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SOUVENIR DES VICTIMES DE KHOJALY À TRAVERS LA MUSIQUE Également dans ce numéro: L’Azerbaïdjan en 2030: prévisions d’avenir L’art d’Aghabayova reconnu L’accord tripartite de Sotchi donne un peu d’espoir pour le Haut-Karabagh Dennerlein, génie Allemand du jazz, donne un superbe concert à Bakou Agramunt, co-rapporteur de l’APCE reste positif

Mars 2011

P3 Politique et Actualités

P7 Culture

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Rapports sur 46 secteurs et industries dans 30 pays 24 heures sur 24, suivi de milliers de sociétés, banques et personnes présentant un intérêt particulier en anglais, russe et allemand, rapports par email spécialement adaptés, grande base de données

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ÉVÈNEMENT DE TEAS 12 et 13 mai 2011 Inauguration du forum des affaires de TEAS: renforcement du potentiel de l’Azerbaïdjan pour les investissements. IET London, 2, Savoy Place, London, WC2R 0BL Dans le cadre de son objectif de servir de plate-forme de mise en réseau et de partage des connaissances, TEAS lance un important forum annuel des affaires. L’accent sera mis sur la création des réseaux d’affaires, les possibilités d’investissements et les alignements stratégiques commerciaux. Pour plus de renseignements, visitez le site Web : http://bit.ly/teasbusform.

massacre de civils ne peut être justifié en aucune circonstance.

Il s’avère de plus que certaines sources arméniennes ont reconnu leur propre culpabilité. Selon Markar Melkonian, le frère du leader militaire arménien Monte Melkonian, « Khojaly a été un objectif stratégique, mais représentait aussi un acte de vengeance.» Melkonian a également cité le rôle de certains détachements militaires arabo-arméniens, poignardant de nombreux civils azerbaïdjanais jusqu’à la mort.

Christopher Pincher a conclu qu’ “une paix durable doit être négociée, pour permettre à 870 000 azerbaïdjanais de retourner dans leurs foyers, et pour que stabilité et prospérité reviennent dans cette région du Caucase du Sud.”

Les survivants du massacre de Khojaly fuient leur village

Le massacre de Khojaly demeure le crime le plus sanglant du conflit du Haut-Karabagh. Le 26 Février 1992, ce bain de sang fut ordonné par les forces armées arméniennes, soutenues par le 366ème régiment d’infanterie soviétique, massacrant les habitants innocents de Khojaly, la plus grande ville de la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh.

Un bilan lourd: 613 civils dont 106 femmes, 83 enfants et 70 personnes âgées.

Tous les Azerbaïdjanais et tous ceux qui soutiennent les droits de l’Homme se rassemblent chaque année en mémoire des victimes de ce terrible événement. Dans le magazine Time du 16 Mars 1992, Jill Smolowe et Yuri Zarakhovich déclaraient: “Bien que les détails soient contestés, une chose est sure : un évènement grave et sans précédent s’est produit dans la ville azerbaïdjanaise de Khojaly».

Le député Christopher Pincher, membre du Comité spécial de l’énergie et des changements climatiques, et vice-président de l’amicale du parti conservateur de l’Azerbaïdjan (CFAZ) a déclaré: “La commémoration du massacre de Khojaly nous rappelle les actes de barbarie perpétrés tout au long de ce conflit. Ceux qui, ce jour-là, ont été tués, mutilés ou chassés de chez eux ne doivent pas être oubliés.”

Kristiina Ojuland, député et ancienne ministre des Affaires étrangères d’Estonie a précisé qu’ «Il est important pour la

communauté européenne de se souvenir et de commémorer la tragédie de Khojaly.

C’est en se souvenant, et en faisant face aux tragédies du passé sans les rendre banales, que l’on peut bâtir un avenir plus pacifique dans le Caucase du Sud.” Serge Sarkissian, qui fut longtemps ministre de la Défense et président du Conseil de sécurité arménien, et qui est l’actuel président de l’Arménie a exprimé son point de vue : «Avant Khojaly, les Azerbaïdjanais pensaient que nous plaisantions, et que le peuple Arménien ne pouvait pas lever sa main sur la population civile. Nous avons réussi à briser ce [stéréotype]. Et voilà ce qui s’est passé.»

Comme de nombreux autres événements du conflit du Haut-Karabagh, l’atrocité de Khojaly a reçu à l’époque une couverture limitée des médias occidentaux et une grave injustice a été négligée. Les quelques journalistes occidentaux qui étaient dans la région au moment des faits ont universellement condamné le massacre de Khojaly. Selon le groupe ‘Human Rights Watch’, “une importante colonne d’habitants, accompagnés par quelques dizaines de combattants en retraite, ont fui la ville lorsque elle est tombée sous le joug des forces arméniennes. En s’approchant de la frontière azerbaïdjanaise, ils sont tombés sur un poste militaire arménien qui leur a tiré dessus sans pitié. » ‘Human Rights Watch’ et ‘Memorial’ - une organisation des droits humains basée à Moscou - ont toutes deux déclaré que le

Lindblad a décrit l’impact de ce crime militaire épouvantable

Attirer l’attention de Bruxelles sur Khojaly

Le 1er Février, le bureau de TEAS de Bruxelles a organisé un grand évènement à l’Hôtel Renaissance pour commémorer les victimes du massacre de Khojaly, en présence de près de 70 personnalités de premier plan, issues du monde de la politique, de la diplomatie et des affaires.

Emin Eyyubov, Ambassadeur de la République d’Azerbaïdjan en Belgique et au Luxembourg et pour la Mission de la Communauté européenne a pris la parole : « Nous commémorons aujourd’hui une grande injustice » Suite à son discours, une minute de silence a été observée.

Selon Léon Cook, représentant des affaires gouvernementales de TEAS, « les atrocités commises le 26 Février 1992 ont été particulièrement brutales.» Göran Lindblad, ancien député suédois et ancien vice-président du Conseil de l’Europe, actuellement conseiller externe de TEAS Bruxelles, a rappelé que “Commémorer un crime militaire organisé contre l’humanité est notre devoir. Il faut faire comprendre que ce genre de crime est totalement inacceptable.”

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Politique Et Actualites

Le massacre de Khojaly ne sera jamais oublié

qui a eu lieu il y a 19 ans, a constitué un évènement sans précédent dans le conflit du Haut-Karabagh. Des personnes innocentes ont été tuées sans pitié, et beaucoup ont été capturées. À ce jour, nous n’avons pas connaissance de leur sort.

La campagne internationale ‘Justice pour Khojaly’ a été active pendant plusieurs années, notamment en commémorant les victimes. La vérité n’a pas été portée à la connaissance du monde.”

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Politique Et Actualites Les manifestations ont été puissantes et respectueuses

Protestations à Londres

Le 25 Février, les Azerbaïdjanais et les amis de l’Azerbaïdjan du Royaume-Uni se sont réunis au cœur de Londres, à Trafalgar Square, pour participer à la marche pacifique « Justice pour Khojaly et liberté pour le Haut-Karabagh », organisée par Ramin Hakimov, président de la Société Azerbaïdjanaise de York, Sanan Aliyev, président de la Maison de l’Azerbaïdjan, et avec le soutien de TEAS, des étudiants azerbaïdjanais et du forum international d’anciens étudiants (ASAIF).

Parmi les participants se tenaient environ 200 membres des sociétés azerbaïdjanaises de Cambridge, d’East Anglia, d’Essex, d’Exeter, d’Hull, de Lancaster, de Londres, de Newcastle, d’Oxford, et de York.

Brandissant des drapeaux et des affiches, distribuant des dépliants et scandant des slogans, les manifestants ont commencé la marche dans un silence respectueux le long de la terrasse nord de Trafalgar Square, évoluant vers la National Portrait Gallery, puis par Richmond Terrace et par Downing Street. Ils ont alors élevé la voix, et se sont mis à chanter des slogans pour la paix et la justice à Khojaly et dans le Haut-Karabagh.

Leurs pétitions ont été remises en main propre au Premier ministre britannique David Cameron, résidant au 10 Downing Street.

Le même jour, la société azerbaidjanaise de l’Université d’Essex a organisé un stand en plein air, en collaboration avec le Centre des droits de l’Homme, consacré à la campagne « Justice pour Khojaly ».

Ils ont distribué de la documentation, des brochures et des DVD fournis par TEAS sur le massacre de Khojaly et sur le Haut-Karabagh à environ 300 étudiants et universitaires. Près de 50 étudiants étrangers ont signé la pétition Justice pour Khojaly.

Dans le cadre de la campagne, un e-mail sur le massacre de Khojaly a été envoyé à tout le personnel et les étudiants de l’université. Tural Guliyev et Ziya Tariverdiyev, étudiants à l’université d’Essex et membres de la Société Azerbaïdjanaise de l’Université d’Essex ont publié un article sur le massacre de Khojaly dans le journal de l’université « The Rabbit », intitulé « Rien ni personne n’est oublié »

Khojaly présentée à la Chambre des Lords

Le 24 Février, l’ambassade de la République d’Azerbaïdjan au RoyaumeUni et TEAS ont organisé conjointement une réunion à la Chambre des Lords pour commémorer les événements horribles du massacre de Khojaly. Plus de 80 personnes y ont assisté, et notamment SE Gurbanov Fakhraddin, ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni, SE Ünal Çeviköz, ambassadeur de Turquie au Royaume-Uni, et Akbarov Otabek, ambassadeur ouzbek au Royaume-Uni. Lord Laird a commencé la procédure en rappelant que: “Le massacre de Khojaly,

En 2008, Scott Taylor, reporter de guerre canadien et ex-soldat a visité les zones arméniennes et azerbaïdjanaises du HautKarabagh et a rédigé un livre, intitulé « Différences irréconciliées: Turquie, Arménie et Azerbaïdjan. » En décrivant son voyage, il a rappelé qu’il est contraire à la nature humaine de tuer - pour y parvenir, il est nécessaire de déshumaniser l’ennemi.

