Progression des innovations des tics

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Numéro 35 - Juin 2014 - TechnoMag votre magazine gratuit des nouvelles technologies

PrOGressiOn Des innOVatiOns Des tics

TÉLÉCOM

Les technologies Huawei paGe 12

INFRASTRUCTURE

L’impression 3D va-t-elle tuer les marques paGe 21

ENTRETIEN

Thierry BONNIN, VP des comptes mondiaux d’Alcatel-Lucent paGe 28



Désormais, vous pouvez consulter votre magazine préféré sur www.technomag.ma

eDitOriaL

La Gestion Des porteFeuiLLes De proJets au Centre Des souHaits Des Dsi Actuellement, les cadres informatiques dirigeants prennent l’initiative d’aligner l’informatique sur la stratégie d’entreprise et d’en faire un puissant contributeur à l’atteinte des objectifs corporate. Ils doivent expliquer à l’équipe dirigeante et au conseil d’administration comment ils relèvent ce défi. Faire fonctionner le service informatique en utilisant une approche « boîte noire » n’est plus acceptable, plus particulièrement lorsque l’investissement de l’entreprise en informatique est déjà important et continue d’augmenter.

Mounaim eLOuaZZani DIRECTEUR DE LA PUBLICATION elouazzani@technomag.ma

n°35

Juin 2014 Directeur De La PuBLicatiOn Mounaim Elouazzani elouazzani@technomag.ma rÉDactiOn - Mounaim Elouazzani elouazzani@technomag.ma DirectiOn cOMMerciaLe - Christine Merieau Gsm: 06 35 15 98 15 - Samira Amsoul samira@technomag.ma Gsm: 06 66 89 44 99 P.a.O - Saad Rachid saad@technomag.ma iMPressiOn Edit - Casablanca technomag est édité par: tachnomagazine s.a.r.L. Sis 4 Rue de la Bastille Res Mervet, Place d'iris Racine, 2éme étage Casablanca, Maroc Tél.: 0522 36 04 08 E-mail : contact@technomag.ma siteweb : www.technomag.ma Dépôt légal : 2011TE0019 - ISSN : 2028-473X

Afin de répondre aux besoins des entreprises, il est nécessaire que les cadres informatiques travaillent avec leurs homologues du secteur pour obtenir des accords sur l’utilisation efficace des ressources disponibles. Ils recherchent également de nouveaux outils tels que la gestion de portefeuilles de projets pour mieux gérer les processus. Dans un tel contexte, les entreprises requièrent une compréhension précise de leur environnement global et de leurs ressources, afin de prendre des décisions éclairées quant à leurs dépenses. Le marché du PPM est donc stratégique et connaît une croissance soutenue sur l’ensemble du marché IT. Ainsi, ce dernier affiche une croissance de 11 % en 2012 selon le cabinet d’études Gartner. Le PPM a généré plus de 1,65 milliard de dollars. Ces chiffres sont particulièrement encourageants sur un marché IT pourtant fortement impacté par les baisses de budget des entreprises. Source : "Market Share Analysis: Project and Portfolio Management Software, Worldwide, 2012." Les outils de PPM sont donc des formidables accélérateurs. Pour être performants, ces derniers doivent réellement s’appuyer sur une approche industrielle. Ainsi, une application PPM éprouvée est un outil de gestion de portefeuille informatique entièrement intégré qui couvre l’ensemble du cycle de vie des investissements du portefeuille. Cette approche intégrée comprend les tâches de planification de portefeuilles, de gestion de portefeuilles de projets (PPM), de gestion de portefeuilles d’applications (APM) et de gestion des ressources impliquées dans tous les aspects du cycle de vie du portefeuille. Les projets PPM doivent être conçus pour intégrer harmonieusement les processus et les données critiques nécessaires à une bonne gestion de l’informatique. Le marché du PPM est donc particulièrement porteur et devrait continuer de générer de la croissance. La maturité des offres du marché va favoriser cette dynamique et offrir de nouvelles sources de croissance aux entreprises s’orientant vers ce type de technologies.

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S O M M A I R E

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ACTUALITĖS

5- Huawei soutient l’édition du FORUM GENI ENTREPRISES 6- Les failles de sécurité en forte hausse 6- Jabra Motion Office: un nouveau micro-casque 8- Visa appelle à soutenir l’innovation en Afrique 9- Le Nokia X disponible au Maroc 10- Smartphones: les ventes continuent de progresser… 10- SIAM 2014, Maroc telecom dévoile 2 grandes innovations

TÉLÉCOM 12- Les technologies huawei

LOGICIELS

14- Windows XP, une fin de vie programmée 15- Une entreprise sur deux envisage de déployer des outils de BPM

EVENEMENT

16- IBILAN de la 2ème édition de HUB AFRICA 18- Des services professionnels pour une nouvelle ère de connectivité

INFRASTRUCTURE

20- IT Operations analytics 21- L’impression 3D va-t-elle tuer les marques ?

INTERVIEW 22- Entretien avec Mr. THIERRY BONNIN d’Alcatel-Lucent

SÉCURITÉ

24- Les attaques par DDOS progressent 25- Dis-moi qui tu es, je te dirai comment te protéger

ENTREPRISE

26- Les nouveaux rôles de la fonction SI à l’ère du numérique 27- Les smartphones, jadis accessoires, désormais indispensables

INNOVATION

28- Entretien avec Mr. Jamal Chojar, CEO de MEDEXT Group 29- L’émergence d’une santé numérique

RAPPORTS

30- Evolution du marché des Télécoms au 1er trimestre 2014 32- Le marché de la Business intelligence en hausse de 8% 32- Logiciels d’infrastructure et de middleware en phase de croissance

WEB

33- Excel, l’ennemi no 1 des responsables e-commerce 34- Boites mail: Dites oui à l’organisation des contenus et adieu au chaos!


actuaLites HuaWei soutient La 11Ème ÉDition Du « Forum Geni entreprises »

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ncourager et promouvoir l'excellence au près des universités marocaines dans le domaine des TICs. Huawei Morocco, filiale du fournisseur mondial de solutions basées sur les technologies de l'information et de la communication (TIC), apporte son soutien à la 11ème édition du Forum des Grandes Ecoles nationales d’Ingénierie (GENI) - « GENI Entreprises », organisée les 29 et 30 avril 2014 à l’ENSIAS de Rabat, sous le thème « La technologie au service du développement économique et social ». Cette participation s’inscrit en droite ligne avec le programme de Huawei pour promouvoir l'enseignement des TICs au Maroc, intitulé "Telecom Seeds for the Future". La participation de Huawei à cette 11ème édition du « Forum GENI Entreprises » comme « Sponsor platinium » n’est pas fortuite. Elle relève d’une opportunité offerte par cette plateforme, laquelle est en phase avec le programme global RSE « Telecom Seeds for the future », qui vise à promouvoir l'excellence auprès des universités marocaines dans le domaine des TICs. Cette participation permet ainsi au géant chinois d’aller à la rencontre des futurs prodiges des technologies de l'information et de la communication, mais aussi de leur apporter écoute et assistance technique pouvant contribuer à leur éclosion. « C’est une initiative à saluer et encourager. Huawei est un leader mondial qui a su s’intégrer aux valeurs de la communauté marocaine, et son engagement continu auprès des universités marocaines et de ses étudiants est d’un valeureux apport pour notre pays» a exprimé M. Lahcen Daoudi, Ministre l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres qui a inauguré l’évènement. Huawei s’attribue un stand pour faire découvrir sa technologie et échanger avec les visiteurs (étudiants, universitaires et professionnels). Stand qui a eu l’honneur d’accueillir les passages du conseiller du chef du gouvernement, du représentant du Haut-Commissariat du Plan, du vise-président de l’Université Mohammed

V et des directeurs des établissements INPT, ENSIAS et INSEA. « Telecom Seeds for the Future » est un programme concret articulé autour de plusieurs actions et qui permet de fournir aux étudiants une occasion unique de développer leurs compétences et leur expertise de l'industrie des TIC. « Notre modèle d’assistance technologique aux futurs ingénieurs et experts Telecom du Maroc a été très apprécié par les milieux universitaires et les grandes écoles. Sentiment partagé par les autorités locales présentes au Forum qui n’ont pas manqué de saluer l’engagement de Huawei aux côtés de l’Education et du développement technologique du Royaume », s’est réjoui Tomas Xu, Directeur général de Huawei Morocco. «Avec l’engouement suscité, nous espérons booster la réflexion et la recherche afin qu’émergent

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trois fois par semaine

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à travers la génération future et embryonnaire d’ingénieurs marocains de nouvelles idées pouvant étayer d’autres technologies nouvelles et plus élaborées », souhaite Tomas Xu. Le « Forum GENI Entreprises », est un évènement pluridisciplinaire organisé par les trois des plus prestigieuses écoles d’Ingénieurs du Maroc : l’Institut National de Statistique et d'Economie Appliquée (INSEA), l’Institut national des postes et télécommunications (INPT) et l'École Nationale Supérieure d'Informatique et d'Analyse des Systèmes (ENSIAS). Articulé en sessions plénière et espace d’exposition, le Forum traite des questions partant des TIC à l’économie en passant par les statistiques, l’économie numérique et les mathématiques.

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actuaLites

Les FaiLLes De sÉCuritÉ en Forte Hausse

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rès de 200 millions d’enregistrements ont été volés entre janvier et mars (soit environ 93 000 par heure), ce qui représente une augmentation de 233 % par rapport à la même période sur l’année précédente. Sur les 254 failles de données enregistrées au cours du trimestre, seulement 1 % sont des « failles sécurisées », c’est-à-dire des failles où les données sont protégées par des solutions de chiffrement, de gestion des clés ou d’authentification fortes qui empêchent de les exploiter. Telles sont les principales conclusions de l'enquête réalisée par SafeNet, l'un des spécialistes mondiaux de la protection des données, et baptisée SafeNet Breach Level Index (BLI). Le Breach Level Index fournit des détails concernant des centaines de failles de données, qui peuvent être triées par source, secteur industriel, niveau de risque et date. Les principaux enseignements de la première étude trimestrielle sont les suivants : - Plus de 254 failles de données ont été rendues publiques, ce qui représente 200 millions d’enregistrements de données volés ou perdus. En raison de la rigueur variable avec laquelle les failles de données sont déclarées à travers le monde, ces données trimestrielles n’incluent pas les entreprises n’ayant pas révélé le nombre d’enregistrements de données exposées. Selon toute probabilité, le total est encore plus élevé. - La Corée du Sud arrive en tête avec quatre des cinq principales failles enregistrées à travers le monde et une perte de 158 millions d’enregistrements dans différents secteurs industriels. Ce chiffre représente 79 % du total des enregistrements signalés dans le monde. Ces quatre failles incluent le Korea Credit Bureau, la Korean Medical Association, Korea Telecom et Naver, un important portail dédié à la recherche en Corée. Si le nombre d’enregistrements visés en Corée du Sud est extrêmement élevé, le nombre de failles comptabilisées en Asie-Pacifique ne représente que 7 % du total mondial, loin derrière l’Amérique du Nord (78 % avec 199 incidents) et l’Europe (13 %). - Le secteur financier a été le plus durement touché, avec 56 % de l’ensemble des enregistrements de données perdus ou

volés. Cependant, ce secteur représente 14 % des failles enregistrées au cours du trimestre. - Le secteur de la santé a également été durement impacté en termes de failles, avec 24 % du total. Toutefois, ce secteur ne représente que 9 % des enregistrements de données perdus ou volés. - 20 % de l’ensemble des enregistrements perdus ou volés concernent l’industrie des hautes technologies, tandis que la vente au détail ne représente que 1 % des enregistrements perdus ou volés et 10 % du total des failles de données ; même en tenant compte de la faille qui a fait les gros titres en touchant l’enseigne de produits de beauté Sally Beauty Supply. - Les failles enregistrées dans les secteurs de l’administration et de l’éducation représentent moins de 1 % du total d’enregistrements volés et 23 % des failles de données, en incluant la faille qui a touché l’Université du Maryland (287 000 enregistrements volés en début d’année). - Les tiers malveillants ont représenté 156 incidents (62 % du total) au cours du premier trimestre, avec plus de 86 millions d’enregistrements volés. Les initiés malveillants ne représentent que 11 % du total des incidents, mais ils sont beaucoup plus efficaces avec 52 % des enregistrements volés. Les pertes accidentelles représentent 25 % de l’ensemble des incidents, alors que les hacktivistes et le piratage d’état ne totalisent que 2 % du total.

- Environ trois failles et 2,2 millions d’enregistrements volés ont été comptabilisés chaque jour, soit plus de 92 000 par heure. D’autres calculs trimestriels supplémentaires sont disponibles dans le résumé de l’étude (BLI Executive Summary). « En raison du "bruit blanc" généré par les études consacrées aux failles de données, il semblerait que chaque faille ne soit pas plus grave que la précédente, ce qui n’est pas le cas. Certaines entreprises traitent les données de leurs clients de manière responsable, et d’autres non. Des outils tels que l’indice BLI peuvent aider les entreprises et le grand public à comprendre la gravité effective des failles sur une échelle graduée et faire la distinction entre ces deux groupes », a déclaré Tsion Gonen, directeur de la stratégie de SafeNet. « Pour faire la distinction entre les failles sécurisées et non sécurisées, il est important de savoir quelles victimes ont protégé leurs données avec des outils de chiffrement afin de limiter les dégâts et rendre les données inexploitables par les cybercriminels. » Le Breach Level Index centralise les failles de données au sein d’une base de données mondiale et calcule leur gravité selon de multiples critères, parmi lesquels le type de données et le nombre d’enregistrements volés, la source de la faille, et le fait que les données aient été chiffrées ou non. En attribuant un score de gravité à chaque faille, le BLI dresse une liste comparative des failles, en distinguant les gênes des méga-failles réellement dangereuses. Les informations qui alimentent le référentiel BLI proviennent de données disponibles publiquement.

JaBra motion oFFiCe : un miCro-Casque BLuetootH pour Le Bureau et Les DÉpLaCements

L

e Jabra Motion Office est un séduisant microcasque Bluetooth capable de se connecter à n'importe quel téléphone, qu'il s'agisse d'un fixe, d'un mobile ou d'un softphone. Avec son design soigné et son élégante base de rechargement, le Jabra Motion Office n'est clairement pas un micro-casque Bluetooth comme les autres.

