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MEDAILLE D’OR POUR L’AZERBAÏDJAN Également dans ce numéro: Incendie au Centre Heydar Aliyev ‘Elections’ dans le Haut-Karabagh largement condamnées La question du Haut-Karabagh débattue à l’assemblée parlementaire de l’OSCE SOCAR poursuit son expansion en Suisse Publication de la liste des prix du concours de photographie de TEAS ‘l’Azerbaïdjan à travers la lentille’ www.teas.eu
08 / 2012
www.teas.eu Août 2012
(Sharif Sharafov: Photo – Associated Press)
03 / 2012
Bienvenue au Cercle Européen d’Azerbaïdjan Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan (TEAS) est une organisation pan-européenne dont le but est de promouvoir les entreprises, les affaires publiques et la culture azerbaïdjanaise, à échelle internationale. TEAS est également activement impliqué dans le développement d’un sentiment communautaire parmi les Azerbaïdjanais expatriés. TEAS a été créé en Novembre 2008, et a pris la succession de la Société londonienne d’Azerbaïdjan, qui avait été établie quatre ans plus tôt. L’organisation a maintenant des bureaux au Royaume-Uni, en Belgique, en France et en Allemagne, ainsi qu’un bureau de représentation en Azerbaïdjan. Les opérations de TEAS ont trois pôles principaux: • La culture - TEAS sensibilise un public mondial à la culture riche et vibrante de l’Azerbaïdjan en organisant des manifestations culturelles et en servant de centre de réseau. • Les entreprises - TEAS soutient les entreprises européennes et azerbaïdjanaises qui sont membres du Cercle. Il sert de plate-forme aux organisations qui désirent établir des liens et renforcer leurs relations d’affaires par le biais d’un programme de réseautage dans toute la région. • Les affaires publiques - TEAS vise aussi à sensibiliser à l’Azerbaïdjan, les personnes qui influencent l’opinion publique, les décideurs et bien d’autres acteurs clés de la société politique, universitaire et civile. TEAS se concentre sur la réalisation des objectifs suivants: • La mise en place de liens forts entre l’Azerbaïdjan et certains intervenants européens clés, contribuant ainsi à l’intégration de l’Azerbaïdjan dans le groupe des nations européennes. • Le renforcement des liens entre l’Azerbaïdjan et certaines structures économiques et politiques clés en Europe. • La promotion de l’Azerbaïdjan en tant que pays moderne, laïque et tourné vers l’Ouest, avec d’énormes possibilités économiques et un solide patrimoine culturel. • La création d’un esprit de communauté parmi les Azerbaïdjanais expatriés en Europe. • L’accroissement de la sensibilisation au conflit actuel du Haut-Karabagh et au sort des 875 000 réfugiés et personnes déplacées internes (PDI).
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Evènements azerbaïdjanais à venir Le 25 septembre Le Royal Philharmonic Orchestra présentera Amirov et Stravinsky Cadogan Hall, 5 Sloane Terrace, Londres, SW1X 9DQ 19h30 (18h15 film: ‘Les montagnes de Gabala’) Ce concert historique qui va commémorer le 90e anniversaire de la naissance du compositeur azerbaïdjanais Amirov Fikret (1922-1984) comprendra son ‘Capriccio d’Azerbaïdjan’ et son ‘Concerto pour piano sur des thèmes arabes’. Farhad Badalbeyli, célèbre compositeur, chef d’orchestre et directeur de l’Académie musicale de Bakou, sera le soliste du concerto pour piano. L’orchestre sera dirigé par Dmitry Yablonsky, qui est cette année co-directeur du festival International de Musique de Gabala avec M. Babalbeyli, qui a été résident auprès du Royal Philharmonic Orchestra. Les amis de TEAS peuvent acheter les meilleurs billets disponibles au moment de la réservation pour seulement £15 (normalement de 15 à 45 livres). Téléphonez au +44 (0) 20 7730 4500 et mentionnez ‘Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan’.
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Nouvelles Politiques le médaillé d’or olympique Toghrul Asgarov célèbre sa victoire
(Photo: PTI)
Des succès olympiques pour l’Azerbaïdjan Avec 53 athlètes envoyés aux Jeux olympiques de Londres, l’Azerbaïdjan a remporté, le 11 août, l’or à deux reprises. C’était l’avant-dernier jour des jeux et les deux médailles ont été remportées en lutte. Commençons par Toghrul Asgarov qui a obtenu la victoire en finale de la lutte libre en catégorie 60 kg. Il lança un assaut glissant qui balaya le russe Besik Kudukhov, champion du monde 2011 et médaille de bronze à Pékin en 2008. Asgarov n’a laissé échapper aucun point et a confortablement remporté les deux premières manches d’un combat en trois manches. Il a déclaré : « J’ai tout fait pour devenir champion olympique. C’était mon destin de gagner et j’ai maintenant obtenu cette médaille. » Une heure après la victoire d’Asgarov, l’Azerbaïdjan a obtenu sa deuxième médaille d’or lorsque Sharif Sharifov a battu son concurrent portoricain Jaime Yusept Espinal dans la catégorie des 84 kg en finale de la lutte libre. Sharifov était favori, car il avait remporté le Championnat du monde l’année précédente et malgré une lutte vigoureuse de la part de son adversaire, il a obtenu une victoire par 6-1, 2-0. Les faiblesses dans la défense du Portoricain ont permis à Sharifov de le projeter deux fois au cours de la première période et de conforter son score sans risque lors de la deuxième période. Ces médailles d’or sont arrivées dans la foulée d’autres succès qui ont précédé dans la semaine. L’Azerbaïdjan a remporté sa première médaille lorsque Valentin Christov a obtenu le bronze en haltérophilie chez les hommes dans la catégorie des 56 kg. Christov a fait un bon départ dans la compétition en réalisant un arraché de 123 kg, dès la première tentative. Il a ensuite monté la charge à 127 kg pour sa deuxième tentative et a réussi son essai. Cependant Christov a échoué lors de sa troisième tentative, en essayant d’effectuer un arraché à 130 kg, et il s’est retrouvé en quatrième place à ce stade de la compétition. Dans la catégorie de l’épauléjeté, l’Azerbaïdjanais a commencé avec un essai à 154 kg suivis d’un second essai infructueux à 158 kg, cependant lors de sa troisième tentative Christov a soulevé 159 www.teas.eu
kg, ce qui lui a permis d’obtenir la médaille de bronze après avoir atteint un total de 286 points. En lutte féminine, dans la catégorie des 48 kg, Mariya Stadnik a remporté une médaille d’argent, après avoir été vaincu par la japonaise Khitomi Obarela, la septuple championne du monde. Bien qu’elle ait remporté la première manche sur un score de 4-0, Stadnik a perdu la seconde manche sur le score de 0-1. Obare a ensuite gagné le troisième tour, sur le score de 0-2. Stadnik avait déjà remporté une médaille de bronze lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008. Khetag Gazyumov s’est avéré être un des athlètes les plus courageux. Lutteur dans la catégorie des 96 kg, il a été transporté à l’hôpital lorsque son cœur s’est emballé après une défaite en quart de finale. Malgré cela, il est revenu le dernier jour des jeux pour remporter une médaille de bronze dans un combat contre le tadjik, Rustam Iskandari. Il a déclaré aux journalistes : « J’ai serré les poings et j’ai décidé de faire du mieux que je pouvais pour mon pays. C’est étrange mais c’est le sport. » Une autre lutteuse, Yulia Ratkevich a également remporté le bronze dans la catégorie des 55 kg, en remportant la victoire contre l’américaine Calsey Campbell (4:0, 1:0) et la russe Valeria Zholobova (6:0, 2:1). Les lutteurs Rovshan Bayramov et Emin Ahmadov ont également obtenu des médailles d’argent et de bronze, respectivement dans les catégories des 55 kg et 74 kg. Comme prévu, les boxeurs azerbaïdjanais ont su démontrer leurs capacités. Ainsi Magomedrasul Majidov (91 + kg) a remporté une médaille de bronze après un match contre l’Italien Roberto Cammarelle. Après avoir gagné 6-4 lors du premier round, son adversaire a remporté les deux rounds suivants avec 6-4 et 3-2. Teymur Mammadov a lui aussi perdu dans la catégorie des 91 kg lors d’une demi-finale contre un autre italien Clemente Russo, obtenant néanmoins le bronze. Mammadov a remporté deux rounds consécutifs (3-2, 6-4), mais Russo a réussi à gagner le troisième round sur un score de 9-4, obtenant finalement un score total de 15-13.
Le dialogue américanoazerbaïdjanais sur la sécurité se révèle positif
Le département d’État américain a organisé une réunion à Washington DC avec le vice-ministre des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan Araz Azimov et d’autres représentants du gouvernement azerbaïdjanais pour des entretiens
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américano-azéris portants sur la sécurité. Andrew Shapiro sous-secrétaire d’État aux affaires politico-militaires, a dirigé la délégation des États-Unis, qui comprenait Eric Rubin, secrétaire d’État adjoint pour les affaires européennes et eurasiennes, Celeste Wallander, sous-secrétaire adjoint à la Défense, William Bryan, secrétaire adjoint à l’Énergie, et d’autres hauts fonctionnaires du gouvernement des États-Unis. S’appuyant sur le succès de la réunion précédente, qui s’est tenue l’an dernier à Bakou, les responsables ont axé leurs discussions sur un grand nombre de questions politiques et militaires, y compris la coopération dans la sécurité maritime, la lutte contre le terrorisme, la sécurité des frontières et la lutte contre trafic de matières nucléaires ainsi que les autres aspects liés à la non-prolifération. Ils ont également discuté des contributions de l’Azerbaïdjan au Réseau de Distribution du Nord ainsi que des autres initiatives appuyant les efforts de sécurité internationale en Afghanistan. Araz Azimov, vice-ministre des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan
Le Mexique et l’Espagne vont ouvrir des ambassades à Bakou
Lors d’une visite à Bakou, le sénateur Francisco Arroyo Vieyra a indiqué que le Mexique ouvrira prochainement un poste diplomatique en Azerbaïdjan. Il a affirmé : « L’Azerbaïdjan est un état important dans la région. Nous ferons de notre mieux pour ouvrir notre ambassade le plus tôt possible. Le Mexique est intéressé par une coopération avec l’Azerbaïdjan portant sur différents domaines, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la culture, du pétrole et du gaz. » Dans le même temps, Gonzalo de Benito Secades, le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères espagnol, a déclaré que l’Espagne va ouvrir une ambassade à Bakou. Il a expliqué : « Nous œuvrons pour l’ouverture rapide d’une ambassade d’Espagne en Azerbaïdjan, à la suite de discussions lors d’une série de réunions à Bakou. » Il a également déclaré que l’Espagne allait fermer des ambassades dans certains pays africains et européens.
