5,90 €
avril/mai 09
n°40
dossier
pour Core2, Core i7 et phenom II
p.122 comparatif
Kits DDr3 6 GO
la plateforme AM3 en test
Fonctions avancées : comment distinguer innovations et marketing
9 kits mémoire triple channel au banc d’essai
guide
Montez votre miniPC
Boîtiers, cartes mères... le guide de l’assemblage d’un miniPC performant et économique Dossier
p.114
comparatif
cartes
3D
pour portables p.40
Benchs à l’appui, les puces capables de jouer p.82
p.56
Enfin abordable et mieux exploité Faut il passer au quad core ?
Les dual, tri et quad core comparés
Asus Xonar HDAV : la 1 ère carte son HDMI 1.3
dossier
Seedbox
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L 19293 - 40 - F: 5,90 - RD
BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,5 FS - CAN : 9,95 $ DOM: 6,10 € AFRIQUE : 4200 CFA - NCL/S : 710 XPF - NCL/A : 1500 XPF - POL/S : 750 XPF
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Courrier des lecteurs : MPM Ed. 40 rue Emile Zola, 93100 Montreuil Email : lecteurs@techage.fr
Édito
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L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal. Textes, photos : copyright 2002/2009 Tech.Age SA Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie N° de commission paritaire : 0908 K 83994 Dépôt légal : premier trimestre 2009 Distribution : MLP
Imprimé sur papier 100% recyclé
Un dommage collatéral de la crise ? C’est bien connu, si vous voulez être certains de tuer la mouche qui vous turlupine, dégommez-la au bazooka, quitte à perdre un mur. C’est en se basant sur cette sage philosophie que Thomas montait ses PC home ciné. Pour « Monsieur grosse config » (Thomas), un PCHC digne de ce nom peut aller jusqu’à intégrer un SkullTrail. L’amateur de grosses cylindrées ne voyait pas de problème éthique à utiliser huit cœurs cadencés au taquet pour lire quelques films. Après tout pour s’assurer que la lecture soit fluide, autant mettre le paquet. A quoi bon faire dans le détail ? A l’extrême rigueur, en période de vache maigre, l’énergumène s’abaisse parfois à n’utiliser qu’un Core 2 Quad Extreme overclocké (parce qu’un processeur pas overclocké lui donne des boutons), mais agrémenté d’une GTX280, voire de deux en SLI. Petite configuration de salon selon lui. De toute façon un PC qui ne consomme pas ne semble pas être digne de figurer au palmarès de Thomas. Ce serait un peu comme de lui demander de conduire une voiture consommant moins de 20l en ville… une humiliation. Mais les temps changent. Le message écologiste serait-il parvenu à l’oreille de notre amateur de Watts ? S’est-il mis en tête de sauver le monde à lui tout seul ? Ou est-ce un effet collatéral de la crise ? Qui sait. Toujours est-il qu’à notre grande stupéfaction le néo-sage a découvert les vertus du dénuement. Pour sa nouvelle configuration Home Ciné notre champion des économies a choisi une plateforme à moins de 100W, en AMD et plus grave encore… n’utilisant que l’IGP. Ha j’oubliais, la mémoire n’est que de la DDR2 et il n’en a mis que 2 Go. Imaginez notre hallucination en découvrant la machine sur son bureau. Imaginez notre surprise en l’entendant s’extasier sur les performances de sa machine. Imaginez notre consternation à l’entendre se pavaner sur des scores à peine à 3000 points sous 3D Mark 2006. Quelle violence ! Pendant la première journée vous croyez à une blague. A la seconde vous vous imaginez catapulté dans la quatrième dimension. Au bout de 3 jours on se dit que Thomas doit être malade, qu’il a été embrigadé dans une secte ou qu’il a trouvé en pharmacie des patchs destinés au sevrage de gigahertz. Que nenni, c’est bien notre Thomas et nous sommes bien dans le monde réel. Mince alors ! Après tout, vu qu’une machine peu gourmande n’est pas une maladie honteuse, nous décidons de ne pas trop chambrer le néoécolo. Mais en bons amis les paris sont pris (dans son dos bien sûr) : combien de temps Thomas supportera-t-il une machine home ciné à moins de 20 000 3D Marks ?
Un moqueur anonyme
Sommaire
56 News • •
Le meilleur du hardware Cas pratiques
6 10
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Reportage CEBIT
18
Dossiers •
Avec quatre plateformes (sockets) vendues simultanément, rarement le marché des cartes mères n’aura été aussi prolifique. Qualité, performances, équipements, overclocking, laquelle choisir ? Nous avons essayé pour vous une quinzaine de nouveautés.
82 •
Sommaire Avril/Mai
Le top des cartes mères Pour Core 2, Core i7 et Phenom II 22
• • •
Faut-il enfin passer au quad core ? Deux ans et demi ont passé depuis l’arrivée du premier processeur quad core, le Core 2 Quad QX6700. Généralement trop chers et peu exploités, nous ne les avons que rarement conseillés. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Culture geek 68 Les soft du mois 72 Sauvegarder et partager ses fichiers online 74
Distinguez parmi les nombreuses « fonctions plus » des cartes meres celles qui améliorent les performances et simplifient le quotidien de celles pondues par les services marketing, autrement dit, totalement pipot. Puis apprenez à maîtriser les fonctionnalités les plus utiles.
L’univers du Mini-ITX : montez de micros PC économiques et polyvalents 40 Longtemps considéré comme trop cher et dur à trouver, le Mini-ITX connait un regain de forme avec l’arrivée de cartes mères performantes, de boitiers sexy et de prix plus réalistes. Que vous vouliez un PC à très basse conso allumé 24/24, un PCHC le plus discret possible ou simplement un bon petit PC bureautique pas trop cher, voici notre sélection des meilleurs composants ainsi que nos conseils d’ assemblage.
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Pratique
•
Seedbox : l’arme des Torrent
82
Les réseaux BitTorrent sont devenus en quelques années les acteurs incontournables de la technologie P2P. Pour optimiser les transferts et par praticité, il est recommandé d’utiliser une seedbox. Comment fonctionne un tel dispositif et quels sont ses avantages ?
Comprendre •
56
SSD : la vérité sur un stockage d’avenir
88
On entend tout et n’importe quoi sur les SSD, censés remplacer les disques durs de par leursperformancesahurissantes. Performances qui baisseraient avec le temps ou pour le moins aléatoires, fiabilité mise en cause à l’échelle de quelques années, les mauvaises rumeurs vont bon train. Mémoire, contrôleurs, etc., voici tout ce qu’il faut savoir sur le SSD..
Offres d’abonnements p45-46-60-61-125
22 •
Voyage au coeur d’un système d’exploitation 98
pour Core2, Core i7 et phenom II
Que ce soit une distribution Linux, BSD ou Windows, le système d’exploitation est un élément fondamental de tout PC. Pourtant, hormis quelques éléments de base, nous ne savons que très peu de choses sur son fonctionnement. Des lacunes que ce dossier propose de combler.
la plateforme AM3 en test Fonctions avancées : comment distinguer innovations et marketing
Comparatif •
Professionnel… grand public, ces deux univers informatiques sont habituellement très balisés et nous ne pensons pas toujours à aller voir ce qui se passe de l’autre coté de la barrière. Après tout, n’importe qui peut acheter un portable professionnel, il suffit de changer de rayon. Mais pourquoi le faire ? Pour la qualité, pour échapper au marketing, pour des configurations plus homogènes… •
Boîtiers, cartes mères, etc le guide de l’assemblage d’un miniPC performant et économique •
Depuis la sortie du Core i7, les kits de mémoire trichannel fleurissent. Les packs 6 Go sont séduisants tant par leur prix que par la quantité de RAM qu’ils représentent. Qui offre les meilleures performances ? Quel est le meilleur rapport qualité/prix ?
Danger Den Torture Rack : pour du bench à la chaîne ! 132
Vous avez l’habitude de démonter, modifier et tester régulièrement des configurations et composants PC ? Danger Den, vous facilite la tâche avec son Torture Rack, une table de bench en plexiglas, aussi belle que performante.
GPU mobiles : le guide des performances 114
9 kits DDR3 6 Go
40
Test
Avec l’Illuminated Keyboard, Logitech propose un clavier au look et au toucher résolument haut de gamme. Fin, élégant, rétroéclairé, est-il à la hauteur de ses promesses ? •
Montez votre miniPC
PC Portables : de l’intérêt des modèles professionnels 106
•
Asus Xonar HDAV 1.3 Deluxe : le son HD en HDMI 134 L’Asus Xonar HDAV 1.3 Deluxe est la première carte son à connectique HDMI supportant pleinement les formats DTS-HD et Dolby TrueHD des Blu-Ray discs. Est-ce la carte ultime pour un PC home cinéma ?
122
•
GeForce GTS 250 : du neuf avec du vieux 138 La nouvelle venue n’est autre qu’une GeForce 9800 GTX+ renommée, que vaut elle aujourd’hui ?
Kits DDr3 6 GO 9 kits mémoire triple channel au banc d’essai
122 cartes
114
3D
pour portables
Benchs à l’appui, les puces capables de jouer
News
news Radeon HD 4890 contre GeForce GTX 275 ? Le mois d’avril va voir un nouveau round dans l’affrontement entre AMD et nVidia sur le segment des cartes graphiques haut de gamme. AMD va tout d’abord lancer une nouvelle Radeon HD 4800, la Radeon HD 4890. Les discussions autour de cette carte sont nombreuses depuis quelque temps, d’autant plus que les rumeurs parlent d’un nouveau GPU, le RV790 qu’elle embarquerait. En réalité, ce RV790 ne serait autre qu’une nouvelle révision du RV770 actuel optimisée pour monter en fréquence. En corrigeant légèrement quelques petits détails, les ingénieurs d’AMD ont ainsi pu grappiller quelques mégahertz de manière à ce que ce RV790 arrive à 850 MHz dans la Radeon HD 4890, contre 750 MHz avec le RV770 de la Radeon HD 4870. AMD pourrait avoir apporté quelques optimisations supplémentaires, mais cela est peu probable. Cette Radeon HD 4890 ne serait donc qu’une Radeon HD 4870 overclockée de 13 % pour le GPU et de 8 % pour la mémoire GDDR5, qui passe de 1 800 MHz (900 MHz réels, 3,6 Gbps) à 1 950 MHz (975 MHz réels, 3,9 Gbps), AMD n’ayant pas profité de modules mémoire plus rapides. Pour rappel, les Radeon HD 4870 sont équipées de modules GDDR5 Qimonda 40x certifiés à 2 000 MHz, mais le fabricant propose également des modules 50x certifiés à 2 500 MHz pour l’envoi des données. Il est possible que cette bande passante supplémentaire ait été jugée inutile par AMD.
AMD est séparé de ses fonderies
La Radeon HD 4890 aura l’apparence d’une Radeon HD 4870.
Au final, nous devrions donc voir arriver une Radeon HD 4890 plus ou moins 10 % plus rapide que la Radeon HD 4870. La carte restera visuellement similaire avec simplement quelques retouches au PCB, notamment de manière à rendre son étage d’alimentation un peu plus costaud pour supporter cette montée en fréquence. nVidia ne pouvait pas ne pas réagir et le fabricant préparerait une GeForce GTX 275 pour répondre à AMD. Cette carte sera grossièrement une GeForce GTX 295 coupée en deux. C’est-à-dire un GPU équipé de 240 processeurs scalaires mais d’un bus mémoire de 448 bits. Logiquement, elle prendra donc place entre la GeForce GTX 260+ et la GeForce GTX 285. Les rumeurs font état de fréquences de 630 MHz pour le core, 1 400 MHz pour les processeurs scalaires et 1 160 MHz pour la mémoire. Une carte qui devrait donc offrir, au final, des performances très proches de celles de la GeForce GTX 280, si cela s’avère exact, mais qui pourrait être limitée à certains partenaires qui devraient en développer le design eux-mêmes.
terme, cela ne devrait pas avoir d’impact direct sur les produits AMD compte tenu de la proximité des deux sociétés. Reste à voir si à terme AMD profitera de l’agilité gagnée en s’allégeant de cette partie ou sera impacté par une compétitivité moindre face à Intel. Intel qui, d’ailleurs, ne voit pas d’un bon oeil cette opération qui, selon la société, brise la licence x86 que possède AMD. Un bras de fer juridique est donc en cours par le géant qui ne semble pas éprouver de pitié pour son concurrent qui est presque à l’agonie. La perte de la licence x86 serait bientôt catastrophique pour AMD, mais également pour l’industrie entière puisqu’en dehors de VIA, Intel serait alors en position de monopole absolu. Il est donc peu probable qu’AMD perde la licence x86, par contre, le fabricant risque de perdre beaucoup d’énergie et d’argent dans l’affrontement juridique s’il s’éternise.
Hector Ruiz, l’ex-CEO d’AMD devient le président du conseil d’administration de GlobalFoundries et sera chargé de la réussite de la transition.
News
C’est fait ! AMD vient de devenir une société sans usines en se séparant de toute sa division production. Celle-ci devient une nouvelle société dont AMD reste actionnaire à hauteur de plus ou moins 35 %, le reste étant détenu par un fond souverain d’Abu Dhabi. GlobalFoundries, c’est le nom de la nouvelle société, aura comme principal client AMD, bien entendu, mais compte rapidement étendre ses activités et concurrencer TSMC, notamment pour la fabrication des GPU d’AMD et de nVidia. La vente de cette division permet à AMD de récupérer un peu d’argent et de se séparer d’une partie de sa dette, de quoi donner une bouffée d’oxygène à la société qui n’avait plus le choix. A court
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I Hardware Magazine
L’usine de Dresden, en Allemagne, devient la première usine de GlobalFoundries, en attendant la construction d’une seconde à New York.
RV740 : AMD premier sur le 40 nm Depuis quelque temps, AMD est systématiquement le premier fabricant à utiliser les nouveaux procédés de fabrication de TSMC pour ses GPU. Le fabricant a ainsi dévoilé le RV740, un nouveau GPU qui vient prendre place dans la gamme Radeon HD 4000. Celui-ci est gravé en 40 nm, ce qui lui permet d’être très économique à produire et de consommer moins. Contrairement au RV770 et RV790, il n’est pas équipé de 800 unités de calcul (160 processeurs 5D) mais de 640 (128 5D), comme la Radeon HD 4830. Son bus mémoire est lui aussi revu à la baisse et se limite à 128 bits, mais le GPU supporte la GDDR5 pour compenser cela. Une fois n’est pas coutume, AMD a décidé de le lancer tout d’abord dans sa gamme mobile, dont nous parlons plus en détail dans l’article dédié à ces produits. Les Mobility Radeon HD 4860 et 4830 sont ainsi disponibles dès aujourd’hui. Pour les PC de bureau, il va falloir attendre la fin du mois d’avril pour le voir débarquer, cette fois sous l’appellation Radeon HD 4770. Les fréquences n’ont pas encore
été fixées précisément mais cette nouvelle Radeon devrait se placer entre la Radeon HD 4830 et la Radeon HD 4850 sur le plan des performances, grâce à une fréquence plus élevée pour le GPU et l’utilisation de la GDDR5. Contre cette carte, nVidia devra se contenter de sa GeForce 9800 GT que le fabricant pensait renommer en GeForce GTS 240 pour l’occasion, avant de se rétracter, probablement à cause de l’accueil plutôt froid du changement de nom de la GeForce GTS 250. Difficile cependant d’être compétitif sur le rapport performances/prix puisque la carte d’AMD sera a priori un peu plus rapide et un peu moins chère que l’offre de nVidia qui va, une nouvelle fois, devoir sacrifier ses marges. Du coup, nVidia a décidé de sortir une GeForce 9800 GT sous-cadencée, baptisée GeForce 9800 GT Green Edition pour l’occasion. Un design revu, une tension réduite et des fréquences à la baisse permettent de réduire la consommation de la carte, ce qui lui vaut son nom. Cela permet également
de baisser un petit peu les coûts de production et de présenter la chose sous un côté positif, tout en évitant les critiques par rapport à la sortie d’une variante moins performante que ce qu’annoncent les spécifications officielles. Le GPU est cadencé à 550 MHz et 1 375 MHz pour les unités de calcul contre 600 et 1 500 MHz pour la version classique, la mémoire restant identique à 900 MHz (enfin, en théorie). En misant sur les nouveaux procédés de fabrication et sur les nouvelles technologies de mémoire, AMD semble avoir fait les bons choix, alors que l’immobilisme de nVidia l’oblige à casser ses prix pour écouler d’anciens produits plus haut de gamme sur un marché inférieur. Si cela permet de conserver des parts de marché, mais ce n’est bien entendu pas la solution idéale…
Les Core i7 tous débridés Au lancement du Core i7, les premiers échantillons envoyés à la presse pour les tests étaient limités sur plusieurs niveaux, sauf dans le cas du Core i7 965 Extreme. Ce dernier dispose de coefficients de base et Turbo Mode libres, supporte le bus QPI à 6,4 GT/s et la DDR3 1333 et 1600. Ce n’était pas le cas des Core i7 920 et 940 envoyés aux rédactions. Pour augmenter la vitesse du bus QPI ou supporter de la mémoire DDR3 plus rapide, il fallait donc overclocker la
fréquence de base de ces Core i7 (BCLK) et donc, le CPU dans son entièreté. Tout du moins, c’est ce que nous pensions. En réalité, Intel entre l’envoi de ces échantillons et la disponibilité dans le commerce, a changé d’avis et a décidé d’activer le support du bus QPI 6,4 GT/s ainsi que de la mémoire DDR3 rapide sur tous les Core i7. Un détail qui a échappé à l’ensemble de la presse. Seul le Core i7 Extreme 965 permet l’ajustement vers le haut du multiplicateur, toutefois.
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Element S is designed for creative professionals like 3D modeler, music composer, graphic designer, video editor and gamer themselves. The “S” for Element S represents Silence, Sophisticated, Specious, Stream, Speedy and Substantial. With the six core design concepts, the Element S delivers tremendous storage space, optimal airflow and breathtaking beauty.
News
HTC Dream par Orange : travail bâclé ! Le petit monde du smartphone attendait avec impatience le lancement des premières machines sous Android, l’OS libre de Google. Orange dégaine le premier… et se tire une balle dans le pied. L’appareil souffre de dysfonctionnements qui, à eux seuls, auraient justifié un retard dans la commercialisation du produit. Impossible de lire ou d’enregistrer une vidéo, et pire, impossible de synchroniser ses contacts ou son calendrier Google avec le Dream (qui ne fonctionne pas mieux avec Outlook, d’ailleurs). Un comble pour un smartphone qui n’a, du coup, pas plus d’attrait qu’une calculatrice scientifique. Sans oublier que le clavier lui aussi est bâclé : pas de guillemets ni d’apostrophe sur le modèle français (alors qu’ils y sont sur le clavier US) et arobase présent en doublon. Bref, le Dream version Orange est un de ces produits sortis à la hâte sans vrai contrôle de qualité.
Casques pour iPod Shuffle, avec redevance payable à Apple ? « Veiller à ce que des casques tiers fonctionnent correctement avec la troisième génération d’iPod Shuffle. » Voilà pour le discours officiel. Dans les faits, la petite puce intégrée au nouvel iPod Shuffle est là pour écrémer, faire le tri entre ceux qui auront payé leur écot, pardon leur licence, à Apple et les autres. Quoi qu’il en soit sous des dehors bien propres, Apple a trouvé un moyen d’optimiser les rentrées d’argent. Si de telles pratiques étaient signées Microsoft, on hurlerait au scandale.
Eee PC 1000HE : Atom N280, batterie colossale et nouveau clavier
News
Un Eee PC avec un meilleur clavier et une autonomie record.
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Le 1000H avait tout pour être le netbook parfait, si son clavier n’avait pas été aussi abominable. Copie revue et corrigée pour le 1000HE qui adopte un clavier à la MacBook bien plus abouti que l’ancien. Mais le 1000HE est aussi l’un des premiers netbooks à faire la transition sur les nouvelles générations de processeurs Atom, en adoptant le N280. Ces derniers ont un FSB de 667 MHz, contre 533 MHz pour les Atom N270. Au passage, le CPU gagne 60 MHz, de quoi améliorer un poil les performances, mais guère plus. Le 1000HE met aussi l’accent sur l’autonomie et annonce plus de 9 h sur batterie, histoire de reprendre la palme à Samsung, dont le NC10 avait cloué le bec à la concurrence avec ses 7 h sur batterie. Le secret : une batterie 6 cellules 8 700 mAh qui permet de tenir plus de 6 h en lecture de films (Wi-Fi coupé) et plus de 9 h en surfant avec le Wi-Fi allumé. Excellentes performances, belles prestations. Et prix sympa puisque le 1000HE est annoncé à 379 euros TTC. On ne regrettera que la résolution de l’écran encore figée en 1 024 x 600 et surtout, l’utilisation d’un chipset Intel 945. Le GN40, avec sa prise en charge du décodage HD, devrait très bientôt arriver dans les netbooks, en réponse à la plateforme Ion de nVidia. Le revers de la médaille serait, a priori, un passage de la consommation du chipset de 8 à 16 W. Reste à en déterminer l’impact sur l’autonomie de la machine.
I Hardware Magazine
Problèmes de synchronisation, clavier perfectible… une update logicielle ne pourra pas tout régler.
Scythe Kabuto et Katana 3 Scythe officialise deux nouveaux ventirads multisockets à un prix modique, les Katana 3 et Kabuto. Le Katana 3 est prévu pour une sortie à 20 euros et embarque un ventilateur de 92 mm oblique. La base en cuivre plaquée de nickel est reliée aux ailettes par six caloducs en cuivre. Le tout est donné à 31 dB au maximum, pèse moins de 500 g et présente l’avantage Le Kabuto, un ventirad d’être compatible avec tous les compatible 1366 pour 40 euros. sockets du moment, Core i7 inclus. Le Kabuto, quant à lui, vise les 40 euros et, lui aussi, propose une compatibilité avec tous les sockets. Plus lourd (730 g), il dispose d’un meilleur flux d’air (74 CFM ou 126 m3/h pour un ventilateur de 120 mm à 1 300 RPM) et est plus silencieux que le Katana avec 26,5 dBA annoncés. Sa base est, elle aussi, en cuivre plaqué de nickel. Sur son site, Scythe explique le plaquage en nickel par le besoin de limiter l’oxydation du cuivre constatée lors du transport des ventirads de l’usine aux distributeurs.
La TNT HD enfin disponible pour le triple play de Bouygues Bouygues a mis à jour les firmwares des décodeurs TV accompagnant la BBox afin que ses abonnés puissent (enfin) bénéficier de la TNT HD. Une fois la mise à jour effectuée, une nouvelle recherche des chaînes est nécessaire pour bénéficier de TF1, France 2, M6 et Arte en HD. Pour en profiter, il faut bien sûr être en zone de couverture de la TNT HD.
X50, le nettop dual core selon Shuttle Shuttle lève le voile sur son nettop, le X50, qui devrait arriver sur les étagères courant avril. Doté d’un écran tactile de 15,6 pouces 16 :9 en 1 366 x 768, il a surtout la particularité d’embarquer un Atom 330 dual core qui lui offrira certainement plus d’aisance en multimédia que le 230 des autres nettops. Là encore, la gestion de l’ensemble est confiée au sempiternel 945 d’Intel et à son GMA 950 pour la partie graphique. Le X50 a, par contre, la bonne idée d’intégrer une connectique Wi-Fi en 802.11n et un contrôleur Gigabit Ethernet. Le prix public n’a pas encore été divulgué.
« Nouveaux » SSD chez Super Talent Pas franchement nouveaux car annoncés initialement en décembre dernier, les UltraDrive ME et LE devraient être commercialisés avec quelques semaines de retard. Pour rappel, les LE sont en SLC et affichent des débits en lecture et en écriture de 230 et 170 Mo/s respectivement pour des capacités de 32, 64 et 128 Go. Les ME, quant à eux, sont en MLC et grimpent à 200 et 160 Mo/s (lecture et écriture) pour des tailles allant jusqu’à 256 Go. Le 256 Go culmine à 645 dollars et les 32 Go démarrent à 130 dollars.
Shuttle X50, un concurrent potentiellement sérieux pour l’Eee Top d’Asus.
Dell lance son ultraportable haut de gamme
Deux nouveaux boîtiers HTPC Lian Li
L’Adamo aura longtemps fait parler de lui. Il est enfin dévoilé. La bête mesure 16,4 mm d’épaisseur et reprend le principe du châssis unibody des nouveaux MacBook (le châssis est une pièce d’aluminium unique). Le clavier est rétroéclairé et l’écran de 13,4 pouces est protégé par une plaque en verre sans bords. Pour propulser une machine aussi fine, Dell a choisi les gammes ULV de chez Intel, à savoir les Core 2 Duo SU9300 et SU9400 associés à un chipset L’Adamo est disponible en noir ou en blanc perle. GM45 et disposant d’une carte graphique intégrée (X4500). On notera un poids relativement élevé pour une machine aussi fine : l’Adamo pèse 1,8 kg, soit 500 g de plus qu’un MacBook Air et 400 g de plus qu’un Lenovo X301, ses deux concurrents directs. Le reste de l’équipement est standard pour ces machines hyperhaut de gamme et une déclinaison proposera l’intégration d’un SSD de 128 Go. L’autonomie annoncée est de 5 h. Un petit point noir nous chagrine un peu : la résolution de l’écran qui ne semble pas du tout en adéquation avec le caractère haut de gamme de la machine puisque l’Adamo se contente d’un faible 1 280 x 720, là où un X301 monte en 1 440 x 900, déjà bien plus heureux sur une dalle de 13 pouces. Reste le prix… la douloureuse (qui porte bien son nom pour le coup) commence à 1 899 euros pour un Adamo en SU9300, 2 Go de DDR et un SSD de 128 Go et grimpe à 2 599 euros pour un SU9400 plus véloce, 4 Go de DDR, un SSD et un module HSDPA.
Deux nouveaux boîtiers de salon, tout en aluminium, arrivent en provenance de chez Lian Li. Comme toujours, le design est propre et sobre. Le PC-C34F dispose d’une cage à disques Ils ont pour nom durs rackable en façade. PC-C33 et PC-C34F. Les deux sont équipés d’une télécommande et du récepteur associé. Le C33 est le moins haut de gamme des deux mais dispose tout de même d’une cage à disques durs antivibratoire et confie le refroidissement à un 140 mm à 1 200 tours/min et à deux 80 mm à 1 200 tours/min aussi. Le C33 propose deux baies 5,25 pouces et quatre baies 3,5 pouces. Plus original, le C34F dispose d’une cage à disques durs extractible et rackable en façade ; cette dernière est placée derrière une porte en alu que l’on peut fermer à clé. Là aussi, on a un 140 mm en aspiration, mais moins rapide (900 tours/min) et un 80 mm sur l’arrière (1 500 tours/min). Les deux châssis devraient être disponibles courant avril aux alentours des 200 et 300 euros respectivement.
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Durée
12 numéros
24 numéros
12 numéros
24 numéros
24 numéros
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Avantage
8,8 € d’économie 21,6 € d’économie
paiement par trimestre
Deux ventilateurs 80, 90 ou 120 mm ! 16 € d’économie
clé usb et 50 numéros offerts + 16,6 € d’économie
clé usb et 50 numéros offerts + paiement par trimestre
Coût
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120 €
17 € par trimestre
125 €
125 €
17 € par trimestre
Frais de port France
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Frais de port CEE
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Frais de port reste du monde
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CAS PRATIQUES
Cas Pratiques
Gagnez 2 Go de mémoire Corsair !
En nous envoyant une question technique par mail, vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 2*1 Go Twin2X 2048-8500C5D 8500 Dominator ou 2*2Go Twin2X4096-6400C5DHX 6400 ou encore une alimentation modulaire HX620W ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra les deux gigas de mémoire ! Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions ! Par : Thomas Olivaux
Votre rubrique Cas pratiques évolue. Pour répondre aux nombreuses demandes de conseils concernant l’upgrade ou les choix à faire pour monter de nouveaux PC, nous avons agrandi cette rubrique en ajoutant des pages dédiées à ces cas pratiques.
Overclocker un PC de marque
Gagnant du mois
Les PC de marque souffrent tous d’un BIOS bridé qui n’autorise pas l’overclocking. Faut-il baisser les bras pour autant ? Bien sûr que non ! Voici nos astuces pour gagner des centaines de mégahertz sur ces machines.
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J’ai fraîchement acheté un Dell Inspiron 530. J’en suis très content mais vu la faible fréquence du Q6600, je voudrais l’overclocker. Evidemment, comme c’est un PC de marque, le BIOS est bloqué. Je me demandais si je pouvais acheter une puce de BIOS, que je flasherai, et je pourrai alors choisir entre ma puce actuelle et ma puce flashée. Possible ?
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a puce de BIOS est effectivement amovible sur bien des cartes mères mais les choses ne sont pas aussi simples que cela. Quand bien même vous achéteriez une seconde puce vierge (ce qui n’est pas évident à trouver dans le commerce), quel BIOS y flasheriez-vous ? Un BIOS est écrit pour une carte mère et une seule et flasher un autre BIOS risque de bloquer complètement votre PC. Un PC de marque ne s’overclocke pas, c’est bien connu, mais avec un peu d’astuce, vous devriez tout de même profiter de gains de fréquence non négligeables.
Le Dell Inspiron 530 est un PC fortement vendu. Comme tous les autres PC de grande marque, son BIOS est totalement bridé.
Débutez simplement, en restant confortablement sous Windows. Téléchargez un logiciel permettant d’ajuster la fréquence de bus, les plus connus sont SetFSB (www13.plala.or.jp/setfsb) et le défunt ClockGen (plus de site officiel, www.cpuid.com autrefois). Même le pratique SpeedFan (www.almico.com/speedfan.php), qui permet de contrôler ses ventilateurs, offre un onglet de réglage des fréquences. Pour fonctionner, ces programmes communiquent directement avec la PLL, la puce en charge de générer la fréquence de bus. Il existe de nombreuses PLL et il est indispensable de connaître le modèle de sa carte mère pour espérer overclocker via l’un de ces logiciels, il faut également que le programme soit écrit pour cette PLL. Si vous avez la patience, testez les PLL proposées une par une en espérant trouver la bonne, sinon ouvrez le capot de votre PC et
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Il suffit de masquer avec du scotch électrique le contact de cette photo pour que le Q6600 et les autres CPU de la même série soient reconnus avec un FSB par défaut de 333 MHz au lieu de 266 MHz.
cherchez-la ; la photo ci-contre montre à quoi ressemble la PLL. Autre alternative, le « tape mod » pour votre processeur. En effet, le Q6600 que vous utilisez peut être physiquement modifié pour fonctionner plus vite. Aussi vieille que l’informatique, cette méthode consiste à masquer des pins pour faire croire à la carte mère qu’un processeur avec des caractéristiques différentes est installé. Pour savoir que faire, il suffit d’étudier les documents techniques que l’on peut télécharger sur le site d’Intel. Dans le cas présent, c’est très simple. Il suffit de masquer un seul contact du processeur par un morceau de scotch électrique pour que la fréquence de bus appliquée par défaut grimpe de 266 MHz (FSB1066) à 333 MHz (FSB1333), le Core 2 Quad Q6600 à 2,4 GHz grimpe alors à 3 GHz d’un coup ! Si cette méthode fonctionne à coup sûr, rien ne prouve encore que votre PC sera stable à cette fréquence, d’autant que nous n’avons pas modifié la tension d’alimentation et que la ventilation d’origine du Dell Inspiron 530 laisse à désirer. A 3 GHz, il y a tout de même de bonnes chances pour
que le processeur reste stable sans augmenter son alimentation. Contrôlez, en revanche, vos températures (avec RealTemp, www.techpowerup. com/realtemp) et si celles-ci s’affolent
Un moyen facile et peu coûteux d’upgrader le Dell Inspiron 530 consiste à remplacer le ventirad d’origine par un Freezer 7 Pro d’Arctic Cooling. Ce modèle à 20 euros, que nous recommandons régulièrement, est largement plus performant que le ventirad d’origine livré dans le PC Dell. Non seulement il refroidit nettement mieux le processeur, mais il s’avère aussi plus silencieux ! Pour l’installer, il suffit d’aller dans votre boutique de bricolage pour acheter quatre boulons de type M3 0,50 x 16 et huit écrous 8-32. Retirez les clips en plastique du type P4 de la fixation d’origine du Freezer 7 Pro (pour obtenir quatre trous qui tombent en face de ceux de la carte mère) et vissez-le à la plaque métallique d’origine Dell, située derrière la carte mère, grâce aux boulons que vous venez d’acheter et installez-y les écrous puis les contreécrous pour le maintenir en place. Ne serrez pas à fond au risque d’endommager votre carte mère ; laissez 3 à 4 mm entre les pattes du ventirad et le PCB de votre carte. C’est une belle upgrade peu coûteuse. Cette méthode de fixation s’applique à de nombreux autres PC et pour la majorité des ventirads, du moment que les trous de fixation correspondent à ceux d’origine autour du socket 775. Pensez simplement à vérifier la place disponible avant de choisir votre futur ventirad.
Bien que l’opération soit risquée, il est parfois possible de remplacer le BIOS d’un PC de marque par celui d’une carte mère identique vendue en boîte (non bridée).
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CAS PRATIQUES (dépassant rapidement les 70 °C), il faut envisager une upgrade concernant le refroidissement comme dans l’encadré ci-contre. Une dernière piste à explorer concerne le BIOS. Nous ne revenons pas sur notre mise en garde initiale et cette idée comporte de vrais risques. Dell, comme tout autre constructeur de PC, sous-traite la fabrication de ses cartes mères. Parfois, le modèle utilisé
est similaire à un modèle vendu en boîte dans le commerce, les versions boîte ne souffrant pas d’un BIOS bridé. D’après les informations dont nous disposons, la carte mère du Dell Inspiron 530 est une Foxconn G33M02. Sur le site de Foxconn, nous parvenons à trouver des BIOS pour des cartes mères baptisées G33M et G33M-S. A part l’absence des ports PS/2 sur la version Dell, ces cartes semblent identiques et il y a donc des chances
pour que ce BIOS puisse s’installer sur la carte mère du Dell. Toutefois, nous n’avons pas eu l’occasion d’expérimenter cette bidouille qui pourrait s’avérer fatale pour votre PC. Etes-vous prêt à « tout casser » ? Après tout, si jamais ça ne marche plus, il sera toujours temps d’acheter un boîtier standard (même un no name à 30 euros) et une petite carte mère non bridée (environ 60 euros) pour remonter votre PC. Vous pourrez alors overclocker plus sereinement.
Relier une TV HD au PC Mon PC est le suivant. Processeur Intel E8400, carte mère Gigabyte EP45-DS4, carte graphique MSI N9600GT, 4 Go de RAM OCZ Reaper PC8500, alimentation Hyper 580 W, carte son Razer Barracuda et écran Toshiba LCD 82 cm (32xv566d). Joueur de WOW, j’aimerais pouvoir en profiter en HD et non pas en VGA (640 x 480) ; je suis branché sur la connexion PC de ma TV et ce n’est pas terrible, dois-je changer de carte graphique pour en prendre une en HDMI ? Par ailleurs, j’ai branché ma carte son en optique sur ma TV et impossible de profiter de la qualité sonore, je n’arrive pas à utiliser les HP de la TV, je n’ai le son que sur mon casque. Est-il possible de basculer du casque à la TV sans être obligé de débrancher le casque ? forcer des modes qui ne sont pas reconnus par défaut. Votre TV étant compatible 1080p, vous devriez pouvoir afficher en 1 920 x 1 080 à 60 Hz sans ennui.
Pas besoin d’une carte HDMI pour relier son PC à sa TV HDMI en numérique. Il suffit d’un câble DVI vers HDMI ou d’un adaptateur.
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ue vous soyez en analogique (VGA) ou en numérique (DVI ou HDMI), si vous utilisez l’entrée PC de votre TV, il n’est pas normal que vous soyez limité en 640 x 480. L’idéal est de régler les paramètres graphiques via Windows ou le panneau de pilote nVidia pour utiliser la résolution maximale de votre téléviseur Toshiba en VGA, soit 1360 x 768 ou 1280 x 1024. Toutefois, la qualité sera forcément meilleure en numérique, la résolution pourra monter en 1920 x 1080, et vous n’avez pas besoin de remplacer votre carte graphique pour en profiter ! Puisque votre 9600GT possède des prises DVI et que votre TV dispose d’entrées HDMI, il suffit d’acheter un câble DVI/HDMI ! Rappelons que ces deux connectiques ont beaucoup en commun. Si le HDMI a pour avantages
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de proposer des prises plus petites et de permettre le transit du son, le signal image qui y passe est identique à celui du DVI. D’ailleurs, contrairement à l’idée reçue qui voudrait que seul le HDMI puisse faire transiter le cryptage (ou plutôt le décryptage) HDCP des contenus HD protégés, le DVI en est également capable ; il faut bien sûr que la carte graphique et l’écran/ téléviseur/projecteur soient compatibles HDCP. Pour vos résolutions, il est recommandé d’installer une version récente du pilote nVidia ForceWare (ou ATi Catalyst pour ceux qui ont une carte AMD ATi) car ce dernier a un onglet spécifique à la gestion des TV haute définition et permet des ajustements plus pointus que les simples réglages basiques du panneau de configuration de Windows. Vous pouvez aller jusqu’à
En ce qui concerne le son, en supposant que votre casque soit branché sur le PC et non sur la TV, votre problème ne vient pas tant du fait que votre casque est présent, mais plus probablement d’un mauvais choix de la sortie. Le casque utilise une sortie analogique, soit une prise casque dédiée en façade, soit la sortie haut-parleur à l’arrière, en miniJack dans les deux cas. En ce qui concerne le raccordement audio de votre PC à votre TV, vous utilisez un câble optique, c’est-àdire une connectique audio numérique S/PDIF. Les cartes son PC ne savent pas sortir du son simultanément sur la sortie numérique et sur la sortie analogique, vous devez faire le choix sous Windows ! Sous Vista, il suffit de faire un clic droit sur l’icône du haut-parleur, en bas à droite de votre barre des tâches, et de cliquer sur Périphériques de lecture. Dans la fenêtre qui vient d’apparaître, essayez d’identifier les différentes sorties proposées. Actuellement, votre réglage doit être sur : Haut-parleurs et vous devez passer sur : Interface S/PDIF pour avoir du son sur votre TV. Il n’est, hélas, pas possible d’automatiser cette procédure mais au moins, vous n’aurez pas à débrancher votre casque.
Cohabitation ATi et nVidia Je souhaite faire évoluer mon PC, changer de couple carte mère/processeur ainsi que de carte graphique. Je tourne actuellement avec une 8600 GT et j’ai pensé à la 4870 X2 couplée à une GTX295. Est-ce faisable ou des problèmes peuvent apparaître ? Aussi, puis-je « spécialiser » la GTX dans la PhysX et le GP-GPU, puis laisser le reste à la Radeon ?
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u-delà du coût pharaonique d’une telle solution (comptez environ 450 euros pour la 4870 X2 et 500 euros pour la GTX295 !), vous ne parviendrez probablement pas à faire fonctionner tout comme vous le souhaitez et dédier une GTX295 à la physique et aux applications GP-GPU est du gâchis en l’état actuel des choses. Les pilotes ATi et nVidia modernes s’ancrent très profondément dans le système et il est très difficile de les faire cohabiter. Installer à la fois une carte ATi et une nVidia est donc déconseillé. Nous sommes déjà parvenu à utiliser une nVidia sur le port PCI-Express 16x principal et une ATi sur le second port pour dédier cette dernière à la sortie TV, mais nous n’avions pas d’autre choix que de subir quelques messages
d’erreur, comme celui du pilote ATi qui râle à chaque boot car il repère une carte graphique qu’il ne supporte pas. D’autre part, l’exploitation de PhysX de nVidia n’est possible qu’en cumulant des cartes graphiques nVidia exclusivement. Mais pourquoi vouloir absolument les deux ? Qu’est-ce que l’une
vous apporte que l’autre n’aurait pas ? Si vous tenez tant à utiliser PhysX (pas franchement utile encore) ou même le GP-GPU, optez pour nVidia qui est un peu en avance sur ces sujets. D’autre part, sa GTX295 un peu plus récente est légèrement plus rapide et moins bruyante que la 4870 X2.
J’ai effectué en début d’année une petite upgrade de mon PC. Les nouvelles performances de celui-ci m’ont étonné par rapport à mon ancienne configuration qui était relativement proche. Je possède désormais une carte mère Gigabyte GA-EP45C-DS3R à chipset P45 (avant, c’était une Asus P5K SE/EPU à chipset p35) avec un Core 2 Duo E8500 (contre un Core 2 Duo E8400), ainsi que 2 x 1 Go de DDR3 GSkill Extreme 3 PC10600 (contre 2 x 1 Go de DDR2 Kingston ValueRam PC6400) et une carte graphique Sapphire Radeon HD4830 512 Mo (contre une Gigabyte HD4670 512 Mo). J’ai, par ailleurs, conservé le ventirad d’origine et gardé l’alimentation (650 W), le boîtier, les disques durs (1 To + 250 Go) et lecteur DVD de mon ancienne configuration. J’utilise ma télévision LCD Sony KDL 32D3000 comme moniteur via HDMI. Avec sa résolution native de 1 360 x 768, la plupart des jeux tournent sans problème, même avec la qualité poussée au maximum et en AA8x (ou AA8xQ). Si ma configuration me satisfait aujourd’hui, je pense également à l’avenir : je souhaite acquérir la télévision LCD Sony 40W4500, et même si elle propose également la résolution 1 360 x 768 en HDMI, j’aimerais pouvoir profiter du 1 920 x 1 080. Dois-je uniquement changer de carte graphique pour jouir de la même qualité dans les jeux qu’actuellement, mais dans cette résolution ? Si je devais revoir toute ma configuration à la hausse, devrais-je me tourner vers les i7 actuellement disponibles ou devrais-je attendre les 32 nm de chez Intel ? Quid du Sandy Bridge ?
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otre récente upgrade, même si elle peut sembler légère de prime abord, n’est pas négligeable en effet. A part les disques durs que vous n’avez pas améliorés, tous les autres composants ont été boostés. La carte mère en elle-même n’apporte pas de performances, mais le processeur gagne 160 MHz et la mémoire est sensiblement plus perfor-
mante, de la DDR3-1333 contre de la DDR2-800. C’est surtout votre carte graphique qui change tout, la HD4830 dérivée de la HD4850 étant sensiblement plus performante que la HD4670 ! Une HD4670 suffit à peine à jouer en 1 280 x 1 024 (1,3 mégapixel), une HD4830 est plus à l’aise et vu que vous jouez dans une résolution
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Quelle carte graphique pour jouer en 1 920 x 1 080 ?
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CAS PRATIQUES Pas besoin d’attendre les futurs processeurs Intel, le Core i7 en vente aujourd’hui ne sera pas explosé de sitôt.
finalement petite (1 360 x 768 = 1 mégapixel), elle permet même d’utiliser efficacement l’antialiasing. Pour
jouer en 1 920 x 1 080 sur votre futur téléviseur, cette carte sera effectivement trop peu puissante. Vous devez envisager l’achat d’une carte du calibre de la HD4870, voire un peu plus puissante si vous êtes adepte d’antialiasing. Côté processeur, le E8500 est encore à l’aise pour un bon moment, même si peu à peu les CPU quad core gagnent en intérêt. Pour le moment, la majorité des jeux tournent plus vite sur un E8500 que sur des CPU quad core, vu que leur fréquence est plus faible et que les jeux exploitent mal les cores supplémentaires. Vous pourriez
d’ailleurs tenter d’overclocker votre machine, le E8500 ne demande que ça ! Grimper à 3,8 ou 4 GHz est un jeu d’enfant. Si vous tenez à passer au Core i7 malgré tout, ça n’est pas la peine d’attendre. Si la version 32 nm ne va plus tarder, la version suivante ne sera pas disponible avant un bon moment. Quant à savoir si ce Core i7 en 32 nm, actuellement connu sous le nom de code Westmere, est meilleur que l’actuel gravé en 45 nm, impossible de se prononcer fermement pour l’instant. A n’en pas douter, il sera plutôt meilleur, mais pas révolutionnaire face à son aîné.
Mon PC fait trop de bruit ! Je souhaite améliorer ma configuration actuelle composée d’une carte mère Gigabyte GA-K8N Pro-SLI, d’un processeur AMD Athlon 64 X2 3800+, de DDR PC 3200 GSkill et d’une carte graphique Gigabyte 9600 GT. Je sais que celle-ci commence à être dépassée et je compte m’acheter un PC neuf plus performant à côté, mais j’aimerais garder celui-ci pour Internet et quelques autres usages peu gourmands. Je pense que ma configuration actuelle suffit largement pour ces usages, je souhaite en revanche améliorer le silence.
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méliorer le silence, voici un sujet qui intéresse bien des personnes. Pour un PC qui ne présente aucune contrainte technique particulière comme le vôtre, c’est assez facile et peu coûteux. Dans un PC, les sources de bruit sont l’alimentation, le ventirad du processeur, le ventirad de la
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carte graphique, le(s) ventilateur(s) du boîtier et le(s) disque(s) dur(s). Essayez d’identifier chez vous les composants qui posent problème afin de les remplacer ! Vous pouvez aisément ouvrir le boîtier et bloquer la rotation d’un ventilateur à la main (ou en débranchant son fil de la carte mère) pour écouter si le PC
fait sensiblement moins de bruit après qu’avant. Un ventirad CPU peu bruyant ne coûte qu’une vingtaine d’euros tant que vous n’overclockez pas des masses, les Cooler Master Hyper TX 2 et Arctic Cooling Freezer 7 Pro sont deux « antiquités » qui restent au top et que nous continuons de conseiller. Niveau ventilation, les Noctua sont des références absolues mais ils sont un peu plus chers que la moyenne et vous pourriez trouver quelques bonnes affaires à la lecture de notre récent comparatif de ventilateurs, comme les modèles d’Arctic Cooling ou de Gelid (5 à 10 euros par ventilateur). Il vaut mieux multiplier les ventilateurs lents et silencieux que d’essayer de réduire leur nombre et de prendre un modèle trop audible. Pour la carte graphique, il est assez difficile d’utiliser une solution totalement fanless si le boîtier est peu ventilé, mais l’adoption d’un ventirad alternatif avec un ventilateur silencieux, comme le Zalman VF1000-LED à 40 euros ou d’autres modèles (nous avons également comparé les ventirads pour cartes graphiques il y a deux mois), est tout à fait conseillée. Si votre disque dur est silencieux, conservez-le, s’il commence à faire un bruit de casserole dû à son âge, son remplacement vous apportera vitesse et silence. Le Samsung SpinPoint F1 offre un très bon rapport qualité/prix.
J’ai découvert votre revue il y a trois ans, et malgré mon grand âge, le plaisir de mettre les mains dans le cambouis m’a saisi. Je réussis à maintenir une antiquité à base d’Athlon 2000 depuis plusieurs années avec 1 Go de RAM et 320 Go de DD, ce qui suffit largement pour naviguer sur le Net, faire les comptes et taper des courriers. Mais voilà, je suis aussi photographe, heureux possesseur d’un Pentax K20, qui délivre des fichiers RAW de + de 20 Mo, c’est là que tout se gâte. Ouvrir Photoshop CS3 est une galère et travailler sur les négatifs numériques quasi impossible. J’ai envie de monter moi-même mon labo numérique ; d’après ce que j’ai lu, un Intel E8400 (ou mieux E8600) serait assez puissant, je l’accompagnerais volontiers d’un Barracuda pour le système et d’un ou plusieurs disques durs d’un téra pour stocker mes images, le tout dans un boîtier plutôt silencieux, car je peux passer plusieurs heures devant l’écran pour bichonner mes photos. Mais je ne sais pas quelle carte mère ni quelle carte vidéo choisir. D’autre part, j’utilise sans problème XP pro régulièrement mis à jour, puis-je le garder, ou le passage à un système 64 bits me ferait-il gagner en efficacité avec Photoshop ? Vista 64 est-il compatible avec les imprimantes photo grand format Epson ou HP ? Quel écran choisir pour un meilleur confort ET rendu des couleurs ? Mon budget total est de 1 000/1 500 euros.
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n PC conçu pour la retouche photo repose avant tout sur une bonne quantité de RAM et un disque dur pas trop lent, sans oublier un écran de qualité qui offre à la fois une bonne résolution et un rendu fidèle des contrastes et des couleurs. Pour le processeur, le E8400 que vous proposez est un bon choix, qui permet de conserver une part plus importante du budget pour la suite. C’est déjà un Core 2 Duo 45 nm cadencé à 3 GHz bien assez puissant pour profiter de Photoshop et de la majorité des autres usages PC ; Photoshop est optimisé quad core pour quelques filtres, mais les gains globaux sont peu élevés et à prix égal, il vaut mieux privilégier la fréquence plus élevée d’un dual core. Ce E8400 coûte aujourd’hui 160 euros (dire qu’avant la remontée du dollar, il coûtait moins cher fin 2008 !) et il n’y a aucun quad sérieux (le E8200 à 2,33 GHz et avec un cache réduit est trop lent) pour le même ordre de prix… à part peut-être le récent Phenom II x4 920 ! Cadencé à 2,8 GHz, il n’est pas beaucoup en retrait par rapport au Core 2 à 3 GHz pour les applications qui n’exploitent qu’un seul core et propose tout l’avantage d’un quad core dans les applications qui en tirent profit. Nous n’avons pas recommandé de machines AMD conçues pour la performance depuis des mois, mais dans le cas présent, pourquoi pas ! Le Phenom II X4 920 coûte 185 euros. Dans les deux cas, optez pour une carte mère milieu de gamme DDR2, en P45 ou G45 avec southbridge ICH10R vers 120 euros pour l’Intel, en 790X ou 790GX avec southbridge SB750 vers 110 euros pour l’AMD (vous trouverez
Nouveau PC
Un PC pour la retouche photo
Pour la première fois depuis des mois, nous recommandons une machine neuve et performante à base de processeur AMD. Le Phenom II 920 dispose d’un très bon rapport qualité/ prix par rapport à la majorité des autres CPU quad core.
de nombreux choix dans nos magazines, à commencer par le comparatif de cartes mères publié dans ce même numéro). La retouche photo est rapidement gourmande en mémoire. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on travaille des fichiers RAW de taille importante, surtout sous Photoshop qui conserve en mémoire les modifications effectuées pour revenir en arrière à tout moment. Lorsque l’on souhaite ouvrir de nombreux fichiers simultanément, ce qui est bien pratique pour comparer plusieurs clichés du même sujet, la mémoire se remplit donc très rapidement. La mémoire connaît ces temps-ci des prix incroyablement bas, surtout en DDR2, pourquoi se priver ? Pour les processeurs cités ci-dessus, vous pouvez opter pour de la DDR2800 CAS 4. C’est une vitesse facile à trouver qui correspond bien à l’usage que vous prévoyez de votre PC. Prenez 4 Go, une valeur importante qui permet d’ouvrir une bonne vingtaine de fichiers RAW d’un seul coup. Un kit de 2 x 2 Go de ce type vendu par une bonne marque (Corsair, Kingston, OCZ, GSkill…)
coûte une cinquantaine d’euros. Pour exploiter 4 Go de mémoire ou plus, il est nécessaire d’installer Windows en version 64 bits, qu’il s’agisse de XP ou de Vista. Les moutures 32 bits ne savent pas attribuer autant de mémoire sur une seule application et vous n’en tireriez pas pleinement parti. Vous pouvez profiter du changement matériel pour vous payer un Windows Vista en OEM, c’est moins cher, comptez une bonne centaine d’euros pour l’édition Familiale Premium qui est tout à fait adaptée. Concernant le stockage, il est toujours très important d’opter pour un disque dur rapide car quelle que soit l’époque,
Photoshop est optimisé pour l’usage sur PC à plusieurs processeurs ou cores. Néanmoins, seuls quelques filtres en profitent et les gains ne sont pas du tout révolutionnaires pour un usage général.