Les Arméniens ont utilisé des épithètes raciales dans leur propagande pour permettre à ces actions d’avoir lieu.

A ce jour, les Arméniens refusent d’accepter ce qu’ils ont fait cette nuit-là, malgré les conclusions des organisations internationales comme ‘Human Rights Watch’. Quatre résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptées contre l’Arménie, n’ont pas donné suite.

Les arméniens ont appris à haïr les peuples turcs, et nous devons réussir à aller au-delà de la haine » « Le massacre de Khojaly a eu lieu en même temps que le conflit des Balkans, et a été éclipsé dans les médias occidentaux, qui de plus, connaissaient mal la région. En commettant cette atrocité, les Arméniens risquaient pourtant la condamnation du monde. » Tale Heydarov, président et fondateur de TEAS, a expliqué que “Les événements de Khojaly ne sont pas un hasard, ils sont basés sur la haine née avant et pendant la période soviétique. Nous devons créer la confiance entre les nations et nous souvenir de Khojaly afin d’éviter d’autres catastrophes humaines.”

L’ambiance était lourde lorsque l’ambassadeur Gurbanov a décrit les événements tragiques qui se sont déroulés il y a 19 ans.

Le professeur Riley a montré les avantages d’une relation renforcée entre l’Azerbaïdjan et l’UE.

Projections dans le futur

Le professeur Alan Riley a tenu une conférence organisée par TEAS à l’École de Droit de Londres, (City Law School) intitulée « l’Azerbaïdjan en 2030: destination Bruxelles? ». Réunissant environ 40 étudiants, universitaires et hommes d’affaires, le professeur Riley a évalué les différents types d’intégration européenne qui pourraient être applicables à l’Azerbaïdjan, tout en considérant l’impact du déclin de l’Europe, pour qui l’Azerbaïdjan représente une extension nécessaire du marché unique.

Il a expliqué que l’Azerbaïdjan était aujourd’hui le plus riche marché mondial à économie énergétique à proximité de l’Union européenne (UE). Les techniques visant à maximiser les réserves de pétrole – comme les systèmes d’extraction de gaz de schiste et de gaz-liquide - augmenteront la durée de vie des gisements du pays, bien que leur utilisation à grande échelle puisse réduire significativement les prix internationaux du pétrole. Ceci, à son tour, pourrait entraîner l’Azerbaïdjan à rechercher des marchés de proximité, se dirigeant ainsi vers l’Europe. Le Professeur Riley a insisté sur la nécessité d’améliorer l’économie de l’Azerbaïdjan afin qu’elle reste compétitive, la nécessité de signer des accords de libreéchange définitifs, et l’obligation de résoudre les conflits locaux, dont la situation du HautKarabagh. Cela devrait permettre à Bakou d’accroître sa proximité avec les institutions euro-atlantiques.

Ces thèmes ont été discutés dans le contexte des économies BRIC, qui seront des acteurs majeurs du nouveau paysage économique.

La Chine est en train de devenir une nouvelle superpuissance, mais il demeure des interrogations sur le maintien de cette croissance, car il est indéniable que l’État reste capable d’une mauvaise répartition de ses capitaux. D’autre part, le professeur Riley s’est penché sur l’économie indienne, qui selon lui est sous-estimée. La Turquie est selon lui en bonne voie pour devenir un BRIC majeur, et

il est le voisin de l’Azerbaïdjan, avec lequel il partage de nombreux liens économiques, politiques et culturels. Ce pays a réalisé une croissance économique soutenue, et il possède le potentiel pour devenir l’une des nations les plus riches, en particulier lorsque il aura obtenu son adhésion à l’UE. Le professeur Riley a conclu sa conférence en précisant que si Ankara et Moscou rejoignent l’UE, alors il existera un fort potentiel pour Bakou pour leur emboîter le pas. Les bénéfices seront mutuels, tant que l’UE jouera un rôle essentiel dans le développement du Caucase, avec Bakou représentant le centre de la richesse. L’UE apportera la stabilité à l’Azerbaïdjan ; même sans en faire partie, un engagement plus étroit avec les États membres de l’UE est une certitude. La conférence s’est terminée par une session de questions-réponses.

Bryza a ensuite promis que sa mission américaine à Bakou se servirait de son influence pour veiller à ce que les nations européennes soient en mesure d’accéder à un approvisionnement énergétique diversifié. Il a souligné qu’«il s’agit d’un différend de coopération de longue date, et nous travaillons ensemble pour faire en sorte que nos partenaires européens puissent avoir une offre en gaz naturel diversifiée. Cela favorisera automatiquement la sécurité politique et économique.»

L’action de Bryza pourrait jouer un rôle déterminant dans le financement régional du gazoduc de Nabucco.

Bryza s’est installé

Les pouvoirs de Matthew Bryza, récemment nommé ambassadeur américain en Azerbaïdjan, ont été reçus en bonne et due forme par le président azerbaïdjanais Aliyev. Lors du point avec la presse qui a suivi, Bryza a déclaré que “Selon les instructions du président Obama, je ferai de mon mieux pour développer et élargir les relations bilatérales.” Il a expliqué que cela englobait de nombreuses questions stratégiques relatives notamment à la sécurité, l’énergie et aux réformes internes. Bryza a poursuivi en précisant que “Washington remercie l’Azerbaïdjan pour son soutien dans la lutte contre le terrorisme et sa coopération sur les questions de l’Afghanistan.”

Il a déclaré qu’une grande partie de ses efforts seraient dirigés vers la négociation d’un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh, que cela est “plus important que tout autre problème de la région.” Bryza a reconnu que l’absence d’un changement de situation dans ce

Bryza a promis de se concentrer sur la résolution du conflit du Haut Karabagh

NOUVELLES EN BREF Des azerbaïdjanais de l’autre côté de la Mersey Quatre étudiants de l’Université de Liverpool ont lancé le Cercle Azerbaïdjanais de Liverpool afin de renforcer la diaspora azerbaïdjanaise de la ville.

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Politique Et Actualites

différend de longue durée avait provoqué la désillusion au sein du Groupe de Minsk de l’OSCE, anciennement co-présidé par Bryza, qui avait cherché à négocier une solution pendant 18 ans. Il a commenté: “C’est tout à fait naturel pour les gens de se sentir déçus jusqu’à ce que la négociation touche à sa fin. La déception se fait sentir sur des deux côtés du conflit. Cependant, je sais par ma propre expérience qu’au sein des négociations – et désormais à l’extérieur de celles-ci – il est certain que des progrès significatifs ont été accomplis.

Si nous regardons derrière nous, dans les négociations en 2004 ou 2005, le processus n’existait pas. Il avait atteint un point d’arrêt.”

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Politique Et Actualites

Fuad Ismayilov, ex Ambassadeur d’Azerbaïdjan en Autriche, était très respecté dans les cercles diplomatiques

Lors de sa visite, l’Ambassadeur Samuel Kobia a insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre l’UE et l’Azerbaïdjan

Des fonctionnaires L’Ambassadeur de l’UE découvrent la Azerbaïdjanais aux République autonome États-Unis éclaire du Nakhitchevan Selon la Commission de politique l’Oklahoma européenne de voisinage (IEVP), des fonctionnaires de la délégation de l’UE en Azerbaïdjan, le président de l’UE, ainsi que des diplomates de dix états membres de l’UE ont visité la République Autonome du Nakhitchevan (NAR). Lors de leur réunion, ils ont examiné les secteurs qui seraient susceptibles de faire l’objet d’une coopération future entre l’UE et l’Azerbaïdjan via le partenariat oriental de l’UE, dont l’objectif est de contribuer au développement durable de la région.

Des étudiants de l’école supérieure Herbert W. Armstrong, située au nord d’Edmond en Oklahoma, ont pu améliorer leur compréhension de l’Azerbaïdjan grâce au discours fait par Son excellence Yashar Aliyev, Ambassadeur de la République d’Azerbaïdjan aux ÉtatsUnis. Aliyev a expliqué: «Bien que notre pays soit petit, nous avons des relations avec les États-Unis qui sont mutuellement bénéfiques. La chose la plus importante pour l’Azerbaïdjan est son indépendance.»

L’Ambassadeur Roland Kobia, chef de la délégation de l’UE en Azerbaïdjan, a déclaré: “Cette visite témoigne de la volonté de l’UE d’ouvrir le dialogue avec toutes les régions azerbaïdjanaises sur un pied d’égalité. Nous avons reçu un message clair, à la fois des pouvoirs locaux et d’organisations de la société civile, appelant à un plus grand engagement de l’UE dans la région.”

Il a ajouté que l’Azerbaïdjan a soutenu les soldats américains dans la lutte contre le terrorisme en Irak, et que les soldats azerbaïdjanais soutiennent actuellement les forces américaines en Afghanistan.

