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‘Au repos’ par K abira Alieva (technique m i xt e s ur toi l e)

EXPANSION DES RELATIONS AVEC LES ETATS-UNIS Également dans ce numéro: L’installation nucléaire arménienne suscite de l’inquiétude.

Conférence sur le Haut-Karabagh au Parlement européen Une nouvelle synagogue à Bakou L’album de Sabina Rakcheyeva ‘Dévoilé’ Teymur Rustamov - rêveur et sculpteur Nikki Kazimova écrit un guide différent

Mai 2011

P3 Politique et Actualités

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ÉVÈNEMENT DE TEAS Du 5 au 10 septembre 2011 Art de l’Azerbaïdjan – un ensemble de peintures et dessins de Kabira Alieva Mall Galleries, The Mall, Londres, SW1Y 5BD TEAS est heureux de parrainer, à la prestigieuse Galerie du Mall, une exposition de peintures et de dessins, qui saisissent l’essence de la nature et de la culture azerbaïdjanaise d’une manière unique et imaginative,. Les visiteurs pourront également entendre certains morceaux de ‘UnVeiled’ (Dévoilé), qui est le premier album de l’Ensemble Sabina Rakcheyeva. Cet album renferme aussi un livret illustré par Kabira, inspiré par les compositions.

Kaidanow à Bakou

Mammadyarov a rappelé le caractère inacceptable du statu quo actuel et a souligné l’importance du rétablissement du dialogue pour parvenir à une paix durable et à la stabilité régionale. Il a insisté sur la condition fondamentale du retrait des forces armées arméniennes des territoires azerbaïdjanais occupés.

George Friedman (à gauche) a discuté des derniers projets d’infrastructure en compagnie du président Aliyev

La chef du groupe américain de réflexion visite Bakou

George Friedman, fondateur et C.E.O de la société d’intelligence stratégique mondiale ‘Strategic Forecasting’ (STRATFOR), a visité Bakou. Friedman a présenté l’ouvrage dont il est l’auteur au président Aliyev, titré ‘Next Decade’ (La prochaine Décennie) et qui présente une réflexion sur le rôle de leader de l’Azerbaïdjan dans le Caucase du Sud. Friedman a déclaré qu’il projetait de visiter la République autonome du Nakhitchevan (NAR) afin d’établir un rapport sur les projets économiques et sociaux en cours.

Le Président Aliyev a retracé l’histoire de la NAR, en expliquant comment la région de Zangezour a été cédée à l’Arménie, séparant ainsi la NAR du reste de l’Azerbaïdjan. Il a souligné l’importance des investissements en cours dans la NAR, qui comprennent d’importants projets sociaux et de création d’infrastructures. Les deux hommes ont également échangé des

La visite de la délégation du Congrès américain illustre les liens étroits entre les deux nations

points de vue sur les relations bilatérales entre l’Azerbaïdjan et les Etats unis, et ont évoqué des questions régionales, la situation géopolitique, et la coopération énergétique.

L’Azerbaïdjan - fidèle allié des États-Unis

A la veille d’une visite du Congrès en l’Azerbaïdjan, le député Bill Shuster, coprésident du Groupe de travail sur l’Azerbaïdjan, a souligné la solidité des relations entre l’Azerbaïdjan et les ÉtatsUnis: «Je pense qu’il est important que nous remercions le gouvernement de l’Azerbaïdjan, ainsi que son Président, pour leur grande amitié. Ils ont été un allié important depuis la fin de l’Union soviétique dans les années 1990. L’Azerbaïdjan a été l’un de nos plus fidèles alliés dans le monde.

Malgré des problèmes de voisinage très, très difficiles, l’Azerbaïdjan est toujours pour les États-Unis un ami et un allié.»

La délégation était composée de six membres du Congrès, et les discussions ont porté sur les relations actuelles azerbaidjanoaméricaines et leur développement potentiel, sur la coopération énergétique, la participation azerbaïdjanaise au processus de paix en Afghanistan, et les contributions à des opérations internationales contre le terrorisme.

Collaboration avec les États-Unis

Le colonel-général Kemaladdin Heydarov, ministre azerbaïdjanais des Situations d’Urgence, s’est entretenu avec Matthew Bryza, ambassadeur américain en Azerbaïdjan. Selon le site Web du ministère, Heydarov a mis en avant les activités du ministère, ses projets, et la coopération avec les organisations internationales et régionales.

Les intervenants ont discutés des méthodes de protection des infrastructures importantes, dont la mise à zéro des risques de désastres dans la mer Caspienne, les plans de gestion des inondations, et une éventuelle collaboration avec le Commandement américain en Europe (EUCOM) et le corps d’ingénieurs de l’armée des Etats-Unis (USACE). L’Ambassadeur Bryza a souligné l’importance du renforcement de la

L’éducation aux EtatsUnis

Le Centre d’information sur l’éducation à Bakou (BEIC), le Conseil des Ecoles Internationales (CIS) et les Ecoles Secondaires Privées américaines ont conjointement organisé deux Salons de l’Education à Bakou. Selon l’ambassade américaine en Azerbaïdjan, ces événements ont été conçus pour mettre en avant les possibilités d’études internationales au sein de nombreuses universités et écoles privées du pays. Les élèves, les étudiants et leurs parents ont pu rencontrer des représentants de plusieurs établissements d’enseignement étrangers.

Matthew Bryza, l’ambassadeur américain en Azerbaïdjan, a déclaré: “Nous sommes heureux que ce salon ait réuni les représentants de plusieurs universités américaines prestigieuses. Ce chiffre est en augmentation de 15% par rapport à l’année dernière, et nous espérons que cette tendance va se poursuivre.” Il a poursuivi en annonçant que le Centre éducatif américano-azerbaïdjanais ouvrira ses portes en mai prochain à Bakou.

NOUVELLES EN BREF Groupe amical Franco-caucasien à Bakou Le Président Aliyev a reçu une délégation du Sénat français dirigé par Ambroise Dupont, présidente du Groupe amical de la France et du Caucase. Le président Aliyev a expliqué que les relations entre les deux pays se développaient rapidement et avec succès, et a fait l’éloge de la coopération entre les deux pays et de la nécessité d’une nouvelle expansion par le biais des relations interparlementaires. Ambroise Dupont a reconnu le développement fulgurant de Bakou depuis sa précédente visite en 2007.

L’Azerbaïdjan et la Turquie discutent de Défense coopérative Le Général Ceylanoglu Erdal, commandant des troupes de l’armée de terre turque, a rencontré Safar Abiyev colonel-général et ministre de la Défense d’Azerbaïdjan. Leur rencontre à Bakou comprenait une visite du ‘Memorial des Martyrs’ Turc, dans l’Allée des Martyrs, après quoi ils ont discuté des possibilités de coopération bilatérales en matière de Défense. Hulusi Kilic, ambassadeur de Turquie en Azerbaïdjan, et le général Ozhan Ayas, Attaché de Défense Turc en Azerbaïdjan ont également participé à la réunion.

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Politique et actualités

L’adjointe au secrétaire d’état aux Affaires étrangères des Etats-Unis, Tina Kaidanow a rencontré à Bakou, le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov. Selon le ministère, Kaidanow a réitéré l’importance du développement de la coopération entre les États-Unis et l’Azerbaïdjan. Elle a souligné que les États-Unis, actuellement coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, pouvaient appuyer la résolution rapide du conflit du Haut-Karabagh. Kaidanow a expliqué que son pays était prêt à apporter sa contribution en ce sens et a noté les progrès qui ont été réalisés dans le règlement de ce conflit.

coopération entre les services compétents d’Azerbaïdjan, les organisations des ÉtatsUnis et les ministères.

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L’Arménie accepte la présence sur le longterme de l’armée russe

Politique et Actualités

Le Parlement arménien a ratifié un nouvel accord qui va permettre à 3 000 soldats russes de rester dans le pays pour plus de 30 ans, ce qui va renforcer l’influence militaire de Moscou dans le Caucase du Sud. Ce changement permet aux forces russes d’étendre leur bail jusqu’en 2044 sur leur base de la ville arménienne de Gumri, près de la frontière turque. Ara Nazarian, ministre adjoint arménien de la Défense, a déclaré que cet accord permettrait de maintenir la sécurité arménienne et qu’il servira à protéger les intérêts russes : “Selon les amendements, la partie russe pourra aider l’Arménie dans son approvisionnement en armement et en équipements militaires modernes.”

Bien que la Russie ne se soit pas ouvertement engagée à intervenir militairement en cas de conflit impliquant l’Arménie, la base de Gyumri héberge une flotte de systèmes de défense antimissile S-300 et d’avions de chasse MiG-29.

L’installation nucléaire Metsamor, datant de l’ère soviétique, présente un risque considérable au niveau régional

Une centrale nucléaire arménienne nourrit l’inquiétude L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) est en train de préparer une résolution relative à la menace de la centrale nucléaire de Metsamor en Arménie. Samed Seidov, président du Comité des relations internationales du Milli Majlis, et Président de la délégation azerbaïdjanaise à l’APCE, a déclaré que l’Azerbaïdjan et d’autres pays identifient la centrale nucléaire comme une menace.

Situé à 16 km (10 miles) de la frontière turque, près du mont Ararat, la centrale nucléaire de Metsamor, vieille de 31 ans, fournit près de la moitié de l’énergie arménienne. Toutefois, elle détient également la sinistre distinction d’être parmi les cinq infrastructures nucléaires soviétiques restantes dont les réacteurs sont refroidis à l’eau sans posséder une structure de confinement primaire. Le plus préoccupant, selon le magazine National Geographic, est que Metsamor est situé dans une zone sismique.

Suite à la crise japonaise de Fukushima Daiichi, le gouvernement arménien fait face aux interrogations portant sur la combinaison d’une conception dangereuse et d’un emplacement instable, qui place Metsamor parmi les centrales nucléaires les plus dangereuses du monde.

En 2004, un envoyé de l’Union européenne a qualifié l’installation de “danger pour toute la région”, ce qui n’a pas empêché le gouvernement arménien de décliner un prêt européen de 200 millions d’euros (£180milllions) visant à financer le démantèlement de Metsamor. Le gouvernement américain a décrit la centrale comme “vieillissante et dangereuse”, et a entrepris une étude qui mettait en avant l’urgence de la construction d’une nouvelle installation.