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Nouvelles Politiques Fort heureusement, l’incendie n’a causé que des dommages mineurs au nouveau centre emblématique Heydar Aliyev.
Le feu frappe le centre Heydar Aliyev à Bakou
Selon le ministère azerbaïdjanais des Situations d’urgence, dix brigades de pompiers ont lutté contre un incendie au centre Heydar Aliyev, qui est en cours de construction dans le quartier Narimanov de Bakou. Les architectes britanniques de Zaha Hadid ont conçu ce bâtiment ondulé innovant. Avec un coût de construction de 250 millions de dollars (£159.6 millions) ce superbe édifice se caractérise par des lignes fluides et plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés de verre ainsi qu’un habillage extérieur entièrement blanc, revêtu de fibre de verre renforcée et de tuiles de plastique. Beaucoup de ces tuiles ont été détruites par l’incendie. Trois travailleurs ont été arrêtés dans le cadre de violations de la législation sur la sécurité Igor Luksic, le premier ministre monténégrin, insiste sur la nécessité d’une coopération économique bilatérale entre l’Azerbaïdjan et son pays.
incendie ; il s’agit de Khaya Ihsan Umit, Omar Sharif Omar Karahan et Vedat Halit Shimshek. De plus, divers accessoires et équipements de soudure ont été saisis pour examen. On a affirmé que Karahan a entrepris des travaux de soudure sur le bâtiment, alors qu’Umit et Shimshek ont omis de s’assurer que les précautions adéquates avaient été mises en œuvre.
Les échanges entre l’Azerbaïdjan et le Monténégro se développent
Le vice-premier ministre azerbaïdjanais Yagub Eyyubov a rencontré le premier ministre monténégrin Igor Luksic, à Bakou. Lors de la réunion, Eyyubov a expliqué que cette visite donnerait une plus grande impulsion au développement des relations économiques entre les deux pays. Il a souligné que : « L’année dernière, les échanges de produits de base entre les deux États se sont élevés à 4 millions de dollars (2,6 millions de livres). Et une commission intergouvernementale sur Août 2012
l’économie, dont les travaux commenceront prochainement, a été mise en place. » Luksic a poursuivi en soulignant le rôle de l’Azerbaïdjan dans un projet touristique au Monténégro, qui sera construit sur un ancien site militaire. Il a également fait l’éloge du rôle continu du groupe d’amitié interparlementaire azéri-monténégrin. À son tour, Eyyubov a commenté le rôle positif du vote monténégrin lors d’une élection qui a permis l’élection de l’Azerbaïdjan en tant que membre non David Harris, directeur exécutif de l’AJC, a reconnu le développement et le dynamisme de l’Azerbaïdjan.
permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Luksic a également souligné les avantages de la coopération économique entre les deux pays, comme la suppression de la double imposition. Des documents ont été signés pour faciliter la mise en œuvre d’un système douanier qui va jouer un rôle important dans le développement des relations économiques
La BERD offre des subventions aux entrepreneurs azerbaïdjanais
Selon le ministère azerbaïdjanais du Développement Economique, le Service Consultatif aux Entreprises (BAS) qui est un département de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) offre des subventions aux entrepreneurs en Azerbaïdjan. Le BAS offre des subventions pouvant atteindre 10 000 d’euros (7 848 de livres), allant de 25 à 75 pour cent des coûts totaux des projets. Les critères de prêt spécifient qu’il doit y avoir 250 employés ou plus dans chaque entreprise, les investisseurs étrangers doivent être inclus parmi les détenteurs de parts et un gestionnaire professionnel doit être employé. Les subventions sont accordées pour diverses activités, y compris les activités de planification, ainsi que la reconstruction et la réhabilitation des entreprises, conjointement avec des conditions d’efficacité environnementale et énergétique.
Les investissements Des représentants directs dans le pétrole du Comité Juif- d’Azerbaïdjan ont Américain rencontrent progressé de 28 pour cent Les derniers chiffres du Comité National des Statistiques d’Azerbaïdjan (SSC) indiquent le président Aliyev Une délégation du Comité Juif-Américain (AJC) a achevé une visite de deux jours à Bakou. Il s’agissait de la troisième visite de l’AJC depuis 2008 et la quatrième réunion avec le Président Aliyev. En plus de la réunion d’une heure avec le président dans sa datcha, la délégation a aussi été reçue par Elmar Mammadyarov, ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères. Etaient entre autres présents: Nazim Ibrahimov, président du Comité d’État d’Azerbaïdjan aux Affaires de la Diaspora; Michael Lavon Lotem, ambassadeur d’Israël en Azerbaïdjan, Adam Sterling, chargé d’affaires de l’Ambassade américaine à Bakou et le lieutenant-général Vahid Aliev, conseillé militaire en chef auprès du président azerbaïdjanais.
David Harris, directeur exécutif de l’AJC, s’est exprimé ainsi : « Tant que vous n’aurez pas visité l’Azerbaïdjan et bien examiné ce pays, vous ne pourrez pas imaginer la complexité et l’importance stratégique de cette nation pour les États-Unis, l’Europe, et évidemment, l’État d’Israël. Pris en sandwich durant une grande partie de son histoire, entre les empires ottoman, russe et persan, l’indépendance, le développement et le dynamisme dont nous avons été témoins à Bakou sont vraiment des choses à voir. »
qu’en juin, les investissements directs dans le secteur du pétrole azerbaïdjanais représentaient 20,3 pour cent de tous les investissements dans le pays. Au cours des six premiers mois de 2012 le secteur pétrolier a atteint 28,6 pour cent de tous les investissements. En 2011, ils représentaient 23,2 pour cent de tous les investissements de capitaux. La SSC a signalé qu’entre janvier et juin 1,7 milliards de manats (1,4 milliard de livres) ont été investis dans le secteur pétrolier, ce qui correspond à une hausse de 28,3 pour cent par rapport aux chiffres de 2011. Les investissements globaux dans le secteur de l’extraction ont totalisé 1,7 milliards de manats pendant cette même période, ce qui équivaut à 30,6 pour cent d’augmentation sur la même période en 2011. Les opérations immobilières ont été un autre domaine de croissance ; elles ont atteint 615,6 millions de manats (500,1 millions de livres) durant cette période, ce qui équivaut à une progression de 42,2 pour cent, y compris les investissements de construction et de logements, qui ont augmenté de 610 millions de manats (496 millions de livres), soit une augmentation de 43,7 pour cent
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TEAS EN EUROPE : ALLEMAGNE
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(Photo:Henrick Jordan)
Au cours des trois dernières années, TEAS a ouvert des succursales à Bakou, Berlin, Bruxelles et Paris. Chacune d’entre elles a des objectifs stratégiques différents et connaît des défis qui sont spécifiques à leur environnement politique. Cet entretien porte un regard sur TEAS en Allemagne, Shahin Namati y est interrogée par le magazine de TEAS : Pourquoi était-il si important pour TEAS d’ouvrir un bureau à Berlin ? L’Allemagne continue de jouer un rôle essentiel dans les orientations de la politique étrangère de l’UE. Les relations commerciales germano-azerbaïdjanaises sont également très importantes, non seulement au niveau de l’industrie pétrolière et gazière, mais également dans des domaines tels que les équipements de production d’énergie alternative. L’Allemagne montre la voie en matière de développement et de fabrication de ces types d’équipements, et a été un fournisseur de l’Azerbaïdjan durant les deux dernières années. L’industrie lourde allemande a également joué un rôle essentiel dans le développement récent de l’Azerbaïdjan. Bien que l’Allemagne ne soit pas l’un des pays coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, les politiciens allemands sont très attentifs à développer leurs connaissances au sujet du conflit du Haut-Karabagh et leur compréhension des perspectives azerbaïdjanaises. Ils sont capables de former leurs propres opinions et d’agir de façon indépendante en fonction du problème. En outre, l’importante diaspora turque en Allemagne a donné lieu à l’émergence de nombreux hommes politiques qui accueillent positivement notre message. Quels sont les principaux objectifs de votre bureau ? Naturellement, nos objectifs politiques sont essentiels, car nous tenons à ce que la question du Haut-Karabagh atteigne le niveau le plus élevé possible dans l’agenda allemand des Affaires Etrangères. TEAS doit obtenir le soutien de sa cause et mieux faire comprendre l’importance de l’Azerbaïdjan en Allemagne et en Europe occidentale. Cet objectif sera atteint par le développement de la conscience du rôle de l’Azerbaïdjan en tant que fournisseur d’énergie à l’Europe pour l’avenir. À l’heure actuelle, l’Allemagne est largement tributaire de la société russe Gazprom pour ses ressources en gaz, ce qui la place en situation de vulnérabilité. Deux des principaux acteurs du consortium Nabucco sont l’allemand RWE et E.ON. Joschka Fischer, l’ancien ministre allemand des Affaires Etrangères, était un ardent partisan du projet Nabucco. Par conséquent, le rôle potentiel de l’Azerbaïdjan dans l’approvisionnement futur en énergie de l’Allemagne est bien connu chez les politiciens. Il s’agit d’un sujet important, qui nous donne l’occasion de faire le lien entre ce phénomène et la résolution rapide de la question du Haut-Karabagh. Les concepts
principaux sont de mieux en mieux compris et donnent aux politiciens allemands une perspective supplémentaire sur la question. Quels sont les défis à surmonter en Allemagne ? Hélas, les reportages des médias allemands sur l’Azerbaïdjan sont souvent négatifs, car ils se concentrent de façon trop partiale sur les questions liées à la position de l’Azerbaïdjan en tant que démocratie en évolution. TEAS s’efforce de convaincre les médias allemands de rendre compte de la situation des 875 000 personnes déplacées internes (PDI) et réfugiés, qui sont victimes du conflit du Haut-Karabagh. Toutefois, la situation est assez différente avec les politiciens allemands, car ils comprennent les enjeux. TEAS Allemagne devra les persuader de devenir des partisans plus engagés de la cause azerbaïdjanaise au sein de l’Union européenne (UE), du Conseil de l’Europe et d’autres institutions. Un certain nombre d’organisations azerbaïdjanaises avec lesquelles TEAS a des liens étroits sont actives en Allemagne. Il s’agit notamment du centre de coordination à Berlin de la diaspora d’Azerbaïdjan en Allemagne (KAD); du Forum germano-azéri (DAF) et de la Société pour la promotion des relations germano-azéri (GEFDAB). Quels types d’événements organisezvous pour modifier les visions actuelles de l’Azerbaïdjan ? TEAS Allemagne a été l’hôte de nombreuses manifestations, concernant des aspects différents du pays. Les événements de jazz à Berlin, mettant en vedette le jeune pianiste azerbaïdjanais Isfar Sarabsky, lauréat du prix de Piano Jazz lors du Festival de Jazz de Montreux en 2009, se sont avérées très populaires et se tiennent maintenant à la fois en été et en hiver. Plus récemment, TEAS Allemagne a collaboré avec EDSOR Berlin, la maison de couture établie de longue date, pour développer la gamme d’accessoires Karabakh-Azerbaïdjan composée de cravates, de pochettes et de foulards. Les motifs des cravates et des pochettes ressemblent à ceux des tapis de l’école de du Karabakh, alors que sur les foulards ce sont les chevaux du Karabakh qui sont représentés. Les accessoires de mode ont été lancés lors d’une importante manifestation à l’Hôtel de Rome de Berlin, en présence de plus de 500 personnes, comprenant des représentants des médias allemands et azerbaïdjanais. TEAS Allemagne est actuellement en train d’organiser une exposition photographique à Berlin, représentant le sort des personnes
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Le lancement de la collection KarabakhAzerbaïdjan, une gamme d’accessoires pour homme d’EDSOR Berlin, a réuni environ 500 personnes.
