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MAGAZINE Actualités • Points de vue • Interviews

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Culture • Volet Entreprise • Politique Ph ot o: Pe t e r Wal l ace

UNE CHANSON DE NOVRUZ Également dans ce numéro: Bryza se penche sur l’avenir La baronne Goudie à Bakou Mort d’un enfant de neuf ans, victime du conflit du Haut-Karabagh Lord Laird: l’Union européenne devrait elle remplacer la France dans le Groupe de Minsk de l’OSCE? Mir-Babayev – évaluation de l’histoire du pétrole Le nouveau guide ‘Culture Smart! Azerbaïdjan’ en promotion

Avril 2011


P3 Politique et Actualités

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Culture Publication associée

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Si vous souhaitez recevoir de plus amples informations veuillez contacter The European Azerbaijan Society, Tel: +44 (0) 207 104 2220 Fax: +44 (0) 207 104 2221 E-mail: editor@teas.eu

Affiliés P 12 Haut-Karabagh

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P 14 Monde des Affaires

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ÉVÈNEMENT DE TEAS 12 et 13 mai 2011 Inauguration du forum des affaires de TEAS: renforcement du potentiel de l’Azerbaïdjan pour les investissements. IET London, 2, Savoy Place, London, WC2R 0BL Dans le cadre de son objectif de servir de plate-forme de mise en réseau et de partage des connaissances, TEAS lance un important forum annuel des affaires. L’accent sera mis sur la création des réseaux d’affaires, les possibilités d’investissements et les alignements stratégiques commerciaux. Pour plus de renseignements, visitez le site Web : http://bit.ly/teasbusform.


Cette joyeuse célébration a été appréciée par tous

L’exposition artistique a montré la richesse d’inspiration des artistes azerbaïdjanais.

d’Azerbaïdjan au développement du pays, ainsi que les différentes actions mises en œuvre par le gouvernement azerbaïdjanais pour protéger identité culturelle de la communauté. Suleymanov a reconnu que “les musulmans et les juifs, qui croient en un Dieu unique, ont beaucoup en commun. Ceci a été mis en exergue au travers des relations amicales entre les communautés religieuses en Azerbaïdjan, qui sont construites sur des fondements solides de respect mutuel. Le radicalisme, les stéréotypes et la discrimination sur des motifs religieux et ethniques sont tout à fait inacceptable au 21ème siècle”. Il a poursuivi en exprimant le désir de l’Azerbaïdjan de renforcer sa position stratégique en œuvrant avec les États-Unis dans leur politique concernant la région eurasienne. Le Rabbin Feinstein Morley a exprimé ses remerciements au gouvernement azerbaïdjanais pour avoir porté de l’attention à la communauté juive. Il s’est également exprimé sur la richesse de l’histoire des Juifs d’Azerbaïdjan et sur l’importance géopolitique du pays.

Force et passion étaient mêlées de drame dans la performance de Tunzale Agayeva

Le 16 Mars, TEAS et l’Ambassade de la République d’Azerbaïdjan au RoyaumeUni ont organisé conjointement une célébration de la fête antique de Novruz. Ayant lieu au cœur de Londres, dans la splendeur victorienne de Gibson Hall, l’événement a attiré environ 300 personnes, des azerbaïdjanais comme des amis du pays. S.E. Fakhraddin Gurbanov, ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni, a pris la parole: “Le mot Novruz signifie littéralement ‘Nouveau Jour’, et représente la fête la plus importante des pays turcophones. Vieille de 3000 ans, elle a été établie au cours de la période Zoroastrienne, et la partie la plus importante de la fête est célébrée dans la nuit du 23 Mars, pour fêter le premier jour du printemps.” “L’an dernier, la date du 21 Mars a été reconnue par l’Organisation des Nations Unies comme étant la première Journée internationale de Novruz. En Azerbaïdjan, la fête est célébrée avec des œufs et du blé en herbe, qui symbolisent traditionnellement une nouvelle vie et de nouveaux départs.” Tale Heydarov, président et fondateur de TEAS, s’est également exprimé: “En Azerbaïdjan, Novruz est également célébré avec des feux de joie, qui représentent la destruction du mal et le début d’un avenir

Le président de TEAS, Tale Heydarov, a rappelé l’importance de Novruz, dont les racines remontent à l’Antiquité.

plein de promesses. C’est une très bonne chose que nous célébrions cette fête ensemble, et j’espère que cette tradition se poursuivra pour que les générations futures puissent en profiter.” Toutes les personnes présentes ont pu avoir un aperçu des plats traditionnels de l’Azerbaïdjan. Ce rassemblement comprenait aussi une exposition d’art azéri et un concert du célèbre chanteur Tunzale Agayevaqui ont été chaleureusement accueillis par les invités.

Un diplomate azerbaïdjanais expose la tolérance dans une synagogue des États-Unis

Au cours d’un service dans la synagogue de Los Angeles, Elin Suleymanov, Consul général d’Azerbaïdjan, a tenu un discours sur le multiculturalisme et les traditions de tolérance dans son pays natal. Il a souligné les excellentes relations entre les peuples d’Azerbaïdjan et la communauté juive qui ont perduré pendant de nombreuses décennies, et à laquelle s’ajoute la coopération bilatérale entre Azerbaïdjan et Israël. Il a également évoqué la contribution de la communauté juive

Le Président Aliyev dépose une capsule temporelle dans les fondations

Un développement révolutionnaire

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a posé la première pierre du nouveau terminal de l’aéroport international Heydar Aliyev à Bakou. Jahangir Askerov, Président d’Azerbaijan Airlines (AZAL) a précisé au président que le nouveau terminal couvrira une surface de 58 000 mètres carrés et jouira des dernières technologies. Conçu par Arup, le nouveau terminal pourra accueillir 3 millions de passagers par an et est conçu pour résister aux secousses sismiques. Le nouveau terminal est esthétiquement conçu pour créer des espaces agréables à utiliser et qui permettront d’apporter de la détente. Dans ce but, le lieu jouera sur la lumière, les grands espaces et les perspectives intérieures et extérieures. Le bâtiment présentera une façade ondulante qui permettra à la lumière d’entrer dans l’espace, et qui s’ajoutera au terminal international existant. Lors de sa visite, le Président a enterré une capsule temporelle dans les fondations du nouveau terminal.

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Politique et actualités

Nouvelle vie et nouveaux départs


à plusieurs reprises l’inadmissibilité de faire des vols sur les territoires occupés de l’Azerbaïdjan, sans consultation préalable des autorités de l’Etat azerbaïdjanais”. Abdullayev a rappelé plusieurs incidents antérieurs, dont l’abattage d’un hélicoptère en 1991 sur le quartier de Khojavend, qui a coûté la vie à des ministres azerbaïdjanais, ainsi que celle de gardiens de la paix russes et kazakhes. Il a par ailleurs réitéré la nécessité du retrait arménien des territoires occupés afin de pouvoir assurer la sécurité régionale.

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Politique et actualités L’ambassadeur américain Matthew Bryza et sa femme Zeyno Baran-Bryza, (à gauche) ont célébré la Journée internationale de la femme à Bakou le 7 Mars dernier.

Bryza prend ses fonctions

Matthew Bryza, ambassadeur américain en Azerbaïdjan, a souligné l’enthousiasme de son pays à coopérer avec l’Azerbaïdjan sur l’énergie et sur de nombreuses questions stratégiques. Il a précisé que “un corridor a été initialement construit pour exporter le pétrole du bloc Azeri-Chirag-Guneshli (ACG) via l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC). A ce jour, une nouvelle génération d’investisseurs est en train d’aider l’Europe à diversifier ses approvisionnements en gaz. Les États-Unis estiment qu’il existe aujourd’hui de plus grandes possibilités de développement de ses intérêts stratégiques en s’appuyant sur l’Azerbaïdjan au regard de la sécurité, de l’énergie et des réformes internes”. Bryza a insisté sur la nécessité d’aborder les questions du transport de l’énergie et de la vente de gaz, ainsi que sur la concrétisation de l’accord de transit gazier turc-azéri, conclu l’année dernière. Il a précisé: “Cette année, nous prévoyons que les accords seront finalisés avec les sociétés et les pays en développement du corridor Sud, permettant aux investisseurs d’Azerbaïdjan d’engager jusqu’à 20 milliards de dollars (12,3 milliards de livres) en vue de faciliter la prochaine étape du développement du gaz naturel.” Le projet du corridor Sud a pour but de transporter les ressources énergétiques de la région de la Mer Caspienne vers l’UE. Cela nécessite la construction de plusieurs pipelines, dont ceux de Nabucco, l’interconnexion Turquie-Grèce-Italie (ITGI), de White Stream et du pipeline Trans-Adriatique. Bryza explique: “Quand ils arriveront à terme, ces projets renforceront les liens stratégiques entre l’Azerbaïdjan et l’Europe. À leur tour, les consommateurs européens vont pouvoir diversifier leur approvisionnement en gaz naturel.”