Le remplacement de Metsamor est prévu en 2016, mais la centrale restera opérationnelle jusqu’à cette date. Le problème est exacerbé par la situation actuelle de l’Arménie, qui n’entretient pas de relations diplomatiques avec l’Azerbaïdjan et la Turquie. Son isolement a été mis en évidence lorsque l’usine a dû être fermée pendant plusieurs années, entraînant de graves pénuries d’énergie au travers du pays. Ara Tadevosyan, directeur de la société Mediamax, une agence de presse arménienne, a expliqué que “Les gens comparent le risque potentiel actuel à la pénurie d’’électricité qui pourrait survenir si la centrale était fermée.

Comme la population a déjà vécu cette expérience très difficile, elle préfère vivre avec, et espère à tort que l’usine ne sera pas endommagée en cas de tremblement de terre.”

Antonia Wenisch, de Institut autrichien d’’écologie appliquée, a déclaré que «Metsamor est parmi les centrales nucléaires les plus dangereuses encore en activité. Une rupture ferait immédiatement rompre le confinement du réacteur de façon quasi certaine. De fait, il s’agit d’un bâtiment dont le réacteur est ouvert, d’un cœur de réacteur sans eau à l’intérieur, et un accident peut arriver à n’importe quel moment sans aucune mesure de prévention suffisante.”

Le plus grand salon du tourisme du Caucase

Le dixième salon International du Tourisme et du Voyage (AITF) s’est tenu au Centre d’Exposition de Bakou, et a mis en vedette 230 entreprises de 24 pays différents, qui ont présenté 61 destinations touristiques.

Organisé par le Groupe ITE et par Iteca Caspian, en collaboration avec le ministère de la Culture et du Tourisme de l’Azerbaïdjan, l’événement est devenu l’évènement majeur dans le secteur du tourisme de la Caspienne. Edward Strachan, Directeur du Groupe ITE a déclaré : “Nous élaborons ces expositions dans plusieurs pays, mais en Azerbaïdjan, une attention particulière est également accordée au tourisme intérieur.”

Aydin Ismiyev, dirigeant du Département du Tourisme au sein du Ministère de la Culture et du Tourisme, a expliqué que le Salon du Tourisme intérieur de l’Azerbaïdjan, organisé par le Ministère de la Culture et du Tourisme, s’est tenu aux côtés de l’édition 2011 d’AITF, en raison de l’Année du Tourisme. Avec une centaine de sociétés provenant de 18 régions différentes, cet évènement a servi à présenter la richesse et la diversité de la culture du pays, sa cuisine et ses traditions.

Célébrations d’indépendance à Paris

La Fondation Heydar Aliyev et l’Ambassade d’Azerbaïdjan en France ont conjointement organisé une célébration à Paris pour commémorer le 20ème anniversaire de la reconquête de l’indépendance de l’Azerbaïdjan. Cet évènement a compris une exposition de tapis au siège principal de l’UNESCO, mettant en valeur des tapis rares datant du 16ème siècle et des joyaux de l’école de tapis de Karabagh, aux colorations intenses et aux motifs végétaux.

L’événement comprenait également un concert donné par quelques-uns des artistes les plus réputés d’Azerbaïdjan, dont le pianiste de jazz Isfar Sarabsky, qui a remporté le prix du meilleur Pianiste au Festival de Jazz de Montreux en 2009, grâce à sa synthèse de jazz de l’Ouest et de Mugham azéri. Sur scène se tenaient également les chanteurs Aysel Teymurzade et Safura Alizade, qui ont respectivement représenté l’Azerbaïdjan à l’Eurovision 2009 et 2010.

Une exposition d’art contemporain et de sculptures a eu lieu à l’Hôtel d’Evreux, place Vendôme, et présentait 33 œuvres de Salahov Tahir, âgé de 81 ans et qui fut un fervent défenseur du “Severe Style”, entre autres.

Heydarov indique que “Le livre contient les opinions des experts russes qui ont critiqué la politique impériale de la Russie sur la question du Caucase du Sud. Ils ont déclaré ouvertement que les Arméniens causaient des problèmes régionaux.”

Yagub Mahmudov, historien et chercheur renommé a noté que ce livre constituait un événement important pour l’histoire de l’Azerbaïdjan: “Il apporte la preuve scientifique que les Arméniens se sont réinstallés dans le Caucase au 19ème siècle. Après que l’Azerbaïdjan ait été divisé, la Russie impériale a favorisé les Arméniens, qui ont trouvé refuge sur le territoire azerbaïdjanais. Les Arméniens veulent aujourd’hui mettre en place un deuxième Etat arménien sur le territoire azerbaïdjanais. Le livre reflète l’ensemble des documents parus du traité de Turkmenchay au traité de Berlin, ce qui confirme à nouveau que les Arméniens ont été relogés sur cette terre.”

Ali Hasanov, responsable du Département socio-politique de l’administration présidentielle Azerbaïdjanaise, a expliqué: “Nous avons de nombreux objectifs stratégiques pour le 21ème siècle, dont le plus important est de sensibiliser sur la ‘question arménienne’ d’une façon précise et motive”. Lors du lancement, il a été révélé que la publication de la traduction russe avait rencontré l’opposition des membres de la diaspora arménienne, en particulier parce qu’il contient des documents concernant le rôle de l’Eglise grégorienne arménienne et le parti Dashnaktsutian.

Ian Peart, rédacteur en chef du magazine Visions d’Azerbaïdjan, a déclaré: “Je suis convaincu que ce livre servira de source

“Lorsque je suis arrivé à Gabala, j’ai dit que cette année représentait pour nous un virage dans notre apprentissage, et la saison prochaine nous serons en mesure de concourir pour les trophées et de nous qualifier pour les championnats européens.”

Une nouvelle synagogue prête pour la Pâque Juive

Une nouvelle synagogue a été construite à Bakou avec le soutien financier du gouvernement. Michael Lavon Lotem, ambassadeur d’Israël en l’Azerbaïdjan, ainsi que des hauts fonctionnaires, des législateurs, et des invités d’outremer, ont assistés à la cérémonie d’inauguration, au cours de laquelle Semyon Ikhiilov, le président des Juifs des Montagnes, a accompagné les invités pour une brève visite du monument ainsi que celle du quartier juif historique de la capitale. L’édifice comprend un sanctuaire mis en valeur par de hauts plafonds et d’immenses fenêtres, un lustre lumineux et une arche décorée pour abriter les rouleaux de la Torah. Il comprend également une salle à manger et une cuisine, une salle de conférence, un Bureau Présidentiel, une salle de réception, et une bibliothèque hébraïque.

Ikhiilov a exprimé sa joie: “En tant que Juifs d’Azerbaïdjan, nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à l’éminent président Ilham Aliyev, qui s’est personnellement engagé à construire cette maison de culte. Aucun autre Etat dans le monde ne construit une synagogue à ses propres frais.” La communauté juive de Bakou est membre de la Fédération des communautés juives de l’ex-Union soviétique.

Mahir Shukurov signe pour Gabala

Le défenseur international Azerbaïdjanais Mahir Shukurov a signé un contrat de deux ans avec le Gabala FC, après son départ d’Anzhi, un club de première division Russe, un peu plus tôt dans année. Tony Adams, entraîneur du Gabala FC, s’est dit “heureux d’avoir ce joueur dans l’équipe.

Mahir est parmi les meilleurs joueurs du pays, et il n’y a aucun doute sur son professionnalisme et sa compétence. Mahir a prouvé son talent dans de nombreux matchs pour son équipe nationale. Il sait à la fois défendre et attaquer. Pour moi, il est plus qu’un arrière droit. C’est un footballeur très intelligent.”

Adams, ancienne star d’Arsenal et international d’Angleterre, a poursuivi:

l’Espagnol Albert Riera (en maillot rouge) se dispute le ballon avec l’Azerbaïdjanais Mahir Shukurov lors d’un match amical de football à Bakou

Ph ot o: R e u t e r s / Tr e n d / E m i n M ame d ov

Un nouvel ouvrage en trois volumes rassemblant des documents historiques, intitulé “La Question arménienne dans le Caucase de 1724-1914: basé sur des archives et éditions russes” a été présenté à Bakou dans ses deux traductions en anglais et en russe, et publié sous les auspices de TEAS. Tale Heydarov, président et fondateur de TEAS, a expliqué que les publications antérieures de TEAS ont mis l’accent sur le conflit du HautKarabagh de 1988 à 1994. Il a poursuivi en expliquant que “Ce livre est basé sur des documents hébergés dans l’Archive Historique de l’État de Russie de SaintPétersbourg et dans l’archive Militaire de l’Etat de Russie de Moscou. Tous les documents ont été classifiés pour une longue période, et beaucoup sont publiés pour la première fois.”

digne de confiance dans les bibliothèques du monde.” Les trois volumes de la version anglaise, publiée par la presse Ithaque, sont disponible sur Amazon à l’adresse http://amzn.to/armquestv1 , http://amzn.to/armquestv2 et http://amzn. to/armquestv3

BP augmente sa production d’essence et de gaz en Azerbaïdjan

BP a révélé que la production de pétrole et de gaz ont conjointement augmenté au cours de l’année 2010 en Azerbaïdjan, avec une production totale atteignant 40,6 millions de tonnes de pétrole et 6,9 milliards de m3 (mmc) de gaz. Bien que la production ait été inférieure à l’objectif prévu, en raison de la réduction de la demande turque, la production de pétrole a augmenté. Elle était de 40,3 millions de tonnes en 2009, et celle de gaz était de 6,2bcm. La compagnie avait établi des prévisions de production de 42 tonnes de pétrole et de 7,6 milliards de m3 de gaz en 2010.

Taman Bayatly, porte-parole de BP Azerbaïdjan, a informé l’agence Reuters: “Nous avions révisé notre prévision de production de pétrole en 2010 à 41 millions de tonnes, objectif qui a été presque atteint. Shah Deniz est capable de produire plus de 22 millions de m3 de gaz par jour, mais nos consommateurs, et en particulier la Turquie, n’ont pas demandé de grandes quantités de gaz au cours de l’été.

En 2010, BP a transporté 285,7 millions de barils via l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), 29,6 millions de barils via l’oléoduc Bakou-Soupsa et 9,3 millions de barils en chemin de fer en allant de l’Azerbaïdjan aux ports de la Mer Noire en Géorgie. BP a annoncé son intention d’extraire 850 000 barils par jour des champs de pétrole de l’Azeri-Chirag-Guneshli (ACG) cette année, plaçant les estimations pour Shah Deniz à 8 milliards de m3, en fonction de la demande.

