique disparue avec la construction des silos, découpe le site pour lui rendre une échelle plus urbaine. Chaque îlot est organisé en U autour de jardins surélevés ouverts vers la rivière afin d’offrir une vue directe ou biaise des berges, au plus grand nombre de logements. architectes Thienot Ballan Zulaica architectes maitre d’ouvrage
Foyer Rémois localisation Soissons réalisation études en cours
Le site présentant un risque d’inondation, le niveau rez-de-chaussée est destiné uniquement au stationnement et aux entrées des immeubles. Sur ce socle, les appartements sont répartis sur 4 niveaux dont un niveau de combles aménagés. Le 3ème étage et les combles sont occupés par des duplex. Ces appartements disposent de grandes terrasses sur lesquelles ils s’éclairent.
Des verrières en polycarbonate abritent partiellement les terrasses engagées dans la toiture et préservent la volumétrie simple du projet. L’ensemble du projet est couvert de toitures à deux pentes en zinc naturel. La juxtaposition des pignons à l’image de docks rappelle la vocation industrielle du site. Les façades sont revêtues d’un enduit couleur craie en référence aux constructions du centre historique. Elles sont percées régulièrement de fenêtres verticales qui confortent l’image industrielle du projet. Des loggias aménagées dans les pignons projetés en porte à faux vers la rivière, sont habillées de tasseaux en mélèze qui apportent une note chaleureuse et domestique et révèlent le caractère résidentiel des bâtiments. Le soubassement des 2 îlots est ceinturé de vantelles verticales en béton. Ces filtres préservent la perméabilité du niveau bas aux éventuelles inondations, et donnent au projet une assise homogène classique. Une maison existante, construite avec 2 pignons à pas de moineaux, est réhabilitée en rive du premier îlot. Dans ses étages, elle abrite un logement de caractère aménagé en duplex et à rez-de-chaussée, un café disposant d’une large terrasse extérieure sur les quais qui profite à l’ouest d’une agréable vue sur l’Aisne et la ville historique.
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THIENOT BALLAN ZULAICA architectes PARVIS DE LA CATHéDRALE DE REIMS HôTEL DU DéPARTEMENT DE L’AUBE à troyes espace petite enfance et famille à soissons HôTEL DU DéPARTEMENT du bas-rhin à strasbourg groupe scolaire ravel franchet à reims ehpad À ligny-en-barrois Lycée saint jean-baptiste de la salle à reims résidence COURMEAUX à reims résidence les berges DES TROIS roys à soissons
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