Le diplomate s’est par la suite concentré sur le projet d’inauguration de vols directs entre les Etats-Unis et l’Azerbaïdjan. Il a expliqué qu’il avait déjà consulté les autorités azerbaïdjanaises compétentes, et notamment Jahangir Askerov, le Président d’Azerbaijan Airlines (AZAL). Bryza a précisé que les États-Unis apportaient un soutien technique à l’Azerbaïdjan à ce sujet. Dans un avenir proche, AZAL recevra la livraison d’une flotte d’avions passagers neufs en vertu d’un contrat passé avec Boeing, dont deux Boeing 787 Dreamliner, plus particulièrement adaptées aux vols long-courriers. Il a conclu en rappelant que “en ce qui concerne la sécurité, rien n’est plus important que d’aider les parties à parvenir à un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh.”

Les vols au-dessus des territoires occupés par l’Arménie posent problème.

Elman Abdullayev, porte-parole du Ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, a exprimé son opinion en ce qui concerne la proposition de reprise des vols au départ de Khankandi, la plus grande ville de la région du HautKarabagh occupée par l’Arménie. Il estime que: “La partie azerbaïdjanaise a informé l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), ainsi que d’autres organisations mondiales, sur le risque de faire des vols civils au-dessus des territoires occupés par l’Arménie et sur la possibilité d’actes de provocation dans la zone. Il s’agit d’une zone de conflit militaire et qui est temporairement hors du contrôle des autorités azerbaïdjanaises.” Il a poursuivi: “L’Azerbaïdjan a indiqué

Elkhan Polukhov, porte-parole du Ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, a conclu en exposant que “l’Azerbaïdjan exclue toute action illégale, notamment les attaques terroristes, les tirs sur les avions et sur les civils. Bakou s’appuie aujourd’hui sur toutes les mesures diplomatiques possibles pour empêcher la reprise des vols entre Erevan et le Haut-Karabagh.”

La baronne Goudie décrit des liens d’amitié

Lors de sa visite à Bakou, la baronne Mary Goudie, membre honoraire de la Chambre des Lords et membre du Groupe Pluripartiste de l’Azerbaïdjan, a rencontré Rabiyyat Aslanova, présidente du Comité des droits de l’Homme du Milli Majlis (Parlement azéri) et Samed Seyidov, Président du Comité des relations internationales et également interparlementaires du Milli Majlis. Aslanova s’est exprimée sur le développement constant des relations bilatérales entre le Royaume-Uni et l’Azerbaïdjan. Elle a également informé la baronne sur l’évolution du pays au cours des 20 années qui se sont écoulées depuis son indépendance. Aslanova a souligné que l’Azerbaïdjan était le pays du Caucase dont le développement était le plus rapide, en dépit de la persistance de la situation du Haut-Karabagh. La Baronne Goudie a affirmé que “Le Royaume-Uni et l’Azerbaïdjan entretiennent des relations étroites et sincères, et que la coopération entre les deux parlements peut être citée en exemple. Le conflit du Haut-Karabagh a amputé le territoire azerbaïdjanais, et représente un gros problème pour le développement économique, les investissements et l’évolution du tourisme dans ces régions. Le Royaume-Uni fait partie des pays qui souhaitent de tout cœur trouver une solution au problème.” La réunion s’est terminée par une discussion sur les possibilités de coopération conjointes concernant l’évolution du système éducatif et de l’avancée de l’égalité entre les sexes.


Les débuts du conflit remémorés

Le livre commence par une préface rédigée par Tale Heydarov, président et fondateur de TEAS, dans lequel il explique que ce travail doit être considéré comme une chronique de ces conflits, qui se veut substantielle, historique et géographique, fondée sur un large éventail de sources et de recherches. Il affirme que l’objectivité et la rigueur universitaires ont été appliquées tout au long de cet ouvrage, de la rédaction des faits à la rédaction des conclusions. Ordubadi a particulièrement analysé les rapports contrastés des affrontements dans les médias étrangers, en remarquant qu’ “aux côtés des publications de presse russes et caucasiennes, celles d’Europe et des Etats Unis parlent avec passion et présentent le plus grand intérêt à ces événements et à leurs causes. Nous devrions aussi être conscients que les articles publiés dans la presse étrangère sont pleins de contradictions et de différences.” Sa recherche s’attache ensuite à réfuter nombre de mythes sans fondement. Heydarov conclue en présentant l’ouvrage comme une lecture essentielle pour ceux qui souhaitent comprendre les racines historiques du conflit du Haut-Karabagh et la validité de la position azerbaïdjanaise. La traduction anglaise est disponible chez W.H. Smith sur http://bit.ly/ teasbookwhsmith et chez Amazon sur http:// amzn.to/teasbookamazon . Version Kindle : http://amzn.to/teasbookkindle

Soulèvements en Arménie

Le 17 Mars dernier selon l’AFP, 12 000 partisans de l’opposition arménienne ont organisé un rassemblement dans le centre d’Erevan et ont occupé la Place de la Liberté, obligeant ainsi la police antiémeute à se retirer. En 2008, la place avait été le théâtre de manifestations de masse qui ont sombré dans la violence et causé la

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Politique et actualités

TEAS a réédité l’ouvrage séminal de Mammad Said Ordubadi datant de 1908 intitulé ‘Years of Blood : A history of the Armenian-Muslim Clashes in the Caucasus 1905-1906’ dans ses deux traductions en russe et en anglais. Cet article décrit les luttes du début du XXème siècle; luttes pour les terres et les identités dans le Caucase du Sud, qui avaient été réprimées pendant des décennies par les autorités soviétiques. La version anglaise a été publiée par la presse d’Ithaca, qui se spécialise dans les livres consacrés aux études universitaires sur le Moyen-Orient. Cette traduction est une contribution précieuse à la compréhension des réalités de cette période, tout particulièrement pour les universitaires occidentaux.

Les protestations de l’ancien président arménien Levon Ter-Petrossian ont amenées 12 000 partisans de l’opposition dans les rues d’Erevan

mort de dix personnes. L’ancien président Levon Ter-Petrossian, chef de file de l’opposition du Congrès National Arménien, a fait entendre ses protestations: “Il est grand temps que des changements radicaux se produisent en Arménie. Il n’y a rien à tirer de ce gouvernement, car il n’a pas l’intention de renoncer à une politique qui pille notre pays. Il est incapable de pousser l’économie vers l’avant.” Khachatur Sagomonian, un retraité, a donné son avis: “Si les Egyptiens ont réussi à se débarrasser de leur tyran, nous pouvons faire la même chose et se débarrasser de Serge Sarkissian et de son régime”. Raffi Hovhannisian, natif américain et leader du parti modéré du Patrimoine, a organisé sur la place une grève de la faim de deux jours. Il a annoncé que “Le retour symbolique du peuple sur la place montre au président en exercice que l’opposition pèse un poids important dans l’avenir de l’Arménie. Chacun d’entre nous doit être le garant d’un transfert pacifique du pouvoir au peuple.”

Récompenses pour les associations de l’Université de la City

L’université de la City de Londres a tenu sa ‘Nuit des Récompenses des Associations Etudiantes’ (Student Societies Awards Night) le 23 Mars, pour laquelle plus de 50 clubs et associations étudiantes ont été nommés. La soirée a vu l’association azerbaïdjanaise de l’Université de la City recevoir le titre de Meilleure Nouvelle Société 2010-11. Ceci reconnait la variété des événements organisés par la société depuis sa création en Décembre 2010. Rob Scully, vice-président des Activités et du Développement de l’Union Etudiante

de l’Université de la City, a souligné les activités de l’association et la diversité de ses manifestations. Il a également détaillé sa contribution aux activités de l’Union Etudiante et l’image de l’université.

NOUVELLES EN BREF 101 millions de dollars seront investis dans l’éducation en 2011 D’après Misir Mardanov, ministre Azerbaïdjanais de l’Éducation, 33 millions de manats (25,6 millions de livres) ont été alloués par le gouvernement azerbaïdjanais pour la construction de nouvelles écoles en 2011. 50 millions de manas supplémentaires (38,7 millions de livres) seront mis à disposition pour la réparation des écoles et pour financer des travaux de construction. Depuis 2004, plus de 2 000 nouvelles écoles ont été construites en Azerbaïdjan. Le Japon remercie l’Azerbaïdjan pour son don d’un million de dollars Selon le ministère japonais des Affaires étrangères, le gouvernement japonais a exprimé ses remerciements au gouvernement azerbaïdjanais pour son don humanitaire d’1 million de dollars (£623 127) L’argent a été reçu par la Croix-Rouge japonaise à la suite de la catastrophe causée par le tremblement de terre dans la région de Tohoku. Le ministre azerbaidjanais des affaires étrangères rencontre les députés européens Elmar Mammadyarov, le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, a rencontré deux députés -Vaigl Ivo de Slovénie et Pino Arlacchi d’Italie. Ils ont souligné l’importance de la coopération Azerbaidjano-européenne dans le cadre du Programme de Partenariat Oriental.