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Politique et Actualités

Des documents historiques essentiels sont publiés

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Une expérience interculturelle unique

Culture les dessins évocateurs de Kabira Alieva ont été réalisés sur du papyrus.

UnVeiled (Dévoilé), le premier album de l’Ensemble Sabina Rakcheyeva, est une glorieuse synthèse d’idiomes musicaux

La violoniste et compositrice Sabina Rakcheyeva, membre du Conseil consultatif de TEAS, est parmi les musiciens les plus renommés d’Azerbaïdjan. Commençant ses études à l’âge de six ans, elle fut la première femme d’Azerbaïdjan à être admise à la prestigieuse Juilliard School de New York. À ce jour, elle a joué comme soliste avec des orchestres en Azerbaïdjan, au travers de l’Europe et des États-Unis, après avoir joué dans plus de 40 pays.

Sabina est également apparue sur les radios BBC, CNN, Voice of America et sur la chaîne du gouvernement américain.

Elle est membre du Parlement culturel européen, et elle a reçu de nombreux prix internationaux.

Au cours des dernières années, Sabina s’est concentrée sur sa propre musique, riche et novatrice, qui est un mélange interculturel de sonorités de l’Azerbaïdjan, du classique occidental et des musiques improvisées, qu’elle effectue avec son ensemble international. TEAS est aujourd’hui heureux d’annoncer que son premier disque solo, UnVeiled, est sorti à Londres. Aux côtés de Sabina, l’équipe est composée de la clarinettiste syrienne Kinan Azmeh, du joueur d’Oud Attab Haddad, d’origine anglo-irakienne, du bassiste anglais Matt Ridley, du percussionniste grec Vasilis Sarikis , et du pianiste sud-africain Kathleen Tagg. Parmi les titres, on peut trouver ‘Towards the East’, décrit par Sabina comme “un tourbillon d’imagination sauvage”, ou encore l’évocatif ‘Once In Baku’ et la composition remarquable Attab Haddad, ‘Clock’.

Le livret du CD contient également des illustrations par l’artiste azerbaïdjanais Kabira Alieva, qui a créé le livret d’illustration en écoutant chaque morceau.

Pour obtenir votre exemplaire et écouter un extrait, visitez http://bit.ly/sralbum

Les empreintes de Bakou Kabira Alieva, qui réside à Londres, témoigne d’un parcours artistique remarquable, allant du figuratif à l’abstrait, du fantasmagorique à l’ethnique. Commençant ses premiers dessins à l’âge de trois ans, sa première exposition personnelle aura lieu seulement 3 ans après. Ses peintures et ses dessins sont l’expression d’une interprétation personnelle et unique du monde naturel et de son patrimoine azerbaïdjanais, qui engendre une réaction émotionnelle intense.

19 ans après sa première exposition dans son pays natal, certaines œuvres de Kabira ont été montrées au Centre d’Art de Bakou dans une exposition intitulée ‘Zoroastrian Footprint’ (Empreinte Zoroastrienne).

L’influence zoroastrienne peut être observée presque partout en Azerbaïdjan – à commencer par le nom du pays, ou encore au travers de la conception de l’architecture ou de certaines traditions perpétrées de longue date. ‘L’empreinte Zoroastrienne’, un recueil du travail de Kabira, reflète ses émotions à la vue du patrimoine antique de l’Azerbaïdjan, exprimé par l’esquisse de figurines fragiles et de formes abstraites.

Dansant de façon hypnotique, comme des pétales de feu, les images ont captivé le public, impression renforcée par une atmosphère mystérieuse et une savante combinaison de lignes et de couleurs.

Toutes les œuvres ont été réalisés sur du papyrus, qui rappelle instinctivement le passé. Deux cent personnes ont pu assister au vernissage le 20 avril dernier, dont des invités des médias azerbaïdjanais.

Certains détails du patrimoine sont omniprésents dans le travail de Kabira, et TEAS est heureux de parrainer la prochaine exposition de ses remarquables œuvres d’art qui se tiendra au cœur du prestigieux Mall Galleries, The Mall, Londres, SW1Y 5BD du 5 au 10 Septembre prochain. Plus d’informations vous seront données dans les prochaines éditions du magazine de TEAS.

La Cité des Anges apprécie la culture azerbaïdjanaise

Un concert de jazz et de musique traditionnelle d’Azerbaïdjan s’est tenu au prestigieux théâtre Wilshire Ebell de Los Angeles, qui compte 1270 places. La performance comprenait un concert donné par l’ensemble de jazz-mugham dirigé par Emil Afrasiyab, un des plus reconnus pianiste de jazz azerbaïdjanais. L’événement s’est clôturé avec un programme exaltant des membres de l’Ensemble national de danse de l’Azerbaïdjan.

Elin Suleymanov, Consul général à Los Angeles, a commenté l’évènement : “Ces artistes talentueux nous apportent la richesse et la diversité du cœur de l’ancienne Route de la Soie. Le public a pu assister aux danses gracieuses et dynamiques du Caucase et à une interprétation unique de jazz mêlé de sonorités de musique traditionnelle de notre pays.” Le concert a été organisé conjointement par le ministère de la Culture de la République de l’Azerbaïdjan et le Consulat général d’Azerbaïdjan à Los Angeles, en coopération avec la Fondation Farhang.

Un régal au Festival Thaxted

À la suite de sa série de concerts acclamés par la critique au sein de l’Ensemble Sinfonia Brandenberg de Londres, l’extrêmement talentueuse violoniste et virtuose azerbaidjanaise Nazrin Rachidova renouvellera sa collaboration avec cet ensemble pour un concert, le 24 Juin lors du Festival Thaxted d’Essex.

Elle interprétera la Sinfonia Concertante de Mozart pour violon et alto en duo avec Jon Thorne (alto), un morceau sublime écrit pendant la tournée européenne du compositeur en 1779. Pour réserver des billets, visitez http://bit.ly/thaxfest

NOUVELLES EN BREF Des livres azerbaïdjanais mis en valeur au Salon du Livre de Londres Le ministère azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme a présenté plus de 82 ouvrages au Salon du livre de Londres, qui s’est tenu au Centre d’expositions d’Earl’s Court. La sélections traitait d’une large gamme de sujets comme la culture, l’art, l’économie, l’histoire ou encore le conflit du Haut-Karabagh. Selon l’organisateur, Reed Exhibitions, plus de 23 000 professionnels de l’industrie étaient présents.

Les chaines américaines Science et Discovery de Discovery Communications ont diffusé un épisode intitulé ‘l’étonnante transformation de l’Azerbaïdjan’ dans le cadre de sa nouvelle série intitulée ‘Build It Bigger’ (titre européen: ‘Extreme Engineering’). Durant le programme, l’animateur et producteur Daniel Forster est allé dans les coulisses de l’étonnant Centre Culturel Heydar Aliyev et de Flame Towers, monuments qui sont tous deux actuellement en construction dans la capitale azerbaïdjanaise. Ces projets font partie du programme de réaménagement ‘Baku White City’.

Selon Forster, “cette ville vieille de 2 000 ans, riche en pétrole, est déterminée à reconstruire l’identité azérie et entreprend les projets de construction les plus ambitieux de son histoire: des dépenses de 6 milliards de dollars (£3,6 milliards) par an sur plus de 500 nouveaux projets. Ceci afin de transformer un territoire trois fois plus grand que Manhattan en seulement 15 ans. Deux projets sont particulièrement audacieux: le premier gratte-ciel en forme de flamme sera le plus haut point de la ville, et le Centre culturel Heydar Aliyev abritera un musée, une bibliothèque nationale et une salle de spectacle de 1 200 places, le tout abrité sous le même toit, ce qui fait sa différence par rapport à tout autre complexe dans le monde.”Le programme peut être regardé en trois parties aux adresses http://bit.ly/bitbaz1of3 , http://bit. ly/bitbaz2of3 et http://bit.ly/bitbaz3of3.

Parmi les invités de marque, on pouvait apercevoir Mevlüt Çavusoglu, le Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE); Abdulaziz Othman Altwaijri, le Directeur général de l’ISESCO, et Walter Schwimmer, l’ancien Secrétaire général du Conseil de l’Europe.

Robert Palmer, Directeur du patrimoine culturel et naturel du Conseil de l’Europe a expliqué que: “Les défis de notre monde d’aujourd’hui sont nombreux et variés.

Un des défis principaux est de savoir comment créer une base de principes et de valeurs communs, de façon à se comprendre les uns les autres et de vivre en harmonie à travers le monde.”

Abdulaziz Othman Altwaijri a reconnu que: “Nous ne pouvons pas marcher avec une jambe, nous devons marcher avec les deux jambes. Tous les hommes et les femmes doivent pouvoir posséder et jouir de leurs droits, doivent être autorisés à participer à la construction de leurs sociétés. Nous sommes tous humains, il n’y a pas de divisions dans l’humanité.”

Tout au long du Forum, les intervenants ont souligné que la culture, l’art et la musique dépassaient toutes les frontières, et ont appelé à l’unité, à l’égalité et à la solidarité. Ils ont exprimé leur confiance dans l’arrivée d’une impulsion d’instauration de la paix entre les nations et de résolution des défis mondiaux, due aux évènements culturels. Euronews a diffusé un reportage sur le Forum dans 151 pays, qui peut être consulté sur http:// bit.ly/enewsfid.

président du Club KVN de Bakou, connu sous le nom des ‘Boys de Bakou’. Les compétitions entre les membres du KVN, connues sous le nom du ‘Club des Rigolos et des Pleins de Ressources’ était une institution de l’ère soviétique où des groupes de jeunes, étudiants pour la plupart, s’affrontaient l’un contre l’autre avec des sketches comiques et des réparties. Interdit durant les années 1970, le KVN a été relancé au cours de la décennie suivante, et Mammadkhanov et les ‘Boys de Bakou’ ont remporté les championnats de 1992, 1993 et 1995. En 2000, ils ont été reconnus comme les champions du 20ème siècle.

Après avoir quitté les ‘Boys de Bakou’, Mammadkhanov s’est présenté au Parlement en tant que candidat indépendant et a été élu à deux reprises, mais il a décidé de se retirer lors des élections de Novembre 2010. Mammadkhanov laisse derrière lui une femme et trois enfants.

