La première fois

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On se construit en se comparant. Loin d’être du voyeurisme, l’échange d’expériences permet de mieux se situer dans le concert humain. Aussi, la première fois des autres nous intéresse-t-elle. Faire parler les gens sur leur première fois est une gageure. Les réponses sont succintes, voire évasives : « Super ! », « bof ! », « C’était trop bien », « C’était pas top ». Et puis, avec patience, entre deux autres sujets de conversations, les langues se délient, les tabous tombent. Après tout, nous avons tous eu une première fois et notre histoire vaut bien celle d’un autre. Ces récits ont été recuillis oralement dans mon entourage auprès de personnes, pas toutes homosexuelles, de tous âges. Véridiques, elles ont été réécrites dans l’esprit des échanges que j’ai eu avec mes interlocuteurs J’ai choisi d’utiliser le présent de narration qui rend le récit plus vivant. Ce recueil est plutôt orienté sur des premières fois positives, avec une dimension érotique. Toutefois, deux ou trois d’entre elles, présentes dans cet ouvrage, rappellent que ce n’est pas toujours le cas. Si vous souhaitez présenter votre première fois par écrit pour un prochain livre, rendez-vous page xxx, en fin de cet ouvrage. Vous saurez comment participer à une aventure humaine : partager votre apprentisage et porter à la connaissance des autres ce côté intime de votre vie. Pédro Torres

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1 - Les îles Lofoten On est en plein été. Nous vivons ma famille et moi depuis peu en Norvège. Mon père y est diplomate. Nous avons programmé une excursion avec un groupe de trois classes du lycée français : faire le voyage en bateau jusqu’aux îles Lofoten. Il fait beau, la température est agréable, et déjà sur le bateau, je m’amuse à regarder bronzer les beaux garçons. Allongés sur le pont, ils ne portent que des maillots de bains moulants. Beaucoup de garçons flirtent avec les filles, mais je n’en voie aucun qui puisse partager mes goûts. Pourtant, pendant cette courte croisière, je retourne plusieurs fois à la cabine pour me branler en pensant à certains d’entre eux. Arrivés sur une des îles, nous campons quelques jours et comme le temps s’y prête, beaucoup de jeunes décident de faire du nudisme. Plus latin et certainement plus puritain que ces derniers, je n’ose les suivre dans cette voie. Les voir dans toute la grâce de leur corps en évolution me met dans un état de tension extrême. Je cache mon érection de mon mieux, bien que personne ne cherche vraiment à la regarder. Lorsqu’elle se calme suffisamment pour que je puisse me lever sans trop attirer l’attention, je m’enfonce dans le bois jouxtant la plage pour me soulager. C’est la seule façon de retrouver une contenance normale pour le reste de la journée. Malheureusement, l’effet bénéfique ne dure pas si longtemps. Dès mon retour, je voie les garçons faire du beach-volley et leurs sexes sursautent à chaque passe de ballon.