L’Ambassadeur a continué: «Très récemment, nous avons commencé à former des étudiants Afghans. Par de petites contributions, les petits pays peuvent réaliser beaucoup de choses.»

Au cours de cette visite de 24 heures, les ambassadeurs de l’Union Européenne ont discuté de l’impact du conflit du HautKarabagh. Ils ont encouragé la mise en œuvre des projets de l’OSCE dans le NAR, et identifié le développement économique, l’éducation et la science comme domaines potentiels de future collaboration.

Entre autres, des entretiens se sont déroulées entre Vasif Talibov, Président de l’Assemblée Suprême de NAR et Ahmed Ahmadov, Ministre des affaires intérieures de NAR.

Une vie cruellement écourtée

Les funérailles de Fouad Ismayilov, âgé de 43 ans, Ambassadeur d’Azerbaïdjan en Autriche, a eu lieu à Bakou, sa ville natale.

Il est décédé le 23 Février à Vienne, à la suite d’une longue maladie.

Ismayilov était diplômé de l’Université d’Etat de Bakou, où il avait étudié dans

la section Arabe de la faculté des études orientales. Il a joué un rôle important dans plusieurs missions diplomatiques azerbaïdjanaises à l’étranger, et dirigé l’Ambassade azerbaïdjanaise en Autriche depuis 2005. Il était aussi Ambassadeur en Slovaquie et en Slovénie et Représentant permanent de l’Azerbaïdjan à l’OSCE, ainsi qu’auprès de plusieurs organisations internationales.

Araz Azimov, Ministre adjoint azerbaïdjanais des Affaires étrangères, s’est exprimé ainsi: “La mort d’Ismayilov est une grande perte pour la diplomatie d’Azerbaïdjan. C’était un diplomate de grande expérience.”

Matthew Bryza, U. S. Ambassadeur des États-Unis en Azerbaïdjan, a rappelé: “Fouad Ismayilov était un très bon ami, un diplomate chevronné et une bonne personne. J’ai fait sa connaissance il y a quatre ans, et nous avons souvent assisté aux mêmes réunions sur le Haut-Karabagh.

Je sais qu’il va me manquer.”

NOUVELLES EN BREF Sensibilisation à York Une présentation décrivant la situation du HautKarabagh et plus spécialement le massacre de Khojaly, a eu lieu à l’Université de York. Elle a été organisée conjointement par le Cercle azerbaïdjanais de York et l’Ambassade de la République d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni. Parmi les orateurs se trouvaient le Dr Tamara Dragadze, ainsi que des professeurs de l’École des études orientales et africaines (SOAS), de Londres et de l’Université de Leeds.

Le discours a attiré l’attention sur la violation des droits de l’homme par les auteurs arméniens du massacre de Khojaly. Ramin Hakimov, Président du Cercle azerbaïdjanais de York, a présenté les activités de la campagne internationale pour la justice de Khojaly. Le Dr Dragadze a donné des informations détaillées sur la lutte pour l’indépendance au lendemain de l’effondrement de l’URSS et sur les implications du conflit du Haut-Karabagh

Aghabayova - une jeune et importante visionnaire azerbaïdjanaise

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Bakou est un centre artistique de renommée mondiale et la nouvelle génération démontre une créativité sans limites. Actuellement, l’un des talents les plus prometteurs du monde artistique azerbaïdjanais est celui de Torakhanim (Tora) Aghabayova. Née en1979 à Bakou, diplômée de Académie des Beaux Arts d’Azerbaïdjan en 2002 où elle a obtenu un Master, elle continue de résider dans la capitale.

L’Ensemble FeMusa, dirigé par la violoniste Nazrin Rachidova, a donné un concert émouvant en hommage aux victimes de l’agression arménienne

Le 28 Février, un superbe concert, organisé par TEAS, a eu lieu dans le prestigieux Central Hall de Westminster, tout près de la Maison du Parlement. Rassemblant plus de 200 personnes, y compris des députés, des pairs, des journalistes, des amateurs de musique classique et des expatriés Azerbaïdjanais, le but de la soirée était de se souvenir des 613 civils qui ont été les victimes du massacre de Khojaly.

Christopher Pincher, député, membre du Comité de l’énergie et du changement climatique et Vice-président des Amis conservateurs de l’Azerbaïdjan (CFAZ), a poursuivi: «Depuis le massacre de Khojaly, il y a 19 ans, l’Azerbaïdjan est devenu de plus en plus important pour le Royaume-Uni. Nous devons absolument reconnaître ce qui

La région du Haut-Karabagh est généralement considérée comme essentielle à l’élaboration et l’évolution du mugham, musique complexe et remplie de passion qui est synonyme de l’esprit azerbaïdjanais. Les musiciens et les compositeurs de la région ont été reconnus pour leur talent et ont fait des concerts à travers les pays du Caucase.

La violoniste azerbaïdjanaise de 22 ans Nazrin Rachidova et son Ensemble à Cordes entièrement composé de femmes ‘FeMusa’, se sont produites lors de cette journée.

Des œuvres d’Elgar et de Greig Britten, ainsi que des morceaux des compositeurs azerbaïdjanais Asaf Zeynalli (1909-1932) et Fikret Amirov (1922 - 84) qui sont rarement joués, ont pu être entendus. Le morceau de Zeynalli, qui était un nouvel arrangement pour cordes de son œuvre ‘Mugham Sayagi’, sur des thèmes mugham, a commencé avec le son de cloches tubulaires, qui ressemblait au tintement d’une cloche annonçant la mort.

Le concert s’est terminé par la ‘Symphonie Nizami’ d’Amirov (1947). Cette symphonie, écrite à la mémoire de Nizami Ganjavi, poète azerbaïdjanais du 12ème siècle, avait été jouée une seule fois auparavant à Londres en 50 ans.

Les visiteurs ont été surpris par la manière dont Tora a réussi à évoquer exactement le bruit et la chaleur de l’industrie lourde dans ses coups de pinceau, en représentant des travailleurs du pétrole qui examinent un pylône ; des plates-formes pétrolières ; ou un constructeur musclé avec un pistolet à rivets. Elle a également cherché à saisir des gens ordinaires, tels qu’une mère et son enfant assis à la maison dans son tableau ‘Attentes’, ou des enfants qui jouent avec des visières de soudage dans ‘Enfance’, qui sont ouverts à diverses interprétations. Il y a aussi de l’humour dans son tableau ‘Autoportrait avec Casque Protecteur’.

Au cours de la dernière décennie, les œuvres d’Aghabayova ont été exposées à travers le monde, à des expositions telles que ‘Bakunlimited’ à Bâle en Suisse, la Biennale de Bakou, et la Biennale de Venise. Une exposition solo, organisée par Art ex-East, aura lieu en Octobre à la Galerie Qalart Kicik à Bakou.

P ho t o : N ea le A tk in so n

Le concert a été précédé par une exposition de photographies impressionnantes, prises par des organisations internationales de photojournalistes après le massacre. Un grand nombre de ces photos n’avaient encore jamais été exposées. Les visages de personnes en larmes, de blessés et de morts, ont visiblement ému tous les participants. Le Lord Kilclooney a commenté: «Ma première visite en Azerbaïdjan a eu lieu en tant qu’observateur des élections de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), peu de temps après que le pays eut acquis son indépendance de l’Union soviétique.

Je me suis fait un devoir de visiter le HautKarabagh, et j’ai également vu les terribles conditions de vie des personnes déplacées internes (PDI), dont la plupart résidaient dans des immeubles délabrés du pays. J’ai aussi visité Guba, où la communauté juive est encouragée à vivre et prospérer dans ce pays musulman laïque».

s’est passé et lutter pour que les personnes chassées de leurs foyers par l’invasion arménienne obtiennent certains droits.

Ces personnes doivent revenir chez elles.

Il est nécessaire que les pays occidentaux soutiennent la position azerbaïdjanaise à ce sujet et se souviennent de ces gens qui ont été oubliés depuis trop longtemps.»

Le 22 février, un grand nombre de londoniens se sont rendus à la première exposition solo de Tora, qui a eu lieu au prestigieux Royal Opera Arcade Gallery dans Pall Mall, pour admirer ‘Oil and Dreams’. Environ 150 amateurs d’art passionnés, des spécialistes en hydrocarbures, des représentants des médias et des amis de l’Azerbaïdjan, ont assisté à l’événement coparrainé par Confidence Capital et par un parrainage privé, avec le soutien de TEAS. L’exposition a été organisée par Farida Mammadova et Leyla Tabasaranskaya.

Le travail remarquable d’Aghabayova a reçu des critiques favorables de la part des connaisseurs du monde artistique londonien.

Culture

Un souvenir musical pour les victimes de Khojaly

Ph ot o: S a m D r a k e

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Culture

et chantera le Requiem de Mozart Les amis de l’Azerbaïdjan pourront bénéficier d’une réduction de 10 pour cent sur les prix de tous les billets, qui vont de £8 à £24. Il suffit de citer «Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan» lors de la réservation au 020 7766 1100.

Poulet hyper-réel 1, 2 et 3 de Rasulov a posé beaucoup de questions sans réponses

‘Fired Up’ à Londres

La Maison d’Art Gazelli est une nouvelle adresse commerciale dans le monde de l’art contemporain de Londres. Le conservateur est Mila Askarova, qui est née et a grandi en Azerbaïdjan et a fait ses études en Turquie.