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Culture Cette ballade tendre et émotionnelle d’Eldar et Nigar est conçue pour apporter l’Eurovision à Bakou

Running Scared, déjà une réussite

Un jury d’experts a sélectionné les représentants de l’Azerbaïdjan pour le concours de l’Eurovision, dont la finale se tiendra à Düsseldorf, en Allemagne le 14 mai prochain. Running Scared, exécuté par le duo Eldar Gasimov et Nigar Jamal, a été choisi parmi 70 chansons. Elle a été écrite grâce à la collaboration des suédois Stefan Örn, Sandra Bjurman et Iain Farguhanson, qui ont écrit Drip Drop, qui a obtenu la cinquième position lors de la finale 2010, dans sa version interprétée par Safura Alizadeh. Running Scared peut être visionné sur http://bit.ly/azeurovision

Azerbaïdjan’, annoncé à l’ambassade de la République d’Azerbaïdjan du Royaume-Uni le 7 avril. L’auteur est Nikki Kazimova, une rédactrice-pigiste domiciliée à Bakou qui partage son temps entre l’Azerbaïdjan et les Etats-Unis, et qui a ainsi su développer le point de vue d’un étranger sur son pays natal. Aux ÉtatsUnis, Kazimova a étudié et travaillé dans le journalisme et pour des organisations de développement des médias, notamment pour CNN International. Elle a également été employée par ExxonMobil en Azerbaïdjan et a été correspondante régionale pour Bloomberg News et pour l’International Journalist Network, en plus de ses fonctions de consultante auprès de plusieurs organisations à but non-lucratif de Bakou et de Washington. Ce livre à un prix très abordable, est une introduction idéale au pays; il réfute avec succès toutes les idées préconçues et apporte un vrai éclairage au voyageur. Disponible en ligne sur le site de l’éditeur Kuperard, pour la modique somme de £5 (normalement £6.95) plus £2.50 de frais de port au Royaume Uni (£1.50 pour des exemplaires supplémentaires) Pour en bénéficier, il suffit d’entrer le code CSAZ2011 lors de la commande sur le site http://bit.ly/cultsmart (Valable jusqu’au 1er août 2011).

la violoniste Nazrin Rachidova et la pianiste Ayyan Salahova ont apporté le dynamisme de la musique azerbaïdjanaise au QG de la Banque Mondiale

Le nouveau guide est accessible et pratique

Achat futé de nouveau Guide touristique

La série Culture Smart!, composée de près de 100 publications de guides, a pour but d’aider les voyageurs qui se retrouvent dans des environnements étrangers. Ils parlent de l’histoire, des coutumes, des traditions, des liens et relations, de la vie familiale, de la gastronomie, du transport, ainsi que de sujets économiques. Ces guides fournissent un excellent aperçu de la nation qu’il met en lumière. Le dernier-né de la série est le ‘Culture Smart!

Avant cela, les 15 et 16 mars derniers, Rachidova, s’est produite en duo avec la pianiste Ayyan Salahova, son partenaire régulier, dans le cadre de l’évènement ‘Journées de l’Azerbaïdjan’ au siège de la Banque mondiale à Washington DC. Le programme comprenait des œuvres de Zeynalli, Karayev, Amirov, Mirzoev, Melikov et de Gershwin. L’événement comprenait également une exposition de photos présentant la faune et la flore du pays, les costume nationaux, les écoles de tissage de tapis, la cuisine et aussi d’autres genres musicaux.

Les mélodies de Mirzayeva entendues au Hall Philharmonique de Berlin

Le célèbre Hall Philharmonique de Berlin a retenti au son d’une composition de l’artiste azéri de 25 ans, Günay Mirzayeva. Interprété par le BerlinClassicPlayers sous la direction d’Ulrich Riehl, le Concerto Subh (lever du jour) était basé sur un texte du poète azerbaïdjanais Fuzuli Muhammad (1483-1556). Elle comportait des solos de trompette, du balaban et des chants, évoquant le lever du soleil au travers des harmonies et des accords du mugham. Tout au long de la composition, Mirzayeva voulu montrer que le timbre du balaban s’apparentait à celui de la voix masculine, et qu’il se complétait avec les intonations des chanteurs et des instruments. Le texte de Fuzuli soulignait l’importance de l’amour, qu’il considère comme étant le sens de la vie dans le monde.

Prix réduit sur les Rachidova captive les tickets pour Badalbeyli Les amateurs de musique classique auront mélomanes de Londres une surprise le 24 mai, lorsque Farhad Badalbeyli, éminent compositeur azéri, chef d’orchestre et pianiste, sera en visite et de Washington Le 7 avril, la violoniste classique, extrêmement talentueuse, Nazrin Rachidova, a ravi les amateurs de musique classique au cœur de la capitale britannique avec son interprétation du concerto n° 5 de Mozart pour violon en La majeur. Se produisant dans le quartier historique de Saint-Martin des Terres, Rachidova a exécuté les variations plus grand concerto de Mozart pour violon avec passion et sensibilité. L’expansif Adagio du deuxième mouvement a été extrêmement expressif et lyrique. Le dernier mouvement, Tempo di Menuetto, a incorporé des thèmes entraînants et dynamiques turcs, finissant sur une cadence et une conclusion romantique.

au Cadogan Hall pour jouer le puissant Concerto pour piano en fa majeur de Gershwin avec le Royal Philharmonic Orchestra, dirigé par Dmitry Yablonsky, avec qui il co-dirige le Festival de musique de Gabala. Le programme comprendra également l’ouverture de Candide de Bernstein et la suite Billy the Kid de Copland. Le Royal Philharmonic Orchestra a souhaité réduire le prix des billets de £5 pour les amis de l’Azerbaïdjan, les prix normaux allant de £12,50 à £37,50. Pour demander votre réduction, prononcez, ‘The European Azerbaidjan Society’ lors de votre réservation au 0044 20 7730 4500. Plus d’informations visitez http://bit.ly/ rpoac.


Profond et sale

Le Gazelli Art House est une nouvelle organisation commerciale dans le monde de l’art contemporain londonien, dirigée par l’azerbaidjanaise Mila Askarova. En février, un millier de personnes ont pu apprécier ‘Fired Up’, son exposition inaugurale, suivie par ‘Down to Earth’ du 1er au 21 avril. Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 31 Mars au ‘Studio’ du centre de Londres, un d’immeuble de bureaux, récemment construit et inutilisé, couvrant 1208m². Cet espace vide s’est vu rempli de 350 amateurs britanniques d’art contemporain. Chaque exposition de Gazelli se concentre sur l’un des cinq éléments traditionnels, et toutes les œuvres de ‘Down to Earth’ ont été choisies pour explorer la pesanteur terrestre de cet élément sensuel et son association inévitable avec la vie et la mort. Cette vitrine d’œuvres de l’artiste Azerbaïdjanais Niyaz Najafov suit les coups de pinceau de ces artistes autodidactes tels que Bacon ou Gauguin, et il a rapidement développé une voix distincte et individuelle depuis ses premières expériences en peinture à l’huile. Il a déjà participé à de nombreuses expositions publiques acclamées en Azerbaïdjan, en Allemagne et en France, et il réside actuellement à Paris, où il a entrepris un programme d’artiste résident à la Galerie Brissot. A côté de cela, le travail de Saad Qureshi est représentatif d’un dialogue sur la communication, la culture et le déplacement. Son minaret de 9 mètres de long, brisé et enfumé, était une réponse aux conflits dans le Moyen-Orient, se voulant être un contrepoint aux images aseptisées du conflit produites par les médias. Dans un geste affectif, le centre de l’œuvre était animé d’un battement de cœur humain. Jane McAdam Freud a quant à elle, utilisé l’argile, la pierre et le bronze, pour créer des

œuvres étincelantes, érotiques et lourdes de sens. Elle a également su capturer la lutte entre la vie et la mort, ses personnages effectuant une descente aux enfers. Les artistes vidéo Aziz et Cucher ont produit une installation à quatre canaux intitulée ‘Synaptic Bliss: Villette’ dans laquelle les outils électroniques ont été détournées de façon à souligner les imperfections et mettre l’accent sur les aspects sales et dérangeants de la vie. De son côté, le photographe Mark Prothero s’est spécialisé dans la réalisation de photographies géantes de paysages naturels délibérément déformés pour construire une nouvelle réalité. Cette collection remarquablement diversifiée a montré comment les différents artistes du monde de l’art contemporain ont su fusionner avec succès pour créer une exposition homogène, créative, stimulante, émotionnelle et vitale. Pour en savoir plus, visitez http://gazelliarthouse.com

Grand succès pour Emin

Les londoniens ont récemment découvert Emin Agalarov, le crooner de 31 ans, originaire de Bakou, dont la publicité du nouveau CD, intitulé ‘Wonder’, est largement diffusée sur les murs du métro. Le chanteur a fait une entrée remarquée dans la playlist de la BBC Radio 2, la station la plus populaire du RoyaumeUni, qui compte 14 millions d’auditeurs hebdomadaires. Wonder est le premier des cinq enregistrements d’Emin à devenir populaire au Royaume-Uni. Aujourd’hui domicilié à Londres, il a été remarqué par le chroniqueur musical Mike Diver, également rédacteur en chef de BBC Music Online, qui a écrit que le chanteur: “fait ses premiers pas vers la reconnaissance internationale. Il est très probable que son enregistrement durera plus longtemps que la plupart des chansons Pop du Top 40. Emin n’a pas peur de jouer avec des styles différents - Quiconque s’attend à 12 titres dans ‘Obvious’ sera certainement déçu”.