déplacées et des réfugiés, qui comportera des œuvres récentes émanant de reporters photographes européens. Des tables rondes politiques sont régulièrement organisées afin que les politiciens allemands puissent poser des questions concernant l’Azerbaïdjan. TEAS Allemagne a également organisé à grande échelle des événements concernant la diaspora et des événements politiques. À quel point les réalités du conflit du Haut-Karabagh sont-elles bien comprises dans votre pays ? Je le répète, les politiciens en Allemagne sont beaucoup plus réceptifs à notre position que ceux des pays coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. Cependant, comme l’Allemagne n’est pas un pays coprésident, il lui est plus difficile d’avoir un impact politique. Les politiciens du pays doivent s’impliquer plus activement dans la sensibilisation des institutions européennes. Les médias allemands n’ont pas aidé dans ce domaine, car ils ont fait très peu de reportages sur les effets de l’occupation illégale. L’image de l’Azerbaïdjan dans les médias allemands doit être modifiée et l’importance de l’Azerbaïdjan pour l’Europe, à travers la sécurité énergétique, doit être largement soulignée. Le peuple allemand a besoin de comprendre qu’il est nécessaire de résoudre le conflit dans le respect du droit international. Quelle influence a la diaspora arménienne sur le Parlement de votre pays ? Il y a quelques membres du Bundestag qui sont anti azerbaïdjanais, mais ils n’ont pas été influencés par la diaspora arménienne et leur position est due à l’impact des informations négatives sur le pays dans les médias allemands. Très peu de politiciens allemands ont un point de vue excessivement pro-arménien et aucun n’est intransigeant. La raison probable de leur position est leur méconnaissance des perspectives de l’Azerbaïdjan. Comment voyez-vous évoluer les relations Germano-azéri à l’avenir ? Les perspectives sont très positives et TEAS Allemagne a accompli un énorme travail, au cours des deux dernières années, qui a eu un impact au plus haut niveau de la politique allemande. À mon avis, l’Allemagne va commencer à jouer un rôle important dans la transmission du message azéri au cours des quatre à cinq prochaines années. Il n’est pas réaliste de penser que le pays puisse devenir un pays coprésident du Groupe de Minsk, mais il va certainement accroitre son influence. Août 2012
Haut-Karabagh
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Bako Sahakian va contrôler le régime d’occupation non reconnu, pour cinq ans de plus
Des ‘élections’ se sont tenues dans le HautKarabagh, provoquant un grand nombre de condamnations
Des ‘élections présidentielles’ non reconnues, organisées par les forces d’occupation dans le Haut-Karabagh, ont abouti à la réélection de Bako Sahakyan pour un second mandat de cinq ans. Les résultats indiquent qu’il a reçu plus de 66 pour cent des votes. Son plus proche rival était Vitaly Balasanyan, adjoint au Conseil national, qui a obtenu 32,5 pour cent des voix. Les experts ont réagi en soulignant une nouveauté dans ces ‘élections’, qui est que l’écart entre les votes pour le gagnant et ceux de son principal adversaire a considérablement diminué. En 2007, Sahakyan a obtenu la victoire remporté contre son principal adversaire Masis Mailyan avec 85,1 pour cent des voix, contre 12,5 pour cent des voix à son adversaire. Environ 80 observateurs arméniens ainsi que d’autres pays de la CEI et de pays occidentaux, ont observé le vote. Les observateurs non arméniens représentaient des ONG ou ont agi en leur nom propre, la région n’ayant pas été officiellement reconnue par la communauté internationale. Le Parlement européen a également envoyé deux observateurs, même si elle ne valide pas le contexte dans lequel le vote a eu lieu. Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a condamné le scrutin le considérant « illégitime » et a menacé de déclarer les étrangers venus observer le vote ‘persona non grata’. Il a commenté dans un communiqué : « Ces soi-disant élections générales se sont tenues dans le but de dissimuler la politique d’annexion des territoires de l’Azerbaïdjan, qui sont occupés par l’Arménie. » Elman Abdullayev, porteparole du ministère des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan, a affirmé : « Ceci est totalement contraire aux efforts de l’Azerbaïdjan et des organisations internationales visant à la résolution pacifique du conflit. » La
baronne
Août 2012
Catherine
Ashton,
Haute
Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et viceprésidente de la Commission européenne, a condamné les élections : « Le 19 juillet, un ‘scrutin présidentiel’ aura lieu dans le Haut-Karabagh. Je tiens à rappeler que l’UE ne reconnaît pas le cadre constitutionnel et juridique dans lequel il sera tenu. Ces ‘élections’ ne doivent pas porter atteinte à la détermination du futur statut du HautKarabagh qui sera négocié dans le cadre général d’un règlement pacifique du conflit. » La baronne Ashton a réaffirmé la nécessité pour l’UE de soutenir le Groupe de Minsk de l’OSCE, que coprésidents les États-Unis, la France et la Russie : « J’appelle les parties à intensifier leurs efforts pour trouver une solution négociée au conflit sur la base des Principes de Madrid, ce qui permettrait des progrès au-delà du statu quo. Je réaffirme la volonté de l’UE de fournir davantage de soutien aux efforts déployés dans ce sens. » Leon Cook, Directeur de la Communication chez TEAS, s’est félicité de « cette importante déclaration sur la position de l’UE » qui correspond à une reconnaissance internationale du fait que la région occupée est un territoire azerbaïdjanais. Il a également salué l’attention accrue, que portent la baronne Ashton et les institutions de l’UE, sur le conflit, qui a augmenté ces derniers mois. Cook a souligné qu’il soutient le redoublement d’effort de l’UE en vue de la résolution de ce conflit, qui menace la stabilité régionale, ajoutant : « Nous demeurons résolus à coopérer de manière constructive avec les institutions européennes afin d’atteindre cet objectif. » Il a souligné l’appui de la baronne Ashton pour les efforts des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE mais il a déclaré : « Malheureusement, le Groupe de Minsk de l’OSCE n’a pas encore obtenu de succès dans ses efforts en vue d’un règlement de ce conflit qui continue à déstabiliser toute la région. Nous croyons fermement que la résolution pacifique des conflits est la seule garantie pour la stabilité économique et sociale du Caucase du Sud. » Les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE ont également condamné les mouvements de provocation, indiquant qu’ils ont : « pris note des rapports sur la tenue des ‘élections’ qui ont eu lieu hier dans le HautKarabagh », mais ont souligné « qu’aucun de leurs trois pays, ni aucun autre pays ne reconnaît le Haut-Karabagh comme un État indépendant et souverain. » Les ‘élections’ ont attiré des condamnations dans le monde entier. Alexander Lukashevich, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de Russie, a déclaré : « Nous, tout comme les autres pays du monde, ne
reconnaissons pas le Haut-Karabagh comme un État indépendant. Nous ne considérons pas ces soi-disant ‘élections’ comme étant déterminantes de l’évolution future du processus de paix pour le Haut-Karabagh. » Le ministère des Affaires étrangères turc l’a réaffirmé, en disant : « La Turquie ne reconnaîtra pas les résultats de cette ‘élection’ dite présidentielle, qu’elle considère comme illégitime et invalide au regard du droit international. Le conflit du Haut-Karabagh continue à être le plus grand obstacle avant l’établissement de la paix, de la stabilité et de la coopération dans le Caucase du Sud. En outre, elle empêche l’établissement d’un climat pouvant mener à des liens de bon voisinage et à la coopération entre les pays du Caucase du Sud. » Philipp Missfelder, député allemand et porte-parole de la politique étrangère du groupe parlementaire CDU/CSU et membre de la Commission allemande des affaires étrangères, a déclaré : « La communauté internationale considère le HautKarabagh comme une partie inséparable de l’Azerbaïdjan, conformément au droit international. La position de l’Allemagne et de l’Union est que la solution du conflit du Haut-Karabagh ne peut être résolue que de manière pacifique. Ni l’Allemagne ni l’Union européenne ne reconnaissent les élections qui se sont tenues dans le Haut-Karabagh. »
NOUVELLES DE BRUXELLES Le 20 juillet, TEAS a salué les grandes lignes d’un communiqué des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE sur les élections présidentielles dans le Haut-Karabagh. Leon Cook, Directeur de la Communication pour TEAS, a déclaré : « Comme les coprésidents le soulignent à juste titre, le Haut-Karabagh n’existe pas en tant qu’entité légitime et souveraine. Cela étant, il serait illogique et improductif pour les coprésidents d’accepter « l’organisation par les ‘autorités de facto’ d’une activité démocratique pour leur population. » Tout soutien - quelque en soit l’intention - donné aux occupants illégaux du sol azerbaïdjanais, a pour effet de ralentir la très lente progression vers un règlement négocié et cause des retards supplémentaires au rapatriement dans leurs foyers et leurs terres, des 875 000 azerbaïdjanais réfugiés et personnes déplacées internes (PDI) Les coprésidents ont également souligné que les soi-disant ‘élections présidentielles’ qui se sont tenues hier « ne préjugent en rien du statut juridique final du Haut-Karabagh ou du résultat de la mission de négociations en cours pour apporter une résolution pacifique au conflit du Haut-Karabagh. »
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Haut-Karabagh
OSCE Minsk Group CoChairs demonstrate concern Les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, les ambassadeurs Robert Bradtke (États-Unis), Igor Popov (Fédération de Russie) et Jacques Faure (France), en collaboration avec l’Ambassadeur Andrzej Kasprzyk (Représentant personnel du Président de l’OSCE en exercice), se sont rendus à Bakou, au Haut-Karabagh et à Erevan du 10 au 13 juillet.