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Et ce, d'autant que, grâce à sa technologie de détection de mouvements intégrée, il suit l'utilisateur dans tous ses déplacements, autorise la connexion simultanée à un smartphone, un softphone et un téléphone DECT de bureau, et adapte automatiquement le volume à l'environ sonore ambiant.

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* Forecast data


actuaLites

visa appeLLe À soutenir L’innovation en aFrique À L’oCCasion Du « neW YorK Forum aFriCa » au GaBon.

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pécialiste mondial des solutions technologiques de paiement, Visa appelle les organismes gouvernementaux, les éducateurs financiers et la communauté bancaire à soutenir l’innovation financière auprès des populations du continent à l’occasion du « New York Forum Africa », dont la troisième édition s’est tenue du 23 au 25 mai à Libreville au Gabon. Sous le haut patronage du président gabonais Ali Bongo Ondimba, cette rencontre d’envergure internationale est placée cette année sous le thème de la transformation du continent. Elle a réunit près de 1 500 participants dont des chefs d’Etat et ministres de la région mais aussi des personnalités du monde économique, de grands dirigeants d’entreprises, des universitaires et des experts. Le forum offre en outre un focus inédit sur les résultats de la première étude panafricaine sur les besoins de la jeunesse à l’égard des systèmes éducatifs et de l’offre professionnelle. Dans ce cadre, Mohamed Touhami El Ouazzani, directeur général de Visa International pour le Maroc et l’Afrique francophone, est intervenu dimanche 25 mai au cours d’une table-ronde consacrée au financement de l’innovation et des entrepreneurs. Il y a notamment à soutenir et valoriser la recherche et

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développement (R&D) sur le continent. « Chez Visa, nous sommes convaincus que l’innovation est au cœur du développement, c’est pourquoi nous partageons une vision globale commune pour promouvoir la recherche en Afrique. Notre stratégie sur le continent consiste à développer de nouveaux moyens de paiement via le téléphone mobile et travailler avec les exploitants du réseau, les gouvernements et les institutions financières pour offrir des outils sûrs et personnalisés à tous ceux qui ne peuvent avoir accès au système bancaire traditionnel », a expliqué Mohamed Touhami El Ouazzani. « Visa a récemment acquis Fundamo, une plateforme de services financiers mobiles de premier plan destinée aux opérateurs de réseaux mobiles et aux institutions financières présents dans les économies émergentes. Fundamo permet de fournir des services financiers via mobile (paiements de particulier à particulier, règlement de factures et de services bancaires hors agence, recharge de cartes téléphoniques) aux consommateurs africains n’ayant pas ou peu accès à une institution financière. Ce genre d’innovations offre donc des perspectives de croissance économique et améliore la vie quotidienne des consommateurs, des petites et moyennes entre-

prises et des gouvernements partout en Afrique », a conclu Mohamed Touhami El Ouazzani. A propos de Visa Inc. Visa est une société internationale de technologie de paiement qui relie des consommateurs, des entreprises, des institutions financières et des gouvernements dans plus de 200 pays et territoires à des paiements électroniques rapides, sécurisés et fiables. Nous opérons l’un des réseaux de traitement les plus avancés au monde, VisaNet, réseau qui est capable de traiter plus de 47 000 messages de transaction à la seconde, en offrant aux consommateurs une protection contre les fraudes et en assurant aux commerçants la garantie des paiements. Visa n’est pas une banque, n’émet pas de cartes, n’accorde pas de crédit aux consommateurs et ne fixe ni les taux ni les commissions pour les consommateurs. Les innovations de Visa, toutefois, permettent aux institutions financières qui sont ses clientes d’offrir plus de choix aux consommateurs : payer maintenant par carte de débit, payer en avance avec une carte prépayée ou payer plus tard grâce au crédit. Pour plus de renseignements, visitez le site usa. visa.com/about-visa, visacorporate.tumblr.com et @VisaNews. NUMÉRO 35


actuaLites

Le noKia X maintenant DisponiBLe au maroC

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okia a annoncé la disponibilité du Nokia X au Maroc. Ce nouveau smartphone, qui porte la griffe emblématique de Nokia, est un point d’entrée idéal pour découvrir le monde des applications Android™, les expériences Nokia et les services Microsoft les plus répandus. Nokia X est un smartphone à double carte SIM particulièrement élégant qui arbore le design emblématique de Nokia dans des couleurs audacieuses et vives. Cet appareil monobloc fin et résistant (10,4 mm) est doté d’un écran anti-rayures de 4 ”, d’un appareil photo 3 mégapixels et d’une façade arrière interchangeable existant en de nombreux coloris originaux. À l’intérieur, il fonctionne sur la plate-forme logicielle Nokia X Software Platform et possède un processeur Qualcomm Snapdragon double cœur à 1 GHz. Le Nokia X arbore la qualité et le design qui font la renommée de Nokia, ainsi qu’une nouvelle interface utilisateur sous forme de vignette inspirée de la gamme Lumia du fabricant. Pour naviguer encore plus vite utilisez Fastlane, un écran qui permet aux utilisateurs de passer plus facilement d’une application à l’autre. Les utilisateurs ont également accès à une sélection d’applications de qualité sur le Nokia Store, à plus d’une douzaine de magasins d’applications tiers et au téléchargement via une carte SD. Tous les appareils sont en outre livrés avec un certain nombre d’applications préinstallées et de jeux proposés par des éditeurs tiers. Prêts à l’emploi, ces smartphones permettent de profiter des expériences emblématiques de Nokia, notamment grâce à HERE Maps gratuite, avec de véritables cartes hors ligne et une navigation vocale intégrée virage après virage. Le Nokia X permet également à de nombreux utilisateurs d’accéder à petit prix aux services Microsoft les plus utilisés, notamment le stockage gratuit* sur le Cloud grâce à OneDrive. La gamme Nokia X comporte deux écrans: l’écran d’accueil, qui arbore un design moderne en mosaïque, et Fastlane. Fastlane enregistre dynamiquement la façon dont le téléphone est utilisé, jour après jour, minute après minute. Il capte tout ce que nous aimons : il suffit de balayer l’écran une fois depuis l’écran d’accueil pour accéder à Fastlane, consulter l’historique des activités récentes et passer sans effort d’une application à l’autre. Fastlane a été totalement réinventé pour la gamme Nokia X. Les utilisateurs peuvent rappeler un interlocuteur qu’ils ont manqué en appelant ou en écrivant un texto, accepter ou décliner une invitation sur le calendrier, ou encore piloter le lecteur de musique, tout cela depuis la vue Fastlane. Fastlane est également plus personnalisable et NUMÉRO 35

plus ouvert sur les réseaux sociaux que jamais. L’utilisateur peut sélectionner ce qu’il veut faire apparaître sur ses flux Fastlane, lire les notifications publiées sur ses réseaux sociaux ou actualiser son statut depuis Fastlane même, d’où de réels gains de rapidité et de productivité. Caractéristiques du Nokia X : • Écran tactile capacitif de 4’’ • Processeur double cœur Qualcomm Snapdragon à 1 GHz • 512 Mo de RAM • Appareil photo 3 mégapixels • Double carte SIM • Mémoire de 4Go extensible à 32 Go • Batterie de 1500 mAH • Accéléromètre • Compatible avec les applis Android™ • GPS satellite

• Services Microsoft Skype, Outlook, cloud Onedrive • Fastlane : interface simple et plus rapide • Coloris disponibles : vert vif, rouge vif, cyan, jaune, noir et blanc *Data charges may apply À propos de Nokia Nokia est un des leaders des télécommunications mobiles dont les produits sont devenus une part intégrante de la vie des personnes dans le monde entier. Chaque jour plus de 1,3 milliard de personnes utilisent leur Nokia pour prendre des photos, capturer des émotions, partager des expériences, accéder à l’information, trouver leur route ou chemin ou simplement pour téléphoner. Les innovations technologiques et le savoir-faire en design ont rendu cette marque comme l’une des plus reconnues dans le monde. Pour plus d’information http://press.nokia. com Juin 2014 - www.TechnoMag.ma

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actuaLites smartpHones : Les ventes Continuent De proGresser, et Le premier FaBriCant CHinois aussi !

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ur le premier trimestre 2014, il s'est vendu 285 millions de smartphones. C'est 33% de plus qu'à la même époque l'an dernier. Une croissance due essentiellement à la bonne santé des marchés asiatiques. Pendant ce temps-là aux Etats-Unis les ventes se sont légèrement tassées. Sur ces 285 millions de smartphones vendus sur ce 1er trimestres, 89 millions étaient de marque Samsung. Le fabricant sud-coréen s'accapare ainsi 31% du marché (contre 32% l'an dernier), mais continue d'être taquiné par Apple sur le segment du haut de gamme et surtout par les fabricants chinois comme Huawei sur l'entrée de gamme. Avec 43,7 millions d'iPhone vendus, Apple s'octroie désormais 15% du marché (contre 17% l'an dernier). Son absence sur le segment de l'entrée de gamme se fait cruellement sentir, surtout sur les marchés émergents comme l'Amérique Latine. Du côté des fabricants chinois, il est à noter que Huawei détient aujourd'hui 5% du marché avec 13,4 millions de smartphones vendus et effectue une belle percée en Europe, tout comme Lenovo (13,3 millions de ventes) qui touche maintenant des marchés prometteurs comme la Russie. Et avec le rachat de Motorola (en attente

de validation), le fabricant devrait devenir un concurrent sérieux pour les ténors du marché. Global Smartphone Vendor Shipments and Market Share in Q1 2014 : Global Smartphone Vendor Shipments (Millions of Units)

Q1 '13

Q1 '14

Samsung

69.4

89.0

Apple

37.4

43.7

Huawei

10.0

13.4

Lenovo

8.4

13.3

Others

88.7

125.6

Total

213.9

285.0

Global Smartphone Vendor Marketshare %

Q1 '13

Q1 '14

Samsung

32.4%

31.2%

Apple

17.5%

15.3%

Huawei

4.7%

4.7%

Lenovo

3.9%

4.7%

Others

41.5%

44.1%

Total

100.0%

100.0%

Total Growth Year-over-Year %

39.1%

33.2%

Source: Strategy Analytics

siam 2014 : maroC teLeCom DÉvoiLe DeuX GranDes innovations en Faveur Des aGriCuLteurs

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l’occasion de sa participation à la 9ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) dont il est partenaire officiel, Maroc Telecom a présenté deux grandes innovations. Il s’agit de « Fine Laazib », outil d’aide à la gestion des pâturages des dromadaires, et de « WifiPub », une solution intégrée d’accès à Internet par wifi. Dans le cadre de sa politique d’innovation, Maroc Telecom a développé un projet de logiciel intitulé« Fine Laazib ».Il s’agit à la fois d’un outil d’aide à la gestion du pâturage des dromadaires et de prévention des ressources environnementales. Destiné aux éleveurs de troupeaux camelins et caprins, « Fine Laazib » vise une meilleure répartition des troupeaux sur les différentes zones de pâturages pour une exploitation plus rationnelle des ressources. « Fine Laazib » permet aux éleveurs de recevoir, en temps réel, les potentialités de pâturage existantes sur un territoire étendu et le nombre optimal de têtes de bétail à couvrir. Les résultats sont communiqués aux

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éleveurs par SMS ou par Internet 3G. Maroc Telecom a également dévoilé « WifiPub », une solution intégrée d’accès à Internet, gratuite pour les usagers, offrant un espace publicitaire aux annonceurs. Ainsi, pour accéder à Internet à partir d’un lieu public (café, auberge, restaurant, etc.), l’utilisateur devra consulter une annonce publicitaire, d’environ 10 secondes, avant chaque connexion depuis un réseau wifi. « WifiPub »apporte une innovation en matière de Data

Mining. Elle permet aux annonceurs de localiser les utilisateurs,de déterminer leur profil et de réaliser un reporting réel des consultations (nombre, lieux, heure, etc.). La recherche et l’innovation figurent au premier rang des priorités de Maroc Telecom qui apporte ainsi une nouvelle fois sa contribution à la préservation des ressources naturelles et à la réduction de la fracture numérique dans le monde rural. NUMÉRO 35


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TÉLÉCOM

LES TECHNOLOGIES HUAWEI UNE REUSSITE EXTRAORDINAIRE La Fondation de Huawei Huawei fut fondé en 1987 par M. Ren Zhengfei qui continue à siéger au Conseil d’administration et demeure très actif à son leadership ; Huawei a grandi dans ses débuts modestes pour devenir l’une des compagnies de télécommunication les plus larges au monde, une Compagnie Multinationale Mondiale Majeure qui a réalisé un chiffre d’affaires de 39,5 Milliards USD en 2013. Les produits et solutions de Huawei sont déployés aujourd’hui dans plus de 170 pays et 15 régions, servant plus d’un tiers de la population mondiale. Il y a 150,000+ salariés, y compris 70,000+ Salariés Directement Embauchés Dans 16 Centres R&D à Travers le Monde. Huawei continue à investir plus de 10% de son revenu dans la R&D, ce qui met en valeur la compétitivité tout en assurant la propulsion de l’industrie et le progrès des technologies scientifiques. Huawei étend les investissements pour servir la révolution numérique et combler la fracture numérique. Nous avons actuellement 28 centres d’innovation et 45 centres de formation autour du monde. Point de Départ de la Réussite de Huawei et ses Aspirations Le dévouement de Huawei à l’innovation focalisée sur le client et les partenariats forts forment le fondement de Huawei et sa réussite, cherchant à soutenir les clients dans trois sections opérationnelles principales : porteurs, entreprises et consommateurs. En se focalisant sur la création de valeurs pour les clients et pour répondre à leurs besoins, et en se fondant sur un écosystème mondiale, Huawei maintient l’innovation et la réussite commerciale d’un large groupe de clients, fournisseurs et partenaires. Huawei connait et conduit un rapprochement TIC, dans une société numérique où l’on partage les informations, et Huawei, à son tour, cherche à enrichir la vie à travers la communication. Contre toute personne connectée à l’Internet dans le monde, il y a deux autres qui ne le sont pas. Huawei veut aider ces 4,4 milliards personnes non connectées à rejoindre la société numérique. Huawei au Maroc Huawei a créé son siège pour l’Afrique du Nord en Egypte en 1999. Huawei a deux bureaux dans 22 pays, y compris l’Egypte, le Maroc, la Lybie, l’Ethiopie, la Tunisie, l’Algérie, la Jordanie, le Liban, le Soudan, le Soudan du Sud, la Mauritanie, le Niger, le Yémen, le Djibouti, le Mali, le Sénégal, le Tchad, le Cape Vert et l’Erythrée avec plus de 2000 salariés. Huawei pro-