Diver a particulièrement remarqué l’étendue des styles adoptés par Emin, tels que le western swing dans ‘Tell Me You’ll Be Mine’ et ‘Hold You In My Arms’, l’électro-pop dans ‘Falling’, et les rythmes frénétiques de ‘One Last Dance’. Pour en savoir plus, visitez www.emin-music.com

Des significations cachées révélées

Suite à la récente fête de la littérature orientale, russe et anglaise à la ‘Poetry Place’ de Covent Garden à Londres, le Gruntlers Arts Group a lancé un nouveau projet à la Maison de l’Azerbaidjan le 11 mars. Ce jour là, la représentation était axée sur un genre de théâtre expérimental, caractériel et symboliste, présenté à la manière d’une pièce à miracle anglaise. David Parry, Fondateur du Gruntlers’Arts Group, jouait le rôle d’un prêcheur païen qui dirigeait la soirée du haut d’un pupitre, chantant des passages de ‘Our Saxon Quest’ le titre de son nouveau roman. Par la suite, il a demandé à d’autres acteurs d’apporter des témoignages personnels au nom de l’art. La représentation finale n’était pas une pièce de théâtre dans le sens familier du terme, mais une série de récitations, résultant en une forme d’expression de groupe plus libre et plus vocale. Andrew Rea, un membre de Gruntler, a entonné de la poésie cabalistique, tandis que le poète Vitaly Bet a chanté, du fond de son cœur Slave, à la manière d’un troubadour. D’autres représentations du Théâtre Occulte sont prévues cette année, en particulier à l’occasion du Fringe Festival d’Edinburgh en août. Il est également question de former un chœur exclusivement masculin et azerbaïdjanais pour accompagner les futures représentations. Pour en savoir plus, contactez David Parry, 0044 778 9062519, ou cherchez Gruntler Art Group sur Face book.

Culture

P h ot o: E u g e n e E l c h an i n ov

Ph ot o: S am D r ak e

L’univers représenté dans le travail de Niyaz Najafov, comme le montre ‘Leeches’, est sombre et troublant

Emin s’est récemment produit devant des fans hystériques au Théâtre de l’Elysée de Moscou lors de la Journée internationale de la femme

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Personnalités

LE PÉTROLE - TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN – MIR-BABAYEV LÈVE LE VOILE SUR L’HISTOIRE DU PÉTROLE

Le professeur Mir-Babayev est un expert renommé dans le domaine de l’histoire du pétrole azerbaïdjanais

Le professeur Mir-Yusif Mir-Babayev est indéniablement l’un des plus grands spécialistes de la chimie et de l’écologie du pétrole. Diplômé de la faculté de technologie chimique de l’Institut du pétrole et de chimie de Meshad Azizbekov, où il termina ses études en 1975; il est actuellement professeur à l’université technique d’Azerbaïdjan. Il obtient son Doctorat en sciences chimiques en 1994, après avoir fait une thèse intitulée ‘Le pétrole et la Chimie’. À ce jour, le professeur Mir-Babayev a écrit plus de 90 articles scientifiques, publiés dans le monde entier. Il s’est ensuite intéressé aux développements technologiques qui ont conduit à l’évolution de l’industrie pétrolière d’Azerbaïdjan.

Lettre de remerciements de BP datée de1912

En 1992, il commença des recherches sur l’histoire du pétrole d’Azerbaïdjan et il travaille actuellement au musée du pétrole de Bakou en tant qu’historien ; il fait également partie du comité de rédaction du magazine ‘L’industrie du pétrole azerbaïdjanais’. En 2008, une œuvre exceptionnelle du professeur MirBabayev, intitulée ‘Une histoire concise du pétrole azerbaïdjanais’, a été publiée par la compagnie pétrolière nationale de la République d’Azerbaïdjan (SOCAR); cette étude était la première recherche approfondie de son type.

Une première construction dans la péninsule d’Absheron

TEAS a rencontré le professeur MirBabayev, lorsqu’il s’est rendu à Londres pour présenter l’exposition ‘les Nobels et le Pétrole de Bakou’ chez Sotheby’s, et nous avons été ravis d’avoir l’occasion de discuter de cette publication. Au départ, comment vous êtes-vous

intéressé à l’histoire de l’industrie pétrolière? Si l’on remonte dans le temps, les Azéris avaient remarqué des émissions de gaz inflammables dans la péninsule d’Absheron, qui fait maintenant partie de Bakou. Ces endroits étaient devenus les points focaux du culte des disciples de Zoroastre, connus sous le nom de Zoroastriens. Au VIe siècle avant J.-C des temples d’adorateurs du feu étaient situés sur la péninsule d’Absheron aux endroits où les flammes inextinguibles sacrées sortaient de la terre. Durant la même période, l’armée de Cyrus le Grand (Curush II), premier tsar de l’Empire achéménide (aujourd’hui l’Iran), utilisait le pétrole d’Absheron dans les armes à feu utilisées pour envahir les châteaux et les villes.


Il est évident que la recherche faite dans le livre est très approfondie. Comment et où avez-vous fait cette recherche ? L’authenticité des sources peut être constatée grâce à la vaste liste de référence et la liste bibliographique, qui se trouvent à la fin du livre. Quand est-ce que le pétrole a été découvert en Azerbaïdjan? A quoi servaient le pétrole noir et le pétrole blanc? Au quatrième siècle avant J.-C., les soldats d’Alexandre le Grand se servaient de pétrole provenant de la péninsule d’Absheron pour l’éclairage. À l’époque, il était transporté dans des outres ou dans des pots en terre cuite, comme l’a décrit l’historien grec Plutarque (50-120 après J.-C.). L’existence de pétrole noir (brut) et de pétrole blanc (léger) dans la péninsule d’Absheron remonte au dixième siècle de notre ère. En 1273, Marco Polo confirmait que le pétrole en provenance de Bakou était exporté dans des pays du Proche-Orient, et en 1723 Pierre Ier de Russie annexa Bakou afin de contrôler ses ressources pétrolières. Il est à noter que Jonas Hanway, Directeur de la société de commerce ‘English-Russian Trading Company’, écrit en 1754 que l’huile blanche découverte à Surakhani, près de Bakou, était très rare et qu’elle avait été par la suite exportée dans différents pays, pour être utilisée dans la médicine. Où étaient situés les premiers champs de pétrole d’Azerbaïdjan? A l’origine ils étaient situés sur la péninsule d’Absheron dans les colonies de Balakhani, Bibi Heybat, Surakhani et Binagadi. A cette époque, Comment est-ce que le pétrole extrait transporté? Quels ont été

les principales évolutions techniques du 19ème et du début du 20ème siècle? C’est à Bakou que les nouvelles techniques d’extraction, de transport et de raffinage du pétrole se sont développées. Les réalisations les plus remarquables on été les suivantes: • 1803: le premier champ de pétrole offshore, avec deux puits, est établi sur la baie de Bibi-Heybat. • 1837: création de la première raffinerie de pétrole au monde, à Balakhani dans la péninsule d’Absheron • 1846: le premier puits de pétrole est foré, à une profondeur de 21m, dans la baie de Bibi-Heybat. • 1875: la première usine de lubrifiants au monde est ouverte par un industriel du pétrole, Victor Ragozin. • 1877: le premier pétrolier à vapeur au monde, nommé le Zoroastre, capable de transporter 246 tonnes de pétrole dans 19 réservoirs, est construit sous les ordres de Ludwig Nobel. • 1878: le premier oléoduc, BakouBalakhani- Chorny gorod, est construit. • 1886: le pétrolier soviétique transporte de la paraffine en provenance de Bakou, du port géorgien de Batoum à Londres. • 1891: Vladimir Shukov et Sergey Gavrilov développent et introduisent le premier système permanent de craquage thermique pour la production de produits pétrochimiques. • 1897-1907: construction d’un pipeline à paraffine de 887 km allant de Bakou à Batum; le plus long au monde à cette époque. • 1914: Mihail Tikhvinsky développe la technique du gaz sous pression (gaz de levage) pour extraire le pétrole des puits. • 1924: le premier puits au monde avec support en bois est construit dans la Baie de Ilich, près de Bakou; il produira du pétrole marin industriel. • 1924: Matvey Kapelyushnikov développe une turbo foreuse à un seul étage avec réducteur, utilisée pour forer un puits de 600 mètres de profondeur dans le gisement de Surakhani, près de Bakou. En 1898, grâce aux innovations des Nobel et Rothschild, la Russie devient le plus important producteur de pétrole au monde. 95 pour cent de la production provenant de champs de pétrole azerbaïdjanais. De 1899 à 1901, Bakou est le producteur de pétrole le plus important au monde, fournissant 11,5 millions de tonnes de pétrole par an, alors que les États-Unis n’en fournissent que 9,1 millions de tonnes. Quel a été le rôle joué par les organisations britanniques telles que la Société de Commerce Angleterre-Russie (EnglishRussian Trading Company) et la Société de Commerce et Transport de Shell (Shell Transport and Trading Company)

dans l’évolution de l’industrie du pétrole azerbaïdjanais? La participation du Royaume-Uni remonte au 18ème siècle. En 1741, Jonas Hanway, Directeur de la Société de Commerce Angleterre-Russie (English-Russian Trading Company) se rend à Bakou, où il note que les résidents utilisent le gaz pour faire chauffer l’eau, pour la cuisine et pour les fours à chaux. Le pétrole est également utilisé comme hydrofuge sur les toits. Cependant, ce n’est qu’en 1897 que des entrepreneurs Britanniques achètent des champs de pétrole pour la somme de 5 millions de Roubles. Ces champs s’avèrent extrêmement lucratifs, générant plus de 7,5 millions de Roubles de bénéfices nets en deux ans et demi. En 1904, 47 pour cent du kérosène utilisé au Royaume-Uni provenait de Bakou. En 1892, Shell était la plus grande firme pétrolière du Royaume-Uni. La société était propriétaire de plus de 340 terminaux pétroliers répartis de Bakou à Shanghai et de 30 camions-citernes, pouvant ainsi faire une distribution internationale du pétrole de Bakou. A cette époque, le RoyaumeUni contrôlait 11 pour cent des champs de pétrole de Bakou. En 1907, British Shell et Royal Dutch Shell se sont joints. En 1917, 111millions de Roubles d’investissements étrangers ont été faits dans le commerce du pétrole à Bakou; 60 pour cent de l’extraction du pétrole et 75 pour cent des ventes de produits pétroliers étaient détenus par des sociétés étrangères. Le livre se concentre sur les développements du 19ième et 20ième siècle. Est-ce que les Azerbaïdjanais sont toujours impliqués dans les développements de la technologie en ce qui concerne l’extraction et le transport du pétrole? Grâce à SOCAR, l’Azerbaïdjan est toujours impliqué dans les évolutions technologiques en ce qui concerne l’extraction et le transport du pétrole et du gaz. Ce travail est dirigé par Rovnag Abdullayev, Président de la SOCAR, et ses associés.