Les coprésidents ont rencontré le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov à Bakou. Ensuite, dans le Haut-Karabagh ils ont eu des discussions avec les autorités au sujet de la force d’occupation présente dans la république non reconnue et à Erevan ils ont discuté avec le président arménien Serge Sarkissian, Édouard Nalbandian ministre arménien des Affaires étrangères et Seyran Ohanian ministre arménien de la Défense. Le 11 juillet, ils ont traversé la ‘ligne de contact’ à pied et le lendemain ils ont voyagé du Haut-Karabagh à Erevan en passant par Kelbadjar. Cette visite était la première qu’ils aient faite dans cette région depuis octobre 2010. Les coprésidents ont réaffirmé l’engagement de leur pays pour un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh, comme l’ont souligné les présidents des trois pays qui coprésident le groupe de Minsk, dans leur déclaration de Los Cabos le 18 juin au Mexique. Les coprésidents du Groupe Minsk de l’OSCE ont également poursuivi les discussions commencées lors de leur réunion à Paris avec les ministres arménien et azerbaïdjanais des Affaires étrangères. Ils ont exprimé leur préoccupation au sujet de récents incidents le long de la ‘ligne de contact’, et ont réaffirmé que la volonté politique de chacune des parties quant à la réalisation de la paix doit être démontrée par le respect des accords de cessez-le-feu de 1994 et par l’abstinence de rhétorique publique hostile. En ce qui concerne les rapports relatifs à la future ouverture controversée d’un aéroport dans le Haut-Karabagh les coprésidents du Groupe de Minsk ont reçu des assurances renouvelées des deux côtés qu’il n’y aura pas de menace ou d’usage de la force contre les aéronefs civils et que l’affaire se règlera par voie diplomatique en s’abstenant de politiser la question. Ils ont réaffirmé que l’exploitation de cet aéroport ne signifiera pas un changement dans le statut du Haut-Karabagh et ils ont exhorté les parties à agir en conformité avec le droit international et avec les législations www.teas.eu
en vigueur concernant les vols au-dessus de leur territoire. Les coprésidents doivent rencontrer les ministres des Affaires étrangères azerbaïdjanais et arménien séparément afin de préparer une réunion conjointe des ministres en septembre.
Le cas du HautKarabagh examiné lors de la réunion de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE
Le rapport intitulé ‘l’OSCE : une région en mutation’, par Vilija Aleknaite député lituanien, a été discuté à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE. Azay Guliyev député azerbaïdjanais, a déclaré : « La nature non résolue du conflit du Haut-Karabagh continuera à créer des tensions le long de la ligne de contact. » Dans son allocution, Guliyev a convenu que le rapporteur avait bien évoqué les conflits actuels en suspens et de longues durées dans l’OSCE. Il a expliqué : « En tant que première étape importante, Mme Vilija Aleknaite suggère que les snipers soient retirés afin de pouvoir maintenir l’accord de cessez-le-feu. Elle a également demandé à ce que des recherches approfondies soient menées au sujet des incidents le long de la ‘ligne de contact’. L’Azerbaïdjan est d’accord avec l’établissement d’un tel mécanisme. Cependant, ce mécanisme ne peut logiquement avoir lieu qu’après le retrait des troupes arméniennes de nos territoires. Si cela se produit, il n’y aura plus besoin de tireurs d’élite. » Guliyev a demandé que le député informe l’Arménie qu’il n’acceptera pas la continuation du statu quo actuel et la légalisation de l’occupation. Il a déclaré : « L’Arménie viole gravement toutes les conventions internationales et les normes juridiques en tenant des zones azéries sous son occupation. Nous voulons un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh dans le cadre des normes internationales et nous attendons que la même attitude se manifeste du côté opposé. »
Le forum de Vienne à Bakou se concentre sur le Haut-Karabagh
Le forum de Vienne pour les étudiants azerbaïdjanais qui étudient dans l’UE mettra l’accent sur le conflit du Haut-Karabagh, à l’occasion d’une conférence à Bakou les 26 et 27 octobre. L’événement est organisé par le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, le Ministère de la Jeunesse et
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des Sports, le Centre d’études stratégiques auprès du Président azerbaïdjanais (SAM), l’Ambassade d’Azerbaïdjan en Autriche, le Fonds pour la jeunesse du ministère azerbaïdjanais de la Jeunesse et des Sports, l’Union publique de la Communauté azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh, les étudiants azerbaïdjanais et le Forum international AlumniI (ASAIF). Au cours du forum, des responsables azerbaïdjanais et des experts entreprendront des discussions relatives aux aspects historiques du conflit du Haut-Karabagh et aux aspects juridiques, humanitaires et autres aspects du processus de négociation. Les étudiants azerbaïdjanais qui étudient dans l’UE à tous les niveaux peuvent faire une demande de participation en visitant http://bit.ly/ViennaForum.
Un livre sur le conflit du Haut-Karabagh publié à Paris
L’Harmattan, basé à Paris, a publié une version anglaise du livre ‘Le conflit du Haut-Karabagh : paix juste ou guerre imminente ?’ du Professeur Fazil Zeynalov, de l’Université d’État de Bakou. Le livre met en lumière les racines historiques du conflit du Haut-Karabagh et l’auteur souligne que des milliers d’Iranien et d’Arméniens de Turquie furent réinstallés dans la région du Haut-Karabagh, dans le Nakhitchevan et dans d’autres territoires par l’Empire tsariste de Russie, suite à la signature du Traité de Turkmenchay entre les Empires russe et perse en 1828. De nombreuses sources françaises, anglaises, russes, turques et azerbaïdjanaises ont été utilisées durant la rédaction de l’ouvrage qui couvre la base historique, géopolitique et juridique du conflit. Le professeur Zeynalov décrit d’abord les sources historiques de l’époque de l’Albanie du Caucase et du Moyen Age, puis il parle du travail des orientalistes russes des 19e et 20e siècles et il décrit les découvertes d’éminents historiens azerbaïdjanais. L’auteur aborde également le régime du Haut-Karabagh qui a été imposé par l’Arménie, suite à la reconquête de l’indépendance de l’Azerbaïdjan en 1991. Le livre se concentre principalement sur la réalisation par la négociation d’une résolution pacifique du conflit, basée sur le droit international et suivant l’accord mutuel des deux parties.
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Personnalités les performances d’Ulvi Azizov dans Le Corsaire ont démontré son athlétisme
Ulvi Azizov – Un représentant gracieux de la danse classique
Ulvi Azizov est le premier danseur de l’Opéra national de Prague. Il est né à Bakou en 1985, et a commencé sa carrière en 2003 lorsqu’il a été diplômé de l’École chorégraphique de Bakou. Il a reçu de nombreux prix pour sa contribution indéniable au développement du ballet en tant que forme artistique. Il a participé au 16e Festival international de ballet de Rudolf Noureïev en 2004 et au gala du ‘World Ballet Stars’ à l’Opéra national de Hongrie. Ulvi a dansé dans de nombreux pays, notamment en Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Russie, Slovaquie et Ukraine. TEAS a rencontré Ulvi à Prague pour en savoir plus sur sa vie et sa carrière : Qu’est-ce qui, au départ a stimulé votre intérêt pour le ballet ? Mes parents ont certainement été les catalyseurs de ma passion pour le ballet. Quand j’étais enfant, j’étais particulièrement intéressé par le sport et j’avais des loisirs nombreux et variés, comprenant le chant, le karaté et le football. J’étais extrêmement énergique et actif et mes parents ont décidé de canaliser cette énergie dans une direction : le ballet. Vos parents étaient impliqués dans la danse ? Oui, mon père était un célèbre danseur folklorique et il a reçu la récompense d’Artiste du peuple d’Azerbaïdjan. Il pouvait toujours me fournir de précieux conseils et me montrer comment faire des mouvements beaux et élégants. Ma mère est médecin et soutient fortement ma carrière de danseur. Elle connait beaucoup de choses sur le ballet et elle l’adore.
Combien de temps avez-vous étudié à l’École chorégraphique de Bakou ? Quel était le but de vos études ? J’ai étudié à l’École chorégraphique de Bakou durant 12 ans et ma classe était à bien des égards une classe expérimentale. L’une des principales différences de ma classe, c’est que précédemment l’ensemble des élèves étaient acceptées dans l’école à partir de la troisième année, alors que ma classe a démarré en première année. Nous avons étudié des matières telles que la danse classique, la danse folklorique et la musique. Grâce à cela, j’ai appris à jouer du piano. Où avez-vous donné à votre première représentation ? Quel rôle avez-vous joué ? Ma toute première représentation a été une étape très difficile - J’ai effectué la danse traditionnelle azerbaïdjanaise ‘Gaytagi’ au Hall Philarmonique d’Etat Muslim Magomaev. Mon premier spectacle de danse classique était un rôle de premier plan dans le ballet ‘Francesca da Rimini’, sur de la musique de Tchaïkovski, au théâtre académique d’État de l’opéra et du ballet en Azerbaïdjan. J’ai tellement aimé le danser ! Dans quelles compagnies et dans quels pays avez-vous dansé ? J’ai participé à des galas de danse, des festivals et des spectacles, en tant qu’artiste invité, en France, en Italie, en Grèce, en Hongrie, en République tchèque, en Slovaquie, en Russie, en Ukraine, en Lettonie et en Finlande, entre autres. Avez-vous dansé seulement dans les ballets classiques ou avez-vous également dansé dans les ballets modernes ? J’ai aussi dansé dans les ballets modernes tels que ‘Der Sandmann’, chorégraphié par Christian Spuck, d’après le roman la force et la grâce d’Ulvi ont été pleinement mises en valeur en Giselle
d’Ernest Theodor Amadeus Hoffmann. En outre, j’ai dansé dans ‘Tango+voyage’ de Mauricio Wainrot, qui est une expérience émotionnellement intense et exigeante. Au total, 25 compagnies dans le monde ont mis en scène Wainrot au cours de la dernière décennie. Les deux types de ballets sont très intéressants et je suis enchanté d’avoir eu ces excellentes occasions de travailler avec tous ces chorégraphes et d’acquérir ainsi une expérience importante. La plupart des ballets dans lesquels vous avez dansé tels que Le Corsaire, La Bayadère et Don Quichotte ont été fortement associés à Rudolf Noureïev au cours du 20e siècle. Est-ce que cela présente des problèmes particuliers lorsque vous effectuez un de ces rôles ? Noureïev était un danseur exceptionnel. Je pense avoir développée avec succès, mon propre style de danse, qui ne cesse d’évoluer. À mon sens, il est important d’être fidèle à soimême et de ne pas copier tout le monde. Quand êtes-vous devenu danseur à l’Opéra d’État de Prague ? Cela vous a-t-il aidé dans le développement de votre art ? J’ai été invité à me produire dans le ballet de Tchaïkovski ‘Le Lac des cygnes’, dans le rôle du prince Siegfried à l’Opéra d’État de Prague, en tant qu’artiste invité, en 2009. Mon transfert complet à l’Opéra d’État de Prague s’est passé il y a un an. J’ai maintenant joué trois rôles principaux dans les ballets ‘Le Lac des cygnes’, ‘Don Quichotte’ et ‘Giselle’. Prague est un lieu parfait dans le monde, car il est situé au carrefour de l’Europe. On peut atteindre de nombreuses capitales européennes par le train en quelques heures. Ce positionnement géographique est extrêmement important pour le développement de ma carrière, tout comme la connaissance d’un éventail complet de styles de danse et de chorégraphies. Participez-vous actuellement à la préparation d’une chorégraphie ? Au cours de la prochaine saison, il y aura une grande première qui combinera les chorégraphies de George Balanchine, William Forsythe et Jerome Robbins - trois des plus éminents chorégraphes du 20e siècle dans le monde du ballet et des comédies musicales. Comment voyez-vous le développement de votre carrière ? J’aimerais jouer dans le ballet ‘La Dame aux Camélias’, chorégraphié par le légendaire John Neumeier, sur la musique de Frédéric Chopin. Ce ballet unique a été créé au théâtre Staats de Stuttgart en 1978. J’ai également l’intention de continuer à faire des spectacles dans le monde entier et de poursuivre le développement de mon art. Pour plus d’informations sur l’activité d’Ulvi Azizov et pour voir ses performances en vidéo, allez sur www.ulviazizov.com.