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fitait de la présentation de nouvelles technologies au monde numérique afin de combler la fracture numérique et servir à la révolution numérique dans la région de l’Afrique du Nord. Depuis 1999, Huawei a commencé à élargir ses activités au Maroc, à commencer par une filiale composée de 5 salariés. Huawei Technology Morocco SARL fut immatriculée en 2004, basée à Rabat. Par ailleurs, il y a aujourd’hui un bureau à Casablanca, un centre de logistique, un centre de formation et de certification qui fonctionne à l’échelle régionale. Huawei comprend actuellement plus de 400 salariés, dont 75% recrutés localement Contribuer Considérablement au Développement Durable et au Service de la Révolution Numérique En continuant à piloter le développement de l’industrie et combler la fracture numérique, visant à faire effet de levier à l’éducation locale et aux qualifications des ressources TIC, Huawei Maroc a, depuis 2008, créé une initiative pour faire un effet de levier aux talents locaux dans le domaine TIC, transférer les connaissances, promouvoir une meilleure compréhension du secteur des télécommunications et encourager la construction régionale et la participation à la communauté numérique. Cette initiative fut intégrée au programme mondial de Huawei CSR (la responsabilité des entreprises envers la société) « Telecom Seeds for the Future » (les graines de la télécommunication pour l’avenir). Huawei a également pris l’initiative de travailler sur des programmes afin de développer les talents TIC au niveau local, transférer les connaissances, et promou-

voir de meilleurs compréhension et intérêt au secteur TIC ; ainsi Huawei a présenté l’Académie Huawei Maroc en 2012. Huawei ne cesse de soutenir la réformation de l’industrie TIC au Maroc ; elle a d’ailleurs pris en charge et participé aux foires et expositions TIC comme le Forum des clients, les conférences du Gouvernement et Med-IT, ainsi que plusieurs ateliers, en partageant les connaissances et les expériences en matière de TIC, soit la force motrice de la prospérité économique. Ce qui a donné lieu à la création des opportunités d’emploi, la discussion de l’avenir des investissements, la mise en oeuvre d’une société numérique et le développement de l’industrie TIC au Maroc. Les échanges ont également porté sur les réussites des projets de l’éducation électronique de Huawei à travers le monde, de même que la vision de la prochaine génération des Réseaux Nationaux de la Bande Large, en plus des tendances mondiales, tout en soulignant l’engagement de la compagnie et sa contribution au développement TIC et au transfert de nouveaux produits et technologies au marché marocain et enrichir la vie du peuple marocain par le biais de la communication. Huawei espère disséminer les pratiques de la protection de l’environnement, telle la conservation de l’énergie et la réduction des émissions dans la société afin de parvenir à l’objectif d’une « Communication Verte, Huawei Verte et un Monde Vert ». Huawei Maroc a contribué à la mise en place d’un site pour les lampes qui fonctionnent par l’énergie solaire à la ville de Fès, en coopération avec le Ministère de l’Energie. A part la technologie, Huawei s’engage à se comporter NUMÉRO 35


TÉLÉCOM

comme citoyen social mondial. Nous pensons que nous avons un rôle et une responsabilité sociale envers la société marocaine, en soutenant la bienfaisance dans la société, la santé et les besoins de secours au moment de sinistres. Leadership Huawei continue à assurer le leadership des technologies principales ; elle a établi des avantages de bout à bout dans les réseaux et les appareils de télécommunication, ainsi que l’informatique dématérialisée (cloud computing). Huawei s’engage à offrir la valeur optimale aux opérateurs de télécommunication, aux entreprises et aux clients en leur présentant des solutions et des services compétitifs. D’après la fiche du résultat concernant le leadership des vendeurs des équipements de télécommunication pour l’année 2013 (Telecommunication Equipment Vendor Leadership Scorecard 2013), Huawei est le meilleur fournisseur en infrastructure, logiciels et services de télécommunication et le meilleur vendeur dans le monde de l’Infrastructure Mobile RAN en ce qui concerne la part du marché, avec 28,1%, selon les recherches ABI, décembre 2013. Il y a lieu de signaler que Huawei est demeurée en première position à l’échelle mondiale quant au déploiement commerciale LTE. GSA a prétendu dans son rapport publié en janvier 2014 que 118 réseaux LTE et 90 EPC sont déployés par Huawei. Huawei LTE a couvert plus de 100 capitales et neuf centres financiers MAJEURS dans le monde, et fut accordée la troisième position en matière d’expéditions de téléphones intelligents Smartphones à l’échelle mondiale en 2013, selon le rapport IDC publié en décembre 2013. Digne de Confiance et une Expansion Rapide On ne pouvait pas précédemment voir le logo du géant NUMÉRO 35

Chinois de la télécommunication sur les appareils des consommateurs, mais ses réseaux sous-tendent les services fournis par plusieurs des fournisseurs de services de télécommunication les plus connus dans le monde. En effet, Huawei a investi d’énormes ressources et a fourni une large gamme de produits, solutions et services de consultation sur mesure pour le sans-fil, le réseau principal, les applications et les logiciels, ainsi que le réseau fixe ; et a mis en place un réseau fort avec les opérateurs de télécommunication au Maroc, Maroc Télécom, Meditel et INWI en leur offrant un large portefeuille de solutions TIC innovantes pour répondre aux besoins des clients entreprises dans le secteur gouvernemental et public. Huawei a des partenariats avec plus de 60 compagnies locales et présente aux clients consommateurs également un ensemble de portables intelligents, des appareils mobiles à bande large et des appareils ménagers. Vous pouvez maintenant remarquer l’expansion rapide en innovation parmi les appareils portant la marque Huawei afin d’apporter les meilleurs produits et solutions économiques, en fournissant une gamme complète de première qualité variant entre les catégories du premier niveau et de haut de gamme. Cherche à Aller au-delà des Attentes des Clients Les opérateurs de télécommunication en Afrique du Nord avaient récemment commencé à faire l’effet de levier quant aux nouvelles tendances et les services professionnels de première qualité, afin de leur permettre de rehausser la qualité de leurs services et se conformer aux meilleures normes de l’industrie, et élargir leur vision pour passer des opérations focalisées sur les réseaux à l’innovation focalisée sur les clients et la gestion de l’expérience des clients. Ces services professionnels sont typiquement offerts par les meilleurs

vendeurs comme Huawei et comprennent les consultations en matière de technologie, l’intégration des réseaux, les services gérés par les réseaux, le soutien aux clients, et l’assurance de l’expérience des clients. Alors que le secteur de télécommunication au MoyenOrient et Afrique du Nord est décidé à continuer la croissance dans la deuxième moitié de 2014, les analystes de l’industrie et plus de 25 opérateurs de télécommunication régionaux se sont réunis dans la semaine courante à l’occasion de la Conférence annuelle des Services Huawei MENA à Casablanca, Maroc, pour discuter des nouvelles tendances et échanger les nouvelles initiatives de services professionnels afin de présenter une valeur plus importante à leurs abonnés. « La révolution numérique, partant du désir des derniers utilisateurs de changer complètement la façon de se connecter à la famille et aux amis, la façon de travailler, de communiquer, nécessite une transformation de l’industrie. Nos derniers utilisateurs cherchent un temps réel, à la demande, des capacités de communication connectée sans cesse qui soient faciles à monter et simples. De telles opportunités ainsi présentées pour discuter de la transformation avec les parties prenantes provenant de tout l’éventail de l’industrie, nous permet d’identifier des opportunités de collaboration intéressantes à travers les services professionnels pour piloter la transformation de TI et TC à TIC, et passer d’une focalisation sur le réseau à une focalisation sur l'expérience>>, a dit M. Robinson Cao, Vice-Président, Huawei Afrique du Nord. Huawei est le leader pionnier sur le marché des services professionnels dans le monde, et en Afrique du Nord où la Compagnie a présenté des services de consultation et de gestion aux grands opérateurs, y compris entre autres Etisalat, Zain, lAM, Medite!, WANA, Umniah, Mobilis.

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LOGicieLs

WinDoWs Xp, une Fin De vie proGrammÉe

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epuis le 8 Avril 2014, le support de Microsoft XP n'est plus assuré tout comme celui d’Office 2003. Lancé en Octobre 2001, et vendu à 400 millions de copies [1], ce système d’exploitation est vite devenu incontournable dans le milieu professionnel. Qu’est-ce qu’implique la fin du support du système d’exploitation par l’éditeur ? Et la sécurité dans tout ça ? Microsoft, qui assure le support de son système d’exploitation Windows XP depuis sa sortie, arrêtera le support de ce dernier à compter du 8 avril 2014. Ceci implique que l’assistance technique de Windows XP ne sera plus disponible, y compris les mises à jour automatiques. [2] Peut-on continuer à utiliser Windows XP malgré la fin du support ? Rien ne vous empêche de conserver cette version de Windows. Néanmoins, si vous continuez à l’utiliser après la fin du support, sachez que celle-ci sera vulnérable étant donné qu’aucun patch correctif ni aucune mise à jour de sécurité ne seront déployés. Vous serez donc exposé à un risque accru de compromission du SI, à des problématiques de conformité vis -à-vis de certaines normes ou réglementations (ex: PCI-DSS) ou à un arrêt de support de la part d’éditeurs de logiciels indépendants. [3] Microsoft dispose néanmoins d’un programme supplémentaire, appelé Custom Support. Celui -ci, réservé aux grands comptes, permet de recevoir des correctifs et des patchs corrigeant les failles critiques pour un tarif d’environ 200 dollars par poste et par an. Cette offre peut s’étendre jusqu’à trois ans après la fin du support. [4] Les impacts d’un tel arrêt Le Directeur des Systèmes d’Informations (DSI) peut voir sa responsabilité engagée en cas de dysfonctionnement prolongé du système d’information dont il est responsable. De plus, d’après la jurisprudence « Tati c/ Kitetoa » (Cours d’Appel de Paris, octobre 2002) : « une société qui ne respecterait pas l’obligation de sécurité se verrait privée de tout recours contre la personne entrée illégalement dans le système automatisé des données de l’entreprise. Le DSI peut alors être sanctionné pour faute grave ». [5] Cette décision judiciaire montre donc l’importance, sur le plan juridique, d’avoir un parc disposant de systèmes d’exploitation supportés par les éditeurs. Cela implique donc pour les entreprises un chantier important de migration des systèmes et donc une charge financière conséquente, que ce soit par le remplacement des postes ou par leur migration (charge de main-d’œuvre). Ce type de projet prend du temps. Selon des statistiques, le processus de déploiement moyen en entreprise peut

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s’étaler entre 18 et 32 mois, de l’étude de cas au déploiement complet. [6] De même, un certain nombre d’applications métier peuvent présenter des problématiques de compatibilité avec le nouveau système d’exploitation, ce qui nécessite la modification de ces applications ou le remplacement de ces dernières par des solutions compatibles. Au-delà de ces impacts, il faut ajouter un impact majeur sur le plan marketing, commercial et réglementaire: celui des certifications. Prenons l’exemple de la certification PCI-DSS, qui correspond à un standard de sécurité des données pour l’industrie des cartes de paiement. Cette norme impose, entre autres, une sécurisation de tout ou partie de l’infrastructure IT. Or, des postes non supportés par l’éditeur sortent du périmètre de la certification. On peut donc se demander comment les organismes de certifications vont réagir face à la présence de postes XP et l’impact de ceux-ci sur les certifications liées à la sécurité des systèmes d’informations. Existe-t-il un moyen de conserver XP ? Deux solutions existent : la première, qui est utilisée par certains établissements bancaires, consiste à acquérir auprès de Microsoft une extension de garantie payante. Pourquoi certaines banques souhaitent-elles conserver XP ? La majorité des DAB ou distributeur automatique de bil-

lets fonctionnent sous Windows XP ce qui expose donc certaines banques à des failles et, potentiellement, à des attaques massives sur leurs systèmes. Afin de limiter les risques, JPMorgan, Bank of America, Royal Bank of Scotland, Lloyds Bank, HSBC et Barclays ont signé un accord avec Microsoft ou sont sur le point de le faire afin de bénéficier du «Custom Support» [7]. La seconde solution envisageable, bien qu’elle présente toutefois des risques, consiste à utiliser des solutions de type HIPS à installer sur les postes XP permettant d’apporter des protections supplémentaires au système d’exploitation en vue de limiter l’impact d’actes malveillants (solution ExtendedXP d’Arkoon) [8]. Ce type de déploiement reste toutefois relativement technique et complexe à mettre en œuvre. Conclusion Cette annonce de Microsoft, bien que connue des professionnels depuis plusieurs années, ne facilite pas le quotidien des DSI. Quelle que soit la solution temporaire choisie, une migration vers un système plus récent est nécessaire pour maintenir un parc à jour. Ceci met toutefois en danger un parc conséquent de postes aussi bien personnels que professionnels étant donné que les solutions possibles ne sont pas forcément accessibles et/ou viables pour l’ensemble des acteurs. Les postes restant sous XP pourraient devenir une cible privilégiée pour les attaquants.

