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NIKKI, LA GAGNANTE DE L’EUROVISION, REND VISITE AU CERCLE EUROPÉEN D’AZERBAÏDJAN Également dans ce numéro: L’Azerbaïdjan intervient au cours des conférences des parties politiques au Royaume-Uni Le parcours artistique de Farkhad Khalilov l’amène à Londres 2 personnes abattues dans le Haut-Karabagh, quelques heures avant la visite de Sarkozy Le problème du Haut-Karabagh discuté à l’Assemblée générale des Nations Unies Les expériences de Scott Taylor en première ligne sur le front
Octobre 2011
P3 Politique et Actualités
Partenaire média: Templeton Thorp La plateforme ‘TT-Total Intelligence’ de Templeton Thorp (www.tt-total.com) le nec plus ultra tout en un, fournit des informations sur la politique, le commerce et les finances, provenant de plus d’un millier de sources.
P5 Culture
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TEAS EVENT P6 Personnalités
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P 10 Haut-Karabagh
The European Azerbaijan Society, 2, Queen Anne’s Gate London SW1H 9AA E-mail: editor@teas.eu
P 12 Monde des Affaires
imprimé par www.turquoisemedia.eu
19 Octobre L’Azerbaïdjan célèbre le 20ème anniversaire de son Indépendance De 18 h 30 à 22 h: Central Hall Westminster, Storey Gate, Londres, SW1H 9NH Evènement organisé par l’ambassade d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni et par TEAS, avec le soutien de la Fondation Heydar Aliyev. Ell & Nikki et le Jazz Rast Group seront en vedette. RSVP à ulviyya@teas.eu. 7 Novembre Les opportunités non exploitées de l’Azerbaïdjan: Ce que les institutions financières ont besoin de savoir De 12 h à 16 h15: Baker & McKenzie, 100 New Bridge Street, Londres, EC4V 6JA. Organisé par Baker & McKenzie, la Banque Mondiale et TEAS. Pour y participer, envoyez un courriel à: Vanessa.raine@teas.eu
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P 14 Profil d’entreprise
Veuillez noter que les anciens numéros de téléphone de TEAS ont été remplacés par les suivants : P 15 Evènements Iteca Caspienne
P 16 Faits et Chiffres
Adhésion: Politique: Culture: Médias et Diaspora: Editorial:
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actives dans le pays et que le RoyaumeUni avait investi 20 milliards de livres en Azerbaïdjan depuis 1994, caractérisés en grande partie par des opérations de BP. M. Cook a invité l’ensemble des participants à visiter Bakou pour la finale du concours de l’Eurovision de la Chanson en Mai 2012.
Le député David Lidington, ministre européen, a souligné les relations de longue date entre le Royaume-Uni et l’Azerbaïdjan
Le député David Lidington, Ministre britannique au parlement européen a souligné, lors d’un débat à la Conférence du Parti conservateur de Manchester le 4 Octobre, l’importance d’un élargissement des relations entre le Royaume-Uni et l’Azerbaïdjan. Le débat, intitulé ‘Nouvelles opportunités et anciens défis de la frontière Est de l’Europe : Qu’en est-il de l’engagement du Royaume-Uni et de l’UE dans le Caucase du Sud?’ a été organisé par le Cercle Européen d’Azerbaïdjan (TEAS) et par le Centre de la politique étrangère. Dans l’assistance, se trouvaient: le député Geoffrey Van Orden, le Dr Laurence Broers, directrice du projet de Programme pour le Caucase du Sud et de Conciliation des Ressources, et Michael Dennison, directeur de recherche chez Control Risks. Le président de cette assemblée était Hug Adam, directeur politique au Centre de la politique étrangère. Lors du débat relatif au récent Sommet du partenariat oriental de l’UE, David Lidington a expliqué que le RoyaumeUni aurait préféré une déclaration sur la base de l’article 49 du traité de l’UE relatif à l’adhésion. Il a reconnu que le Partenariat était fonctionnel en tant que tel, mais qu’il devait également être considéré comme une antichambre de l’adhésion à l’UE, puisque les six pays du partenariat oriental étaient considérés comme ‘européens’. M. Lidington a poursuivi en décrivant l’intérêt de la Grande Bretagne pour le Caucase du Sud et en particulier pour l’Azerbaïdjan, compte tenu de l’ampleur extraordinaire des investissements britanniques dans le pays concernant les ressources en hydrocarbures de la Caspienne. Il a fait remarquer que Bakou était désormais une ville frontalière en raison du développement de la ville et des investissements considérables qui y sont faits.
Le ministre a expliqué que les intérêts économiques de la Grande Bretagne dans la région rendaient de plus en plus indispensable l’établissement d’une solution pacifique à l’invasion arménienne continue dans la région du Haut-Karabagh et des sept territoires environnants, mais il a souligné sa compréhension de la règle concernant la non intervention du Royaume-Uni ou de l’UE dans les travaux du Groupe de Minsk de l’OSCE, chargé de parvenir à un règlement négocié. Il a ensuite indiqué qu’un traité entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ne représenterait que la première étape, et qu’il y avait une véritable nécessité de réconciliation entre les deux communautés. M. Lidington a également expliqué que la révision de la Politique de Voisinage de l’UE s’était inscrite dans le sillage des événements récents en Afrique du Nord, qui avait dévié l’attention de l’UE. Il demeure impératif pour l’UE de maintenir son attention sur le Partenariat Oriental et la sécurité énergétique future ne pourra être atteinte que par le maintien des relations avec la région. Pendant la séance de questions-réponses, M. Lidington a débattu de l’instabilité de la situation du Haut-Karabagh, région dans laquelle des civils et des militaires sont régulièrement tués sur la ‘ligne de contact’, ce qui a conduit le Bureau de l’Étranger et du Commonwealth (FCO) à ne pas se rendre dans ce secteur. Suite à cela, TEAS a accueilli la Réception d’Affaires du Forum des Entreprises, assisté par Alistair Burt, parlementaire et sous-secrétaire d’Etat au FCO. Dans son introduction, Leon Cook, Responsable des Relations Gouvernementales de TEAS à décrit l’ampleur des investissements britanniques en Azerbaïdjan, qui représentent 52% de la totalité des Investissements Domestiques Etrangers (IDE) du pays. Il a ensuite expliqué que 175 entreprises britanniques étaient
La Conférence des Libéraux Démocrates reconnait la pertinence de l’Azerbaïdjan TEAS a organisé une discussion en marge de la Conférence des Libéraux Démocrates sur le sujet ‘De Bakou à Birmingham’. Les orateurs étaient SE Fakhraddin Gurbanov, Ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni et deux membres du Groupe Parlementaire multipartite d’Azerbaïdjan (APPG) - Lord German et Stephen Gilbert, député libéral démocrate. L’assemblée fut présidée par Leon Cook, Responsable des Relations gouvernementales de TEAS.
Le député Stephen Gilbert a commenté la participation des forces armées azerbaïdjanaises au sein de la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité (FIAS) en Afghanistan. Il a également expliqué que 25 pour cent des approvisionnements de la coalition en partance pour l’Afghanistan passaient par l’Azerbaïdjan. L’Ambassadeur Gurbanov a fait remarquer que l’Azerbaïdjan était en train de célébrer le vingtième anniversaire de la reconquête de son indépendance et il a reconnu que le Royaume-Uni avait été parmi les premiers pays à reconnaître ce nouvel état. Il a continué en décrivant les excellentes relations économiques entre le Royaume-Uni et l’Azerbaïdjan. Son Excellence a noté que la production et le transport du gaz et du pétrole restaient parmi les principales priorités pour l’Azerbaïdjan, élément essentiel de la relation entre l’Azerbaïdjan et le Royaume-Uni. Il a expliqué que l’Azerbaïdjan avait travaillé à ouvrir ses secteurs de la banque, du tourisme et de l’agriculture, ainsi que de divers autres secteurs économiques. L’Ambassadeur Gurbanov a réitéré que l’Azerbaïdjan avait joué un rôle clé dans le Groupe de Partenariat pour la Paix de l’OTAN et a été actif dans la coalition de lutte contre le terrorisme.
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Politique et Actualités
Un ministre britannique au parlement européen souligne l’importance de l’Azerbaïdjan à la conférence du Parti Conservateur
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Politique et Actualités
Le président géorgien Saakachvili (deuxième à gauche) plaisante avec le président azerbaïdjanais Aliyev, entourés par le président arménien Serge Sargsyan (extrême gauche) et le président ukrainien Viktor Ianoukovitch
L’Azerbaïdjan participe au Sommet du Partenariat oriental
Le Président azerbaïdjanais Aliyev a participé au Sommet du Partenariat oriental de l’UE à Varsovie. Dans son introduction, Štefan Füle, Commissaire Européen à l’Agrandissement et à la Politique Européenne de Voisinage, a exprimé le souhait que l’attribution des visas et des agréments de réadmissions soient facilités avec l’Azerbaïdjan et les autres États membres. Lors de sa visite dans la capitale polonaise, le président Aliev a rencontré Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité et également Vice-présidente de la Commission européenne. Les discussions ont porté sur les avancées récentes des pourparlers de paix concernant le conflit du Haut-Karabagh et sur la coopération entre l’UE et l’Azerbaïdjan en matière énergétique ainsi que dans divers secteurs. Il a également rencontré le président géorgien Saakachvili afin de définir des plans concernant le développement ultérieur des relations bilatérales, économiques et commerciales. Le président Aliyev a par la suite rencontré les trois co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, chargés de la résolution pacifique du conflit du Haut-Karabagh. Cette discussion avec Robert Bradtke, des EtatsUnis; Bernard Fassier, de France et Igor Popov de Russie, accompagnés d’Andrzej Kasprzyk, Représentant personnel du Président en exercice de l’OSCE, a porté sur l’état actuel et sur les perspectives de négociation de paix dans le conflit du Haut-Karabagh. Le président Aliyev a également rencontré Vladimir Filat, Premier ministre de Moldavie pour souligner l’importance de l’élargissement de leur coopération économique et de leur participation conjointe dans les organisations internationales et régionales comme notamment
l’Organisation GUAM pour la Démocratie et le Développement Économique.