Après des études à l’École des sciences économiques de Londres, à l’École d’art et design de St Martin’s, puis après avoir exercé la fonction de commissaire-priseur chez Christie’s, elle a organisé des expositions à Bakou et à Istanbul, et a ensuite travaillé comme concessionnaire dans le secteur commercial à Londres. Cette année, elle coordonnera le pavillon azerbaïdjanais à la 54èmeBiennale de Venise.

L’exposition inaugurale Gazelli a ouvert le 10 Février à The Dairy au centre de Londres. Cet espace remarquable a été rempli par près de 500 amateurs d’art contemporain du Royaume-Uni. Intitulée Fired Up, l’exposition a été la première d’une série qui se déroulera au long de l’année ; chacune d’entre elles portera sur l’un des cinq des éléments classiques.

La communauté artistique azerbaïdjanaise a été représentée par Farid Rasulov, jeune homme de 25 ans, dont le travail a déjà été présenté à la Biennale de Venise en 2007, ainsi qu’au cours de nombreuses expositions solo à Bakou. Rasulov cherche constamment à explorer les tensions entre la représentation visuelle et la définition sociale dans des œuvres qui dépeignent des objets domestiques. L’œuvre principale de P ho to : S a m Dr a ke

Mila Askarova a mené cette nouvelle initiative dans le monde de l’art contemporain

l’exposition ‘Fired Up’ est une magnifique création de 7 mètres de long avec cinq panneaux, intitulée ‘Œufs’, qui dépeint des coquilles d’œufs brisées, et une série de tableaux intitulés ‘Poulet 1, 2 et 3’ qui montrent des poulets morts et ligotés. Ces peintures constituent une méditation sur la vie, la mort, l’amour et la perte, et tous les visiteurs ont été émus en les regardant.

Tous les autres artistes étaient britanniques et les peintures de Rory McCartney, avec leurs couleurs contrastées et un merveilleux sentiment de leur importance relative ont suscité un grand enthousiasme - sa peinture qui ressemble à du magma, est appliquée sur de nombreuses surfaces. Les peintures baroques et scintillantes de David Jones avec leurs merveilleuses couleurs saturées, des surfaces ultra brillantes et des détails dessinés avec précision, ont captivé les spectateurs. Lauren Cotton a créé des installations hypnotiques qui font partie intégrante de la salle, et les installations alchimiques surprenantes de Joe Clark montrent comment, dans un monde laïque, l’art peut représenter une forme de méditation. L’exposition, qui a été vue par environ 1000 personnes s’est terminée le 25 février.

Le vernissage de la prochaine exposition de Gazelli, ‘Down to Earth’, aura lieu le 31 Mars au Studio, 2 Kingdom Street, Londres, W2 6PY. L’ artiste azerbaïdjanais Niyaz Najafov sera mis en vedette. Pour y assister, veuillez confirmer votre présence en envoyant un courriel à rsvp@gazelliarthouse.com.

Rachidova fait preuve d’un grand talent artistique

La violoniste classique de Londres Nazrin Rachidova sera de retour dans le cadre vénérable de l’église de SaintMartin-in-the-Fields, Trafalgar Square, le 7 avril. Elle jouera le Concerto pour violon N ° 5 en La majeur de Mozart, dont le dernier mouvement comprend des thèmes d’inspiration turque. Le Chœur de Whitehall sera aussi présent

Le travail de Faig Ahmed utilise des techniques modernes pour embrasser la tradition

Les mystères de l’art magique d’Azerbaïdjan

La galerie Kicik Qalart de Bakou, dirigée par Olivier Mestelan avec le soutien de sa Fondation Art ex East, présente actuellement une exposition d’art contemporain intitulée ‘The Fabulous Four’, qui met en vedette des œuvres d’Orkhan Houseynov, Reshad Alekberov, Faig Ahmed et Farid Rasulov, qui ont tous participé à la Biennale de Venise en 2007.

Comme dans ‘Fired Up’, Rasulov s’est concentré sur la représentation d’objets de tous les jours, mais grossis jusqu’à ce qu’ils atteignent une taille énorme.

Ici ils représentent divers genres du plat azerbaïdjanais ‘dolma’ et un triptyque d’entrailles d’animaux. Il a également créé des sculptures intrigantes de cerfs, faites en fil de fer, dont la vacuité physique énonce le dictum de René Descartes que les animaux n’ont pas d’âme.

D’autre part, Alekberov se spécialise en peintures à couleurs vives, dans son installation de silhouettes féminines qui ressemblent à des ballons, et qui semblent être dans l’ombre d’un être humain handicapé. L’impact sur le spectateur est évocateur et troublant. Toutefois, Ahmed s’intéresse aussi aux diverses écoles de tapis azerbaïdjanais, qu’il reproduit fidèlement en aluminium. Ces œuvres représentent la tendresse et la structure de la conception, tout en montrant l’impact de la modernité.

Houseynov est complètement différent; il se concentre entièrement sur une conception qui est à la fois conformiste dans son exécution et non-conformiste dans sa signification. Sa série ‘Silly Cat’ contemple de façon lugubre, la vie et la mort d’un chat d’une façon dévastatrice et simultanée.

de jazz en utilisant cet instrument, et parfois je joue moi même sa composition musicale Ain’t Misbehavin ‘ pour lui rendre hommage. Comme vous le savez, je joue du Hammond B3 ainsi que de l’orgue à tuyaux, et la technique est très différente.

Avec l’orgue à tuyaux il y a un retard entre le moment où l’on appuie sur la touche et celui où l’on entend le son, alors qu’avec le Hammond les deux sont simultanés. De plus, pour jouer de l’orgue à tuyaux, il faut utiliser les deux pieds sur le pédalier. Ce sont les principales raisons pour lesquelles la plupart des musiciens de jazz ne jouent pas de cet instrument Barbara Dennerlein devant le nouvel orgue magnifique dans l’Église luthérienne du Sauveur à Bakou

Barbara Dennerlein se classe parmi les meilleurs organistes de jazz contemporains, dans le sillage de Jimmy Smith et Brother Jack McDuff avec le Hammond B3, qui avaient donné une nouvelle importance à l’orgue à la fin des années 1950. Elle a commencé des études d’orgue à l’âge de11 ans, et quatre ans plus tard elle a donné son premier récital dans un club de jazz. Durant les années 1980 elle a mis au point son style personnel, qui mélange des éléments du bop, du swing, de la musique latino et du funk, dans un mélange époustouflant.

Aussi à l’aise lorsqu’elle joue avec un trio, ou un grand orchestre ou – encore plus surprenant – quand elle joue de l’orgue d’église, les enregistrements de Barbara et ses spectacles ont reçu de nombreux prix, et elle a joué dans le monde entier dans des lieux tels que le Blue Note Club à New York et le Ronnie Scott’s Club à Londres. En février, elle s’est rendue à Bakou pour jouer de l’orgue à tuyaux à l’église du Sauveur.

TEAS discuté avec Barbara chez elle en Allemagne pour en savoir plus.

Qu’est-ce qui a motivé votre visite en Azerbaïdjan?

C’était en fait ma deuxième visite dans le pays, car j’y avais déjà joué il y a 15 ans.

J’ai été invitée à Bakou par le Ministère de la Culture et du Tourisme et Rauf Aliyev, Président du Groupe A + A, afin de jouer d’un nouvel orgue qui a été installé dans l’église du Sauveur, ce qui a été pour moi un moment très spécial. J’ai été la deuxième personne à donner un concert avec cet instrument ; la nuit précédente c’est l’organiste classique Martin Haselböck qui avait joué de cet orgue. Cela m’a aussi permis de collaborer avec le grand saxophoniste azerbaïdjanais Rain Sultanov ainsi qu’avec un batteur local.

Vous avez joué dans l’église du Sauveur à Bakou, construite au 19e siècle par les

colons luthériens allemands. Est-ce-que l‘orgue et l’ambiance vous rappelle celle des églises d’Allemagne?

Le nouvel orgue fait partie du projet de restauration de l’église, qui a commencé il y a dix ans. Le bâtiment, qui a un nouveau plancher et une estrade, est maintenant utilisé davantage comme salle de concert plutôt que comme lieu de culte.

Je souhaiterais que plus d’églises soit comme celle-là - c’est un endroit très beau et très intéressant pour donner un concert.

La console est située face au public, et cela est très agréable.

Vous avez joué avec le saxophoniste Rain Sultanov qui est, depuis de nombreuses années, une personnalité éminente dans le domaine du jazz azerbaïdjanais. Pensezvous que la façon dont il improvise complète vôtre style?

Rain est un brillant musicien et une personne très gentille. C’était la première fois que je le rencontrais et que je jouais avec lui. Depuis lors, j’ai écouté ses compositions, et elles m’ont impressionné; il est intéressant de voir la manière dont il combine le jazz avec la musique traditionnelle d’Azerbaïdjan.

Avez-vous joué essentiellement des morceaux du CD ‘Mouvement Spirituel’, que vous avez écrit spécialement pour orgue à tuyaux?

Oui, et c’était génial de les entendre avec un orgue aussi neuf.

Avez-vous été inspiré par les enregistrements d’orgue d’église de Fats Waller?