The Precinct is kickstarting awareness of Azerbaijani cinema on the international art-film circuit

Une histoire de claustrophobie

Saha (The Precinct), un film d’Ilgar Safat, est une coproduction azerbaidjanogéorgienne qui s’est vu attribuer un prix spécial au Festival International du Film Policier de Moscou, à la suite de la nomination de l’Azerbaidjan pour la remise des Oscars

Cette conférence interculturelle historique a été suivie par 435 délégués

Bakou - au cœur du dialogue interculturel

Le Forum Mondial du Dialogue Interculturel s’est tenu à Bakou, soutenu par le Conseil de l’Europe, le Centre Nord-Sud, l’UNESCO, l’Alliance des civilisations des Nations Unies, et l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO). Le Forum a réuni 435 délégués, représentant de 20 pays différents.

L’Azerbaïdjan pleure un grand satiriste

Anar Mammadkhanov, ancien député et satiriste populaire en Azerbaïdjan, est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 41 ans. Il était surtout connu à travers le pays pour ses rôles dans des sketches comiques et satiriques, mais il fut aussi député et le fondateur du site www.day.az.

En 1991, Mammadkhanov est devenu

Se déroulant à Bakou, le film raconte l’histoire d’un photographe Azerbaïdjanais qui décide de reporter son mariage pour accepter un poste bien rémunéré en Afrique. Au cours des négociations qui suivent avec sa fiancée, une jeune artiste sculpteuse inspirée par les danses rituelles, un accident de voiture survient le long d’une route menant à une ancienne ville troglodyte. Le couple se retrouve alors dans un commissariat de police, où le photographe doit s’engager avec sa fiancée ou perdre la vie.

La production est de Torakhanim Aghabayova, dont la récente exposition de peintures à Londres, intitulé ‘Oil and Dreams’, a été soutenue par TEAS. Une bande-annonce du film est visible sur http://bit.ly/theprecinct

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Culture

Découvrez Bakou réinventé

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TEYMUR RUSTAMOV – IF DREAMS CAME TRUE

Personnalités Le célèbre artiste Teymur Rustamov achève sa ‘Buta moderne’ (2010), une composition en forme de bourgeon qui puise ses origines dans la période Zoroastrienne.

Teymur Rustamov est un artiste contemporain de renommée internationale en Azerbaïdjan, membre de la vaste et amicale dynastie artistique Rustamov. Conjointement avec Aslan, son père, et Mahmoud, son frère, Teymur est responsable de plusieurs grands monuments de Bakou, parmi lesquels des sculptures commémorant le massacre de Khojaly, une représentation de l’ancien président Heydar Aliyev, et une du Dr Mirmammad Javadzadeh, qui a fait une contribution majeure au service de santé azerbaïdjanaise. Teymur a également créé de nombreuses petites sculptures et statues, comme le design de la récompense nationale ‘Dada Gorgud’. Ses œuvres ont reçu diverses récompenses internationales tels que celle de la ‘Biennale de la Caspienne’. Ses œuvres ont été exposées en Russie, en Géorgie, en Pologne, en Allemagne et en Italie, où elles ont rencontré un franc succès, puis enfin à la célèbre ‘Biennale de Venise’ en 2009 au cœur du pavillon azerbaïdjanais.

Teymur est diplômé de l’Ecole d’Art Azim Azimzade de Bakou et de l’Académie des Beaux-arts de Tbilissi, et il est également membre de l’Union des Artistes et un participant très actif dans pratiquement toutes les expositions d’art contemporain en Azerbaïdjan. Bien qu’il soit surtout connu pour ses sculptures, il est actif dans presque tous les médias artistiques, dont l’art vidéo, les compositions décoratives, et les installations artistiques. En Décembre, pour célébrer le 50ème anniversaire de cet artiste prolifique, une grande exposition de son travail s’est tenue dans le très renommé Musée artistique d’Etat de Rustam Mustafayev. TEAS en a profité pour questionner Teymur sur son art et sur sa vie: Une exposition de votre travail a eu lieu récemment dans le Musée artistique d’Etat

de Rustam Mustafayev. Était-ce votre première exposition dans cet espace? Étaitce une rétrospective de votre travail, ou des sculptures récentes? Comment réagit le public à votre travail?

C’est ma première exposition en solitaire dans ce musée, bien que j’y aie été exposé auparavant en collaboration avec d’autres artistes. Je me suis senti très fier de l’exposition de mon travail là-bas, puisque quelques-unes des plus grandes œuvres de l’art azéri y sont conservées. Mon exposition a été nommée ‘Hier, aujourd’hui, demain...’ pour faire paraitre un élément de rétroactivité dans la sélection des œuvres.

J’ai été très heureux de la réceptivité des visiteurs et des commentaires élogieux et positifs que j’ai reçu.

Aslan Rustamov, votre père, est également un sculpteur célèbre. Quand avez-vous commencé à sculpter pour la première fois?

Notre maison a toujours été un lieu de rassemblement pour les jeunes artistes talentueux qu’ils soient peintres, sculpteurs ou musiciens. Tous étaient les amis d’Aslan, mon père et de Jahangir, mon oncle, un peintre national de l’Azerbaïdjan, qui est malheureusement décédé. J’ai été très heureux de grandir au milieu de cette société d’artistes. Tout le monde me surnommait ‘Tail’ (Queue), parce que je suivais mon père dans son atelier tous les jours. Aux alentours de mes cinq ans, il m’a donné la chance de travailler à la dure tâche de redresseur de clous, pour préparer les cadres! C’est à cette époque que j’ai commencé à l’expérimenter l’argile.

Quel style de sculpture votre père appréciait-il? Pensez-vous que ses œuvres vous ont inspiré?

Mon père sculpte de façon académique et il est diplômé de l’Institut des Arts et Métiers de Moscou, anciennement appelée Stroganov.

Il possède une approche responsable de chaque œuvre, et est perfectionniste au possible. Sa critique constructive et ses conseils ont joué un rôle essentiel dans le développement de mes compétences.

Vous avez d’abord étudié à Bakou de 1975 à 1979 puis à Tbilissi de 1980 à 1986, et vous avez clôturé votre formation artistique à la Division artistique de l’Académie d’Etat d’URSS à Bakou en 1991, juste avant la reconquête de l’indépendance l’Azerbaïdjan. Est-ce que vos études se sont centrées sur le réalisme socialiste, et pensez-vous que cela a affecté votre style?

Avez-vous changé de mode d’expression après l’indépendance?

Le ‘Réalisme socialiste’ est le nom politique

de l’art qui était reconnu à cette période - il aurait pu facilement être qualifié de réalisme communiste. Cependant, comme nous vivions sous le socialisme, et non le communisme, il a été appelé réalisme socialiste. Plusieurs générations de peintres soviétiques ont appris comment faire pour produire de telles œuvres. Leurs études ont été basées sur un simulacre du réalisme, et ces techniques ont été enseignées à l’école académique. Je ne pense pas que cela a affecté mon style, mais l’éducation artistique est un fondement sur lequel nous reviendrons.

Les étudiants qui sont passés par le système scolaire académique ne pourront jamais oublier ce qu’ils ont appris, bien qu’une part de l’enseignement se soit concentrée sur les limites acceptables de la représentation artistique. À mon avis, après l’obtention de leur diplôme, les artistes doivent oublier tout ce qu’ils ont appris à l’école académique et doivent cherchent à créer leurs propres modes d’expression.

Bien entendu, l’expression est devenue beaucoup plus facile après la reconquête de l’indépendance de l’Azerbaïdjan. Je décrirais mon style comme ‘l’art qui surprend’.

Quels sont les matériaux que vous préférez?

Qu’est ce qui détermine votre choix de matériaux?

Comme je l’ai souvent mentionné, je suis en recherche constante de nouveaux matériaux, et je considère tout ce qui passe sur mon chemin. Le choix est généralement déterminé par le concept, et parfois plusieurs sont réunis sur une seule œuvre.

Votre travail a été présenté pour la première fois en 1982. Comment votre approche a t-elle évoluée depuis cette époque? Dans quels lieux a-t-il été exposé?

Cette exposition s’est tenue à Bakou lors de mes études à l’Académie des Beaux-arts de

Replica (2010) inverse habilement les normes de la sculpture classique

This quasi-mythological Sun God (2008) demonstrates Rustamov’s remarkable sense of form

Tbilissi. Je suis absolument incapable de me rappeler le nom de l’exposition, mais je me souviens bien entendu des œuvres que j’y ai exposées. Depuis ce jour, mon style, mon approche, et tous les aspects de mon métier ont changé. Durant la période soviétique, j’ai beaucoup travaillé pour l’Union soviétique, et je me souviens d’une exposition en Pologne. Après l’indépendance, mes œuvres ont pu entrer dans les pays occidentaux comme l’Allemagne, l’Italie ou la France.

En 2009, vous avez tenu une exposition à la Biennale de Venise. Quelles œuvres d’art y ont été vues?

J’ai construit pour la Biennale de Venise une installation multimédia intitulée ‘I Trust’, qui mêlait photographie, musique et sculpture.

J’ai essayé de passer de nombreux messages en utilisant des médiums différents réunis dans une seule œuvre. L’installation se composait de six parties, créées à partir des événements survenus sur les siècles passés.

Ce travail a été dédié à ma famille. ‘I Trust’ a été acheté par le ministère de la Culture et du Tourisme d’ Azerbaïdjan et il est exposé en permanence dans le musée Artistique de l’Etat d’Azerbaïdjan Rustam Mustafayev.

Vos sculptures se classent entre l’abstrait et le figuratif. Pourquoi cette amplitude, et surtout quels sont les éléments qui déterminent votre approche?

Les œuvres reflètent mon intérêt pour les évènements, les personnes, et les thèmes qui me captivent. Au fil du temps, mes centres d’intérêts changent, et mon approche, ma façon d’appréhender mon époque et mon humeur changent, et cela donne un nouvel aspect à mes œuvres.

En 2001, vous avez gagné la récompense ‘Plasticity of Concrete’ (‘Plasticité du Béton’). Le béton, bien que souvent négligé, est indéniablement le plus polyvalent des médias de sculpture. Quelles sont les qualités que possède le béton? L’avez-vous utilisé intensivement?