La troisième édition du livre ‘Une histoire concise du pétrole azerbaïdjanais’ (A Concise History of Azerbaijani Oil) par le Mir professeur Mir-Yusif Mir-Babayev, peut être téléchargée gratuitement à http://bit.ly/mmazoil

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Personalities

Quels étaient vos objectifs lorsque vous avez écrit le livre? Existait-il déjà des chronologies? Mon but était de tracer avec précision l’origine, la formation et la création du secteur pétrolier en Azerbaïdjan. Je me suis servi principalement de documents d’archives qui précédaient la période soviétique. Les autorités soviétiques avaient délibérément ignoré la majorité de cette information, car ils pensaient qu’elle n’avait aucun intérêt ou bien qu’elle était inutile à cette époque. Par exemple, dans les livres, il n’y avait aucune mention des Prix Nobel Russes qui avaient été remis à Saint-Pétersbourg en Mars 1889 et à Bakou en Novembre 1904. Les innovations des Nobel et des Rothschild étaient décrites de façon inexacte dans les livres de la période soviétique et ils étaient dépeints comme des exploiteurs du prolétariat. De nombreux scientifiques célèbres et éminents, des ingénieurs des mines et travailleurs dans l’industrie du pétrole, qui étaient très actifs avant 1920, furent délibérément “oubliés ”.


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Personnalités

GUNAY MIRZAYEVA ACCEPTER LA TRADITION ET SUIVRE UNE NOUVELLE VOIE

Günay Mirzayeva pianiste et compositeur, résidant actuellement à Stuttgart, fait une merveilleuse synthèse du mugham et de la musique classique occidentale

Née en 1985, Günay Mirzayeva a grandi à Bakou, en Azerbaïdjan, au sein d’une famille de musiciens. Elle a commencé ses études pianistiques à l’âge de six ans, et a ensuite étudié la théorie musicale au Collège de musique de Bakou et la composition musicale à l’Académie de musique de Bakou, sous la tutelle du professeur Khayyam Mirzazadeh. Pendant cette période, elle a fait des compositions pour une série de permutations musicales, comprenant des variations, romances, sonates et quatuors à cordes. Ayant remporté une bourse du programme national d’études de la jeunesse azerbaïdjanaise, Günay étudie en ce moment la composition à l’Académie nationale de musique et des arts de Stuttgart en Allemagne, sous la tutelle du professeur Caspar Johannes Walter.

Quelle a été la première musique que vous avez écoutée ? Je suis née dans une famille de musiciens à Bakou et dès mon enfance j’ai été immergée dans la musique. Musa Mirzayev, mon grand-père, qui est un célèbre compositeur azerbaïdjanais a été nommé ‘Artiste du Peuple de l’Azerbaïdjan’ et a reçu l’Ordre de la Gloire en Azerbaïdjan. Mon père, Ilyas Mirzayev, est pianiste et compositeur de jazz et ma mère, Shahla Alakbarova, est directeur artistique et chef d’orchestre à la télévision et radio Azerbaïdjanaise. J’ai grandi dans un environnement où j’étais entourée de compositeurs, dont Khayyam Mirzazadeh, Melikov Arif, et Tofik Kuliyev. Mes parents se rappellent que j’ai commencé à chanter, accompagnée au piano par mon père, à l’âge de 18 mois, avant même que je sache parler.

Une grande partie du travail de Günay reflète sa patrie. Sa nouvelle composition, le concerto Subh (Aube), présentée en première à la salle Philharmonique de Berlin, se base sur un texte du poète azerbaïdjanais Muhammad Fuzuli (c.14831556). L’instrumentation comprend une trompette, un chanteur mugham et un balaban (instrument à vent traditionnel.) TEAS a rencontré Günay chez elle à Stuttgart pour en savoir plus.

Mes parents ont réalisé que j’avais le potentiel pour devenir musicienne. Quand j’étais enfant, ma mère me chantait toujours des berceuses avant que je m’endorme; c’était le premier genre de musique que j’ai entendue. Ma mère se souvient que, lorsqu’elle a chanté dans le mugham Azerbaïdjanais ‘Segah’, j’ai été tellement émue que j’en avais les larmes aux yeux.

Vous êtes née à Bakou. Est-ce que vos parents s’intéressaient à la musique?

Vous avez commencé à jouer du piano à l’âge de six ans. Quels types de musique est-ce que vous jouiez à cet âge? Comment est-ce-que votre talent a été découvert?

À l’âge de six ans, j’ai été admise à l’École de musique de Bül-Bül, une école qui accepte les enfants doués en musique, où j’ai étudié le piano. Après cela, j’ai continué mes études à l’École de musique de Mstislav et Léopold Rostropovitch. Je me suis alors concentrée sur l’étude de compositions classiques faites par des compositeurs internationaux et écrites spécialement pour les enfants. Par la suite, vous avez étudié le piano, la théorie et la composition au Collège de musique de Bakou. Pourquoi avez-vous pris cette décision ? J’ai étudié la théorie musicale et le piano au Collège de musique de Bakou et écrit mes premières petites œuvres à l’âge de 15 ans. J’ai consulté Mirzazadeh Khayyam, professeur à l’Académie de Musique de Bakou, pour lui demander son avis sur ma musique. Il a reconnut que j’avais développé mon propre style et m’a permit d’assister à ses cours de composition. Après avoir reçu mon diplôme, j’ai étudié la composition à l’Académie avec Hacibeyov Ismayil et ensuite avec Aydin Azimov. L’Azerbaïdjan avait alors retrouvé son indépendance. Est-ce-que le focus est toujours resté sur la musique classique Russe ou avez vous également étudié la musique classique Azerbaïdjanaise et les styles mugham et ashiq? Malgré le fait que l’Azerbaïdjan avait fait


Personnalités

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La nouvelle œuvre de Mirzayeva, Subh, vient d’être présentée en première par les ‘BerlinClassicPlayers’ dans la salle de musique de chambre du Philharmonique de Berlin, sous la direction d’Ulrich Riehl

partie de l’Union soviétique pendant si longtemps, j’ai tout de même aussi étudié la musique Azerbaïdjanaise et la musique du monde. Mes parents écoutaient toujours de la musique traditionnelle ashiq et mugham à la maison. Au cours de vos études à l’Académie de musique de Bakou, vous avez composé des préludes, des variations, des romances, des sonates, des quatuors à cordes et une symphonie. Qu’est-ce-qui vous a inspiré pour créer ces œuvres ? Comment ontelles été présentées? Pendant mes études à Bakou, j’ai découvert la musique du monde. J’ai écouté et vu des représentations d’œuvres écrites par de nombreux compositeurs très différents. Comme j’ai toujours été inspirée par la musique d’Azerbaïdjan, j’ai intégré leurs thèmes dans mes compositions, y compris dans mes quatuors et ma symphonie. Ces morceaux ont été joués principalement lors des concerts d’élèves à l’Académie de Musique de Bakou. Quand je suis allé étudier en Allemagne et que je me sentais loin de mon pays, j’ai pris de plus en plus conscience de l’importance du mugham azerbaïdjanais dans ma musique et dans ma vie. Comment avez-vous gagné une bourse pour étudier à l’Université de Musique et des Arts de Stuttgart? En 2008, j’ai découvert qu’un concours était organisé par le Ministère de l’éducation à Bakou. Son but était de trouver des candidats pour un Programme national d’études des jeunes Azerbaïdjanais dans les pays étrangers de 2007 à 2015, organisé en collaboration avec le Service d’échanges universitaires Allemand (DAAD). J’ai eu un entretien avec le président du DAAD qui m’a posé des questions importantes concernant mon domaine d’études et mes plans pour l’avenir et j’ai obtenu la bourse d’études.

