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SCOTLAND EXPERIENCE Produced by par TERRAEDELWEISS www.terraedelweiss.free.fr S’équiper
L’AVENTURE - p.6 A VOUS DE JOUER - p.48 S’EQUIPER - p.50
Rédaction - Julien Ondedieu Photo - Elodie ROY & Julien Ondedieu Développement - Ludovic Drocourt Relecture - Elodie Roy
S
ur le parbrise les goutelettes scintillent en
nuances de rouge et de jaune éclairées par les phares qui nous entourent. Nous roulons depuis ce matin. Au bout de la route il y a ces rêves que je nourris depuis des mois: Les lignes de niveau que dessinaient les cartes seront bientôt des rocs au dessus des lochs. Entre Glasgow et le Glen Coe puis au delà, sur lîle de Skye, le long des crêtes entre ciel et terre. C’est le premier voyage pendant lequel Armand, du haut de ses dix-neuf mois, va nous accompagner en rando. C’est Elo qui a proposé cette destination, j’étais prêt à partir sur le champ. Elle me fait remarquer qu’on est à contre sens sur la route. Armand dort dans son siège arrimé à la banquette arrière.
L’HISTOIRE
Nous avons contournés Londres puis Cambridge. La nuit bien entammée, on a prit une chambre au dernier moment dans un modeste et charmant hotel de campagne. Au matin, l’estomac rempli du premier petit déjeuné salé du séjour, nous avons repris la route. Sur les aires de repos Armand apprend à courir dans les pentes et je m’emerveille. Je ne suis pas seul à fondre d’attendrissement pour ses sourirs, les gens nous glissent souvent un petit mot sympa à son égard. Nous reprenons notre chemin pour passer la nuit autour de Glasgow.
*
Les goutes ne cesse de battre nos capuches. Sous la housse du portebébé que porte élo Armand s’est endormie. Nous avons laissé le camping pour aller explorer une sorte de fracture dans la montagne. C’est un ruisseau qui à creusé ce sillon colloré dans le vert uniforme de la végétation. Les arbustes sont venu s’y abriter. Autour il n’y a rien d’autre que de l’herbe. En-dessous passe The West Highland Way. C’est un large chemin tracé à flanc de colline qui longe les lacs et les rivières. Il serpentent entre les sommets arrondis des Highlands. De Lochlochmond au Sud à Fort William au nord il étire ses cent quatre-vingt dix-sept kilomètres tantôt à travers la foret, tantôt à flanc de montagne. Sous la pluie et sous le soleil, longeant les routes ou s’enfonceant dans l’arrière pays. Il pénètre l’Ecosse des grands espace, magnifique, toujours. Nous avons choisi de nous aventurer à pied sur une portion du tracé entre Tydrum et Bridge of orchy. Il ne cesse de pleuvoir et Armand n’à pas l’aire bien alors notre balade nous ramène vite à l’abris. En traversant la région depuis la route je me promet de revenir un jour en vélo avec Ludo, Elo ou Armand plus tard. Pour passer plusieurs jours au plus profond de toute cette splendeur.
Nous roulons vers le nord pour rejoindre L’isle de Skye. Derrière les vitres je jure à chaque instant ne jamais, à moins d’avoir oublié, déjà aperçu paysage aussi grandiose. Armand s’emerveille dès qu’il aperçoit une vache. Après plusieurs heures de route le long de la cote Est, nous aprcevons un camping à Sligachan au fond d’un Fjord. L’endroit est magnifique. Armand s’amuse autour d’Elo qui secoue le double toit. Je l’aide à monter la tente puis nous dinons. La frontale éclaire la tente à l’inetrieur. Armand s’est endormi, Elo bouqine. Tout est silencieux, je reste dehors pour attraper quelques images.
Nous rejoingons Portree pour faire le plein d’eau et d’essence, en vue de partir bivouaquer entre The Old Man of Storr et les Quairing. Sur une portion de The Skye Trail. Nous nous installons au camping de Staffin pour répérer les allentours et nous tenir prêt à partir dès le lendemain matin. Toute la nuit le vent s’est déchainé. L’homme à qui appartient le camping nous rassure, le plus fort de la tempête est passé. Ses cheveux blancs sont applattit sur son crane par les rafales. Après avoir mis un temps fou à préparer nos affaires nous avons enfin rejoins le lac de Leathan d’où part un chemin vers The Old Man of Storr. Nous nous élevons lentement sous le ciel qui se dégage. Les ombres étirent leurs silhouettes dans la pente. Au loin on aperçoit l’ile Harris. Partout l’herbe est complètement détrempée, douchant nos projet de bivouc par ici.