Comme vous l’avez mentionné, le béton est un matériau extrêmement polyvalent. Il est extrêmement décoratif, et peut être utilisé pour des décors classiques, des fontaines et bien d’autres applications. La nature de

Avec votre père et votre frère, respectivement nommés Aslan et Mahmud, vous avez travaillé sur des sculptures publiques commémorant le massacre de Khojaly, et rendant hommage au compositeur Vasif Adigozalov, et à l’ancien président Heydar Aliyev, entre autres. Comment vous divisezvous le travail, et qui est-ce qui a la tâche de fixer les éléments artistiques du design?

Habituellement, nous discutons dans un premier temps tous les trois du projet, nous partageons nos idées, puis nous préparons des esquisses individuellement.

J’ai pris l’habitude de créer ces dernières sur un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO), puis mon frère et moi nous préparons une représentation en petit format de notre travail. Les commentaires de mon père vont alors entraîner un ajustement et un approfondissement du projet. Puis, quand nous sculptons l’œuvre proprement dite, nous travaillons en parallèle et nous nous donnons mutuellement des conseils.

Ce processus créatif est généralement silencieux, mais je suppose que nous avons tous une vision personnelle, que nous assemblons par la suite en œuvre d’art. C’est assez difficile de décrire notre approche avec des mots.

Y a-t-il une image spéciale qui a inspiré la statue de Khojaly? Pensez-vous que cette œuvre reflète de façon adéquate l’impact de ce terrible événement?

Il est difficile de représenter ce genre d’événement, et ce fut un monument difficile à concevoir sur le plan psychologique. Vous devez vous souvenir d’images difficiles, et revivre l’événement. Nous savions que l’image de la mère et de son enfant serait l’élément le plus puissant pour souligner l’horreur de cet événement. Chaque année, c’est un véritable challenge émotionnel d’aller déposer des fleurs et de se souvenir de cette journée. C’était une œuvre difficile à construire, et c’est également difficile d’en discuter. Toutefois, j’espère que cette sculpture exprime correctement mes pensées et mes sentiments. Les contraintes temporelles et financières ont joué un rôle conséquent, et vous avez un aperçu de ce

qu’il était possible de faire à cette époque.

Avec plus de temps et d’argent, il aurait été possible de créer un monument qui représentait la tragédie de manière plus complète.

Vos tableaux sont presque exclusivement abstraits. Pourquoi donc? Est-ce que vos teintes de peintures sont influencées par les textures et les formes géométriques des tapis azerbaïdjanais?

Bien que les ornements des tapis azerbaïdjanais soient une source d’inspiration riche, il n’y a pas de préférences dans mon expression artistique. Je ne souhaite pas me limiter ou m’attacher à un style particulier.

Quand avez-vous commencé à expérimenter l’art vidéo? Quels sont les effets que vous cherchez à atteindre?

J’ai une passion pour la technologie. La combinaison de l’informatique, de la photographie et de la vidéo me fournit de nouvelles possibilités d’expression artistique.

J’ai parfois des idées novatrices pour l’art vidéo, et je pense que ce serait la méthode la plus efficace pour transmettre mes concepts.

Plus généralement, je suis tout simplement intéressé pour savoir comment développer une œuvre d’art, cela fait partie de ma quête artistique. L’art vidéo est certainement un moyen intéressant.

Comment voyez-vous votre art se développer au cours des prochaines années?

Il est important que je termine chaque œuvre avant de passer à la suivante. Je trouve difficile de revenir sur celles qui ne sont pas achevées. J’aime terminer mes œuvres, puis expérimenter quelque chose d’autre.

Les nouvelles œuvres génèrent de nouvelles idées, et je pense être arrivé à un stade où beaucoup de concepts sont en attente de réalisation. J’essaie toujours de surprendre le public et moi-même par la même occasion, et j’espère pouvoir continuer à le faire. Je suis également très intéressé par les réactions à mes œuvres des amateurs d’art étrangers.

Mon expérience à la Biennale de Venise a été favorable pour moi, et je me réjouis de penser à de nombreuses futures réactions positives dans ce genre.

Après son exposition au Musée Artistique de l’Etat d’Azerbaïdjan, la puissante série ‘No to Drugs’ de Teymur Rustamov a été achetée par le Musée de la Commission des Douanes de l’Azerbaïdjan. Les œuvres ont ensuite été exposées dans le bureau de la commission internationale de la douane de l’ONU à Vienne.

A detail from Mirror of the Soul (1991–92), presented at the Venice Biennale – the essence is rooted in phenomenology

Pour plus d’informations sur la remarquable dynastie artistique des Rustamov, rendez-vous sur www. rustamovs.com.

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Personalities

l’œuvre détermine toujours le matériel qui sera utilisé, et parfois je choisis le béton.

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Kazimova: Devenez incollable sur l’Azerbaïdjan

Personnalités

à la liberté de la construction de mon parcours. Quand je suis retournée à Bakou en 2005 et que j’ai commencé à enseigner le journalisme à l’Université Khazar, il m’a fallu faire autant d’efforts pour réussir à convaincre mes étudiants de premier cycle de m’appeler ‘Nikki’.

Nikki Kazimova apporte ici une passionnante présentation de son pays

Nikki Kazimova est un écrivain freelance originaire de Bakou, qui partage son temps entre l’Azerbaïdjan et les Etats-Unis, ce qui lui a permis de développer le point de vue d’un étranger sur son pays natal. Aux États-Unis, elle a étudié, puis travaillé dans le journalisme et pour les organisations de développement médiatiques, dont CNN International. Nikki a également été salariée d’ExxonMobil en Azerbaïdjan, et a été correspondante régionale pour le réseau Bloomberg News et pour le Réseau international des journalistes, en complément de ses fonctions de consultante auprès de plusieurs organismes à but nonlucratif de Bakou et de Washington. Plus récemment, Nikki a rédigé le ‘Culture Smart!

Azerbaïdjan’, un guide de poche, qui a pour but de présenter le pays aux nouveaux arrivants. Suite à son lancement officiel depuis l’ambassade de la République de l’Azerbaïdjan à Londres, TEAS a interrogé Nikki sur la rédaction de ce nouvel ouvrage très pratique: Parlez-moi tout d’abord de votre histoire.

Quand avez-vous quitté Bakou? Quelles sont les principales différences culturelles que vous avez remarquées après avoir emménagé aux États-Unis?

J’ai quitté Bakou en 1998 pour suivre des études supérieures de journalisme. Une des premières différences culturelles que j’ai rencontrées a été l’insistance d’un ancien professeur émérite, le Dr Byron Scott, pour que les étudiants l’appellent ‘Scotty’.

Par cela, tout le système hiérarchique des relations entre les enseignants et les étudiants que j’avais pu connaitre dans ma vie en Azerbaïdjan s’est effondré face à la décontraction américaine. Il m’a fallu du temps pour m’adapter à ces nouvelles règles, sachant que j’étais de plus confrontée

J’ai aussi eu des surprises culinaires. Mon ami polonais et moi avions tous deux le mal du pays, et nous nous étions assis à une table dans le hall d’entrée de notre immeuble, pour boire du thé chaud accompagné de ce que nous pris pour une sorte de confiture d’Europe de l’Est (en réalité, c’était de la confiture de fraise américaine tout à fait ordinaire). Comme nous étions assis là, aux alentours de 22 heures, à discuter et à mettre à la bouche des cuillerées entières de confiture tout en sirotant notre thé noir, un jeune étudiant américain s’est excusé et nous a demandé: “Alors comme ça, les gens de chez vous mangent la confiture à la cuillère?” Nous lui avons confirmé qu’il s’agissait d’une tradition dans nos pays respectifs. Il a alors souri et a répondu: “Vous êtes bizarres !”

En général, les Américains ont été surpris de me voir boire du thé noir toute la journée, ce qui, soit dit en passant, n’avait aucun effet sur ma capacité à dormir la nuit. En Azerbaïdjan, le thé sucré est la boisson la plus souvent donnée aux bébés dès les premiers mois de leur vie, et nous ne connaissons pas le thé sans théine.

Où vos travaux ont-ils été publiés, à la fois en Azerbaïdjan et aux Etats-Unis?

IJ’ai écrit pour ‘Transitions Online’, pour le magazine ‘Funworld’, pour ‘ColombiaMissourian’ et pour ‘Global Journalist’. Après la parution de ce dernier, j’ai interviewé le journaliste russe Andrei Babitskiy, qui avait été pris en otage en Tchétchénie, j’ai travaillé comme correspondante régionale pour ‘IJNet weekly’ et pour ‘Bloomberg News’; j’ai été salariée de CNN International sur une émission ‘Questions Réponses de Ritz Khan’ et j’ai produit un documentaire pour le bureau des étudiants de CNN qui a été diffusé sur la chaîne HBO. Dans les premières années de l’ère postsoviétique, j’ai brièvement travaillé pour la télévision azerbaïdjanaise dans l’équipe de Samir Askerkhanov et aussi en freelance pour la radio Azerbaïdjanaise.

En Azerbaïdjan, mes travaux écrits sont parus dans des journaux russes. Il s’agit notamment de ‘Molodezh Azerbaijana’, ‘Baku’, ‘Vyshka’, ‘Respublika’, ‘Vostochniy Express magazine’ et - plus récemment – ‘Echo’.

À l’heure actuelle, j’organise des interviews pour le blog ‘La voix des Femmes’, et je viens tout juste de finir d’écrire un livre de science-fiction, qui sera publié aux Editions du Caucase.

Sur quels sujets vous concentrez-vous lors des stages de formation que vous organisez?

En fonction de mes élèves, j’axe mon cours de formation interculturelle sur les entreprises, ou bien sur les interactions sociales, et même parfois sur ces deux axes. Je mets également l’accent sur les questions de la vie courante, point qui déroute souvent de nombreux nouveaux arrivants à Bakou. Nous répondons également aux questions liées au ‘choc des cultures’ qui accompagnent bien souvent les déménagements internationaux et nous voyons les stratégies qui permettent de surmonter tout ça.

J’explique également les théories de communications interculturelles existantes telles que celles développées par Geert Hofstede et Fons Trompenaars, tout en mettant l’accent sur la dimension culturelle.

Ces auteurs fournissent un cadre théorique utile, mais il existe des limites à l’approche essentialiste de la ‘Culture’. Je compare parfois ce processus à une scène d’un film pour enfants de l’ancienne Union Soviétique, intitulé ‘Les aventures de l’Electronique’.