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Profil d’entreprise –Hardy Marketing Solutions Hardy Marketing Solutions a été lancé pour créer des opportunités d’affaires en Europe de l’Est. Jurate Hardy, Directeur d’Hardy Marketing Solutions, s’est récemment rendu à Bakou pour lancer Chuggington, une émission de télévision pour enfants très populaire au sujet d’un train, produite par Ludorum Plc. L’émission suit les aventures passionnantes de trois apprentis locos - Wilson, Brewster et Koko – lorsqu’ils apprennent à rouler sur les rails de la ville de Chuggington. TEAS a rencontré Jurate afin d’en savoir plus: En quoi se spécialise votre entreprise ? La spécialisation d’Hardy Marketing Solutions est de lancer en Europe de l’Est des concepts déjà établis à l’Ouest. Quels sont les points forts de Chuggington et Ludorum Plc ? Ludorum a été fondé en 2006 par un ancien président exécutif de ‘Learning Curve international’ et par deux anciens membres de la direction de ‘HIT Entertainment’. Ils étaient aussi les créateurs d’émissions pour enfants telles que Bob le bricoleur, Barney le dinosaure et Thomas et ses amis, qui est une autre émission célèbre dont le sujet est une locomotive. Chuggington est une marque populaire sur le marché international. Elle est déjà devenue une émission quotidienne phare de la chaîne BBC CBeebies et semble en bonne voie pour obtenir un succès international, y compris en Azerbaïdjan. L’émission, qui fait partie d’une série de CGI, est destinée aux téléspectateurs âgés de 2 à 6 ans. C’est une émission pour les filles tout comme pour les garçons, dont les personnages vus dans chaque série sont des trains féminins ainsi que masculins. L’émission qui enseigne la moralité personnelle, sociale et émotionnelle, de façon simple mais efficace,
peut être facilement adaptée aux différentes cultures à travers le monde, ce qui en fait un produit international parfait.
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Jurate Hardy, Directeur d’Hardy Marketing Solutions LLP
Avez-vous rencontré de la concurrence de l’extérieur de l’Azerbaïdjan ? Absolument pas. Le marché du jouet en Azerbaïdjan est relativement peu développé. Lorsque j’ai rendu visite à des distributeurs au cours de mon voyage, j’ai été surpris de voir qu’il y a de grandes lacunes dans le marché des jouets et des séries télévisées pour enfants en Azerbaïdjan. Chuggington, qui est un produit déjà bien établi, offre donc de bonnes opportunités d’investissement pour ceux qui sont intéressés. Depuis son lancement, il y a 18 mois, plus de 15 millions de petits trains ont été vendus dans le monde entier et Ludorum vient d’annoncer un investissement supplémentaire de 10 millions de dollars (6,4 millions de livres) pour la production d’une autre série télévisée. Pourquoi l’Azerbaïdjan ? Le marché azerbaïdjanais est un marché très proactif et en croissance rapide, où de nombreuses marques de jouets anglais sont actuellement encore inconnues. Cette raison, ajoutée au nombre croissant d’expatriés, a permis à Ludorum de continuer à étendre, de manière lucrative, sa marque déjà performante. Ayant déjà une vaste expérience du monde des affaires dans l’Est de l’Europe et travaillant en étroite collaboration avec la Russie, les Etats baltes, le Kazakhstan et de nombreux autres pays d’Europe, je me suis maintenant tourné vers l’Azerbaïdjan. En quoi se spécialise Hardy Marketing Solutions ? Hardy Marketing Solutions LLP est une entreprise du Royaume-Uni, basée à Londres, qui se Les produits officiels de Chuggington sont populaires à travers l’Europe
spécialise dans la recherche de distributeurs et de détaillants, pour les entreprises du Royaume-Uni qui souhaitent développer leurs activités en Azerbaïdjan et dans d’autres pays de l’Europe de l’Est. Hardy Marketing Solutions exerce également ses activités avec grand succès en Russie, en Ukraine, en Pologne, en République tchèque, dans les Etats baltes, en Géorgie, en Hongrie et au Kazakhstan. J’ai une connaissance approfondie de ces marchés et du comportement de leurs consommateurs. J’ai vécu dans le système soviétique pendant 21 ans, puis je suis allé vivre et étudier en Australie et depuis deux ans j’habite de façon plus permanente à Londres. Cela permet à l’entreprise d’appliquer la philosophie occidentale des affaires aux anciens marchés soviétiques, ce qui n’est pas facile à réaliser. Mon histoire personnelle me permet d’offrir un «Pont entre l’Orient et l’Occident», en aidant les entreprises britanniques à développer des stratégies de vente, de marketing, de marchandisage, de relations publiques, de planification des médias et à faire des lancements de produits. Un des nombreux accessoires responsables de la réussite internationale de Chuggington
Marketing Solutions Hardy recherchent des distributeurs et une plate-forme de télévision pour Chuggington – pouvez-vous nous aider? Désirez-vous commercialiser un produit en Azerbaïdjan? Si oui, veuillez envoyer un courriel à : jurate.hardy@gmail.com, tél: +44 (0) 7789 462 271. Pour plus d’informations sur Chuggington, consultez le site www.chuggington.com ou visitez www.az-magazine. com pour lire des articles et des mises à jour.
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Personnalités Une grande partie du travail de Günay Mirzayeva est inspiré par le monde naturel et par ses origines azéries.
La carrière de compositeur de Günay Mirzayeva gagne de l’importance
Günay Mirzayeva, âgée de 27 ans, a grandi au sein d’une famille de musiciens à Bakou, en Azerbaïdjan. Elle a commencé ses études de piano à l’âge de six ans et a étudié la théorie musicale au collège de musique de Bakou tout en faisant des études de composition à l’académie musicale de Bakou avec le professeur Khayyam Mirzazadeh et le professeur Ismayil Hacibeyov. Pendant cette période, elle a écrit de nombreuses œuvres musicales, comprenant des variations, des romances, des sonates et des compositions pour quatuor à cordes Ayant obtenu une bourse dans le cadre du Programme présidentiel pour l’éducation nationale des jeunes azerbaïdjanais, Günay a étudié la composition à l’Académie nationale
de musique et des arts de la scène à Stuttgart en Allemagne, sous la tutelle du Professeur Caspar Johannes Walter et a obtenu son diplôme en 2011. Elle fait actuellement un doctorat en composition à l’académie de musique de Karlsruhe, sous la tutelle du compositeur Dr Wolfgang Rihm tout en étudiant au conservatoire de Santa Cecilia à Rome. La première de l’œuvre de Mirzayeva ‘First Symphony’ a eu lieu récemment au Hall Philharmonique d’Etat d’Azerbaïdjan, Muslim Magomayev. Elle est maintenant de retour à Stuttgart. En avril 2011 vous avez accordé une interview au magazine de TEAS. Comment votre style s’est-il développé depuis cette date? La pièce de musique la plus importante que j’ai écrite depuis la dernière interview est ma ‘First Symphony’, la seconde étant Subh (Aube), qui est un concerto pour trois solistes et orchestre qui a été joué dans le Hall Philarmonique de Berlin. Mon style a continué à évoluer, ce qui est évident dans le morceau intitulé ‘Impulsions mugham’. Ce qui est le plus L’œuvre de Günay ‘Aus der Ferne’ a été écrite pour le clarinettiste suisse Eduard Brunner.