L’Argentine et l’Azerbaïdjan s’unissent
Lors d’une visite à Bakou, Federico Pinedo, député argentin et membre du Groupe Amical Interparlementaire, a fait savoir que l’ouverture de l’Ambassade d’Azerbaïdjan en Argentine l’année dernière avait marqué un tournant dans les relations bilatérales entre les deux pays. Il a expliqué: «L’ambassade d’Azerbaïdjan en Argentine est activement engagée dans l’étude de questions sur lesquelles une coopération est possible et nous rencontrons déjà quelques résultats positifs. Je crois que la coopération économique joue un rôle important dans le développement des relations entre nos deux pays. Nous avons déjà commencé à coopérer par la livraison de technologies agricoles à l’Azerbaïdjan. Mais je pense que nous ne devrions pas nous limiter au secteur agricole; nous devons tenter d’influencer le développement d’autres sphères.» Il a par ailleurs réitéré que l’Argentine soutenait une solution juste et pacifique pour le conflit du Haut-Karabagh. Pinedo a poursuivi: «Après notre retour d’Azerbaïdjan, nous exprimerons aux organes compétents d’Argentine notre opinion concernant l’importance de l’ouverture d’une ambassade à Bakou et la pertinence de celle-ci. Nous considérons l’Azerbaïdjan comme un pays important, tant du point de vue économique que politique, ainsi que comme un pont vers l’Asie Centrale et les régions voisines. L’ouverture d’une ambassade argentine à Bakou est un élément fondamental pour saisir les opportunités de l’Azerbaïdjan et pour la promotion de la coopération bilatérale. L’application des biotechnologies dans l’agriculture argentine a eu un grand impact sur la productivité et je crois que l’Azerbaïdjan saura tirer bénéfice de l’application de ces techniques.»
Azerbaïdjan demande l’implication dans l’inspection de la centrale nucléaire de Metsamor Lors d’une réunion de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), Mahmud Karimov, Président de l’Académie Nationale Azerbaïdjanaise des Sciences (ANAS), a demandé que les scientifiques azerbaïdjanais participent à l’inspection de la Centrale nucléaire (NPP) Metsamor en Arménie, qui date de l’ère soviétique. Karimov a expliqué son raisonnement: «La partie arménienne affirme que dix comités différents ont vérifié la centrale nucléaire de Metsamor en 2011. Cependant, les résultats des tests ne sont pas disponibles dans les pays voisins et manquent de transparence.» Il a reconnu que l’inspection avait pris de l’importance suite à l’incident du Réacteur n°1 de la Centrale de Fukushima au Japon. Karimov a poursuivi: «L’usine de Metsamor est une menace majeure pour la région, parce qu’elle ne répond pas aux normes européennes modernes, parce qu’elle a épuisé ses ressources et parce qu’elle est obsolète. L’UE a demandé à plusieurs reprises la fermeture de l’usine.» Metsamor est situé sur une zone montagneuse et selon Karimov, les quantités d’eau disponibles seraient insuffisantes pour refroidir les réacteurs lors d’une situation d’accident réel. Il a ajouté que l’Arménie possédait également des ressources insuffisantes pour développer des mesures adéquates de réponse aux incidents.
Nouvelles en Bref L’ambassadeur Bateman arrive SE Peter Bateman est arrivé à Bakou pour prendre ses fonction d’Ambassadeur britannique en Azerbaïdjan. Après avoir présenté ses respects à Elmar Mammadyarov, ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, l’ambassadeur Bateman s’est installé dans son bureau. Le nouvel ambassadeur a précédemment travaillé au sein du ministère des Affaires étrangères au Royaume Uni, occupant des postes diplomatiques en Afrique, en Allemagne et au Japon et il a également été ambassadeur britannique au Luxembourg avant sa nomination à Bakou.
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Culture
Le maître artistique Khalilov arrive à Londres Lors d’un concert télévisé à Bakou, Nazrin Rachidova s’est produite en duo avec Anar Ibrahimov pour exécuter le Concerto pour Double Violon de Bach. Farkhad Khalilov (au centre) est ravi d’exposer pour la première fois ses œuvres à Londres. Il est entouré de Nicolas Iljine, du Groupe de Gestion Globale des Actifs Culturels de New York (à gauche) et de S.E. Fakhraddin Gurbanov, Ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni
Il est indéniable que Farkhad Khalilov est une légende de la scène artistique azerbaïdjanaise. Aujourd’hui âgé de 65 ans, il a étudié au Collège d’Art Industriel de Moscou ainsi qu’à l’Institut Polygraphique de Moscou. Depuis 1967, ses œuvres ont été exposées dans plus de 40 pays, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la Pologne, l’Espagne et les Etats-Unis. Ses peintures sont également présentées dans les musées d’Etat de Russie, d’Azerbaïdjan, d’Ukraine, de Lituanie, d’Allemagne et de Chine, en plus des diverses collections privées comme celles des Etats-Unis, du Mexique, d’Allemagne, de Pologne et de France, entre autres. Malgré sa dérive continue vers l’abstraction, Khalilov cherche à explorer les profondeurs de la superposition visuelle pour atteindre un sens phénoménologique de la réalité subjective, notamment en se concentrant sur la nature de l’Azerbaïdjan. Malgré sa renommée internationale, le travail de Khalilov n’avait pas été exposé au Royaume-Uni avant l’ouverture de l’exposition ‘Acquaintance’ à la Galerie 1508 située au centre de Londres. Lors de l’exposition privée, en présence de S.E. Fakhraddin Gurbanov, l’Ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni; de Leyla et Arzu Aliyeva, et de Lord Poltimore, Président de Sotheby en Russie et viceprésident de Sotheby en Europe, il a émis le commentaire suivant : «Londres est parmi les centres les plus importants du monde de l’Art et il est intéressant de voir la réaction des critiques et des professionnels sur mes œuvres lorsque elles sont retirées de mon atelier qui est leur l’habitat naturel.» Ces mots abstraits ont puissamment démontré les dimensions intérieures de sa réalité artistique et la profondeur indéniable de son talent. Pour voir son travail, visitez www.farhadkhalilov.com.
L’Art divin de Tora
Comme beaucoup le savent, Torakhanim (Tora) Aghabayova se classe parmi les artistes émergents les plus passionnants d’Azerbaïdjan (voir pages 11 et 12 du
magazine de TEAS d’avril 2010). Diplômé d’un Master de l’Académie des Beaux-Arts d’Azerbaïdjan, Tora est spécialisée dans sa propre et personnelle interprétation du Réalisme Social, et elle explore l’existence contemporaine de Bakou d’une façon suggestive et parfois humoristique. Certains des travaux de Tora, inspirés par l’industrie pétrolière qui a transformé son pays natal, ont été exposés plus tôt cette année lors d’une exposition à la ‘Royal Opera Arcade’, soutenue par TEAS. Les compatriotes de Tora auront maintenant la chance de contempler son art dans une galerie en plein cœur de la Vieille Ville, puisque son travail sera exposé au Kicik QalArt, dirigé par Olivier Mestelan (voir pages 9 et 10 du magazine de TEAS de Juin 2011). Intitulée ‘Double Sens’, toutes les œuvres représentent des sujets familiers, tout en présentant des sous-textes implicites et subjectifs. L’exposition se déroule du 6 Octobre au 7 Décembre. Pour en savoir plus, visitez www.kicikqalart.az .
Ell & Nikki célèbrent l’indépendance à Londres
Eldar Gasimov et Nigar Jamal (Ell & Nikki), les vainqueurs très acclamés du concours Eurovision de la Chanson 2011, sont les invités d’honneur d’un concert organisé à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire de la reconquête de l’indépendance de l’Azerbaïdjan. Organisé par TEAS et l’Ambassade de la République d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni, avec le soutien de la Fondation Heydar Aliyev, l’événement se tiendra au prestigieux Central Hall de Westminster, près des Maisons du Parlement, le 19 Octobre. Les participants auront également la possibilité de profiter du vin, de la nourriture et de l’hospitalité de l’Azerbaïdjan tout en découvrant l’art du groupe renommé ‘Rast Jazz Ensemble’. Pour assister à cet événement gratuit, contactez Ulviyya Allahverdiyeva sur ulviyya@teas.eu.