Pas vraiment - je jouais déjà de l’orgue d’église quand j’ai découvert les enregistrements que Fats Waller avait fait dans les années 1920. Il a certainement été le premier à jouer de la musique

Depuis plusieurs dizaines d’années, le jazz est un domaine très actif en Azerbaïdjan et le Festival de Jazz de Bakou a lieu chaque année dans la ville. Avez-vous eu avez la possibilité de rencontrer des groupes azerbaïdjanais pendant votre séjour à Bakou?

Malheureusement pas – je n’ai pas eu beaucoup de temps pour préparer le concert, et comme le nouvel orgue était un peu électronique, il a fallu le programmer.

Je suis arrivée le soir du concert de Martin Haselböck. J’ai été très impressionnée par Bakou – la ville a beaucoup changé au cours des 15 dernières années. J’ai trouvé que tout le monde était très sympathique et hospitalier. J’ai reçu beaucoup de cadeaux, et j’ai trouvé la nourriture excellente!

Je crois que le jazz-mugham est très efficace et que les musiciens de jazz azerbaïdjanais sont d’un niveau international. La musique de Rain a mille et un visages, y compris des harmonies et des rythmes azerbaïdjanais.

J’ai également beaucoup apprécié la musique du pianiste Aziza Mustafa Zadeh.

Envisagez-vous jouer de l’orgue Hammond en Azerbaïdjan à l’avenir?

Je voudrais bien en jouer au Festival de Jazz de Bakou. Toutefois, d’un point de vue logistique, voyager avec un très lourd Hammond B3 est un cauchemar, et je n’ai pas pu trouver d’instrument à Bakou.

Ma visite précédente avait été parrainée en partie par Lufthansa, ce qui l’avait rendu viable. Toutefois je suis optimiste, car les orgues informatisés s’améliorent constamment. Il y a plusieurs années, le concert que j’avais exécuté au Hammond avait été un énorme succès, et j’aimerais bien jouer à nouveau pour un public semblable.

Pour entendre jouer Barbara, veuillez visiter son site Web à www.barbaradennerlein.com

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Personnalités

Barbara Dennerlein - Des Spirituals au Swing

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Agramunt et Azerbaïdjan: Une collaboration harmonieuse

Personnalités

la démocratie totale, ainsi que le reconnait l’APCE? En tant que co-rapporteur, je tiens à rester prudent sur ce sujet. Le dernier rapport, qui a été approuvé par le Conseil de l’Europe le 24 Janvier, a analysé les plus récentes élections législatives azerbaïdjanaises, qui ont eu lieu en Novembre 2010. Le rapport indique que d’importants progrès ont été accomplis, mais que certaines mesures doivent être mises en œuvre.

Dans son rôle de co-rapporteur de l’APCE sur l’Azerbaïdjan Agramunt essayera de résoudre le conflit du Haut-Karabagh

Pedro Agramunt est eurodéputé espagnol et membre du Parti populaire européen.

Au cours des 11 dernières années. il a occupé de nombreux postes au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), et a été le deuxième Vice-président de la commission pour le respect des obligations et engagements par les États membres du Conseil de l’Europe; membre de la commission des migrations, des réfugiés et de la population ; et membre du Sous-comité pour les réfugiés.

Plus récemment, il a été nommé à un poste de co-rapporteur sur l’Azerbaïdjan à l’APCE. L’Azerbaïdjan vient de célébrer le dixième anniversaire de son adhésion au Conseil de l’Europe et TEAS a été ravi de s’entretenir avec M. Agramunt à Strasbourg pour connaître son point de vue.

L’Azerbaïdjan vient de célébrer le dixième anniversaire de son adhésion en tant que membre du Conseil de l’Europe. Comment cette relation a-t-elle évolué?

Comme pour tous les 47 autres pays, les parlementaires azerbaïdjanais sont membres de différents groupes politiques et comités, et ils reçoivent des rapports de la même façon que les autres membres.

Les parlementaires azerbaïdjanais sont activement impliqués dans toutes les questions discutées par le Conseil de l’Europe.

Comment décririez-vous les rapports qui existent actuellement entre l’Azerbaïdjan et l’APCE? La relation avec l’Azerbaïdjan est respectueuse et mutuellement bénéfique,comme pour tous les autres pays qui doivent se soumettre à des contrôles quant aux engagements et obligations adoptées à leur entrée au conseil de l’Europe, il y a une dizaine d’années. La relation est donc semblable à celle qui existe entre l’APCE et des pays tels la Russie et la Serbie.

Vous avez visité l’Azerbaïdjan pour la première fois il y a neuf ans. Comment le pays a t-il évolué depuis cette époque?

J’ai été très impressionné par le développement économique de l’Azerbaïdjan. Lors de ma première visite, le pays ne m’avait pas donné une bonne impression au point de vue esthétique. Cependant, l’inverse est maintenant vrai. J’observe que le pays a eu un développement économique qui est spectaculaire et encore plus important que celui de la Chine.

Des promenades à pied dans les rues de Bakou m’ont permit de découvrir des bâtiments d’une beauté étonnante et de voir de nombreuses voitures neuves. J’ai également vu l’émergence d’une classe moyenne importante qui va être appelée à jouer un rôle important pour façonner l’avenir du pays.

L’Azerbaïdjan est une démocratie en évolution, et d’élection en élection on remarque une amélioration. Quelles mesures doivent être prises pour arriver à

Agramunt siège au Sénat espagnol à Madrid

La plus importante de ces mesures concerne la quasi-absence d’une opposition parlementaire. Ceci est en partie attribuable à l’état de l’opposition et au système électoral. La nature de l’opposition fait partie intégrante des systèmes démocratiques.

Un des principaux objectifs de l’APCE est de protéger les droits de l’homme en Azerbaïdjan. Vous avez déjà parlé du sort des personnes déplacées (PDI) et réfugiés, dont la position est attribuable à la situation du Haut-Karabagh. Comment leurs conditions de vie ont-elles changé? Évidemment, le problème des réfugiés et des personnes déplacées est dû au conflit du Haut-Karabagh. Il y a près de dix ans, j’ai visité environ 12 camps de réfugiés, et j’ai trouvé leur état épouvantable. Malgré le fait que je ne m’y suis pas rendu depuis cette époque, je crois que les conditions se sont considérablement améliorées et que de nouvelles résidences ont été construites.

Cela demeure toutefois un problème considérable.

Qu’est-ce que l’APCE considère comme solution satisfaisante à la résolution du conflit du Haut-Karabagh?

Un ‘comité spécial’, dont je suis membre, a été récemment rétabli à l’APCE. Il sera bientôt actif et s’efforcera d’accroître la pression pour arriver à la résolution du conflit.

Le président Medvedev (au centre) et le président arménien Sarkissian (à droite) écoutent attentivement les opinions du président azerbaidjanais Aliyev

Le président azerbaidjanais Aliyev, le président arménien Sarkissian et le président russe Medvedev ont conclu leur huitième tour de négociations tripartites portant sur le conflit du Haut-Karabagh, dans la station de la mer noire de Sochi, en Russie. Elle aboutit à une déclaration commune soulignant la volonté des parties “De chercher des solutions à tous les points de désaccord par des moyens pacifiques, et pour enquêter sur les incidents possibles le long de la “ligne de contact” avec la participation des parties, sous l’égide du Groupe de Minsk de l’OSCE, avec le soutien du représentant spécial du président titulaire en exercice.”

La déclaration se poursuit : “Les présidents ont souligné l’importance de leurs contacts réguliers concernant le règlement du conflit du Haut-Karabagh, et ils ont convenu de les poursuivre, ainsi que de soutenir les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE”. Les présidents ont évoqué les aspects pratiques concernant la mise en application d’une déclaration tripartite adoptée durant leur dernier tour de négociations à Astrakhan, en octobre 2010, et ils ont reconnu que : “Le Groupe de Minsk de l’OSCE est un médiateur dans le conflit.” Lors de la réunion, les présidents ont accepté de conclure l’échange de prisonniers de guerre aussi vite que possible, comme le spécifie la déclaration d’Astrakhan.

Lindbald s’exprime à la City University

Göran Lindblad, ancien député suédois, ancien vice-président du PACE, et actuel conseiller externe du bureau de TEAS à Bruxelles, a tenu une conférence informative et interactive à la City University de Londres, le 8 mars, durant une réunion organisée conjointement

par le Cercle azerbaidjanais de la City University et TEAS. Intitulée « La paix peut-elle être obtenue dans le Caucase? » (avec un accent spécial sur le conflit du Haut-Karabagh). Lindbald explique que, bien que l’Azerbaidjan ait réalisé de considérables succès démocratiques, la Russie prend des mesures rétrogrades vers le totalitarisme, et l’Arménie bafoue l’Etat de droit et les valeurs démocratiques. Il affirme qu’il subsiste des intérêts en Russie pour le maintien du statu quo dans le HautKarabagh, en vue de garantir le monopole de Gazprom sur les approvisionnements

Un enfant azerbaidjanais tué par un sniper arménien

Un jeune garçon a été tué par un sniper arménien dans le village d’Orta Garvand, dans le district azerbaidjanais d’Agdam le 8 mars. Farid Badalov, âgé de 9 ans, a reçu une blessure par balle à la tête alors qu’il jouait à l’extérieur de son domicile. Il est mort lors de son transfert vers l’hôpital central du district d’Agdam. L’OSCE demande actuellement le retrait des snipers de la “ligne de contact”.