important dans ce morceau c’est que le rythme et le mode mugham, qui utilise des micro-tons, sont synthétisés et forment un ensemble. Peu de temps après l’entrevue, votre nouveau travail, ‘Impulsions mugham’, a été présenté au Congrès international de la micro-tonalité à l’Université d’Etat de la Musique et des Arts de la scène à Stuttgart. Comment s’est-il inséré dans le thème général du festival et comment a-t-il été reçu par le public? Je crois que la pièce de musique a beaucoup intéressé le public. Dans la musique contemporaine il est très rare qu’un compositeur intègre sa musique folklorique natale et la synthétise avec des éléments de micro-tonalité et ensuite l’utilise en tant que fond de sa composition. Ensuite vous êtes allée à Rome pour étudier au Conservatoire Santa Cecilia. Cela a-t-il influencé votre musique? Bien que je sois maintenant à Rome, je poursuis toujours mes études de doctorat à l’université de musique de Karlsruhe. J’ai toujours été intéressée par la musique vocale et depuis mon arrivée au conservatoire Santa Cecilia, j’ai composé une œuvre de romances musicales consacrée à la ville antique de Rome, avec une mise en texte de Giosuè Carducci. Elle a été composée pour violon, clarinette, ténor et violoncelle et a été jouée par les célèbres chanteurs et musiciens italiens Cesare Ruta Stoch (ténor), Luca Cipriano (clarinette), Giuliano Cavaliere (violon) et Luca Peverini (Violoncelle), sous la baguette du chef d’orchestre Tonino Battista. Depuis lors, j’ai composé d’autres romances en azéri, en allemand et dans d’autres langues. Votre œuvre ‘Aus der Ferne’ a été écrite pour le clarinettiste suisse Eduard Brunner. Étaitce la première fois que vous aviez composé une pièce pour un instrument spécifique? Cela a-t-il présenté de nouveaux défis ? J’avais déjà fait des compositions pour le violon solo, la guitare, la flûte et le violoncelle, mais c’est le premier morceau que j’ai spécialement composé pour la clarinette solo. Cette pièce de musique est très spéciale et elle utilise toute une gamme de techniques de concert, y compris les contrastes entre les sons, le rythme et l’utilisation de ritardando et accelerando. En utilisant le titre Aus der Ferne (De loin), je voulais exprimer la nostalgie intériorisée que je ressens lorsque je suis loin de ma patrie. J’ai eu beaucoup de chance qu’Eduard Brunner, le célèbre clarinettiste, ait interprété mon œuvre. Une de vos réalisations les plus marquantes cette année a été la première de votre ‘First Symphony’. Où l’avez-vous composée et combien de temps est-ce que cela vous a pris ? Quelle instrumentation est utilisée ? J’ai écrit ma ‘First Symphony’ pour grand orchestre pour mon diplôme de l’Académie
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Personnalités La première de ‘First Symphony’ de Günay a eu lieu dans le Hall Philharmonique d’Etat d’Azerbaïdjan, Muslim Magomayev.
de musique de Bakou et j’ai été reçue avec mention. Il m’a fallu six mois pour composer les trois mouvements symphoniques et deux mois de plus pour faire l’orchestration. La symphonie a été jouée pour la première fois en 2012 par l’orchestre symphonique Uzeyir Hajibeyli sous la direction du jeune chef d’orchestre Fouad Ibrahimov dans la salle philharmonique de Bakou. Est-ce-que votre ‘First Symphony’ incorpore des thèmes issus de la musique mugham ou ashiq ? Il y a des modes Mugham dans les principaux thèmes de tous les mouvements. En avril, votre mise en musique du poème ‘Bahar Yagishi’ (Pluie de printemps) de Ramiz Abdullayev a été entendue pour la première fois au Théâtre Donizetti de Bergame. Comment la forme et les mots de ce poème ont-ils influencé votre musique?
Dans la composition ‘Bahar Yagishi’, le texte et la musique sont en étroite relation avec la nature. L’orchestration représente les gouttes de pluie et le bruit du tonnerre. Elle a été jouée par l’’Orchestra Sinfonica Italiana’, sous la baguette du chef d’orchestre italien Stefano Miceli et elle a reçu un prix du théâtre Donizetti. Début juillet, ‘Tanz der Tulpen’ a été joué pour la première fois à Karlsruhe-Baden. Pouvez-vous nous parler de cette œuvre ? La première de l’œuvre intitulée ‘Tanz der Tulpen’ (Danse des tulipes) a eu lieu le 6 juillet au ‘Badisches Staatstheater Karlsruhe’, jouée par l’Ensemble Badisches sous la direction d’Ulrich Wagner, au cours du festival Nachtklänge, qui a lieu chaque année dans ce théâtre. Comme le festival 2012 était dédié à Igor Stravinsky, j’ai décidé de composer un morceau dans son style propre, mais en utilisant un mode mugham. Ce morceau était fascinant à composer et j’ai réussi à faire un
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mélange de musique, de langage et de styles, qui est assez différent du reste de mon travail. Lesquelles de vos œuvres seront jouées au Festival ‘EstOvest’ à Turin ? Il y aura une première, la mise en musique d’un texte de l’écrivain italien Guido Barbieri pour ensemble à cordes et balaban. Elle sera jouée par le célèbre ‘Xenia Ensemble’ d’Italie avec Rafael Asgarov au balaban. De plus, le compositeur Italien Francesco Maggio est en train de composer un morceau dédié à l’Azerbaïdjan, qui sera joué par cet ensemble et balaban. Des ateliers de maître, soutenus par l’ambassade d’Azerbaïdjan en Italie et par le groupe ‘Intesa San Paolo’, seront également organisés en marge du festival. Est-ce-que des émissions ou des CD de vos œuvres sont prévus ? En mai, le clarinettiste Eduard Brunner a fait un enregistrement de ‘Aus der Ferne’. Celui-ci va bientôt être publié. Est-ce-que le jazz a de l’influence sur votre style ? Admirez-vous certains artistes de jazz ? Le jazz fait partie de ma vie et a certainement influencé mon style. J’apprécie les rythmes et les improvisations inhabituelles. J’admire de nombreux musiciens de jazz, y compris Bill Evans, McCoy Tyner, Chick Corea, George Duke et Vagif Mustafazadé qui a développé le jazz-mugham. Il y a actuellement beaucoup d’artistes de jazz azerbaïdjanais talentueux, mais j’aime particulièrement la musique du pianiste Isfar Sarabsky.
Pour contacter Günay, e-mail : gunaymirzazeva@hotmail.com.de
L’Azerbaïdjan à travers la lentille – liste des prix TEAS a annoncé le lancement d’un concours photo ouvert aux professionnels et amateurs du monde entier, intitulé ‘L’Azerbaïdjan à travers la lentille’. Tous genres de photos sont acceptés : les portraits, les paysages, l’architecture ou les scènes d’action - le seul critère est qu’elles doivent avoir un lien avec l’Azerbaïdjan. La date limite de dépôt des photos est fixée au 15 Octobre 2012.
Liste des prix: • 1er prix - Des bons de voyage d’une valeur de £2 000 (€2 526) ou un MacBook Pro 15 pouces • 2ème prix - Des bons de voyage d’une valeur de £1 000 (€1 263) ou un MacBook Air 13 pouces • 3ème prix - Des bons de voyage d’une valeur de £500 (€631) ou un i Pad
Les photos gagnantes seront sélectionnées par un jury d’experts internationalement reconnus. Pour plus de renseignements et consulter les termes et conditions, aller à : http://teas.eu/photography-competition.
Des prix importants seront attribués aux gagnants et leurs photos seront exposées à la prestigieuse ‘Galleria Pall Mall’, à Londres en Novembre 2012, où les médias internationaux et le public seront invités. L’exposition sera ensuite présentée dans des galeries de Paris, Berlin, Bruxelles et d’autres villes européennes vers la fin 2012 et le début 2013.
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Monde des Affaires Le Président tadjik Emomalii Rahmon a donné le feu vert pour une nouvelle joint-venture azerbaïdjanotadjike
L’Azerbaïdjan construire raffineries en Centrale
va des Asie
L’Azerbaïdjan a annoncé son intention de développer ses activités pétrolières et gazières en amont en Asie Centrale en signant deux accords pour la construction de raffineries de pétrole au Tadjikistan et au Kirghizstan. Ce contrat a été signé entre Azeraluminum et Tajik Aluminum Co. (TALCO) au cours d’une visite d’État du Président tadjik, Emomalii Rahmon, à Bakou. Il permettra à Azeraluminum de construire une raffinerie de pétrole dans le pays. TALCO exploite déjà une usine similaire à Tursunzade, qui est située à 60km à l’ouest de Douchanbé, la capitale tadjike. Cette dernière déclare une capacité de production annuelle de 517 000 tonnes, dont 99 pour cent sont destinés à l’exportation. Lors de sa visite en Azerbaïdjan, le Président Rahmon s’est rendu dans une usine proche de Bakou qui utilise 50 tonnes d’aluminium par an pour la production de câbles électriques et d’autres équipements destinés au secteur de l’électricité. Il est prévu que la raffinerie de pétrole sera construite dans le sud du Tadjikistan. Sa construction fera suite à une étude de faisabilité qui sera probablement confiée à la société américaine Foster Wheeler, avec laquelle la Compagnie pétrolière nationale de l’Azerbaïdjan (SOCAR) a déjà créé une joint-venture établie à Bakou. Plus tôt cette année, SOCAR a accepté de construire une raffinerie de pétrole d’une valeur de 250 millions de dollars (159,5 millions de livres) au Kirghizstan, dotée d’une capacité annuelle de 2 millions de tonnes par an, ce qui équivaut à environ 40 000 barils par jour. Cela réduirait, et pourrait même éventuellement mettre fin à la dépendance du Kirghizstan envers la Russie sur qui il se repose pour des importations qui s’élèvent à environ 1,4 millions de tonnes par an, soit les trois quarts de sa consommation de pétrole et de produits pétroliers. Lorsque l’accord fut annoncé, Natiq Aliyev, le ministre azerbaïdjanais de l’Industrie et de l’Energie, expliqua que la construction Août 2012
de la raffinerie serait achevée fin 2013 ou début 2014. Cependant, sa finalisation demeure dépendante de l’acceptation par le Kazakhstan d’un accord d’échange avec l’Azerbaïdjan. Les dispositions les plus efficaces seraient que l’Azerbaïdjan transporte le pétrole de l’autre côté de la Mer Caspienne pour l’importer dans le nord-ouest du Kazakhstan. Puis, que le Kazakhstan exporte la quantité équivalente au Kirghizstan à sa frontière du sud-est. Cependant, étant donné que le Kazakhstan peut également financer de manière indépendante la construction d’une raffinerie de ce type au Kirghizstan, la destinée de ce projet dépend du résultat des négociations entre le Kazakhstan et le Kirghizstan. Des sources provenant de Bishkek ont évoqué un volume de 3 millions de tonnes par an, ce qui serait suffisant pour satisfaire la demande de la Chine et de l’Ouzbékistan, après avoir répondu à la demande nationale.
Des activités de forage supplémentaires requises dans le secteur azerbaïdjanais de la Mer Caspienne
SOCAR a révélé que l’Azerbaïdjan aura besoin de construire quatre nouvelles plateformes flottantes modernes sur la Mer Caspienne dans les 20 prochaines années. Notre source a révélé que deux des Edgar Bachmann, ancien de chez Shell, est désormais à la tête de la nouvelle entreprise SOCAR Energy Suisse
plateformes de forage seront nécessaires pour faciliter le développement de gisements dans le secteur azerbaïdjanais de la Mer Caspienne et pour entreprendre des forages futurs sur les structures au large des côtes azerbaïdjanaises en vue d’exploiter de nouveaux gisements. SOCAR débutera la construction d’une nouvelle plateforme en automne, puis d’une seconde en 2013. La société a également annoncé que les plateformes de forage flottantes d’Istiglal et de Dada Gorgud, qui sont actuellement utilisées sur la Mer Caspienne, devront être remplacées dans un futur proche. Le coût
pour la construction de chaque nouvelle plateforme est estimé entre 700 et 800 millions de dollars (450 et 510 millions de livres). SOCAR avait précédemment indiqué que sa nouvelle génération de plateformes avaient été conçues pour forer des puits d’exploration et de développement jusqu’à une profondeur de 8 000 - 10 000 mètres dans des eaux d’une profondeur allant jusqu’à 1 000 mètres.