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LOGicieLs une entreprise sur DeuX envisaGe De DÉpLoYer Des outiLs De Bpm et De piLotaGe De ses proCessus CLients D’iCi 2017

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inq canaux principaux sont désormais utilisés par les entreprises pour réceptionner leurs documents clients (papier, emails, fax, site web ainsi que par flux électroniques de type EDI, XML). La mise en place de Centre de Services Partagés (CSP) et l'appel à des prestataires de Business Process Outsourcing (BPO) sont désormais monnaie courante au sein des entreprises qui sont de plus en plus vigilantes sur les délais de traitement. Telles sont les principales conclusions que l'on peut tirer à la lecture du baromètre « Optimisation des processus clients par la dématérialisation des flux » que viennent de dévoiler le CXP, en collaboration avec Itesoft et Fujitsu. Ce second volet du baromètre, initié en 2013, délivre un état des lieux des pratiques et usages en matière de dématérialisation des flux clients dans les entreprises. Chaque année, parmi les milliards de dossiers et courriers clients réceptionnés par les entreprises dans de multiples formats, une large proportion contient des informations à forte valeur ajoutée. Collectées et exploitées efficacement, ces informations clients se révèlent être un véritable atout différenciateur. Conscientes des enjeux, une entreprise sur deux envisage de déployer des outils de BPM et de pilotage de ses processus clients d’ici 2017. Les principaux enseignements du Baromètre Cinq canaux sont désormais utilisés par 53% des entreprises interrogées pour réceptionner leurs documents clients: papier, emails, fax, site web ainsi que par flux électroniques de type EDI, XML. La majorité (54%) des répondants qui numérisent plus de la moitié de leurs documents papier, ont mis en place des CSP ou font appel à des prestataires de BPO notamment pour en analyser le contenu (dans 59% des cas). Dans ce domaine, le secteur Banque-Assurance se démarque assez nettement des autres de par l’importance donnée à la numérisation mais aussi en ayant plus largement recours aux CSP ou prestataires de BPO. Trois critères de dispatching des flux documentaires sont utilisés par au moins 40% des répondants. La distribution « selon les métiers ou divisions de l’entreprise » devrait être celui qui connaîtra le plus fort développement d’ici à 2017. Plus de la moitié (64%) des répondants ont défini des exigences de délais de traitement dans les 12h ou au plus tard à J+1. Le secteur BanqueAssurance étant le plus avancé sur ce point. Près des trois quarts (70%) des répondants qui numérisent aujourd’hui, souhaitent déployer toutes les fonctions de gestion du flux documentaire à l’horizon 2017. Ils sont par ailleurs près de la moitié (46%) à souhaiter optimiser ce flux en gérant le processus métier associé NUMÉRO 35

avec une solution de BPM. Si la productivité, la réduction du papier et des coûts restent les trois principaux objectifs cités d'un projet de dématérialisation, "l'amélioration de la satisfaction client" progresse d'une place et émerge à la quatrième place. Un objectif particulièrement stratégique dans un contexte de concurrence mais aussi de digitalisation de la relation client. Un contexte de plus en plus multicanal Si le courrier et les emails sont les principaux canaux de réception des documents clients pour plus de 90% des entreprises, trois autres sont utilisés par plus de 50% d’entre elles : le fax, les flux électroniques et les formulaires Web. De plus, bien que les documents reçus soient encore faibles en volume, les média sociaux et les mobiles sont utilisés comme canaux de réception des documents clients par respectivement 16 et 28% des répondants. La réception des documents via des flux électroniques de type EDI, XML,... est le canal en plus forte progression (+ 46%). Plus les entreprises numérisent plus elles mutualisent avec la mise en place de CSP (Centre de Services Partagés) ou en faisant appel à des prestataires de BPO (Business Process Outsourcing). En effet, les entreprises numérisent de plus en plus leurs documents : +6 pts entre 2013 et 2014, et +25 pts d’ici à 2017 pour atteindre 88% d’entreprises selon les intentions déclarées par les répondants. A l’horizon 2017, le recours à des CSP ou prestataires de BPO pourrait progresser de 22%. La prise en charge des emails est encore peu optimisée : moins d’un tiers des répondants a mis en place un traitement mutualisé des emails, un chiffre cohérent avec le déploiement de la fonction d’automatisation de la capture des documents électroniques (emails, XML/EDI, ...) par 30% des répondants aujourd’hui et 40% à l’horizon 2017, ce qui reste faible au regard des volumes concernés. Mutualisation et capture des documents électroniques sont pourtant des préalables nécessaires à l’automatisation du traitement des emails. Les entreprises sont à la recherche d’une organisation polyvalente et agile pour tenir compte des spécificités des différents flux documentaires et de leurs

contraintes. Ainsi, trois critères de distribution des documents sont utilisés par au moins 40% des répondants : selon les métiers ou divisions, selon l’organisation géographique et selon les métiers cibles. A l’avenir, tous les critères seront utilisés par davantage d’entreprises, particulièrement la règle de distribution selon les processus métier cibles. De réelles exigences de délais de traitement : 64% des répondants qui déclarent des engagements de délai ont défini des contraintes de traitement dans les 12h ou au plus tard à J+1 sur au moins un des processus documentaires. Le secteur Banque-Assurance est le plus exigeant sur ce point. Aller au bout des projets de dématérialisation est un objectif largement partagé.Toutes les fonctions de gestion et d’optimisation des flux sont davantage déployées en 2014 qu’en 2013 et les projections à l’horizon 2017 montrent une continuité de cette dynamique, voire une accélération pour ceux qui n’ont pas encore mené de projet de dématérialisation. La gestion des flux documentaires, depuis la capture jusqu’au routage vers le bon destinataire, constitue un ensemble de fonctions que près de 40% ou 70% des répondants, selon qu’ils numérisent ou pas en 2014, souhaitent déployer. Les autres fonctions devraient également progresser, y compris la GED déjà largement en place. Les fonctions de gestion de processus, de supervision et de pilotage sont peu déployées mais fortement envisagées pour l’avenir. En effet, 46% des répondants envisagent un investissement logiciel pour gérer le processus métier avec un outil de BPM et près de 50% envisagent de déployer cette fonction à l’horizon 2017, qu’ils numérisent en 2014 ou pas. Par ailleurs, plus de 40% des répondants envisagent de déployer la fonction de supervision et de pilotage du flux de documents. Enfin, l'amélioration de la productivité, de la satisfaction client et de la fiabilité sont bien au rendez-vous. Ces trois objectifs sont ceux pour lesquels le nombre de répondants qui ont indiqué avoir mesuré des bénéfices égaux ou supérieurs aux attentes, sont les plus nombreux : de 86% à 88%.

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ÉVÈneMent BiLan De La 2Ème ÉDition De HuB aFriCa, 1er saLon Des entrepreneurs et entreprises D’aFrique Une édition qui a tenu ses promesses C’est avec le sentiment très fort d’avoir accompli un pas supplémentaire pour l’entrepreneuriat en Afrique que le CJD et NGE Impact ont clôturé la 2ème édition du Salon des Entrepreneurs et Entreprises d’Afrique (HUB Africa). Avec un contenu plus pointu, l’évènement a réussi à créer une synergie qualitative d’acteurs (avérés et potentiels) de l’écosystème entrepreneurial africain, apportant en deux jours une valeur ajoutée aux porteurs de projet et entrepreneurs africains qui y ont pris part. Deux conventions ont été signées à l’occasion de cette deuxième édition. La première avec l’Union des auto-entrepreneurs de France et axée sur le transfert d’outils et pour des formations au profit des auto-entrepreneurs marocains. La seconde convention a été paraphée avec l’Ordre des Experts Comptable de CasaSud. Elle porte sur l’encadrement juridique, fiscal et comptable des porteurs de projets et autres entrepreneurs. Soutiens institutionnels de taille, forte présence de personnalités et de porteurs de projet d’Afrique subsaharienne Plusieurs personnalités de haut rang ont honoré de leur présence cette deuxième édition, montrant leur estime et engagement en faveur de l’entrepreneuriat et de la jeunesse marocaine en particulier et africaine en général. Parmi elles on peut, entre autres, citer : • Mme Mbarka BOUAIDA, Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération • M. Mamoun BOUHDOUD, Ministre délégué auprès du Ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, chargé des petites entreprises et de l'intégration du secteur informel • M. Mohamed CHAFIKI, Directeur des études et des prévisions financières au ministère de l’Économie et des finances 16

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• M. Abdellatif ZAGHNOUN, Directeur Général des Impôts. • M. Adil EL MALIKI, Directeur général de l’OMPIC • M. Hicham ZANATI, Directeur général de la Caisse Centrale de Garantie (CCG) • Mme Nabila FREIDJI, Présidente de la Commission coordination Régionale à la CGEM • M. Mohamed HORANI, Président-Directeur général HPS et Ancien Président de la CGEM • M. François HUREL, Président de l’Union des Auto-entrepreneurs de France • M. Gontran LEJEUNE, Président du CJD International • Mme Sabah CHRAIBI, Juriste et Présidente de l'Association marocaine pour la promotion de l'entreprise féminine • M. Issam MAGUIRI, Président du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables Casa-Sud • Mme Leila ANDALOUSSI, Secrétaire générale du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables Casa-Sud • … L’Afrique subsaharienne y a été fortement représentée au travers, entre autres, de la caravane « Saga Africa » qui, depuis Dakar, a rallié Casablanca par la Route avec à son bord près d’une quarantaines de jeunes porteurs de projets et entrepreneurs venus du Sénégal, de Dji-

bouti, du Cameroun, du Ghana, du Bénin de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo et du Mali. Une synergie d’exception au profit de la jeunesse et de l’économie africaine Le pari réussi d’offrir en deux jours un espace de conseil, d’orientation et d’accompagnement a été réussi grâce à une exceptionnelle synergie fédérant les acteurs de références nationaux et internationaux, les autorités locales de premier plan, les opérateurs économiques, les organismes, les universitaires, les étudiants et les médias. Aux côtés de l’organisateur NGE Impact et CJD International dont il faut saluer le combat pour une « Afrique émergente » et « une jeunesse plus entreprenante », se sont également distingués des partenaires d’exception tels que le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le Ministère de l’économie et des finances, le Ministère du Transport de l’Equipement et de la Logistique, le Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Économie numérique, mais aussi d’autres institutions tels que OMPIC, Maroc Export, Caisse Centrale de Garantie, ANPME, ANAPEC, Ordre des Experts Comptables, Office des Changes, CGEM, Afem, Astec, Office du Tourisme, ONCF, BDO Afrique Challenge, Groupe Eco Media, Ynna Holding, NUMÉRO 35


ÉVÈneMent s’est distingué dans la catégorie « Entrepreneur social » grâce son projet Jokkolabs, un incubateur d’entreprises made in Sénégal, axé sur ce que les anglophones appellent le coworking, lequel consiste pour des entrepreneurs à partager des locaux et les frais qui y sont associés. Le prix « Région » a été attribué à la région du Grand Casablanca pour les efforts consentis ces dernières années et celui du « Coup de Cœur » à Feu Mohammed Mjid pour son œuvre sportives et sociales gigantesque. Le trophée a été remis à Mme Sabah Chraibi, grande amie du défunt.

GPC, Cosumar, Fondation Banque Populaire, LMS, Top Class Lavazza, InovTeam, RH Concept, C&O Marketing, Supratour, 2M Soread, Radio Mars, Médi1Sat, Radio Aswat et Hit Radio… Un programme riche, très apprécié, et 10 entrepreneurs d’Afrique récompensés A travers les 4 articulations du Salon, les participants venus des quatre coins du continent, mais aussi d’Europe ont généreusement échangé et profité de la manne d’expertises et de boite à outils servie gracieusement sur un plateau par des entrepreneurs engagés. Les Rendez-vous « Pitch For Invest » ont été organisés en partenariat avec les réseaux de prêts d’honneur, de Business-Angels et sociétés de capital-risque. Une première au Maroc ! Durant les deux jours du HUB, à travers le concept « Made in Africa » des entrepreneurs confirmés ont également partagé leurs parcours inspirants et expériences, en évoquant aussi bien leurs réussites que leurs échecs dans le cadre d’une série de rencontres et de partage. Les «HUB Africa Awards » ont récompensé les acteurs publics et privés qui œuvrent au quotidien, sur le continent, pour la promotion de l'esprit d'entreprise et l’accompagnement des entrepreneurs. Les «HUB Africa Awards» ont permis de rendre hommage à l’engagement et au courage des entrepreneurs africains, à travers 10 prix. Le Prix de l’«Entrepreneur de l'année» a été attribué Karim Mazouzi de DBM Maroc, pour

la conception de la marque Accent, premier ordinateur 100% marocain. Fatima Bennani d’Agrifertil a fait la main basse sur le trophée de la catégorie « Entrepreneur féminin » de l’année. Son entreprise est spécialisée dans la fabrication des fertilisants organiques et d’engrais sous forme liquide et solide. Hicham ABBAD d’Engima a remporté le prix « Star up » de l’année. Ehtimad Bensaleh de Yara consulting s’est adjugée le prix du meilleur « Mentor » de l’année. Le prix du meilleur « Educateur » est revenu à Bilal Baguennou. Mehdi Najeddine de VOID a remporté le trophée du meilleur « Jeune Entrepreneur ». La Sénégalaise Régina Mbodj a remporté le Prix du « Réseau d’accompagnement » le plus innovant avec son projet CTIC Dakar, lequel s’emploie à mettre les Tic au service des activités socioéconomiques telles que l’agriculture. Son compatriote Karim Sy

Accompagner le vent de renouveau sur le continent L’Afrique, sortant la tête de l’eau avec une croissance moyenne de 6% se doit de dépasser le passéisme et trouvant les moyens de consolider son essor par des initiatives porteuses, solidaires et durables. L’entrepreneuriat est un véritable levier de croissance et de compétitivité permettant d’apporter des réponses concrètes et pérennes aux enjeux économiques et sociaux. Si le CJD, NGE Impact et leurs partenaires aident – à travers HUB Africa - à la démocratisation de l’entrepreneuriat, force est de constater que le chemin reste encore long. C’est d’ailleurs pour aider à accélérer la cadence, qu’une étude est menée et devra être publiée incessamment. Laquelle étude illustrera la typologie et les attentes des visiteurs et l’impact de l’évènement sur l’entrepreneuriat africain. Cette étude sera publiée très prochainement


ÉVÈneMent Des serviCes proFessionneLs pour une nouveLLe Ère De ConneCtivitÉ au moYen-orient et en aFrique Du norD

Plus de 25 opérateurs telco de toute la région se réunissent lors de la conférence Huawei Mena services 2014 pour un service orienté client Dans un contexte de croissance du secteur des télécommunications au Moyen-Orient et en Afrique du Nord enregistrée pendant le premier semestre de l’année 2014, des analystes industriels et plus de 25 opérateurs de télécommunications régionaux participent , cette semaine, à la Conférence annuelle Huawei Mena services à El Jadida, au Maroc. Objectif, discuter des nouvelles tendances et échanger de nouvelles initiatives de services professionnels afin d’offrir plus de valeur aux clients. Il s’agit de deux jours de séminaires dédiés et de débats au cours desquels les participants discuteront des défis actuels de l'industrie tels que la demande croissante en MBB des clients, la réduction des dépenses de fonctionnement, l’amélioration de la qualité du service, la convergence des TIC et les stratégies de transformation. Au cours des dernières années, les opérateurs de télécommunications en Afrique du Nord ont commencé à tirer parti des nouvelles tendances, ce qui leur a permis d'améliorer la qualité de leurs services, de se conformer aux meilleurs standards de l'industrie et de transformer leur vision de l'exploitation du réseau-centrée vers une innovation au niveau du service de la gestion de l'expérience client . Ces services professionnels sont généralement offerts par les plus grands fournisseurs tels que Huawei et comprennent le conseil en technologies, l'intégration des réseaux, des services de réseaux gérés, le support client, et l'assurance de l'expérience client.