C’est l’histoire d’un robot travailleur et polyvalent qui se transforme en un vrai petit garçon, à l’inverse d’Urri, le ‘méchant’ de l’histoire, qui personnifie ‘l’Occident’. Il lui est demandé à plusieurs reprises par son patron, qui parle par talkie-walkie à partir d’un endroit inconnu: “Urri, Urri, où est son interrupteur ? Trouve son interrupteur!” Le thème du dialogue interculturel se réduit parfois d’une complexe interaction humaine à des clichés, qui expliquent comment fonctionnent certains groupes sociaux divisés par des frontières géographiques.

Malgré cela, certaines de ces généralisations peuvent être utiles.

Un élément important de la formation interculturelle est basée sur des exercices destinés à aider les participants à analyser leurs propres antécédents culturels. Comme la culture est comme l’air que nous respirons - sans qu’on puisse se rendre compte qu’elle existe- nous avons tous tendance à penser que notre vision du monde est la norme. En ce sens, les dimensions culturelles sont utiles pour comparer nos points de vue, afin de prendre conscience de nos propres préjugés, et de les mettre en perspective.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire Culture Smart! Azerbaïdjan? Est-ce le premier guide que vous avez rédigé? Quels étaient vos

Croyez-vous que vos années aux États-Unis vous ont permis de regarder votre patrie avec l’œil d’un étranger?

Mon expérience de vie internationale, ainsi que le fait d’avoir grandi dans une famille multiculturelle et pluriethnique, m’ont aidé à maintenir une distance suffisante de ma ville natale pour avoir la perspective d’un étranger. Beaucoup de mes valeurs personnelles, inculquées par des parents à l’esprit indépendant, m’ont aidée à me sentir plus à l’aise aux Etats-Unis, catégorisés comme une société individualiste, à la différence de l’Azerbaïdjan, plutôt catégorisé comme axé sur l’esprit de groupe. Je n’ai jamais été initiée, absorbée par la culture dominante de l’Azerbaïdjan, au point d’y perdre mon objectivité. Cela dit, bien sûr, nous sommes tous les produits de notre environnement culturel et le fait de vivre aux Etats-Unis a changé beaucoup de mes habitudes et de mes approches de la vie.

Soit dit en passant, je ne bois plus de thé noir et la moindre tasse me fait aujourd’hui rester éveillée toute la nuit. Je n’ai pas encore réussi à m’arrêter de manger la confiture à la cuillère, mais j’y travaille!

Malgré votre explication de l’Histoire du pays, vous décrivez l’Azerbaïdjan moderne comme un pays orienté vers l’Ouest.

Comment s’est développé l’Azerbaïdjan tout au long de votre vie? À l’heure actuelle, l’Azerbaïdjan est en accord avec la politique occidentale, et le pays possède des aspirations orientées vers l’occident. Une grande partie de la population partage ce point de vue, mais il existe toujours une forte concurrence des valeurs traditionnelles, patriarcales, ou même ‘orientales’ si vous voulez. Il est très important de faire les choses à la ‘manière

doivent à tout prix être visités.

L’Azerbaïdjan est un petit pays, et quatre jours sont largement suffisants pour un touriste ordinaire. Je vous conseille de réserver deux jours pour passer la nuit dans la meilleure attraction régionale de l’Azerbaïdjan: la ville de Sheki. Ensuite, vous pouvez garder la même quantité de temps pour explorer l’ancien Bakou (la vieille ville et le palais de Shirvanshahs, et surtout la Maiden’s Tower qui se trouve à l’intérieur de ses murs, ainsi que le temple des adorateurs du Feu à l’extérieur de la ville), et sa face moderne (le Musée d’Art moderne, le Centre Mugham au Parc du Boulevard du bord de Mer). Une visite de l’Opéra-Ballet-Théâtre d’Azerbaïdjan serait aussi très intéressante si vous avez une nuit de plus !

Nikki explore les boutiques de souvenirs de la vieille ville de Bakou, où sont vendus tapis et foulards de soie.

des pères et des grands-pères’, le tout mêlé à un désir de modernisation et à un regard porté vers les valeurs politiques et culturelles de l’Europe.

Le roman international le plus connu sur l’Azerbaïdjan, qui s’appelle ‘Ali et Nino’, contient de merveilleuses et nombreuses descriptions de ces valeurs contradictoires.

Ils sont également reflétés dans les écrits des intellectuels azerbaïdjanais de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème. Donc, à bien des égards, le peuple azerbaïdjanais semble être aux prises avec les mêmes dilemmes auxquels ils faisaient face il y a déjà un siècle.

Quelles sont les opportunités que l’Azerbaïdjan présente en tant que destination touristique?

L’Azerbaïdjan a des choses à offrir aux touristes curieux. Ses villages de montagne détiennent un charme ancien, et leur hospitalité permet de faire des photos colorées, attrayantes et pleines d’émotions des anciens et des enfants. Si vous êtes un amateur d’art, vous trouverez à Bakou des tapis et des peintures, ainsi que des foulards de soie et des bijoux en argent dans les alentours. La campagne azerbaïdjanaise est très belle, et Bakou propose une combinaison unique de l’architecture européenne du 19ème siècle, parsemé des nombreuses mosquées dans toute la ville. C’est à la fois l’Asie et encore un peu l’Europe, et c’est ça qui attire de nombreuses personnes.

Un sondage récent a analysé un échantillon assez faible de 1 000 personnes, mais qui reste toutefois représentatif et a été mené par un chercheur local de bonne réputation. Ce sondage a révélé que 75% des personnes interrogées pensaient que les valeurs ‘traditionnelles et nationales’ devaient prévaloir dans le pays, contre 5,2% qui favorisaient les valeurs ‘libérales et capitalistes’, ce qui équivaut presque au nombre de personnes (5,3%) qui préfèrent les valeurs ‘soviétiques et communiste’, avec un peu mois de 13% de personnes penchant vers les ‘valeurs islamiques’.

Bien sûr, chacun attache des significations différentes à ces définitions, mais ce sondage reste très parlant.

Cependant, il s’est produit des changements importants depuis que l’Azerbaïdjan a retrouvé son indépendance il y a 20 ans. Un nombre grandissant de personnes voyagent et vivent dans le monde entier, et ramènent de nouvelles valeurs et de nouvelles influences.

Si un lecteur n’a que quatre jours pour visiter l’Azerbaïdjan, pourriez-vous nous donner le nom des cinq premiers sites qui

Ce livre à prix abordable est une introduction idéale au pays, et peut être commandé par les amis de TEAS chez Kuperard, l’éditeur, pour la modique somme de £5 (Prix public £ 6,95). Il suffit d’entrer le code CSAZ2011 lors de votre commande sur le site http:// bit.ly/cultsmart (valable jusqu’au 1er Aout.)

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Personnalités

objectifs en écrivant ce livre? Les avez-vous atteints? En quelle durée ce livre a-t-il été écrit?

J’ai été ravie d’avoir la possibilité d’écrire Culture Smart! Azerbaïdjan puisque c’était l’occasion de combiner mes deux passions – l’écriture et les explorations interculturelles.

J’ai apprécié les trois mois que j’ai passés sur mes recherches et sur l’écriture, bien que parfois, j’ai trouvé difficile de présenter un sujet d’une telle ampleur dans un si petit livre, destiné à satisfaire les exigences de types de visiteurs très différents. Il peut s’agir de touristes, de personnes qui cherchent à établir des contacts d’affaires, ou encore de personnes qui ont l’intention de rester pour une longue période et de se faire des amis.

Ce n’est pas un guide touristique traditionnel, il se concentre plutôt sur les coutumes, les attitudes et l’histoire du pays. Il n’est donc pas vraiment sensible à l’obsolescence, bien que Bakou et, dans une certaine mesure tout le reste de l’Azerbaïdjan, se développent si rapidement que certains des conseils pratiques donnés dans l’ouvrage sont rapidement appelés à devenir obsolètes.

en place des mesures pour sortir de l’impasse ; “Résoudre le conflit du Haut-Karabagh réduirait de manière significative les tensions dans le Sud du Caucase, et aiderait à dynamiser le développement de la région.”

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Haut-Karabagh

Ter-Petrosyan reconnaît que les territoires doivent être rendus Mammadyarov a informé Bill Shuster, membre du Congrès, de la persistance de l’impasse dans la situation du HautKarabagh

Le Ministre azerbaidjanais des Affaires étrangères reçoit des représentants du Congrès américain

A Congressional delegation led by Bill Shuster, Co-Chair, US House of Representatives’ Working Group on Azerbaijan, has been received by Elmar Mammadyarov, Azerbaijani Foreign Minister. He underlined the importance of disseminating accurate information on the Nagorno-Karabakh conflict. Mammadyarov reiterated that resolution could only be achieved upon the basis of Azerbaijani territorial integrity, necessitating the withdrawal of occupying forces from Azerbaijani lands to ensure regional peace and stability. He explained that this would facilitate the return of Internally Displaced Persons (IDPs) from the occupied regions.

L’Arménie refuse de participer au souscomité sur le HautKarabagh

Samed Seidov, président de la délégation azerbaidjanaise à l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), a expliqué que l’incapacité de l’Arménie à reconnaître la décision de l’APCE et son refus de participer au travail du sous-comité de l’APCE sur le HautKarabagh était significative de sa politique d’obstruction.

Seidov a admis : “Pour nous, une des plus importantes questions est au sujet des activités du sous-comité sur le Haut-Karabagh. La partie arménienne a clairement réitéré sa position sur le travail du sous-comité. Nous avons exprimé

L’ancien président arménien, Ter Petrosyan, a attribué la responsabilité de la situation actuelle à la communauté arménienne du Haut-Karabagh

notre attitude positive envers une telle participation, et nous sommes prêts à nous impliquer activement dans toute initiative.

Malheureusement, la partie arménienne ne reconnaît pas les décisions du bureau de l’APCE, et refuse ainsi de participer aux réunions du sous-comité.”

“La non-reconnaissance de cette décision par le bureau de l’APCE, et le refus des décisions du Conseil de l’Europe démontre l’essence de la politique arménienne.

Le non-respect de cette décision et de la résolution 2005 sur le Haut-Karabagh démontre que l’Arménie - un état membre de l’APCE - ignore ces procédures. En conséquence, cela diminue le pouvoir, la force et l’influence du Conseil de l’Europe et de l’Arménie.”