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Je retourne me branler une seconde fois. Une heure après, je retourne encore panser mes frustrations. Soudain, j’entends près de moi une branche craquer. Je suis dans une très mauvaise posture, mon sang se glace d’un coup. Je suis sur les genoux, short baissé, fesses à l’air, sexe au poing. Je me retourne doucement, une énorme bite blonde s’offre à ma vue. Elle appartient à un inconnu, d’autres campeurs sont présents sur cette île. C’est un homme d’une trentaine d’années dont je n’ose fixer le visage. Mon regard reste baissé... vers son appendice. Il m’effraie et me séduit à la fois. En tout cas, si danger il y a, cet engin sera en première ligne, autant ne pas le quitter du regard. L’homme, dont je me souviens de l’imposante musculature, s’approche de moi. Il place ses mains sur mon visage et, pour me calmer, me caresse les cheveux. Je suis mort de peur. Il rapproche petit à petit son sexe de mon visage et le frotte contre mes joues, puis le guide vers mes lèvres. J’ouvre instinctivement la bouche pour enrober son gland comme je l’ai si souvent vu faire dans des films érotiques. Je commence à le sucer naturellement, sans me poser de questions. Bien que mon esprit soit tétanisé voire anesthésié, je crois apprécier la chance qu’il m’est donné de réaliser un de mes plus grands fantasmes. Je ne suis pas sûr que cet homme apprécie ma prestation. Au bout d’une minute, je l’entends pousser un gémissement de douleur. Il retire son sexe de ma bouche. L’homme m’allonge par terre et commence à me caresser les parties génitales. Sensations délicates. Il ne faut pas longtemps avant que je jouisse sous ses doigts. Il s’allonge alors près de moi et place ma main autour de son sexe. Il veut que je le masturbe, moi, comme obsédé, je veux le sucer à nouveau. Je me positionne, il se laisse faire. Je veux me rattrapper, je veux garder ce sexe chaud et généreux indéfiniment en moi. Pourtant, il m’écarte de nouveau, se prend en charge et éjacule en une dizaine de secondes. Son torse est arrosé. Il me laisse un peu de temps pour explorer son corps, regarder son gland, son prépuce, les veines de son sexe, soupeser ses couilles blondes, caresser la douceur de ses poils. Mon regard de novice sur ses attributs l’amuse. Un peu plus tard, il essaie de pénétrer d’un doigt l’intérieur de mon fessier. Je ne suis pas prêt pour ça, aussi je serre les fesses et il n’insiste pas. 6


Il se relève, fait quelques pas pour retrouver ses vêtements. En se baissant pour les ramasser, il me montre la corolle de son anus. Il me fait ensuite un signe d’adieu de la main et repart dans le bois. Je ne sais pas pourquoi, je n’ai aucun souvenir de son visage, mais son sexe et ses fesses écartées ont hanté mes nuits des années durant. Romain

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2 - Ma première éjaculation Ma première expérience sexuelle ne m’a pas laissé de traces mémorables. Je me souviens avec plus d’intensité et de plaisir de ma première éjaculation. Je m’astique le manche déjà depuis un an ou deux. Mais rien ne sort. Je sais que du sperme doit sortir parce que je regarde souvent les cassettes pornographiques de mon père. Tous les hommes y jutent abondamment. D’ailleurs, je ne m’intéresse qu’à eux. Pourtant, je suis heureux de cette jouissance à sec car elle me permet de remettre le sexe dans mon slip sans laisser de traces compromettantes pour ma mère. Je commence à grandir, ma voix déraille de temps à autres, les pointes de mes seins durcissent. Et à ma grande fierté, je commence à avoir des poils sur le pubis. Un mercredi où je suis seul pour la journée, je décide de me faire une journée totalement dédiée au sexe. Ça me titille de plus en plus. J’apporte le miroir sur pied de ma mère dans ma chambre et m’allonge face à lui. Ainsi, je peux découvrir pour la première fois des parties de mon corps que je ne connais pas encore. Ma rosette me fascine parce que c’est la première fois que je le voie. J’écarte bien la chair pour mieux l’admirer. Je me surprend même à le caresser. je trouve ça très agréable. Je découvre une nouvelle source de plaisir. Je ne vais toutefois pas plus loin car je ne sais pas que cela peut se faire. Mon combi téléviseur-magnétoscope est placé au pied de mon lit, à gauche du miroir. J’y place une cassette empruntée au paternel. Un jeune hardeur dont je suis tombé amoureux collectionne les blondes pulpeuses. J’ai de la chance car dans ce film, on voit bien ses attributs.