" La révolution numérique menée par les TIC a considérablement changé la façon dont nous nous connectons avec notre famille et nos amis, la façon dont nous travaillons et la façon dont nous communiquons. Être capable de réfléchir sur cette transformation avec les parties prenantes de toute l'industrie des télécommunications a permis d'identifier de nouvelles opportunités de coopération sur les services professionnels, de s'éloigner d'un style de gestion qui met l'accent sur le réseau et de favoriser celui qui se concentre sur l'utilisateur final », a déclaré M. Robin Cao , viceprésident de Huawei Afrique du Nord dans le discours d'ouverture . La demande des « Services Gérés » (« Managed services ») et de l’externalisation intelligente des services reste particulièrement forte auprès du secteur des télécommunications Nord Africain, avec une portée plus large. Les changements dans l'environnement du marché des télécommunications couplés avec l'explosion des services mobiles et les applications ont également été notés comme catalyseurs pour les opérateurs locaux à investir davantage dans la solution de gestion de l'expérience client (CEM) pour cultiver de nouvelles opportunités commerciales. «L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient est un marché extraordinaire où les investissements dans la capacité, les services gérés et la transformation de l'expérience client sont vites adoptés par la communauté des télécommunications », note Michael Sullivan, analyste exécutif - Réseaux & Mobility pratique chez Technology Business Research. «Les services professionnels pouvant soutenir ces offres constitueront une étape importante de l'évolution dans la région

en raison de la capacité des opérateurs à fournir des services multimédias sur mesure à large bande d'une manière plus efficace. » Dans un livre blanc publié l'an dernier par les organisateurs de la conférence Huawei, l'entreprise a mené une étude d'évaluation ainsi que l'analyse du développement des télécommunications de services gérés (MS) à l'échelle mondiale et de la façon dont l'industrie était en train de devenir un modèle de sous-traitance traditionnelle dans laquelle le conducteur principal passait de la réduction du coût vers un nouveau modèle fondé sur le partenariat afin de conférer de la valeur travail de l'opérateur à tous les niveaux. Huawei est leader sur le marché des services professionnels à l'échelle mondiale ainsi qu’en Afrique du Nord, où la société a fourni des conseils et des services aux principaux opérateurs à savoir Etisalat , Zain , IAM , Méditel , WANA , Umniah , Mobilis , entre autres. À propos de Huawei et ses activités d'entreprise Huawei est un leader mondial dans le domaine des NTIC, qui s’est implanté au Maroc en 1999. Centrée sur la R&D et forte d’une grande expertise technique et de partenariats solides, l’entreprise n’a de cesse accompagné le développement des secteurs industriel, financier et public, en offrant des solutions compétitives et novatrices allant des infrastructures réseaux au cloud computing, en passant par les datacenter et les Communications unifiées…. Les produits et solutions Huawei sont déployés dans plus de 170 pays, desservant plus d'un tiers de la population mondiale et 45 des 50 premiers opérateurs télécoms du monde entier.



infrastructure

it operations anaLYtiCs : La piÈCe manquante pour Des inFrastruCtures perFormantes

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our gérer des infrastructures IT performantes connaitre le contexte d'utilisation est tout aussi important que la qualité des applications. Par analogie, une voiture parfaitement préparée ne pourra pas atteindre le maximum de ses possibilités dans un embouteillage ou sous une pluie battante. Plus de complexité demande plus de visibilité Aujourd’hui nous vivons sous l’influence de l’explosion de la consumérisation de l’IT, d’utilisateurs toujours plus mobiles et de l’accélération de la digitalisation de l’entreprise. La diversité croissante des systèmes et des applications ainsi engendrée complexifie tous les jours un peu plus les infrastructures informatiques. Face à ces environnements devenant toujours plus complexe, les équipes informatique ont du mal à avoir une vision claire de ce qui se passe, s’est passé ou pourrait se passer et se retrouvent, par manque de visibilité, avec des difficultés opérationnelles qu’ils n’avaient pas avant : Trop de temps perdu à résoudre des pannes et des lenteurs Les équipes informatiques perdent beaucoup de temps à résoudre des problèmes de performance. Les cabinets d’analystes reportent que 80% de leur temps est consacré à simplement isoler le problème. La plus grande opportunité pour réduire le temps perdu est donc d’isoler la cause plus rapidement. Par exemple arriver à identifier qu’une lenteur est liée à l’application ou plutôt à une surcharge du réseau ou de CPU du poste de travail concerné. L'accent doit donc être mis sur les outils qui isolent les problèmes dans l'infrastructure, par opposition aux outils dédiés à l’analyse de platesformes ou d’applications spécifiques. Beaucoup trop d’experts sont impliqués dans chaque résolution de problème Une des conséquences des difficultés d’isoler facilement et rapidement un problème est d’avoir beaucoup trop d’experts impliqués et qui vont donc prendre de leur temps précieux pour simplement invalider que le problème vient de leur domaine de responsabilité! Pour un utilisateur reportant que son application ERP est lente on verra circuler le ticket auprès des experts de la couche web, réseau, bases de données, serveurs, etc. Il faut impérativement obtenir une vision globale de l’infrastructure pour s’affranchir d’impliquer de grandes équipes et avoir besoin d’un seul individu pour isoler le problème puis engager l'expert approprié le cas échéant.

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Les problèmes sont traités uniquement lorsque les utilisateurs se plaignent Il vaut mieux prévenir que guérir s’applique aussi en informatique. En effet, résoudre en amont, avant que les utilisateurs soient impactés, est moins couteux pour les équipes informatiques mais également pour le business. Mais avec les difficultés d’isoler les problèmes et le fait de mobiliser l’ensemble des équipes, il est difficile de trouver le temps et les ressources pour identifier et traiter des problèmes émergeants. Un responsable opérationnel d’une grande multinationale explique très justement que sa règle d’or pour lui et son équipe est de ne jamais être surpris tout en étant assez réaliste pour savoir que, parfois, les choses iront mal. Cela signifie une surveillance proactive des services informatiques aux utilisateurs - pas seulement au niveau de la composante applicative individuelle, mais toute l'infrastructure du service dans son ensemble. Redonner de la visibilité en donnant un sens aux données Récemment identifiée comme un secteur émergent

par le cabinet de recherche Gartner, IT Operations Analytics ou ITOA est une nouvelle forme d’analyse tempsréel des systèmes informatiques. ITOA s’appuie sur des concepts de big data et de business intelligence afin de prendre en compte de manière globale et transversale l’ensemble des informations pertinentes concernant l’environnement IT, et ceci au fur et à mesure de son utilisation; les systèmes impliqués et leurs configurations, les charges liées aux différentes interactions applicatives et dépendances réseaux. L’idée de ITOA et de collecter une grande quantité d'information et de lui donner un sens par analyse comparative, statistique, tendance dans la durée, et identifier des évènements exceptionnels ou anormaux. La visibilité et les informations apportées par des technologies ITOA permettent clairement d’améliorer l’efficacité des processus opérationnels avec des équipes qui sauront désormais mieux anticiper et s’organiser. ITOA est tout aussi utile dans la planification et la réalisation des projets de transformation IT ou souvent des erreurs d’appréciation de l’existant vont rallonger les délais et les budgets.

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infrastructure

L'impression 3D va-telle tuer les marques ?

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Ange, actionnaire historique de Sculpteo, vient de publier une étude sur l’impression 3D. S'agit-il vraiment d'une nouvelle révolution industrielle ou d'un engouement prématuré ? Cette étude révèle que le marché des imprimantes 3D affiche une solide croissance. Évaluées à 2,2 milliards de dollars en 2012, les ventes d’imprimantes 3D pourraient frôler les 11 milliards de dollars d'ici 2021. Les Etats-Unis restant évidemment le marché le plus important avec un peu plus de 40 % des ventes en 2017. Le marché de l’impression en 3D aura donc mis environ 20 ans pour atteindre (en valeur) une taille de 1 milliard de dollars, puis seulement 5 ans pour la doubler. On estime aujourd’hui qu'il mettra 3 ans pour doubler de nouveau sa taille. Et de nombreux secteurs d'activité devraient s'y mettre. Alors que la médecine, le secteur dentaire, l’automobile ou l’aéronautique ont aujourd’hui intégré cette technologie, d’autres industries comme celles du jouet, du sport, de l’alimentaire, des armes, de la joaillerie, des lunettes ou de la mode sont de plus en plus intéressées. L’impression 3D rencontre par ailleurs un franc succès dans le secteur B2B, car elle répond au besoin de production de petites et moyennes séries, avec des cycles de livraison très courts et des unités de production locale. Pour le secteur B2C, cela devrait toutefois prendre davantage de temps. L’impression 3D ne va-t-elle pas tuer les marques ? Pas du tout. Au contraire, l'étude XAnge montre qu’elle signe l’émergence d’une nouvelle relation aux marques car elle implique de passer d’un modèle "vertical" (où la marque fait une proposition à un public dont elle recherche l’adhésion), à un modèle "horizontal" (où le consommateur collabore activement à l’élaboration de nouveaux objets et en devient l’ambassadeur). Enfin, l’impression 3D permet de créer des objets utilisables et refabricables à l’infini, mettant ainsi un terme à la consommation traditionnelle.


interVieW

entretien aveC mr. tHierrY Bonnin

vp Des Comptes monDiauX D'aLCateL LuCent en FranCe, asie paCiFique, aFrique et moYen-orient Aujourd’hui, un client au Maroc s’attend à avoir une connexion sans faille à l’hôtel, que cela soit pour updater son statut facebook ou pour animer une conférence-call et travailler sur ses présentations. Le client s’attend donc également à ce que l'hôtel fournisse un environnement de travail complet, y compris l'accès à Internet haut débit, réseau local sans fil, un téléphone de bureau de pointe et d'un combiné sans fil. Les salles pour séminaires Réunion doivent être équipés de systèmes de visio-conférence, des conseils intelligents et des outils de collaboration . En outre, les hôtes s'attendent à se sentir chez eux, connecter leur smartphone ou tablette à un téléviseur, et recevoir les notifications de l'hôtel sur leur mobile personnel.

A

lcatel-Lucent Enterprise a annoncé l’introduction de la première solution de téléphonie BYOD pour les clients d’hôtel au Maroc, le 20 mai dernier à La Mamounia, à Marrakech. La nouvelle solution permet aux clients d’utiliser leurs propres appareils mobiles pour accéder aux services de l’hôtel. TechnoMag a eu l’occasion de discuter avec Mr. Thierry Bonnin VP des comptes mondiaux d’Alcatel Lucent en France, Asia Pacifique, Afrique et Moyen-Orient sur cette solution innovante dans l’industrie hôtelière. Q: Expliquez-nous les problemes technologiques que vous essayez d’améliorer dans l’industrie hoteliere? R: Le secteur de l'hôtellerie au Maroc a toujours été aligné avec les nouvelles tendances de la technologie et a largement adopté et mis en œuvre diverses solutions TIC au sein de ses entreprises afin d'améliorer la qualité des services, l'amélioration de l'efficacité opérationnelle , réduire les coûts et augmenter la fidélité des clients . Aujourd'hui , une connexion Wi- Fi est devenue la pierre angulaire de tout hôtel. Comment garantir une connexion internet sur n'importe quel appareil et n'importe où dans l’hôtel? Comment concilier entre le confort et efficacité? C’est dans cet esprit que les responsables de l'industrie hôtelière font face au quotidien à de nombreux défis pour satisfaire leurs clients exigeants.

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Q: Quelles sont les étapes que le client doit suivre pour profiter de cette solution. R: Les clients téléchargent une application qui est compatible avec Apple iOS et Android et qui fonctionne aussi avant et après leur séjour. Une fois intégrée, la solution ne demande aucune gestion informatique supplémentaire par le personnel de l’hôtel. Leader technologique mondial, nous offrons des solutions de communication unifiées et d’infrastructures réseaux à plus de 500 000 clients du monde entier, de toutes tailles et dans tous les métiers. Depuis longtemps, Alcatel-Lucent fournit ses solutions avancées aux grands hôtels dans le monde entier. Nous sommes très contents de pouvoir leur offrir désormais notre nouvelle solution de téléphonie BYOD pour les clients. C’est la première solution qui permet aux hôtels de combiner les avantages des applications d’hôtel avec ceux des fonctions voix sur l’appareil que les clients connaissent mieux – leurs propres smartphones. D’autres fournisseurs offrent des applications VoIP, mais celles-ci ne sont pas intégrées avec les téléphones installés dans les chambres. Cette intégration est justement la valeur ajoutée de notre nouvelle offre

mr tHierrY Bonnin, VP DES COMPTES MONDIAUX D'ALCATEL LUCENT EN FRANCE, ASIE PACIFIQUE, AFRIQUE ET MOYEN-ORIENT

Q: Quelle est cette nouvelle solution que vous apportez à l’industrie hôtelière? R: La nouvelle solution, qui s’installe sur le smartphone ou la tablette du client, complète les systèmes téléphoniques installés dans les chambres d’hôtel. Elle peut aussi remplacer les téléphones fixes, devenant ainsi un service de mobilité à valeur ajoutée qui fait partie de la téléphonie de l’hôtel. La solution BYOD pour les clients d’hôtel peut être intégrée avec des applications « e-concierge » ou bien offerte par l’hôtel comme « softphone » séparé qui donnent aux clients accès aux services de l’hôtel : répertoire téléphonique, numérotation abrégée, identification de l’appelant, appels internes gratuits via le réseau sans fil de l’hôtel, option « e-concierge ». Plusieurs appareils

peuvent être attribués à une chambre d’hôtel, ils sont enregistrés et gérés automatiquement par le système téléphonique et le système de règlement des comptes de l’hôtel.