Le Ministre estonien des Affaires étrangères reconnaît l’urgence d’une résolution du conflit Au cours de la réunion des Ministres des Affaires étrangères européens au Luxembourg, Urmas Paet, ministre estonien des Affaires étrangères, a saisi l’opportunité de souligner le rôle de l’UE dans le Sud du Caucase, profitant également de l’occasion pour discuter de la nécessité de résoudre le conflit du Haut-Karabagh. Paet a tout d’abord exprimé son opinion concernant la décision de diminuer la position du représentant spécial de l’UE pour le Sud du Caucase, occupée par Peter Semneby depuis 2006 ; “Préserver la position du représentant spécial de l’UE permettrait à l’UE de s’acquitter de sa responsabilité concernant les conflits dans la région”.

Paet a noté que l’Arménie et l’Azerbaidjan devraient, avec l’aide de la communauté internationale, mettre

Dans une interview avec le service russe de la BBC, Levon Ter-Petrosyan, le premier Président de l’Arménie indépendante, a insisté sur le fait que l’Arménie et l’Azerbaidjan se sont rapprochés d’un accord dans la résolution du problème du Haut-Karabagh, en 1997. Cependant, ce projet a échoué en raison des désaccords avec la population arménienne du HautKarabagh.

Ter-Petrosyan, qui dirige actuellement l’opposition arménienne, a expliqué que le conflit aurait pu être solutionné en cédant “certains territoires” à l’Azerbaidjan, établissant ainsi un statut intermédiaire pour le Haut-Karabagh. Il explique : “Cela ne s’est pas produit car la population du Haut-Karabagh a fait preuve d’une approche maximaliste et a décidé que cela serait trop peu, en insistant plus pour obtenir plus... et les arméniens en dehors de la région étaient d’accord.”

L’ancien président a été contraint de démissionner en février 1998, moins de six mois après avoir présenté son projet pour mettre fin au conflit avec l’Azerbaidjan, largement qualifié de “défaitiste” en Arménie.

NOUVELLES EN BREF Condamnation américaine de l’Arménie Le rapport sur les Droits de l’Homme du département d’Etat américain sur l’Arménie pour 2010 a fermement condamné la politique arménienne dans le Haut-Karabagh. Le rapport indique que : “Les séparatistes ethniques arméniens, avec le soutien de l’Arménie, continuent de contrôler la majeure partie de la région du Haut-Karabagh en Azerbaidjan, ainsi que sept territoires azerbaidjanais environnants. Des mines terrestres placées le long de la frontière avec l’Azerbaidjan et de la “ligne de contact” dans le conflit du Haut-Karabagh, ont continué à faire des blessés. Durant l’année, des sources du gouvernement azerbaidjanais ont rapporté que 12 militaires avaient été blessés par des explosions de mines terrestres, et qu’un civil avait été tué.

La situation persistante dans le HautKarabagh a été discutée au Parlement Européen, à Bruxelles, au cours d’une conférence intitulée “Je veux vivre chez moi”. Organisée par certains membres du Parlement Européen et soutenue par des organisations azerbaidjanaises à Bruxelles, des députés européens et des représentants d’organisations publiques azerbaidjanaises et arméniennes, entre autres, ont participé à la réunion.

Les discussions étaient présidées par Norica Nicolai, député européen roumain, et des exposés ont été faits par Eduard Lintner, ancien député du Bundestag; Ivo Vajgl, député européen slovène; et Jean-Paul Murman, juge à la Cour Constitutionnelle Belge. Nicolai a révélé s’être rendue en Azerbaïdjan à de nombreuses occasions, et avoir ainsi acquis une connaissance de première main des conditions de vie des réfugiés et des personnes déplacées.

Elle a rappelé : “J’ai été témoin de leurs conditions de vie difficiles, et j’ai noté le désir des personnes de retourner dans leur pays d’origine. Il s’agit d’une énorme tragédie humaine, et nous devons trouver une solution et attacher plus d’importance aux discussions concernant des problèmes aussi sérieux. Ne pas en discuter est inhumain et contraire aux Droits de l’Homme. Nous devons renforcer le processus de paix entre les deux pays, et faire en sorte que les Principes de Madrid soient rapidement mis en place. Il est temps que les parties trouvent un accord.

Toutes les opportunités qui émergent au cours du processus de négociation doivent être discutées et étudiées.”

Nicolai a indiqué son plan pour réunir les réfugiés azerbaidjanais et arménien au cours d’une importante réunion au Parlement Européen. Murman a évoqué les aspects juridiques du problème, se concentrant sur les quatres résolutions majeures adoptées par le Conseil de Sécurité de l’ONU en 1993, condamnant l’invasion arménienne. Murman fit également des propositions concernant les réfugiés et les personnes déplacées, proposant de mettre en place une fondation internationale qui payerait des compensations aux réfugiés, de créer un tribunal pour examiner les problèmes des réfugiés/personnes déplacées, et d’imposer des sanctions à l’encontre des auteurs de crimes.

Vajgl a expliqué les éléments critiques de la situation : “Cette crise est à la fois humanitaire et politique, et tous les problèmes ne pourront être solutionnés que lorsque les deux pays pourront commencer à dialoguer sincèrement.

Nous devons montrer du respect aux arméniens et comprendre les périodes tragiques de leur histoire. Cependant, ils doivent comprendre que les normes de la loi internationale doivent être acceptées.

Le Parlement Européen et les institutions européennes doivent activement chercher une résolution à ce problème.”

Les co-présidents de l’OSCE appellent à un accord de paix

Les co-présidents du groupe de Minsk de l’OSCE ont entrepris une visite à Yerevan, dans le Haut-Karabagh et à Bakou, au cours de laquelle ils ont discuté des mesures nécessaires pour parvenir à un accord sur les Principes de Madrid. Les co-présidents sont les ambassadeurs de France, Bernard Fassier, des Etats-Unis, Robert Bradtke, et de la fédération russe, Igor Popov.

Rejoints par l’ambassadeur, Andrzej Kasprzyk, représentant personnel du président en exercice de l’OSCE (PRCiO), les co-présidents ont organisé des réunions séparées avec le président azerbaidjanais Aliyev, le président arménien Sargsyan, et le régime non reconnu du Haut-Karabagh.

Au cours des réunions, les co-présidents ont discuté de la stratégie pour atteindre un accord sur les Principes de Madrid, exprimant unanimement l’opinion que le moment était venu de faire un avant-projet d’accord de paix.

Symboliquement, les co-présidents ont traversé la “ligne de contact” à pied, démontrant ainsi l’importance du maintien et du renforcement du cessez-le-feu de 1994. Ils ont exprimé la vision selon laquelle la ligne ne devait pas devenir une barrière permanente empêchant les contacts entre les peuples voisins, réaffirmant également que les co-présidents devaient visiter toutes les zones affectées par le conflit.

En plus de traverser la “ligne de contact”, les co-présidents ont visité la partie sudouest de la région de la ville de Terter.

Ils sont allés au village d’Orta Karvend, accompagnant Kasprzyk durant les opérations de contrôle de la région dans laquelle le jeune Fariz Badalov âgé de neuf ans avait été tué par un sniper arménien le 8 mars. Cela a offert l’opportunité d’exprimer leurs condoléances aux membres de la famille Badalov.

Suite à la Déclaration de Sochi par les présidents azerbaidjanais, arménien et

russe, les co-présidents ont présenté un projet qui offrirait un mécanisme pour examiner les incidents le long de la “ligne de contact”. Suite à leur retour, un rapport émis par les co-présidents a été soumis à Hillary Clinton, Secrétaire d’état des EtatsUnis.

Efthymiou doit être informé de la question des snipers

Bahar Muradova, vice-président du Milli Majlis (Parlement azerbaidjanais), abordera la question de l’activité croissante des snipers arméniens sur la “ligne de contact” au cours des négociations avec Petros Efthymiou, président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE. Au cours d’une conférence de presse, Muradova a précisé : “Cette question sera abordée au cours de la visite de Petros Efthymiou en Azerbaidjan.

Elle sera également discutée au cours de la manifestation soutenue par l’OSCE sur les problèmes d’immigration qui doit se tenir en Italie le 20 mai. De plus, cette question sera abordée au cours de la session d’été de l’OSCE.”

L’aéroport controversé en construction

NOUVELLES EN BREF Le Groupe de Minsk de l’OSCE inquiet à propos de l’aéroport du Haut-Karabagh L’AFP a rapporté que le Groupe de Minsk de l’OSCE, en charge de négocier un règlement pacifique du conflit du HautKarabagh, a exprimé des inquiétudes à propos de la construction de l’aéroport à Khankandi, la plus grande ville de la région du Haut-Karabagh, sous occupation arménienne. Notant que la construction était réalisée avec l’assistance financière et pratique de l’Arménie, le Groupe de Minsk de l’OSCE a reconnu que le développement pourrait engendrer un accroissement des tensions dans la région. La déclaration mentionnait que, suite à la reconstruction, c’était la première fois que le régime séparatiste avait tenté de ré ouvrir l’aéroport depuis 1990. Le 5 avril, les autorités arméniennes ont annoncé la décision de reporter à plus tard cette mesure.

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Haut-Karabagh

Une conférence sur le conflit du HautKarabagh tenue au Parlement Européen

BLACK DIAMOND LIFESTYLE 14

Profil D’entreprise Cela fait dix ans que Black Diamond Lifestyle (BDL) apporte son aide à des clients qui exigent un service de très haute qualité. Initialement connu sous le nom d’AirSnowSea T&V, l’entreprise était spécialisée dans les voyages de vacances en jet privé vers des destinations exotiques.

Cette entreprise de service de luxe a été conçue pour les personnes qui apprécient les meilleures choses de la vie, mais qui n’ont pas le temps de les organiser ellesmêmes.

L’entreprise peut trouver des chalets de ski d’exception dans les Alpes, des villas de luxe dans le sud de la France, des yachts magnifiques dans le monde entier, des îles privées, des bijoux haut de gamme et des voitures merveilleuses, ainsi que beaucoup d’autres choses qui peuvent améliorer la vie de ses clients. Naturellement, la vie privée des clients est respectée à chaque instant. Pour en savoir plus, nous avons posé quelques questions à Yulia Sultanova, Directrice exécutive et fondatrice associée de BDL: En quoi se spécialise votre entreprise ?

Avant tout, BDL est une boutique de conseil de services de luxe, qui ne demande aucune cotisation à ses clients. L’entreprise trouve des solutions qui correspondent parfaitement aux demandes de ses clients, afin d’organiser des activités de parfaite qualité avec leurs famille, leurs amis ou leurs proches, sans qu’ils aient besoin de perdre du temps à les organiser euxmêmes.