Votre travail comprend deux volets – premièrement la musique pour instrumentation classique et simple et celle comprenant les instruments du mugham. Comment intégrez-vous les modes et les harmonies du mugham dans votre travail? Comme j’ai étudié la musique classique ainsi que la musique folklorique depuis mon enfance, il m’est impossible de les séparer. Mon âme et mon esprit sont inextricablement liés et mes compositions sont crées indépendamment de moi-même. En 2009, vous avez composé une pièce vocale comprenant le kamancha et un chanteur mugham. Comment est-ce-que votre composition reflète le texte? Où estce-que le morceau a été joué, et comment a t-il été reçu? Cette année, j’ai participé à un projet nommé Liedprojekt au Theaterhaus de Stuttgart. J’ai aussi composé un morceau intitulée Etiraf (Confession) pour mezzosoprano, flûte, kamancha et violoncelle, qui est basé sur un texte écrit par mon frère Rustam Mirzayev, qui est docteur en philosophie et jurisprudence. Ce projet a été soutenu par l’ambassade d’Azerbaïdjan en Allemagne, le Forum AzerbaïdjanaisAllemand, le Ministère Azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme et le Ministère Azerbaïdjanais de la Jeunesse et des Sports. Le texte contient de nombreuses déclarations philosophiques sur la vie, et celles-ci sont reproduites dans la musique. Cette pièce commence à démontrer mon propre style de composition; elle est entièrement composée dans le mode Cahargah du mugham. Suite à sa représentation Etiraf a reçu beaucoup d’applaudissements et une critique élogieuse. Pouvez-vous me parler de ‘Within a Pulse’. Quel était l’effet que vous vouliez atteindre? ‘Within a Pulse’ est une composition polyrythmique avec des phrases brèves

et des configurations variées qui se métamorphosent et deviennent des mélodies. Cette pièce incorpore des éléments du mugham et utilise différentes techniques, ainsi qu’une dynamique et des rythmes de contrepoint. Mon objectif était de donner un effet de jazz, en résumant le tempérament et les émotions de la personne représentée par la musique. Votre dernière œuvre, le concerto pour orchestre nommé Sübh, vient d’être jouée par les BerlinClassicPlayers dans la Salle de Concert de la Philharmonie de Berlin. Pouvez-vous me parler de cette œuvre ? Subh est mon deuxième travail d’orchestre pour les BerlinClassicPlayers, avec des passages solo pour la trompette, le balaban et le chanteur mugham. Il a été écrit dans le mode mugham ‘Sur’, et il dépeint le lever du jour en orient, avec des harmonies et des accords de mugham. Le timbre du balaban ressemble à celui du chanteur mugham et les notes sont souvent identiques. Le texte de Fuzuli vise à démontrer que Subh représente l’amour, et que l’amour est le sens de la vie dans le monde. Combien de CD avez-vous enregistré? En Décembre, j’ai signé un contrat avec l’éditeur de musique italien Sconfinarte, dont le siège est à Milan. Cette société s’intéresse à mes compositions et désire produire des CD. Ils vont aussi organiser des concerts dans de nombreux pays, où mes œuvres seront jouées. Comment pensez-vous que votre musique va se développer? J’ai l’intention de composer un opéra, un ballet et un oratorio, qui reflèteront l’histoire et la littérature de l’Azerbaïdjan, en utilisant à la fois des instruments mugham et des instruments traditionnels.


Les autorités arméniennes et azerbaidjanaises ont échangé des prisonniers de guerre du conflit du HautKarabagh, selon les termes du sommet de Sochi. Le transfert réalisé à vu l’échange d’un civil arménien contre un soldat Azerbaidjanais

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Haut-Karabagh Kristiina Ojuland a rappelé au parlement Européen que le conflit du Haut-Karabagh n’était pas résolu

Un député européen, Kristiina Ojuland, rappelle les faits au Parlement Européen

Le 6 avril, le député européen Kristiina Ojuland (ALDE), ancien ministre estonien des Affaires Etrangères, s’est exprimé lors d’un débat devant le Parlement Européen portant sur la politique européenne de voisinage concernant le conflit “gelé” du Haut-Karabagh, rappelant au Parlement et au Président que la région constitue une partie indissociable du territoire de l’Azerbaidjan. Ojuland souligne que: “Chaque fois que le sujet de la politique européenne de voisinage ou d’autres politiques impliquant le Sud du Caucase est abordé, il est important de garder à l’esprit l’intégrité territoriale de l’Azerbaidjan et de la Géorgie.” Oujland a demandé au Parlement Européen de respecter le fait que le HautKarabagh est universellement reconnu comme territoire souverain d’Azerbaidjan. Elle indique: “Ce n’est qu’en ayant à l’esprit les intégrités reconnues par la communauté internationale que nous pourrons aller de l’avant et atteindre la paix et la stabilité dans le Sud du Caucase.”

Lord Laird recommande l’UE pour la coprésidence du Groupe de Minsk de l’OSCE

Lord Laird, membre du Parti unioniste d’Ulster et président du Comité consultatif de TEAS, a fait des suggestions radicales concernant l’éventuelle résolution de la situation du Haut-Karabagh.

Il souligne : “Il est clair qu’au cours des 17 dernières années le Goupe de Minsk de l’OSCE n’a pas réussi à atteindre le niveau de progression que nous aurions aimé constater. Par conséquent, il semble nécessaire de réévaluer la formule. Il est évident que l’une des failles dans le processus est que les trois pays coprésidents du Goupe de Minsk de l’OSCE abritent d’importantes diasporas arméniennes. Cela les rend donc plus sensibles au lobbying arménien et fausse leur impartialité. “Par exemple, la Russie est un allié indéfectible de l’Arménie, à qui elle avait offert un soutien actif lors de la guerre du Haut-Karabagh. Cela complique encore plus le développement de négociations équilibrées. J’aimerais voir une implication plus active de la part des médiateurs britanniques. Peut-être que la méthode la plus efficace pour eux serait de travailler au sein d’une équipe composée de membres de l’UE, cette dernière pouvant remplacer la France en tant que co-président du Groupe de Minsk de l’OSCE. Cela offrirait une plate-forme plus équilibrée pour avoir des discussions sur une résolution négociée du conflit.” Il poursuit: “Je pense que l’UE doit également proposer d’envoyer des casques bleus pour aider à mettre en place et contrôler tout accord de paix, offrant ainsi à l’Arménie l’espace nécessaire pour se retirer des territoires azerbaidjanais occupés. Aucune justification n’est possible pour envahir et occuper un territoire souverain d’un autre pays, ni pour faire une épuration ethnique. La preuve la plus terrible est le massacre des citoyens azerbaidjanais dans la ville de Khojaly.”

Les échanges de prisonniers débutent de manière concrète

Selon Shahin Sayilov, secrétaire de la ‘Commission d’état azerbaidjanaise pour les prisonniers de guerre, les otages et les personnes disparues’, trois soldats arméniens, nommés Grant Markosyan, Rafik Tevonyan et Vartan Sargsyan, ayant volontairement traversé la frontière vers l’Azerbaidjan, ont récemment été envoyés dans un pays tiers, dont l’identité n’a pas été révélée, par le biais d’une médiation des Nations Unies. Les trois soldats sont entrés en Azerbaidjan en février 2009, déclarant qu’ils ne souhaitaient pas être rapatriés en Arménie.

L’ASA propose une réduction dans l’aide directe des Etats-Unis vers le Haut-Karabagh

Selon le Service de presse du Congrès américain, la Société azerbaidjanaise d’Amérique (ASA) a soumis un texte en vue d’examen au cours des discussions de ‘la loi nationale sur l’affectation des opérations étrangères et des programmes associés pour 2012’. Javid Huseynov, directeur de l’exécutif de l’ASA, a écrit que le Congrès américain avait alloué des fonds pour s’occuper de la détresse humanitaire des victimes du conflit du Haut-Karabagh. Cependant, depuis 2005, ces derniers ont uniquement été attribués à la communauté arménienne située dans les territoires occupés, alors qu’aucun fond n’a été dirigé vers les 592 000 personnes déplacées azerbaidjanaises qui ont été expulsées de leurs domiciles. L’ASA a noté que l’aide américaine vers le Haut-Karabagh est passée de 3 millions de dollars (£1,9 millions) à 8 millions de dollars (£4,9 millions) alors que les besoins réels sur le terrain n’ont pas excédé les 2 millions de dollars (£1,2 millions). Selon l’ASA, les Etats-Unis étant coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, le Congrès américain doit envisager de réduire l’aide budgétaire directe allouée à la région du Haut-Karabagh occupée par les arméniens, à un niveau proportionnel aux besoins des habitants. Il est également suggéré que les fonds soient directement dirigés vers les azerbaidjanais déplacés de la région, la plupart d’entre eux résidant dans des camps temporaires à travers le pays.


L’ICG déclare le HautKarabagh prioritaire

L’ICG poursuit en expliquant que trois rapports seront publiés en 2011. Le premier d’entre eux, intitulé Arménie et Azerbaïdjan: Eviter la guerre (Magazine TEAS, mars 2011, p.12) a été publié le 8 février. Cette vision pessimiste se concentre sur des sujets tels que la course à l’armement et la vague de violations du cessez-le-feu. Le second rapport proposera des méthodes pour réduire les tensions et faire avancer le processus de négociations grâce à des mesures progressives. Le dernier évaluera les conditions politiques, économiques et sociales des 870 000 réfugiés et personnes déplacées en raison de leurs opinions sur la résolution du conflit du Haut-Karabagh.