Faits marquants: • Permet aux clients d’accéder à tous les services de l’hôtel – même avant leur arrivée. • Les hôtels peuvent désormais offrir à leurs hôtes un service de mobilité à valeur ajoutée, en tant que solution séparée ou faisant partie de la téléphonie de l’hôtel. • La solution est compatible avec Apple iOS et Android. Elle ajoute la voix aux applications « e-concierge » et aux systèmes de règlement des comptes des hôtels. »

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sÉcuritÉ

Les attaques par DÉni De serviCe DistriBuÉ (DDos) proGressent

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es attaques DDoS continuent de croître en fréquence, sophistication et bande passante. Il existe de nombreuses raisons à cette situation. A commencer par le manque de préparation des entreprises. Tel est le constat que l'on peut tirer de l'enquête* du SANS Institute, parrainée par Corero Network Security, « DDoS Attacks Advancing and Enduring », menée auprès de professionnels de l'informatique interrogés sur leur expérience des attaques par DDoS et leur capacité à protéger leurs actifs. Des résultats inquiétants ! Les entreprises sont rarement à même de faire face aux attaques par DDoS en raison de faiblesses au niveau des infrastructures et d’absence de tests des processus et contrôles. Les attaques par DDoS touchent tous les secteurs d’activité. Il ne s’agit plus uniquement d’attaques volumétriques. Les DDoS ciblent désormais les applications et la gestion, bloquant les services des applications. Selon John Pescatore, auteur de l’enquête et directeur des nouvelles tendances en matière de sécurité chez SANS, « Trop d’entreprises sont mal préparées pour faire face aux attaques par DDoS. » Le sondage révèle en effet que 39% des entreprises interrogées n’ont pas de plan pour limiter les effets des DDoS ou ne savent pas s’il en existe un au sein de leur entreprise. Parmi celles qui disposent d’un plan, la moitié seulement l’a déjà testé. L'enquête dévoile plusieurs faiblesses. Il est très courant que l’on se repose sur l'infrastructure pour se protéger sans effectuer régulièrement les tests validant les processus de lutte contre les DDoS et les contrôles, quand ils sont en place. Une partie des résultats concerne les bénéfices recherchés dans une solution anti-DDoS : empêcher que des dommages soient causés à des applications spécifiques, préserver la bande passante et gérer les attaques volumétriques. Les réponses montrent la préoccupation d’éviter des interruptions accidentelles des sessions légitimes.

n'ont jamais testé leurs capacités anti-DDoS. 2. Les systèmes et les outils pour détecter/atténuer les attaques DDoS des entreprises ne sont souvent pas à niveau. Les personnes interrogées (26 %) comptent sur leur infrastructure opérationnelle pour se protéger contre les attaques par déni de service. 3. Moyennes pondérées : les personnes interrogées ont vu 4,5 attaques DDoS par an, avec une moyenne de 1.7 GBs de bande passante par attaque. La durée moyenne d'une attaque a été de 8,7 heures, avec des interruptions de service de 2,3 heures par attaque. Dans des cas extrêmes, certaines personnes sondées ont connu des centaines d'attaques dans l’année et l’une d’elle a subi une interruption de service de deux jours.

Les principales conclusions du sondage ‘ DDoS Attacks Advancing and Enduring ‘ :

4. Les attaques par DDoS les plus redoutables mixent des attaques de force brute (volumétriques) et des attaques applicatives ciblées. Elles ont la même fréquence (39%) que les attaques purement ciblées (42%) ou seulement volumétriques (41%). Les attaques par DDoS ont tendance à n’utiliser que peu de ports Internet, mais avec une variété de techniques pouvant causer d’importants dommages.

1. Près de 40 % des entreprises ne sont absolument pas préparées ou sont mal préparées aux attaques par DDoS. Malheureusement, 23 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles n'avaient pas de plan pour diminuer les attaques par DDoS et 16% ne connaissent pas l’existence de tels plans dans leur entreprise. 50%

5. Les facteurs déterminants pour le choix d’une solution anti-DDoS sont : empêcher que des applications spécifiques soient endommagées, préserver la bande passante et traiter les attaques à haut volume. Ces réponses reflètent le souci de se protéger contre les interruptions accidentelles de sessions légitimes. Des

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solutions entièrement automatisées, exigeant peu ou pas d'intervention humaine, ne font pas partie des demandes des participants à l’enquête. 6. Les solutions anti-DDoS intégrant matériel et ISP et/ou des architectures anti-DDoS sur site sont près de quatre fois plus répandues que des solutions uniquement sur site ou exclusivement de services. La sophistication croissante des attaques par DDoS et la nature sensible des interruptions potentielles de services nécessitent à la fois une protection locale et des protections en amont, travaillant en synchronisation. 7. La lutte contre les attaques par DDoS est une responsabilité partagée entre la sécurité informatique et les opérations. Dans ce sondage, pour 60 % des personnes interrogées, la responsabilité est partagée entre la sécurité et les opérations et le reste, est également réparti entre la sécurité ou les opérations. Ce qui indique que la lutte contre les attaques par DDoS est essentiellement considérée et exécutée comme une opération réseau, et non comme une donnée stratégique pour le management. * L’enquête 2014 du SANS Institute sur les Dénis de Service Distribués (DDoS ) a été parrainée par Corero Network Security. L’étude « DDoS Attacks Advancing and Enduring » a été menée auprès de 378 professionnels de l'informatique qui ont été interrogés sur leur expérience des attaques par DDoS et leur capacité à protéger leurs actifs (http://www.corero. com/SANS-DDoS-Survey).

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sÉcuritÉ

sÉCuritÉ inFormatique : Dis-moi qui tu es, Je te Dirai Comment te protÉGer « Cogito Ergo Sum » : je pense, donc je suis. Le concept d'existence et, par là-même, d'identité tel qu'il a été formulé par Descartes au 17e siècle n'a cessé d'évoluer depuis. Qu'est-ce qui fait notre identité de nos jours ? Notre numéro de sécurité sociale, de compte en banque ? Nos mots de passe récurrents ? Nos actes, les cercles des personnes avec lesquelles nous échangeons ? Avonsnous une seule ou plusieurs identités ? Avec chaque décennie vient un nouveau moyen de définir de notre identité...ou de la perdre selon le point de vue. Pour nous, l'identité représente l'identifiant unique d'une personne ou d'une chose, qui permet de la différencier. On peut l'affiner par l'ajout d'attributs propres à chacun, la liste des tiers avec lesquels nous échangeons ou encore certains paramètres comportementaux. Notre identité était auparavant scindée en deux facettes, « personnelle » et « professionnelle », mais ça c'était avant ! Avant l'ère de la consumérisation de l'IT. Notre identité professionnelle est désormais définie le plus souvent par la fusion de ces deux facettes et prend également en compte l'utilisation d'appareils mobiles, les règles d'accès aux applications, d'identités sociales, etc. qui permettent de classer un individu en tant qu'employé, consultant, partenaire commercial, client, etc. Alors comment une organisation peut-elle établir le niveau de sécurité adéquat pour son système d'information quand les données personnelles et professionnelles sont si étroitement entrelacées ? C'est un défi de taille pour les services informatiques, qui doivent miser sur une identification claire et précise pour le relever. Plus que jamais, l'enjeu de la sécurité ne réside pas dans des aspects matériels ou technologiques mais plutôt dans la capacité de l'organisation à comprendre les tenants et aboutissants du concept d'identité et in fine à reconnaître l'individu qui se trouve derrière le terminal. L'identité professionnelle, les paramètres personnels qui viennent se greffer dans l'environnement de travail et les éléments comportementaux sont autant de données qui s'amalgament et permettent de discerner ce qui se passe dans le périmètre professionnel, et au-delà. Et comme ce périmètre évolue, l'identité va inévitablement devenir l'unique préoccupation des équipes de sécurité car elle seule permet de faire le tri parmi les parasites événementiels et les données non pertinentes, sources de confusion qui empêchent de répondre aux menaces réelles ou de simplement détecter une attaque. L'incapacité à gérer l'identité, et les accès qui vont de pair, est le plus grand risque NUMÉRO 35

informatique de gestion pour une organisation. Une entité qui ignore « qui fait quoi » ne peut saisir les opportunités qui s'offrent à elle et s'expose à un risque organisationnel majeur. La sécurité informatique au service de la performance de l'entreprise Des changements doivent être opérés à la fois dans les rôles et les priorités des équipes informatiques et de sécurité. Elles se doivent de maîtriser ces enjeux et d'adapter leur stratégie pour non seulement fournir un environnement informatique de travail sécurisé mais aussi pour soutenir le développement du business et répondre aux attentes d'utilisateurs qualifiés. L'un des plus grands défis est incontestablement de suivre le rythme du changement, de s'adapter à la vitesse à laquelle évolue l'organisation. Les utilisateurs sont toujours plus exigeants quant à leurs besoins et souhaitent travailler comme ils l'entendent. Ils réclament des services encore plus personnalisés, une plus grande agilité pour répondre aux opportunités qui se présentent, une connectivité plus poussée et, bien entendu, moins

de contrôles aux endroits où ils interagissent. Pour cela, les organisations doivent être capables d'adopter et d'assimiler des environnements informatiques hybrides et des outils mobiles qui peuvent s'ajuster aux besoins organisationnels et aux opportunités du moment. Répondre avec promptitude aux exigences croissantes des utilisateurs est devenu le quotidien des équipes informatiques. C'est pour cela qu'il faut se concentrer sur l'exploitation du concept d'identité et relever le défi de la gestion des accès ; ce premier pas permettra de répondre avec diligence aux besoins futurs, tout en respectant les impératifs de sécurité et de conformité. Alors que l'Internet des Objets devient une réalité, de nouveaux défis et possibilités se présentent. Toute chose a ou aura une identité, et chacune de ces identités peut receler la réalité d'un utilisateur, d'un employé ou d'un client. La gestion de ces identités, et l'utilisation de sources d'identités fédérées toujours plus complexes, va dévoiler aux entreprises et administrations les multiples facettes d'un monde hyper-connecté.

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entrePrise Les nouveauX rÔLes De La FonCtion si À L’Ère Du numÉrique

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ans le monde numérique, le SI (Système d’Information) est directement visible par le client. Ce client final de l’entreprise voit et utilise le SI. Cela positionne la Fonction SI dans un rôle nouveau, aux côtés des fonctions commerciales et marketing dans l’établissement de la relation client. Cela pose également une exigence accrue sur le SI, puisque dorénavant celui-ci contribue à l’image de l’entreprise, à son bon fonctionnement et à la génération de revenus de l’entreprise. Le CIGREF publie un premier cahier issu des réflexions de son groupe de travail « Nouveaux rôles de la Fonction SI », groupe constitué d’une vingtaine de DSI issus de grandes entreprises de secteurs d’activité très variés : du BtoC aux organismes publics en passant par l’industrie et les services. Il apparaît que l'une des nouvelles missions de la Fonction SI porte également sur l’élaboration de la stratégie numérique de l’entreprise. Le SI étant un contributeur majeur dans la relation client, le DSI se retrouve naturellement positionné avec ses collègues pour travailler à la stratégie numérique de l’entreprise. Aujourd'hui, il se positionne sur la valeur qu’il crée et c’est par la valeur qu’apporte cette fonction dans l’entreprise, que la DSI peut se développer et se positionner dans l’entreprise. Quelle est aujourd’hui la contribution réelle de la Fonction SI à la transformation numérique de l’entreprise ? Les réponses à cette question s’articulent autour de trois points : nouvelles missions de la fonction, compétences associées, et marketing de la fonction SI. La Fonction SI évolue sous une double influence : à la fois interne avec une montée en maturité des utilisateurs, et externe avec l’importance accrue du client final. Dans ce contexte, les questionnements initiaux du groupe de travail « Nouveaux rôles de la Fonction SI » ont porté à la fois sur l’impact des grandes transformations de l’entreprise sur la Fonction SI, avec une attention particulière apportée à la façon dont le numérique redessine la notion de valeur apportée par la Fonction SI, mais aussi à la montée en puissance de la Fonction SI dans la transformation numérique des entreprises, qui renvoie au marketing de la fonction, à l’adoption de nouvelles méthodes managériales et aux compétences nécessaires pour faire de la Fonction SI un agent de transformation. Quels enjeux pour la Fonction SI ? Il y a quelques années, on observait un discours dans l’entreprise, du passage du produit au client (customer first) avec en termes d’organisations, une montée des modes matriciels. Aujourd’hui, il semble que ce soit la Fonction SI qui connaisse la même transformation, avec un lien direct désormais effectif entre le SI et le

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client. La primauté de l’expérience client, comme tendance structurante de l’entreprise numérique va plus loin que le « Customer first » d’il y a quelques années. Cette notion repose sur « l’expérience » : expérience du produit et/ou du service, intimité et personnalisation. Le client adressé ici est bien le client final. La primauté de l’expérience client ne s’adresse pas uniquement aux entreprises B2C, elle prend des formes différentes selon l’activité de l’entreprise (B2C, B2B, B2B2C,…). En effet, cette primauté de l’expérience client a des enjeux de nature différente - enjeux financiers, enjeux d’image et de réputation, selon l’activité et le secteur des entreprises. Les enjeux pour le B2B L’intégration des systèmes Il s’agit de faciliter la vie des clients et des prospects en leur offrant sur le web des services à valeur ajoutée. Cela peut être un configurateur technique « à la Ubaldi. com » avec accès aux plans et documentations dans le monde aéronautique ; ou bien encore une proposition de reprises de stocks et d’achats à réaliser pour des distributeurs en fonction de leur localisation, dans le monde automobile. La réorientation vers le web des petits clients Si les entreprises gèrent en direct les relations avec leurs grands clients en leur consacrant des forces commerciales, elles peuvent avoir intérêt dans le cadre de petits clients à les orienter vers le web afin de leur offrir un service personnalisé à un coût optimisé, avec par exemple la création d’un site marchand pour les achats de petits clients dans le monde aéronautique où la tendance est aux contrats décennaux. Le développement de l’intimité client Il s’agit également pour le B2B de développer la fameuse intimité client, pour son bien, mais aussi pour le bien des entreprises : - Ce peut être, capturer l’information marché & concurrentielle dispersée en équipant les commerciaux et les supports techniques de terrain d’applications sur