Dans le même temps, selon Habi Jafarov, chef de la force d’intervention mobile de l’Autorité nationale d’action des mines de l’Azerbaidjan (ANAMA), un obus “Grad” a été découvert dans un collège du village d’Evoghlu, dans la région d’Agdam. L’obus a été détruit au cours d’une explosion contrôlée. L’ANAMA révèle également qu’un obus d’artillerie de calibre 100mm a récemment été découvert dans un réservoir d’eau du village de Chamanli, toujours dans la région d’Agdam.

Lindbald a fait de franches déclarations sur le rôle de la Russie dans la poursuite du conflit du Haut-Karabagh

énergétiques en Europe, et il évoque le soutien militaire qu’elle apporte à l’Arménie. Lindbald poursuit en soulignant le fait que, en cas de réapparition des hostilités, la Russie pourrait envahir l’Azerbaidjan pour obtenir le contrôle de ses ressources énergétiques. Il affirme que les ambitions du territoire russe ont déjà été démontrées durant le conflit avec la Géorgie sur l’Abkhazie et en Ossétie du Sud, lorsque les troupes russes ont presque réussi à atteindre Tbilissi.

NOUVELLES EN BREF Manœuvres militaires confirmées Un rapport A d’ITAR-TASS, déclare que le régime séparatiste dans le Haut-Karabagh a confirmé organiser des exercices militaires à grande échelle dans les territoires occupés du 15 au 19 février.

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Haut-Karabagh

La réunion tripartite franchit de petites étapes

Lindbald cite un rapport du journal ‘The Economist’ du 8 mars, dans lequel il est affirmé qu’il y a eu 53 pourcents d’incidents en plus au niveau de la “ligne de contact” en 2010 qu’au cours de l’année précédente, avec 25 morts, et que le conflit est loin d’être “gelé”. Il évoque l’apathie et l’inefficacité de l’UE, de PACE, de l’ONU et de l’OSCE, ainsi que l’impact fallacieux de la diaspora arménienne en Europe et aux Etats-Unis. Tous les parallèles avec les questions kosovares et chypriotes ont été écartés. Lindbald conclut en affirmant que les organisations internationales doivent augmenter leur pression sur la Russie pour soutenir la résolution pacifique et mettre fin à l’approvisionnement en armement, que les alliances apolitiques azerbaidjanoarméniennes doivent se concentrer sur des secteurs comme l’énergie et l’éducation, et que tout traité de paix durable doit reconnaître toutes les minorités du Haut-Karabagh, certains éléments d’autodétermination devant être garantis au sein des frontières azerbaidjanaises.

la confiance doivent être mises en place pour réduire les risques d’une guerre accidentelle”.

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Haut-Karabagh

Semneby est inquiet face à l’escalade de la violence Les camps de personnes déplacées s’étendent au-delà du territoire azerbaidjanais.

Les personnes déplacées azerbaidjanaises du HautKarabagh demandent aux Etats-Unis d’accélérer leur retour

Du 27 au 31 janvier, trois personnes faisant partie d’une mission d’enquête organisée par l’ONG ‘Droits de l’homme sans frontières’, dont le siège se trouve à Bruxelles, ont rendu visite aux personnes déplacées de Bakou et des environs.

Ils ont rapporté que ceux qui avaient fui le massacre de Khojaly racontaient les histoires les plus dures en termes de déplacement.

Une femme de Khojaly témoigna : “Nous avons perdu 28 membres de notre famille élargie, dont 16 faisaient partie de notre famille proche. Notre fille, dont le mari a été tué, était enceinte à l’époque. Elle a reçu des blessures au bras droit, et ce dernier n’est plus totalement fonctionnel aujourd’hui. Mon père, un ancien chef de poste à Khojaly, a été blessé. Nous sommes restés dans un wagon de train, et nous sommes venus à Agdam pour retrouver les corps de nos proches décédés et les enterrer. Maintenant, Agdam est occupé, et nous ne pouvons pas nous rendre sur les tombes. Nous avons laissé derrière nous notre terre, nos maisons et nos biens.

Ce qui est le plus dur, c’est que nous ne pouvons pas nous rendre sur les tombes de nos proches et y trouver du réconfort.”

‘Droits de l’homme sans frontières’ a découvert que le sens de l’expression « déplacement temporaire » était écrasant lorsqu’on parlait des personnes déplacées en Azerbaïdjan. Le rapport note que de grandes familles de plusieurs générations passent leur temps à regarder la télévision, attendant une percée dans les négociations de paix. “La seule raison qui fait que nous pouvons tolérer ces conditions, c’est l’espoir de rentrer. Des membres de notre famille sont morts dans les régions occupées, et nous voulons y mourir aussi... nous voulons récupérer notre patrie. Il n’y a pas d’autre choix”. Ceci est un sujet récurent, faisant l’écho des

sentiments de la majorité des personnes déplacées. La pensée qu’ils n’étaient que “provisoirement” déplacés leur permettait de vivre et gouvernaient leurs choix de vie, y compris la décision d’organiser des enterrements provisoires sur le lieu de leur déplacement interne. De telles personnes s’identifiaient principalement par leurs villages et leurs régions.

Sombres prévisions de la part du Groupe de crise international

Le Groupe de crise international (ICG) a fait part d’une vision pessimiste de la situation actuelle dans le Haut-Karabagh. Son rapport, intitulé Azerbaïdjan et Arménie : Guerre préventive, débute ainsi : “Une course à l’armement, des affrontements croissants sur la ligne de front, une rhétorique guerrière vitriolique, et une percée virtuelle dans les négociations de paix augmentent les probabilités que l’Arménie et l’Azerbaïdjan reprennent les hostilités dans le Haut-Karabagh.

Empêcher cela est urgent. Des capacités militaires accrues des deux côtés rendraient un nouveau conflit armé dans le Sud du Caucase encore plus mortel qu’entre 1992 et 1994, conflit qui s’était achevé par une trêve fragile. Aucune des parties n’est susceptible de gagner facilement ou rapidement. Des alliances régionales peuvent impliquer la Russie, la Turquie et l’Iran”.

Il poursuit : “Il y a eu une importante détérioration l’année dernière. Aucun gouvernement ne prévoit une offensive totale dans un futur proche, mais les accrochages, qui ont déjà tué 30 personnes par an, pourraient facilement entrer dans un engrenage hors de contrôle.

On ne sait toujours pas si les dirigeants de Yerevan et de Bakou pensent vraiment aux conséquences potentielles d’une nouvelle série d’attaque de représailles.

L’ambigüité et un manque de transparence concernant les opérations le long de la “ligne de contact”, les achats d’armes, les autres dépenses militaires, et même l’état des négociations de paix contribuent tous à cette situation précaire. Les mécanismes de surveillance doivent être renforcés, et les mesures adoptées afin de renforcer

Lors de sa dernière visite à Erevan en tant que représentant spécial de l’UE pour le Sud du Caucase, Peter Semneby a réitéré ses inquiétudes à propos d’une course à l’armement qui s’intensifie entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Il affirme : “La course à l’armement en cours dans la région ne peut qu’avoir un impact déstabilisateur. C’est une chose qui nous inquiète beaucoup. Nous avons été témoins de nombreux incidents l’année dernière. Dans le contexte d’une telle course à l’armement, nous avons peur que le seuil de l’utilisation de la force dans le conflit puisse graduellement baisser”.

Il poursuit : “Je ne parle pas d’actions délibérées, mais nous ne pouvons exclure la possibilité qu’un de ces incidents puisse s’intensifier et devenir hors de contrôle à un moment ou à un autre.”

Semneby avait exprimé des inquiétudes similaires en septembre 2010, lorsqu’il avait confié à Reuters que le cessez-lefeu autour du Haut-Karabagh devait être renforcé, peut-être avec le déploiement d’un nombre supérieur d’observateurs internationaux. L’envoyé avait noté que les parties en conflit avaient fait “moins de progrès que ce que nous espérions” dans leurs négociations de paix, et il avait révélé que: “Le conflit du Haut-Karabagh était en train de devenir un problème de plus en plus sérieux pour l’UE”.

Semneby poursuit en écartant les affirmations de l’opposition arméniennes selon lesquelles l’UE aurait toléré des violations des droits de l’homme en Arménie au cours des troubles ayant suivi l’élection de 2008, afin de faciliter un accord dans le Haut-Karabagh.

NOUVELLES EN BREF Le rôle de la Suisse éclairci Au cours d’une entrevue avec Bahar Muradova, vice-présidente du Milli Majlis (Parlement azerbaidjanais), Son Excellence Sabine Ulmann Shaban, l’ambassadrice récemment nommée de la Suisse en Azerbaidjan, a souligné le programme de son pays pour une coopération plus approfondie avec l’Azerbaidjan. L’ambassadrice a fait part de l’empressement de son pays à aider l’Azerbaidjan à résoudre le conflit du HautKarabagh, pendant que Muradova exposait l’état actuel des négociations.

Selon le ministre azerbaidjanais des technologies de l’information et de la communication, le revenu total issu du secteur azerbaidjanais des TIC atteindra les $15,4 milliards (£9,6 milliards) en 2024. S’exprimant lors du Sommet des investisseurs azerbaidjanais à Bakou, Elmir Velizadeh, ministre adjoint du ministère azerbaidjanais des technologies de l’information et de la communication, a prévu que les revenus des TIC dépasseraient bientôt ceux du secteur des hydrocarbures.