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le disque dur reste le maillon faible d’un ordinateur, le goulot d’étranglement des données en raison de son fonctionnement mécanique, incapable de suivre l’électronique malgré bien des progrès. Le disque dur le plus rapide du moment est le Western Digital Velociraptor. Il souffre de deux défauts : son prix (environ 220 euros pour le modèle 300 Go) et le bruit qu’il génère, 10 000 tours et temps d’accès réduits obligent. Vous parlez de Barracuda, nous aurions plutôt tendance à conseiller le Western Digital Caviar Black Edition, un des disques le plus performant après le Velociraptor. La version 1 To coûte 120 euros, le 750 Go 95 euros et le 500 Go 70 euros, à chaque fois en version 32 Mo de cache, la plus rapide. Il vaut mieux rester sur les plus grandes dimensions pour profiter d’une vitesse maximale, que diriez-vous d’une paire de 750 Go en RAID 0 ? Pour 190 euros, ce qui est moins cher qu’un Velociraptor, vous bénéficierez de performances remarquables (seul le temps d’accès restera en faveur du modèle à 10 000 tours) et disposerez de 1,5 To de stockage, au lieu de 300 Go. Libre à vous d’ajouter d’autres disques en complément pour le simple stockage, les modèles les moins chers étant alors les
meilleurs (Samsung SpintPoint F1 1 To, Western Digital Caviar Green 1 To…). Notre machine ne coûte pour l’instant que 550 euros environ, nous sommes bien en deçà de votre budget. Ajoutons d’emblée 200 euros pour un boîtier de qualité, une alimentation silencieuse et performante (exemple, Corsair HX450W modulaire à 80 euros) et un ventirad processeur silencieux (exemple Arctic Cooling Freezer 7 Pro à 20 euros). Arrivé à 750 euros, il reste à acheter une carte graphique, quelques babioles comme un éventuel graveur de DVD et un écran, nous sommes large. En ce qui concerne la carte graphique, celle-ci n’ayant aucun impact sous Photoshop, sa puissance n’a pas d’importance. Si vous ne faisiez vraiment que du traitement photo avec Photoshop, vous pourriez même opter pour une carte mère avec puce graphique embarquée, pourquoi pas avec le chipset AMD 790GX dont nous parlions. Si vous souhaitez lire des vidéos avec votre PC, sachez que la majorité des chipsets intégrés sont suffisamment performants pour accélérer les formats actuels, sans compter que le processeur
Même s’il existe des écrans meilleurs que d’autres, ils sont presque tous capables d’offrir un résultat satisfaisant après réglage.
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que vous allez acheter suffit à décoder n’importe quoi de lui-même, quand bien même votre carte graphique n’aiderait pas. La carte graphique n’est donc pas un problème et, si vous ne souhaitez pas un chipset intégré, contentez-vous d’une carte d’entrée de gamme moderne type Radeon HD4550 à 55 euros. La solution du GPU intégré à la carte mère vous offre le silence absolu, les chipsets n’étant plus ventilés de nos jours. Reste enfin l’écran, un composant clé pour tout amateur de retouche d’images ! Si votre vue le permet, il est conseillé d’opter pour une résolution élevée afin de profiter au mieux des images haute résolution que vous allez travailler, tout en permettant d’afficher un maximum de palettes sous Photoshop. 1 920 x 1 200 paraît idéal, c’est ce que l’on trouve sur tous les 24» et plus. En ce qui concerne la fidélité, ils ne sont pas tous égaux, mais à moins que vous n’ayez des exigences très strictes, pas besoin d’acheter un écran professionnel chez Eizo ou autres. Comme vous pourrez le voir dans nos récents comparatifs, les modèles grand public s’en sortent bien, surtout si l’on se donne la peine de les régler correctement. Les paramètres d’usine sont généralement critiquables, mais il suffit d’accéder aux menus de luminosité, de contraste et de colorimétrie et de faire quelques réglages pour que ces écrans deviennent raisonnablement bons. Nous n’allons pas vous conseiller de modèles ici, mieux vaut lire notre dernier comparatif publié pour Noël dernier, comptez un budget n’excédant pas 400 euros en 24» et 500 euros en 26». Finalement, nous sommes parfaitement dans la fourchette 1 000 à 1 500 euros que vous vous étiez fixée.
Taille mini & performances maxi Avec la Micro ATX ROG Rampage II GENE, ASUS lance une nouvelle carte mère GENEtiquement supérieure ! La carte ASUS ROG Rampage II GENE est conçue autour du chipset Intel® X58 et reprend les éléments qui ont contribué au succès sans précédent de la série Rampage II. En effet, elle propose des fonctions particulièrement innovantes, telles que MemOK!, qui rend la mise à niveau de la mémoire déconcertante de facilité, ou encore CPU Level Up, un accélérateur des performances système. Avec la Rampage II GENE, ASUS introduit avec brio le format Micro ATX dans sa célèbre gamme ROG. Pour la première fois, le processeur Intel® Core™ i7 peut libèrer toute sa puissance dans un châssis infiniment plus petit et plus léger que celui d’une ATX pour PC. Enfin La Rampage II GENE embarque la solution SupremeFX X-Fi pour des performances audio impeccables et un univers sonore bluffant de réalisme.
MemOK
SLI CFX on demand
Pour plus d’infos : www.asus.fr/event/GENE/
News
forgeron
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Le CeBIT, rendez-vous majeur européen pour les passionnés d’informatique, s’est tenu du 3 au 8 mars dernier à Hanovre. Malgré des halls moins fournis en exposants, des nouveautés intéressantes étaient bien présentes. Un CeBIT « light »
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News
Le chipset Intel P55 sera officialisé durant l’été mais des cartes mères l’utilisant sont déjà prêtes comme cette MSI G7P55-DC.
omme chaque année, le CeBIT est le point de ralliement de tous les passionnés de nouvelles technologies, qu’ils soient journalistes, grossistes, détaillants ou simples consommateurs puisque ce salon est ouvert au public, contrairement au CES réservé aux professionnels. Si le salon américain a connu une baisse de fréquentation de 20 %, il a néanmoins réussi à attirer le même nombre d’exposants et avait même augmenté la surface d’exposition. Cette cuvée 2009 du CeBIT a elle aussi connu une baisse de fréquentation de 20 % mais plus grave, le nombre d’exposants a baissé de près de 26 %. Cette cure d’amaigrissement n’est pas passée inaperçue avec des parties de halls inoccupées maladroitement dissimulées derrière des palis-
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sades. Au-delà des effets de la crise économique, la baisse de l’intérêt du CeBIT n’est pas nouvelle, coincé entre le CES en janvier et le Computex à Taïwan en juin. Un renouvellement de formule sera à prévoir pour le futur si ce salon ne veut pas disparaître. Signe de ce malaise : l’édition 2010 sera ramenée de 6 à 5 jours, du 2 au 6 mars. Malgré ces contre-performances, le CeBIT demeure intéressant et les acteurs présents n’ont pas manqué d’enthousiasme pour présenter leurs nouveaux produits.
Le chipset du Lynnfield se montre
Le prochain chipset Intel P55, qui accompagnera les processeurs Intel Lynnfield sur socket 1156 qui constitueront le milieu et bas de gamme de la future gamme du fondeur, n’est attendu officiellement que pour la fin de l’été. Mais comme à l’accoutumée, Intel autorise les fabricants à montrer leurs cartes mères qui s’architecturent autour de ce chipset. Ce dernier aura un rôle réduit sur les plateformes Lynnfield puisque ce processeur intégrera non seulement le contrôleur mémoire, double canal uniquement, mais aussi 16 lignes PCI-Express. Il en résulte des cartes mères débarrassées des chipsets dissipant beaucoup de chaleur et nécessitant des radiateurs volumineux en cuivre. Les cartes mères exposées marquent, en effet, un retour au petit radiateur passif, le P55 pouvant être considéré comme un southbridge plutôt qu’un northbridge. MSI a présenté des cartes mères haut de gamme dont la G9P55-DC incorporant le jeu de puces nVidia NF200, permettant de faire du triple SLI en 3 x 16. Un cran
Avec la Rampage II Gene (chipset X58 pour Core i7), Asus se lance lui aussi dans les cartes microATX haut de gamme.
en dessous, MSI nous a montré la G7P55-DC se passant du NF200 mais incluant des sorties vidéo au niveau des entrées/sorties. A ce sujet, tous les fabricants ne proposeront pas de cartes dotées de sorties vidéo capables d’exploiter les Lynnfield intégrant un coeur graphique, étant donné que des rumeurs insistantes attestent du report, voire de l’annulation, de ces processeurs en 45 nm. Il semblerait qu’ils verront le jour lors du passage d’Intel au 32 nm. Biostar sera aussi présent sur le P55 et exposait à ce titre sa Tpower I55 qui, comme la Jetway HI05-LF, se dote d’un slot pouvant accueillir un module de mémoire NAND Flash pour supporter la technologie Turbo Memory d’Intel, destinée à faire office de mémoire tampon entre la mémoire système et le disque dur, dans le but d’accélérer
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deux processeurs graphiques qui se font face. Ces cartes seront légèrement surcadencées et seront commercialisées en série limitée à des tarifs non encore connus.
Portables : le X300 se précise
Le prototype de carte mère Marine Cool propose des fonctionnalités intéressantes comme un petit UPS ou encore la mémoire soudée, prenant le relais de la mémoire système en cas de défaillance.
certaines applications ou opérations comme la mise en veille prolongée. Autre acteur naturellement présent sur le chipset P55 : Gigabyte. Le fabricant taïwanais a, en effet, exposé la GA-IPB qui proposera elle aussi des sorties vidéo. Asus propose de son côté des cartes mères P55 moins élaborées et quelque peu tristounettes avec leur PCB de couleur beige vintage : la P7P et P7P Pro. Asus se rattrape cependant avec ses alléchantes cartes mères Republic of Gamers au format microATX : la Maximus II Gene (chipset Intel P45) et Rampage II Gene (chipset Intel X58). Elles raviront sans nul doute les amateurs de configurations musclées n’ayant cure de l’encombrement d’une carte ATX.
Après avoir été présenté au CES, le X300 de MSI se précise et sera décliné en deux versions : le X320 à base d’Atom et le X340 à base de Core 2 Solo.
Cartes graphiques : le désert ou presque
Pas grand-chose à se mettre sous la dent du côté des cartes graphiques, si ce n’est la néo-vieille GeForce GTS 250 qui n’est rien d’autre qu’une GeForce 9800 GTX + renommée. Histoire de marquer le coup, certains fabricants comme Gigabyte, Biostar, Asus ou MSI les dotent de radiateurs différents, plus proéminents où le cuivre et le caloduc font bon ménage. Plus intéressantes, les cartes Zotac GeForce GTX 285 et GTX 295 « Infinity » qui troquent le dissipateur d’origine pour un waterblock en cuivre. La plus impressionnante à ce niveau est sans conteste la GTX 295 puisque le waterblock se charge de dissiper la chaleur des
Mais la star du salon au niveau des cartes mères est sans conteste la Marine Cool d’Asus, un prototype étrange qui, à la façon des concept cars, se veut innovant sans pour autant de garanties de commercialisation. Au programme, des slots SODIMM et de la mémoire soudée à même la carte afin de prendre le relais en cas de défaillance de la mémoire système. L’arrière de la carte est le plus étonnant avec un cache masquant le PCB. La partie supérieure a pour but de mieux dissiper la chaleur des composants, tandis que le bas n’est ni plus ni moins qu’un UPS permettant à la carte de ne pas s’éteindre en cas de coupure de courant. Reste à savoir en quoi consistera le concept final étant donné qu’on voit mal cette batterie alimenter l’écran afin de sauvegarder son travail avant d’éteindre l’ordinateur. Bel exercice de style tout de même de la part d’Asus.
Du côté des portables, le concept X300 « MacBook Air like » aperçu lors du CES se précise puisque MSI exposait les déclinaisons qui seront disponibles
Les fabricants tentent de différencier leur GeForce GTS 250 par un système de refroidissement alternatif pour faire oublier qu’il ne s’agit que d’une GeForce 9800 GTX+ renommée…
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News un écran externe mais dispose aussi de son propre écran tactile de 5 pouces, pouvant afficher une résolution de 800 x 400 pixels. Ce clavier inclut, en outre, une batterie permettant de l’utiliser sans fil. De quoi balader ses 950 g un peu partout…
Une oeuvre d’art ? Non un boîtier… Une GeForce GTX 295 particulière chez Zotac puisque le système de refroidissement est remplacé par un waterblock… Le concept du PC dans un clavier n’est pas nouveau mais Asus frappe cependant fort avec son Eee Keyboard PC intégrant un Intel Atom dual core…
A l’occasion de son dixième anniversaire, Thermaltake sortira un boîtier en édition limitée, le Level 10 dont le design a été confié à un bureau du groupe BMW.
au printemps. Le X320 embarquera un processeur Intel Atom Z530 monocore mais avec HyperThreading associé au chipset Intel Poulsbo US15W. La solution graphique intégrée est l’Intel GMA500, tandis que le stockage est confié à un disque dur de 250 Go. Le X340 inclura pour sa part un processeur Intel « Penryn » Core 2 Solo ULV (Ultra Low Voltage). Le modèle définitif n’est pas encore arrêté, MSI
exposant des X340 avec un SU3500 (1,4 GHz) et d’autres avec un SU3300 (1,2 GHz). La solution graphique intégrée est l’Intel GMA4500, tandis que le disque affichera une capacité de 320 Go. Points communs à ces versions : écran de 13 pouces (1 366 x 768), un poids de 1,3 kg, une hauteur maximale de 1,98 cm et une batterie amovible 4 cellules. Les tarifs évoqués pour la France tablent pour le moment sur une fourchette de 650 à 700 euros pour le X320 et de 850 à 900 euros pour le X340.
Asus : un PC dans un clavier sans fil
News
Si le concept du clavier incorporant un PC n’est pas nouveau dans l’histoire de l’informatique, on peut dire qu’Asus s’apprête à pousser le concept dans ses derniers retranchements avec le Eee Keyboard PC. Il s’agit d’un clavier très design et très fin qui renferme une configuration à base d’Intel Atom N270 ou d’Atom dual core 330, au choix. Il inclut aussi 1 Go de DDR2, une puce Wi-Fi 802.11n, du Bluetooth 2.0, une solution audio et un disque SSD de 16 ou 32 Go. Une puce graphique est bien entendu de la partie et s’exprime via une sortie VGA ou HDMI. Car ce clavier-PC peut se brancher à
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Thermaltake a fait sensation en présentant un boîtier au design avant-gardiste, le Level 10. Il tire son nom de la volonté de Thermaltake de célébrer son dixième anniversaire d’existence par un produit hors du commun. Le design de ce boîtier n’est pas l’oeuvre de Thermaltake mais d’un bureau de design américain appartenant à BMW : Designworks USA. Le principe est d’enfermer chaque composant dans un emplacement dédié sans que l’on n’en sache plus sur la ventilation, étant donné que le concept était présenté en avant-première et que Thermaltake le lancera officiellement lors du Computex en juin prochain. On aura alors droit à tous les détails sur le principe de fonctionnement et les impératifs de montage et de refroidissement. Pour ceux qu’il intéresse, il n’y en aura pas pour tout le monde puisque Thermaltake le produira en série limitée à un prix que l’on imagine exorbitant. Quoi qu’il en soit, il nous a tapé dans l’oeil tandis qu’il est décrié par d’autres. Ce qui est certain, c’est qu’il ne laisse personne indifférent.
Corsair, comme OCZ ou presque
OCZ et Corsair sortent très souvent des produits similaires et un peu comme ATi et nVidia, il y a une réelle rivalité, commerciale entendons-nous bien, entre les deux firmes américaines. Alors qu’OCZ s’apprête à lancer son premier boîtier que nous avons aperçu au CES en janvier dernier, voilà que Corsair envisage aussi d’intégrer ce marché. Mais pas de la même manière puisque là où OCZ lance un clone de certains boîtiers Cooler Master, Corsair a demandé à ses ingénieurs de concevoir le boîtier idéal. Le résultat est une tour énorme qui ferait presque passer la carte mère pour un modèle microATX. Ce prototype prévoit un grand espace pour un radiateur de watercooling, une baie frontale de type « hotswap » pour les disques durs, un compartiment dédié à l’alimentation et des possibilités de rangement des câbles derrière la carte mère avec des passe-câbles remplis de caoutchouc du plus bel effet et permettant d’obtenir un rangement plus propre. S’il n’est pas définitif et ne sortira pas avant de longs mois, Corsair évoque tout de même un tarif d’environ 250 à 300 euros.
OCZ a marqué les esprits avec son Z Drive, un SSD d’une capacité de 1 To et se connectant sur un port PCI-Express…
Corsair se lance aussi dans les boîtiers avec ce prototype d’énorme boîtier…
Chez Cooler Master, rien de neuf sous le soleil par rapport aux boîtiers déjà présentés lors du CES, si ce n’est que nous avons appris que le HAF-922, petit frère du HAF-932, sortira sous peu à un tarif d’environ 110 euros. La firme taïwanaise exposait tout de même une attraction avec un ATCS 840 rempli par cinq cartes mères Intel mini-ITX embarquant chacune un processeur Core 2 Quad Penryn. Le but est de montrer l’espace intérieur du boîtier et aussi la capacité de l’alimentation de 1 000 W de la marque à alimenter l’ensemble des 20 coeurs accompagnés de leur disque dur, mémoire et graveur de DVD. Sans conteste, une belle réalisation.
Les SSD, les stars du salon
La révolution du stockage est en marche et nul doute que d’ici deux ans, nous serons tous équipés ou presque de SSD. Ces unités de stockage d’un genre nouveau pullulaient au CeBIT, chacun voulant sa part du gâteau de ce marché fort juteux. Malheureusement, nombreux sont à rebadger des SSD fabriqués par d’autres avec pour la grande majorité d’entre eux, le recours au tristement célèbre contrôleur JMicron JMF602. Comme chez ATP où des SSD sont fièrement présentés en tant que SSD industriels à base de puces SLC. En grattant un peu, nous avons appris que le contrôleur était le JMicron. Pas sûr que des industriels apprécient les mauvaises performan-
ces de ce contrôleur. Sur de nombreux stands, on pouvait également voir des SSD Intel vendus sous d’autres marques : après Kingston, c’est en effet au tour d’A-DATA et de PQI de proposer les SSD du fondeur.
2009 n’en était pas moins intéressant grâce à des acteurs qui font tout pour y croire avec des idées innovantes. Pour notre part, nous retiendrons trois produits marquants : le clavier Eee PC chez Asus, le boîtier Thermaltake Level 10 et le SSD de 1 To d’OCZ. Dans d’autres domaines comme les cartes graphiques, les cartes mères ou les alimentations, c’était nettement plus calme malgré la présence de quelques cartes compatibles avec le Lynnfield et quelques blocs certifiés 80 Plus Gold. Le Computex qui se tient en juin prochain risque par contre de proposer davantage de nouveautés… 5 cartes mères, 5 processeurs quad core, 5 disques durs, 5 périphériques optiques, le tout alimenté par un seul bloc de 1 000 W et rentrant dans un Cooler Master ATCS 840…
Mais une fois de plus, c’est OCZ qui a fait sensation avec le Z Drive, un SSD de 1 To monté sur une carte PCI-Express 8x. Sous le carénage, on a en réalité droit à quatre SSD de 256 Go en RAID0, le tout géré par un contrôleur RAID aidé de 256 Mo de mémoire cache. La démonstration effectuée par OCZ a de quoi impressionner puisque les débits sont de 600 Mo/s en lecture et de 500 Mo/s en écriture. Encore à l’état de prototype, OCZ envisage une commercialisation dans les mois à venir à un tarif de 1 500 dollars. Une version de 4 To est également à l’étude. Si OCZ ne propose pas (encore) les meilleurs SSD du marché, on ne pourra pas lui reprocher cependant de ne pas avoir fait bouger ce secteur.
Conclusion
Si la crise a eu raison de nombreux exposants qui n’ont pas fait le déplacement jusque Hanovre, ce CeBIT cuvée
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des
Le top cartes mEres
Pour Core 2, Core i7 et Phenom II Thomas Olivaux
Avec quatre plateformes (sockets) vendues simultanément, rarement le marché des cartes mères n’aura été aussi prolifique. Qualité, performances, équipements, overclocking, laquelle choisir ? Nous avons essayé pour vous une quinzaine de nouveautés.
Q
uand il s’agit d’acheter un nouveau PC ou d’upgrader sa monture, nous pensons généralement à changer et à ajouter de la mémoire, puis à upgrader le processeur et/ou la carte graphique. Nous ne nous intéressons que rarement à la carte mère bien qu’elle soit pourtant le composant le plus important d’une configuration. Eh oui ! La carte mère conditionne tout un tas de choses, à commencer par le processeur. D’un socket à l’autre, pas possible d’échanger les CPU, il faut donc bien choisir. Dans le même style, le type de la mémoire (DDR2 ou DDR3) dépend de la carte mère. Pour le reste des caractéristiques, nous pouvons trouver la même chose d’une plateforme à l’autre, les variations dépendent
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alors du niveau de gamme, essentiellement du chipset mais aussi de choix marketing des constructeurs.
Le bon prix Les cartes mères s’étendent sur une vaste gamme de prix. A moins de 80 euros, nous avons des modèles d’entrée de gamme, généralement des cartes microATX tout intégré qui sont idéales pour un PC de bureautique basique. Ce ne sont pas elles qui nous intéressent aujourd’hui. De 80 à 150 euros, il y a les cartes milieu de gamme, qui représentent le gros des ventes pour les passionnés de hardware dont vous faites partie. Un peu mieux équipées et bénéficiant des chipsets les plus performants, les cartes haut de gamme sont vendues de 150 à 300 euros et font le bonheur et la fierté des plus exigeants d’entre nous. Enfin, il existe quelques produits à plus de 300 euros qui caractérisent le ultrahaut de gamme mais leur vente reste tout de même très confidentielle, peu de clients étant prêts à débourser autant pour leur carte mère (les journalistes et overclockers de renom qui ont la chance d’avoir accès à ces modèles gratuitement ne comptent pas !). Pour moduler quelque peu ces niveaux de gamme, précisons que la majorité des cartes mères pour processeurs AMD se cantonnent sous
la barre des 150 euros, ce qui participe au bon rapport qualité/prix de cette plateforme. A l’inverse, la plateforme Intel 1366 pour processeurs Core i7 a bien du mal à descendre sous les 200 euros la carte mère, le nouveau prix d’appel étant de 180 euros. Enfin, les cartes mères Core 2 s’étendent un peu partout avec de bons produits dès 100 euros et de
superbes modèles haut de gamme à 200 euros. Quel que soit le prix, toutes les cartes mères que nous vous proposons sont de conception récente et embarquent les dernières technologies. A vous de voir, en analysant les spécifications et équipements proposés, le prix que vous souhaitez débourser pour votre prochain achat.
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Dossier
Quatre plateformes D AMD AM2+
érivée de la plateforme AM2, AM2+ est une légère évolution apparue fin 2007 pour la sortie du processeur Phenom. Physiquement, le socket est identique à l’AM2 de 2006, ce qui signifie que tous les processeurs AM2 peuvent fonctionner sur une carte AM2+, la différence se situe au niveau de détails concernant l’alimentation électrique et la vitesse du bus HyperTransport qui ont évolué avec le Phenom. Les cartes mères AM2+ acceptent la totalité des Sempron, des Athlon 64 et des Athlon 64 X2 ainsi que les Phenom et les très récents Phenom II (qu’ils soient indiqués AM2 ou AM3 !). Il faut simplement faire attention pour les plus gros modèles, certaines cartes mères n’acceptent que les CPU d’un TDP limité ; seules celles affichant fièrement « TDP 140 W » peuvent réellement accueillir 100 % des processeurs AM2 et AM2+. 100 % des cartes mères AM2+ utilisent de la mémoire DDR2. Les meilleurs chipsets sont produits par AMD, il s’agit de la
famille 700 (780G, 790X, 790FX, 790GX, tous idéalement accompagnés d’un southbridge SB750). nVidia propose également des chipsets modernes et performants, la famille nForce 7 (720a, 730a, 740a SLI, 750a SLI, 780a SLI), sans oublier les versions avec GPU intégrés a d a p t é s à l’usage home cinéma, les GeForce 8000 (8100, 8200 et 8300). Cette plateforme n’a plus beaucoup d’avenir depuis la sortie récente des proces-
seurs AM3 et le passage à la mémoire DDR3, mais les performances sont encore tout à fait d’actualité et les cartes mères AM2+ permettent d’upgrader en douceur un PC âgé.
En bref • • • • • •
Socket : AM2+ Processeurs : AMD Sempron, Athlon 64, Athlon 64 X2, Athlon X2, Phenom et Phenom II Mémoire : DDR2 dual channel PCI-Express : 2.0 (avec les chipsets actuels) Chipsets : AMD famille 700, nVidia famille GeForce 8000 et nForce 7 Appréciation : plateforme en fin de vie ; idéale pour upgrader un vieux PC
AMD AM3
F
lambant neuve, la plateforme AMD AM3 ressemble beaucoup à AM2+. Le socket évolue très légèrement, interdisant l’installation d’un processeur AM2 et restreignant l’accès aux récents CPU Phenom II en version AM3. La seule véritable différence avec AM2+ concerne la mémoire vive, la plateforme AM3 impose le passage en DDR3. Les chipsets recommandés sont les mêmes chez AMD (les différentes déclinaisons de 790 accompagnés du SB750) mais du côté de nVidia, il faudra attendre la disponibilité du nouveau nForce 980a SLI. Encore jeune, nous pouvons remarquer avec ironie que le plus puissant des processeurs AM3 (Phenom II X4 810, quad core à 2,6 GHz et 4 Mo de cache) n’arrive pas à la cheville du plus puissant CPU AM2+ (Phenom II X4 940 BE, quad core à 3 GHz et 6 Mo de cache). La plateforme AM3 trouve sa raison d’être grâce aux processeurs Phenom II qui offrent un meilleur rapport qualité/prix que les Core 2 d’Intel. Cette dernière a encore de beaux jours devant elle.
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En bref • • • • • •
Socket : AM3 Processeurs : AMD Phenom II pour AM3 Mémoire : DDR3 dual channel PCI-Express : 2.0 Chipsets : AMD famille 700, nVidia nForce 980a SLI Appréciation : nouvelle plateforme pleine d’avenir. Manque de processeurs très puissants
Intel 775
L
e socket 775, apparu en 2004, est le plus ancien socket encore en activité. Toutefois, la plateforme 775 que nous connaissons aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec les premières à embarquer ce socket, on est notamment passé de l’ère Pentium 4 à l’ère Core 2. Les cartes mères 775 modernes supportent 100 % des processeurs de la génération Core 2, à savoir les Pentium Dual Core, les Core 2 Duo, les Core 2 Quad et les Core 2 Extreme ; la majorité d’entre elles acceptent également les anciens processeurs en 775, les Celeron, les Pentium 4 et les Pentium D. Les chipsets les plus enviables sont produits par Intel, il s’agit actuellement des P45 (et dérivés) et X48, tous accompagnés d’un southbridge ICH10(R). nVidia se place ici aussi en position d’outsider avec ses chipsets nForce 7 (730i, 740i SLI, 750i SLI, 780i SLI, 790i SLI et 790i Ultra SLI) ainsi que ses très appréciés chipsets avec IGP performants pour le home cinéma, les GeForce 9300 et 9400. D’un point de vue mémoire, tous les chipsets Intel modernes acceptent la DDR2 et la
DDR3 (il existe donc des cartes mères en DDR2, en DDR3 et quelques hybrides) ; chez nVidia, tous les chipsets sont prévus pour la DDR2, à l’exception des 790i SLI et 790i Ultra SLI qui réclament de la DDR3. Concurrencée en interne par la plateforme 1366, la plateforme 775 n’a pas dit son dernier mot. Si le Core 2 ne risque plus d’évoluer, il offre un très bon rapport performances/prix et est décliné en de très nombreuses variantes pour répondre à tous les besoins. Les cartes mères sont nettement plus abordables qu’en 1366 et la solution DDR2 permet aussi de réaliser des économies.
En bref • • • • • •
Socket : 775 Processeurs : Intel Pentium Dual Core, Core 2 Duo, Core 2 Quad, Core 2 Extreme Mémoire : DDR2 ou DDR3 dual channel (suivant chipset) PCI-Express : 2.0 (avec les chipsets actuels) Chipsets : Intel P45 (et dérivés) et X48, nVidia famille GeForce 9000 et nForce 7 Appréciation : reine des plateformes depuis plus de deux ans, elle est technologiquement dépassée par 1366. Elle conserve toutefois un rapport qualité/prix avantageux et des performances d’un niveau plus que satisfaisant et permet d’upgrader des PC plus âgés à moindre coût
Intel 1366
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ortie fin 2008, la plateforme 1366 représente le nouveau haut de gamme d’Intel et le haut de gamme PC en général. Relativement chère, cette plateforme est conçue pour accueillir les nouveaux processeurs Core i7. Il n’existe, à l’heure actuelle, qu’un seul chipset, l’Intel X58. 100 % des cartes mères 1366 réclament de la mémoire DDR3. Bien qu’un peu trop chère selon nous, c’est LA plateforme recommandée pour les personnes à la recherche des meilleures performances. Tandis que les cartes mères des trois autres plateformes s’échelonnent pour la plupart de 80 à 200 euros, les cartes mères 1366 débutent péniblement à 180 euros pour rapidement atteindre et même dépasser les 300 euros.
En bref • • • • •
Socket : 1366 Processeurs : Intel Core i7 Mémoire : DDR3 triple channel PCI-Express : 2.0 Appréciation : chère mais sans concurrence d’un point de vue des performances
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Produits DFI LanParty DK 790FXB-M2RSH AMD AM2+, DDR2, 150 euros Look fashion
Pas de FireWire
Overclocking
Pas d’eSATA
CrossFire idéal (vrai 2 x 16X)
Nous pensions déjà avoir testé à peu près tout ce qui existe pour AM2, cette plateforme n’ayant pas évolué depuis un bon moment, à la sortie près du Phenom II pour Noël dernier. C’était sans compter sur DFI qui a sorti, il y a peu, la carte LanParty DK 790FXB-M2RSH. Elle est basée sur le presque traditionnel 790FX, accompagné bien sûr d’un southbridge SB750 comme toutes les nouvelles cartes produites depuis six mois. Très colorée comme tous les produits issus des gammes LanParty, cette carte ne souffre d’aucun vrai défaut de conception. Tout juste pouvons-nous pinailler sur le fait que le socket est relativement près des slots de mémoire, ce qui pourra éventuellement poser problème en utilisant un ventirad CPU démesuré. A l’usage, cette carte est encore meilleure ! Pour faire simple, c’est la meilleure que nous ayons jamais testée pour overclocker un processeur AM2+. La richesse des réglages donne toute liberté aux amateurs de ce sport et les résultats s’en ressentent. Vendue 150 euros, c’est plutôt cher pour une carte AMD, mais ça n’est pas cher pour un produit réellement haut de gamme, d’autant plus en comparaison de l’Asus ROG Crosshair II à 200 euros qui overclocke moins bien. Si vous désirez une carte performante et plus originale que les Asus et Gigabyte qui se vendent en majorité, la LanParty DK 790FXB-M2RSH est celle qu’il vous faut !
Gigabyte MA790GP-DS4H AMD AM2+, DDR2, 135 euros
IGP intégré et 128 Mo SidePort Overclocking
AMD AM2+
Prix
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La Gigabyte MA790GP-DS4H est la carte la plus « ancienne » de ce comparatif puisque le constructeur nous l’a fait parvenir à l’automne dernier, peu après la sortie du chipset AMD 790GX. Nous ne l’avions jamais testée à fond et l’occasion nous est donnée aujourd’hui d’y remédier ; précisons bien sûr que ce modèle est toujours en vente ! En sortant de l’essai d’une DFI assez géniale, il semble difficile de trouver mieux et pourtant, la Gigabyte n’a pas à rougir ! Avec son chipset 790GX embarquant un IGP (carte graphique) de type Radeon HD3300, elle offre donc deux types d’usages. En 3D, un IGP est loin derrière toute carte graphique digne de ce nom, mais notons qu’en utilisant conjointement 256 Mo de votre RAM et les 128 Mo soudés à même la carte mère (fonction SidePort), 3DMark06 affiche tout de même 2 000 points. Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais pour un IGP, c’est très satisfaisant. Le BIOS Gigabyte permet d’overclocker l’IGP et, en le passant de 700 à 850 MHz et en utilisant de la DDR2-1066 au lieu de la DDR2-800, le score est monté à 2 500 points… aussi bien qu’une 7600 GT par exemple ! Des jeux peu gourmands du type Guitar Hero ou Quake Live tournent donc sans problème. En overclocking, cette carte se révèle également très performante, les chipsets AMD accompagnés du southbridge SB750 étant décidément très attrayants. Avec un prix contenu de 135 euros, nous recommandons chaudement cette MA790GP-DS4H que vous trouverez sans problème. La MA790GP-UD4H, sa remplaçante, est identique (le changement de référence indique le passage de « Ultra Durable 2 » à « Ultra Durable 3 », du détail).
Asrock M3A790GXH/128M AMD AM3, DDR3, 130 euros
Qualité Asrock en net progrès
IGP intégré et 128 Mo SidePort
BIOS
Pas de refroidissement sur les mosfets CPU
Asrock a la ferme intention de changer d’image de marque, celle de la marque qui ne propose que des produits d’entrée de gamme, pour ne pas dire bas de gamme. De plus en plus de cartes mères Asrock utilisent désormais des chipsets performants et les équipements progressent, ça se remarque au premier coup d’oeil. La première carte mère socket AM3 que nous testons pour ce comparatif est donc un modèle Asrock, dont le niveau de qualité augmenté se repère dès l’emballage. Il est vrai que la carte présente mieux que ses aînées, nous repérons, par exemple, de nombreux condensateurs solides, mais qui n’en soude plus aujourd’hui ? Equipée du couple AMD 790GX + SB750, c’est une carte mère performante et polyvalente. Elle est vendue 130 euros, presque autant que ses concurrentes, desquelles elle a encore beaucoup à apprendre toutefois. Le BIOS est très perfectible, il n’y a pas de refroidissement sur les mosfets en charge de l’alimentation CPU, le réglage des lignes PCI-Express entre les deux ports 16x se fait manuellement… rien de bien catastrophique en soi, mais pourquoi ne pas prendre un peu mieux pour le même prix ? La carte Asus qui suit ne vaut même pas 10 euros de plus et ne souffre d’aucun défaut particulier.
Asus M4A78T-E
AMD AM3, DDR3, 135 euros
Overclocking facile et performant
IGP intégré et 128 Mo SidePort
AMD AM3
L’Asrock était une bonne surprise (comme toutes les cartes depuis le début de ce comparatif), passons à présent chez Asus avec l’essai de la M4A78T-E, l’une des premières cartes AM3 du géant. Elle est, elle aussi, basée sur le couple AMD 790GX + SB750, un chipset performant et versatile, décidément séduisant. Rappelons qu’il chauffe largement moins que les concurrents proposés par nVidia et qu’il offre, par rapport aux autres 790, un IGP. La seule concession qu’il fait au 790FX concerne le nombre de lignes PCI-Express dédiées aux cartes graphiques, il se contente de 16 lignes en tout contre 32 pour le FX. Que reprocher à l’Asus ? Pas grand-chose encore une fois. C’est le principe d’un best of nous direz-vous. Le fait que nous choisissions scrupuleusement les cartes à essayer élimine forcément toute mauvaise surprise. Cette carte ne cumule quasiment que des qualités, à commencer par un overclocking facile (en plus d’être efficace). Nul besoin d’être un expert en réglages pour exploiter pleinement son Phenom II. La carte son n’est pas une référence connue au même titre que les puces Realtek, mais elle fait son boulot sans problème. Notons, comme c’est le cas sur de nombreuses cartes AMD, qu’il faut placer les barrettes côte à côte pour exploiter le dual channel (et non en les espaçant d’un slot).
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Pas d’eSATA
CrossFire idéal (vrai 2 x 16X)
Testons à présent la première carte mère AM3 de DFI, la LanParty DK 790FXB-M3H5. Nous sommes parmi les premiers à l’avoir eue entre les mains et son prix de vente exact n’est pas encore connu, mais il y a fort à parier qu’elle sera autour de 150 euros comme la DK 790FXB-M2RSH dont elle partage beaucoup de caractéristiques. Nous pouvons d’ailleurs résumer l’essai de cette carte en vous invitant à lire l’essai du modèle AM2+ DDR2 car à l’exception du passage en AM3 et DDR3, c’est exactement la même ! Elle reprend bien entendu toutes les qualités que nous avions trouvées à la précédente, à commencer par un look ravageur, une qualité de fabrication irréprochable et des capacités d’overclocking supérieures à la moyenne. Bien qu’elle soit un peu difficile à trouver en France, c’est réellement la meilleure carte mère AM3 du moment, mais le rapport qualité/prix de l’Asus est meilleur. De nombreux détails comme les touches de démarrage à même la carte ou l’afficheur de diagnostic indiquent que cette carte s’adresse avant tout aux bidouilleurs, c’est le cas de toutes les DFI LanParty qui sont conçues pour les gamers et les overclockers. C’est un peu dommage de s’offrir une LanParty sans overclocker, mais le simple amour du matériel de qualité suffit à craquer, selon nous.
MSI 790FX-GD70
AMD AM3, DDR3, 180 euros Design magnifique
Prix ?
Equipement
CrossFire idéal (vrai 2 x 16X)
Nous pensions que la DFI LanParty DK 790FXB-M3H5 représentait la crème des cartes mères pour AMD, c’est parce que nous n’avions pas encore testé la nouvelle MSI 790FX-GD70 ! Quelle bonne surprise de la part de MSI. Alors que nous sommes toujours déçu par tel ou tel petit détail chez ce fabricant (par opposition aux cartes Asus ou Gigabyte notamment), cette 790FX-GD70 a tout pour plaire, à part éventuellement son prix. Son look est à la fois sobre et classe, arborant un PCB noir brillant et des radiateurs de chipset qui respirent la qualité, loin des fioritures des dernières cartes de la marque (rappelez-vous, le Circu-Pipe). L’agencement des composants est parfait, nous ne trouvons rien à redire, si ce n’est que la présence de quatre ports PCI-Express 16x ne sert à rien. Le socket CPU est suffisamment éloigné de tout pour accueillir les plus gros radiateurs de processeur. Le panneau arrière est très complet avec pas moins de sept prises USB 2.0 accessibles, sans pour autant sacrifier l’eSATA ou les sorties audio numériques. Cette carte inaugure OC Dial, un ensemble de boutons et une petite molette permettant d’overclocker facilement depuis le BIOS ou Windows, à la manière de ce qu’Asus propose sur ses Rampage. C’est finalement assez peu utile, car il n’est pas plus difficile de lancer les logiciels adéquats pour overclocker en cliquant sur une icône. Son BIOS est de très bonne facture et elle propose pour ainsi dire autant de petits réglages (parfois inutiles) pour l’overclocker. Memory-Z vous donne tous les détails concernant vos barrettes de RAM, facilitant le réglage manuel des timings. Par rapport à la DFI, cette carte peut accueillir deux disques SATA de plus, offre une prise eSATA et une sortie audio numérique coaxiale. Elle est un peu chère « pour une carte AMD », mais un prix de 180 euros reste très correct pour pareil bijou.
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I Hardware Magazine
MSi 790GX-GD65
AMD AM3, DDR3, 135 euros
IGP intégré et 128 Mo SidePort
Boutons Power/Reset/ Clear CMOS, ce qui est rare à ce niveau de prix
Esthétique peu séduisante
Nous restons chez MSI avec la 790GX-GD65, une carte qui semble nettement moins sexy que la précédente, ne serait-ce qu’en raison de son PCB marron à l’ancienne. En fait, cette 790GX-GD65 se place en concurrente directe des Asrock 790GXH/128M et Asus M4A78T-E, des cartes en 790GX (avec IGP intégré) et vendues au même tarif, à savoir 135 euros. Un peu moins séduisante, un peu moins bien refroidie, elle est pourtant aussi performante que la belle 790FX-GD70 ! En effet, le 790GX ne concède rien au 790FX, si ce n’est 16 lignes PCI-Express 2.0, ce qui ne pénalise que les adeptes du CrossFire. Les performances de ces deux chipsets sont strictement identiques et l’overclocking n’est pas moins bon, si ce n’est qu’il est ici un peu moins bien refroidi mais ça ne réduit que d’une vingtaine de mégahertz la fréquence HTT maximale, pas de quoi vraiment brider votre processeur dans la course aux mégahertz. A propos d’overclocking, MSI propose des petits switchs permettant d’ajuster le FSB, soi-disant plus facilement. Quelle blague ! Ces switchs existaient il y a plus de 10 ans et nous les avons, bien heureusement, remplacés par des réglages dans le BIOS. Niveau agencement, cette carte est bien pensée. Notons que les prises SATA sont placées à l’horizontale comme c’est de plus en plus souvent le cas, ce qui permet d’installer des cartes graphiques très longues comme les GeForce GTX.
AMD AM3, ça donne quoi ? AMD passe la 3 qui introduit le support de la mémoire DDR3. C’est la seule différence par rapport à la plateforme AM2+. A l’heure actuelle, les premiers processeurs disponibles en AM3 ne sont pas ultraperformants, nous sommes limité au Phenom II X4 810 à 2,6 GHz et 4 Mo de cache. Il ne fait pas de doute que des modèles plus rapides verront le jour d’ici peu, alors faut-il se ruer sur Apport de la DDR3 pour le Phenom II l’AM3 ? Pas si sûr. Il est évident que cette plateforme a plus d’avenir, mais comme DDR2‐800 C4 100,0% vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessous, la mémoire DDR3 n’apporte DDR2‐800 C5 100,2% pas grand-chose au Phenom II en pratique ! DDR2 1066 C5 DDR2‐1066 C5 100 6% 100,6% Nous avons réalisé plusieurs benchs et fait une moyenne des résultats obtenus. Sont DDR3‐1066 C7 99,9% comparés ici plusieurs types, vitesses et timings de mémoire, l’indice 100 ayant été DDR3‐1333 C9 102,1% attribué à la DDR2-800 C5. Nous voyons là DDR3‐1333 C8 103,1% que la DDR3 à petite fréquence fait moins bien, il faut grimper en DDR3-1333 C9 pour DDR3‐1333 C7 103,5% retrouver l’équivalent de la DDR3-800 C5 ! La DDR3-1600 C8, qui offre aujourd’hui un DDR3‐1600 DDR3 1600 C9 C9 103 0% 103,0% rapport qualité/prix raisonnable, fait un peu DDR3‐1600 C8 103,9% mieux, mais dépenser le double d’euros dans la mémoire pour seulement 2 % de DDR3‐1600 C7 104,8% gains de performances, il y a de quoi râler. La DDR3 a beaucoup baissé, mais pas 99,0% 100,0% 101,0% 102,0% 103,0% 104,0% 105,0% 106,0% encore assez ! Allez !
Hardware Magazine
I 31
Dossier
DFI LanParty UT P45-T2RS Intel 775, DDR2, 200 euros Performances
Prix ?
Overclocking
Intel 775
Equipement
En règle générale, DFI fabrique d’excellents produits dans ses gammes LanParty, particulièrement LanParty UT, mais ils sont hélas sur le marché quelques mois après la concurrence, si bien que DFI a rarement sa place au sein des comparatifs. Seule carte mère 775 de ce dossier, la LanParty UT P45-T2RS est une carte mère haut de gamme pour processeurs Core 2, arrivée sur le marché bien après tout le monde, à la fin de l’automne 2008 ; elle mérite toutefois que l’on s’y intéresse. Une fois de plus, le look ravageur et la qualité de fabrication sautent aux yeux, c’est un bon départ. Basée sur un chipset Intel P45 accompagné du ICH10R, elle offre un équipement des plus complet, ajoutant notamment un second contrôleur de stockage et du FireWire par rapport aux modèles pour AMD de la série LanParty DK testés précédemment. L’overclocking reste le domaine de prédilection de DFI et cette carte en est un nouvel exemple. Le BIOS, baptisé Genie BIOS, est une nouvelle fois ultracomplet et nous retrouvons une paire de fonctionnalités uniques à DFI. Par exemple, en cas d’overclocking trop violent et si le PC ne redémarre pas, il est possible de paramétrer le nombre d’essais de reboot avant que les paramètres par défaut soient automatiquement remis à zéro. Dans le même esprit, pour réinitialiser le BIOS, il est possible de le faire très simplement en appuyant simultanément sur les touches Power et Reset. Grâce à la fonction Auto Boost System, vous pouvez très facilement overclocker sous Windows en faisant défiler divers profils d’overclocking en appuyant sur la touche F1. A ce prix, nous lui préférons légèrement l’Asus Maximus II Formula mais la DFI est notre second choix, devant la Gigabyte EP45-Extreme.
DFI LanParty UT X58-T3eH8 Intel 1366, DDR3, 310 euros Performances
Prix
Overclocking
Pas d’eSATA
Intel 1366
Refroidissement chipset
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I Hardware Magazine
Nous restons chez DFI pour l’essai de la première carte socket 1366 de ce comparatif. Autant le dire tout de suite, la LanParty UT X58-T3eH8 est la plus haut de gamme des cartes DFI, c’est du lourd. Pour autant, nous ne pouvons pas faire autrement que râler en raison du prix de vente de la bête. A peu de chose près, elle ressemble à la carte UT P45-T2RS qui coûte plus de 100 euros de moins ! Au passage, en X58 (support du Core i7 oblige), cette carte ne se distingue de la version P45 que par l’upgrade (négligeable) de la carte son ALC885 vers ALC889 et la présence d’un plus gros radiateur. Ça fait cher la différence… mais c’est un reproche que l’on peut, hélas, faire à toutes les cartes mères pour Core i7 depuis leur sortie. A propos de prix, si vous craquez pour la belle DFI (il faut tout de même admettre qu’elle fait rêver), prenez le temps de bien comparer les tarifs dans plusieurs boutiques ; nous l’avons trouvée à de multiples prix, de 280 euros à 360 euros ! Nous retrouvons toutes les qualités d’une belle DFI LanParty UT sur cette carte, le chipset étant ici refroidi de façon drastique. En effet, une partie du radiateur se trouve à l’extérieur du PC, sortant via des caloducs par les connectiques arrière. Mine de rien, le chipset reste désormais très frais, un atout pour grimper très haut en fréquence de base pour overclocker les Core i7 non Extreme (sans perdre de vue le fait que la fréquence BCLK maximum dépend également du processeur et pas uniquement de la carte mère). La préférez-vous à l’Asus Rampage II Extreme ? Pas évident !
Gigabyte EX58-UD4P
Intel 1366, DDR3, 230 euros Rapport qualité/prix
Pas d’eSATA
La vie en bleu. Gigabyte aime le bleu et ça se voit. L’EX58-UD4P est essentiellement bleue avec un peu de blanc et argent et une pointe d’orangé. Descendante de l’EX58-DS4 que nous avions testée dès la sortie du Core i7, cette carte ne change finalement pas beaucoup. Gigabyte a modifié deux trois process de fabrication, en ajoutant notamment un peu plus de cuivre dans son PCB afin de mieux dissiper la chaleur… et d’en profiter pour faire jaser le service marketing. Nous, critique ? Si peu ! Quoi qu’il en soit, cette carte reste d’un très bon niveau et son prix n’est pas plus élevé que celui de l’ancienne, il n’y a donc pas lieu d’hésiter. Pour Core i7, il s’agit d’un milieu de gamme, malgré son prix relativement élevé de 230 euros. L’équivalent pour Core 2 coûterait à peine 150 euros, c’est un triste constat. L’équipement est des plus complet, jusqu’aux petits boutons Power/Reset/Clear CMOS qui sont de plus en plus fréquents. Le BIOS est complet « juste ce qu’il faut », c’est-à-dire qu’il propose de nombreuses options, sans tomber dans le déluge de paramètres, façon DFI, qui peuvent dérouter les débutants. Verdict : faut-il acheter cette carte mère ? Oui ! C’est un modèle largement suffisant pour profiter du Core i7.
msi X58 Pro
Intel 1366, DDR3, 190 euros Prix
Look austère
Equipement complet
La dernière carte 1366 que nous essayons est proposée par MSI, dont nous connaissons déjà les X58 Platinum et Eclipse. La X58 Pro fait beaucoup parler d’elle depuis qu’elle est annoncée et pour cause, c’est la carte pour Core i7 la moins chère du marché ! Aisément trouvable à 190 euros, certaines boutiques la proposent déjà à 180 euros. Malgré son prix « bas » (pour une plateforme Core i7, relativisons), cette carte est étonnamment bien équipée ! Elle propose, par exemple, une prise eSATA pour brancher un disque dur externe, ce que n’ont pas les Gigabyte et DFI pourtant bien plus onéreuses ! Elle est compatible 3-Way SLI, pas très utile mais une nouvelle fois impressionnant pour ce prix. Nous retrouvons même des boutons Power/Reset/Clear CMOS sur la carte, ainsi que toutes les fonctions d’économie d’énergie MSI, avec les diodes indiquant le nombre de phases actuellement utilisées. Esthétiquement, la X58 Pro SLI ne fait pas plaisir. Son PCB marron qui semble issu du siècle dernier n’excite pas la pupille et la carte semble relativement basique. Cette carte remplit toutefois son rôle et si l’overclocking n’est pas son domaine de prédilection, elle sera tout à fait capable d’accueillir une belle machine à base de Core i7, n’hésitez pas.
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I 33
Dossier
Le microATX se rebelle !
Récemment, trois constructeurs ont littéralement bouleversé le marché des cartes mères microATX en sortant des modèles totalement hors norme. Voilà de quoi nous séduire, c’est pourquoi nous les avons réunies toutes les trois pour les tester et vous les présenter !
MSI Media Live Diva 7.1
AM2+, DDR2, prix inconnu (estimé à 200 euros) Originale Qualité audio du DSP D2 Audio DAE-3
Introuvable en France pour le moment Utilité finalement limitée
Pas de pass-true Dolby Digital ou DTS via l’entrée S/PDIF (pour récupérer le signal 5.1 d’une console, par exemple)
Support des processeurs limités à 95 W de TDP ? (Suffisant pour un PCHC ; de plus, notre Phenom II 940 BE a fonctionné sans encombre durant les tests)
Pour ouvrir le bal, c’est une carte mère MSI qui nous intéresse. Connue sous le nom de Media Live Diva, elle est déclinée en deux versions, la 5.1 et la 7.1. Malgré ce que ces noms laissent supposer, la différence entre les deux ne se cantonne pas à la gestion de deux enceintes arrière supplémentaires. La Media Live Diva est la première carte mère, la seule à notre connaissance, à représenter la plateforme AMD Maui. Spécialement conçue pour les PC de salon, la plateforme Maui regroupe une carte mère à base de 780G, un processeur Athlon X2 ou Phenom à basse consommation et une carte fille servant de préampli. Dans le cas de la carte MSI, le chipset est remplacé par un AMD 780M, la déclinaison mobile du 780G. Pourquoi ? Cette variante consomme moins d’énergie. L’accélération vidéo du 780M est identique à celle du 780G, à savoir la meilleure après les GeForce 9300 pour CPU Intel. Pour de meilleures performances, MSI a soudé 128 Mo de mémoire à même la carte mère pour profiter à l’IGP (fonction SidePort). Au niveau du son, cette carte mère embarque toujours un codec HD Audio basique fabriqué par Realtek mais elle propose aussi et surtout un codec haut de gamme fabriqué par D2 Audio, le DAE-3. Les spécifications de celui-ci sont largement meilleures que la moyenne et il se révèle très modulaire. La Media Live Diva est livrée avec une carte fille dédiée à la partie son, c’est ici que se situe la différence entre les versions 7.1 et 5.1. La 7.1 que nous avons testée propose une carte fille préampli à 7.1 canaux, donc les spécifications sont exceptionnelles. Le rapport signal-bruit est de 110 dB, le taux de distorsion à 1 kHz de 6 dB et les sorties (en véritable RCA plaqué or) sont amplifiées à 2 V, de quoi faire pâlir les meilleures cartes son du marché. La variante 5.1 embarque carrément en carte fille un ampli cinq canaux de classe D (classe d’ampli offrant le meilleur rendement). Enfin, la connectique de cette carte est résolument imaginée pour le home cinéma, à savoir qu’elle propose en sorties vidéo du VGA, du HDMI et même du component, une entrée et une sortie S/PDIF (coaxiale uniquement). MSI ne sait pas encore si ce modèle sera commercialisé sur le territoire. A titre d’essai, la division France nous a fait parvenir un modèle équipé de la carte préampli 7.1. Rappelons qu’un préampli traite le signal, le format et conditionne beaucoup sa qualité, mais qu’il n’amplifie pas le signal de façon suffisante pour alimenter des enceintes. Il faut donc brancher les sorties RCA séparées de la Media Live Diva à un véritable ampli de salon qui dispose (comme la majorité d’entre eux) d’entrées séparées. En faisant ainsi, vous contournerez la partie préamplification de votre ampli de salon (s’il possède par exemple un décodeur Dolby Digital, celui-ci ne sera pas utilisé) pour n’utiliser que l’étage amplification. Nous aurions aimé tester la version 5.1 de cette carte mère, car si nous sommes très dubitatif quant à la qualité que peut offrir un ampli annoncé 5 x 100 W et tenant sur une petite carte fille tout juste alimentée par un Molex, les premiers commentaires de forums home cinéma sérieux évoquent une qualité équivalente à des amplis de 1 000 dollars ! 34
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Dossier
Asus Rampage II Gene 1366, DDR3, 260 euros Performances Overclocking Equipement
Nous continuons avec les cartes microATX hors norme par l’essai de la monstrueuse Asus Rampage II Gene. Avant même de l’observer, son nom donne le ton. Rampage, c’est un nom qui appartient à la série ROG (Republic of Gamers), les cartes haut de gamme du constructeur, façon DFI LanParty… mais encore mieux équipées. Rampage II, c’est aussi synonyme de X58 si l’on se fie à la Rampage II Extreme. Eh bien OUI ! Ils l’ont fait, ils ont sorti une carte mère en X58 pour Core i7 au format microATX et comme si ça ne suffisait pas, il s’agit d’une carte ROG tout ce qu’il y a de plus délirant. Nous retrouvons donc toutes les qualités de la Rampage II Extreme, c’est notamment la carte mère qui permet d’overclocker au maximum son Core i7. Le BIOS n’est absolument pas bridé, tout est là jusqu’aux six slots de DDR3 ou le support du SLI, des choses jamais vues sur une carte de ce format. Son prix de vente tourne autour de 260 euros, ce qui est un peu cher pour une carte mère en soi et un record pour une carte microATX, n’est pas si cher vu les prestations et comparé, par exemple, aux quelque 330 euros de la version ATX normale ! C’est un bon délire, il n’y a plus qu’à espérer plus de boîtiers microATX sympas. A l’heure actuelle, l’Antec miniP180 se sent bien seul. Sur le même principe, Antec va décliner une variante P45 pour Core 2 et probablement une variante pour AMD.