mobiles et tablettes (Qu’est-ce qu’utilise mon client ? Où ? A quel prix ?). - Ou bien régler au plus vite ses problèmes en fournissant au commercial tous les éléments le concernant (CRM sur mobile ou tablette, problèmes de garantie, incidents qualité, etc.). Les enjeux pour le B2C La DSI a aujourd’hui le retour direct du client : celui-ci a changé, il exprime ses besoins/ses attentes de manière directe, voire fait de la co-conception. Avec la montée en puissance de l’e-business, des réseaux sociaux , c’est-à-dire des liens entre l’entreprise et le client au travers de moyens numériques, les objets techniques que la DSI fournit deviennent directement visibles pour le client. Le SI devient dès lors un acteur direct dans la relation client, il fait l’intermédiation avec le client. Cela implique une exigence nouvelle de la Fonction SI sur le parcours client, les ergonomies et la qualité de service. Par ailleurs, la relation SI-client se fait quasiment en temps réel, répondant à l’exigence de l’instantanéité de l’expérience client, et sur de multiples canaux, répondant à l’exigence de continuité de l’expérience client. Au-delà des exigences précédemment énoncées, la primauté de l’expérience client a pour corollaire l’accessibilité de l’information et l’exploitation efficace des données clients, qui remodèle les missions de la Fonction SI. On assiste à une numérisation du business qui amène le SI et la DSI, à être directement impliqués dans la chaîne de valeur, et non plus être simple fonction support. Le numérique n’appartient pas qu’à l’IT, il ne se réduit pas non plus, ni à l’e-business, ni au marketing digital et/ou au client internaute. Le numérique est transverse à l’entreprise et concerne toutes les directions (informatique, production, supply chain, logistique, marketing et commerciale, RH, R&D, direction générale…). Il s’agit de trouver les éléments de convergence qui rassemblent les entreprises, tous secteurs confondus sur les nouveaux rôles de la Fonction SI engendrés par la transformation numérique. NUMÉRO 35


entrePrise

Les smartpHones : JaDis aCCessoires, DÉsormais inDispensaBLes

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es smartphones ne sont plus réservés aux cadres dirigeants, ce sont désormais des accessoires populaires. Les traditionnelles discussions au sujet de leurs designs clinquants ont laissé place à des débats tournant autour de leurs fonctionnalités et de leur valeur ajoutée au quotidien. Que ce soit au bureau ou dans le bus, la majeure partie des gens autour de nous utilisent leur smartphone d'une façon ou d'une autre. La frontière entre vie personnelle et vie professionnelle est désormais floue du fait de ces appareils. Selon les prévisions de l'International Telecoms Union, le nombre d'abonnements mobiles excédera la population mondiale dans les 12 prochains mois. Il est clair que l'achat d'un smartphone représente de moins en moins un investissement effectué pour des raisons de style ou de tendance ; ce genre d'achat est désormais perçu comme une nécessité à la fois professionnelle et pour la vie au quotidien. Le véritable défi pour les entreprises est d'ajuster l'utilisation des smartphones par leurs employés à leur architecture informatique interne. La croissance fulgurante du nombre de détenteurs d'appareils mobiles va de pair avec l'explosion des problématiques de sécurité des données. Si l'on ne corrige pas ces failles, les smartphones des employés deviendront rapidement des portails ouvrant la voie à des violations de données. NUMÉRO 35

Les fuites de données sont des problématiques importantes pour les PDG, et le risque devrait s'accroître avec la prolifération des appareils mobiles. Les entreprises doivent donc définir une stratégie permettant à leurs employés d'utiliser efficacement leurs appareils mobiles personnels sur leur lieu de travail sans compromettre la confidentialité de leurs données privées. Elles doivent pouvoir protéger l'accès aux données professionnelles sur ces terminaux afin d'assurer leur sécurité, mais sans perturber l'utilisation personnelle de ces appareils. Avec la recrudescence des smartphones dans le monde, on peut estimer sans trop de risques que la majorité des gens tenteront d'accéder à des données d'entreprises sur leur appareil personnel. Bien que peu d'entreprises aient mis en place un programme de BYOD, la majorité en a encore désespérément besoin. Grâce aux smartphones, les employés peuvent rester informés, profiter de davantage d'autonomie et travailler plus efficacement. Les entreprises doivent donc trouver un moyen sécurisé afin de faire coexister la sphère personnelle et la sphère professionnelle. Vu la sophistication et l'accessibilité croissantes des smartphones proposés avec une gamme de tarifs très étendue, les stratégies de sécurité doivent être une priorité. La question dictant les budgets et posée à chaque réunion de direction est : comment s'assurer

que les employés puissent profiter des appareils de leur choix librement et sans impact sur la sécurité alors que 6,8 milliards d'appareils sont utilisés ? Le facteur essentiel pour y parvenir sera la gestion des données personnelles et professionnelles. En plaçant les données professionnelles au sein de conteneurs sécurisés, les responsables des systèmes d'information peuvent être assurés de la sécurité permanente de leurs données confidentielles. Une telle stratégie permet de garantir que l'appareil appartienne à l'utilisateur, mais que les données professionnelles restent protégées. Les smartphones ne sont plus uniquement des outils réservés à notre vie personnelle, mais pénètrent désormais la sphère personnelle. Les entreprises doivent donc réagir afin de protéger leurs données. Un certain nombre d'incidents ayant révélé que les individus ne sont pas conscients des problématiques de sécurité liées au stockage d'informations confidentielles sur leurs appareils, il est important de prendre des mesures afin d'assurer une protection quel que soit l'appareil, et de sensibiliser/former les employés comme il se doit. Les smartphones ne sont plus uniquement des accessoires de mode : ce sont également des outils professionnels indispensables qui doivent être sécurisés en tant que tels.

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aV is D'u n e X P e rt M r J aMaL cHO uJ a r, ce O D e Me D e X t Gr O u P

mr JamaL CHouJar, CEO DE MEDEXT GROUP

Vous développez des systèmes d'information de santé depuis 2009 pour de grandes institutions européennes, quelles sont les spécificités de votre marché ? J'ai fondé MEDEXT GROUP en 2009 sur la demande exprimée par de grandes institutions de santé souhaitant sortir de systèmes complexes difficilement évolutifs. Mon offre articulée autour de technologie en mode SaaS a permis de répondre aux arguments de flexibilité, d'évolutivité et bien entendu à l'attente économique de structures pressurisées budgétairement.

Cloud, quand pensez vous le déployer au Maroc ? Fort de notre expertise médicale et technologique, nous avons conçu et certifié auprès des plus grandes instances le logiciel MEDAPLIX capable de gérer un dossier médical et la prescription médicamenteuse associée en mode cloud. Notre logiciel certifié pour l'aide à la prescription selon le référentiel de la Haute autorité de santé satisfait au quotidien des médecins en attente de simplicité. J'envisage bien entendu un déploiement au Maroc sur une marque propre à ce territoire. Il faut savoir que nous avons depuis 2010 une filiale à Casablanca. Je suis marocain et c'est pour moi une grande fierté et une satisfaction très personnelle de contribuer à la conformité de l'ordonnance, au suivi du dossier médical et donc à la santé de mes compatriotes. Quel est l'état de l'informatique médical au Maroc ? Pour la partie libérale, je sais vous dire que de nombreux médecins ont acquis des solutions logicielles vendues en France. L'offre est disparate et très onéreuse. Notre positionnement lowcost s'adressera tout particulièrement à des marchés émergents. Comment votre offre peut aider les médecins libéraux marocains ?

Vous lancez avec succès, en France, un Nous travaillons étroitement avec des médelogiciel de gestion de cabinet en mode cins marocains soucieux de santé publique

qui souhaitent intégrer une solution informatique dans leur cabinet. La gestion du dossier médical, la conformité de l'ordonnance et la lutte contre l'interaction médicamenteuse est pour eux une priorité. Un chiffre pour montrer l'ampleur du phénomène en France, pays où l'on consomme au monde le plus de médicaments, le Ministère de la Santé évalue à 8 000 le nombre de décès annuels du seul fait des interactions médicamenteuses. Un logiciel d'aide à la prescription permet de réduire ces phénomènes de iatrogénie. La technologie est un contributeur de mieux vivre et elle doit aussi s'intégrer dans la sphère médicale au Maroc. Biographie Diplômé en communication à l'université de Paris-VIII, Jamal Choujar a commencé sa carrière en informatique de santé au sein du groupe anglo-saxon SPECTRIS en tant que Directeur Marketing de l’entité MEDITRANS, filiale française spécialisée en informatique de santé. Fort d’une compétence reconnue sur le marché de la santé, BNP PARIBAS le charge en 1999 de la direction marketing du pôle Santé du groupe, poste qu’il occupera jusqu'en 2008, date à laquelle il est appelé chez CEGEDIM pour diriger le marketing de la BU Logiciels Médicaux. Jamal Choujar a enseigné le Marketing aux étudiants du DESS Marketing de Sciences Po entre 2007 et 2009.


L'É M e rG e n c e D'u n e s an t É n u MÉ riQue

C

es dernières années, le concept de Santé numérique prend forme et devient réalité partout dans le monde. La nécessité d’apporter plus de qualité en santé tout en maîtrisant les dépenses pousse les hôpitaux et les éditeurs de logiciels médicaux à déployer des systèmes d’information et de communication performants et les solutions numériques associées. L’informatisation de la production de soins, l’ouverture de l'hôpital sur la ville, la mise en réseau des patients et des professionnels de santé, le contrôle à distance des dispositifs médicaux ou encore la télémédecine nécessitent de pouvoir déployer, transporter, héberger et intégrer des données et des images médicales, de façon fiable et sécurisée, 24h/24 et 7j/7. La Santé numérique répond, à court terme, à l’enjeu d’efficience des soins et de maîtrise des dépenses de santé, en accélérant la réorganisation des systèmes de santé. A moyen terme, les outils numériques utilisés en mobilité viendront révolutionner l’accès aux soins et les pratiques médicales. Les échanges entre l' hôpital et la médecine de ville seront renforcés grâce, notamment, au partage généralisé de données médicales. En prenant soin d’accompagner le changement, et d’être associés en amont des évolutions, les professionnels de santé pourront y trouver des meilleures conditions d’exercice au quotidien. Le patient résolument placé au cœur du dispositif sera le grand bénéficiaire de ces évolutions en termes de prise en charge, de suivi et de qualité de vie. Informatique & Médecine libérale En Europe, L’informatisation des médecins informatisés a été progressive et s’est accélérée ces dernières années : un quart d’entre eux se sont informatisés depuis 1998. L’outil informatique peut rapidement être maîtrisé par les médecins et leur apporter une aide quotidienne dans leur pratique. 5 Grandes fonctionnalités permettent une médecine libérale de qualité. 1. La gestion du dossier médical patient 2. L'aide au diagnostic et aux prescriptions 3. L'interrogation des base de données 4. La messagerie sécurisée 5. L'optimisation médico-économiques des actes et des prescriptions Ces fonctionnalités ne trouvent leur performance que dans un système d'information de qualité. Les outils informatiques mis à disposition des médecins pour la réalisation de leur activité professionnelle peuvent être définis par 2 termes : - les Logiciels de Gestion de Cabinet (LGC) - les Logiciels d'Aide à la Prescription (LAP). Du point de vue sémantique, le LGC permet la gestion complète des activités du médecin libéral : agendas de consultations, comptabilité, facturation et télétransmission aux régimes d'assurance maladie, patientèle. Le LAP fait figure de sous-partie du LGC puisqu'il se concentre sur la gestion de la patientèle, en termes de pathologies, diagnostics, examens, prescriptions médicamenteuses. Le périmètre du LAP inclut toutes les fonctionnalités permettant au médecin de pouvoir consulter l'historique. physiopathologique d'un patient, d'enregistrer un diagnostic et une prescription médicamenteuse. L'émergence du Cloud en Santé En général le cloud est vu comme un relais de croissance important pour les éditeurs de logiciel, les constructeurs ou encore les équipementiers. Il y a néanmoins un domaine qui porte d’énormes espoirs de croissance basés sur les technologies du Cloud: La Santé.

John Sculley ancien patron de Pepsi et Apple semble beaucoup y croire, en tout cas il l’a reconfirmé lors d’une interview avec le journal britannique The Guardian. Sculley pense que le principal relais de croissance du Cloud se situera dans le domaine de la santé et de la big datas. Sculley explique que le Cloud permet aujourd’hui des fonctionnalités non envisageables il y a encore 2 à 3 ans notamment par le cout de l’hébergement qui a drastiquement chuté au cours des 12 derniers mois. Dans le secteur médical, certains hébergeurs ont acquis le statut d'hébergeur de données de santé (HADS) ce qui permet de garantir aux Hôpitaux et aux professionnels de santé ainsi qu'aux patients des conditions de sécurité pour le stockage à distance de dossiers médicaux. Le logiciel de gestion de cabinet médical en mode SaaS présente en principe plusieurs avantages pour la médecine libérale : accessibilité du logiciel de n’importe où et de n’importe quel ordinateur ou tablette tactile, absence de problème de mise à jour, sauvegarde automatique. M-Santé : La révolution des marchés émergents D’après une récente étude de Research2guidance, la m-santé, ou m-health, est entrain de prendre de l’ampleur : en 2015, 500 millions d’utilisateurs de smartphones et de tablettes utiliseront des applications mobiles liées à la santé. Le marché de la m-santé devrait atteindre, selon Technavio, spécialiste des analyses des marchés des technologies émergentes, 9,3 Mds$ en 2014. La m-santé prend son essor auprès des professionnels de santé et du grand public, et cela dans des modes d’utilisation très divers, allant du simple conseil de bien-être (régimes alimentaires, gestion du stress, sevrage tabagique…) au véritable outil d’aide au diagnostic médical ou d’analyse (test sanguins sans prélèvements, calcul des doses d’insuline…) : allié à des capteurs ou doté d’une nouvelle génération d’écran, le smartphone deviendra un outil d’enregistrement de paramètres biologiques. Le rythme d’adoption sera probablement tiré par les marchés émergents, plus matures dans ce domaine, même si le modèle économique suscite encore de nombreuses questions. Outre-Atlantique, la Food and Drug Administration s’est déjà positionnée puisqu’elle vient d’accréditer l’iPhone-iPad comme outil mobile de lecture radiologique. Omniprésentes au quotidien les technologies offrent de nouvelles façons de vivre, d’organiser la société et également de se soigner. La m-santé va avoir un impact sur l’accessibilité, la rapidité et la réduction des coûts en santé. Face à la demande croissante de diagnostics, de thérapies et d’accompagnement des personnes face au vieillissement des populations la m-santé pourra répondre à ces défis.


raPPOrts evoLution Du marCHÉ Des tÉLÉCommuniCations au 1er trimestre 2014 : Des inDiCateurs positiFs