Rachidova brille à Bakou, Watford et Londres
Nazrin Rachidova, 23 ans, est une violoniste indéniablement talentueuse. Elle a exposé toute la gamme de son talent lors de concerts récents à Bakou et à Watford, sa ville natale d’adoption. Le 18 Septembre, elle s’est produite dans le cadre enchanteur de l’église St Luc, à Watford, dans un programme en duo aux côtés du pianiste et organiste Jeremy Cooke. Entamé par l’Ave Maria de Franz Schubert et clos par le Benedictus de William Lloyd Webber, qui ont tous deux mis en vedette l’orgue de l’église, les œuvres musicales ont inclus les glorieuses ‘vocalises’ lyriques de Sergueï Rachmaninov; le ‘Zigunerweisen’ rythmique et remuant de Pablo de Sarasate et la ‘Danse Aisha’ du compositeur azerbaïdjanais Kara Karayev, issu du ‘Ballet des Sept Beautés’, inspiré par un poème de Nizami. Plus tard cette semaine, Nazrin s’est envolée pour Bakou afin de participer au troisième Festival International de Musique d’Uzeyir Hajibeyli. Elle s’est produite dans l’église luthérienne du Sauveur, récemment rénovée, devant un auditoire d’environ 350 personnes. Nazrin a joué en duo avec Anar Ibrahimov, le Concerto pour Double Violon de Bach et ils ont eu l’honneur d’être accompagnés par l’orchestre de Chambre de l’Etat d’Azerbaïdjan Kara Karayev, mené par Teymour Geoychayev. D’autres œuvres ont été présentées y compris Navarra de Sarasate et le concert a été diffusé sur AzTV et sur Lider. Nazrin se produira également à l’église St. James de Piccadilly à Londres le 21 octobre, avec le guitariste bulgare Stanislav Hvartchilkov. Les travaux comprendront l’Histoire du Tango d’Astor Piazzolla et la Sonate en La mineur de Johann Sebastian Bach. Pour réserver des billets, visitez www.nazrin.co.uk ou www. hvartchilkov. com ou tél: (+44)1 923 245 671.
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Nikki reflète la gloire azerbaïdjanaise Photo: EBU
Personnalités Ell & Nikki ont chanté leur chemin vers la victoire au concours de l’Eurovision de la Chanson 2011
La chanteuse Nigar Jamal est née à Bakou et réside dans le nord de Londres. Elle s’est fait connaître après avoir participé au Milli Secim Turu 2011, le concours azerbaïdjanais de sélection pour l’Eurovision de la chanson, au cours duquel elle a triomphé. Les juges ont mis Nigar en équipe avec Eldar Gasimov, arrivé cinquième du classement. Chantant sous le pseudonyme d’ Ell et Nikki, ils ont été choisis pour interpréter la chanson ‘Running Scared’ (La peur au ventre), composée par les suédois Stefan Örn et Sandra Bjurman, co-auteurs de Drip Drop, la nouveauté de 2010 qui avait atteint la cinquième position grâce à Iain Farquharson du Royaume-Uni. Leur nouvelle composition a finalement remporté la victoire cette année dans la finale du concours Eurovision de la Chanson à Düsseldorf, en réalisant 221 points.
Malte, en Russie, en Turquie et en Ukraine entre autres. L’Eurovision est extrêmement populaire dans beaucoup de ces pays et Running Scared a été très applaudi partout où nous l’avons interprété. Que signifie cette victoire pour vous, en tant qu’Azerbaïdjanais ? J’ai été très surprise d’être choisie pour faire partie du duo représentant l’Azerbaïdjan cette année. Ca a toujours été mon plus grand rêve de remporter le Concours de l’Eurovision et c’était merveilleux de le voir se réaliser. Je suis très fière de pouvoir jouer un rôle pour ma patrie en rapportant des récompenses et de laisser une marque dans l’histoire de l’Azerbaïdjan. J’ai été ravie et enchantée d’un tel succès et je ne pouvais pas imaginer l’accueil que j’ai reçu à Bakou.
Qu’est-ce que le président Aliyev vous a dit lors de votre rencontre? Le Président nous a félicité et a exprimé sa joie d’accueillir pour la première fois à Bakou le prochain Concours Eurovision de la Chanson . La chanson a été en partie composée par la même équipe suédoise qui avait créé Drip Drop et qui avait obtenu la cinquième position à l’Eurovision de l’année dernière. Avez-vous senti que vous aviez de fortes chances de succès avec cette chanson? Il est impossible de prédire la formule gagnante pour le concours de l’Eurovision. Par exemple, le simple fait d’avoir une voix qui sonne bien est insuffisant pour gagner. Il est nécessaire d’engager un énorme public et de vraiment bien interpréter la chanson. Par ailleurs, une bonne relation
Après une grande tournée internationale, Nigar a effectué une visite au bureau de TEAS dans le centre de Londres, où j’ai eu le plaisir de l’interviewer: Je me permets tout d’abord de vous féliciter d’avoir remporté l’Eurovision pour l’Azerbaïdjan. Pourriez-vous nous décrire la tournée que vous avez effectuée durant les quatre derniers mois? Comment avez-vous été reçus? J’ai fait une tournée très énergique et ce fut un grand honneur de faire l’expérience de nouvelles cultures et de rencontrer de nouvelles personnes. Ell et moi avons chanté en Biélorussie, en France, en Allemagne, à
Le duo victorieux s’est retrouvé sous le feu des projecteurs des médias
avec les journalistes dans le centre de presse est essentielle, et les candidats doivent obligatoirement être capables de communiquer en anglais. D’après vous quel est le secret du succès de cette chanson? Était-ce le thème de la chanson, se référant à la profondeur des émotions des protagonistes ou la chorégraphie de la danse qui l’accompagnait ? À mon avis, le thème de la chanson a joué un rôle dans son succès - actuellement le monde est plein de tristesse et de misère - et pourtant cette chanson parle d’amour pur et innocent. La chorégraphie, réalisée avec des danseuses-choristes suédoises était merveilleuse et nous avons prouvé que nous pouvions développer une prestation de chant équivalente à toutes les autres chansons européennes. Qu’avez-vous ressenti en chantant devant 125 millions de spectateurs? Comment avez-vous réagi face au stress? C’était merveilleux de savoir que, pendant ces trois minutes, nous avons été entendus par des millions de personnes. En fait, pendant le spectacle, je me suis sentie capable de me détendre et de profiter de l’occasion. Cependant, lorsque nous avons repris la chanson, après notre victoire, nous l’avons mal chantée, bien que ce ne fût pas important à ce moment-là car nous n’étions pas jugés. Nous n’arrivions même plus à chanter vers la fin du morceau! Tous les autres concurrents ont été agréables avec nous et ont partagé notre succès.
La chanson est très fortement influencée par des ballades contemporaines, comme l’a été Drip Drop. Pensez-vous qu’il y ait une possibilité pour que des éléments du mugham azéri ou de la musique ashiq soient incorporés dans une chanson de l’Eurovision? En fait, une chanson de 2008, ‘Day after Day’, chantée par Elnur et Samir, incluait quelques harmonies mugham. Ces caractéristiques sont vraiment dépendantes de la chanson et la voix du chanteur doit être spécialement formée pour pouvoir exécuter correctement une telle musique. Comment l’organisation du concours Eurovision 2012 à Bakou avance-t-elle? Tout est en bonne voie et un nouveau stade va être construit. Je considère que l’hébergement du concours de l’Eurovision à Bakou est similaire à l’hébergement des Jeux Olympiques à Londres. Nous voulons prouver que les gens de tous les horizons, indépendamment de leur ethnie ou de leur religion, sont les bienvenues à Bakou. Les gens du monde entier attendent avec impatience les Jeux olympiques et l’Eurovision, et cela surpasse toutes les frontières réelles ou imaginaires. Une émission récente de la BBC a jeté un doute sur la tolérance azerbaïdjanaise vis à vis des visiteurs gay à l’Eurovision 2012. Avez-vous des commentaires à faire sur ce sujet? Je tiens à répéter que tous les visiteurs sont les bienvenus en Azerbaïdjan et qu’il n’y a pas de problèmes d’homophobie.
Ulviyya Allahverdiyeva, de TEAS, félicite Nikki pour son succès à l’Eurovision
Le site officiel et Ell Nikki se trouve à http:// ellnikki.net Ils seront également en tête d’affiche à la célébration du 20ème anniversaire de l’indépendance de l’Azerbaïdjan à Londres le 19 octobre, organisée par l’Ambassade de la République d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni et par TEAS, avec le soutien de la Fondation Heydar Aliyev.
L’Azerbaïdjan est un pays pacifique, progressiste et tolérant. Vous trouverez le site officiel Ell et Nikki à l’adresse http://ellnikki.net Ils seront également en tête d’affiche du 20ème anniversaire de la célébration de l’indépendance de l’Azerbaïdjan à Londres le 19 Octobre, organisée par l’Ambassade de la République d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni et par TEAS, soutenu par la Fondation Heydar Aliyev. Comment fut l’accueil à votre retour chez vous, dans le nord de Londres? Certains de mes voisins de ‘Palmer’s Green’ étaient au courant de mon succès et ils étaient très contents quand je suis arrivé à la maison. En particulier, les parents d’élèves à l’école de mes enfants ont trouvé qu’un tel événement était incroyable. Ils ont tous partagé le succès de l’Azerbaïdjan et ce fut merveilleux d’y contribuer.
Sur quoi travaille Eldar actuellement? Eldar joue actuellement dans son premier film, qui est un remake d’une comédie azerbaïdjanaise à succès des années 1970 intitulée ‘Don’t Be Afraid’.
Photo: Neale Atkinson
Comment êtes-vous arrivée à faire équipe avec Eldar? C’est un jury de sept personnes qui a pris la décision de créer un duo. En fait, auparavant, nous avions chanté en compétition l’un contre l’autre lors des sélections du Milli Secum Turu 2011. Les juges ont remarqué une alchimie potentielle entre nous.