DFI LanParty JR X58-T3H6 1366, DDR3, 240 euros Performances
Pas d’eSATA
Overclocking
Pas de FireWire
Rapport qualité/prix
Damned, serait-ce contagieux ? DFI propose également une carte microATX de tueur pour Core i7 ! Pour rendre à César ce qui lui appartient, signalons même que la LanParty JR (pour Junior, les cartes microATX) X58-T3H6 est sortie plus tôt que l’Asus Rampage II Gene ! Le concept est identique, reproduire en microATX une carte haut de gamme ultraperformante. Ici aussi, c’est réussi, la qualité est là, les performances sont au top et l’overclocking absolument pas bridé par rapport aux versions ATX pleine taille. Les caractéristiques entre l’Asus et la DFI sont très proches. L’Asus supporte officiellement la DDR3-2000 alors que la DFI se contente de DDR3-1800, en pratique la 2000 fonctionne sans souci. Elle est un peu moins bien équipée (un port SATA de moins, pas d’eSATA, pas de FireWire), ce qui choque vu le niveau de gamme, mais elle est également 20 euros moins chère que l’Asus. Elle ne propose pas moins de six prises pour ventilateurs, le record à ce jour pour une carte microATX. Dans les deux cas (Asus et DFI), faites attention au choix du ventirad. Le socket est placé relativement près du bord (environ 2 cm) et si le radiateur peut dépasser dans la majorité des boîtiers ATX, l’espace exigu des modèles microATX place souvent la carte mère tout contre une paroi ou l’alimentation.
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NOS références C e comparatif a beau être riche de 15 cartes mères, ces dernières n’éclipsent pas forcément les autres modèles du marché ! Voici, plateforme par plateforme, des modèles que nous recommandons vivement, pour tous les prix et tous les usages.
AMD AM2+ - Phenom et Phenom II Oubliez toutes les premières cartes à base de chipsets AMD 790 accompagnés de southbridges SB600, les nouveaux modèles avec le SB750 sont réellement plus performants. Nous n’avions pas d’anciennes références, nous recommandons sans hésiter la Gigabyte 790GP-DS4P testée dans ce comparatif ou sa remplaçante comme carte ayant le meilleur rapport qualité/ prix, la DFI étant idéale pour les fans d’overclocking et bénéficiant encore d’un tarif attractif (150 euros).
Intel 775 – Core 2 Pour les processeurs Core 2, qui représentent le gros des ventes, mine de rien, les modèles de référence ont tous été testés dans nos précédents numéros. Toutes les cartes que nous recommandons sont à base du chipset Intel P45, nous ne jugeons pas utile de payer plus cher pour un X48 quant aux nForce, à part leur compatibilité SLI, ils chauffent trop et s’overclockent un peu moins bien sans apporter la moindre innovation. En entrée de gamme, la carte que nous recommandons est la Gigabyte EP45-DS3 (et dérivés) ou pourquoi pas les remplaçantes baptisées EP45-UD3, toutes autour des 100 euros. Ces cartes sont largement suffisantes pour exploiter correctement le Core 2 et proposent déjà un bon équipement. Un peu plus équipée et performante, l’Asus P5Q Deluxe est notre choix en milieu de gamme,
pour 170 euros. Enfin, amateurs de gadgets, de looks flashys et d’overclockings extrêmes, l’Asus Maximus II Formula est faite pour vous, à 200 euros. Il existe également des cartes mères en DDR3 pour Core 2, mais le rapport qualité/prix reste sensiblement en faveur des solutions DDR2. L’Asus P5Q3 est un bon modèle, mais quitte à acheter une machine neuve et haut de gamme en DDR3, pourquoi ne pas passer au Core i7 directement ?
Intel 1366 – Core i7 Sorties plus récemment, les cartes mères pour Core i7 souffrent toutes du même problème, leur prix ! Néanmoins, depuis nos premiers essais, les tarifs ont quelque peu diminué, voici donc les prix actuels des cartes déjà passées dans nos colonnes : • Asus P6T Deluxe : 280 euros • Gigabyte EX58-DS4 : 230 euros • Intel : DX58SO : 250 euros • MSI Eclipse SLI : 300 euros • MSI X58 Platinum : 245 euros
Comme vous pouvez le constater, même si ces cartes mères ont toutes perdu une vingtaine d’euros, c’est encore fort coûteux ! En haut de gamme, l’Asus P6T Deluxe reste le modèle le plus intéressant (les cartes du type Asus Rampage II Extreme, DFI UT X58-T3eH8 ou MSI Eclipse sont décidément trop chères), mais elle est fortement concurrencée par la DFI UT X58-T3H6 que nous n’avons pas essayée. Le bon rapport qualité/prix était détenu par la Gigabyte EX58-DS4, ce qui est toujours vrai, si ce n’est que nous recommandons sa remplaçante (EX58-UD4P) qui n’est pas plus chère. Enfin, en « entrée de gamme », nous recommandons sans hésiter la MSI X58 Pro SLI mais précisons qu’Intel a largement réduit le prix de sa DX58SO. Elle est encore à 250 euros en moyenne car les boutiques tardent à appliquer ce changement, mais la grande enseigne Surcouf la propose désormais à 200 euros.
Hardware Magazine
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Dossier Plateforme
AM2+
AM2+
AM3
AM3
AM3
AM3
AM3
Format
ATX
ATX
ATX
ATX
ATX
ATX
ATX
Marque
DFI
Gigabyte
Asrock
Asus
DFI
MSI
MSI
Modèle
LanParty DK 790FXB-M2RSH
MA790GP-DS4H
M3A790GXH/128M
M4A78T-E
LanParty DK 790FXB-M3H5
790FX-GD70
790GX-GD65
Chipset
AMD 790FX + SB750
AMD 790GX + SB750
AMD 790GX + SB750
AMD 790GX + SB750
AMD 790FX + SB750
AMD 790FX + SB750
AMD 790GX + SB750
Mémoire
DDR2 667/800/1066 x4
DDR2 667/800/1066 x4
DDR3 1066/1333/1600 x4
DDR3 1066/1333/1600 x4
DDR3 1066/1333/1600 x4
DDR3 1066/1333/1600 x4
DDR3 1066/1333/1600 x4
PCI-Express
16X x3 (16/16/0 ou 16/8/8)
16X x2 (16/0 ou 8/8) + 1X x3
16X x3 (16/0/4 ou 8/8/4) + 1X x1
16X x2 (16/0 ou 8/8) + 1X x2
16X x3 (16/16/0 ou 16/8/8)
16X x4 (16/0/16/0 ou 8/8/8/8), 1X x1
16X x2 (16/0 ou 8/8), 1X x2
PCI
x3
x2
x2
x2
x3
x2
x2
SATA
x6 (RAID 0/1/0+1)
x6 (RAID 0/1/5/10)
x6 (RAID 0/1/5/10)
x5 (RAID 0/1/5/10) + eSATA x1
x6 (RAID 0/1/5/0+1)
x8 (RAID 0/1/5/10) + eSATA x1
x5 (RAID 0/1/5/10) + eSATA x1
PATA
x2
x2
x2
x2
x2
x2
x2
Réseau
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet x2
Gigabit Ethernet
Audio
HD Audio 7.1 (Realtek ALC885)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC889a)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC890)
HD Audio 7.1 (Via VT1708S)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC885)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC889)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC889)
Sorties audio numériques
Optique x1 et coaxial x1
Optique x1
Optique x1
Optique x1
Optique x1 et coaxial x1
Optique x1 et coaxial x1
Optique x1
USB 2.0
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x12 (dont 8 via prises internes vacantes)
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x11 (dont 4 via prises internes vacantes)
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
Firewire
x0
x3 (dont 2 via prises internes vacantes)
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
x0
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
Prises pour ventilateurs
x6
x4
x4
x4
x6
x4
x4
Sorties vidéos
N/A
VGA + DVI + HDMI
VGA + DVI + HDMI
VGA + DVI + HDMI
N/A
N/A
VGA + DVI + HDMI
Divers
Compatible CrossfireX, fonctionnalités avancées DFI
Sideport 128 Mo DDR2 667, compatible CrossfireX, fonctionnalités avancées Gigabyte
Sideport 128 Mo DDR3 1333, compatible CrossfireX, fonctionnalités avancées Asrock
Sideport 128 Mo DDR3 1333, compatible CrossfireX, fonctionnalités avancées Asus
Compatible CrossfireX, fonctionnalités avancées DFI
Compatible CrossfireX, fonctionnalités avancées MSI
Sideport 128 Mo DDR3 1333, compatible CrossfireX, fonctionnalités avancées MSI
Prix
150 euros
135 euros
130 euros
135 euros
env. 150 euros
180 euros
135 euros
Le choix de la rédaction C a faisait longtemps que l’actualité des cartes mères n’était pas si florissante. En effet, la majorité des produits pour processeurs AMD AM2+ et Intel 775 étant déjà sortis depuis un moment, les nouveautés ne se
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I Hardware Magazine
bousculaient plus au portillon. La récente sortie des Phenom II a redynamisé le marché des cartes AM2+ et surtout, la sortie des processeurs AMD AM3 et Intel 1366 booste la créativité des fabricants. Ce comparatif regroupe 15 cartes, 12 en ATX et 3 en microATX. Toutes sont de bonne qualité et aucune n’est à éviter foncièrement. C’est le principe de ce genre de dossier ne présentant que la crème de la crème, une importante sélection étant réalisée en amont. Pourquoi irions-nous vous présenter des cartes qui n’en valent pas la peine ? Comme toujours, parmi les 15, certaines sortent du lot plus que d’autres. DFI marque son grand retour dans nos colonnes. Cette marque a été propulsée sur le devant de la scène il y a
quelques années avec sa carte LanParty en nForce 4, une véritable révolution à l’époque. Depuis, une longue période de vide a suivi, avec quelques produits sympas mais rien de bien extraordinaire en somme. Aujourd’hui, DFI est revenu en force avec des cartes au top pour chaque plateforme, en attestent les modèles essayés dans ce comparatif. Elles ont du mal à recevoir le label « choix de la rédaction » car elles s’adressent à un public très précis et, si l’on considère avant tout le côté « show », leur look exubérant, les Asus de la série ROG font généralement mieux. Les cartes DFI proposent le maximum d’options pour overclocker vos processeurs, mais seules quelques rares personnes sont réellement capables de comprendre et profiter des paramètres
775
1366
ATX
ATX
DFI
DFI
LanParty UT P45-T2RS
LanParty UT X58-T3eH8
Intel P45 + ICH10R
1366
AM2+
1366
1366
ATX
ATX
microATX
microATX
microATX
Gigabyte
MSI
MSI
Asus
DFI
EX58-UD4P
X58 Pro SLI
Media Live Diva 7.1
Rampage II Gene
LanParty JR X58-T3H6
Intel X58 + ICH10R
Intel X58 + ICH10R
Intel X58 + ICH10R
AMD 780M + SB700
Intel X58 + ICH10R
Intel X58 + ICH10R
DDR2 667/800/ 1066 x4
DDR3 1066/1333/ 1600 x6
DDR3 1066/1333/ 1600 x6
DDR3 1066/1333/ 1600 x6
DDR2 533/667/800 x4
DDR3 1066/1333/1600/ 1800/2000 x6
DDR3 1066/1333/ 1600/1800 x6
16X x3 (16/0/4 ou 8/8/4), 4X x1
16X x3 (16/16/0 ou 16/8/8), 4X x1
16X x2 (16/0 ou 8/8), 4X x1, 1X x2
16X x3 (16/16/4), 1X x2
16X x1, 1X x3
16X x2 (16/16), 4X x1
16X x2 (16/16), 4X x1
x3
x2
x2
x2
x0
x1
x1
x8 (RAID 0/1/5/0+1)
x8 (RAID 0/1/5/0+1)
x8 (RAID 0/1/5/0+1)
x7 (RAID 0/1/5) + eSATA x1
x4
x7 (RAID 0/1/5) + eSATA x1
x6 (RAID 0/1/5)
x2
x2
x2
x2
x2
x2
x2
Gigabit Ethernet x2
Gigabit Ethernet x2
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet
Gigabit Ethernet
HD Audio 7.1 (Realtek ALC885)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC889)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC889A)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC888S)
HD Audio 7.1 (Realtek ALC 888) + D2 Audio DAR-3 + pré-ampli 7.1
SupremeFX X-F 7.1
HD Audio 7.1 (Realtek ALC889)
Optique x1 et coaxial x1
Optique x1 et coaxial x1
Optique x1 et coaxial x1
Optique x1
Coaxiale x1
Optique x1
Optique x1, coaxiale x1
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x12 (dont 4 via prises internes vacantes)
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x8 (dont 4 via prises internes vacantes)
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x12 (dont 6 via prises internes vacantes)
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
x3 (dont 2 via prises internes vacantes)
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
x2 (dont 1 via prise interne vacante)
x0
x6
x8
x5
x4
x3
x5
x6
N/A
N/A
N/A
N/A
VGA + HDMI + composantes
N/A
N/A
Compatible CrossfireX, fonctionnalités avancées DFI
Compatible CrossfireX et SLI (2-way et 3-way), fonctionnalités avancées DFI
Compatible CrossfireX et SLI, fonctionnalités avancées Gigabyte
Compatible CrossfireX et SLI (2-way et 3-way), fonctionnalités avancées MSI
Sorties audio analogiques RCA séparées, entrée S/PDIF coaxiale
Compatible Crossfire X et SLI, fonctionnalités avancées Asus
Compatible Crossfire X et SLI, fonctionnalités avancées DFI
200 euros
310 euros
230 euros
190 euros
env. 200 euros
260 euros
240 euros
avancés que nous ne trouvons pas chez les concurrents, ce n’est donc pas vraiment un avantage.
Où sont les logos choix de la rédaction ! ? Vous remarquerez que, malgré le fait que nous ayons encensé la majorité de ces cartes et que nous les recommandons à l’achat, il n’y a pas beaucoup de logos « choix de la rédaction ». Nous partons du principe qu’il ne vaut mieux pas attribuer ce logo à n’importe quel produit sympa mais exclusivement à ceux que nous recommandons le plus, il n’y en a donc que quelques-unes pour chaque type de processeurs, une par usage et/ou gamme de prix. Il se trouve qu’en matière de socket AM2+ et surtout de socket 775, nos références n’ont pas changé. Vous trouverez sur la page
1366
précédente un rappel de toutes les cartes de référence pour ces plateformes ainsi que les premiers modèles essayés pour Core i7, avec les prix mis à jour. Pour processeurs AMD AM2+, la Gigabyte 790GP-DS4H représente pour nous le rapport qualité/prix idéal. Peu coûteuse, munie d’un IGP performant et d’un équipement complet, rapide et prompte à overclocker, elle n’excelle en rien mais ne pèche en rien. A 135 euros, c’est idéal. La plateforme AM3 est encore toute neuve et seules les cartes présentées dans ce dossier ont été testées à ce jour. Equivalente de la Gigabtyte 790GP-DS4H, l’Asus M4T78-E est un rapport qualité/prix idéal pour la majorité des utilisateurs. Les power users qui visent l’overclocking maximal, le look et se fichent d’avoir un contrôleur graphique préfé-
reront la DFI LanParty 790FXB-M3H5. A vrai dire, la MSI 790FXGD70 nous a très agréablement surpris, elle n’obtient pas de récompense simplement parce que la DFI offre un meilleur rapport qualité/prix. Si son look noir brillant vous séduit, n’hésitez pas ! En ce qui concerne le socket 775, la DFI testée ici est au top, mais elle ne fait pas mieux que l’Asus Maximus II Formula que l’on trouve plus facilement et un peu moins chère. Enfin, pour le Core i7, la MSI est une bonne surprise en raison de son prix.
Hardware Magazine
I 39
Dossier
Montez des
microPC économiques, silencieux et performants
jérémy panzetta
Longtemps considéré comme trop cher et dur à trouver, le mini-ITX connaît un regain de forme avec l’arrivée de cartes mères performantes, de boîtiers sexy et de prix plus réalistes. Que vous vouliez un PC à très basse consommation allumé 24 h/24, un PCHC le plus discret possible ou simplement un bon petit PC bureautique pas trop cher, voici notre sélection des meilleurs composants, ainsi que nos conseils d’assemblage.
L
a mode est aux microPC et à l’image de l’Asus Eeebox ou du MSI Wind, il est possible de monter soi-même des machines très compactes, économiques, voire bien plus puissantes. Mais encore faut-il connaître le marché complexe du mini-ITX, car entre la multitude de plateformes disponibles, les alimen-
Magazine
tations externes, les ventirads, les cartes d’extension low profil ou les lecteurs optiques slim, il y a de nombreux aspects à étudier pour éviter les pièges. De telles machines se destinent à presque tous les usages : box multimédia ou véritable PC home cinéma taillé pour la HD, serveur de fichiers ou de téléchargement, ordinateur familial, PC
embarqué (voiture, bateau…), ils sont même capables d’assurer de bonnes performances 3D pour jouer, et il y en a pour tous les budgets. Nous avons décortiqué cet univers composant par composant et testé 12 boîtiers miniITX, quelques cartes mères et autres périphériques nécessaires pour que vous puissiez faire les bons choix.
Bien choisir sa configuration mini-ITX, pièce par pièce I : La plateforme/carte mère
L
es plateformes pour cartes mères mini-ITX sont nombreuses, commençons par les plus puissantes s’associant aux processeurs en socket 775 d’Intel et aux processeurs en socket AM2/AM2+ d’AMD. Pour les premiers, vous avez le choix entre les chipsets 965/945GC/945G, G45, Q45 et Q35 chez Intel, et les GeForce 9300/9400 chez nVidia. Pour les seconds, nVidia propose le GeForce 8200, AMD le 780G. Notre préférence va sans hésitation au GeForce 9300, le plus efficace en 3D mais aussi le plus abouti en lecture vidéo. C’est une plateforme de premier choix pour construire un PC home cinéma apte à tout lire et elle s’adapte à bien d’autres types d’usages. Le G45 est une bonne alternative parée pour la vidéo HD, comme le GeForce 8200 et le 780G qui doivent néanmoins être associés à un Phenom pour tirer le meilleur de l’IGP en lecture vidéo. D’autres cartes mères exploitent les CPU mobiles aux sockets P et M/479, avec des chipsets tels que le GM45, le GM965 ou les 945GM/GT/GME. Des processeurs qui ont l’avantage de consommer peu et de moins chauffer mais qui coûtent assez cher, tout comme les cartes mères. Pour exemple, le récent Core 2 Duo P8400 (2,26 GHz) en socket P se vend environ 200 euros, 500 euros pour le Core 2 Duo T9600 (2,8 GHz) et 190 euros pour un T8100 en socket 479. On trouve néanmoins des CPU de puissance plus modeste avec ce dernier socket, comme les Intel CeleronM dont les prix des plus petits modèles tournent entre 40 et 100 euros. De telles machines apportent une puissance qui équivaut à celle d’un portable donc, ce qui permet de toucher à tout mais pas d’assurer une lecture de vidéos HD, sauf avec de puissants CPU, puisqu’aucune de ces solutions ne s’associe avec un IGP possédant une accélération. Notez que certaines de ces cartes mères sont parfois vendues avec le processeur et qu’il ne faudra pas oublier le ventirad, qu’il soit fourni avec la carte mère ou avec le CPU, car il est très difficile d’en trouver seuls à l’achat pour ces types de sockets.
Voici la carte mère Aopen i45GMtHD en GM45 et socket P. De telles plateformes pour processeurs mobiles sont chères.
Le marché mini-ITX propose ensuite des cartes mères sur lesquelles le processeur est déjà soudé. C’est le cas du fameux Atom d’Intel qui s’associe avec le chipset 945GC/GSE du même constructeur. VIA en propose également avec ses processeurs C7 mais ses plateformes commencent à dater et restent chères, nous leur préférons l’Atom. Ce type de cartes mères permet de monter des machines généralement abordables, à faible consommation, qui dégagent peu de chaleur et polyvalentes (bureautique légère, petit serveur de fichiers etc.), mais il ne faut pas trop leur en demander et elles ne peuvent pas aller bien loin en termes de lecture vidéo HD. Pour plus de capacités à ce niveau, nous attendons la nouvelle plateforme Trinity de VIA avec ses processeurs Nano et son chipset VX855 possédant des capacités d’accélération vidéo HD, le GN40 d’Intel ou la plateforme Ion de nVidia, que nous avons présentée le mois dernier, basée sur l’Atom et une puce GeForce 9400M. On
peut aussi citer l’imminente plateforme AMD Neo, composée d’un processeur K8 (Athlon MV40 ou Sempron 200U), d’un chipset 690T/SB600 plus performant qu’un Atom mais plus gourmand en éner-
Jetway dispose d’une belle gamme de cartes mères mini-ITX mais il n’est pas bien distribué en France. En photo, son modèle en 780G pour processeurs AMD AM2.
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I 41
Dossier
gie, et d’une puce graphique Radeon HD3410 Mobility apte à la HD. Le choix du chipset de la carte mère est important car il conditionne les possibilités de la machine, mais il faut aussi vérifier l’équipement de la carte mère. Si vous souhaitez ajouter une carte graphique pour augmenter les performances 3D, un port PCI-Express 16x est
indispensable. Il en est de même des autres cartes filles en PCI ou PCI-Express pour utiliser une carte son de meilleure qualité que les chipsets audio intégrés ou une carte TV. Attention également au port IDE qui disparaît de plus en plus et qui oblige donc à choisir un lecteur optique SATA. Selon les composants à associer à la machine, vérifiez le nombre de ports SATA, USB, FireWire,
Nos trois cartes mères de test Nous avons utilisé trois cartes mères pour ce dossier, une G45 de chez Intel et deux en Atom de chez Intel et Gigabyte. La première dispose de tout le nécessaire pour monter une machine à base de Core2 Duo qui pourra lire n’importe quel contenu De gauche à droite, l’Intel D945GCLF2 (Atom N330), la Gigabyte HD grâce à son IGP GMA X4500HD. Il GA-GC230D (Atom 270) et la Intel DG45GC (G45, socket 775) faudra en revanche se contenter de sa faible puissance 3D pour jouer car la carte ne peut pas accueillir de carte graphique en raison de son port PCIExpress 1x. Elle devra également être associée avec un lecteur slim SATA car aucun port IDE n’est présent. Son chipset chauffe pas mal et devra être dissipé si la configuration est placée dans un boitier compact. Notre carte mère s’est mis à grésiller lorsqu’elle était allumée mais il faut dire que nous l’avons vraiment maltraité depuis quelques mois, nous sommes surement responsable de ce petit défaut. En attendant une disponibilité du modèle Zotac en GeForce 9300, la DG45GC est ce qui se fait de mieux en Mini-ITX pour monter une machine puissante, qu’elle soit destiné à du travail bureautique ou un PC HomeCinema. Pour monter des configurations plus économiques, moins performantes mais toujours assez polyvalentes, les modèles à base d’Atom sont une excellente alternative. Les solutions Intel et Gigabyte se ressemblent beaucoup en termes d’équipement, elles chauffent peu et se distinguent principalement par leur version de l’Atom, par le connecteur principal d’alimentation et par leur dissipateur. Notez que la version 24 pins d’Intel démarre parfaitement avec des alimentations à 20 pins. En ce qui concerne le dissipateur, celui du modèle Intel est moins de haut de 6 mm et cela fait la différence dans certains boitiers, notamment dans notre modèle Akasa. Avec seulement 15 euros de plus nous vous conseillons donc ce dernier modèle Intel, vous disposerez du plus gros Atom disponible et de la carte la mieux intégrable dans des boitiers très confinés.
42
Nom
D945GCLF2
GA-GC230D
DG45GC
Constructeur
Intel
Gigabyte
Intel
Chipset
945GC
945GC
G45
Processeur
Atom 330
Atom 230
-
Connecteurs d’alimentation
24 pins + 4 pins
20 pins + 4 pins
24 pins + 4 pins
IDE
1
1
-
SATA
2
2
4
Slot d’extension
1 x PCI
1 x PCI
1 x PCI-Express 1x
Slot mémoire
1 x DDR2
1 x DDR2
2 x DDR2
Prises ventilateurs
2 x 3 pins (CPU + système)
2 x 3 pins (CPU + système)
4 pins (CPU) + 3 pins (système)
Dissipation
1 x 40mm
1 x 40 mm
Ventirad en socket 775 a ajouter
Connectiques
2 x PS/2, parallèle, série, VGA, 4 x USB, RJ45, S-Video, sortie audio stéréo et entrée ligne
2 x PS/2, parallèle, série, VGA, 4 x USB, RJ45, sortie audio stéréo et entrée ligne
HDMI, DVI, 4 x USB, eSATA, RJ45, audio 7.1 analogique + sortie s/pdif
Prix
85 euros
70 euros
135 euros
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les connectiques audio, le nombre de prises pour ventilateurs, ou celui des slots pour la mémoire RAM. Concernant cette dernière, certaines cartes mères exploitent de la DDR SODIMM. Faites aussi attention à la hauteur des barrettes, pour que la configuration puisse entrer sans problème dans les boîtiers mini-ITX, généralement de faible hauteur. De même, les dissipateurs placés sur le southbridge ou sur les CPU des cartes mères de type Atom ne doivent pas être trop hauts pour ne pas gêner leur insertion dans les boîtiers les plus compacts. Au niveau du CPU, vérifiez ensuite le support CPU de la carte mère car certaines doivent être associées à des processeurs ne dépassant pas un certain TDP. Enfin, vérifiez le nombre de broches du connecteur d’alimentation (20 ou 24 pins) principal pour choisir une alimentation adaptée, un point sur lequel nous reviendrons plus loin. Le plus gros problème reste que notre marché français ne dispose pas de toutes les cartes mères mini-ITX existantes. Vous ne trouverez certaines plateformes qu’en achetant à l’étranger et parfois, chez des marques que nous connaissons peu (Jetway, J &W, Commell, iBase). Voici les cartes mères référencées chez nous : Intel G45/socket 775 : Intel DG45FC (135 euros) nVidia GeForce 9300/socket 775 : Zotac GeForce 9300-ITX Wi-Fi (bientôt disponible, environ 130 euros) nVidia GeForce 8200/socket AM2AM2+ : Zotac GeForce 8200-ITX Wi-Fi (bientôt disponible) Intel GM965/socket P : Aopen i965GMtLA (260 euros) Atom : Gigabyte GA-GC230D (945GC/ Atom 230, 70 euros), Intel D945GCLF (945GC/Atom 230, 70 euros), Intel D945GCLF2 (945GC/Atom 330, 85 euros), MSI IM-945GSE-A (945GSE/ Atom N270, 200 euros) VIA : Epia EN15000G (C7 1,5 GHz, 180 euros), Epia M700-15 (C7 1,5 GHz, 200 euros) Et quelques autres références intéressantes plus difficiles à trouver : AMD 780G/socket AM2-AM2+ : J1W MINIX 780G-SP128MB, Aopen/Albatron KI780G, Jetway NC81 nVidia GeForce 8200/AM2-AM2+ : Jetway NC62K Intel 945GC/socket 775 : iBase MI940 Intel Q35/socket 775 : MSI IM-Q35, iBase MI935
En haut, le ventirad low profil fourni dans les boîtes de CPU Intel et la version HFA-10828-C2 de Hiper, en bas, le Silverstone NT07-775 et le Freezer LP7 d’Arctic Cooling.
Intel GM45/Socket P : Aopen i45GMt-HD, MSI IM-GM45, Jetway NC93, Commell LV-67B, iBase MI945
ces ventirads peuvent être placés dans presque n’importe quel boîtier mini-ITX. Nous avons pu tester les deux modèles en socket 775 constitués du même dissipateur en aluminium et d’un centre en cuivre. Ils se sont montrés efficaces sur notre Celeron dual core E1400 avec
une température qui se stabilisait vers les 35 °C en charge (température maximum constatée : 52 °C ; 20 °C au repos) et avec de très faibles nuisances sonores. Naturellement, ils devront tourner un peu plus vite avec des processeurs dégageant plus de chaleur ou dans un boîtier compact peu ou pas refroidi. On notera que le modèle Hiper possède un ventilateur qui déborde un peu du dissipateur. Compte tenu du positionnement des pieds de fixation, il peut empêcher l’introduction de la plateforme dans des boîtiers où les côtés sont presque collés au PCB de la carte mère. Si de la place est disponible dans le boîtier, des ventirads un peu plus hauts mais conservant des dimensions raisonnables peuvent convenir. C’est le cas
La Zotac GeForce 9300ITX Wi-Fi, une carte mère mini-ITX ultime (CPU en socket 775, deux slots mémoire, PCI-Express 16x, Wi-Fi intégré) que nous attendons avec impatience et qui devrait apparaître en boutiques très prochainement.
II : Le ventirad Le premier souci auquel vous allez être confronté lors du montage d’une machine mini-ITX vient du ventirad. Bon nombre de boîtiers à ce format ont des dimensions très réduites et une faible hauteur qui empêche l’intégration de n’importe quel dissipateur. Même un stock Intel classique est trop haut généralement. Il faut alors se tourner vers un modèle low profil de moins de 40 cm de haut et ils ne sont pas nombreux. Nous avons trouvé cinq références qui sont les suivantes : Silverstone NT07775 (socket 775, 4 pins), Hiper HFA10828-C2 (socket 775, TDP max 99 W, 4 pins), Hiper HFA-20820-C1 (AM2, aluminium, TDP max 78 W) et Hiper HFC30820-C1 (AM2, cuivre, TDP max 105 W). Avec moins de 36 cm de hauteur,
Voici plusieurs types d’adaptateurs pour lecteurs optiques slim.
Des ventirads low profil sont indispensables pour la grande majorité des boîtiers mini-ITX.
du modèle d’origine Intel low profil et du Freezer LP7 d’Arctic Cooling mesurant 47 cm de hauteur. Le ventirad d’Intel n’est pas vendu seul, on le trouve dans toutes les boîtes des processeurs du constructeur en dehors des CPU Extreme. Il possède un centre en cuivre sur les modèles dual core, en aluminium sur les autres. Ces ventirads (avec un centre en cuivre pour l’Intel) offraient une
Hardware Magazine
I 43
Dossier
III : Le lecteur optique
Hiper propose aussi deux modèles low profil pour sockets AM2 dont un avec un radiateur en cuivre (HFA-20820-et HFC-30820-C1).
meilleure dissipation thermique que les précédents Silverstone et Hiper sur notre Celeron dual core, avec une température stagnant à 24 °C en charge (8 °C au repos), mais ils sont un peu plus bruyants bien qu’il soit presque impossible de les entendre en prenant un peu de distance ou dans un boîtier fermé. Le modèle Arctic Cooling peut, cela dit, poser quelques problèmes d’intégration car ses deux heat pipes dépassant du PCB de la carte mère peuvent butter contre les bords d’un boîtier ou les dissipateurs de southbridge des cartes mères. Ses accroches sont également fragiles, nous avons cassé une de ses quatre fixations dès le premier usage.
Au même titre que les cartes mères, la plupart de ces ventirads sont difficiles à trouver dans des boutiques ou des sites de vente en ligne français. Le passage sur des sites étrangers est généralement obligatoire. Nous vous conseillons le modèle Silverstone qui est le plus facile à trouver.
A droite, l’adaptateur 7P+6P nécessaire pour les lecteurs optiques slim SATA. Leur connecteur d’alimentation est plus petit que celui des périphériques SATA standard.
Dans certains boîtiers, les slots d’extension doivent être associés à des rizers PCI/PCI-Express.
Les lecteurs optiques slim possèdent une interface destinée aux portables ou une connectique SATA. Dans les deux cas, un adaptateur est nécessaire pour les relier à une carte mère mini-ITX.
44
I Hardware Magazine
Le choix du lecteur optique dépend tout d’abord des connectiques présentes sur la carte mère. Si elle se dispense d’IDE, un modèle SATA est obligatoire. Ensuite, si les lecteurs 5,25 pouces ne posent aucun problème lorsque ce type de baie est présent, ce n’est pas le cas des lecteurs slim sur lesquels la grande majorité des boîtiers mini-ITX sont basés. Destinés avant tout aux portables, les lecteurs slim disposent souvent d’une connectique particulière qui nécessite des adaptateurs IDE ou SATA que vous pouvez voir en photo et qui sont vendus entre 10 et 25 euros. Il existe des modèles slim SATA, mais si leur connecteur DATA reste identi-
que à celui d’un disque dur ou d’un lecteur 5,25 pouces, le connecteur SATA d’alimentation est, lui, plus petit. Là encore, un adaptateur est nécessaire, il se nomme 7P+6P (qui signifie 7 pins pour les données et 6 pins pour l’alimentation) et se vend une dizaine d’euros. Selon les cas, il peut être judicieux d’opter pour un modèle slot in (mange-CD) pour que la façade du lecteur ne gâche pas l’esthétique du boîtier. Un graveur CD/DVD slim se trouve entre 35 et 55 euros. On peut citer les Samsung SN-S083A et SN-T083A (slot in) en interface SATA, les NEC AD-7633A (slot in), NEC AD7630A (slot in) et Samsung SN-S082H en interface IDE. Côté lecteurs Blu-Ray, les références sont rares et seul le Sony-Nec-Optiarc BC-5600S SATA est trouvable en France, notamment chez maisondunumerique.com mais généralement avec un délai de livraison. Proposé entre 170 et 250 euros, il est cela dit très cher. Pour économiser une centaine d’euros, mieux vaut alors choisir un boîtier avec une baie 5,25 pouces pour y intégrer un lecteur Blu-Ray comme les Pioneer BDC-202/ BDC-S02 à 90-100 euros.
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lieu de 15 cm. Il est facile de trouver des cartes graphiques à ce format, généralement des modèles d’entrée ou moyenne gamme, mais le choix est maigre pour les autres composants tels que les cartes TV ou les cartes son. Pour les cartes TV, il sera toujours possible de passer par une interface USB. Parfois, le PCB de la carte fille peut avoir des dimensions adéquates mais un bracket trop long, il suffira alors de le changer pour un bracket low profil. Certains boîtiers sont livrés avec un riser. Il s’agit d’un composant déportant le port PCI ou PCI-Express pour que la carte standard ou low profil se fixe à l’horizontale,
La plupart des boîtiers mini-ITX sont équipés d’une alimentation composée d’un PCB interne et d’un transformateur externe.
IV : Le disque dur Les boîtiers mini-ITX peuvent posséder une baie 2,5 pouces ou 3,5 pouces, voire les deux. Le prix des SSD étant encore élevé en grande capacité, à moins d’avoir un gros budget, pour une machine de travail ou un petit serveur de fichiers, mieux vaut choisir un disque dur 2,5 pouces classique volumineux et de préférence en 7 200 tours/min pour conserver des performances correctes. En 5 400 tours/min, comptez environ entre 40 et 50 euros pour un 160 Go, entre 60 et 75 euros pour 300 Go et généralement 20-30 euros de plus pour les mêmes capacités en 7 200 tours/ min. Une bonne affaire est le SpinPoint M6S de Samsung vendu 90 euros pour 500 Go, la capacité maximale disponible aujourd’hui pour les unités 2,5 pouces. Pour une machine de salon, si vos contenus multimédias sont déjà externalisés sur un autre PC du réseau ou un NAS, vous pouvez très bien intégrer un SSD, comme le Patriot Warp V2 32 GB vendu à moins de 100 euros, afin de supprimer les nuisances sonores et réduire le dégagement de chaleur dans le boîtier.
Deux configurations types Il est difficile de battre le prix d’une Eeebox (250 euros) contenant une carte mère 945GC avec un Atom N270, 1 GB de DDR2, 80 Go d’espace de stockage, le Wi-Fi et Windows XP. Notre configuration maison atteint un prix un peu plus élevé de 290 euros sans Wi-Fi et sans OS, mais elle intègre un Atom plus puissant, plus de RAM, un disque dur de 160 Go en 7 200 tours/min et un lecteur optique dont se dispense la machine d’Asus. Nous n’avons pas testé de boîtiers mini-ITX sans emplacement pour un lecteur optique mais ils sont généralement plus épais que les 27 mm de l’Eeebox et rarement aussi esthétiques. Le choix du boîtier se porte sur deux modèles pratiquement identiques que nous testons plus loin (Cupid 1 et JCP102), il faudra dépenser plus pour avoir quelque chose de plus sexy (Micro HFX, Psile, C138). La deuxième configuration en GeForce 9300 ou en G45 est parfaite pour un PC home cinéma HD ou une machine bureautique puissante. Mais à moins d’y mettre le prix, aucun boîtier vraiment petit n’est adapté à ce type de plateformes qui dégage pas mal de chaleur. Aux alentours de 80 euros, un boîtier plus volumineux comme le nouveau SG05 de Silverstone est parfait et permet d’ajouter une meilleure carte graphique pour jouer. Nous avons choisi un Celeron dual core qui est suffisant pour lire n’importe quel contenu HD avec l’accélération des IGP de ces plateformes, mais il est possible de prendre plus puissant, notamment un E5200 à 20 euros de plus, par exemple. Carte mère
Zotac GeForce 9300-ITX Wi-Fi, ou Intel DG45FC (G45, 135 euros)
Processeur
Celeron dual core E1400 (50 euros)
Mémoire Lecteur optique SATA
2 GB DDR2 (30 euros) Graveur DVD Slim (35 euros)
Lecteur Blu-Ray slim (220 euros)
160 Go 7 200 tours/min 2,5 pouces (60 euros)
SSD 32 GB (100 euros)
Disque dur/SSD Ventirad CPU
V : Les cartes d’extension Lorsque le boîtier et la carte mère le permettent, des cartes d’extension PCIExpress ou PCI peuvent être ajoutées à une configuration mini-ITX. Mais il s’agit souvent de slots low profil, soit 10 cm au
Avec alimentation d’au moins 90 watts (80 euros)
Prix total
420 euros
595 euros
Socket 775/GeForce 9300 ou G45
Carte mère
Intel D945GCLF2 (85 euros)
Processeur
Atom 330 (fourni avec la carte mère)
Mémoire Lecteur optique SATA Disque dur Ventirad CPU Boîtier Certaines alimentations se dispensent de prise ATX 12 V 4 pins. Un adaptateur Molex de ce type sera nécessaire selon la carte mère utilisée. D’autres adaptateurs doubleurs de Molex ou Molex vers SATA peuvent aussi être utiles selon les cas.
Modèle de moins de 8 cm de haut (30 euros)
Boîtier
Prix total
2 GB DDR2 (30 euros) Graveur DVD slim (35 euros) 160 Go 7 200 tours/min 2,5 pouces (60 euros) Fourni avec la carte mère Avec alimentation d’au moins 60 watts (80 euros) 290 euros
Atom/945GC
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Dossier
par exemple. Sur les cartes mères pour processeurs mobiles, les cartes d’extension sont bien souvent au format miniPCI, ce qui permet tout de même d’intégrer des cartes Wi-Fi, des SSD (Buffalo, Silicon Power), des tuners TV, et sans qu’il y ait besoin d’un slot d’extension dans le boîtier puisque ces cartes sont plaquées contre la carte mère.
VI : Le boitier et l’alimentation Nous avons déjà cité plusieurs critères à observer avant l’achat d’un boîtier mini-ITX comme le type et le nombre d’emplacements pour les péri-
Voici le branchement étrange qui nous a permis de démarrer notre plateforme G45 avec une alimentation qui ne possédait qu’un connecteur 20 pins.
plateforme en G45, le disque dur de 2,5 pouces est monté à 56 °C, le Celeron E1400 à 62 °C. Des températures qui restent viables, mais par sécurité, ou avec des processeurs dégageant plus de chaleur, un boîtier plus spacieux avec au moins un ventilateur est préférable.
Le format PicoPSU est idéal pour les boîtiers les plus petits ou pour remplacer l’alimentation du boîtier par une plus puissante.
phériques de stockage ou la hauteur disponible pour le ventirad, mais il est également nécessaire d’examiner le nombre de slots d’extension disponibles, la connectique fournie en façade, les éléments additionnels fournis tels que les risers PCI/PCI-Express, et la ventilation. Si une plateforme en Atom n’a pas vraiment besoin de dissipation supplémentaire, ce n’est pas le cas des G45 ou GeForce 9300 placés dans les plus petits boîtiers. Pour exemple, dans le Cupid 1 d’A+ ou le JCP102 de Jet Computer avec notre
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Un autre point primordial lors du choix d’un boîtier mini-ITX est l’alimentation. Lorsqu’il s’agit d’une alimentation interne de 200 W ou plus, la puissance est suffisante pour n’importe quelle plateforme (à condition de ne pas avoir une carte graphique trop puissante), mais avec des alimentations externes, les choses sont différentes. Elles sont associées à un PCB placé dans le boitier délivrant généralement entre 60 et 120 watts. Une alimentation 60 W se montre suffisante pour une plateforme Atom mais elle ne l‘est pas pour des configurations plus gourmandes comme le G45, le 780G ou les GeForce 8200/9400. Selon le processeur choisi, mieux vaut assurer et prendre la plus grosse option possible. Pour exemple, notre carte mère G45 équipée d’un Celeron dual core E1400, de 2 GB de DDR2, d’un disque dur Hitachi 7K200 2,5 pouces, d’un lecteur DVD SATA slim, d’une souris et d’un clavier en USB consommait 42,6 W au repos, 55,3 W en lecture vidéo HD et
61,3 W en charge maximale (contre 30,7 W au repos et 41 W max pour la même solution en Atom). Nos alimentations 60 W ont pu démarrer la plateforme et supporter la lecture de vidéos HD, mais bien qu’elles acceptent de brèves pointes à 80 W, en stressant encore plus la machine, elles se coupaient pour se mettre en sécurité. 60 W sont donc trop justes pour ce type de configuration, surtout si vous comptez ajouter d’autres périphériques USB ou une carte fille. Il faut tabler sur au moins 90 W. Il est, par ailleurs, nécessaire de vérifier le type des connecteurs présents sur l’alimentation (Molex, SATA, et le 4 pins ATX 12 V), ainsi que le nombre de pins du connecteur principal de l’alimentation. S’il s’agit d’un 24 pins (ou 20 + 4), aucun problème, avec assez de puissance, elle s’adaptera à toutes les plateformes, même celles qui ont un connecteur 20 pins sur la carte mère. Mais s’il s’agit d’un 20 pins, les choses se compliquent pour l’utiliser avec une carte mère en 24 pins. Cela peut fonctionner sans les quatre pins supplémentaires selon la puissance requise par la configura-
Les blocs d’alimentation externes doivent exploiter le même voltage que les PCB avec lesquels ils sont associés. Le connecteur sera placé sur le châssis du boîtier ou un bracket PCI.
tion au démarrage, mais les deux boîtiers Casetronic que nous avions avec une alimentation en 20 pins n’ont pas réussi à démarrer notre configuration en G45, même avec un adaptateur 20 pins vers 24 pins. Mais nous avons reçu une configuration complète avec la carte mère Intel Atom dont les branchements étaient particuliers. L’alimentation 20 pins était reliée au connecteur 24 pins de la carte, dont les quatre broches supplémentaires étaient connectées à l’autre prise 4 pins de la carte mère. Et le tout fonctionnait sans problème. En refaisant ce branchement sur notre configuration en G45 qui ne voulait pas démarrer de base dans les boîtiers Casetronic, elle a pu booter sans aucun souci. Une astuce à essayer donc si vous êtes dans ce cas, avec un câble 4 pins vers 4 pins particulier (voir photo) puisque les quatre broches sont utilisées d’un côté, seulement deux de l’autre, et avec un dessin de broche différent des deux côtés. Un tel câble peut être fabriqué en récupérant et en
associant les quatre pins supplémentaires d’une alimentation 24 pins à un connecteur 4 pins classique. Nous n’avons néanmoins pas pu avoir plus de détails sur ce branchement dont nous ne comprenons pas vraiment le mode exact de fonctionnement, à vos risques et périls donc, et en espérant que cela ne soit pas dangereux pour les composants même si notre plateforme a fonctionné de nombreuses heures sans problème. Pour équiper les boîtiers livrés sans alimentation, ou pour la remplacer par un modèle plus puissant, le format PicoPSU vous sera d’une grande aide. Il s’agit d’un minuscule PCB en 20 ou 24 pins capable de délivrer jusqu’à 150 W à la carte mère. Il s’associe avec un transformateur externe et possède généralement une prise Molex, une SATA, une de type lecteur de disquettes et le connecteur du bloc externe à fixer dans le châssis du boîtier ou sur un bracket PCI. Il est indispensable que ce bloc externe utilise le même vol-
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tage que l’alimentation. Il existe également des alimentations baptisées M-ATX possédant un PCB proche de ceux intégrés à la majorité des boîtiers mini-ITX présentés dans cet article. Il se marie aussi avec un bloc externe et possède deux prises (un fil positif et un fil de masse) à relier à la batterie d’une voiture, par exemple.
Vous trouverez votre bonheur en pièces détachées (boîtiers, cartes mères, alimentations, accessoires, etc.) sur ces sites : www.mini-itx.com, www.thinkitx.com, www. mini-box.com, www.cartft. com, www.short-circuit.com. Chez nous, jetez un oeil du côté de chez www.anteor. com (www.itx-france.com et www.magma-france.com).
Cupid 1
Matériau : acier, plastique et aluminium Alimentation : externe, 60 W ou 90 W Connectiques d’alimentation : 24 pins (20 + 4), ATX 12 V 4 pins, Molex, SATA, 4 pins FDD Compatibilité carte mère : mini-ITX Emplacements 3,5 pouces : 0
Emplacements 2,5 pouces : 1 Lecteur optique : slim Slots d’extension : 0 Ventilateurs : aucun Connectiques : 2 x USB 2.0, casque et micro, lecteur de cartes mémoire SD/CF/MD/SD/MMC
Dimensions : 255 x 185 x 70 mm Prix : 79 euros (60 W) Site Web : www.aplus-case.de, www.nanopoint.fr
Le Cupid 1 possède une jolie bouille. Il est équipé d’une façade en aluminium et en plastique brillant, de coques métalliques noires possédant un effet de relief semblable à celui du cuir, de quatre pieds en caoutchouc et d’un bouton d’allumage entouré d’une LED bleue. Il intègre un PCB délivrant jusqu’à 80 Watts mais associé à un bloc externe de 60 Watts. Une autre version avec un adaptateur externe de 90 Watts et une alimentation interne de 100 Watts devrait aussi être proposée. L’alimentation dispose de tous les connecteurs nécessaires dont un SATA, un Molex et l’ATX 12 V 4 pins en plus du 24 pins principal. Très compact, le Cupid 1 possède une baie amovible sur laquelle viennent se fixer le lecteur optique slim et le disque dur au format 2,5 pouces. Nos deux cartes mères Atom et le ventirad low profil de Silverstone, que nous présentons plus loin, rentrent sans problème, mais pas le low profil standard d’Intel ni le modèle Hiper. Une configuration puissante en G45/GeForce 9300 chauffe un peu trop dans ce boîtier sans ventilation, même si ses côtés sont troués. Les 60 watts ne sont de toute façon pas suffisants pour ces plateformes lorsqu’elles sont en pleine charge. Ce boitier s’adapte donc mieux à une carte mère Atom ou VIA. Les connectiques en façade sont appréciables puisqu’on trouve un lecteur de cartes mémoire, en plus des USB et des sorties audio analogiques. Elles sont cachées derrière une petite porte battante, comme le lecteur optique qui est lui aussi camouflé. Proposé à 80 euros, le Cupid 1 reste simple dans sa conception mais il n’a pas de défauts particuliers et offre un rapport qualité/prix correct. Taille mini
Pas de ventilation
Lecteur de cartes mémoire
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Cupid 2
Matériau : acier, plastique et aluminium Alimentation : externe, 60 W ou 90 W Connectiques d’alimentation : 24 pins (20 + 4), ATX 12 V 4 pins, Molex, SATA, 4 pins FDD Compatibilité carte mère : mini-ITX Emplacements 3,5 pouces : 1
Emplacements 2,5 pouces : 0 Lecteur optique : slim Slots d’extension : 2 Ventilateurs : aucun Connectiques : 2 x USB 2.0, casque et micro, lecteur de cartes mémoire SD/CF/MD/SD/MMC
Dimensions : 300 x 290 x 65 mm Prix : 85 euros (60 W) Site Web : www.aplus-case.de, www.nanopoint.fr
Le Cupid 2 reprend le design et les matières du Cupid 1 dans un format plus fin de 5 mm mais bien plus large, ce qui lui permet d’accepter deux cartes d’extension standard placées à l’horizontale. Malheureusement, aucun rizer n’est livré dans le packaging. Le boîtier possède un emplacement pour un lecteur optique au format slim, ainsi qu’un disque dur de 3,5 pouces. L’alimentation est la même que sur le Cupid 1, à savoir un PCB associé à un adaptateur externe de 60 W, sachant qu’une solution de 90 W devrait être disponible également. Le boîtier a accepté nos trois cartes mères de test, ainsi que nos ventirads low profil sans problème. Toujours sans ventilation, une configuration relativement puissante ne sera pas assez refroidie dans ce boîtier, qui s’adapte mieux à des plateformes de type Atom, à moins d’ajouter un ventilateur en extraction sur un des côtés percés du boîtier par exemple, et en prenant l’alimentation de 90 W (ou en la remplaçant par un modèle plus puissant). L’architecture du Cupid 2 s’approche de celle du C137 Casetronic, présenté plus loin, mais pour deux fois moins cher. Il sera intéressant si vous avez besoin d’ajouter des cartes filles dans la machine. Lecteur de cartes mémoire
Pas de ventilation
2 slots d’extension
Pas de riser fourni
A+
Cupid 3
Matériau : acier, plastique et aluminium Alimentation : interne, 200 W Connectiques d’alimentation : 24 pins (20 + 4), 2 x Molex, SATA, 4 pins Compatibilité carte mère : mini-ITX Emplacements 3,5 pouces : 1
Emplacements 2,5 pouces : 0 Lecteur optique : 5,25 pouces Slots d’extension : 1 Ventilateurs : 80 mm dans l’alimentation Connectiques : 2 x USB 2.0, casque et micro, lecteur de cartes mémoire SD/CF/MD/SD/MMC
Dimensions : 323 x 200 x 129 mm Prix : 69 euros Site Web : www.aplus-case.de, www.nanopoint.fr
Toujours construit avec les mêmes matières : aluminium, acier et plastique, le Cupid 3 est le plus volumineux des trois boîtiers A+. Cette taille lui permet d’accueillir un lecteur optique de 5,25 pouces et un disque dur de 3,5 pouces à la place de périphériques pour portables, et donc d’intégrer un lecteur Blu-Ray beaucoup moins cher qu’en format slim, par exemple, ou une unité de stockage de très grande capacité. On trouve d’autre part un slot d’extension qui ne nécessite pas de rizer et sur lequel vous pourrez fixer une courte carte graphique car le Cupid 3 est livré avec une alimentation interne de 200 W. Celle-ci dispose de tous les connecteurs nécessaires en dehors du PCI-Express et possède un ventilateur de 80 mm placé en aspiration au-dessus de la carte mère. Ce ventilateur, le seul du boîtier, est néanmoins assez bruyant et audible même à distance lorsque le boîtier est fermé, ce qui est rédhibitoire pour ceux qui cherchent avant tout le silence. L’intégration de n’importe quelle carte mère mini-ITX est possible, mais le ventirad doit toujours être un modèle low profil de moins de 5 cm de haut. Avec un prix abordable de 70 euros, le Cupid 3 se place bien sur ce marché miniITX mais se heurte au SG05 de Silverstone, plus grand mais bien plus discret. Lecteur de cartes mémoire 2 slots d’extension Alimentation de 200 W Lecteur optique de 5,25 pouces ?
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Ventilateur de l’alimentation bruyant
Jet Computer
JCP102
Matériau : acier et plastique Alimentation : externe, 60 W Connectiques d’alimentation : 24 pins (20 + 4), ATX 12 V 4 pins, Molex, SATA, 4 pins FDD Compatibilité carte mère : mini-ITX Emplacements 3,5 pouces : 0
Emplacements 2,5 pouces : 1 Lecteur optique : slim Slots d’extension : 0 Ventilateurs : aucun Connectiques : 2 x USB 2.0, casque et micro Dimensions : 255 x 185 x 70 mm
Prix : 85 euros Site Web : www.jet-computer.de
Le JCP102 de Jet Computer possède exactement le même châssis que le Cupid 1. Seul le look change, avec des coques noires métalliques lisses et une porte de façade brillante pour cacher le lecteur optique. Il est livré avec la même alimentation de 60 W mais il se dispense de lecteur de cartes mémoire. Un adaptateur IDE 3,5 pouces est présent pour le lecteur optique slim, ainsi qu’une nappe IDE 3,5 pouces vers 2,5 pouces. En dehors de ces différences, les critiques concernant ce boîtier sont les mêmes que pour le modèle A+.