Les retombées suite à la mort d’un enfant s’intensifient

La communauté internationale a récemment reculé d’horreur face à la mort tragique de Fariz Badalov, un garçon azerbaidjanais de neuf ans, à la suite d’une fusillade dans le village d’Orta Garvand, dans la région azerbaidjanaise d’Agdam. Le sniper arménien a ouvert le feu avec sang froid le 8 mars, près de la “ligne de contact” qui sépare les troupes azerbaidjanaises et les troupes arméniennes stationnées dans le Haut-Karabagh. Fariz a reçu une balle dans la tête et malheureusement il est mort au cours de son transport vers l’hôpital central de la région d’Agdam, discréditant ainsi l’idée selon laquelle le conflit serait “gelé”. La condamnation internationale a été rapide et sans appel. Au cours de sa visite dans la région pour évaluer la sécurité des civils, Tabib Huseynov, analyste de l’ICG pour le Caucase, a rencontré la famille Badalov. Il a été stupéfait de constater la proximité entre le village et les unités ennemies. L’ambassadeur Agshin Mehdiyev, représentant permanent de l’Azerbaidjan aux Nations Unies, a aussi exprimé sa

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Haut-Karabagh

Le rapport annuel 2011 du Groupe de crise internationale (ICG) indique que: “En dépit d’un intérêt international croissant, y compris l’implication personnelle du président russe Medvedev, les perspectives d’une résolution du conflit du HautKarabagh semblent désormais à leur niveau le plus bas depuis des années. L’incapacité à sécuriser l’accord sur les “Principes de base” avant le Sommet de l’OSCE à Astana en décembre 2010 - le premier en une décennie – a été particulièrement troublant. L’impasse politique a été accompagnée par une augmentation de la violence durant l’été et l’automne”.

Une camionnette affichant une photo de classe sombre de la jeune victime, était garée devant l’ambassade arménienne à Londres

consternation dans une lettre à Ban Kimoon, secrétaire général de l’ONU. Il écrit: “En tuant intentionnellement un enfant azerbaidjanais et dans le déni éhonté de sa responsabilité pour son crime odieux, le camp arménien a une nouvelle fois démontré ne pas ressentir de remords concernant la perte inutile de la vie d’un garçon de neuf ans, et ne n’avoir aucun principes moraux et éthiques. J’ai également reçu l’ordre d’appeler les états membres des Nations Unies à condamner l’Arménie pour ses violations systématiques du cessez-le-feu et pour ses attaques délibérées sur des civils azerbaidjanais.” Matthew Bryza, ambassadeur des EtatsUnis en Azerbaidjan, a exprimé son indignation en affirmant: “La mort d’une personne, en particulier d’un enfant, est une tragédie. Je suis profondément attristé par cet incident.” A Londres, une camionnette a été louée pour exposer une photo de classe de Fariz, devant la somptueuse ambassade arménienne à Kensington. La photo - une des rares images existantes de la jeune victime - a été sous-titrée d’une question posée au président Sargsyan, ancien commandant militaire. Elle demande: “Président Sargsyan – pourquoi vos snipers m’ont-ils tué?” Quelques jours plus tard, une manifestation réunissant plusieurs membres de la diaspora Azerbaidjanaise a eut lieu devant l’ambassade. Un article décrivant les tensions régionales suite au meurtre a été publié dans le journal de la capitale lettone, Riga, appelé ‘The Hour’. Il comporte les commentaires de la présidente suisse, Michelle CalmiRay, qui s’est récemment rendu à Bakou. Au cours d’une conférence de presse, elle a indiqué que l’Arménie devait se

comporter de manière constructive et respecter les résolutions des organisations internationales liées au retrait des troupes des territoires occupés. Des manifestations se sont également déroulées dans divers autres pays européens, y compris en France, où le groupe de la Maison de l’Azerbaidjan a organisé une manifestation devant le bâtiment du Conseil de l’Europe, à Strasbourg. Une déclaration et une photo de Fariz ont été envoyées à Mevlüt Çavusoglu, président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (PACE), entre autres. Une manifestation similaire s’est tenue à Bruxelles. A Berlin, la diaspora Azerbaidjanaise en Allemagne a protesté devant la Brandenburg Gate du centre de Berlin. Cette manifestation a été organisée par le Centre de coordination pour les azerbaidjanais en Allemagne (KAD) et la Maison de l’Azerbaidjan. Des représentants des communautés azerbaidjanaise, turque et juive y ont notamment participé. Par la suite, une déclaration sur les droits de l’homme et l’aide humanitaire a été envoyée au Comité du Bundestag.

NOUVELLES EN BREF Un soldat azerbaidjanais abattu Selon l’AFP, Samir Agayev, un soldat azerbaidjanais de 24 ans, a été tué par les forces arméniennes le 22 mars, près de la “ligne de contact”. Il a été tué près de la frontière entre les deux pays, près du village d’Ashagi Abdulrahmanli, dans la région de Fizuli. Agayez, qui avait été détaché dans la région de Tovuz en Azerbaidjan, a été enterré à Yukhari Oysuzlu, son village de naissance.


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ABD prévoit une croissance du secteur non-pétrolier en l’Azerbaidjan

Monde des Affaires

La Banque asiatique de développement a publié son rapport 2011 sur les Prévisions de développement en Asie. Il indique que le secteur non-pétrolier azerbaidjanais se porte bien, augmentant de 7,9 pourcents tout en récupérant des “vents contraires de la récession mondiale”. Une telle “croissance solide” en 2010 est attribuable à l’investissement public, en particulier dans les projets d’infrastructure, entraînant une expansion de 20,3 pourcents dans le secteur de la construction, indiquant ainsi un haut niveau de croissance depuis 2009. Parmi les autres secteurs non-pétroliers analysés dans le rapport se trouve la production industrielle, qui s’est développée d’environ 6,8 pourcents selon les estimations de la Banque asiatique de développement, soutenue par l’émergence de nombreuses usines industrielles privées et publiques, et par la décision prise par la Compagnie pétrolière publique de la République d’Azerbaidjan (SOCAR) de rentrer dans la sphère de la production industrielle non-pétrolière. Le secteur des services serait solide, faisant preuve d’une croissance de 7,2 pourcents, son facteur clé étant censé être la forte expansion de l’économie non-pétrolière, ainsi que les progrès dans les services de transport du gaz et l’implémentation de technologies mobiles et d’accès internet nouvelle génération. Le seul secteur ayant fait preuve de performances réduites est celui de l’agriculture où elles ont diminué de 2,2 pourcents en 2010 après avoir atteint des bénéfices considérables en 2009. Ce secteur a été particulièrement touché par la chute brutale de la production céréalière, causée par des inondations qui ont impacté les rendements. Le rapport indique que la production a augmenté dans d’autres sphères agricoles, y compris le coton et le tabac. Il est prévu que l’agriculture maintiendra une croissance constante en 2011, en supposant la continuité des bonnes conditions météorologiques et le soutien de l’état. La Banque asiatique de développement (ABD) se concentre également sur certains aspects du secteur des finances, en notant la remontée des facilités de crédit pour le secteur privé, et en reconnaissant une augmentation de 9,7 pourcents dans les lignes de crédit avec une expansion de 24 pourcents dans la masse monétaire au sens large apportée au pays. La banque a noté une plus grande confiance dans le système bancaire national, représentée par le ratio de la masse monétaire au sens large au PIB,

qui a augmenté, passant de 23,8 à 25,3 pourcents entre 2009 et 2010.

conformément réexportation.

Le projet gouvernemental Azerpost, qui propose des services comme les microcrédits, les transferts de fonds et la distribution de pensions, a été félicité pour la progression de ses services financiers dans les zones rurales. Plusieurs exports non-pétroliers ont également connu une légère augmentation, en dépit de la compression du secteur agricole.

Selon l’agence de presse Reuters, le président azerbaidjanais, Ilham Aliyev, a rencontré le président grec, Karolos Papoulias, lors du quatrième Forum des entreprises d’Azerbaidjan et de Grèce qui s’est tenu à Bakou. Le président Aliyev a indiqué: “L’Azerbaidjan est intéressée par le fait d’augmenter ses exportations de gaz vers la Grèce et souhaite utiliser les moyens mis à disposition pour faciliter à l’avenir le transport du gaz.”

La Banque asiatique de développement (ADB) prévoit que les prix du pétrole augmenteront en 2011, et qu’ils se maintiendront à un niveau élevé au cours de l’année suivante. Cela facilitera une augmentation continue des dépenses sociales et des investissements dans les infrastructures, augmentation qui est supposée stimuler le secteur privé et améliorer ainsi le climat général des investissements. Il est prévu que le secteur non-pétrolier de l’Azerbaidjan poursuive son expansion, essentiellement grâce à la stimulation des investissements dans le secteur public. La Banque asiatique de développement souligne que le gouvernement prévoit d’investir 4,2 milliards de dollars (£2,6 milliards) cette année, ce qui servira d’élan pour une expansion rapide dans le secteur de la construction, générant des répercussions positives dans l’économie au sens large. Dans l’ensemble, la Banque asiatique de développement prévoit une croissance de 8 pourcents dans le secteur non-pétrolier en 2011 et 2012.