Les membres de l’équipe de TEAS ont rencontré Nikki à Londres
Personnalités
Photo: Neale Atkinson
Nikki est filmée pour la vidéo de Running Scared, chanson qui a remporté l’Eurovision
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Scott Taylor - Voir des deux côtés maintenant
Personnalités
Ancien soldat de métier, le canadien Scott Taylor a été rédacteur et éditeur d’Esprit de Corps depuis 1988. Pendant les années 1990, cette petite revue indépendante a lancé une campagne pour dénoncer le crime et la corruption parmi les échelons supérieurs des Forces canadiennes. Après avoir mis à jour plusieurs scandales dans les hautes sphères, et en participant activement à la défense des droits des soldats, Scott fut surnommé ‘Voice of the Grunts’ (La voix du grondement) par le Canadian Globe et par The Mail et également ‘One Man Army’ (L’armée d’un seul homme) par le Toronto Sun. Après le lancement d’Esprit de Corps, Scott a parcouru des millions de kilomètres en tant que correspondant de guerre, faisant parvenir ses rapports du golfe Persique, de l’ex-Yougoslavie, de l’Ossétie du Sud et bien sûr, d’Arménie, d’Azerbaïdjan et de la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh occupée par l’Arménie. Depuis août 2000, Scott s’est rendu 21 fois en Irak, et a été retenu captif cinq jours par le groupe moudjahidine Ansar al-Islam dans le nord de l’Irak en Septembre 2004. Scott apparaît régulièrement dans les médias canadiens en tant qu’analyste militaire et a été le récipiendaire du Prix Quill de 1996 pour son travail remarquable dans le domaine des communications canadiennes. Cette même année, il a également remporté le Prix Alexander MacKenzie pour l’excellence journalistique. Il est chroniqueur hebdomadaire pour le Halifax Chronicle-Herald, chroniqueur pour le magazine Embassy et a apporté sa contribution dans l’Ottawa Citizen, dans le magazine Maclean’s, dans The Globe et dans le Mail, dans le Reader ‘s Digest, dans la revue de la Défense d’Inde et pour la chaîne Al-Jazeera, entre autres. Il a reçu de nombreuses récompenses internationales, et en 2008 la chaîne londonienne Press TV a déclaré Taylor Journaliste indépendant de l’année. Scott a également écrit sept livres de reportages. TEAS a rencontré Scott à l’ambassade d’Azerbaïdjan à Londres lors de la présentation de son dernier livre, intitulé ‘Unreconciled Differences: Turkey, Armenia and Azerbaijan’ (Différences irréconciliées: Turquie, Arménie et Azerbaïdjan). Quels sont vos objectifs dans la publication de ce nouvel ouvrage, ‘Différences irréconciliées: Turquie, Arménie et Azerbaïdjan’? Mon intention est de donner l’envie aux gens de se battre contre leurs idées préconçues à propos de l’Histoire qu’ils pensent connaitre. Je veux ouvrir leurs esprits pour qu’ils
Le journaliste de Guerre Scott Taylor partage un repas avec les troupes azerbaïdjanaises près de la “ligne de contact” du Haut-Karabagh
réévaluent leurs opinions existantes sur certains événements historiques. Je tiens aussi à contextualiser les circonstances qui ont précédé, pendant et immédiatement après la Grande Guerre, afin de permettre aux lecteurs d’examiner si, oui ou non, la perte tragique de vies arméniennes peut véritablement être étiquetées comme un ‘génocide’. Le fait de poser la question et notamment de faire la comparaison avec le conflit de 1992 à 1994 dans le Haut Karabagh, sert à illustrer le fait que nous savons peu de choses sur la souffrance actuelle dans le Caucase.
Quelle vision du conflit vous ont-ils présenté? Ils le dépeignaient comme une guerre de libération menée par les arméniens mal-armés contre les puissantes forces de l’Azerbaïdjan. Ils ont justifié l’expulsion massive des Azerbaïdjanais de leurs logement dans les provinces environnantes du Haut-Karabagh en prétextant une nécessité stratégique afin de créer une zone tampon entre eux et les ‘Tartares’. Quand j’ai demandé en quoi cela différait de la stratégie ottomane de déplacer de force les Arméniens de l’Anatolie Orientale en 1915, ils sont devenus furieux après moi.
Vous avez passé 20 ans comme reporter de guerre. Qu’est ce qui a attiré votre attention en 2006 sur la guerre du Haut-Karabagh ? J’ai été intrigué lorsqu’on m’a proposé une visite en Azerbaïdjan afin de faire un rapport sur le développement économique de cette ancienne république soviétique depuis son l’indépendance. A ce moment, je n’étais pas au courant de l’ampleur des combats entre les Arméniens et les Azerbaïdjanais, et je n’avais absolument aucune idée de l’existence d’un conflit ‘gelé’. En tant que pigiste et correspondant de guerre, je ne pouvais pas croire qu’un conflit d’une telle brutalité se soit déroulé simultanément avec la guerre civile d’une taille semblable qui avait eu lieu en Bosnie - et pourtant quasiment aucune information n’était parvenue à l’Ouest.
A quoi ressemble la vie pour les habitants actuels du Haut-Karabagh? Croyez-vous qu’ils considèrent véritablement la région comme faisant partie du territoire arménien? Il y a une forte présence militaire, composée à la fois d’unités arméniennes et d’unités locales du Haut-Karabakh (Artsakh) dans la province elle-même. Toutefois, la vie dans la capitale régionale de Stepanakert (Khankendi) s’apparente à une bulle immergée de normalité civile. Par exemple, le nouvel Hôtel ‘Armenia’ encourage les touristes internationaux à visiter la région et accueille des conférences d’affaires locales. Il est devenu évident, quand on parle aux responsables Dachnak, que le HautKarabagh n’est que la première étape de leur quête d’exercer une influence et un contrôle sur une ‘Grande Arménie’.
Pourquoi pensez-vous que le conflit a été largement négligé par les médias occidentaux? Je crois que cela est dû au fait que ces événements se sont produit dans une région sur laquelle les Occidentaux avaient très peu de connaissances géographiques et historiques. Peu d’agences de presse avaient du personnel familiarisé avec les anciennes républiques soviétiques et, par conséquent, la dissolution de la Yougoslavie a remporté la grande majorité de la couverture de presse internationale de l’époque. Vous avez visité le Haut-Karabagh en 2008 en tant qu’invité du parti arménien Dachnak.
Avez-vous vu la ‘ligne de contact’? Pouvaiton voir des snipers le long de la frontière? J’ai vu la ligne de contact du coté azerbaïdjanais en 2007. On m’a donné un tour complet des bunkers et des tranchées, et un affichage de l’état de préparation élevé des unités locales. Ma visite au Haut-Karabagh n’a pas été pleinement approuvée, et donc je n’ai pas pu visiter les zones occupées ou les lignes de front de leur côté. Avez-vous vu des camps de personnes déplacées internes (IDP) en Azerbaïdjan? Dans quelles conditions vivent ces gens ? Les camps de personnes déplacées internes
Quels témoignages avez-vous entendu au sujet du massacre de Khodjali? J’ai passé une journée complète sur le camp qui abritait la majorité des survivants de Khodjali. J’ai interviewé une douzaine de femmes qui avaient survécu au massacre et, bien qu’il y ait des survivants masculins dans le camp, ils se sentaient honteux de raconter leurs histoires à un autre homme. Ils ont estimé qu’ils avaient échoué à protéger leurs propres femmes et leurs enfants pendant cette nuit. Vous avez interrogé le Major-général Vassili Chitchyan, l’officier arménien qui a commandé ses troupes dans la capture de Choucha. Comment a-t-il défendu ses actions? Chitchyan est encensé comme un héros par le Parti Dachnak et par les habitants locaux du Haut-Karabagh. C’est l’un des officiers à qui j’avais demandé de comparer la manière dont l’expulsion forcée des 700 000 Arméniens par les Ottomans en 1915, pouvait être comparée à la façon dont les Arméniens ont forcé 800 000 Azerbaïdjanais à quitter leurs maisons en 1992. Sa réponse fut simple: «L’un était le génocide de mon peuple, alors que le déplacement des Azerbaïdjanais protège mon peuple.» Quelles preuves avez-vous découvertes pour appuyer l’idée que les Arméniens sont délibérément relogés dans les territoires occupés? Par coïncidence, au cours de ma brève visite en octobre 2008, il y avait des préparatifs d’un mariage de masse pour 500 couples. Entièrement financés par des dons de la diaspora arménienne, j’ai été surpris d’apprendre qu’il avait aussi d’énormes incitations financières, débloquées pour ces jeunes couples s’ils faisaient des enfants. J’ai oublié le montant exact, mais chaque nouveau-né faisait augmenter cette valeur et la naissance du cinquième enfant permettait d’obtenir une Mercedes-Benz neuve. Le 22 Juillet 2010, la Cour internationale de justice a estimé que la Déclaration d’Indépendance du Kosovo n’avait pas violé le droit international. Pensez-vous que l’on puisse faire un parallèle avec le HautKarabagh? Bien que l’on puisse facilement établir des