Taille mini
Pas de ventilation
Nappe et adaptateur slim IDE fournis
Silverstone
SG05
Matériau : acier et plastique Alimentation : interne, 300 W 80 Plus Connectiques d’alimentation : 24 pins (20 + 4), ATX 12 V 4 pins, 2 x Molex, 3 x SATA, 4 pins FDD, PCI-Express 6 pins Compatibilité carte mère : mini-ITX
Emplacements 3,5 pouces : 1 Emplacements 2,5 pouces : 1 Lecteur optique : slim Slots d’extension : 2 Ventilateurs : 120 mm (1 200 RPM)+ 80 mm dans l’alimentation
Connectiques : 2 x USB 2.0, casque et micro Dimensions : 276 x 222 x 176 mm Prix : 79 euros Site Web : www.silverstonetek.com
Le SG05 de Silverstone est le plus grand boîtier mini-ITX de ce dossier mais il permet d’assembler des configurations un peu plus costaudes que de l’Atom ou de l’EPIA. Il dispose d’une alimentation de 300 W certifiée 80 Plus possédant, en plus des indispensables Molex, SATA, 24 et 4 pins, un connecteur 6 pins PCI-Express pour installer une carte graphique assez puissante, de type Radeon 4850 ou GeForce GTS 250, dans un des deux slots d’extension disponibles. Mais la carte ne doit pas dépasser les 23,5 cm de long, sous peine de ne plus pouvoir brancher le connecteur d’alimentation, à moins qu’il soit placé sur la tranche supérieure du PCB. La place disponible pour le ventirad est également confortable puisque vous pouvez intégrer des modèles allant jusqu’à 78 mm de hauteur. Le boîtier est suffisamment ventilé pour utiliser de gros CPU et une carte graphique. On trouve un 120 mm en façade soufflant sur la configuration et un 80 mm dans l’alimentation placé en aspiration juste au-dessus de la carte mère. Le 120 mm est associé à un filtre à poussière lavable, à retirer en détachant la façade. Autre avantage, le SG05 accepte à la fois une unité 2,5 et 3,5 pouces, ce qui vous laisse le choix, mais il faut du slim pour le lecteur optique (adaptateur IDE fourni). Il faudra, par ailleurs, prévoir un lecteur optique avec une jolie façade ou en slot in car le boîtier ne possède pas de cache. Comme souvent chez Silverstone, l’ensemble est de bonne facture, une façade en aluminium ou avec un plastique plus esthétique aurait été un plus mais à 80 euros, on ne peut pas tout avoir. Prix
2 slots d’extension
Alimentation 300 W
Filtre à poussière sur le 120 mm
Emplacement 2,5 et 3,5 pouces
Le plus gros de nos boîtiers mini-ITX
Ventilation silencieuse
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Akasa
AK-ITX01BK
Matériau : acier et plastique Alimentation : externe, 80 W Connectiques d’alimentation : 24 pins (20 + 4), Molex, SATA, ATX 12 V 4 pins, 4 pins FDD Compatibilité carte mère : mini-ITX Emplacements 3,5 pouces : 0
Emplacements 2,5 pouces : 1 Lecteur optique : slim Slots d’extension : 0 Ventilateurs : 40 mm Connectiques : 2 x USB 2.0, casque et micro Dimensions : 230 x 210 x 65 mm
Prix : 90 euros Site Web : www.akasa-europe.com
Très compact, ce boitier d’Akasa propose peu de place pour les composants. Seule notre carte mère Atom Intel a pu rentrer, avec un câblage difficile à ranger. L’Atom Gigabyte et notre Intel en G45 avec le ventirad Silverstone ne passent qu’en ôtant la baie pour le lecteur optique slim. Et même de cette façon, il est nécessaire de raboter un peu le support du disque dur de 2,5 pouces, qui butte contre le dissipateur de la carte mère G45. De toute façon, bien que les 80 W de l’alimentation externe soient suffisants pour ce type de plateforme, l’unique ventilateur de 40 mm est trop juste pour la refroidir correctement dans un boîtier si confiné. Entre ces petits défauts et son design quelconque, ce boîtier n’a donc pas beaucoup d’intérêt face au Cupid 1 ou au JCP102, même s’il assure l’essentiel lorsqu’on l’associe à une carte mère adaptée. Taille mini
Hauteur trop limitée pour beaucoup de cartes mères
Ventilateur de 40 mm silencieux
In-Win
BM639BB
Matériau : acier et plastique Alimentation : interne, 120 W Connectiques d’alimentation : 24 + 4 pins, 2 x Molex, SATA, 4 pins Compatibilité carte mère : mini-ITX Emplacements 3,5 pouces : 2
Emplacements 2,5 pouces : 1 (faisant aussi office de 3,5 pouces) Lecteur optique : slim ou 5,25 pouces Slots d’extension : 2 (low profil) Ventilateurs : 40 mm dans l’alimentation, 80 mm dans le boîtier
Connectiques : 2 x USB 2.0, casque et micro Dimensions : 264 x 230 x 112 mm Prix : 80 euros Site Web : www.in-win.com.tw
Le BM639 possède des capacités d’intégration intéressantes. Il dispose d’une grande baie amovible comprenant un emplacement de 5,25 pouces qu’il est possible de modifier pour un y insérer à la place un lecteur slim et une unité de 3,5 pouces. Une seconde baie placée à la verticale et plaquée contre un côté du boîtier peut accueillir, au choix, un autre disque dur de 2,5 ou 3,5 pouces. Il accepte des ventirads allant jusqu’à 6 cm de hauteur, à condition d’utiliser un lecteur slim et la baie latérale de stockage. L’usage d’un lecteur de 5,25 pouces ou de la baie de 3,5 pouces du milieu impose des ventirads très bas. Le boîtier dispose d’une alimentation interne silencieuse de 120 W suffisante pour démarrer des configurations qui en ont un peu sous le coude telles qu’avec un G45 ou un GeForce 9300. Une alimentation de 80 W avec PCB et bloc externe est aussi proposée en option. La dissipation est assurée par un ventilateur de 80 mm qu’il faudra réguler ou changer car assez bruyant. Un autre ventilateur de 40 mm est intégré dans l’alimentation, mais il ne tourne qu’en cas de besoin et se montre discret. Alors oui, le BM639 n’est pas très beau, ses matières plastiques sont peu flatteuses, il n’est pas non plus très compact, mais il n’est pas très cher, possède deux slots d’extension low profil et quelques atouts qui peuvent faire la différence selon vos besoins. Alimentation de 120 W
2 slots d’extension low profil
Ventilé par un 80 mm
Design/matière plastique
Lecteur optique slim ou 5,25 pouces
Ventilateur 80 mm bruyant
Un emplacement pour disque dur 3,5 pouces, une deuxième pour 3.5 ou 2.5 pouces
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mCubed HFX
Micro
Matériau : Aluminium et acrylique Alimentation : aucune (option PicoPSU) Connectiques d’alimentation : Compatibilité carte mère : mini-ITX Emplacements 3,5 pouces : 1
Emplacements 2,5 pouces : 2 (si pas de 3,5 pouces) Lecteur optique : slim Slots d’extension : 1 Ventilateurs : aucun, kit Heat pipe chipset/ CPU en option (60 euros)
Connectiques : USB 2.0, FireWire Dimensions : 240 x 230 x 75 mm Prix : 150 euros (sans alimentation et sans heat pipe) Site Web : www.hfx.fr, www.maisondunumerique.com
Le HFX Micro est la version mini-ITX du HFX Mini que nous avons testé dans un précédent numéro. Ce boîtier est un véritable bijou. Difficile, tout d’abord, de ne pas craquer pour son design et son châssis composé d’aluminium épais et d’une façade/capot en acrylique. Le boîtier s’adapte ensuite aussi bien à des cartes mères de type Atom/EPIA qu’à des configurations plus musclées. Pour ces dernières, il faut acheter en plus le kit de refroidissement 100 % passif pour dissiper correctement la plateforme. Il est composé de deux blocs en aluminium pour le chipset et le processeur de la carte mère, qui sont reliés par heat pipes aux côtés du boîtier, assurant la dissipation de la chaleur. L’ensemble permet de refroidir efficacement ce type de configurations, même avec un gros processeur. Mais le kit est très pénible à monter, notamment au niveau des heat pipes à couder, mieux vaut passer par un professionnel comme maisondunumerique.com si vous n’êtes pas très bricoleur. Cette boutique en ligne devrait le commercialiser avec la carte mère Zotec en GeForce 9300 dans peu de temps. Le boîtier est livré sans alimentation, un modèle PicoPSU s’y adapte parfaitement. Un trou pour passer le connecteur du bloc externe est prévu à l’arrière. Il peut accueillir un lecteur optique slim en slot in et deux disques durs de 2,5 pouces (ou un 3,5 pouces), ainsi qu’une carte fille classique à l’aide d’un rizer. Le boîtier disponible en noir ou argent coûte 150 euros, auxquels il faut ajouter 60 euros pour le heat pipe et 90 euros pour l’alimentation, soit un total de 300 euros. Cela revient cher mais il s’agit d’un boîtier d’exception et un des seuls de cette taille à pouvoir intégrer des configurations puissantes. Taille Refroidissement passif en option et adapté à du G45 ou GeForce 9300 Design
Qualité de fabrication et matières aluminium/ acrylique Un slots d’extension Prix total avec alimentation et heatpipe Kit passif très difficile à monter
Casetronic/Travla Matériau : aluminium et acier Alimentation : interne, 90 Watts Connectiques d’alimentation : 20 pins, 2 x Molex, ATX 12V 4 pins, 3 x 4 pins FDD Compatibilité carte mère : Mini-ITX
C138 Emplacements 3,5 pouces : 1 Emplacements 2,5 pouces : 1 Lecteur optique : slim Slots d’extension : 1 Ventilateurs : 40 mm
Connectiques : 2 x USB 2.0, casque et micro Dimensions : 203 x 203 x 101 mm Prix : entre 100 et plus de 200 euros Site Web : www.casetronic.com, www.anteor.com
Le design sobre mais efficace du C138 de Casetronic nous a vraiment plu. Le boîtier est constitué de coques en aluminium et de quelques éléments en acier, l’ensemble étant de très bonne facture. Une poignée est placée à l’arrière pour le transporter facilement. Il peut accueillir un lecteur optique slim, un disque dur de 2,5 pouces et un de 3,5 pouces. Mais avec ce dernier, il n’est plus possible d’utiliser le slot d’extension. Un rizer PCI est fourni, ainsi qu’un adaptateur IDE 2,5 pouces vers 3,5 pouces. Nos trois cartes mères de test sont entrées sans problème (avec le ventirad Silverstone pour le G45), mais pour du G45 ou du GeForce 9300, il faut se passer du disque dur de 3,5 pouces pour laisser respirer la configuration qui est refroidie par un ventilateur de 40 mm à l’arrière. Le C138 délivre 90 W grâce à son alimentation externe associée à un PCB possédant un connecteur 20 pins et l’ATX 12 V 4 pins. Nous n’avons pu démarrer notre G45 qu’avec un branchement exotique détaillé dans les pages précédentes de cet article. Il est donc difficile de conseiller ce boîtier pour ce type de plateforme même si cela reste viable, il s’adapte mieux à de l’Atom ou de l’EPIA. Il rate le choix de la rédaction à cause d’une faible disponibilité en France et d’un prix qui varie beaucoup en fonction des boutiques. Nous ne l’avons pas trouvé à moins de 200 euros, alors que quelques sites anglais le proposent à 95 livres (environ 100 euros). Design
Prix/disponibilité
Qualité de fabrication et matière aluminium
Alimentation en 20 pins
Un slots d’extension
Câble ATX 12V 4 pins non fourni
Ventilé par un 40 mm
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Dossier
Casetronic/Travla Matériau : aluminium et acier Alimentation : interne, 90 ou 120 Watts Connectiques d’alimentation : 20 pins, 2 x Molex, ATX 12V 4 pins, 3 x 4 pins FDD Compatibilité carte mère : Mini-ITX Emplacements 3,5 pouces : 1
C137 Emplacements 2,5 pouces : 1 (le même que 3.5 pouces) Lecteur optique : slim Slots d’extension : 2 Ventilateurs : 60 mm Connectiques : -
Dimensions : 323 x 254 x 69 mm Prix : entre 100 et plus de 200 euros Site Web : www.casetronic.com, www.anteor.com
Le C137 reprend les mêmes matériaux : aluminium et acier de qualité que le C138, mais dans un format plus large et moins haut. Son châssis ne lui permet pas d’intégrer des plateformes comme notre G45 car le plus petit des ventirads empêche la fixation de la baie pour lecteurs optiques slim. Une baie pour disques durs de 2,5 ou 3,5 pouces est disponible, ainsi que deux slots d’extension (rizer PCI fourni) et un emplacement pour un lecteur de cartes mémoire CompactFlash. Le boîtier est vendu avec une alimentation de 90 ou 120 W externe qui se contente, là encore, d’un connecteur 20 pins et ne possède pas de prise SATA. La dissipation est assurée par un ventilateur de 60 mm placé sur le côté et qu’il faudra ralentir ou changer car son souffle reste audible même à distance. Comme le C138, la C137 est difficile à trouver en France à des prix raisonnables. Notez que Casetronic commercialise bien d’autres boîtiers mini-ITX, allez faire un tour sur son site Web pour découvrir sa large gamme. Design
Prix/disponibilité
Qualité de fabrication et matière aluminium
Alimentation en 20 pins
Deux slots d’extension
Câble ATX 12V 4 pins non fourni
Ventilé par un 60 mm
60 mm bruyant
Morex
Jupiter 3688
Matériau : acier, acrylique Alimentation : interne, 60 Watts Connectiques d’alimentation : 20 pins, Molex, 4 pins FDD Compatibilité carte mère : Mini-ITX
Emplacements 3,5 pouces : 0 Emplacements 2,5 pouces : 1 Lecteur optique : slim Slots d’extension : 0 Ventilateurs : 60 mm
Connectiques : 2 x USB Dimensions : 275 x 210 x 65 mm Prix : 110 euros Site Web : www.morex.com.tw, www.anteor.com
Le Jupiter 3688 est un miniboîtier assez joli qui se démarque par une façade recouverte d’une plaque de plexiglas aux reflets violets. Comme la grande majorité des boîtiers mini-ITX, le châssis reste simple avec la possibilité d’intégrer un disque dur de 2,5 pouces et un lecteur optique slim.Bien qu’il soit ventilé par un 60 mm discret, l’alimentation externe de 60 W est trop juste pour supporter une configuration puissante. De plus, elle intègre le strict minimum puisqu’on ne trouve qu’un connecteur 20 pins, un Molex et un pour lecteur de disquettes. Elle se dispense de prise ATX 12 V 4 pins mais les plateformes en Atom peuvent s’en passer. Des adaptateurs sont à prévoir pour intégrer des périphériques de stockage SATA. La hauteur disponible est limitée pour les dissipateurs ou ventirads des cartes mères à cause de la baie du lecteur CD/DVD placée juste au-dessus. Il faut donc bien choisir sa plateforme. Notre modèle lntel en Atom a été installé sans problème mais la Gigabyte rentrait au chausse-pied. Taille
Alimentation en 20 pins
Design ?
Pas de connecteur ATX 12V 4 pins
Ventilé par un 60 mm
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I Hardware Magazine
Impose une carte mère avec des dissipateurs de petite hauteur
Hiper
HMC-2K53A-A0
Matériau : acier et plastique Alimentation : interne, 300 Watts Connectiques d’alimentation : 24 + 4 pins, 2x Molex, SATA, 4 pins Compatibilité carte mère : Mini-ITX, Micro-ATX Emplacements 3,5 pouces : 0
Emplacements 2,5 pouces : 1 Lecteur optique : slim Slots d’extension : 1 Ventilateurs : 2 x 40 mm dans l’alimentation, 40 mm dans le boitier Connectiques : 2 x USB 2.0, FireWire, casque/ micro/entrée ligne, S-Video, lecteur de cartes mémoire SD/CF/MD/SD/MMC/SM
Autres : Ecran VFD avec télécommande IR compatible MCE/Vista, Wi-Fi intégré Dimensions : 430 x 310 x 53 mm Prix : Site Web : www.hipergroup.com
Ce boîtier Hiper sort un peu du cadre mini-ITX puisqu’il accepte également des cartes mères en microATX. II adopte un format de type platine DVD et se montre particulièrement bien équipé. Alimentation interne de 200 W, écran VFD intégrant le Wi-Fi, lecteur de cartes mémoire, un slot d’extension, transmetteur et télécommande Media Center infrarouge, boutons de navigation, FireWire et S-Vidéo en façade, il ne manque rien en dehors du riser disponible en option. Le packaging contient un adaptateur slim IDE 3,5 pouces et la nappe associée. Tous ces composants sont un peu complexes à monter, même avec la notice, il faut de la patience et bien organiser ses câbles. Le boîtier étant assez fin, il n’accepte que de petits ventirads comme notre modèle Silverstone qui passe tout juste. Un emplacement pour un disque dur de 3,5 pouces est disponible ainsi qu’une baie pour un lecteur optique slim en slot in. Mais les accroches de cette dernière ne sont pas bien placées : un des côtés du lecteur ne pouvant pas être fixé, l’unité est penchée et ne s’aligne pas correctement avec la fente mange-disque de la façade. Le boîtier est ventilé par un 40 mm placé juste sous le disque dur, ce qui est insuffisant avec des configurations qui ont tendance à chauffer. On trouve deux autres 40 mm dans l’alimentation qui se font entendre. Même s’il intègre des composants intéressants, à 170 euros, on aurait pu s’attendre à une meilleure qualité de finition et des matières plastiques moins fragiles. Design ?
Qualité des matières plastiques
Equipement (Wi-Fi, télécommande, VFD, etc)
Position du lecteur slim mal ajustée
Un slot d’extension
Alimentation audible
Prix
Choix de la Rédaction Q
ue ce soit pour une plateforme à base d’Atom ou plus musclée, le HFX Micro et le Nexus Psile, testé dans un précédent numéro, reçoivent la palme du plus beau design et de la meilleure qualité de fabrication. Si vous avez le budget, faitesvous plaisir. A moins d’être très bricoleur, passez plutôt par un assembleur pour le HFX
dont le système de dissipation passif est très difficile à monter. Le Psile est vendu en ligne sur psile. com et devra être complété par une alimentation PicoPSU et un transformateur externe de même voltage. Pour faire plus économique, et à base d’Atom ou d’EPIA, les trois modèles Cupid et le JCP102 Jupiter 3688 feront des machines compactes et silencieuses. Pour avoir encore plus de choix au niveau du look ou des composants intégrables, consultez les catalogues de Silverstone, Morex ou Casetronic qui disposent de jolis modèles. Et pour une plateforme plus puis-
sante en GeForce 9300 ou G45, le SG05 est une grande réussite. Nous donnons également une mention spéciale au C138 de Casetronic, dont le design et le châssis nous ont beaucoup plu, c’est une bonne affaire si vous le trouvez à un prix raisonnable.
Hardware Magazine
I 55
Dossier
Thomas Olivaux et Tridam
Faut-il
enfin
passer
quad core ?
au
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I Hardware Magazine
Deux ans et demi ont passé depuis l’arrivée du premier processeur quad core, le Core 2 Quad QX6700. Généralement trop chers et peu exploités, nous ne les avons que rarement conseillés. Qu’en est-il aujourd’hui ?
L
orsque les processeurs dual core sont apparus, nous étions tous septiques. En effet, à l’exception de quelques cas de figure rares et précis, la quasi-totalité des applications n’étaient pas capables de tirer profit d’un second core pour améliorer les performances, discours qui était déjà tenu depuis plusieurs années aux personnes qui hésitaient à investir dans un PC biprocesseur. Mais alors que la course aux gigahertz a cessé pour s’orienter massivement vers le multicore, les choses ont bien évolué d’un point de vue logiciel si bien que nous avons tous un processeur dual core et que nous n’imaginerions pas revenir en arrière aujourd’hui. Non seulement la majorité des logiciels exploitent correctement deux cores et bénéficient donc de performances sensiblement améliorées, mais même lorsque ça n’est pas le cas, le confort apporté par la présence d’un second core pour le multitâche quotidien (Windows peut attribuer un core à un logiciel et un core à un autre de façon automatique) est plus qu’appréciable. Pour autant, le passage de dual à quad core n’est pas évident et si les programmes sont de plus en plus nombreux à s’en servir, c’est encore loin d’être systématique. Avec des prix en large baisse et des gammes de plus en plus orientées vers le quad core tant chez AMD que chez nVidia (peu à peu les processeurs quad core se cantonnent à l’entrée de gamme), nous avons jugé utile de faire le point sur les gains à espérer avec des processeurs quad core. Ce dossier est orienté avant tout vers les jeux vidéo,
l’usage gourmand en CPU le plus courant, mais nous nous intéresserons également aux autres applications afin de voir si vous devez abandonner votre bon vieux dual core.
Le quad débute à 125 euros Un luxe le quad core ? Plus vraiment. Alors que les premiers processeurs quad core valaient une véritable fortune et s’affichaient au minimum dans les 400 euros, les modèles se sont multipliés depuis et les prix ont chuté. Aujourd’hui, les modèles les plus abordables sont autour de 150 euros et nous avons des processeurs très performants entre 220 et 300 euros. AMD frappe fort avec ses récents Phenom II
qui s’affichent à des prix très compétitifs malgré leur jeune âge (AM3 810 et AM2+ 920 à 190 euros, AM2+ 940 Black Edition à 230 euros !) et Intel fait des efforts avec ses Penryn comme le Q9400 à 220 euros. Très performant, le Core i7 920 permet de s’offrir la dernière génération dès 280 euros. Le surcoût d’investissement s’arrête là puisque les CPU quad core n’ont pas vraiment besoin de cartes mères spéciales (les toutes premières cartes mères Core 2 ne supportent pas toujours les CPU quad core) et précisons que ces processeurs chauffent un peu plus, il faut donc prévoir un refroidissement suffisant. Concernant les processeurs AMD, faites attention au TDP maximal que supporte votre carte mère. Certaines s’arrêtent à 95 W, tandis que les plus puissants Phenom X4 sont à 115 et 125 W.
Hardware Magazine
I 57
Dossier
Le quad
dans les jeux
Inutile ? Utile ? Nécessaire ? Opter pour un CPU quad core reste un choix difficile pour les joueurs. Pour y voir plus clair et juger de leur intérêt, nous avons passé leur comportement à la loupe dans les jeux récents.
S
’il est maintenant admis qu’un CPU dual core est le minimum requis pour jouer, les tests effectués ici vont une nouvelle fois le confirmer, le cas des CPU quad core mais également tricores est plus complexe. Alors que la majorité des jeux peinent à exploiter plus de deux cores, les processeurs quad core sont vendus significativement plus cher que leurs homologues dual core. Ce qui veut donc dire que pour un budget équivalent, il est possible d’obtenir un CPU dual core plus véloce et donc plus performant dans les jeux qu’un modèle pourtant plus complexe. Parallèlement à cela, nous savons que l’évolution va vers l’exploitation du multicore. Il serait bien entendu plus simple de dire qu’un CPU dual core rapide est préférable pour les joueurs et de condamner les modèles quad core sans autre forme de procès. Mais ce serait faire l’impasse sur le futur et la durée de vie des processeurs que nous vous recommandons. Qui plus est, timidement, les jeux commencent à aller au-delà des deux cores. Il est donc intéressant de refaire le point sur les gains actuels dans les jeux, ainsi que sur les évolutions à venir à moyen terme.
Le multithreading actuel souffre d’un problème : le thread principal, qui gère les commandes de rendu 3D, est beaucoup trop gros.
Les problèmes Exploiter complètement un CPU multicore n’est pas simple pour un moteur de jeu. Même si celui-ci est composé d’un assemblage de différents blocs (3D, physique, son, AI, réseau…), les interactions entre eux sont importantes, ce qui rend leur exécution en parallèle complexe, parfois périlleuse et malheureusement, trop souvent inutile. Si le côté complexe semble évident, les deux autres sont souvent méconnus et en grande partie liés entre eux. Utiliser plusieurs threads est inutile s’ils ne sont pas exécutés avec une forte indépendance et d’une manière asynchrone. Si le thread 3D ne peut commencer à être exécuté qu’après que le thread physique a rendu son travail, l’intérêt est nul. Trop d’asyn-
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I Hardware Magazine
DirectX 11 facilitera la préparation en parallèle des différentes tâches à envoyer au GPU.
chronisme est, par contre, dangereux puisqu’il devient difficile de garantir que la bonne donnée sera disponible au bon moment et donc de garantir la robustesse du code. En clair : il faut essayer d’obtenir des gains sans introduire trop de bugs potentiels. Un vrai casse-tête pour les développeurs, d’autant plus que nous sommes encore dans une phase
d’apprentissage et d’expérimentation incompatible avec la visibilité et la fiabilité demandées par les éditeurs par rapport à un projet donné, ce qui les pousse à avancer timidement.
DirectX 11, la solution miracle ? La prochaine API graphique de Microsoft, attendue avec l’arrivée de Windows 7, va introduire un certain
nombre de nouveautés destinées à faciliter le développement d’un moteur de jeu bien multithreadé. Il sera ainsi possible de décomposer le moteur de rendu en plusieurs threads, de manière à ce que certaines commandes soient préparées par un thread, en même temps que les précédentes
sont exécutées par un autre. Le tout avec une structure qui aidera à éviter les problèmes de synchronisation.
rétrocompatibilité. Ainsi, les cartes graphiques actuelles pourront fonctionner dans un environnement DirectX 11, certes en étant limitées aux fonctions graphiques DirectX 9, 10 ou 10.1, mais en profitant de la nouvelle structure de l’API et donc d’un meilleur multithreading.
Rappelons que si son arrivée est liée au futur OS de Microsoft, cette API sera disponible également pour Windows Vista et réintroduira la
Performances : Crysis Crysis Warhead ‐ GeForce GTX 285
Crysis Warhead ‐ Radeon HD 4870 92
3 2 GHz ‐ 4 cores 3.2 GHz ‐ 4 cores
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2.66 GHz ‐ 4 cores + HT
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2.66 GHz ‐ 4 cores
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2.66 GHz ‐ 3 cores
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2.66 GHz ‐ 2 cores
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2.66 GHz ‐ 4 cores + HT HT
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2.66 GHz ‐ 4 cores
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2.66 GHz ‐ 3 cores
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2.66 GHz ‐ 1 core
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2.66 GHz ‐ 2 cores
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2.66 GHz ‐ 1 core
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3 2 GHz ‐ 4 cores 3.2 GHz ‐ 4 cores
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DX10
C
rysis est le jeu généralement vu comme le plus avancé graphiquement et reste l’un des titres les plus lourds du moment. Il est donc un bon candidat pour observer le comportement des CPU multicores. Nous avons exécuté nos tests dans Crysis Warhead, en basse résolution de manière à mettre en évidence les performances CPU. Si le gain de performances entre un et deux cores est conséquent, il est déjà plus réduit lors du passage à trois cores et encore plus, voire inexistant, une fois que nous arrivons à quatre cores. nVidia s’en tire cependant mieux qu’AMD avec des gains plus élevés au-delà de deux cores, ce qui montre bien que les fabricants de GPU ont aussi leur mot à dire, via les pilotes, sur la bonne exploitation des CPU modernes. Nous pouvons également constater que la version DirectX 9 affiche des gains un petit peu plus élevés avec plusieurs cores, même si globalement le schéma est similaire. Le niveau de
40
DX9
détails n’a, lui aussi, pas une réelle influence. Ainsi, des détails élevés ne
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DX10
profitent pas plus du multicore que des détails faibles.
Crysis Warhead ‐ GeForce GTX 285 60 3.2 GHz ‐ 4 cores
81 181 57
2.66 GHz ‐ 4 cores + HT
75 156 58
2.66 GHz ‐ 4 cores
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2.66 GHz ‐ 3 cores
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2.66 GHz ‐ 2 cores
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2.66 GHz ‐ 1 core
42 94 0
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Qualité élevée
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Hardware Magazine
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prele un an
Dossier
Performances : World in Conflict, Mirror’s Edge
S
econds cas particuliers à passer au banc de test, World in Conflict et Mirror’s Edge. Le premier parce que nous savons que c’est un bon candidat pour profiter du multicore et le second pour son usage intensif de la physique. Notez que nous n’avons pas utilisé l’accélération PhysX des GPU nVidia de manière à laisser toute la charge sur le CPU.
Tout comme Crysis, World in Conflict montre que les pilotes nVidia sont plus efficaces au-delà de deux cores que les pilotes AMD, bien que ce dernier ait introduit des optimisations à ce niveau dans les Catalyst 9.2 que nous avons utilisés. Par ailleurs, vous noterez que si l’activation de l’HyperThreading entraîne, en général, une petite baisse de performances, elle est énorme dans ce jeu avec les pilotes
AMD. La différence à ce niveau entre AMD et nVidia montre que les deux protagonistes ont aussi leur mot à dire à ce niveau. Alors que les gains dans Mirror’s Edge sans les effets PhysX supplémentaires sont importants jusqu’à trois cores, ce n’est plus le cas une fois tous ces effets activés. Pourtant, ils représentent de très bons candidats pour une exploitation totale des CPU multicores, d’autant plus que la partie asynchrone est, a priori, prise en charge par PhysX, vu que c’est le cas pour le GPU.
World in Conflict 90
3 2 GHz ‐ 4 cores 3.2 GHz ‐ 4 cores
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2.66 GHz ‐ 4 cores + HT
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2.66 GHz ‐ 4 cores
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2.66 GHz ‐ 3 cores
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GeForce GTX 285
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Radeon HD 4870
Mirror's Edge ‐ GeForce GTX 285
Mirror's Edge ‐ effets PhysX activés
3.2 GHz ‐ 4 cores
3.2 GHz ‐ 4 cores
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2 66 GH 2 cores 2.66 GHz ‐ 2
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2 66 GHz 1 core 2.66 GHz ‐ 1 core
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Ces résultats nous laissent penser que les effets PhysX supplémentaires sont implémentés dans un seul et même thread. Mais pour quelle raison ? Nous pouvons émettre plusieurs hypothèses. Des limitations en termes de performances du côté du CPU, notamment au niveau de la bande passante mémoire disponible. Nous avons déjà remarqué ce problème dans des cas de calculs scientifiques intensifs. La mémoire était alors le goulot d’étranglement qui empêchait de profiter de tous les cores du CPU. Bien entendu, une autre explication pourrait être que nVidia n’a pas soigné plus que nécessaire l’optimisation CPU multicore de son API et plus particulièrement, son utilisation dans ce jeu, compte tenu de l’intérêt commercial évident de marquer une nette différence de performances entre PhysX traité par le CPU et par le GPU. Quoi qu’il en soit, il est évident que plus de physique ne rime pas spécialement avec bonne utilisation du multicore !
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Performances : Alerte Rouge 3, F.E.A.R. 2, GTA 4 F.E.A.R. 2 ‐ GeForce GTX 285
Alerte Rouge 3 ‐ GeForce GTX 285 3.2 GHz ‐ 4 cores
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3.2 GHz ‐ 4 cores
2.66 GHz ‐ 4 cores + HT
30
2.66 GHz ‐ 4 cores + HT
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2.66 GHz ‐ 4 cores
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2.66 GHz ‐ 4 cores
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2 66 GH 3 cores 2.66 GHz ‐ 3
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2 66 GH 3 cores 2.66 GHz ‐ 3
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2 66 GH 2 cores 2.66 GHz ‐ 2
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2 66 GH 2 cores 2.66 GHz ‐ 2
2 66 GHz 1 core 2.66 GHz ‐ 1 core
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2 66 GHz 1 core 2.66 GHz ‐ 1 core
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A
lerte Rouge 3 représente le cas typique d’un jeu peu gourmand qui n’a que faire des CPU quad core et même des CPU dual core à haute fréquence. Pour se simplifier la tâche, les développeurs ont limité le nombre d’images par seconde à 30. Notez cependant, et même si ce n’est pas le cas ici, que certains jeux peuvent afficher des performances a priori bonnes, mais au prix d’un ralentissement de la simulation. Ainsi, un jeu peut décider de donner la priorité au maintien de 30 FPS et dans le cas d’une insuffisance CPU, il va réduire la vitesse de l’AI, de la physique etc. L’affichage reste donc rapide mais le jeu tourne au ralenti. Un CPU multicore peut donc sembler être inutile si on ne regarde que la vitesse d’affichage alors qu’il permet de maintenir la simulation à vitesse normale.
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pas d’enthousiasme par rapport à cela puisque rien de ce que fait ou affiche le jeu ne justifie une telle débauche de puissance. En réalité, Grand Theft Auto 4 est sur le plan technique un portage médiocre sur PC d’un jeu développé à la base sur des consoles. Il nous est donc difficile de dire si le multithreading massif a été mis en place pour compenser tant bien que mal le manque de performances ou s’il en est responsable ! Une organisation des threads spécifique à une console, par exemple, peut être
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Grand Theft Auto 4 est, lui, un cas extrême d’une utilisation de tous les cores d’un CPU moderne. C’est, à l’heure actuelle, le seul jeu dans cette position et à moins d’y jouer avec des détails très réduits, un CPU quad core est recommandé. Cependant, nous ne débordons
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contre-productive sur une autre architecture si elle est portée telle quelle. L’utilisation des quatre cores d’un CPU peut ainsi être liée à un mauvais threading qui réduit les performances, peu importe le nombre de cores. Du coup, oui, GTA 4 exploite les CPU multicores. Mais non, il n’est pas représentatif des jeux à venir qui, nous l’espérons, seront codés plus proprement. Utiliser quatre cores et utiliser la puissance de quatre cores utilement sont bien entendu deux choses différentes !
Grand Theft Auto 4 ‐ GeForce GTX 285 3.2 GHz ‐ 4 cores
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2.66 GHz ‐ 4 cores + HT F.E.A.R. 2 est l’exemple d’un jeu classique d’aujourd’hui : il profite de deux cores et pour éviter de gros ralentissements dans les scènes chargées, il est important de disposer d’un tel CPU. Par contre, les cores supplémentaires ne sont pas ou très peu utilisés. Les jeux bâtis autour de l’Unreal Engine 3, ainsi que Far Cry 2, ont un comportement similaire.
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Dossier
Le quad
pour travailler Activer le 4ème core sur Phenom X3 ! de 2008 batch CPAW) tandis que d’autres plus difficilement comme les 0904BPAW (semaine 4 de 2009, batch BPAW). Mais à ce stade, il est trop tôt pour se prononcer définitivement sur les Phenom II X3 qui permettent ou non l’activation du quatrième core et dans la majorité des cas, cela restera une loterie. Nous attendons aussi une réaction officielle d’AMD sur le sujet qui au moment de mettre sous presse reste muet sur le sujet. Comme l’indique CPU-Z, il s’agit bien d’un Phenom II X3 720 BE mais doté de… 4 cores, ce que confirme le gestionnaire de Windows.
Récemment, le site asiatique Playwares. com a dévoilé une procédure pour transformer des processeurs AMD Phenom II X3 en Phenom II X4, rien de moins. Pour rappel, les Phenom II X3 sont en effet des Phenom II X4 dont un core est désactivé. Généralement ce genre de bridage est effectué en usine par le fabricant soit parce qu’un core est défectueux, soit pour satisfaire une demande commerciale pour des processeurs Triple Core. Pour le cas du Phenom II X3, la procédure de transformation est enfantine. Il suffit en effet de régler dans le bios la fonction d’overclocking ACC (Advanced Clock Calibration) sur « Auto » pour que par miracle le quatrième core soit activé ! Cependant, tout n’est pas aussi simple. Premièrement, il se peut que ce quatrième core soit défectueux ou pas de la même qualité que les trois autres cores. Dans le premier cas de figure, vous vous exposez à des bugs et autres instabilités lorsqu’il sera sollicité. Dans le second cas, il vous faudra augmenter la tension d’alimentation du processeur pour que ce core soit stable. C’est ce que nous avons été contraints de faire avec notre Phenom II X3 720 BE. Il ne démarrait en effet pas à la tension d’origine de 1.325 volts avec le quatrième core activé. Ce n’est qu’avec un Vcore de 1.5 volts qu’il s’est avéré stable, y compris lors de sollicitations importantes.
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Deuxièmement, cette manipulation n’est accessible que sur les cartes mères architecturées autour du northbridge AMD 790 et du Southbridge SB750. C’est en effet sur ces cartes qu’est apparue la fonction ACC. Troisièmement, toutes les cartes mères n’activent pas le quatrième core malgré le réglage sur « Auto » de la fonction ACC. Si nous avons pu effectuer la manipulation avec succès sur une carte mère Gigabyte GA-MA790GP-DS4H avec le bios F3 (le bios F1 n’activait pas le quatrième core), ce ne fut pas le cas avec une Gigabyte GA-MA790FXTUD5P. Le site Playwares de son côté a réussi la manipulation avec une carte Biostar TA790GX. Quatrièmement, certains Phenom II X3 n’activent pas aussi facilement le quatrième core. Certains batchs de production le permettent aisément comme notre Phenom 0849CPAW (semaine 49
Reste à voir s’il s’agit réellement d’une faille chez AMD dans le système de contrôle des processeurs en fin de chaîne ou s’il ne s’agit pas d’un coup de publicité bien orchestré avec une certaine complicité des fabricants de cartes mères… ou pas. En effet, ce que fait la fonction ACC n’a jamais été très clair. Dans le second cas de figure, cela signifierait qu’AMD cherche à créer un buzz autour de ses processeurs Phenom II X3 et espère forcément augmenter un peu ses ventes sur le marché du détail auprès des consommateurs aimant ce genre de bidouilles ou auprès des overclockers toujours attirés par ces curiosités. Toujours est-il que ces ventes resteront marginales et que le but est ailleurs : faire parler d’AMD. La confirmation viendra des prochaines versions de bios des cartes mères permettant cette manœuvre. Soit l’ACC permettra toujours d’activer le quatrième core, soit AMD aura demandé aux fabricants de corriger ce « bug »…
Voici la fameuse option ACC à régler sur Auto dans le bios pour débloquer le quatrième core
Dossier Compression : WinRAR 3.8 C2Q Q9650 3 GHz 4 cores QQ
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Temp(s) p( ) Depuis quelques versions, le célèbre outil de compression Winrar est optimisé lui aussi pour le multithreading. Si le passage de trois à quatre core chez AMD ne se ressent pas beaucoup, la différence entre deux et quatre cores chez Intel est très sensible.
Encodage : DivX 6.8 C2Q Q9650 3 GHz 4 cores
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C2D E8400 3 GHz 2 cores
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Temp(s) p( ) L’encodage vidéo est également un usage du PC relativement fréquent qui permet d’exploiter les processeurs quad core. En DivX 6.8, les gains ne sont pas extraordinaires mais ils existent...
Verdict : du quad pour tous ? Pour les joueurs, nos tests ont montré que les CPU tricores et quad core sont toujours relativement peu exploités par les jeux. Dès lors, à budget identique, un CPU dual core rapide reste préférable. Continuons de citer les fameux Core 2 Duo (Penryn) E8400, E8500 et E8600 qui sont idéaux. Nous voyons toutefois certains titres récents tourner nettement plus fort avec un quad core comme le controversé GTA 4 et d’ici un an, cela devrait changer progressivement et s’accélérer avec l’arrivée de DirectX 11. Si la durée de vie que vous voulez donner à votre système est conséquente, et compte tenu de la mise à jour des plateformes dual core actuelles qui sera limitée, nous vous conseillons malgré tout d’envisager un modèle quad core. En ce qui concerne les autres usages, il ne
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fait aucun doute que les processeurs quad core ont un intérêt pour quiconque travaille dans l’image ou la vidéo. Les gains varient d’un logiciel à l’autre, mais nous enregistrons des gains frisant les 100 % dans le meilleur des cas, en compression h.264 notamment. Les applications qui tirent bien parti du quad core profitent déjà d’un tricore, comme en propose AMD, mais globalement, quel intérêt ont ces CPU qui ne sont que des compromis entre un dual très cadencé et un quad ? Le Phenom II X3 720 bénéficie d’un prix attractif et peut être transformé en vrai quad core ; dans ce cas, nous approuvons !
Au final, quel quad core choisir ? Regardez avant tout la fréquence. Notre dossier a permis de
montrer si l’apport de deux cores supplémentaires se ressentait à fréquence égale, en comparant des processeurs dual core et quad core tournant à la même vitesse, mais ne négligez surtout pas l’importance de ladite fréquence ! Si un quad core à 3 GHz bat un dual core à 3 GHz dès lors que plus de deux cores sont exploités (ils sont identiques sinon), un quad plus modeste à 2,4 GHz, par exemple, sera à peine devant le dual à 3 GHz dans les applications optimisées et loin derrière dans tous les autres cas ! Heureusement, les prix ont bien baissé pour les CPU quad core et l’écart de fréquence n’est plus aussi important qu’autrefois. Si votre budget le permet, évitez les processeurs à moins de 2,66
Encodage : H.264 C2Q Q9650 3 GHz 4 cores
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C2D E8400 3 GHz 2 cores
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“ Acheter un quad core ? Nous sommes passés de « bof bof » à « pourquoi pas » tandis que le « Oui ! » s’approche. ”
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Temp(s) p( ) ... en h.264 c’est carrément impressionnant, nous obtenonr des gains flirtant avec les 100 % en doublant le nombre de cores, aussi bien qu’avec 3ds Max 2009.
Rendu 3D : 3ds Max 2009 C2Q Q9650 3 GHz 4 cores
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C2D E8400 3 GHz 2 cores
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Temp(s) Les logiciels de rendu 3D ont été les premiers a exploiter à fond les processeurs à plusieurs cores. Dans 3ds Max 2009, c’est flagrant, passer de deux à quatre cores représente plus de 90% de gain ! Nous voyons d’ailleurs que la progression est régulière, car le passage de trois à quatre core se ressent bien également.
GHz et visez tant qu’à faire 3 GHz. Bien sûr, suivant la famille de CPU, les prix ne sont pas les mêmes. A un petit prix, le Phenom II X3 720 est sans concurrence, il coûte 140 euros. Avec 2,8 GHz, il explose dans la majorité des cas le bon vieux Core 2 Quad Q6600 à 2,4 GHz, que l’on trouve au même tarif, surtout si vous activez le quatrième core. Vers 160 euros, il n’y a rien de très séduisant, les Core 2 Quad Q8000 sont assez faiblement cadencés et nous leur préférons des CPU dual core plus rapides dans de nombreux usages et généralement plus économes. C’est à partir de 180 euros et jusqu’à 240 euros que nous trouvons la majorité des modèles bénéficiant d’un bon rapport qualité/prix, ceux
que nous recommandons. Les Phenom II X4 920 et 940 BE sont bien placés, nous l’avons dit, le Core 2 Quad Q9400 se défend également. Hélas, les Core 2 Quad Q9550 (2,83 GHz) et Q9650 (3 GHz) sont trop chers, autant investir dans un Core i7 920. Pour résumer ce dossier en quelques mots, autrefois nous déconseillions les CPU quad core, aujourd’hui nous disons « pourquoi pas » et nous ne sommes plus très loin de l’encouragement.
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Geek
Geekitude
Le monde vidéoludique selon Orioto
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our ceux qui ne sont pas coutumiers du genre, le fan art désigne un dessin caractérisant la vision d’un fan d’un personnage, d’une scène ou d’un univers d’une oeuvre existante. Notre coup de coeur du moment est l’artiste français Orioto (http://orioto. deviantart.com) qui nous livre sa vision sur des titres d’anthologie tels que Mario, Street Fighter, Zelda, Sonic, Megaman, Kingdom Hearts, ou encore Castlevania. Un bon moyen de changer l’aspect de votre bureau Windows, ou bien de découvrir la Retro Duo NES/SNES Game System (www.thinkgeek.com) caractérisant la résurrection de la Nintendo NES et Super NES en une seule machine.
Deus Ex
J
erry Jalava est un jeune Finlandais qui a perdu un doigt suite à un accident de moto. L’histoire se serait arrêtée là si le médecin n’avait pas eu l’idée de proposer à Jerry un nouveau type de prothèse en silicone, embarquant une clé USB de 2 Go. Difficile de dire pourquoi le médecin s’est limité à une simple clé de 2 Go, alors qu’il existe des clés de plus de 16 Go. Toujours est-il que Jerry (http://protoblogr.net/blog) s’est alors empressé d’installer Billix dans son doigt. Un système capable d’installer la plupart des distributions Linux via le réseau. L’histoire ne précise toutefois pas si le médecin est un adepte de Deus Ex et ses implants cybernétiques.
Nerds
U
ne étude réalisée en Allemagne, et parue sur le site Reuters (www.reuters.com), a permis d’établir que 84 % des jeunes de 19-29 ans préféreraient se séparer de leur concubine plutôt que de leur connexion Internet ! Pire encore (ou mieux, c’est selon), le pourcentage flirte avec les 97 % pour le téléphone mobile. Après déclaration, il leur paraît inimaginable de vivre aujourd’hui sans téléphone portable… Alors que nous, les nerds français, préférons ne pas avoir de femme du tout…
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Geek qui peut
L
e monde entier s’imagine que les geeks sont des êtres à part, de véritables drogués se livrant corps et âme à leur passion, à une certaine débauche intellectuelle ou à des vilains jeux violents qui nous transforment en sociopathes et même parfois en psychopathes. Mais plutôt que d’adopter un modèle de vie jugé sain, pour finir en légume dans une maison de retraite, nous préférons rester fidèles à notre mode de vie et le crier au monde entier à renfort de tee-shirts J!NX (www.jinx.com).
Impardonnable
EyeShield 21
e nous demandez surtout pas comment nous avons pu passer à côté d’une série britannique culte diffusée fin 2007 sur Canal +. Espérez encore moins nous voir nous rabaisser devant vous avec une panoplie d’excuses qui provoqueraient une gastro-entérite cérébrale. Nous nous contenterons simplement de rectifier le tir en vous présentant The IT Crowd (département informatique en français). Une sitcom disponible en DVD sur Amazon qui dépeint la vie de Roy et Moss, deux nerds en puissance dans un garage… pardon, dans les sous-sols de Reynholm Industries au coeur de Londres. Sans oublier la tête pensante de l’équipe, Jen, une femme canon mais totalement incompétente en informatique. S’en suivent une série de gags improbables mais hilarants et de nombreux clichés sur du matériel culte comme le ZX 81 de Sinclair. Une série incontournable (www. channel4.com/programmes/the-it-crowd) qui vous donnera un léger aperçu de ce qui se passe dans nos locaux…
u côté de la japanimation, les séries se multiplient et se ressemblent. C’est d’ailleurs la première impression que nous avons eue avec EyeShield 21, une adaptation tirée du manga de Riichirô Inagaki, qui semblait reprendre le concept d’Olive et Tom sur fond de football américain. Sauf que cette série éditée par Kaze (www.kaze.fr) est, au final, un savoureux mélange entre la vie vaudevillesque des joueurs pittoresques des Devils Bats, l’intensité des matchs scolaires et Sera alias EyeShield. Un écolier chahuté qui a développé une vitesse de course incroyable au fil du temps, mais qui n’y connaît rien en foot US. Après 13 premiers épisodes prometteurs, il reste à savoir si EyeShield 21 tiendra sur la durée puisque la série compte 52 épisodes pour la première saison (145 épisodes produits au Japon).
N
D
Tiré du manga de Tite Kubo, Bleach est devenu une série culte qui compte déjà plus de 200 épisodes. A tel point qu’un premier longmétrage en DVD est sorti fin janvier sous le nom de Bleach Memories of Nobody. Le film raconte comment l’adolescent Ichigo et les 13 armées de la cour se dressent contre le charismatique Ganryu pour empêcher la destruction des mondes. Un manque d’originalité qui s’oublie très vite grâce à la mise en scène très réussie de l’univers et des personnages de Bleach.
Sécuriser son site Web
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ndispensable à tout acteur d’Internet, l’ouvrage Hacking sur le Web 2.0 édité par Pearson (www. pearson.fr) dresse un aperçu pragmatique sur les attaques les plus connues et utilisées sur le Web : attaques par injection, débordement de tampons, vulnérabilités Active X, etc. Rédigé par des spécialistes de la sécurité informatique (nous aurions préféré des hackers), vous découvrirez tout ce qu’il est bon de savoir pour sécuriser vos contenus Flash, Ajax et XML. L’ouvrage JavaScript : gardez le meilleur !, que nous vous recommandons sans retenue, complétera quant à lui vos connaissances en programmation Web. Rédigé par Douglas Crockford, le spécialiste du moment, vous découvrirez les forces et les faiblesses du langage Java qui s’est imposé comme un standard du Web. Mais vous apprendrez également à utiliser correctement la syntaxe de ce langage et à coder proprement grâce aux nombreux exemples de codes et à l’approche intuitive de l’ouvrage. Un excellent moyen de perfectionner vos contenus Web.
Touthanplexi
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ncore aujourd’hui, les Egyptiens suscitent l’admiration et nombre d’entre nous se demandent encore par quel prodige les pyramides furent bâties. Un art et une technique dont s’est apparemment inspiré le modder polo360x (www.techpowerup.com/gallery/2000.html) comme vous pouvez le découvrir en images. Ce sont d’ailleurs 200 boîtiers qui ont été fabriqués dans le monde. La bonne nouvelle, c’est qu’il reste un dernier exemplaire à vendre moyennant 295 dollars hors frais de port.
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Geek Dororo
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n l’an 3048 de l’ère Kentei au Japon, le cruel seigneur Kagemitsu Daigo se voit accorder des pouvoirs surnaturels par 48 démons en échange du sacrifice de son fils qui n’est pas encore né. Privé de 48 parties de son corps, l’enfant survit néanmoins grâce à Jukai et ses connaissances occultes, un médecin, herboriste et alchimiste qui recueille l’enfant et qui lui donne le nom d’Hyakkimaru. Equipé de membres artificiels dont certains sont des armes, ce dernier se lance alors dans une quête pour récupérer son corps, aidé par un jeune voleur roublard nommé Dororo. Une occasion pour ce dernier de retrouver les assassins de ses parents. Dororo (www.kaze.fr) est un film réalisé par Akihiko Shiota, offrant un côté kitch dans la pure lignée du Choc des Titans côté réalisation des effets spéciaux et des créatures, des personnages charismatiques ainsi que des scènes d’action virevoltantes parfaitement chorégraphiées. Deux autres longs-métrages sont également prévus.
Côté BD
A
près avoir découvert qu’il était en réalité le roi de Hurlevent, Lo’Gosh part en quête vers le royaume de l’est pour récupérer son trône, accompagné de ses compagnons Broll, Valeera et d’un petit nouveau : le nain Thargas Courbenclume, alors qu’en même temps, le royaume célèbre le retour du roi qui est un imposteur. Jusqu’alors assez classique mais prenant, le second cycle qui débute avec ce tome 4 : World of Warcraft – Retour à Hurlevent, dessiné et écrit respectivement par Jon Buran et Walter Simonson, offre un récit d’une grande intensité. Même pour ceux qui ne sont pas des adeptes de WoW. Egalement culte, la série Warhammer 40 000 s’enrichit de l’excellent jeu Dawn of War 2 qui démontre que Blizzard n’est pas le seul maître du RTS mais également de deux tomes BD supplémentaires, tome 5 : A l’épreuve du feu et tome 6 : Les Terres brûlées, qui marquent l’entrée en scène des puissants gardes impériaux de la compagnie Blazer qui devront faire face à la déferlante Tau sur le champ de bataille Paradise City. Un nom évocateur qui retranscrit fidèlement la violence de Warhammer 40 000.
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our finir sur une note d’heroic fantasy moins violente, Crisse et Keramidas renouvellent l’invitation d’auteurs et dessinateurs tels que Meglia (décédé le 14 août 2008), Herrera, Ramos, Galloway ou encore Cromwell, qui livrent une vision totalement inédite de Luuna ainsi que des personnages principaux et secondaires de la série. Sur les traces de Luuna - tome 2 est en quelque sorte un fan art offrant un voyage unique et féerique permettant de redécouvrir l’univers de Luuna, non sans émerveillement.
Pratique
Les
softs
du moiS Manuel Da Costa
Big Brother attitude
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ans la lignée de Look@LAN, le logiciel gratuit Newt (www. komodolabs.com) se montre bien utile pour découvrir le membre de la famille responsable du massacre de votre bande passante, ou plus simplement pour surveiller votre réseau domestique. Newt permet donc d’analyser tout réseau LAN pour récupérer les informations sur les machines qui le composent (OS, nom de la machine, adresse IP, adresse MAC, nom de l’utilisateur, etc.). Look@LAN renaît quant à lui de ses cendres sous la forme du gratuiciel Fing (www.over-look.com). Pour l’instant disponible en lignes de commandes, Fing devrait très prochainement bénéficier d’une GUI pour les allergiques au terminal.