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Dès le démarrage, il quitte sa salopette de plombier, pour, sans autre forme de procès, pénétrer sa queue bien raide dans la chatte de « sa cliente ». À chaque mouvement, il la ressort et attend un peu avant de l’entrer à nouveau. Aussi, on admire suffisamment longtemps l’objet de sa virilité. Je n’en peux plus, mais j’essaie de me retenir de jouir, car j’ai du temps devant moi et je désire que mon émotion dure. Je regarde mon sexe sur toutes les coutures pour mieux l’exalter. Il est encore celui d’un gamin, mais je le juge prometteur. Il me plaît et lui prédit un avenir à la hauteur de celui de mon héros cathodique. Je commence à le masser, à prendre le gland entre deux doigts et à tourner dans tous sens. Je fais mon possible pour faire durer mon bien-être sans aller jusqu’au bout du plaisir. Je bande des heures durant au point d’en avoir mal. Plus j’ai mal, plus ma queue se durci, voire s’endurcir comme celle d’un « grand ». Plus elle est grosse, plus je me sens faire partie du monde des hommes. Je caresse à nouveau l’anus de la main gauche tout en me regardant dans le miroir. Ça m’a rend fou, il me faut finalement me masturber en même temps. Je sens alors dans mon corps tout un mécanisme se mettre en branle. Un liquide parcoure tout un trajet derrière mon pubis. En deux ou trois secondes, il s’élance de mon gland une série de grumeaux crémeux. Ils giclent en arc-de-cercle et s’écrasent sur mon ventre pour glisser jusqu’à mon nombril et y former un petit lac. Je me nettoie et encore excité, m’allonge, ferme les yeux cette fois-ci, m’imagine être dans les bras du jeune hardeur et je me branle encore et encore. À la septième ou huitième fois, ma jouissance devient totalement sèche. Ai-je déjà perdu définitivement la source de la production de sperme ? N’ai-je été un « adulte » que l’espace d’un instant ? Mon inquiétude ne dure heureusement pas longtemps, le lendemain soir, le liquide passe de nouveau au travers du corps avant de le sentir couler sur ma main. Ctte nuit-là, je ferme pour la première fois la porte de la chambre. Mes branlettes deviennent multiquotidiennes, j’ai besoin d’intimité. Depuis, je ne sens plus cette sensation de luiquide qui circule dans mon corps, mais je me souviens clairement de l’avoir fortement éprouvée à l’époque. Cyril 10


3 - La retraite monacale Cette histoire s’est passée voici deux ans. J’ai alors 16 ans. Mes parents croient bon de m’envoyer préparer mon bac dans une école catholique uniquement composée de garçons. Bien sûr le côté unisexe des choses n’est pas fait pour me déplaire, loin de là... Cela me permet de mater de très beaux jeunes garçons au corps adolescent ne demandant qu’à évoluer et à se parer des plus beaux atouts que la nature puisse donner. Dans cette école, la tradition veut que deux mois après la rentrée, on passe trois jours en retraite religieuse. Imaginez l’horreur que je ressens en apprenant cette nouvelle. Vient donc le temps de passer cette période avec des moines cisterciens, retirés de toute civilisation. Dans les feuilles explicatives que l’on reçoit, il est stipulés que tous walkman, téléphone portable et autre game boy sont à bannir de ce voyage. Si les moines font vœu d’isolement, de pauvreté et de travail, il m’est clairement indiqué de faire vœu de silence pendant la durée du séjour. Je m’apprête à passer trois jours ennuyeux. C’est du moins ce que je croie au début. Nous sont donc une quarantaine à partir joyeusement vers notre lieu de destination. On profite de la vie tant qu’on le peut. Dans le car, l’ambiance est très sympa, on parle, on rit... on goûte ces derniers moments de convivialité. On s’aventure à quelques chansons paillardes bien vite réprimandées. Arrivé sur place, l’ambiance est tout autre. On nous prie de nous taire et de ne pas faire de bruit afin de ne pas troubler la vie monastique. Nous nous sommes rassemblés dans une grande pièce avec des tables et des chaises dont le moindre grincement résonne au plus haut de la voute. 11