parallèles entre la situation au Kosovo et celle du Haut-Karabagh, il faut se rappeler que la Déclaration unilatérale d’indépendance n’a guère entraîné de joie pour les Albanais. La Cour internationale de Justice peut bien avoir déclaré que le processus était ‘légal’, mais malgré cela le Kosovo n’est toujours pas reconnu par plus de deux tiers des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU. Les vétos russes empêchent le Kosovo de remporter des sièges à l’ONU et l’Union Européenne et certains pays tels que la Grèce et l’Espagne bloquent son adhésion future. Une telle déclaration unilatérale d’indépendance pour le Haut-Karabagh serait susceptible de déclencher une nouvelle vague de violence. Quelle est l’efficacité de la diaspora arménienne dans la transmission de leur message? La diaspora arménienne n’est pas seulement bien financée, mais également bien ancrée dans toute l’Europe et l’Amérique du Nord. Ils ont aujourd’hui abandonné les tactiques du terrorisme violent, utilisé durant les années 1980 et s’appuient désormais sur le lobbying politique. Plus important encore, le caractère collectif de leurs contributions financières dans l’Arménie leur donne un contrôle virtuel sur la politique étrangère d’Erevan. Tout assouplissement de la ferme position actuelle contre l’Azerbaïdjan et la Turquie se traduirait par l’abandon de la République arménienne par la diaspora. Vous êtes clairement d’avis que le massacre des Arméniens par les Turcs ottomans en 1915 ne constituait pas un ‘génocide’. Pensez-vous que le gouvernement américain finira par capituler devant la diaspora et par reconnaître cet événement en tant que tel? Jusqu’ici, la raison l’a emportée sur les pressions du lobby arménien afin de ne pas approuver l’étiquette ‘génocide’ au niveau exécutif du gouvernement américain. La Turquie est un allié clé de l’OTAN et l’une des entités les plus influentes dans un MoyenOrient instable. Par ailleurs, la Turquie a reconnu l’Israël et entretient de forts liens diplomatiques avec Tel-Aviv. Il y a beaucoup à perdre et peu à gagner pour les États-Unis en soutenant les Arméniens sur ce sujet. Pourquoi pensez-vous que l’article 907 de la ‘Loi sur le soutien à la liberté’ a été adopté? Pensez-vous qu’il n’y ait aucune possibilité pour qu’il soit définitivement abrogé? Pendant les premiers stades du conflit du Haut-Karabagh, la diaspora arménienne a été très efficace pour convaincre le gouvernement américain que les Azerbaïdjanais étaient les agresseurs, lourdement armés, dans cette guerre. Cela a généré la section 907 de la ‘Loi sur le soutien à la liberté’, qui a distingué l’Azerbaïdjan comme seule République exsoviétique à être interdite à recevoir l’aide au développement. Depuis 2001, l’autorité présidentielle américaine a été invoquée pour renoncer à cette interdiction et par conséquent, a rendu ce processus quasi-
nul et non avenu. Il faudrait seulement un changement de procédure pour retirer la section 907, mais ce renversement symbolique représenterait un coup dur pour le lobby arménien. Que doit-il être fait pour accroître la pression internationale sur l’Arménie, afin de l’obliger à respecter les quatre résolutions de sécurité de l’ONU concernant la libération du HautKarabagh et des sept territoires adjacents? Je pense que plus les gens seront mis au courant des souffrances continues du peuple azerbaïdjanais, plus la pression pourra être exercée sur l’ONU. La communauté internationale aimerait que l’Azerbaïdjan utilise ses revenus pétroliers pour réinstaller les personnes déplacées, et si assez de temps s’écoule, les Arméniens vont tout simplement repeupler les territoires vacants. Ce ne serait pas une solution juste. Quelles preuves avez-vous concernant la destruction de villages azerbaïdjanais dans les territoires occupés? Sur la route à travers le corridor de Lachin, chaque maison, anciennement azerbaïdjanaise, a été vandalisée ou détruite. Des villages entiers étaient vides et déserts, comme c’est le cas depuis 1994. Mon chauffeur arménien est devenu agité lorsque j’ai pris quelques photos d’ensemble et il a grommelé: «Il n’est pas nécessaire de photographier des ruines - vous allez bientôt voir la beauté de l’Artsakh (Haut-Karabagh)» Croyez-vous qu’il existe une possibilité de rapprochement turco-arménien avant que les territoires azerbaïdjanais ne soient rendus? Je ne pense pas que la diaspora arménienne permettra quelque rapprochement avec la Turquie. Ce sont les principaux obstacles dans un cheminement de paix. Par leur insistance sur la définition de la haine et sur les misères du passé, ils empêchent les gens du Caucase d’expérimenter la possibilité d’un avenir pacifique et prospère.
Des épaves d’équipements militaires sont éparpillés dans le paysage du HautKarabagh
Pour visionner une vidéo de Scott Taylor sur la situation du Haut Karabagh ou pour commander son précieux livre, intitulé ‘Unreconciled Differences: Turkey, Armenia and Azerbaijan’, veuillez visiter http://bit. ly/udbook
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Personalities
ont considérablement évolué en termes d’hébergement par rapport à ma dernière visite en 2006. Beaucoup vivent encore dans des abris rudimentaires - ou même dans des wagons de train de marchandises. Toutefois, le gouvernement azerbaïdjanais avait déjà entrepris plusieurs grands projets pour améliorer les conditions de vie dans des camps plus permanents. Bien sûr, le seul élément que vous ne pouvez pas remplacer reste la raison d’être et la plupart des déplacés sont toujours désireux de retourner chez eux pour commencer à reconstruire leurs anciens foyers.
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Haut Karabagh
L’instabilité permanente du conflit du Haut-Karabagh s’est aggravée juste avant l’arrivée du président français Nicolas Sarkozy à Bakou
Escalade de violence dans le Haut-Karabagh avant la visite de Sarkozy
Selon le Ministère azerbaïdjanais de la Défense, des snipers arméniens ont tué deux soldats azerbaïdjanais près de la ‘ligne de contact’ du Haut-Karabagh, quelques heures seulement avant le début de la visite du président français Nicolas Sarkozy dans le Caucase du Sud. Les meurtres ont eu lieu le 5 Octobre - le même jour où le président Sarkozy a accordé une interview exhortant l’Arménie et l’Azerbaïdjan à prendre des mesures plus décisives en vue de trouver un accord de paix. Teymur Abdullayev, porte-parole du Ministère de la Défense d’Azerbaïdjan, a commenté: «Des tirs du côté arménien ont tué le soldat Novruz Aliyev, âgé de 20 ans, et le technicien Suleiman Askerov, âgé de 22 ans.» Dans une interview précédant sa visite de deux jours dans le Caucase, le président Sarkozy a appelé l’Arménie et l’Azerbaïdjan à «prendre le risque de la paix.» Il a commenté: «Il n’y a pas de danger plus grand que l’inaction, qui crée des illusions, du ressentiment et qui, peu à peu, retarde les chances de paix sur le long terme.» Cette année 17 soldats des deux côtés ont déjà été tués et il y a régulièrement des échanges de tirs le long de la ‘ligne de contact’.
Les co-présidents du Groupe de Minsk visitent le Caucase du Sud en Octobre
Les co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE - Robert Bradtke, des Etats-Unis, Bernard Fassier, de France, et Igor Popov, de Russie - chargés du courtage d’une paix négociée dans le Haut-Karabagh, effectueront leur prochaine visite dans la région au cours du mois d’octobre. Popov l’a annoncé au correspondant de l’agence de Presse APA de Moscou, mais n’a pas révélé la date exacte de la visite. Les trois
co-présidents ont récemment rencontré le président azerbaïdjanais Aliyev et le président arménien Sargsyan séparément lors du Sommet du Partenariat oriental de l’UE à Varsovie. Les co-présidents ont également réaffirmé l’engagement pris par le président russe Dmitri Medvedev, le président américain Barack Obama, et le président français Sarkozy dans leur déclaration de Deauville du 26 mai dans laquelle ils se sont engagés à aider les parties à parvenir à un règlement. Les co-présidents se réuniront également au Conseil ministériel de l’OSCE à Vilnius en Décembre.
L’Allemagne s’engage à soutenir le point de vue azerbaïdjanais
S.E. Herbert Quelle, ambassadeur d’Allemagne en Azerbaïdjan, a déclaré que la résolution pacifique du conflit du Haut-Karabagh n’est réalisable qu’avec le soutien de la communauté internationale. S’exprimant lors de la Journée de l’Unité Allemande à Bakou, il a réitéré: «L’opinion publique mondiale jouera un rôle-clé dans l’établissement de cet objectif. Nous avons toujours soutenu l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, mais nous devons également accepter le format de négociation via le Groupe de Minsk de l’OSCE, qui ne doit pas être perturbé.» Il a poursuivi en expliquant que l’UE, dont l’Allemagne, était principalement concernée par des questions sur la façon de construire un cadre propice à une solution autour des négociations en cours. Il a poursuivi: «Je suis convaincu que le nouveau Représentant Spécial de l’UE pour le Caucase du Sud saura établir des propositions solides dans un futur proche.»
Le Président de l’APCE demande le respect du sous-comité pour le Haut-Karabagh
Mevlüt Çavusoglu, Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), a promis son soutien pour le rétablissement
du sous-comité sur le Haut-Karabagh, en demandant le respect de toutes les parties à ce sujet. Lors d’une conférence de presse à Strasbourg concernant son réaménagement, il a répondu aux questions des journalistes arméniens concernant le développement: «L’APCE a adopté une résolution sur le Haut-Karabagh en 2005, et le Bureau de l’APCE a adopté une décision d’établir un sous-comité sur le Haut-Karabagh. Après la mort de Lord Russell-Johnston, Président de la toute première commission, le Bureau de l’APCE a reconsidéré la question et a adopté la décision de reprendre son activité, ce qui n’a pas été accepté par la partie arménienne. «Cependant, je me dois de rappeler que toute décision adoptée par l’APCE et par son bureau doivent être acceptés par les États membres, et cette décision doit être respectée. Je considère qu’il est important de rappeler que ce sous-comité sera engagé principalement sur les versants humanitaires de ces questions et produira des efforts vers le renforcement du dialogue entre les délégations des deux pays à l’APCE. La prochaine réunion du Comité aura lieu aujourd’hui, et j’espère que la délégation arménienne participera à ces travaux.»