L’espion qui vous veut du bien Le problème avec les programmes, c’est qu’une fois devenus inutiles et désinstallés, il reste toujours des clés et autres valeurs Dword redondantes venant alourdir la base des registres Windows, mais aussi tous les autres fichiers sur votre disque (dll, répertoire, fichier de sauvegarde, de configuration, etc.). Et autant dire que le nettoyage manuel est loin d’être une partie de plaisir puisqu’avant de localiser les fichiers à supprimer, encore faut-il savoir quels sont ces fichiers. Et si CrapCleaner permet en théorie de nettoyer votre système, c’est loin d’être toujours le cas en pratique. Bref, pour
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s’affranchir de ces contraintes, Spyme Tools (www.lcibrossolutions.com) se propose de surveiller gratuitement toutes les modifications effectuées sur votre système lors de l’installation d’un programme. Un utilitaire très pratique à réserver aux utilisateurs expérimentés toutefois, puisque la suppression d’une bibliothèque partagée est toujours possible.
Shell-Fu Fighting Pour tous ceux qui ne le savent pas encore, l’interpréteur de commandes est un outil formidable et très puissant sous Unix (GNU/Linux, Mac OS). Il permet d’exécuter de nombreuses tâches répétitives, d’automatiser les opérations de maintenance, de créer des scripts ou encore d’exécuter de nombreuses commandes séquentielles sous la forme d’une seule ligne de commandes. Et à ce titre, le site Web Command-Line-Fu (www.comman-
dlinefu.com) est une sorte de Digg like regroupant toutes les lignes de commandes « maison » des utilisateurs, avec un descriptif détaillé. De quoi partager et approfondir ses connaissances et même s’initier au shell.
Easter Egg Un easter egg caractérise un petit programme dissimulé dans le programme principal. Une sorte de petit exercice récréatif très apprécié des développeurs qui se farcissent très souvent des milliers, voire des millions de
lignes de code. Les utilisateurs d’OpenOffice pourront donc ouvrir une feuille de calcul avant de saisir et de valider la commande =GAME(«StarWars») dans une cellule. Vous découvrirez un petit Space Invaders qu’il vaut mieux ne pas lancer pendant les heures de bureau. A noter que cet easter egg fonctionne avec tous les forks d’OpenOffice.
Xenocode Moins connu que Framakey, Xenocode (https://secure.xenocode.com) est un environnement permettant de virtualiser vos applications. L’intérêt majeur est bien sûr de pouvoir exécuter vos programmes sans la moindre installation, en plus de garantir l’intégrité et la sécurité du système. Xenocode dispose de nombreux programmes prévirtualisés prêts à l’emploi, mais vous pourrez également créer vos propres applications virtualisées. De quoi faciliter la vie de n’importe quel utilisateur nomade, à condition de bien vouloir se délester de 40 dollars.
Leelh A l’image d’Identifiction dont nous avons déjà parlé, Leelh (http://presentation.leelh.com) tente le pari de l’innovation en proposant un jeu massivement multijoueur en 3D temps réel de type survival. Leelh n’impose aucun téléchargement ou installation préala-
ble, mais surtout aucune configuration de guerre pour jouer confortablement puisque le jeu s’exécute directement dans votre navigateur Web. Les développeurs promettent d’intégrer des mécanismes mélangeant virtuel et réel pour offrir une réelle immersion et vous proposent d’incarner un survivant dans une France dévastée par un cataclysme. Vous aurez le choix entre plusieurs classes de personnages (brute, toubib, vaudou, achéen, piégeur, büjin, et tirailleur) avant d’évoluer dans un monde postapocalyptique pour trouver et utiliser des ressources, afin de reconstruire les villes à l’image de votre clan. Il faudra toutefois patienter jusqu’à l’automne 2009 pour découvrir la première version bêta de Leelh, une production 100 % française.
Bencher son navigateur Web S’il est coutume pour les passionnés d’évaluer les performances de chaque composant PC, cette pratique est beaucoup moins courante du côté des logiciels. Particulièrement en ce qui concerne les navigateurs Web puisque nous ne pouvions compter, principalement, que sur ACID 3, un test visant à vérifier le support des différents standards Web, du moins jusqu’à ce jour puisque Futuremark propose depuis peu un service en ligne nommé Peacekeeper (www.futuremark.com/peacekeeper). Ce dernier ne nécessite
aucune installation, s’appuie sur le plugin Java et permet d’évaluer les performances du moteur de rendu Web. De quoi vous orienter vers le meilleur navigateur Web du moment.
J’aurais voulu être un artiste S’il est légitime de reprocher au monde du libre l’aspect déroutant pour les débutants du trop grand nombre de distributions Linux, il faut aussi reconnaître que c’est une force. Puisque cela permet également de proposer des variantes spécialisées dans des domaines bien particuliers. C’est justement le cas de la version 0.6 du projet ArtistX (http://artistx.org) consacré à la création numérique, qui vient de sortir. Le projet s’appuie sur le système Ubuntu et intègre le meilleur des logiciels libres dans ce domaine. Côté création 2D, on retrouve Gimp, Inkscape, Nip2, Krita, Cinepaint, Synfig, Rawstudio, Skencil et Hugin. Blender, Wings3D, Kpovmodeler + Povray 3.6 et K3D pour la création 3D. Ou encore Cinelerra, Kino, Openmovieeditor, Kdenlive, Pitivi, Avidemux et Devede pour le traitement vidéo. Sans oublier la partie musicale avec PureData, Rosegarden, Ardour, TerminatorX, Cecilia/Csound, Gnusound et Mixxx. Au total, ArtistX regroupe environ 2 500 logiciels multimédias.
Transmute Nous terminerons rapidement par Transmute (www.gettransmute.com). Un utilitaire qui, en plus d’être gratuit, supporte les plateformes Mac, Linux et Windows (une version portable existe également) et permet de convertir vos favoris vers le navigateur Web de votre choix. Transmute reconnaît Google Chrome, Chromium, Firefox, Internet Explorer, Opera, Safari, Flock et Konqueror.
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Comprendre
Aller plus loin avec sa
carte
mère
Domptez les nombreuses « fonctions plus » qui améliorent les performances et simplifient le quotidien
DualBIOS, AiTuner, DrMOS, ces noms vous disent quelque chose ? Les « fonctions plus » sont de plus en plus nombreuses sur nos cartes mères. Détectez les vraies innovations des fausses nouveautés et apprenez à maîtriser les fonctionnalités les plus utiles. Thomas Olivaux
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L
es années passent et les cartes mères gagnent sans cesse en qualité. Qu’il semble loin le temps où des cartes étaient de fabrication douteuse, avec des soudures indignes des cours de technologie au collège et des composants au rabais ! Désormais, même les cartes d’entrée de gamme sont de bonne facture et reposent notamment sur des chipsets sérieux. Mais alors, comment font les constructeurs pour créer leurs gammes ? De quelle façon parviennent-ils à se distinguer les uns des autres ? Souvent lancées à grands coups d’effets marketing plus ou moins douteux, les constructeurs ne cessent d’apporter de petites améliorations ici et là à leurs gammes, que ça soit sur la qualité du produit (le choix des composants, l’agencement) ou les fonctionnalités proposées, tant matérielles que logicielles. Ces petits ajouts, qui s’affichent fièrement sous la forme de logos sur les boîtes et sites Web des constructeurs, sont devenus nombreux au fil du temps, c’est ce que nous appelons « les fonctions plus ». La possibilité de
mettre à jour son BIOS sans disquette, des boutons pour overclocker à même la carte mère, des prises audio qui détectent automatiquement la présence d’enceintes sont autant de petits ajouts bien pratiques qui dépassent le rôle initial de la carte mère, nous n’irons pas nous plaindre. Il faut tout de même faire un sacré tri entre ce qui est réellement utile et ce qui ne l’est pas, tout autant qu’il convient de faire la part des choses au sein du bla-bla pour identifier les réelles innovations et les fonctions normales enrobées telles des sucreries pour séduire. Par exemple, lorsque Gigabyte utilise un logo maison pour mettre en avant le support du
trichannel sur les cartes mères X58, alors que 100 % des cartes X58 sont trichannel, il ne faut pas se laisser berner par un faux atout. Asus, Gigabyte et MSI sont les trois leaders sur le marché de la carte mère, il est donc logique que ce soient eux qui développent un maximum de ces « fonctions plus ». Les autres marques, DFI et Foxconn en tête, s’efforcent, elles aussi, de proposer des fonctions plus afin de rester dans la course et de séduire toujours plus de clients. Nous allons tâcher de faire un tour d’horizon de toutes ces fonctions plus et, tant qu’à faire, d’expliquer la mise en pratique des plus utiles d’entre elles.
“ Souvent lancées à grands coups d’effets marketing plus ou moins douteux, les constructeurs ne cessent d’apporter de petites améliorations ici et là à leurs gammes. ” Hardware Magazine
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Comprendre
A
Asus
sus est le plus gros constructeur de cartes mères et ça se sent au sujet des « fonctions plus ». Asus est très souvent leader en innovant avec de nouvelles fonctionnalités, généralement reprises par ses concurrents. Il faut bien sûr trier le vrai du faux. Lorsque l’on observe sur le site Internet de la marque les caractéristiques d’une carte récente, il y a un logo pour tout. Le fait qu’une carte soit, par exemple, compatible avec telle ou telle mémoire vive ou PCI-Express 2.0 n’a rien d’exceptionnel et ceci ne constitue en rien une « fonction plus ». Le fait qu’elle soit compatible CrossFire ou SLI non plus, même si c’est mieux qu’une carte mère qui ne l’est pas. En revanche, des fonctionnalités d’overclocking facilité (Asus CPU Level Up), un afficheur LCD externe (Asus External LCD Poster) ou une gestion optimisée des ventilateurs (Asus Q-Fan Plus) sont de véritables « fonctions plus ».
à son PC, il est courant que celui-ci ne boote plus ou que seules certaines barrettes soient reconnues. En appuyant sur le bouton MemOK!, présent sur la carte mère qui en est équipée, réinitialisez les paramètres de RAM et démarrez automatiquement avec des réglages zen afin que toutes vos barrettes soient correctement reconnues. MemOK! ne permet pas d’exploiter au mieux les barrettes à haute fréquence ou d’optimiser les timings pour la performance.
Q-Fan Plus
EZ Flash 2
CPU Level Up CPU Level Up est le nom actuel qu’Asus donne aux fonctions d’overclocking automatique. Pour les débutants en overclocking, il suffit d’entrer dans le BIOS et de jouer avec le réglage CPU Level Up ou, encore plus simple, de jouer avec ce réglage sous Windows via l’utilitaire fourni sur le CD de votre carte mère. Concrètement, en se basant sur le processeur que vous possédez, CPU Level Up vous propose de choisir parmi une liste de processeurs plus puissants. En jouant sur différents réglages de façon automatique (FSB, ratio mémoire, tensions), la carte mère overclocke automatiquement votre CPU à la fréquence du modèle supérieur choisi. Pratique pour débuter, cette méthode ne permet pas de tirer le plein potentiel de votre processeur.
MemOK! Fonctionnalité apparue très récemment, MemOK! pourrait bien faire des heureux ! En ajoutant de la mémoire
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I Hardware Magazine
ventilateurs tournent à fond en permanence sans laisser surchauffer pour autant les composants. Sélectionnez le mode PWM lorsque vous avez des ventilateurs branchés sur la carte mère avec quatre fils (gestion automatique qui dépend de la sonde de température du processeur) et l’autre si vous avez un ventilateur standard à trois fils. Lorsque vous pouvez choisir un pourcentage, il s’agit en réalité du pourcentage de la tension (par rapport aux 12 V de départ). Si vous choisissez une valeur très basse, vérifiez tout de même que vos ventilateurs démarrent encore !
La fonctionnalité Q-Fan, améliorée depuis en Q-Fan Plus, est probablement la plus utile de toutes ! En effet, accessible depuis le BIOS ou Windows, Q-Fan Plus autorise la régulation des ventilateurs afin d’optimiser le refroidissement et surtout le silence de votre PC ; Q-Fan évite que les
Asus fait partie des rares constructeurs permettant de mettre à jour le BIOS… depuis le BIOS ! Plutôt que d’utiliser un périphérique bootable, il suffit d’entrer dans le BIOS, d’exécuter EZ Flash et de choisir le fichier de BIOS qui peut être stocké sur le disque dur ou une clé USB. Notons que cet utilitaire sait lire le contenu des partitions formatées en NTFS (la majorité des disques durs formatés pour Windows XP ou Vista sont en NTFS).
O.C. Profile Accessible depuis le BIOS, la fonction O.C. Profile est très pratique pour les
reset, vous pouvez charger un profil de BIOS avec vos paramètres aussi facilement et rapidement que de charger les paramètres « Setup default ».
avoir à démarrer le système principal du disque dur. Express Gate boote en moins 15 s et ressemble aux OS que l’on retrouve sur les netbooks.
Express Gate
bidouilleurs. En général, en overclockant très, trop fort, le PC ne boote plus et on est obligé de remettre le BIOS à zéro, ce qui se traduit ensuite par une perte de temps à configurer tout le BIOS. O.C. Profile permet d’enregistrer plusieurs profils de BIOS ! Après un
G
Présent sur certaines cartes mères haut de gamme de la marque uniquement, Express Gate est un concept intéressant qui aurait, selon nous, sa place sur les cartes mères tout intégré premier prix. Il s’agit en quelque sorte d’une clé USB soudée à même la carte mère, d’une capacité de 512 Mo. Cette dernière contient un système d’exploitation ultraléger (un Linux light) qui permet de surfer, de mailer, de chatter et d’écouter sa musique sans
Gigabyte
igabyte suit de près Asus dans la course aux équipements toujours plus novateurs les uns que les autres. C’est aussi une marque spécialisée dans le bla-bla marketing inutile, il n’y a qu’à regarder les descriptions des dernières cartes mères sur le site Internet pour se délecter du Durable à gogo et du Ultra tout (Ultra Power Efficient, Ultra Smart, Ultra Safe…). Heureusement, Gigabyte propose de réelles « fonctions plus » pratiques et utiles que nous allons tout de suite découvrir.
DualBIOS Premier constructeur à avoir proposé en standard deux BIOS sur ses cartes
mères, il y a déjà plusieurs années, Gigabyte continue de proposer cette sécurité géniale sur ses produits actuels. En effet, la carte mère dispose de deux puces contenant chacun un BIOS. Si vous ratez une procédure de flash ou que la carte mère ne démarre plus du tout pour une raison étrange, il suffit de passer sur l’autre BIOS pour récupérer un fonctionnement normal. Selon les cartes mères, il faut parfois changer physiquement les BIOS d’emplacement (PC débranché !) ou changer un jumper de position. Notons qu’une mise à jour de BIOS ne concerne que le BIOS principal. Si vous passez sur le
second BIOS, vous devez le mettre à jour à son tour pour retrouver la même version. Sur les cartes mères les plus modernes, le passage d’une puce à l’autre est automatique et le BIOS au sein de la seconde puce est automatiquement dupliqué sur la puce avec un BIOS HS.
Dynamic Energy Saver Advanced Nous ne considérons pas les fonctionnalités d’économie d’énergie comme de véritables « fonctions plus », nous n’avons d’ailleurs pas parlé d’Asus EPU précédemment, mais il est réel-
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Comprendre
IC sur des cartes mères, il s’agit alors de modèles performants qui autorisent des ajustements de tension très fins et très précis, au millième de volt près.
Real-time LED Display Onboard Des petites diodes permettent de connaître le niveau de tension des composants (comme sur les cartes ROG d’Asus) mais également le niveau d’overclocking ou de température.
EasyTune 6 et Quick Boost
lement impossible de passer à côté sur le site Internet et les packagings de Gigabyte. Pour faire simple, DES permet d’économiser quelques watts de consommation en désactivant les étages d’alimentation inutiles si le processeur ne consomme pas beaucoup.
Nous conseillons de laisser tout en automatique, sans même installer l’utilitaire DES, mais vous pourrez gagner quelques watts (et perdre du potentiel d’overclocking) en utilisant un profil d’économie d’énergie avancé.
Time Repair Basé sur la technologie Microsoft Volume Shadow Copy, Time Repair permet de réaliser des sauvegardes ou de les restaurer très rapidement sous Windows Vista. Vous pouvez programmer le backup automatique de fichiers ou de répertoires à des heures fixes ; en cas de pépin, parcourez vos sauvegardes dans le temps à l’aide de la barre de navigation de l’utilitaire, pour retrouver les fichiers qui vous intéressent et à la date qui semble la bonne et récupérez-les.
Over Voltage IC Derrière cette appellation commerciale, se cachent le ou les composants en charge de créer les tensions pour le processeur et les autres sous-ensembles du PC. Toutes les cartes mères ont ce genre de puces mais il en existe de qualité et de possibilités différentes. Lorsque Gigabyte indique Over Voltage
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Ce logiciel permet de monitorer et de contrôler son PC sous Windows. La majorité des fréquences et des tensions sont ajustables. C’est l’équivalent d’Asus AI Booster. L’onglet Tuner permet d’utiliser la fonction Quick Boost, qui est un overclocking automatique ultrafacile à trois niveaux (1 – vert, 2 – orange et 3 – rouge). Idéal pour les débutants et les personnes qui ne souhaitent pas s’embêter avec les réglages manuels. Les overclockings proposés ne sont pas ridicules, le mode rouge est même assez corsé et ne passera pas sur tous les PC.
EZ-Share BIOS Cette fonction permet de sauvegarder des profils de BIOS pour gagner du temps après un reset, mais puisque ces profils sont stockés sur un média externe, une clé USB ou le disque dur (tant que la partition est en FAT/FAT32 et non en NTFS), ils peuvent être échangés entre utilisateurs. Ainsi, si une personne parvient à trouver des réglages idéaux pour les performances de son PC et que vous possédez la même configuration, vous pourrez utiliser facilement les mêmes réglages qu’elle.
L
MSI
oin derrière Asus et Gigabyte, MSI reste tout de même leader sur le marché des cartes mères et développe également son lot de fonctions plus, sans oublier les moult astuces marketing que nous apprécions tant. Voyons quelles sont les principales « fonctions plus » et autres innovations made in MSI.
DrMOS et Green Power Genie Comparable à Asus EPU et Gigabyte DES, MSI DrMOS est un ensemble de petites améliorations concernant l’environnement (température en baisse, bruit en baisse par conséquent et consommation en baisse). Nous n’allons pas critiquer le principe qui va dans le bon sens, mais c’est globalement beaucoup de bla-bla autour d’évolutions logiques du matériel qui finissent par concerner l’ensemble des cartes mères peu à peu. Active Phase Switching (APS), qui fait partie de ces innovations, permet de désactiver à la volée les phases inutilisées pour l’alimentation du processeur. Green Power Genie est un petit matériel livré avec les cartes haut de gamme du constructeur qui vient s’intercaler entre le connecteur d’alimentation sur la carte mère et celui de l’alimentation. Il permet un suivi plus précis des tensions appliquées et de la consommation.
sonnes qui savent configurer un système en RAID, ce qui se révèle très facile à la lecture de nos articles (le dernier en date est dans PC Update n° 40 actuellement en kiosques), Drive Booster simplifie encore un peu plus l’opération.
M-Flash M-Flash est un nouvel utilitaire de MSI, proposé sur les cartes de la série Eclipse, qui permet de flasher son BIOS depuis le BIOS (pratique si le système d’exploitation n’est pas encore installé et que l’on ne dispose plus d’un lecteur de disquettes, ni même d’une clé USB bootable). M-Flash va un peu plus loin que son concurrent Asus EZ Flash en permettant de tester un BIOS à l’usage depuis une clé USB ! Il est, en effet, possible de démarrer son PC et de faire en sorte que la carte mère s’initialise depuis un BIOS stocké en externe.
Memory-Z Les derniers BIOS MSI embarquent Memory-Z, une sorte de penchant spécial mémoire de CPU-Z. Vous pourrez ainsi connaître exactement les paramètres conseillés pour vos barrettes à partir des informations SPD et XMP. Notons qu’Asus donne également des informations assez détaillées sur les timings mémoire dans ses BIOS récents.
EFI Click BIOS ENFIN ! Depuis le temps que nous attendions les BIOS EFI, c’est-à-dire des BIOS aux graphismes améliorés et compatibles avec la souris, MSI en propose sur ses cartes mères les plus récentes. Ça ne change rien aux capacités d’une carte mère, mais c’est nettement plus esthétique et, suivant les graphismes utilisés, accessible aux novices.
Drive Booster Semblable à Asus Speeding HDD (qu’est-ce qu’Asus n’a pas inventé ?), Drive Booster permet d’améliorer les performances de vos disques durs le plus simplement du monde. Connectez deux disques durs aux deux ports Drive Booster et profitez d’une configuration RAID 0 sans avoir à créer la moindre grappe ni à paramétrer quoi que ce soit. Si cette fonction n’apporte rien aux per-
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Comprendre
Les autres marques DFI Flame Freezer Les cartes mères DFI ne restent pas confinées à l’intérieur du boîtier ! Cédant à la mode des radiateurs de chipset et des mosfets énormes (et reliés par des caloducs sur les bons modèles), DFI va encore plus loin en positionnant un radiateur externe pour mieux dissiper la chaleur accumulée.
Asrock Instant Boot
Foxconn Quantum
srock n’a pas inventé grandchose avec son Instant Boot, mais cette gestion améliorée des modes de veille S3 et S4 permet de profiter d’un boot ultrarapide du PC… qui fonctionne, un peu comme sur nos ordinateurs portables. Comptez 3 à 4 s réelles pour revenir sous Windows et pouvoir travailler !
Au-delà d’une « fonction plus », Quantum est le nom donné par Foxconn aux composants hautes performances des cartes mères conçues pour les joueurs et overclockers. Par exemple, 4in1 Quantum Cooler est le nom du refroidissement du chipset. Beaucoup de
A
bla-bla marketing encore une fois, mais quelques bonnes idées comme les remarques présentes dans Quantum BIOS qui commentent votre overclocking, qualifiant les fréquences visées ou atteintes (Great Speed, Monster Clocks, Godlike, Watch that LN2…).
DFI Debug LED Bien que présentes sur quelques cartes haut de gamme des marques citées précédemment, c’est chez DFI que nous retrouvons le plus souvent des diodes de diagnostic. Ce petit afficheur indique un code au boot et suivant où il s’arrête en cas de problème, il est facile d’identifier grâce à la notice fournie quel composant est fautif (processeur, mémoire…). Lorsque tout va bien, après les affichages enchaînés durant l’initialisation, l’afficheur reste sur « FF ».
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Les homonymes D’une marque à l’autre, certaines fonctions plus se ressemblent bien qu’elles portent des noms différents. Qui est l’équivalent de qui ? Voici les fonctions les plus courantes que l’on retrouve chez chaque marque ou presque. Si l’usage principal de ces fonctions plus est le même, notons qu’il peut exister quelques menues différences. Certaines fonctions plus sont mises en avant à leur sortie puis conitnuent d’être proposées sur les cartes mères au fil du temps sans même qu’elles soient mentionnées ailleurs qu’une ligne de texte dans la fiche des caractéristiques techniques ou dans la notice d’utilisation. -
Asus EPU = Gigabyte DES = MSI Green Power
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Asus CPU LevelUP = Gigabyte QuickBoost = DFI Auto Boost System
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Asus AITuner = Gigabyte EasyTune 6
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Asus Loadline Calibration = Gigabyte Hardware OverVoltage Control IC
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Asus Voltminder LED = Gigabyte Alert LED = MSI D-LED 2 = DFI Debug LED
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Asus Onboard Switch = Gigabyte Onboard Quick Switches
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Asus CrashFree BIOS 3 = Gigabyte DualBIOS
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Asus Q-Fan Plus = Gigabyte fan speed control
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Asus Q-Connector = MSI M-connectors
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Asus OC Profiles = DFI CMOS Reloaded
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Asus Speeding HDD = MSI Drive Booster
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Asus Update = Gigabyte Download Center = MSI Live Update = Foxconn FoxLiveUpdate
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Pratique
Seedbox : Le NSLU2 de Linksys est un NAS qui peut facilement être transformé, entre autres, en seedbox via Transmission ou TorrentFlux.
l’arme des Torrent
Laurent dilain
Les réseaux BitTorrent sont devenus en quelques années les acteurs incontournables de la technologie P2P. Pour optimiser les transferts et par praticité, il est recommandé d’utiliser une seedbox. Comment fonctionne un tel dispositif et quels sont ses avantages ?
N
e nous voilons pas la face : la majorité des réseaux P2P sont destinés à véhiculer illégalement des données non libres de droits. Parler de ce type de réseaux conduit-il alors forcément à faire l’apologie du piratage ? Notre réponse est non, car il existe des sites très connus qui proposent de manière totalement légale du contenu très intéressant comme, par exemple, des bootlegs de musique ou des épisodes d’animations nipponnes non diffusés en France. Même si ces données ne représentent qu’un fragment dans l’univers illégal du P2P, cette technologie reste néanmoins la meilleure pour diffuser des fichiers volumineux, sans pour autant avoir besoin d’un hébergement coûteux en bande passante et en espace de stockage. Comment sont caractérisés les réseaux que l’on appelle BitTorrent ? Si le fonctionnement d’eMule est très connu, ces derniers sont assez différents. Les transferts reposent sur un serveur que l’on appelle tracker. Au contraire d’eMule, chaque tracker est indépendant : les fichiers proposés sur un site ne seront pas disponibles sur un autre. De plus, il n’est
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pas possible de faire des recherches à partir de son client BitTorrent : généralement, le tracker est associé à un site Web qui permet de télécharger des fichiers dont l’extension est .torrent. Celui-ci contient toutes les informations nécessaires concernant les fichiers à télécharger ainsi que les coordonnées de connexion au tracker. Ainsi, même s’il existe de nombreux trackers publics, l’accès aux meilleurs fichiers se mérite un tant soit peu : la majorité des trackers nécessitent de s’inscrire, à la manière d’un forum, afin d’accéder aux Torrent. Pourquoi cette limitation ? Derrière cette attitude que l’on pourrait qualifier d’élitiste, se cache une réelle nécessité de pallier le principal défaut du système P2P : basé sur le partage, de nombreux utilisateurs se contentent de télécharger et de ne rien donner en échange. Ainsi, les données deviennent rapidement indisponibles ou très longues à obtenir par faute de sources. En identifiant les utilisateurs, le serveur peut facilement déterminer les mauvais joueurs et au pire, leur interdire l’accès. On parle alors de ratio à maintenir :
Le disque dur multimédia réseau PopcornHour peut lui aussi faire office de seedbox grâce à son firmware officiel.
celui-ci surveille la quantité de données uploadées et téléchargées, en divisant la première valeur par la seconde. Ainsi, un utilisateur possédant un ratio de 1 aura envoyé autant qu’il aura reçu, un ratio de 2, par exemple, montrera un très bon uploader, alors qu’une valeur proche de 0 sanctionnera les mauvais partageurs. En général, les trackers demandent à leurs utilisateurs de se trouver à un ratio supérieur à 0,75 sous peine de sanctions.
L’avantage d’une seedbox Concrètement, que signifie cette méthode pour l’internaute ? S’il désire rester sur son tracker, il faudra qu’il laisse à disposition les fichiers qu’il aura préalablement téléchargés. Cela aura donc pour conséquence de monopoliser de la bande passante, de l’espace disque, mais également des ressources. Bien évidemment, tout le monde ne peut pas se permettre de laisser son PC tourner 24 h/24 et c’est ici que les seedbox rentrent en jeu. Que se cache derrière ce nom qui pourrait évoquer une méthode de jardinage ? Seed, en anglais, veut dire graine, mais dans le milieu des trackers, c’est un utilisateur qui propose un fichier. Une seedbox est donc un miniserveur hardware sur lequel tourneront de manière indépendante les Torrent et en bon bidouilleur, il est très facile d’en fabriquer une. En ce qui concerne le matériel, deux choix vont rapidement s’imposer : construire un PC, ou modifier un produit de type NAS ou lecteur multimédia indépendant. Dans les deux cas, les ressources demandées ne sont vraiment pas gourmandes. Pour la première solution, si l’on part d’éléments de récupération afin de réduire les coûts, le choix du boîtier peut s’avérer important si l’on veut que la seedbox soit discrète. Les minitours sont un bon choix dans ce cadre. Concernant le couple carte mère/CPU, la puissance décidera du nombre de Torrent simultanés que l’on peut lancer. Un simple Pentium III peut
facilement faire tourner une vingtaine de transferts, ce qui est vraiment plus que nécessaire. Par contre, au niveau de la carte mère, il faut voir quelles sont les caractéristiques du bus IDE ou USB : il ne faut pas oublier qu’il sera indispensable d’y connecter de gros disques durs et les vieux systèmes ne sont parfois pas compatibles avec les supports d’aujourd’hui. Pour la mémoire, plus on en dispose, mieux tournera le système. Il faudra régler la quantité de mémoire que l’on va installer en fonction du système d’exploitation que l’on va utiliser : quand pour Linux, 256 Mo suffisent, Vista en demandera 1 Go voire 2 pour plus de confort. Passons justement maintenant au choix du système d’exploitation. Pour des petites configurations, il est fortement conseillé d’installer Linux et, notamment, une distribution sans environnement graphique qui sera trop gourmande en ressources. Notre choix se porte sur la distribution star Ubuntu, dans sa version serveur. En installant par défaut le système, la see-
dbox sera prête à accueillir l’application cliente que vous aurez choisie, ainsi que bien entendu les fichiers. Pour accéder à ceux-ci, plusieurs solutions s’offrent à nous : serveur FTP, serveur HTTP, ou bien Samba, le serveur de fichiers compatible Windows. En cas de problèmes ou de questions, on peut toujours s’appuyer sur la grande communauté Ubuntu francophone à l’adresse http://www.ubuntu-fr. org/ ou Wiki, documentations et forums sont très bien fournis. Bien entendu, il est aussi possible d’installer Windows, bien qu’il demande plus de ressources et ne soit pas gratuit. Nous ne ferons pas ici un cours sur son installation, mais il sera préférable d’installer différents moyens pour accéder à la machine autres que les classiques partages de fichiers pour une utilisation plus confortable : UltraVNC pourra permettre de prendre le contrôle à distance sur le bureau et FileZilla Server et Apache feront office de serveurs Web et FTP. Pour la modification d’un matériel déjà
Le site SeedM8 propose l’interface Web très complète de µTorrent pour ses seedbox.
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Pratique
Bien que peu attractive, l’interface Web de TorrentFlux est vraiment complète.
L’interface Web du logiciel Transmission.
A retenir • Les seedbox sont des serveurs dédiés destinés à faire tourner des clients BitTorrent 24 h/24. • Il est très facile d’en monter une avec une vieille configuration ou en modifiant le firmware de certains produits comme les NAS ou les disques durs multimédias réseau. • Il est conseillé d’utiliser des clients sous Linux : ils demandent moins de ressources mais nécessitent quand même une petite connaissance du système d’exploitation. • Des prestataires Internet proposent des seedbox clés en main hébergées sur une grosse bande passante, mais si la partie configuration ne pose pas de problème à l’utilisateur, il est préférable de choisir un hébergement classique qui coûtera moins cher et apportera plus de fonctionnalités.
existant, le choix ne se pose pas, car il est très difficile de changer les composants sans détériorer le produit. Il s’agit en fait de modifier le firmware d’origine pour l’améliorer et de faire tourner une version minimale de Linux dessus. Comment connaître si son matériel est flashable et quelle est la procédure à utiliser ? Tout dépend des chipsets intégrés et notre ami Google se fera une joie d’apporter son aide. Voici quelques sites qui référencent bon nombre de produits flashables : http://wiki.openwrt.org/Ta bleOfHardware?action=show&redirect=t oh, http://www.nslu2-linux.org/, http:// wiki.dns323.info/. Et voici les produits les plus connus et donc les plus supportés : dans la catégorie des NAS, on pourra opter pour le NSLU2 de Linksys qui est un petit boîtier permettant de brancher deux disques durs USB, ou pour des modèles de chez Qnap et Synology. On peut aussi utiliser la gamme des routeurs WRT54G, toujours chez le même constructeur, pour monter une seedbox. Attention cependant, il faudra tout de même une autre machine pour s’occuper du stockage du fichier, comme un autre NAS par exemple, l’intérêt se trouve donc limité. Enfin, les possesseurs d’une platine multimédia moderne, comme la Popcorn Hour, peuvent se servir de celle-ci comme seedbox, grâce à des clients BitTorrent déjà embarqués avec les derniers firmwares officiels à télécharger sur le site du constructeur. Dans le cadre de l’achat d’un produit, il faut bien prendre soin de regarder les différentes
Il est possible de se connecter au client BitTorrent Transmission via une application 100 % Windows.
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versions et révisions de ceux-ci, car les constructeurs changent souvent le matériel embarqué sans pour autant changer le nom du produit. En ce qui concerne le flashage à proprement parler, difficile de décrire une méthode universelle : il existe quasiment autant de matériels que de firmwares avec leur méthode de flashage associée. Toutefois, la procédure est simple : il suffit généralement de télécharger le fichier de firmware et de l’utiliser avec l’interface Web d’origine du matériel. Ensuite, tout dépendra du système d’exploitation embarqué : si le firmware contient Debian, on pourra installer les logiciels comme sous n’importe quel Linux avec un gestionnaire de paquets (apt). Dans le cadre d’Optware, minisystème Linux, celui-ci propose aussi son propre gestionnaire d’installation (ipkg). Sinon, il se peut que le client BitTorrent soit déjà intégré au firmware, ce qui simplifie grandement l’installation. Enfin, si aucun système de package n’est disponible et que le système d’exploitation est Linux, il est toujours possible d’installer manuellement les applications en les compilant à l’aide de la documentation du logiciel.
Les applications nécessaires Passons maintenant aux applications, c’est-à-dire au client BitTorrent qui sera chargé de proposer les fichiers. Quelles sont les différences entre un client normal et un hébergé sur une seedbox ? Aucune, si ce n’est le fait qu’il devra être facilement accessible à distance, par l’intermédiaire d’un site Web ou d’une application tierce. Bien entendu, il est toujours possible de prendre le contrôle de l’ensemble du PC avec, par exemple, une prise de main sur le bureau Windows, ce qui permettra de faire tourner toutes les applications possibles. Néanmoins, pour des questions de ressources et de praticité, nous vous conseillons de choisir la première solution avec les logiciels que nous allons évoquer.
Plateforme
Les plus
Les moins
µTorrent
Windows
Consomme peu de ressources, interface Web complète
Pas de plugins
Vuze
Windows
Client le plus complet, beaucoup de plugins disponibles dont un client iPhone
Consomme beaucoup de ressources
Transmission
Linux
Interface Web légère, application tierce disponible, consomme peu de ressources
Peu de paramètres et d’options
TorrentFlux
Linux
Choix du client BitTorrent, téléchargement Web et Usenet, décompression en ligne des archives, rapatriement des fichiers via l’interface
Les prérequis, consomme beaucoup de ressources
Vuze, nouveau nom du client Azureus, est très complet mais parfois trop fouillis pour s’y retrouver facilement.
Commençons par µTorrent (prononcez u-Torrent ou microTorrent) qui est un client très léger sous Windows. Cette application maintenant très populaire est doublement intéressante : premièrement, elle ne consomme pas beaucoup de ressources, tout en restant très stable (elle peut fonctionner sous Windows 95), ce qui ravira les possesseurs de petites configurations. Deuxièmement, elle dispose par défaut d’une superbe interface Web, accessible par le menu Options/ Préférences. Une fois l’option activée, on retrouve l’application totalement en mode Web, y compris les nombreuses préférences. Autre client célèbre sur la plateforme Windows, et d’ailleurs disponible sur d’autres car écrit en Java, Azureus renommé récemment en Vuze permet, par l’intermédiaire de plugins, d’accéder à la gestion de ses Torrent sur un site Web. Pour installer des plugins, rien de plus simple : il suffit de se rendre dans le menu Outils/Plugins/Assistant d’installation, et de se laisser guider pour installer le plugin Interface Web Swing. Une fois installé, il faudra se rendre dans les options de Vuze pour régler éventuellement les différents paramètres, comme le port par défaut du serveur Web. Vuze est certainement le client le plus abouti, et avec ses plugins, beaucoup le préfèrent à µTorrent : il existe même un client Web pour les possesseurs d’iPhone ! Malheureusement, gros bémol, le logiciel est très gourmand en ressources et aurait presque tendance à ressembler aux dernières versions Windows Media Player pour son côté un peu usine à gaz. A réserver donc aux grosses configurations. Passons maintenant aux applications Linux qui raviront réellement les bidouilleurs en herbe et les posses-
Comparatif des clients BitTorrent
L’installation des plugins sous Vuze est automatique grâce à l’assistant très pratique.
seurs d’une petite configuration. Il existe des clients en lignes de commandes uniquement, mais nous les éviterons car ils ne sont aucunement pratiques à l’utilisation. Commençons par l’application Transmission qui est vraiment un client de choix car il est, par défaut, sur la majorité des distributions Linux et sur Mac OS X. Pour l’installer, rien de plus simple puisqu’un package est présent pour les distributions les plus connues. Une fois ce dernier installé et configuré, on y accède par une interface Web dont l’adresse est, par défaut, de type http://192.168.1.5:9091/transmission/web/index.html. Mais ce n’est pas tout : il existe aussi une application tierce qui communique avec Transmission. Celle-ci fera sans nul doute le bonheur des utilisateurs qui ne sont pas pour le tout Web en évitant les requêtes HTTP et autres rafraîchissements intempestifs. L’autre application de choix se nomme TorrentFlux, qui est en fait un frontend en PHP. Les possibilités de TorrentFlux sont beaucoup plus nombreuses que celles de Transmission, mais nécessitent beaucoup plus de ressources. En effet, il faudra installer Apache et son comparse
PHP, une base de données (MySQL ou Postgres) et le langage de programmation Python. Une fois l’installation effectuée, en décompressant le fichier téléchargé dans le répertoire d’Apache, il faudra configurer de nombreux paramètres via l’interface Web, et notamment le client BitTorrent que l’on désire utiliser, à savoir Transmission, Tornado ou Mainline. A noter qu’il est aussi possible de décompresser et de télécharger les fichiers, ainsi que de rechercher des Torrent via des moteurs de recherche, et même de télécharger sur Usenet. TorrentFlux est donc vraiment une application complète, mais qui sera réservée aux grosses configurations.
Le plugin Swing UI de Vuze permettra sans nul doute de voir plus clairement les transferts actuels.
Hardware Magazine
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Pratique
Et la bande passante ? Que faire lorsque l’on ne dispose pas de bande passante ou que l’on ne peut pas faire tourner un serveur 24 h/24 ? Il faut alors se tourner vers une solution d’hébergement qui engendra un coût de location, mais qui apportera de nombreux avantages : aucun problème de ressources matérielles ou réseau, puisque les hébergements sont situés à l’extérieur de notre LAN. De plus, en fonction du type de connexion choisi, il est possible de télécharger plus rapidement un Torrent qu’à son foyer. Une fois les fichiers téléchargés sur le Tarifs de LeaseTorrent pour une seedbox sous µTorrent
Il faut simplement cocher une case dans µTorrent pour activer l’interface Web.
Produit
Coût par mois
Base : 10 Go de stockage et 200 Go de bande passante
29 $
Bande passante additionnelle 200 Go supplémentaires
18 $
300 Go supplémentaires
25 $
400 Go supplémentaires
33 $
Espace disque supplémentaire 10 Go supplémentaires
5$
20 Go supplémentaires
9$
40 Go supplémentaires
16 $
Tarifs de LeaseTorrent pour une seedbox sous TorrentFlux
Produit
Coût par mois
Base : 5 Go de stockage et 1 Torrent actif
6$
Torrent supplémentaires 1 Torrent actif
3$
2 Torrent actifs
5$
4 Torrent actifs
9$
8 Torrent actifs
16 $
Espace disque supplémentaire 5 Go supplémentaires
3$
10 Go supplémentaires
5$
20 Go supplémentaires
9$
40 Go supplémentaires
16 $
Tarifs pour SeedM8
Q Plan
Standard
Premium
Espace disque
12 Go
12 Go
16 Go
Vitesse upload
300 kb/s
375 kb/s
520 kb/s
Vitesse download
600 kb/s
750 kb/s
1 040 kb/s
Torrent actifs
6
6
4
Bande passante Prix
Illimitée 15 $
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18 $
24 $
serveur distant, il ne restera plus qu’à les récupérer en général à la vitesse maximale de sa connexion via FTP ou HTTP. Deux solutions s’offrent à nous : les hébergements standard ou les seedbox dédiées. La première solution est réservée aux internautes qui ont déjà une certaine connaissance de Linux ou qui ont accès à un serveur hébergé de type Windows, ce qui est assez rare pour des raisons de sécurité. Il suffit de se diriger vers les hébergeurs les plus reconnus, comme en France OVH, Sivit ou Gandi, et de prendre un abonnement pour une solution dédiée, au contraire d’une mutualisée qui va simplement vous donner accès à l’hébergement d’un simple site Web. Une fois le système d’exploitation choisi, comme Debian, il ne restera plus qu’à installer librement les applications de votre choix. Pour cette solution, il faut bien faire attention à la capacité de stockage proposée et à la bande passante allouée, car les Torrent en sont très gourmands et les abonnements illimités ne sont pas légion. Pour ceux qui rechignent à se mettre sous Linux, il existe des services d’hébergement de seedbox clés en main. Un identifiant, un mot de passe et vous voilà prêt à vous servir de votre seedbox sans configuration préalable ! Il existe une dizaine de prestataires dans le monde, mais nous n’avons eu l’occasion que d’en tester deux : LeaseTorrent et SeedM8. Bien que leurs prix soient vraiment plus élevés par rapport à un hébergement classique, nous avons été surpris par la fiabilité et la rapidité des services proposés. LeaseTorrent propose deux types de seebox : un compte Torrent-
Flux hébergé sur un serveur parisien, et un compte µTorrent hébergé à Miami. Chacun est couplé à un serveur FTP pour accéder à ses fichiers. Bien que la bande passante soit limitée à la vitesse de 600 ko/s, les transferts se sont avérés très rapides. Il en a été de même pour SeedM8, qui nous a permis de télécharger un DVD à plus de 5 Mo/s, soit deux fois la vitesse maximale théorique d’une liaison ADSL. Bien entendu, il a fallu patienter pour récupérer l’ISO depuis le serveur vers notre machine, ce qui a été fait à la vitesse maximale de notre ligne, à savoir 600 ko/s. En conclusion, nous dirons que ces solutions sont vraiment intéressantes pour ceux qui ne veulent pas bidouiller, car un hébergement classique coûtera quelques dizaines d’euros en moins et nous permettra beaucoup plus de choses comme l’hébergement d’un serveur mail, DNS, Web, etc.
Les seedbox et l’aspect légal Quand on télécharge de manière illégale des fichiers, on peut se demander quels risques nous encourrons dans le cadre de l’utilisation d’une seedbox hébergée. Nous avons contacté différents prestataires qui nous ont fait plus ou moins exactement la même réponse : si une plainte leur est adressée, le Torrent sera désactivé et l’utilisateur prévenu. En aucun cas les coordonnées de celui-ci ne seront divulguées à des personnes tierces. Une nouvelle méthode pour télécharger en toute tranquillité ? Nous vous laissons seul juge…
Comprendre
SSD
la vérité sur un stockage d’avenir forgeron On entend tout et n’importe quoi sur les SSD, censés remplacer les disques durs de par leurs performances ahurissantes. Performances qui baisseraient avec le temps ou pour le moins aléatoires, fiabilité mise en cause à l’échelle de quelques années, les mauvaises rumeurs vont bon train. Mémoire, contrôleurs, etc., voici tout ce qu’il faut savoir sur le SSD.
SSD : enfin du nouveau dans le monde du stockage !
A
lors que les processeurs et les cartes graphiques sont toujours plus puissants d’année en année, on ne peut pas en dire autant des disques durs. Certes, les performances ont évolué mais timidement si on compare la courbe de progression des composants préci-
Un disque dur se compose d’éléments mécaniques avec des plateaux et des têtes de lecture, là où un SSD ne se compose que d’éléments électroniques.
tés par rapport à ces bonnes vieilles unités de stockage mécaniques. Car le principe reste toujours le même : des plateaux qui tournent sur lesquels circulent des têtes de lecture. L’arrivée du SATA-1, du SATA-2 et du NCQ (Native Commande Queuing) a permis de faire évoluer les performances, tout comme l’augmentation de la taille du cache qui fait office de mémoire tampon. Mais ce n’est qu’en augmentant la vitesse de rotation à 10 000 tours/
minute que des disques sont sortis du lot : les Western Digital Raptor dans un premier temps et plus récemment, les Velociraptor. Mais l’exutoire à ce problème de performances ne peut être une augmentation de la vitesse de rotation à cause du bruit généré et des limites physiques de la technologie. Le maximum à l’heure actuelle est une vitesse de 15 000 tours/minute, cadence réservée à des disques professionnels SCSI ou SAS hors de prix et aux capacités moindres que les classiques disques durs fonctionnant à 7 200 rotations par minute. Aujourd’hui, la course au niveau des disques durs ne se fait plus tellement en termes de performances mais plutôt en termes de capacité. L’avènement d’Internet et du contenu multimédia a, en effet, engendré une explosion des besoins de stockage avec pour conséquence des disques de 1 To (1 000 Go) vendus actuellement à moins de 100 euros et l’apparition récente de disques de 1,5 et de 2 To chez Seagate et Western Digital. Tout ceci ne règle donc pas le problème de nombreuses personnes : les performances des disques durs, dans certains cas, freinent la puissance des autres composants du PC. Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que la solution est toute trouvée : les
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“ L’intérieur d’un SSD est d’une simplicité déconcertante : un PCB sur lequel sont soudées des puces… ” Les entrailles d’un SSD se résument à un PCB sur lequel sont soudés des puces mémoire et un contrôleur…
SSD ! Mais c’est quoi concrètement un SSD ? Comment cela fonctionne-t-il ? Quels sont ses avantages, ses inconvénients ? Est-ce fiable ? Est-ce que tous les SSD supplantent les disques durs en termes de performances ? Est-ce le moment d’acheter ? Autant de questions auxquelles nous allons répondre dans ce dossier consacré à l’avenir du stockage !
Un SSD ? Une clé USB évoluée… L’acronyme SSD signifie Solid State Drive ou disque à l’état solide en bon français. Par opposition au disque dur qui se compose d’éléments mécaniques, le SSD ne comprend que des composants électroniques. Grossièrement dit, un disque Flash est une grosse clé USB qui se connecte au PC via un port IDE pour les anciens modèles ou via une connectique SATA pour les plus récents. En effet, l’intérieur d’un SSD est d’une simplicité déconcertante : un PCB sur lequel sont soudés des puces mémoire NAND Flash (ou DRAM dans de très rares cas) et un contrôleur qui fait office d’interface entre le système et les puces dans lesquelles sont stockées les données. On trouve également çà et là quelques condensateurs d’alimentation mais en gros, cela s’arrête là. Le SSD n’est pas une réelle nouveauté puisque ce type de disques est apparu à la fin des années 70, début des années 80 lorsque des sociétés ont mis au point des unités de stockage à base de puces mémoire qui étaient reconnues par le système en tant que disques durs. A l’époque, il s’agissait de mémoire RAM qui nécessitait une batterie pour conserver en mémoire les données une fois le « dis-
que » hors tension. Il faudra attendre 1995 pour voir arriver le premier SSD basé sur de la mémoire Flash, mémoire qui a la particularité de conserver les données même lorsqu’elle n’est pas alimentée. A l’époque, ce type de mémoire est coûteux à produire et ces SSD sont réservés à des usages industriels ou à l’aéronautique grâce à leur plus grande résistance aux chocs et à leur propension à encaisser davantage de « G » que les disques durs mécaniques.
Un peu de technique : la mémoire NAND Flash Si des SSD professionnels utilisent de la DRAM nécessitant une batterie d’alimentation, les SSD grand public que vous pouvez acheter dans le commerce utilisent tous de la mémoire de
type NAND Flash. Il s’agit de mémoire non volatile ne nécessitant pas de batteries pour la conservation des données. C’est typiquement la mémoire qui est utilisée dans les cartes mémoire et dans les clés USB. Une puce de mémoire Flash est composée de cellules dans lesquelles sont stockées des données en appliquant une certaine tension. Ces cellules sont composées de transistors qui comprennent deux « gates », que l’on peut traduire par barrière ou grille. La première est la « control gate » et la seconde la « floating gate » ou barrière flottante. Cette dernière baigne dans de l’oxyde qui sert d’isolant pour éviter que les bits stockés par envoi d’une charge électrique ne s’échappent. Le principe de la grille flottante est utilisé dans toutes les mémoires Flash pour sa capacité à conserver des données, y
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“ Le contrôleur revêt autant d’importance que le type de puces utilisées au sein du SSD ! ”
desquelles on trouve des blocs divisés en 64 pages dont la taille va déterminer la taille du bloc. A l’heure actuelle, la majorité des puces NAND Flash se composent de blocs de 128 ko constitués de 64 pages de 2 ko. A noter que l’on n’accède jamais réellement aux données au sein de la mémoire NAND Flash, elles sont « recopiées » par le contrôleur dans
bloc, l’écrasement du bloc dans son entièreté avant l’opération d’écriture à proprement parler. Si le bloc a une taille de 128 ko, cela signifie en théorie que le temps pour écrire un fichier de 128 ko sera identique à celui nécessaire pour écrire des fichiers plus petits. Généralement, d’ailleurs, les débits maximums sont atteints lorsque la taille des fichiers est égale ou supérieure à 128 ko. Ce sont donc des contraintes techniques qui sont la cause des performances parfois en retrait des SSD lors du traitement de petits fichiers. Cette situation est, en outre, exacerbée lors des accès aléatoires puisque le principe même de fonctionnement de la mémoire NAND Flash est l’accès séquentiel. Heureusement, les accès aléatoires de petits fichiers sont plutôt rares lors de l’utilisation courante d’un PC de bureau et restent l’apanage des configurations serveurs, particulièrement celles hébergeant des bases de données.
Deux types de puces, deux niveaux de performances On distingue deux types de puces NAND Flash : les SLC (Single Layer Cell) et les MLC (Multiple Layer Cell). Les puces SLC ne stockent qu’un seul bit de données par cellule dans la grille flottante. Les puces MLC, pour leur part, peuvent stocker plusieurs bits de données par cellule, généraIl existe deux types de puces NAND Flash : les SLC, plus rapides, et les MLC, plus lentes mais moins chères…
compris sans alimentation électrique. Mais cette « conservation » n’est pas illimitée, comme nous le verrons plus loin dans notre dossier. Ces deux « gates » sont placées sur un substrat de silicium qui comprend deux électrodes chargées de gérer le passage de la tension électrique. Le stockage des données s’effectue en faisant passer un certain niveau de tension entre les électrodes de la cellule, ce qui a pour effet de faire rentrer des électrons dans la « floating gate ». Une fois la grille flottante remplie d’électrons, elle passe au statut binaire 0. En appliquant la tension inverse, on libère les électrons qui retraversent l’oxyde et la cellule prend alors le statut binaire 1. Une puce mémoire NAND Flash est donc composée de cellules au sein
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une puce mémoire de type RAM selon les besoins. La mémoire NAND Flash utilise une interface de type séquentielle, ce qui signifie que les accès aux données se font en série. Ainsi, lors de la lecture, la page constitue l’entité minimale à laquelle on accède. Concrètement, la lecture d’une donnée contenue au sein d’une page entraîne le chargement de la page complète en mémoire. Si la page fait 2 ko, cela signifie que la lecture d’un fichier dont la taille est de 2 ko prendra le même laps de temps que pour un fichier de moins de 2 ko. Lors de l’écriture, la situation s’empire puisque l’entité minimale n’est plus la page mais le bloc dans son entièreté. Le préalable à toute écriture est le chargement en mémoire des données déjà contenues dans le
Le contrôleur gère les entrées/sorties entre le système et les puces NAND Flash, entre autres. Illustré ici, le contrôleur Intel accompagné d’une puce RAM faisant office de cache.
lement deux fois plus. Pour schématiser, la « floating gate » est divisée en deux par l’application de deux tensions différentes pour le stockage des électrons. Grâce à cela, à encombrement égal, une puce MLC pourra contenir deux fois plus d’informations. La contrepartie est une vitesse d’écriture nettement plus lente qu’avec les puces SLC à cause de cette gestion de plusieurs tensions par cellule. En lecture, les performances ne sont pas autant impactées mais le niveau reste parfois en retrait par rapport aux puces SLC. Cependant, certains contrôleurs parviennent à masquer ce défaut de la MLC, en lecture uniquement. Suite à ces explications, il est aisé de comprendre que les puces SLC consomment moins d’énergie mais aussi qu’elles supportent
effectue des vérifications pour éviter des erreurs, qui se charge de répartir les données à écrire selon des algorithmes spécifiques, etc. Généralement, le contrôleur prend la forme d’une puce SoC (System on A Chip) incluant un microprocesseur, un cache on-die (intégré à la puce) ou encore les contrôleurs d’interface SATA. Le contrôleur joue un rôle crucial dans le niveau de performances d’un SSD et il arrive que des SSD dotés de puces SLC supposées plus rapides offrent des débits moins
Voici le fameux contrôleur JMicron JMF602 qui équipe de nombreux SSD bon marché et qui a du mal à gérer les petits fichiers…
qui lui permet d’annoncer des débits séquentiels de l’ordre de 250 Mo/s ! Le contrôleur peut aussi accélérer les opérations d’écriture en ayant recours à une mémoire cache intégrée en son sein et/ou externe. Comment ? Comme nous l’avons vu ci-dessus, la taille typique d’un bloc de NAND Flash est de 128 ko. Ceci signifie qu’écrire 128 ko ou moins prend sensiblement le même laps de temps puisque les opérations d’écriture nécessitent l’écrasement complet du bloc avant réécriture sur l’intégralité du bloc. Si le système envoie vers le SSD dix fichiers de 20 ko, le contrôleur peut éviter d’écrire les dix fichiers dans dix blocs de 128 ko en ayant recours au cache qui va organiser les données à écrire par paquets de 128 ko, ce qui réduit le nombre de blocs à écraser et à réécrire à deux au lieu de dix. Le cache a donc un rôle important pour les performances mais aussi pour la durée de vie du SSD car il évite des opérations d’écriture inutiles. A noter que comme les disques durs, les SSD
davantage de cycles d’écriture. Ainsi, une puce SLC supporte généralement 100 000 cycles d’écriture par cellule, tandis qu’une puce MLC supporte en moyenne 10 000 cycles d’écriture. Nous verrons plus loin dans ce dossier que cela n’a pas un réel impact pour les consommateurs finaux qui font une utilisation normale de leur PC.