Un moine grassouillet, dans la trentaine, nous explique les consignes avant de nous désigner nos chambres. Comme le veut la tradition nous disposons d’une cellule chacun. On nous laisse un quart d’heure pour déposer nos affaires et redescendre dans le grand hall où l’on nous dirige ensuite vers la chapelle pour y prier. C’est en sortant de la chambre que je découvre que François loge dans celle mitoyenne à la mienne. J’aime bien ce garçon, il n’est pas forcément grand, dans les 1m70, mais il est sportif. Il a les épaules larges. Et ses cheveux fins châtain clair, lui donne un air de douceur. Il commence à avoir de la barbe et je trouve ça très mignon. Tout chez lui, son physique, son attitude me fait craquer. On ne se connait pas vraiment. Il est dans une autre classe que moi, mais on a en commun les cours de sport. Ceux-ci m’ont permis de découvrir à quel point il est bien bâti. Musclé, mais pas trop, de superbes mollets et des jambes aux poils clairs, ce que j’aime. Il m’est un véritable petit dieu. En descendant dans le hall nous avons échangeons quelques banalités à voix basses. Tout au long de ce séjour, diverses activités nous sont proposées. l’une d’entre elles consistent à se présenter aux autres, à mettre à nu notre âme dans un souci d’humilité. C’est une forme de test de confiance. On nous remet une feuille avec une centaine de question. On nous explique que nous allons nous mettre deux par deux et que l’on devra se poser mutuellement les questions qui sont sur la feuille. Il y a deux règles à cette activité : 1) Ne rien révéler de nos confessions aux autres membres du groupe ; 2) Ne poser que les questions auxquelles nous serions d’accord de répondre nous-mêmes. Ces règles destinées à préserver notre intimité rend le jeu acceptable. Durant la désignation des différents couples, j’espère ne pas tomber sur un imbécile. Mon vœu s’exauce. On procède par numéro de chambrée, mon partenaire n’est autre que le beau François. Une fois les groupes formés tout le monde se disperse. Certains décident d’aller faire ce test dans le réfectoire, d’autres préférent aller dans le parc entourant le monastère. François me propose de le faire dans sa chambre, « On sera plus à l’aise », me dit il. Dès que j’entre dans sa chambre, je sens une certaine tension. L’air de la pièce est imprégnée de son odeur, j’aime cela. J’ai envie de crier à quel point il me plaît, mais ce n’est pas vraiment le lieu. 12


On commence le test en douceur et on décide de poser une question à tour de rôle. Les premières questions sont plutôt banales : quel est ton dessert préféré, l’animal que tu désirerais être. Puis les questions deviennent plus corsées, plus personnelles. J’apprends que François a déjà fumé un joint, qu’il a volé dans le portefeuille de ses parents, qu’il a souhaité la mort d’un voisin irascible... Toutes questions destinées à montrer, voire à accepter nos faiblesses pour, sans doute, mieux les contrôler. Un peu plus loin dans le jeu, François me pose, sans déciller, une question qui n’est visiblement pas dans le questionnaire : « Avez-vous déjà eu des rapports sexuels avec une personne du sexe opposé ? ». Gêné et tout rouge, je réponds d’une petite voix et en termes plus choisis que je suis toujours puceau. François passe son bras autour de moi et me donne une petite tape sur l’épaule en me disant « Ça ne fait rien. Tu n’as pas à avoir honte. Et puis tu as encore du temps devant toi ». Lui, par contre, me raconte en détail comment il a perdu sa virginité en vacances avec une belle Espagnole. Je veux bien le croire, beau comme il est. Les rumeurs de l’école disent également qu’il est un tombeur de filles. Pendant qu’il me raconte ses exploits, je l’imagine nu en train de faire l’amour à une femme. Je sens ma queue se raidir et je tente de dissimuler une bosse qui se fait de plus en plus visible. En sautant mon tour, François me pose la suivante, elle aussi sortie de son imagination : « Avez-vous déjà ressenti une attirance pour une personne de même sexe ? » Je me demande s’il ne prend pas un malin plaisir à essayer de me mettre mal à l’aise. — Non, bien sûr que non ! je lui réponds vivement. Ma réaction est assez exagérée et j’en deviens rouge en espérant que François ne me perce pas à jour. Un silence s’installe entre nous et j’en suis assez mal à l’aise. François le brise finalement. — Moi ça m’est arrivé, me dit-il. Je n’arrive pas à y croire. Mon rêve vient-il de se réaliser ou se fout-il de ma gueule ? Je me retourne pour le regarder dans les yeux. — Toi ? — Oui, ça t’étonne ? Je remarque qu’il est aussi mal à l’aise que moi et qu’il baisse la tête en me parlant. 13