Nouvelles en Bref Un officier de l’armée azerbaïdjanaise souffre de blessures à la tête Gabil Abdullayev, un lieutenant azerbaïdjanais, a été blessé par les forces armées arméniennes, le 14 Septembre dans la ‘ligne de contact’ de la région de Fuzuli. Il a été hospitalisé avec des blessures à la tête. Son état a été considéré comme stable selon le porteparole du Ministère de la Défense azerbaïdjanais. Des mines arméniennes dans Aghdam Selon l’agence de Presse APA, une mine anti-personnel arménienne PMN 57, ainsi que des mines antichars ont été découvertes dans la rivière Khachin, près du village d’Ashagi Garvand dans la région azerbaïdjanaise d’Aghdam. Les dispositifs ont été découverts par les résidents locaux, qui ont immédiatement informé l’Agence nationale azerbaïdjanaise pour la lutte contre les mines (ANAMA). Les spécialistes du déminage ont fait remarquer que ces mines étaient souvent découvertes dans les rivières et dans leurs affluents traversant les territoires arméniens occupés. Les mines arméniennes sont recouvertes de plastique, sont légères et peuvent facilement être libérées dans l’eau.
Mammadyarov s’adresse à Assemblée Générale de l’ONU
Elmar Mammadyarov, Ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères a réitéré son appel au retrait des forces armées arméniennes du Haut-Karabagh, lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il a expliqué: «L’Azerbaïdjan est certain que la résolution du conflit doit commencer par le retrait des forces armées arméniennes des territoires occupés, selon le calendrier convenu. Cela devrait être suivi par le rétablissement des communications, le retour des réfugiés et des personnes déplacées internes (PDI) et l’établissement de conditions pour assurer la coexistence pacifique des Azerbaïdjanais et des Arméniens dans la région du Haut-Karabagh, tout en respectant l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan». Selon Mammadyarov, cette approche progressive, qui a été proposée par les médiateurs et soutenue par la communauté internationale, sauf par les dirigeants arméniens, amènera une paix durable, ainsi que la stabilité et la crédibilité de la région. Mammadyarov a accueilli favorablement l’adoption d’une résolution, prise par l’Assemblée générale de l’ONU, sur le renforcement du rôle de la médiation dans le règlement pacifique des différends et dans la prévention et la résolution des conflits. Il a poursuivi: «Dans ce document, l’Assemblée générale de l’ONU réaffirme que tous les États membres devraient se conformer rigoureusement aux obligations qui leur incombent selon la Charte de l’ONU et réaffirmer leur engagement de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les États. L’Azerbaïdjan attend avec impatience les orientations pertinentes pour une médiation plus efficace, comme indiqué dans la résolution, et nous sommes prêts à contribuer activement à son élaboration.» Le ministre a rappelé qu’en 1993, le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté quatre résolutions, qui exigeaient le retrait immédiat,
complet et inconditionnel des forces armées arméniennes des territoires azerbaïdjanais occupés et réaffirmaient la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’inviolabilité des frontières internationalement reconnues de l’Azerbaïdjan. Les mêmes appels ont aussi été faits par d’autres organisations internationales. Il a commenté: «Malheureusement, l’Arménie continue d’ignorer les appels de la communauté internationale.»
Bryza confirme une attitude positive
Matthew Bryza, ambassadeur des EtatsUnis en Azerbaïdjan, a exprimé son opinion au sujet de la réduction perceptible de la rhétorique militaire sur le sujet du conflit du Haut-Karabagh. Il a commenté: «Les déclarations concernant la solution militaire du conflit du Haut-Karabagh se font entendre moins souvent qu’il ne l’étaient auparavant. C’est un indicateur très positif et un bon développement. Je tiens à préciser que l’Azerbaïdjan ne prône pas l’usage de la force et veut une solution pacifique au conflit. Il est nécessaire de finaliser le processus de coordination des principes de base. Ce n’est pas un problème impossible à résoudre et le désaccord entre les deux côtés peut être résolu. Je répète que le conflit ne peut pas être résolu en utilisant des méthodes militaires.»
Pashayeva demande à l’APCE de condamner les élections du HautKarabagh
Pashayeva, membre de la délégation azerbaïdjanaise de l’APCE, a rejeté, d’une manière cinglante, les élections du HautKarabagh, organisées par les puissances occupantes. Elle a expliqué: «L’Arménie n’a pas appliqué les résolutions de l’APCE et de l’ONU et a organisé des élections illégales dans les territoires occupés d’Azerbaïdjan, y compris dans la République non reconnue du
Une motion relative au Haut-Karabagh déposée au Parlement suédois
La Société Académique Suède- Azerbaïdjan (SAAS) a annoncé qu’une proposition de résolution concernant l’occupation arménienne de territoires azerbaïdjanais va être présentée au Parlement suédois. La motion stipule le retrait des forces armées arméniennes des terres azerbaïdjanaises occupées et le droit des personnes déplacées internes et des réfugiés azerbaïdjanais de rentrer chez eux. La motion a été déposée par Mehmet Kaplan, membre influent et renommé du parlement suédois qui dirige le Parti Vert à ce même Parlement.
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La motion demande que la Suède, dans le cadre de l’ONU, de l’UE et d’autres organisations internationales travaille de manière à: Briser le silence international au sujet du Haut-Karabagh, et s’assurer que le problème soit soulevé dans l’agenda politique mondial Obtenir le retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces armées arméniennes des territoires azerbaïdjanais occupés Veiller à ce que la minorité arménienne du Haut-Karabagh ait une garantie de sûreté, de sécurité et d’autonomie dans le cadre des limites territoriales de l’Azerbaïdjan. Elaborer des programmes spéciaux de réconciliation et de tolérance pour les Azerbaïdjanais et les Arméniens résidant dans la région du HautKarabagh.
Avant que le Parlement suédois ne vote sur la décision d’adopter ou de rejeter la motion, la Commission des Affaires étrangères débattra de son contenu. Si les recommandations de la motion n’obtiennent pas l’unanimité, le vote à l’Assemblée sera précédé d’une discussion. Il est obligatoire que les décisions prises par le Parlement soient appliquées, donc si le vote était positif, le Gouvernement suédois devrait exécuter le contenu de la résolution et l’adopter en tant que section de sa politique étrangère active.
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Haut-Karabagh
P h o t o : U N /L o u R o u s e
Elmar Mammadyarov, Ministre azerbaïdjanais des affaires étrangères, a rappelé à l’Assemblée générale de l’ONU ses quatre résolutions contre l’invasion arménienne, toujours non-appliquées
Haut-Karabagh». Elle n’a pas prêté attention aux appels et aux demandes du Conseil de l’Europe. Les élections municipales organisées dans les territoires azerbaïdjanais occupés le 18 septembre sont contraires aux lois internationales, aux résolutions de l’ONU, de l’OSCE et de l’APCE. Elles ont porté un sérieux coup au processus de négociations entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie concernant le règlement du conflit du HautKarabagh et ont été la cause de tension dans la région. L’Assemblée doit condamner de telles infractions et demander à ce que l’Arménie arrête de faire ce genre de choses.»
P h o t o : A m b as s ad e d e s
Monde des Affaires
E t at s - U n i s à B ak o u
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Son Excellence Matthew Bryza, ambassadeur des Etats-Unis en Azerbaïdjan; sa femme Zeyno Baran Bryza et le président des Etats-Unis Obama à la Maison Blanche
L’ambassadeur des Etats-Unis fait l’éloge du développement économique de Bakou
Lors d’un discours au Club d’Intégration Commerciale Caspienne-Europe (CEIBC) à Bakou, Matthew Bryza, ambassadeur des Etats-Unis en Azerbaïdjan, a félicité le gouvernement pour son succès dans le domaine de la réduction de la pauvreté, et a reconnu que le dynamisme économique du pays est toujours très peu connu des pays de l’Ouest. Il a souligné: «Grâce au secteur énergétique, la croissance économique a été de 300 pour cent depuis 2004; votre économie a triplé principalement grâce au pétrole et à la production gazière.» Il a par ailleurs réitéré son soutien au gouvernement azerbaïdjanais pour ses efforts dans le domaine de la diversification de la croissance économique hors du secteur énergétique. Bryza a expliqué que la pauvreté a été réduite, passant de 49 pour cent de la population en 2003 à 9,1 pour cent en 2009. Il a poursuivi: «Nous avons passé beaucoup de temps dans nos pays de l’Ouest à discuter du besoin d’éduquer [les autres pays] sur la nécessité de diversifier [leur] croissance économique, pour nous assurer qu’ils se battent contre la pauvreté, et que les revenus du pétrole et du gaz sont partagés dans toute la société. C’est ce que vous faites.» Bryza a souligné que le gouvernement azerbaïdjanais se concentre sur les domaines du transport, du tourisme, de la technologie de l’information et de l’agriculture. Il a expliqué: «Au moins 85 pour cent de votre produit brut intérieur provient du secteur privé. Encore une fois, ce haut pourcentage n’est pas suffisamment apprécié par l’Ouest. D’après une estimation récente faite par le Forum économique mondial, l’Azerbaïdjan est maintenant 56ème au monde en termes de compétitivité, et le pays est le premier au classement parmi les pays de l’ex-Union Soviétique.»