SOCAR devient suisse
Le 1er juillet, SOCAR a racheté toutes les actions d’Esso Schwiz d’ExxonMobil. La marque SOCAR sera désormais progressivement introduite en Suisse au cours de l’année 2013. Par conséquent, SOCAR a développé un nouveau logo et une marque indépendante pour l’activité relative aux stations-service et à l’énergie. La première station-service rebaptisée ouvrira à la fin de l’été. Le PDG d’origine suisse de SOCAR Energy Suisse, Edgar Bachmann, a plusieurs dizaines d’années d’expérience sur le plan international dont 23 années chez Shell, sera à la tête de la nouvelle entreprise. Il a déclaré : « Nous voulons développer en peu de temps, une marque haut de gamme largement acceptée. Cette marque promet une qualité supérieure, un service client exceptionnel, des normes de sécurité élevées et une direction opérationnelle exemplaire.» En novembre dernier, SOCAR a annoncé que les actions d’Esso Schweiz seraient rapidement rachetées, après une période de transition. Le travail mis en œuvre pour finaliser ce rachat a débuté il y a quelques mois et SOCAR Energy Suisse est désormais entièrement responsable de l’ex Esso Schweiz. Le siège social se trouve à Zurich et la nouvelle division emploie environ 900 personnes, que ce soit en direct ou dans des filiales contrôlées à 100 pour cent. Le rachat n’aura pas d’effet préjudiciable sur le nombre des employés ou sur leurs conditions de travail. En réalité, SOCAR créera de nouveaux emplois, étant donné que certaines fonctions d’encadrement qui étaient prises en charge à l’étranger seront relocalisées en Suisse. Ces fonctions d’encadrement sont également représentées dans une équipe de six cadres dirigeants nouvellement formée qui comprend du personnel de l’industrie et de la direction précédemment employé par Esso Schweiz. Les autres membres de l’équipe sont Rüdi Häsler (Services aux entreprises), Peter Hadley (Aviation), Reto Hürlimann (Distribution), Jabar Salamzade (Finance) et Silvan Weiss (Commercial).
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Monde des Affaires
SOCAR a annoncé qu’elle ne partagera sa part dans le gazoduc trans-Anatolie (TANAP) qu’avec des sociétés impliquées dans des projets gaziers dans la zone Caspienne. Ces propos furent exprimés au cours d’une conférence de presse avec Rovnag Abdullayev, le président de SOCAR. Il expliqua qu’une décision serait rapidement prise concernant les sociétés qui recevraient les parts de SOCAR, soit 80 pour cent des parts dans le projet de gazoduc, estimées à 7 milliards de dollars (4,5 milliards de livres). Les 20 pour cent restants sont détenus par BOTAS, la société commerciale spécialisée dans les pipelines appartenant à l’État turc. Abdullayev expliqua que des partenaires du projet Shah Deniz, y compris BP, Total et Statoil, avaient manifesté leur intérêt pour TANAP. Le 26 juin, l’Azerbaïdjan et la Turquie se sont mis d’accord pour construire le gazoduc qui facilite le transport du gaz azerbaïdjanais du gisement de Shah Deniz jusqu’en Turquie. Celle-ci effectuera alors la liaison avec le gazoduc Nabucco Ouest ou avec le gazoduc Trans-Adriatique (TAP) qui livrera alors le gaz dans l’UE.
La faisabilité du projet gazier bientôt établie
La société allemande E.ON a signé un contrat avec la Compagnie pétrolière nationale d’Azerbaïdjan (SOCAR) pour entreprendre la reconstruction et la modernisation du réseau gazier de Bakou et de la péninsule d’Absheron. Un porte-parole de SOCAR a déclaré qu’une étude de faisabilité avait été réalisée et envoyée à SOCAR, contenant des commentaires et des recommandations et que le document avait par la suite été modifié et complété. Il a précisé : « Les travaux arrivent à leur terme et E.ON présentera une version révisée de son étude de faisabilité avant la fin du mois, après quoi elle commencera à travailler sur les documents relatifs à la construction. Certains travaux peuvent commencer parallèlement au travail de conception. » SOCAR a demandé à ce que toutes les types d’installations possibles d’alimentation en gaz vers la capitale soient évalués. SOCAR a précédemment révélé son intention de construire une nouvelle usine pour le traitement du pétrole et du gaz ainsi que pour la production de produits pétrochimiques. Il est prévu que les pertes de gaz seront minimisées et que le système de distribution www.teas.eu
(Photo: SOCAR)
SOCAR ne partagera sa part dans TANAP qu’avec des partenaires du secteur gazier
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Il est attendu que le développement complet du gisement de Shah Deniz élève le rang de SOCAR dans le classement mondial des sociétés pétrolières
existant sera développé. La reconstruction et le renouvellement pourront prendre en compte la croissance de la population et le développement durable de l’industrie, en répondant à la demande future de gaz. Le système gazier de Bakou et de la péninsule d’Absheron est le système le plus important du pays, comptant environ 650 000 clients. SOCAR a estimé que 90 pour cent de l’infrastructure existante devraient être reconstruits et modernisés. La valeur estimée du projet se situe entre 800 et 900 millions d’euros (630 et 707 millions de livres).
se sont achevées et que des protocoles ont été signés. Le pays est en passe de signer le protocole avec la Moldavie, qui étudie toujours le document. Pendant ce temps, l’Azerbaïdjan travaille pour répondre aux exigences de l’OMC, en améliorant son régime commercial actuel. Jusqu’à présent, environ 40 à 50 actes législatifs ont été adoptés pour répondre à ces exigences. L’Azerbaïdjan dispose du statut d’’Observateur’ à l’OMC depuis 1997.
On s’attend à ce que SOCAR devienne une des sociétés pétrolières majeures dans le monde, comme publié dans le rapport de Forbes sur les ‘Plus grandes sociétés pétrolières du monde’ Selon les critères du rapport précédent, afin de se qualifier, la société doit produire environ 1,4 million de barils par jour (b/j), en prenant en compte l’extraction du gaz. En moyenne, l’Azerbaïdjan produit moins de 900 millions de b/j, mais une fois que la production de gaz naturel se sera développée entre 2018 et 2022, suite à l’arrivée de Shah Deniz 2, la production totale d’hydrocarbures devrait être équivalente à 1,5 million de b/j. Cependant, la proportion qui sera contrôlée par SOCAR à cette période doit encore être décidée.
révélé que le bénéfice provenant du budget azerbaïdjanais consolidé a atteint 11,4 milliards de manats (9,3 milliards de livres) au cours des six premiers mois de l’année 2012, avec des dépenses s’élevant à 8,1 milliards de manats (6,6 milliards de livres). Les recettes budgétaires de l’État s’élevaient à 8,1 milliards de manats, avec des dépenses atteignant 7,1 manats (5,8 milliards de livres), d’où un excédent d’1 milliard de manats (812 millions de livres).
L’excédent budgétaire azerbaïdjanais dépasse SOCAR devrait entrer 1,3 milliard de dollars dans le classement au cours de la première des 25 plus grandes moitié de l’année 2012 Le ministère des Finances azerbaïdjanais a sociétés pétrolières
L’Azerbaïdjan se rapproche de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) Selon un porte-parole du gouvernement azerbaïdjanais, l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) est sur le point de mener des consultations avec le Groupe de travail de l’OMC et des négociations bilatérales avec les états membres de l’OMC. Notre source a noté que les discussions bilatérales avec les ÉtatsUnis et le Canada ont été confirmées, suite à des consultations avec les États-Unis, l’UE, la Norvège, le Canada, l’Équateur et le Japon. La délégation azerbaïdjanaise s’est réunie avec plusieurs agents officiels de l’OMC et des experts de l’ONU au cours de leur visite à Genève. Notre source a poursuivi en révélant que les négociations avec la Turquie, le Sultanat d’Oman, les Émirats Arabes Unis et la Géorgie
Les recettes budgétaires de l’État atteignaient 106,2 pour cent au cours de cette période, soit une croissance des bénéfices de 45 pour cent par rapport à la même période lors de l’année précédente. Près de 55 pour cent tombaient dans le secteur non-pétrolier, dépassant le chiffre à la même période lors de l’année précédente de 15,8 pour cent, pour un montant de 222 millions de manats (180,3 millions de livres). Les dépenses d’investissement au cours de cette période ont été multipliées par 1,9 par rapport à la même période en 2011. Au total, 514 millions de manats (417,5 millions de livres) furent dépensés pour la construction et pour la reconstruction d’infrastructures scientifiques, d’enseignement, de santé, sportives et dans d’autres secteurs. Environ 1,5 milliard de manats (1,2 milliard de livres) furent utilisés pour la construction et pour la reconstruction d’infrastructures d’approvisionnement en eau et en gaz, parmi lesquels environ 405 millions de manats furent alloués aux infrastructures routières et aux infrastructures de transport, et 150 millions de manats (121,9 millions de livres) furent dépensés pour des travaux relatifs au ‘Programme national de développement socioéconomique des régions pour 2009-2013’.