La Grèce acquiert du gaz azerbaidjanais

La Grèce est sur le point de devenir le premier pays européen à recevoir des importations directes de gaz venus d’Azerbaïdjan suite à la signature d’un protocole d’accord (MOU) entre SOCAR et la Compagnie grecque de gaz (DEPA). La Grèce importe du gaz venant d’Azerbaidjan depuis 2007, jusqu’à présent elle était ravitaillée par BOTAS, la société nationale turque de transport d’hydrocarbures; désormais l’accord permet de contourner les intermédiaires turcs. Bien que les volumes exacts demeurent inconnus, SOCAR a annoncé en février qu’elle prévoyait de fournir 700 millions de mètres cubes de gaz à la Grèce, équivalent à la quantité acheté auprès de la Turquie depuis le 4ème trimestre 2008,

au

plan

approuvé

de

Le président Aliyev a souligné l’importance de l’accord: “Ce document représentera une réelle motivation pour la coopération entre l’Azerbaidjan et d’autres pays européens. L’Azerbaidjan s’efforcera de maintenir une sécurité énergétique dans toute l’Europe.” Il poursuit en invitant les entreprises grecques à ouvrir des filiales en Azerbaidjan, affirmant que: “Toutes les conditions seront créées pour que les entreprises grecques puissent travailler en Azerbaidjan.” Il indique que l’Azerbaidjan est disposée à développer des liens économiques “multifacettes” avec la Grèce.

NOUVELLES EN BREF L’Azerbaidjan sur le point de devenir un important producteur régional de navires Un nouveau chantier naval est en cours de construction à Alyat, en Azerbaidjan, afin de répondre à la demande locale en termes de navires. Rovnag Abdullayev, président de la Compagnie nationale pétrolière d’Azerbaidjan (SOCAR) a annoncé que la nouvelle usine, qui ouvrira ses portes en 2013, produira des navires pour des clients d’Azerbaïdjan ou d’autres pays ayant des intérêts dans la région Caspienne.


L’Azerbaïdjan a déjà une usine de ciment, construite en 1999, qui se trouve dans la région de Garadagh. Elle est actuellement exploitée par la société Suisse Holcim. Elle a une capacité annuelle de 1,5 millions de tonnes. La consommation annuelle de ciment en Azerbaïdjan est de 4 millions de tonnes, et il est estimé que la demande sera de l’ordre de 6 à 7 millions de tonnes en 2015.

Concrete – the most versatile construction material – is playing an integral role in the transformation of the country

Une base solide pour le succès

Norm, consortium Azerbaïdjanais, en association avec la société Chinoise China Triumph International Engineering Company (CTIE) ont convenu de construire une grande usine de ciment, ‘Gizildash Cement’, dans la région de Garadagh en Azerbaïdjan. L’usine, qui sera terminée avant la fin 2013, sera la plus importante de la région du Caucase, avec une capacité annuelle de 2 millions de tonnes de ciment et de 5 000 tonnes de clinker. La cimenterie sera située sur un site de 10 000 hectares dans la région de Garadagh. En avril 2010, le Ministère azerbaïdjanais de l’écologie et des ressources naturelles a approuvé une étude de faisabilité afin d’évaluer son impact environnemental et social dans la région. Norm a l’intention d’investir 400 millions de dollars (£ 245,8millions) dans le projet, ce qui équivaut à 60 pour cent du coût total. Mamed Abbasov, Chef adjoint de Norm, a déclaré: “Nous sommes en train de négocier des prêts avec des banques islamiques.” Il a également annoncé qu’il faudrait environ 100 millions de dollars (£ 61,4millions) pour développer les infrastructures. Le projet est évalué à 350 millions de dollars (£ 215millions), ce qui en fait l’un des projets les plus importants du secteur non pétrolier dans le pays. L’usine créera environ 500 emplois directs, avec 2500 autres positions provenant d’industries connexes. Murad Sadykhov, haut fonctionnaire de Norm, a déclaré: “Ce projet satisfera

L’AIOC augmente son investissement dans le projet Azeri-ChiragGuneshli (ACG) à 2 milliards de dollars

La Consortium international d’exploitation d’Azerbaidjan (AIOC), responsable des champs Azeri-Chirag-Guneshli (ACG), est composé de neuf compagnies pétrolières - BP, Chevron, SOCAR, INPEX, Statoil, ExxonMobil, TPAO, ITOCHU et Hess. S’adressant à Interfax, le groupe a annoncé qu’en 2010, les niveaux d’investissement ont augmenté de 21,3 pour cent et ont atteint les 2,1 milliards de dollars (£1,3 milliards). La société a confirmé que ce montant comprend 426 millions de dollars (£ 261,7 millions) de coûts d’exploitation et 1,6 milliard de dollars (1 milliard de livres) de dépenses en capital. L’AIOC a également indiqué que la production des champs pétroliers a augmenté de 0,7 pour cent pour atteindre 40,6 tonnes. La moyenne de production journalière s’élève à 823 000 barils. La plateforme de Chirag produit 93 200 barils; Central Azeri, 205 300 barils; Western Azeri, 248 200 barils; Eastern Azéri, 140 700 barils; et la plateforme de forage en eau profonde de Guneshli produit 135 600 barils. En 2010, l’AIOC a fourni à SOCAR 3,4 milliards de mètres cubes de gaz associé, dépassant le niveau attendu de 1,9 milliards de mètres cubes.

SOCAR Trading nomme un nouveau directeur à Singapour

Basée à Genève, SOCAR Trading, qui est la branche internationale de marketing et de développement de la compagnie nationale pétrolière de la République d’Azerbaïdjan (SOCAR), a nommé Anthony Poon comme

Directeur général de son bureau de Singapour. La nomination de Poon fait suite au départ de Victor Lim qui, selon une déclaration interne, a quitté la société pour des raisons personnelles. Il rejoint SOCAR Trading Singapour, après avoir travaillé pour InterOil Corporation de New York, où il était Directeur général responsable de l’approvisionnement, du commerce et de la gestion des risques. Avant cela, pendant 30 ans, il était Directeur de la section commerciale internationale de Caltex Singapour. Fondé en 2009, SOCAR Trading Singapour emploie maintenant 12 personnes, et pense en employer huit de plus d’ici la fin 2011. Un porte-parole a déclaré: “Nous embauchons de nouveaux traders en pétrole brut, fioul, gazole et naphta, ainsi que du personnel administratif.” Valery Golovushkin, président et chef de l’exécutif de SOCAR Trading, a informé l’agence de presse de Reuters que la compagnie a l’intention de tripler le volume de ses ventes de pétrole et autres produits au cours des cinq prochaines années. Elle est actuellement en train d’explorer la possibilité d’acheter des actifs en aval afin de placer SOCAR Trading parmi les acteurs mondiaux.

Microsoft Azerbaïdjan ajoute un pack de langue à leur interface

Selon la compagnie, Microsoft Azerbaïdjan a augmenté ses ressources Internet en ajoutant un pack de langues à Microsoft Office. Il comprend des packs de localisation pour la suite de logiciels de Microsoft Office, tels qu’Excel, OneNote, Outlook, PowerPoint et Word 2010. La société a récemment annoncé l’achèvement de la localisation complète pour le système d’exploitation Windows 7 dans le pays. Microsoft a fait une démonstration du logiciel à ‘BakuTel 2010’, et le projet a été réalisé par des entrepreneurs étrangers. La localisation a été entièrement complétée sur Windows XP et Windows Vista OS, ainsi que sur Microsoft Office 2003 et 2007 avant que le projet soit achevé. Celle-ci a été entreprise par des sociétés azerbaïdjanaises; Azel a complété celle de Windows XP et Microsoft 2003, alors que Sinam s’est occupé de Windows Vista et Microsoft Office 2007.

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Monde des Affaires

l’augmentation de la demande de matériaux cimentaires en Azerbaïdjan, et nous permettra aussi d’exporter du ciment dans d’autres pays, y compris dans les régions du sud de la Russie, en Géorgie, au Turkménistan et au Kazakhstan.”


inner back page AZERBAÏDJAN: FAITS EN BREF Nom officiel: La République d’Azerbaïdjan Capitale : Bakou Superficie : 86 600 km² Population : 9 000 000 Densité: 104 habitants / km ² Population urbaine: 51,8 pour cent Population des villes principales excluant les banlieues: Bakou (2 500 000); Gandja (300 000); Sumgait (270 000); Mingäçevir (95 000) Religions: Musulmans chiites (65 pour cent), Musulmans sunnites (28 pour cent), Chrétiens orthodoxes (5 pour cent), Autres (2 pour cent) Exports principaux : Le pétrole, le gaz, l’aluminium, les tapis Langue officielle: L’azerbaïdjanais Langues commerciales: L’anglais et le Russe Monetary indicators

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BUSINESS

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The European Azerbaijan Society

BUSINESS FORUM

Highlighting Azerbaijan’s Investment Potential

12–13 May 2011, IET London, 2, Savoy Place, London, WC2R 0BL The European Azerbaijan Society, as part of its mission to serve as a networking and knowledgesharing platform, is launching an annual flagship Business Forum, to be held in the heart of London. This essential two-day event will focus on creating new networks, promote investment generation and facilitate strategic commercial decisions and agreements. Its main objectives are to: • outline the recent and potential trends and opportunities within the Azerbaijani economy • provide the latest and projected data on Azerbaijan’s investment climate • showcase the policies being adopted to ensure a stable climate for inward investment • demonstrate those elements that make Azerbaijan most appealing to investors • help identify the growth sectors in the country. So – don’t delay. This is your chance to find out how you can harness the might of the vibrant Azerbaijani economy. To find out more, please contact Vanessa Raine on +44 (0)207 104 2225; e-mail: events@teas.eu; website: www.teas.eu


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