Avant d’atteindre le gros cailloux nous bifurquons sur une sente à gauche vers un petit col où nous nous installons. La vue y est magnifique. Armand engouffre les éclats de chocolat qu’il séléctionne méticuleusement dans le sachet de céréale sortit pour la pause. Le vent se rafraichit, les nuages déboulent de l’Ouest, les falaises disparaissent derrière. Nous redescendons. Le lendemain nous partons pour explorer les Quiraing, une autre formation géologique du nord de l’ile. Le chemin serpente sur une ligne de niveau. Partout la vue s’emballe, perturbée pas la grandeur des perspectives. Il y a quelques passages impressionnants. Armand marche sonvent seul s’arretant parfois pour désigner du doigt la silhouette d’un mounton, s’esclamant comme s’il avait découvert un trésors « gade ». Le soir, en bas, à Staffin nous nous mettons au chaud dans les duvets.
Les Fous de Bassant jouent autour du Bateau. Ou alors ils chassent. Ils sont majestueux. Armand et moi nous abritons sur la passerelle du Ferry pour les observer. Il y a de gros nuages noire au loin. Nous naviguons vers Tarbert, sur l’Ile Harris & Lewis. L’île est déserte. Pas de touriste sous la pluie, pas d’arbres non plus ici. Mais ça et là les meme pencartes que plus tôt sur la route: bleu, blanche, écrit Yes en majuscule avec des lettres immenses. Oui à l’indépendance de l’Ecosse. Un peu comme pour un mariage où l’on se dit oui, pour un projet commum: une desunion. Comme par rejet, par espoir aussi. Le projet pour nous c’est de troquer les chaussures de randonnée contre les combinaisons néoprène. Il y a plusieurs plages qui ont attiré mon atttention sur les images satelittes. A Uig Beach le vent est turbulent, perturbée par deux collines qui protègent la baie de la mer déchainée par la tempête. Nous sommes deux à bivouacer au camping.
Le vent a rugi toute la nuit. Au matin je fait une tentative en kite mais le vent est toujours aussi instable. Nous quittons L’île de Lewis pour rejoindre Horgabost sur l’île Harris. Nous plentons la tente sur les premières dunes herbeuses derrière la plage. Le camping n’à pas d’acceuil. Seule une boite pour acceuillir notre contribution. La voile se gonfle, Armand et elo jouent sur la plage, et moi dans l’eau entre deux grains. Puis je les rejoins.
Décidé à prendre toutes les précautions pour ne pas rater le ferry pour North-Uist, nous sommes parti de bonne heure ce matin. Les images satellites n’ont pas mentit. Partout il y a des lagunes et des plages de sable blanc. Pour le kite il y en à pour tout les gouts. Le dernier problème c’est de trouver les accès: l’activité sur l’ile c’est plutôt l’agriculture que les chateaux de sable. Nous découvrons enfin le chemin qui mène à Clachan Sand Beach derrière un vieux cimetière protégé de la mer par une petite colline. D’en haut on aperçoit la cote immaculée qui s’étire au loin. Magnifique et sauvage. Le vent est régulier. Il fait encore trop froid pour que l’eau soit au gôut d’Elo mais je me régale glissant à quelque centimètre au dessus du sable. Si loin de chez moi avec les miens.
Lassés de la pluie incessante et des températures autonales nous avons repris la route de la ville. Il est temps de laver notre linge et de le faire sécher! La région se prête vraiment bien à la randonnée aquatique. Elo et moi nous nous baladons sur le Stand Up Paddle que nous a prété Redwood Paddle. Sur le chemin de KinloachLeven, installé à Caolasnacon Camping Park nous mettons à l’eau juste devant la tente et le soir nous dinons avec Elo devant le feu, sur la plage de galets.
En reprenant la route pour Edinbourg, après avoir finit, enfin de faire sécher tout notre linge, nous longeaus les Lochs Ness et Lochy. Tout est splendide. L’eau est calme et je glisse à sa surface paisiblement. Armand jette des cailloux pour son plus grand plaisir. Nous déjeunons sur la rive.
En ouvrant les yeux le matin le soleil colore déjà le ciel d’un bleu lumineux. L’immense troupeau de rennes est redescendu dans la plaine à quelques centaines de mètres de la cabane. Nous l’observons par les minces vitres pleines de givre de notre petit abri. Pas de signe du vent. Nous sommes si bien. Nous restons silencieux, allongés. Je prends quelques photos, Alex lit. Puis le vent se lève et nous repartons, excités par ce qui nous attend.
S’Y RENDRE A vous de jouer
Y ALLER: En bateau: Il existe plusieurs lignes qui relient l’ile au continent Newcastle - Amsterdam / http://www.dfdsseaways.fr Hull - zebrugge Hull ROTTERDAM / http://www.ferrylines.com/fr/ Calais - dovre
Par avion: Glasgow et edinburg En auto: Si vous devez faire sans le stop marche bien. Sinon les locations sont correct aux aeroport. Nous avons préféré venir en bateau avec l’auto.
Se loger: Camping: Il y en a un peu partout. Si bien qu’il n’est pas indispensable de réserver. Les emplacement sont généralement spacieux. Lors de notre séjour nous avons trouvé nos voisins toujours de bonne compagnie. A part au camping de .... hors de prix, très bruyant, et à l’acceuil plutôt froid. Ca dénotte avec le reste de nos experiences.
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