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Culture et sport Amina Figarova chez elle, à New York
(Photo: Zak Shelby Szyszk)
Un nouveau CD de la pianiste Figarova rend hommage à New York
Née et élevée à Bakou, Amina Figarova, qui réside la majorité du temps à Rotterdam, fait des vagues sur la scène de jazz européenne depuis 18 ans. En collaboration avec son mari, qui est également son partenaire musical, le flûtiste Bart Platteau, elle a fait beaucoup de tournées, développant un ensemble très soudé avec une voix unique, concentrée sur un répertoire original. En collaborant avec de nombreux musiciens américains et européens, le sextuor d’Amina Figarova a triomphé sur la scène principale du Festival de jazz de Newport. Ils ont été invités plusieurs fois au Festival Jazz et Héritage de la Nouvelle-Orléans, et ils ont remporté l’approbation de la critique et du public à Chicago, à Détroit, à Paris, à Amsterdam et à New York. En 2010, ils se sont déplacés dans la région du Queens à New York, et voyage lui a inspiré la composition de Twelve, son nouveau CD qui se trouve être son douzième enregistrement depuis 1994. Les compositions célèbrent le jazz en tant que musique internationale, ainsi que la ville de New York en tant que lieu où les musiciens du monde entier se sentent chez eux. Sur le CD, Amina et Bart jouent avec Marc Mommaas (saxophones ténor/soprano), Ernie Hammes (trompette), Jeroen Vierdag (basse) et Chris ‘Buckshot’ Strik (percussions). Du ‘Late night groove de
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NYCST’ à ‘Maria’s Request’, un trio bassepiano-flûte d’une intimité délicieusement tendre, les œuvres d’Amina font appel à des harmonies réellement magnifiques. Certaines des idées et des images qui inspirent l’écriture d’Amina sont conceptuelles - comme sa vision aérienne de la terre dans ‘Another Side of the Ocean’. D’autres inspirations sont également tangibles comme les ‘Sneaky Seagulls’, provenant de ses déambulations autour du banc que son mari et elle partageaient à la plage. Leila est le nom de sa grand-mère, le directeur d’un institut médical, doté d’une personnalité espiègle, bien que sévère. Dans l’ensemble, les interprétations d’Amina sont naturelles, gracieuses et articulées. Amina a déclaré : « Il est toujours difficile de garder les membres d’un groupe de jazz soudés. Il faut de la force, de l’obstination et des sacrifices dont certains sont financiers. Je suis très chanceuse d’avoir cet ensemble qui est enthousiaste pour tout ce que je propose, parce qu’ils comprennent ma musique, ils sont loyaux et ils se donnent à 100 pour cent dans ce qu’ils font ». Pour commander un exemplaire de ‘Twelve’ et pour en apprendre plus sur la grande tournée européenne d’Amina, rendez-vous sur www.aminafigarova. com.
La culture azerbaïdjanaise à Washington Des
milliers
de
visiteurs
du
Centre
commercial national américain (US National Mall) - l’étendue de terrain entre le Capitole et le Washington Monument - ont découvert la culture azerbaïdjanaise en juin et en juillet. Au cours du Festival ‘Smithsonian Folklife’, le Centre Smithsonian pour les traditions populaires et l’héritage culturel, en collaboration avec la Fondation du HautKarabagh, présentait de la nourriture, de la musique et la culture azerbaïdjanaises. Environ 35 personnes d’origines azerbaïdjanaises et américaines ont travaillé pour faire découvrir la culture azerbaïdjanaise au monde entier. Parmi les visiteurs, on trouvait des décideurs politiques, des professionnels de la culture et d’autres personnes. NBC, ABC et plusieurs autres médias couvrirent cet évènement culturel en plein air, à la fois prestigieux et populaire, auquel jusqu’à un million de visiteurs participent chaque année. La nourriture azerbaïdjanaise a tendance à se composer de plats comme la ‘dolma’ et le ‘toyuq shish kabab’, arrosés de boissons comme les ‘dyushes’ (limonade à la poire azerbaïdjanaise) et le ‘tarkhun’ (le soda géorgien à l’estragon). L’ambassadeur azerbaïdjanais aux États-Unis, H.E. Elin Suleymanov était parmi les visiteurs. Au cours du festival, il y eut deux concerts de mugham, par le virtuose du kamancha, Imamyar Hasanov, et Pezhham Akhavass, maître du tombak, un tambour à pied perse. Chacun des spectacles, intitulés ‘Musique de la terre de feu’, ‘Trésor inconnu’ et ‘La kamancha de l’Azerbaïdjan’, a attiré une foule de plusieurs centaines de personnes.
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Culture et sport
Concerto pour violon de Rzayev: prix spécial pour les amis de TEAS Les co-directeurs du Festival International de Musique de Gabala, Farhad Badalbeyli et Dmitry Yablonsky, seront sur scène le 27 Septembre au Cadogan Hall de Londres pour célébrer le 50eme anniversaire de Yablonsky. M. Badalbeyli est l’un des principaux pianistes et compositeur azerbaïdjanais, il est aussi le directeur de l’Académie de Musique de Bakou. M. Yablonsky est un violoncelliste et un chef d’orchestre russe adulé, qui a fui l’Union Soviétique en 1977 pour étudier aux États-Unis.
Cet exceptionnel concert en duo comprendra une interprétation pour violoncelle du célèbre Arioso de la Cantate’ (BWV156) de Bach; l’Adagio lyrique de Schumann issu de ses ‘Pièces de fantaisie’, (op.73), écrit à l’origine pour clarinette et piano, et de la ‘Sonate pour violoncelle’ en ré mineur (Op.40) de Chostakovitch. Toutefois, le moment le plus important de la soirée sera la première de l’interprétation faite par M. Yablonsky de la ‘Sonate pour violon’ écrite en 1999 par Azer Rzayev célèbre compositeur azerbaïdjanais (né en 1930). Les amis de TEAS peuvent réserver des billets aux prix forfaitaire de £7,50. Il suffit de composer le +44 (0) 20 7730 4500, citant « Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan». Deux jours auparavant, M. Badalbeyli et M. Yablonsky collaborant avec le Royal Philharmonic Orchestra, donneront un concert qui comprendra le ‘Capriccio’ et ‘Concerto pour piano sur Thèmes arabes’ de Fikret Amirov. Voir page 2 pour en savoir plus sur le prix réduit des billets pour les amis de TEAS.
Une artiste azerbaïdjanaise basée à Londres, exposée à Moscou
Deux œuvres majeures de l’artiste azerbaidjanaise basée à Londres, Ulvi Pepinova, ont été exposées à la Maison Centrale des Artistes de Moscou, qui est la plus grande galerie d’art contemporain de Russie. Ulvi se spécialise dans la peinture sur verre, en utilisant des pigments spéciaux et en réalisant des effets lumineux et dramatiques. Deux œuvres qui soulignent le dynamisme de son travail - À propos de Stendhal et Motifs Africains - ont été exposées aux côtés des œuvres de 115 autres artistes dans une exposition intitulée ‘Vertices – dans les Mains du Ciel’. L’exposition a été organisée par l’Organisation mondiale du Fonds www.teas.eu
About Stendhal: un triptyque sur verre aux couleurs vibrantes d’Ulvi Pepinova
African Motifs: Une peinture remarquable
Régional du Monde du Caucase, le sponsor principal étant le Ministère de la Culture et des Communications pour l’Ossétie du Nord-Alanie. Parmi les sponsors on note l’Académie russe des beaux-arts et le Congrès mondial Azerbaïdjanais. Etaient présents Andrei Kovalchuk, président de l’Union Russe des Artistes, Zurab Zereteli, sculpteur et président de l’Académie Russe des Arts et Victor Gluhov, président de l’Union des artistes de Moscou. Plusieurs autres Azerbaïdjanais ont exposé leur travail, dont Yunan Mamedov, Asker Mamedovand, le sculpteur Zaur Rzaev, la graphiste Jemma Sattar et la céramiste Garanful Gurbanova. Pour voir d’autres œuvres d’Ulvi, aller sur www.ppaintings.com.
70e anniversaire de Muslim Mogamayev célébré à Gabala
Le Festival International de Musique de Gabala a débuté par une cérémonie pour commémorer le 70e anniversaire de la naissance de Muslim Mogamayev, connu comme le Roi des Cantiques. Mogamayev, qui est décédé en 2008, a eu un succès phénoménal à travers l’Union soviétique et a reçu entre autres, les prix de l’Artiste populaire de l’Azerbaïdjan et de l’Artiste Populaire de l’URSS. La commémoration a débuté par la chanson de sa propre composition ‘Azerbaïdjan’, et le concert a mis en vedette d’autres œuvres associées à Mogamayev. Fattah Heydarov, membre du parlement azerbaidjanais ; Abulfaz Garayev, ministre azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme ; la chanteuse d’opéra Tamara Sinvanskaya, veuve du chanteur et artiste du peuple de l’URSS; Murad Adigozelzade, Directeur de l’orchestre Philharmonique d’Azerbaïdjan; Adalat Valiyev, vice-ministre de la Culture et du Tourisme ; Farhad Badalbeyli, directeur du Festival et de l’Académie de Musique de Bakou ; ainsi que Dimitry Yablonsky,
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violoncelliste et chef d’orchestre, ont tous assisté à l’évènement.
L’hommage musical à Khodjali a eu sa première à Gabala Cette année, le Festival International de Musique de Gabala a présenté la première d’un nouveau et puissant morceau du compositeur russe Alexandre Tchaïkovski intitulé simplement ‘Khodjali’, dédié aux 613 civils tués par les forces arméniennes et soviétiques en février 1992. Le morceau été joué par le Groupe de Solistes de Moscou, dirigé par l’altiste Yuri Bashmet aux côtés du pianiste Farhad Badalbeyli, du violoncelliste Dimitri Yablonsky et du joueur de tar Sahib Pashazade. Le tar était l’instrument prédominant, les éléments mugham de la composition permettant des improvisations autour de thèmes traditionnels comme le Latchine. Le morceau, qui a reçu une ovation debout de quatre minutes, sera bientôt enregistré.
Vogts restera en Azerbaïdjan jusqu’à la fin de son contrat
Berti Vogts, ancien sélectionneur de l’équipe nationale allemande de football et actuel directeur de l’équipe d’Azerbaïdjan a révélé qu’il n’envisage pas de quitter son poste dans l’immédiat. Des rumeurs ont circulé sur le fait qu’il pourrait succéder à Franciszek Smuda, qui a démissionné de son poste de manager de l’équipe nationale polonaise, à la suite de leur sortie de l’Euro 2012. S’adressant aux journalistes à Bakou, il a expliqué: « J’ai encore un contrat de deux ans et, pour le moment, j’ai l’intention de m’acquitter de cette charge. » Il a ajouté cette mise en garde: « Mais dans le football, tout peut arriver. » La station de radio Polonaise RMF avait déjà signalé que Grzegorz Lato, président de la Fédération polonaise de football, avait confirmé que le choix se ferait entre Vogts et Waldemar Fornalik, qui gère actuellement Ruch Chorzow, une équipe polonaise. Dans le tournoi Euro 2012, la Pologne a terminé dernier du groupe A, en obtenant seulement deux points à la suite des matchs nuls avec la Grèce et la Russie et après avoir perdu leur match décisif contre la République tchèque. Vogts, 65 ans, a joué pour l’Allemagne dans l’équipe qui a gagné la Coupe du Monde en 1974, avant de conduire l’Allemagne à la victoire au Championnat d’Europe en 1996, leur dernière titre majeur. Avant son poste actuel, il a géré les équipes nationales du Koweït, d’Ecosse et du Nigeria.
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