— Tu es plutôt réputé pour être un macho dans l’école, je lui réponds. — Les rumeurs ont tout simplement faux. J’ai déjà embrassé un mec et j’ai déjà baisé avec un mec. Le silence retombe. Je suis troublé par cet aveu. Je n’arrête pas de le regarder. Mon regard sur lui change de seconde en seconde, je le trouve touchant, sensible... encore plus beau. Je vois une larme couler sur sa joue. Machinalement je lui prends la main, il relève la tête et m’écoute attentivement. — Tu sais, moi aussi j’éprouve des choses. Et à l’école, je ne regarde que toi, lui dis-je. Il se met à sourire. Je poursuis: — Je te regarde tout le temps. Pour moi, tu es le plus beau, le meilleur. Mais je n’ai jamais rien fait. Ça me fait peur. — Tu veux qu’on essaie ? me demande-t’il. — Essayer quoi ? J’ai à peine fini ma phrase que ses lèvres viennent se coller aux miennes. Je sens sa langue pénétrer ma bouche. Elles se mèlent dans un tendre et long baiser. C’est pourtant moi qui arrête ce dernier. — Qu’est ce qui se passe ? Tu n’aimes pas, me demande-t’il. — Si, si, c’est bien ! Mais c’est bizarre, c’est nouveau, lui dis-je en le regardant. Cette fois, ce sont mes lèvres qui irrésistiblement sont attirées par les siennes. On s’embrasse longuement. Puis on s’arrête, on se regarde sans rien dire, en savourant ce moment que j’ai attendu sans réellement l’espérer. — Il y a quelque chose que j’aimerais faire, lui dis-je. — Et c’est quoi ? me demandent-il amusé. — Ça ! Je mets ma main à son entrejambe et je serre un peu. Je sens son sexe raidi. — C’est ça que tu veux ? Je lui réponds que oui. Il m’embrasse encore et je passe ma main sous son T-shirt. Sa peau est douce, mais son corps d’athlète est dur. Je sens ses muscles fermes, parfaitement entraînés. François enlève son haut. Son torse est superbe. Il m’aide à enlever la chemise à manches courtes que je porte ce jour-là. Puis je lui ôte la ceinture de son pantalon et il baisse ce dernier en même temps que son caleçon. 14


François est nu devant moi ! Sa queue est bien proportionnée avec deux boules rondes de bonne taille. Il y a pas mal de poils autour de son sexe et je le trouve magnifique. Mis à part le mien, c’est le premier sexe que je voie pour de vrai. Il se touche la queue et me dit « Va-y ! ». Je commence à la branler. Je me suis placé à genoux entre ses jambes afin d’être dans une meilleure position. Je l’entends gémir. Il pose sa main sur ma tête et me caresse les cheveux. Ses mouvements se font plus insistants, il pousse ma tête vers son sexe afin que je le mette en bouche. Je commence à le pomper. Sa respiration se fait plus haletante. Subitement, il se retire. Il se branle en quelques mouvements spasmodiques et du sperme se met à couler de son sexe. Sans un mot, il se rhabille. Je fais de même. — Viens, il faut y aller maintenant. — D’accord ! Je ne sais pas quoi penser de ce qu’il vient de se passer. Va-t-il en parler aux autres ? Mon dieu, non ! — Tu sais cette histoire que j’ai déjà baisé avec un mec. C’est pas vrai. J’ai dit ça seulement parce que je voulais que tu me suces. Bon sang ! Je n’arrive pas à y croire. Je suis écœuré par ce qu’il vient de dire et aucun mot ne sort de ma bouche. Je me sens trahi. — Mais je me suis bien amusé. Je t’aime bien, dit-il en m’embrassant sur les lèvres un long moment. — Tu ne dis plus rien ? — C’était juste pour essayer alors ? — Oui, et j’ai aimé. On le refera si t’es d’accord. — Ouais. On sort de la chambre et on va rejoindre les autres. J’ai le sourire aux lèvres. C’est étrange, mais j’ai l’impression d’être différent, d’être mieux et surtout de partager un secret avec le gars le plus mignon que j’ai jamais rencontré.

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