L

a tendance baissière des prix se poursuit au premier trimestre 2014. Mesurés par le revenu moyen par minute (ARPM ), les prix des communications mobiles enregistrent une baisse annuelle significative de 33%. A fin mars 2014, l’ARPM mobile est de 0,34 DHHT/min, contre 0,51 DHHT/min à fin mars 2013. Au niveau du fixe, l’ARPM affiche une hausse de 14% sur un an, passant de 0,66 DHHT/min au 31 mars 2013, à 0,75 DHHT à fin mars 2014. Le segment Internet enregistre une baisse de 24% sur la facture moyenne mensuelle par client Internet , s’établissant à 29 DHHT/mois/client au premier trimestre 2014 contre 38 DHHT une année auparavant. L’Internet 3G et l’ADSL ont enregistré des baisses de 28% et 9% respectivement. Ainsi, la facture moyenne s’établit à 18 DHHT/mois/client pour l’Internet 3G et à 90 DHHT/mois/client pour l’ADSL à fin mars 2014. L’usage moyen sortant mensuel par abonné mobile continue à croître au premier trimestre 2014. Le nombre de minutes mobiles consommées par client par mois, a atteint 88 minutes en moyenne à fin mars 2014, soit une hausse de 22% en un an. Cette croissance s’accompagne d’une évolution annuelle importante du trafic sortant mobile qui augmente de 38,61%, atteignant 11,39 milliards de minutes au premier trimestre 2014. Pour le segment fixe, l’usage moyen sortant par mois et client a connu une baisse de 2% sur une année, passant de 121 minutes à 118 minutes. Le trafic voix sortant pour ce même segment est en baisse de 14,68% sur une année, atteignant un peu plus d’un milliard de minutes. Pour ce qui est de l’évolution du nombre des abonnés, le parc mobile a cru de 9,78% entre mars 2013 et mars 2014. Ainsi, à fin mars 2014, le Maroc compte 43,38 millions d’abonnés mobiles, ramenant le taux de pénétration à près de 132,04% (129,13% à fin décembre 2013). La répartition du parc mobile selon le mode de facturation fait ressortir une évolution positive des deux parcs post payé et prépayé. Pour le mobile post payé, le parc a atteint 2,23 millions d’abonnés avec une croissance annuelle de 14,37%. Le parc d’abonnés prépayés, qui a atteint 41,14 millions d’abonnés, a quant à lui réalisé une croissance de 9,54% sur une année. Le parc fixe s’établit à 2,82 millions d’abonnés dont 1,22 millions en mobilité restreinte. Ce qui représente une baisse annuelle de 9,89%. Ainsi, le taux de pénétration de la téléphonie fixe enregistré à fin mars 2014 est de 8,6%. En ce qui concerne le nombre d’abonnés Internet, il a atteint à fin mars 2014, Magazine mensuel gratuit

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6,39 millions d’abonnés avec un taux de pénétration de 19,45%, affichant un taux de croissance annuelle de 57,34%. Le parc 3G qui représente 86,09% du parc global a enregistré une forte progression annuelle de 64,87% s’établissant à 5,5 millions d’abonnés. Les abonnements Internet 3G combinant « Voix + Data » qui représentent 71,03% du parc 3G, sont ceux qui ont enregistré la plus forte hausse annuelle (128,95%). Le parc ADSL, avec une part de 13,88% dans le parc Internet global, a enregistré une croissance annuelle de 22,7% pour s’établir à 886 784 abonnés à fin mars 2014. .

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raPPOrts

Le marCHÉ De La Business inteLLiGenCe et De L'anaLYtiCs en Hausse De 8% L'an Dernier

L

a marché de la Business Intelligence et de l'Analytics pesait l'an dernier 14,4 milliards de dollars, soit une croissance de 8% par rapport à 2012 (source Gartner). Plusieurs facteurs ont contribué à ralentir le marché, note Dan Sommer, research director chez Gartner. Primo, le contexte économique dont l'effet est palpable. Aucun marché n'a, en effet, affiché une croissance supérieure à 12%. Comme quoi même les marchés émergents sont impactés. Secundo, la confusion plane toujours sur la façon d'obtenir les meilleurs leviers d'analyse concernant le Big Data. Tertio, les budgets IT n'ont pas spécialement progressé l'an dernier dans les entreprises, ce qui n'a pas permis à cette famille d'outils d'être plus largement utilisée. SAP reste toutefois le numéro 1 du secteur avec plus de 3 milliards de dollars de revenus et 21,3% de parts de marché, devant Oracle (1,99 milliard de dollars) et IBM (1,82 milliard de dollars). C'est pourtant Microsoft qui a enregistré la plus forte progression sur 2013 avec un bond de +15,9% et 1,37 milliard de dollars de chiffres d'affaires. En termes de segments de marché, c'est celui des plateformes de Business Intelligence qui reste le plus important avec 8,55 milliards de dollars de revenus, suivi des logiciels CPM avec 2,7 milliards de dollars de revenus et des logiciels de gestion de la performance avec 2 milliards de dollars de revenus.

Top Five Business Intelligence and Analytics Software Vendors, Worldwide, 2012-2013 (Millions of Dollars) Company

2013 Revenue

2013 Market Share (%)

2012 Revenue

2012-2013 Growth (%)

SAP

3,057.0

21.3

2,902.0

5.3

Oracle

1,994.0

13.9

1,952.0

2.1

IBM

1,820.0

12.7

1,735.0

4.9

SAS Institute

1,696.0

11.8

1,600.0

6.0

Microsoft

1,379.0

9.6

1,190.0

15.9

Others

4,422.0

30.8

3,932.0

12.5

Total

14,368.0

100.0

13,311.0

7.9

LoGiCieLs D'inFrastruCture et De miDDLeWare : un marCHÉ touJours en pHase De CroissanCe

D

'après Gartner, le marché des logiciels d'infrastructure et de middleware a progressé de 5,6% l'an dernier pour atteindre une valeur de 21,5 milliards de dollars. "Les projets AIM sont devenus la pierre angulaire de l'entreprise, note Fabrizio Biscotti, Directeur de Recherche chez Gartner en marge de la présentation des chiffres du marché. Même si les dépenses en produits AIM traditionnels s'avèrent non négligeables, nous constatons un intérêt croissant pour de nouvelles offres, comme le PaaS ou la messagerie à faible latence. Car ces technologies sont essentielles à l'élaboration d'une stratégie d'entreprise numérique". Du côté des fournisseurs, IBM a conservé sa position de n°1 avec 6,4 milliards de dollars de chiffre d'affaires et une croissance de 1,6% par rapport à 2012. Le classement des cinq principaux acteurs du marché n'a d'ailleurs pas changé depuis 3 ans, même si les résultats sont contrastés sous la pression des vendeurs spécialisés, en particulier des fournisseurs de PaaS et de logiciels open source. Ainsi, Oracle, numéro 2 du marché, a enregistré 3,2 milliards de dollars de 32

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revenus l'an dernier (+0,4%), Microsoft a engrangé 1 milliard de dollars (+6%), Software AG 703 millions de dollars (+8,1%) et Tibco 545 millions de dollars (-2,3%). Gartner précise enfin que l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Ouest sont les deux principaux marchés et pèsent respectivement 44.3% et 24,9% du marché mondial. Worldwide Vendor Revenue Estimates for Total AIM Software, 2013 (Millions of US Dollars) Company

2013 Revenue

2013 Market 2012 Revenue Share (%)

2012 Market 2012-2013 Share (%) Growth (%)

IBM

6,448

30.0

6,345

31.1

1.6

Oracle

3,298

15.3

3,285

16.1

0.4

Microsoft

1,084

5.0

1,023

5.0

6.0

Software AG 703

3.3

650

3.2

8.1

Tibco

2.5

558

2.7

-2.3

545

Others

9,435

43.9

8,519

41.8

10.8

Total

21,512

100.0

20,378

100.0

5.6

Source: Gartner (May 2014)

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WeB

eXCeL, L’ennemi puBLiC numÉro un Des responsaBLes e-CommerCe

V

ous souhaitez monter un site e-commerce ? Attention, les difficultés ne sont pas là où on les attend ! Sur le papier, vous avez tout pour réussir : vous disposez d’un partenaire compétent pour bâtir votre plateforme web et lui assurer un bon référencement. La DSI appuie votre démarche en ouvrant les applications dont vous avez besoin pour exposer les produits. Quant aux produits justement, ils se vendent déjà très bien dans vos magasins physiques. Et pourtant il manque peut-être l’élément clef de votre site, celui qui assurera son succès : les données sur les produits. Elles sont trop souvent incomplètes. De nombreux projets échouent pour cette raison, largement sous-estimée. La plupart du temps les responsables marketing partent du principe que cette information produit est disponible dans l’entreprise. Ils ont raison. Seulement, loin d’être centralisées, les données sont disséminées dans différentes applications correspondant à autant de départements dans l’entreprise. Et c’est souvent au pied du mur qu’ils prennent conscience de cette difficulté à les réunir. Notamment lorsqu’ils constatent que les données de l’ERP sont largement insuffisantes pour peupler à elles seules le catalogue électronique. La photo de l’article, par exemple, est manquante. De même que les descriptions techniques du produit. Précisément celles que l’internaute aimerait consulter avant de commander. Sans compter que les références du produit renvoyées par l’ERP sont incompréhensibles par de potentiels acheteurs.

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C’est habituellement à ce stade qu’Excel entre en jeu. Le responsable e-commerce n’a souvent d’autre recours que d’exploiter le tableur pour récupérer et réunir en un point unique toutes les informations manquantes : caractéristiques techniques, prix, images, descriptions marketing, etc. Il pioche ces éléments dans des bases fournisseurs, des bases marketing et des gestions de contenu. Problème : ce mode opératoire est rapidement intenable. Principalement en raison des nombreux fichiers à gérer. Il y en a autant que de familles de produit. L’agrégation des données sur Excel est un casse-tête qui mobilise, par ailleurs, plusieurs personnes dans l’entreprise. Car c’est là le pire : le directeur e-commerce n’est pas le seul à chercher à enrichir manuellement ses produits. A côté de lui, d’autres profils sont confrontés à la même problématique. Le responsable du catalogue papier, par exemple. Lui aussi fait le tour des services pour récupérer ses données. Au final, chacun réalise dans son coin la même tâche, sans jamais se concerter. Perte de temps, mobilisation de ressources, travail redondant entre services…. La solution pour éviter ce terrible gâchis ? Centraliser toutes les données dans un référentiel commun, baptisé PIM (product information management). Dépositaire de l’ensemble des informations produits, le PIM est amené à devenir la source unique de tout ceux dans l’entreprise, désireux de gérer des catalogues électroniques ou papier. Concrètement, il récupère les données des différentes applications tout en propageant auprès de celles-ci les dernières mises à jour concernant les produits (nouvelles nomen-

clatures ou caractéristiques techniques par exemple). Une condition cependant : le déploiement de ce référentiel particulier exige au préalable un consensus interne à l’issu duquel chaque service accepte de livrer les jeux de données qu’il détient et de les mettre en cohérence avec ceux des autres équipes. Si ce consensus relève d’un réel travail de fond, le déploiement technique d’un PIM n’est, quant à lui, plus aussi critique que par le passé. Jusqu’à peu, les solutions ne parvenaient pas à trouver le bon équilibre entre, d’une part un environnement où les utilisateurs créent, décrivent et enrichissent eux-mêmes leurs produits, et d’autre part, un processus de contrôle, garantissant une qualité de description optimale. La nouvelle génération de PIM a appris des erreurs de ses aînées : tout en conservant ce contrôle qualité, elle simplifie à l’extrême l’enrichissement manuel des produits. Au point de rendre cette saisie, qui relevait jusque-là du parcours du combattant, aussi intuitive qu’Excel. Avec l’explosion du e-commerce, jamais la centralisation des données produits n’aura été aussi vitale et le déploiement d’un PIM si aisé. Et jamais, surtout, il n’aura été aussi dangereux de faire reposer la qualité de son catalogue électronique sur Excel. Au risque pour le vendeur de détériorer sa marque, de voir chuter son référencement et de souffrir de faibles taux de conversion.

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WeB BoÎtes maiL : Dites « oui » À L’orGanisation Des Contenus et « aDieu » au CHaos !

L

e protocole SMTP (Simple Mail Transfer Protocol), qui a donné naissance à la messagerie mail moderne, souffle ses 32 bougies cette année. Comme nombre de nouvelles technologies, cet outil qui était au départ réservé aux professeurs et aux services de renseignements a gagné un plus large public ; il a été adopté en masse par les entreprises puis par les particuliers, qui s’en sont servi initialement pour envoyer des histoires drôles et organiser leurs vacances. La messagerie mail, en tant que plate-forme, doit sa grande longévité à sa simplicité géniale qui lui a permis de trouver diverses applications dans des domaines multiples. Et de fait, les messageries mail sont si simples en terme de fonctionnement que, sans un minimum d’organisation, on peut très vite se perdre dans un dédale de contenus. Une boîte mail est comme une maison : même la plus moderne pourra devenir un jour encombrée, victime de nos vies trépidantes. Qui n’a pas été noyé, a la fin

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des années 1990, sous des comptes de messagerie multiples accentuant encore ce problème de saturation ? Et depuis, les comptes, les clients de messagerie et les appareils, couplés à des vies professionnelles et privées qui se chevauchent, n’ont fait que se multiplier. Le problème est le suivant : si le protocole de messagerie est très utile et quasiment universel, il en va autrement du point de vue de l’organisation. Pour l’illustrer, c’est comme si vous conserviez toutes vos affaires dans un garage gigantesque (avec en plus des extensions et un abri de jardin à l’arrière). Résultat : la confusion la plus totale règne. Si le chaos n’a pas que des inconvénients, il ne faut pas s’étonner que seuls les entrepreneurs en herbe et les groupes de rock de quartier travaillent et répètent dans des garages. Partir en quête d’un objet revient à chercher une aiguille dans une meule de foin, sans parler du confort ultra sommaire et de l’isolation inexistante…

Il est également exclu de recevoir des visiteurs pour des réunions et des brainstormings. L es boîtes mail sont comme des pièces dans une maison : elles doivent avoir un rôle spécifique et doivent pouvoir être consultables par d’autres personnes. L'utilisateur doit pouvoir créer des pièces virtuelles dédiées chacune à un projet particulier. Quelle que soit la provenance de fichiers ou de mails reçus, ces ressources seront archivées en lieu sûr et organisées pour une consultation à tout moment, aussi souvent que nécessaire. Et ce, qu’il s’agisse du compte mail d’un particulier ou d’un collaborateur d’entreprise impliqué dans un projet. Aussi, la prochaine fois que vous chercherez partout, en vous énervant, un tournevis pour poser un cadre, demandez-vous si vous rangez aussi bien vos mails. Et s’il n’existerait pas un outil ad hoc capable de le faire mieux que vous…

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