élevés (surtout en lecture) que des SSD dotés de puces MLC gérées par un contrôleur plus efficace. Pour ce faire, le contrôleur utilise plusieurs canaux pour la lecture des données. De nombreux contrôleurs se dotent de 4 ou 8 canaux, tandis que le contrôleur Intel dispose de 10 canaux, ce
Le rôle crucial du contrôleur
“ De nombreux SSD à bas prix utilisent le contrôleur JMicron qui est loin d’être un modèle de performances… ”
Tous les SSD disposent d’un contrôleur qui se charge de gérer les entrées/ sorties entre les puces mémoire et le système. C’est aussi lui qui s’assure du bon fonctionnement du SSD, qui
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sont dotés d’un microprogramme (un firmware) qui peut être mis à jour pour corriger des bugs ou pour modifier les algorithmes d’écriture en vue d’augmenter les performances dans tel ou tel cas de figure.
Le contrôleur JMicron JMF602 : populaire mais perfectible
Une cellule de mémoire NAND Flash stocke les données dans la « floating gate » lorsqu’une certaine tension la traverse…
Pour éviter une diminution de la capacité à cause de blocs défectueux, des fabricants utilisent des blocs de rechange, d’où des capacités inhabituelles comme ici 60 Go au lieu de 64 Go.
“ Un SSD ne garde pas indéfiniment les données en mémoire… ” 92
Avoir du cache est une chose, en avoir assez en est une autre. Le contrôleur JMicron JMF602 est un cas d’école à ce niveau. Ce contrôleur équipe un très grand nombre de SSD affichés à des tarifs abordables comme les fameux OCZ Core V1 et V2 qui ont rencontré un franc succès grâce à ces prix planchers. Cependant, à l’usage, des utilisateurs ont constaté des ralentissements, des gels du système durant quelques secondes voire une impossibilité d’installer Windows. La cause ? Des performances très médiocres lors des écritures de petits fichiers. C’était particulièrement le cas avec la révision « A » de ce contrôleur et un (petit) peu moins avec la révision « B ». Mais ces révisions ne pourront pas changer deux tares du JMF602 : son cache « on-die » insuffisant et son impossibilité de gérer un cache externe. La taille exacte du cache intégré n’est pas communiquée par JMicron mais certains l’estiment à 16 ko. Cette faible quantité de cache oblige donc le contrôleur à écrire les données qu’il reçoit du système par paquets de 16 ko, dans des blocs pouvant recevoir 128 ko de données. Ce cache insuffisant génère donc des écritures plus nombreuses que si le contrôleur disposait d’un cache d’au moins 128 ko. A titre de comparaison, le contrôleur Intel se dote de 256 ko de cache on-die et peut, en outre, gérer une puce RAM externe supplémentaire. Ce phénomène de multiplication des écritures inutiles ou évitables est appelé l’amplification d’écriture et varie d’un SSD à l’autre selon la taille du cache, le nombre de canaux et les algorithmes mis à disposition du contrôleur. Plus l’amplification sera basse et plus la durée de vie du SSD sera grande vu qu’une faible amplification minimise le nombre d’opérations d’écriture inutiles. Si on peut se satisfaire de débits plus lents lors de la copie volontaire de petits fichiers vers le SSD, dans
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une utilisation au quotidien de Windows, cela ne va pas sans poser problème. Comme lorsque vous surfez sur Internet et que votre navigateur copie de nombreux petits fichiers sur le disque dans les répertoires temporaires pour s’en servir ultérieurement en tant que cache. C’est également le cas du fichier d’échange Windows dans lequel il est régulièrement écrit des données selon l’utilisation qui est faite du PC. En résumé, il vaut mieux être prudent lors de l’achat d’un SSD à bas prix et vérifier qu’il dispose d’un contrôleur doté d’un cache de taille suffisante. Vous aurez donc compris qu’il vaut mieux éviter les SSD à base de ce contrôleur JMicron, à moins de décider comme certains de placer le fichier d’échange sur un autre disque, de même que les répertoires temporaires du navigateur Internet. Mais ces manipulations ne sont pas à la portée des ordinateurs portables qui, dans la majorité des cas, ne peuvent accueillir qu’une seule unité de stockage.
“ Silence, réactivité, résistance aux chocs, tels sont les principaux avantages des SSD ” Une durée de vie vraiment limitée ? On entend souvent çà et là des remarques alarmantes sur la durée de vie d’un SSD. S’il est vrai que les puces de NAND Flash ont une durée de vie limitée à cause du nombre de cycles d’écriture qu’elles supportent (en moyenne 10 000 pour les MLC et 100 000 pour les SLC), en pratique, il faudra dans le pire des cas des années et des centaines d’années dans le meilleur des cas avant « d’user » une cellule de mémoire Flash. Tout va dépendre du volume de données écrit par jour sur le SSD et de la répétition quotidienne de ces écritures. Certains fabricants, comme Intel pour son X25-M (puces MLC), estiment la durée de vie au minimum à 5 ans si plus de 20 Go de données sont écrites
par jour. Si les quantités sont inférieures, la durée de vie est bien évidemment plus longue. D’autres fabricants sont plus optimistes et annoncent des durées de vie de plus de 100 ans, surtout pour des SSD à base de puces SLC. Soulignons que cette durée de vie effective n’est pas à confondre avec le MTBF (Mean Time Between Failure) qui n’exprime que le temps qui s’écoule avant une défaillance technique du produit, indépendante du nombre de cycles d’écriture.
La rétention des données Au-delà de la durée de vie et du MTBF, les SSD font apparaître un autre paramètre dont il faut tenir compte quand
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on aborde le volet fiabilité. Il s’agit de la rétention de données qui exprime le temps qui peut s’écouler entre des cycles d’écriture avant de constater une perte de données. Oui vous avez bien lu, un SSD, tout comme n’importe quel composant à base de mémoire Flash, ne conserve pas indéfiniment les données. Voilà qui change la donne par rapport aux disques durs qui conservent les données de manière permanente. Si vous reprenez un disque dur oublié pendant 15 ans et que vous le rebranchez sur une machine, il y a de fortes chances que vous retrouviez les données inscrites sur les plateaux. Cette rétention limitée de données des SSD est à imputer au principe de fonctionnement de la mémoire NAND Flash. Comme nous l’avons vu, la « floating gate » d’une cellule est entourée d’oxyde qui fait office d’isolant. Malheureusement, au fil du temps et en fonction du nombre de cycles d’écriture, cet oxyde se dégrade et perd ses capacités isolantes. Certains fabricants donnent la durée de rétention tandis que la majorité s’abstient. Une valeur communément admise
L’inconvénient majeur d’un SSD reste son prix au gigaoctet. Pour le stockage de grands volumes de données, le disque dur reste le maître incontesté…
tueux. A noter aussi que dès la sortie d’usine, les SSD comptent des blocs défectueux. C’est normal et généralement les fabricants de puces mémoire se donnent une certaine tolérance de blocs défectueux afin de limiter les pertes de production. C’est ce qui explique, par exemple, que les capacités réelles de clés USB de même capacité théorique peuvent varier d’un exemplaire à l’autre.
Au bout d’un certain temps, les électrons stockés dans la barrière flottante de cellule NAND Flash s’échappent, ce qui signifie une perte de données…
est une durée de rétention de 10 ans. Concrètement, ceci signifie que des données écrites dans une cellule seront conservées 10 ans pour autant qu’il n’y ait pas d’autres cycles d’écriture dans cette même cellule. En effet, plus les cycles d’écriture sont nombreux, plus la durée de rétention diminue. Si les écritures sont très intenses et nombreuses, la dégradation de l’oxyde s’accélère et la rétention des données peut tomber à 1 an.
Un bloc n’est pas éternel… Dans un SSD, il peut aussi arriver que des blocs soient défectueux au fil de
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l’utilisation. Le rôle du contrôleur, à ce niveau, est de les cartographier afin d’éviter de réécrire dedans. La conséquence est que plus il y a de blocs défectueux, plus la capacité de stockage diminue. Pour pallier ce problème, des fabricants réservent une partie des puces NAND Flash pour remplacer les blocs défectueux. Ces blocs de remplacement sont aussi appelés des blocs « spare ». C’est ce qui explique que certains SSD affichent des capacités inhabituelles comme 30, 60, 120 Go au lieu des traditionnels 32, 64 et 128 Go, un certain nombre de blocs étant réservés pour remplacer les blocs défec-
Limiter l’usure activement Pour limiter l’usure de la mémoire NAND Flash, les SSD utilisent un procédé appelé Wear Leveling. Sa forme la plus utilisée est le Static Wear Leveling dont l’objectif est de répartir les opérations d’écriture afin d’éviter d’écrire en permanence sur les mêmes blocs, ce qui engendrerait leur usure prématurée. Pour y parvenir, le contrôleur va compter le nombre de fois qu’un bloc a été utilisé pour des écritures, de même qu’enregistrer la dernière date d’utilisation. Lorsque le SSD reçoit des données à écrire, le contrôleur va alors chercher le bloc qui a subi le moins de cycles d’écriture. S’il est libre, il stocke les informations. S’il ne l’est pas, il va vérifier la dernière date d’utilisation
Windows XP peut ralentir votre SSD ! Le SSD est une technologie qui s’est récemment popularisée et il en résulte que Windows XP n’est pas réellement adapté à ces nouvelles unités de stockage. Le problème survient lors de l’installation de Windows et plus particulièrement lorsque Windows formate le SSD. Lors de cette opération, Windows XP n’aligne pas la partition en fonction de la géométrie du SSD. En effet, la première partition sous Windows XP démarre au secteur 63, ce qui constitue le milieu d’une page d’un SSD. C’est pour cela qu’on dit que la partition n’est pas alignée. Un non-alignement de la partition réduit sensiblement les performances d’un SSD, particulièrement lors des opérations d’écriture et d’autant plus si elles sont aléatoires. Sous Windows Vista et Windows 7, la partition sera correctement alignée selon la géométrie du SSD. En outre, Windows 7 est capable de détecter la présence d’un SSD et va en conséquence désactiver la défragmentation afin d’éviter des opérations d’écriture inutiles et entamant la durée de vie du SSD. Si vous souhaitez cependant fonctionner sous Windows XP avec un SSD, vous pouvez aligner manuellement la partition, soit en le formatant sur un PC tournant sous Vista, soit en utilisant un outil comme Diskpar. Des tutoriels détaillant cette opération existent sur le forum d’OCZ (www.ocztechnologyforum.com).
Le contrôleur JMicron a du mal avec l’écriture des petits fichiers. Il est ici comparé à un contrôleur Mtron qui n’est pas le plus véloce de tous mais qui gère déjà mieux ce type d’écritures…
des données contenues dans le bloc et en cas de données anciennes, il va les déplacer vers un bloc plus « usé ». Si les données sont récentes, il cherchera un autre bloc. En stockant les données peu mises à jour sur des blocs usés et les données souvent modifiées (comme un fichier de configuration) sur des blocs ayant reçu
moins d’écritures, le SSD conserve un niveau d’usure homogène.
Avantages des SSD Après ce laïus technique, on peut facilement dégager les avantages des SSD. De par l’absence d’éléments mécaniques et le recours à de la mémoire NAND Flash, les temps d’accès des
SSD sont très courts, de l’ordre de 0,1 ms ! A titre de comparaison, un disque dur classique 7 200 tours/minute navigue autour de 12, 13 ms, tandis que le Velociraptor, pour sa part, affiche un temps de réaction de 7 ms. Il en résulte à l’usage une plus grande réactivité notamment lors du lancement de programmes. Second avantage : la constance des débits. Avec un disque dur, les débits ne sont pas uniformes et varient selon la localisation des données sur le plateau. Avec un SSD, les débits sont constants, peu importe l’emplacement des données. Ce qui est également marquant, ce sont les débits des meilleurs SSD qui atomisent n’importe quel disque dur et font parfois même mieux qu’un RAID de disques classiques. Les débits maximaux en lecture à l’heure actuelle sont de l’ordre de 250 Mo/s, tandis qu’en écriture, on se situe à des niveaux moins élevés, entre 140 et 170 Mo/s, souvent avec de coûteuses puces SLC malheureusement. Les débits en écriture avec de la mémoire MLC sont, en effet, pour le moment, majoritairement cantonnés autour des 100 Mo/s. Mais ces performances sont amenées à s’améliorer rapidement au fur et à mesure des évolutions
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des puces mémoire et de la qualité des contrôleurs. Il arrivera même un moment où les débits théoriques du SATA-2 seront atteints (300 Mo/s). L’absence d’éléments mécaniques est également synonyme d’une plus grande résistance aux chocs. Un disque SSD pourra tomber sans pour autant entamer son fonctionnement. Il est également capable de subir davantage de « G » que les disques classiques. Autre avantage : un niveau sonore nul ! Il peut arriver cependant que des disques bas de gamme aient des condensateurs qui sifflent lors d’usages intensifs mais il faut, dans ce cas, réellement coller son oreille au disque pour s’en rendre compte. Ce silence ravira les possesseurs de portables mais aussi de configurations de bureau et qui n’en peuvent plus d’entendre leur Raptor 10 000 tours/ minute gratter régulièrement ! La consommation réduite d’un SSD est souvent mise en avant mais il convient de relativiser ce point. S’il est vrai qu’un SSD consomme moins en pleine charge qu’un disque dur, ce dernier a une consommation proche de celle de l’état de veille lors d’accès occasionnels. Un SSD, de son côté, consomme son maximum dès qu’il est sollicité. La consommation d’un SSD varie d’un modèle à l’autre et l’économie d’énergie à ce niveau n’est pas encore une priorité majeure des acteurs du secteur.
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Le poids d’un disque dur de 3,5 pouces est supérieur à 500 g, tandis qu’un SSD de 2,5 pouces, le format le plus répandu, fait moins de 100 g. L’avantage n’est pas aussi flagrant par rapport à un disque dur de 2,5 pouces qui accuse un poids légèrement supérieur à 100 g. En fonctionnement, un SSD chauffe mais nettement moins qu’un disque dur. Il est même souvent froid ou tiède au toucher alors que souvent un disque dur non refroidi est brûlant. A noter encore au rang des avantages du SSD, l’absence de fragmentation des données entamant les performances. Certes, les données peuvent être réparties sur des blocs situés à différents endroits mais la rapidité de réaction des SSD réduit à néant les effets de la fragmentation. Il est, par ailleurs, déconseillé de défragmenter un SSD car cela génère de nombreuses opérations d’écriture qui diminuent la durée de vie.
Inconvénients des SSD Comme nous l’avons vu, les SSD n’ont pas une fiabilité infinie en termes de rétention de données comme de durée de vie. Mais pour un usage normal, les SSD actuels donneront satisfaction à la majorité des consommateurs de ce point de vue-là. Bien qu’à l’abri d’une panne mécanique qui peut survenir avec un disque dur classique, il demeure toujours plus prudent de sauvegarder régulièrement ses données afin de pallier toute défaillance, peu importe le support de stockage utilisé. Les SSD actuels ont également un problème de taille par rapport à leurs homologues mécaniques : la capacité et le prix ! Hormis quelques modèles qui sont plus proches de l’état de prototypes que de celui de modèles de production, les plus gros SSD en vente offrent au maximum 256 Go. Pour rappel, les disques durs mécaniques en sont à 2 To, tandis que le « tera » est disponible pour moins de 100 euros. En outre, ces capacités de 256 Go se négocient au-delà des 600 euros l’unité ! Le prix au « giga » de ces SSD est alors d’environ 2,50 euros, contre seulement
0,10 euro du giga pour un disque de 1 To affiché à 100 euros. Certes, on assiste régulièrement à des baisses de prix dans le secteur des SSD mais on est encore loin du ratio offert par les disques mécaniques. Ceci fait qu’il faut envisager le SSD comme un disque système sur lequel vous installerez le système d’exploitation, tout en conservant des disques traditionnels pour le stockage. En agissant de la sorte, vous pourrez vous contenter d’un SSD de 32 Go ou de 64 Go selon vos besoins en applications. Enfin, toujours au rang des inconvénients, on pourra encore citer les performances peu honorables de nombreux SSD lors des accès aléatoires. Comme nous l’avons expliqué ci-avant, c’est à cause du principe d’accès séquentiels aux données de la mémoire Flash. Heureusement, les accès séquentiels sont plutôt rares lors de l’utilisation classique d’un PC portable ou de bureau.
Conclusion : la patience est de rigueur A moins d’être fortuné, n’achetez pas (encore) de SSD. Cette affirmation peut paraître un peu brute mais elle n’est pas dénuée de sens. Si le marché des disques durs mécaniques ne met en concurrence que quelques gros acteurs comme Hitachi, Seagate ou Samsung, c’est parce que la technologie requiert un minimum de savoir-faire et de compétences de fabrication. A contrario, fabriquer un SSD est éminemment plus facile puisque vulgairement dit, cela se résume à souder des puces sur un PCB. Il en résulte une multiplication des marques proposant des SSD et pour le néophyte, il est difficile de faire un tri entre les firmes sérieuses et celles qui se contentent de rebadger des SSD de piètre qualité. C’est le cas de Crucial, marque reconnue dans le domaine de la mémoire, des clés USB et des cartes mémoire, qui commercialise un très mauvais SSD basé sur un modèle d’une obscure firme taïwanaise : PHISON. OCZ n’est pas en reste en offrant un SSD d’origine Samsung d’excellente facture à côté de modèles architecturés autour du faiblard contrôleur JMicron. Au final, on se retrouve avec un marché proposant tout et n’importe quoi en termes de performances, avec des excellents
Parmi les avantages des SSD : un temps d’accès très bas (0,1 ms) et une constance dans les débits, ici en écriture.
Clairement, ce marché se cherche et n’est pas encore arrivé à maturité. Il suffit pour s’en convaincre de constater le nombre de versions successives du firmware de certains SSD ou les bugs et problèmes rencontrés par des utilisateurs. Même Intel n’est pas à l’abri puisque sous certaines conditions, ses SSD ont des comportements inattendus, tandis que des utilisateurs ont constaté une dégradation des performances dans le temps. Les SSD ont besoin de normes qui permettent clairement d’identifier le contenu du disque Flash, que ce soit pour le type de la puce, le nom du contrôleur, la présence ou non de cache et des valeurs de performances autres que des débits séquentiels maximums. Des normes régulant les SSD devraient normalement voir le jour fin 2009 ou début 2010. En suivant notre conseil d’attendre un peu, vous pourrez en 2010 posséder un bon SSD de grande capacité à un prix compétitif…
SSD offrant de bons débits dans de nombreux cas de figure mais aussi de nombreux modèles annoncés avec de hauts débits maximums mais qui peinent avec la gestion des petits fichiers. Ces derniers sont vendus à des prix intéressants, entre 60 et 200 euros selon la capacité et hormis le silence de fonctionnement et une certaine réactivité, ils ne remplacent pas toujours avantageusement un bon vieux disque dur. Tout dépend de l’usage que vous comptez en faire. Si c’est pour vous en servir pour le disque système d’un home cinéma, ce sera parfait car les sollicitations sont moins lourdes que lors d’un usage classique. Si c’est pour donner une seconde jeunesse à un ordinateur portable, vous ne serez pas toujours gagnant en termes de performances. Cela dépendra des performances du disque que vous remplacez, de l’utilisation que vous faites de votre portable et du SSD que vous achetez. Attendez-vous cependant à davantage de réactivité avec un SSD, mais il se pourrait que certains gels d’écran surviennent dans certains cas avec des SSD low cost. Si vous achetez un SSD haut de gamme par contre, vous serez gagnant sur toute la ligne. Reste à savoir si investir des centaines d’euros dans un SSD pour mettre à jour un portable vaut la peine quand on voit les prix des ordinateurs portables neufs…
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Voyage au coeur d’un systEme d’exploitation
Manuel DA COSTA Que ce soit une distribution Linux, BSD ou Windows, le système d’exploitation est un élément fondamental de tout PC. Pourtant, hormis quelques éléments de base, nous ne savons que très peu de choses sur son fonctionnement. Des lacunes que ce dossier propose de combler.
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lément indispensable de tout PC, le système d’exploitation peut se définir comme une couche logicielle dont le rôle majeur est d’unifier et de contrôler la structure matérielle du PC, de manière à interagir avec les programmes, tels qu’un gestionnaire de mails, un jeu vidéo, un traitement de texte, ou encore un navigateur Web, et l’utilisateur. Ecrire un programme prenant en compte chaque composant d’un PC demeurant complexe, le système d’exploitation ou OS permet d’allouer les ressources du processeur, des zones de mémoire vive et de mémoire virtuelle, de lecture/écriture ou du système de fichiers, ce qui simplifie la tâche des développeurs. D’une manière générale, l’OS se compose d’un noyau, d’une interface utilisateur caractérisée par un interpréteur de commandes (ou shell), d’une interface graphique (graphic user interface) et d’un système de fichiers. Le but de ce dossier n’est pas de détailler techniquement la structure et le fonctionnement d’un système
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d’exploitation, mais simplement d’en saisir les aspects fondamentaux de manière très schématique.
Le noyau Le noyau, caractérisé par l’exécutable ntoskrnl.exe sous Windows Vista et Seven, représente le coeur du système d’exploitation. C’est ce même noyau qui est exécuté lors du démarrage de la machine et que l’on appelle plus couramment boot. On peut d’ailleurs distinguer deux niveaux dans un noyau. Le bas niveau permet de contrôler, de gérer et de faire communiquer entre elles toutes les fonctions les plus fondamentales de la structure matérielle d’un PC (processeur, mémoire, bus, disque dur, GPU, etc.), telles que la gestion et l’ordonnancement de la mémoire, les processus, les bibliothèques, la gestion des protocoles réseau (TCP/IP, IPX, etc.), le système de fichiers ou encore des extensions telles qu’un antivirus ou la gestion des DRM. Sans oublier les périphériques d’entrée/sortie (E/S) généra-
lement caractérisés par un contrôleur spécifique. C’est le contrôleur qui gère le périphérique en recevant les commandes du système d’exploitation au moyen des pilotes (device drivers). Des pilotes qui sont généralement présents dans le noyau sous forme générique, c’est-à-dire que seules les fonctions de base sont implémentées. Il faut alors installer soimême les derniers pilotes constructeur pour bénéficier des fonctions avancées mais aussi des derniers correctifs et autres avancées technologiques. Une couche appelée HAL (Hardware Abstraction Layer) complète ensuite le bas niveau du noyau. Son rôle est de masquer différents types de dépendances matérielles liées aux familles et versions de processeurs (Dual Core, Core 2 Duo, Core i7, Athlon X2, Phenom X2/X4, etc.), aux types de contrôleurs, ou encore aux modèles de cartes mères puisque suivant la version du composant, certaines fonctions, que nous ne détaillerons pas ici, diffèrent d’un constructeur à l’autre : l’horloge temps réel, la priorité
Chaque système d’exploitation intègre ses propres programmes et outils par défaut. Comme ici le gestionnaire de fichiers Dolphin sous Ubuntu.
des interruptions matérielles, le multithreading, ou encore les mécanismes du BIOS (ACPI, APM, USB, DMA, etc.). La couche HAL permet, notamment, de communiquer avec le BIOS pour inspecter le matériel et la manière dont celui-ci est configuré avant d’identifier et de créer un lien entre l’adresse physique de chaque composant/périphérique, qui dépend du bus sur lequel il est connecté (PCI, PCI-Express, USB, IEE1394, IDE, etc.), et l’adresse logique qui sera utilisée par le noyau et l’espace utilisateur. Ce mécanisme permet de dissimuler les spécificités techniques détaillées de la structure matérielle à l’utilisateur, comme le système d’adressage mémoire ou le système d’interruption E/S. Le HAL assure également une plus grande portabilité matérielle puisqu’il n’est, dès lors, plus nécessaire au pilote de connaître avec exactitude le système d’adressage, le type de bus ou la façon dont il gère les registres pour le contrôler. L’espace utilisateur représente, quant à lui, le haut niveau du noyau. C’est en quelque sorte une couche logicielle restrictive qui permet à l’utilisateur d’exécuter et d’utiliser différents outils et programmes « indépendamment » de la machine. C’est le système d’exploitation qui contrôle les éléments fondamentaux du PC et assure la transition entre le haut et bas niveau du noyau. Même en ce qui concerne l’installation de nouveaux pilotes puisque l’OS incorpore le code du nouveau pilote dans le noyau, lui notifie qu’il
devra dorénavant le charger, puisqu’il doit redémarrer la machine pour finaliser la modification du noyau. Microsoft fait toutefois exception à cette règle depuis Windows Vista car les pilotes ne s’exécutent non plus dans le noyau mais dans l’espace utilisateur en s’appuyant sur le modèle Windows Driver Foundation et Windows Display Driver Model (cf. Hardware Magazine août/sept 2006). Il en résulte deux conséquences majeures. La première permet de réduire fortement les fameux BSOD (Blue Screens of the Dead) auxquels nous étions habitués sous XP et qui imposaient le redémarrage de la machine. Vista est maintenant capable de redémarrer le pilote tiers posant problème sans nuire au noyau. La seconde conséquence permet d’installer un pilote sans imposer le moindre redémarrage. Du moins en
Contrairement à Windows, et même si ce genre d’exercices reste réservé aux utilisateurs expérimentés, il est possible de modifier et de compiler un noyau Linux.
“ Pour donner l’illusion de simultanéité d’exécution des programmes, le système d’exploitation multitâche suspend en réalité un processus, avant de basculer vers un autre processus et de faire avancer le travail. Ceci plusieurs fois par seconde et de manière transparente. ” Hardware Magazine
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Comprendre
Voici un exemple de couche d’abstraction matérielle HAL permettant de traduire les interactions d’une souris et d’un écran multitouch vers le système d’exploitation.
et autant de fois que nécessaire. Pour aller un peu plus loin, précisons que l’OS attribue un UC virtuel (une partie des ressources du processeur), ainsi qu’un espace d’adressage à chaque processus. C’est-à-dire une zone mémoire dédiée accessible en lecture/écriture, qui contient le programme exécutable, un thread de contrôle, une entrée vers la table des processus et diverses autres informations indispensables à son exécution (registres matériels, pile, compteur, threads, et d’autres variables). D’autre part, chaque espace d’adressage est indépendant, ce qui évite à un processus d’accéder accidentellement ou non à un espace d’adressage d’un autre processus. Indépendamment du nombre de processeurs embarqués dans un PC, il est devenu courant de dire qu’un système d’exploitation multitâche préemptif (ou multiprogrammé)
est capable d’exécuter plusieurs programmes simultanément. Il convient toutefois de nuancer en précisant que l’OS exécute les processus de façon séquentielle et se montre capable de basculer plusieurs fois par seconde d’un processus à l’autre. D’où cette illusion de simultanéité. Pour mieux comprendre la notion de processus, prenons l’exemple concret d’un navigateur Web, d’un gestionnaire de mails, d’une messagerie instantanée et d’un lecteur de flux RSS. Soit quatre processus au moins, en cours d’exécution. Les pages Web que vous consultez sont régulièrement mises à jour, de même que le courrier et les flux RSS qui sont relevés, sans oublier la messagerie instantanée. En pratique, et de manière transparente pour l’utilisateur, le système d’exploitation suspend un processus avant de basculer vers un autre processus et de le faire avancer. Et ainsi de suite avant de refermer la boucle et de redémarrer le premier processus dans le même état où ce dernier se trouvait avant d’être suspendu. Pour ce faire, le système d’exploitation ordonnance les processus (répartition du temps d’exécution sur les UC virtuels) et enregistre les informations de chaque processus dans la table des processus. Mais ce dernier assure également la synchronisation et la communication entre les processus. Il suffit, par exemple, de cliquer sur une adresse mail contenue dans une page Web pour ouvrir automatiquement votre gestionnaire de mails.
Pour assurer une plus grande portabilité, la couche d’abstraction matérielle offre une couche abstraite.
théorie car dans la pratique, bon nombre de pilotes imposent malgré tout le redémarrage de la machine afin de modifier le noyau.
Les processus et les threads Géré par le noyau, le processus est le concept de base majeur d’un système d’exploitation et caractérise un programme en cours d’exécution. De façon schématique, lorsqu’un programme s’exécute, un événement est créé (appel système sous Linux) pour exécuter le processus en mémoire, puis le processeur en extrait les instructions et les décode pour en connaître la nature exacte avant de les exécuter. Le processeur passe alors aux instructions suivantes,
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Ce diagramme représente la structure du système d’exploitation Android.
Une partie des ressources de calcul du processeur est allouée à un processus.
Pour compliquer un peu plus les choses, ajoutons la notion de thread qui définit un miniprocessus (ou processus léger) dans un processus. Un mécanisme qui prend tout son sens avec les applications assurant plusieurs fonctions simultanées. De la même manière que pour les processus, on crée des threads séquentiels pour donner l’illusion à l’utilisateur qu’une application exécute plusieurs fonctions simultanément. C’est notamment le cas d’un
Les bibliothèques En plus d’intégrer des outils système d’administration, de maintenance, et des applications de base, un OS intègre des bibliothèques. Des fichiers bien connus qui portent l’extension .dll (Dynamic Link Library) sous Windows, et qui ne sont rien d’autre que des petits bouts de code ne pouvant pas être directement exécutés, mais contenant
Un processus intègre généralement plusieurs processus légers, comme cela est illustré ci-dessous avec le processus Blender et les outils de traitement d’image.
gestionnaire de mails qui est capable de relever/envoyer les messages, alors que vous êtes en train de rédiger un courrier avec le correcteur orthographique, les outils de mise en forme du texte et même l’enregistrement automatique d’activés. Mais à la différence des processus, les threads utilisent le même espace d’adressage que le processus auquel ils appartiennent et partagent donc les mêmes informations. Ce qui leur permet de communiquer plus facilement. Le programme est ainsi plus fluide, surtout avec les processeurs intégrant plusieurs coeurs puisqu’il est possible d’exécuter des threads en parallèle. Les processus sont, eux, typiquement indépendants, chacun dispose de son propre espace d’adressage et d’informations.
des routines de base pouvant être communes à plusieurs applications. Egalement appelées librairies, elles se déclinent par thèmes. C’est-à-dire qu’elles regroupent plusieurs fonctions dédiées à un domaine bien spécifique, ce qui permet, une fois encore, de simplifier le travail des développeurs. D’une part, le concepteur n’est pas contraint d’intégrer certaines fonctions dans son programme et allège ainsi la taille de l’application et même la consommation mémoire puisqu’une bibliothèque commune à plusieurs applications n’est chargée qu’une seule fois. D’autre part, la mise à jour d’une bibliothèque permet à toutes les applications l’utilisant de bénéficier des dernières corrections et améliorations. Deux groupes de bibliothèques ressortent principalement d’un système d’exploitation. Les bibliothèques de bas niveau ou système, qui regroupent par exemple les fonctions liées
Ci-dessus, les applications Safari, Kaspersky, Steam et l’explorateur Windows caractérisent quatre processus.
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Comprendre
Un UC virtuel, également appelé PID, est attribué à chaque processus.
L’exFAT est un système de fichiers particulièrement adapté aux périphériques de stockage Flash.
aux entrées/sorties des composants et périphériques, la gestion du système de fichiers qui inclut notamment les opérations de lecture/ écriture des disques durs, ou encore les permissions de lecture/écriture des fichiers. La bibliothèque hal.dll représente, par exemple, la couche d’abstraction matérielle sous Vista et Seven. Les bibliothèques de haut niveau assurent, quant à elles, une liaison avec le noyau en permettant, par exemple, de gérer les fonctions audio, d’affichage, d’animation du bureau ou de logiciels plus complexes tels que les jeux vidéo ou les programmes de traitement d’image/ vidéo (Photoshop, Gimp, etc.). A noter que sous Linux, les bibliothèques utilisent l’extension .so (pour Shared Objet).
A l’aide du moniteur de ressources sous Vista ou Seven, il est possible de connaître le nombre de threads exécutés par chaque processus.
La mémoire virtuelle D’une façon générale, la mémoire vive est divisée en deux parties indépendantes : le noyau et l’espace utilisateur. Un tel mécanisme s’impose
Ici, à chaque page Web affichée, correspond un thread dans le processus Safari32.
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pour des raisons de sécurité puisque les applications ne peuvent ainsi pas accéder accidentellement ou volontairement à un espace d’adressage ne leur appartenant pas. Ce qui explique que la zone d’adressage, également appelée page, est au maximum de 3,25 Go pour les applications sous Windows XP, Vista et Seven 32 bits, alors que sa limite se situe à 4 Go (232 octets). Le reste étant alloué aux processus du noyau. Comme nous l’avons vu, le système d’exploitation attribue un espace d’adressage mémoire à chaque processus. Mais suivant les cas, il arrive que les besoins en mémoire d’un processus dépassent l’espace d’adressage qui lui a été alloué ou que la mémoire physique soit tout simplement insuffisante. Le système d’exploitation étend alors l’espace d’adressage sur une zone du disque dur, à laquelle l’utilisateur ne peut pas directement accéder et qui est, bien sûr, plus lente que les accès mémoire. C’est ce qu’on appelle la mémoire virtuelle. A noter que depuis Vista, Windows est capable d’allouer
des espaces d’adressage dynamiquement. Autrement dit, la taille des espaces d’adressage peut être redimensionnée à la demande en fonction des besoins du système.
Le système de fichiers A la manière de la couche HAL qui masque les spécificités techniques de certains composants et périphériques, le système de fichiers (file system) ou système de gestion de fichiers, fait de
Les bibliothèques dll de Windows sont contenues pour la plupart dans le répertoire Windows/ System32 (ou encore SysWOW64 pour les systèmes 64 bits).
métadonnées (date du dernier accès, taille, propriétaire du fichier, type du fichier, etc.), indexation, etc. C’est par conséquent le système de fichiers qui permet de manipuler tous les fichiers, de gérer la sécurité en assurant la confidentialité des données, mais aussi le partage des fichiers entre les programmes et les utilisateurs. Bien connu, le FAT32 ne permettait pas d’utiliser les métadonnées, en plus de limiter la taille des fichiers à 4 Go, et celle des partitions à 32 Go en pratique (8 To en théorie). Ce dernier est aujourd’hui supplanté par un NTFS qui s’appuie
A retenir
Le site Web www.polymorphe.org héberge de nombreux documents d’apprentissage sur l’architecture d’un système d’exploitation GNU/Linux.
Le noyau Linux supporte davantage de systèmes de fichiers que Windows.
même en offrant une couche abstraite de fichiers indépendamment du périphérique de stockage. Autrement dit, une structure de données servant de modèle au système d’exploitation pour ordonnancer les fichiers : partition,
répertoire, hiérarchisation et localisation des données à partir d’un chemin d’accès, droits d’accès en lecture/ écriture, suppression, association d’un nom de fichier à son contenu, description des données d’un fichier à l’aide de
• Le noyau, ou kernel, représente le coeur du système d’exploitation. • On distingue un noyau bas niveau responsable du contrôle, de la gestion et de la communication de toutes les fonctions élémentaires de la structure matérielle d’un PC. • Elément complémentaire du noyau bas niveau, la couche HAL (Hardware Abstraction Layer) offre au système d’exploitation une couche abstraite indépendante des spécificités matérielles de la machine. • Le noyau haut niveau caractérise une couche logicielle restrictive permettant à l’utilisateur d’exécuter des programmes indépendamment de la machine. • C’est le système d’exploitation qui assure la transition entre le haut et bas niveau du noyau. • Géré par le noyau, le processus est l’élément fondamental d’un système d’exploitation et caractérise un programme en cours d’exécution. • Une zone d’adressage mémoire indépendante des autres est allouée à chaque processus. • Un thread est un processus léger dans un processus. • Le thread partage la même zone d’adressage mémoire que le processus auquel il appartient. • Les bibliothèques ne peuvent pas être exécutées et représentent des petits bouts de code contenant des routines de base pouvant être communes à plusieurs applications. De cette façon, les développeurs ne sont pas contraints d’intégrer certaines fonctions basiques dans leurs programmes.
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Comprendre L’espace d’adressage est une zone de la mémoire vive attribuée à un processus.
Le NTFS a permis d’introduire les notions de quotas, en plus d’autoriser l’utilisation de noms plus longs.
Disponible en option sous Vista, l’interpréteur de commandes Powershell est intégré par défaut à Windows 7.
L’environnement graphique de Windows est, en réalité, une couche logicielle s’exécutant dans l’espace utilisateur. Sous Windows, le système de fichiers NTFS offre globalement de meilleures performances, une sécurité accrue et diverses autres améliorations (cryptage EFS, date du dernier accès fichier, taille du fichier, propriétaire du fichier, type du fichier, permissions, etc.).
sur une table de fichiers maîtres ou MFT (Master File Table), permettant de contenir des informations détaillées sur les fichiers et dont la taille physique d’une partition se limite à 2 To (16 exaoctets en théorie). Il permet d’utiliser des noms longs et offre la compression, le cryptage des données à l’aide de l’algorithme EFS (Encrypting File System), les permissions (lecture,
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écriture, exécution), la gestion des quotas de disque, les points de montage, le stockage étendu, etc. Apparu depuis le SP1 de Vista, l’exFAT (Extended File Allocation Table) est un système de fichiers offrant la plupart des avantages du NTFS aux mémoires Flash et autres supports de stockage externes ne pouvant pas en bénéficier. Il existe, bien entendu, de nombreux autres systèmes de fichiers : ext2/3/4, Reiser FS, (Linux), le BeFS (BeOS, Haïku), ou encore le HFS+ (Mac OS X, Linux).
Le shell et l’interface graphique utilisateur Constituant la principale interface entre l’utilisateur et le système d’exploitation, le shell ou interpréteur de commandes permet de quasiment tout superviser : gestion des processus, automatisation des tâches, manipulation de grands volumes de fichiers et données, administration machine et réseau, exécution séquentielle de commandes, configuration des outils et de l’environnement, modification des permissions des fichiers, etc. Le shell
Le shell caractérise l’interface entre l’utilisateur et Windows. Celui-ci ne fait pas partie intégrante du système d’exploitation et d’autres shells peuvent être utilisés en remplacement.
est également un langage de programmation permettant, par exemple, de créer des scripts pour accomplir des tâches répétitives. Bref, pour un utilisateur expérimenté, le shell représente une interface bien plus puissante qu’un environnement graphique. Le shell ne faisant pas vraiment partie intégrante du système d’exploitation, il reste possible d’utiliser d’autres shells à l’image de Powershell sous Windows Vista, qui est l’interpréteur de commandes par défaut de Windows 7. C’est également le cas avec Mac OS X, les distributions GNU/Linux et BSD : le shell Bourne, le shell C, le shell Korn, le bash, etc. D’autre part, et à l’image du shell, les interfaces graphiques ou GUI (Graphic
Une interface graphique comprend très souvent un gestionnaire de fenêtres.
User Interface) sont des surcouches logicielles. C’est-à-dire des applications s’exécutant dans l’espace utilisateur. Parmi les plus connues sous Linux, citons KDE (K Desktop Environment), Gnome (GNU Network Object Model Environment), Enlightenment, FluxBox ou encore Window Maker. Sous Windows, c’est Microsoft qui fournit son propre environnement de bureau, mais d’autres GUI se dévoilent peu à peu, même si aucune version finalisée n’est
encore officiellement disponible. C’est par exemple le cas de KDE 4, RealDesktop ou encore de BumpTop 3D. Bref, reposant sur le Windows Desktop Manager, l’interface 3D Aero fournit les éléments nécessaires pour naviguer de manière agréable et conviviale parmi les fichiers, à l’aide d’un gestionnaire de fenêtres auquel quelques améliorations visuelles ont été rajoutées (effets de fondu, d’ombre, de transparence et de flou, animation des menus et fenêtres, icônes vectorielles, etc.). Mais il faut bien avouer qu’en termes d’effets visuels, les distributions Linux gardent une génération d’avance.
A retenir
Le site Web www.scottklarr.com est une sorte de pense-bête regroupant toutes les lignes de commandes ou presque des distributions Linux.
• Lorsque les besoins en mémoire d’un processus dépassent l’espace d’adressage qui lui a été alloué ou que la quantité physique de mémoire est tout simplement insuffisante, le système d’exploitation étend l’espace d’adressage sur une zone du disque dur, appelée mémoire virtuelle. • Indépendamment des spécifications techniques d’un disque dur ou de tout autre périphérique de stockage, le système de fichiers définit un modèle d’organisation des données. • A chaque système d’exploitation, correspondent un ou plusieurs systèmes de fichiers spécifiques. • Les bibliothèques, ou libraires, désignent des petits bouts de code spécifiques à un domaine bien particulier, contenant des routines de base pouvant être communes à plusieurs applications. • Le shell, ou interpréteur de commandes, représente la principale interface entre l’utilisateur et le système d’exploitation. • A l’image du shell, l’interface graphique, ou GUI, est une surcouche logicielle s’exécutant au-dessus du système d’exploitation. C’est également la principale interface entre l’utilisateur et le système d’exploitation.
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Pratique
portables:
les atouts des
modèles pro pierre caillault
Professionnel… grand public, ces deux univers informatiques sont habituellement très balisés et nous ne pensons pas toujours à aller voir ce qui se passe de l’autre coté de la barrière. Après tout, n’importe qui peut acheter un portable professionnel, il suffit de changer de rayon. Mais pourquoi le faire ? Pour la qualité, pour échapper au marketing, pour des configurations plus homogènes… oui. 3 bonnes raisons de passer au pro… et 1 de rester grand public
V
ous comme nous avons peutêtre la sale habitude de déambuler, curieux, dans les allées des grandes chaînes de magasins autoproclamés « multispécialistes », dans lesquels on nous vend les dernières merveilles de l’informatique mobile. Le gros problème de ces réseaux de distribution est d’imposer leur vue du marché aux constructeurs. Et leurs prix
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aussi, car contrairement aux croyances populaires, ces enseignes réalisent de très grosses marges. Le rapport avec notre sujet ? Il peut être judicieux de regarder ce qui se fait dans le monde professionnel pour obtenir de bons prix ou pour acheter, en payant un peu plus cher (mais pas toujours), une machine plus sérieuse dans sa conception et surtout, moins sujette à un marketing débridé, contrairement à beaucoup de portables grand public malheureuse-
ment. Victimes de la guerre des prix, victimes de la politique commerciale de grosses enseignes…
« Je suis trop pauvre pour acheter de l’entrée de gamme » Nous avons pris l’habitude (mauvaise mais justifiée) de regarder avant tout le prix. Et les enseignes nous vendent donc d’abord un prix et ensuite un portable. Et pour faire baisser les prix, on
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peut compter sur plusieurs facteurs : la baisse du cours des composants, l’utilisation de pièces « exotiques » comme les processeurs à la numérotation étrange d’Intel (les T3400 et autres T5250 ou P7450, etc. vendus à des prix bradés aux constructeurs). Mais pour tirer encore les prix, il existe d’autres méthodes moins avouables. L’une d’entre elles, utilisée par certaines marques très bon marché, consiste à surrentabiliser les moules : au lieu de couler 10 000 pièces dans un moule, on va en faire 15 000 ou plus, quitte à ce que la qualité finale des pièces produites soit fortement dégradée et que les assemblages finaux ne soient plus très francs. D’où des jeux, des bâillements, des pièces gondolées sur le portable que vous achetez. Des pratiques courantes dans le secteur grand public, mais plus rares chez les pros. Pour vendre ces machines, on fait appel à du marketing à haute dose. Ces pratiques nous ont tout de même valu les écrans « glare » à effet miroir, les cartes graphiques médiocres vendues pour des furies, des châssis brillants, etc. En fait, le but de la manoeuvre est de donner quelques arguments chocs au vendeur pour qu’il force la décision d’un client un peu dépassé par la technique et trop confiant. Ces pratiques ont simplement réussi à nous faire gober que la qualité, c’était la fiche technique et non le sérieux de fabrication du châssis, à nous faire croire qu’une carte graphique dédiée était absolument indispensable dans un portable et font naturellement l’impasse sur l’autonomie, souvent le maillon faible du portable grand public. Le pire étant souvent l’installation de Vista dégoulinant d’utilitaires tous aussi inutiles les uns que les autres : on a souvent l’impression devant son portable neuf d’avoir un PC de bureau fatigué qu’il faut réinstaller. Mais malheureusement, le monde pro n’est pas toujours dépourvu de ce genre de pratiques.
3 bonnes raisons de passer pro… Bref, les raisons de regarder vers le monde pro pour acheter plus sereinement sont réelles : on peut vouloir une machine moins « marketing » ; on peut ensuite rechercher une configuration sérieuse et rationnelle, avec des connecteurs pour des batteries secondaires et une station d’accueil. On peut enfin rechercher un châssis
de meilleure qualité, moins fragile et étudié et pensé pour la mobilité un peu rude. Ces bonnes raisons s’appliquent aux quatre familles de portables professionnels : que vous lorgniez vers un portable de base type Vostro de Dell pour avoir une configuration à un prix plancher, vers une machine de flotte plus technique et haut de gamme genre Latitude, ThinkPad ou EliteBook, vers une station de travail ou vers un ultraportable, ces raisons restent valables. Mais comme nous allons le voir un peu plus loin, elles ne justifient pas toujours le passage à la machine pro.
…et 1 de fuir Par contre, si vous accro aux jeux au point de vouloir lancer vos FPS favoris sur un portable, passez votre chemin, les gammes professionnelles ne regorgent pas de cartes graphiques puissantes, loin de là. De même, en termes de performances : à gamme de prix identique, il y a peu de chances pour qu’un portable professionnel soit plus performant qu’un modèle grand public. Le passage au pro ne doit pas se faire en espérant gagner des performances. Sauf si l’on tient compte de l’adoption plus rapide des SSD sur certaines machines professionnelles. Pour le reste, on s’y retrouve (CPU, chipset, disque dur, puce Wi-Fi sont similaires). Certaines machines un peu évoluées adoptent déjà de la DDR3, là où la plupart des modèles grand public se contentent de DDR2 moins chère. L’avantage est surtout à rechercher dans une consommation un peu réduite, plus que dans un réel gain de performances. La seule exception à cette règle est bien sûr celle du « tout petit » : un netbook, c’est bien, mais côté puissance, on peut repasser. Le processeur Atom et son acolyte usé jusqu’à l’os, le chipset Intel 945 sont tout sauf puissants, surtout face à des Core 2 basse consommation des ultraportables modernes. Mais l’écart de prix de l’un à l’autre passe du simple au quadruple.
Les outils logiciels «plus» des pros Les constructeurs de portables professionnels ont parfois l’excellente idée de livrer des utilitaires extra. La plupart du temps les logiciels « cadeau bonus » sont juste bons à être désinstallés pour moins encombrer le système… Pas là. Le plus en pointe, comme souvent dans le domaine reste Lenovo qui joue sur son bouton ThinkVantage depuis des années. La solution magique à bien des problèmes livrant des utilitaires système bien vus et au premier rang d’entre eux, Rescue and Recovery : diagnostic hardware, récupération d’un fichier effacé ou endommagé, restauration du système… ceux qui ont goûté apprécient. On a une sorte d’ultimate boot CD intégré au notebook, un vrai plus. Mais Lenovo pense aussi à ceux qui sont sur le point de vendre leur machine ou qui veulent effacer leurs données pourront le faire selon trois niveaux, du plus basique au plus ultime, ce dernier étant conforme aux normes 5220-22-M 3 du ministère américain de la défense. Lenovo est en pointe, mais les autres aussi disposent de solutions intéressantes, tel Toshiba et son PC Diagnostic Tool permettant de cibler un composant défectueux assez facilement. Citons aussi HP Protectools capable de crypter les informations du disque. Notez que ceux qui disposent d’un système de protection du disque dur bénéficient aussi la plupart du temps d’un utilitaire permettant de modifier la sensibilité du dispositif afin d’éviter que de simples vibrations de train par exemple ne suffisent à parquer les têtes de disque dur. Pour le reste, un petit coup de griffe : si les utilitaires professionnels sont souvent bien vus, certains constructeurs ne peuvent s’empêcher de livrer de faux utilitaires typiques des installations grand public bof-bof comme les Google desktop, les versions d’évaluation 60 jours d’Office et autres liens vers ebay. Non que nous n’aimions pas ces solutions ; mais nous considérons que le meilleur service à rendre au client est de lui servir un portable propre sur lequel il choisira lui-même d’installer ses outils
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Pratique
Entrée de gamme
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i vous cherchez la machine la moins chère possible et que vous envisagez un portable professionnel, vous irez certainement lorgner vers le portable de produc-
A retenir • On trouve aussi cher à équipement égal en gammes grand public. • La sobriété des châssis est meilleure chez les pros. • Les garanties par défaut sont identiques sur ces catégories de machines. • L’intérêt de passer au pro pour ces catégories ne saute pas aux yeux.
tion. Entrée de gamme, bon marché, simple, c’est une machine essentiellement bureautique et dépourvue de tout raffinement. La chose est tentante, d’autant que les premiers prix sont vraiment ahurissants. Le meilleur représentant en la matière reste de loin la gamme Vostro de Dell qui affiche des prix d’appel à partir de 329 euros pour un 15,6 pouces. Pas mal hein ? 329 euros HT et hors transport. Au final, la note se monte à 423,38 euros pour un 15,6 pouces en Celeron 560, 1 Go de DDR2 667 et un disque dur de 160 Go 5 400 RPM. Sans trop se fouler, on trouve moins cher chez Acer à configuration équivalente (en gamme Extensa à moins de 400 euros). Et pour à peine plus de 500 euros, on passe en Core 2 Duo en grand public. Même
bon marché, le monde professionnel subit les assauts et l’hypercompétitivité du marché grand public. Et même si, occasionnellement, on trouve des configurations professionnelles un peu plus pointues que des machines grand public d’entrée de gamme, l’intérêt de passer en professionnel sur ces gammes de prix ne saute pas aux yeux. Le problème de ce créneau est qu’en pro comme en grand public le but est de tirer les prix. On tombe donc principalement sur des machines sans grand intérêt technique côté pro… du moins sans réels plus par rapport à leurs homologues grand public. Le seul intérêt sera peut-être d’échapper au marketing acharné des marques mais là aussi, c’est surtout sur les configurations un peu plus chères que la chose est gênante.
Les Vostro sont certainement les meilleurs produits professionnels pas chers. Meilleurs car les prix sont planchers et les châssis sobres, simples et sérieux. Même si ce n’est pas le châssis luxe des Precision série E, ils ne font pas toc à 300 m. Pour arriver à ces niveaux de prix, on s’en doute, pas de fioritures dans la fiche technique : des Celeron à la pelle, des chipsets d’ancienne génération, des disques durs modestes (bien que des 7 200 RPM avec capteur de chute soient proposés en option) et, lorsque disponibles, des cartes graphiques tout aussi modestes. Mais pour simplement travailler sur une machine carrée, ça suffit. D’autant que la famille Vostro a la bonne idée de se décliner en 13,3, 15,6, 15,4 et 17 pouces.
dell VOSTRO Ecran : 13,3/15,4/15,6/17 pouces Résolution dispo : 1 280 x 800 (13,3 pouces) Processeur : Celeron 550 à T9500 Mémoire : DDR2 667 de 1 à 4 Go
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Disque dur : jusqu’à 320 Go 5 400 RPM ou 160 Go 7 200 RPM avec capteur de chute Carte graphique : FireGL GMA X3100/GeForce 8400M GS/GeForce 8600MGS
Poids : de 2/2,6/3,21 kg Prix : à partir de 423 euros TTC
Portables de flotte ou stations de travail, les vraies bonnes affaires
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oilà certainement la catégorie de machines professionnelles qui offre le plus d’intérêt par rapport à un modèle grand public. C’est le terrain de chasse de noms dont la réputation n’est plus à faire comme Lenovo avec ses ThinkPad série T ou Dell et ses Latitude ou encore HP et ses EliteBook. Les prix sont soudain un peu plus élevés, surtout si on se contente de regarder les fiches techniques. Mais en informatique comme en automobile, les vraies différences de gamme se cachent dans le détail, dans les finitions, dans ces petits plus invisibles au premier abord mais qui font la différence à la fin. La première bonne raison d’aller voir chez les pros dans ces gammes de portables, c’est d’abord la garantie. On trouve facilement une garantie de 3 ans en standard, là où la plupart des marques grand public se
HP avec sa batterie 12 cellules pour EliteBook 6390p et Dell avec sa batterie ultrahaute capacité « coolslice » (ici en photo) permettent de dépasser les 10 h d’autonomie réelle.
limitent à 1 an. Seuls Toshiba et Dell proposent 1 an en standard, mais se rattrapent avec une multitude d’extensions de garantie. Dommage toutefois que les garanties ne soient pas toutes aussi sérieuses d’origine.