Le président Aliyev (à droite) a personnellement testé un des nouveaux taxis londoniens

L’Azerbaidjan passe une commande jamais inégalée à Manganese Bronze

L’Azerbaidjan a passé une commande 100 taxis londoniens TX4 à Manganese Bronze, le principal fabricant. D’une valeur d’environ $27millions (£17millions), la décision a engendré une augmentation de 50 pourcents de la valeur des actions de l’entreprise.

Cet ordre, qui est la plus importante commande de taxis londoniens que le fabricant n’ait jamais reçu, sera livré à la nouvelle Compagnie de taxis de Bakou par Shanghai LTI, qui est le partenaire commercial de Manganese Bronze, chez Geely Automobile Holdings, dont le siège social se situe en Chine.

La Compagnie de taxis de Bakou a été récemment créée, sous l’égide du programme de développement du ministère azerbaidjanais des transports. La livraison des 100 premiers taxis est prévue pour la fin avril, les autres véhicules seront fabriqués et expédiés fin novembre 2011.

Moody’s élève les perspectives de cotation de l’Azerbaidjan au rang de “positives”

Moody’s Investor Service a fait passer les perspectives de cotation Bal du gouvernement de l’Azerbaidjan de “stables” à “positives”. L’entreprise précise que le changement est attribuable

aux améliorations significatives du pays concernant les positions fiscales et extérieures du gouvernement, qui se reflètent dans l’accumulation rapide d’actifs financiers par le Fonds national pétrolier d’Azerbaidjan (SOFAZ), et les efforts actuel du gouvernement pour investir dans le secteur non pétrolier.”

De même, Moody’s a modifié la prévision pour les plafonds de la dette de l’Azerbaidjan en devise étrangère Baa2 et en devise locale A3, ainsi que ses plafonds de dépôt en devises étrangères Ba2/Baa1 et en devise locale, qui ont évolués, passant de “stables” à “positifs”.

Le gouvernement azerbaidjanais a enregistré un excédent fiscal de 14 pourcents du PIB dans son budget consolidé, avec un excédent des comptes courants de 30 pourcents du PIB en 2010. Moody’s attribue la majorité des excédents à SOFAZ, dont les actifs ont augmentés de $8 milliards (£1,5milliards) pour atteindre les $23 milliards (£14 milliards) entre le 4ème trimestre 2009 et le quatrième trimestre 2010, la Banque centrale d’Azerbaidjan (CBA) augmentant ses réserves étrangères de $1,6 milliards ($992 millions), égalant désormais les $7 milliards (£4 milliards).

Moody’s a souligné les investissements du gouvernement azerbaidjanais dans le secteur non pétrolier, affirmant que la croissance dans cette sphère avait été de 7,9 pourcents en 2010, alors qu’elle n’avait été que de 3,2 pourcents en 2009.

L’entreprise a mis l’accent sur le fait que le gouvernement soutenait le secteur privé par l’intermédiaire de son Fonds d’entreprises, qui avait investi une somme totale de $125millions (£78millions) dans plus de 100 entreprises en 2010.

Velizadeh déclare : “Selon les prévisions, les revenus annuels issus des TIC seront de $15,4 milliards en 2024, par rapport aux revenus pétroliers qui seront de $10,9 milliards (£6,8milliards). Au cours des six dernières années, le secteur des TIC domestiques a bénéficié d’investissements s’élevant à un total de $1,5 milliards (£932 milliards), dont 21 pourcents de capitaux étrangers. Le secteur des TIC azerbaidjanais a quintuplé, avec un taux de croissance annuel de 30-35 pourcents. En 2009, en dépit de la crise économique internationale, la dynamique de développement du secteur s’est maintenue à 13,7 pourcents.

En 2010, elle a augmenté et atteint 32,1 pourcents. En raison de la création d’un environnement concurrentiel acceptable, la part du secteur privé est maintenant de 80,3 pourcents, alors qu’elle était de 70,7 pourcents auparavant.”

Velizadeh confirme que les investissements prévus pour le secteur des TIC pour 2011 s’élèveraient à $204 millions (£127millions). “Cette année, il est prévu qu’une entreprise de communication investisse, à elle seule, la somme de $50 millions (£31millions). Les chiffres des investissements augmentent chaque année, et cela indique des niveaux de croissance élevés dans le secteur des TIC. Nous voulons que la dynamique de cette année, avec une tendance à la hausse, se poursuive mais cela dépend de différents facteurs. Il est vraisemblable que le modèle de croissance de 2011 sera de même nature que celui observé en 2010”.

Velizadeh confirmed that total predicted ICT sector investments for 2011 would amount to $204m (£127m), commenting: “This year, one communications company alone is expected to invest $50m (£31m).

The investment figures increase every year, and this is indicative of high growth levels in the ICT field. We want this year’s dynamics to continue this upwards trend, but this depends on various factors. Presumably the pattern of growth in 2011 will be akin to that experienced during 2010.”

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Monde Des Affaires

Le revenu de l’Azerbaïdjan dans les TIC pourrait atteindre les $15,4 milliards

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Sommet des investisseurs d’Azerbaïdjan à Bakou

Monde Des Affaires Vanessa Raine, coordinatrice des processus opérationnels de TEAS, célèbre le succès économique azerbaidjanais avec Daniel Matthews, de Baker & McKenzie, un membre de TEAS

Du 2 au 3 mars, TEAS a soutenu le Sommet des investisseurs azerbaidjanais à Bakou, organisé par la Fondation pour la Promotion de l’Investissement et l’Export (AzPromo) en association avec l’Euro convention.

Le Sommet a accueilli des investisseurs de différents pays, y compris les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, les Emirats Arabes Unis (EAU) et Hong-Kong, entre autres. Adil Mammadov, directeur exécutif d’AzPromo, commente : “Ces investisseurs représentent les secteurs de la banque et de la finance, de l’agriculture, de la construction et de l’énergie alternative, beaucoup d’entre eux visitant le pays pour la première fois. L’Azerbaidjan a proposé des informations concernant la législation et l’environnement des affaires”.

Durant cet évènement très suivi, Mammadov a également évoqué les opportunités de commerce, d’affaires et d’investissement dans le Sud du Caucase et dans les régions caucasiennes. Afgan Isayev, Directeur exécutif de l’Azerbaidjan Investment Company (AIC) a modéré une réunion-débat sur les perspectives de développement pour les secteurs de la banque et de la finance, mettant en avant les activités de l’AIC et l’exécution des projets du secteur non pétrolier. Les représentants de la Banque mondiale et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (ERBD) ont évoqué les développements et les progressions qui ont été appliqués aux institutions financières azerbaidjanaises.

L’évènement s’est également concentré sur les transports, les infrastructures et les télécommunications.

Un petit pas pour l’Azerbaidjan

Selon Mir Heydar Ismailov, chef de la coordination au service des activités des institutions publiques du ministère azerbaidjanais des communications et de l’information, l’Azerbaïdjan a signé

un accord de coopération préliminaire concernant son entrée dans l’industrie spatiale.

L’accord, signé par l’Azerbaidjan et l’agence spatiale européenne, ainsi par que les agences spatiales italiennes, japonaises, allemandes et canadiennes, a été conclu en février à Vienne, durant la 48ème session du Sous-comité technique et scientifique du Comité de l’ONU pour les Utilisations pacifiques de l’espace (COPUOS). Actuellement, l’Azerbaidjan dispose d’un statut d’observateur au COPUOS. Cependant, si le pays devenait un membre permanent du comité, il pourrait s’impliquer dans divers projets, ce qui lui permettrait de devenir un des participants les plus actifs dans les activités spatiales mondiales.

Ismailov informe : “L’Azerbaidjan fait ses premiers pas dans l’industrie spatiale.

Le pays vise à travailler vers les mêmes objectifs que les autres pays développés, comme les Etats-Unis, le Japon, la France et l’Allemagne. Plusieurs pays sont déjà intéressés par les éléments techniques de nos satellites et souhaitent utiliser leurs installations dans le futur.”

Il est prévu qu’Arianespace lance Azerspace, le premier satellite de communications azerbaidjanais, fin 2012.

Azerspace, équipé de 24 transpondeurs en bande C et de 12 transpondeurs Ku, sera placé en orbite à une longitude de 46° est, couvrant l’Europe, l’Asie Centrale et l’Afrique. La position orbitale d’Azerspace a été louée auprès de l’opérateur satellite malaysien MEASAT, pour une durée initiale de 20 ans. Azerspace a été conçu pour fournir des radiodiffusions numériques, un accès internet, des transmissions de données, des réseaux multiservices voix et données, et des communications gouvernementales.

Azerbaidjan Airlines se francise

(Terminal 2B) et l’Aéroport international de Bakou à partir du 22 février.

Les vols font suite à un accord de partenariat signé entre les deux compagnies aériennes.

Cela permettra à Air France d’offrir aux passagers trois vols vers l’Azerbaidjan, AZAL obtenant un accès pour un certain nombre de passagers supplémentaires via le réseau de lignes aériennes d’Air France.

Ce trajet sera desservi par un Airbus A319 d’AZAL, avec une capacité assise de 24 passagers en classe affaires et de 90 passagers standards. Les programmes de vol d’AZAL sont les suivants :

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AF8176 * / J2074 Paris-CDG2B 1150– 2000h Bakou (mardi et dimanche) AF8176 * / J2074 Paris-CDG2B 2300– 0710 +1 Bakou (vendredi) AF8177 * / J2073 Bakou 0800–1030 Paris-CDG2B (mardi et dimanche) AF8177 * / J2073 Bakou 1900–2130 Paris-CDG2B (vendredi).