BP étudie un projet de Plus de 100 milliards gazoduc Royaume-Uni de dollars investis en - Azerbaïdjan Azerbaïdjan depuis Le Financial Times a rapporté que BP fait des projets de construction d’un l’indépendance gazoduc de 800 miles qui traversera trois pays et apportera du gaz azerbaïdjanais en Europe. Précédemment trois projets étaient à l’étude, chacun d’eux pouvant changer la physionomie de l’énergie en Europe par la construction d’un ‘corridor Sud’ allant au champ de gaz azerbaïdjanais de Shah Deniz 2, qui est actuellement en cours de développement par sept entreprises, y compris BP.
Les propositions actuelles sont: la route du gazoduc Nabucco, préférée par la Commission européenne; le pipeline Trans-Adriatique; et le programme IGI Poseidon. Le nouveau plan de BP - connu sous le nom de ‘Pipeline Sud-Est Européen’ - a été soumis au Consortium de Shah Deniz aux côtés des plans proposés par ses concurrents. Le consortium prendra sa décision à la fin 2011. Al Cook, vice-président de BP pour le développement de Shah Deniz, a décrit le Pipeline Sud-Est Européen comme «une autre solution possible» précisant que BP était «ouvert à l’idée» d’implication directe dans le projet. Il a ajouté: «Il ne s’ensuit pas que nous ayons trouvé des failles dans les trois autres propositions. Mais il est sage d’avoir une autre option.» Cook a indiqué que BP avait dirigé la construction des deux pipelines existants reliant l’Azerbaïdjan à la Turquie, et a commenté: «Cela nous donne confiance dans le fait que nous pourrions le faire une fois de plus.» Le nouveau pipeline proposé commencerait à l’Ouest de la Turquie et traverserait la Bulgarie et la Roumanie à la frontière Est de la Hongrie. L’infrastructure existante serait utilisée pour relier l’Azerbaïdjan à l’Est et le hub gazier d’Autrichien à l’Ouest. En tout, il ferait environ un tiers de la longueur de Nabucco et serait donc beaucoup moins cher. Il aurait environ un tiers de la capacité, ce qui serait en rapport avec la quantité de gaz que l’Azerbaïdjan pourrait fournir. Le pipeline pourrait toutefois être agrandi si d’autres sources de gaz étaient découvertes. Riccardo Puliti, Chef de l’Énergie et des Ressources naturelles à la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a conclu: «Il est dans l’intérêt de tous de trouver la meilleure solution pour rendre le pipeline à la fois commercialement viable et intéressant d’un point de vue politique»
Shahin Mustafayev, Ministre azerbaïdjanais du développement économique, a analysé les progrès fait par l’Azerbaïdjan depuis qu’il a retrouvé son indépendance il y a 20 ans. S’exprimant lors d’un événement à l’usine de poisson de la Caspienne à Bakou, il a décrit les années 1991 à 1994 comme une période de déclin, avec un PIB qui avait diminué de 13 à 20 pour cent et des salaires qui avaient été divisés par 3 ou même par 6. Par contre, les années 1995 à 2003 ont été une période de développement dynamique, avec la construction des oléoducs Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), Bakou-Soupsa et Bakou-Novorossisk et du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum (BTE). L’Azerbaïdjan a aussi commencé à coopérer plus étroitement avec les institutions financières internationales; le PIB a augmenté de 9 pour cent et les salaires ont été multipliés par 5 ou 6, alors que l’inflation a fortement baissé. Il a poursuivi: «Depuis 2003 le pays se trouve dans une période de développement économique accéléré. Il a eu une diversification de l’économie; le développement accélérée du secteur non pétrolier et des districts du pays, une utilisation efficace des réserves de devises stratégiques, une amélioration de la fiabilité du système bancaire; un renforcement du soutien de l’Etat pour l’entrepreneuriat; et une régulière amélioration du bien-être de la population.». Mustafayev a reconnu que les agences internationales ont augmenté annuellement la notation de l’Azerbaïdjan, que la croissance du PIB est à 14 pour cent et que les réserves de change ont atteint un total de 40 milliards de dollars. Par ailleurs, l’Azerbaïdjan représente 75 pour cent de l’économie totale du Sud-Caucase et plus de 900 000 emplois ont été créés depuis 2003, dont 655 000 sont des emplois permanents. Le ministre a calculé que les investissements dans l’économie azerbaïdjanaise dépassent maintenant les 100 milliards de dollars (£ 64.1 milliards). Il a poursuivi: «L’Azerbaïdjan a conservé sa position de leader parmi les pays de la CEI, d’après le Rapport sur la compétitivité mondiale de 2011-2012, développé par le Forum économique mondial. En comparaison avec les années précédentes, l’Azerbaïdjan a amélioré son classement de deux places et se trouve maintenant 55ème sur 142 pays ».
Lors d’une visite à Bakou, Charles Hendry, Ministre britannique de l’Energie et du Changement Climatique, a annoncé que BP allait investir 20 milliards de livres supplémentaires en Azerbaïdjan. Il a rappelé que le Royaume-Uni est la première source d’investissements directs étrangers (IDE) pour le pays, représentant 52 pour cent des investissements totaux. Il a poursuivi: «Les investissements sont principalement faits dans le secteur pétrolier et gazier. À l’avenir, le Royaume-Uni fera des investissements dans l’industrie financière et celle de la construction, ainsi que dans plusieurs autres secteurs. À ce jour, BP a investi 20 milliards de livres en Azerbaïdjan et la société va faire un investissement supplémentaire de 20 milliards de livres. Cela permettra d’étendre l’infrastructure de pipelines et d’améliorer les problèmes de sécurité liés à la production pétrolière et gazière. Tous les gazoducs transcaspiens doivent être pris en compte afin que le gaz azerbaïdjanais puisse être livré à l’Europe le plus tôt possible.»
TEAS se concentre sur le secteur financier
TEAS a annoncé qu’il va organiser une conférence axée sur le secteur financier au cours d’un grand événement le 7 novembre. Des représentants de la Banque Mondiale, du Comité d’Etat des valeurs mobilières d’Azerbaïdjan et de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), feront des présentations au cours de l’événement. De nombreux thèmes y seront abordés, y compris celui du rôle des fonds souverains; du développement des marchés de capitaux de l’Azerbaïdjan; et des opérations de la BERD dans le secteur financier. La conférence intitulée ‘les possibilités encore inexploitées de l’Azerbaïdjan: ce que les institutions financières ont besoin de savoir’, aura lieu au cabinet de Baker & McKenzie, 100 New Bridge Street, Londres, EC4V 6JA. Pour assister à cette conférence gratuite, veuillez envoyer un courriel à Vanessa Raine, Coordonnatrice aux affaires de TEAS. vanessa. raine @ teas.eu
Indépendamment du pipeline, l’Allemagne est favorable au Corridor Sud Son excellence Herbert Quelle, ambassadeur d’Allemagne en Azerbaïdjan,
a annoncé que l’Allemagne, en collaboration avec d’autres Etats membres de l’UE, favorise fortement le corridor Sud, indépendamment des détails du projet de pipeline qui seront éventuellement décidés. Il commente: «J’espère que la décision au sujet du tracé du pipeline sera prise dans les jours prochains». Le gaz provenant de la partie exploitée de la phase 2 de Shah Deniz est considéré comme étant une source majeure de gaz pour le projet du Corridor Sud, avec des réserves estimées à 1,2 trillions de mètres cubes, ce qui permettra d’envoyer annuellement 10 milliards de mètres cubes de gaz en Europe. L’ambassadeur a expliqué que le récent mandat, attribué par la Commission Européenne, permettant de négocier avec l’Azerbaïdjan et le Turkménistan au sujet d’un réseau de pipelines Transcaspiens démontre le rôle essentiel de ces pays pour garantir la sécurité énergétique de l’Europe occidentale. Il a commenté: «En raison des nouvelles découvertes de gaz, l’Azerbaïdjan gagne de plus en plus d’importance en tant que fournisseur, et il deviendra également un pays de transit.» Les réserves de gaz azerbaïdjanais sont actuellement estimées à 2,2 trillions de mètres cubes (TCM), mais lorsque les réserves de gaz du champ d’Absheron seront pleinement explorées, ce chiffre pourrait atteindre 2,6 trillions de mètres cubes. L’ambassadeur Quelle a ajouté qu’il espérait que l’accord de transit turcoazerbaïdjanais serait conclu dans un avenir très proche.
La SOCAR annonce des investissements en Turquie et en Géorgie
La compagnie pétrolière nationale de la République d’Azerbaïdjan (SOCAR) a annoncé que ses investissements en Géorgie et en Turquie entre 2007 et 2011 ont totalisé plus de 2 milliards de dollars (£1,3 milliards). De cela, 1,7 milliard de dollars (£1,1 milliard) sont à mettre en compte du complexe pétrochimique turc Petkim, dont la SOCAR détient une part. D’autres projets turcs, qui se sont développés après avoir remporté un appel d’offres en 2008 pour acheter une participation de 51 pour cent dans les projets du secteur des produits chimiques, ont entrainé une alliance entre la SOCAR et les projets Turcas Petrol/ Injaz. La Turquie, qui importe actuellement entre 70 et 75 pour cent de ses produits chimiques, espère que les investissements de la SOCAR dans Petkim permettront de réduire ce chiffre de 30 pour cent. Pendant l’été 2011, la SOCAR a augmenté sa part dans la coentreprise SOCAR-Turcas, qui gère le complexe, passant de 51 à 75 pour cent.