Boîtiers renforcés
Certains ThinkPad disposent de deux trous sous le portable, identifiés par un pictogramme en forme de goutte… c’est par là que s’écoulera le café que vous renverserez sur votre portable, préservant ainsi le reste des composants, normalement.
Seconde bonne raison, les châssis font preuve d’un niveau de finition nettement supérieur. Ces portables sont conçus pour être trimballés par des personnes pas toujours soigneuses. Là où la plupart des machines grand public se contentent d’une carte mère vissée au fond d’un châssis en plastique ou dérivé, les professionnels renforcent. D’ailleurs, que ce soit chez HP ou Lenovo, les châssis passent, pour beaucoup, les tests militaires qu’un modèle grand public est incapable de passer. Chez HP, l’armature des EliteBook s’appelle Duracase et s’inspire de l’aéronautique pour rigidifier la structure sans trop l’alourdir ; conçue comme un semi-rigide, cette gamme
dispose d’un châssis en aluminium brossé absolument magnifique et surtout, 6 fois plus résistant aux rayures qu’un châssis en magnésium peint et 18 fois plus rigide qu’un châssis conventionnel en plastique 24 carats. Mais il incorpore aussi une structure de protection de l’écran comparable à la Roll Cage de Lenovo. Chez Lenovo, c’est cette Roll Cage quasi légendaire qui protège et rigidifie la machine. De plus, certains modèles, comme les séries T, utilisent un alliage à base de polycarbonate superélastique pour mieux absorber les chocs, avant que la Roll Cage ne joue son rôle. Chez Dell aussi, le châssis des nouveaux Latitude est enfin sérieux et délaisse les anciens plastiques peints pour un mélange d’aluminium et de polycarbonate aussi élégant que solide.
Charnières en acier En termes de solidité, on ne rigole pas non plus sur les charnières. On le sait, les parties mécaniques sont En règle générale, la connectique des machines professionnelles n’est pas très sexy… logique, le professionnel est censé travailler. Seul Lenovo généralise le Display Port. La plupart du temps, même le DVI manque.
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Pratique Roll Cage chez Lenovo Les ThinkPad ont depuis toujours une réputation de solidité extrême. Elle n’est pas usurpée, mais d’où leur vient cette particularité ? Pour rigidifier la machine et protéger les éléments critiques, le portable bénéficie d’une structure interne baptisée Roll Cage et adoptée sur les séries T400, T500, R400, R500, W500 et W700. Cette astuce consiste en une structure en alliage de magnésium qui protège des chocs et qui s’inspire des châssis de formule 1. Mais ce n’est pas tout car outre les composants, cette structure protège aussi le capot et l’écran. C’est entre autres pour cette raison qu’il est difficile de tordre un capot de ThinkPad. La dalle est protégée et pour ne rien gâcher, Lenovo utilise cette armature pour isoler les antennes Wi-Fi des perturbations de la machine, en en augmentant ainsi la sensibilité de réception en Wi-Fi ; d’où une meilleure portée et un meilleur signal. Résultat : prenez une balle de 0,5 kg, lâchez-la sur le portable fermé. Une machine sans Roll Cage a sa dalle LCD brisée lorsque la balle est projetée de 1 m de haut. La Roll Cage résiste jusqu’à 1,70 m. Le souci du détail est propre aux ThinkPad et leur a valu une telle aura que la concurrence s’y met et propose maintenant des châssis en net progrès, comme les derniers Latitude de Dell ou les EliteBook de HP. La concurrence a du bon.
Tous les portables de cette gamme sont équipés d’un accéléromètre détectant les chutes, les vibrations et les coups. La sensibilité est réglable afin que les têtes ne soient pas parquées au moindre petit choc.
Il faudra souvent utiliser une station d’accueil pour bénéficier de plus de connecteurs, surtout graphiques comme le DVI.
Gouttières intégrées souvent les points faibles d’un portable. Les charnières souffrent énormément. Chez HP comme chez Lenovo ou Dell, elles sont en métal. Bref, rien n’est laissé au hasard et le petit surcoût qu’enregistre un modèle pro à configuration équivalente par rapport à un modèle grand public n’est pas bidon, loin de là. Le plus en pointe en matière de portables solides, jolis et pas encore « durcis » (les Toughbook de Panasonic par exemple, faits pour l’armée ou les conditions extrêmes) est sans conteste Lenovo qui dispose de châssis exemplaires.
Mais dans le monde professionnel, l’un des plus grands risques, c’est l’inondation. Vous travaillez, café en main et tout d’un coup, c’est le drame, le gobelet se vide dans le portable. La plupart des machines grand public sont bonnes pour la poubelle. Certaines utilisent maintenant des claviers dits « spill proof » et sont à l’abri de petites projections de liquides. Certains portables comme les Lenovo (encore) vont plus loin et intègrent carrément un système de drainage des liquides : sous le clavier, une sorte de gouttière collecte les liquides et les évacue par deux trous situés sous le portable. Nous avons été très tenté de faire le bench… mais non.
INTER : Airbag et capteur de chute
A l’image de Lenovo, beaucoup de modèles professionnels adoptent des charnières métalliques bien plus solides que le plastique. Tout est prévu pour durer.
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I Hardware Magazine
Les parties mécaniques sont fragiles. La plus fragile d’entre elles, c’est le disque dur. Or là, toutes les marques proposent maintenant des capteurs de chute (Dell, Lenovo, Acer, HP, etc.) Une puce détecte les chocs ou les chutes soudaines et parque les têtes de lecture du disque dur en cas de besoin afin que même en cas de pépin, même si votre portable est
réduit en miettes, le disque dur reste intact et que ses données soient récupérables. HP et Lenovo poussent encore plus loin et renferment leurs disques durs entre deux tampons de caoutchouc pour encore réduire les vibrations auxquelles les disques sont soumis.
Configurations équilibrées L’autre grand intérêt de cette famille de machines professionnelles, c’est qu’on y trouve des configurations alléchantes. Ô, certes, les machines grand public intègrent plus facilement plus de mémoire ou des disques durs plus volumineux. Mais le monde professionnel est plus rapide sur l’adoption des SSD, par exemple. De même, nous apprécions de voir que cette catégorie ne cède pas aux sirènes du marketing : au lieu de proposer de mauvaises cartes 3D en rafales, beaucoup se contentent d’un circuit graphique intégré (pour la plupart à un GM45) largement suffisant pour travailler et regarder un film, même en HD. De plus, le fait de se priver d’un circuit graphique dédié permet d’économiser de la batterie, un must sur un portable. Seuls les accros des jeux
vidéo pleureront, mais nous serions tenté de leur dire (quitte à passer pour un psychorigide) que pour jouer, il n’existe toujours pas mieux qu’un bon desktop et que les performances 3D des cartes graphiques mobiles milieu de gamme sont tout sauf folichonnes et imposent de beaucoup trop sacrifier la qualité d’image pour jouer fluide. Sauf si vous préférez Dora l’exploratrice à un bon FPS bien sûr. Mais les gammes professionnelles ont un énorme avantage : une gamme est un châssis décliné en de multiples configurations (beaucoup plus qu’en grand public où les lignes sont très rationalisées car trop de diversité coûte cher) : CPU, cartes graphiques, dalle LCD, HDD ou SSD, vous trouverez chaussure à votre pied très facilement.
Bonnes résolutions La grosse plaie du monde grand public est souvent de n’offrir que des résolutions médiocres. Des 1 280 x 800 ou 1 440 x 900 sur un 15,4 ou un 17 pouces, c’est limite. Encore une fois, la raison est motivée par des économies de bouts de chandelles (une dalle WUXGA ne coûte qu’une poignée de dollars de plus qu’une dalle WXGA) mais cela multiplié par des milliers donne de grosses sommes. Le monde professionnel propose facilement plusieurs types de dalles LCD au sein d’une même gamme. Trouver la bonne résolution est grandement simplifié.
Batteries gigantesques Parmi tous les modèles professionnels, trois séries ont récemment fait parler d’elles : l’EliteBook 6930p, le ThinkPad série T et le Dell Latitude E. Le point commun de ces trois séries est
Pour les amateurs d’extrême, les gammes W700 de Lenovo (presque 5 000 euros) proposent un second écran et une tablette graphique intégrée au repose-paumes.
de pouvoir accueillir des batteries additionnelles, leur autorisant de dépasser les 10 h d’autonomie réelle. Le revers de la médaille : les batteries supplémentaires font grimper le prix et pèsent lourd. En moyenne, les machines ainsi équipées dépassent les 3 kg et sont à plus de 2 000 euros. C’est le prix à payer pour travailler une journée sur batterie.
Pourquoi pas une workstation ? Bien évidemment, en réalisant le dossier, nous nous sommes posé la question de la station de travail mobile. Cette famille de notebooks professionnels est bien plus spécifique. On pense tout de suite aux séries W700 de chez Lenovo avec un double écran pour mettre les palettes des outils CAO sur le second écran, ou aux modèles avec une tablette graphique intégrée dans le repose-paumes. Ces machines sont énormes et hors de prix (près de 5 000 euros pour un W700 haut de gamme, ça calme). Mais toutes les stations de travail ne sont pas grosses ou chères, à l’image des W500 Lenovo, identiques aux séries T500 à la carte graphique près… en effet, si vous utilisez OpenGL régulièrement, les FireGL ou Quadro intégrées seront intéressantes. A part ces cas de figure très précis, la station de travail est trop pointue pour le non spécialiste de la CAO. Quoi qu’il en soit, opter pour l’une de ces gammes de portables professionnels sera un choix judicieux pour celui qui recherche une machine bien
Gamme HP
EliteBook 6930p
faite. Pas forcément puissante, mais cohérente, capable de recevoir une station d’accueil et des extensions de batteries. Cette catégorie est un peu à l’informatique ce que l’Allemande haut de gamme est à la voiture : d’extérieur, tout a l’air similaire mais toute la différence se joue dans le détail et le sérieux de la conception.
A retenir • Cette catégorie offre des châssis d’excellente qualité. • En option, certains permettent d’utiliser plusieurs batteries pour tenir plus de 15 heures sans recharger. • Certains modèles ne craignent pas le gobelet de café renversé et disposent d’un système de gouttières. • La station d’accueil, souvent disponible en option, est un vrai plus pour travailler à la maison. • La plupart des modèles professionnels de cette gamme offrent une garantie standard de 3 ans. • Les résolutions d’écran restent encore modestes et peuvent justifier d’aller regarder une workstation.
Cette série EliteBook fut une vraie découverte pour nous… et une excellente surprise. Le châssis en aluminium brossé est magnifique et les renforts Duracase convaincants. Bref, la machine est jolie mais les configurations proposées en France manquent un peu de pêche, surtout pour ce qui concerne la mémoire limitée à 1 Go par défaut. Mais c’est cette gamme qui affiche 17 h d’autonomie réelle avec la batterie ultrahaute capacité 12 cellules vendue 179 euros hors taxes et pesant 803 g. Avec elle, la série 6930p devient l’une des plus endurantes du moment.
Ecran : 14,1 pouces Résolution dispo : 1 280 x 800/1 440 x 900 Processeur : Intel P8400 à T9400 Mémoire : DDR2, 2 Go en standard
Disque dur : 160 Go 7 200 RPM/250 Go 5 400 RPM Carte graphique : GMA 4500MHD/Radeon 3450 Poids : de 2,13 kg Prix :
Hardware Magazine
I 111
Pratique
Gamme Lenovo
ThinkPad T500 Ecran : 14,1 ou 15,4 pouces Résolution max dispo : 1 680 x 1 050 Processeur : Intel P8400 à T9550
Gamme Lenovo
ThinkPad W500 Ecran : 15,4 pouces Résolution dispo : 1 680 x 1 050 ou 1 920 x 1 200 Processeur : Intel T9400 à QX9300
Gamme Toshiba
TECRA R10
Ecran : 14 pouces Résolution dispo : 1 280 x 800 Processeur : Intel SP9300
Gamme Dell
LATITUDE E5400 à E6500 Ecran : 14 ou 15,4 pouces Résolution dispo : 1 280 x 800 ou 1 440 x 900 (14 pouces) et jusqu’à 1 920 x 1 200 en 15,4 pouces Processeur : T7250 à T9600
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I Hardware Magazine
La série T est la bonne à tout faire de Lenovo. Elle se décline en 15,4 et 14,1 pouces et adopte la fameuse Roll Cage qui rend ces machines si solides, en plus des charnières en métal et du système d’évacuation des liquides renversés sur le clavier. Le disque dur est monitoré par une puce détectant les chutes et protégé par du caoutchouc. Cette série bénéficie de tous les raffinements spécifiques aux ThinkPad… et devrait être increvable, ou presque. Au catalogue, Lenovo décline ces modèles de 1 300 à 2 300 euros en fonction de la configuration. Seuls les mordus de dalles très haute définition auront intérêt à aller regarder un W500, le même châssis, mais en station de travail. Mémoire : DDR3 PC 8500, de 2 à 3 Go en standard Disque dur : 160 Go ou 250 Go SATA 5 400 RPM
Carte graphique : GMA 4500MHD/Radeon 3470/ Radeon 3650 Poids : de 2,13 kg à 2,63 kg Prix : de 1 300 à 2 300 euros TTC
La gamme W désigne les stations de travail Lenovo. La W500 reprend le même châssis que les T500 mais pousse les configurations plus loin. On reste donc sur un portable de dimension correcte, pas trop gros ni trop lourd, mais pouvant accueillir des quad cores, des graveurs Blu-Ray et des dalles LCD très haute définition. Côté cartes graphiques, on passe par contre à des FireGL et Quadro FX très spécialisées pour la production et inutiles pour la plupart d’entre nous. Mémoire : DDR3 PC 8500, de 2 à 4 Go en standard Disque dur : 160 Go, 200 Go ou 320 Go 7 200 RPM
Carte graphique : FireGL V5700/Quadro FX 2700/ Quadro FX 3700 Poids : de 2,63 kg Prix : de 2 055 euros à 3 828 euros TTC
La gamme Tecra R10 de Toshiba s’appuie sur des châssis fins et légers. Peut-être moins robustes que ceux des Lenovo, mais plus fins ; ce qui leur permet d’intégrer des processeurs SP9300 aux caractéristiques similaires que les T9xxx, mais avec un TDP de 25 W contre 35. Moins chauds, plus faciles à refroidir, le châssis peut mincir et la machine pèse du coup moins de 2 kg. De plus, Toshiba propose des déclinaisons à SSD 128 Go de ses Tecra R10. Taillés pour la mobilité, ils font l’impasse sur la plupart des connecteurs numériques modernes comme le HDMI et ne disposent que du circuit graphique intégré. Machines de travail pures et dures, mais fines, jolies et endurantes (plus de 5 h sous Mobile Mark). Mémoire : DDR2 800 MHz, de 2 à 4 Go en standard Disque dur : 160 Go, 200 Go 5 400 RPM ou SSD 128 Go
Carte graphique : GMA 4500MHD Poids : de 1,97 kg Prix : de 1 450 euros HT à 2 400 euros TTC
Les anciennes gammes Latitude font pâle figure face à ces séries E. Adoptant un design baptisé « industrial design » clairement fait pour aller chasser sur les terres de Lenovo, ces PC sont plus rigides, plus jolis, dotés de charnières d’excellente facture. Détail qui tue, on y trouve des claviers rétroéclairés à la MacBook du plus bel effet (en option payante… ouin). Pour le reste, les configurations sont, comme toujours chez Dell, personnalisables à souhait. SSD ou disque dur, résolution d’écran, quantité de mémoire, même la couleur est personnalisable. De très belles machines au look très réussi. Et pour les amateurs de haute capacité, les séries E sont compatibles avec la batterie « Slice » très haute capacité (pour 275 euros). Mémoire : DDR2 800 MHz, de 1 à 4 Go en standard Disque dur : de 120 Go 5 400 RPM à 250 Go 7 200 RPM. HDD cryptés 80 Go ou SSD 64 Go
Carte graphique : GMA 4500MHD/Quadro NVS 160M Poids : de 1,97 kg Prix : de 1 450 euros HT à 2 400 euros TTC
Cinebench R10 T9400
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SP9300
L
Ultraportables
’ultraportable est certainement la machine professionnelle la plus emblématique. A tel point que certains constructeurs en font une catégorie à part. Un fleuron doit être visible. Dans le monde de l’ultramobilité, il existe du grand public en 12 pouces généralement gros et épais comme les Acer Aspire ou les Q45 de Samsung. Depuis peu, les netbooks ont squatté le secteur et certains modèles en Atom de chez Asus se placent avec arrogance sur le créneau de l’ultraportable et non plus du netbook. Mais le roi reste l’ultraportable professionnel. Beaucoup plus cher, il est aussi bien plus pointu : plus puissant qu’un netbook, plus complet, plus joli, plus fin, il est aussi
Gamme LENOVO
ThinkPad X301 Ecran : 13,3 pouces Résolution dispo : 1 440 x 900 Processeur : SU9400
Gamme Toshiba
R600
Ecran : 12,1 pouces Résolution dispo : 1 280 x 800 Processeur : SU9300
Gamme Acer
TravelMate 6293 Ecran : 12,1 pouces Résolution dispo : 1 280 x 800 Processeur : P8400
plus autonome qu’un 12 pouces grand public et plus discret aussi. Pour ce faire, le modèle pro utilise des châssis en matériaux composites, recourt largement au SSD et à l’écran à LED et utilise les dernières générations de processeurs mobiles ultrabasse consommation de chez Intel. Tout, làdedans, est optimisé pour prendre le moins de place possible, pour consommer le moins possible. C’est beau, ça marche, mais les prix s’envolent vite. Près de 3 000 euros pour une machine avec un SSD et plus de 1 500 pour une configuration plus standard. Oui, ces machines sont le fleuron de l’informatique mobile, oui elles intègrent ce qui se fait de mieux technologiquement parlant. Mais le rêve a un prix.
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P8400
282
SU9400
300
Atom N270
546
0
100
200
300
400
500
600
temps en secondes (plus petit = mieux)
Les séries SP, les basses consommations, sont très intéressantes : leur TDP de 25 W est le même que celui des P8xx, mais leur cache L2 de 6 Mo les rend plus performantes que ces derniers. La consommation d’un petit et les performances d’un gros… qui dit mieux ?
Une carte mère d’ultraportable, c’est de la dentelle, du sur-mesure. Il faut parfois utiliser des machines conçues pour découper les PCB de téléphones mobiles pour produire ces cartes mères.
La chasse au MacBook Air est lancée. Le X300 était déjà fabuleux. Le X301 pousse encore plus loin et adopte la nouvelle plateforme Centrino 2 d’Intel. Au menu, un peu plus de puissance et d’autonomie. Mais le gros point fort du X301, c’est son équipement et son châssis costaud. Le rêve, c’est la version avec SSD mais là, il faudra débourser près de 3 000 euros. Mémoire : DDR3 PC-8500, 2 Go en standard Disque dur : 120 Go SATA 1,8 pouce 5 400 RPM/128 Go SSD
Carte graphique : GMA 4500MHD Poids : de 1,42 kg Prix : à partir de 2 800 euros TTC
Comme avec ses Tecra, Toshiba joue avec ses ultramobiles la carte de la finesse et du poids. C’est sans doute l’un des plus légers du marché avec seulement 1 100 g sur la balance. Un record. Il utilise la même base Centrino 2 que le Lenovo, mais est plus fin, plus petit (c’est un 12 pouces) et plus fragile aussi. Mais avec la bonne batterie, il tient plus de 8 h. Là aussi, les configurations en SSD 128 Go sont facilement accessibles. Encore une machine de rêve. Mémoire : DDR2 800 MHz, 3 Go en standard Disque dur : 160 Go 1,8 pouce 5 400 RPM/ 128 Go SSD
Carte graphique : GMA 4500MHD Poids : de 1,1 kg Prix : à partir de 1 580 euros TTC
Comme souvent, les machines Acer sont une bonne alternative si on recherche le prix. La gamme TravelMate est moins pointue que les Toshiba R600 ou Lenovo X301, mais elle est aussi plus abordable. Le châssis en alliage de magnésium renferme un processeur P8400 puissant et moins cher que les SU9300 et utilise de la DDR3. Ce petit 12 pouces est très homogène, raisonnable, sonne de bien meilleure qualité que les gammes grand public du constructeur. Et affiche un prix imbattable pour un 12 pouces professionnel. Mémoire : DDR3, 2 Go en standard Disque dur : 250 Go 5 400 RPM Carte graphique : GMA 4500MHD
Poids : de 1,95 kg Prix : à partir de 1 000 euros TTC
Hardware Magazine
I 113
Comparatif
GPU mobiles
le guide des performances
Si les caractéristiques et les performances des cartes graphiques de bureau sont régulièrement analysées, les versions mobiles restent trop souvent dans l’ombre. A travers ce petit guide, qui vous accompagnera dans l’achat d’un portable destiné au jeu, nous allons essayer de remédier à cela.
tridam
L
e petit monde du GPU mobile est une véritable jungle qu’il est difficile d’aborder en détail, principalement pour des raisons pratiques. Réunir des portables similaires ou des modules graphiques mobiles pour toutes les solutions disponibles sur le marché, de manière à les tester objectivement, n’est tout simplement pas possible. Du coup, en dehors des annonces des nouveautés, la presse en parle très peu et lors d’un achat, il est difficile de faire un choix bien réfléchi, d’autant plus que les fabricants profitent bien de ces zones d’ombre avec des produits douteux…
GPU mobile, différent ? Un GPU en version de bureau ou mobile est identique : physiquement, il s’agit
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I Hardware Magazine
de la même puce mais déclinée différemment. Dans un portable, le dégagement thermique et la consommation sont limités. La fréquence des GPU et leur tension doivent être adaptées de manière à tenir dans des enveloppes thermiques acceptables. L’encombrement est aussi limité, ce qui implique un design spécifique. Plusieurs possibilités existent à ce niveau. Il y a quelques années, nVidia et ATi ont chacun proposé un format ouvert de manière à essayer de standardiser tout cela, ce qui n’a eu qu’un succès limité. Il y a cependant eu du progrès et le format de nVidia, MXM, est aujourd’hui le plus courant. Celui-ci existe cependant en plusieurs déclinaisons et certains préfèrent utiliser un design qui leur est spécifique. D’autres encore optent pour
l’intégration du GPU et de sa mémoire directement sur la carte mère, pour les modèles d’entrée de gamme. Contrairement à ce que nous espérions il y a 5 ans, il n’est toujours pas possible, sauf dans de rares cas, de mettre à jour la partie graphique d’un portable. Il faudrait tout d’abord arriver à acheter un module graphique mobile, qu’il soit au bon format, qu’il soit compatible avec le système de refroidissement et l’enveloppe thermique disponibles et que le BIOS ne pose pas problème. Très souvent, le BIOS vidéo est intégré dans le BIOS système, ce qui rend l’upgrade impossible à moins que le fabricant de portables ne fournisse un BIOS modifié. Ce qu’ils ne font bien entendu pas au cas où vous auriez eu un doute à ce sujet. Autrement dit, une carte graphique mobile est une carte graphique que vous ne pouvez pas mettre à jour. Il est donc important de faire le bon choix et d’éviter certains pièges. Ce guide va vous permettre d’éviter tant que possible ceux liés aux performances.
Spécifications non respectées, produits exotiques qui ne semblent pas avoir d’existence officielle, il y a de quoi s’amuser. Tout cela est dû au fait que les commerciaux d’AMD et nVidia n’ont pas autant la pression de la critique, par contre ils ne veulent rater aucun marché. Autrement dit, s’il faut créer un produit qui n’apporte rien pour qu’un client se sente privilégié ou s’il faut revoir à la baisse les spécifications, ce n’est pas un problème. Et si le consommateur est perdu, peu importe !
Très souvent, les portables sont vendus avec de la mémoire vidéo au rabais. De la GDDR3 800 MHz va, par exemple, être remplacée par de la mémoire DDR2 à 500 MHz, sans que le nom de la partie graphique ne change. Là aussi, un prétexte bien pratique existe : l’enveloppe thermique. Les fabricants doivent s’adapter aux limites disponibles et modifier le produit.
un GPU 3000 et sa mémoire GDDR3. Si le fabricant du portable veut économiser quelques watts ou quelques dollars, il peut prendre le GPU 2000, un peu moins puissant, et sa mémoire GDDR3, le tout vendu à 35 $. Mais nVidia et AMD ne fabriquent pas de mémoire et ne gagnent donc pas d’argent dessus. Ils seront donc tentés de créer un couple GPU 3000 + DDR2 à 35 $. En admettant que la GDDR3 représente 10 $ et la DDR2 5 $, vous aurez compris qu’avec cette solution, ils peuvent vendre un GPU à 30 $ au lieu de 25 $. Peu importe s’il est déséquilibré et moins performant, au final, que le GPU 2000 !
Un argument qui ne nous convainc qu’à moitié, d’autant plus que la mémoire plus évoluée est plus économe à fréquence égale. Remplacer de la GDDR3 « lente » par de la DDR2 « rapide » ne permet donc pas réellement d’économiser des watts. Par contre, cela fait économiser quelques dollars.
Alors, bien entendu, il y a parfois de vraies raisons, mais pas toujours et cet exemple montre bien le genre de dérives qui posent problème. Rappelons encore une fois que le nom du produit vu par le consommateur ne change pas alors que les performances peuvent parfois varier du simple au double !
Le problème pour nVidia ou AMD est simple. Admettons qu’ils vendent 40 $
Nous devons noter que depuis peu, les fabricants affichent cette possibi-
La mémoire
« OEM » En plus d’exploiter le manque de tests sérieux, AMD et nVidia n’hésitent jamais à sortir le prétexte OEM pour justifier un produit douteux. Les produits OEM sont destinés à l’intégration et sont donc vendus directement aux fabricants de PC, par opposition aux produits du détail. Pour une raison qui nous échappe, tout semble permis sur ce marché. Ce qui serait qualifié d’arnaque sur le marché de détail devient une banalité sur le marché OEM.
GeForce GT 130M différence de mémoire GeForce GT 130M ‐ différence de mémoire 24,6
1440x900
20,7 37,7
960 600 960x600
32,9 0
5
10
15
GDDR3 800
20
25
30
35
40
DDR2 500
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Comparatif
la base des spécifications. Nous avons testé à chaque fois la variante avec la mémoire la plus favorable et en version 512 Mo, à l’exception des GeForce GTX 200 et de la Radeon HD 4870 qui étaient équipées de 1 Go.
vante : le GPU utilisé est le même, le RV770 et la mémoire GDDR5 aussi. Autrement dit, c’est limite mais passons.
lité d’utiliser de la mémoire plus lente, soit en spécifiant deux types de mémoire possible, soit en précisant qu’il s’agit d’une fréquence mémoire maximale dans les caractéristiques officielles. Cela ne justifie cependant pas, selon nous, que le nom du produit ne change pas et que nous soyons soumis à une loterie lors de l’achat. Tout ce que nous pouvons faire à ce niveau est vous donner quelques conseils. Si dans les spécifications du portable, il est mentionné DDR2 contre GDDR3 dans notre tableau, méfiance ! Faites une petite recherche sur le Net si vous envisagez un portable spécifique de manière à essayer de dénicher quelques détails sur sa mémoire vidéo, c’est tout ce que vous pouvez faire sans avoir accès au portable. Si vous y avez accès, un petit tour par le panneau de contrôle des pilotes graphiques vous permettra d’y vérifier la fréquence mémoire.
Des noms trompeurs ? Une GeForce 9600 GT mobile est-elle similaire à une GeForce 9600 GT classique ? Malheureusement non. Comme nous vous l’avons déjà dit, les fréquences sont, en général, différentes et parfois plus… ce dont use et abuse nVidia qui ne semble avoir aucun scrupule à tromper l’acheteur sur ses produits mobiles.
Par contre, que dire quand la GeForce GTX 280M n’est qu’une GeForce 9800 GTX sous-cadencée et n’a strictement aucun rapport avec la GeForce GTX 280 ? Que dire quand la GeForce 9600M GT est en réalité une GeForce 9500 GT sous-cadencée et est deux fois moins performante que la GeForce 9600 GT ? Le but est, bien entendu, de profiter de l’image du GPU classique pour abuser les acheteurs de portables, ce qui est inacceptable.
Petite exception pour les Mobility Radeon HD 4860 et 4830. Celles-ci sont basées sur un RV740 dont la version de bureau n’est pas encore disponible. Etant donné que ce sont deux produits phares, nous ne pouvions pas les laisser sur le côté. Nous avons donc utilisé une Radeon HD 4830 basée sur un RV770LE pour les émuler. Celui-ci est un RV770 castré qui affiche un nombre d’unités identique à celui du RV740. Pour compenser la différence au niveau du bus mémoire, nous avons réduit sa fréquence de moitié et pris en compte la différence d’efficacité de la mémoire GDDR5 par rapport à la GDDR3. L’approximation est ainsi très proche.
Comment tester ? Bien entendu, nous ne nous sommes pas arrêté à vous fournir un récapitulatif des spécifications de chaque modèle officiel, même si cela représente déjà une débauche d’énergie insoupçonnée compte tenu du peu de détails donnés sur les spécifications de certains produits.
Pour le test en lui-même, nous avons opté pour Far Cry 2 qui est plutôt bien équilibré entre AMD et nVidia et permet à lui tout seul de donner une bonne vision d’ensemble. Quatre modes ont été testés. Bien entendu, le plus élevé est le plus intéressant et permet de départager sans contrainte tous les GPU, mais les différents modes vous permettent d’avoir une idée plus claire des capacités en pratique. Côté CPU, nous avons utilisé un Core 2 Duo cadencé à 3,066 GHz comme le plus rapide des CPU dual core mobiles.
Nous avons voulu tester toutes ces solutions. Pour ce faire, nous les avons testées sur un PC de bureau à travers des cartes classiques, mais similaires au niveau du GPU et de la mémoire, dont nous avons modifié les fréquences. Nous avons ainsi pu émuler presque tous les GPU mobiles disponibles. Presque car nous n’avons pas pu le faire pour quelques-uns. Néanmoins, vu la quantité de modèles testés, il vous sera aisé de vous faire une idée de leurs performances sur
Performances : classique VS mobile Performances : classique VS mobile GeForce GTX 280 GeForce GTX 260
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50,1
31,9
GeForce 9600 GT
27,8
12,8
Radeon HD 4870 Radeon HD 4870
52,5 ,
40,3
Radeon HD 4850
Cela ne veut pas dire qu’AMD est tout clair. Par exemple, la Mobility Radeon HD 4870 est 25 % moins puissante que la Radeon HD 4870 classique. Nous pouvons cependant admettre la logique sui-
57,3
33,8
40,1
32 5 32,5
Radeon HD 4670
20,7 0
10
24,7
20
Version classique
30
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Version mobile
50
60
70
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RV740 RV770 RV740 RV730 RV730 RV710 RV710 RV710 RV670 RV670 RV635 RV635 RV620 RV620 RV770 RV770 RV770 RV730 RV730 RV710 RV710 RV670 RV670 RV635 RV620 RV620
Mobility Radeon HD 4860
Mobility Radeon HD 4850
Mobility Radeon HD 4830
Mobility Radeon HD 4670
Mobility Radeon HD 4650
Mobility Radeon HD 4570
Mobility Radeon HD 4530
Mobility Radeon HD 4330
Mobility Radeon HD 3870
Mobility Radeon HD 3850
Mobility Radeon HD 3670
Mobility Radeon HD 3650
Mobility Radeon HD 3470
Mobility Radeon HD 3450
Radeon HD 4870
Radeon HD 4850
Radeon HD 4830
Radeon HD 4670
Radeon HD 4650
Radeon HD 4550
Radeon HD 4350
Radeon HD 3870
Radeon HD 3850
Radeon HD 3650
Radeon HD 3470
Radeon HD 3450
GPU RV770
Mobility Radeon HD 4870
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40 nm
55 nm
40 nm
55 nm
Technologie
8x5
8x5
24 x 5
64 x 5
64 x 5
16 x 5
16 x 5
64 x 5
64 x 5
128 x 5
160 x 5
160 x 5
8x5
8x5
24 x 5
24 x 5
64 x 5
64 x 5
16 x 5
16 x 5
16 x 5
64 x 5
64 x 5
128 x 5
160 x 5
128 x 5
160 x 5
Unités de calcul
600
800
725
670
775
600
600
600
750
575
625
750
500
680
600
680
580
660
450
500
680
550
675
600 / 450
500
650
550
Fréq GPU
600
800
725
670
775
600
600
600
750
575
625
750
500
680
600
680
580
660
450
500
680
550
675
600 / 450
500
650
550
Fréq Shader
DDR2
GDDR3
GDDR3/2
GDDR3
GDDR4
DDR2
GDDR3
DDR2
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR5
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
DDR2
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR5
GDDR5
Mémoire
64
64
128
256
256
64
64
128
128
256
256
256
64
64
128
128
256
256
64
64
64
128
128
128
256
128
256
Bus mémoire
500
950
800 / 500
830
1125
500
800
400
1000
900
993
1800
700
800
700
800
750
850
600
700
800
800
800
900 / 800
850
2000 (max)
1776
Fréq mémoire
48
64
174
428,8
496
96
96
384
480
736
1000
1200
40
54,4
144
163,2
371,2
422,4
72
80
108,8
352
432
768 / 576
800
832
880
Puissance de calcul
7,5
14,2
23.8 / 14.9
49,5
67,1
7,5
11,9
11,9
29,8
53,6
59,2
107,3
10,4
11,9
20,9
23,8
44,7
50,7
8,9
10,4
11,9
23,8
23,8
26.8 / 23.8
50,7
59.6 (max)
105,9
Bande passante
118 55 nm 65 nm 65 nm 65 nm
55 nm 55 nm
G96
G98
G92
G92
G94
G94
G94
G96
G96
G84
G96
G96
G84
G96
G98
G86
G98
GT200
GT200
GT200
GT200
G94
GeForce G110M
GeForce G105M
GeForce 9800M GTX
GeForce 9800M GT
GeForce 9800M GTS
GeForce 9800M GS
GeForce 9700M GTS
GeForce 9700M GT
GeForce 9650M GT
GeForce 9650M GS
GeForce 9600M GT
GeForce 9600M GS
GeForce 9500M GS
GeForce 9500M G
GeForce 9300M GS
GeForce 9300M G
GeForce 9200M GS
GeForce GTX 285
GeForce GTX 280
GeForce GTX 260+
GeForce GTX 260
GeForce GT 130
55 nm
I Hardware Magazine 65 nm 65/55 nm
65/55 nm 55 nm
G92
G92
G92
G94
G94
G96
G96
G98
GeForce 9800 GTX
GeForce 9800 GT
GeForce 9600 GSO v1
GeForce 9600 GT
GeForce 9600 GSO v2
GeForce 9500 GT
GeForce 9400 GT
GeForce 9300 GS
65 nm
65 nm
65 nm
65 nm
55 nm
G96
G92
GeForce GT 120
GeForce 9800 GTX+ *
65 nm
65/55 nm
65 nm
55 nm
65 nm
80 nm
65 nm
65 nm
80 nm
65 nm
65 nm
80 nm
55 nm
65 nm
65 nm
55 nm
65/55 nm
55 nm
G94
55 nm
G96
G94
GeForce GTS 160M
55 nm
55 nm
GeForce GT 130M
G92
GeForce GTX 260M
Technologie
GeForce GTS 150M
G92
GeForce GTX 280M
GPU
8
16
32
48
64
96
112
128
128
32
48
192
216
240
240
8
16
8
16
32
32
32
32
32
32
48
64
64
96
112
8
16
32
64
64
112
128
Unités de calcul
567
550
550
650
650
550
600
675
738
500
500
576
576
602
648
550
400
550
500
475
430
500
625
550
625
500
500
600
500
500
640
400
600
400
600
550
585
Fréq GPU
DDR2
DDR2
1400 1400
GDDR3/2
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
DDR2
DDR2
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
DDR2
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3/2
GDDR3/2
GDDR3/2
GDDR3
GDDR3
GDDR3
GDDR3
Mémoire
1400
1625
1625
1375
1500
1688
1836
1400
1250
1242
1242
1296
1476
1300
800
1400
1250
950
1075
1250
1250
1325
1550
1250
1325
1500
1250
1250
1600
1000
1500
1000
1500
1375
1462
Fréq Shader
64
128
128
256
256
192
256
256
256
128
192
448
448
512
512
64
64
64
128
128
128
128
128
128
128
256
256
256
256
256
64
64
128
256
256
256
256
Bus mémoire
500
400
800 / 500
900
900
800
900
1100
1100
500
500
1000
1000
1107
1242
700
600
700
800
700
800
800
800
800
800
800
800
800
800
800
700 / 500
700 / 500
800 / 500
800 (max)
800 (max)
950 (max)
950 (max)
Fréq mémoire
22,4
44,8
89,6
156
208
264
336
432,1
470
89,6
120
476,9
536,5
622,1
708,5
20,8
25,6
22,4
40
60,8
68,8
80
80
84,8
99,2
120
170
192
240
280
25,6
32
96
128
192
308
375
Puissance de calcul
7,5
11,9
23.8 / 14.9
53,6
53,6
35,8
53,6
65,6
65,6
14,9
22,4
104,3
104,3
132
148,1
10,4
8,9
10,4
23,8
20,9
23,8
23,8
23,8
23,8
23,8
47,7
47,7
47,7
47,7
47,7
10.4 / 7.5
10.4 / 7.5
23.8 / 14.9
47.7 (max)
47.7 (max)
56.6 (max)
56.6 (max)
Bande passante
Comparatif
Performances avec détails faibles La résolution de 960 x 600 est une des plus faibles disponibles pour un écran large, nous l’utilisons pour représenter ce que vous pouvez espérer des solutions bas de gamme, en réduisant la charge graphi-
que au minimum acceptable. Ensuite, nous avons opté pour le 1 440 x 900, résolution qui équipe de nombreux portables 15,4’’, toujours avec des détails faibles. Les solutions les plus bas de gamme sont
insuffisantes, même en sacrifiant la qualité graphique et n’ont donc pas d’intérêt par rapport aux chipsets intégrés. Quitte à ne pas pouvoir jouer autant éviter de placer un GPU distinct.
1440x900 ‐ détails faibles
960x600 ‐ détails faibles Radeon HD 4870
93
Radeon HD 3870
93
GeForce GTX 285
87
Radeon HD 4870
Radeon HD 4850
93
Radeon HD 3850
93
GeForce 9800 GTX+
85
GeForce GTX 280
84 79
Radeon HD 4830
93
GeForce GTX 260+
79
Mobility Radeon HD 4870
92
GeForce GTX 260
78
Mobility Radeon HD 3870
92
Radeon HD 4850
Mobility Radeon HD 4860
92
GeForce 9800 GTX
92
Mobility Radeon HD 4870
Mobility Radeon HD 4850 GeForce GTX 285
91
Radeon HD 4670
91
Radeon HD 4830
90
GeForce GTX 280M
GeForce GTX 280
77
Mobility Radeon HD 4860
GeForce 9800 GTX+
90
GeForce GTX 260+
78 77
89
74 72 70
Radeon HD 3870
70
Mobility Radeon HD 4850
70
Mobility Radeon HD 3850
89
GeForce 9800 GT
GeForce GTX 260
89
GeForce GTX 260M GeForce GTX 260M
69 66
GeForce 9800 GTX
88
GeForce 9800M GTX
61
Mobility Radeon HD 4830
87
Radeon HD 3850
61
87
Mobility Radeon HD 4670 GeForce GTX 280M GeForce 9800 GT Mobility Radeon HD 4650
Mobility Radeon HD 3870
61
83
GeForce 9600 GT
61
83
Mobility Radeon HD 4830
58
GeForce 9800M GTS
57
81
GeForce GTX 260M
79
GeForce GTS 160M
GeForce 9600 GT
78
Radeon HD 4670
GeForce 9800M GTX GeForce 9800M GTX
76
GeForce 9800M GTS GeForce GTS 160M GeForce 9800M GS
Mobility Radeon HD 3850 Mobility Radeon HD 3850
75
GeForce 9800M GS
75
Mobility Radeon HD 4670
69
Radeon HD 4650
Radeon HD 3650
GeForce GT 130M GeForce 9500 GT
38
GeForce GT 130M
38
56
GeForce 9500 GT
55
GeForce 9650M GT
35
GeForce 9650M GS
35
54 53
GeForce 9650M GT
45
GeForce 9700M GT
59
GeForce 9700M GT
50 46
GeForce GTS 150M
61
Mobility Radeon HD 3670
55 53
Mobility Radeon HD 4650
68
GeForce GTS 150M
57 56
36
GeForce 9600M GT
51
34
Radeon HD 4650
32
GeForce 9650M GS
51
GeForce GT 120
31
Mobility Radeon HD 4570
50
Radeon HD 3650
30
Mobility Radeon HD 3650
50
GeForce 9600M GS
GeForce 9600M GT
50
Mobility Radeon HD 3670
GeForce GT 120
47
GeForce 9500M GS
Radeon HD 4550
46
Mobility Radeon HD 3650
GeForce 9600M GS
Radeon HD 4350
20
GeForce 9400 GT
20
Mobility Radeon HD 4530
35
GeForce 9500M G
32
Radeon HD 4350
GeForce 9400 GT
32
Mobility Radeon HD 4330
19 18 17
29
GeForce G110M
16
28
Radeon HD 3470
16
Radeon HD 3470 Mobility Radeon HD 3470
22
GeForce 9500M G
41 39
Mobility Radeon HD 4330
24
Radeon HD 4550
42
Mobility Radeon HD 4530
28 26
Mobility Radeon HD 4570
45
GeForce 9500M GS
30 29
Radeon HD 3450
25
Mobility Radeon HD 3470
GeForce G110M
25
GeForce 9300M G
24
Radeon HD 3450
12
GeForce G105M
12
Mobility Radeon HD 3450 GeForce 9300M G
22
GeForce G105M
19
GeForce 9300 GS
17
15 13
Mobility Radeon HD 3450
11
GeForce 9300 GS
11
GeForce 9300M GS
16
GeForce 9300M GS
10
GeForce 9200M GS
16
GeForce 9200M GS
10
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Hardware Magazine
I 119
Comparatif
Performances avec détails élevés Toujours en 1 440 x 900, mais également en 1 920 x 1 200 avec antialiasing 2x, nous avons cette fois activé des détails élevés, mais pas ultraélevés. Nous restons sur du mobile et il
faut faire quelques sacrifices pour les plus pointilleux. Les résultats en 1 920 x 1 200 sont les plus intéressants parce que ce sont ceux
1440x900 ‐ détails élevés
1920x1200 AA 2x ‐ détails élevés
Radeon HD 4870
64
GeForce GTX 285
64
GeForce GTX 285
GeForce GTX 280
64
GeForce GTX 280
60 57
GeForce GTX 260+
63
Radeon HD 4870
53
GeForce GTX 260
63
GeForce GTX 260+
52
GeForce 9800 GTX+
GeForce GTX 260
62
GeForce 9800 GTX Radeon HD 4850 GeForce 9800 GT
57
Radeon HD 4850
57
Mobility Radeon HD 4860
GeForce GTX 260M
55
GeForce GTX 280M
Mobility Radeon HD 4860
54
GeForce 9800 GT
52 51
Mobility Radeon HD 4850
Mobility Radeon HD 4850
33
GeForce GTX 260M
32
Radeon HD 3870
29 28
45
GeForce 9800M GTS
Mobility Radeon HD 4830
43
GeForce GTS 160M
Radeon HD 4670
43
Mobility Radeon HD 4830
Radeon HD 3850
41 40
GeForce 9800M GS 36
GeForce GTS 150M
33
Mobility Radeon HD 4650 25
GeForce GT 130M
25
GeForce 9500 GT
23
Radeon HD 4650
23
GeForce 9650M GS
23
GeForce 9650M GT
22
Radeon HD 3650
20
GeForce GT 120
19
GeForce 9600M GS
19
Mobility Radeon HD 3670
19
GeForce 9500M GS
18
y Mobility Radeon HD 3650
16
Mobility Radeon HD 4570
16
Radeon HD 4550
15
Mobility Radeon HD 4530
13
Radeon HD 4350
13
GeForce 9500M G
12
GeForce 9400 GT
11
GeForce G110M 8
Radeon HD 3470
8
Mobility Radeon HD 3470
Mobility Radeon HD 4670
21
Mobility Radeon HD 3850
21 20 19
GeForce 9700M GT
15
GeForce GT 130M
15
GeForce 9650M GS
14
G F GeForce 9500 GT 9500 GT
14
GeForce 9650M GT
13
GeForce 9600M GT
13
Radeon HD 4650
12
GeForce 9600M GS
12
GeForce 9500M GS
11
GeForce GT 120
11
Radeon HD 3650
10
Mobility Radeon HD 3670
10
Mobility Radeon HD 4570 Mobility Radeon HD 4570
9
Radeon HD 4550
9 9
Mobility Radeon HD 4530
7
GeForce 9500M G
7
GeForce 9400 GT
7
Radeon HD 4350
7
Mobility Radeon HD 4330
9
GeForce 9300M G
24 24
Mobility Radeon HD 3650
12
Mobility Radeon HD 4330
GeForce 9800M GS Mobility Radeon HD 3870
Mobility Radeon HD 4650
23
GeForce 9600M GT
25 24
GeForce GTS 150M
33
GeForce 9700M GT
27 25
Radeon HD 3850
36
Mobility Radeon HD 3850
27
Radeon HD 4670
40
Mobility Radeon HD 4670
32 29
GeForce 9600 GT
49
Mobility Radeon HD 3870 y
34 33
45
Radeon HD 3870 GeForce GTS 160M
40 35
GeForce 9800M GTX
49
GeForce 9800M GTS
40
Radeon HD 4830
50
GeForce 9600 GT
41
Mobility Radeon HD 4870
Mobility Radeon HD 4870
Radeon HD 4830
42
GeForce 9800 GTX
59 58
GeForce 9800M GTX
50
GeForce 9800 GTX+
61
GeForce GTX 280M
7
GeForce G110M
8
6
GeForce 9300M G GeForce 9300M G
5
Radeon HD 3470
5
Mobility Radeon HD 3470
4
GeForce G105M
4
7
GeForce 9200M GS
4
7
GeForce 9300M GS
4
GeForce 9300 GS
6
GeForce 9300 GS
4
GeForce 9300M GS
6
Mobility Radeon HD 3450
4
Radeon HD 3450
7
Mobility Radeon HD 3450 GeForce G105M
GeForce 9200M GS
6 0
120
qui mettent le plus en évidence les performances des solutions graphiques. Et c’est AMD qui l’emporte sur le haut de gamme, nVidia n’ayant pas pu proposer de vraies GeForce GTX 200 en version mobile.
I Hardware Magazine
Radeon HD 3450 10
20
30
40
50
60
70
4 0
10
20
30
40
50
60
70
W W W. B E - Q U I E T. F R
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Comparatif
9
kits DDR3 6 Go
Depuis la sortie du Core i7, les kits de mémoire trichannel fleurissent. Les packs 6 Go sont séduisants tant par leur prix que par la quantité de RAM qu’ils représentent. Qui offre les meilleures performances ? Quel est le meilleur rapport qualité/prix ?
L
es besoins en mémoire vive évoluent sans cesse, c’est bien connu. Windows Vista a imposé de nouveaux standards, 2 Go de mémoire sont devenus un minimum et 4 Go sont recommandés pour quiconque utilise des applications lourdes (retouche photo en RAW, jeux modernes…) ou exploite fortement le multitâche (en ouvrant de nombreux logiciels simultanément). Depuis la sortie du Core i7, processeur qui innove avec un contrôleur de mémoire trichannel, les meilleures performances sont atteintes en installant les barrettes trois par trois,
thomas olivaux 122
I Hardware Magazine
; il n’a pas fallu longtemps pour que les fabricants de RAM sortent des kits trichannel, c’est-à-dire des packs de trois barrettes. Il en existe majoritairement en 3 et 6 Go (3 x 1 Go et 3 x 2 Go). Nous estimons qu’il est un peu dommage d’acheter « seulement » 3 Go actuellement, d’autant que les machines qui accueillent de la DDR3 en trichannel sont toujours des configurations haut de gamme, sur lesquelles tournent des logiciels exigeants et Windows 7, si l’OS semble plutôt mieux que Vista, ne devrait pas revenir à des consommations mémoire dignes de ce bon vieux
Windows XP. Les kits de 6 Go sont donc une solution satisfaisante. Les kits trichannel sont conçus avant tout pour les processeurs Core i7. Toutefois, rien n’empêche d’installer un kit de DDR3 à trois barrettes sur une plateforme Core 2 Duo ou Phenom II en AM3 ! Le dual channel géré sur ces machines sera opérationnel sur deux barrettes et la troisième fonctionnera en solo. C’est moins bien que quatre barrettes, mais c’est mieux que deux ! Les prix de ces kits s’échelonnent de 100 à 250 euros environ.
Corsair TR3X6G1333C9 et TR3X6G1600C8D 1 333 C9 à 100 euros et 1 600 C8 à 200 euros
vente risquant d’être très élevé, nous nous en passerons sans trop de regrets pour le moment.
Moins de 100 euros
L
eader parmi les leaders, Corsair a été le premier à nous envoyer un kit de DDR3 trichannel dès l’automne 2008. Aujourd’hui, le constructeur ne propose pas moins de douze kits de trois barrettes dont sept de 6 Go. Ces derniers se répartissent en trois familles de mémoire, la XMS3 Classic, la Dominator (avec ou sans ventilateur) et la Dominator GT. A l’heure actuelle, Corsair ne propose toujours pas de DDR3 à de petits prix, pas de DDR3 dans la gamme Value Select. A Gamme
Vitesse
l’opposé, la marque a récemment sorti la nouvelle Dominator GT, une série ultrahaut de gamme venant surclasser la Dominator première du nom. Esthétiquement, le radiateur des Dominator évolue avec une partie supérieure modifiée et le rouge remplace le bleu sur le sticker. Ces barrettes bénéficient des puces les plus rapides, capables par exemple de fonctionner à 2 000 MHz en 7-8-7-20 à seulement 1,65 V. Présentées au CeBIT, les Dominator GT ne sont pas encore disponibles en test, mais leur prix de Timings/Tension
Référence exacte
XMS3 Classic
1 333 MHz (PC10666) 9-9-9-24/1,50 V
TR3X6G1333C9
XMS3 Classic
1 600 MHz (PC12800) 9-9-9-24/1,65 V
TR3X6G1600C9
Dominator
1 600 MHz (PC12800) 8-8-8-24/1,65 V
TR3X6G1600C8D
Dominator + ventilo
1 866 MHz (PC15000) 9-9-9-24/1,65 V
TR3X6G1866C9DF
Dominator GT
1 866 MHz (PC15000) 7-8-7-20/1,65 V
TR3X6G1866C7GTF
Dominator GT
2 000 MHz (PC16000) 8-8-8-24/1,65 V
TR3X6G2000C8GTF
Dominator GT
2 000 MHz (PC16000) 7-8-7-20/1,65 V
TR3X6G2000C7GTF
Parmi les sept kits trichannel de 6 Go au catalogue, nous avons testé deux références. La première constitue l’entrée de gamme, il s’agit de XMS3 Classic à 1 333 MHz avec des timings plutôt mauvais pour pareille fréquence, 9-9-9-24, vendue une centaine d’euros seulement. Le kit TR3X6G1333C9 fonctionne toutefois à 1,5 V, il suit en fait l’une des recommandations du célèbre organisme Jedec qui établit les standards mémoire ; bien qu’il soit estampillé XMS, il ne s’agit pas de DDR3 hautes performances. On est désormais habitué à ce que le célèbre acronyme XMS perde de sa superbe, au profit de Dominator. A propos de Dominator, nous avons testé à fond le kit TR3X6G1600C8D, de la DDR3-1 600 en CAS 8 (8-8-8-24), ce qui est nettement plus séduisant. Le prix de ce kit varie beaucoup d’une boutique à l’autre. La moyenne se situe dans les 200 euros, mais nous l’avons déjà trouvé en vente sur Internet à moins de 150 euros. Si le premier démocratise l’accès à la DDR3, il n’est vraiment pas très performant et vous avez tout intérêt à acheter mieux pour un prix à peine supérieur. Le second kit est, en revanche, une solide référence et son prix en baisse le rend de plus en plus attrayant.