Quelle est la taille de votre entreprise ?

BDL a actuellement un seul bureau, situé à Londres.

Quels sont les points forts de BDL ?

Bien que la société offre des services et produits de niche, elle présente un large choix pour ceux qui désirent explorer de nouvelles possibilités de style de vie luxueux. L’entreprise respecte la vie privée de ses clients et offre ses services de manière individuelle et structurée.

Quelle est votre place dans le marché Azerbaïdjanais ?

Comme dans n’importe quel pays, il y a des

Le concept de vacances en jets privés est le cœur d’activité de BDL

Des aliments et des boissons de qualité exceptionnelle font partie des détails organisés avec soin par BDL

Pourquoi l’Azerbaïdjan?

Ce iPhone en or 18 carats, incrusté de pierres, dispose d’un bouton d’appel spécial à BDL pour ceux qui auraient un besoin urgent de luxe.

individus qui ont besoin de services et de produits de luxe et nous avons pour but de répondre aux attentes les plus rigoureuses.

Avez-vous rencontré de la concurrence hors de l’Azerbaïdjan ?

Non, pas du tout Avez-vous des bureaux dans d’autres pays?

Bien que nous nous soyons basés au Royaume-Uni, nous travaillons à l’échelle internationale.

Quelles sont les aspirations de BDL en Azerbaïdjan ?

Ce pays est riche en ‘or noir’, et nous allons montrer aux habitants le style de vie de luxe offert par Black Diamond Lifestyle !

Comme nous le savons tous, les diamants noirs sont rares !

Quels sont vos objectifs?

BDL travaille avec ses clients pour créer une variété infinie de journées idéales passées soit à l’intérieur soit en plein air, qui peuvent comprendre un jet privé avec villa de vacances; un chalet avec hélicoptère; une maison avec voiture et avion privé, une île privée et une bague de fiançailles personnalisée. En plus de cela, tout ce que désirent les clients, par exemple les menus des repas, les boissons, les accessoires, les jeux et les soins esthétiques, peuvent tous être organisés d’avance et chaque désir satisfait.

Qu’est-ce qui a motivé votre implantation en Azerbaïdjan ?

L’objectif principal de BDL a été à présenter ses services à ce nouveau marché, et il semblerait que ce soit le moment idéal pour le faire.

D’après-vous quel est le climat des affaires en Azerbaïdjan ?

BDL n’a pas l’intention d’y ouvrir un bureau, car nos clients peuvent nous contacter directement au Royaume-Uni. Nous parlons à la fois le russe et l’anglais.

Quelle a été la croissance de BDL Initialement, l’entreprise avait été créée en 2001 en tant que courtier en voyages de luxe, sous le nom d’AirSnowSea T&V. Depuis lors, elle a étendu ses activités, et l’année dernière elle a pris une nouvelle dimension, passant de courtier de voyages à courtier en service de luxe.

Le siège de BDL est situé à Londres dans le prestigieux quartier de Mayfair, et la société a ses propres pages Twitter et Face book. Nous pouvons aussi être contactés par courriel, téléphone ou en utilisant notre nouveau moyen de communication - l’ iPhone BDL. Ce téléphone, en or ou en platine, est incrusté de diamants blancs ou noirs. Il intègre un bouton d’appel spécial pour appeler BDL, au cas où vous désireriez améliorer encore plus vos vacances, car la perfection n’a aucunes limites !

Black Diamond Lifestyle Tel: +44 (0)207 355 09 87 E-mail: info@blackdiamond-lifestyle.com Website: www.BlackDiamond-Lifestyle.com

STURGEON CAPITAL

Sturgeon Capital, est un organisme indépendant de gestion d’investissements, créé en 2006, qui a son siège à Londres.

Il est approuvé et réglementé par l’autorité chargée des services financiers du Royaume-Uni (FSA). La société a été fondée par Clemente Cappello, qui est également le gestionnaire de portefeuille du Fonds d’Asie centrale de Sturgeon. Sturgeon Capital qui s’occupe de l’Asie centrale et du Caucase, a ses bureaux à Londres et est approuvé et réglementé par le ‘Financial Services Authority’du Royaume-Uni (FSA).

La société a été fondée par Clemente Cappello, gestionnaire de portefeuille du Fonds d’Asie centrale et chefs des investissements (CIO). Après avoir voyagé à travers la région en 2005-06, il s’est rendu compte qu’il n’y existait aucuns gestionnaires d’actifs traditionnels dans le marché, malgré le fait que les ressources énergétiques généraient d’énormes richesses et offraient des possibilités d’investissement attirantes dans toutes ces économies émergentes. TEAS discuté avec Clemente pour en savoir plus: En quoi se spécialise votre entreprise ?

Sturgeon Capital est un gestionnaire d’investissements alternatifs, qui se concentre essentiellement sur l’Asie centrale et le Caucase, et gère actuellement le Fonds d’Asie centrale de Sturgeon.

Quelle est la taille de votre entreprise ?

L’entreprise gère actuellement 33 millions de dollars et a un portefeuille qui comprend environ 20 investissements distincts.

Quels sont les points forts de Sturgeon Capital ?

Il est axé sur la recherche et se concentre sur les possibilités qui sont fréquemment négligées par des grands investisseurs. Les investissements sont réalisés dans diverses catégories d’actifs, en particulier les actions cotées en bourse, les participations privées et les titres à revenu fixe.

Avez-vous rencontré de la concurrence hors de l’Azerbaïdjan ?

La concurrence est toujours une bonne chose, mais dans les marchés frontières tels que l’Azerbaïdjan et l’Asie centrale, la concurrence est généralement limitée, car il y a peu d’investisseurs qui ont la même stratégie ou une stratégie semblable dans la région.

Avez-vous des bureaux dans d’autres pays?

Bien que le siège de Sturgeon soit à Londres, au Royaume-Uni, la société investit dans toute l’Asie centrale et dans la région du Caucase.

Quelles sont les aspirations de Sturgeon Capital en Azerbaïdjan ?

Sturgeon Capital souhaite jouer un rôle important pour attirer des investissements étrangers en Azerbaïdjan et développer des entreprises Azerbaïdjanaises par l’intermédiaire du Fonds d’Asie Centrale.

Il vise également à contribuer au développement des marchés intérieurs et étrangers dans la capitale de l’Azerbaïdjan.

Quels sont vos grands objectifs régionaux ?

La société vise à maintenir et à développer sa place déjà reconnue comme étant le meilleur gestionnaire d’investissements alternatifs pour les régions d’Asie centrale et du Caucase. Son but est de devenir l’un des plus importants véhicule de capital investissement étranger dans la région, en incorporant de façon positive son expertise et ses ressources financières.

Des progrès significatifs ont été faits au cours des dix dernières années, et les récentes réformes initiées par le Président se sont traduites par une nette amélioration de l’environnement des affaires pour les entreprises locales et étrangères opérant dans le pays.

De quelle façon Sturgeon Capital s’est-il développé ?

Sturgeon Capital a débuté, en Décembre 2006, avec un fonds d’Asie centrale de 6 millions de dollars (£3.7millions), l’Azerbaïdjan ayant fourni l’investissement initial. Depuis lors, il s’est développé et gère maintenant plus de 30 millions de dollars (£18.3millions), ayant investi en Azerbaïdjan, en Russie, au Kazakhstan, en Géorgie et au Tadjikistan.

Quelles sont les compétences des employés Azerbaïdjanais ?

Comme l’Azerbaïdjan est un pays producteur de pétrole, les compétences dans ce domaine, ainsi que dans les industries connexes, sont assez bien développées.

Il y a cependant des possibilités de croissance et de développement dans d’autres secteurs. Sturgeon Capital est conscient de l’importance croissante du secteur des TIC et voit de façon favorable le développement de la base de compétences dans ce domaine.

Pourquoi l’Azerbaïdjan?

Quelle était l’idée sous jacente à votre établissement en Azerbaïdjan ?

Nous avons d’abord été attirés par la culture et la riche histoire de l’Azerbaïdjan.

En ce qui concerne la gestion des investissements, les principaux attraits ont été l’énorme croissance économique due à la richesse pétrolière du pays et la réapparition de la Route de la Soie reliant l’Est et l’Ouest. Sturgeon Capital prévoit de nombreuses possibilités en Azerbaïdjan et en Asie centrale, tant à ce jour qu’à l’avenir.

D’après-vous quel est le climat des affaires en Azerbaïdjan ?

Comme pour tous les marchés émergents

Clemente Cappello se concentre sur l’investissement dans les nouveaux marchés, tels que l’Azerbaïdjan

Sturgeon Capital, Berkeley Square House, Berkeley Square, London, W1J 6BD Tel: +44 (0)207 491 9215; e-mail: cc@sturgeoncapital.com Website: www.sturgeoncapital.com

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Profil D’entreprise

Qu’est-ce que vous apportez en Azerbaïdjan ?

Sturgeon Capital est l’un des rares gestionnaires d’investissements alternatifs qui opèrent en Azerbaïdjan. Il est également parmi les rares investisseurs étrangers qui s’occupent du secteur non pétrolier.

au monde, l’Azerbaïdjan a dû faire face à des défis en s’engageant dans un développement considérable de ses affaires et de son activité économique, notamment en ce qui concerne le passage d’une économie planifiée à une économie de marché.

AZERBAÏDJAN: FAITS EN BREF Nom officiel: La République d’Azerbaïdjan Capitale : Bakou Superficie : 86 600 km² Population : 9 000 000 Densité: 104 habitants / km ² Population urbaine: 51,8 pour cent Population des villes principales excluant les banlieues: Bakou (2 500 000); Gandja (300 000); Sumgait (270 000); Mingäçevir (95 000) Religions: Musulmans chiites (65 pour cent), Musulmans sunnites (28 pour cent), Chrétiens orthodoxes (5 pour cent), Autres (2 pour cent) Exports principaux : Le pétrole, le gaz, l’aluminium, les tapis Langue officielle: L’azerbaïdjanais Langues commerciales: L’anglais et le Russe

Indicateurs monétaires

2006

2007

2008

2009

Taux de change moyen annuel d’1 USD

0,89

0,86

0,82

0,81

Taux de change du 5.5.11: AZN1 = $1,26; US$1 = AZN0,79 ; AZN1= £0,77 ; £1 = AZN1,30 ; AZN1 = €0,85 ; 1€ = AZN1,18

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