AZAL est le transporteur national de l’Azerbaïdjan, effectuant des vols vers les villes européennes (Londres, Milan et Prague), les pays de la CEI et le MoyenOrient. Sa flotte se compose d’avions construits par Airbus, ATR et Boeing.

NOUVELLES EN BREF Le Fonds hypothécaire d’Azerbaïdjan annonce un appel d’offre Le Fonds hypothécaire d’Azerbaidjan (AMF), sous l’égide de la Banque Centrale d’Azerbaidjan, a annoncé l’ouverture d’une commission d’appels d’offres pour les services suivants : • un fournisseur d’accès internet (FAI) qui peut assurer l’accès à un réseau international • un fournisseur d’alimentation électrique permanente pour gérer le centre de sauvegarde centralisée de l’AMF à Sumgait.

Les détails de l’appel d’offres sont les suivants: • frais de participation à l’appel d’offres AZN50 (£39) • date de remise des documents concernant l’appel d’offres : 6 avril 2011 • décachetage des documents 19 avril 2011 à 15h00 Pour plus d’informations, appelez le +994 441 24 23 (postes : 133 et 111).

Décollage d’un luxueux Airbus A319

Azerbaidjan Airlines (AZAL) et Air France ont annoncé le lancement de vols communs entre l’aéroport Charles de Gaulle de Paris

La Société d’Investissement d’Azerbaïdjan (AIC) est un fonds d’État, établi en mars 2006 par un décret présidentiel. Il soutient le développement des entreprises dans le secteur non pétrolier de l’économie Azerbaïdjanaise, par des placements en actions. La priorité de l’AIC est de veiller à ce que les entreprises d’Azerbaïdjan participent à des projets visant à stimuler les exportations, à remplacer les importations avec des marchandises produites localement et à attirer les investisseurs locaux ou étrangers.

Les objectifs de l’AIC sont les suivants: • contribuer au développement des entreprises dans le secteur non pétrolier de l’économie de l’Azerbaïdjan par des participations au capital et un soutien de la gestion • attirer les investissements locaux et étrangers, la technologie et les connaissances • accentuer et stimuler la modernisation et l’innovation • accroître la compétitivité et la valeur de marché des entreprises participantes • fournir un retour sur investissement équitable • promouvoir les meilleures pratiques en gouvernance d’entreprise, fondées sur la transparence et les principes internationaux.

TEAS avait déjà fait le profil de l’AIC en 2009 et j’ai eu le plaisir de poser quelques questions à Afgan Isayev, Directeur exécutif de l’AIC, pour en apprendre davantage au sujet de la progression de l’entreprise: En quoi se spécialise votre entreprise ?

L’AIC est un fonds d’État, créé pour soutenir le développement du secteur non pétrolier d’Azerbaïdjan par le moyen d’investissements en capital, à termes variés, dans des entreprises qui développent soit des terrains vierges soit des friches industrielles. La société travaille en étroite collaboration avec les co-investisseurs locaux et étrangers, ainsi qu’avec les Institutions Financières Internationales (IFI) De quelle façon votre entreprise s’est-elle développée durant l’année passée?

La société a fait des progrès importants en 2010, en investissant dans plusieurs projets.

Les plus importants développements ont été : la construction du seul chantier naval moderne de la Mer Caspienne, la construction moderne de la première usine de traitement et de culture des semences en Azerbaïdjan et l’inauguration d’une usine de sel.

La Société d’Investissement de la Caspienne, qui est un fonds d’actions

affilié, financé conjointement par l’AIC, la Banque islamique de développement, et la Corporation islamique pour le développement du secteur privé, a également mis en œuvre, avec grand succès, plusieurs projets agricoles et immobiliers. En 2010, le capital statutaire de l’AIC a augmenté de AZN70millions (£54millions), et atteint la somme totale de AZN160millions (£124millions).

Est-ce-que l’AIC a développé de nouveaux marchés ou de nouveaux secteurs du marché?

En 2010, l’AIC est entrée dans les secteurs la construction et de la réparation navales, le secteur agricole et celui de la transformation des produits alimentaires.

Avez-vous rencontré de la concurrence hors de l’Azerbaïdjan ?

Bien sûr, il y a toujours de la compétition provenant des institutions financières internationales, des banques locales et des fonds d’actions.

Avez-vous des bureaux dans d’autres pays de la région?

Le mandat de l’AIC spécifie que les investissements doivent être faits uniquement en Azerbaïdjan.

Quelles sont les aspirations de l’AIC en Azerbaïdjan pour l’année prochaine?

En 2011, nous prévoyons d’investir dans l’agriculture organique, le recyclage des piles, la transformation des aliments et dans plusieurs projets agricoles. De plus, nous prévoyons d’autoriser le développer de nouvelles installations de traitement de lait et des usines de ciment.

D’après-vous quel est le climat des affaires en Azerbaïdjan ?

Il y a beaucoup d’aspects positifs dans le domaine des affaires en Azerbaïdjan, qui peuvent être mis à profit par les entrepreneurs Azerbaïdjanais et étrangers, tels que:

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une situation politique, économique et sociale stable des relations économiques et des relations commerciales internationales en développement un secteur financier performant, une monnaie stable et de vastes réserves de devises une dette souveraine faible une stratégie gouvernementale à long terme pour le développement du secteur non-pétrolier et pour la

Issaïev Afgan, Directeur exécutif de l’AIC

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diversification économique de vastes possibilités d’investissement dans le secteur non pétrolier d’énormes ressources de pétrole et de gaz qui stimuleront le futur développement du secteur non pétrolier la mise en œuvre de programmes de développement régional et de réduction de la pauvreté un soutien gouvernemental à part entière pour les projets de coinvestissement, avec une injection de capitaux et le financement des dettes par l’AIC et par le Fonds National pour le Soutien de l’Entrepreneuriat des investissements massifs dans les développements des infrastructures une situation géographique stratégique une main-d’œuvre jeune, qualifiée, motivée et avide de connaissances. un milieu de vie et un cadre de travail sains et sûrs une beau paysage, des gens chaleureux et une cuisine excellente.

Est-ce que votre entreprise assure des formations ou un programme d’apprentissage ?

L’AIC forme le personnel interne, en partenariat avec la Société financière internationale (SFI), l’aide technique à la Communauté des États indépendants (TACIS) et la Société allemande pour la Coopération technique (GTZ).

Comment est-ce-que TEAS a valorisé votre entreprise depuis que vous en êtes membre?

TEAS a accru la sensibilisation des activités de l’AIC à un niveau paneuropéen grâce à ses événements, publications et autres activités publiques. TEAS encourage avec succès toutes les facettes de l’Azerbaïdjan, ce qui offre des avantages aux entreprises de l’AIC. Azerbaijan Investment Company (AIC), 11, Hasan Abdullayev Street, Baku Plaza, Baku AZ 1001, Azerbaijan Tel: +994 124372909 Fax: +994 124372903 E-mail: aisayev@aic.az Website: www.aic.az

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Profil d’Entreprise

Profil D’entreprise : AIC (Deuxième Visite)

inner back page AZERBAÏDJAN: FAITS EN BREF Nom officiel: La République d’Azerbaïdjan Capitale : Bakou Superficie : 86 600 km² Population : 9 000 000 Densité: 104 habitants / km ² Population urbaine: 51,8 pour cent Population des villes principales excluant les banlieues: Bakou (2 500 000); Gandja (300 000); Sumgait (270 000); Mingäçevir (95 000) Religions: Musulmans chiites (65 pour cent), Musulmans sunnites (28 pour cent), Chrétiens orthodoxes (5 pour cent), Autres (2 pour cent) Exports principaux : Le pétrole, le gaz, l’aluminium, les tapis Langue officielle: L’azerbaïdjanais Langues commerciales: L’anglais et le Russe Indicateurs monétaires

2006

2007

2008

2009

Taux de change moyen annuel d’1 USD

0.89

0.86

0.82

0.81

ur

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n Az er ba i ja

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Taux de change du 14.03.11: AZN 1 = USD 1, 26; USD 1 = AZN 0, 79 ; AZN 1= £ 0,78 ; £ 1 = AZN 1, 28 ; AZN 1 = € 0,90 ; 1€ = AZN 1, 11

BUSINESS

FORUM P

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The European Azerbaijan Society

BUSINESS FORUM

Highlighting Azerbaijan’s Investment Potential

12–13 May 2011, IET London, 2, Savoy Place, London, WC2R 0BL The European Azerbaijan Society, as part of its mission to serve as a networking and knowledgesharing platform, is launching an annual flagship Business Forum, to be held in the heart of London.

This essential two-day event will focus on creating new networks, promote investment generation and facilitate strategic commercial decisions and agreements.

Its main objectives are to: • outline the recent and potential trends and opportunities within the Azerbaijani economy • provide the latest and projected data on Azerbaijan’s investment climate • showcase the policies being adopted to ensure a stable climate for inward investment • demonstrate those elements that make Azerbaijan most appealing to investors • help identify the growth sectors in the country.

So – don’t delay. This is your chance to find out how you can harness the might of the vibrant Azerbaijani economy.

To find out more, please contact Vanessa Raine on +44 (0)207 104 2225; e-mail: events@teas.eu; website: www.teas.eu