L’offre trichannel 6 Go Corsair
TR3X6G1333C9 Prix Performances limites Overclocking
TR3X6G1600C8D Performances Overclocking (1 866 facile)
Hardware Magazine
I 123
Comparatif
G.Skill
F3-10666CL9T-6GBNQ et F3-12800CL8T-6GBPI 1 333 C9 à 100 euros et 1 600 C8 à 150 euros
G
Skill est connu depuis des années des overclockers mais un peu moins du grand public. Les choses sont toutefois en train de changer car la marque est de mieux en mieux distribuée en France et les prix pratiqués sont généralement très agressifs, une bonne stratégie commerciale pour une marque faisant office d’outsider qui cherche à s’installer. Plutôt productif, ce fabricant décline les kits trichannel au sein de six gammes parmi lesquelles il n’est pas forcément évident de s’y retrouver. Grosso modo, les séries PI et PI Black sont des barrettes très performantes et les Perfect Storm les modèles les plus haut de gamme de la marque, tandis que toutes les autres sont un peu moins reluisantes. Nous avons testé deux kits 6 Go proposés par GSkill parmi ceux que nous trou-
F3-10666CL9T-6GBNQ
F3-12800CL8T-6GBPI
Prix Performances limites
Performances Tourne en DDR3-1 866 à 1,65 V
Gamme
Vitesse
NQ
1 333 MHz (PC10666) 9-9-9-24/1,5 à 1,6 V
Timings/Tension
Référence exacte F3-10666CL9T-6GBNQ
NQ
1 600 MHz (PC12800) 9-9-9-24/1,5 à 1,6 V
F3-12800CL9T-6GBNQ
PK
1 333 MHz (PC10666) 7-7-7-18/1,5 à 1,6 V
F3-10666CL7T-6GBPK
HK
1 600 MHz (PC12800) 8-8-8-21/1,6 à 1,65 V
F3-12800CL8T-6GBHK
PI
1 600 MHz (PC12800) 8-8-8-21/1,6 à 1,65 V
F3-12800CL8T-6GBPI
PI
1 866 MHz (PC15000) 9-9-9-24/1,65 V
F3-15000CL9T-6GPI
PI Black
1 600 MHz (PC12800) 8-8-8-21/1,6 à 1,65 V
F3-12800CL8T-6GBPI-B
PI Black
1 866 MHz (PC15000) 9-9-9-24/1,65 V
F3-15000CL9T-6GBPI-B
PI Black
2 000 MHz (PC16000) 9-9-9-24/1,65 V
F3-16000CL9T-6GBPI-B
Perfect Storm
1 600 MHz (PC10666) 7-7-7-18/1,65 V
F3-12800CL7T-6GBPS
Perfect Storm
1 866 MHz (PC15000) 7-8-7-20/1,65 V
F3-15000CL7T-6GBPS
Perfect Storm
2 000 MHz (PC16000) 9-9-9-24/1,65 V
F3-16000CL9T-6GBPS
Perfect Storm
2 000 MHz (PC16000) 7-8-7-20/1,65 V
F3-16000CL7T-6GBPS
L’offre trichannel 6 Go G.Skill
vons en France. Hélas, les modèles Perfect Storm ne sont pas encore proposés. Finalement, la sélection
que nous avons reçue ressemble à s’y méprendre aux kits de Corsair que nous venons d’essayer. Le premier, le moins cher de la marque, est un jeu de 1 333 C9 (F3-10666CL9T-6GBNQ) que l’on trouve autour de 100 euros, généralement un peu plus et parfois moins. Issu de la gamme PI, le second kit essayé est largement plus performant puisqu’il s’agit de DDR31 600 C8 (F3-12800CL8T-6GBPI). Ce dernier n’est vendu que par peu de boutiques et les prix varient carrément du simple au double ! Il est référencé sur Materiel.net au prix très attirant de 113,49 euros ! Relativement lent, le kit de DDR3-1 333 s’overclocke plutôt bien. Il n’est pas difficile de le faire tourner en 8-8-8 et nous arrivons même à grimper en DDR3-1 600 C9 à condition d’utiliser 1,65 V. Cela dit, si vous parvenez à trouver le kit de 1 600 C8 entre 110 et 150 euros comme nous l’avons vu, c’est une bien meilleure affaire, que vous overclockiez ou pas.
124
I Hardware Magazine
Geil
GV36GB1333C7TC 1 333 C7 à 200 euros
N
ous poursuivons notre tour du marché des kits DDR3 trichannel de 6 Go, en passant chez Geil. Cette marque n’est pas non plus très connue en France et, à vrai dire, il n’est pas évident de trouver ses produits. L’importateur français nous a fait parvenir un kit de DDR3-1 333 C7 qui se révèle plutôt sympathique. Pour un prix comparable à des kits de DDR3-1 600 C8, celui-ci propose des timings plus réduits, 7-7-7 pour seulement 1,5 V. Si la fréquence apporte plus de bénéfices que les timings réduits, ce kit s’overclocke plutôt bien et nous avons réussi à l’utiliser à quasiment 1 700 MHz en 8-8-8 à 1,65 V. Cela dit, les kits 1 600 C8 s’overclockent encore mieux et coûtent généralement moins cher, ce n’est donc pas la meilleure solution. Geil propose de rester en 7-7-7 jusqu’à la DDR31 800, c’est très séduisant mais pour quel prix ? Ces kits hautes performances sont introuvables dans nos contrées, hélas.
Gamme
Vitesse
Timings/Tension
Référence exacte
Value
1 066 MHz (PC8500)
8-8-8-20/1,5 V
GV36GB1066C8TC
Value
1 066 MHz (PC8500)
7-7-7-20/1,5 V
GV36GB1066C7TC
Value
1 333 MHz (PC10666) 9-9-9-24/1,5 V
GV36GB1333C9TC
Value
1 333 MHz (PC10666) 7-7-7-24/1,5 V
GV36GB1333C7TC
Value
1 600 MHz (PC12800) 8-8-8-28/1,65 V
GV36GB1600C8TC
DDR3 Ultra
1 333 MHz (PC10666) 6-6-6-24/1,65 V
GU36GB1333C6TC
DDR3 Ultra
1 600 MHz (PC12800) 7-7-7-24/1,65 V
GU36GB1600C7TC
DDR3 Ultra
1 800 MHz (PC14400) 8-8-8-28/1,65 V
GU36GB1800C8TC
DDR3 Ultra
1 800 MHz (PC14400) 7-7-7-28/1,65 V
GU36GB1800C7TC
DDR3 Ultra
2 000 MHz (PC16000) 9-9-9-28/1,65 V
GU36GB2000C9TC
DDR3 Ultra
2 000 MHz (PC16000) 8-8-8-28/1,65 V
GU36GB2000C8TC
L’offre trichannel 6 Go Geil
Les absents Quelques marques ne sont pas représentées dans ce comparatif. Généralement, elles ne proposent tout simplement pas de kits de DDR3 en trichannel 6 Go. Signalons tout de même l’absence de Crucial et Mushkin, qui affichent carrément douze et neuf kits qui répondent aux critères, mais nous ne sommes pas parvenu à en obtenir et leurs ventes sur le marché français restent très confidentielles. La boutique ldlc.com vend quelques kits Crucial dont le peu cher CT3KIT25664BA1339, de la DDR31 333 C9 à 95 euros, comparable aux kits Corsair et GSkill testés plus haut.
Hardware Magazine
I 125
Comparatif
Kingston
KVR1066D3N7K3/6G, KHX12800D3LLK3/6GX et KHX16000D3ULT1K3/6GX 1 066 C7 à 100 euros, 1 600 C8 à 175 euros et 2 000 C8 à 380 euros
K
ingston n’a pas une réputation particulièrement établie chez les overclockers extrêmes, pourtant ses modules sont de très bonne qualité qu’il s’agisse de simples ValueRAM ou de plus rapides HyperX. Il existe de nombreuses références au catalogue, mais une fois écartée la mémoire ECC et/ou Registred qui n’intéresse pas grand monde, il reste huit kits trichannel d’une capacité de 6 Go. Comme la majorité des constructeurs, Kingston produit de la DDR3 qui est cadencée de 1 066 à 2 000 MHz. Notons que la DDR3-2 000 n’est pas nouvelle en soi, nous avons même droit à des kits de mémoire de plus petite capacité encore plus rapides (DDR3-2 133 chez Corsair et OCZ, par exemple) mais l’arrivée de kits DDR3-2 000 en trichannel est une nouveauté tout de même. Nous avons eu l’occasion d’essayer trois références de Kingston, les deux extrémités ainsi qu’un kit intermédiaire. Le tout premier est de la DDR3-1 066 7-7-7 à 1,5 V, un kit qui répond aux certifications du Jedec. Celui-ci est à 100 euros comme ses concurrents et une nouvelle fois, nous sommes confronté, pour un prix comparable, au choix entre DDR31 066 C7 et DDR3-1 333 C9. A vrai
KVR1066D3N7K3/6G Prix look basique (pas de radiateurs)
126
I Hardware Magazine
Gamme
Vitesse
Timings/Tension
Référence exacte
ValueRAM
1 066 MHz (PC8500)
7-7-7/1,5 V
KVR1066D3N7K3/6G
ValueRAM
1 333 MHz (PC10666)
9-9-9/1,5 V
KVR1333D3N9K3/6G
HyperX
1 600 MHz (PC12800)
9-9-9-27/1,65 V
KHX12800D3K3/6GX
HyperX
1 600 MHz (PC12800)
8-8-8-24/1,65 V
KHX12800D3LLK3/6GX
HyperX
1 800 MHz (PC14400)
9-9-9-27/1,65 V
KHX14400D3T1K3/6GX
HyperX
1 866 MHz (PC15000)
9-9-9-27/1,65 V
KHX14900D3T1K3/6GX
HyperX
2 000 MHz (PC16000)
9-9-9-27/1,65 V
KHX16000D3T1K3/6GX
HyperX
2 000 MHz (PC16000)
8-8-8-24/1,65 V
KHX16000D3ULT1K3/6GX
L’offre trichannel 6 Go Kinston
dire, ces kits sont souvent identiques d’une marque à l’autre, de nombreux kits 1 066 C7 passent en 1 333 C9 et vice versa. Dans le cas d’OCZ, il est même monté aux alentours de 1 500 MHz en grimpant à 1,65 V. A 175 euros, c’est un kit de DDR3-1 600 C8 que vous pouvez acheter, des barrettes largement plus performantes. En restant à 1,65 V, elles peuvent être configurées en DDR3-1 866 9-9-9, ce qui évite de payer plus cher « pour rien » le kit correspondant. La DDR3-2 000 coûte, en revanche, atrocement cher et vu le peu de gains de
performances enregistrés, des barrettes si rapides ne servent à personne si ce n’est aux overclockers extrêmes qui utilisent des FSB/BCLK/HTT si élevés que même le ratio de RAM le plus réducteur cadence la mémoire à des valeurs trop élevées pour être tenues par de la DDR31 600. Notons que les DDR3-2 000 sont déjà proches de leurs limites, nous n’avons même pas réussi à les cadencer à 2 100 MHz à grimpant à 1,75 V.
KHX12800D3LLK3/6GX
KHX16000D3ULT1K3/6GX
Performances Overclocking
Performances Refroidissement Prix Utilité limitée
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Tarif valable pour la France métropolitaine uniquement. En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.
Date
Comparatif
OCZ
OCZ3P1333LV6GK, OCZ3G1600LV6GK et OCZ3RPR1866C9LV6GK
O
1 333 C7 à 120 euros, 1 600 C8 à 130 euros et 1 866 C9 à 200 euros
CZ est prolifique, comment qualifier autrement un constructeur qui ne propose pas moins de 24 kits de DDR3 trichannel en 6 Go ? Dans ce catalogue impressionnant, il y a de tout et pour tout le monde. Le fabricant règle le dilemme du choix entre DDR3-1 066 et DDR3-1 333 pour les personnes aux moyens les plus modestes puisqu’aucune DDR3-1 066 n’est proposée. Le kit le plus lent, issu de la série Gold, est un 1 333 C9 comparable à ceux que nous avons eus chez les autres constructeurs et qui coûte une centaine d’euros. Nous ne l’avons pas testé mais avons néanmoins eu entre les mains trois kits de la marque à commencer par le second représentant de la série Gold, un kit de DDR3-1 600 C8, le OCZ3G1600LV6GK. Autant le dire d’emblée, nous recommandons ce kit qui bénéficie d’un excellent rapport qualité/prix. Il n’est pas meilleur que l’équivalent testé chez Corsair, GSkill ou Kingston mais il est largement moins cher ! En effet, alors que nous trouvons ses concurrents entre 150 et 200 euros, il n’est pas difficile de se procurer l’OCZ à 130 euros. Attention encore, car les prix d’un magasin à l’autre varient beaucoup et nous l’avons
OCZ3P1333LV6GK Prix Timings
128
I Hardware Magazine
Gamme
Vitesse
Timings/Tension
Référence exacte
Gold
1 333 MHz (PC10666)
9-9-9-20/1,65 V
OCZ3G1333LV6GK
Gold
1 600 MHz (PC12800)
8-8-8-24/1,65 V
OCZ3G1600LV6GK
Platinum
1 333 MHz (PC10666)
7-7-7-20/1,65 V
OCZ3P1333LV6GK
Platinum
1 600 MHz (PC12800)
7-7-7-24/1,65 V
OCZ3P1600LV6GK
Platinum
1 600 MHz (PC12800)
6-6-6-24/1,65 V
OCZ3P1600LVA6GK
Platinum
1 800 MHz (PC14400)
8-8-8-26/1,65 V
OCZ3P1800LV6GK
Platinum
1 800 MHz (PC14400)
7-7-7-26/1,65 V
OCZ3P1800C7LV6GK
Platinum
1 866 MHz (PC15000)
9-9-9-28/1,65 V
OCZ3P1866C9LV6GK
Platinum
1 866 MHz (PC15000)
8-8-8-28/1,65 V
OCZ3P1866LV6GK
Platinum
1 866 MHz (PC15000)
7-7-7-26/1,65 V
OCZ3P1866C7LV6GK
Platinum
2 000 MHz (PC16000)
9-9-9-30/1,65 V
OCZ3P2000LV6GK
Intel Extreme Series
1 333 MHz (PC10666)
7-7-7-20/1,6 V
OCZ3X1333LV6GK
Intel Extreme Series
1 600 MHz (PC12800)
8-8-8-24/1,65 V
OCZ3X1600LV6GK
Reaper HPC
1 800 MHz (PC14400)
8-8-8-26/1,65 V
OCZ3RPR1800LV6GK
Reaper HPC
1 800 MHz (PC14400)
7-7-7-26/1,65 V
OCZ3RPR1800C7LV6GK
Reaper HPC
1 866 MHz (PC15000)
9-9-9-28/1,65 V
OCZ3RPR1866C9LV6GK
Reaper HPC
1 866 MHz (PC15000)
8-8-8-28/1,65 V
OCZ3RPR1866LV6GK
Reaper HPC
2 000 MHz (PC16000)
9-9-9-30/1,65 V
OCZ3RPR2000LV6GK
Flex EX
1 600 MHz (PC12800)
7-7-7-24/1,65 V
OCZ3FXE1600C7LV6GK
Flex EX
1 866 MHz (PC15000)
7-7-7-28/1,65 V
OCZ3FXE1866LV6GK
Blade
1 600 MHz (PC12800)
6-6-6-24/1,65 V
OCZ3B1600LV6GK
Blade
1 866 MHz (PC15000)
7-7-7-28/1,65 V
OCZ3B1866LV6GK
Blade
2 000 MHz (PC16000)
9-9-9-30/1,65 V
OCZ3B2000C9LV6GK
Blade
2 000 MHz (PC16000)
7-8-7-20/1,65 V
OCZ3B2000LV6GK
L’offre trichannel 6 Go OCZ
également trouvé à 170 euros. Si nous avons marqué 130 euros, c’est qu’il est trouvable dans plus de cinq magasins en ligne sous ce tarif. Pour ceux qui se fichent de la fréquence et privilégient les timings, le kit OCZ3P1333LV6GK de la série Platinum est tout aussi intéres-
sant ! Celui-ci ne coûte que 120 euros et tourne à 1 333 MHz avec de bons timings en 7-7-7. Il s’overclocke plutôt bien, mais n’allez pas croire qu’il tient pour autant 1 600 MHz. Ses puces sont plutôt orientées timings, nous l’avons fait grimper à 1 440 MHz en C7 et
OCZ3G1600LV6GK
OCZ3RPR1866C9LV6GK
Prix Performances Overclocking
Performances Overclocking Radiateur haut, peut poser problème avec un radiateur CPU imposant
1 520 MHz en C8. Pour 10 euros de plus, vous pourriez avoir le kit DDR3-1 600 C8, question de choix encore une fois. Nous verrons sur la dernière page de ce dossier
quel est le meilleur couple fréquence/timings à adopter. OCZ nous a également fait parvenir un kit de DDR3-1 866 issu de sa gamme hautes performances Reaper aux
radiateurs proéminents. Ce kit ne nous a pas déçu, mais il n’offre plus le rapport qualité/prix très séduisant des deux premiers essayés. A vrai dire, à 200 euros, il est difficile de trouver de la DDR3 aussi rapide, bien que la majorité des kits de 1 600 C8 s’overclockent sans trop de problèmes à 1 866 C9. Au moins, là, c’est garanti et vous n’aurez pas besoin de dépasser 1,65 V, ce qui est somme toute précieux, surtout avec le Core i7.
Patriot PVT36G1600LLK 1 600 C8 à 130 euros
N
ous achevons ce comparatif de kits DDR3 trichannel 6 Go par la marque Patriot. Difficilement trouvable en France, la marque est pourtant appréciée des overclockers car certains de ses kits s’overclockent particulièrement bien. En termes de DDR3 trichannel, Patriot propose six références en 6 Go, réparties entre la gamme Signature à de petits prix (DDR3-1 066 uniquement, le modèle dont la référence termine par H se distingue par la présence de radiateurs) et la gamme hautes performances Viper. Il n’y a toutefois rien de bien exceptionnel pour le moment, pas de DDR3-1 800 ou DDR3-2 000 notamment. Nous avons testé le kit le plus rapide, encore de la DDR3-1 600 C8. Celui-ci nous a finalement séduit car s’il ne s’overclocke pas mieux que la concurrence, il n’est pas très cher. A 130 euros, il se place exactement au même niveau que l’OCZ que nous venons de récompenser. Nous n’attribuons pas le logo choix de la rédac à celui-ci car il est très difficile à se procurer en France mais si ça ne vous effraie pas, foncez !
PVT36G1600LLK Prix Performances
Gamme
Vitesse
Timings/Tension
Référence exacte
Signature
1 066 MHz (PC8500)
7-7-7/1,5 V
PSD36G1066K
Signature
1 066 MHz (PC8500)
7-7-7/1,5 V
PSD36G1066KH
Viper
1 333 MHz (PC10666)
9-9-9-24/1,65 V
PVT36G1333ELK
Viper
1 333 MHz (PC10666)
7-7-7-20/1,65 V
PVT36G1333LLK
Viper
1 600 MHz (PC12800)
9-9-9-24/1,65 V
PVT36G1600ELK
Viper
1 600 MHz (PC12800)
8-8-8-24/1,65 V
PVT36G1600LLK
L’offre trichannel 6 Go Patriot
Hardware Magazine
I 129
Comparatif
CHOIX Fréquences maximales à 1,65 V Kingston 2000 8‐8‐8
1720
OCZ 1866 9‐9‐9
1530
OCZ 1600 8‐8‐8
1540
C Corsair 1600 8‐8‐8 i 1600 8 8 8
1560
G.Skill 1600 8‐8‐8
1540
Patriot 1600 8 8 8 Patriot 1600 8‐8‐8
1530
Kingston 1600 8‐8‐8
1520
OCZ 1333 7‐7‐7 OCZ 1333 7 77
1330
1150
Corsair 1333 9‐9‐9 1000
1200
1870
1680
1860
1700
1860
1690
1460
1400
9‐9‐9
1880
1710
1450
1310
1120
1880
1550 1480
1340
G.Skill 1333 9‐9‐9
1940
1620 1560
1390
g Kingston 1066 7‐7‐7
1700
2140 2060
1650 1590
1410
Geil 1333 7‐7‐7
1710
de la rédaction A
1600
8‐8‐8
1800
2000
2200
7‐7‐7
Fréquences maximale aux timings d'origine Kingston 2000 8‐8‐8
1830
OCZ 1600 8‐8‐8
1500
Corsair 1600 8‐8‐8 G.Skill 1600 8‐8‐8
1750 1690
1450
Corsair 1333 9‐9‐9
1320
G.Skill 1333 9‐9‐9
1330
Geil 1333 7‐7‐7
1250
Kingston 1066 7‐7‐7
1130 1000
1200
1 ,75 V
1450
1550
1540 1460
1430 1390
1240
OCZ 1333 7‐7‐7
130
1760 1700
1460
Kingston 1600 8‐8‐8
1790 1700
1770 1680
1440
Patriot 1600 8‐8‐8
Fréquence ou timings, que choisir ?
2020 1940
1780 1710
1440
1420 1410
1390 1340 1400
1, 65 V
I Hardware Magazine
1600
1,5 V
1800
C9. Tant que vous n’overclockez pas, c’est suffisant. Autour de 150 euros, il y a de nombreux kits plus séduisants notamment en DDR3-1 600 C8. Il faut atteindre 200 euros et plus pour de la DDR3-1 866 qui n’offre déjà plus beaucoup d’intérêt, quant à la DDR32 000, elle sert surtout de vitrine technologique aux constructeurs et de roue de secours pour les overclockers les plus fous. A l’heure actuelle, OCZ offre sans conteste les meilleurs rapports qualité/prix et ce, sur plusieurs types de kits et différentes gammes de prix. S’il ne fallait retenir qu’un seul kit, notre préférence irait vers l’OCZ Gold en DDR3-1 600 C8, une fréquence élevée, des timings moyens et un prix très acceptable de 130 euros. Si vous vous contentez d’un usage plus standard de votre PC, un kit à 100 euros suffit, mais à ce compte-là, avez-vous vraiment besoin de 6 Go ?
2090 2060
1680
OCZ 1866 9‐9‐9
u travers de ces pages, vous avez eu un rapide aperçu du marché de la DDR3 trichannel, en kits de 3 x 2 Go, et des informations détaillées sur douze d’entre eux testés par nos soins. Ces kits sont bien sûr pensés pour les PC à base de Core i7 qui exploitent le trichannel, mais ils pourront sans souci prendre place au sein d’un PC Core 2 ou Phenom II compatible DDR3, d’autant que le prix ramené au giga de ces ensembles 6 Go est un peu moins élevé que celui des kits 4 Go dual channel. Quel que soit le kit que vous décidiez d’acheter, prenez le temps de comparer les prix, plus que d’habitude. En effet, les tarifs de la DDR3 varient de façon très importante suivant les enseignes et plutôt que de choisir un kit avant tout, choisissez un prix. Autour de 100 euros, prix d’appel pour des kits trichannel de 6 Go, vous aurez droit à de la simple DDR3-1 333
2000
2200
Nous avons réalisé de nombreuses mesures sur notre plateforme Core i7 avec la carte mère Asus P6T Deluxe. Globalement, la DDR3 est tellement rapide qu’elle suffit à n’importe quel usage, y compris dans ses variantes les plus lentes, en DDR3-1 066. Les gains en bande passante pure explosent dans les benchs dédiés en passant d’une DDR3 lente à une DDR3 rapide, mais en pratique, ces gains sont plutôt ridicules même lorsqu’ils existent. Par exemple, suivant les applications, passer de DDR3-1 333 à DDR3-1 600 (mêmes timings) apporte de 0,5 à 4 %. C’est encore moins en passant de DDR3-1 600 à DDR3-1 866. Vu les prix, nous pouvons clairement déconseiller d’acheter plus « rapide » que de la DDR3-1 600. En revanche, les overclockers pourront en avoir besoin pour que leur mémoire suive la cadence si jamais les fréquences de bus FSB (ou HTT ou BCLK) sont très élevées et que même le ratio de mémoire le plus petit impose d’être à plus de 1 600 MHz. Nous avons également cherché à connaître l’impact des timings et, dans le cas du Core i7 avec lequel nous avons réalisé nos tests, le gain de fréquence est toujours plus intéressant que d’abaisser les timings. Par exemple, entre de la DDR3-1 600 C8 et de la DDR31 866 C9, les benchs sont à l’avantage de la DDR3-1 866 C9 (même si, bien sûr, de la DDR3-1 866 C8 fait encore un peu mieux). A un prix comparable, nous aurions donc tendance à prendre une fréquence plus élevée.
Test
Danger Den Torture Rack : pour du bench à la chaîne ! Table de Bench
Vous avez l’habitude de démonter, modifier et tester régulièrement des configurations et composants PC ? Danger Den propose un boîtier pratique avec son Torture Rack, une table de bench en plexiglas conçue pour vous faciliter la tâche.
D
anger Den est spécialisé à la base dans le watercooling mais propose plusieurs boîtiers fabriqués en plexiglas. Comme son nom l’indique, le Torture Rack est un châssis destiné à torturer des configurations le plus facilement possible, grâce à une grande accessibilité des composants et en conservant de bonnes capacités de refroidissement. Cette table de bench, que vous ne pouvez acheter que dans la boutique en ligne, est proposée avec des panneaux transparents incolores à un prix de 150 dollars, mais elle est disponible dans d’autres coloris moyennant quelques dollars de plus (UV orange, UV vert, UV bleu, UV jaune, fumé, noir). Sont disponibles en option également
Torture Rack • • • • • • • • • •
132
Constructeur : Danger Den Format carte mère : ATX, microATX, mini-ITX Matériau : plexiglas (8 mm d’épaisseur) Slot d’extension : 7 Emplacement 3,5 pouces : 3 Emplacement 5,25 pouces : 1 Emplacement ventilateur : 8 x 120 mm Dimensions : 373 x 365 x 308 mm Prix : 150 dollars Site Web : www.dangerden.com Qualité de fabrication/finition Assemblage simple Montage aisé des configurations Huit emplacements pour 120 mm Fixation d’un radiateur de watercooling et passages pour tuyaux prévus Prix des options Obligation de forcer un peu pour fixer l’alimentation
I Hardware Magazine
Le boîtier est livré en pièces détachées, les panneaux de plexiglas sont protégés par une sorte de papier kraft à décoller. Le montage est facilité par une notice explicite et une visserie classée dans de petits sachets en plastique.
un capot supérieur et une façade pour fermer complètement le boîtier.
Simple mais efficace Le Torture Rack est livré en pièces détachées. Il est composé de cinq panneaux de plexiglas et d’un support métallique pour cartes filles. L’ensemble est simple à assembler grâce à une notice explicite et une visserie classée dans de petits sachets étiquetés et numérotés afin de s’y retrouver facilement avec les schémas de montage. Le packaging contient, au passage, une paire de gants blancs pour éviter de laisser des traces de doigts. La visserie et les panneaux de plexiglas épais de 8 mm sont de très bonne facture et permettent d’assembler un châssis robuste, reposant sur quatre pieds de caoutchouc et facile à attraper grâce à des poignées creusées sur la partie supérieure. Le boîtier se divise en deux parties, une première en bas contenant l’alimen-
tation et les périphériques de stockage, une deuxième supportant la carte mère et les cartes d’extension. La partie inférieure peut accueillir une alimentation ATX standard, même longue, trois unités de 3,5 pouces et un lecteur optique de 5,25 pouces. Le montage de la configuration et le passage des câbles sont aisés grâce aux différentes ouvertures présentes dans le châssis et dans le panier de la carte mère. Les périphériques de stockage ne se fixent qu’en vissant un de leurs côtés mais ils tiennent bien en place. Nous n’avons constaté qu’un seul défaut au niveau de l’emplacement de l’alimentation, le connecteur du cordon principal à l’arrière cognait contre le châssis, mais elle a pu être fixée en forçant un peu sur la visserie. On notera également qu’une clé à pipe de 5 mm (ou tout autre embout hexagonal) est préférable pour visser les neuf supports de fixation de la carte mère car ils sont difficiles à introduire à la main dans le pas de vis. On trouve ensuite huit emplacements pour ventilateurs de
Huit emplacements pour ventilateurs de 120 mm sont présents, quatre en haut, quatre en bas.
Il est possible de fixer un radiateur de watercooling à la place de deux 120 mm. Les passages pour les tubes sont aussi prévus.
Des panneaux de couleur réactifs aux UV sont disponibles en option, comme un capot et une façade pour fermer complètement le boîtier.
120 mm sur les parois du boîtier, quatre en haut et quatre en bas. Ils s’accrochent à l’extérieur du châssis, avec des vis et des écrous afin de ne pas user d’éventuels pas de vis dans les panneaux en plexiglas à force de les manipuler. Nous avons mesuré la température en plaçant quatre ventilateurs Noiseblocker S2 en haut, deux soufflant sur la carte graphique et deux sur le processeur. Par rapport à un de nos boîtiers de référence, le HAF 932, le Torture Rack permet de gagner quelques degrés, avec quatre de mieux sur notre Radeon 4870 (80 °C contre 84 °C en charge), deux sur les deux cores de notre E6850 overclocké (56 °C contre 58 °C) et cinq sur le système (27 °C contre 32 °C). Le boîtier est aussi étudié pour accueillir un ou deux radiateurs de watercooling à la place des ventilateurs. Les pompes se logeront en bas du boîtier, de préférence avec des accroches collantes double face ou du scratch car aucune fixation n’est prévue à cet effet. Huit trous pour passer les tuyaux de watercooling sont aussi présents, ce qui laisse plusieurs possibilités d’agencement de son/ses kits de watercooling. Un bouton métallique à relier à la fiche Power ou Reset de la carte mère est fourni, mais on ne trouve aucun port USB ou FireWire déporté. Le Torture Rack nous laisse, au final, une très bonne impression, avec un prix de
Le connecteur principal de l’alimentation bute contre le bord du boîtier mais passe en forçant un peu sur les vis.
base qui n’est pas exagéré vu la qualité des composants et de fabrication. Cette table de bench reste simple, mais le concept est efficace et s’adapte parfaitement aux testeurs fous qui ont besoin d’avoir fréquemment les mains dans leur machine. Mais le Torture Rack peut aussi faire office de simple boîtier, afin d’en faire un PC transparent stylé en ajoutant des sources lumineuses diverses pour frimer en LAN party, par exemple. Avec le temps et à force de manipuler des composants dans le boîtier, ses parois finiront par se rayer, il faudra donc en prendre soin. Dommage que les options soient si chères car avec le capot, la façade et des parois colorées réactives aux UV, le tout revient à plus de 230 dollars. Si vous recherchez d’autres tables de bench de ce type, Antec propose le Skeleton mais nous le déconseillons car il s’agit plus d’un boîtier
ouvert que d’une véritable table de bench. Nous espérons mettre prochainement à l’épreuve le Banchetto 101 (230 euros), dès que Microcool se décidera à nous envoyer un exemplaire. Il existe également un modèle chez Sunbeam baptisé Ultra-Tech Station Acrylic Case, mais il est très difficile à trouver même à l’étranger. Les périphériques de stockage se fixent par un de leurs côtés. Le boîtier peut accueillir trois unités de 3,5 pouces et une de 5,25 pouces.
Le panier de carte mère et le châssis possèdent suffisamment d’ouvertures pour passer les câbles et accéder facilement aux composants.
Hardware Magazine
I 133
Test
Asus Xonar HDAV 1.3 Deluxe : le son HD en HDMI carte son
L’Asus Xonar HDAV 1.3 Deluxe est la première carte son à connectique HDMI supportant pleinement les formats DTS-HD et Dolby TrueHD des Blu-Ray discs. Est-ce la carte ultime pour un PC home cinéma ?
A
lors que nous l’avons à la rédaction depuis le mois de septembre dernier, il aura fallu des mois de mises à jour des pilotes et du firmware pour que la carte son Asus Xonar HDAV 1.3 Deluxe d’Asus semble enfin au point. Basée sur une connectique HDMI 1.3a, elle est la seule à ce jour à exploiter pleinement les bandes-son DTS-HD et Dolby TrueHD présentes sur les Blu-Ray discs, une fonctionnalité attendue depuis longtemps sur PC par les amateurs de home cinéma et les puristes du son haute définition. Plus exactement, elle est capable d’envoyer à un amplificateur ces signaux de manière purement numérique pour qu’il les décode lui-même, ou de les décoder via les sorties multicanaux analogiques, sans que les pistes ne soient dégradées,
ce qui est le cas aujourd’hui avec n’importe quelle autre solution audio. Pourquoi cette limitation ? Voici quelques rappels explicatifs.
PAP (Protected Audio Path) Au même titre que la vidéo HD et la protection HDCP/AACS, la diffusion des codecs audio HD, tels que le Dolby TrueHD, le DTS-HD et le LPCM non compressé multicanal, est soumise à une autre protection nommée PAP. Elle établit un standard entre les logiciels de lecture comme PowerDVD ou TotalMedia Theatre, Windows et les contrôleurs audio pour la lecture de films Blu-Ray. Sans elle, les applications de lecture restituent ces pistes son jusqu’à huit canaux, mais en les conver-
Notre ampli Yamaha HDMI RX-V3800 recevait bien des flux numériques bruts DTS-HD et Dolby TrueHD sans conversion.
134
I Hardware Magazine
tissant en LPCM 48 kHz/16 bits, alors que certaines peuvent monter jusqu’à 192 kHz/24 bits (généralement 48 kHz/24 bits et 96 kHz/24 bits selon les titres). Et cela, que vous utilisiez la connectique HDMI d’une carte graphique pour diffuser le son, ou les sorties audio analogiques 7.1 d’une carte son. Une piste son LPCM 48 kHz/16 bits offre déjà un bon rendu audio, d’une qualité égale à celle d’un DVD, mais on perd tout de même la pureté et la qualité audio accrue apportées par ces nouveaux formats HD. De plus, cela dépend de la qualité de downsampling de PowerDVD ou de TotalMedia Theatre et à ce niveau, ils ne semblent pas effectuer une conversion exemplaire. Les personnes équipées d’un ensemble d’enceintes haut de gamme capable de restituer un tel son HD et ayant une bonne oreille seront capables d’entendre une différence de qualité entre du 48 kHz/16 bits et du 48 kHz/24 bits, de même entre du 48 kHz/24 bits et du 96 kHz/24 bits. La carte son Asus HDAV 1.3 Deluxe supporte cette protection PAP et est donc capable de restituer fidèlement les pistes audio HD, que ce soit en bitstream vers un ampli ou en décodant ces pistes pour les envoyer sur les connectiques multicanaux analogiques.
Présentation physique La Xonar HDAV 1.3 Deluxe est équipée d’une interface PCI-Express et se compose de deux PCB : le premier supporte les connectiques HDMI (une entrée et une sortie), une sortie S/PDIF coaxiale/optique, une sortie analogique stéréo RCA et une prise miniJack faisant office d’entrée ligne/micro/S/ PDIF, le deuxième PCB est équipé des sorties analogiques multicanaux RCA complémentaires. La carte principale doit être alimentée par une connectique Molex. Cette carte son est construite autour du processeur audio Asus AV200 HD, prenant en charge tous les formats audio allant du Dolby Digital au DTSHD, avec une capacité de lecture montant à 192 kHz/24 bits. Cette puce est principalement basée sur le chipset CMI-8788 de CMedia, supportant des capacités audio 3D et d’autres fonctionnalités intéressantes que nous détaillerons plus loin. Comme sur certains modèles de chez Auzentech, la Xonar HDAV possède des OPAMP qu’il est possible de changer facilement afin d’apporter, si vous en sentez le besoin, une meilleure qualité de sortie analogique. Le branchement de la carte se fait différemment selon que vous souhaitez ou non exploiter l’interface HDMI. La sortie DVI ou HDMI de votre carte graphique se relie à l’entrée HDMI de la carte son, puis ressort vers un ampli. Cette configuration est indispensable pour diffuser le son à travers la connectique HDMI, il n’est pas possible de passer séparément par la carte graphique pour la vidéo et par la Xonar pour l’audio. En revanche,
La carte son est livrée avec une version spéciale de TotalMedia Theatre permettant d’envoyer les formats audio HD en bitstream sur le HDMI, ou de les décoder sans downsampling sur les sorties analogiques.
il est possible de ne pas utiliser le passthrough vidéo de la carte son si vous utilisez ses sorties audio analogiques et S/PDIF.
Les tests Blu-Ray La carte est livrée avec une version de TotalMedia Theatre développée spécialement pour elle. Il est d’ailleurs impossible de l’utiliser avec PowerDVD ou la version classique de TMT sans que les pistes audio HD ne soient converties. Cette version dédiée d’Arcsoft permet toujours de lire des rips de Blu-Ray discs stockés sur un disque dur ou un autre espace de stockage du réseau mais pour le moment, elle ne s’intègre pas à Windows Media Center. Pour utiliser le son sur la connectique HDMI, il faut définir la sortie audio de TMT sur HDMI, sur stéréo 5.1/7.1 pour les sorties analogiques et sur S/PDIF pour les sorties
La version non Deluxe de la Xonar HDAV se dispense de la carte fille et de ses connectiques analogiques RCA multicanaux complémentaires.
numériques : optique/coaxiale. Il est également nécessaire de configurer correctement le panneau de contrôle de la Xonar, en choisissant la sortie HDMI ou analogique, et de paramétrer le nombre de canaux et la fréquence d’échantillonnage correspondant à la piste audio allant être lue. Testée avec un ampli Yamaha RX-V3800 afin de vérifier le bon format et l’échantillonnage des pistes son HD diffusées, la carte a passé tous nos tests avec succès. Les pilotes et TMT sont donc au point aujourd’hui et la carte supporte tout ce qu’elle est censée faire, que ce soit en HDMI ou en analogique. On notera, au passage, que nos tests avec RightMark Audio Analyser montrent que ses sorties analogiques sont de très bonne qualité. Elle n’arrive pas au niveau de la Xonar D2X mais s’en approche fortement et équivaut à une Auzentech X-Fi Prelude 7.1. Mais il reste encore quelques petits problèmes. Le mode 24p ne fonctionne pas, par exemple. Plus exactement, les cartes vendues en 2008 n’en sont pas capables, il est obligatoire de les renvoyer au SAV d’Asus pour que le constructeur les flashe avec le firmware 1.39. Asus n’autorise pas de faire cette opération soi-même et ne livre d’ailleurs pas ce firmware sur son site Web. Les cartes vendues en 2009 sont, en revanche, déjà flashées et fonctionnent parfaitement avec cette fréquence d’affichage. Le second souci vient du passthrough HDMI qui ne marche pas avec les
Hardware Magazine
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Test
HD-DVD. Le transport PCM converti en 48 kHz/16 bits fonctionne bien en revanche. Il s’agit d’une limitation de TMT et le format étant décédé, ce n’est pas certain que le problème soit corrigé à l’avenir. TMT plante encore de temps à autre, surtout à la fin d’une vidéo, mais la lecture des films s’est faite sans accroc du début à la fin. Dernière chose étrange, que ce soit en HDMI ou avec les sorties audio analogiques, il n’est plus possible de régler le volume du son via l’amplificateur, cela se fait obligatoirement avec le logiciel de lecture vidéo qui contrôle directement le volume général de Windows.
Autres fonctionnalités La Xonar HDAV ne se contente pas d’être taillée pour le home cinéma et propose également des capacités de traitement audio 3D dans les jeux. Elle supporte les modes génériques OpenAL ainsi que l’EAX 1.0 et 2.0, et, au même titre que la Xonar D2X, elle intègre la solution DS3D GX 2.0 d’Asus capable d’émuler n’importe quel effet EAX jusqu’à l’EAX 5.0 Advanced HD. En pratique, tous les jeux ne sont pas compatibles avec cette dernière technologie et même en OpenAL, le support est souvent aléatoire. Lorsque ça Simple et efficace, le panneau de contrôle donne accès à quelques fonctionnalités intéressantes (karaoké, VoIP et chat vocal, égaliseur…).
136
I Hardware Magazine
Voici les résultats des tests effectués avec RMAA pour juger la qualité des sorties analogiques.
fonctionne, le résultat est intéressant, avec un son bien positionné et rendu sur 128 voix, mais d’après nos essais, qui restent subjectifs, il manque tout de même un brin de profondeur face à une vraie carte EAX ou full OpenAL. Afin d’exploiter correctement ces effets et positionnements 3D dans les jeux avec un ampli, la carte supporte ensuite le Dolby Digital Live et le DTS interactive. Deux fonctions permettant d’encoder à la volée n’importe quel flux audio respectivement en Dolby Digital et DTS à destination des connectiques HDMI ou S/PDIF. Elles ne sont pas réservées qu’aux jeux et peuvent
s’adapter à bien d’autres usages. D’autres fonctions intéressantes sont présentes dans le panneau de contrôle de la Xonar dont voici la liste : Smat Volume Normalization : permet de normaliser le son provenant d’une musique ou d’une vidéo afin d’éviter les variations de volume entre les différents flux audio joués. Environnement Effects, Equalizer : présence d’un égaliseur 10 bandes agrémenté de 27 effets applicables sur des sources audio 2D (rock, opera, dance…). Xear 3D Virtual Speaker Shifter : pour optimiser la diffusion du son selon le positionnement de vos enceintes 7.1 FlexBass : permet d’optimiser et de rediriger les basses fréquences envoyées à vos enceintes et au caisson de basses. Karaoké : permet de supprimer les voix d’une musique pour du karaoké et de baisser ou d’augmenter la lecture de quatre demi-tons. Acoustic Echo Cancellation (AEC) : pour la VoIP et le chat vocal, afin d’éliminer la réverbération et l’écho provenant des enceintes dans le micro en cours de jeu ou de conversation. Vocal FX : permet d’appliquer divers effets (sous l’eau, bistrot, salle de concert, dessin animé, féminin, masculin…) à la voix pour la VoIP et le chat vocal. Asus livre également une application nommée Gamer OSD. Elle permet d’afficher vos FPS dans les jeux, de faire des captures d’écran et d’enregistrer vos exploits dans des vidéos, mais
fiche technique • Nom : Asus Xonar HDAV 1.3 Deluxe • Interface : PCI-Express 1x aussi de broadcaster en direct vos parties sur le Net. La carte embarque d’autre part le processeur vidéo Splendid HD censé améliorer la colorimétrie et la qualité de l’image, et d’upscaler des vidéos de faible résolution. Déjà testé sur une précédente carte graphique d’Asus, ce procédé ne nous a pas convaincu, une fois
de plus, et n’apporte rien de particulier. Il joue principalement sur les valeurs de colorimétrie et de luminosité/ contraste comme vous pourriez le faire en passant par les pilotes de la carte graphique ou des écrans et TV. Il est, au passage, obligatoire d’installer les pilotes Splendid car l’affichage est particulièrement saturé par défaut. Toujours côté vidéo, la présence d’une connectique HDMI 1.3a apporte le support du Deep Color permettant de monter jusqu’à 48 bits par pixel de profondeur de couleur, ainsi que le standard colorimétrique xvYCC, deux fonctions qui n’ont pas beaucoup d’intérêt aujourd’hui. Les DVD comme les Blu-Ray ne dépassent pas les 8 bits par pixel, le xvYCC peut par contre s’exploiter avec des rushes provenant de caméscopes AVCHD, à condition d’avoir un afficheur compatible.
Conclusion La Xonar HDAV 1.3 Deluxe est effectivement une carte son idéale pour un PC home cinéma et dispose de tout ce dont vous pourriez avoir besoin. Outre le support total des formats audio HD, sa connectique HDMI a aussi l’avantage de créer une chaîne audio totalement numérique, que les puristes préféreront uti-
liser face aux connectiques analogiques pouvant introduire du « bruit » même si elles sont de très bonne qualité ici. Mais ces dernières permettent aussi de se passer d’amplificateur HDMI de dernière génération puisque c’est la carte son qui s’occupe du décodage Dolby TrueHD et DTS-HD. Il faut, en revanche, que l’ampli soit compatible avec le PCM multicanal et des fréquences d’échantillonnage élevées. Placé entre 270 et 330 euros selon sa version, le prix de la Xonar HDAV en refroidira plus d’un, mais en attendant la version d’Auzentech, c’est la seule solution audio du genre pour le moment. Et n’oubliez pas qu’un ensemble de hautparleurs très performant et donc cher est aussi nécessaire pour tirer pleinement profit de cette carte son et des formats audio HD. Si ce n’est pas votre cas, des solutions audio traditionnelles restent suffisantes pour un HTPC. A ce titre, pour bénéficier d’une diffusion PCM multicanal sur le HDMI, il faudra tabler sur une Radeon HD4000, un IGP GeForce 9300/9400 ou un IGP G45.
•
Chipsets : Processeur audio : Asus AV200 HD (max 192 kHz/24 bits) Convertisseur 24 bits digital- analogique : 4 x TI Burr-Brown PCM1796 (123 dB, max 192 kHz/24 bits) Convertisseur 24 bits analogique-digital : Cirrus-Logic CS5381 (120 dB, max 192 kHz/24 bits) Autres DAC : 3 x PCM1796 + DJ100
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OPAMP : Sorties (remplaçables) : New Japan JRC 2114D + National Semiconductor LM4562 Entrées : TI RC4580 + New Japan NJM5532
• Support audio : HDMI : 44.1K/48K/96K/192 kHz @ 16/24 bits PCM, Dolby Digital/EX, DTS 5.1/ES, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, DTS-HD Master Lecture analogique : 44.1K/48K/96K/192 kHz @ 16/24 bits Enregistrement analogique : 44.1K/48K/96K/192 kHz @ 16/24 bits Sortie S/PDIF : PCM, Dolby Digital/EX, DTS 5.1/ES, WMA-Pro Entrée S/PDIF : 44.1K/48K/96K/192 kHz @ 16/24 bits ASIO 2.0 support : 44.1K/48K/96K/192 kHz @ 16/24 bits •Entrées/sorties : Carte principale : - Entrée HDMI 1.3a - Sortie HDMI 1.3a - Sortie stéréo RCA - Sortie S/PDIF optique/coaxiale - Entrée miniJack : ligne, micro, S/PDIF optique/coaxiale - Entrée auxiliaire 4 pins - HD Audio et AC97 pour panneau frontal (2 x 5 pins) Carte fille : - 6 sorties RCA (centrale, subwoofer, surround, arrière) • Support vidéo : Résolution vidéo :
- DTV : 480i, 576i, 480p, 576p, 720p, 1080i, 1080p - PC : Graphics, Sgraphics, XGA, SXGA, UXGA - Profondeur de couleur : 24, 30, 36, 48 bits/par pixel (RGB ou YCbCr) - Support xvYCC Processeur vidéo Splendid HD : - Modes pour photo, vidéo et jeu (si carte graphique Asus)
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Autres fonctionnalités : Dolby Digital Live - DTS Interactive - Dolby Headphone - Dolby Virtual Speaker - Dolby Pro-Logic IIx - 3D Sound Engine/API : Vista : DirectSound3D GX 2.0, AX 5.0 compatible, DirectSound HW, DirectSound SW, A3D 1.0, OpenAL modes génériques XP : EAX 2.0 & 1.0, DirectSound HW, DirectSound SW, A3D 1.0, OpenAL modes génériques
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Connectiques et logiciels livrés : 4 x double RCA vers 3,5 mm stéréo - Adaptateur S/PDIF Toslink optique - Adaptateur DVI vers HDMI - Câble HDMI - Arcsoft TotalMedia Theatre - Asus Gamer OSD
• Prix : 330 euros (Deluxe), 270 euros (non Deluxe) Support LPCM, Dolby TrueHD et DTS-HD jusqu’en 192 kHz/24 bits, en analogique comme en bitstream HDMI DD Live et DTS Interactive Fonctionnalités annexes complètes Très bonne qualité de sortie analogique Packaging complet Prix On trouve mieux pour le son 3D dans les jeux Encore quelques plantages de TMT Obligation d’utiliser le HDMI pour la vidéo afin de diffuser le son en HDMI Obligation de retour au SAV Asus pour activer le 24p sur les cartes au firmware inférieur au 1.39 Bitstream HDMI Dolby TrueHD et DTS-HD ne marche pas avec les HD-DVD
Hardware Magazine
I 137
Test
GeForce GTS 250 : du neuf avec du vieux Carte Graphique
La GeForce GTS 250, ici en version 1 Go, avec le nouveau PCB court qui reprend un système de refroidissement similaire à celui de la GeForce 8800 GTS 512. La boucle est bouclée ?
La nouvelle venue n’est autre qu’une GeForce 9800 GTX+ renommée, retour sur ses performances.
L
es équipes de développement de nVidia sont visiblement en manque d’inspiration, à moins que le fabricant n’ait décidé de privilégier le long terme, se disant que le court terme était gagné d’avance avec un AMD affaibli. Grossière erreur que d’avoir sous-estimé son concurrent. Quoi qu’il en soit pour nVidia, le fabricant peut toujours compter sur ses équipes marketing qui, elles, ne manquent jamais d’imagination pour compenser l’absence de réelles nouveautés.
neuf, en faisant passer les GeForce pour des déclinaisons de celles-ci. Un autre argument du fabricant est que la GeForce GTS 250 est moins chère et consomme moins que la GeForce 9800 GTX+. Ce n’est malheureusement pas aussi simple. Le renommage n’entraîne pas une baisse de prix, au contraire. De la façon dont nous voyons les choses, au lieu d’avoir une baisse naturelle de 30 euros sur la GeForce 9800 GTX+, nVidia la renomme en GeForce GTS 250 et ne baisse le prix que de 20 euros, résultat le prix reste en réalité plus élevé. Ce qui n’empêche pas que le produit puisse rester intéressant mais il ne faut pas se tromper sur les intentions du fabricant avec une telle manoeuvre.
C’est ainsi que le fabricant a décidé de renommer sa GeForce 9800 GTX+ en GeForce GTS 250. Le prétexte officiel est d’améliorer la clarté de la gamme. Bien entendu, renommer des GeForce 9, auxquelles tout le monde est déjà habitué, en GeForce Gxx xxx rend les choses plus claires… et le but n’est pas de profiter des GeForce GTX 200 haut de gamme pour donner une impression de
Les variantes La situation au niveau des différents modèles est plus complexe qu’il n’y paraît. Pour rappel, la GeForce 9800 GTX+ est une GeForce 9800 GTX overclockée grâce à l’utilisation du GPU G92 gravé en 55 nm, au lieu de 65 nm pour sa précédente version. La GeForce 9800 GTX était elle-même une GeForce 8800 GTS 512 overclockée.
Far Cry 2 HD 4870 GTX 260+
66
51
GTS 250
60
42
HD 4850 HD 4850
59
42
9800 GT
51
36
HD 4830
50
36
9600 GT
42
31
HD 4670
26 0
10
20
30
1680x1050
138
68
57
I Hardware Magazine
39 40
1680 AA4x
50
60
70
80
La GeForce 9800 GTX+ existe en trois versions : 512 Mo, 1 Go et 1 Go « lente ». Cette dernière version est accompagnée de mémoire moins rapide que ce qu’annoncent les spécifications officielles, 1 GHz ou moins au lieu de 1,1 GHz, ce qui arrive régulièrement sur ce genre de modèles et a été organisé directement mais discrètement par nVidia. Les GeForce GTS 250
reprennent les mêmes spécifications, ce sont les mêmes cartes avec un nouveau BIOS. Un nouveau PCB a cependant été mis en place pour la version 1 Go qui respecte les spécifications mémoire. Celui-ci est plus court et permet de réduire un peu la consommation. Par ailleurs, nVidia introduit une GeForce GTS 150 qui, elle, correspond toujours au modèle 1 Go avec mémoire lente. Vous pourrez retrouver les spécifications détaillées et les comparer à celles des autres cartes dans les tableaux de notre dossier consacré aux GPU mobiles. Récapitulons : GeForce 9800 GTX+ 512 Mo = GeForce GTS 250 512 Mo GeForce 9800 GTX+ 1 Go = GeForce GTS 250 1 Go (avec PCB classique ou court) GeForce 9800 GTX+ 1 Go « lente » = GeForce GTS 250 1 Go « lente » = GeForce GTS 150
De la concurrence pour la Radeon HD 4850 Au final, cette GeForce GTS 250 est une bonne concurrente de la Radeon HD 4850 et les deux cartes ont des performances similaires : suivant le jeu, l’une aura l’avantage sur l’autre. Far Cry 2 montrant des résultats identiques entre les deux solutions. Au niveau du prix, il faut compter 130 euros pour la version 512 Mo et 170 euros pour la version 1 Go (mais attention à ne pas tomber sur une version « lente »), là encore à quelques euros, c’est identique entre les deux modèles. Si la stratégie de nVidia est détestable, le produit en lui-même reste donc intéressant, avec un bon rapport qualité/prix.
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