Le reste des investissements, équivalent à une somme de 470 millions de dollars (£ 301,2 milliards) a été alloué à des projets mis en œuvre par la SOCAR Géorgie. Ils comprennent des investissements dans le Terminal pétrolier de Koulevi dans la Mer Noire, qui possède des réseaux de stations d’essence et des réseaux de distribution. La SOCAR Géorgie détient actuellement 70 stations-service et gère 30 entreprises géorgiennes de distribution de pétrole.
La Banque Mondiale investit dans les chemins de fer azerbaïdjanais
Une mission de la Banque mondiale (BM), dirigée par Ben Gericke, directeur du Programme de transport de la Banque Mondiale, a participé à une réunion de la société azerbaïdjanaise des chemins de fer JSC afin de se familiariser avec les progrès réalisés par le projet national de facilitation du commerce et du transport ferroviaire. Gurban Nazirov, vice-président des Chemins de fer azerbaïdjanais JSC a commenté: « Pendant la reconstruction du chemin de fer Bakou-Boyuk-Kesik, qui suit la frontière de la Géorgie, près de 8,5 km du tronçon Tatli-Agstafa seront réparés.» Au préalable, un accord de prêt d’une valeur de 215 millions d’Euros (£188,2 millions) avait été signé avec EXIM-Bank de la République tchèque pour la mise en œuvre du Programme national de développement du transport ferroviaire en Azerbaïdjan de 2010-2014, qui fait partie du projet de facilitation du commerce et du transport ferroviaire financé par le gouvernement azerbaïdjanais et par la Banque Mondiale. Pendant la réunion, Nazirov a informé les représentants de la Banque Mondiale au sujet de certains aspects du projet, tels que l’achat de 50 nouvelles locomotives; le passage à un système de courant alternatif sur le tronçon BakouBoyuk-Kesik et le développement de systèmes susceptible d’empêcher les déversements de carburant sur les lignes. L’accord de prêt entre le gouvernement azerbaïdjanais et la Banque Mondiale a été signé en décembre 2009. Ce sont 450 millions de dollars (£ 288,5 millions) qui ont été alloués au projet de facilitation du commerce et du transport ferroviaire, somme à laquelle le gouvernement azerbaïdjanais ajoutera 223,8 millions de dollars (£ 143,5 millions). La section de Bakou-Boyuk- Kesik, d’une longueur de 300 kilomètres sera reconstruite en premier, dans le cadre du projet de réparation de 503 km de chemins de fer.
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Politique et Actualités
Un Ministre du Royaume Uni promet un investissement de 20 milliards de livres en Azerbaïdjan
GESTION DES INVESTISSEMENTS FM Le personnel FMIM a été soigneusement sélectionné, selon la majorité ou tous les critères suivants:
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Profil d’entreprise
• • La société de gestion des investissements FM (FMIM), dont le siège se trouve à Knightsbridge, à Londres (une division de FM Capital Partners) se concentre sur la création de partenariats entre de grandes institutions opérant dans les nouveaux marchés. Son objectif premier est de gérer et/ou de conseiller sur les portefeuilles d’investissement et d’offrir des programmes d’éducation financière. Pour en savoir plus, j’ai discuté avec Yuliya Zakutayeva, Gestionnaire du développement des affaires à FMIM: Quelle est la spécialisation de FMIM? Le but de FMIM est de s’associer avec de grandes institutions qui opèrent dans les nouveaux marchés, pour gérer et donner des conseils sur les portefeuilles d’investissement et offrir à certains employés clés des programmes individualisés d’éducation financière. En plus de la gestion des actifs, FMIM offre un programme qui comprend des modules d’éducation financière, dont le but est de partager et transférer les connaissances sur l’industrie des services financiers. Les clients de FMIM peuvent envoyer des employés suivre les cours de formation qui durent de neuf mois à trois ans. Ils sont formés sur les différents éléments de la gestion moderne des actifs, après quoi ils retournent travailler à temps complet dans leurs sociétés respectives. FMIM a donc l’intention de créer un groupe de gestionnaires d’actifs de haut niveau, capables de fonctionner indépendamment sur le marché mondial. Quelle est la taille de votre entreprise? Le personnel FMIM comprend actuellement:
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40 employés avec un total de 300 ans d’expérience 10 fonds à travers diverses stratégies et classes d’actifs environ 1,5 milliards de dollars (£ 973 000) en actifs sous gestion
Quels sont les points forts de FMIM? L’approche de FMIM est unique, son premier objectif étant de générer des rendements importants et de créer de solides partenariats à long terme avec des investisseurs clés. Ceci est l’objectif principal de son programme d’éducation financière. Les buts de FMIM sont de gérer de grands portefeuilles d’investissement, d’offrir à certain personnel clé des programmes individualisés d’éducation financière et de fournir des services de gestion d’investissements de haut niveau.
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praticiens chevronnés avec un minimum de 10 à 15 ans d’expérience du marché démontre une capacité à générer des rendements constants dans diverses conditions du marché engagement ferme à la mission éducative de l’entreprise et une expérience de transfert de connaissances antérieure dans d’autres grandes banques d’investissements une expérience d’importants fonds de couverture diplômés des plus prestigieuses universités, telles que l’école polytechnique, l’école centrale Paris, l’université de Chicago, l’université Pontificia de Comillas (ICADE), et l’école supérieure des sciences économiques et administration des affaires de Norvège
Avez-vous des bureaux dans d’autres pays? FMIM a des clients en Europe, au MoyenOrient, en Afrique et en Asie. Quelles sont les aspirations de FMIM en Azerbaïdjan? Son objectif est d’aider les institutions dans les régions riches en pétrole et autres matières premières, pour gérer et faire croître leurs actifs, afin de sécuriser les revenus pour les générations futures. Quels sont les grands objectifs de FMIM pour cette région ? FMIM prévoit d’ouvrir des bureaux au Kazakhstan, au Tadjikistan et en Ouzbékistan.
Pourquoi l’Azerbaïdjan?
Quelle était l’idée sous-jacente à l’établissement de FMIM en Azerbaïdjan ? FMIM pense que la formation financière est essentielle dans le monde contemporain des affaires. Ses programmes d’éducation financière facilitent le transfert d’une base de connaissances considérable dans le secteur financier et permet aux participants d’acquérir à la fois une compréhension théorique et des compétences pratiques pour fonctionner de façon indépendante, à un niveau de classe mondiale, dans l’industrie de la gestion d’actifs. D’après vous, quel est le climat des affaires en Azerbaïdjan ? Depuis que l’Azerbaïdjan a retrouvé son indépendance il y a vingt ans, de grands progrès ont été réalisés dans le secteur de l’énergie, assurant ainsi un avenir prometteur pour le pays. L’Azerbaïdjan est en train de connaître des améliorations notables concernant la liberté des entreprises et des travailleurs,
Yulida Zakutayeva gestionnaire du développement des affaires à FMIM
et l’économie subit un processus de transformation et de restructuration. Le pays a la possibilité de lutter contre la pauvreté, de créer plus d’emplois et d’augmenter son activité économique, afin de devenir le leader économique de la région. Est-ce que votre entreprise assure des formations ou un programme d’apprentissage? Les programmes d’éducation financière de FMIM comprennent un ensemble de modules et de cours individualisés qui aboutissent à une qualification de développement professionnel unique dans le domaine de la gestion d’actifs. Tous ces programmes d’éducation financière sont à temps complets et comprennent des cours académiques rigoureux conçus par nous-mêmes. Les programmes sont d’une durée de trois mois pour les cours d’introduction et vont jusqu’à un an pour les cours supérieurs de gestion d’actifs. FMIM a organisé une variante de ce dernier pour des cadres de MENA travaillant dans le domaine de fonds souverain. La première année de ce programme a commencé au début de 2010 et les cours ont lieu chaque jour dans ses bureaux de Knightsbridge. FMIM a choisi des instructeurs de haute qualité capables de s’engager pleinement avec tous les étudiants. Un accent particulier est placé sur l’interaction entre les instructeurs et les étudiants. La société croit fermement dans l’importance de maintenir un style tutoriel collaboratif et ses seuls objectifs sont d’assurer l’acquisition de connaissances et la progression professionnelle des participants au programme.
FM Capital Partners Ltd., 1 Knightsbridge, London, SW1X 7LX, UK Tel: +44 (0)20 3130 7173; website: www.fmcapitalpartners.com
AZERBAÏDJAN: FAITS EN BREF Nom officiel: La République d’Azerbaïdjan Capitale : Bakou Superficie : 86 600 km² Population : 9 000 000 Densité: 104 habitants / km ² Population urbaine: 51,8 pour cent Population des villes principales excluant les banlieues: Bakou (2 500 000); Gandja (300 000); Sumgait (270 000); Mingäçevir (95 000) Religions: Musulmans chiites (65 pour cent), Musulmans sunnites (28 pour cent), Chrétiens orthodoxes (5 pour cent), Autres (2 pour cent) Exports principaux : Le pétrole, le gaz, l’aluminium, les tapis Langue officielle: L’azerbaïdjanais Langues commerciales: L’anglais et le Russe
Indicateurs monétaires
2006
2007
2008
2009
2010
Taux de change moyen annuel d’1 USD
0,89
0,86
0,82
0,81
0,80
Taux de change du 10/10/2011: AZN 1 = USD 1,27; US$ 1 = AZN 0,79; AZN 1= £ 0,81; £ 1 = AZN 1,23 ; AZN 1 = € 0,93; 1 € = AZN 1,08
Sociétés membres de TEAS
-DOD
Ph o t o : Az e r O l y m p i c
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